de Pierre Assouline

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60 ans de « Masque », 30 ans de « Répliques » : bon anniversaire !

60 ans de « Masque », 30 ans de « Répliques » : bon anniversaire !

Combien de temps une émission-culte peut-elle demeurer une émission-phare ? La preuve par deux : Le Masque et la plume, cela fait soixante ans ; Répliques, trente. Les deux viennent de souffler les bougies autant que l’air du temps le permettait.

Les fidèles disent « le masque » et Dieu sait qu’ils sont nombreux, tenaces et inconditionnels dans leur fidélité. Soixante ans que cela dure sous les férules successives du tandem François-Régis Bastide/Michel Polac, Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin. Ce dernier vient d’y consacrer un livre-anniversaire Nos dimanches soirs (299 pages, 19 euros, Grasset/ France Inter) au ton un rien nostalgique alors que l’aventure continue, et de plus belle, avec un public nombreux que le podcast a encore augmenté. On peut, comme s’y emploie son chef d’orchestre/chef de gare/chef de gang depuis 1989, définir cette émission comme une réunion publique de beaux parleurs, un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. Au fond, c’est avant tout une pièce de théâtre.

Ne jamais oublier qu’elle est enregistrée en public  trois jours avant sa diffusion. Ce qui change beaucoup de choses. Les critiques s’y produisent devant les centaines de personnes en gradins qui garnissent le studio Charles-Trenet. De quoi stimuler et encourager le cabotinage sinon la démagogie. Tout le sel de la joute orale. Nul doute qu’il en serait autrement dans le catimini d’un petit studio classique où l’on distingue à peine les réactions sur le visage des régisseurs à travers la vitre. Des passeurs, certes, mais des comédiens que ces chroniqueurs (je m’honore d’en avoir été de temps à autre, autrefois).

Pas sûr que tous bannissent « la complaisance et l’élitisme, l’à-plat-ventrisme et l’à-quoi-bonisme », ainsi que l’assure sans trembler le chef de la bande. On a même régulièrement la preuve du contraire chez tel ou telle. Mais globalement, c’est vrai que nul n’est épargné. Pas sûr que le conseil du Baltasar Gracian du Criticon y ait été souvent suivi d’effet : “ Tout bon entendeur doit y trouver salut et s’y retrouver non sali “.

Au vrai, lorsqu’un créateur consacre quelques années de sa vie à écrire un roman ou une pièce, à réaliser un film, s’il comprend qu’il faut accepter d’être critique selon l’adage “Qui expose s’expose”, il n’apprécie pas que l’on se serve de son travail pour rivaliser de bons mots, faire tordre de rire le public et s’emparer d’une oeuvre à seule fin d’en guignoliser l’auteur. Pas de droit de réponse qui tienne face au massacre. Les critiques bien nés se souviennent d’un papier assassin d’Henri Jeanson sur Un grand amour de Beethoven, film d’Abel Gance avec Harry Baur, à la suite duquel il adressa au journal une lettre pour se plaindre, que le critique commenta d’une phrase : « Même la lettre est mauvaise ». Le même Jeanson, lorsqu’il oeuvrait dans la critique dramatique, avait été fort mécontent de se retrouver à une première place derrière un pilier ; ne voyant que la moitié de la scène, il quitta le théâtre furibard à la moitié de la pièce et publia la moitié d’un article.

Sur ce plan, celui de la partialité de la critique d’humeur, comme sur les autres (vivacité du débat, violence des partis pris, humour, jugements acérés, dérision, goût des formules qui tuent – « c’est curieux de nullité »-, caricature, rosserie, exagération) rien n’a changé. Y compris dans l’excès en toutes choses. Jusque dans la méchanceté. Ainsi est-ce vécu à juste titre par nombre de créateurs systématiquement étrillés. Ils feraient mieux de ne jamais écouter cette émission lorsqu’elle les concerne de trop près, conseil d’ami que je suis le premier à suivre. De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. Tant pis pour les dégâts.Marne 1936

A cette tribune, on a l’excommunication d’autant plus facile que l’on est dans l’entre-soi ; il en serait autrement si l’on faisait face à l’offensé. Mais lorsque la mauvaise foi enveloppe la malhonnêteté intellectuelle, c’est à mépriser et à fuir. Il suffisait d’écouter le florilège des moments les plus saillants proposé dimanche dernier par le malicieux Jérôme K. Jérôme Garcin pour s’en convaincre.

 « Les critiques de théâtre sont un peu plus violents que les autres. Les critiques livres, eux, se régalent à prendre un air accablé pour lire une phrase accablante. Il y a plus d’empathie chez les critiques cinéma. Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire” explique l’animateur.

Grâces en soient rendues au légendaire tandem de frères ennemis Charensol/Bory qui ne perdait jamais une occasion de rompre des lances. La tradition a perduré avec les critiques cinéma Ciment/Kaganski, en théâtre avec Nerson/Costaz (autrefois Sandier, Schmitt) et même en littérature avec Crépu/Viviant. C’est peu dire que ces antagonismes sont encouragés ; ils font vivre l’émission et participent à sa réputation. Ils en sont l’esprit, à défaut de l’âme, pour le meilleur et pour le pire. Comme si on avait placé un micro à la bataille d’Hernani. Tant et si bien qu’au lendemain du suicide de Jean-Louis Bory, apprend-on dans Nos dimanches soirs, François-Régis Bastide envisagea de mettre un terme au Masque : « Car sans Bory, la fête était finie ». On aura compris, au cas où le doute planerait encore, que la radio, c’est du spectacle. Au fond, cette émission a préfiguré avec quelques décennies d’avance une récente tendance qui a consisté à installer des caméras dans tous les studios où se fait l’information en direct, comme c’était déjà le cas pour le divertissement.

Et ceux qui se demandent selon quelle mystérieuse alchimie se choisit l’indicatif d’une émission découvriront dans ce livre que c’est souvent pour des raisons extra-musicales : la Fileuse de Mendelssohn, extraite de Romances sans paroles (opus 67, No4) interprétée au piano par Daniel Barenboïm. Avant, un impromptu de Schubert accompagnait le générique du Masque. Mais en 1975, Bastide décida soudain d’en changer. Pour deux raisons : Bory le mélancolique survolté se trouvant en clinique terrassé par la dépression, l’animateur espérait que ce signe amical et particulièrement gai aurait des vertus thérapeutiques ; et le courrier du Masque étant devenu depuis quelque temps irrespirable, des auditeurs évidemment anonymes s’étant plaint du « trop de youtres à la tribune », plutôt que d’y faire le ménage comme on l’y invitait, Bastide leur infligea une double peine en choisissant un compositeur juif interprété par un musicien juif.

 Nos dimanches soirs est en filigrane un bel éloge de la critique. Ne manque qu’une seule dimension à ceux du Masque pour être pleinement convaincants : le sens de l’autocritique, s’agissant notamment d’une tendance à sacrifier le fond d’une œuvre pour s’offrir l’effet facile d’un jeu de mots. Il leur faudrait tomber le masque. Cette famille d’esprit y gagnerait en noblesse ce qu’elle perdrait un peu en rigolade. « Plus on s’engueule, plus on est près de la vérité » disait Claude Chabrol. Raison de plus pour continuer à allumer le poste le dimanche à 20 heures et des poussières pour ce pur plaisir si français de la conversation lorsque, après avoir ferraillé, l’on s’accorde enfin sur ses désaccords.

Lors de la soirée anniversaire du Masque et la plume, qui s’est tenue jeudi dernier dans le studio Charles Trenet, au cours de laquelle deux émissions ont été enregistrées en présence d’invités, il y eut quelques beaux échanges. Celui-ci par exemple :

« Jean-Michel Ribes : A 25 ans, j’ai pleuré en écoutant votre émission : ce que vous avez dit de ma première pièce était tellement cruel et injuste… Et puis quoi : les critiques ne racontent pas la pièce : ils parlent d’eux. Le manque de talent, parfois, la haine le remplace. Enfin, c’est mieux que rien…

Les critiques : Nous ne nous adressons pas aux créateurs, contrairement à ce qu’ils croient, mais au public.

J.M. Ribes :  Trop difficile d’être critique.

Les critiques : Qu’en savez-vous ?

J.M. Ribes : Ca ne doit pas être drôle d’aller tous les soirs au théâtre ».

Quand on vous dit que le Masque est une pièce ! Ce soir-là, on a pu notamment entendre cette réaction chue du courrier des lecteurs :

« Quand vous dites du mal d’un spectacle, est-ce que ça pourrait prendre moins de temps que quand vous en dites du bien ? »

Répliques n’a pas eu la chance du Masque de fêter dignement son anniversaire. A croire que le sort s’acharne sur l’émission d’Alain Finkielkraut. 2015 est l’année de ses trente ans. Cela devait être célébré par deux émissions enregistrées pour une fois en public avec des invités prestigieux : la première fois, la grande grève de mars-avril dernier a imposé l’annulation ; la seconde fois, la semaine dernière, les mesures de sécurité pendant les trois jours de deuil national faisant suite aux attentats, ont également poussé à l’annulation. Pas de chance. Raison de plus saluer cette émission qui n’a rien de commun avec le Masque, qui se situe même aux antipodes.

Pas de public qui applaudit aux saillies des uns et des autres, pas de critiques pour se battre en duel. Juste deux invités en studio feutré, parfois un seul, sans oublier l’invité principal, l’animateur de l’émission Alain Finkielkraut ; mais autant le temps de parole qu’il s’attribuait exaspérait autrefois, autant l’on peut désormais s’en réjouir. D’abord parce qu’il l’a réduit, ensuite parce que dans tout débat d’idées, c’est avant tout avec lui que l’on a rendez-vous eu égard à la place qu’il a prise désormais dans le champ médiatique et intellectuel. On est rarement déçu, sauf lorsqu’il quitte son domaine de compétence et s’aventure en territoire pour lui incertain : peinture, musique, cinéma, bref les domaines artistiques.

Pour le reste, que ses invités soient des abonnés (Paul Thibaud, Pierre Pachet, Marcel Gauchet etc) ou inattendus sinon inconnus, c’est un festival d’intelligences en action, un crépitement de réflexions et de citations qui ouvrent des pistes et des perspectives, stimulent d’autres réflexions, reflètent parfois les recherches en cours en philosophie, histoire, sciences humaines. De la conversation faite controverse entre des gens de bonne compagnie qui ne craignent pas si nécessaire que la polémique se fasse pugilat. Malgré et peut-être grâce aux thèmes (l’école, le communautarisme, la Shoah) et références (Arendt, Péguy, Lévinas) récurrents d’Alain Finkielkraut, son inquiétude et son intranquillité trop hâtivement catalogués comme une propension au tragique, toutes choses que d’aucuns jugeront obsessionnelles mais qui constituent la cohérence d’une pensée sur la durée.

