de Pierre Assouline

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Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

Franchement, que peut-on attendre d’un roman intitulé Judas (traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen, 352 pages, 21 euros, Gallimard) qu’une histoire de trahison, une réflexion sur la chose, ses avatars et ses variantes ? On n’aime pas trop que l’intention s’affiche dès le titre. Ca tue le mystère. Et pourtant… C’est compter sans le métier d’Amos Oz, sa maîtrise de tous les registres narratifs, sa formidable faculté d’empathie, sa capacité à faire dire à une histoire autre chose que ce qu’elle dit. Et si Judas avait été, contrairement aux interpretations communément admises, jusqu’à en faire le paradigme absolu de la figure du traître, le plus fidèle et le plus dévoué des disciples de Jésus ?

Jérusalem en hiver entre 1959 et 1960, une ville qui porte encore les stigmates de la guerre d’indépendance dix ans après. Schmuel Asch, un étudiant qui poursuit une thèse sur « Jésus dans la tradition juive », doit interrompre ses recherches quand son père, qui subvient à ses besoins, est forcé de mettre la clé sous la porte de sa société. Son abandon est un renoncement définitif. Dès lors ce garçon d’un naturel apathique, asthmatique et cyclothymique, que sa petite amie vient de larguer, se met en quête d’un travail et trouve par petites annonces un boulot chez un vieil homme sur ses béquilles, Gershom Wald, lequel lui offre le gîte et le couvert en échange de quelques heures de conversation par jour. Au mur de la maison, des reproductions de Van Gogh, sur les tables de chevet, le Docteur Jivago de Pasternak traduit en hébreu six mois après l’édition originale russe, par nostalgie de l’Europe.

Le jeune homme timide et mal dans sa peau s’installe donc dans une petite chambre dans les combles de la maison et vit entre ce misanthrope passionnant mais revenu de tout, plus désenchanté qu’amer, qui l’entretient en permanence de questions politiques et de controverses théologiques, et l’étrange et froide Atalia Abravanel, une femme d’une quarantaine d’années murée dans son mutisme, sa bru au charme ravageur, triste et belle, veuve de son fils, un soldat sauvagement assassiné, et elle-même fille du défunt Shlatiel Abravanel, pionnier du sionisme historique qualifié de traitre pour avoir évolué vers la solution utopique d’un Moyen-Orient sans Etats ni frontières (faut-il préciser que ce personnage est purement imaginaire ?)

D’un côté un jeune homme pas si naïf qu’il en a l’air mais qui veut croire à une force qui sauvera le monde ; de l’autre un homme las qui ne croit pas en sa rédemption, que les bons sentiments exaltés par les trois religions monothéistes révulsent. Quand l’un veut croire qu’il n’y aurait pas eu de christianisme sans crucifixion, l’autre se dit persuadé que la trahison de Judas l’Iscariote est à l’origine des persécutions antisémites dans le monde, que c’est le mensonge fondateur, que c’est à cause de cela que pendant des siècles les chrétiens se sont persuadés que les Juifs avaient tué le fils de Dieu. Judas, synonyme de traitre, est devenu synonyme de juif.

A un moment du récit, le vieux Gershom Wald raconte que dans sa jeunesse polonaise, voyageant dans un train, il lisait un journal en hébreu. Una dame assise en face de lui l’interpella : « Comment se fait-il que vous lisiez un journal juif, monsieur ? » Il expliqua qu’il comptait bientôt émigrer en Palestine pour s’établir à Jérusalem. Alors la dame, le regard mouillé de larmes :

«  Il était si bon, si bon, comment avez-vous pu Lui faire cela ? »

Emu par son émotion, Wald se retint finalement de lui confier qu’au moment de la crucifixion, il avait justement rendez-vous chez le dentiste et il ravala ses paroles. On croit qu’on va verser dans du Woody Allen mais non. On se croirait plutôt du côté de Tchékhov et pas seulement en raison de l’ atmosphère de huis clos hivernal, ce qui n’est pas tout à fait un hasard : bien qu’il ne possède pas de table de chevet, Oz a des auteurs de chevet, ceux vers lesquels il revient tout le temps, Tchékhov en premier lieu avec Cervantès mais aussi Bialik, Amichai, le Lampedusa du Guépard, Kafka et Borges, parfois Thomas Mann et parfois Elsa Morante ou Natalia Ginzburg.

Ce n’est pas un roman cultivé abreuvé de sources érudites. C’est à peine si Oz a consulté quelques livres, trois notamment qu’il cite à la toute fin sur Jésus dans le regard juif et qui remontent aux années 50. Le fait est que, croyant ou pas, juif ou chrétien, on est emporté par ce huis clos (il faut lire à ce sujet les forums de discussions sur cette… discussion notamment sur les sites de langue anglaise) même si la figure de Judas l’Iscariot, l’un des douze apôtres de Jésus de Nazareth, demeure évanescente et son historicité, douteuse. Amos Oz a du mal à croire qu’un homme comme lui, un homme riche qui avait du bien et jouissait d’une grande domesticité, aurait trahi pour trente deniers (équivalent de 600 euros), d’autant que l’identité de Jésus, qu’il est censé avoir vendue, était connue de tous à Jérusalem, ce n’était pas un scoop. Le baiser de Judas à Jésus n’a rien révélé du tout à ses géôliers. Au fond, en livrant Jésus à ses tortionnaires, Judas n’a fait que lui être fidèle, il lui a obéi puisque Celui qui prétend être le messie et le roi des Juifs veut mourir sur la croix.

Ca discute, qu’est-ce que ca discute dans ce roman qui n’est pourtant jamais bavard, Jérusalem sous la neige dominant en arrière-plan en personnage principal et silencieux, comme si la ville surveillait les faits et dits de chacun. Un vrai pilpoul que cette célébration de l’art de la conversation : beaucoup de conversation, un peu de thé, encore de la conversation, un peu… Parler dans le fol espoir de faire baisser le niveau d’angoisse et d’hystérie nationales. C’est une pièce de théâtre, on sort peu dans les rues car il pleut tout le temps ; cela donne un roman écrit comme un trio pour piano et cordes, allez, disons l’opus 67 en mi mineur, de Chostakovitch !

Parfois le traître est celui qui est en avance sur son temps, comme le général de Gaulle, qui est revenu au pouvoir là-bas en France grâce aux voix des partisans de l’Algérie française et qui ne va pas tarder à les tromper en accordant l’indépendance aux Algériens. Mais après tout, le prophète Jérémie n’était-il pas tenu pour traitre par la populace ? N’a-t-il pas connu la prison et l’exil pour avoir annoncé l’arrivée des Chaldéens, prédit la destruction de Jérusalem et l’exil des Judéens à Babylone à cause de leur manque de foi et la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités ? Traitre, même Herzl le fut un temps aux yeux de ceux qui ne le pardonnaient pas de se décourager en envisageant la résurrection d’Israël loin de la Palestine historique. Et Ben Gourion, favorable à la solution des deux Etats ? Tous des traitres !

