de Pierre Assouline

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Mallarmé, l’exténué de lettres

Mallarmé, l’exténué de lettres

3340 lettres adressées à quelque 550 correspondants ! Et dire que l’épistole n’était vraiment pas son genre… qu’il rechignait à se résoudre à cette conversation avec un absent… qu’il prévenait volontiers celui à qui il écrivait : ceci n’est pas une lettre, boutade qui avait sa part de vérité… Publiée une première fois en 12 volumes, la Correspondance 1854-1898 (1914 pages, 65 euros, Gallimard) du poète Stéphane Mallarmé (1842-1898) nous revient cette fois en une brique magnifique qui doit bien peser ses deux 2,5 kgs, armée d’une chronologie, d’une bibliographie, d’index divers et de précieuses notes pour lesquels on ne saurait trop louer la patiente érudition de Bertrand Marchal, son maître d’œuvre, déjà éditeur de son œuvre dans la Pléiade.

Pour être poète, on n’en est pas moins homme du quotidien, époux, père de famille et prof. Aussi, comme chez tout autre, une place est faite, mais bien mince au fond, à la recherche de l’alimentaire, aux chroniques par-ci par là, aux services rendus, aux relectures d’épreuves, à la préparation de ses réunions hebdomadaires connues comme « les Mardis de Mallarmé », à la qualité du repas du soir et même au temps qu’il fait. Mais sous cette plume, même l’anodin est d’une tenue, d’une dignité dans l’écriture, d’une exigence de nature à désarmer le lecteur le plus tatillon, dès la première lettre retrouvée écrite vers l’âge de 12 ans et adressée à son père :

« Mon cher papa,/ J’avais appris un compliment,/ Et j’accourais pour célébrer ta fête,/ On y parlait de sentiment,/ De tendre amour, d’ardeur parfaite ;/ Mais j’ai tout oublié,/ Lors que je suis venu,/ Je t’aime est le seul mot que j’ai bien retenu »

Certaines lettres sont inédites, d’autres méconnues, quelques une capitales telle celle du 28 avril 1866 à l’ami Cazalis alors qu’il oeuvrait à la composition d’Hérodiade. On l’y voit creuser le vers jusqu’à l’affrontement avec le néant, découverte si écrasante qu’elle le ferait renoncer à écrire. Bertrand Marchal y date la conversion de l’idéaliste forcené en un matérialiste convaincu, et le passage d’une poésie de l’absolu à une poésie critique, ce qui n’alla pas sans entrainer un certain hermétisme, cette réputation d’obscurité qui lui sera longtemps opposée. Et toujours ce sentiment que son art se laisse voler ses heures les plus précieuses par un labeur ingrat et alimentaire comme professeur d’anglais au lycée de Tournon-sur-Rhône (Ardèche) puis à Besançon, Avignon et au lycée Condorcet Paris où, il est vrai, il se faisait souvent chahuter par ses élèves, ce qui lui était presque aussi pénible que son quotidien de surnuméraire à ses débuts à Sens dans l’enregistrement des biens fonciers :

« (…) Que d’impressions poétiques j’aurais, si je n’étais obligé de couper toutes mes journées, enchaîné sans répit au plus sot métier, et au plus fatigant, car te dire combien mes classes, pleines de huées et de pierres lancées, me brisent, serait désirer te peiner. Je reviens, hébété. »

Dense, ô combien, il revient souvent sur des notions qui lui seront attachées telles l’effet, le souci de peindre avec des mots non la chose mais l’effet qu’elle produit ; la beauté dans toute sa pureté comme unique sujet reléguant au rang de prétexte tout autre à commencer par le plus apparent ; son esthétique, sa poétique, le mouvement de sa pensée, la genèse de son œuvre et ce découragement permanent dont il se voulut longtemps la victime, rongé par le doute. On voit également celui qui deviendra malgré lui le maître du symbolisme se déprendre de l’influence de ses maitres (Hugo, Musset) pour se laisser attirer pour  Poe, dont il traduira The Raven, et Baudelaire. Il commence à lire le roman posthume de Flaubert dans la Nouvelle revue, son Bouvard et Pécuchet :

« Style extraordinairement beau, mais on pourrait dire nul, quelquefois, à force de nudité imposante : le sujet me paraît impliquer une aberration étrange chez ce puissant esprit »

Il avait son jour de lettres. Parfois même « ses » jours de lettres successifs. Sa conscience lui imposait de répondre à tout le monde par retour de courrier, fût-ce parfois brièvement mais sans user de formules passe-partout reprises à l’identique. C’est à se demander si ce n’est pas aussi en pensant à lui qu’un peu plus tard Max Jacob inventa le beau mot d’« épistolat ». C’est peu dire que cette activité lui paraissait insupportablement chronophage tant elle empiétait sur son travail poétique. Les premiers temps, ses lettres sont longues de plusieurs pages. Tout dépend du sujet bien sûr, mais aussi du correspondant : amis (surtout le médecin et poète Henri Cazalis auquel il s’ouvre le plus depuis leur jeunesse), muses et amies de cœur (Mery Laurent), famille, éditeurs (Lemerre, Edouard Dujardin, Deman), écrivains (Villiers de l’Isle-Adam, Elémir Bourges), poètes (Verlaine, Catulle Mendès), relations, sans oublier les peintres, dont le travail est si lié à sa sensation du monde, à son impressionnisme littéraire, les Fantin-Latour, Morisot, Gauguin, Monet, Degas, Whistler, Renoir ; on s’attend à ce que Manet domine mais non, et pour cause : ils se voyaient presque tous les jours à l’atelier ou ailleurs. Les lettres relatives à l’agonie de son petit Anatole, si perclus de rhumatismes qu’ils appuient violemment sur le cœur jusqu’à l’écraser et l’emporter à 8 ans, sont déchirantes de vérité nue tant on sent le père derrière la plume en état de recueillement naturel, dans l’abandon absolu après avoir rendu les armes face au poids de l’événement sur ses épaules.

On l’imagine, sa correspondance est aussi le chantier de son œuvre (Brise marine, L’après-midi d’un faune, Igitur, Sonnet en x…). Des détails y sont livrés sur sa préoccupation typographique s’agissant notamment d’une de ses plus fameux poèmes en vers libres, celui qu’il voulait le plus épuré, Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard : la composition du texte sur une double page avec les problèmes de concordance entre les deux impossibles à résoudre, présentation essentielle pour donner l’impression d’une partition musicale, faisant naître le sens de la résonance, et rendre ainsi plus fidèlement l’intonation et l’oralisation du poème, fait autant pour être lu que pour être entendu sinon écouté.

Lui , le réputé hermétique et inintelligible, sacrifiant tout à la suggestion et au pouvoir sacré du verbe, ne l’est pas en épistolier. Uniquement en poète. Encore que Bertrand Marchal est de ceux qui dénoncent ce qu’ils tiennent pour une légende, ou plutôt un cliché. Sauf que pour qu’il y ait cliché, il faut bien qu’il y ait une sorte de vérité au départ et tout lecteur de bonne foi conviendra qu’on ressort souvent aussi ébloui que perplexe de nombre de ses poèmes. Mais n’avait-il pas lui-même anticipé cette inévitable mise à distance du lecteur en revendiquant la position élitiste et aristocratique de l’artiste ? « Plus un texte est lisible, moins il est visible » avance Bertrand Marchal dans sa défense. A croire que l’énigme est consubstantielle à toute poésie. Cette difficulté à entrer parfois en Mallarmé, à ne plus se contenter de ressentir ou percevoir mais à vouloir comprendre, oblige à se poser à nouveaux frais la question : que signifie lire ? Autrement dit : en quoi cela consiste au juste ? Si un article de Verlaine a beaucoup fait pour propager son art, il est piquant de constater que nul mieux qu’un personnage de fiction aura assuré sa gloire de son vivant : le Des Esseintes créé par Huysmans dans A rebours qui s’enchante de ses vers.

Si ceci n’est pas une lettre, ce recueil de non-lettres n’en est pas moins un livre d’une richesse inouïe. On comprend qu’en ces temps où le courrier disparaît au profit du courriel, la Fondation La Poste ait eu à cœur de soutenir un tel projet. Et puis quoi, le monde n’est-il pas fait pour aboutir à un beau livre… S’il y encore des Mallarmé de nos jours, on se demande à quoi ressemble leur épistolat. Peut-être faudra-t-il superposer à ce néologisme un autre :           « e-pistolat »…

(« Stéphane Mallarmé : portraits par Edouard Manet, 1876, Musée d’Orsay, par Nadar, D.R. »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 362 Réponses pour Mallarmé, l’exténué de lettres

Jean Langoncet dit: à

Notre 9/11 à nous qu’il a dit Jérôme Jaffrè

Chaloux dit: à

Qui se souvient des documentaires sublimes de Paul Barba-Negra?

Ici Notre Dame :

https://www.youtube.com/watch?v=txhDQmTCRvI

Ce film existe dans une version beaucoup plus propre sur le site de l’Ina. Pour les abonnés.

Jazzi dit: à

En hommage aux pompiers de Paris, nos Hommes du Feu, qui ont fait du bon boulot !

15 avril 2019

Après mon passage dans les bureaux de mon éditeur, hier à 15 heures, où j’ai récupéré un jeu d’épreuves de mon prochain titre, je suis allé m’allonger dans un transat métallique au soleil du Luxembourg, pour commencer le relecture.
Vers 17 heures, après un tour dans le quartier, je suis allé au cinéma à l’Odéon.
Vers 19h20, je suis monté dans le 87*, à la station Cluny sur le Bd Saint-Germain.
En traversant le carrefour Maubert-Mutualité mon voisin de siège a poussé un cri : « Notre-Dame est en feu ! ».
A l’arrêt suivant, je suis descendu et me suis précipité vers l’incendie.
Parvenu jusqu’au quai, à la hauteur du square René-Viviani, la foule était bloquée par un cordon de sécurité.
Tout autour, valsaient les camions de pompiers sur fond de sirènes d’alarme.
En effet, Notre-Dame flambait ! Et pas qu’un peu.
Par une ruelle latérale, je suis parvenu au centre de la cathédrale, côté Seine. Les toitures de plomb avaient fondues, on ne voyait plus que le squelette de la charpente : une forêt de chênes millénaires. Noirs et tordus. Hallucinant ! Soudain, la flèche centrale, rougeoyante de feu, s’est pliée en deux et a plongé aussitôt au coeur du brasier.
On s’est tous mis à crier.
J’ai alors entendu une terrible explosion suivie d’un monstrueux redoublement de flammes.
Un gros nuage de fumée jaune orange a envahi le centre du ciel bleu pâle.
Je suis parti flageolant sur mes jambes, regardant les gens autour de moi. Tous filmaient la scène avec leurs portables !
J’ai traversé le pont de la Tournelle, jetant un dernier regard au chevet de Notre-Dame, avant d’aller prendre le métro à Saint-Paul…

*Le bus 87 relie le Champs de Mars à la pelouse de Reuilly, en traversant tout Paris, d’ouest en est et inversement.