Dans ce pays où l’on est sans cesse sommé de répondre aux injonctions binaires (êtes-vous Voltaire ou Rousseau ? Beatles ou Rolling Stones ? etc), osons être Masque et Répliques. Un concert de voix que ces deux rendez-vous hebdomadaires qui restent, à leur meilleur, des phares dans la circulation des idées et des arts. J’oubliai : la première, c’est sur France-Inter, la seconde, sur France-Culture. Alors, au cas où vous auriez encore un doute, vive la radio du service public !

(Photos Henri Cartier-Bresson)

 

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

959 Réponses pour 60 ans de « Masque », 30 ans de « Répliques » : bon anniversaire !

Diagonal dit: à

s’y emploi son chef d’orchestre/chef de gare/chef de gagng
Plume à démasquer… Beau papier Passou

Résumons..... dit: à

Je n’ai jamais entendu, à plus forte raison écouté, l’une des émissions dont il est question : trop occupé ailleurs …..

Phil dit: à

Le prestigieux blog n’a plus le.. chœur à fêter les anniversaires. Le temps passe, les envolées lyrico-comiques d’un Bory rappellent une France disparue qui riait sous cape des polissonneries.

Résumons..... dit: à

Quoi de plus normal : aujourd’hui Bory pourrait se marier devant un Maire…. les temps changent…. ce qui ne change rien !

bérénice dit: à

Pas encore parcouru le billet mais la photo semble témoigner en faveur d’un hymne à la bière.
Ce devrait ravir un célèbre impertinent qui ravît mes 8ans avec ses cactus et ses scoubidous.

https://youtu.be/ldNJAKa0qMk

Attila dit: à

Bory n’aimait que les travailleurs maghrébins, généralement sans papiers, il aurait pu difficilement se marier !

Je l’écoutais jadis sur mon transistor, depuis plus jamais. Mais cette émission, célèbre essentiellement pour le cinéma, n’est-elle pas, de fait, mal nommée : le masque, pour le théâtre, la plume, pour la littérature ?

Attila dit: à

« un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. »

Plutôt les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, non ?

bérénice dit: à

Suggestion pour chaque soir, 21h, sur France culture: La Dispute avec un invité hebdomadaire donne les actualités culturelles et parisiennes en matière d’art et spectacles et la réception qu’en ont les membres de l’équipage.

bérénice dit: à

, lorsqu’il oeuvrait dans la critique dramatique, avait été fort mécontent de se retrouver à une première place derrière un pilier ; ne voyant que la moitié de la scène, il quitta le théâtre furibard à la moitié de la pièce et publia la moitié d’un article.

Normal.

Phil dit: à

Baroz, une république du cinéma peut aussi se relooker comme l’a fait le masque et la plume

Phil dit: à

sorry, trompé de cible

Vichyssois dit: à

pour vous, Phil, c’est Radio-Paris ?

Phil dit: à

mais..vous êtes partout, Vichyssois.

Miroir,, mon beau miroir... dit: à

 » On a l’excommunication d’autant plus facile que l’on est entre soi ».
Mais n’est-ce pas aussi l’impression que donne la blogosphère littéraire en général, et ce que Phil appelle « le prestigieux blog à Passou? »

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

J’écoute aussi « le casque et l’enclume », sur France Musique, qui aurait à mon sens mérité d’apparaître furtivement dans le papier du Patron, mais bon…

« Répliques », ah, « Répliques » !

Comment résumer la chose telle que je l’ai vécue et la vis encore ?

D’abord, en trente ans, des infidélités, bien sûr, mais une remarquable permanence.

Il faut dire que c’est à peu près le seul moment de la semaine où je suis seule dans ma grande cuisine.

Les autres, généralement, roupillent encore…

Cette solitude m’est le plus souvent agréable, justement parce que je peux choisir, sans avoir à subir de protestations, mon programme radio.

La seconde caractéristique de cette tranche horaire de 9 à 10 heures du samedi matin est que je la consacre à une corvée ménagère bien précise : le repassage.

Je vous laisse estimer, en quelque trente ans, combien de paniers de linge, de tee-shirts, de jeans, de jupes, de chemisiers, de torchons et de serviettes, de taies d’oreiller et de draps (non, ceux-là, au fait, je ne les repasse pas…) ont écouté comme moi le générique de Bach (un peu fadasse d’ailleurs, enfin, pas celui que j’aurais moi choisi), suivi la voix de Finkielkraut et écouté attentivement ses invités…

J’ai les paniers de linge les plus « répliqués » de tout le pays de Bray…

Et tout cela n’est pas un hasard.

Parce que le repassage, c’est pile poil ce qu’il me faut pour écouter Finkielkraut.

D’abord, repasser, ça occupe les mains mais pas trop l’esprit. Ca tombe bien : il faut quand même une certaine disponibilité pour suivre les conversations, souvent extrêmement intéressantes et pointues.

Ensuite, il faut du soin dans le pliage, de la douceur dans le maniement du fer : exercices qui, comme le yoga et le zen, demandent quand même un certain détachement…

Et du détachement, il en faut, quand on écoute le samedi matin l’ineffable Finkielkraut…

Mais bien sûr, je n’ arrive pas toujours à ce détachement zen qui permet la sérénité. Ca dépend du degré d’indignation que les propos Finkielkrautiens éveillent habituellement chez moi…

Et dans ce cas, patatras. Le fer à vapeur à la main, je me retourne vers le dessous de la fenêtre, où le poste de radio est posé. Et, pendant que le fer m’accompagne avec les « pssschhhhtttt » indignés qui s’échappent de sous sa semelle, je menace l’invisible Finkelkraut en agitant vers lui, comme on allonge la main, paume tendue pour menacer d’une gifle, mon Calor Ultimate Autoclean 400, avant de me retourner vers mon ouvrage et de recommencer d’appliquer, en mode furioso, le fer sur le linge étalé…

Je ne vous raconte pas le nombre de serviettes mal pliées, voire de trous brûlés sur du tissu trop fragile, ces indignations m’ont coûté !!!

Mais voilà. Toutes les semaines, le panier à linge m’attend…

Et moi, j’attends Répliques « pour m’y mettre » : c’est quand même la meilleure méthode que j’ai trouvée, pour ne pas mourir d’ennui ménager !!!

Momo Rigolo dit: à

ici, ce n’est pas Philanthrope mais Phil en trop

Hommage ? Mon culte !..... dit: à

Un crétin, même élu par des crétins, nous demande de « pavoiser » à nos fenêtres ? et nous accepterions ? Honte à lui ! Ce type est cinglé….

Pour qui nous prend il ? Pour des bisounours de l’ancien temps ? ces temps là sont passés !

Il n’y aura AUCUN HOMMAGE à des victimes de l’incurie de 40 ans d’Etat imbécile.

Sergio dit: à

Se battre en duel c’est embêtant y a qu’un mec en face…

je dis un mec ça peut être le chevalier d’Eon, hin !

bérénice dit: à

pour ne pas mourir d’ennui ménager Clopine.

Est-ce que les ennuis ne commenceraient pas là où justement le ménage finit, les femmes n’ont qu’à bien se tenir à la place qui leur est concédée, la tâche est noble pourquoi vouloir en plus ne pas en mourir par amour de la hiérarchie remettre en question le ciment de l’ordre social, la cellule familiale restant la base exemplaire d’une organisation pluri-séculaire qui n’autorise que les meilleures à fermenter l’envie et le projet d’en sortir par la porte qui ouvrira sur des débouchés glorieux et enrichissants par la voie des métiers qui comme chacun l’a depuis longtemps intégré requièrent des qualités par essence masculines. Clopine si vous souhaitez parler au microphone il va vous falloir démontrer que vous êtes aussi capable outre les trous d’improviser la Sonate pour violoncelle et piano nº 1 de Gabriel Fauré.

Sergio dit: à

bérénice dit: 25 novembre 2015 à 14 h 03 min
un hymne à la bière.

Ha mais oui ! Bonne remarque de l’amirale… On l’a déjà eue, cette photo, mais quand ? Cadrée différemment, moins zoomée, je crois ; ou alors très voisine…

Enfin bon si c’est du HCB c’est comme le pinard on peut boire deux fois…

D. dit: à

Ce soir je mange des abattis de dinde à la Bourgeoise.

D. dit: à

Quoique j’hesita avec une barbue à la sauce blanche.

bérénice dit: à

Quoique j’hesita avec une barbue à la sauce blanche D

C’est pas un peu dégueu d’aspect?

christiane dit: à

Ces anniversaires sont l’occasion d’évoquer, encore une fois, les voix de la radio dans deux tonalités si différentes, écoutées par un auditoire fidèle plutôt près du poste que dans le studio où est enregistré l’une d’entre elles. Pas toujours les mêmes auditeurs étant donnés les horaires (l’une le samedi matin à 9 heures, l’autre le dimanche soir à 20 heures). Le dimanche soir, fin de week-end, s’éloigner de « la messe du 20 heures » pour s’installer, tranquille, près du poste. Le samedi matin pour les lève-tôt. Pour tous un goût pour la culture littéraire, théâtrale et cinématographique.
Deux meneurs de jeu, l’un, au « Masque et la plume », J.Garcin depuis plusieurs années, « metteur en scène dans son théâtre ». Émission enregistrée en direct et retransmise intégralement, où il faut faire rire, applaudir, faire monter le ton des échanges des quatre critiques invités, tour à tour cruels, espiègles, impertinents, libres à la recherche du bon mot ou de la formule assassine. L’autre, A. Finkielkraut, siégeant, olympien en son studio, animant un débat littéraire avec deux invités qui parfois lui donnent du fil à retordre. Toujours à l’écoute mais aimant se glisser dans la conversation.
Il y a les auditeurs, passionnés puisque fidèles et ceux dont on parle : écrivains, hommes de théâtre ou de cinéma. Ceux-là, au « Masque et la Plume », sont parfois éreintés si cruellement qu’ils sont dans l’état de tristesse évoqué, dimanche, par J-M. Ribes. (Moment émouvant d’où il rebondit par une pirouette, suggérant dans sa « critique des critiques » une distanciation nécessaire, les renvoyant à eux-mêmes, au jeu qui s’installe entre eux et les emporte dans un tourbillon où le livre ou le spectacle évoqués comptent moins que la joute oratoire et leur personnalité (« Ils parlent d’eux »…). Et nous, auditeurs, sommes plus intéressés par ce « théâtre » vachard, souvent drôle, que par la recherche d’un avis pertinent sur un livre ou un film. (Quatre dimanches, quatre émissions : une pour les livres, une fois par mois(5 ou 6 livres évoqués), une émission aussi pour le théâtre (ou l’opéra), deux pour le cinéma. Mais tant de voix que nous reconnaissons, attendons avec joie après la « Fileuse » de Mendelsshon et ces mots séparés par un silence : Le Masque… et la plume.
Chez A.Finkielkraut ce n’est pas ce genre de théâtre, c’est un salon littéraire où l’on échange plutôt posément -ou pas- et brillamment.
Deux belles émissions qui ont traversé le temps et un billet très juste marquant bien les territoires des deux émissions..

