Les fantômes de la guerre civile espagnole
Pas de rentrée littéraire sans une forte présence de la guerre dans la fiction : les deux guerres mondiales bien sûr, avec un tropisme marqué pour l’Occupation (et cette fois à noter le roman d’Alexandre Seurat L’administrateur provisoire et celui de Laurent Sagalovitch Vera Kaplan sur lesquels je reviendrais), la guerre d’Algérie régulièrement et depuis peu la guerre que le terrorisme islamiste livre au reste du monde. Mais de toutes ces parutions, la plus originale concerne cette fois un type de guerre qu’un peuple s’est livré à lui-même : la guerre civile espagnole, celle-ci serait-elle à son insu le véritable premier acte de la seconde guerre mondiale.
C’est bien d’un roman qu’il s’agit. Aux historiens les preuves, aux romanciers les traces, même si pour écrire Avec la mort en tenue de bataille (217 pages, 17 euros, Albin Michel), beau titre emprunté à un poème de Rafael Alberti (ici en espagnol … La tierra que os entierra la defendéis, seguros, a tiros con la muerte vestida de batailla… ») l’auteur a puisé aux meilleures sources, notamment dans les recherches effectuées par l’historien britannique Antony Beevor ; mais le puissant récit de José Alvarez, son deuxième roman, porte surtout l’empreinte de son propre traumatisme familial, les ombres portées de sa mère et de la mère de celle-ci, et les déchirements fraternels entre deux camps irréductiblement opposés comme tant de familles espagnoles en ont connu alors . Né en 1947 à Santander, devenu un fameux éditeur de livres d’art à Paris (il a créé les éditions du Regard), il attendait le bon moment pour s’attaquer à ses propres fantômes qui sont également ceux de tout un peuple.
L’héroïne Inès del Valle, car c’en est une dans le sens plein du terme, est une mère de famille sans nouvelles de ses cinq enfants. Son mari, un capitaine au long cours, silencieux, secret, distant, étant bloqué en Argentine, elle les avait envoyés en France en croyant les mettre à l’abri. Naviguant entre confiance et trahison, elle part à leur recherche en 1936 dans un pays « dont la grandeur n’eut d’égale que sa folie ». Un pays en proie de tous côtés au rapt et trafic d’enfants. Pour cette Inès comme pour tant d’autres de ses compatriotes, la guerre agit comme un révélateur : elle se découvre un tempérament de combattante, armée d’une seule conviction plus morale que politique qui se veut l’allégorie d’une Espagne fière, libre, indépendante (« Ne jamais renoncer »), tôt résolue à renvoyer dos à dos républicains et nationalistes tant l’écoeure le spectacle des exactions dont elle est témoin en traversant le territoire, et tant l’accable le jeu des rivalités et des ambitions pour l’exercice du pouvoir. Le sang coule à flots dans les arènes mais ce n’est plus celui des bêtes. L’auteur ne nous fait grâce d’aucun massacre, jusques et y compris, ultime tabou, ceux perpétrés par les Brigades internationales dans leurs propres rangs vis à vis de leurs déserteurs. Nul n’en sort grandi. L’horreur est de toutes parts.
La réussite de ce tableau goyesque brossé par José Alvarez tient à sa capacité de nouer son histoire à l’Histoire en articulant, sans forcer la note, ses personnages avec les événements, les uns et les autres d’un temps cassé par la guerre, dépouillés de tout et pour certains jusqu’à leur humanité. Il restitue bien le rythme dément que la guerre civile impose à ceux qui s’y jettent, où l’ennemi est si intérieur qu’il force chacun à le combattre en soi aussi. Selon l’écrivain François-Olivier Rousseau, un tel livre est de nature à démentir Cioran lorsque celui-ci décrète que les guerres civiles présentent cet avantage que l’on n’y tue que des gens qu’on connaît. Le regard effaré d’Inès témoigne du contraire.
On croise la haute figure du philosophe Miguel de Unamuno qui, lors de la célébration du « jour de la race » (espagnole, bien sûr) osa affronter la meute phalangiste prête à le lyncher en son université à l’issue d’un discours historique le 12 octobre 1936, d’une colère à peine contenue, et n’eut été l’intervention de la femme de Franco présente au premier rang aux côtés des dignitaires nationalistes, qui lui prit ostentatoirement la main pour l’exfiltrer, il y passait probablement :
Yo siempre he sido, diga lo que diga el proverbio, un profeta en mi propio país. Venceréis, porque tenéis sobrada fuerza bruta. Pero no convenceréis, porque para convencer hay que persuadir. Y para persuadir necesitaréis algo que os falta: razón y derecho en la lucha. Me parece inútil el pediros que penséis en España. He dicho ( J’ai toujours été, quoiqu’en dise le proverbe, prophète en mon pays. Vous vaincrez parce que vous avez une force brutale supérieure. Mais vous ne convaincrez pas parce que pour convaincre il faut persuader. Et pour persuader il faut quelque chose qui vous manque : la raison et le bon droit dans le combat. Il me semble inutile de vous demander de penser à l’Espagne. J’ai terminé)
On croise aussi Federico Garcia Lorca assassiné en 1936 par des rebelles anti-républicains et achevé en 1998 par une saillie homophobe du poète nobélisé Camille José Cela ; un Hemingway aussi complaisant avec le camp républicain qu’Orwell ne le fut pas avec les mêmes ; Simone Weil bouleversée par les tueries commises par ses amis anarchistes, de même que Stephen Spender quittant le PC, François Mauriac est évoqué pour ses articles du Figaro qu’Inès traduit ; ces présences nécessaires font d’autant plus regretter l’absence du grand Bernanos, l’écrivain catholique qui eut le courage de tirer contre son camp après avoir assisté à l’horreur perpétrée au nom du Christ-roi, d’autant que José Alvarez dénonce à juste titre la complicité entre le clergé et le général Franco, collusion qui avait justement révulsé Bernanos et irrigué ses Grands cimetières sous la lune (1938).
On doit au poète Garcia Lorca d’avoir théorisé la notion de duende issue du flamenco et de la tauromachie, cette rage venue du plus profond de l’être et qui se manifeste par la lutte du corps avec un autre corps qui l’habite. C’est peu dire qu’elle a animé l’auteur d’Avec la mort en tenue de bataille et irrigué les pages de son livre de toute sa sourde violence.
(« Le philosophe Miguel de Numuno quittant l’université sous les menaces » photo D.R. ; « Violeta » photo Patricia Canino)
1 217 Réponses pour Les fantômes de la guerre civile espagnole
Et Bloom qui s’assure du bourrage de crâne de ses enfants en leur faisant ingurgiter du Rossif afin qu’ils ne s’écartent pas de la pensée correcte. (Closer)
—
Et en plus, ils vont à l’Ecole de la République, cher Walter Closer, dangereux repaire de gauchos pas argentins…! T’as qu’à voir, les pauvres!
Un appel d’outre-tombe ? Le scrupule d’une réminiscence ? Quoiqu’il en soit, j’ai retrouvé avant-hier un vieux 10/18 tout moisi avec une postface un peu tarte de Michel Leiris… « la Modification » de Butor traînait dans un coin de la bibli depuis au moins 40 ans. Page cornée 29 (mise en sommeil, sans doute). Et me voilà replongé là-dedans… Eh bé, finalement, pas trop déçu du voyage Paris-Rome dans ce train de 3e classe devenu un rien poussiéreux. Il a bien résisté au temps, je trouve, et j’en reviens pas. Il VOUS parle de la dérive mentale d’un petit bourgeois de 45 ans qui pense qu’en allant retrouver sa maîtresse Cécile à Rome, il va pouvoir nous /se faire croire à une nouvelle vie à reconstruire pour se débarrasser de l’enfer d’Henriette et de ses 4 mouflets à Paris, quinze place du Panthéon. Mais plus le train avance, plus il y croit de moins en moins à cette histoire… car, ce qui se modifie en lui, c’est la lucidité de sa lâcheté de petit bourgeois conformiste qui n’aime à la vérité ni sa femme ni sa maîtresse, mais les deux villes où elles l’ont fait divaguer (ce n’est d’ailleurs sociologiquement pas très crédible, mais enfin bon, passons). Il y a ce moment capital entre Tournus et Dijon, le plus captivant du roman où l’on comprend que le personnage avait provoqué une rencontre entre femme et maîtresse, et pris conscience de leur possible connivence, contre toute attente : « avec une sorte d’horreur, vous avez assisté à ce prodige : Cécile, votre secours, vous trahissait, passait du côté d’Henriette ; à travers de leur jalousie, quelque chose comme un mépris commun se faisait jour… ». Et voilà que durant un demi-siècle (le roman date de 1957, je crois), on nous a saoulés à nous parler de pape du « nouveau roman », alors qu’il n’y avait là-dedans rien de plus qu’une subtile variation stylisée d’un roman psychologique de bonne facture traditionnelle. Quel foin ! Il est temps de rendre hommage au pauvre Michel Butor qui ne méritait décidément pas d’avoir été détourné si longtemps de ma vue victime du terrorisme intellectuel des faiseurs d’étiquettes littéraires pris, un temps d’urticaire, par leurs nouveaux malaises vagaux. Avec le temps, et loin des diktats de tous ces cons…, disons que la Modification a pris une belle patine et mérite un nouveau détour. Elle relativise de beaucoup la prétendue prouesse d’Enard dans le train Milan-Rome (Zone). Car, la phrase ininterrompue de son mercenaire courant 500 pages n’était pas si subversive au regard du travail moins frelaté et plus authentique d’un Butorg. Pour le lecteur curieux, et j’en fais une fois de plus l’aveu à Christiane, l’expérience de lecture n’est guère plus que la vérification d’un perpétuel recyclage à revisiter par hasard. Inutile de s’enthousiasmer tout de suite comme Passou, pour tout et n’importe quoi. Le décantage a du bon, qui va de pair avec la lente maturation du lecteur télescopique toujours à l’affût d’une saisie du présent dans un passé augmenté. Suffit parfois aux survivants d’attendre que les écrivains s’éteignent pour juger de la consistance de leur prose, au moment, surtout, où ils n’ont plus à la défendre.