D. dit: à

Même au bal des pompiers, les camions ne valsent pas. C’est tout c’que j’peux en dire.

bouguereau dit: à

En effet, Notre-Dame flambait ! Et pas qu’un peu

j’ai cru qut’allai dire quelle avait lfeu au cul baroz..

bouguereau dit: à

mon larbin avec fulcanelli..c’est lbouquet..hassez hassez je préfère dédé

bouguereau dit: à

Notre 9/11 à nous qu’il a dit Jérôme Jaffrè

ha ça..lui haussi il socialise la connerie..c’est lehman brozeur a lui tout seul

bouguereau dit: à

Ce film existe dans une version beaucoup plus propre

rooo cte galimatias..ha vaut mieux ramer tout nu under my thumb que d’entende des conneries pareil

bouguereau dit: à

jeune, pressé, impatient : comment lire tellé longueur ? Plutôt vivre.
Plus tard, le temps de savourer est venu ; de se poser

dlalourde aurait fait sa plote en vendant dla beuf au kilo et sur le tard il aurait kiffé voir des musicals..bon c’est moins pire que litlère..faut relativiser qu’il dirait polo

Chaloux dit: à

Ce qui te gène, boumou, c’est que toi tu n’existes pas dans une version plus propre.

MCourt. dit: à

Villepreux, le chateau des Bertin, l’influente famille des Débats, s’est également consumé au feu d’une vente aux Enchères après la mort de la dernière propriétaire, alors qu’on avait là un décor impeccablement documenté, dans son jus, que Guizot et d’autres grands avaient fréquenté. Quand la volonté politique, doublée d’une ignorance crasse, n’est pas là, on ne peut rien.
Cela dit, sur le lien Rykner,il ne faudrait pas oublier Alexandre Gady qui a en général l’habitude de se documenter sérieusement.
Maryvonne de St Pulgent est d’une famille qui a bien servi la Culture et l’Enseignement. Je crois que sans un de ses frères, je ne serais pas tout à fait devenu ce que je suis. D’elle, on peut lire « Le Syndrome de l’Opéra » et le « Gouvernement de la Culture ». A compléter par le partial mais brillantissime « Etat Culturel » du bon Maitre Marc Fumaroli.Les choses n’ont pas réellement changé depuis.
Bien à vous.
MC

Paul Edel dit: à

C’est bien ,Court d’évoquer Maryvonne de St Pulgent.je l’ai appréciée au travail.

D. dit: à

bouguereau dit: 16 avril 2019 à 21 h 27 min

mon larbin avec fulcanelli..c’est lbouquet..hassez hassez je préfère dédé

ce que tu ne sais pas, Bouguereau, c’est qu’une partie de ces tonnes de plomb qui ont coulé s’est transformé en or. Et c’est pour cette raison que Macron est venu. Avec 25 camions de la brinks. Tout ça était parfaitement planifié depuis le début. Et cet or est parti ce soir même par fusée Ariane pour la face cachée de la Lune où des centaines de milliers d’enfants abductés par des lime-greens pendant leur sommeil sont forcés de les descendre à coup de raser et de lbdau fond de puits. Tous les 31 avril un gigantesque vaisseau-mère ordinairement stationné dans l’ombre du soleil vient chercher l’or et l’emmène dans le système binaire d’étoiles youyou-toutouze où il sert à construire une immense baignoire de 400 kilomètres de long, commencée il y a 5900 ans avec l’aide des Mayas ans et destinée au serpent à plume géant imperial régnant sûr le système.
J’ai toutes les preuves notamment photographiques. Sur clé USB dans un coffre au crédit populaire.

Jean Langoncet dit: à

@ha vaut mieux ramer tout nu under my thumb que d’entende des conneries pareil
allons-y pour une échappée de Big Ben qui a fait long feu
https://youtu.be/aBBfVBqQif8?t=65

MCourt dit: à

Que Balzac n’aime pas Hugo, ce n’est pas nouveau. On cite Notre Dame, dont il pouvait voir le coté carton pate manichéen des personnages, on pourrait tout aussi bien citer son article sur Hernani, particulièrement drôle.
(Encore faudrait-il que Delaporte sut rire!)
Cela n’a pas empêché Hugo de lui rendre hommage dans Choses Vues, et peut-être pas seulement en tant que Président de la Société des Gens de Lettres. Simplement, ces deux-là ne pouvaient s’entendre, Hugo tatonnant vers la voie du Roman Christique, de Claude Gueux en Misères, et, en exil, des Misères au Misérables. Tandis que Balzac, fors Goriot, se risque peu dans cette voie et pour la désapprouver. L’Histoire du Balzac qui ne sait pas écrire, lancée par Sainte Beuve, est largement partagée alors, et le mot, « Le Pigault-Lebrun des Duchesses » correspond à une réalité. Balzac est fécond comme Pigault-Lebrun, « péché par les Girardin »,auxquels il fournit des feuilletons, et tout cela est compris alors comme une littérature industrielle. Ce que résume assez bien dans ses contradictions la Table de Jersey: « Balzac est le poète de l’infini dans le mignon » l’écrivain qui a les clés du cœur des femmes, cependant « Goriot est une mère », ce qu’approuve l’aréopage hugolien, reste que, la table dixit « Il lui manque…le style ».
Paul Edel notait il y a peu à propos d’un contemporain aux forts tirages que la littérature française avait une « critique de classe ». Je crois que c’est juste, et qu’indépendamment des divergences idéologiques entre ces deux-là, on a ici un bel exemple d’un grand écrivain pris à cause de sa fécondité et sa clientèle pour un fournisseur de copie.

Janssen J-J dit: à

@ une « critique de classe »
qu’est-ce à dire au juste ?
1 _ une critique classieuse, qui avait de la classe ? (portée par des écrivains prestigieux)
… ou bien 2 __ une critique dont un représentant jugeait l’autre avec des critères de classe, ie, un bourgeois jugeant un prolo, ou un aristo jugeant un bourgeois ? etc.
Soyez sympas pour nous aut’… qu’on soye bien sûrs de vous comprendre. Vous devez bien ça ua 21e siècle, quand même… Pas à MicMac, mais aux erdéliens moyens, au moins. Merci d’avance pour eux. Après tout, à l’huere de la suppression de l’ENAH, tout le monde icite n’a pas eu la chance de bénéficier du coup de pouce du frère de Maryv de Clermont-Tonnerre, voyez…

Petit Rappel dit: à

On n’est pas encore fixé sur l’état des murs de cloture et l’état de leurs sculptures polychromes. Les Stalles sont sans doute écrasées avec le dallage situé entre les clotures centrales. Les sculptures du Vœu de Louis XIII dans l’axe de la chapelle de la Vierge paraissent intactes. La rosace Nord aussi, mais quid de la sud? Et les petites rosaces supérieures ont vu au moins pour l’une d’elles leurs vitraux soufflés. Ceux de la chapelle de la Vierge et du déambulatoire paraissent intacts. Il parait que l’orgue l’est aussi.
Le tout est de ne pas refaire aux objets sauvés le coup des tapisseries du Palais de Justice de Rennes, qui, sauvées de l’incendie, avaient brulé en banlieue parisienne avec le lieu tenu secret ou elles étaient conservées!
Pour la stabilité, on verra sous quatre jours comment l’édifice réagit, attendu que la voute peut s’ébouler. Entre hier soir et aujourd’hui, il semble que le croisillon du Transept se soit totalement éboulé…
Ne figurent pas, sur les sites français, les déclarations américaines du chef des secours et du responsable culturel de Notre Dame. cf USA TODAY.
Reçu des lettres de collègues, mais aussi de connaissances, au sujet de la cathédrale.
La beurette de service et le laicard bête et méchant de l’Unef ont perdu deux occasionjs de se taire. A croire que nos étudiants veulent égaler certaine Fédération de Crétins de Parents d’Elèves. Malheureusement, la déclaration de la première laisse augurer des lendemains qui ne chantent pas.

Ort dit: à

Parmi les événements qu’a connu Notre-Dame, ressassés à l’occasion de la catastrophe, je remarque qu’on oublie généralement de citer cet épisode troublant de la vie de Rousseau – un acte manqué, il est vrai.

Vu par Jean Starobinski:

Relisons l’étrange Histoire du précédent écrit qui fait suite aux Dialogues. Rousseau forme le projet de déposer son manuscrit sur le grand autel de Notre Dame : il l’abandonnera comme un « dépôt à la Providence ». Une suscription accompagne le manuscrit, où Rousseau déclare qu’il n’a pas le droit d’espérer un miracle : il laisse au Ciel le choix de l’heure et des moyens. Et cependant, bien qu’il prétende s’en remettre entièrement au Ciel, il désire attirer l’attention des hommes. Il voudrait que « le bruit de son action fit arriver son manuscrit sous les yeux du Roi ». La manœuvre est étrange : c’est un geste en direction du Ciel, mais ce geste n’est entrepris que pour être observé par les hommes et provoquer indirectement un choc qui ébranlera les consciences intègres (s’il reste en France des consciences intègres). […]

La manœuvre cependant échoue. Entrant par une porte latérale, Rousseau rencontre une grille qui lui ferme l’accès du chœur. Il découvre soudain la présence matérielle de l’image mythique qui l’a si constamment obsédé : il est devant le voile fatal, il se heurte à l’obstacle infranchissable. Il a en face lui un signe, et ce signe lui dit que Dieu même le refuse et demeure silencieux :

Au moment où j’aperçus cette grille je fus saisi d’un vertige comme un homme qui tombe en apoplexie, et ce vertige fut suivi d’un bouleversement dans tout mon être, tel que je ne me souviens pas d’en avoir éprouvé un jamais pareil. L’église me parut avoir tellement changé que doutant que j’étais bien dans Notre-Dame, je cherchais avec effort à me reconnaître et à mieux discerner ce que je voyais… D’autant plus frappé de cet obstacle imprévu, que je n’avais dit mon projet à personne, je crus dans un premier transport voir concourir le ciel même à l’oeuvre d’iniquité des hommes et le murmure d’indignation qui m’échappa ne peut être conçu que par celui qui saurait se mettre à ma place, ni excusé que par celui qui sait lire au fond des cœurs.
Je sortis rapidement de cette église, résolu de n’y rentrer de mes jours, et me livrant à toute mon agitation, je courus tout le reste du jour, errant et de toutes parts sans savoir ni où j’étais ni où j’allais, jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, la lassitude et la nuit me forcèrent de rentrer chez moi rendu de fatigue et presque hébété de douleur.

Janssen J-J dit: à

Sait-on d’ailleurs si Marc Fumaroli et Patrick de Boucheron s’entendaient bien au sujet de l’impact de Victor Hugo dans la détermination de Viollet-le-Duc ?

Nathalie St Cricq a toujours l’air un peu moqueur, quand elle commente le Pdt Macron, l’avez-vous remarqué ?

Et vous, combien allez-vous allonger pour la restauration patriotique ? Moi, je pense mettre 100 euros, peux pas faire plus que mes moyens exceptionnels.