Sergio dit: à

bérénice dit: 25 novembre 2015 à 18 h 39 min
C’est pas un peu dégueu d’aspect?

Et puis si on mange avec un bandeau comme Le Pen ou Barbe-rouge on risque de rater le gosier…

DHH dit: à

@clopine
comme nous nous ressemblons!
moi le samedi matin ce n’est pas repassage mais longue session de cuisine dans laquelle depuis trente ans m’accompagnent Fink et ensuite Jeanneney
j’ai même réservé une mention à repliques dans le petit vade-mecum de la bonne cuisinière que j’ai realisé pour mes proches et j’y conseille ces emissions comme environnement idéal pour rester un rien intello dans ces moments ménagers

Gnondpom dit: à

Le samedi à 9h00 du mat, DHH fait un brin de cuisine intello.
Chouette non ?
On se demande qui de Clopine ou de DHH nous prend le plus pour des c…
La Normande qui veut nous faire croire qu’elle a raté son CAP coiffure ou l’Enarque qui a su resté si près du peuple.
L’autofiction mal assumée peut faire de vrais ravages.

Attila dit: à

Quel bel hommage de la ménagère de + ou -50 ans à Finkie, Clopine !
Si seulement il avait autant d’humour que vous…

lola dit: à

Ne pas oublier de rappeler que « le masque » avait deux musiciens attitrés, capables d’apaiser les échanges les plus violents, par leurs improvisations : Monique Rollin à la cithare, Christian Ivaldi au piano.Je me souviens avoir assisté à quelques enregistrements, il y a ? Leurs interventions musicales étaient souvent humoristiques, surtout celles de Ivaldi.

Petit balcon sud dit: à

Attila dit: 25 novembre 2015 à 19 h 49 min

N’oublions jamais le ménager de plus de 65 ans qui regarde passer les trams.
Toujours à la recherche de sa promise.

Chaloux dit: à

Les critiques du Flasque et l’Enclume sont tellement nazes pour la plupart que les inciter à l’autocritique reviendrait à les pousser au suicide collectif. Assouline n’est pas un être humain.

Bonne soirée,

Chaloux dit: à

Dommage qu’Albablabla n’ait jamais été foutu de finir son navet. Avec tout ce qu’il n’a pas lu, il n’aurait pas déparé le tableau.

Chaloux forever dit: à

20h33-20h46

Vous vous posez des questions, vous hésitez :
mais quel est le plus con du groupe ?
Soyez rassuré, la réponse est claire et limpide.

socapic dit: à

Véronèse a vécu et Cana avec lui … Ce ne sont pourtant pas les illustrateurs du premier des miracles accomplis qui manquent ; la bise aux libres animateurs d’état

thanks giving dit: à

les travaux dirigés ? une affaire réservée aux spécialistes de la spécialité … De la manière d’accommoder les choux

Phil dit: à

Garcin finira- t-il ambassadeur comme son ami ? C’est bien possible, la cote de popularité du président Hollande remonte. Pas le masque plume mais les dossiers de l’écran que choisit Bory pour parler de sa vie. On se souvient de sa virile critique du James bond « opération tonnerre ».

D. dit: à

DHH, je connais très bien JNJ. Je peux vous dire que pour lui Mitterrand était Dieu en personne.

Alba forever dit: à

Chaloux forever dit: 25 novembre 2015 à 20 h 56 min

Le plus con c’est Alba.

DHH dit: à

@ D
qui est JNJ et pourquoi vous adressez vous à moi pour me dire ce qu’il pensait de Mitterrand

masque à l' ombre dit: à

« A. Finkielkraut, siégeant, olympien »

Apparemment, personne ne lui tresse une couronne d’ herbes!

BM dit: à

@ DHH

JNJ est Jean-Noël Jeannenet et D. s’adresse à vous parce que vous lui plaisez.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« on a l’excommunication d’autant plus facile que l’on est dans l’entre-soi »

Un peu vieilli cela. Aujourd’hui l’entre-congratulation entretien les affaires et l’on distribue des médailles quasi quotidiennement et « vaut mieux » que le passant ordinaire ne comprenne pas pourquoi… Etre le premier à accepter ne pas plaire à tout le monde c’est se montrer sous un jour tellement scandaleux qu’on ne láche pas, quant à savoir pourquoi… Ainsi va la vie dans le new politically correct qui se pavane sur le cadavre de celui qui n’est plus.

Widergänger dit: à

Que de bêtises ! encore une fois :

« De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. »
__________

Qu’est-ce que c’est que cette histoire : un absolu de la littérature ? Ça ne veut rien dire ! Est-ce que Proust est plus absolu ou moins que Racine ? C’est débile ! On ne juge jamais (du moins on ne devrait pas si on était vraiment un critique digne de ce nom) en fonction d’un absolu, mais en fonction d’un projet littéraire. C’est d’ailleurs ça le style, c’est quand ce qu’on a à dire n’existe pas sans le moule qu’on a moulé pour le dire.
__________

Dès lors, il est complètement stupide d’écrire une phrase pareille :

« Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire”
_______

Jamais, dans une œuvre littéraire digne de ce nom, le style n’existe déconnecté du propos. L’un et l’autre ne font qu’un. Faut con comme un critique français pour examiner le style d’un livre avant l’histoire. C’est la preuve que celui qui fait ça ne connaît absolument rien à la littérature.

C’est de la critique de bof, de plouc, de merde !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« manque de générosité » c’est un peu court, au moins c’est assumé…

obs dit: à

Passou distille un discret venin à l’encontre du « Masque et la Plume »…Il a cent fois raison. Je ne l’écoute plus: trop de narcissisme, de vulgarité (humour niveau Bigard), d’interminables exécutions pour le plaisir de bons mots assassins (pourquoi passer 10 minutes sur un film que l’on trouve nul?), pas le moindre effort pour parler un français disons acceptable…

Répliques, c’est tout l’opposé.

l'ombelle des talus dit: à

les brits et des bulles … une affaire de boutiquiers endurcis ou réputés tels … Dylan à Manchester : sur du velour
https://vimeo.com/92133080

Polémikoeur. dit: à

Cartier-Bresson, photographe officiel du commentarium.
Droiréservement.

Polémikoeur. dit: à

Si le public influe sur la tribune,
l’inverse n’est pas moins vrai,
d’où la plus grande responsabilité
au plus petit dénominateur.
Rapporalement.

Sergio dit: à

« (êtes-vous Voltaire ou Rousseau ? Beatles ou Rolling Stones ? etc) »

Tiens c’est vrai, ça, y a des tas de bonhommes qui se disent de droite, d’autres tas qui se disent de gauche, i s’en foutent royalement et de toutes manières i voient que assez brouillasseusement à quoi ça peut correspondre, c’était juste pour se dire quelque chose…

Sergio dit: à

Bon Dieu non seulement il lui a piqué son soutien-gorge, mais en plus il l’a mis !

Chaloux dit: à

Pierre Assouline nous a déjà fait le coup de « l’absolu de la littérature », une formule  » en fer blanc », nous dirait l’ami Ueda. Il me semble qu’il y a un absolu de la jouissance, si on veut, de l’étrangeté, de la révélation (« l’écrivain n’invente pas, il révèle », dit Borges), de l’égarement, – ces livres dans lesquels on se sent perdu, avec angoisse et délectation, et auxquels on revient obstinément pour s’y perdre. C’est plutôt à ces aunes qu’on prend ou qu’on ne prend pas. L’acmé de la littérature n’est pas d’ordre littéraire.

Sergio dit: à

Faudrait voir… Une étude littéraire extraordinaire, sémantique, sémiotique, philologique et tout ce qu’on voudra de Ferdine, du Roman de Renard et des Géorgiques, on peut toujours arriver à trouver des grilles des matrices de comparaison, warum nicht ? Même si ça paraît une voie complètement abrutos, ça peut permettre de découvrir autre chose…

Maintenant évidemment posé comme ça, un absolu dans la peinture ou même l’harmonica et le Maultrommel, bof…

Et puis ça dépend si on est Eric Clapton ou George Harrison !

D. dit: à

BM dit: 25 novembre 2015 à 22 h 12 min

@ DHH

JNJ est Jean-Noël Jeannenet et D. s’adresse à vous parce que vous lui plaisez.

Jeanneney, pas Jeanneney

DHH ne me déplait pas mais elle ne m’emballe pas plus que ça non plus, comme beaucoup d’autres.
Je m’étonne de cette remarque incongrue de votre part.

bérénice dit: à

et auxquels on revient obstinément pour s’y perdre. C’est plutôt à ces aunes qu’on prend ou qu’on ne prend pas. L’acmé de la littérature n’est pas d’ordre littéraire.

Mais alors de quel ordre l’acmé? Sinon pour le début se risquera-t-on à dessiner une analogie entre la relation entretenue aux livres et celle plus risquée aux hommes lorsque ceux-ci ont été des éléments traumatisants ou si incertains qu’on les regarde de loin pour ne pas prendre la fuite tant ils ne réussiront jamais à représenter une valeur refuge d’ailleurs contrairement aux livres qui soit refuge soit outil d’évasion réussiront en de rares occasions à déformer, égarer les esprits ou à alimenter un autodafé , on réédite bien mein Kampf … Vraisemblablement pour mieux savoir d’où l’on sort.

bérénice dit: à

Je m’étonne de cette remarque incongrue de votre part

Je suis d’accord avec vous D, c’est incongru. Surtout après un repas de poissons.

bérénice dit: à

BM en soit est une énigme, Benoît Maquero, Berthe magimelle, Blanche Muise, ou peut-être avons-nous là affaire à l’oubli d’une lettre qui expliquerait sa puissance de frappe. Mon clavier étant lui même esquinté je peux comprendre.

bérénice dit: à

Chaloux, je plaisantais.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…amusant,!…alors que je vous envoie des message,!…
…et que, pour acheter ou vendre,!…certain sites demandent la double téléphonie,!…
…j’achète un Samsung Duos dimanche,!…et son programme explique que je n’ai pas de liaison internet,!…????

…çà peut – être quoi,!…ce cinéma,!…

…a part – çà,!…tout va très bien, Madame la marquise,!…

…le bocage, pour s’amalgamer,!…sans distantiations,!…la peinture aux huiles,!…pour un tableau Stalak 13 Europe,…la violence des riches en guerre,!…c’est bien partis, pour nous refigurer, l’Europe au final,!…
…vu les forces en présence et ses stratégies,!…
…un remodelage des frontières des états d’Europe bientôt,!…
…tout ces traités des viennent, bécotés dans mon champs,!…
…les restaurants  » sans-soucis « , à l’auberge rouge « ,!…Fanfan-Tulipe,!…

…mes diamantoïdes vous n’aurez-pas,!…Na,!…etc,!…Go,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est pas un chat, que m’y met à nourrir,!…
…V’là,…que dès hier, au soir,…deux autres chats siamois, bien gonflés s’ajoutent, à ma soupe,!…de l’américain préparé,!…

…magnifique bêtes,!…tout ces chats,!…
…des extra terrestres,!…pour s’en foutre de tout,!…pourvu, qu’ils mangent bien en sécurité,!…etc,…

…et des petites rixes, avec mon premier, qui garde ses distances pour se faire respecter en premier,!…Autriche – Prusse -Russie,!…une autre €urope,!…entre protestants et catholiques,!…

…quelles dynasties nouvelles aux enjeux,!…
…mais, arêtte,!…Zorro,!…il les aime les spectacles les fesses en l’air,!…à toutes époques chantons Dieux et ses seigneurs,!…des têtes à décapitées,!…il n’y à que celà,!…
…la fête et la bière, çà ne demande que çà, les têtes ivres,!…ramez, ramons aux quotidien,!…etc,…Ah,!Ah,!…

Résumons..... dit: à

19:58 notre réflexion était courtoise !

