de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce que la littérature doit à la péréquation

Ce que la littérature doit à la péréquation

Y a-t-il dans le monde littéraire de notion moins poétique que la péréquation ? On a beau chercher… Elle est pourtant l’alpha et l’oméga de l’édition et de la librairie en France et à l’étranger depuis un bon siècle. Selon la loi de péréquation, on publie ou on met en avant des livres d’une lecture aisée promis à un large succès commercial afin d’en publier ou d’en exposer d’autres à l’accès plus difficile et à l’amortissement envisagé sur le long terme. Ainsi Gaston Gallimard imposa-t-il L’Equipage, premier roman de Joseph Kessel à son comité de lecture qui n’en voulait pas, au motif que grâce à lui il pourrait continuer à publier l’œuvre d’Henri Michaux dont le public ne voulait pas. Cela se passait en 1923 mais la logique n’a pas changé depuis. Elle est au cœur de Qu’est-ce qu’un auteur mondial ? Le champ littéraire transnational (470 pages, 25 euros, EHESS/Gallimard/ Seuil), la somme riche, dense, documentée aux meilleures archives, que publie la sociologue Gisèle Sapiro.

Qu’il s’agisse de la nouveauté des informations, de l’acuité des analyses, des perspectives ouvertes par les unes et les autres, la lecture d’un tel livre comblera aussi les amateurs d’histoire littéraire. A une condition toutefois : franchir le cap de la première page, annonciateur des biens des obstacles à venir. Disons le style lourd et jargonneur de la sociologie française contemporaine sous l’influence de Pierre Bourdieu aggravé par l’écriture inclusive italisée. Car dès les premières lignes, il est relevé que les auteurs du canon classique sont « des hommes occidentaux » heureusement remis en cause par « les féministes et les minorités racialisées ». Au moins, on sait où on met les pieds mais il serait regrettable de s’en tenir là et de refermer le livre aussitôt car il est le résultat d’un vrai travail de recherche, édifiant en dépit des références récurrentes au « nationalisme méthodologique », aux transferts culturels« , à « la domination genrée », aux « écrivains racialisés », à « la vision du monde genrée, classiste et racialiste » etc

On ne va pas la chipoter (encore que…) sur sa désinvolture lorsque, citant les champs religieux (« catholique, juif, musulman, bouddhiste ») elle tienne les deux millions de protestants français pour négligeables puisqu’elle les anonymise au sein d’un « ou autre ». On y trouve notamment une analyse fouillée de la notion de « littérature mondiale » (world literature) dans le sillage de l’étude pionnière de Pascale Casanova (La République mondiale des Lettres, Seuil 1999). A la suite de Bourdieu qui s’interrogeait « Qui crée les créateurs ? », elle se demande : « Qui crée l’auteur mondial ? » Le cas Flaubert est bien sûr examiné. Un chapitre édifiant y est consacré à l’américain William Faulkner. Souvent évoqué comme « un écrivain pour écrivain » tant ses romans sont d’une architecture complexe qui exige beaucoup de ses lecteurs (jusqu’à donner le même nom à deux personnages différents afin de solliciter leur attention au maximum et les identifier à travers leur vie intérieure), il est analysé ici comme « un cas d’école » mais pour de toutes autres raisons.

Cette entreprise d’importation en France d’un inconnu venu d’ailleurs est exemplaire de la politique d’auteur mise en œuvre à une époque où L’Amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence est « le » best-seller étranger de la maison. Quelques hommes en sont les acteurs complémentaires et parfois rivaux : un éditeur (Gaston Gallimard ), un agent littéraire (William Bradley) et deux traducteurs (Maurice-Edgar Coindreau et René-Noël Raimbault). Importants, les traducteurs, on ne le dira jamais assez. Ils sont aussi des découvreurs, des éclaireurs et des scouts. On sait le rôle d’Alexandre Vialatte dans la révélation française de Kafka, Thomas Mann et Gottfried Benn notamment mais on connait moins celui de Coindreau auprès de Gaston Gallimard à qui il apporta Steinbeck, Dos Passos, Hemingway, Caldwell. La popularité européenne de Stefan Zweig doit beaucoup aux libertés qu’avaient prises ses traducteurs afin d’enrichir son style, de leur propre aveu. De même, dans les années 70, il était courant en France d’attribuer la qualité de l’oeuvre de l’israélien David Shahar à la langue de sa traductrice Madeleine Neige.

Tous les mécanismes de l’invention d’un auteur sont mis en nu à travers le processus qui a fini par le consacrer mondialement… via la France !  Il y a d’abord la volonté d’internationalisation d’une maison d’édition qui s’impose rapidement dans l’entre-deux-guerres comme celle de l’excellence en littérature française. Puis la publication de deux nouvelles de Faulkner dans sa revue, la Nrf, comme rampe de lancement. Ensuite la recherche d’un préfacier (André Malraux) dont la notoriété intellectuelle et l’engagement à gauche valident sur le plan littéraire la parution de Sanctuaire (1933) d’un américain classé à droite quand bien même serait-il considéré comme novateur dans sa technique romanesque. Pour l’occasion, le préfacier lance une formule bien à lui qui passera à la postérité : « C’est l’intrusion de la tragédie grecque dans le roman policier » non sans avoir également convoqué Picasso ( !) . Ce transfert de capital symbolique est réactivé dès l’année suivante avec la préface de Valéry Larbaud à Tandis que j’agonise. Deux recensions de Jean-Paul Sartre, critiques d’un point de vue philosophique, et deux conférences du même sur le monologue intérieur chez Faulkner, couronnent le tout. Nombre d’écrivains maghrébins ou latinoaméricains accèdent à son œuvre par l’intermédiaire de sa version française.