NB/ Vérification ultérieure, voyez cette archive dénichée, où un jeune homme un peu gauche commence à s’enthousiasmer devant un Dumayet qui n’a plus trop de temps à lui consacrer. Miracle de la toile qui nous restitue, après deux jours de lecture studieuse à l’ombre du pin parasol, le décryptage vivant du projet de l’auteur http://www.ina.fr/video/I00013072 Il avait apparemment l’intention de modifier la vue du lecteur en lui donnant la place du personnage principal. Il n’a pas changé grand-chose à vrai dire, sauf mon regard ému, sur un romancier jadis prometteur, indûment laissé seul dans son petit compartiment serré. Bonne journée à la rdl.
Alors là, chapeau bas, M’sieur Jean. Vous m’avez donné l’envie de relire la « Modification »…qui m’avait fait caguer jadis.
« lâcheté de petit bourgeois conformiste » (JJJ)
Ne touchez, immonde JJJ, ni à mes pairs, ni à nos paires : la bourgeoisie a fait la Révolution, a engagé son argent, ses femmes et ses enfants dans la lutte finale et financière … Estime et respect pour les bourgeois !
Par avance, merci …
Signé
le Collectif « Non ! être bourgeois ne fait pas grossir ! »
Jean dit: 29 août 2016 à 9 h 24 min
eh bien le poupin, pas encore parti? Je ne suis pas thuriféraire d’Assouline !!! regardez la vidéo de sa conférence à Lagrasse en 14..et vous verrez comment il règle la question d’un certain Montaigneàcheval ! Et puis, c’est le seul blog où l’on peut procéder à des joutes assez croquignollettes ! Allez chez Popol..;là, attention !!!! Gare aux gueulards…Popol, c’est un blog pour Christiane…ou Monseigneur Marty…je lannnggggggggce unnng appel au calem. il faut que la violennnnnnnnnnngssse cesse immédiatemmmmmmmmmmmenggggggg
J’ai eu la chance de croiser Michel Butor il y a quelques années. La densité du personnage était si grande que j’ai eu la curieuse impression ce jour-là, analogie ou autre, de mieux comprendre qui était Montaigne.
L’Emploi du Temps est un des livres de ma vie (dans la vraie liste, l’irréductible).
C’est triste à dire mais Popaul n’a pas l’assurance liberté d’Assouline !
…. pourtant Paul Edel, il mérite respect estime et courbettes viles : il a de la sensibilité … vous savez, ce truc inutile au Laogaï ou au large, quand on a peur de mourir !
Paul Edel a pour lui son enthousiasme.
Jean dit: 29 août 2016 à 9 h 24 min
Entre Assouline et ses thuriféraires, Widergänger, Berguenzinc ou Bloom, la RdL n’est décidément pas autre chose qu’une niche à poupins. J’en sors définitivement pour aller aboyer ailleurs.
…………….
Plus haut c’était « la synagogue », maintenant c’est « niche à poupins »
Notre nouvel Urbain Gohier sait tromper la modération à cheval sur l’antisémitisme, mais ça ne marche pas avec les lecteurs qui ne sont pas de son dépotoir.
« Jean » est une créature à base de semoule.
berguenzinc dit: 29 août 2016 à 11 h 52 min
eh bien le poupin, pas encore parti? Je ne suis pas thuriféraire d’Assouline !!!
Ben non. Notez que je n’en suis pas un non plus. Au fond, je suis très hypocrite, j’adore l’ambiance des commentaires de ce blog. Je ne peux pas m’en passer. Je ne suis pas de la paroisse de Mgr Marty. Ici, c’est chien et chat. Coups de crocs et coups de pattes, festival permanent. Ravi de la réaction d’Al Ceste. Un croc gong, celui-là. Je l’emberde en zinc.
Réentendu la « radioscopie » de Butor, où il expliquait (sans mépris pour personne et avec bien de la simplicité) qu’un lecteur non habitué aux codes de la littérature traditionnelle aurait moins de mal avec ses livres.
Les Unamuno et Bernanos, intellectuels courageux, lucides, probes, n’ont jamais couru les rues, et ça ne s’est pas amélioré.
Dans cette guerre civile, comme dans toutes, il y a eu des ordures des deux côtés. Mais les principes d’humanité étaient républicains.
Et la victoire des franquistes fut une interminable et sale vengeance, dont les premières victimes furent les enfants, lire entre autre Paracuellos, de Gimenez.
Ravi de la réaction d’Al Ceste. Un croc gong, celui-là. Je l’emberde en zinc
t’es un 35 tonnes fou de la pensée humaine..appuie sul champignon..alla va comme chte pousse
Ravi de la réaction d’Al Ceste. Un croc gong, celui-là. Je l’emberde en zinc.
………….
Autant pour moi, ça me désolerait que ce crapaud haineux ne m’emberdasse pas.
Oui, Chaloux, l’emploi du temps (avec ce titre si curieusement « grammatical », qui renvoie aux apprentissages de l’école primaire…) est un grand livre – préféré à la modification, ou le procédé technique de la seconde personne de politesse (« vous vous asseyez à votre place, dans le wagon de tête, vous passez devant la forêt de Fontainebleau »… prend à mon sens trop de place.
Je n’avais jamais vu Butor, aussi merci à notre hôte pour le lien où l’on voit l’écrivain évoquer Hugo, et surtout citer des textes que je connais pas, des « à-côté » que je n’ai jamais eu la chance de découvrir – je suis du coup un peu déstabilisée, car ayant quasiment appris à lire dans Hugo, je croyais bien le connaître, mais voici que Butor me met face à mon ignorance. Mais ça fait du bien : le lundi, c’est modestie, devrait-on édicter !!!
A propos de Butor.
Il y a un art de la fugue dans les romans de Butor, dans ses poemes, et même dans ses critiques si importantes ( qu’on en juge en lisant son « histoire extraordinaire », sous titré « essai sur un rêve de Baudelaire »,Gallimard 1961).
Dans « la modification » donc les passages du monologue intérieur au milieu réaliste(le compartiment dans un train entre paris et rome..) détails du présent, du subjectif à l’objectif, les aiguillages si réussis entre passé, futur et présent, les juxtapositions mentales du personnage sont d’un sacré beau constructeur.
Enfin, l’ originalité était totale en 1956. la France lisait Hervé Bazin, les existentialistes ou les hussards.. Ce roman décalait tout : intrigue, chronologie, temps manipulé en trois dimensions..Développement de l’espace mental en pelures d’oignon et dans plusieurs directions….etc.. géométrie spatiale et mathématiques dans le retour des thèmes, sans oublier la sensibilité d’un déchirement sentimental si finement suggéré..… Il faut relire la presse d’époque.
Le sens des juxtapositions d’images entre Rome et Paris, le choix impossible entre maitresse et épouse, la fusion entre culture personnelle et imaginaire collectif, souvenirs intimes et images surréalistes, mosaïque spatio-temporelle qui donne un effet 3D , multiplication et connexions en réseaux de différents points de vue à l’intérieur d’un même personnage, intégration d’éléments hétérogènes ( description d’un monument à Rome ou d’une photographie dans le suivi du récit, tout ceci était fait pour dynamiter le temps réaliste plan plan du roman français de l’époque(oui, il a repris assez souvent ce plan- plan là actuellement dans nos rentrée littéraires..) ..
Donc..un certain nombre de critiques de l’époque , plus habitués à la province de Hervé Bazin qu’à une assez fabuleuse construction d’un espace mental, ont renâclé..
» La postérité de Catulle Mendès ».
Il y eut au moins Jeanne Catulle-Mendès, redoutable poétesse de l’entre-deux guerres.
Pour le reste, les contemporains furent assez lucides sur le maitre pasticheur:
« Mr Catulle-Mendès n’est pas un poète, c’est l’anthologie faite homme. »
Ce n’est pas une raison pour mépriser La Maison de la Vieille, si on aime les romans à clés. Il en existe une édition de Packenham. On peut aussi s’amuser avec Gog et Magog, sorte de croisement entre un nouveau Lourdes et un nouveau Naundorff…
J’ai appris à lire dans les livres dont vous êtes le héro, alors « les audaces » d’un Butor…
De tous les surréalistes, il en est un qui a préféré Freud à Marx et a su exploiter les possibilités offertes par le capitalisme triomphant, c’est Salvador Dali. Il semble aussi qu’il se soit plutôt bien accommodé de la guerre d’Espagne et de la perte de son amant Lorca ? Gala Eduard y serait-elle pour quelque chose ? Voilà un beau personnage d’exofiction, Gala !
« Dans cette guerre civile, comme dans toutes, il y a eu des ordures des deux côtés. Mais les principes d’humanité étaient républicains. » (Al Ceste)
… mais oui ! mais oui … les religieuses, avec leur bâton de dynamite républicain dans l’oignon clérical pensaient la même chose : « Ouais ! on va s’envoyer, enfin, en l’air ! » Pauvre Al Ceste … je te souhaite la pareille : un bâton de dynamite dans le culte, pour t’ouvrir les yeux !
« Mais ça fait du bien : le lundi, c’est modestie, devrait-on édicter !!! » (Clopine)
Seigneur, donne nous des semaines de 7 lundis …
Quand on parle de Butor, la moderation vous tombe dessus.
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 8 h 00 min
@ Widergänger
« Moi, je vais devenir Espagnol ».
Et après, ton verbiage pseudo philosophique, ton fanatisme idéologico-étique, ton snobisme si parisiano-parisien qui te fait avaler n’importe quoi à partir du moment où c’est à la mode, ta vocation d’escroc intellectuel qui essaie de faire passer ses fiches wikipédia pour des méditations d’érudit, ton admiration éperdue pour des mystificateurs antisémites comme Heidegger ou Blanchot… bref ta cuistrerie, ta pédanterie, ta vanité, ta fatuité,
ton ton ton
ta ta ta ta
taratata ?
ai acheté pour ma part le cabinet d’aisance & d’archives de Cicéron, sur les quais. Le lirai ultérieurement.
Quant à la modification, non ce n’est pas une histoire de cul : le moindre pequenot, même sorti de ses alpages à lait, sait qu’une maîtresse permet d’échapper à sa femme ; une femme à sa maîtresse et que les deux sont promptes à se réconcilier sur le dos de l’impétrant.