Elle mourut néanmoins sur l’autel poussiéreux des convenances : on ne doit pas dire que deux c.onnes se trouvent réciproquement sympathiques, ce qui se comprends…

Des noms ? mais bien entendu, il n’y a pas de honte à être une vieille juive, une vieille normande, ou une vieille fiotte du Marais.

bérénice dit: à

Des noms ?

Des musiques. La circonspection qui préside au choix d’une chanson, d’un air, d’une musique aimée de l’invité au cours d’une émission radiophonique ( un peu comme le client demande ce morceau et pas celui-là, il est à ce moment souverain) ouvre sur une surprise qui renseigne sur ses goûts en plus d’instruire sur sa personnalité ;surprise qui un peu comme quand enfant il nous arrivait à l’issue d’une hésitation méritée de choisir dans un hasard ludique ce cornet de papier plutôt que celui-ci qui pour finir nous récompenserait de sa composition: 2/3 papiers en lamelles aux couleurs tendres et confettis couvrant un objet sans valeur et quelques confiseries.

bérénice dit: à

Monique Rollin à la Guitare.

Moi je n’aime que les joueurs d’ukulélé ou à la rigueur les musiciens savants au guqin. Nous sommes tous un peu fétichistes, j’ai même connu des gens qui n’écoutaient plus que de la harpe celtique, du sacque-boute, du bratsch, du tarogato ou d’autres encore de la guimbarde, là pour tout vous avouer je démissionne car notre arborescence mnésique quand elle n’est pas troublée se charge parfois d’affreux souvenirs.

bérénice dit: à

Souvenirs qui ne sont pas nécessairement nôtres au sens où nous n’avons enregistré que fruits d’une production de nature artistique ou d’un autre ordre qui trouva à imprimer indélébilement notre psyché (Nafs en arabe).

Résumons..... dit: à

Attention ! La musique, l’alcool, la curiosité, l’amour, la vie, cela vous éloigne de dieu, de la prière, et vous transforme en porc, en un rien de temps….

Le ukulélé gratté trop joyeusement vous conduira pour la mort éternelle en Enfer, l’endroit où l’accueil est chaleureux et la douche d’huile bouillante, d’un rafraichissement suspect…

Attila dit: à

Ce matin en ouvrant les yeux, la pleine lune me souriait, derrière les vitres de la double porte fenêtre de la chambre aux rideaux jamais tirés : je m’endors et me réveille sous le ciel de Paris…

Attila dit: à

Bloom, actuellement sur les écrans parisiens on peut voir un film d’une rare violence avec un Johnny Depp, pour une fois pas en corsaire mais en tueur psychopathe, très convainquant. On y apprend que le chef de la mafia irlandaise de Boston, des années 1970-80, finançait et alimentait en armes l’IRA. Tu le savais et n’en disais rien ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19553809&cfilm=142528.html

bérénice dit: à

la douche d’huile bouillante, d’un rafraichissement suspect…

Cette technique ne visait aucunement à rafraîchir le visiteur, ils ( les gueux au service du Seigneur) faisaient chauffer dans de gros chaudrons noirs l’huile puis avec détermination hissaient le récipient jusqu’aux créneaux du donjon pour jeter son contenu à bonne température sur la foule ennemie à l’assaut illégitime. Il fallait bien se défendre de ces voisins peu convaincus du sens de la riposte et présumant de la faiblesse du château convoité. Bach n’était pas encore né.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Johann_Sebastian_Bach/107059

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…toutes ces cartes Visa,!…en doubles,!…et, les obsolètes, dont se servent PayPay, pour empêcher vos transactions,!…
….des mérovingiens de Tournais,…à la Saumour, pour s’occuper de ce qui ne les regarde pas,!…un bon pourcentage pour des employés Rapetout, faut voir,!…les promesses ( vos appels sont susceptibles d’être enregistrer,!…que par les banques de crédit à dégrossir les clients,!…

…conclusions, un lettre recommandée avec accusé de reception,…pour en finir avec ce dénis des payement Paypal,!…
…enfin,…en changeant de carte, pour le paiement, l’as de Titus au magnifique revers  » judea capta « ,enfin, acquis,!…Oui,!…les faces « portrait », il y a mieux,!…et ne manque pas.!…
…un coût certain à diluer, dans l’abstinence d’autre gadgets,!…assurément,!…le climat avec,!…entre mes édredons,!…
…c’est la vie,!…avec les histoires,!…

Résumons..... dit: à

Il est grand temps que notre cher vieux pays se ceigne de hautes murailles pour calmer l’ardeur des Sarrazins qui feraient mieux de travailler à la réussite de leurs pays plutôt qu’envahir les démocraties malades de tolérance ….

On monterait les chaudrons d’huile bouillante grecque, première pression à chaud, et vlan… sur la gueule des femmes et des enfants d’abord !

Concevons les relations internationales d’un œil neuf …

bérénice dit: à

et quand vous trouvez des solutions est-il loisible d’y lire quelque-chose qui cernerait votre opinion proche d’un humanisme sans frontière et d’un pragmatisme scrupuleux tant par la recherche de stratégies produisant une aide sur le terrain un peu comme les haies du bocage par leurs racines retiennent la terre à son sol d’origine évitant ainsi en suite une série d’effets qui à moyen et long terme serait dommageable pour les économies environnantes que par votre souci des urgences qui se proposent de part et d’autre de la ligne.

Phil dit: à

Voyons Baroz..Depp comme Caprio se déguise pour jouer l’homme mûr alors que sa dégaine d’ado crève l’écran. Vaste escroquerie olihoudieno-scorcesienne. C’est du « Retour vers le futur » justement démoli à sa sortie en 85 par Skorecki, encensé trente ans plus tard la génération (critiques compris !) i-connefessbouc.
Le masque et la plume suit la même pente, avec parfois des belvédères mandiarguiens qui reposent ceux qui ont beaucoup vu.

christiane dit: à

@Gnondpom dit: 25 novembre 2015 à 19 h 44 min

Je ne ressens pas une mise en scène factice à lire ces deux intervenantes mais au contraire un moment de vérité. La radio offre cette liberté de l’écouter attentivement, ou non, dans n’importe quelle pièce, à n’importe quelle heure, en pyjama ou en tablier de cuisine, en repassant une pile de linge ou enfoncé douillettement dans un fauteuil ou même dans la salle de bains, surtout depuis l’existence des transistors. C’est cette liberté de mouvement et de lieux qui en fait son charme.
On butine sa richesse au fil des heures, souvent il est vrai en faisant autre chose. On peut aussi par hasard d’un fond sonore que l’on entend sans l’écouter vraiment passer au postcast le lendemain pour écouter vraiment l’émission dont un éclat aura retenu notre attention et de ce fait découvrir une halte quotidienne ou hebdomadaire. Les yeux sont au repos. Seule l’écoute compte. C’est une immense liberté.
Par ailleurs, je trouve intéressant de lier à des émissions de qualité une activité familiale modeste mais source de joie. Il faut peut-être être femme pour connaître le plaisir de ces activités ménagères qui seront source de joie pour les autres. Qui repasse vos chemises ? qui vous prépare un repas fin et délicieux ? Peut-être vous, peut-être un autre… Dans les exemples cités, ces activités n’empêchent ni l’une ni l’autre de connaitre amplement les joies de la lecture ou de l’écriture, ni celles de longues promenades citadines ou bercées par des paysages de terres et d’herbes.

christiane dit: à

@lola dit: 25 novembre 2015 à 20 h 17 min
Magnifique rappel !

Résumons..... dit: à

Le repassage ? travail de domestique ! Faire la cuisine … tous les jours ? autre travail de domestique …

Les femmes sont nos bonnes.

Virons de bord dit: à

Résumons….. dit: 26 novembre 2015 à 9 h 18 min
Les femmes sont nos bonnes.

Après avoir viré soutien des vieux communistes, JC se sent une âme de sarrazin.
Les idéologues ne sont plus ce qu’ils étaient.

Résumons..... dit: à

Combien de fois faudra t il vous dire que ce n’est pas la girouette qui change, mais le vent ? ….

Pour saluer Edgar.

Rika Zaraï dit: à

Qui repasse vos chemises ?

Sans chemise, sans pantalon!

William Legrand dit: à

Beaucoup d’entre vous me posent des questions quant à Madame Verniglia, la joyeuse commère de ce blog.
C’est une ancienne comédienne qui connut ses heures de gloire dans les années 60/70, grande tragédienne interprète des grands rôles shakespeariens, notamment une inoubliable Lady Macbeth; elle a pris sa retraite dans les années 90 et vit maintenant sur l’île de Porquerolles

William Legrand dit: à

suite : elle connait de vue, l’ineffable JC et commente les pérégrinations et autres aventures rocambolesques de ce braillard agité qui aime à se faire remarquer par tous les moyens pour meubler son effroyable solitude; vous aurez bientôt de ses nouvelles

christiane dit: à

@Résumons….. dit: 26 novembre 2015 à 9 h 18 min

Attention…

« Allume ! Le moment est trop beau !
(Solange allume)
Debout ! et mangeons. Qu’est-ce qu’il y a dans la cuisine ? Hein ? Il faut manger. Pour être forte. Viens, tu vas me conseiller. Le gardénal ? SOLANGE
Oui. Le gardénal…
CLAIRE
Le gardénal ! Ne fais pas cette tête. Il faut être joyeuse et chanter.
Chantons ! Chante, comme quand tu iras mendier dans les cours et les ambassades.
Il faut rire.
(elles rient aux éclats)
Sinon le tragique va nous faire nous envoler par la fenêtre. Ferme la fenêtre.
(en riant, Solange ferme la fenêtre)
L ‘assassinat est une chose… inénarrable ! Chantons.
Nous l’emporterons dans un bois et sous les sapins, au clair de lune, nous la découperons en morceaux. Nous chanterons ! Nous l’enterrerons sous les fleurs dans nos parterres que nous arroserons le soir avec un petit arrosoir !

