À propos du « style » de Flaubert
En ce premier jour de l’année, qu’il me soit permis, en écho à l’éclairant texte de Flaubert sur Balzac que publie mon camarade Paul Edel sur son blog, de laisser à mon tour la place à Marcel Proust exposant ses vues sur Flaubert il y a cent ans exactement dans la Nrf :
» Je lis seulement à l’instant (ce qui m’empêche d’entreprendre une étude approfondie) l’article du distingué critique de la Nouvelle Revue Française sur “le Style de Flaubert”. J’ai été stupéfait, je l’avoue, de voir traiter de peu doué pour écrire, un homme qui par l’usage entièrement nouveau et personnel qu’il a fait du passé défini, du passé indéfini, du participe présent, de certains pronoms et de certaines prépositions, a renouvelé presque autant notre vision des choses que Kant, avec ses Catégories, les théories de la Connaissance et de la Réalité du monde extérieur.[1]
Ce n’est pas que j’aime entre tous les livres de Flaubert, ni même le style de Flaubert. Pour des raisons qui seraient trop longues à développer ici, je crois que la métaphore seule peut donner une sorte d’éternité au style, et il n’y a peut-être pas dans tout Flaubert une seule belle métaphore. Bien plus, ses images sont généralement si faibles qu’elles ne s’élèvent guère au dessus de celles que pourraient trouver ses personnages les plus insignifiants. Sans doute quand, dans une scène sublime, Mme Arnoux et Frédéric échangent des phrases telles que : “Quelquefois vos paroles me reviennent comme un écho lointain, comme le son d’une cloche apporté par le vent. — J’avais toujours au fond de moi-même la musique de votre voix et la splendeur de vos yeux”, sans doute c’est un peu trop bien pour une conversation entre Frédéric et Mme Arnoux. Mais, Flaubert, si au lieu de ses personnages c’était lui qui avait parlé, n’aurait pas trouvé beaucoup mieux.
Pour exprimer d’une façon qu’il croit évidemment ravissante, dans la plus parfaite de ses œuvres, le silence qui régnait dans le château de Julien, il dit que “l’on entendait le frôlement d’une écharpe ou l’écho d’un soupir”. Et à la fin, quand celui que porte St. Julien devient le Christ, cette minute ineffable est décrite à peu près ainsi :
“Ses yeux prirent une clarté d’étoiles, ses cheveux s’allongèrent comme les rais du soleil, le souffle de ses narines avait la douceur des roses, etc.”
Il n’y a là-dedans rien de mauvais, aucune chose disparate, choquante ou ridicule comme dans une description de Balzac ou de Renan ; seulement il semble que même sans le secours de Flaubert, un simple Frédéric Moreau aurait presque pu trouver cela. Mais enfin la métaphore n’est pas tout le style. Et il n’est pas possible à quiconque est un jour monté sur ce grand Trottoir Roulant que sont les pages de Flaubert, au défilement continu, monotone, morne, indéfini, de méconnaître qu’elles sont sans précédent dans la littérature. Laissons de côté, je ne dis même pas les simples inadvertances, mais la correction grammaticale ; c’est une qualité utile mais négative (un bon élève, chargé de relire les épreuves de Flaubert, eût été capable d’en effacer bien des fautes). En tous cas il y a une beauté grammaticale, (comme il y a une beauté morale, dramatique, etc.) qui n’a rien à voir avec la correction.
C’est d’une beauté de ce genre que Flaubert devait accoucher laborieusement. Sans doute cette beauté pouvait tenir parfois à la manière d’appliquer certaines règles de syntaxe. Et Flaubert était ravi quand il retrouvait dans les écrivains du passé une anticipation de Flaubert, dans Montesquieu, par exemple :
“Les vices d’Alexandre étaient extrêmes comme ses vertus ; il était terrible dans la colère ; elle le rendait cruel.”
Mais si Flaubert faisait ses délices de telles phrases, ce n’était évidemment pas à cause de leur correction, mais parce qu’en permettant de faire jaillir du cœur d’une proposition l’arceau qui ne retombera qu’en plein milieu de la proposition suivante, elles assuraient l’étroite, l’hermétique continuité du style. Pour arriver à ce même but Flaubert se sert souvent des règles qui régissent l’emploi du pronom personnel. Mais dès qu’il n’a pas ce but à atteindre les mêmes règles lui deviennent complètement indifférentes. Ainsi dans la deuxième ou troisième page de l’Éducation Sentimentale, Flaubert emploie “il” pour désigner Frédéric Moreau quand ce pronom devrait s’appliquer à l’oncle de Frédéric, et, quand il devrait s’appliquer à Frédéric, pour désigner Arnoux. Plus loin le “ils” qui se rapporte à des chapeaux veut dire des personnes, etc. Ces fautes perpétuelles sont presque aussi fréquentes chez Saint-Simon. Mais dans cette deuxième page de l’Éducation, s’il s’agit de relier deux paragraphes pour qu’une vision ne soit pas interrompue, alors le pronom personnel, à renversement pour ainsi dire, est employé avec une rigueur grammaticale, parce que la liaison des parties du tableau, le rythme régulier particulier à Flaubert, sont en jeu :
“La colline qui suivait à droite le cours de la Seine s’abaissa, et il en surgit une autre, plus proche, sur la rive opposée.
Des arbres la couronnaient, etc.”
Le rendu de sa vision, sans, dans l’intervalle, un mot d’esprit ou un trait de sensibilité, voilà en effet ce qui importe de plus en plus à Flaubert, au fur et à mesure qu’il dégage mieux sa personnalité et devient Flaubert. Dans Madame Bovary tout ce qui n’est pas lui n’a pas encore été éliminé ; les derniers mots : “Il vient de recevoir la croix d’honneur” font penser à la fin du Gendre de Monsieur Poirier : “Pair de France en 48”. Et même dans l’Éducation Sentimentale (titre si beau par sa solidité, — titre qui conviendrait d’ailleurs aussi bien à Madame Bovary — mais qui n’est guère correct au point de vue grammatical) se glissait encore ça et là des restes, infîmes d’ailleurs, de ce qui n’est pas Flaubert (“sa pauvre petite gorge”, etc.). Malgré cela, dans l’Éducation Sentimentale, la révolution est accomplie ; ce qui jusqu’à Flaubert était action devient impression. Les choses ont autant de vie que les hommes, car c’est le raisonnement qui après assigne à tout phénomène visuel des causes extérieures, mais dans l’impression première que nous recevons cette cause n’est pas impliquée. Je reprends dans la deuxième page de l’Éducation Sentimentale la phrase dont je parlais tout à l’heure :
“La colline qui suivait à droite le cours de la Seine s’abaissa, et il en surgit une autre, plus proche, sur la rive opposée.”
Jacques Blanche a dit que dans l’histoire de la peinture, une invention, une nouveauté, se décèlent souvent en un simple rapport de ton, en deux couleurs juxtaposées. Le subjectivisme de Flaubert s’exprime par un emploi nouveau des temps des verbes, des prépositions, des adverbes, les deux derniers n’ayant presque jamais dans sa phrase qu’une valeur rythmique. Un état qui se prolonge est indiqué par l’imparfait. Toute cette deuxième page de l’Éducation (page grise absolument au hasard) est faite d’imparfaits, sauf quand intervient un changement, une action, une action dont les protagonistes sont généralement des choses (“la colline s’abaissa”, etc.). Aussitôt l’imparfait reprend : “Plus d’un enviait d’en être le propriétaire”, etc. Mais souvent le passage de l’imparfait au parfait est indiqué par un participe présent, qui indique la manière dont l’action se produit, ou bien le moment où elle se produit.
Toujours deuxième page de l’Éducation :
“Il contemplait des clochers, etc. et bientôt, Paris disparaissant, il poussa un gros soupir.”
(L’exemple est du reste très mal choisi et on en trouverait dans Flaubert de bien plus significatifs. Notons en passant que cette activité des choses, des bêtes, puisqu’elles sont le sujet des phrases (au lieu que ce sujet soit des hommes), oblige à une grande variété des verbes. Je prends absolument au hasard et en abrégeant beaucoup :
“Les hyènes marchaient derrière lui, le taureau balançait la tête, tandis que la panthère bombant son dos avançait à pas de velours, etc. Le serpent sifflait, les bêtes puantes bavaient, le sanglier, etc. Pour l’attaque du sanglier il y avait quarante griffons, etc. Des mâtins de Barbarie… étaient destinés à poursuivre les aurochs. La robe noire des épagneuls luisait comme du satin, le jappement des talbots valait celui des bugles chanteurs”, etc.
Et cette variété des verbes gagne les hommes qui dans cette vision continue, homogène, ne sont pas plus que les choses, mais pas moins : “une illusion à décrire”. Ainsi :
“Il aurait voulu courir dans le désert après les autruches, être caché dans les bambous à l’affût des léopards, traverser des forêts pleines de rhinocéros, atteindre au sommet des monts pour viser les aigles et sur les glaçons de la mer combattre les ours blancs. Il se voyait, etc…”
Cet éternel imparfait (on me permettra bien de qualifier d’éternel un passé indéfini, alors que les trois quarts du temps, chez les journalistes, éternel désigne non pas, et avec raison, un amour, mais un foulard ou un parapluie. Avec son éternel foulard, — bien heureux si ce n’est pas avec son foulard légendaire — est une expression “consacrée)” ; donc cet éternel imparfait, composé en partie des paroles des personnages que Flaubert rapporte habituellement en style indirect pour qu’elles se confondent avec le reste (“L’État devait s’emparer de la Bourse. Bien d’autres mesures étaient bonnes encore. Il fallait d’abord passer le niveau sur la tête des riches. Tout était tranquille maintenant. Il fallait que les nourrices et les accoucheuses fussent salariées par l’État. Dix-mille citoyennes avec de bons fusils pouvaient faire trembler l’Hôtel de ville…”, tout cela ne signifie pas que Flaubert pense et affirme cela, mais que Frédéric, la Vatnaz ou Sénécal le disent et que Flaubert a résolu d’user le moins possible des guillemets) ; donc cet imparfait, si nouveau dans la littérature, change entièrement l’aspect des choses et des êtres, comme font une lampe qu’on a déplacée, l’arrivée dans une maison nouvelle, l’ancienne si elle est presque vide et qu’on est en plein déménagement.
C’est ce genre de tristesse, fait de la rupture des habitudes et de l’irréalité du décor, que donne le style de Flaubert, ce style si nouveau quand ce ne serait que par là. Cet imparfait sert à rapporter non seulement, les paroles mais toute la vie des gens. L’Éducation Sentimentale[2] est un long rapport de toute une vie, sans que les personnages prennent pour ainsi dire une part active à l’action. Parfois le parfait interrompt l’imparfait, mais devient alors comme lui quelque chose d’indéfini qui se prolonge : “Il voyagea, il connut la mélancolie des paquebots, etc. il eut d’autres amours encore”, et dans ce cas par une sorte de chassé-croisé c’est l’imparfait qui vient préciser un peu : “mais la violence du premier les lui rendait insipides”. Quelquefois même, dans le plan incliné et tout en demi-teinte des imparfaits, le présent de l’indicatif opère un redressement, met un furtif éclairage de plein jour qui distingue des choses qui passent une réalité plus durable :
“Ils habitaient le fond de la Bretagne… C’était une maison basse, avec un jardin montant jusqu’au haut de la colline, d’où l’on découvre la mer.”
La conjonction “et” n’a nullement dans Flaubert l’objet que la grammaire lui assigne. Elle marque une pause dans une mesure rythmique et divise un tableau. En effet partout où on mettrait “et”, Flaubert le supprime. C’est le modèle et la coupe de tant de phrases admirables. “(Et) les Celtes regrettaient trois pierres brutes, sous un ciel pluvieux, dans un golfe rempli d’îlots ; (C’est peut-être semé au lieu de rempli, je cite de mémoire.)
“C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar”. “Le père et la mère de Julien habitaient un château, au milieu des bois, sur la pente d’une colline.”
Certes la variété des prépositions ajoute à la beauté de ces phrases ternaires. Mais dans d’autres d’une coupe différente, jamais de “et”. J’ai déjà cité (pour d’autres raisons) : “Il voyagea, il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues”. Mais cet “et” là, le grand rythme de Flaubert ne le comporte pas. En revanche là où personne n’aurait l’idée d’en user, Flaubert l’emploie. C’est comme l’indication qu’une autre partie du tableau commence, que la vague refluante, de nouveau, va se reformer. Tout à fait au hasard d’une mémoire qui a très mal fait ses choix :
“La place du Carrousel avait un aspect tranquille. L’Hôtel de Nantes s’y dressait toujours solitairement ; et les maisons par derrière, le dôme du Louvre en face, la longue galerie de bois, à droite, etc. étaient comme noyés dans la couleur grise de l’air, etc. tandis que, à l’autre bout de la place, etc.
En un mot, chez Flaubert, “et” commence toujours une phrase secondaire et ne termine presque jamais une énumération. (Notons au passage que le “tandis que” de la phrase que je viens de citer ne marque pas, c’est toujours ainsi chez Flaubert, un temps, mais est un de ces artifices assez naïfs qu’emploient tous les grands descriptifs dont la phrase serait trop longue et qui ne veulent pas cependant séparer les parties du tableau. Dans Leconte de Lisle il y aurait à marquer le rôle similaire des “non loin”, des “plus loin”, des “au fond”, des “plus bas”, des “seuls”, etc. La très lente acquisition, je le veux bien, de tant de particularités grammaticales (et la place me manque pour indiquer les plus importantes que tout le monde notera sans moi) prouve à mon avis, non pas, comme le prétend le critique de la Nouvelle Revue Française, que Flaubert n’est pas “un écrivain de race”, mais au contraire qu’il en est un. Ces singularités grammaticales traduisant en effet une vision nouvelle, que d’application ne fallait-il pas pour bien fixer cette vision pour la faire passer de l’inconscient dans le conscient, pour l’incorporer enfin aux diverses parties du discours !
Ce qui étonne seulement chez un tel maître c’est la médiocrité de sa correspondance. Généralement les grands écrivains qui ne savent pas écrire (comme les grands peintres qui ne savent pas dessiner) n’ont fait en réalité que renoncer leur “virtuosité”, leur “facilité” innées, afin de créer, pour une vision nouvelle, des expressions qui tâchent peu à peu de s’adapter à elle. Or dans la correspondance où l’obéissance absolue à l’idéal intérieur, obscur, ne les soumet plus, ils redeviennent ce que, moins grands, ils n’auraient cessé d’être. Que de femmes, déplorant les œuvres d’un écrivain de leurs amis, ajoutent: “Et si vous saviez quels ravissants billets il écrit quand il se laisse aller ! Ses lettres sont infiniment supérieures à ses livres.” En effet c’est un jeu d’enfant de montrer de l’éloquence, du brillant, de l’esprit, de la décision dans le trait, pour qui d’habitude manque de tout cela seulement parce qu’il doit se modeler sur une réalité tyrannique à laquelle il ne lui est pas permis de changer quoi que ce soit. Cette hausse brusque et apparente que subit le talent d’un écrivain dès qu’il improvise (ou d’un peintre qui “dessine comme Ingres” sur l’album d’une dame laquelle ne comprend pas ses tableaux) cette hausse devrait être sensible dans la Correspondance de Flaubert. Or c’est plutôt un baisse qu’on enregistre.