La difficulté étant de sortir de ses alpages.
Sur le fond du roman, intitulé la modification, ce n’est pas tant sa lente, très lente évolution qui le conduit à savoir qu’avec sa femme, ce sera pareil qu’avec sa maitresse et avec sa maitresse pareil qu’avec sa femme qui importe à l’auteur.
Non : ce qui lui importe c’est d’observer attentivement le plancher. Ses rainures, ses reliefs etc. Le fini, infini, le détail, le rien.
Butor aura choisi ; alors que tout le monde s’interroge bêtement et crie au miracle, les gommes, l’autobus, les albums du Père Castor, lui avec son épouse, qui décèdera quelques années avant lui, s’installe dans les alpages, nommés aussi plancher des vaches.
Laissera tomber vite fait toute notoriété, désir de plaire, tout compendium etc ; il voyagera, travaillera avec nombre d’artistes, lui, bonhomme, poétisera.
C’est sa modification : si un s’est arraché du moule et a joui du résultat, c’est bien lui ; pendant que ses thuriféraires ont poursuivi leur admiration béate.
Et après, ton verbiage pseudo philosophique, ton fanatisme idéologico-étique, ton snobisme si parisiano-parisien qui te fait avaler n’importe quoi à partir du moment où c’est à la mode, ta vocation d’escroc intellectuel qui essaie de faire passer ses fiches wikipédia pour des méditations d’érudit, ton admiration éperdue pour des mystificateurs antisémites comme Heidegger ou Blanchot… bref ta cuistrerie, ta pédanterie, ta vanité, ta fatuité,
ton ton ton
ta ta ta ta
taratata ?
Invraisemblable dureté féminine.
S’il s’agit bien du personnage auquel je pense, je m’inscris résolument en faux contre d’aussi injustes allégations.
Tout ce blablabla m’ennuie !
Butor, pas Butor, Totor, pas Totor, X ou pas X, Z ou pas Z ! Mais par Eschyle ! la littérature c’est comme une bonne douche après la vie animée d’une journée brûlante…
Qui se préoccupe des gouttes qui constituent une bonne douche ?!
Pauvre Al Ceste … je te souhaite la pareille : un bâton de dynamite dans le culte, pour t’ouvrir les yeux !
…………
C’est le gars qui nous a fait sa chochotte au récit des horreurs de la tribu Manson.
Souhaitons-lui pire : de devenir fréquentable.
….. ta gueule, raclure d’Al Ceste !
les Hurlus : magnifiques photos d’une région désertifiée ; l’Estamadura pays du pata negra, un cochon noir.
sur le bouffon : pas sûr du tout en effet ; dans Andréi Roublov il se fait pécho – au moment où il s’y attendait le moins, et passe tant d’années en taule qu’il voudrait assassiner celui qui est totalement innocent.
quant aux poncifs, les français sont frivoles, les espagnols sont des cons, les anglais sont des rosbifs : mais qu’est ce que vous faites là, à par faire iech le populo ? Cela vous évite l’ennui ? Bref, c’est votre voix.
Et puis, sur le sujet l’Espagne, immédiatement Bunuel, son piano etc. ce n’est pas un peu daté ? Autant que les cuisses de grenouille, non ?
« l’enfer d’Henriette et de ses 4 mouflets à Paris, quinze place du Panthéon »
Habiter 15, Place du Panthéon, c’est déjà une sensible atténuation de l’enfer…
…. ta gueule raclure de Rose !
Travaillez votre épitaphe sur l’ennui JC : vous avez de quoi faire.
En pleine forme je suis JC. Recevez la réciproque.
Salvador Dali disait : « la beauté sera comestible ou ne sera pas ! »
Moi, on m’a souvent répété que « la beauté ne se mange pas en salade ».
Que faut-il croire ?
Gala, qui aurait pu chanter : « Je suis belle, ô mortels ! comme un tiroir-caisse » ?
« Henriette et ses 4 moufflets » (closer)
….l’avait qu’a faire attention, l’Henriette… la contraception , c’est pas que pour les Nuls !
ça me désolerait que ce crapaud haineux ne m’emberdasse pas ( Al Ceste)
Ah j’adore ! Alchieste est vraiment un très croc gond.
Pauvre Al Ceste … je te souhaite la pareille : un bâton de dynamite dans le culte, pour t’ouvrir les yeux !
Pourquoi les yeux ? le culte est ouvert à tous.
Qu’est ce qu’on appelle, au juste, l’ennui… je ne me suis jamais ennuyé !
Ce que j’aime chez ce reconverti de Salvador Dali …. le culot sans borne.
Gala, qui aurait pu chanter : « Je suis belle, ô mortels ! comme un tiroir-caisse » (jibé)
C’est pas ça du tout. C’est :
» Je suis belle, ô mortels, comme un reste de bière (Kronenbourg) «
Il y a du Salvador Dali chez François Hollande ! Souvenez vous, happy taxpayers : « le changement, c’est maintenant » ….
… mais oui ! mais oui … les religieuses, avec leur bâton de dynamite républicain dans l’oignon clérical pensaient la même chose : « Ouais ! on va s’envoyer, enfin, en l’air ! »
………….
Lis-moi mieux, con.ard, j’ai écrit « des deux côtés ».
Et lis donc les Grands Cimetières sous la lune, lis ce qu’a vu Bernanos :
» En janvier 1937, il évoque l’arrestation par les franquistes de « pauvres types simplement suspects de peu d’enthousiasme pour le mouvement […] Les autres camions amenaient le bétail. Les malheureux descendaient ayant à leur droite le mur expiatoire criblé de sang, et à leur gauche les cadavres flamboyants. L’ignoble évêque de Majorque laisse faire tout ça. » »
Source wiki.
Et je te cause pas de Mgr Diaz de Gommorra :
» Bénis soient les canons, les brèches sont ouvertes
Il fleurit l’évangile, il fleurit le lilas
Ce lilas dont on sait vos épaules couvertes
Vous, monseigneur Dias, évêque de Gomorra «
JC, comestible ou pas, ce que Dali trouvait de plus beau chez l’homme c’était son trrrou du culll !
… Al Ceste, tu es une raclure ! ne te défend pas … nous sommes tous témoins !
Quoi sur Butor, Edel? Plus intéressant que Dormesson.
Ayé ayé ,Annelise revenue sur RDC ! Mieux que la Mathilde de Brel.Direct pleine fleur. En + elle est drôle, dans le genre caustique racée sans acharnement. ça change de l’autre Belkassine qui anône le texte qu’on lui a dit écrire, ça fiche le bourdon en pleine rentrée.Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas,ou peu ,de femmes sur l’autre République. Sa conception du féminisme est super fine. Très très intelligente, cette fille. .
…. mais oui, JiBé, mais oui !… Comme dit le poète : « l’œil était dans la cuvette des WC et regardait Dali, distraitement «
Cela m’étonne que tout le monde parle ici des romans de Butor et personne de ses essais. Moi j’ai lu qu’un livre de lui, son « Improvisations sur Rimbaud », qui m’a paru très bon et m’a donné envie de lire ses « Improvisations sur Balzac » et « Improvisations sur Flaubert », ce que je n’ai pas encore fait, je ne sais pas pourquoi.
Suite à lecture de son « Rimbaud » j’ai essayé de lire sa poésie (celle de Butor), mais j’ai abandonné vite, tellement elle m’a paru nulle.
(J’écoute en ce moment l’ouverture de « Guillaume Tell » de Rossini sur France Musique. Je l’ai entendu dirigée par beaucoup de chefs, mais jamais aussi bien que par le vieux Karajan dans cette vidéo avec son Berliner Philharmoniker:
https://www.youtube.com/watch?v=qOofwWT3Edc
Personne fait le crescendo, à 2 min 55 secondes, comme lui. La fabuleuse montée et l’explosion en haut de la vague… Je ne connais aucun chef qui fasse ça avec autant de tension, force et puissance à la fin.)
Il y a un art de la fugue dans les romans de Butor, dans ses poemes, et même dans ses critiques si importantes ( qu’on en juge en lisant son « histoire extraordinaire », sous titré « essai sur un rêve de Baudelaire »,Gallimard 1961).
Dans « la modification » donc les passages du monologue intérieur au milieu réaliste(le compartiment dans un train entre Paris et Rome..) Détails du présent, du subjectif à l’objectif, les aiguillages si réussis entre passé, futur et présent, les juxtapositions mentales du personnage sont d’un sacré beau constructeur.
Enfin, l’ originalité était totale en 1956. la France lisait Hervé Bazin, les existentialistes ou les hussards.. Ce roman décalait tout : intrigue, chronologie, temps manipulé en trois dimensions..Développement de l’espace mental en pelures d’oignon et dans plusieurs directions….etc.. géométrie spatiale et mathématiques dans le retour des thèmes, sans oublier la sensibilité d’un déchirement sentimental si finement suggéré..… Il faut relire la presse d’époque.
Le sens des juxtapositions d’images entre Rome et Paris, le choix impossible entre maitresse et épouse, la fusion entre culture personnelle et imaginaire collectif, souvenirs intimes et images surréalistes, mosaïque spatio-temporelle qui donne un effet 3D , multiplication et connexions en réseaux de différents points de vue à l’intérieur d’un même personnage, intégration d’éléments hétérogènes ( description d’un monument à Rome ou d’une photographie dans le suivi du récit, tout ceci était fait pour dynamiter le temps réaliste plan plan du roman français de l’époque(oui, il a repris assez souvent ce plan- plan là actuellement dans nos rentrée littéraires..) ..
Donc..un certain nombre de critiques de l’époque , plus habitués à la province d’ Hervé Bazin , qu’à une neuve construction d’un espace mental, ont renâclé..
« Très très intelligente, cette fille. » (Regia)
Il est là, le problème ! Elle refuse de se soumettre. Mauvaise femme … Infidèle, en plus !
Mgr Diaz de Gommorra = le Sodome Hussein du Christo Rey…!
Non, rose, ce n’était pas des Hurlus, berlue ?
______
javert, c’est kan k’on trolle sur le dico amoureux de Bitru ?
Je me tâte encore, pour savoir si je dois retourner à la librairie.