Sonnerie à la porte d’entrée de l’appartement.
SOLANGE
C’est elle. C’est elle qui rentre.
(elle prend sa sœur aux poignets)
Claire, tu es sûre de tenir le coup ?
CLAIRE
Il en faut combien ?
SOLANGE
Mets-en dix. Dans son tilleul. Dix cachets de gardénal. Mais tu n’oseras pas
CLAIRE, elle se dégage, va arranger le lit. Solange la regarde un instant.
J’ai le tube sur moi. Dix.
SOLANGE, très vite.
Dix. Neuf ne suffiraient pas. Davantage la ferait vomir. Dix. Fais le tilleul très
fort. Tu as compris. »

Les Bonnes – Jean Genet

Paul edel dit: à

Mort de setsuko hara

D. dit: à

Qui était-ce ?

Phil dit: à

suivez le corbillard nippon, dédé

Momo Rigolo dit: à

Crèche dans les mairies : à Porquerolles, JC est volontaire pour faire l’âne… il a l’habitude !

D. dit: à

Résumons….. dit: 26 novembre 2015 à 6 h 25 min
Attention ! La musique, l’alcool, la curiosité, l’amour, la vie, cela vous éloigne de dieu, de la prière


Il y a des musiques qui éloignent de Dieu, il y a des addictions qui éloignent de Dieu, des curiosités malsaines qui éloignent de Dieu, des passions destructrices qui éloignent de Dieu, des chemins de mort qu’on se permet d’appeler vie.
Vous qui à juste titre dénoncez l’intégrisme vous me semblez par vos propos être incapable de nuances.

Résumons..... dit: à

« Vous qui à juste titre dénoncez l’intégrisme vous me semblez par vos propos être incapable de nuances. »

Exact ! … et j’en suis fier !…. les nuances en religion, ça excuse tout !

D. dit: à

Attila, la face éclairée de la Lune ne pose pas trop de problèmes. Méfiez-vous de la face cachée : c’est là que tous les esprits des défunts incapables de monter vers Dieu se terrent, car ils n’ont plus droit à la Lumière. En attendant une hypothétique libération par l’intercession des vivants, ils construisent des cités de poussière et alimentent de leurs larmes des fleuves souterrains.

Par Descartes ! Allumez les Lumières..... dit: à

Il faut vous y faire, D., votre Dieu est mort depuis belle brouette !

Momo Rigolo dit: à

à JC Résumons….. : hi han, tu fais l’âne pour avoir du son mais ne vois rien venir, uhuhuh

christiane dit: à

@Paul edel dit: 26 novembre 2015 à 10 h 27 min
Un bel article de Didier Péron sue « Libération »

ZEUS..... dit: à

Descartes n’a pas tort, monsieur D, votre Dieu est bien mort …

Son omnipotence l’a tué. Solitude divine : un seul fils, le taré, une tourterelle, l’idiote spirituelle, et tout ce travail dans cette Terre infernale, à feu et à sang.

Dieu est mort de surmenage.

Nous ici, on ne fait rien en Olympe…. mais on partage le travail entre dieux : c’est plus sain. Moins saint, mais plus sain !

Diagonal dit: à

22.54 Quand même… Patricia Martin y fait des efforts de diction et de clarté. Il est vrai qu’elle est un peu pète sec, mais au moins, lit-elle l’intégralité des bouquins qu’on lui demande de lire, à la différence de certains autres branquignols, adeptes des préceptes de P. Bayard (comment parler des livres qu’on n’a pas lus). Comprends pas toujours comment saint Jérôme Garcin peut encore les supporter, voire diriger cette émission culte devenue si déprimante.
Je me demande aussi si AF a déjà invité J-C. Kaufmann, l’auteur de « la trame domestique, une analyse du couple par son linge » pour lui signifier comment et pourquoi ses meilleurs auditeurs-trices restent si attentifs-ves à ses « Répliques » du samedi matin, et si courtois-es à la RDL (…l’un allant avec l’autre).
http://www.armand-colin.com/la-trame-conjugale-9782200293420

Par Descartes ! Allumez les Lumières..... dit: à

Une actrice japonaise meurt … Paul défaille ! On ne se refait pas….

DHH dit: à

@Christiane 8 H 55
Merci Christiane de cette mise au point
N’ayant ni talent d’écriture ni dons artistiques ,n’étant pas assez patiente pour coudre ou tricoter ,ni assez adroite pour bricoler, c’est avec la cuisine que je trouve les satisfactions qu’apportent à d’autres des activités créatrices plus nobles.
Je ne suis pas une grande cuisinière, ma cuisine est familiale et assez banale, mais les moments que je passe dans la cuisine ,ceux ou j’échafaude des projets de repas ,où j’imagine la présentation des plats , sont des moments denses, où le temps prend une épaisseur bergsonienne .
Peut être parce que cuisiner est toujours un acte d’amour. On cuisine toujours pour les autres et parce qu’on les aime. et je sais que mes plats reseront avec un goût de madeleine dans le souvenir que les miens garderont de moi
Et voila je pense des mots qui persuaderont le posteur malveillant d’hier que mon post était tout en vérité et sincérité ; Et que ces joies on les éprouve même si on est comme le dit un autre posteur une c..ne .

Evidence dit: à

à Diagonal 11 h 12 : oui, le pire étant le nabot Arnaud Viviant qui se sert de la littérature plutôt que la servir, quel goujat !

Résumons..... dit: à

DHH, vous devriez avoir honte de parer ces actes domestiques dégradants comme faire la cuisine, de vertu anti-féministe soi-disant porteuse d’amour, mais en fait de SOUMISSION !

Honte sur vous qui tentez par ce prêchi-prêcha de détruire le travail de Libération féministe…

Lucien Bergeret dit: à

@ christiane

Vous dites : « Il faut peut-être être femme pour connaître le plaisir de ces activités ménagères qui seront source de joie pour les autres. »

Farouchement féministe, je m’oppose à une certaine idée de « l’éternel féminin » qui, entre autres caractéristiques discutables, est supposé trouver son bonheur dans la joie procurée aux autres.

Evidence dit: à

une actrice japonaise meurt… JC ricane… on ne se refait pas

Résumons..... dit: à

Dans mes bras, Bergeret ! Nous partageons les mêmes répulsions….

Lucien Bergeret dit: à

Suite :
Je revendique, pour les femmes, le Droit à l’égoïsme.

Résumons..... dit: à

« se sert de la littérature plutôt que la servir, quel goujat ! » (étron mou)

En voilà, une autre couillonniade : « servir la littérature »….

Tu peux nous expliquer, Duconnaud, ce que cela veut dire ‘servir la littérature’…. uhuhuhu !?

Lucien Bergeret dit: à

@ Résumons…

On ne sait jamais ce qui est sincère dans vos opinions affichées ici.
Disons que , pour ce qu’on en peut lire: nos opinions politiques sont diamétralement opposées, sur les religions par cotre…

Sur le féminisme? Va savoir…

Evidence dit: à

11 h 33 : toi, tu ne sers à rien, JC, c’est pire

Attila dit: à

 » Méfiez-vous de la face cachée (de la lune) »

C’est ce que je ne cesse de dire, ici, D., dévoilant sans vergogne la mienne !

Attila dit: à

« le Droit à l’égoïsme »

Mais Clopine ne céderait pour rien au monde son fer à repasser à Clopin, Lucien Bergeret !

DHH dit: à

@résumons
vos propos marqués de féminisme simpliste sont évidemment à prendre au second degré!
Evidemment il n’y a pas d’activités spécifiquement féminines ;simplement selon leur personnalité, selon le type d’équilibre qui s’installe dans leur couple , la cuisine incombe à l’un ou à l’autre des conjoints

Résumons..... dit: à

Bergeret, vous avez le bon sens d’un révolutionnaire plein de sagesse : réclamons pour les femmes la polyandrie ! Ne sommes nous pas tous frères ?

Attila dit: à

Un Calor Ultimate Autoclean 400, vous pensez !

christiane dit: à

@Lucien Bergeret dit: 26 novembre 2015 à 11 h 23 min
Belle réticence !
L’inverse est tout aussi lisible : un homme qui, avec délicatesse, prépare un repas pour ses invité(e)s et choisis une bouteille de vin fin pour parfaire la joie.
J’avais pris cet exemple pour honorer les deux dames qui avaient posté tout en ajoutant que l’une et l’autre avaient une belle plume et de belles lectures.
Je crois que la préparation d’un repas que nous faisons pour nous-mêmes est un peu triste. Je reste convaincue que le repas est un moment de fête s’il est partagé.
Quant au repassage – activité que je déteste – j’aime toucher des vêtements frais repassés, lisses, soyeux. Ils transforment en rituel de bonheur le geste d’enfiler un corsage, une chemise ou de se glisser dans un lit aux draps bien repassés.
Il y avait dans la rue de mon enfance une blanchisserie à la porte toujours ouverte. J’aimais regarder ces femmes lisser à plusieurs, autour d’une grande table recouverte d’un molleton, des draps, des robes, des dentelles. Leurs fers chauffaient sur le rebord d’un poêle à charbon. Elles étaient calmes, détendues. Cela sentait bon le linge frais. Elles étaient loin des repasseuses exténuées de Degas. (toiles que je ne connaissais pas à l’époque).
Vous lire m’a mise de bonne humeur contrairement à JC qui ferait mieux de se taire.

Attila dit: à

Faudrait penser à nous communiquer de temps à autre vos meilleures recettes, DHH !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Non, c’est pas pour dire, léger,!…
…les femmes ou les hommes,!…aux pouvoirs,!…
…mais franchement, d’abord, de bien vérifier le  » frein « ,!…allez vite en tout,!…ou en est l’état du frein en état en main,!…évidemment,!…

…une certaine expérience, de l’autorité des femmes, même de laisser ma mère, la laisser à commander tout en famille,!…des détails énormes de prendre des décisions, très, très exagérer,…

…en débuts, d’enfantillages & amies,!…trop de tests, qui détermine comme aux jeux d’échec, la Dame, à pousser de tout son long,!…etc,!…

…alors, des femmes au pouvoir, déjà, Mde Tatcher,!…et la mère de Louis IX, dit le saint,…un roi esclave,!…
…des croisades Sir,!…tout de suite,!…payez par les juifs,…pour une France à crédit,!…et ces forêts pleine de gibier  » ventilé « , de retour mort à crédit de maladie, comment les a t’il contracté,!…l’esprit idiot de ne pas, savoir prendre les bonnes décisions,trop chouchouter du matin au soir,!…Madame sa mère, l’a décapiter son frein, apprendre indépendant,…
…la grande tenue, du frein à main,!…c’est vert, tu peut rouler,!…pour aller ou, sur l’échiquier,!…jouer, jouer, pour s’enrichir,!…enfin, quelle limite  » idiote « , d’une femme qui commande au pouvoir,!…cool,!…

…ne pas avoir, le frein d’esprit, à chaque instant,!…obsédés, encore moins, la valeur de garder son chapeau,!…
…Oui,!…j’arrive,!…en toute sécurité, !…Oh,!…ces amoureux libres aux champs,!…vite la direction la sécurité, pour la liberté de s’aimer,!…chérie Oui,!…la censure,!…
…la troisième orgie, en un moins,!…
…la garde royale à été prier de se retourner,!…d’autres à participer,!…
…toutes ces écritures,!…sur les femmes au pouvoir,!…et la douche écossaise,!…
…un bol d’eau froide, pour réveillez les enfants, alors c’est l’heure, debout et au travail,!…bandes de fainéants,!…
…encore, avec le film de la nuit, dans la tronche,!…Ah,!Ah,!…
…toutes ces mauviettes,!…à filtrées,!…
…que je ne les revoies plus, plus connes tu meut,!…
…les femmes aux pouvoir,!…Non,…tout à mettre au feux,!…et papa,!…une raison calme au genre soleil, en côte d’azur,!…et pourtant, il travaillait beaucoup, pour absorber les peines de la famille, et rendre la famille  » monarchique « ,…à casa di rè, on boit et on rit, une forme d’hôtel,…toujours des amis, des amis, du jour au matin,!…le pouvoir,!…
…déjà, la force naturelle de la bonne volonté à donné,!…etc,!…etc,!…
…les femmes au pouvoir, Non merci,!…
…un vicieux sicilien, il en manque, il n’y en à plus du tout,!…
…tous s’imagine,!…le sicilien au film le Guépard,!…
…le pouvoir au cas par cas,!…etc,!…

Attila dit: à

J’aime le son du « pssschhhhtttt » le matin au fond de la cuisine à Clopine !