Oz a de la compassion, de l’empathie mais s’il croit en une certaine justice, il ne croit pas en l’amour universel. Ses personnages nous laissent dans l’irrésolution même si par la vertu de la conversation, ils donnent l’impression d’avoir fait un pas l’un vers l’autre, surtout le jeune thésard Shmuel Asch que l’expérience a déniaisé et dessalé. Militant de gauche et sioniste cela va sans dire, Amos Oz n’a cessé depuis des années d’œuvrer pour la paix et la coexistence de deux Etats, israélien et palestinien. Il n’a jamais trahi ses convictions politiques, et moins encore la littérature. A toujours creusé le même sillon dans ces deux registres. Pourtant, c’est peu dire que le qualificatif de « traitre » lui colle à la peau. Il ne se passe guère de semaine sans que dans une émission, un tract ou un journal, des extrémistes le lui accolent pour avoir osé dénoncer leur conception du Grand Israël. D’ailleurs son père et son fils s’appellent Yehuda. “Je suis donc le fils et le père de Judas!” s’amuse-t-il dans les interviews. Et puis quoi, il serait incroyable que le baiser le plus célèbre de l’histoire ne soit pas un acte d’amour mais de trahison, de déloyauté, d’infidélité…

(Photo Louis Stettner)

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commentaires

1 850 Réponses pour Le traître est parfois juste un peu en avance sur son temps

DHH dit: à

@Bloom
vous écrivez: c’est en traduisant un extrait de In the Heart of the Country le jour de la version d’agrégation que j’ai engrangé un maximum de points.
cela rend, partiellement certes , compte de votre admiration ^pour cet auteur
j’ai vécu l’expérience inverse avec le grand Meaulnes ,ce roman que je trouve artificiel et surfait…. peut-être, je me le demande, parce qu’il m’a valu 6 sur 20 à ma dissertation du concours

Bloom dit: à

DHH, je dirais que c’est autre chose que de l’admiration: vos connaissez l’étrange ivresse mêlée de crainte qui caractérise l’état psychologique dans lequel on se trouve un jour de concours, surtout le dernier, après avoir vu filer comme un train express 2 épreuves de 7 heures et une de 4. Quand j’ai découvert le texte de Coetzee (que je n’avais jamais encore lu), la traduction française m’est venue instantanément… » riding across the flats » étaient « chevauchaient à travers les marais », (pas les plaines), « blue as roaches » ne pouvait être que bleu comme des cafards (et non des gardons), & « le cosmic theatre of cruelty » renvoyait à un texte d’Artaud qui m’est cher. Bref, ce texte était fait pour moi (14 sur 15).
Bien des années plus tard, quand j’ai rencontré J.Coetzee, je me suis permis de lui réciter une partie de son texte, ce qui, je crois, l’a beaucoup touché: il ne se souvenait pas avoir écrit cela mais moi j’en avait conservé une mémoire quasi photographique.
C’est le journal de la lente & inexorable désintégration psychologique d’une jeune femme dans le Veld sud-africain. Un chef d’oeuvre, comme tout ce qu’il a écrit jusqu’à Disgrâce.
Mes ami(e)s profs de lettres à qui j’ai conseillé sa lecture ne jurent plus que par lui…

Delaporte dit: à

« Houellebecq est-il l’égal de Schopenhauer capable de dialoguer avec lui ou notre nouveau Balzac ? »

Houellebecq est surtout un esprit porté sur les grandes questions métaphysiques, qui surgissent à travers ses romans et se déploient dans un semblant de modernité qui ne cache pas un rare attachement à la tradition. On retrouvera ceci dans « Soumission », qui reparaît en poche ces jours-ci, avec la grande figure tutélaire de Huysmans.

Delaporte dit: à

Houellebecq dialogue avec Dieu. Sa vocation était la voie monastique.

Widergänger dit: à

Comme s’il y avait que les moines qui dialoguent avec Dieu ! Moi, je dialogue avec Dieu tous les jours que le bon Dieu fait. Et en plus il me répond !

Delaporte dit: à

S’il avait vécu au Moyen Age, Houellebecq aurait naturellement emprunté la voie monastique. Il n’aurait pas seulement été un moine sévère et austère, mais un grand saint qui aurait marqué de son empreinte l’humanité chrétienne. Il aurait écrit des livres qu’on lirait encore, pieusement.

DHH dit: à

@bloom
merci de ce conseil de lecture que je vais m’empresser de suivre
c’est le côté positif du statut de « disoccupata »: on a toujours du temps , ce qui vous rend immédiatement disponible pour toutes les tentations de lectures

etudiant sérieux dit: à

15 h 30 min

il n’est jamais trop tard!il peut toujours faire moine!

Sergio dit: à

C’est vrai qu’on doit oublier le Troisième homme, comme traître ; mais je sais plus du tout chez qui il émargeait !

Sergio dit: à

Dieu ? En spam, directos ! Et si continue, on y bloque son adresse IP !

bérénice dit: à

[…] si le théâtre double la vie, la vie double le
vrai théâtre. […] la métaphysique, la peste, la
cruauté, le réservoir d’énergies que constituent
les mythes, que les hommes n’incarnent plus,
le théâtre les incarne. Et par ce double,
j’entends le grand agent magique dont le
théâtre par ses formes n’est que la figuration,
en attendant qu’il en devienne la
transfiguration.
C’est sur la scène que se reconstitue l’union
de la pensée, du geste, de l’acte. Et le double
du théâtre c’est le réel inutilisé par les hommes
de maintenant.
Lettre à Jean Paulhan, 25 janvier 1936

http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/artaud1.pdf

Bloom dit: à

Luxe bien mérité, DHH.

bérénice dit: à

L’intuition de Christiane se révèle donc juste, on va trop souvent chercher midi à quatorze heures, cependant le lien que je vous adresse un peu plus tôt du site qui lui est dédié donne à voir un échantillon de son oeuvre et les clichés sont remarquables, très belle photographie en noir et blanc. Je vous conseille de l’explorer si vous ne l’avez pas déjà ouvert, cliquez!

Delaporte dit: à

« il n’est jamais trop tard!il peut toujours faire moine! »

Oui, c’est rassurant, surtout qu’il a déjà le physique adéquat : il aurait pu jouer dans « Le Nom de la rose » sans dépareiller.

bérénice dit: à

Cela ne nous rajeunit pas, dites moi Delaporte, j’ai vu ce film avant mes 30 ans, Sean Connery, cet écossais , c’est bien ça?

Jibé dit: à

« il peut toujours faire moine ! »

Il peut surtout faire l’Antonin Artaud, sans maquillage…

Delaporte dit: à

Houellebecq a une véritable tronche de moine de l’Inquisition. Son faciès traduit une âme tourmentée, laissant volontiers libre cours à un hédonisme libidineux, qu’il maîtrisera cependant parfaitement, n’en doutons pas, quand il sera rentré dans les ordres.

Jibé dit: à

« Moi, je dialogue avec Dieu tous les jours que le bon Dieu fait. Et en plus il me répond ! »

Il te dit d’arrêter de déconner, WGG !

Jibé dit: à

« Moi, je dialogue avec Dieu tous les jours que le bon Dieu fait. Et en plus il me répond ! »

Il te dit d’arrêter de déco.nner, WGG !

bérénice dit: à

16h27 modéré, Sean Connery serait-il plus dangereux que R Siffredi qui déclare ne pas être gêné par la présence de ses enfants sur le plateau de tournage, on imagine quand même qu’il s’en vont avant l’introduction. Une interview antérieure de lui m’avait fait entrevoir un être sensible et puis là, patatrac, je crois in fine sincèrement à une provocation de sa part.

bérénice dit: à

16h à 27 et 34 en modération, on ne peut plus parler cinéma.

bérénice dit: à

Delaporte, je crois qu’il doit son visage à son mode de vie, il y a dix ans il était un homme séduisant, il a du sacrément exagérer, conduite suicidaire?

bérénice dit: à

« Ce sentimentalisme imbécile combiné avec une férocité pratique, représentait la pensée dominante du siècle ; ces mêmes gens qui auraient éborgné leur prochain, pour gagner dix sous, perdaient toute lucidité, tout flair, devant ces louches cabaretières qui les harcelaient sans pitié et les rançonnaient sans trêve. Des industries travaillaient, des familles se grugeaient entre elles sous prétexte de commerce, afin de se laisser chiper l’argent par leur fils qui se laissaient, à leur tour, escroquer par ces femmes que dépouillaient, en dernier ressort, les amants de coeur. »

En tout cas quel délire que les inventions décoratives et olfactives du personnage Des Esseintes dans « A rebours » livre que je n’aurais pas lu sans être passée auparavant par la lecture de « Soumission ».