En vertu de la politique d’auteur qu’il avait mise en place dût-il lui en coûter, l’éditeur vendit en moyenne quelque deux mille exemplaires des neuf titres publiés jusqu’en 1939 (Sartoris, Le Bruit et la fureur, Tandis que j’agonise, Sanctuaire, Lumière d’août…). A perte, faut-il le préciser, ce qui fut compensé à cette date par l’immense succès d’Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell. Où l’on retrouve la fameuse loi de la péréquation. Gallimard est un cas paradigmatique de pouvoir de consécration transnationale d’un éditeur. Borges lui en sut gré, ainsi qu’à la collection « La croix du sud » de Roger Caillois, car la parution française de ses Fictions (1951) le lança au niveau mondial. C’était un temps, il est vrai, où la langue française exerçait une toute autre autorité qu’aujourd’hui. pour ne citer qu’eux, nombre d’académiciens suédois découvraient des auteurs de partout via ce truchement.

N’empêche que tous ces éléments conjugués aboutiront à la remise du prix Nobel de littérature à William Faulkner pour l’ensemble de son œuvre en 1949, canonisation complétée par l’entrée dans le catalogue de la Pléiade en 1977. Une rareté puisqu’il n’était que le deuxième auteur étranger moderne à accéder à ce panthéon des Lettres après Kafka. L’édition littéraire est une longue patience…

(« William Faulkner » ; « Albert Camus et Janine Gallimard dans le Nord-Express direction Stockholm, où Camus recevra le prix Nobel de Littérature, 1957 »; « Samuel Beckett au pub » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

895 Réponses pour Ce que la littérature doit à la péréquation

J J-J dit: à

De ce point de vue, Einstein était un individu lambda selon vos critères, et nous sommes bien d’accord, CT. Je distinguerai néanmoins pmp entre ceux qui ont peur de mourir et ceux qui n’ont pas peur. Désolé…, mais j’estime et crois faire partie de la 2e catégorie qui n’est, à mes yeux, ni inférieure ni supérieure à l’autre. Ce qui m’incite à une indécrottable curiosité pour les autres humains et vivants, ceux qui me paraissent des entités palpables extérieures à ma réalité solipséiste. Bàv,

Clopine dit: à

La bourgeoisie n’est pas à être montée du doigt à travers de son organe de prédilection en France, le Figaro. Ce dernier ne fait qu’enjoliver une domination avec un certain talent, reconnaissons au moins cela. Le problème, c’est la violence de ladite domination. Et là, comme par hasard, chut.

J J-J dit: à

@ tandis que « Libération » est le journal de la petite bourgeoisie social-démocrate.

Pas étonnant qu’ils ne vous écoutent pas, FL… Un journal qui n’est plus lu que par les élcteurs du Front National ! 🙂

Clopine dit: à

Solipsieistes je ne l’ai pas, là je j. Je n’ai que le bac, soit que euh, le permis de conduire une bagnole, car peu s’en faut, mais il est à peu près aussi important pour quelqu’un de dix huit ans d’avoir son bac que son permis, le second étant plus important que le premier.

Clopine dit: à

Moi, ma vie n’appartient qu’à un fils. J’ai longtemps été une fille de cirque, qui glissait, une ombrelle dans une main et un caillou dans l’autre, sur une corde qui lui blessait les pieds, tant elle peinait à trouver son équilibre sur un support aussi étroit. Maintenant que je me suis parfaitement cassée la gueule, j’ai le droit d’interroger la corde (pour me pendre). Ahaha

Jean Langoncet dit: à

Lou Reed – Sweet Jane from Rock n Roll Animal

Bloom dit: à

J.McAuley est américain, Rosanette, correspondant du « Washington Post » et du « New Yorker » à Paris. Il n’est pas traduit en français. C’est ma traduction de son Introduction, sous-titrée « Une lettre ».
On se souviendra qu’il fallut un Paxton pour montrer le vrai visage de Vichy.
L’Anglais qui s’intéresse aux Ephrussi et aux Camondo est Edmund de Waal, auteur de l’extraordinaire « Lièvre aux yeux d’ambre » et des « Lettres à Camondo ». Il est membre du jury du Booker Prize cette année.
Le best-seller de Drumont est disponible sur le site de la BNF. Un véritable livre Guinness des records: réédité 200 fois entre 1886 et 1914, il compte 1 200 pages en 2 volumes, avec 1 index de plus de 3 000 noms de personnalités juives ou philosémites…
Ah, comme on aimerait garder nos petites manips « dans la famille », mais le monde qui réfléchit nous regarde et nous ausculte…Personne de plus intéressants que les historiens étrangers qui s’intéressent à la France d’hier et d’aujourd’hui…
(Allez voir qui était le père de J.P.Azéma, notre grand historien. Vous comprendrez pourquoi il porte souvent une écharpe rouge autour du cou).

Jean Langoncet dit: à

membres > menbre

Bloom dit: à

Correction:
Mme Léon Reinach (elle était en procédure de divorce lorsqu’elle fut arrêtée avec sa fille Fanny…)
Mes excuses.

Clopine dit: à

Là où d’autres mères seraient particulièrement fières de la réussite de leurs fils, et entre nous soit dit il y a vraiment de Se quoi, moi je me tourmente parce que je ne comprends pas pourquoi le père a lâché ma main, sur disons les bas-fonds de l’humanité. Quelqu’un a une réponse ?

Jazzi dit: à

La mort est dans la forêt

« Miséricorde » de Alain Guiraudie, avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand, David Ayala et Jacques Develay.