C’est pas ça du tout. C’est :
» Je suis belle, ô mortels, comme un reste de bière (Kronenbourg) «
C’est pas encore ça du tout. C’est :
» Je suis belle au bordel comme un reste de bière « .
Voilà qui commence à ressembler à du grand Charles, troun de l’air !
Jibé dit: 29 août 2016 à 14 h 01 min
t’es pas un peu obsédé du tafanard?? l’obsession de Dali?? le fric, l’artiche, le carbure, le pez d’ailleurs son surblaze, c’était pas Salvador Troudballe, mais Avida Dollars.
Qu’est ce que viennent faire Jean d’O et Butor dans ce sujet très espagnol? « Vinieron los sarracenos y nos molieron a palo, que Dios ayuda a los malos cuando son más que los buenos » (anonyme espagnol).
Nécrophile :
« Je suis belle, ô mortels, dans mon reste de bière »
On entre dans Madrid et Madrid est soumise
A genoux l’Espagnol baise les parvis
Pourtant il y avait du sang sur ses chemises
Qui sèchent à Madrid en travers du ciel gris
On entre dans Madrid et Madrid est stérile
Le silence a gagné sur l’écho des tambours
Lorsque le sang des morts n’est pas indélébile
Il suffit de la pluie sur le pavé des cours
Bénis soient les canons les brèches sont ouvertes
Il fleurit l’Evangile il fleurit le lilas
Ce lilas dont on sait vos épaules couvertes
Monseigneur Diaz évêque de Gomorra
Est-ce le jour qui point est-ce Madrid qui brûle
Madrid a-t-elle encore quelque chose à brûler
On fusille peut-être à l’aube des cellules
L’incendie qui s’éteint rallume des bûchers
Moi qui n’ai que vingt ans que veux-tu que j’en sache
Sinon ce morne oubli sinon cette rumeur
Et ces corps étendus offerts à la cravache
Lorsque les rues du soir se gonflent de dormeurs
Bénis soient les canons le cloches carillonnent
On voit passer partout des Jésus en haillons
Sur leur tête s’étoile en guise de couronne
Le barbelé tressé qui leur saigne le front
On entre dans Madrid, Madrid est famélique
Il faut survivre, flic ou bien prendre l’habit
Le peuple-roi devient le peuple domestique
Le peuple à deux genoux polit les crucifix
Bénis soient les canons les brèches sont ouvertes
Ouvertes entre les rues d’où s’échappe un gamin
Pourquoi pas celui-là qui donnera l’alerte
Et qui naît à Madrid pauvre et républicain.
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 14 h 05 min
Cela m’étonne que tout le monde parle ici des romans de Butor et personne de ses essais.
Gzact. C’est sans doute que peu de monde les a lus. Moi, j’ai lu « Les mots dans la peinture ». J’ai trouvé que ça ne pissait pas très haut, mais c’était probe et attentif, précis, sans effets de manches. Le seul inconvénient est que je l’ai lu dans la collection « Champs » de Flammarion (iconographie fort restreinte). Alors que dans l’initial volume de chez Skira, ce devait être ott’chose.
A la tango :
» je suis belle, ô Gardel, dans mon reste de bière «
…. mais enfin, Al Ceste, …. tu nous inflige ce poème merdique d’un trouduculte en slip rose et vaseline de gauche…. tu pourrais prévenir !
J’ai lu les Improvisations sur Flaubert mais ça ne m’a pas laissé grand souvenir. J’ai souvent pensé que Butor était un grand romancier et qu’il avait eu tort de délaisser le roman. Il nous a certainement privé de grand livres. Les volumes de son Répertoire m’ont en revanche laissé un plus ferme souvenir. Quand j’étais en lettres en Sorbonne, un maître-assistant nous avait interdit de citer les « sornettes de Michel Butor » à propos de La Princesse de Clèves (son essai est pourtant lumineux). J’ai oublié le nom de ce type mais je me souviens qu’il bêlait plusieurs fois par cours : » Mon maître René Bray, mon maître René Bray… ».
@ Gardel
« … a palos ».
Et en vers.
« Vinieron los sarracenos
y nos molieron a palos,
que Dios ayuda a los malos
cuando son más que los buenos. »
bref :
bas de casse
un minet sur ses chiottes qui ne décolle (ère) pas. L’a perdu sa virginité.
Cette hargne vibratoire, vue de loin, est roborative : de si loin ; j’admire l’héroïne qui partage sa couche.
saluto à tous,
Lorsque le sang des morts n’est pas indélébile
Il suffit de la pluie sur le pavé des cours
(cité par Alchieste)
C’est partiellement piqué au grand Charles :
» J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours «
« t’es pas un peu obsédé du tafanard?? »
Pas du tout, berguenzinc. C’est Roger Peyrefitte qui me l’a dit. Dali faisait venir des jeunes modèles des deux sexes dans sa suite du Maurice. Là, il les faisait mettre à quatre pattes et posait un niveau de maçon sur le bas du dos. Quand la goutte était au centre, la pose était parfaite et le maître s’exclamait : « sublime, ne bougez plus ! »
A point nommé, Al Ceste. Gracias!
J’ai souvent pensé que Butor était un grand romancier et qu’il avait eu tort de délaisser le roman. (Chaloux)
Butor pensait exactement le contraire. Il pensait qu’il était un romancier médiocre et que le mieux pour lui était de délaisser le roman. Comme on peut se tromper.
Dali considérait que le trou du cul était le siège de la beauté. Par ailleurs, il déclare que la beauté sera comestible ou ne sera pas. Que faut-il en conclure ?
@ Jean
» j’ai lu « Les mots dans la peinture ». J’ai trouvé que ça ne pissait pas très haut, »
Moi quand j’ai vu qu’il avait écrit sur Mondrian, l’un des meilleurs designers de toiles cirées du XXe siècle, en le confondant avec un peintre, je me suis dit qu’il fallait éviter à tout prix de lire ses abondantes « réflexions » sur la peinture.
Merci de tes précisions, Jean-la-Semoule, personne ne savait.
ça m’interpelle, dois-je en parler dans mon Goût de la beauté ?
« Que faut-il en conclure ? »
que vous feriez bien de faire un saut à Montmartre, chez Dali. Voir Alice au pays des merveilles. Si elle s’y trouve encore.
Full moon at Tierz: before the storming of Huesca.
The past, a glacier, gripped the mountain wall,
And time was inches, dark was all.
But here it scales the end of the range,
The dialectic’s point of change,
Crashes in light and minutes to its fall.
Time present is a cataract whose force
Breaks down the banks even at its source
And history forming in our hands
Not plasticine but roaring sands,
Yet we must swing it to its final course.
The intersecting lines that cross both ways,
Time future, has no image in space,
Crooked as the road that we must tread,
Straight as our bullets fly ahead.
We are the future. The last fight let us face.
– Rupert John Cornford (1915-1936)
Le poème cité par Alchieste est assez représentatif de la compassion pleurarde d’une certaine gogôche à la frantsouèze pour l’Espagne républicaine. Comme on se réjouit que ces républicains espagnols se soient fait très convenablement défoncer le beignet, et bien à fond. Ah ! comme j’aurais aimé en être ! Arriba Franco ! Viva la muerte !
Ecouté la chanson « Madrid » avec l’impression qu’un énorme matelas me tombait sur le dos. L’auteur a la main lourde dans le genre Aragon qui lui-même ne l’a pas très légère.
Jibé dit: 29 août 2016 à 14 h 23 min
que c’était un farceur génial. Il a, comme Vasarely ou Agam, réussi à faire de son art un aliment pour sa bite, en capturant dee petites étudiantes en arts …plastiques…et en plus, contrairement aux deux Jaques Borel de l’art que sont Vasarely et Agam, Dali est vraiment un génie absolu. Mais un sacré farceur…ça n’empêche…qu’est-ce qu’il devait se marrer avec touts ses courtisans ronddejamabesques et suant de la raie devant le Maîîîîtreuuuuuu….
Baroz, tu n’oublieras pas l’ami Arthur, j’espère:
« Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l’ai trouvée amère. – Et je l’ai injuriée. »
Et les poèmes de ‘spleen & idéal’ des fleurs du Mal.
JC….. dit: 29 août 2016 à 13 h 59 min
Il y a du Salvador Dali chez François Hollande !
Moi, l’association Hollande/Gayet me fait penser à celle du parapluie et de la machine à coudre.
L’auteur a la main lourde dans le genre Aragon qui lui-même ne l’a pas très légère. (Chaloux)
J’ai cru que c’était du Larengon : ça n’en est pas ?
Je crois qu’on n’est pas au bout de nos surprises avec le PS. Il parait que leur botte secrète pour les présidentielles, c’est Vallaud-Belkacem.
eh non ,c’est du fabricant d’Harmonicas et de Guide Chants, Bontempelli…héhéhé
« Dali considérait que le trou du cul était le siège de la beauté. Par ailleurs, il déclare que la beauté sera comestible ou ne sera pas. Que faut-il en conclure ? »
Que la Gare de Perpignan est le centre du monde civilisé !
L’un des plus beaux poèmes du meilleur poète en espagnol du XXe siècle, César Vallejo (enterré au cimetière Montparnasse), qui a écrit, en pleine guerre d’Espagne, un très grand livre avec l’un des plus beaux titres que je connaisse: « España, aparta de mí este cáliz » (Espagne, éloigne de moi cette coupe):
MASA
« Al fin de la batalla,
y muerto el combatiente, vino hacia él un hombre
y le dijo: «¡No mueras, te amo tanto!»
Pero el cadáver ¡ay! siguió muriendo.
Se le acercaron dos y repitiéronle:
«¡No nos dejes! ¡Valor! ¡Vuelve a la vida!»
Pero el cadáver ¡ay! siguió muriendo.
Acudieron a él veinte, cien, mil, quinientos mil,
clamando «¡Tanto amor y no poder nada contra la muerte!»
Pero el cadáver ¡ay! siguió muriendo.
Le rodearon millones de individuos,
con un ruego común: «¡Quédate hermano!»
Pero el cadáver ¡ay! siguió muriendo.