Lucy dit: à

bérénice, le modérateur ne connait ni le beau Sean d’une part, ni l’orthographe d’autre part.

bérénice dit: à

Pour l’orthographe je ne pourrai que le louer dans le cas contraire je serais vraisemblablement censurée une fois sur deux, quant à l’acteur je ne puis en rien dans l’apparence et le métier me revendiquer d’u,n tel talent. James Bond avec lui, c’était tout de même quelque chose. Je ne sais si c’est mon préféré dans la dynastie des hommes qui ont incarné le rôle , un faible pour Pierce Brosnan et bien que Daniel Craig ne soit pas mal non plus.

Sergio dit: à

Ha non mais le modérateur c’est lui le traître on l’a retrouvé ! Sans discussion ni rémission…

bérénice dit: à

Craig mémorable pour finir dans cette scène, l’un des précédents, où il dynamite la jolie demeure de famille et déclare que de toutes façons il n’en avait rien à faire de cette baraque, qu’il ne l’aimait pas . Je n’ai pas vu le dernier victime de mauvaises critiques , j’attends le prochain mais je tente de rester fidèle à cette saga et bien que d’autres nombreuses aient été filmées depuis, star wars , X-men, Harry Potter, le seigneur des anneaux, Pirate des Caraïbes … pour le seul plaisir du spectateur amateur de divertissement intelligent.

JC..... dit: à

SCOOP
Le prochain film du héros de Ian Fleming s’appellera « SOUMISSION » et sera interprété par Michel Houelllebecq dans le rôle de James Bond 00…6,99

Jibé dit: à

Il semble que la primaire à gauche fasse un flop et Macron un carton !
Sera-t-il le plus jeune président de la République Française ?

bérénice dit: à

Ah mince! lui manque 1/100 pour faire le compte! C’est tout vu ça va pas le faire.

Boudegras dit: à

Fais pas ton malin, JC, Geneviève Virladela est revenue, René lui a donné ton adresse au Camp à Nella, ça va barder

bérénice dit: à

Jibé, la primaire de la gauche n’a pas encore eu lieu, j’espère que les reports de voix , peu importe la géographie du scrutin ne bénéficieront pas au FN. Une partie d’échec que cette donne électorale, à réfléchir 7 fois avant de donner son bulletin à l’un ou l’autre.

bérénice dit: à

qu’il pour évidemment qu’ils s’en vont .(16h34)

JC..... dit: à

Bousegrasse, vieille truie, laisse filer tes tuyaux crevés !

Ces salaupes rancunières, car immédiatement délaissées, m’ont littéralement violé : je suis innocent et victime de ces folles de désirs lubriques, harpies à la mord moi le Wiwi, à la tord moi le Bloomie, à la prend moi sur le tapis !

La Justice est de mon côté…

Indemnités conséquentes à prévoir, car je souffre de séquelles graves liés à ces câlins non consentis, ces pratiques odieuses dont je vous épargne les détails, du style Concerto pour tuba lustré et flûte à bec renversé…

la vie dans les bois dit: à

« il aurait pu jouer dans « Le Nom de la rose » sans dépareiller. »
tss tss Delaporte, Houellebecq a dit, deux points, ouvrez les guillemets:  » Il ne s’est rien passé depuis le moyen âge », en ouverture d’un chapitre du même nom, dans le Cahier de L’Herne qui lui est consacré.
C’est peut-être la réponse à la question:  » Souffrez-vous d’une absence de rapport personnel au christ » que je trouve très touchante. Très très touchante.
On reconnaît bien là l’infinie bonté, dans le fond, de M.H.

il conclut sa réponse par : « finalement le protestantisme a été une marche vers l’athéisme »
Cette réflexion, à l’appui de la lecture de ce billet, en appelle une autre. Jusqu’à quel point le judaïsme des « pionniers » du s.i.o.nisme, n’est -elle pas une forme pervertie du protestantisme de l’Europe orientale. Ce qui expliquerait par ailleurs, cette charge anti-catho de l’un de leurs descendants, qu’est Amos Oz.

JC..... dit: à

Bousegrasse, vieille thruie, laisse filer tes tuyaux crevés !

Ces salorpes rancunières, car immédiatement délaissées, m’ont littéralement vioblé : je suis innocent et victime de ces folles de désirs lubriques, harpies à la mord moi le Wiwi, à la tord moi le Bloomie, à la prend moi sur le tapis !

La Justice est de mon côté…

Indemnités conséquentes à prévoir, car je souffre de séquelles graves -priapisme nerveux- liés à ces câlins non consentis, ces pratiques odieuses dont je vous épargne les détails, du style Concerto pour tuba lustré et flûte à bec renversé…

Boudegras dit: à

t’as la trouille de Ludovine de la Mentulette qui détaille partout les dimensions exactes de tes soit-disants attributs (la tige de jade aussi maigre qu’un clou de tapissier), les gens rigolent au Camp à Nella

Widergänger dit: à

Moi, mes pauvres chéris, je me suis plongé dans Le suicide français. Et après j’enfile Décadence, d’Onfray. Près de mille pages ! Un véritable choc des civilisations. Bonjour l’ambiance… ‘Reusement que j’ai le moral.

bérénice dit: à

Ce qui expliquerait par ailleurs, cette charge anti-catho de l’un de leurs descendants, qu’est Amos Oz.

C’est dans le cahier ou c’est de vous?

François Delpla dit: à

Chaloux dit: 13 janvier 2017 à 20 h 49 min

Delpla, l’historien pour rigoler, n’a encore pas compris qu’un état transparent est un état mort.
_____________
François Delpla dit: 14 janvier 2017 à 9 h 54 min

N’y a-t-il aucune case intermédiaire entre un »État totalement transparent » et un permis de tuer octroyé à son chef inconditionnellement ?
***********************************************

Chaloux, même plus rigolard, en reste sans voix (ou voie ?)

bérénice dit: à

WGG ne revenez pas bleu marine!

Widergänger dit: à

Pourquoi charge anti-catho d’Amos Oz ? Je vois pas. Son grand oncle avait en plus des idées tout à fait judicieuses et à mon avis très pertinentes au sujet de Jésus qu’il voyait animé d’une foi juive fervente et de tendance pharisienne. Je pense que c’est la profonde vérité de Jésus, qui n’a en fin de compte aucun rapport avec ce qu’en ont fait les évangélistes et surtout saint Paul. C’est lui, saint Paul, le grand inventeur du christianisme, qui s’est servi de la figure charismatique de Jésus pour fonder sa vision de la religion juive en tripatouillant les textes de la Torah. Saint Paul était un très grand esprit, mais avant tout un tripatouilleur de texte pour les tordre à son désir en se servant de Jésus comme légitimation.

Il y a aussi des faux en écriture évidents dans les évangiles. Par exemple le verset 5, 20 de Mathieu est à l’évidence un rajout qui ne correspond en rien à la parole de Jésus : « Car je vous le dis : si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, non, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux. »

En réalité tout l’enseignement de Jésus consiste dans l’éthique des pharisiens, c’est-à-dire de ce courant populaire du Judaïsme. Ce verset est une falsification pure et simple, en totale contradiction avec le verset 5, 17 de Mathieu.