N’étant pas un inconditionnel absolu d’Alain Guiraudie, je dois bien avouer que j’ai beaucoup aimé son dernier film.
L’une de ses comédies dramatiques, à base d’homosexualité rurale, dont il a le secret.
Avec cette fois-ci une dimension nettement plus spirituelle.
C’est beau comme une adaptation de Georges Bernanos revisitée par un Robert Bresson.
Un théorème pasolinien, où un ange, involontairement exterminateur, va bouleverser toute une communauté villageoise de l’Aveyron : la boulangère, son fils, des amants improbables dont monsieur le curé et des gendarmes plus ou moins débonnaires.
Chez Guiraudie, contrairement aux critères de la gaytitude métro urbaine, plus les hommes sont affreux, sales et méchants, mais généralement bien membrés, plus ils sont désirables !
Une histoire à l’intense montée dramatique, orchestrée, comme dans le récent Ozon, autour de la cueillette des champignons en forêt, qui tourne ici au conte immoral.
Chacun prenant, en effet, quelques libertés avec sa conscience, mais toujours au profit de l’amour de son prochain.
Un thriller, avec une surprenante Catherine Frot trônant au centre d’une galerie d’hurluberlus hauts en couleur, et qui pour finir tourne à la comédie drolatique.
Oui, une belle réussite.

Jazzi dit: à

La mort est dans la forêt

« Miséricorde » de Alain Guiraudie.

N’étant pas un inconditionnel absolu d’Alain Guiraudie, je dois bien avouer que j’ai beaucoup aimé son dernier film.
L’une de ses comédies dramatiques, à base d’homosexualité rurale, dont il a le secret.
Avec cette fois-ci une dimension nettement plus spirituelle.
C’est beau comme une adaptation de Georges Bernanos revisitée par un Robert Bresson.
Un théorème pasolinien, où un ange, involontairement exterminateur, va bouleverser toute une communauté villageoise de l’Aveyron : la boulangère, son fils, des amants improbables dont monsieur le curé et des gendarmes plus ou moins débonnaires.
Chez Guiraudie, contrairement aux critères de la gaytitude métro urbaine, plus les hommes sont affreux, sales et méchants, mais généralement bien membrés, plus ils sont désirables !
Une histoire à l’intense montée dramatique, orchestrée, comme dans le récent Ozon, autour de la cueillette des champignons en forêt, qui tourne ici au conte immoral.
Chacun prenant, en effet, quelques libertés avec sa conscience, mais toujours au profit de l’amour de son prochain.
Un thriller, avec une surprenante Catherine Frot trônant au centre d’une galerie d’hurluberlus hauts en couleur, et qui pour finir tourne à la comédie drolatique.
Oui, une belle réussite.

Jazzi dit: à

« Emilia Perez » de Jacques Audiard.

Avec son dixième film, Jacques Audiard a frappé un grand coup.
S’imposant définitivement comme un cinéaste qui compte et qui nous en conte dans le paysage cinématographique français d’audience internationale.
N’hésitant pas pour se faire à toucher à tous les genres : films politique, thriller, espionnage, western…
Un artisan pour le moins singulier, qui commence toujours par écrire son scénario lui-même afin de nous donner à voir le monde tel qui va, dans toute sa noirceur et sa complexité, mais toujours à travers le prisme de l’amour salvateur.
Renouvelant ainsi sans cesse, jusqu’au cut final, un cocktail mêlant généralement le polar au fait sociétal ou politique au sentiment amoureux.
Des ingrédients explosifs.
Ici, l’histoire s’inscrit au coeur du milieu impitoyable des narcotrafiquants, sur fond de machisme affirmé et de féminité exacerbée.
Un alcool fort, aéré par les bulles pétillantes de la comédie musicale, sur la problématique du changement de sexe, l’acte individuel le plus irréversible et révolutionnaire qui soit.
De quoi nous secouer la pulpe et nous griser durablement !

Clopine dit: à

Ben tiens, Jazzi.

Jazzi dit: à

Jouir d’aimer

« Anora » de Sean Baker, avec Mikey Madison, Mark Eydelshteyn et Yura Borisov.

Natif de New York, le scénariste et réalisateur anglo-américain Sean Baker, 52 ans, semble s’être fait une spécialité en mettant en scène les travailleurs du sexe.
Un sous-genre comme un autre, en somme, où il excelle !
Après « Tangerine » (2015), contant les tribulations de deux prostituées afro-américaines transgenres à Los Angeles ou « Red Rocket » (2022), narrant celles d’un acteur porno tombé dans la dèche après avoir eu son quart d’heure de célébrité et contraint de retourner vivre au Texas chez son ex-femme et sa belle-mère, Sean Baker s’attache cette fois-ci aux amours d’une strip-teaseuse de Brooklyn et du fils d’un oligarque russe.
Renouant ainsi pour son huitième long métrage avec les situations hors normes et transclasses à souhait, qui nourrissent tout particulièrement son imaginaire.
Si l’histoire de « Anora » n’est pas très nouvelle en soi : une sempiternelle variation sur le thème du prince épousant la bergère, mais entre un riche client et une prostituée expérimentée à la façon de « Pretty Woman », l’originalité du film tient surtout ici au talent propre à ce cinéaste singulier.
Avec cette flamboyante romance, où le savoir faire de l’une et l’argent illimité de l’autre permettent de déployer les possibilités infinies dans l’art et la manière de jouir de la vie, le film nous montre cependant que l’amour ne sera pas au rendez-vous attendu.
Ailleurs, peut-être ?
Un conte (im)moral, qui peut se lire aussi comme la confrontation du pire et du meilleurs entre deux empires décadents : le Russe et l’Américain.
Une fable on ne peut plus crue et moderne, portée par de splendides acteurs et qui a valu à Sean Baker, un habitué du festival de Cannes, une palme d’or justifiée.