Cette anomalie se complique de ceci que tout grand artiste qui volontairement laisse la réalité s’épanouir dans ses livres se prive de laisser paraître en eux une intelligence, un jugement critique qu’il tient pour inférieurs à son génie. Mais tout cela qui n’est pas dans son œuvre, déborde dans sa conversation, dans ses lettres. Celles de Flaubert n’en font rien paraître. Il nous est impossible d’y reconnaître, avec M. Thibaudet, les “idées d’un cerveau de premier ordre,” et cette fois ce n’est pas par l’article de M. Thibaudet, c’est par la Correspondance de Flaubert que nous sommes déconcertés. Mais enfin puisque nous sommes avertis du génie de Flaubert seulement par la beauté de son style et les singularités immuables d’une syntaxe déformante, notons encore une de ces singularités : par exemple un adverbe finissant non seulement une phrase, une période, mais un livre. (Dernière phrase d’Hérodias : “Comme elle était très lourde (la tête de Saint Jean), ils la portaient alternativement.”)
Chez lui comme chez Leconte de Lisle, on sent le besoin de la solidité, fût-elle un peu massive, par réaction contre une littérature sinon creuse, du moins très légère, dans laquelle trop d’interstices, de vides, s’insinuaient. D’ailleurs les adverbes, locutions adverbiales, etc. sont toujours placés dans Flaubert de la façon à la fois la plus laide, la plus inattendue, la plus lourde, comme pour maçonner ces phrases compactes, boucher les moindres trous. M. Homais dit : “Vos chevaux, peut-être, sont fougueux”. Hussonnet : “Il serait temps, peut-être, d’aller instruire les populations.” “Paris, bientôt, serait été.” Les “après tout”, les “cependant”, les “du moins” sont toujours placés ailleurs qu’où ils l’eussent été par quelqu’un d’autre que Flaubert, en parlant ou en écrivant. “Une lampe en forme de colombe brûlait dessus continuellement.”
Pour la même raison, Flaubert ne craint pas la lourdeur de certains verbes, de certaines expressions un peu vulgaires (en contraste avec la variété de verbes que nous citions plus haut, le verbe avoir, si solide, est employé constamment, là où un écrivain de second ordre chercherait des nuances plus fines : “Les maisons avaient des jardins en pente.” “Les quatre tours avaient des toits pointus.”). C’est le fait de tous les grands inventeurs en art, au moins au xixme siècle, que tandis que des esthètes montraient leur filiation avec le passé, le public les trouva vulgaires. On dira tant qu’on voudra que Manet, Renoir, qu’on enterre demain, Flaubert, furent non pas des initiateurs, mais la dernière descendance de Vélasquez et de Goya, de Boucher et de Fragonard, voire de Rubens et même de la Grèce antique, de Bossuet et de Voltaire, leurs contemporains les trouvèrent un peu communs ; et, malgré tout, nous nous doutons parfois un peu de ce qu’ils entendaient par ce mot “commun”. Quand Flaubert dit : “Une telle confusion d’images l’étourdissait, bien qu’il y trouvât du charme, pourtant” ; quand Frédéric Moreau, qu’il soit avec la Maréchale ou avec Madame Arnoux, “se met à leur dire des tendresses”, nous ne pouvons penser que ce “pourtant” ait de la grâce, ni ce “se mettre à dire des tendresses” de la distinction. Mais nous les aimons ces lourds matériaux que la phrase de Flaubert soulève et laisse retomber avec le bruit intermittent d’un excavateur. Car si, comme on l’a écrit, la lampe nocturne de Flaubert faisait aux mariniers l’effet d’un phare, on peut dire aussi que les phrases lancées par son “gueuloir” avaient le rythme régulier de ces machines qui servent à faire les déblais.
Heureux ceux qui sentent ce rythme obsesseur ; mais ceux qui ne peuvent s’en débarrasser, qui, quelque sujet qu’ils traitent, soumis aux coupes du maître, font invariablement “du Flaubert”, ressemblent à ces malheureux des légendes allemandes qui sont condamnés à vivre pour toujours attachés au battant d’une cloche. Aussi, pour ce qui concerne l’intoxication Flaubertienne, je ne saurais trop recommander aux écrivains la vertu purgative, exorcisante, du pastiche. Quand on vient de finir un livre, non seulement on voudrait continuer à vivre avec ses personnages, avec Madame de Beauséant, avec Frédéric Moreau, mais encore notre voix intérieure qui a été disciplinée pendant toute la durée de la lecture à suivre le rythme d’un Balzac, d’un Flaubert, voudrait continuer à parler comme eux. Il faut la laisser faire un moment, laisser la pédale prolonger le son, c’est-à-dire faire un pastiche volontaire, pour pouvoir après cela, redevenir original, ne pas faire toute sa vie du pastiche involontaire.
Le pastiche volontaire c’est de façon toute spontanée qu’on le fait ; on pense bien que quand j’ai écrit jadis un pastiche, détestable d’ailleurs, de Flaubert, je ne m’étais pas demandé si le chant que j’entendais en moi tenait à la répétition des imparfaits ou des participes présents. Sans cela je n’aurais jamais pu le transcrire. C’est un travail inverse que j’ai accompli aujourd’hui en cherchant à noter à la hâte ces quelques particularités du style de Flaubert. Notre esprit n’est jamais satisfait s’il n’a pu donner une claire analyse de ce qu’il avait d’abord inconsciemment produit, ou une recréation vivante de ce qu’il avait d’abord patiemment analysé. Je ne me lasserais pas de faire remarquer les mérites, aujourd’hui si contestés de Flaubert.
L’un de ceux qui me touchent le plus parce que j’y retrouve l’aboutissement des modestes recherches que j’ai faites, est qu’il sait donner avec maîtrise l’impression du Temps. À mon avis la chose la plus belle de l’Éducation Sentimentale, ce n’est pas une phrase, mais un blanc. Flaubert vient de décrire, de rapporter pendant de longues pages, les actions les plus menues de Frédéric Moreau. Frédéric voit un agent marcher avec son épée sur un insurgé qui tombe mort. “Et Frédéric, béant, reconnut Sénécal !” Ici un “blanc”, un énorme “blanc” et, sans l’ombre d’une transition, soudain la mesure du temps devenant au lieu de quarts d’heure, des années, des décades (je reprends les derniers mots que j’ai cités pour montrer cet extraordinaire changement de vitesse, sans préparation) :
“Et Frédéric, béant, reconnut Sénécal.
Il voyagea. Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, etc. Il revint.
Il fréquenta le monde, etc.
Vers la fin de l’année 1867, etc.”
Sans doute, dans Balzac, nous avons bien souvent : “En 1817 les Séchard étaient, etc.”. Mais chez lui ces changements de temps ont un caractère actif ou documentaire. Flaubert le premier, les débarrasse du parasitisme des anecdotes et des scories de l’histoire. Le premier, il les met en musique.
Si j’écris tout cela pour la défense (au sens où Joachim du Bellay l’entend) de Flaubert, que je n’aime pas beaucoup, si je me sens si privé de ne pas écrire sur bien d’autres que je préfère, c’est que j’ai l’impression que nous ne savons plus lire[3]. M. Daniel Halévy a écrit dernièrement dans les Débats un très bel article sur le centenaire de Sainte-Beuve. Mais, à mon avis bien mal inspiré ce jour-là, n’a-t-il pas eu l’idée de citer Sainte-Beuve comme un des grands guides que nous avons perdus. (N’ayant ni livres, ni journaux sous la main au moment où j’improvise en “dernière heure” mon étude, je ne réponds pas de l’expression exacte qu’a employée Halévy, mais c’était le sens.) Or je me suis permis plus qu’aucun de véritables débauches avec la délicieuse mauvaise musique qu’est le langage parlé, perlé, de Sainte-Beuve, mais quelqu’un a-t-il jamais manqué autant que lui à son office de guide ?
La plus grande partie de ses Lundis sont consacrés à des auteurs de quatrième ordre, et quand il a à parler d’un de tout premier, d’un Flaubert ou d’un Baudelaire, il rachète immédiatement les brefs éloges qu’il leur accorde en laissant entendre qu’il s’agit d’un article de complaisance, l’auteur étant de ses amis personnels. C’est uniquement comme d’amis personnels qu’il parle des Goncourt, qu’on peut goûter plus ou moins, mais qui sont en tous cas infiniment supérieurs aux objets habituels de l’admiration de Sainte-Beuve. Gérard de Nerval qui est assurément un des trois ou quatre plus grands écrivains du xixe siècle, est dédaigneusement traité de gentil Nerval, à propos d’une traduction de Goethe. Mais qu’il ait écrit des œuvres personnelles semble avoir échappé à Sainte-Beuve.
Quant à Stendhal romancier, au Stendhal de La Chartreuse, notre “guide” en sourit et il voit là les funestes effets d’une espèce d’entreprise (vouée à l’insuccès) pour ériger Stendhal en romancier, à peu près comme la célébrité de certains peintres semble due à une spéculation de marchands de tableaux. Il est vrai que Balzac, du vivant même de Stendhal, avait salué son génie, mais c’était moyennant une rémunération. Encore l’auteur lui-même trouva-t-il (selon Sainte-Beuve, interprète inexact d’une lettre que ce n’est pas le lieu de commenter ici) qu’il en avait plus que pour son argent. Bref, je me chargerais, si je n’avais pas des choses moins importantes à faire, de “brosser”, comme eût dit M. Cuvillier Fleury, d’après Sainte-Beuve, un “Tableau de la Littérature Française au xixe siècle” à une certaine échelle, et où pas un grand nom ne figurerait, où seraient promus grands écrivains des gens dont tout le monde a oublié qu’ils écrivirent. Sans doute, il est permis de se tromper et la valeur objective de nos jugements artistiques n’a pas grande importance.
Flaubert a cruellement méconnu Stendhal, qui lui-même trouvait affreuses les plus belles églises romanes et se moquait de Balzac. Mais l’erreur est plus grave chez Sainte-Beuve, parce qu’il ne cesse de répéter qu’il est facile de porter un jugement juste sur Virgile ou La Bruyère, sur des auteurs depuis longtemps reconnus et classés, mais que le difficile, la fonction propre du critique, ce qui lui vaut vraiment son nom de critique, c’est de mettre à leur rang les auteurs contemporains. Lui-même, il faut l’avouer, ne l’a jamais fait une seule fois et c’est ce qui suffit pour qu’on lui refuse le titre de guide. Peut-être le même article de M. Halévy — article remarquable d’ailleurs — me permettrait-il, si je l’avais sous les yeux, de montrer que ce n’est pas seulement la prose que nous ne savons plus lire, mais les vers. L’auteur retient deux vers de Sainte-Beuve. L’un est plutôt un vers de M. André Rivoire que de Sainte-Beuve. Le second :
Sorrente m’a rendu mon doux rêve infini
est affreux si on le grasseye et ridicule si on roule les r. En général, la répétition voulue d’une voyelle ou d’une consonne peut donner de grands effets (Racine : Iphigénie, Phèdre). Il y a une labiale qui répétée six fois dans un vers de Hugo donne cette impression de légèreté aérienne que le poète veut produire :
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.
Hugo, lui, a su se servir même de la répétition des r qui est au contraire peu harmonieuse en français. Il s’en est servi avec bonheur, mais dans des conditions assez différentes. En tous cas, et quoi qu’il en soit des vers, nous ne savons plus lire la prose ; dans l’article sur le style de Flaubert, M. Thibaudet, lecteur si docte et si avisé, cite une phrase de Chateaubriand. Il n’avait que l’embarras du choix. Combien sont nombreuses celles sur quoi il y a à s’extasier ! M. Thibaudet (voulant, il est vrai, montrer que l’usage de l’anacoluthe allège le style) cite une phrase du moins beau Chateaubriand, du Chateaubriand rien qu’éloquent, et sur le peu d’intérêt de laquelle mon distingué confrère aurait pu être averti par le plaisir même que M. Guizot avait à la déclamer. En règle générale, tout ce qui dans Chateaubriand continue ou présage l’éloquence politique du xviiime et du xixme siècle n’est pas du vrai Chateaubriand. Et nous devons mettre quelque scrupule, quelque conscience, dans notre appréciation des diverses œuvres d’un grand écrivain. Quand Musset, année par année, branche par branche, se hausse jusqu’aux Nuits, et Molière jusqu’au Misanthrope, n’y a-t-il pas quelque cruauté à préférer aux premières :
À Saint Biaise, à la Zuecca
Nous étions, nous étions bien aise,
au second les Fourberies de Scapin ? D’ailleurs nous n’avons qu’à lire les maîtres, Flaubert comme les autres, avec plus de simplicité. Nous serons étonnés de voir comme ils sont toujours vivants, près de nous, nous offrant mille exemples réussis de l’effort que nous avons nous-mêmes manqué. Flaubert choisit Me Senard pour le défendre, il aurait pu invoquer le témoignage éclatant et désintéressé de tous les grands morts. Je puis, pour finir, citer de cette survie protectrice des grands écrivains un exemple qui m’est tout personnel. Dans Du côté de chez Swann, certaines personnes, mêmes très lettrées, méconnaissant la composition rigoureuse bien que voilée, (et peut-être plus difficilement discernable parce qu’elle était à large ouverture de compas et que le morceau symétrique d’un premier morceau, la cause et l’effet, se trouvaient à un grand intervalle l’un de l’autre) crurent que mon roman était une sorte de recueil de souvenirs, s’enchaînant selon les lois fortuites de l’association des idées. Elles citèrent à l’appui de cette contre-vérité, des pages où quelques miettes de “madeleine”, trempées dans une infusion, me rappellent (ou du moins rappellent au narrateur qui dit “je” et qui n’est pas toujours moi) tout un temps de ma vie, oublié dans la première partie de l’ouvrage.
Or, sans parler en ce moment de la valeur que je trouve à ces ressouvenirs inconscients sur lequels j’asseois, dans le dernier volume — non encore publié — de mon œuvre, toute ma théorie de l’art, et pour m’en tenir au point de vue de la composition, j’avais simplement pour passer d’un plan à un autre plan, usé non d’un fait, mais de ce que j’avais trouvé plus pur, plus précieux comme jointure, un phénomène de mémoire. Ouvrez les Mémoires d’Outre-Tombe ou les Filles du Feu de Gérard de Nerval. Vous verrez que les deux grands écrivains qu’on se plaît — le second surtout — à appauvrir et à dessécher par une interprétation purement formelle, connurent parfaitement ce procédé de brusque transition. Quand Chateaubriand est — si je me souviens bien — à Montboissier, il entend tout à coup chanter une grive. Et ce chant qu’il écoutait si souvent dans sa jeunesse, le fait tout aussitôt revenir à Combourg, l’incite à changer, et à faire changer le lecteur avec lui, de temps et de province. De même la première partie de Sylvie se passe devant une scène et décrit l’amour de Gérard de Nerval pour une comédienne. Tout à coup ses yeux tombent sur une annonce : “Demain les archers de Loisy, etc.” Ces mots évoquent un souvenir, ou plutôt deux amours d’enfance : aussitôt le lieu de la nouvelle est déplacé.