Et je vois qu’Armand Abecassis est parfaitement de l’avis du grand-oncle d’Amos Oz.

la vie dans les bois dit: à

twwet: « Faudrait savoir : Houellebecq est-il l’égal de Schopenhauer capable de dialoguer avec lui »

Pour le savoir, je vous conseille un petit livre, petit comme le mini mir, mais aux effets maximum:
« En présence de Schopenhauer », Cahier de L’Herne.

M. Houellebecq est- a été, plus exactement- un lecteur de Schopenhauer. Et en livre ses réflexions.
Sur la métaphysique, et la contemplation esthétique. Alors qu’il reconnaît que l’homme a maintenant dépassé ces conditions  » a priori » de la connaissance , référence à Kant.
De cette expérience de lecteur de Schopenhauer, il en est sorti, comme d’autres l’ont fait avec hommage, comme Nietzsche.

Une réflexion très riche de M. Houellebecq, alors qu’il déplore que ses romans pâtissent comme il l’affirme, d’un piètre niveau de la pensée ambiante.

est-ce bien certain ?

En tout cas, c’est toujours très stimulant de le lire. Un vrai réconfort, aussi.

Widergänger dit: à

N’y prêtez pas attention, François Delpla, vous avez affaire là à un Dupont la Joie avec son compère Pablo75 qui est un autre Dupont la Joie. Ce sont les deux Dupont la Joie de ce blog.

Vous êtes ce que le XVIIIè siècle appelait une « belle âme ». Vous voulez bien des droits de l’homme, mais quand ils contredisent vos idéaux tendance radicale libertaire de gauche ils ne vous plaisent plus autant que ça. Vous savez bien qu’il faut choisir entre deux droits et que le droit de flinguer un terroriste qui est devenu dangereux pour l’Etat l’emportera toujours sur les règles de droit auxqulles vous tenez tant. À votre manière vous êtes aussi une sorte de fanatique du droit. Vous croyez au droit comme la solution indépassable à notre situation présente. David a fait construire le premier Temple mais il en a confié la construction à d’autres parce qu’il avait trop de sang sur les mains. Diriger un pays ça consiste aussi à se salir les mains, c’est tragique. Les gens comme vous refusent le tragique, et le refuseront toujours. Mais vous ne voulez pas comprendre et ne comprendrez jamais que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Widergänger dit: à

Mais la présentation de votre thèse sur le lien global entre Hitler et Churchill donne envie de la lire. Autant vous êtes original dans vos recherches, autant vous êtes conformiste en politique. Ceci expliquant sans doute cela…

Le fait que l’historiographie française ne pense pas globalement les choses, comme vous vous en plaignez à juste titre, sera toujours pour m’étonner et me conforte dans l’idée que l’historiographie française est bien sclérosée et entre les mains, comme le serine Annie Lacroix-Ris de jeanfoutres.

Widergänger dit: à

Mais la présentation de votre thèse sur le lien global entre Hitler et Churchill donne envie de la lire. Autant vous êtes original dans vos recherches, autant vous êtes conformiste en politique. Ceci expliquant sans doute cela…

Le fait que l’historiographie française ne pense pas globalement les choses, comme vous vous en plaignez à juste titre, sera toujours pour m’étonner et me conforte dans l’idée que l’historiographie française est bien sclérosée et entre les mains, comme le serine Annie Lacroix-Ris de je.anfo.utres.

Delaporte dit: à

« tss tss Delaporte »

Mais je suis parfaitement sérieux quand je parle du catholicisme encore virtuel, presque déclaré de Houellebecq. Il ne manque pas grand chose. Carrère et lui en sont proches à un degré qu’ils n’imaginent pas encore, et qui leur sera révélé peut-être un jour.

Delaporte dit: à

Je n’ai pas encore lu ce Cahier de l’Herne consacré à Houellebecq, mais les échos que j’en ai font état d’un questionnement religieux très prégnant, et riche de conclusions. L’oeuvre de Houellebecq se décrypte sur ce plan en beauté.

la vie dans les bois dit: à

Oui, il y a un questionnement vis à vis de la foi, dans la religion catholique, qui leur est très proche, à M. Houellebecq et E. Carrère. Mais aucun des deux n’a un destin de moine.

Widergänger dit: à

Houellebecq n’est pas très original en étant shopenhauerien. C’était déjà un courant important en littérature à la fin du XIXè siècle, avec Villiers de l’ïles Adam et ses contes cruels.

Peut-être que Houellebecq va redécouvrir Jésus et mettre par terre le Vatican qui n’a pas grand rapport avec l’enseignement authentique de Jésus qui est ce pharisianisme juif dont parle le grand-oncle d’Amos Oz et Armand Abecassis à son propos. Jésus est mort juif sur la Croix, pas chrétien. C’est saint Paul le premier chrétien, dont l’enseignement est très éloigné du pharisianisme de Jésus. Jésus c’est un juif de gauche, on peut le dire comme ça. Il veut accomplir la Torah (Mathieu 5, 17) (en hébreu c’est le verbe « saalot » qui signifie qu’il est très fidèle à l’enseignement de la Torah et tient à le rester et il se bat contre le dévoiement de la Torah par les marchands du temple qui ne sont qu’une réminiscence du Veau d’Or et il se bat aussi contre les collabos qui soumette la Torah aux Romains. Jésus c’est une sorte de Jean Moulin juif de gauche qui résiste à l’oppresseur et défend l’identité juive tendance de gauche (=pharisienne).

Delaporte dit: à

« Mais aucun des deux n’a un destin de moine. »

Attendons la fin ! Ils nous préparent peut-être une jolie petite surprise, surtout Houellebecq dont l’oeuvre entière est tournée vers un désir d’apaisement physique et métaphysique.

Widergänger dit: à

Ah bon ?

Chaloux dit: à

Chaloux, même plus rigolard, en reste sans voix (ou voie ?)

Delpla, j’arrive à l’instant, vous ne perdez rien pour attendre, comme on disait autrefois.

Widergänger dit: à

Attention, voilà l’enfoiré !

Widergänger dit: à

Bon, moi je retourne au suicide français. Si vous ne me revoyez plus, vous saurez pourquoi…

Jibé dit: à

D.(elaporte) faut toujours qu’il fasse du prosélytisme chrétien, WGG, toi tu voudrais remonter plus avant…

christiane dit: à

@Bloom dit: 14 janvier 2017 à 11 h 12 min
Très juste !
Je viens de refermer un premier roman Academy Street de l’irlandaise Mary Costello. (traduit de l’anglais par M.Nasalik – Seuil)
En quatrième de couverture une critique de J-M.Coetzee m’avait donné envie de le traverser. Je n’ai pas été déçue : une telle grâce dans cette vie minuscule de Tess. Il écrit que cette « femme aurait pu se fondre dans la masse des fragiles et des humbles. »
Mary Costello la crée alors agée de 7 ans. Elle comprend que sa mère vient de mourir. Elle l’arrache à Dublin et l’installe à New-York, beaucoup plus tard… Elle la quitte sur une autre mort, cinquante ans plus tard. Entre les deux, toute une vie discrète, fragile et forte. La lecture comme un monde parallèle…
J’ai beaucoup aimé votre rencontre avec l’écriture de Coetzee lors de cette épreuve à l’agrég.
Je ne sais plus de quoi ils parlent là-haut… politique ou encore Jésus ? Je n’ai pas lu, la tête encore dans l’atmosphère du roman.

Est-ce que « is » est JJJ ? ça se pourrait…

christiane dit: à

l’a créée

Chaloux dit: à

blabla : »Et après j’enfile Décadence, d’Onfray. »

Joli. Blabla, on pourra vérifier si tu le lis vraiment, je l’ai acheté aujourd’hui.