Jazzi dit: à

Deux films qui ne sont pas faits pour des prudes…

Clopine dit: à

Ah, je me souviens de Thaïs d’Anatole France, avec cette description des petits démons qui envahissent le corps et la tête de Parnulphe. Ça me tue. Le plus vite sera le mieux.

B dit: à

Je compatis, Clopine, pour ma part je suis tombée d’un rêve sur un buisson de ronces , mon fils ne m’est d’aucun réconfort et avec les erreurs que je ne me pardonne pas j’ai de quoi alimenter mes soirées en solitaire. 31 ans de solitude affective, voyez, vous n’êtes pas seule à souffrir de la vie. Je suppose que chaque être même s’il les tait connaît des blessures qui ne veulent pas guérir.

Bloom dit: à

Réaction de Sir Keir Starmer, KC, le PM britannique, à l’élecTion de Kemi Badenoch:

The election of a black leader of a Westminster party is a proud moment for our country.

Classe, le père Starmer innit?

(Il a laissé à Ellie Reeves, administratrice du Patri travailliste,le soin de mener la critique politique. On n’est pas chez les bisounours)

puck dit: à

pour ceux qui parlent des convictions politiques de Kamala Harris, de sa vision du monde, de ses engagements etc…

faut pas trop vous casser la tête : Harris n’a aucune conviction politique, ni économique, ni géostratégique ni rien.

pendant les 4 ans où elle a été vise présidente on ne l’a ni vue ni entendue.

elle a été mise là, comme candidate, sans passer par des élections primaires, ce qui est une première dans l’histoire de ce pays et elle dit ce qu’on lui dit de dire en utilisant une oreillette.

en fait personne ne sait ce qu’elle pense.

la seule fois qu’elle a parlé du conflit en Ukraine (faut voir la vidéo c’est bidonnant) elle a dit : « il y a un gros pays, la Russie, qui a envahi un plus petit pays, l’Ukraine, et ça c’est mal. »

par contre pour faire le caméléon elle est très forte : elle prend l’accent du sud quand elle parle dans le sud et l’accent du nord quand elle parle dans une ville du nord.

Obama avait dit à la fin de son dernier mandat qu’il n’avait pas pu faire ce qu’il avait voulu, sous entendu il y a des puissances dans mon dos qui mettent des limites et décident des directions à prendre.

sauf qu’Obama avait au départ des idées et des convictions, il n’a pas pu les réaliser, mais il en avait, avec Kamala Harris on passe à un autre niveau totalement inédit : elle est déjà une potiche avant d’être présidente.

les types qui dirigent le Pentagone et les néoconservateurs pourront lui demander n’importe quoi elle le fera, non pas par soumission, mais simplement parce qu’elle ne comprend pas ce qu’on lui demande de dire et de faire.

Kamala Harris c’est une intelligence artificielle sans l’intelligence, juste avec l’artificiel.

là encore il faut être sacrément de très mauvaise foi pour faire semblant de ne pas le voir.

et alii dit: à

aussi important pour quelqu’un de dix huit ans d’avoir son bac que son permis, le second étant plus important que le premier.
je pense que vous avez raison,clopine, et que c’était ce que pensait mon père (qui n’avait pas le bac), quand il me poussa à apprendre à conduire

puck dit: à

dans les interviews de Kamala Harris sur les médias mainstream (CNN, CBS, MSNBC etc…) on mesure à quel point les journalistes de ces médias ont perdu toute espèce de déontologie.

je sais pas qui parlait du Watergate, mais on en est trs loin : à des années lumières…

donc quand elle fait une interview sur ces médias elle parle du « day 1 » : le jour à partir duquel elle sera présidente.

et elle dit qu’à partir de ce « day 1 » elle fera des trucs qui n’ont jamais été faits depuis qu’elle est vice présidente et qui sont exactement ce que Trump prévoit de faire.

exemple au hasard : la fermeture des frontières.

elle dit à partir du « day 1 » je fermerai les frontières pour empêcher l’entrée des immigrés illégaux.

sauf que depuis 4 elle était en charge de ces frontières et elle a laissé entré 20 millions d’immigrés illégaux.

la question qui viendrait à un journaliste débutant, limite un stagiaire, serait de lui demander pourquoi elle ne l’a pas fait avant ?

ben non, ces journalistes entrent dans son jeu et disent « ouai c’est cool vivement le day 1 ! »

le « wxatergate » c’était le temps où les journalistes étaienty des héros qui sauvaient l’Amérique en révélant les vérités cachées.

aujourd’hui c’est l’exact contraire !

les journalistes et leurs médias sont en très grande partie responsables de la faillite morale des US.

Clopine dit: à

Mais j’étais solaire ! J’étais là fille qui hisse vers le haut ! Sans forfanterie, hein, le haut en question était d’une réelle modestie, mais néanmoins le bonheur de vivre n’était pas loin . Il s’est fracassé sur la bite du père. Ah, la bite des pères ! Qui dira combien les fils en souffrent ?

Clopine dit: à

Je ne parle même pas des filles,

puck dit: à

le top ça a été quand les journalistes ont découvert que Biden était sénile.

jusque là dire que Biden était sénile c’était de la désinformation.

le type ne pouvait monter un esaclier sans louper une marche, il lisait les caractères typologiques de son prompteur, il serrait la main dans le vide, il sortait des phrases que personne ne comprenait etc…

sauf qu’il leur a fallu attendre le dernier moment pour enfin accepter l’idée qu’il était sénile.

l’exact contraire du rôle attribué à un journaliste, dans une démocratie.

alors ouai le Watergate c’est un très vieux souvenir d’un monde qui hélas n’existe plus.