Ce phénomène de mémoire a servi de transition à Nerval, à ce grand génie dont presque toutes les œuvres pourraient avoir pour titre celui que j’avais donné d’abord à une des miennes : Les Intermittences du Cœur. Elles avaient un autre caractère chez lui, dira-t-on, dû surtout au fait qu’il était fou. Mais, du point de vue de la critique littéraire, on ne peut proprement appeler folie un état qui laisse subsister la perception juste (bien plus qui aiguise et aiguille le sens de la découverte) des rapports les plus importants entre les images, entre les idées. Cette folie n’est presque que le moment où les habituelles rêveries de Gérard de Nerval deviennent ineffables. Sa folie est alors comme un prolongement de son œuvre ; il s’en évade bientôt pour recommencer à écrire. Et la folie, aboutissant de l’œuvre précédente, devient point de départ et matière même de l’œuvre qui suit. Le poète n’a pas plus honte de l’accès terminé que nous ne rougissons chaque jour d’avoir dormi, que peut-être, un jour, nous ne serons confus d’avoir passé un instant par la mort. Et il s’essaye à classer et à décrire des rêves alternés. Nous voilà bien loin du style de Madame Bovary et de l’Éducation Sentimentale. En raison de la hâte avec laquelle j’écris ces pages, le lecteur excusera les fautes du mien ».
Marcel Proust
in La Nouvelle Revue Française No 76, 1er janvier 1920 (repris dans le recueil Pastiches et mélanges), publié en réponse à un article dans la même revue d’Albert Thibaudet (lire ici le dossier de leur échange)
- ↑ Je sais bien que Descartes avait commencé avec son “bon sens” qui n’est pas autre chose que les principes rationnels. On apprenait cela autrefois en classe. Comment M. Reinach qui, différent au moins en cela des Émigrés, a tout appris et n’a rien oublié, ne le sait-il pas et peut-il croire que Descartes a fait preuve d’une “ironie délicieuse”, en disant que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. Cela signifie dans Descartes que l’homme le plus bête use malgré soi du principe de causalité, etc. Mais le XVIIme siècle français avait une manière très simple de dire les choses profondes. Quand j’essaye dans mes romans de me mettre à son école, des philosophes me reprochent d’employer dans le sens courant le mot intelligence, etc.
- ↑ L’Éducation Sentimentale à laquelle, de par la volonté de Flaubert certainement, on pourrait souvent appliquer cette phrase de la quatrième page du livre lui-même : “Et l’ennui vaguement répandu semblait rendre l’aspect des personnages plus insignifiant encore.”
- ↑ Les exceptions se rencontrent quelquefois dans de grands livres systématiques, où on n’attendait pas de critique littéraire. Une nouvelle critique littéraire découle de l’Heredo et du Monde des Images, ces livres admirables et si grands de conséquence de M. Léon Daudet, comme une nouvelle physique, une nouvelle médecine, de la philosophie cartésienne. Sans doute les vues profondes de M. Léon Daudet sur Molière, sur Hugo, sur Baudelaire, etc. sont plus belles encore si on les rattache par les lois de la gravitation à ces sphères que sont les Images, mais en elles-mêmes et détachées du système elles prouvent la vivacité et la profondeur du goût littéraire.
(« Victor Prouvé, reliure de Salammbô, 1893, Nancy, Musée de l’École de Nancy ; « Marcel Proust », « Flaubert », Sainte-Beuve », « Balzac », « Stendhal », « Gérard de Nerval » photos Nadar et D.R.)
935 Réponses pour À propos du « style » de Flaubert
pouorquoi on a changé de page ?
séreiux c’est gonflant !
passou c’était plus cher pour avoir un blog avec tous les commentaires sur la même page ?
c’est des économies de bout de chandelle !
« et si quelqu’un a le courage de me prouver que les personnages de Flaubert ne sont pas des caricatures »
Ce ne sont pas des caricatures, mais des prototypes, hamlet.
à l’attention des commentateurs de ce blog : laissez tomber cette page !
les commentaires plus intéressants sont écrits à la fin de la page précédente.
ça ma gêne de dire ça mais c’est moi qui les ai écrits.
du coup ça va vous obliger à revenir en arrière, j’en suis désolé, mais c’est la faute à passou, il a juste voulu économiser quelques centimes, limite je lui aurai payé l’option « tous les commentaires sur la même page ».
sérieux passou ça coute combien en plus pour avoir tous les commentaires sur la même page ? 20.000 euros ? vous me refilez votre iban et je vous les vire.
je peux donner jusqu’à 4000 euros à quelqu’un sans lui demander ce qu’il va en faire.
entre 4 mille et 10 mille je demande quand même à quoi _a va servir.
et au dessus de 10 mille il faut me donner une bonne raison, et celle-là c’est une bonne !
Jazzi des prototypes ? j’aime bien ça ! j’y avais pas pensé.
je me corrige : si Flaubert est focus sur son style c’est juste parce que ses personnages ne sont pas des personnages mais des prototypes de personnages.
Jazzi l’histoire aussi c’est un prototype d’histoire ?
à ce niveau tu crois qu’on peut dire que Flaubert n’est pas un écrivain mais un prototype d’écrivain ?
« et l’après Proust c’est Almodovar ? »
Mais non, voyons c’est Céline, hamlet !
Et l’après Céline, c’est qui ?
après Céline ?
Almodovar ?
Jazzi je me méfie vachement de toi, tu as une vision hyper identitaire de la culture, par exemple tu ne dis jamais du mal d’un film quand c’est un homo qui l’a fait, un peu comme le Herpeur, du coup je n’arrive pas trop à te faire confiance.
tu m’en veux ?
Jazzi je trouve que tu es avec les homos comme wgg avec les juifs, ça lui faisait complètement perdre les pédales (désolé) et le contact avec le réel.
4 janvier 2020 à 22 h 22
« la littérature a besoin de renouer avec l’éthique et la politique »
hamlet dit
Mais qu’il est lourd ce Pétomane Goebelessien analphabète et sourd comme un pot avec son idée stalinienne de l’art en général et de la littérature en particulier !!
Le PC et L’Humanité l’ont envoyé en mission sur ce blog pour convertir ses participants, et malgré ses efforts surhumains il n’arrive pas à être pris au sérieux. Il faut dire qu’à chaque fois qu’il se met à « penser » à voix haute ici il enfile des perles comme les cocos les défaites électorales depuis 30 ans. On ne sait plus s’il est plus ridicule qu’ennuyeux ou plus ennuyeux que ridicule…
Le Pétomane c’est le témoin de Jéhovah du jdanovisme le plus éculé. Il essaie depuis des années de nous fourrer la Bible de Lenin avec ses prêches moralisatrices hilarantes!
À moins qu’il ne soit un vendeur fou de livres à domicile qui veut qu’on lui achète à crédit les Oeuvres Complètes de Stalin en 450 volumes !!
pablito tu es le seul à égayer ce blog !
ça te gêne quand on parle d’éthique ? c’est à cause de ton père ?
l’éthique c’est bien, et la politique aussi c’est bien pablito !
il faut juste pas avoir peur de l’éthique et de la politique.
pablito en plus ce sont des notions qui donnent à penser.
exemple : le transgenre.
Jazzi est à fond pour le transgenre, et c’est bien.
sauf qu’il faut bien comprendre un truc : le transgenre n’est qu’une étape de transition vers le transhumain.
tu comprends ? c’est ça le passage à l’éthique et au politique : essayer de mettre en perspective chaque chose.
sérieux je ne vois pas pourquoç ça te fait autant peur.
tu as essayé la psychanalyse ?
ou même l’hypnose ? il parait que ça donne de bons résultats.
Jazzi !!! regarde pablito il parle de moi, c’est top trop cool, pablito je t’adore :
‘
« Le PC et L’Humanité l’ont envoyé en mission sur ce blog pour convertir ses participants, et malgré ses efforts surhumains il n’arrive pas à être pris au sérieux. Il faut dire qu’à chaque fois qu’il se met à « penser » à voix haute ici il enfile des perles comme les cocos les défaites électorales depuis 30 ans. On ne sait plus s’il est plus ridicule qu’ennuyeux ou plus ennuyeux que ridicule…
Le Pétomane c’est le témoin de Jéhovah du jdanovisme le plus éculé. Il essaie depuis des années de nous fourrer la Bible de Lenin avec ses prêches moralisatrices hilarantes!
À moins qu’il ne soit un vendeur fou de livres à domicile qui veut qu’on lui achète à crédit les Oeuvres Complètes de Stalin en 450 volumes !!
«
« ça te gêne quand on parle d’éthique ? »
hamlet dit
Ça me gène qu’une ordure moral de ton espèce dont l’idée de la culture a été inspiré par Hitler (« la culture a forgé une caste de gens irréprochables ! » (hamlet)…. « ces milieux auxquels la culture de l’intelligence a donné le caractère d’une caste fermée » – Mein Kampf) et qui pour dissimuler sa sympathie pour les méthodes de dénonciation de Goebbels essaie de nous faire croire que sa mère est juive, veuille nous donner ici des leçons d’éthique.
pablito, je me permets de te corriger : je ne suis pas marxiste, je suis freudo-marxiste ou si tu préfères ; un freudo-marcusiste.
« l’innocence de l’enfance. » est un mythe, rose.
renato
arbre nouvellement planté, pas besoin de le tailler
https://www.dailymotion.com/video/x2pojpn
ouverture ; au pied, l’innocence de l’enfance
« la culture a forgé une caste de gens irréprochables ! »
pablito c’est de moi ? je l’ai écrit il y a longtemps, c’est sympa de l’avoir garder.
j’aurais dû dire : la culture a créé une caste de gens au dessus des lois.
suite aux derniers épisodes Matzneff, Weinstein, Polanski et autres…
c’est intéressant de voir la façon dont le champ de l’accusation s’est décalé vers le monde de la culture, c’est probablement que la culture représente dans inconscient collectif le monde ultra capitaliste, ce qui en soi n’est pas faux, en tout cas la culture depuis les années 80 aura tout fait pour obtenir ce statut.
merci pablito, c’est sympa de conserver mes propos, c’est marrant de voir la façon dont ils prennent sens avec le temps.
nous avions l’apparition de premeirs éléments : les voyages du neveu Mitterrand au Maroc.
et surtout Jack Lang, il y avait un épisode médiatique très drôle quand un journaliste avait voulu révéler des affaires de pédohilies dans des centres d’enfants handicapés, et là Lang avait risposté en disant que si c’était le cas il porterait plainte pour diffamation, son entourage lui demandé pour quelles raisons il avait riposté aussi vite alors qu’il n’était nullement question de lui.
il existe une vraie connivence entre les médias et les politiques : les médias se sont effrocés de protéger les politiques.
sauf bien sûr quand ils n’appartenaient pas au cercle très fermés de gens bien au dessus de tous soupçons comme ce pauvre Berregovoy.
L’innocence de l’enfance est un mythe, rose !
« Il est en vérité si facile de se convaincre des activités sexuelles régulières des enfants qu’on peut se demander avec étonnement comment les hommes ont pu faire pour ne pas s’apercevoir de ces faits et pour maintenir si longtemps la légende, forgée par leur désir, d’une enfance asexuée. Cela doit être lié à l’amnésie de la plupart des adultes à l’égard de leur propre enfance. »
SIGMUND FREUD
et là, renato, à 6mn 52 sec. le trésor, au pied de l’arbre et un peu plus loin, les pieds nus d el’enfant dans la neige
https://www.youtube.com/watch?v=rL-0-lxv40M
À Montfort, institut Tony Lainé, cherchez bien , il n’y a rien.
Jazzi tu dis ça parce que tu n’as pas d’enfant.
mythe ou pas mythe cela n’a pas d’importance, l’important est de conserver chaque chose à sa place : l’adulte à sa place d’adulte et l’enfant à sa place d’enfant.
Tu cites Freud mal à propos, l’immense mérite de Freud est d’avoir montré que la civilisation repose sur l’interdit et l’ordre de la Loi qui définit la ‘logique des places’. L’Œdipe indique que les pères ne peuvent être les partenaires sexuels des enfants et pas plus les mères, et que l’amour des enfants pour le père, la mère ou l’un de leurs substituts doit être refoulé pour être converti en désir de devenir adulte et d’aimer quelqu’un de son âge…
donc tu intrerpètes mal la pensée de Freud, je n’oserais dire (si tu le permts) que tu l’interprètes à ton optique parce que tu n’as pas d’enfant.
jazzi
freud et l’innocence d el’enfance ?
Ah.
Ana Torrent, in L’esprit de la ruche « pourquoi l’a-t’il tuée ? » (deux fois, plus la recherche ensuite)
https://www.dailymotion.com/video/xuv441
pablito tu peux copier :
l’immense mérite de Freud est d’avoir montré que la civilisation repose sur l’interdit et l’ordre de la Loi qui définit la ‘logique des places’. L’Œdipe indique que les pères ne peuvent être les partenaires sexuels des enfants et pas plus les mères, et que l’amour des enfants pour le père, la mère ou l’un de leurs substituts doit être refoulé pour être converti en désir de devenir adulte et d’aimer quelqu’un de son âge…
pablito, tu peux copier cent fois.
A propos
Comme dans un coeur simple l’auteur en désespoir de cause finit en se moquant de l’inexistence de Dieu en un phénomène hallucinatoire tragi-comique, du moins c’est ma lecture.
N’y retrouverait-on pas les traces d’une propension à une rêverie grandiose ?
Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/madame-bovary.php
une rêverie propriatoire ?
Pablo, nous enterrons Freud très souvent jusqu’au moment définitif où son travail structurant tombera dans l’oubli total. Il est assez curieux que certains jetant aux orties ses théories veuillent brûler GM sur la place de l’église. C’est paradoxal ou bien faut il y déceler une sympathie pour les théorèmes d’une géométrie aux applications variables qui ne se satisfont pas du sinus et cosinus et préfèrent prendre la tangente.
Rodolphe, Rodolphe
style méthode Coué.
Un machin à t’emmêler les pieds dans le tapis.
J’avais moins de dix ans quand j’ai eu des contacts sexuels avec un adulte, rose.
C’était le fils d’une lingère, qui vivait avec sa mère dans une mansarde du dernier étage de notre bâtisse.