Ce matin, le long d’un quai de la Seine, un mendiant mulâtre, le même qu’on voit tous les jours, se nettoyait consciencieusement les pieds avec du savon de marseille et une serviette à débarbouiller grise. Sa lenteur et son degré de concentration m’ont frappé, plus que les autres jours. Sur lui, une plaque de soleil semblait le réchauffer.
(le 16 avril 2019).

Janssen J-J dit: à

Heureusement le drame d’hier soir a fait moins de victimes humaines que le funeste incendie du bazar de la charité, où périrent la duchesse d’Alençon et sa fille…
Or qu’est-ce qu’une forêt de chênes brûlée comparativement à la perte d’un être humain ? Je prétends qu’il n’y a pas de commensurabilité possible entre les divers ordres de phénomènes.

http://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2017/05/03/26010-20170503ARTFIG00316-le-tout-paris-en-deuil-apres-l-incendie-du-bazar-de-la-charite-en-1897.php

Janssen J-J dit: à

@ La beurette de service et le laicard bête et méchant de l’Unef ont perdu deux occasions de se taire.

On n’ose imaginer ce que ces deux « specimens » estudiantins ont proféré comme insanités devant leur professeur éboulé : des slogans anti catholiques, sans nul doute, ayant assurément heurté sa propre sensibilité nationale chrétienne. Pourtant, tout le monde doit pouvoir s’exprimer dans la rue ou sur les bancs de la fac, sans aucun tabou ni entrave, comme il sied icite, par exemple.

NB/ Je rajoute à ma liste de sigles propres au fichier de l’E.N., les FCPE. Excellente prise.

Ed dit: à

Hier matin, j’ai pensé à Onfray et à tous ceux que l’on appelle vulgairement les declinistes, puisque je n’ai pas pu m’empêcher de voir dans cette image du centre du royaume de France en flamme le symbole du déclin de notre civilisation. On ne peut imaginer qu’il n’en a été de même dans l’esprit fataliste de Monsieur Onfray et même dans celui de Houellebecq. J’attends la prise de parole du premier Michel, qui ne devrait pas tarder tant il est bavard.

Ed dit: à

Tweet très nuancé et juste de Bruni Gaccio :

« J’adore ce pays où on trouve 500 millions € en 2 jours pour reconstruire Notre-Dame et dans lequel on n’a pas de sous pour sauver les services publics. Tant mieux pour Notre-Dame, mais ça pique un peu non ? »

Le pire, c’est qu’il est encore en-dessous de la réalité : la thune a été trouvée en une nuit.

Ed dit: à

Autre tweet hilarant de la part d’un anonyme :
« C’est trop tôt pour essayer de détendre l’atmosphère avec des vannes sur le gothique flamboyant ? »

Évidemment que oui ! Cest un coup à se faire des cendres, les gens n’ont pas le choeur à cela. Non mais !

Petit Rappel dit: à

La beurette de service et son compagnon ont leur pensées sur le site du Parisien.
Oui, il s’agissait d’une critique de classe au sens marxien du terme.
Ort, Starobinski ici n’invente pas la poudre, dans la mesure ou il ne semble pas voir que le Roi est le représentant de Dieu sur terre. Passer par l Archevêque, Dieu , ou le Ciel, c’est donc suivre, certes de manière baroque, une certaine forme de hiérarchie.
J’ajoute que « Rousseau Juge de Jean-Jacques » a bien fini à Notre Dame, et que l’Archevêque de l’époque, Christophe de Beaumont, est un des derniers grands prélats du siècle. Tout sauf idiot.
Je reprends le pseudo, mon nom ne passant plus, semble-t-il.

Petit Rappel dit: à

C’est à dire que si on n’intervient pas tout de suite, la cathédrale s’écroule. Mais il ne faut pas demander à un amuseur de troisième ordre de penser un peu…

rose dit: à

Janssen J-J dit: 16 avril 2019 à 23 h 30 min

Et vous, combien allez-vous allonger pour la restauration patriotique ? Moi, je pense mettre 100 euros, peux pas faire plus que mes moyens exceptionnels.

C’est ce que je m’ étais dit : cent euros.
Faudrait pas trop réfléchir, ni attendre.
-C’ est moins que le 1/350 ème de ma fortune personnelle.
-C’est à l’ État de payer et pas au mécénat.
-Comment demander à Pinault et Arnaud de participer à sauver le service public alors que leur fortune est bâtie sur sa ruine ? Belle générosité, néanmoins.

Petit Rappel dit: à

Elle s’appelle Hamza, est responsable du mouvement, ne se sent pas concernée ou plutôt , pour reprendre ses termpes n’aime pas l’histoire de France, ne voit là que « du bois brulé, un délire de petits blancs maximisant l’identité française » elle, elle s’en fout , ceci dit en jargon francoriental.

La présidente, Mélanie quelque chose, ménageant chèvre et chou, écrit que certes, c’est bien triste qu’une « cathédrale soit partie en fumé » (sic, ce qui donne une belle idée de son orthographe) mais que « rien ne justifie les attaques » dont ses deux brebis forcément innocentes et dont les mots, n’en doutons pas ont dépassé la pensée, ont été les victimes.
Penser que deux telles personnes puissent exercer un jour une responsabilité dans ce pays fait vomir. On se sent des envies d’expulsion, d’indignité nationale, et de meurtre, quand on lit ça.
MC
MC

ERRATA dit: à

ses termes;

Ed dit: à

Il y a de fortes chances pour que l’incendie ne soit pas d’origine criminelle, alors pour s’exciter sur quelqu’un il n’y avait qu’à se baisser. Des rebeus qui crachent sur la culture des babtous, c’est jamais bien compliqué à trouver. Vous donnez bien trop d’importance à ces deux racailles d’extrême gauche. Quand au caractère représentatif de leurs propos…

Ed dit: à

Rose, une générosité qui vous honore.

Claudio Bahia dit: à

Chaloux dit: 16 avril 2019 à 20 h 55 min

Merci pour ce superbe documentaire: des images fascinantes, un texte captivant et la voix, belle et surprenante du lecteur du texte.
J’ai fait plusieurs arrêts sur image, pour comprendre certains mots (parousie et autres) ainsi que sur les divers angles d’orientations (23 et 26 degrés par rapport à l’est,). J’ai regardé ce film une deuxième fois, cette fois-ci en compagnie de mon fils.
Au plus profond de la nuit précédente vous parliez d’un horrible doute. Je me demande tout à coup s’il ne s’approcherais pas de mon « cauchemar possible » de 22h30 de cette même nuit…..

rose dit: à

Ed à 2h33
bah…
un élan du coeur
si chacun au prorata de ses possibilités : de dix cents à 200 millions d’euros, petits ruisseaux faisant grandes rivières.

Delaporte dit: à

Mgr Aupetit pose enfin la bonne question :

« Notre espérance ne nous décevra jamais car elle est fondée non sur des édifices de pierre, toujours à reconstruire, mais sur le Ressuscité qui demeure à jamais. Nous avons perdu la beauté de l’écrin, mais nous n’avons pas perdu le bijou qu’elle contenait: le Christ présent dans sa Parole et dans son Corps livré pour nous. » (Figaro)

Quel message Dieu a-t-il voulu nous délivrer ? Un message de pauvreté et d’humilité, le temps d’une soirée il est redevenu un Dieu de vengeance, qui a posé les yeux sur son Eglise à scandales (la pédophilie). Au-delà des pierres qui brûlent, reste Jésus Christ et son message d’amour, qui résiste à tout.

Marie Sasseur dit: à

« Notre-Dame du bon secours

On découvre trop tard ce que l’on a sous les yeux. La vie passe, on ne remarque pas l’évidence.
(…)
Dans l’escalier régnait la fraîcheur. L’odeur de la pierre, aqueuse, métallique , n’avait probablement pas changé depuis le XIIème siècle, date de la construction de Notre Dame.Cette senteur de fleur morte, je l’ai sentie souvent dans les grottes karstiques où je bivouaquais au milieu des calanques de Cassis.Aujourd’hui les chrétiens aiment à prier dans les cryptes. Ils s’imaginent dans les catacombes où se cachaient les premiers adorateurs du stoïcien crucifié. Je crois à la mémoire des pierres. Elles absorbent l’écho des des conversations, des pensées. Elles incorporent l’odeur des hommes. Les pierres sauvage des grottes et les pierres sages des églises rayonnent d’une force mantique. On est toujours saisi quand on pénètre sous une voûte de pierre qui a abrité des hommes.
Je tournais dans la vis. J’avais le temps de détailler les fossiles incrustés dans les murs. Les moellons calcaires de Notre Dame sont truffés d’animalcules du crétacé. Paris est fait de calcaire fossilifère, la ville s’élève sur des coquillages. Ô vanité des hommes qui ont construit l’un des édifices les plus imposants du monothéisme avec de petits escargots. »

Sylvain Tesson dans  » Une très légère oscillation » ( Equateurs, 2017) se livre, par cette ascension dans la vis, à un magnifique hommage à ce  » temple du soleil », aux tours de Notre Dame, qui l’ont aidé dans sa reconstruction personnelle, avec beaucoup de références culturelles, dont la moindre est le nom de l’un des Bourdons.

Bonne journée.

Cinq ans pour reconstruire, on voit bien là l’ambition démesurée et sans aucun scrupule, de celui qui joue ici son quinquennat, sur un coup de dés.

Chaloux dit: à

@Claudio.

Doutes mêlés, mais celui que vous exprimez, si je vous comprends bien, ne serait pas le plus grave à mes yeux.

Phil dit: à

Comment demander à Pinault et Arnaud de participer à sauver le service public alors que leur fortune est bâtie sur sa ruine ?

Belle idiotie, dear Rose.
Pour vous et leurs descendants, Notre-Dame devrait être rasée pour laisser la place à un campement de sauvages, dont M. Court a bien perçu l’arrivée prochaine.
Mallarmé, toujours pas sorti de sa boite hermétique avec quelques vers appropriés ?
La petite Belgique a livré cette nuit à Paris d’immenses fûts de chêne pour étayer les ruines de Notre-Dame.

Petit Rappel dit: à

Ed, c’est en tenant ce genre de propos que lesdites racailles se trouvent impunies.
Au passage, non, tous les beurs et beurettes ne crachent pas sur la culture de l’Occident.
Je ne sais plus qui à dit « La France on l’aime ou on la quitte ». On en viendra là.
Phil, nos « amis » russes avaient déjà téléguidé la parution d’un livre intitulé « Mosquée Notre Dame » disponible dans des librairies très choisies ou l’on trouvait parfois un bouquin sur Brecker période pré et post 1945 incluse.
Bien à vous.
MC

renato dit: à

Horrifié, je découvre la musique religieuse nouvelle.

christiane dit: à

J’étais certaine que Paul Edel (alias de multiples voix) effacerait le commentaire que je viens de poser sur son blog. Dégoût d’avoir cru en l’honnêteté de cet homme.