Pour l’heure, je savoure Le Judas de Léonard de Léo Perutz, dans lequel on tombe comme dans un rêve. Il va falloir que je retrouve le Judas paru chez Fayard que j’avais acheté en même temps que le Ponce Pilate de Schiavone. Le sujet commence à m’intriguer.

Chaloux dit: à

C’est curieux, je n’ai jamais mordu à Coetzee. Pas compris ce qu’on lui trouve. Affaire de préoccupations ou de milieu ambiant, sans doute.

christiane dit: à

C’est possible, Jibé, un jour où je regardais silencieusement des photos (somptueux noirs et blancs) dans une échoppe des Puces. Il y avait un homme barbu assez âgé, assis dans un fauteuil, qui me regardait regarder ces photos. C’était presque transperçant. C’était peut-être lui… ce jour-là, je n’avais pas envie d’ouvrir la bouche et cet homme non plus non plus. Nous nous sommes souri. c’était bien. Et j’ai continué ma balade…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 14 janvier 2017 à 19 h 47 min
Ah bon ?

Blabla, j’espère au moins que ton sublime ouvrage comportera quelques phrases de ton cru. Je te dis ça parce que je constate que dès que tu peux plagier deux mots tu n’hésites pas.

Widergänger dit: à

Surtout retrouver la parole authentique de Jésus, qui me paraît très subversif y compris contre l’actuel Vatican. Les cathos de gauche ont complètement dévoyé, eux aussi, la parole de Jésus. Ils en ont fait un apôtre de ce que dénonce à juste titre Eric Zemmour.

Tout ce que dit Eric Zemmour est profondément juste et fort bien informé (on voit qu’il a préparé le concours de l’ENA dans sa jeunesse parce qu’il connaît remarquablement bien l’histoire de France et la politique française). Son bouquin est bien écrit, ce qui ne gâte rien.
Il part du XVIIè siècle. C’est normal, c’est là où se sont édifiées les grandes nations européennes et l’âge classique s’achève sur la construction de la grande nation américaine.

Le problème que n’aborde pas Zemmour (mais Onfray à la toute fin de son ouvrage), c’est le fait qu’il n’y a plus de solution possible de nos problèmes à l’échelon de l’Etat-Nation construit à l’époque de Louis XIV ! Les problèmes d’aujourd’hui ne peuvent trouver de solution qu’à l’échelle mondiale, dans une « civilisation planétaire » comme dit Onfray à juste titre et dans une « gouvernance mondiale » comme le dit J. Attali. Le gros problème de la faim dans le monde et de la pauvreté notamment. La planète est devenue un gigantesque Auschwitz où un enfant meurt toutes les dix secondes ! C’est totalement insupportable ! Et si on ne construit pas dare dare une civilisation planétaire, on va droit au suicide planétaire. Mais comme dit Boris Cyrulnik, on va droit à la catastrophe, je suis donc optimiste parce que c’est toujours dans la catastrophe que s’invente le monde nouveau. Mais on va traverser des temps de peur, d’effroi et de sang. Ça va tanguer dans la tempête. Zemmour analyse très bien l’orage qui s’accumule au-dessus de nos têtes pour le moment. Mais il n’a pas la solution. On manque pour la solution d’hommes politiques avec une vraie vision d’envergure, capables d’embrasser les problèmes planétaires et de tirer l’humanité vers le haut. Il manque un De Gaulle planétaire. Sidéral même…

Chaloux dit: à

Blabla : « Surtout retrouver la parole authentique de Jésus ».

On voit déjà le connaisseur. Les premières questions ne sont pas du tout de cet ordre.

la vie dans les bois dit: à

« Houellebecq dont l’oeuvre entière est tournée vers un désir d’apaisement physique et métaphysique. »
Je dirais que ce n’est pas faux.
Notez bien Delaporte que je ne suis pas dans une dialectique schopenhauerienne éristique.
On se rappellera longtemps du passage du personnage de « Soumission »- il y en eut deux, à 20 ans d’écart, je viens seulement d’en prendre conscience- à l’abbaye de Ligugé. Est-ce une véritable indication autobiographique? je ne sais pas.
Michel Houellebecq est maintenant peut-être très exigeant avec ce qu’il peut attendre d’un bonheur terrestre, à son corps désirant. Qui ne parait pas devoir s’apaiser d’une Imposition des mains, non plus.

Si vous lisez ce Cahier de L’Herne, consacré à cet  » écrivain surfait » comme dit dans un dico amoureux, vous aurez le plaisir de découvrir un mini dictionnaire de Michel Houellebecq, by himself.

la lettre Y, comme.

https://www.youtube.com/watch?v=KdFsr7I6rz4

Delaporte dit: à

« Surtout retrouver la parole authentique de Jésus, qui me paraît très subversif y compris contre l’actuel Vatican. »

Où retrouver cette parole sinon dans les Evangiles ? C’est effectivement un discours subversif que celui de Jésus, et repris tel quel par le Vatican actuel. Ce dont il faut se féliciter, bien loin des fantasmes d’un christianisme identitaire proche de l’ultra-libéralisme. Ici, qui dit « subversif » dit bien sûr révolutionnaire (comme se qualifie le pape François) et donc authentiquement de gauche : « Bienheureux les pauvres… Les premiers seront les derniers… etc., etc. » Ce que vous dites, Wgg, est donc totalement à côté de la plaque.

Widergänger dit: à

Zemmour rappelle que la mensualisation de la paye des ouvriers ne date que de 1969. Il dit que le mari, « tyran sanguinaire » (en plus on rigole pas mal en le lisant), « touchait sa paye hebdomadaire en billets de banque et la remettait au franc près à sa « bourgeoise » « . C’est tout à fait vrai ! Je me souviens que mon père, avant 1969 (et j’étais déjà au collège en 5ème), rapportait sa paye tous les vendredi soir et en sortant de la gare Saint-Lazare il passait par le prisunic de la rue de Caumartin pour acheter une boîte de crème Mont-Blanc qui faisait notre dessert du vendredi soir. J’en étais gourment ! Et quand aujourd’hui il m’arrive encore d’en acheter sans même regarder combien ça coûte, je pense toujours à mon père qui se faisait une joie de nous offrir ce petit rien qui faisait toute notre joie ce jour-là.

Widergänger dit: à

Est-ce que le pape Français est le révolutionnaire qu’il prétend être ? Telle est la question.

Il s’agit de relire les évangiles mais expurgés des scories qu’on y a introduit frauduleusement, du type du verset 5, 20, chez Mathieu, manifestement inauthentique. Et en se ressourçant au courant juif des pharisiens. Saint Paul a complètement perverti la parole de Jésus. Je ne suis pas du tout à côté de la plaque !

la vie dans les bois dit: à

 » pape français » ?

Une nouvelle qui devrait faire plaisir au mouvement pour la paix.

« M. Abbas avait rencontré auparavant pendant une vingtaine de minutes le pape François qui l’a accueilli chaleureusement.

Parmi les cadeaux échangés, Mahmoud Abbas a offert au pape une pierre venant de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, selon Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. »

Chaloux dit: à

Il faudrait surtout être certain que Jésus est une figure historique. Rechercher sa « parole authentique » vient en second lieu. Blabla comprendra mieux après avoir lu Onfray.

Ensuite, se demander si l’hypothèse d’un Jésus sans existence réelle retire ou non quoi que ce soit à l’importance du Christianisme. (Probablement rien).

Petit Rappel dit: à

Non, certes pas! Auguste Comte le disait déjà avant Renan. « Voyez ce que es chrétiens ont fait à partir de quelques Epitres de St Paul! » ça n’a pas empeché une religion délirante de lui monter au cerveau, via Clotilde, comme d’autres, par des petits hommes verts!