Tandis que nous occupions l’étage noble, avec balcons, au deuxième étage, l’appartement où vivaient auparavant les parents de mon père.
Roger, le jeune homme dont il est question ici, avait la « maladie bleue ».
Ma mère m’expliqua que c’était parce qu’il avait un problème de circulation sanguine et qu’il ne vivrait pas longtemps.
Parfois, à mon retour de l’école et en l’absence de sa mère, il me proposait de monter chez lui. Il se frottait contre moi et finissait par me demander de toucher sa queue en érection, toute tordue et violette. Je la touchais du bout des doigts et presque aussitôt il éjaculait en se retournant dans un cri.
Après quoi, il me donnait quelques uns de ses timbres en double pour ma collection.
J’ai jamais eu l’impression d’avoir été une victime innocente…
et préfèrent prendre la tangente.
Un taxi pour Tobrouck ?
ou plutôt Paris-Texas ?
Peut-être Casablanca ?http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18739981&cfilm=2645.html
Et préfèrent prendre la tangente
Ou bien des vacances romaines ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19437615&cfilm=2762.html
une rêverie propitiatoire, dslée
jazzi
ai connu aussi une jeune fille qui avait la maladie bleue ; mais elle était toute faible.
Rose
B
pour partir je travaillerai dans la soute à charbon.
La maladie bleue – Album
Alain Korkos
https://www.decitre.fr/livres/la-maladie-bleue-9782020349352.html
4 janvier 2020 à 00 h 22
« je ne suis pas marxiste, je suis freudo-marxiste ou si tu préfères ; un freudo-marcusiste.
hamleth dit
Toi, tu n’es qu’une racaille inspirée par les idées de Hitler et les méthodes de Goebbels…
>B
dans la soute à charbon, back to black
jazzi
aujourd’hui l’espérance de vie a quasiment triplé, pour les enfants qui avaient cette malformation cardiaque.
Mais la chirurgie à coeur ouvert et le développement des interventions par « cathéter » (qui consiste à introduire une sonde munie d’un ballonnet gonflable dans la veine fémorale) ont complètement modifié le pronostic.
Il en va de même pour la tétralogie de Fallot (ou « maladie bleue »), une malformation cardiaque complexe, dont l’évolution naturelle aboutissait au décès avant 15-20 ans, jusque dans les années 70.
« Mon patient le plus âgé a aujourd’hui plus de 60 ans », souligne le Pr Husson, tout en reconnaissant qu’une seconde intervention, voire une troisième peut être nécessaire à l’âge adulte, surtout si la première a été réalisée dans la petite enfance. Le dernier recours est la greffe cardiaque.
« …l’heure du grand ménage a sonné, des critiques comme passou ou Paul Edel font partie des antiquités trop en lien avec l’ancien monde littéraire, ce monde poussiéreux avec des boules antimites pour protéger les vieilles idées, ce temps est révolué (Hamlet)
C’est bien vu ! Et ce grand ménage touchera bien d’autres domaines…Comme disait Rabelais : « Péter soulage »
Avec cette histoire de dire hébergé en Asie et de disques durs sans doute infectes de vidéos pedocrimonelles, je pense qu’on arrive au bout, et que les portes de la prison lui sont grand ouvertes:
« Sur un site web récemment supprimé, Gabriel Matzneff racontait ses activités pédophiles »
« Visé par une enquête judiciaire, l’écrivain Gabriel Matzneff racontait ses activités pédophiles sur un site web récemment supprimé avec plus de détails encore que dans ses livres »
https://www.lejdd.fr/Societe/gabriel-matzneff-ce-quil-a-voulu-cacher-3941071
Son site personnel, hébergé en Asie.
On peut comprendre le point de vue de l’Archange Gabriel de la Mentule sur la passion enfantine, car les petites filles de 10 ans sont délicieuses.
Comment ne pas tomber amoureux de ces jeunes objets de désir ? Comment ne pas rêver de leur mettre la main au panier ? Les peloter dans le noir lors des jeux pendant les fêtes d’anniversaire ? Comment ne pas Leur prendre la main dans la rue, devant le Lycée en attendant l’heure ?
Quand j’avais 11 ans, je l’ai fait.
Gaby l’a fait, lui aussi, et n’est jamais sorti de ce temps là ! Toujours un gosse dans un corps disproportionné, conduit par un esprit dérangé…. Et il a continué, le con, incapable de devenir un homme…
Il est resté inachevé. Un enfant maniaque, un malade, un cinglé, un criminel. Quel imbécile !
C’est le jour de la galette
https://museedeblain.files.wordpress.com/2017/06/1896-1910.jpg
Soeur Marie, la galette c’est demain lundi….
#la galette c’est demain lundi….
Pas plus mal; toute cette histoire est à vomir.
Cette incroyable complicité du milieu littéraire parisien, et de la gôche bourgeoise, avec un pedocriminel; « l’homme qui aimait l’amour » de Savigneau a garder en collector de même que le cynisme de Pivot qui il y 4 ans s’étonnait que Con Bandit ait plus fait réagir que Matzneff , en s’etonnant, -il s’étonne beaucoup-, que Bombardier ait pointé le caractère criminel et passibles de justice, des écrits de Matzneff.
Milieu duquel je n’écarte finalement pas V. Springora par son ambivalence revendiquée. Un recit a la limite de la débilité légère, et des regrets assez lâches, et immatures.
Et ces « mondains » de troisième zone, voudraient nous expliquer ce que lire veut dire et ce qu’est la littérature ?
Non, monsieur.
Bien vu, Soeur Marie, et bien dit !
je vous trouve bien durs avec ce type.
après tout l’homme c’est le style.
et le style c’est l’homme…
ce que vous dites sur Matzneff n’est qu’un élément révélateur du milieu littéraire français, à savoir un milieu d’entre soi, poussiéreux, confiné, consanguins etc…
sans doute les types qui ont lu les bouquins de Matzneff se sont essentiellement concentrés sur son style.
cela dit son écriture est très stylée, même le personnage est stylé.
quand un type incarne le style à ce point il ne peut pas être totalement mauvais.
un livre de pédophile bien écrit est toujours préférable à un livre de gérontophile mal écrit.
vous n’y connaissez rien !
l’important c’est l’art ! la Beauté de l’Art !
la Beauté de l’Art est Éternelle et elle ne se soucie pas de vos jugements moraux !
vous savez quoi Sasseur ?
vous incarnez le retour de l’Ordre Moral !
passou devrait vous virer de son blog !
j’ai oublié un adjectif pour le monde littéraire français : complaisance.
il faut bien voir l’étymologie de ce mot « complaisance ».
comme vous êtes tous des nuls qui connaissez rien au style je vais vous faire un petit cours de stylistique et vous expliquer l’origine du mot « complaisance » !
en fait c’est très simple : dans « complaisance » il y a « com » et « plaisance ».
« com » ça veut dire « com »
et « plaisance » signifie plaisance.
et voilà !
L’inverse est beaucoup plus probable amlet.
Moi je fais comme le tonton, je disperse et je ventile.
Par exemple savez-vous pourquoi Matzneff est devenu l’ami de Hergé ?
Passou a mis un point d’exclamation de surprise à la réponse.
Il aimait lire Tintin!
Et alors ? Les freudgiens ont tout compris.
et comme vous n’y connaissez rien en histoire et que vous passez votre temps à émettre des jugements anachroniques je vais vous faire un petit rappel historique.
à la fin des années 60 il s’est passé un truc important : les sociétés se sont libérées du joug du modèle ancien fondé sur le modèle bourgeois confiné, étriqué, le poids de la morale religieuse, en un mot un truc étouffant !
et là tout a volé en éclat, les gens se sont libérés de ce fardeau familial, social et religieux !
d’où ce mouvement de balancier d’une extrême à une autre vers une hyper permissivité qui aura été l’élément fondateur du système économique capitaliste ultra libéral dans lequel nous vivons.
nous sommes passés d’un fardeau à un autre.
du coup ces gamins qui étaient autrefois abusés par le père et leur curé ont été abusé par les écrivains et les réalisateurs de cinéma.
ce qui en soi est un progrès social dans la mesure où il n’y avait pas de raison que seuls les pères et les curés aient le droit de violer les gamins !
moralement c’était injuste ! du coup les écrivains et les cinéastes ont pris le relais.
c’est ce qu’on a appelé la libération des moeurs.
j’y crois pas qu’il faille tout vous expliquer tellement vous êtes tous des nuls comme pablito ! c’est pour ça que vous accumulez des anachronismes à la pelle, il faut vosu rentrer une chose dans laa tête : on ne peut pas juger une époque à l’aune d’une autre !!!
« on ne peut pas juger une époque à l’aune d’une autre !!! »
Bien vu, hamlet, et bien dit !
alors là Sasseur ce proès fait à Hergé je vous arrête tout de suite !
parce que dans Tintin il n’y a pas que Tintin, il a aussi les Dupondt et la Castafiore, et aussi Tournesol et le capitaine Haddock.
alors évitez les raccourcis stupides svp.
j’ai oublié Milou et Nestor.
non un pédophile il lira plutôt Jo et Zette parce que garçon porte des culottes courtes et la fille une petite jupette.
« alors évitez les raccourcis stupides svp. »
Mot pour moi, on croirait la fin de la plaidoirie de l’avocat de Louis XVI dit Le Capet …. Compliments !
Vous aimez lire Jo et Zette, ami hamlet….?
qu’importe, il faut bien voir que cette chasse aux pédophiles n’est que le reflet d’un autre problème de nos sociétés.
passou dirait le retour de l’ordre moral, en fait non, c’est juste que les gens sont déboussolés, ils voient quelque chose ne tourne pas rond dans la société sur les question de pouvoir et de domination, ils ont trouvé cette porte pour accéder à ce problème mais cela n’en restera pas là c’est certain.
avec Marie Antoinette aussi on avait commencé par dénoncer les orgies royales et ça c’est temrnié avec les guillotines.
il est évident que ce n’est là qu’un signe avant coureur de ce qui nous attend !
et quand on aura mis en place des tribunaux populaire pour dégommer les élites et les puissants dominatuers, là on pourra commencer à parler du retour de l’ordre moral.
mais ce sera trop tard : fallait juste prendre le problème plus tôt !
non j’ai jamais aimé Jo et Zette, je préfère Tintin parce que j’aime bien Milou, zoophilie refoulée ?
Mariejevoussalue a gâché 20 euros en s’offrant une prescription littéraire épousant le mouvement féministe et dénonciataire du moment. De nombreux faits historiques ou non – sociétaux pour ainsi dire- se suffisent en eux même; savoir que cela s’est produit nécessite-t-il qu’en sus soit cherchée une documentation partant du souvenir en passant par le récit pour assouvir un besoin de voyeurisme ou pour alimenter des cancans sur un blog entre autres circonstances au prétexte que ces souvenirs s’assemblent sous une reliure et sont vendus fort opportunément au coeur d’une vague féminine qui résolument veut en finir avec tous les abus et violences qu’ils concernent les enfants que les femmes ont été , les individus qu’elles sont devenues . Bien sûr, il faut secouer le tapis pour en faire sortir la poussière , faire du bruit, profiter comme un surfeur de la vague en espérant que tout ceci ne soit pas un formidable matériel à profit pour certains, un instrument de vengeance ou de dénigrement sans effet autre que la satisfaction personnelle . Concernant les enfants et les adolescent(e)s et bien que la pétition signée au coeur des années révolutionnaires réapparaisse en questionnant les engouements des intellectuels pour démontrer que ces intellectuels ne sont pas toujours bien inspirés, le phénomène de la pédophilie existe depuis toujours et a été exposé et dénoncé par d’autres auparavant à maintes occasions. De nombreuses personnalités dans des milieux dont on attendrait qu’une certaine culture les sauve sont des consommateurs couverts et protégés d’enfants d’âges divers. C’est similaire à ce qui se passe dans l’Eglise, jusqu’à présent personne n’osait les dénoncer , quand cela avait lieu tout ceci était ( est encore) étouffé, nous n’avons pas inventé la poudre ou le fil à couper le beurre. Je reprocherai aux réactions lisibles ici par exemple d’être surjouées en s’accordant au tube du moment alors qu’en regard d’autres sujets littéraires ou non, ce dernier reste mineur, à mes yeux en tout les cas.
Moi, j’ai toujours adoré la Castafiore, qui faisait vrai contrairement à Tournesol trop caricatural. Avec le temps, je me suis fait une raison : c’est comme ça. Point barre !
on ne peut pas juger une époque à l’aune d’une autre !
Mais l’insondable connerie soixante-huitarde, dont la pédophilie est la branche la plus pourrie, était palpable déjà à l’époque. Il n’y a qu’à écouter l’analyse lumineuse qu’en fait Raymond Aron, en temps réel. Ah oui, il était intelligent, et à contre-courant, et blacklisté, j’oubliais ce détail.
@B
Euh ! « Que c’est long…mais que c’est bon ! »…
pas d’accord, la littérature française, avec cette obsession du style représente un pouvoir de domination donné à celui qui tient la plume, c’est l’auteur qui s’arroge tous les droits.
du coup si on commence à avoir des Lolita qui réécrivent le livre de Nabokov du point de vue de Lolita alors là on va vraiment entrer dans ce que devrait être la « vraie » littérature, à savoir une pluralité fondée sur une explosion du champs des regards et des possibles.
Exact, Ferdine !
J’ai terminé récemment le livre publié début 2019 par la fille de Raymond ARON, « L’abécédaire » chez L’observatoire.
P’tain, c’est autre chose que les couillonnades que nous recommandent des critiques littéraires (corrompus… ?) Quelle intelligence laissée au bord de la route, négligée, mise à l’écart, à l’époque !
C’est d’avoir cité Con Bandit, qui me vaut ce galimatias illisible ?
A ceux qui se trompent d’époque.
« Trois cent trente-sept suspects ont été arrêtés dans 38 pays en lien avec le démantèlement d’une ampleur sans précédent d’un site qui faisait un commerce de vidéos d’abus sexuels sur des enfants, ont annoncé mercredi 16 octobre les autorités britanniques et américaines.
Les interpellations ont été réalisées en lien avec un site internet, basé en Corée du Sud, qui était « l’un des premiers à proposer à la vente des vidéos répugnantes » pouvant être payées avec la crypto-monnaie bitcoin, selon un communiqué de l’agence britannique de lutte contre la criminalité organisée. »
il faut même espérer qu’un jour un auteur écrive Bovary vu par un Homais.
mais par le Homais caricatural de Flaubert, non un vrai Homais : un homme inquiet, qui doute, courageux et sympathique.
et à la suite un Bovary écrit du point de vue de Charles, mais pas le Charles caricatural de Flaubert, non un vrai Charles, un homme inquiet, qui doute, courageux et sympathique.
comment cette focalisation sur le style de Flaubert a-t-elle pu dissimuler à ce point que ce roman n’est qu’une enfilade de caricatures grotesques.