Jean Langoncet dit: à

@aussi important pour quelqu’un de dix huit ans d’avoir son bac que son permis, le second étant plus important que le premier.
je pense que vous avez raison,clopine, et que c’était ce que pensait mon père (qui n’avait pas le bac), quand il me poussa à apprendre à conduire

Du bac au bus (non, pas feu le palladium), essayez flixbus, jeunes pousses ; les générations futures vous en seront reconnaissantes, éventuellement
https://www.flixbus.fr/

puck dit: à

si Kamala Harris est élue elle représentera le premier cas où une personne issue de la discrimination positive (DEI) dirigera ce pays, la première puissance mondiale.

la discrimination positive c’est bien pour être prof ou journaliste.

mais personne ne voudrait monter dans un avion piloté par une personne issue de ce système, ou être opéré du coeur etc…

Edmond Poivre dit: à

Clopine dit: à
Moi, ma vie n’appartient qu’à un fils. J’ai longtemps été une fille de cirque, qui glissait, une ombrelle dans une main et un caillou dans l’autre, sur une corde qui lui blessait les pieds, tant elle peinait à trouver son équilibre sur un support aussi étroit. Maintenant que je me suis parfaitement cassée la gueule, j’ai le droit d’interroger la corde (pour me pendre). Ahaha

Si j’étais poète, je ferais rimer Clopine avec Jeune Tarentine. Clopine, héroïne entre Chénier et Racine …

et alii dit: à

ne rimez pas clopine fillette, vous n’y gagneriez que des clopinettes

MC dit: à

Je ratifie les lignes de Mac Cauley. Cela dit, le plus amusant dans Drumont reste les lettres reproduites à la fin de la FJ venant de gens que Monsieur Drumont a déclaré juifs, et qui ne le sont pas! Merci Rosanette de rappeler également de quoi traite cette Grande Peur des Bien-Pensants, si souvent citée comme formule, mais si peu lue!

Jazzi dit: à

Voilà pourtant ce que je disais du précédent film de Garaudie, sorti en mars 2022.

« Viens je t’emmène » d’ Alain Guiraudie, avec Jean-Charles Clichet, Noémie Lvovsky, Iliès Kadri et Miveck Packa.

Coqueluche de la critique cinématographique mais moins du public, Alain Guiraudie me semble être un cinéaste surestimé, comme le fut avant lui Paul Vecchiali.
Il ne faudrait pas nous faire prendre les longues phases d’ennuis de ce représentant exemplaire d’un certain cinéma d’auteur, ne manquant pas par ailleurs d’un style propre, reconnaissable entre tous, comme autant de marques de son génie !
Cinéaste de la ruralité et de la marginalité, le réalisateur de L’Inconnu du lac innove pourtant ici en nous proposant un film essentiellement urbain et d’une tonalité entièrement renouvelée, passant ainsi de la comédie dramatique habituelle, plus intellectuelle, à celle ressortissant au théâtre de boulevard, moins noble : une révolution culturelle où la trilogie de la femme, le mari et l’amant est totalement revisitée !
Sur fond d’une problématique lourde de prostitution, de femme battue, de racisme, d’attentats islamistes, de trafic de stupéfiants, de sexualité indifférenciée… rien de moins !, les protagonistes du film s’en donnent à coeur joie.
Alors que Clermont-Ferrand est secouée en effet par une vague terroriste sans précédents, Médéric, un grand mou au coeur tendre, tombe fou amoureux d’Isadora, nom de guerre d’une pute cinquantenaire de formes bien rebondies, qui grâce à lui grimpe au plafond, au grand déplaisir de son mac de mari. Tandis que Selim, un jeune maghrébin, s’insinue dans l’immeuble et l’appartement de Médéric, en espérant pouvoir pénétrer jusque dans son lit, au grand dam, pour le coup, de tout le voisinage. Et que Charlène, une jeune black, en pince elle-même pour Selim…
Des jeux de l’amour et du hasard débridés, comme on peut en juger, à la sauce de la diversité politique et culturelle on ne peut plus actuelle.
On rit un peu, comme avec les comédies anarchisantes de feu Jean-Pierre Mocky, les comédiens sont tous épatants, notamment Jean-Charles Clichet et Noémie Lvovsky, mais au bout d’un moment ça tourne à vide et l’on se dit que le systématisme dans le politiquement incorrect est également une forme de conformisme et devient vite vain et… ennuyeux !

MC dit: à

Ceux qui s’intéressaient à Ferrieres peuvent en parler au Passé. Il semble que La Sorbonne l’ait vendu. Des livres des Barons James et Guy sont passés dans le commerce. On parle d’une transformation en Hôtel. Cela m’écœure, pas vous ?

Jazzi dit: à

GUIRAUDIE

morales sed laisse dit: à

des déterminismes sociétaux*

Il faudra nous expliquer cette si drôle et incongrue expression, clopine! 🙂
Et puis, qu’est-ce que l’on a pu lire de conneries, de lieux-communs sur en quoi consiste la philosophie.

et alii dit: à

London’s Vagina Museum renamed three of their galleries to honor Anarcha, Betsey, and Lucy, three Black enslaved women subjected to experimental surgeries by disgraced physician J. Marion Sims.

et alii dit: à

A Cry of Rage by Ukrainian Women Artists
In Women at War, art is a counterattack, a means by which a victimized populace fights back. | Lori Waxman
hyperallergic

closer dit: à

Pourquoi Clément Rosset est-il oublié quand on cite les meilleurs philosophes français d’après guerre?
Parce qu’il ne vivait pas à Paris?