Chaloux dit: à

Henri Guillemin a écrit un fort beau livre, L’Affaire Jésus.

Widergänger dit: à

Mais Abbas n’a aucun droit sur les pierres du Saint-Sépulcre ! Il l’a tout simplement volée. Et le pape en l’acceptant devient receleur et coupable de recel ! Tu parles d’un révolutionnaire… Un voleur, oui !

la vie dans les bois dit: à

Michel Houellebecq imagine, dans son essai sur Schopenhauer, une rencontre – amusante à lire- entre Schopenhauer et Auguste Comte. Ils étaient contemporains.
Il n’est pas question de Paul de Tarse. Pour cela, se reporter au  » Royaume » de Carrère, qui le rhabille historiquement, à sa façon.

la vie dans les bois dit: à

« Mais Abbas n’a aucun droit sur les pierres du Saint-Sépulcre ! »

Doucement, là.
C’est en Turquie qu’il est formellement interdit de sortir une pierre du pays…
Particulièrement pour ce qui est des vestiges archéo, encore inexploités…

D. dit: à

Ce soir je me suis fais une raclette.

Sergio dit: à

Chaloux dit: 14 janvier 2017 à 21 h 16 min
sans existence réelle retire ou non quoi que ce soit

Ha oui mais moi quand j’écoute les Rolling roulants s’il y a personne qui les gratte les guitares on n’entend pas beaucoup, hein…

Ou halor si, effectivement, on chante à leur place !

obs dit: à

« Il s’agit de relire les évangiles mais expurgés des scories qu’on y a introduit frauduleusement, du type du verset 5, 20, chez Mathieu, manifestement inauthentique. »

Il faudrait peut-être le démontrer, WG…

Delaporte dit: à

Widergänger dit: 14 janvier 2017 à 21 h 07 min
Retirer des versets soi-disant faux de Matthieu, éliminer saint Paul : on peut continuer comme ça, et tout supprimer ! Il ne restera pas grand chose. Bien entendu, il faut tout garder, et tout méditer. Mais cela, c’est plus difficile, c’est un travail plus âpre et moins radical.

Chaloux dit: à

Sergio dit: 14 janvier 2017 à 22 h 09 min

Ah Sergio, j’aime toujours autant vos conclusions. Vous avez un charmant bon sens. J’admire.

Chaloux dit: à

Cela dit, même si je trouve fascinante l’hypothèse de la non-existence de Jésus, je ne parviendrai jamais tout à fait à y croire.

bérénice dit: à

20h56 vous faites bien de le préciser parce que sans détecteur de mensonges, le doute trouve aisément sa place quel que soit le débat surtout quand il est de plus exempt d’une observation, le langage corporel et bien que des cours soient dispensés afin de le maîtriser peut ajouter au message que nous livrent des mots écrits ou même enregistrés. De Schopenhauer je ne connais que sa théorie expliquant que ce qui sous tend nos actes est simple: son principe de plaisir- déplaisir comme deux pôlesdirecteurs mais si l’on tient compte des sources variées qui procurent du plaisir, nos pensées motifs motivations volonté et intentions n’étant pas pour tous occupés au bien ou par la recherche du bien, on a un peu l’impression d’évoluer en devant toujours identifier dans quelle zone s’étendant du clair à l’obscur se meuvent les interlocuteurs à qui ont a affaire. Plaisir et déviance, je ne crois pas cependant que Schopenhauer ait pu accéder aux recherches comportementales qui sont postérieures à sa pensée sans même évoquer les avancées qui embrassent la psychologie comportementale, la psychanalyse et la psychiatrie. Et bien que très loin en amont de son travail de penseur, de nombreux philosophes se sont penchés sur différents aspects qui régissent nos comportements, représentations, croyances et sur les désordres qui peuvent s’y originer.

↑ Manuel d’Épictète – fragment V : Ce qui seul peut nous troubler, ce sont nos opinions – Extrait « Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu’ils en ont. Par exemple, la mort n’est point un mal, car, si elle en était un, elle aurait paru telle à Socrate ; mais l’opinion qu’on a que la mort est un mal, voilà le mal. Lors donc que nous sommes contrariés, troublés ou tristes, n’en accusons point d’autres que nous-mêmes, c’est-à-dire nos opinions »
↑ Manuel d’Épictète – « Ainsi donc, à toute idée pénible, prends soin de dire : « Tu es idée, et tu n’es pas du tout ce que tu représentes. » Examine-la, et juge-la selon les règles dont tu disposes. »

Claudio Bahia dit: à

Widergänger dit: 14 janvier 2017 à 21 h 03 min

J’ai bien aimé votre relation de ce souvenir de votre enfance (un peu moins le gourment). Continuez à nous conter votre vie et vos expériences, c’est bien; c’est mieux que de rentrer dans le lard de tout un chacun (bon, je suis conscient que c’est le jeu de tout le monde ici). Bref, quand vous êtes calme, vous êtes très bien, et intéressant aussi.

bérénice dit: à

en réponse à ceci: Notez bien Delaporte que je ne suis pas dans une dialectique schopenhauerienne éristique ( pour précision).

Chaloux dit: à

Blabla, M. Bahia écrit des choses très justes. Au lieu de t’emberlificoter dans des histoires de fantômes, tu ferais mieux de raconter ton enfance et ta jeunesse en fragments courts, c’est la forme qui te convient le mieux, et c’est vrai que ça se lit avec intérêt.

bérénice dit: à

Christiane 20h07: dans un des liens, excusez mais il y en a plusieurs, on l’y voit, vieux bonhomme barbu assis qui regarde, vous pourrez enfin avoir la certitude de l’avoir croisé du regard ou pas. De personnages célèbres , artistes je n’ai croisé que le regard de Trilok Gurtu à peu près quand il ressemblait à l’homme sur la photo, j’étais à cette époque d’une timidité extrême mais la femme qui m’accompagnait était sûre d’elle et tenait absolument à l’approcher à la fin du concert, il ne lui jeta qu’un bref coup d’œil puis s’arrêta sur ma pauvre personne.

http://media2.picsearch.com/is?hi3f0jDDiQvivrTTITmTzgJanJgYZS93tooVH1QhUgg&height=259

et alii dit: à

raconter son histoire? mais le propos ici est de commenter le billet et si possible d’intéresser quelques lecteurs ce qui est une autre affaire

bérénice dit: à

“Je suis donc le fils et le père de Judas!”

Sergio dit: à

Chaloux dit: 14 janvier 2017 à 22 h 41 min
Sergio dit: 14 janvier 2017 à 22 h 09 min

bon sens

Ha mais c’est pas moi c’est Hildegarde… Am Rhein ! Elle a dit que la zique c’est le meilleur sport… Enfin c’est comme le couteau suisse ça remplace tout ça fait signifiant signifié et même canal alpha… Bref la zique über alles et mit uns !

Faut quand même pas trop la croire… Faut juste se demander, quoi !