Ed dit: à

Court,

Je n’ai jamais écrit cela et n’en pense pas un mot.

Ed dit: à

Et toujours pas de pape à Paris ai chevet de la vieille dame ?

christiane dit: à

Julien Théry … L’écouter fait froid dans le dos. Des manipulations… oui, il y en a à tous les niveaux, même ici, même sur d’autres blogs… Celle qu’il évoque est glaçante.
Reste que sans courir à la reconstruction orgueilleuse qui mêle politique et patrimoine, ce feu, dévastant en quelques heures cette charpente du XIIIe siècle, a été vécu douloureusement par ceux qui aimaient savoir Notre Dame de Paris paisiblement présente dans ce paysage qui a tant inspiré poètes et artistes, où l’Histoire résonnait parfois..
Quant à la foi, si elle trouve écrin dans une cathédrale, elle trouve surtout sa place dans le cœur.

Phil dit: à

Dear M. Court, l’histoire n’est pas écrite, certes. il était émouvant de voir lundi soir à Paris certaines jeunes générations, pour qui Pâques n’est plus que la fête du chocolat transmise par leurs parents déchristianisés à leur insu, en larmes devant un spectacle qui renvoyait toutes les « gammes de trônes » aux poubelles de l’imagination.

bouguereau dit: à

Belle idiotie, dear Rose

c’est pasqu’on a pas ‘demandé’ à pino et consort..mais qu’ils ont ête ‘aplé’..par qui suivez mon rgard..et trouve moyen d’associer leur blaze dans l’milénaire..le tout havec les meilleurs hintentions du monde qu’il est hinterdit de discuter..que ça hautorise a te dire que cque tu dis ‘c’est une connerie’..dirphiloo et meussieu courte sont des ptis malins qui hutilisent un accident de notre histoire présente pour la narer à l’ancienne..je répète un français pleure a sintdnis mais il est telment pas obligé qu’il faudrait payer des cépé pour dire que notre dame ne lui en fait pas bouger hune ou quelques dealers pour quils se marrent..pasque c’est la france et non pas pasque c’est de classe..et si ça l’est par paradosque venant d’eux c’est pasque l’occasion de conchier un bien anodin compromis historiques se présentent a des fauteurs de troubles

bouguereau dit: à

harréte de parler la bouche pleine de doneutz dirphiloo..on comprend pas cque tu dis

bouguereau dit: à

stive banon en plus du doneutz il a les ailes de poulet qui lui sorte du nez..un peu comme mon larbin quand il trolle..car il a trollé ce matin..trahi par ses puants ressentiment..depuis 20 ans dirphiloo la france prends des douches..elle est première en europe..il a fallu une révolution..aux termes ou au moins à la seine comme baroz les crados!

bouguereau dit: à

feriez mieux de rgarder une ou deux vidéo de soral..c’est français..vous ête hauthorisé a dire que c’est fort couillon..et néamoins a dire que ça vous faire rire..et néanmoins a envoyer votre ipé a mon larbin..car faut montrer qu’on aime la police française..faites le pour moi..j’ai trop dmal..merci pour le service concitoyen..salut.fraternité montjoi etc..

Phil dit: à

Boug, viens de découvrir la « une » de Soral pour laquelle il a été condamné. quel culot qui rappelle celui du Français pur sucre;

Chaloux dit: à

Mon pot de chambre ouvre grand son puant couvercle. Il est soralien? On le savait déjà. Son IP, il y a des années que je l’ai. Le reste? Comprends pas. L’est dans ses vapeurs méphitiques…

et alii dit: à

German Authorities Drop Investigation of Group that Replicated Holocaust Memorial Near Home of Rightwing Politician
After Björn Höcke called the Holocaust Memorial in Berlin “a monument of shame,” an artist built a replica beside the politician’s home.

de nota dit: à

« Notre Dame dans la tourmente.

Ce lien si fort établi entre le pouvoir monarchique et l’église cathédrale devait se poursuivre bien au-delà de la chute de 1789 et se prolonger au profit des différents régimes. Certes, les rapports n’ont pas toujours été identiques et tiennent avant tout à la nature du gouvernement et à son choix religieux. Durant l’époque révolutionnaire on sent tout le poids et la fascination que l’édifice pouvait exercer sur les esprits. Tout a été mis en oeuvre pour en récupérer l’aura et faire en sorte qu’elle rejaillisse sur les gouvernements. Aussi étrange que cela puisse paraître, le monument n’a jamais été fermé. Il a été mutilé, vidé de ses trésors, sans parler du clergé, mais les cérémonies se sont succédé, attirant une population dont l’adhésion ,’a d’ailleurs rien d’assuré. Les grands actes officiels y ont trouvé une légitimation, tant la signification politique l’avait alors emporté sur son rôle religieux. Confusément naissait déjà l’idée que ces édifices gigantesques et impressionnants échappaient à la loi commune et que le peuple y était pour quelque chose. Il n’est pas impossible que cette continuité dans la célébrations des cérémonies ait été jugée indispensable pour calmer l’Europe inquiète des événements qui se déroulaient en France. Le pays pouvait donner une impression rassurante. Le lendemain même de la prise de la Bastille, Bailly, président de l’Assemblée nationale, s’y rendit avec une députation de ladite assemblée pour célébrer ce triomphe populaire par un Te Deum qui ressemble étrangement à ceux de l’époque précédente. Le 13 aout, un nouveau Te Deum était destiné à remercier le Seigneur de l’abolition des droits féodaux. Notre Dame participait aux grandes dates de la nation. Après le retour du roi à Paris, l’Assemblée nationale n’hésita pas à tenir sa première séance parisienne dans la grande salle de l’archevêché et c’est précisément dans cette salle que , le 1 er novembre, les biens du clergé furent nationalisés. Nouveau Te Deum sous les voûtes de l’édifice gothique, le 16 février 1790, pour célébrer l’accord du 6 février entre le roi et la nation. On hésite, l’année suivante, à en célébrer l’anniversaire par un autre Te Deum. La nécessité se fait jour de remplacer la mémoire du passé, trop marquée par les souvenirs de la monarchie, par une nouvelle. C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire les célébrations des anniversaires. Le Te Deum du 20 mars 1791 prend une signification particulière: l’Assemblée nationale par une députation, la municipalité de Paris, les tribunaux du district de Paris s’y sont réunis pour célébrer le rétablissement de la santé du roi. Autre Te Deum encore pour la prise de la Bastille, que l’on chante la veille du jour anniversaire (13 juillet 1792) Te Deum le 25 septembre 1792 pour célébrer l’achèvement de la rédaction de la constitution et son acceptation par le roi: y assistent une députation de l’Assemblée nationale, des électeurs de Paris, de la municipalité, des juges des tribunaux de Paris, la cathédrale n’est pas symbole de Paris, elle se veut être celui de la France. Le drapeau noir que l’on dresse le 8 mars 1793, pour marquer que la France porte le deuil à la suite des revers des armées françaises en est le témoignage. »

Alain Erlande-Brandenburg, extrait de « Les lieux de mémoire » Volume III, Quarto, Gallimard.

Jazzi dit: à

Square de l’Île-de-France
1, quai de l’Archevêché

La « Motte-aux-Papelards » était le nom dont on avait affublé ce terrain délaissé, envahi au 13ème siècle par des montagnes de gravats et de détritus de toutes sortes, qui s’étaient accumulés après la construction de la cathédrale Notre-Dame.
En 1687, un jardin était déjà ouvert au public à cet endroit, mais il était exclusivement réservé aux hommes, car il dépendait de l’enclos des chanoines de Notre-Dame, interdit aux femmes.
Bien plus tard, en 1864, le préfet Haussmann eut l’idée d’y installer la tristement célèbre morgue remplacée aujourd’hui par cet îlot de verdure.
Situé à l’extrémité sud de l’île de la Cité, le square de l’Île-de-France est une espace de verdure en plein coeur de la cité.
En 1960, un « Mémorial de la Déportation » y a été installé en contrebas.
Des massifs de rosiers de variété « Résurrection » voisinent ici avec des mûriers. Le vieux saule pleureur mélancolique, qui penchait ses branches sur les allées de ce jardin et sur la Seine, dédié aux victimes du nazisme a été remplacé par un arbre de la même essence en 2008.
(source : Mairie de Paris)

Clopine dit: à

Dites, il ne va pas seulement y avoir que Marie Sasseur et bibi pour souhaiter un bon anniversaire à notre hôte, tout de même ?

Parce que, depuis le temps que nous venons tous nous distraire sur la pelouse parsemée de pâquerettes (et parfois de crottes ou de pièges à loup, mais ce n’est pas sa faute à lui) qu’il nous fournit généreusement, le moindre est de lui souhaiter une journée ensoleillée, des projets aboutis, l’affection de ses proches et toute une année gorgée de littérature et d’oeuvres d’art.

Voilà, c’est fait.

Evidemment, j’aurais pu aussi lui envoyer une de ces « cartes postales virtuelles » qu’on trouve sur le net…

Mais la première que j’ai visionnée, comment dire ? Je la trouvais un tantinet inappropriée. Oh, pour rien, bien sûr, pour rien…

Mais ça donnait ça : https://youtu.be/JwDnvCImKUY

Alors j’ai sursis ! (et lui aussi devrait : n’ouvrez pas Pierre Assouline, c’est encore trop tôt pour rigoler avec tout ça…)

BON ANNIVERSAIRE

et alii dit: à

un p’tit beurre des to you,P.Assouline

Jazzi dit: à

« c’est encore trop tôt pour rigoler »

En effet, Clopine.
Dans trois ans, si Dieu veut, Passou fait 69 !

Bon anniversaire.

D. dit: à

Bon anniversaire Pierre Assouline !

Ort dit: à

@Petit Rappel – 1 h 39 min

En l’occurrence, ce n’est pas que Starobinski ait vraiment manqué ce point, ce serait plutôt moi le fautif, qui par commodité n’ait pas reproduit l’intégralité du passage.
Reste que Rousseau s’adressant au Juge, ce faisant cherche encore un intercesseur, et tente de tourner l’obstacle, n’ayant pas complètement renoncer à s’adresser à tout Français aimant encore la justice et la vérité, comme il intitulera un billet ultérieur; ou, à défaut, d’atteindre la réhabilitation auprès des hommes « d’une meilleure génération » qui sauront, eux, le connaître tel qu’il est, et non tel que ses persécuteurs le dépeignent (les manuscrits laissés symboliquement en dépôt – jusque dans ses écrits: chez Le Français, dans la fin des Dialogues).