#du coup si on commence à avoir des Lolita qui réécrivent le livre de Nabokov du point de vue de Lolita alors là on va vraiment entrer dans ce que devrait être la « vraie » littérature, à savoir une pluralité fondée sur une explosion du champs des regards et des possibles.
Excellent!
Le problème s’est vite posé à Vanessa, une fois la descente amorcée, comme on dit des junkies, qui a quand même compris , que Lolita, c’était pas elle…lol. Et que Nabokov, c’était pas Matzneff.
Ou plus exactement, que Matzneff et Humbert Humbert, ça fait deux.
Non, Vanessa, ce qu’elle souhaitait vraiment c’est être à la starac’, pour un casting d' » un moment d’égarement « , là cette narcissique, pensait le tenir mieux, son rôle de consentante.
rose, la question du butin-trésor caché a affaire avec l’usage du temps et aussi avec un sens de la possession projeté au de là de la mort. Pour long qu’il soit, le temps de l’arbre est plus court que le temps d’un rocher. Une anecdote. Pas loin de notre maison campagne, sur l’ancienne voie du Simplon, il y avait Le Rocher, une auberge dont les fondements dataient de la fin du XIVe siècle [documenté]. Le nom, Le Rocher, parce que sur le côté en aval de l’édifice il y avait un considérable bloc erratique. Vers 1955, si mon souvenir est bon, l’aubergiste décida que l’espace occupé par le rocher aurait pu être transformé en pergola, ce qui aurait boosté son chiffre d’affaires. Seulement, voilà que la morphologie du terrain étant plutôt inconfortable — vous pouvez vous faire une idée en jetant un coup d’œil à La chute d’Icare de Brueghel —, afin de récupérer l’espace il aurait fallu détruire le rocher. Or, selon une légende Dieu en personne avait posé là ce rocher, car son projet était de le détruire un hameau de pécheurs juste en dessous, mais sa Mère l’avait raisonné, et Le rocher était resté là en souvenir de la colère de l’Un et de la gentillesse de l’Autre. Ça pour la légende. Dans les faits, dans une lointaine année un lapicide avait taillé sur le côté en amont du bloc une croix et un écriteau désormais difficile à déchiffrer car un lichen d’un beau vert Sevres clair et pale l’avait conquis, ce qui donnait au rocher un sens que seulement la foi aurait pu expliquer. Bref, même si le rocher lui appartenait, l’aubergiste accepta de ne pas le détruire : il l’aurait déplacé. Un quart environ du volume du rocher était en sous équerre — en d’autres mots, sous terre —, mais, étant donné la morphologie du terrain, pas question de songer à un engin de chantier même petit, il fallut donc creuser une tranchée tout autour du bloc et puis une autre du bloc à sa nouvelle collocation. En creusant ils ont trouvé de tout : quelques objet en pierre polie et pas, des tessons, des fibules, et un pot rempli de poussière de charbon et noyés dans cette poussée une centaine de sesterces de Septime Sévère. Enfin, ce trésor était resté enseveli près de ce rocher depuis la l’époque des Sévères aux années 50 du XXe. Dans une zone fréquentées sans interruption par les humains aucun arbre peut vivre si longtemps.
Bref, un arbre peut faire l’affaire si on veut faire de la littérature, mais pas pour cacher durablement le magot.
Une chose dans l’autre, le rocher a été détruit par le neveu du vieux aubergiste, à sa place il y a maintenant un parking, et la vielle auberge est disparue en la faveur d’un moche immeuble d’appartements de vacance sans style ni caractère.
Pardon pour les quelques erreurs d’orthographe et les éventuels horreurs de forme.
Hamlet, je crois qu’à propos du style , quelqu’un ici avait déclaré qu’avec le fond ils ne font qu’un. Ceci parce qu’il est donné un peu plus bas que le style et le bonhomme ne forment qu’une seule chose comme Ferré le chantait?( ton cul c’est ton style , si c’est bien cela qui s’exprime dans sa chanson).
Tu as bien raison de préférer la Castafiore, Jicé, c’était aussi le cas de Tintin.
www.http://medias.liberation.fr/photo/461649-webnext_tintin001.jpg?modified_at=1350053188&width=975
Renato
Septime Severe c’est 146-211.
Je pensais aux oiliviers de Gethsemani mais je viens de vérifier, les rejets sont datés au carbone 14 vers 1200.
Vous m’apprenez donc que certains des trésors sont cachés sous le rocher.
Quelle forme a donc le lichen vert de Sèvres pour induire pareilles hypothèses ?
Hier soir ai regardé des enfants heureux jusqu’à 4 heures du matin. Pas d’enfance chaotique des parents qui les prenaient pour des bêtes de cirque, le chant, l’école des fans, la danse, et les petits, renato, adorables et consentants.
Dans le coeur j’ai deux enfants qui construisent leur vie, une maman qui vieillit et est fragile et vulnérable et un trésor, D.
Quand il partira, comme Lavande, je partirai, mais au moins, je vous aurai prévenu.
Ai fait deux rêves très compliqués, un sur un déménagement très compliqué et l’autre sur un psy qui me jetait dehors pck je m’évanouissais dans son bureau et à qui j’arrachais ses lunettes.
@D
Cette planche hergesque me rappelle le temps où il nous fallait subir les assauts de cougars de luxe, nous autres étudiants qui ne pensions qu’à obtenir beaucoup de diplômes pour gagner beaucoup d’argent en peu de temps, et qui étions agneaux sans défense dans les mains de ces hyènes lubriques !
Heureusement, Dieu m’envoya quelques archanges à cnémides dorées, et Satan s’enfuit, laissant les cougars castafioresques, pantelantes de rage !…
cf la page Tintin : ce « ne t’inquièteS pas » de la Castafiore est un couac orthographique inadmissible.
mais par le Homais caricatural de Flaubert, non un vrai Homais : un homme inquiet, qui doute, courageux et sympathique.
Au début de Mme Bovary Flaubert donne le prédécesseur de Charles pour parti sans préciser les motifs de sa démission, il part, laisse la place, cela reste incompréhensible .
Homais, s’il ne l’a pas consciemment projeté s’avère tout de même jaloux de ses prérogatives d’une part, de l’autre pas innocent. On peut supposer que le précédent médecin est parti en raison de ce pouvoir qu’exerce Homais sur sa clientèle équipé qu’il est de sa science et qu’il s’arrange en un dessein pas tout à fait « manqué » pour qu’Emma se trouve en contact avec l’arsenic qui la tuera. Brave Homais qui tire les ficelles dans l’ombre, si mon souvenir est exact, mon interprétation de lui juste, j’en garde l’ idée d’un manipulateur qu’aucune preuve évidente ne pourra confondre.
@D
Je rebondis sur les archanges à cnémides…
On s’est préoccupé longuement sur le sexe des anges à une époque lointaine où, pendant ce temps là, les Ottomans prenaient la Ville-Reine. Trop souvent, il a été négligé, ce débat sur le sexe des Archanges.
Le sexe des anges est double, incertain, discutable. Celui des Archanges est, lui, clairement priapique ! Vous auriez vu ce qu’ils ont mis aux cougars, ravies, avant que de remonter aux Cieux où règnent paix, joie, et bonheur d’une vie éternelle !
En fait milou est le nom de la première amoureuse d’Hergé, Marie – Louise, les parents voyant d’un mauvais oeil cette idylle avec un type selon eux sans avenir, s’est terminée au grand chagrin d’Hergé. Il a donné son nom en diminutif au chien fidèle qui accompagne Tintin partout dans ses aventures.
Incompréhensible ou inexpliqué.
SUIS TOUJOURS MALADE:très sale nuit;doc jeme repose;
lu pour info
On pourrait facilement avancer qu’en tant que genre, le polar, ou plus exactement le detective novel, le roman de détective ou d’enquête, fut un domaine non seulement conçu mais encore balisé et perfectionné par les Anglaises.
Je postule en effet que le roman policier anglais aura été une affaire de femmes, soit qu’elles aient les premières incarné le personnage du détective, comme Anne Rodway, Mrs. Gladden ou Valeria Macannan, soit qu’elles aient constitué le plus gros du bataillon des auteurs de polar, sur slate!
http://www.slate.fr/story/185924/litterature-roman-policier-anglais-polar-origines-femmes-autrices-feminisme
Chantal, les parents de Milou avaient raison : c’est Tintin qui survivra, pas Hergé….
non, Homais est une victime !
il est victime de ses croyances, et surtout c’est une pauvre victime de tous les préjugés et les aprioris de l’auteur de ce roman.
je n’ai jamais compris pourquoi il n’y a jamais eu dans ce pays des associations, des comités de soutien en faveur de Homais : « sauvons le soldat Homais ».
il n’y a quel enfants qui rient aux spectacles de Guignol quand le gendarme met des coups de batons sur la tête de ce pauvre Gnafron, mais en général, passer 10 ans ça ne fait plus rire personne, comme les phoques qui jonglent avec un ballon dans les cirques, ça fait rire les enfants, puis ça plus rire personne, quand les enfants s’endorment.
ça FAIT plus rire personne, quand les enfants s’endorment.
et Dieu sait si Flaubert en avait, des préjugés et des aprioris.
en vérité Flaubert était un type très bas de plafond.
suffit de lire quelques pages de sa correspondance, je trouve Proust plutôt sympa quand il dit que ça ne vaut pas un clou.
Ce que j’aime dans ce monde ?
Sa redoutable diversité !
Un exemple ?
Les acteurs du terrorisme !
Des nains fascistes mais couillus, et des géants démocrates mais impuissants…
et chaloux qui essaie de rattraper le coup en disant qu’on n’a pas publié ses meilleures lettres, c’est une autre manière de dire que celles qui ont été publiées sont d’un niveau de pensée proche du zéro absolu.
on attend les meilleures… vous êtes qd même tous très drôles.
mais par le Homais caricatural de Flaubert, non un vrai Homais : un homme inquiet, qui doute, courageux et sympathique.
et à la suite un Bovary écrit du point de vue de Charles, mais pas le Charles caricatural de Flaubert, non un vrai Charles, un homme inquiet, qui doute, courageux et sympathique.
Hamlet
Et du point de vue de Rodolphe, ça donne quoi ?
Septime Sévère, rose, régna de 193 à 211, fin du IIe siècle début du IIIe, donc. Je n’ai pas suivi la destiné des sesterces trouvés, mais comme ça sans trop réfléchir, sur la seule base de mes souvenirs d’étudiant, j’imagine qu’ils ont été cachés après la dynastie des Sévères et avant Dioclétien, c’est-à-dire pendant la crise dite du IIIe siècle — entre 235 et 284, env. —.
Et alii
Faites quelque chose, trouvez un bon docteur.
Hamlet, des préjugés , des a priori, qui n’en a pas? Neanmoins Il était humain en dépit de son conservatisme, ironique et sans illusions vraisemblablement sur le genre humain.
le truc le plus drôle dans cette analyse de Proust c’est justement quand il parle de la correspondance : il dit que ce qui maintient le système en place chez Flaubert c’est son style, et comme dans sa correspondance il ne fait d’effort sur le style ça fait un flop, sous entendu pour les romans c’est pareil mais on a quand même le style à se mettre sous la dent, et vlan dans les gencives ! et c’est dit avec son petit côté odieux qui fait penser à Serrault dans la cage aux folles.
>Chantal
Drôle d’origine ! Son ex-amoureuse donc en chien attachant 😳
Trouvé des précisions sur wiki
Son nom vient d’une ancienne petite amie de l’auteur, Marie-Louise Van Cutsem, surnommée justement « Milou »[2],[3].
Milou est un personnage à part entière, en quelque sorte le jeune frère de Tintin[4]. Il est doué de la parole, mais seul le lecteur a accès aux paroles qu’il profère. Son maître est l’exemple qu’il suit et l’initie aux secrets du monde. En échange, Milou le flatte à chacun de ses succès[4]. Le fait de ne pas pouvoir parler à d’autres que Tintin l’empêche d’être corrompu dans son innocence : tel lʼÉmile de Rousseau, seul Tintin fera son éducation[4]. Attaché à lui-même et à son confort[5], il bataille volontiers aux côtés de son maître quand le besoin s’en fait sentir[6]. Avec ces deux héros, Hergé s’adresse à deux groupes de lecteurs : les plus âgés s’identifient à Tintin, jeune homme volontaire et sûr de sa force, tandis que les plus jeunes se tournent vers Milou, dont les traits humains sont forcés[4].
Une source d’inspiration de Hergé concernant Milou est la bande dessinée Ric et Rac de Pol Rab. En effet, il dira dans l’émission télévisée Trente millions d’amis : « Milou est d’une race qui est approximativement le fox à poil dur. Un peu bâtard tout de même, et si je l’ai choisi, c’est qu’à l’époque, ces chiens étaient à la mode. Il y avait d’ailleurs un chien fox-terrier à poil dur blanc et puis il y avait un sky-terrier noir assez bas sur pattes. Ils s’appelaient Ric et Rac, il y avait d’ailleurs un journal qui s’appelait Ric et Rac[7]. »
Dans un de ses ouvrages, l’historien Michel Pastoureau émet l’hypothèse que le fox-terrier à poil dur blanc d’Édouard VII, Caesar (1901-1914), très célèbre à son époque, aurait servi de modèle pour Milou[8].
>rose
Un docteur le dimanche. Où avez-vous la tête ?
Le dimanche, urgences.
Et alii, je vous prie, n’allez pas aux urgences, on y meurt dans le couloir.
Un bouillon de poule peut-être ? Un bouillon de votre poule ? Une poule dans votre bouillon ? Une poule au pot ? Je suis à court (bouillon).
Bises, en attendant, le repos c’est bien.
Hamlet, j’ai lu cet été celle qu’il entretint à Georges Sand. Elle est essentiellement affective et professionnelle en relatant les diverses entreprises littéraires de part et d’autre. Elle offre également quelques indications historiques et politiques.
« des préjugés , des a priori, qui n’en a pas? »
les bons écrivains qui en général les mettent de côté quand ils écrivent leurs bouquins, parce que la littérature c’est justement le truc des bouquins, aussi pour le lecteur, au lieu de l’enfermer à nouveau dans de nouveaux préjugés, sinon à quoi ça sert ? c’est juste pour faire jolie écriture ?
non le problème est que l’ensemble est un préjugé : il part avec une idée de départ, un objectif (avoir un procès), à partir de là il utilise tout le dispositif come des marionnettes pour arriver à son but.
même dans le système narratif des séries américaines grand public offre des surprises à ceux qui les regardent, ça les met dans des situations d’inconfort moral, on ne sait pas qui sont les bons qui sont le méchants, même les plus mauvais scénaristes américains font ça aujourd’hui.
comment Flaubert pourrait-il surprendre le lecteur alors que lui est fait d’un seul bloc, un esprti lourd et monolithique ?
et après voilà ce qu’on obtient comme résukltat au niveau d’une population française.