Entonces todos los hombres de la tierra
le rodearon; les vio el cadáver triste, emocionado;
incorporóse lentamente,
abrazó al primer hombre; echóse a andar… »
MASSE
A la fin de la bataille
et mort le combattant, un home vers lui s’avança
et lui dit: “Ne meurs pas; je t’aime tant!”
Mais le cadavre, hélas! continua de mourir.
Deux autres vinrent à lui, lui répétant:
“Ne nous quitte pas! Courage! Reviens à la vie”
Mais le cadavre, hélas! continua de mourir.
Vingt, cent, mille, et cinq cent mille autres accoururent,
clamant: “Tant d’amour, et ne rien pouvoir contre la mort!”
Mais le cadavre, hélas! continua de mourir.
Des millions d’hommes l’entourèrent
dans une commune prière: “Reste avec nous, frère!”
Mais le cadavre, hélas! continua de mourir.
Alors, tous les hommes de la terre l’entourèrent;
le cadavre les vit, triste, ému;
lentement se dressa,
prit le premier homme dans ses bras; se mit à marcher…
Leur botte me botte, j’en parle à ma bit….
» mais jamais aussi bien que par le vieux Karajan dans cette vidéo avec son Berliner Philharmoniker: »
Oui Chaloux, je me souviens d’une époque où il était d’usage de faire la fine bouche sur Karajan: trop play boy, trop glamour, un peu nazi sur les bords (pourquoi pas?), mais j’ai revu l’autre jour son « Don Carlo » en DVD: absolument sublime, les parties orchestrales sont hypnotiques, la distribution parfaite.
Il est temps de revoir beaucoup de préjugés. Ce n’est pas parce qu’un chef d’orchestre était beau, riche, médiatique, et avait une épouse très belle qu’il était mauvais musicien. Inversement, Celibidache qu’il était bien vu d’encenser et qui était un peu l’opposé (misanthrope, misogyne) m’a prodigieusement emm.. sur Arte dans une rediffusion Debussy et Ravel.
Ce n’est pas moi qui ai parlé de Karajan mais je souscris absolument à ce qui est dit. Très grand chef.
Karajan est un chef qui a souvent été critiqué, et pourtant on réécoute ses interprétations aujourd’hui avec un même plaisir pour son ascèse sonore qui n’a jamais été dépassée.
Jibé
il ne bandait pas. Avait réglé le problème en bonne et dûe forme. Gala, qu’il avait séduite grâce à sa coprophagie, allait coucher ailleurs, avec son plein accord.
Homme moderne avant l’heure.
Karajan était amateur de belles coques ….
Il posséda 6 voiliers splendides, tous nommés HELISARA, le dernier plus de 25 m, du côté de Saint Tropez et Monaco.
Boris, son chef de bord, s’occupait de toutes ces belles coques, les nautiques, et les conjugales dit-on, mais ce n’est pas moi qui vait faire la langue de p.ute : vous me connaissez…
Il y a beaucoup de légendes sur ce pauvre Dali, pas toujours fausses, mais pas toujours vraies non plus.
Gala, qu’il avait séduite grâce à sa coprophagie, allait coucher ailleurs, avec son plein accord.
—
Dali de fuite….
(on comprend mieux le « Je suis fou du chocolat Lanvin! »)
« Il y a beaucoup de légendes sur ce pauvre Dali, pas toujours fausses, mais pas toujours vraies non plus. » (Delaporte)
C’est sympa de nous éclairer précisément …
Je veux bien lire sacré farceur tout ça.
Je doute un peu.
Fin de vie sinistre dépouillė par son secrétaire crapuleux qui lui faisait signer à tour de bras des feuilles vierges pour les copiage.
Avant cela, tentativé de s’installer à Pubol Gala tête à Château (déjà dit). Incendie. Il décanille superstitieux comme pas deux.
Vie dans le luxe. Et dans sa maison de pêcheurs de Port Lligat (trois ou quatre accolées en fait). De son vivant participe à l’élaboration de son théâtre musée de Figueras qui est de surcroît son mausolée. Le visiter de nuit de préférence en buvant un Peralada (déjà dit aussi).
Des éclairs de génie. Ses éléphants, ses bijoux. Le portrait en abîme de Gala devant le miroir.
Je ne le vois pas heureux. Je l’imagine triste et pis, tourmenté. J’espère me tromper.
Il faut croire que pour Dali, la gare de Perpignan était le trou du cul du monde !
ça devient gore, ici…coprophagie…manger ses co-propriétaires ! quelle idée !
Dear Baroz, des jeunes gens che Dali dans la suite du « Maurice »…, c’est subliminal.
Indeed, Dali fichait une marguerite dans la braguette des grooms: « passeque c’est là où tou es lé plou beau ».
les dommages collatéraux de la guerre d’Espagne.
Non. Truisme..
Gary n’est pas objectif pour parler de sa mère.
Dali non plus. Mère (………) remplissez le.blanc qui lui a fait porter le même prénom que le frère le précédant et mort (mort né ou autre, cherchez un peu que diable).
Émotionnellement castré.
Bigre, je ne l’imaginé pas heureux cet homme là. Non. Sclérosé. Inventif au sein de sa sclérose. Dur comme une Agathe avec des dessins dedans. Handicapé profond.
Le poème de César Vallejo cité par Pablo75 et l’autre (de Larengon ?) cité par Alchieste me paraissent très représentatifs, dans leur forme comme dans leur fond, de cet humaniste pleurard et glaireux qui fleurit en Europe, et particulièrement en France, entre 1920 et 1950 (dates rondes). Ce qui nous aura sauvés de ces désolantes foirades, c’est tout de même le p;lan Marshall et les trente glorieuses subséquentes. On conviendra qu’avoir à choisir entre Auchan et Carrefour vous eut alors une autre allure que d’avoir à choisir entre Hitler et le front popu, entre la république et Franco. Que personne, parmi ces fiers jeunes gens si fiers et si fringants sous leur calot, n’ait songé à botter fermement le cul de cet Unamuno, histoire de l’expédier un peu plus vite dans le taxi qu’on avait eu la faiblesse de lui retenir, cela m’inspire des regrets. C’était en effet la fin d’une époque et le début d’une autre, dont ils ne savaient pas, à leur décharge, ce qu’elle serait.
On en apprend des trucs sur ce blog, Dali par exemple ! c’est mieux que Gala, e sobretodo, ça coûte moins cher.
Ben oui Dali mangeait ses fèces. Gala à quitte Eluard pour lui.
Comme quoi les femmes hihihi (…..) remplissez le blanc.Même Hannibal Lecter ; elles se disent « il va arrêter de manger des agneaux. »
Pas du tout Bilou. Il aime ça.
Et là schbing la symphonie pastorale avec comme t le pasteur aux brebis etc.
Parce que sans les brebis, quid des agneaux.
Oui ambiance gore ici.
Dali pas marrant.
J’espère me tromper. Avidement dollars.
« Il ne bandait pas. Avait réglé le problème en bonne et dûe forme. Gala, qu’il avait séduite grâce à sa coprophagie, allait coucher ailleurs, avec son plein accord. »
Rose se trompe : l’histoire qu’elle raconte est celle de Bouguereau Jean-Claude.
@ Gontrand
« Celibidache qu’il était bien vu d’encenser […] m’a prodigieusement emm.. sur Arte dans une rediffusion Debussy et Ravel. »
Tu devais être fatigué….
Celibidache est un immense chef, mais uniquement dans les oeuvres qu’il aimait, qui ne sont pas légion. Il faut l’écouter en Bruckner, par exemple. Il n’y a que Haitink et Giulini qui soient capables de le jouer avec autant de clarté et puissance à la fois.
Écoute la puissance qui « produit » (en hurlant à l’orchestre) dans le dernier crescendo du Premier mouvement de la 8e symphonie de Bruckner, à partir de la min. 18
Et la si belle coda de la symphonie, à 1h36 min.
https://www.youtube.com/watch?v=elVHvTrEM34
(Mais il faut écouter ça à fond, avec de bons hauts-parleurs connectés à l’ordi ou un bon casque).
Dalicieux, mon chocolat, non? Production maison, livraison par l’arrière.
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 14 h 46 min
L’ai en vain cherché sur la toile pour le copier coller ici!
« En 1938, par l’intermédiaire de Edward James ainsi que celle de son ami Stefan Zweig, Dalí rencontra à Londres Sigmund Freud qu’il admirait depuis longtemps et dont les travaux avaient inspiré ses propres recherches picturales sur les rêves et l’inconscient. D’après le récit qu’en fit Conroy Maddox, Freud âgé confia à Zweig en cette occasion à propos de Dalí : « Je n’ai jamais vu un spécimen d’espagnol plus parfait ; quel fanatique ! » »
Tout ça devait être plutôt symbolique. Je vois très bien Dali attablé avec Gala devant un superbe plateau de fruits de mers:
– Mangeons ma m…, mon amour.
Je comprends mieux maintenant ce que Dali entendait par comestibilité de la beauté !
@ Gontrand
Ennuyeux en Ravel Celibidache?
Écoute bien (du début à la fin) ce « Bolero » extraordinaire, « orgiaque », d’une puissance et une précision ahurissantes, qui le fait danser lui-même…
L’autre grand mystère non résolu de ce siècle, c’est de savoir si Amanda Lear était à l’origine un homme ou pas ?
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 14 h 46 min
Cesar Vallejo poète péruvien
@ Gontrand
Mon premier commentaire sur Celibidache est en modération, j’ignore pourquoi.
Régine a dit qu’elle l’avait connue quand elle était marin.
En même temps, parallèlement à ses excentricités, Dali était très conformiste, puisque catholique et monarchiste. Il ne faut pas l’oublier.
@ Jibé
« L’autre grand mystère non résolu de ce siècle, c’est de savoir si Amanda Lear était à l’origine un homme ou pas ».
Bien sûr qu’il l’était. Il y a des photos sur Internet pendant son service militaire.
S’il ne l’avait été jamais « elle » aurait été amie de Dali, dont l’homosexualité était déjà connue en Espagne dans les années 20 (je ne sais plus qui racontait que Buñuel lui avait dit: « Il y a un connard qui m’a dit que mes amis Lorca et Dalí étaient des « maricones ». Je lui ai cassé la gue.ule pour les avoir insultés ».)