Ort dit: à

Renoncé.

et alii dit: à

P.Assouline est un p’tit jeune par rapport à moi!

et alii dit: à

une espace de verdure :déjà numérique?
UN espace une espèce

Delaporte dit: à

Pour PaulEdel, qui a cru pouvoir écrire que le Vatican n’avait pas réagi à l’incendie de Notre-Dame. Dans le cul la balayette, Popaul :
_____________________________
Le pape François a tenu a rendre hommage aux centaines de pompiers qui ont donné de leur personne afin de combattre les flammes lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Il exprime ce mercredi « la gratitude de toute l’Eglise » envers les soldats du feu, « qui se sont dépensés, au risque même de leur vie », écrit-il. Et d’ajouter : « Que la Vierge Marie les bénisse et soutienne le travail de reconstruction. Que cela puisse être une oeuvre collective, à la louange et à la gloire de Dieu ».

et alii dit: à

vous saurez tout sur les cloches dont vous parla Rabelais et Derrida dans Glas
The oldest bell in the cathedral, which has been in situ since 1861, was famously tolled to mark the end of World War II. The bell, officially named “Emmanuel” but nicknamed “the bumblebee” weighs more than 13 tons. The smaller bells, named Marie, Gabriel, Anne-Geneviève, Denis, Marcel, Etienne, Benoît-Joseph, Maurice, and Jean-Marie, are also thought to have survived as the towers that contain them were untouched by the blaze.

et alii dit: à

dont vous parlèrent

Ed dit: à

Ha.. Bon anniversaire à notre hôte !

Ed dit: à

« Hugo est au programme et il y a trois femmes! »

Intéressant. Je n’ai jamais étudié Hugo au lycée, ce qui est très surprenant. En revanche, Sarraute et Voltaire étaient déjà au programme il y a 15 ans.

Janssen J-J dit: à

Bon anniversaire Passoul, vous êtes encore bien jeune et c’est très rassurant. Votre blog de la rdl prend une part de plus en plus importante dans ma vie quotidienne et celle de quelques ami.es, vous ne vous en doutez sans doute pas. ‘Take care’ comme on dirait au Qc anglophone !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vivons heureux, vivons comme dans les châteaux; même comme valets de chambre volontaire,…
…seuls, les prédisposés s’y entendent,…of coure,!…etc,…

Chaloux dit: à

Votre blog de la rdl prend une part de plus en plus importante dans ma vie quotidienne et celle de quelques ami.es, vous ne vous en doutez sans doute pas.

Pierre Assouline, c’est dire tout l’avenir de votre vénérable institution. Et la chance d’avancées décisives dans l’observation du furoncle à plusieurs têtes.

Phil dit: à

le prestigieux passou ne cause plus depuis l’incendie de Notre-Dame. Après les cloches brûlées, bien difficile d’allumer les bougies.
Pour votre anniversaire numérique, dear Passou, ravivons la flamme qui fait le sel de votre salon de muppets digitalisés, voici la dernière entrée brute de décoffrage du Journal de Renaud Camus, désarmé sans être mal armé:

« Plieux, lundi 15 avril 2019, une heure du matin. Il y a longtemps que je n’avais pas pleuré. L’image de Notre-Dame de Paris en flammes…

Marie Sasseur dit: à

Tous les professionnels compétents commencent à causer d’idiotie, à propos de la dead line fixée par le roi de la macronie et son prime, à celle des jeux olympiques, pour la restauration, dont la charte est parfaitement clair: reconstruction dans le dernier état architectural connu.
Dans ce délai imparti, macron est parti pour faire faire un truc qui sera digne d’un parc d’attraction pour la fête à neuneu.

Marie Sasseur dit: à

pub pub pub pour ma chapelle.

« Arthur Lochmann a délaissé ses études de droit et de philosophie pour devenir charpentier. En apprenant le métier, il a découvert des gestes, des techniques et une pensée de la matière qui ont transformé son rapport au monde.
         Ce récit d’apprentissage plein d’humilité entremêle souvenirs de chantiers et réflexions sur le corps, le savoir et le travail aujourd’hui. Avec une langue limpide et élégante, l’auteur montre comment la pratique de cet artisanat lui a donné des clés précieuses pour s’orienter dans une époque frénétique.
         Parce qu’apporter du soin à son travail, c’est déjà donner du sens à son action ; qu’apprendre et transmettre des savoirs anciens, c’est préserver un bien commun ; et que bien bâtir, c’est s’inscrire dans le temps long : la charpente est une éthique pour notre modernité. »

https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/la-vie-solide-9782228922715

christiane dit: à

Bon anniversaire, Passou.

bouguereau dit: à

pour la restauration, dont la charte est parfaitement clair

la charte..graphique?..assortie à la front page de point.gov

Marie Sasseur dit: à

La charte est parfaitement claire. Court doit savoir.

bouguereau dit: à

désarmé sans être mal armé

il te fait telment malocu dirphiloo?..mets de l’huile qu’elle dirait rose

Marie Sasseur dit: à

 

« Le cinquième livre de Notre-Dame de Paris ne se trouve pas dans son édition originale (Gosselin) : il a été ajouté dans la « huitième édition » éditée par Renduel en 1832. Son second chapitre, « Ceci tuera cela », est pourtant resté l’un des plus célèbres du roman. Ces paragraphes qui résument la thèse défendue se trouvent au centre de la démonstration. »
Site de la BnF

bouguereau dit: à

refaire a l’hidentique pour les brits les japonais les chinois..mon gout c’est le leur qu’il dit baroz..bon dieu ! mais c’est bein sûr..les français fauché ont un gout dchiottes..au gilet il leur manque qu’un ballet court comme tor par odin

bouguereau dit: à

Son IP, il y a des années que je l’ai

et la plaque de ma merco..sapré dsapré larbin

bouguereau dit: à

Le reste? Comprends pas.

quelle importance ?

bouguereau dit: à

Bon anni’ Passou !

hallez..foin..moi haussi je crache au bassinet lassouline

Marie Sasseur dit: à

Aucune importance; la contre-façon, si le projet macron aboutit: restaurer la cathedrale de ND pour les jeux olympiques, sera à recommencer dans moins de 50 ans. Si tout va bien. Il n’y a rien d’autre à comprendre.

Janssen J-J dit: à

@ « je crache au bassinet lassouline »

… personne n’a vraiment le choix, sinon c’est le sort de Ch. chez Edel qui nous attend.
b., je suis pour que les dons du mécénat d’entreprise soient défiscalisés à hauteur de 90%, comme le suggère notre ami JM Aillagon. Il faut que l’Etat rembourse les mécènes, ce qui est somme toute bien normal dans la cruelle épreuve qui nous éprouve. Et nou sn’avons que 5 ans avant qu’on n’y voye pu que du feu. T’imagines qu’ils te mettent 100 miyons sur la tab’ et qu’ils en récupèrent 90, c’est quand même 10 miyons de leur poche privée aux messènes !… tandis que les 90 autres sont directement prélevés à nos sources de l’intérêt général.
Déjà qu’on perléna … et qu’on sait toujours pas comment rassasier les classes pauvres et moyennes inférieures à leur faim. Y a que des solutions européennes les moins mauvaises possibles. Car on n’en est plus au temps des crouilles, ratons, melons, bicots, bougnoules et des pieds-noirs qui parlaient ainsi des mulsulmans d’Algérie en 1954 (in J. Andras, de nos frères blessés). En tant que militant de raphaël glucksman, je pense qu’il faut voter pour notre bannière socialiste. Raf va porter au niveau européen nos valeurs de justice sociale et d’écologie, opposées aux lobbys égoïstes et destructeurs. En outre, il donne une image plus jeune de nos valeurs, c’est donc lui qu’il nous faut.

Lavande dit: à

petite précision:
http://xaviergorce.blog.lemonde.fr/

Du coup Rose, JJJ et les autres si vous pouvez vous permettre de débourser 100 euros pour Notre-Dame, faites un chèque de 300 euros puisque 200 vous seront alors remboursés par le biais des impôts.

Bon anniversaire Passou : vous avez deux jours d’avance sur moi … et quelques années de retard !

renato dit: à

Ah ! la distraction ! un anniversaire risque de passer inaperçu.

Chtimimi dit: à

Delaporte dit: 17 avril 2019 à 11 h 32 min
Pour PaulEdel, qui a cru pouvoir écrire que le Vatican n’avait pas réagi à l’incendie de Notre-Dame. Dans le cul la balayette, Popaul :

Il semblerait que cette pratique soit familière aux ktos….
Il est vrai que les curés n’enfilent pas leurs aubes que dans les sacristies.

renato dit: à

« Le rôle et la représentation de l’extase dans l’art moderne et contemporain… »

04.04. – 04.08.19 — Zentrum Paul Klee, Bern

https://www.zpk.org/en/

Janssen J-J dit: à

sur la symbolique de la cave pénale ou paradigme de l’enfermement dans les CDBF chez victor hugo, ceci :
https://www-cairn-info.inshs.bib.cnrs.fr/revue-romantisme-2004-4-page-17.htm

@ 14.33, à la différence des mécènes calculés, nous ne faisons qu’un don sans espoir de retours d’aucune sorte… Pour qui diable nous prenez-vous ?… nous les meilleur.es d’entre les erdéliens à sauver l’honneur ?
Bon anniversaire chère L. (au cas où je viendrais à vous oublier à la 11e station, en ce Vendredi saint…, la plus difficile à traverser)…

christiane dit: à

Ah, mais il y en avait deux autres ! Alors bon anniversaire à Et Alii et à JJJ.

christiane dit: à

Jazzi, bien pensé à ce que tu avais écrit ici. Longé par les quais, la cathédrale, resplendissante dans ses belles pierres blondes malgré les blessures. Une odeur de brûlé dans l’air et un monde fou, prenant en photo ce qu’ils imaginent…
J’ai quitté la foule pour retrouver les petites rue calmes du cloître saint Séverin.

Phil dit: à

CDBF…CDBF..ça ramon dur (comme Fernandez qui nous manque).
et votre belle fête chrétienne, laquelle est-ce de vos 2 J ?

Janssen J-J dit: à

@dlp,… un papier en défense de certains prêres à soigner, mais à « comprendre » et à « excuser » avant tout.
Au cas où vous auriez eu besoin de vous muscler le plaidoyer. Si l’Eglise comme épouse et comme mère vous parle, halors, c’est pour vous. Indiscutablement. Ne remerciez pas. Je ne fais que passereller, vu que, pour ma part, je resterai décidément totalement hermétique à pareil charabia.
https://www-cairn-info.inshs.bib.cnrs.fr/revue-commentaire-2019-1-page-79.htm

bouguereau dit: à

tu dvrais mette une casquette et baisser la tête..au moins t’aurais l’air de quelquechose jjj

bouguereau dit: à

Je ne sais plus qui me vouait, ici même, il y a quelques temps « aux culs de basse-fosse du complotisme »

allons bon tu fais ça tout seul mon larbin..prends exempe jjj

Janssen J-J dit: à

@ 16.08, Ah bon ?… ce jeune énarque vous manquerait, Phil de Bouguerau ? Mais qu’a-t-il de si remarquable, au juste ?…
Savez-vous qu’on va bientôt nous supprimer la filière de ces gens-là, mal influencés par leur patrimoine socio-génétique, et partant, bien trop loin des « réalités du terrain » ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ramon_Fernandez_(haut_fonctionnaire)

Merci Ch.,

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 17 avril 2019 à 16 h 23 min

bouguereau, occupe-toi de ton Q. Quand je sifflerai Thomas…

bouguereau dit: à

J’ai quitté la foule pour retrouver les petites rue calmes du cloître saint Séverin

et là tu sors ton appeul..

bouguereau dit: à

… personne n’a vraiment le choix, sinon c’est le sort de Ch. chez Edel qui nous attend

un rien t’hempéche jjj..y doit bien avoir un lien pour hillustrer ça..

bouguereau dit: à

chut mon larbin..chut..