Résumons..... dit: à

« Vous lire m’a mise de bonne humeur contrairement à JC qui ferait mieux de se taire. »

Je vous en supplie, Christiane, ne remuez pas le couteau dans la plaie… si vous saviez les problèmes de succession qu’il nous laisse votre ami de cœur : des orphelins qui coutent cher, un voilier de 45 pieds en Malaisie, deux mères, sœurs siamoises, ce qui est plutôt rare …

Lucien Bergeret dit: à

Précisons pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris que je ne suis pas un homme.

Je me suis battue, dès l’adolescence, dans les années 50, pour faire admettre autour de moi que je n’étais pas plus que d’autres, mon père par exemple, prédisposée aux taches ménagères; je me suis engueulée à la même époque avec l’aumônier du lycée qui prétendait que les femmes étaient plus généreuses que les hommes; il m’arrive encore d’entendre des femmes affirmer que leur plus grand bonheur est de donner du plaisir aux autres–l’ambigüité de la formule est volontaire– .

Est-ce vraiment leur plus grand bonheur?
Est-ce le résultat d’un conditionnement?

Va savoir…

On peut se croire « libérée » et ne l’être pas.

christiane dit: à

@Résumons….. dit: 26 novembre 2015 à 11 h 54 min
« L’avantage non négligeable d’avoir beaucoup haï les hommes est d’en arriver à les supporter par épuisement de cette haine même. »
Cioran – De l’inconvénient d’être né.

christiane dit: à

@Lucien Bergeret dit: 26 novembre 2015 à 12 h 14 : « Précisons pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris que je ne suis pas un homme. »
Alors ça ! Belle surprise.

Evidence dit: à

11 h 54 : ah le mal que se donne JC pour essayer en vain de disparaître, c’est d’un comique… tu es et resteras toujours JC pour tout le monde ici, ne t’en déplaise; vive Madame Verniglia

Résumons..... dit: à

Si les femmes avaient des c.ouilles, les hommes seraient tous frères.

Bergeron et Bergeronnette dit: à

Précisons pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris que je ne suis pas un homme.

C’est pas très malin de dire ça pour justifier une prise de parole prétendument féminine/féministe… Et puis qu’est-ce qu’on en sait de l’usage que chacun-e fait de ses pseudos ? Lucien ne pourrait-il pas dire exactement la même chose que Lucienne en matière de souffrances liées à la force des conditionnements genrés qui obligent à s’adapter à des rôles asymétriques et à les essentialiser cultuellement ? Pas besoin de faire un dessin dans le contexte actuel de l’actualité.

Attila dit: à

« il m’arrive encore d’entendre des femmes affirmer que leur plus grand bonheur est de donner du plaisir aux autres »

C’est ce que m’avait répondu Arletty, quand, au début des années 80, réalisant une série d’émissions sur le bonheur pour les Nuits Magnétiques, j’étais allé l’interviewé chez elle.
C’est quoi pour vous le bonheur, lui avais-je demandé ?
« Pour moi, le bonheur c’est d’en donner aux autres », m’avait-elle déclaré de sa belle voix gouailleuse.
J’ai alors osé lui faire remarquer que c’était peut-être un peu « féminin » comme conception. C’est à ce moment-là qu’elle s’est mise à m’engueuler ! Glapissant : « Mais puisque je vous dis que c’est d’en donner aux autres !!! » J’avais retrouvé l’Arletty « d’atmosphère ! atmosphère ! » Et suis reparti avec un grand moment pour France Culture dans la boite…

christiane dit: à

@DHH dit: 26 novembre 2015 à 11 h 15 min
Vous lisant, je pense à deux livres : Les roses de la solitude de Jacqueline de Romilly paru en 2007 chez LGF /Poche. Elle y note par petites touches ces petits bonheurs qui ont fait et font encore sa vie ou dans un autre style d’écriture et de vie celui de Françoise Héritier Le Sel de la vie , paru en 2012 chez Odile Jacob.
Deux intellectuelles généreuses et passionnées et engagées sur des questions de société et de culture.

christiane dit: à

@Attila dit: 26 novembre 2015 à 12 h 43 min
Magnifique !

D. dit: à

L’interviewER, Jacques.

Lucien Bergeret dit: à

@ Attila

Arletty était de la génération de mes grands-mères.

Je répète : On peut se croire libérée et ne l’être pas.

@ Christiane

Pour une fois que je pouvais passer pour un garçon! Le rêve d’une vie!

Monseigneur JC..... dit: à

Lucien, je ne suis pas celle que vous croyez….

Monseigneur JC..... dit: à

Mon bonheur, ma joie, c’est de donner du plaisir aux autres.

Amène
Pardon…. Amen

bérénice dit: à

ils construisent des cités de poussière et alimentent de leurs larmes des fleuves souterrains.

Quelle poésie, on imagine des maisons en ailes de papillons.
Quant à Lucien B qui cite la femme et sa conception du bonheur c’est très drôle, il y des êtres qui éprouveront du bonheur à prendre, ils ne savent que prendre voler arracher sans rendre partager donner offrir, sûrement sont-ce des coincés du stade de la rétention parmi eux, la stat compte un nombre non négligeable d’escrocs, de voleurs de criminels en tout genre. Ensuite l’ambiguïté de la formule, c’est quoi? N’y aurait-il pas dans chaque prostituée une femme et peut-être l’inverse si l’on considère le don comme une forme de prostitution puisque depuis que l’indépendance économiques des femmes les a conduit à une plus grande liberté il faut bien trouver une place au mariage selon Marx qui y voyait une forme de prostitution. Il faut ranger les choses, sans cela c’est un grand désordre.

D. dit: à

Je suis un grand poète, Bérénice. Et j’ai remarqué que JC l’était aussi.

bérénice dit: à

Pour résumer il ne sera plus possible de donner ou de prendre du plaisir sans passer pour suspect.

DHH dit: à

@Lucien Bergeret 12 h 14
Je ne suis pas une femme liberée .je suis une « créature humaine » libre et l’ai toujours été
J’ai toujours eu ce sentiment d’etre libre au regard de ma condition de femme ,parce que dans toute mon existence rien ne m’a eté interdit , imposé ou offert parce que j’etais une femme ;
Un bemol cependant : la liberté sexuelle qui n’était pas reconnue aux filles comme aux garçons lorsque j’étais adolescente
Un autre bemol de sens inverse ;travaillant dans l’administration j’etais déjà trop ancienne pour beneficier d’un appel d’air un peu forcené en faveur des femmes qui en a elevé au pinacle plus d’une qui ne le meritait pas dans les années 90

Roland dit: à

Evidence dit: 26 novembre 2015 à 11 h 21 min

Evidence déteste JC ET Arnaud Viviant.
Une belle preuve d’incommensurable balourdise.

Résumons..... dit: à

« Il faut ranger les choses, sans cela c’est un grand désordre. »

C’est bien de changer de chaos en pensant qu’on a rangé ….

D. dit: à

J’ai grand peine à me figurer son âme damnée errer dans la froide obscurite

Attila dit: à

Vous ne nous aviez pas dit que vous aviez perdu votre femme, Lucien Bergeret ? Seriez-vous gouine ?

Phil dit: à

Vous avez interrogé Arletty sur l’occupation, dear Baroz ? Elle a dû vous donner un autre moment de bonheur pour franceculture.

bérénice dit: à

L’âme ne voyage pas dans la froide obscurite, elle meurt de façon quasi synchronique en même temps que celui qui l’abrite et la fait vivre ou non , elle résulte de l’activité heureuse de vos neurones, les animaux ont-ils une âme?

Attila dit: à

C’était pas nécessaire pour la faire démarrer au quart de tour, Phil.

bérénice dit: à

Arletty sous l’occupation, Phil ?

Attila dit: à

après Arletty, j’étais aller poser la même question à trois religieuses dans leur couvent : « Parlez-moi du bonheur d’être marié au Christ » ?
Hi ! hi ! hi !

Lucy dit: à

C’est quoi le bonheur ? en donner aux autres, d’accord, mais alors en se faisant plaisir, car je ne vois pas pourquoi le plaisir des autres passerait en premier. Et pourquoi certains « plaisirs » seraient réservés aux femmes.

Si certains hommes font le bonheur de leurs femmes en faisant la cuisine, je n’en connais aucun qui leur fassent aussi le repassage.

Si j’emmène mes petits-enfants au cinéma (ou même au McDo !!!), ils seront aussi heureux que si je passe trois heures à leur faire la cuisine. Et je ne vous raconte pas le bonheur si nous faisons les deux à la suite !

Bloom dit: à

On y apprend que le chef de la mafia irlandaise de Boston, des années 1970-80, finançait et alimentait en armes l’IRA. Tu le savais et n’en disais rien ?

Pas que la mafia, Baroz, presque toutes les associations irlando-américaines apportaient un soutien financier à l’IRA & au Sinn Fein (ourselves (not) alone).
J’ai bu des pintes chez Tom Kelly dans le Short Strand & au Jamaica Inn d’Ardoyne avec des Yanks très respectables, plus irlandais que les Irlandais…
En revanche, jamais vu l’ombre d’un Libyen – implication financière only, comme le font d’autres avec l’EIL maintenant, en bons pros de la haine calculée.

bérénice dit: à

excusez-moi phil j’ignorais que poser une question pouvait conduire à chercher soi-même la réponse, après tout nous sommes tous équipés de dico, d’ordinateur, de transistor de portable, pourquoi s’obstiner à vouloir communiquer, on a qu’à juste s’embrasser etc etc.