@ laurent
« Pablo75 dit: 29 août 2016 à 14 h 46 min
Cesar Vallejo poète péruvien ».
Quelqu’un a dit le contraire?
@ Jibé
« L’autre grand mystère non résolu de ce siècle, c’est de savoir si Amanda Lear était à l’origine un homme ou pas ».
Bien sûr qu’il l’était. Il y a des photos sur Internet pendant son service militaire.
S’il ne l’avait été jamais « elle » aurait été amie de Dali, dont l’homosexualité était déjà connue en Espagne dans les années 20 (je ne sais plus qui racontait que Buñuel lui avait dit: « Il y a un cxnnard qui m’a dit que mes amis Lorca et Dalí étaient des « maricones ». Je lui ai cassé la gue.ule pour les avoir insultés ».)
Je crois n’avoir oublié personne, Bloom, sinon lord Byron, what about beauty ?
Quelqu’un a dit le contraire?
Sûrement Bouguereau Jean-Claude.
L’un ne va pas sans l’autre, Delaporte.
Hors champ, d’Ormesson met probablement les doigts dans la confiture.
Avec l’ami Célibidache….
Qu’a d’ l’humour de célipotache…
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 15 h 37 min
Non!
(Jean déc à son habitude (en parlant de l’humanisme « pleurard et glaireux qui fleurit en Europe, et particulièrement en France, entre 1920 et 1950 « !!!)
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 15 h 38 min
Il y a des photos sur Internet pendant son service militaire.
avant la guerre de 14 ou de 39 on ne sait pas exactement
Phil dit: 29 août 2016 à 15 h 40 min
Je ne sais pas si on se comprend, dear Phil, mais mon papa qui avait travaillé dans des agences de presse disait la même chose.
Son gros secret.
>Jibé
le 28 août à 11h 12 un eduard a mis un lien sur la Nueve.
filmé ds une maison de retraite en 2009 il s’agit d’un reportage sur deux vieux messieurs d’une classe formidable. Deux républicains chassés par Franco. Engagés ds les FFL et au premier rang lors de la libération de Paris.
Alors, lorsque l’on visionne les 52 mn et que l’on voit la dignité de ces toujours jeunes espagnols, je vous assure que le point de vue, poncif parfait, de Freud sur les fanatiques espagnols disparaît franco derriere le mot liberté.
Pauvre Freud. Si convaincu de tout savoir et d’avoir toujours raison.
Infligeons, infligeons :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paracuellos
Ce que cette fiche ne dit guère, plate comme toute fiche wiki, c’est la rage de Gimenez contre toutes ces ordures franquistes qui se vengeaient courageusement sur des gosses.
MaC : Bontempelli est à Bontempi comme Mozart à André Rieu.
C’est drôle comme cet article, chapeauté d’une photo montrant Unamuno quittant l’Université, témoigne, comme beaucoup d’autres sur ce blog, d’une fascination pour une époque qui nous est devenue, pour l’essentiel, radicalement étrangère, au point que les discours, les émotions de ses divers acteurs, nous sont foncièrement incompréhensible, nous rebutent et même, quels que soient ceux qui les expriment, nous répugnent secrètement, tenus qu’ils sont par de très antiques acteurs d’un temps où souvent, on ne savait pas très bien se laver, et où les pratiques d’hygiène (physique, mais aussi mentale) restaient sommaires. Fascination pourtant partagée par nombre de commentateurs qui écrivent comme s’ils étaient partie prenante dans des affrontements qui ne nous regardent plus. Pour moi, je ne me sens en rien solidaire d’aucune de ces tribus de néanderthaliens en costume-cravate, parce qu’au fond je ne me sens pas tout-à-fait de la même espèce qu’eux. Je suis un enfant des trente glorieuses et de la mondialisation et m’en trouve, pour l’essentiel assez bien. Les vieux conflits d’antan ne me font ni chaud ni froid et l’agitation des humains de ces temps troublés m’inspire, au mieux, un étonnement incrédule.
@rose dit: 29 août 2016 à 15 h 49 min
je suis parfaitement d’accord…et vous y allez franco de port. Mais Freud, ce grand constructeur de vélocipèdes adorait Yvette Guilbert et ne pouvait donc pas être totalement mauvais…
bàv
Albert Camus Cette guerre européenne qui commença en Espagne,…
http://www.24-aout-1944.org/Nos-freres-d-Espagne-par-Albert
Infligeons, infligeons :
LES SALAUDS
Sur l’une des photos de réfugiés espagnols publiées par les journaux, vous avez peut-être remarqué un petit garçon qui, vêtu d’une veste d’homme lui tombant aux chevilles, marchait gauchement le long d’une colonne de femmes et d’enfants en haillons.
Au moment même où ce muchacho qui peut bien avoir cinq ans mettait le pied sur la terre de France, on pouvait lire dans Le Jour, sous la signature de l’honorable M. Léon Bailby, un article ainsi intitulé « La France s’ouvrirait aux tueurs ? »
De ces tueurs, les photos nous en montrent des centaines. Il en est que leur mère transporte dans des couvertures parce qu’ils ont la fièvre et qu’il fait froid au Perthus. D’autres clopinent sur leur unique petite guibolle, ayant laissé l’autre à Barcelone ou à Granollers. Un autre, particulièrement précoce, est né dans le tunnel international de Cerbère : un sans-patrie, quoi ! D’autres encore, laissant pour un instant toute pensée meurtrière, se précipitent sur un butin de morceaux de pain blanc que leur tend un Sénégalais. Il en est un, de ces tueurs, qui a le toupet de rire de toutes ses quenottes de lait parce qu’il a retrouvé sa madre qui l’avait perdu dans la cohue.
L’un d’eux est mort de faim en arrivant. Celui-là du moins ne troublera plus le sommeil de M. Léon Bailby. Mais les autres, les autres avec ces yeux sans visage, ces têtes hirsutes, ces pieds nus, ces dos déjà voûtés sous les loques, comme on comprend qu’ils terrifient M. Bailby. Ils sont capables de le dégoûter à jamais des petits garçons.
Au fait, que viennent-ils faire chez nous ces marxistes en layette, ces rouges en culotte courte, ces Passionarias en herbe qui se font les dents sur des quignons de pain en attendant de croquer des gorges d’ecclésiastiques? Et que viennent y faire leurs mères ? « Est-ce que Franco massacre les enfants et les femmes ? »
Cette question, c’est notre bon confrère, Stéphane Lauzanne, qui la pose dans Le Matin de lundi dernier. Et qui la pose avec une ingénuité si désarmante qu’elle arrête la paire de claques au vol.
Son article porte ce titre charmant « Le chantage à la pitié. » Et M. Lauzanne d’écrire « Il y a plusieurs sortes de chantages. Il y a le chantage à la menace et il y a le chantage à la pitié. La France qui est inaccessible à l’un doit s’employer à faire cesser l’autre. »
Hep, là-bas, le marmot haut comme trois pommes qui marche empêtré dans la veste de son père, c’est compris ?
La France est inaccessible au chantage.
Robert Treno
Le Canard Enchaîné – 1 février 1939
Dear Chaloux, d’Ormesson ne séduit pas seulement par ses tirages d’édition.
Jean dit: 29 août 2016 à 15 h 57 min
Étaler sa counnerie de borne kilométrique contente d’elle avec une telle tranquillité, ça touche à l’œuvre d’art.
Ce qui me rend impossible de sympathiser avec un Blum, un Franco, un Unamuno ou quelqu’autre acteur de ces temps lointains, c’est que je sais qu’ils se torchaient on ne peu plus sommairement, et souvent avec du papier-journal ! On en conviendra : l’invention du papier hygiénique, même non dentelé, si elle fut un petit pas pour chacun de nos culs, fut un grand pas pour l’humanité !
JC, avec Mademoiselle Roux on a l’impression de Vanessa Paradis ou de la Bacall qui causerait de Deleuze sans faire sa mijaurée .Forcément ça trouble( et pas que Popaul ou Assou qui ont le ticket).
Pour les femmes qui fréquentent pas, Beauvoir aurait raison? elles préfèrent rester en zone débordant de testo plutôt que de s’exposer à la concurrence ? Ha la solidarité féminine ça reste à définir, c’est comme l’orgasme chez les dames, c’est mystérieux.
Gala qui avait tout compris refilait les cachets à son Pépère en une seule fois, au lieu de 4 ou 5.Avide Dollar après l’était tout consentant. Balthus disait que ce qu’il y avait de pire chez SD c’était sa femme. Entièrement d’accord
Ce qui fascine les gens d’aujourd’hui dans ces vieilleries inutiles, c’est la mort. La mort omniprésente.
Elle était autrement bandante, la mort dans ces temps d’abrutis, que les jeux vidéo crétins du numérique !…
Moi, ce qui me fascine c’est la c.onnerie des espagnols de l’époque, les républicains/franquistes/nesaispas confondus… et celle, inadmissible, des crétins d’aujourd’hui qui se préoccupent de ces vieilleries au lieu des problèmes du présent qu’ils négligent, les c.ouilles-molles qui préfèrent causer pour rien !!!
Ai vérifié : Dali n’est en rien homosexuel. Lorca oui. Et on s’en fout. Vous racontez n’importe quoi neuf fois sur dix. Cela vous fait jouir. Moi pas.
Jean (récemment) vous n’appartenez pas à grand chose ; par exemple -et on s’en fout aussi- ce matin, en prenant 52 mn de mon temps et en regardant très attentivement ce documentaire j’ai compris pourquoi, de racines espagnoles (et italiennes) je suis profondément françaises.
Le départ de mes grands -parents pour Marseille, ma grand-mère ne parlant pas un traître mot de français et ayant le premier bébé au bras, leur rage pour survivre pour s’adapter pour elever leurs enfants, me font comprendre aujourd’hui pourquoi je suis éminemment française.
Et je suis en lien direct avec l’actualité. Le burkini, la haine des musulmans envers la France : je compare ; c’était le jour, c’est la nuit.
Et vous, comme les politiques, au même titre qu’eux, vous ne faites qu’embrouiller les cartes.