Phil dit: à

ce que RF (République Française…) a de remarquable, dear JJJ ? sa vie de Molière, sa Facel Vega et sa face tout court, brillante et sans appel de mexicain plus lettré et cinglant que les Français de souche de son époque. un couillu qui inspira la Duras, qui ne sut copier que son goût de la bouteille. s
Soufflez vos bougies en paix et vérifiez que vos amis ne laissent pas de pétards dans la charpente.

Phil dit: à

Notre-Dame embraisée, concorde écrasé, gilets jaunes pilleurs de chaque samedi, le chinetoque en goguette sur la terre de France à de quoi faire sauter son aillefone

Marie Sasseur dit: à

On se demande toujours si Phil a soudoyė la pharmacienne pour se faire renouveler ses petites pilules bleues. Toujours monté comme un âne. Et la maîtrise du français à l’ecrit, mazette, c’est quand même le service minimum, il n’a rien à envier aux argotiers de la cour des miracles.

Chaloux dit: à

Thomas!

Petit Rappel dit: à

Merci Ort, bien noté.
Je ne me fais pas une spécialité de la Charte, mais force est de dire que ce texte a connu une lecture schizophrénique, tantôt autoritaire, c’était celle de Louis XVIII, tantôt libérale, d’un libéralisme visant essentiellement quelques acquis de 1789. Le régime tombe en 1830 pour en avoir voulu imposer de force une version autoritaire, alors que Louis XVIII jouait plutôt main de fer dans gant de velours.
Je recommande la lecture des Annuaires des Pairs lors du retour du Roi et après les Cent-jours. Il y a des purges puis des réintégrations spectaculaires…

Marie Sasseur dit: à

Et pendant ce temps là les Compagnons du Devoir annoncent qu’à trop dévaloriser leur bel art manuel, ils vont manquer de jeunes bras, pour ce chantier de prestige.
Qu’à cela ne tienne. Le code de marchés publics va nécessiter un appel d »offres mondial. Alors quelques milliers de Chinois viendront bien à bout de ce défi macronien.
On se sera plus au Moyen Age, mais bien dans ce XXIeme de l’esclavage.

Marie Sasseur dit: à

Merci Court

Phil dit: à

la marie sasseur dégoise à la thénardière et donne des cours de maintien. du même tonneau que la clopine bouffe curés.

Petit Rappel dit: à

Notons que Bourmont,au nom cher à Chaloux, est surtout connu pour avoir opportunément déserté à Waterloo.
Ce qui lui a valu le mot cinglant d’un contemporain avant une bataille ultérieure: « Je vous préviens, moi, quand je combats, je ne file pas! »
Bourmont fils est mort bravement devant Alger.

Janssen J-J dit: à

@ 16.35, Détecterait-on chez vous comme le parfum nostalgérique de quelque idéologie un brin nationalitaire ?… Bas des masques, en somme… RF ? Un grand livre de musique surtout, à moinss qu’il ne se soit rabattu sur rebatet pour le rebouter hors de F. (celui des décombres, comme sur des pamphlets céliniens).

@ 16.30, Pour mon boug…, faudra s’accrocher un brin avec une casquette, ci-dessous un lien demandé sur la force des liens faib’ entre les blogs littéraires, & leur caractère un brin problématique :
https://www-cairn-info.inshs.bib.cnrs.fr/revue-francaise-de-sociologie-2018-2-page-285.htm

Marie Sasseur dit: à

Phil, force est de constater sue les boules vous montent au cerveau, et que vos lectures ne vous sont pas d’un grand secours dans l’expression. Ne nous faites pas croire que vous faites vos ablutions dans le benitier avant de vous coucher à plat ventre dans la nef devant une dulcinée; pas vous.

Chaloux dit: à

Bourmont ne m’est pas cher. Je devais m’y rendre. Finalement je fais affaire ailleurs.

Marie Sasseur dit: à

Le pape Jean-Paul II etait venu pour la première fois à Paris, en 1980. Sa prière a6 Marie reste dans toutes les âmes bien nées.

Ce que Phil, vieux crapaud de benitier, -les masques tombent, comme les madriers de Quasimodo-, aura du mal à comprendre.

Janssen J-J dit: à

Les idéologues et petites mains de l’extrême droite homophiles sont depuis longtemps omniprésents sur ce blog de prestige. On ne va quand même pas le découvrir, ast’heure.
Faut simplement apprendre à détecter les nuances entre zeux et zelles, y enfoncer des coins, ne point trop se perd’en conjectures et conjurations. Izonl’droit, comme dirait l’un… Voyons donc’.

Marie Sasseur dit: à

“Je suis né juif. J’ai reçu le nom de mon grand-père paternel, Aron.
Devenu chrétien par la foi et le baptême, je suis demeuré juif comme le demeuraient les Apôtres.
J’ai pour saints patrons Aron le Grand Prêtre, saint Jean l’Apôtre, sainte Marie pleine de grâce.
Nommé 139e archevêque de Paris par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, j’ai été intronisé dans cette cathédrale le 27 février 1981, puis j’y ai exercé tout mon ministère.  Passants, priez pour moi.”
+ Aron Jean-Marie cardinal Lustiger, Archevêque de Paris.

Plaque apposée sur le pilier proche de la statue de Notre-Dame de Paris.

http://www.cirdic.fr/index.php/2016/10/01/aron-lustiger/

Chaloux dit: à

Me trompé-je ou Gigi la visqueuse s’apprêterait-elle à rendre la justice sur la RDL?

Mandaté par qui, ce gland mou sous son chêne?

Chaloux dit: à

M. Court, le dictionnaire Napoléon de Tulard est plus charitable que vous. Mais peut-être moins fiable que vos tablettes?

christiane dit: à

@bouguereau dit: 17 avril 2019 à 16 h 26 min
Certainement pas ! Mais mon carnet, oui. Vous savez, en pleine semaine sainte, découvrir qui est vraiment Judas, occupe les pensées…
Saint Séverin, c’est tant de souvenirs, à commencer par Béalu et sa petite librairie du « Pont traversé ». C’était autrefois comme il y a eu un autrefois dans l’amitié de Jésus et de Judas : un temps de confiance, de confidences, de courrier échangé, de café très serré bu sur une petite table bistro. C’était avant…
La semaine sainte, c’était avant, aussi.
Ça a un goût de mort des illusions…
Alors, passer devant ces pierres qui pour longtemps n’abriteront plus que des bâtisseurs, c’est un retour au Moyen Âge avec les techniques d’aujourd’hui. Paris ne manque pas d’églises pour le peu de croyants pratiquants à y héberger…
Ce chantier, ça va occuper les esprits un certain temps, puis l’indifférence et l’habitude recouvriront cette émotion toute neuve. Ce sera, à nouveau, les pauvres contre les riches et les classes moyennes pressées comme des citrons…
Les scandales continueront dans les silences feutrés des lits où meurt l’innocence face à des prédateurs également répartis dans l’église, les familles, les autres.
Ce monde est vraiment pourri.

Janssen J-J dit: à

@ vérifiez que vos amis ne laissent pas de pétards dans la charpente

La DGSI a tout de suite mis hors de cause l’ensemble des compagnons travaillant chaque jour sur les échaffaudages… Un malheureux incident technique, a-t-on conclu : l’échauffement d’une soudure non refroidie provoquée par un chalumeau défectueux dans une petite solive de la flèche…, bien après leur départ. Evidemment, ce n’est pas très inflammatoire d’imagination comme esssplication.
C’est surtout qu’aucune perte humaine n’est à déplorer, franch’ment, ça pas d’allhure, heins, tu parles d’un fait d’hiver pour alimenter les rézosocio !… Depuis, on cherche activement de nouvelles pistes à fantasmer. Nous attendons que vous en formuliez plus explicitement une plus crédible…
(NB : ‘tation, La Théorie du Compost n’existe pas).

Marie Sasseur dit: à

Un feu qui couve.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu negligence. Je ne pense pas que ce mot ait été prononcé. Mais on y viendra …

Janssen J-J dit: à

@ Ce monde est vraiment pourri.

Non, Ch., il ne faut pas dire cela. Après, on le regrette amèrement, quand on s’avise qu’il peut être propre et joyeux, et qu’il vient vous prendre par la main. Et vous le savez très bien. Vous parlez parfois contre votre coeur, c’est dommage, je trouve.
https://www.youtube.com/watch?v=wiI8f8yKwlA

bouguereau dit: à

NB : ‘tation, La Théorie du Compost n’existe pas

ce monde est pourri..mais noblement qu’il dirait dirphiloo..

bouguereau dit: à

« Je vous préviens, moi, quand je combats, je ne file pas! »

meussieu courte il veux ête patelin havec mon larbin et il lui file les chtons à la mort..ha ce monde est pas pourri noblement pour tout l’monde qu’il dirait dirphiloo..poigner vilain..

Chaloux dit: à

Allons, Thomas!

bouguereau dit: à

Et pendant ce temps là les Compagnons du Devoir annoncent qu’à trop dévaloriser leur bel art manuel, ils vont manquer de jeunes bras, pour ce chantier de prestige

les du devoir était traité dvéno pas les du tour de france..mais tout ça est dbonne guerre pour faire monter les enchères..mais letude du programme..passé à la trappe..le vraie ? du lowcost du hightcost..bref du carbone à la tonne

bouguereau dit: à

tomas..t’as essayé des jean mi et jean passe..tes hencore maronné par ton agent multicarte pernod ricard..un jour jvais t’espliquer c’quest une ipé et comment on l’obtient..mais pour lmoment ça sra tmanger une claque

bouguereau dit: à

« Je vous préviens, moi, quand je combats, je ne file pas! »

Bourmont ne m’est pas cher. Je devais m’y rendre. Finalement je fais affaire ailleurs

..elle est vraiment trop trop bien celle là..hencore!

Chaloux dit: à

Oui, tête de phion, j’ai trouvé mieux, moins loin, moins cher.

D. dit: à

Ça ne prend qu’une seule f, échafaudage.