Rosanette dit: à

@clopine
vous avez eu un fils merveilleux qui ne vous a apporté que des satisfactions ;mesurez votre chance; vous avez réussi ce qu’ils a de plus important dans une vie .
Tant de mères préoccupées, pour telle ou telle raison ,par l’avenir de leurs enfants aimeraient n’avoir comme seul souci que le naufrage de leur couple conjugal; elles seraient nombreuses à envier votre sort

closer dit: à

J’en suis certain.
Je n’imagine pas une seconde que des gens aussi intelligents et attachés à la République laïque française que les Rothschild ou les Reinach aient souhaité qu’on les étiquette comme juifs à l’entrée de leur résidence visitée par le public après leur départ, les mettant ainsi d’une certaine manière à part des autres français.
Pas une seconde.

D. dit: à

Euh, Rosanette… personne ici ne connaît réellement la « merveille » en dehors de Clopine elle-même.
Alors bon.

B dit: à

Closer, oui cela voudrait dire qu’être juif d’où qu’on soit c’est un peu comme être noir, rien ni personne ne pourrait vous en exonérer.

B dit: à

Alors bon.

ce jeune-homme n’a surement pas à son actif que sa réussite, surement est-il bon, sympa, serviable, honnete, ouvert, plein d’attentions, altruiste, généreux, d’ailleurs je me demande dans ce cas comment une telle réussite a été rendue possible.

B dit: à

Je plaisantais, pour les études, l’intelligence alliée à une force de travail, la volonté, l’endurance sont nécessaires. Le reste est un plus pas toujours au rendez-vous.

D. dit: à

He ne sais pas, Bérengère, le connais pas. Il m’est impossible de savoir s’il est tout ça. Point barre.

et alii dit: à

Clopine, votre relation à votre fils, ce que vous avez vécu avec lui, comme lui avec vous, cette joie, nulle nouvelle théorie peu ou prou philosophique ne saurait l’altérer aucun pouvoir,d’aucun blog ne saurait l’effacer de votre coeur et votre esprit, les livres reviendront bien assez vite vous en convaincre,ce sera toujours vous, et les autres seront toujours les autres;bonsoir et à bientôt

D. dit: à

Oui bien sûr. Comme Macron. Intelligence, force de travail etc.
On a vu le résultat. Et on a vu aussi qui il est, au fond. On le voit encore tous oes jours d’ailleurs. Et ceux qui l’ont côtoyé pourraient vous en parler.
Ma pauvre Bérengère…

D. dit: à

Moi, concernant la « merveille » clopinesque, je dis simplement : impossible de savoir sans le connaître. Comment se fier à Clopine ? Elle n’a pour horizon que son nombril. Alors vos probabilités vous lrs prenez zt vous lrsxrabgezvsvbp.

B dit: à

D, je ne pensais pas à lui.Pour les études, ajouter de bons pédagogues suscitant l’intérêt. Un entourage veillant et encourageant.

D. dit: à

Bon. J’ai à faire sur le billet d’à côté. Bonjour chez bous.

Jean Langoncet dit: à

@J’apportais cette précision non pour vous exclure de la discussion mais pour en préciser la portée … que vous pouvez augmenter … Sur un plan politique, les Nations Unies comptent (quels sont les Etats qui n’en sont pas membres ?), au moins pour tenter d’équilibrer la raison du plus fort et l’arbitraire, autrement dit, la barbarie

Une déclinaison possible serait :
– Que l’Etat d’Israël soit reconnu par une écrasante majorité des 193 membres des Nations Unies, c’est un fait ;
– Contester ce fait au motif que des critères qui devraient caractériser un Etat font défaut à l’Etat d’Israël et qu’il ne serait reconnu comme tel que par opportunisme politique, c’est une opinion ;
– Trouver honteux la reconnaissance de l’Etat d’Israël, c’est un sentiment.

rose dit: à

Alors, qu’il suffit de mettre les aînés dans les EHPAD pour avoir le même résultat. Inouïes quand même ces visites !

rose dit: à

parce que je ne comprends pas pourquoi le père a lâché ma main, sur disons les bas-fonds de l’humanité.

Pour apprendre quelque chose.
Et ce peut être important.

Et puis, les hommes n’aiment pas du tout les femmes dominantes, celles qui ont du caractère, les forces pures, les femmes puissantes, les femmes qui n’ont besoin ni de maître et encore moins d’esclave.
Pourquoi a-t-il fait cela ? Comme un homme qui prend une maîtresse : en cassant sa femme, il reste le chef. Je suppute qu’il y avait un conflit de domination dans votre couple et que vous preniez trop de place.
Jouir ailleurs, c’est consciemment, démolir sa femme. L’intérêt de jouir, outre jouir, est le ciment du couple, ce qui le lie intimement. Or, jouir dehors, c’est pour l’homme, perdre sa semence, et pour la femme, perdre la puissance de cette semence. Je dirais volontiers que c’est un coup de Trafalgar. Et garder le canon alors que les boulets se perdent dans la campagne, cela ne sert à rien, pire, c’est absurde.
Nota : sans canon, on vit très bien. Les mésanges charbonnières sur les graines de 🌻.
Ceci sont hypothèses d’analyse, mais je n’y étais pas. (Sous la couette).
Le sujet me semble être : et sortir du conflit de domination, et que l’homme admette qu’une femme est puissante. Or, si l’homme casse la femme cela ne marche pas.

rose dit: à

Je dirai, Clopine, de ce que vous vivez, apprenez quelque chose.
Et puis, l’analyse qui vous concerne, menez là par vous-même. Vous devez savoir ce qui s’est passé.

rose dit: à

Une piste, hors votre pseudo : intéressez-vous à votre prénom et à votre patronyme.
Mon patronyme, lorsque je suis allée chercher en Italie, je ne remonte qu’à la cinquième génération, au-delà c’est peanuts butter, contadino-contadina, pas de traces dans les registres paroissiaux, m’a appris beaucoup de choses : et je vis ainsi. Sans le sur-développer, je vis selon mon patronyme, sa signification italienne, qui est la même en espagnol, incidemment.
Ce n’est qu’une piste. Vous avez les clés.

rose dit: à

Un point de vue :
Chacun prenant, en effet, quelques libertés avec sa conscience, mais toujours au profit de l’amour de son prochain.