Et alii, ne présumez pas trop longtemps de votre resistance physique. Ne disposez vous pas de quelque ami médecin? Cela fait un moment que vous nous dites être souffrant.
Cela ne fait pas un moment :.cela fait longtemps. Lavande fine mouche et très observatrice nous l’aurait dit sans coup férir. Je dirai, à vue de nez (pas d’horloge ici), depuis septembre 2019, quatre mois échus.
Elle polit ses cnémides, Lavande, grosse tâche.
Pourtant son prénom IRL n’est pas d’archange, non, c un prénom du quotidien, Denise, Paulette, Isadora, Nathanaëlle, Véronique, etc. Berthe. etc.
Chantal
Enfin, Milou, il le soutient et l’encourage tout le temps son Tintin. Ce doit être lassant à la longue, non ?
Hamlet. La position de l’auteur transparaît souvent . Difficile d’écrire sans soi . En dehors du domaine purement littéraire,ceux qui prétendent ne pas connaitre d’aprioris mentent ou se leurrent sur leur propre compte . Vous ne pourrez de toutes façons pas éviter les postérioris et la généralisation qui s’ensuit. Je ne comprends pas comment vous pouvez détester Flaubert et en produire à votre tour une caricature. L’aimer, le lire n’empêche pas de goûter à Proust et à sa délicatesse centrée essentiellement , pour ce que j’en ai lu, à dépeindre un milieu radicalement distant de celui auquel Flaubert s’est attaché à traduire.
Cette histoire de Matzneff qui sort maintenant aux hasards du calendrier me laisse un goût amer, je n’ai jamais aimé cette clique de hautains qui imposaient leur idée de la littérature comme un sport de combat à l’antique et se permettaient de faire perdurer des moeurs de domination, car c’est de cela qu’il s’agit en fait.
Ce qui est embarrassant par contre c’est le foin que cette histoire bien connue dans le landerneau provoque comme effets secondaires dans un contexte assez désastreux sur les auteurs et autrices qui rament pour leur statut toujours plus précaire et ne disposent pas de couvert à l’année ou de rente du CNL. Il y a sûrement un bon bouquin dans cette rentrée de janvier, mais pas le temps de lire en ce moment. Merci e alli pour le lien vers les autrices de polar anglaises, mon cerveau un peu en compote à force de cogiter, j’ai l’impression que vous devriez consulter pour votre état. Moi j’ai du lever le pied et changer de médecin, ils sont sur les nerfs à cause des grèves répétitives, le mien m’a prescrit beaucoup trop de médocs pour mon mal de dos, j’ai lu les notices à fond et pris des plantes à la place et je fait du yoga. Régler ses comptes par livre interposé est une manière de relancer tt sorte de débats, j’ai écouté sur france inter une intervieuw de spécialistes en affaires pédo criminelles qui nous ramène aux sombres heures de l’affaire Dutroux, j’avais écrit dans le temps sur le sujet, avec en tête les abus des éclésiastiques, mais sans penser aux cinéastes et réals, comme angle de vue, comme toujours faire des choix cornéliens.
Oui, enfin, pour le lal de dos ça sert à rien. Je suis témoin.
Les médocs non plus.
Reste le lâcher prise.
Pas évident.
J’allume la radio et voilà que je découvres qu’avec un bon Gott mit uns arrangé pour l’usage des frustres religieux qui le soutiennent le Blondinet plonge officiellement leu USA dans le fascisme.
mal de dos
Et zut et crotte et deux biques.
Pour le mal de dos, les kinésça sert à rien. Je suis témoin.
Si les médocs non plus, reste le zazen.
Disons-le : le Blondinet me fait peur.
Quand est-ce qu’il est destitué ?
C’est le plafond bas de l’Amérique. Poor Uncle Sam.🤕
Ne soyez pas ridicules, biquets et biquettes de formation française : cela fait bien longtemps que les USA n’avaient pas élu démocratiquement un Président aussi compétent….
Restez compétents, vous, dans vos domaines et laissez tomber la politique, domaine qui vous est totalement étranger !
5 janvier 2020 à 12 h 25
C’est drôle toutes ces théories débiles improvisées ici par des théoriciens du dimanche sans aucune culture historique sur la pédophilie et mai 68, la pédophilie et le capitalisme, la pédophilie et l’art, la pédophilie et le milieu germanopratin… Comme si la pédophilie n’avait pas toujours existé et partout, et la tolérance envers elle n’avait pas variée selon les civilisations, les époques, les pays, les milieux sociaux…
Un seul exemple: en Espagne, au XVI et au XVII siècles, c’est-à-dire bien avant le capitalisme, les théories de l’art pour l’art ou Mai-68 et bien loin de Saint Germain-des-Près, il y avait des mères qui vendaient la virginité de leurs filles de 8, 9 ou 10 ans. Et cela à la vue et au nez de la Féroce Inquisition Espagnole, qui le tolérait. Et la même chose arrivait dans l’Italie de Casanova ou la France de Restif de la Bretonne. Et bien avant le XVIII siècle partout, autant dans les milieux de la prostitution que dans ceux de l’aristocratie, autant dans la Grèce et la Rome antiques que dans le Moyen Âge chrétien.
Je ne sais plus quel écrivain étranger (Henri Miller? Baroja?) racontait que dans les années 20-30 à Paris, c’est-à-dire, bien avant « la libération des moeurs » des années 60, il y avait encore dans les rues des putes des mères qui offraient les services sexuels de ses fillettes à des pédophiles qui, à mon avis, n’avaient rien à branler des conceptions philosophiques de l’art.
Quand le Pétomane Goebelessien parle d’une « hyper permissivité qui aura été l’élément fondateur du système économique capitaliste ultra libéral dans lequel nous vivons », il oublie de nous expliquer, le Crétin, pourquoi il y a une nouvelle vague d’Ordre Moral en ce moment, c’est-à-dire juste au moment où l’hyper capitalisme mondialisé a atteint son sommet. Ou pourquoi l’hyper permissivité des anciens Romains existait bien de siècles avant la naissance du capitalisme.
Lier la pédophilie et la tolérance d’une société envers elle à un système économique, politique ou esthétique c’est de la pure pétomanie…
>B
Vous écrivez
« Je reprocherai aux réactions lisibles ici par exemple d’être surjouées en s’accordant au tube du moment alors qu’en regard d’autres sujets littéraires ou non, ce dernier reste mineur, à mes yeux en tout les cas. »
Oui sur l’ensemble de votre commentaire et sur ce qui a été rappelé hier sur les orgies nobiliaires et aussi érotiques, relire Apollinaire, les mémoires d’une chanteuse allemande, revoir Eyes wide shut, sur l’étendue de la sexualité, analyser la chute de DSK, pour envisager les affres de la sexualité, toujours sous l’angle du consentement, pas si évident semble souligner Spingora, puisqu’emprise et manipulation, en tout cas à Manille le moteur est l’argent pour les enfants, néanmoins, quoique partageant pas mal de choses, pas d’accord avec votre « c’est mineur ».
En rapport de quoi ?
Pourriez-vous le développer ?
Sûr que Trump a encore fait sa loi, j’espère que la vengeance ne va pas encore retomber sur notre pomme, regardé les politologues hier soir pas rassurant. Son allié Netanyaou réélu avec ses casseroles c’est pas le pied non plus. Sorry moi écrire comme un pied aujourd’hui.
Rose avoir quelqu’un qui vous suit tout le temps même avec les meilleures intentions c’est un peu usant, moi j’ai jamais eu d’animal domestique parce que je vis sur un pied, un bout de table, et quand j’ai fini tt ce que je suis obligée de faire pour avoir un minimum d’ennuis administratifs, je file à l’anglaise, mon fils est grand, paix souveraine, juste les parents encore en couple qui font leur vie à leur mode bohème et réfractaire à tout, et ma vieille tante célibataire qui valse régulièrement à l’hosto, elle déteste manger et ressemble à un giacommeti, comme ancienne infirmière elle a tous les trucs j’ai pris mes distances pour ne plus être tournée en bourrique. J’ai tout essayé, les fortimels, des gentils petits plats, des coups de fils, elle est sinistre … sans retour, ce qui l’amuse c’est de se faire hospitaliser, retourner dans son milieu de travail, là elle se fait opérer d’un oeil elle revit à l’idée de se faire chouchouter par des infirmières. Je peux pas comprendre moi je déteste aller à l’hosto, j’ai lâché prise aussi de ce côté, et mon dos va un peu mieux. Je m’étire comme un chat dans tous les sens.
MERCI? B;mais je me soigne, médecin et même kiné (et pour moi ça marche)mais une épidémie est u ne épidémie, et ma constitution(!) a toujours été fragile;or on peut attraper plusieurs fois la gastro en plus! donc, je vais me remettre mais ça attaque mes forces ;quand j’aurai dormi, je reprendrai du poil de la bête (Flaubert et les bêtes!)et vous allez voir ce que vous allez voir!même Hamlet tremblera bonne journée
Ce que vous suggérez, serait-ce que notre attention est détournée sur un sujet mineur, pour en masquer d’autres*, majeurs ?
* graves, politiques.
Chantal
Ah, ah, excellente idée
Je m’étire comme un chat dans tous les sens.
Merci
5 janvier 2020 à 12 h 33 min
« Les Vétos », de Julie Manoukian.
Un gentil téléfilm, sans plus, avec Noémie Schmidt, Clovis Cornillac et Michel Jonasz sur la thématique des vétérinaires de campagne.
On peut attendre son passage à la télé, sans nécessairement se déranger pour aller voir ce premier film au ciné…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585279&cfilm=267951.html
Avis aux navigants :
https://static.miraheze.org/nonciclopediawiki/c/c3/Non_nutrire_i_troll_2.jpg
en vérité Flaubert était un type très bas de plafond.
hamlet dit
Je ne collectionne plus les Perles du Pétomane. Elles sont tellement énormes qu’un personnage de roman qui les proférerait deviendrait invraisemblable. Encore une fois la vie dépasse la fiction. Théoriquement, un type aussi Con que le Pétomane ne devrait pas exister. Mais la Nature l’a produit. Reste à savoir qu’elle est la fonction des anomalies biologiques aussi flagrantes que son existence dans l’évolution de notre espèce.
Pour les italophones : Una Topolino amaranto. Ricordi di un medico degli animali*, par Dante Graziosi, Ed. Rusconi, Milano 1980
*Une Topolino amarante. Souvenirs d’un médecin des animaux
Il y a aussi une série de téléfilm produit par la RAI
Et Vedo 007, qu’est-ce qu’il devient?
Il est peut-être en Australie en train de fuir en hélicoptère les incendies après avoir sauvé des milliers de koalas?
Ou dans un hôtel de luxe de Bagdag en train de voir par la fenêtre, pendant qu’il fait l’amour avec une belle fille, les explosions qui se succèdent après la mort du général iranien (à moins qu’il n’ait été dans sa voiture en train de l’interviewer quand elle a explosée).
Mais peut-être que c’est lui qui a organisé l’évasion de Carlos Ghosn et il est en train en ce moment de se prélasser dans une piscine de Beyrouth entouré des plus belles filles du coin, avec un verre de whisky à la main?
Les femmes aiment beaucoup parler de leurs ennuis de santé, de leurs enfants ou absence d’enfants et de leurs confections de nourritures. C’est un de leurs traits communs.
Une autre se repend d’avoir acheté un bouquin ni fait ni à faire quant au style, après avoir épuisé la jactance insignifiante de son contenu, un pseudo pamphlet complaisant contre un pauvre type qui n’en peux plus. Est-elle bête !… A cause d’elle, ce blog est devenu un ramassis de calomnies sur les déviances sexuelles des uns et des autres, comme si la sexualité des gens était au fondement de la bonne littérature. Mais à qui fera-t-on croire cela ?
Enfin une romancière hindoue qui se lance en politique. De quoi donner exemple aux fausses écrivassières imbues de la RDL.
Des offensives sont reparties de plus belle, affligées du même syndrome eudémonique.
Est-ce que B. est la même chose que Bérénice ? Leurs phrases ont la même longueur, on aime à les relire deux fois.
C’est comme pour Proust (tome 5) – Je tenais de ma grand-mère d’être dénué d’amour-propre à un degré qui ferait aisément manquer de dignité. (..) C’est ainsi que parfois si nous lisons le chef d’œuvre nouveau d’un homme de génie, nous y retrouvons avec plaisir toutes celles de nos réflexions que nous avions méprisées, des gaietés, des tristesses que nous avions contenues, tout un monde de sentiments dédaignés par nous et dont le livre où nous les reconnaissons nous apprend subitement la valeur. (…). Mais cette absence d’amour-propre et de rancune (…) n’en était pas moins le milieu vital dans lequel je baignais. La colère et la méchanceté ne me venaient que de toute autre manière, par crises furieuses. De plus, le sentiment de la justice, jusqu’à une complète absence de sens moral, m’était inconnu. J’étais au fond de mon cœur tout acquis à celui qui était le plus faible et qui était malheureux ».
C’est un peu bas de plafond, le dimanche matin, non ?
Je dois bien avoue que les mémoires d’un jeune garçon d’Henry James me sont tombés des mains. Entre nous, c’est d’un chiant ! Il faut pourtant les achever avant de passer au 3e tome de P. Lemaître, en attendant le goût de la paresse dans les transports en commun parisiens. Je ne pense pas raconter à la rdl l’histoire des relations incestueuses que j’entretins longtemps avec ma propre mère. Non, ça ne regarde personne et certainement pas Matzneff Gabriel (sujet encore du jour ?)
Bon, il me faut partir un brin au soleil. Adieu Giovanni S’A ! Bonne chance pour votre carte bleue.
Pablo 75 vous fantasmez à donf là ?
Rose, c’est important cependant des interventions unifocalisées sur GM me paraissent obsessionnelles voire s’assortissant à un entêtement qui masque la forêt alors que parallèlement l’actualité litteraire regorge vraisemblablement d’autres objets dignes d’interet pour n’évoquer que ce pan de notre présent juridique , guerrier, social , politique, sociétal, scandaleux. Chaque facette prioritaire selon les sensibilités en éveil et choquées, Matzneff certes. Combien avant lui sans vouloir insister ont eu droit ou auraient échappé au même couplet .
#Une autre se repend d’avoir acheté un bouquin ni fait ni à faire
Keske tu racontes?
Pas du tout ! j’en ai eu pour mon argent.
Je ne souhaite pas développer un Springora-bashing, car le sujet principal, et le seul a défendre, c’est maintenant que Matzneff aille en prison.
Et pourtant, entre nous, maintenant que madame a retrouvé du désir( sexuel, pléonasme chez les bourgeois de paris), c’était bien là sa seule préoccupation dans la vie, avec sa poupée barbie et son poupon ken, cette grosse naze qui pense qu’entre des journées dans les arbres et des journées à tripoter des livres, elle a pas de chance . Eh bien tu sais quoi ?
Je ne donne pas cher du catalogue Julliard dans un an ou deux.