Claudio Bahia dit: à

Chaloux dit: 17 avril 2019 à 14 h 42 min
non, je ne connaissais pas l’avocat de Castelnau (un nom français prestigieux, je crois); par contre je connais Natacha Polony et aussi son mari, un défenseur des produits du terroir français.
de cet entretien, j’en suis à la 12ème minute, mais je dois maintenant vraiment m’absenter pour le reste de la journée.
Un peu étonné d’apprendre que votre parlement vote des lois, importantes peut-être, à 6h15 du matin !!! avec 70 députés présents !!!
J’ai apprécié le mot de Richelieu sur ce que devrait être la politique

D. dit: à

Alors que cet incendie ouvre d’innombrables voies de réflexion mais surtout de progression spirituelle susceptible d’influer positivement sur les actions et les décisions, certaines personnes y apparaissent totalement réfractaires.
La surenchère du don qui n’a d’autre effet que le tuer, la surenchère du temps « 5 ans », en total décalage avec la philosophie du compagnon d’art et de devoir qui ne peut accomplir correctement le devoir sans prendre le temps.
Emmanuel n’a pas du tout le bourdon mais cloche à
donf comme à son habitude et en bon technocrate touche à tout, mais surtout mauvais à tout,
formaté de pensée étroite et d’ignorance crasse, s’est dépêché de se prendre les pieds dans le tapis de la reconstruction de Notre-Dame.
Cette extrême étroitesse de vue, au caractère presque obscène, l’a conduit a fixer les jeux olympiques comme échéance. Plus débile tu meurs.

Janssen J-J dit: à

Alan Garcia est mort.

Phil dit: à

les Français sont des veaux »..à graver sur la charpente reconstruite en plastoc chinois, dear dédé. mandez-nous vos lumières sur l’enquête.. c’est juste, rien ne presse, place au chicon

Jean Langoncet dit: à

@fixer les jeux olympiques comme échéance.

Pindare et Thucydide sont hors de portée ; et si vous vous essayiez plutôt à la lecture de la dent d’or, hein ?

Marie Sasseur dit: à

Les bâtisseurs de cathédrales…
Drôle que personne n’ait mentionné Le Corbusier.
C’est grâce à une info et un billet de Passou, je crois, que j’étais allee à une expo à Beaubourg.
Passou, j’ai d’ailleurs gardé ce numéro d’une revue spécialisée, un hebdo, où vous posiez au fond d’une galerie mal éclairée, pour causer de Le Corbusier…
Enfin, ce petit bouquin m’est précieux.

« Quand les cathédrales étaient blanches »

Marie Sasseur dit: à

Passou a fêté son anni’ avec Voltaire, noirci de charbon. 😊

et alii dit: à

In June, Gagosian will stage an exhibition at its gallery in the French capital from which all proceeds from sales will go to initiatives to rebuild the cathedral after the blaze that broke out Monday. Full details for the show have not been announced, but the focus will be modern and contemporary art, according to a release.
bonsoir

et alii dit: à

https://fr.video.search.yahoo.com/yhs/search;_ylt=AwrIQhHGfbdcOKMAgw2PAwx.;_ylu=X3oDMTE0aHI1NXZvBGNvbG8DaXIyBHBvcwMxBHZ0aWQDQjc0MzdfMQRzZWMDcGl2cw–?p=cath%C3%A9drale+engloutie&hspart=adk&hsimp=yhs-adk_sbyhp&param1=20190214&param2=8e26b10e-37b2-e9a1-d15e-e8f7572b6b48&param3=email_1.6~FR~romb&param4=gsfrem06~Chrome~cath%C3%A9drale+engloutie&ei=UTF-8&fr=yhs-adk-adk_sbyhp

D. dit: à

Jean Langoncet, sachez que je vous apprécie beaucoup même si de toute évidence nous ne sommes d’accord à peu près sur rien.

MC dit: à

JJJ, on ne peut plus dire de quelqu’un qu’il est mort bravement? les documents d’époque opposent implicitement la mort du fils au comportement du père.
Pour le reste, oui, La France est une personne doublée d’une Nation,ce pourquoi elle supporte de moins en moins l’Europe technocratique à la Bruxelles. Quelle grande voix, au fait, parlait d’Europe des Patries?
Je n’ai pas une admiration sans borne pour Tulard, Chaloux, et vous devez savoir que dans ce type de dictionnaire, les contributeurs sont légion, et pas toujours bons.

Ed dit: à

Jjj
Impossible d’ouvrir votre lien publié cet aprèm. Il faut être inscrit au CNRS ou je sais pas quoi. Dommage, ça m’intéressait !

Ed dit: à

Pour Catherine Deneuve, la rénovation de ND prendra 10 ans.

(La signataire de la tribune sur la liberté d’importuner use et abuse de la sienne. Et qu’est-ce qu’elle nous importune la Notre-Dame-des-pervers-sexuels).

D. dit: à

Chaloux, une poutre de chêne située dans un brasier brûle à raison de 1 cm par heure depuis son périmètre, avec une accélération à la fin, du fait de l’élévation accélérée de la température de son cœur. Le bois ne brûle pas contrairement à ce que l’on croit, c’est son distillat gazeux combustible émis du fait de la chaleur élevée qui s’enflamme (on produisait autrefois du gaz de cette façon par ailleurs).
Arrivé à un certain stade, la poutre n’offre plus suffisamment de résistance mécanique et casse net.
contrairement au poutres en acier qui ne cassent pas mais plient, et ce beaucoup plus rapidement car le métal est fortement conducteur de la chaleur contrairement au bois qui lui est très isolant.
Si l’on prend une poutre carrée de 20 cm de côté, ce qui est vraisemblable pour le comble de ND, il faut donc environ 10h pour la réduire à 10 cm de côté. On peut donc imaginer que les effondrements commencent à ce stade. Sauf que à ce stade, tout le plomb de couverture qui pesait très lourd a fondu depuis belle lurette, nos poutres de 10 x 10 n’ont plus que elles-même à soutenir.
On notera par ailleurs la couleur jaune-vert de la fumée. Je n’ai pas trouvée d’explication pour cela. Du vieux bois sec brûle avec peu de fumée lorsque le tirage est bon. Sinon cette fumée est gris clair et jamais jaune. Cette coloration de la fumée a été permanente, du début jusqu’à la fin.
Chacun en tirera les conclusions qu’il veut, je ne viens que d’exposer des fait irréfutables.

D. dit: à

Pardon je me suis trompé. Pour le chêne c’est 3,3 cm par heure, non pas 1 cm. Il faut donc entre 3 et 4 heures pour réduire la poutre de 20 x 20 à une poutre de 10 x 10. L’incendie a je crois commencé vers 18h 45. Donc à 22h 45 nous devions avoir une toiture à la couverture de plomb certes fondue, mais dont la structure tenait encore debout en tout point.

Delaporte dit: à

@ PaulEdel qui croyait fallacieusement (quelle énormité !) que le pape n’avait cure de l’incendie de Notre-Dame. Voilà le message que le souverain pontife a écrit à l’archevêque de Paris, daté du 16 avril. Dans le cul la balayette, Popaul !
__________________________________
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
À L’ARCHEVÊQUE DE PARIS
À L’OCCASION DE L’INCENDIE DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME

S.E. Mgr Michel AUPETIT
Archevêque de Paris

Suite à l’incendie qui a ravagé une grande partie de la cathédrale Notre Dame, je m’associe à votre tristesse, ainsi qu’à celle des fidèles de votre diocèse, des habitants de Paris et de tous les Français. En ces Jours Saints où nous faisons mémoire de la passion de Jésus, de sa mort et de sa résurrection, je vous assure de ma proximité spirituelle et de ma prière.

Cette catastrophe a gravement endommagé un édifice historique. Mais j’ai conscience qu’elle a aussi affecté un symbole national cher au cœur des Parisiens et des Français dans la diversité de leurs convictions. Car Notre Dame est le joyau architectural d’une mémoire collective, le lieu de rassemblement pour nombre de grands évènements, le témoin de la foi et de la prière des catholiques au sein de la cité.

En saluant le courage et le travail des pompiers qui sont intervenus pour circonscrire l’incendie, je forme le vœu que la cathédrale Notre Dame puisse redevenir, grâce aux travaux de reconstruction et à la mobilisation de tous, ce bel écrin au cœur de la cité, signe de la foi de ceux qui l’ont édifié, église-mère de votre diocèse, patrimoine architectural et spirituel de Paris, de la France et de l’humanité.

Avec cette espérance, je vous accorde de grand cœur la bénédiction apostolique, ainsi qu’aux Évêques de France et aux fidèles de votre diocèse, et j’appelle la bénédiction de Dieu sur les habitants de Paris et sur tous les Français.

16 avril 2019

Franciscus Pp.

D. dit: à

Je ne parle pas de la structure de couverture (volige et lattis), beaucoup plus fine, ce qui constituait la peau extérieure. Je parle de la charpente porteuse (ferme).

Delaporte dit: à

PaulEdel commet relativement souvent de grosses bourdes, quand il parle d’un domaine qui lui est étranger. C’est dommage, cela relativise tous les jugements qu’il profère sur son blog et sur celui de Passou. Sa détestation du Hugo de Notre-Dame de Paris était par exemple assez approximative, peu argumentée, et même risible. Quel plaisantin, parfois, notre cher Popaul ! J’espère qu’il est parti se coucher, dans son repaire breton. C’est encore ce qu’il avait de mieux à faire, pour cuver toute la grappa qu’il s’envoie, chaque soir devant son écran d’ordinateur.

Delaporte dit: à

« (La signataire de la tribune sur la liberté d’importuner use et abuse de la sienne. Et qu’est-ce qu’elle nous importune la Notre-Dame-des-pervers-sexuels). »

Ed, pour une fois je suis bien d’accord avec vous. C’est une idiosyncrasie française, pseudo-libertine, qui me fait penser aux oeuvres troubles d’un DSK, qui a flirté avec la criminalité la plus sordide, mais n’a jamais été condamné.

Delaporte dit: à

Ed, depuis un certain temps, vous vous êtes améliorée. Ce n’est pas encore le top, mais on va y arriver. Votre fiche de lecture sur le chat niakoué n’était pas mal. Cela vous a davantage inspiré que cette pauvre Lolita, de Nabokov, livre auquel vous n’aviez rien compris. Il faudrait que vous le relisiez, avec votre nouvelle maturité. Ed, je mets beaucoup d’espoir en vous.