J’accuse : vous y trouvez votre intérêt : quel est -il ? L’argent le succès les filles ?
Et vous, d’ou venez-vous ?
Elle était autrement bandante, la mort dans ces temps d’abrutis, que les jeux vidéo crétins du numérique !… (JC)
Eh, mais justement, histoire de nous déprendre, et surtout de protéger nos enfants, contre la fascination de ces époques fascinées elles-mêmes par la mort, pourquoi n’en pas transformer les divers épisodes collectifs en jeux de société ? ou en jeux de rôles ? La guerre d’Espagne façon Cluedo, ce serait autrement excitant que celle des historiens. Avec un Franco ou un Malraux, en colonel Moutarde ! La crise ! Et des pokémons dans tous les coins ! Les républicains espagnols transformés en pokémons ! Je n’envisage que ce cas-là par décence, histoire de ne faire enrager personne, surtout ici, où les susceptibilités sont grandes, mais j’ai un autre projet de ce type, qui se passe en Pologne, façon Ubu. Il y aurait de quoi lancer une startup dont je te dis pas les performances.
Il faut acheter du bon papier hygiénique !
Un papier souple, lavable, qui ne glisse pas dans les doigts, qu’on puisse bien le tenir, pour ça, la meilleure solution, c’est de l’acheter avec des trous pour passer les doigts comme pour les boules de bowling…
Naturellement, après, il faut viser juste !
Pas même les canons de la beauté indienne sous Shajahan, Baroz?
Meera nautch bahut khoobsurat hai!
Quid du « voile totalement intégral » (sic) de ton pote Nico le nain jaune?
Et vous, d’ou venez-vous ? (Rose)
Je viens de chez moi et je n’y retourne pas.
@rose,, je m’ai crompé…cco, c’est moi…et je ne vois pas pourquoi ce post est modéré….@rose dit: 29 août 2016 à 15 h 49 min
je suis parfaitement d’accord…et vous y allez franco de port. Mais Freud, ce grand constructeur de véloci.pèdes adorait Yvette Guilbert et ne pouvait donc pas être totalement mauvais…
bà.v
De plus, et j’élimine nombre d’injures au fur et à mesure, voir nos pays en guerre en 40, 22 ans après 14 /18, aujourd’hui ayant co stitue l’Europe.avec les difficultes que nous savons est un lien strictement fort avec les guerres qui secouent détruisent tout et font milliers de morts aU Moyen Orient.
J’en ai ras le bol de vos conneries
Sachez-le.
Vous me gavez d’d’encombrantes notions qui ne me servent à rien.
Vous me pompez l’air pompeux personnage de guignol.
Enfin quoi, y a pas une insulte, pas un mot cru…kikakonssu le logissssssssiel de modérature?
Ok.
Restez où vous êtes paumé de chez paumé.
Chacun est responsable de soi-même.
Ciao.
Jean,
Je suis en affaire avec un génie du gode-ceinture, le DG de Bougboug Industries. Ce type a la réussite dans le sang, et inventif, le boug donnant de sa personne : son gode acier mohair et soie est une merveille !
Montons avec lui une entreprise de jeux video, on crée « Guerre d’Espagne », on attaque le marché européen, ça marche ! on investit et on développe « Guerre d’Indochine », on attaque le marché asiatique, ensuite « Hiroshima&Nagasaki comme si vous y étiez », une version japonaise, une version américaine, naturellement …..
Il y a de l’argent partout..! On termine avec « La Longue Marche de Mao, version courte »… Les Chinois : ils achèteraient n’importe quoi !
JC….. dit: 29 août 2016 à 16 h 38 min
je marche ! je suis partie prenante ! Troisième larron ! J’investis ! A la chinoise ! je me remets à mon projet polonais façon Ubu : j’hésite entre une formule Monopoly ( vous avez gagné un séjour au revier ; complétez pour 100 dollars la formule pascalienne : « tout le malheur de l’homme est de ne savoir demeurer en repos dans une chambre … » ) et une formule jeu de l’oie (avancez au pas de l’oie vers les chambres). Bien entendu, honni soit. J’ai aussi une version Fort Boyard.
« Pas même les canons de la beauté indienne sous Shajahan, Baroz? »
Demande à JC, Bloom, il te dira que le marché de la godemiche y est plutôt court !
kikakonssu le logissssssssiel de modérature? (berguenzinc)
je ne sais pas mais il fonctionne drôlement moins bien que celui de la kommandantur (dans mon jeu de société façon Ubu popolais).
moi, je vous propose un aute jeu, rigolo « le Pot de Pol »…on vous donne un stock de 50 Cambodgiens des villes que vous devez pilonner dans le Pot de Pol et on vous donne en éhange 10 Cambodgiens des champs dotés de superpouvoirs.Si vous arrivez à ce que ces Cambodgiens des champs ne succompbent pas à la tentation capitaliste des villes, vous gagnez les titre de Polpot d’Or… Ce jeu se joue avec son khpère sa khmère, ses khsoeurs, ses khfrères et ses khamis. On utilise des kheuros pour les khmises..au khmaximum khcent kheuros.
il y aussi la version Pandanltutsi….qui se déroule au Ruanda.
Paco Ibañez – La Poesia es un arma cargada de Futuro
https://www.youtube.com/watch?v=bKnEaCweikg
mon jeu de société façon Ubu polonais (mmouais)
En attendant, Jarry avait parfaitement décrit par la rigolade ce qui attendait les Européens et quelques autres) dans la première moitié d’un XXe siècle que, dans sa Légende desdits, Totor avait annoncé comme un siècle de nouvelles et merveilleuses Lumières. Comme on peut se tromper.
Et vous connaissaz le jeu « OAS » publié par les Editions Benne-Bellat?
..au khmaximum khcent kheuros. (berguenzinc)
Et bien entendu le perdant l’a dans le khut. Il est pas dans le khât khât (encore qu’on puisse l’obliger, à titre de pénitence, à en priser) : ça me plaît bien.
berguenzinc dit: 29 août 2016 à 17 h 04 min
Et vous connaissaz le jeu « OAS » publié par les Editions Benne-Bellat?
Certes! je n’ai jamais su répondre à la question (difficile) posée par la Comtesse :
» Traduisez : Massu soulève le coeur et le Salan couvre sa faute «
Encore une petite louche sur le burkini:
« Burkini au Conseil d’Etat : «Le peuple est trahi par ceux qui rendent la justice en son nom».
Le Conseil d’Etat a suspendu l’application d’un arrêté anti-burkini. Pour le professeur de droit Jean-Louis Harouel, il existe depuis longtemps le risque qu’un gouvernement des juges se substitue au peuple. »
Dans ces cas-là, il reste encore le jeu de « comment réussir son régime en passant quelques semaines à Auschwitz » ?
Dans ces cas-là, il reste encore le jeu de « comment réussir son régime en passant quelques semaines à Ausch.witz » ?
m’enfin, M’sieur Jean !
» Traduisez : Massu soulève le coeur et le Salan couvre sa faute «
Ma soeur soulève le cul et le salaud couvre sa fente ».
c’est khcent kheuros, khbon khdieu de khbois !
Pablo75 dit: 29 août 2016 à 17 h 13 min
Encore une petite louche sur le burkini:
Pendant ce temps-là, la SPA communique : le nombre d’animaux abandonnés cet été a augmenté de 25 %. Et si on se préoccupait de ce qui en vaut vraiment la peine ?
berguenzinc dit: 29 août 2016 à 17 h 20 min
m’enfin, M’sieur Jean !
Ah bon ? Vous croyez ? Mais c’est indécent ! Encore que ça me rappelle un épisode familial …
Jean dit: 29 août 2016 à 17 h 23 min
vouzavé une autripot aise? moipa !
« ça me rappelle un épisode familial … »
Entre deux mineurs, il n’y a pas faute, jean, aux yeux de la loi républicaine du moins.
En tout cas rien n’est plus drôle que la rage im.bécile de Pablo.
Sur Dalí, deux choses encore…
Quelqu’un a dit plus bas qu’il ne bandait pas. C’est faux. Lui-même a raconté plusieurs fois qu’il aimait aller aux putes se masturber devant elles sans les toucher.
Et il y a très longtemps j’ai traduit un écrivain important que Dalí lisait et aimait beaucoup même à l’époque (années 50-60) où il n’avait aucun succès. Plusieurs fois il l’a invité à manger et à parler pendant des heures. Ledit écrivain m’a raconté qu’il avait été très surpris par le sérieux, l’intelligence et surtout la culture de Dalí dans ces conversations, où il ne faisait absolument pas le pitre ni disait des cxnneries. Au contraire, il était très lucide et très au courant de la politique, la philosophie et la littérature.
Dalí faisant son show (hilarant souvent) dans une émission de TV mythique en Espagne, « A fondo » (1976-1981) qui interviewait des grands écrivains et artistes (sur Youtube on peut voir quelques unes des plus importantes, dont celle de Borges):
Jarry … En voilà un qui en connaissait un bout sur les jeux de société :
» […] Voilà c’que c’est qu’d’aller s’prom’ner l’dimanche
Ru’ d’l’Echaudé, pour voir décerveler,
Marcher l’Pinc’Porc ou bien l’Démanch’Comanche,
On part vivant et l’on revient tudé . » … «
Sur Dalí, deux choses encore…
Quelqu’un a dit plus bas qu’il ne ban.dait pas. C’est faux. Lui-même a raconté qu’il aimait aller aux pxtes se mastxrber devant elles sans les toucher.
Et il y a très longtemps j’ai traduit un écrivain important que Dalí lisait et aimait beaucoup même à l’époque (années 50-60) où il n’avait aucun succès. Plusieurs fois il l’a invité à manger et à parler pendant des heures. Ledit écrivain m’a raconté qu’il avait été très surpris par le sérieux, l’intelligence et surtout la culture de Dalí dans ces conversations, où il ne faisait absolument pas le pitre ni disait des cxnneries. Au contraire, il était très lucide et très au courant de la politique, la philosophie et la littérature.
Dalí faisant son show (hilarant souvent) dans une émission de TV mythique en Espagne, « A fondo » (1976-1981) qui interviewait des grands écrivains et artistes (sur Youtube on peut voir quelques unes des plus importantes, dont celle de Borges):
Se masturber ce n’est pas bander ; c’est se faire bander : nuance d’importance.