Bon je rentre à la base… Si je retrouve la clef de l’igloo !

bérénice dit: à

Et alii, ne vous manquerait il pas une lettre comme pour le jeu fameux,en 7 lettres: et alibi, ce qui ne signifierait de plus rien de plus signifiant.

bérénice dit: à

mais le propos ici est de commenter le billet

de plus j’ose ajouté que pour une fois j’ai contribué mais vous n’y étiez pas, et je n’ai pas acheté les cahiers de l’Herne pour pouvoir poursuivre dans cette veine proposée un peu plus tôt à propos de la démarche mystique de MH et EC. Pour l’un je me suis arrêtée à Soumission et A Rebours et de l’autre je n’ai entamé que son Limonov , pas lu son Royaume des cieux, ma position quand à la religiosité n’est pas très orthodoxe me déclarant chrétienne sans Dieu.

https://blogs.mediapart.fr/jean-jacques-birge/blog/291216/le-nouveau-michel-houellebecq-est-un-cahier-de-lherne

et alii dit: à

Yehuda Amichaï (en hébreu : יהודה עמיחי), a raconté comment il avait pris son nom

bérénice dit: à

ajouter, sorry.

et alii dit: à

Éliézer Ben-Yéhouda (hébreu : אֱלִיעֶזֶר בֶּן־יְהוּדָה), né Éliézer Isaac Perelman Elianov, à Lujki, Empire russe, (aujourd’hui en Biélorussie), le 7 janvier 1858, décédé à Jérusalem le 16 décembre 1922, journaliste et philologue juif biélorusse originaire de Lituanie – Biélorussie. En tant que lexicographe, il joue un rôle de premier plan dans la résurrection de l’hébreu, comme langue parlée (l’hébreu moderne), quelque cent ans après la renaissance de l’hébreu comme langue littéraire, au commencement de la Haskala. Son fils Itamar Ben-Avi (en) (Ben-Zion) est considéré comme étant le premier locuteur natif de l’hébreu

et alii dit: à

Eliezer ben Yehuda est souvent appelé de nos jours « le résurrecteur de langue hébraïque et possède sa rue dans toutes les villes d’Israël.

La résurrection d’une langue antique qui n’était plus parlée depuis près de deux millénaires et servait de langue savante ou liturgique, peut toutefois difficilement être attribuée à un seul homme. Elle résulte de la rencontre d’un rêve individuel avec les besoins d’une collectivité en un milieu et à une époque donnée.Mireille Hadas-Lebel –

et alii dit: à

; en arrivant au port de Jaffa, Eliézer se présenta aux autorités turques sous le patronyme hébraïque qui lui avait déjà servi à signer son article : « Ben Yehuda ».

Petit Rappel dit: à

Comte et Schopenhauer… il existe dans la Correspondance du cher Auguste une lettre de Comte à Stuart Mill. C’est l’époque e ce qu’il faut bien appeler leur lune de miel. Et Comte se pose la question très sérieusement: « dois-je lire les grands Allemands? » Stuart Mill répond à peu près: « non, cher ami, vous avez des choses mille fois plus importantes à faire. D’ailleurs, ils ne peuvent rien vous apporter! »
Voila pourquoi Comte ne pouvait pas, sauf chez un écrivain, rencontrer Schopenhauer ou Hegel…
Mill et Comte rompirent sur un motif futile: la compagne de Stuart Mill se sentit visée par les positions contre le divorce du cher Auguste. Un comble quand on sait qu’il ne pouvait pas supporter Madame Comte!
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

on remarquera que amihaï est dit sur sa noricce wii  » L’homme qui se définissait comme « un fanatique de la paix »1 et qui a travaillé avec des écrivains palestiniens2 est devenu un avocat du dialogue et de la réconciliation dans la région. Il est un des fondateurs du Mouvement La Paix maintenant.
mais que sur la page wii de « la paix maintenant » , il n’est pas dans les fondateurs ;de l’importance de vérifier ses sources

et alii dit: à

notice wiki

bérénice dit: à

Oh57
https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2011-2-page-49.htm

« Deux questions les séparent. La première concerne l’égalité des femmes ; Mill défend la position moderne, Comte la hiérarchie domestique du passé. Mill trouvait un soutien chez Harriet Taylor, qui sera sa femme en 1851 et qui a empêché que les deux philosophes se rencontrent ; Comte, par contre, voyait l’incapacité féminine confirmée par sa femme, Caroline Massin, dont il se sépare en 1842. Le second désaccord est dû au fait que Mill était libre-penseur comme son père, tandis que Comte, bien que favorable à la Révolution, n’abandonne pas le cadre hiérarchique de son enfance catholique. »

bérénice dit: à

Suite:

BIOGRAPHIE

Né à Montpellier en 1798, Auguste Comte montre de grandes dispositions pour l’étude. A 16 ans, il rentre à l’École Polytechnique. Il enseigne ensuite les mathématiques tout en élaborant peu à peu sa doctrine personnelle, le « positivisme ».

En 1826, il décide de développer sa propre philosophie dans un cours. Bientôt atteint des premiers signes d’aliénation mentale, il interrompt ses travaux et son cours pendant deux ans. Il ne se consacre plus, dès lors, qu’à ses recherches.

De 1830 à 1842, il publie les six volumes de son Cours de philosophie positive.

Selon lui, la seule expérience est celle des sens ; il déclare la « chose en soi » inaccessible et inconnaissable. Il rejette la notion de cause au profit de celle de loi et propose une classification des sciences dont l’ordre va du plus général au plus particulier, du plus abstrait au plus concret : mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie, sociologie.

En 1844, il rencontre Clotilde de Vaux qui va influencer profondément sa pensée. Cet amour romanesque s’achève par la mort de Clotilde en 1846 et, dès lors, la philosophie d’Auguste Comte prend de plus en plus une coloration mystique.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les sciences aujourd’hui, pour moi,!…

…me semblent, plus dirigées,…pour et avec, en dominer les gens,!…( ou populaces ),..et pour se faire, les devenir soumis à l’autorité du pouvoir en place,!…

…que la  » science « , qui libère les peuples, du joug féodal et de sa tyrannie du moyen-âge obscurantiste,!…
…des savants à lèche-culs,!…

…alors, tout ces Louis sonnants et trébuchants, nous avons failli attendre,!…
…etc,!…

bérénice dit: à

. Un comble quand on sait qu’il ne pouvait pas supporter Madame Comte!

est-ce une projection ou un fantasme?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…chacun sa science du profit sans partages,!…
…ses châteaux et domaines,!…avec ses industries choisies, c’est déjà mieux,…

…Non, merci,!…pas d’investisseurs,!…me fouirent la pagaille sociale, dans ma baraque, un certain sens de ne pas mettre de l(eau investisseur, dans ma société du cru du terroir,!…
…Oui,!…c’est encore loin,!…ce raisonnement convivial, à ses tripes, dans chaque réGion,!…
…le futur protectionnisme,!…un défit, de resaisir ses régions, sans trop d’investissements étrangers,!…du profit,!…

…couleurs,…ultra-violet à infra-rouge,!…l’art du dur à pique,!…Ah,!Ah,!…en passant,!…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…les investisseurs à me foutre la pagaille sociale,…etc,!…

rose dit: à

Moi je me farcis Citadelle et Widerganger s’enfile Décadence.
Ce blog est devenu un haut lieu du porno.
?

rose dit: à

Qq remarques ( ne vous ai pas tous lu encore) :
Paul était un exalté ce me semble. Un bon copain de Jésus aussi. Un fidèle.

rose dit: à

La trahison se fait en plusieurs temps. Il y a aussi dans le jardin des oliviers Gethsemani et celui qui dit Ecce homo. Et le désigne du doigt.

rose dit: à

Dire il veut être sur la croix, je le trahis, il le sera, c’est l’arrogance de précipiter un destin.

rose dit: à

Alors qu’être sur la croix, dieu quelle douleur, ce n’est jamais que montrer combien peut être pardonné ce qui ne peut être pardonner. Le summum de la miséricorde.
Cesser de penser et surtout de croire les chrétiens comme étant masochistes, ce qui n’est pas.

rose dit: à

Ce qui ne peut être pardonné

rose dit: à

Se pose la question, ce me semble, de la répétition.