La pédophilie c’est un vieux vice — et un crime — présent dans toutes les couches de la société — donc pas seulement chez les bourgeois —. La question qui se pose avec GM est la tentative d’un groupe d’intellectuels de la justifier avec l’idée de réviser le code pénal là où il s’agit des textes régissant les rapports entre adultes et mineurs.
un type aussi Con que le Pétomane ne devrait pas exister. Mais la Nature l’a produit.
Pas d’accord, lui donne ses opinions et ne ferme pas la possibilité de l’échange de vues au moyen de noms d’oiseaux,
Sauf avec vous , sûrement est ce que vous le méritez.
Car si la dame n’a pas des envies l’autodafé, elle a néanmoins des idées très arrêtées sur comment détruire des livres… lol.
Ah… j’avions oublié drillon du vendredi…
1 – Le condamné qui soudoyait le bourreau pour être étranglé avant d’être brûlé vif.
(pensait peut-être comme GM que son éjaculat allait pouvoir éteindre les flammes ?)
2 – Les lecteurs du « Monde » votent pour élire les 101 meilleurs romans. Chacun doit en proposer cinq. Palmarès des dix élus, par ordre croissant:
10. La promesse de l’aube
9. Les misérables
8. Belle du seigneur
7. L’étranger
6. 1984
5. Le seigneur des anneaux
4. Cent ans de solitude
3. À la recherche du temps perdu
2. Voyage au bout de la nuit
1. Harry Potter
Cherchez l’intrus.
(tous lus de 10 à 2, sauf number one, Haribo ? Haripopo ?… Aurais mieux fait de le lire et d’évacuer les 9 autres intrus, aurais gagné pas mal de temps).
Qui s’intéresse encore de nous jours aux James Bond girls ? Comme ces greluches qui font la bise au maillot jaune du jour, avec unj bouquet de fleurs. Pouah !
(Et ma Pelle et John Steed ?). Je veux Diana Rigg.
cette grosse naze qui pense qu’entre des journées dans les arbres et des journées à tripoter des livres, elle a pas de chance
Mais de qui elle nous cause, l’autre ? juchée sur ses anciens pseudo, étant donné l’usure des ergots. Je sais pas si elle a beaucoup de followers sur conduire GM en taule rejoindre Balkany pour mieux y fomenter une évasion à Ghosn… Rien sur les frasques sexuelles de ces personnages par hasard ? ça nous changerait un brin du sujet de flaubert et de proust… Hein !
Renato, plus récemment nous avons vu combien il est difficile d’encadrer par des lois le viol et les abus sexuels sur mineurs. L’âge du – consentement inenvisageable – par exemple. Et l’inceste est resté, je crois, longtemps dans un vide juridique entier. En 68 j’avais neuf ans , cela me parait incroyable que des intellectuels venant de divers horizons aient fomenté cette tentative de putsch; les moeurs au sein de la société n’offraient aucun signal dans le sens d’une libéralisation et dépénalisation des abus et viols touchant des mineurs. Une seule société abrite décidément des mondes qui ne se rejoignent ni ne s’écoutent.
Mais de qui elle nous cause, l’autre ?
Mais du livre de la miss Springora, tiens donc.
je veux, je veux, gnagnagna les 3 J avec ses listes qu’est – ce qu’il est chiant ce matin, le bouldogue de la rdl.
découvert un chanteur sympa, niçois, Ben Mazué.
mon prototype est à l’atelier, j’ai congé, vais danser.
@ Car si la dame n’a pas des envies l’autodafé, elle a néanmoins des idées très arrêtées sur comment détruire des livres… elle fait partie de la ligue du lol.
Décidément sur tous les fronts. Y compris le nazional. De quoi, lolvstein ?
bon, pour en juger prenons donc des exemples de lettres.
écrite le 17 janvier 1854 au directeur du théâtre français :
»
Vous avez eu l’obligeance de nous accorder nos entrées au Théâtre-Français, autorisation dont le terme était le premier janvier. Nous venons vous prier, Monsieur, de vouloir bien nous continuer cette faveur, inappréciable pour nous qui nous occupons activement de poésie dramatique.
Recevez d’avance, Monsieur, nos plus vifs remerciements et nos salutations empressées.
«
bon c’est pas le meilleur exemple je vais en chercher une autre
mais qu’est-ce qui vous prend, Chantal ? vous ne m’aviez jamais agressé de la sorte, je ne suis pas un bouldog !…
Ah voui, je woi… vous êtes l’autre tuerie de la rdl. Votre homologue belge est bien plus intéressante, permettez moi de vous le signifier.
Le « drillon du vendredi… »
« Sami Frey, qui avait appris par cœur les Je me souviens de Perec en les recopiant inlassablement. »
Toujours préféré I Remember (Joe Brainard), peut-être parce que l’ai lu avant.
Madame Springora, il faut vous remercier pour avoir fait bouger la maison poulaga, qui doit en ce moment même, se plonger dans des archives.
Pour le reste, c’est votre premier livre, et sérieusement, je pense que persévérer serait tout bonnement une grosse connerie.
@ Marie Chantal
je veux, je veux, (dire)
je voulais dire Diana Rigg, alias Emma Peel (et ma pelle ?).
Bon je sors un instant, hamlet, mais je reviendrai à Kandara…
@MS, qui s’appelait naguère Walden et bien avant, des Journées entières dans les vieilles branches, si j’ai bonne mémoire.
Ne faites pas l’imbécile à l’embeurrée, vous savez très bien ce que les erdéliens que je représente icite veulent dire et pensent de vous.
Infernal.
Je vous signale qu’aujourd’hui, en ce moment, juste pendant qu’un Gros Crétin est en train d’essayer de nous montrer que Flaubert est un imbécile, notre planète a atteint sa vitesse maximale dans sa course annuelle autour du soleil: 110.700 kilomètres à l’heure (ou 30,75 par seconde).
Dommage qu’elle n’utilise pas cette vitesse pour éjecter dans le vide sidéral les Pétomanes qui l’encombrent…
pablito :
« Théoriquement, un type aussi Con que le Pétomane ne devrait pas exister. Mais la Nature l’a produit. Reste à savoir qu’elle est la fonction des anomalies biologiques aussi flagrantes que son existence dans l’évolution de notre espèce. »
et après c’est lui qui me traite de nazi…
lettre de Sand à Flaubert :
»
Pauvre cher ami,
Je t’aime d’autant plus que tu deviens plus malheureux. Comme tu te tourmentes et comme tu t’affectes de la vie ! Car tout ce dont tu te plains, c’est la vie, elle n’a jamais été meilleure pour personne et dans aucun temps. On la sent plus ou moins, on la comprend plus ou moins, on en souffre donc plus ou moins, et plus on est en avant de l’époque où l’on vit, plus on souffre. Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n’en peut mais. C’est à nous de déblayer nos nuages.
Tu aimes trop la littérature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bêtise humaine. Pauvre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c’est une enfance, et toute enfance est sacrée. Quelle haine tu lui as vouée, quelle guerre tu lui fais ! Tu as trop de savoir et d’intelligence, mon Cruchard, tu oublies qu’il y a quelque chose au-dessus de l’art, à savoir la sagesse, dont l’art à son apogée, n’est jamais que l’expression. La sagesse comprend tout, le beau, le vrai, le bien, l’enthousiasme par conséquent. Elle nous apprend à voir hors de nous quelque chose de plus élevé que ce qui est en nous, et à nous de l’assimiler peu à peu par la contemplation et l’admiration.
Mais je ne réussirais pas à te changer, je ne réussirais même pas à te faire comprendre comment j’envisage et saisis le bonheur, c’est-à-dire l’acceptation de la vie, quelle qu’elle soit ! Il y a une personne qui pourrait te modifier et te sauver, c’est le père Hugo, car il a un côté par lequel il est grand philosophe, tout en étant le grand artiste qu’il te faut et que je ne suis pas. Il faut le voir souvent. Je crois qu’il te calmera : moi, je n’ai plus assez d’orage en moi pour que tu me comprennes. Lui je crois qu’il a gardé son foudre et qu’il a tout de même acquis la douceur et la mansuétude de la vieillesse.
Vois-le, vois-le souvent et conte lui tes peines, qui sont grosses, je le vois bien, et qui tournent trop au spleen. Tu penses trop aux morts, tu les crois trop arrivés au repos. Ils n’en ont point. Il sont comme nous, ils cherchent. Ils travaillent à chercher.
Tout mon monde va bien et t’embrasse. Moi, je ne guéris pas, mais j’espère, guerre ou non, marcher encore pour élever mes petites-filles, et pour t’aimer, tant qu’il me restera un souffle.
«
Janssen J-J dit: à
Une autre se repend [REPENT] d’avoir acheté un bouquin (…) un pseudo pamphlet complaisant contre un pauvre type qui n’en peux [PEUT] plus.
Monsieur, soignez votre copie. Ces énormités vous déshonorent. Ou alors, suivez l’exemple de bouguereau, optez pour le tumulte graphique ou la phonétique.
(et on continue la visite, ben tiens, j’vais m’gêner peut-être !)
…
L’instinct grégaire des groupes de visiteurs les pousse à la vie de troupeau, blotti sous la férule d’un maître : au musée, c’est la voix sonore et pourtant fatiguée des guides qui est la marque du berger ; mais là encore, j’émets des doutes sur la qualité de la compréhension des auditeurs : il me semble toujours que c’est la seule première ligne, celle qui forme une ronde rapprochée autour du guide, qui écoute vraiment les explications données. Les autres, ma foi, semblent écouter placidement… Mais leur air ruminant n’incite pas à croire à leur curiosité intellectuelle…
Par contre, pour les enfants, aucun doute : à part dans les espaces à eux dédiés, de plus en plus nombreux dans les musées(ben tiens), ces derniers se font tartir assez considérablement, et ne cherchent même pas à comprendre quoi que ce soit. Leurs réactions sont sainement prévisibles, entre l’hypocrisie du chantage (je me tais et te suis, ma mère, puisque tu m’a promis une récompense en sortant), la faculté (qui semble innée) de pourrir la visite à l’aide de multiples ressources -trainage de pieds, air renfrogné, disputes avec les autres membres de la fratrie, cris intempestifs, voire même la sournoise tentative de délibérément s’égarer dans la foule, toute la palette se déploie, qui empêche en plus les parents de se consacrer à autre chose qu’à la surveillance des bambins traînés là. Disons donc que le bilan positif du tout sera donc d’avoir échappé, un temps, aux intempéries extérieures, d’avoir coupé court aux écrans et d’avoir suffisamment fatigué les morpions pour espérer les fourrer au lit le plus tôt possible, le soir venu. Et si tout le monde a souffert de la chose, comment en vouloir aux parents ? N’en va-t-il pas de l’accession aux valeurs symboliques attachées aux classes dominantes ? Tant pis pour les autres catégories de visiteurs…
Autres catégories qui semblent d’ailleurs, elles aussi, souvent désemparées. Même avec l’audio-guide, n’est-ce pas. Je sais de quoi je parle : j’en suis…
(la suite à plus tard)
Te gêner? Mais ma grosse on sait que tu ne te gênes jamais. Continue donc, ta prose ne démontre qu’une chose, ton mépris universel, et ta bêtise crasse. Car tu n’as, dans ta monstrueuse jalousie d’autrui, vu aucune oeuvre. Tu ne fais qu’exalter tes prétentions de sous-cheffe de bureau à la retraite à tout savoir mieux que tout le monde. Ah, tes collègues ont été bien contents de te voir partir pour d’éternelle vacances…
« Théoriquement, un type aussi Con que le Pétomane ne devrait pas exister. Mais la Nature l’a produit. Reste à savoir qu’elle est la fonction des anomalies biologiques aussi flagrantes que son existence dans l’évolution de notre espèce. »
et après c’est lui qui me traite de nazi…
hamlet dit
Je suis d’accord avec toi: la Nature se comporte comme les nazis. La Nature est nietzschéenne (voir Darwin).
Du coup je ne sais pas comme tu as réussi à survivre, toi…
C’est vrai que les femmes, ici, semblent plus disertes sur leurs problèmes de santé que les hommes.
Longtemps, Clopine nous a parlé de ses inquiétudes de la vision.
Ed, ne nous a rien épargné de ses constipations et de sa soudaine diarrhée. Ainsi que des flatulences intempestives de ses chattes.
Et alii nous tient toujours au courant de ses gastro à répétition.
Et Chantal et rose se lamente de leurs douleurs lombaires sans remèdes.
A part JJJ, qui s’effrayait de ses pertes de mémoire, et le régime drastique de Giovanni Sant’Angelo, passé soudainement de plus de 100 kilo à moins de 70, pas un homme ici pour évoquer ses ennuis de prostate et/ou d’érections mollassonnes ?
Pudeur ou honte ?
se lamentent…
Pour ceux qui s’intéressent à la littérature sud-américaine, un article de Vargas Llosa sur un grand critique littéraire péruvien qui vient de mourir à 85 ans, José Miguel Oviedo, auteur d’une excellente « Historia de la literatura sudamericana » en 4 volumes:
Vargas Llosa rappelle la sévérité de ses jugements: « Alguna vez, en nuestros esporádicos encuentros por el mundo, pregunté a José Miguel si la dureza de sus críticas no era injusta con los maltratados poetas, dramaturgos y novelistas peruanos. “No hay excusas”, me respondió con esa súbita ferocidad de los tímidos. “Escriben al mismo tiempo que Virginia Woolf, Faulkner o Borges. O que T. S. Eliot y Neruda. Deberían ser tan buenos como ellos o renunciar a la literatura”.
@ Jazzi
Tu ne le sais pas, peut-être, mais les femmes sont beaucoup plus impudiques que les hommes (sauf Soeur Marie Suceuse du Chupa-chups, que personne n’a jamais vue nue depuis qu’elle a l’âge de s’habiller seule).
Christiane : « La correspondance de Flaubert ?
Le 14 août 1853, il se trouve à Trouville pour un court séjour. Quelques lignes de ce qu’il écrit à Louise Colet :
« J’ai passé hier une grande heure à regarder se baigner les dames. Quel tableau ! Quel hideux tableau ! Jadis, on se baignait ici sans distinction de sexes. mais maintenant il y a des séparationsn des poteaux, des filets pour empêcher, un inspecteur en livrée (quelle atroce chose lugubre que le grotesque !). Donc hier de la place où j’étais, debout, lorgnon sur le nez, et par un grand soleil, j’ai longuement considéré les baigneuses. Il faut que le genre humain soit devenu complètement imbécile pour perdre jusqu’à ce point toute notion d’élégance. rien n’est plus pitoyable que ces sacs où les femmes se fourrent le corps, que ces serre-tête en toile cirée ! Quelles mines ! quelles démarches ! Et les pieds ! rouges, maigres, avec des oignons, des durillons, déformés par la bottine, longs comme des navettes ou larges comme des battoirs. Et au milieu de tout cela des moutards à humeurs froides, pleurant, criant. Plus loin, des grand-mamans tricotant et des môsieurs à lunettes d’or, lisant le journal et, de temps à autre, entre deux lignes, savourant l’immensité avec un air d’approbation. »
Page 244 – Flaubert – Correspondance Gallimard / folio.