DHH dit: à

@Christiane 12 h 50
Je ne partage pas votre intérêt pour le livre de Françoise héritier .
Que nous apportent ces éclats de vie quotidienne de la grande anthropologue?ils nous montrent a côté de la grande figure scientifique une femme comme les autres ;les petite notations qu’elle égrène dans ce livre auraient pu être de vous ou de moi ?Alors pourquoi cette publication ?
J’y vois l’expression d’un préjugé sexiste comme je l’écrivais ailleurs en conclusion de mon commentaires ci-dessous à propos ce livre
« Françoise Heritier est une grande dame, une ethnologue de notoriété mondiale, professeur au collège de France ,où elle a hérité de la chaire de Levy-Strauss ,par qui elle fut intronisée.
Et , comme tout le monde ,elle a des moments de bonheur banal, divines surprises illuminant la grisaille quotidienne, apparues au hasard de l’existence ,ce qu’elle a appelé le « sel de la vie »,ce condiment qui en assaisonne l’austérité studieuse ou la banalité incolore.
Cela va d’une rencontre inattendue au plaisir de sortir bien coiffée des mains de sa coiffeuse habituelle, et il y a aussi aussi des éclairs d’emotion dense en face de situations ou d’événements dont elle a pu se trouver spectatrice ou actrice
Mais ces « je me souviens », tout plaisants qu’ils soient, et quelque empathie qu’ils inspirent pour cette femme attachante, méritaient -ils d’être livrés à la publication ?
Cette énumération allusive de moments marquants, vécus non dans sa vie de savant ,mais dans son existence de femme ordinaire ,cet inventaire hétéroclite des petits bonheurs retrouvés dans sa mémoire affective, cette juxtaposition désordonnée de phrases brèves , qui les rappellent sans autrement les raconter ,simplement en les citant, a -t-il de l’intérêt pour quiconque en dehors de l’auteure , qui elle , sans doute, en retrouve la chair et le goût en les nommant
Quel éditeur aurait accepté, de transformer en livre ,même encadré comme c’est le cas d’une introduction et d’une conclusion en forme de justification de l’entreprise, cet égrenage du long chapelet de faits et d’émotions banals qui ont jalonné une vie,s’il n’était signé Françoise Héritier
Cet ouvrage ne vaut que parce qu’il véhicule en arrière-plan un message dont le Roland Barthes de Mythologies aurait fait son miel : « voyez comme un grand savant, une figure du monde scientifique , qui plus est une femme , qu’on imagine pur esprit, est aussi une bobonne ordinaire, qui se meut dans le même univers materiel que vous et peut y trouver les mêmes joies simples que tout un chacun ,que vous lecteurs et lectrices lamda  » .
Il n’y a que pour les tenants des « idées reçues » sur les savants et les femmes que cela représente un paradoxe méritant d’être souligné

Lucien Bergeret dit: à

« Vous ne nous aviez pas dit que vous aviez perdu votre femme, Lucien Bergeret ? Seriez-vous gouine ? » (Attila le 26 novembre 2015 à 13 h 24 min)

Je suis héréro sans aucun doute, avec mari du sexe opposé.

Je n’ai jamais dit, ni écrit que j’avais perdu ma femme.
Sur mon blog, je tiens une sorte de chronique où peuvent paraitre, entre autres personnages, un Lucien Bergeret fictif, son épouse fictive Charlotte et sa sœur Zoé fictive elle aussi.
Ce jour-là–c’était à l’époque où une de vos copines fréquentait mon blog pour m’insulter assidument–j’avais écrit « Cette nuit, Charlotte nous a quittés » : je pensais à un adultère, Charlotte partie avec un coquin à Malaga, …
Votre copine a préféré croire à la mort de ma compagne et vous en a fait part…
Je n’ai pas jugé bon de démentir.

Précisons que si j’avais décidé de « tuer » le personnage Charlotte, j’aurais écrit 3Cette nuit, Charlotte est morte ».

D. dit: à

Évidement que les animaux ont une âme, Bérénice.

Quai des brumes dit: à

13.25 Oui, elle aimait s’Occuper à donner du bonheur aux Allemands, entre autres. Elle était humaine et altruiste, quoi.

Lucien Bergeret dit: à

hétéro, pas héréro, bien sur!

bérénice dit: à

r, car je ne vois pas pourquoi le plaisir des autres passerait en premier.

Oui appliqué à un couple cela risque de stationner longtemps si chacun des deux défend cette position. Moi d’abord les autres après ?

Régalade dit: à

Lucy dit: 26 novembre 2015 à 13 h 33 min
Et je ne vous raconte pas le bonheur si nous faisons les deux à la suite !

Et voilà, encore des enfants perdus pour bonheur.
MacDo un jour, malbouffe toujours.
Immense responsabilité des grands-parents (et parents) à la déshérence des ados.

Attila dit: à

Je me souviens de Françoise Giroud, délarant, non sans coquetterie, que, ministre de la Culture de Giscard, elle se rendait souvent à de grandes réceptions, non sans avoir repassé elle-même sa robe de soirée, à la différence de ses confrères de sexe masculin, DHH !

D. dit: à

Je vais vous dire quelque chose, Bérénice : à me contredire sans arrêt en public au lieu de me donner raison comme vous le devriez, vous commencez à me courir sérieusement sur le haricot. Si vous estimez que j’ai tort, entretenez plus aucune conversation avec moi, ce sera bien mieux que de perdre son temps. Maintenant je vais vous dire la vérité : j’ai raison sur presque tout et vous vous trompez sans arrêt. En plus de cela vous vous comportez comme une petite fille gâtée.

DHH dit: à

@Attila 11 h 45
vous me demandez des recettes
je vous transfererais volontiers ici quelques unes de celles qui figurent dans mon recueil personnel(sans les photos évidemment) .
mais pensez vous qu’on puisse squatter ce blog littéraire avec ce genre de produit ?
qu’en pensez vous et qu’en penserait d’après vous notre hôte?

D. dit: à

N’y revenez pas, je ne vous lis plus à partir de maintenant.

Lucy dit: à

Régalade, c’est bien vrai quand je pense à tous les trucs horribles que j’ai dû avaler dans mon enfance parce que « c’était bon pour moi » et encore je passe sur l’huile de foie de morue !!!

gontrand dit: à

Les femmes héritent de leur situation biologique immémoriale. L’obligation vitale d’enfanter, d’allaiter et de prendre soin des enfants depuis des millénaires, pendant que les hommes chassaient et défendaient le groupe contre ses ennemis a forcément une base biologique. Sinon l’humanité aurait disparue. Il est facile de comprendre que cela entraîne une attitude différente de celle de l’homme envers les autres.

Cela peut changer avec l’évolution, mais pas complétement tant que la maternité existera.

D’ailleurs, que l’on me donne une seule bonne raison pour souhaiter que cette différence disparaisse!

D. dit: à

Bien évidemment, Gontrand.

bérénice dit: à

Lucy quoique vous fassiez tout vous revient, faire plaisir est gratifiant pour un individu » normal » non dévié. On n’en sort pas, même l’altruisme le plus dévoué viendra renforcer votre « moi »et l’image que vous avez de vous si vous fonctionnez dans un système de valeurs dites saines, donc le don la générosité la disponibilité ne sont jamais une abnégation totale, la gratuité n’existe pas. Faire plaisir fait plaisir autant que faire du mal en procure si on est sadique .

Attila dit: à

DHH, j’ai jadis publié ici toutes les recettes de cuisine niçoise de ma mère. Passou n’a jamais rien trouvé à en redire ou, du moins, il ne me l’a pas fait savoir !

Bonne et vraie dit: à

gontrand dit: 26 novembre 2015 à 13 h 47 min
D’ailleurs, que l’on me donne une seule bonne raison pour souhaiter que cette différence disparaisse!

Tu serais peut-être moins c..

bérénice dit: à

13h45 vous plaisantez?

Lucy dit: à

bérénice de 13:43

Parfaitement, la vie de couple n’est pas un long fleuve tranquille, mais un combat de tous les jours, surtout lorsqu’on a commencé dans les soixante-huitardes et qu’un banquier vous a refusé l’ouverture d’un compte parce qu’il n’y avait pas la signature de votre mari…

Un malheur n'arrive jamais seul dit: à

Attila dit: 26 novembre 2015 à 13 h 52 min
j’ai jadis publié ici toutes les recettes

OH si nous n’avions enduré que cela !

bérénice dit: à

l’huile de foie de morue! quel âge avez-vous? J’y ai échappé et je ne suis pas très jeune!

D. dit: à

Votre mère était niçoise Jacques ? Maman l’était aussi, cela nous fait un point commun de plus.

bérénice dit: à

Lucy le banquier appliquait le droit de l’époque, la France n’était pas le pays le plus progressiste qui soit en matière d’égalité entre les deux sexes, le troisième n’existait pas.

Attila dit: à

« donc le don la générosité la disponibilité ne sont jamais une abnégation totale, la gratuité n’existe pas »

Charité bien ordonnée commence par soi-même, bérénice, et n’y revenez pas, dirait D. !

D. dit: à

Répondez si vous voulez à Bérénice, moi c’est fini. Les gens qui savent tout sur tout, qui ont des avis sur tout et n’importe quoi, ça ne mi@ m’intéresse plus.

Lucy dit: à

Bérénice, c’est juste pour que vous compreniez que je suis d’une génération où il a fallu se battre, je l’ai compris très vite et je n’ai jamais renoncé et je dois dire que cela m’a assez réussi.

Attila dit: à

Allez voir « Suffragettes », mesdames !

Attila dit: à

Voilà ce que disait Jules Romains des Niçoises, D.