Un autre point de vue, le mien :

Chacun prenant, en effet, quelques libertés avec sa conscience, mais toujours au profit de la bite de son prochain.

Pour moi, 7% de l’humanité, ce n’est pas ce qui va orienter ma vie, ni m’aider à comprendre le reste.

rose dit: à

Des blessures qui ne veulent pas guérir.

C’est assez brutal, pardon B, mais soit on crève soit on guérit. Comment aller de l’avant avec un chancre que l’on traînerait toute sa vie ?

rose dit: à

J’étais la fille qui tirait vers le haut.
C’est ce que Gisèle Pélicot a dit concernant son mari. Elle a pris de sacrés risques.
Ai peut-être, sans doute, sûrement tort, mais il me semble que si l’on se tire soi-même vers le haut, on accomplit déjà quelque chose de chouette.

rose dit: à

Pretty woman est une prostituée expérimentée ?
J’ai loupé quelque chose 😳

rose dit: à

Si on commence à ne pas se pardonner ses erreurs autant ne pas sortir de chez soi.
Errare humanum est.

rose dit: à

Écrire de Pretty woman qu’elle est une prostituée expérimentée, j’ai du mal à le lire.

rose dit: à

en fait personne ne sait ce qu’elle pense.

Elle a un sourire (Léon Marchand) et des éclats de rire, merveilleux.

rose dit: à

Ah, la bite des pères ! Qui dira combien les fils en souffrent ?

Ben, les fils ont aussi une bite.

Et, je ne parle pas des filles.

Elles n’ont pas de bite.

Alors, après, à chacun ses choix, l’idéal consistant à les assumer.
Tu fais ce que tu veux de et avec ta bite ou sans ta bite. Moi, pareil qu’avec je suis juif ou je ne suis pas juif (tout en considérant cette assertion fondamentalement fausse, car tu es juif) je considère qu’avec ou sans bite c’est pareil.
Quoique, avec un minimum d’honnêteté, je tendrai à considérer que, la bite, au moment de vieillir, cela parait drôlement handicapant, mais Jean me fait penser le contraire, alors, quid ?

rose dit: à

Enfin, le naufrage du couple conjugal, c’est quelque chose qui casse fondamentalement la femme. L’homme je ne sais pas.
S’extirper des débris, ça te prend des années, te remettre à flot encore des années.

J J-J dit: à

@ On parle d’une transformation en Hôtel (MC).
FERRIERES EN BRIE, 77164, rue du Chateau, 01 81 16 27 79
En école hôtelière… plus précisément, et pas qu’un peu selecte et cotée à l’international !… Le site est devenu magnifique !
J’y ai dîné avec Ph et Ch le 19 mars 2022, au restaurant attenant (bistrot gourmet), le Chai (www.lechai-retaurant.com)
Je vous le recommande instamment… Nous y avions beaucoup ri au sujet d’une « volaille à la carte » (d’après mon agenda).
Bàv,

J J-J dit: à

@ zut, MT, vous m’avez devancé dans ma remarque à Marc. Cela dit, je ne comprends pourquoi on devrait être écoeuré de ce que serait devenu l’ancien domaine de Rotschild. Un château que durant des années, en passant à Ferrières, nous avons vu pourrir progressivement derrière ses grilles rouillées et les herbes folles.

@ Rossé ? Parce qu’il ne vivait pas à Paris ?
Mais non, il y avait mis son double ! Que personne ne parvint jamais réellement à trouver.

@ Aucune opinion personnelle, pmp, sur la bite de mon père. Il ne me l’a jamais montrée. C’est un fait qui n’induit dès lors aucun jugement.
(Pas plus que la moindre séquelle, du reste. Quand j’étais gamin, elle était objectivement plus grande et grosse que la mienne, mais depuis qu’il est mort, c’est tout le contraire).
Pourquoi ce sujet intéresse-t-il tant la curiosigté des filles à papa ?

@ Je trouve les remarques de rosanette à CT bienveillantes, encourageantes, apaisantes. Peu seraient capables de trouver les mots aussi justes pour la rassurer. Merci de nous laisser nous y associer.

(Bàv, 3.XI.24_9.02)

B dit: à

, encourageantes, apaisantes.

Tant il est vrai que la détresse, la misère, les emmerds des autres ne peuvent nous consoler de notre sort quand il est malheureux. Il m’arrive de m’apitoyer sur moi-même et aussitôt une voix me montrent ces gens aux membres broyés sous des décombres, plus proches ces populations endeuillées, sinistrées; les victimes d’un destin funeste, traumatisant, injuste. La vieillesse n’est certes pas le bon moment pour se faire larguer, il ne reste guère de temps pour reconstruire . Ne subsiste qu’une dernière longueur et pas la meilleure qui nous dirige vers la fin, cheminer seule sur ce tronçon ne peut plaire qu’à ceux qui en ont fait le choix, aux autres l’opportunité de ressasser, de l’indigestion existentielle.

B dit: à

me montre.