Delaporte dit: à

L’écrivain-philosophe, Bernard Sichère, mort début avril, s’était converti à la foi catholique. Extrait d’un article :
________________
« … Y compris quand il trouve une synthèse de ses élans disparates dans la foi catholique, que ses livres suivants ne cesseront d’affirmer et d’explorer, tel Catholique (Desclée de Brouwer, 2005) ou L’Etre et le Divin (Gallimard, 2008). Une foi qui représente pour lui, notamment à travers les thèmes de l’incarnation et de la résurrection de la chair, une célébration de la splendeur du réel, un arrachement, par la beauté, au nihilisme.
Se déprendre de la volonté de puissance, contempler la gloire du monde pour apprendre qu’il est autre que nous, et signe d’un Tout Autre : la pensée de Bernard Sichère se concentre alors dans une métaphysique de l’« éclosion » divine de tout ce qui est, dernière période, marquée par un retour à Aristote, dont il traduira la Métaphysique (Pocket, 2007-2010), et auquel il consacrera cet Aristote au soleil de l’être que la mort a transformé en point final. »

Delaporte dit: à

Sa conversion à Notre-Dame, par Claudel :

« Tel était le malheureux enfant qui, le 25 décembre 1886, se rendit à Notre-Dame de Paris pour y suivre les offices de Noël. Je commençais alors à écrire et il me semblait que dans les cérémonies catholiques, considérées avec un dilettantisme supérieur, je trouverai un excitant approprié et la matière de quelques exercices décadents. C’est dans ces dispositions que, coudoyé et bousculé par la foule, j’assistai, avec un plaisir médiocre, à la grand-messe. Puis, n’ayant rien de mieux à faire, je revins aux vêpres. Les enfants de la maîtrise en robes blanches et les élèves du petit séminaire de saint Nicolas du Chardonnet qui les assistaient, étaient en train de chanter ce que je sus plus tard être la Magnificat. J’étais moi-même debout dans la foule, près du second pilier à l’entrée du choeur à droite du côté de la sacristie. Et c’est alors que se produisit l’événement qui domine toute ma vie. En un instant mon coeur fut touché et je crus. Je crus, d’une telle force d’adhésion, d’un tel soulèvement de tout mon être, d’une conviction si puissante, d’une telle certitude ne laissant place à aucune espèce de doute, que, depuis, tous les livres, tous les raisonnements, tous les hasards d’une vie agitée, n’ont pu ébranler ma foi, ni, à vrai dire, la toucher. »

Ed dit: à

Delaporte,

Pensez ce que vous voulez de moi, de mes opinions et de mes fiches de lecture, mais « niakoue » était en trop. Je suis très choquée !

Delaporte dit: à

Ma chère Ed, j’aurais dû écrire « niacoué » ou encore « niaquoué », ou peut-être (j’aime moins), « niac ». Le dictionnaire définit ces mots pas « Tout Asiatique ». San Antonio utilise à l’envi cette expression, qui dans mon esprit n’est nullement raciste – si c’est ce que vous voulez dire. Gainsbourg aimait employer ce terme d’argot, lui aussi.

Delaporte dit: à

Sichère (suite et fin). Issu d’un milieu de droite, il était devenu maoïste. Dans un article de la Règle du Jeu, il avait fait son autocritique, en 2010. Et donc, il était devenu catholique, certainement comme moi un « grand catholique), et non pas un simple « catho » misérabiliste. J’aurais bien aimé parler avec lui d’Ulrike Meinhof, etc. Il habitait Reims, où il fut enterré.

Ed dit: à

En plus d’être injurieux et de comporter une forte connotation colonialiste, ce mot d’argot n’a rien à faire là puisqu’il s’agit d’un roman japonais.

Ed dit: à

Ou faîtes-vous partie de ces franchouillards qu’on préfère éviter car ils appellent tous les Asiatiques vulgairement des « Chinois » avec un ton moqueur et méprisant ? J’ai ma petite idée.

Alors en avant Guingamp : niakoue, bamboula, pourquoi pas bougnoule tant qu’on y est ? Nous voilà projetés dans les années 80. Sachez qu’une langue évolue constamment, et cela passe par les acceptations de ses termes.

Delaporte dit: à

« En plus d’être injurieux et de comporter une forte connotation colonialiste, ce mot d’argot n’a rien à faire là puisqu’il s’agit d’un roman japonais. »

A l’origine, le terme était en effet assez injurieux, mais son sens a évolué. « Niaquoué » est devenu de nos jours une dénomination plaisante de tout ce qui est asiatique. Parler d’un « chat niaquoué » est plutôt gentil.

Delaporte dit: à

Voici une chanson de Gainsbourg dans laquelle, au tout début, il utilise (non péjorativement) le terme « niaquoué » :

____________________________________
Des british aux niakouées jusqu’au filles de Perse
j’ai tiré les plus belles filles de la terre
hélas l’amour est délétère
comme l’éther et les popers

De monj buncoeur j’ai abaissé la herse
sarrasine je crains les invasions la der
des ders dur dur affaire
classée à la solitude aujourd’hui je m’exerce

Après avoir connu des fortunes diverses
blondes brunettes red heads platines châtains clair
en moi même je me dis qu’il serait peut être préférable
de faire
l’amour en allongeant quelques sesterces

De Jane au gin peut être est ce l’inverse
je me suis pété la gueule au ginger
ale sait qu’au bout du compte je m’en irai amer
empoisonné tel le roi de Perse Artaxerces

Strike Strike Strike

Delaporte dit: à

Encore une de ces chansons que le monstre physique (et moral) a dû écrire en quelques minutes, et dont le but était seulement de faire du « blé », comme il disait. Phrases mal construites, locutions mécaniques, lieux communs, etc., c’est un festival de débilités égocentriques parmi lesquelles Gainsbourg trône au centre comme sur une chaise percée. Pauvre poète à la gomme ! Il méprisait (à juste titre) la chanson, disant que c’était un art mineur. Eh bien, c’est un non-art qu’il a lui-même rabaissé encore plus. Gainsbourg a touché le fond du laid.

Ed dit: à

Gainsbourg ? Je ne lui trouve aucun talent. L’artiste français le plus surcoté du XXe siècle. Les grands compositeurs pop sont pour moi Berger, Clerc ou même Goldman. Mais Gainsbourg doit plus sa légende à ses provocations faciles qu’à son talent.

Pour les paroles, c’est encore pire.

Delaporte dit: à

Il utilise le terme « Niakoué », sans doute pour dire « Chinois ». Gainsbourg a eu une petite amie sino-germanique, surnommée Bambou. Elle était la fille d’un général « niaquoué », et Gainsbourg était très fier de la baiser à cause de cela. Le dégénéré !

Delaporte dit: à

« Les grands compositeurs pop sont pour moi Berger, Clerc ou même Goldman. »

Mais Strike, c’est plutôt du reggae. Gainsbourg a introduit le reggae en France. Tout ce qui était décadent était sa passion.

Ed dit: à

Je vais encore pointer un raisonnement dysfonctionnel d’un protagoniste, mais si j’ai bien compris, vous justifiez l’emploi de ce terme raciste par une chanson de Gainsbourg avant de descendre en flèche cet artiste. Ahem…No comprendo…

https://youtu.be/VAnVnvDiCR0

Ed dit: à

Sur le reggae, savez-vous ce que dit un rasta quand il n’a plus de beuh à fumer ?

« C’est quoi cette musique de m.erde ? »

Delaporte dit: à

Résultat des courses : Ed, vous pouvez utiliser le terme « niaquoué » ou même « niakoué », comme Gainsbourg. C’est entré dans les moeurs de notre époque. Personne ne vous traitera de raciste. Gainsbourg et San Antonio ont blanchi l’expression et l’ont rendue pure comme du diamant.

Delaporte dit: à

« Je vais encore pointer un raisonnement dysfonctionnel d’un protagoniste, mais si j’ai bien compris, vous justifiez l’emploi de ce terme raciste par une chanson de Gainsbourg avant de descendre en flèche cet artiste. »

En effet, et où est le mal. Je parle de Gainsbourg uniquement parce qu’il avait, à cette époque, beaucoup de succès et était considéré – à tort selon moi – comme une pointure. Qu’est-ce qui m’en empêche, Ed ? cela devient trop compliqué pour vous ? Vous n’aimez pas les tours d’esprit paradoxaux ?

Delaporte dit: à

« vous justifiez l’emploi de ce terme raciste »

L’usage a fait évoluer ce terme d’argot (« niaquoué » ou « niakoué ») vers une signification non raciste (non colonialiste). Est-vous métis, Ed ? Par exemple, avez-vous du sang vietnamien ? Est-vous un peu vous-même une petite « niakouée » ?

rose dit: à

Hier, c’ était mercredi saint, et ma prof. de gym. nous a fait mettre en croix.
Au sol.
Pensez à à la verticale.
Et si vous pouvez, pensez cloué.
Dimanche, ai aussi été touchée au coeur.
Finie la colère, finie la rage.
Pas touché, tu continues à bouillir, intérieurement.
Ne crois pas – crôa, crôa- que ma prof de gym ai fait le lien avec le Christ en croix. C’ est par hasard.
Pas de cathé. La foi. Une fois. Dans la ville de Foix. La foi.Plutôt que ton foie, en persillade.

rose dit: à

elle ait fait.
3ème pers. du sing.
Peut-être touché par un profond chagrin, Gainsbourg, pour être aussi cynique ?

rose dit: à

Ed, je mets beaucoup d’espoir en vous.

C’ est beau cela, d’ espérer en quelqu’ un.
Bravo, Delaporte ( du paradis ?).
nota ; aime bcp les fiches de lecture d’ Es pck très structuréestructurées et explorant divers domaines- comme polyglotte. Les trouve formidables. Du coup Dimanche, sur la brocante, ai acheté Boulgakov. Le maître et Marguerite. Merci Éd et Christiane.

Marie Sasseur dit: à

« L’incendie a je crois commencé vers 18h 45. »

Non, ca c’est le debut de l’alerte.

Marie Sasseur dit: à

« Chacun en tirera les conclusions qu’il veut, je ne viens que d’exposer des fait irréfutables. »
La première est que tu es stagiaire au LCPP.

Chaloux dit: à

D., l’ingénieur des bâtiments, dit que le vieux chêne brûle très difficilement, beaucoup plus difficilement qu’un simple bois sec. Qu’il fallait beaucoup de petit bois pour en venir là si vite. Je ne crois pas à l’accident.

Chaloux dit: à

Ed dit: 18 avril 2019 à 1 h 48 min
Gainsbourg ?

Quand elle aura fini de déverser ici le contenu de sa fosse septique, peut-être qu’elle se taira.

rose dit: à

Je renonce au foie en persillade.
Dslée.😏

rose dit: à

Chaloux

moi non plus, je ne crois pas à l’accident. Le vieux bois est très dur.

rose dit: à

les fiches de lecture d’Ed.
Es, toi, le.ciel t’aidera.
Mais je comprends les agnostiques, Paul et Clopine. Y a de quoi.

Aujourd’hui, je me forme.
Après l’autonomie des personnes âgées, et la dignité en fin de vie, j’apprends les enjeux de la santé dentaire des personnes âgées.

Marie Sasseur dit: à

« l’ingenieur des bâtiments  » dans une interview a la télé explique qu »il est à la retraite depuis 2 ans, qu’il a toujours bien fait son job. Et que maintenant il se perd en conjectures.
Il n’a jamais fait brûler de vieux chêne, « imagine que c’est très dur, et qu’il faut beaucoup de petit bois » , ne sait pas s’il y en avait, et ne croît pas ( beaucoup ne mot « croire  » dans son allocution…le lieu s’y prête peut-être, mais.) à une défaillance de système de surveillance automatique très élaboré, mis en place sous sa direction.

Nous sommes au debut de la semaine sainte, record d’affluence à Notre Dame, les travaux continuent cependant, et pour éviter les fausses alertes techniques, et mettre la panique « en bas », quelle est la solution la plus dangereusement facile ?..

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