« Je me suis promené dans le marché du cours Saleya. J’ai acheté un hecto de noisettes (ici l’hecto a détrôné le quart de livre et se prononce etto) que j’ai mises dans ma poche pour les manger le long du chemin. Je me suis insinué à travers la place de la Préfecture, fort encombrée d’étalages et d’éventaires, abondante en soleil et en criailleries, et que le palais du fond, qui à l’air de la résidence d’un gouverneur sous les tropiques, rend à point coloniale. Puis j’ai piqué dans les rues fraîches, où les odeurs de légumes croupissent gentiment dans l’air humide ; c’est le point subtil où la balayure reste champêtre, où le fond de poubelle garde une parenté avec le jardin, où la pourriture n’est que de la maturité en surnombre, et fleure encore la chose comestible.
J’ai revu mes chères boutiques, dans leur prospérité du matin. Il y avait des débits de vin et d’huile au litre, fort ténébreux, car le peu de lumière qui y pénètre n’y rencontre que des douves brunes et violettes, ou par endroits du métal gras oint de vieille huile, incapable de reflets. On finit par y distinguer le contour d’énormes tonneaux, qui font penser que le vin est un don de la nature, sortant du rocher comme l’eau des sources.
Les profondeurs des épiceries, entre les tours ajourées et les colonnes, étaient plus claires ; car les moellons de savon ont une blancheur toute voisine de l’albâtre ; et les cylindres qui contiennent haricots ou petits pois éclatent de rouge, de jaune ou de vert. Quand en outre les boîtes de sardines sont posées de chant, les unes sur les autres, le motif qu’elles forment ainsi brille comme une cuirasse d’argent.
Des femmes se pressaient, furetaient, bavardaient, patientaient, entre les tours et les colonnes. Elles sont brunes, volontiers replètes, mais vives, et sans vulgarité. Quelques-unes sveltes et nerveuses. On imagine l’odeur de leur peau (on la sentirait en s’approchant) : épicée, un peu orientale, plus dépaysante que déplaisante. Il doit en être ici de la négligence corporelle comme de ces résidus potagers qui traînassent dans les recoins et dont les fermentations condimentent la pénombre.
La place Sainte-Réparate semblait satisfaite, dans son bain de soleil, comme si toute une ville, bien close dans ses limites, y eût reconnu et fêté son centre naturel. Je n’ai pas omis de m’arrêter au kiosque. La petite vendeuse était là, et m’a souri, comme si j’étais son meilleur client. J’ai voulu faire le grand seigneur. J’ai acheté, outre les deux journaux locaux du matin, un journal de Paris, de la veille, et même une carte postale illustrée, représentant la cathédrale, que j’enverrai à Jerphanion. Je crois que l’effet a porté. La petite vendeuse m’a remercié par plusieurs sourires et œillades gracieuses, sans oublier un « merci, monsieur ! » répété au moins trois fois. Même dans la dureté des temps, le faste ici est encore abordable. Ma petite vendeuse est aussi plaisante à la lumière du grand jour qu’à celle du soir. Le soleil ne pénètre pas dans sa boîte, mais y envoie toutes sortes de reflets. Elle est frisée comme une bergère de trumeau. Elle a des lèvres grenat, un peu allongées, mais fines et enfantines, dans un teint mordoré, presque mat ; elle fait voir ses dents quand elle sourit ; deux incisives du haut sont un peu irrégulières. Son buste est déjà bien plein. Elle a des mains un peu courtes et rondes avec le poignet faiblement marqué. Je lui donne seize ou dix-sept ans. »
(« La Douceur de la vie », éditions Flammarion, 1958)

christiane dit: à

@DHH dit: 26 novembre 2015 à 13 h 36 min
c’est au départ une lettre adressée à un de ses amis, stressé, courant après le temps. Je crois qu’elle a voulu lui dire de ralentir un peu, de profiter de la vie, de s’attarder aux petits bonheurs comme de préparer un bon petit plat, tranquillement (en écoutant la radio, peut-être). Je ne pense pas qu’elle ait voulu faire une démonstration. C’est venu à un moment de sa vie où elle avait bonne mémoire. Cela ne m’a pas empêché de lire avec attention (entre autres essais) L’identique et le différent (éd. L’aube). Un long entretien avec Caroline Broué où elle y aborde son goût pour explorer les systèmes de parenté, le féminin/masculin, l’inceste, la violence. Un essai passionnant.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous avez censurez mon, 11 h 45 min,…

…çà ne change rien, sur les compétences des femmes aux pouvoir, de ne pas avoir de freins que des connivences d’héritier, comme, filtre à dégrossir,!…
…etc,!…le frein,…à frittes & mayonnaise,!…
…des situation en entreprises ou rien , n’avance, sauf le décor,!…et le copier/coller,!…
…un bol d’eau froide,!…etc,!…

Lucy dit: à

Attila, c’est surtout les hommes qui devraient aller voir « Suffragettes » !

DHH dit: à

Attila 13 h 45
votre souvenir de Françoise Giroud :
là il y a de la coquetterie et de la pose
Pour moi Françoise Giroud s’est ridiculisée avec cet exemple de l’inegalité entre sexes qu’elle entend combattre .
il est clair que dans la vie courante Françoise Giroud ne fait pas elle-même son repassage .peut-être lui est -il arrivé au dernier moment de donner un coup de fer à une robe avant de sortir … et encore….
D’ailleurs l’exemple de la robe du soir est Marie-chantalesque; la corvée de repassage c’est autre chose : des chemises, des pantalons des nappes et des serviettes des draps et des taies etc…
CE propos me rappelle un mot de Badinter expliquant que chez lui la corvée de vaisselle incombait aussi bien à sa fille qu’à ses fils , affichant ainsi de manière simpliste l’ absence de sexisme qui régnait dans son ménage
Or je serais étonnée que dans une famille détentrice d’une des plus grandes fortunes de France ,ce soient les enfants de la maison qui fassent habituellement la vaisselle

bérénice dit: à

Cela peut changer avec l’évolution, mais pas complétement tant que la maternité existera.

Les pères sont pères différemment et beaucoup plus disponibles à leurs enfants, souvent. La répartition des tâches ménagères chez les gens évolués a progressé également. Le fait est que beaucoup d’hommes et les femmes aussi ne sont pas exemptes, sont immatures et font reposer la charge sur la femme qui travaillera, s’occupera des enfants, prendra soin de l’intérieur et desquelles les hommes exigeants pourront aussi attendre un bon niveau culturel et une bonne prestation sexuelle. La femme complète.

D. dit: à

J’ai toujours aimé Nice et son arrière pays, sa torpeur des chauds jours d’été, le chant entêtant des cigales, la pissaladiere mangée assis sur un rocher à l’ombre d’une immense haie de lauriers fleuris alors que le regard est attiré par le bleu profond, presque vibrant de la mer.

DHH dit: à

@lucien bergeret(12h 48)
une réponse pour vous à 13 h 08 ,en attente de modération(modération pourquoi?)

Attila dit: à

Mais je suis allé voir, « Suffragettes », Lucy !
Et les jeunes femmes d’aujourd’hui aussi devraient aller le voir…

bérénice dit: à

13h59 Moi non plus.

Lucy dit: à

Rassurez-vous Bérénice, les bébés « in vitro » sont pour bientôt.

bérénice dit: à

je n’ai jamais renoncé et je dois dire que cela m’a assez réussi.

Import/Export?

bérénice dit: à

Lucy, je ne suis pas inquiète. Rassurez-vous à votre tour, la maternité n’est pas une épreuve mais un bonheur quand elle est choisie. Notre démographie est un facteur d’affolement si on regarde au dessus de la haie et un peu plus loin dans le temps.

bérénice dit: à

LDVLB ne se produit plus, guère, daaphnée non plus, Lucy semble toute trouvée pour assurer un courageux intérim. Une de perdue, une de retrouvée.

Allo dit: à

Lucy faire? Non rien?

La repasseuse de DHH dit: à

DHH dit: 26 novembre 2015 à 14 h 05 min
D’ailleurs l’exemple de la robe du soir est Marie-chantalesque; la corvée de repassage c’est autre chose : des chemises, des pantalons des nappes et des serviettes des draps et des taies etc…

Il est évident que le couple d’énarques de DHH passe ses loisirs à faire du repassage.
Cette c..ne veut toujours nous prendre pour des co..

William Legrand dit: à

Incident ce matin à la supérette de la rue Fournier : le sieur JC Résumons-Zeus-Descartes a agressé violemment Madame Verniglia, la joyeuse commère de ce blog, aux cris de : « tu vas fermer ta gueule sale sorcière ou alors tu vas voir si j’me fâche »; il a dû sortir précipitamment poursuivi par les clientes furieuses aux cris de « va te faire enc… espèce de vieille fiotte »

DHH dit: à

@attila
puisque cela vous semble possible et en espérant que cela passe le barrage de la modération voici une recette de salade douce-amère un peu particulière, issue de la cuisine pied-noire
plus tard si les choses se passent bien je mettrai sur un fil la recette des artichauts aux oranges à laquelle je fais allusion a la fin de mon texte

Salade d’oranges

Cette salade que ma grandmere appelait « naranja » ou « naranje » se réalise traditionnellement avec des oranges amères,(bigarrades ) qui sont peu juteuses et bien adaptées à la recette mais elles sont rares sur le marché et de plus elles ont beaucoup de pépins longs à éliminer

La recette ci-dessous qui mélange oranges et pamplemousse donne des résultats comparables, si on a bien soin d’éliminer le jus des agrumes
Ingrédients

3 belles oranges, un pamplemousse , jaune de préférence , céleri en branche (avec feuilles) ail, piment doux, sel, sucre, vinaigre

Préparation

Mélanger dans le mixer la moitié du pamplemousse épluché et coupé en morceaux sans en enlever le jus avec un petit paquet de feuilles de céleri, de préférence préalablement ciselées , du piment doux (une demie cuiller à café) 2 gousses d’ail écrasé ou l’équivalent congelé ,une cuiller à dessert de vinaigre, sucre et sel, huile (arachide ou tournesol ou autre huile sans goût)

Verser la sauce obtenue après mixage dans un saladier. Elle a une consistance d’émulsion

Eplucher à vif les 3 oranges et les couper ainsi que le demi pamplemousse restant en lamelles assez épaisses (0.7mm)

Puis sur une planche à découper les hacher en petits morceaux avec un couteau et une fourchette (les morceaux doivent avoir environ 1cm3 de volume ou un peu moins
Lorsque les oranges et le pamplemousse sont ainsi débités, on
met au fur et mesure les morceaux dans une passoire-chinois si possible – au-dessus d’une jatte et on en exprime le jus en les écrasant avec une cuiller.

Les morceaux, ainsi délestés de leur jus, sont alors mis dans le saladier et mélangés avec la sauce, qui les imprègne en prenant la place du jus éliminé.

On rajoute (facultatif) des petits morceaux tendres de tiges de céleri et on complète avec quelques feuilles de céleri découpées aux ciseaux en lamelles fines.
on ajoute si nécessaire du sel après avoir goûté

Présentation

Cette salade se mange en entrée. Il vaut mieux la préparer la veille, car si elle macère, les agrumes absorbent bien le liquide de la sauce et la consistance générale est plus unie.

Pour la présentation on la parsème habituellement d’olives noires ou d’éclats d’olives noires sur le dessus ainsi que de feuilles de céleri ciselées en fins morceaux .
Et l’on peut ourler le plat de service de demi tranches très fines d’oranges cannelées, avec un petit cœur en olive noire au centre.

Remarque
Le jus récupéré peut servir , si on a soin de mettre à part celui du pamplemousse, à préparer un légume aux oranges(artichauts fenouil ou céleri) et il est donc opérationnel de préparer les deux plats en même temps

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« les jeunes femmes d’aujourd’hui aussi devraient aller le voir »

Pourquoi? Il y a des scènes érotiques?…

Phil dit: à

« oranges rares sur le marché et de plus elles ont beaucoup de pépins longs à éliminer »

dhh, une vrai recette d’agrégée. Elimination des deux tiers des candidats dès l’énoncé !

Phil dit: à

vraie .éliminé !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

faking is ze gnu in!

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