B dit: à

Rose, ne pas avoir été à la hauteur des circonstances n’est pas forcément lisible de l’extérieur et cela, bien que occasionnant au minimum une conduite inadéquate, n’empêche personne de s’exposer au regard d’autrui, ça se joue dans votre intérieur, quand l’action, l’activité n’habille pas votre temps, bref se reprocher ses propres erreurs ( fautes) sans en escompter un effet puisque c’est trop tard,révolu , est un loisir.

J J-J dit: à

Oui je suis d’accord, B., il vaut mieux vieillir à deux que seul.e, mais ce n’est pas toujours facile. C’est mon cas. Je regrette souvent de n’être pas seul, ce qui m’éviterait de multiples scènes de fureurs et de réconcilations… Souvent, j’envie le calme des veufs et des veuves. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Bon courage, il y a toujours du temps pour reconstruire qq chose, à partir d’un largage sur la rive, mrs Robinson.

B dit: à

à huit-clos.

B dit: à

Etre deux sous un même toit n’est pas une panacée, savoir que vous comptez pour un autre ( autre que vos enfants qui c’est le but seront détachés bien que sentimentalement attachés à vous) reste quand même d’un grand réconfort. Et bien sur, cela doit se traduire concrètement, moi de cela je ne sais plus rien. Aucune trace d’un autre pour qui je compterais. On a beau se dire  » seule mais peinard, les moments heureux perdent un peu de leur éclat, les soirées qu’elles soient d’hiver ou d’été sont un peu attristées de n’être point partagées.

B dit: à

Bon courage, il y a toujours du temps pour reconstruire qq chose, à partir d’un largage sur la rive, mrs Robinson.

Possible de vieillir ensemble, pour rattacher un vieux wagon isolé à un autre vieux wagon brinquebalant en cours de route présente des difficultés de mon point de vue, certains, des as du chemin de fer, y parviennent. Un exploit.

J J-J dit: à

oui m’enfin, quand on échoue sur une île perdue, il y a toujours la possibilité de trouver un vendredi, voulais-je dire @ daniel de fer, en chemin (euh, defoe)…

B dit: à

Trop tard pour s’exposer aux intempéries, j’ai vu tellement de corps nus que ceux-là de mon âge et dans me même état ne me tentent pas ni les visages, resterait l’esprit, l’âme bonifiée, amendée. Merci quand même pour ces propos lénifiants.

J J-J dit: à

mais vous ne vous donnez jamais la chance du moindre espoir, B. C’est dommage. A croire que vous seriez heureuse de vos lamentations et regrets. Mais non, il ne faut pas, y a encore pas mal de bonnes hcoses à faire et à espérer, petites, certes, mais bien réelles. Je ne « lénifie » pas du tout, ça non ! Je n’aime pas trop votre adjectif un rien péjoratif, du reste.
Bàv,

JC..... dit: à

N’insistez pas, chère B : la Gige est perdue depuis fort longtemps au milieu de ses verbeuseries lénifientes de chèvre foldingue !

B dit: à

3J, pas l’impression de repeindre le commentarium de mes plaintes et regrets, je synthétise, je vous fais un prix de gros.

J J-J dit: à

OK, B., je vous laisse avec les consolations de JC. Il réside à Port-Cros, c’est une ile du levant. Bonne suite synthétique.

Rosanette dit: à

Vieillir a deux n’est pas toujours une chance ;
un jour l’un des deux bascule dans la grande vieillesse , celle où l’on perd son autonomie ,ses capacités à raisonner , où l’on s’infantilise ,où la vraie cmmunication n’est plus possible
Et c’est un drame qui peut durer longtemps et que chaciun des deux vit jour après jour douloureusement et séparément

Jazzi dit: à

Après 38 ans de vie commune (mais pas ordinaire), Chedly et moi nous apprêtons à nous marier.
Les bans viennent d’être publiés.
Parce que nous nous aimons et pour mieux nous protéger, l’un l’autre…

rose dit: à

Rosanette,

Je connais de très près cette situation qui a duré un an chez mes parents, qui n’ont pas échappé à la douleur de vivre cela : sept mois atroces, j’y étais et j’ai tout vu et cinq mois pires durant lesquels les parents se sont faits dévaliser de leurs biens, en live si on peut dire. Ma maman s’en sort mieux que mon papa qui ne s’en est pas sorti .

rose dit: à

mais vous ne vous donnez jamais la chance du moindre espoir, B. C’est dommage.

B.
C’est immensément vrai.
Nous avons de plus la chance inouïe d’être une flopée de célibataires, suffit d’activer un peu de jugeote, ce qui n’est pas si évident lorsque le coeur palpite à nouveau.

rose dit: à

Jazzi

Allez-vous inviter vos camarades de la rdl à vos noces ?
Je vous félicite chaleureusement surtout d’avoir l’idée de protéger Chedly, qui, sans cela, se retrouverait à la rue, ou pire, dans un EHPAD.

rose dit: à

À huis-clos, B.

Je ne sais pas si c mieux d’être larguée à 27 ans. Être larguée, c’est toujours être larguée quel que soit l’âge, surtout quand l’amour nous tient et que l’on n’y comprend rien.

rose dit: à

Bien-sûr que la vie continue, B. pour les vivants, le meilleur pour vous !

En passant, je ne considère pas que notre réussite vienne de nos enfants ; elle viendrait, à mes yeux, de l’équilibre que nous trouverions à vivre. Heureux.
Et là, je trouve que c’est un beau cadeau que nous faisons à la route de nos enfants, une liberté immense que nous leur donnons. Une fois en l’avenir.

rose dit: à

Une foi en l’avenir.
Mordicus.

MC dit: à

Les Reinach furent me semble-t-il les. trois frères lauréats du Concours général, MC

J J-J dit: à

Marie Sasseur se déchaîne, la chienne !

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