Déblatère loulou
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_al-Ghazali
le recteur de Constantine érudit qui a commencé le prosélytisme religieux dans l’université
=>se méfier des érudits (presque tout est vide)
@ Widergänger
« En tout cas rien n’est plus drôle que la rage im.bécile de Pablo. »
Si, ton rire jaune.
un écrivain très très très important que j’ai traduit, de son sabir au mien.
Jean D’Ormesson au moins. Eric Reinhardt au plus.
Tout ce qu’il m’a dit j’ai tout cru ; je fus cuit.
« Visite à Dali » . En 1961 , Jacques Chesnel a eu l’occasion de rencontrer Dali à Port-Lligat pendant 3 jours…. il le raconte sur son blog :
http://jacqueschesnel.hautetfort.com/
archives 03/09/2015
Et mon rire rose, parce que je ris autant que Widergänger.
Quelqu’un a dit plus bas qu’il ne ban.dait pas. C’est faux
sapré pablo le ptigros
Pour le professeur de droit Jean-Louis Harouel, il existe depuis longtemps le risque qu’un gouvernement des juges se substitue au peuple
leur tête en haut dune pique
moi, je vous propose un aute jeu, rigolo « le Pot de Pol »
mais ce jeux exiss et hon en a fait un fime..the act of killing..chte conseille..une claque pour un oxydental..deux claques même
L’autre grand mystère non résolu de ce siècle, c’est de savoir si Amanda Lear était à l’origine un homme ou pas
et baroz..qui ne respecte rien..lets start a ouar
https://www.youtube.com/watch?v=vCZvYXwBlkk
On voyait bien l’intelligence de Dali, il maitrisait assez bien le jargon psychanalytique. Mais pourquoi jouait-il ce personnage public extravagant ? Sur le lien, le cadrage est fait en gros plan sur le visage du Dali de la fin. Beaux visage osseux en bois d’olivier, diction impeccable ! en Castillan ou en catalan ?. Et puis, au-dessus de la bouche qui dit, trône les fines moustaches en bataille, en forme de cornes de taureau : c’est toute l’Espagne qui se met avec lui en scène, Olé !
Pobre Pablocito, qui ne connaît rien à Heidegger ni à l’Allemagne ni au contexte des années 30 ni à la philosophie et n’a même pas lu les écrits de Heidegger qu’il affuble de son impéritie patente. Toute la misère intellectuelle d’un pauvre homme en somme qui n’a pour lui que son arrogance (typique de notre époque). Comme Jean qui se vante de son indifférence au passé, comme si c’était original alors que c’est la principale caractéristique de l’individu mort-né de notre époque… Sinistre époque !
Avec « Le petit Aussaresses », jeu d’initiation au courant alternatif, tu feras hurler tes petits camarades arabes.
un écrivain important que Dalí lisait et aimait beaucoup même à l’époque
André B ?
Enfin, il semble que Dali n’ait connu qu’une sexualité purement cérébrale : il n’a jamais su ce que c’est que de prendre son pied ! Sa peinture et ses objets de même… Sa meilleure création, c’était lui !
@Bloom dit: 29 août 2016 à 18 h 06 min
mince, je pensais que c’était « AussarSS » et je l’avais acheté pour mon gamin qu’est dans la HJ !!
Scheisse !
« un écrivain important que Dalí lisait et aimait beaucoup même à l’époque »
Heidegger ???
Enfin, il semble que Dali n’ait connu qu’une sexualité purement cérébrale….mais enfin, Baroro, c’est pas spermis un truc pareil…
@ Widergänger
Je ne sais pas comment tu fais, mais tu es de plus en plus grotesque.
On voyait bien l’intelligence de Dali, il maitrisait assez bien le jargon psychanalytique. Mais pourquoi jouait-il ce personnage public extravagant ?
décidément tu sais rien dlaptite cours parisienne bretonesque..et lacan étoye dans l’coup..dali havait un maitre et hun kador
« je l’avais acheté pour mon gamin qu’est dans la HJ !! »
voilà d’où vient l’éducation de jc
Je ne sais pas comment tu fais, mais tu es de plus en plus grotesque
ça c’est le duende..mais la tora tu sais déjà cque c’est dracul
L’homme contemporain, pra Roland Buraud, un grand peintre :
http://www.rolandburaud.fr/peintures/2007-2009/
olé
tu l’as connu dracul ?
@ Jibé
« diction impeccable ! en Castillan ou en catalan ? »
En espagnol, mais avec un accent catalan à couper au couteau. Et mélangeant des gallicismes et des mots en français.
ah bon , selon Pablo75, seul le castillan, est de l’espagnol
Oui, et alors, le boug, ça n’explique pas le pourquoi de cette autocondamnation à jouer les zigotos à vie ? La gloire et les sous ?
« dracul » à 18 h 15 : 243… on avance
curieux le nationalisse, jqand mème ! Y Pablo qui nous fait le coup de l’Espagnol outré qu’on puisse oser dire que les Catalans parlent bien castillan et l’inverse est vrai..les Catalans estiment que les Spanyols sont des dégénérés..et tous s’accordent pour se foutre des Galiciens qui se foutent eux même de la fachn dont parlent les Poltuguèches. Même chos, même dose de couennerie puante entre Serbes et Croates…même langue, mais deux alphabets…..au secours !!!!!!!!
Comme Jean qui se vante de son indifférence au passé, comme si c’était original (Widergänger)
Je ne prétends pas que ce soit original et je ne me vante pas de mon indifférence au passé : d’ailleurs, comme vous l’avez sans doute noté, je m’intéresse actuellement à la conception d’un jeu de société d’inspiration historique, qui se passe en Pologne, dans l’esprit de l’Ubu de Jarry (qui, comme vous le savez, était Polonais, Ubu veux-je dire). La conception et la commercialisation de ce jeu, sur lesquelles j’ai fourni quelques détails il y a peu, devraient induire un nouveau rapport de nos contemporains (et notamment des jeunes) à l’Histoire, rapport essentiellement ludique. Personnellement, l’Histoire, surtout récente (celle du XXe siècle pour l’essentiel) retient, certes, ma curiosité, mais surtout comme jeu. J’ai lu nombre d’historiens — Raul Hilberg entre autres — chez qui j’ai goûté un divertissement de qualité. Je ne vois pas pourquoi il faudrait attacher tant d’importance à la folie humaine, au point de s’en gâcher le quotidien. Nous savons bien que, cette folie, notre espèce la traîne depuis les origines, et ça ne devrait pas s’arranger. J’ai trop peu de temps à passer sur cette terre pour le gâcher à m’affliger sur les malheurs des uns et des autres; et puis, je vous l’avouerai, les malheurs des autres êtres vivants ont tendance à m’émouvoir bien plus violemment que ceux de la plupart des humains. Je ne crois pas que la fascination du passé des hommes, surtout relativement récent soit une bonne chose : elle nous empêche de goûter le présent et d’inventer l’avenir. Je ne vais pas cracher sur les tombes, mais je ne fréquente pas les cimetières : ce n’est pas votre cas, peut-être ?
Raul Hilberg entre autres — chez qui j’ai goûté un divertissement de qualité.
euh……M »sieur Jean, vous confondez pas avec San Antonio, des fois, pare que Hilberg, comme divertissement , il en faut des hecto…pascals…
J’ai lu nombre d’historiens — Raul Hilberg entre autres — chez qui j’ai goûté un divertissement de qualité (mmmouais)
Qu’est-ce que je n’écrirais pas pour tenter de faire chier, tout de même. Par moments je m’afflige moi-même. Au fond, je dois être de la race de l’autre pétasse : tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. Le divertissement, tu parles. L’hédonisme, ben voyons. Maso-sado que je suis.
@ Jibé
« Enfin, il semble que Dali n’ait connu qu’une sexualité purement cérébrale »
Comment tu sais ça? Il a vécu une histoire d’amour avec Lorca, et on sait que Gala a toujours été très jalouse de lui, au point d’avoir détruit des lettres de l’Andalou. Pourquoi?
Et dans leur Correspondance on voit qu’ils sont plus que des amis très intimes. En 1928, Dalí lui envoie une lettre dans laquelle il commente le « Romancero gitano »; et il lui écrit: « Federiquito, en el libro tuyo (…) te he visto a ti, la bestiecita que eres, bestiecita erótica, con tu sexo y tus pequeños ojos de tu cuerpo (…) tu dedo gordo en estrecha correspondencia con tu p… ». [picha?] (…dans ton livre… je t’ai vu, la petite bête que tu es, la petite bête érotique, avec ton sexe et les petits yeux de ton corps… ton pouce en étroite correspondance avec ton p… » [bi.te]
En tout cas, je me méfie des déclarations tardives de Dalí en disant qu’il n’avait jamais cédé aux avances pressantes de Lorca.
berguenzinc dit: 29 août 2016 à 18 h 33 min
Raul Hilberg entre autres — chez qui j’ai goûté un divertissement de qualité.
euh……M »sieur Jean, vous confondez pas avec San Antonio, des fois, pare que Hilberg, comme divertissement , il en faut des hecto…pascals…
Je viens de commenter ce point … euh… d’Histoire, mais la modération n’a pas cru laisser passer mes élucubrations. Je tente ici de le recopier, en évitant un ou deux mots qui a sans doute froissé sa si nécessaire délicatesse :
J’ai lu nombre d’historiens — Raul Hilberg entre autres — chez qui j’ai goûté un divertissement de qualité (mmmouais)
Qu’est-ce que je n’écrirais pas pour tenter de faire ch…, tout de même. Par moments je m’afflige moi-même. Au fond, je dois être de la race de l’autre p.tasse : tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. Le divertissement, tu parles. L’hédonisme, ben voyons. Maso-sado que je suis.
En costumes d’époque ça se tient aussi … Spanish songs in Costa Brava
https://www.youtube.com/watch?v=u-qcy0-7ngw
Widergänger dit: 29 août 2016 à 18 h 00 min
Exceptionnellement ce post d’Alba n’est pas un copier-coller. Son intérêt est nul mais il faut saluer un effort inédit.
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