Christiane
pcc: passou
C’est que Flaubert n’a pas connu le bikini !
Sa vision de Salammbo en aurait été toute changée ?
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&id=B6E9FDC144DFB77D2A44A5344CE9C2137B27C3B5&thid=OIP.SxFTHGwfgKT-_aXb9H5S6wHaLG&mediaurl=https%3A%2F%2F2.bp.blogspot.com%2F_aKvoaQMKkUY%2FSneAB8hJ1QI%2FAAAAAAAAL_4%2FdN4owD0-8f8%2Fs400%2FAdrianne%2BCurry%2527s%2BHot%2BBikini%2BBody%2BWas%2BAlso%2BOn%2Ba%2BBeach%2Bin%2BMalibu%2Bblogywoodbabes.blogspot.com%2Badrianne_curry_bikini_04.jpg&exph=400&expw=267&q=bikini&selectedindex=66&ajaxhist=0&vt=0&eim=0,1,3,4,6,8,10
« les femmes sont beaucoup plus impudiques que les hommes »
Pourtant, aucune ici ne nous a parlé de son retour d’âge, Pablo75 !
Mais Alexia N., que vous arrive-t-il à vous aussi, de me demander de corriger ma copie sur un ton aussi comminatoire ! Ai-je déshonoré l’institutrice acariâtre qui reste en vous, pour oser me traiter de la sorte ?
Une indigestion de vos fameux chocolats, peut-être ?
Non, Passoul, je ne me Trouve pas à Trouville en ce moment, je suis sur l’A10, et au volant il n’est pas facile de vous répondre ! (:-)
J’ai senti que la Terre venait d’accélérer son rythme, en effet. D. pourrait-il nous confirmer ce phénomène giratoire en gilet jaune, merci. Nous n’avons confiance qu’en sa sapience malivole !
Les lettres dont dispo ici, merci, pcc
https://flaubert.univ-rouen.fr/jet/public/correspondance/feuilletage_liste_elts.php?t=C
Je me souviens du retour d’âge de ma mère, vers la cinquantaine. Ses soudaines bouffées de chaleur et ses pommettes rouges. Ouvrant en grand les fenêtres en plein hiver, sous nos cris d’orfraie…
Lorsqu’on lit les tirades d’hamlet à propos de Flaubert on songe à ce crétin — le nom me fuit — qui a dit que Mozart est un musicien surévalué.
Moi, avec mes lunettes de soleil et les bras sur le capot de la voiture, je regardais passer sur la Croisette, les starlettes, qui comme les hirondelles, annonçaient le retour du festival de Cannes.
aucune ici ne nous a parlé de son retour d’âge…, @ ni de ses problèmes de frigidité récurrente depuis le traumatisme de son dépucelage à 14 ans par le pédophile initiateur du coin (hormis MS, bien sûr, qui s’en porte depuis toujours comme un charme, lolvstein).
(NB /// la pudeur des hommes sur leur santé, laissez-moi rire !… tous des hypocondriaques impuissants, les plus fiers de leurs zobs notamment).
Le narrateur ne donne pas vraiment l’impression d’avoir bien connu Albertine au sens biblique du terme. Préfère se complaire dans sa jalousie à l’égard des soupçons de son prétendu lesbianisme, seins contre seins. Il n’y a QUE CA dans le 5e tome, imaginez-vous, c’te blague. Pouvait se f. de la g. de Flaubert après ça !
(le petit martin : « faudra pas dire à papy paul qu’on a déchiré sa maison », le 5/1/20 à 15.25)
Le narrateur a mieux connu Albert, qui était lesbienne, puisqu’attiré par les femmes, JJJ !
Les lettres que j’aime beaucoup sont celles de Mme Leroyer de Chantepie, une fervente lectrice , souvenez-voys, c’était hier.
C’est tout à fait different d’un « desir » d’écrivain, comme le conçoit la nouvelle directrice des éditions Julliard.
Voici son premier courrier :
de la correspondance | Index thématique
PRÉSENTATION DES LETTRES PAR : ordre chronologique | correspondant | lieu de rédaction | lieu de conservation
Accès direct à une lettre
M-S. Leroyer de Chantepie à Flaubert, Angers, 18 décembre 1856
Correspondant
Notice
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MARIE-SOPHIE LEROYER de CHANTEPIE
À GUSTAVE FLAUBERT
[Angers, 18 décembre 1856.]
Angers ce 18 10bre 1856
À Monsieur Gustave flaubert
Monsieur,
abonnée, et lectrice assidue de la Revue de Paris, J’y lis depuis sa première publication votre drame si saisissant de vérité, intitulé Mde Bovary.
J’ai vu d’abord que vous aviez écrit un chef-d’œuvre de naturel, et de vérité. Oui ce sont bien là, les mœurs de cette province où je suis née, où j’ai passé ma vie. C’est vous dire assez monsieur combien j’ai compris, les tristesses, les ennuis, les misères, de cette pauvre dame Bovary. Dès l’abord Je l’ai reconnue, aimée, comme une amie que j’aurais connue. Je me suis identifiée à son existence au point qu’il me semblait, que c’était elle et que c’était moi ! non cette histoire n’est point une fiction, c’est une vérité ! cette femme a existé, vous avez dû assister à sa vie, à sa mort, à ses souffrances. Pour moi, monsieur vous m’avez fait voir, je dirais presque souffrir tout cela. Il y a trente ans que je lis, toutes les productions écrites dans cet espace de temps par les meilleurs auteurs me sont connues. Eh ! bien, Je ne crains pas d’affirmer qu’aucun livre ne m’a laissé une impression aussi profonde que celle que je viens d’éprouver à la lecture de Mde Bovary. J’ai moi-même écrit plusieurs romans je vous en enverrai un exemplaire si vous voulez, je lis beaucoup ; et j’ai trop souffert en ma vie pour ne pas pleurer difficilement, et seulement dans les cas extrêmes Eh bien ! depuis hier je n’ai cessé de pleurer sur cette pauvre dame Bovary, de la nuit je n’ai fermé l’œil, je la voyais toujours, et je ne puis me consoler, ni me remettre de la commotion violente que m’a causé, votre drame. Ceci est peut-être le plus bel éloge que je puisse en faire, nul auteur ne m’a fait tant de mal, et je regrette d’avoir achevé cette lecture je crois que j’en deviendrai folle. Ah ! monsieur où donc avez-vous pris cette parfaite connaissance de la nature humaine c’est le scapel [scalpel] appliqué au coeur, à l’âme, c’est hélas ! le monde dans toute sa hideur. Les caractères sont vrais, trop vrais, car aucun d’eux ne relève l’âme rien ne console dans ce drame qui ne laisse qu’un immense désespoir mais aussi un sévère enseignement.
Voici la morale qui ressort de ceci, les femmes doivent rester attachées à leurs devoirs quoi qu’il leur en coûte. Mais il est si naturel de chercher à être heureux ! Dieu lui-même veut le bonheur de ses créatures les hommes seuls s’y opposent. Enfin souffrances pour souffrances il vaut mieux mille fois souffrir en accomplissant son devoir.
J’avais besoin monsieur de vous exprimer ce que j’ai ressenti en vous lisant, recevez donc le faible tribut de mon admiration et croyez à la profonde sympathie avec laquelle je suis monsieur votre dévouée
Marie. S. Leroyer de Chantepie (auteur de Cécile, des Duranti, d’Angélique Lagier).
Adresse Madame Leroyer de Chantepie, tertre St Laurent 20.
Angers Angers
Quand Proust a libéré son prisonnier en lui offrant un bel avion, il en mourut !
https://i.pinimg.com/originals/b1/ae/88/b1ae88dade84e43e55c1e75d5cc5e392.jpg
@ jzmn, vous donnez l’impression d’avoir été terriblement marqué par votre maman. Avez-vous connu une femme plus intéressante qu’elle dans votre vie, oui ou non ?… Vous me faites penser à l’amour fusionnel de Roland Barthes ou d’Albert Cohen pour leurs mères rétrospectives. Comme si quelque chose de convenu à ce sujet s’était déréglé.
J’ai toujours préféré le témoignage d’un Roth à l’égard de son père, comme dans Patrimoine, par exemple.
La mienne de mère me fait actuellement trop pitié, et je n’ai pas de modèle littéraire de comparaison. Je ne sais plus si je l’aime vivante dans sa robe de légume ou si je ne préférais pas qu’elle en fût désormais à vagir dans quelque limbe du bardo topol, à la recherches des siens qui l’y ont précédée.
Oui, c’est un sujet délicat qui exige une extrême pudeur à l’égard de la sensibilité des diverses erdéliennes de confessions variées.
Jusqu’au 24 mai 2020 les Étrusques au Musée Archéologique de Bologne.
@ il en mourut
Qui ça ? Proust de chagrin ? Ou Agostinelli, de ses loopings aériens.
Votre remarque reste ambivalente à souhait, jzmm, vous êtes très fort avec Proust. Il avait de drôles de goûts entre nous. Cet aventurier n’était pas très beau, franchement. Vous ne gardez pas sa photo dans votre livre dort, quand même ?
NB/ J’aimerais bien voir la photo de Mlle de Chantepie en burkini, semblerait que Nadar se la soit tirée. Merci.
Je me souviens avoir connu, vers mes 27 ans, une aventure très chaude à Fiesole avec la descendante d’un couple étrusque très célèbre sous l’Antiquité romaine.
Merci pour le petit rappel de cette exhibition qui a provoqué la remontée de ce chaleureux souvenir.
renato, je m’amuse juste à provoquer, cela permet de révéler les gens dans leur vrai nature : la condescendance des uns comme vous, et l’eugénisme nazifiant des autres comme pablito !
vraiE nature
@ ce crétin — le nom me fuit — qui a dit que c’est Mozart qu’on assassine…
Gilbert Cesbron, peut-être ?
moi c’est la lettre de Flaubert décrivant ces baigneuses qui m’a rappelé un amour de jeunesse.
Voilà , pour le fun.
De rien,
pcc
La provocation a bon dos, hamlet, c’est un peu comme le deuxième degré pour ceux qui s’y cachent derrière — c’est plutôt triste comme vraie nature.
Comme par hasard, c’est MS qui évoque la correspondance de :
« Marie. S. Leroyer de Chantepie »…
Mais voui, Marie Sasseur, on sait que depuis plus d’un siècle et demi, vous lui écrivez des lettres enflammées, à guguste, vu que le joris-karl ne vous répondait jamais, engoncé dans sa pile de dossiers à la préfecture de police. Tu m’étonnes, hein !
on s’amuse comme on peut renato.
j’aime bien ce côté « sacrilège ».
je me demande qui de Proust ou de Flaubert fait le plus l’objet de cette amusante religiosité ?
Non, Janssen J-J il s’agit d’un metteur en scène, si le nom me revient le met en ligne.
d’autant que certains disent que maintenant (ça a un peu changé depuis le retour de l’ordre moral) il n’est plus possible de trouver des trucs subversifs.
s’attaquer à Flaubert ou Proust c’est hyper subversif.
Jamais compris pourquoi les gens ne se limitent pas à lire, écouter, regarder-voir.
cela dit la lettre citée par Sasseur de cette dame qui pleuré en lisant la fin de Bovary prouve tout de même que sur le fond ce bouquin c’est du niveau les feux de l’amour.
Dans certaines conditions l’usage du bleu de méthylène peut se révéler très subversif.
Bovary ça aurait été plus top si Emma s’était tapée toutes les gonzesses mariées du coin.
on n’imagine pas la torture pour toutes ces femmes homosexuelles obligées de se marier avec un mec.
une Emma lesbienne ç’aurait été plus novateur et plus libérateur.
A propos de Pedophilie
les plus âges des intervenautes se souviennent sans doute de ce scandale vers 1958 qu’on avait appelé l’affaire des ballets roses:
des partouzes qui se passaient dans un élégant pavillon en foret de Rambouillet et où des messieurs importants, murs et décores demandaient à des petites filles les gâteries susceptibles de revigorer leurs sexualités fatiguées
le pavillon s’appelait le Butard
L’affaire a mis un terme à la carrière politique de le Troquer ancien président de l »assemblée nationale qui était un gros consommateur de ces divertissements pour vieillards lubriques.
Ces choses etaient connues depuis longtemps et volontairement « omertées » jusqu’au jour où, dans un but de règlement de compte politique visant à discréditer les élites de feue la quatrième,les politiciens nouveaux arrives au pouvoir ont fait éclater le »scandale », qui comme tous les scandales se mettait désormais à exister, des lors qu’on criait haut et fort qu’il fallait y mettre fin
faut pas trop en demander, tout le monde ne peut pas être Sade.
Flaubert est à Sade ce que Salieri est à Mozart.
il y a ceux qui ont un talent inné et les autres, les besogneux, Flaubert était un besogneux, ça se sent quand on le lit : il devait mettre des plombes à pondre une phrase, d’ailleurs lui-même en parle dans ses lettres.
et comme c’est un besogneux il en ajoute toujours une couche de trop, lire Flaubert c’est comme manger une tarte au citron meringuée avec trop de meringue par dessus, on en perd le goût du citron.
@JJJ
il me semble que celui qui a parlé le prmier de l’assassinat de Mozart c’est Saint Exupéry
sérieux j’ai pas tort, c’est beaucoup trop emberlificoté, parfois on a presuqe l’impression de lire un truc de Paul Edel.
désolé mais pour moi l’écriture il faut que ce soit rapide et spontané.
sinon ça me donne le mal de mer.
une Emma lesbienne ça aurait été top !
t’es pas d’accord Jazzi ?
je me demande si Moby Dick et Mme Bovary n’ont pas été édités la même année ?
et dix plus tard Dostoïevski écrivait « Crime et Châtiment ».
et là entre les deux c’est un sacré gouffre.
je ne sais pas pourquoi les français jouent toujours aussi « petit bras ».
ça c’est Steiner qui l’écrit quelque part quand il compare Flaubert à Dostoïevski.
je ne suis pas certain qu’il utilise l’expression « petit bras ».
vous en pensez quoi de condescendant renato ?
et toi pablito ? tu en es où dans ton eugénisme ?
tu crois toujours qu’il faudrait tué tous les idiots à la naissance pour que le monde ne soit peuplé que de gens intelligents comme toi ?
faudrait tuER
@JJJc’est je crois dans Terre des hommes.il est dans train et observe cet enfant blotti en face de lui entre ses parents, misérables et grossiers
Il est tout jeune, tres beau et lui semble porteur de mille promesses, mais il sait qu’elles ne se réaliseront, car son destin est inscrit dans l’avenir de misere materielle culturelle et morale auquel avec ses parents il est sans autre espérance assigné
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