Dans l’affaire du jugement octroyé puis cassé envers la famille du marchand d’art, et sa fraude fiscale d’immense amplitude, jugement honteux, pour ne pas dire obscène, me demande à quel point cela ne participe pas à une vaste campagne larvée antisémite. Campagne inquiétante en ces temps troublés.

Une telle clémence envers une telle fraude ne préfigure’t’elle pas un revers terrible de médaille ?

En tout cas, la voix populi ne peut que rugir. Et cela précède la fureur. Où l’entrée dans l’arène.

Car, toujours, le veau d’or. Pourtant Jésus a insisté sur ce point précis.

rose dit: à

la vox populi

rose dit: à

Si tous nous volions une pierre du saint sépulcre il n’y aurait plus rien sur place. Soudain cela me fout les boules.

Mais laissez le saint sépulcre tranquille. C’est tellement bien de les toucher les pierres et le golghota. Et la rue du chemin de croix. J’en perds le nom de la rue & l’orthographe de Golgotha.

rose dit: à

Le cocu est un pauvre hère. Point barre.

Chasser la baleine. Les japonais sont aussi de pauvres hères (malgré toute la considération que je leur porte) d’avoir refusé de signer les accords de cessation définitive de chasse à la baleine.

Et Trump pareil.

N’empêche, tout va vachement bien.

rose dit: à

Il serait bien d’être précis. Il revient à Marseille monte à Charleville Mézières redescend à Marseille meurt à la Conception.

Je ne sais pas si
il déteste Charleville Mézières
il aime tant Marseille
il veut à tout prix repartir.

rose dit: à

En tout cas, le fait est qu’il meurt à Marseille, Arthur Rimbaud.

rose dit: à

Je ne lirai ni Coetze ni Oz. Quel bonheur.
Je ne crois pas en l’existence réelle de Bloom.

Personnage inventé et magnifié.

Une fois, je me suis faite avoir à lire un américain illisible et torturé, tortueux, plus jamais ça. Je finirai ce p…de.bouquin pour me délasser de Citadelle puis je le f… au rancard.

Passer autant de temps à tenter de comprendre un auteur incompréhensible, plus jamais ça.

Un type dont j’ai oublié et le nom et le livre qui gît côté gauche quand je regarde le plafond. Côte droit tous les livres auxquels je tiens beaucoup. A gauche ceux que je dois finir, chemin de croix. Via dolorosa.
Youps retrouvé le nom de la rue.

rose dit: à

Zut. Quand je ne suis pas dans mon lit. Sinon le sens est l’inverse.

JC..... dit: à

Je trouve que vous bougez beaucoup dans votre lit, rose, alors que le lit c’est un lieu de repos …

JC..... dit: à

Comme il se trouve qu’avec le mistral, ça boulègue dehors, je me demande sil n’y a pas contagion ?…

rose dit: à

Je suis hyper étonnée de la conversion des deniers en euros et pense que deux mille ans après ce doit faire une fortune. Fortunata.
Vaut mieux trahir pour rien. Au moins chacun est dubitatif.
(Et je ris comme une andouille)

JC..... dit: à

Un farfadet, à la Berbiguier de Terre-Neuve du Thym, me souffle dans l’oreille une insanité : « Un migrant recueilli, peut-être… »

Bloom dit: à

M.Costello…je ne connais pas cette écrivaine irlandaise, Christiane, il y en a tellement, et elles sont si brillante…! Les types aussi. Je lisais un article sur Paul Hogan, que m’a recomandé un bon ami ami à moi, là aussi, à découvrir…Les romans de Ann Enright, Emma O’Donoghue & Eimar McBride font entendre des voix puissantes de femmes singulières. Edna O’Brien avait fixé un paradigme ambitieux (tout comme les poétesses d’Erin) qui est en passe d’être subverti (à plus de 85 ans, la grande & belle dame s’en réjouit sûrement). Un tout petit pays comme ça, si gros de vrais talents qui passent les frontières et les mers car ils/elles savent mettre en mots, phrases et textes ce qui touche à l’humaine condition…Aucun snobisme, aucune cuistrerie, comme chez les stériles germano-pratins qui s’entre-copient.

Bloom dit: à

brillanteS

rose dit: à

Allez, je vais tâcher d’être sincère. Trahir c’est très laid. Mais avec l’espèce de sympathie que je voue à Marc Court et à Clopine et vice versa, me semble bien que renier c’est trahir.
Et même si c’est pour sauver sa peau, eh ben cela reste très laid.

Salut à tous, dont toi JC.

Et renier trois fois, c’est trahir trois fois.

JC..... dit: à

Efforçons nous d’être le plus insincère possible.

Trahir, comme mentir, ce n’est pas laid du tout : c’est absolument nécessaire à l’âme humaine qui ne doit négliger aucun champ de sa complexité.

Qui n’a jamais menti ? qui n’a jamais trahi ?….

JC..... dit: à

« Et renier trois fois, c’est trahir trois fois. »

Non ! seule la première fois compte. Après….on s’habitue.

rose dit: à

On ne s’habitue jamais.
c’est toujours (// avec jamais) un coup de poignard planté dans le dos sans prévenir.

JC..... dit: à

Lorsqu’on lit ce chef d’œuvre de Patrick Buisson, le traitre à Sarkozy « 1940-1945, années érotiques », on mesure le nombre effarant de Collabos traîtres au Maréchal Pétain qui se déguisèrent rapidement en Résistants à l’arrivée du Général de Gaulle, appuyé par nos Alliés habituels …

On est toujours le traître de ceux qui perdent, le résistant de ceux qui gagnent !

rose dit: à

Comme cela c comme une révélation. C’est ce que je nomme -et avec quelle arrogance !-penser faux.
comme mettre une chaussette à l’envers.

Écrire « il le trahit parce que comme il -ita est- le christ, désire être sur la croix il lui permet de réaliser son désir » est dans antinomique de la réalité des faits.
Ipso facto, l’incommensurabilité de l’amour porté par le christ aux hommes lui donne cette aptitude de les laisser être ce qu’ils sont.
Y compris dans leur pire et/ou leur trahison.

Et c’est là que rayonnent et l’immensité de l’amour du christ et sa capacité de miséricorde dans le fait qu’il aime profondément les hommes qui le crucifient. Et il ne les juge pas. (Ce qui semble nettement plus ardu).

Laisser l’autre être qui il est. L’aimer. C’est le christ. Ce qu’il fait pour nous dans notre petitesse.

Salutos compaňeros

JC..... dit: à

Quittons nous sur une évidence : Dieu n’a jamais existé !

Ieshoua le Prophète -une maladie de l’époque qui ne se soignait pas- était un fada parmi d’autres qui a réussi à bouleverser le pays pour des raisons socio-économiques !

Mais, si ça vous fait plaisir de croire en des vieilles baudrucheries, ne vous gênez pas…
(mais ne gênez pas les raisonneurs épris de bon sens !)

herman dit: à

Jamais rien lu de plus vrai que ce que dit JC le 15 janvier 2017 à 5 h 52 min.

la vie dans les bois dit: à

@ 0h57 « Voila pourquoi Comte ne pouvait pas, sauf chez un écrivain, rencontrer Schopenhauer ou Hegel… »

Court, vos arguments ad hominem/ad personam, ne sont pas probants, intellectuellement parlant, on dirait du caquetage.

Houellebecq dans son essai  » En présence de Schopeuhauer » est plutôt sur un mode ad rem.

Un peu comme pour personnaliser ce qui sépare fondamentalement la métaphysique de Schopenhauer et les idées de A. Comte qui appartiennent plus à ce que l’on peut appeler le doute scientifique.

Mais oui, ce serait une super idée, -de roman, de sujet de bac math-philo…- cette rencontre de Schopenhauer et d’A. Comte, que tout semble opposer face à la réalité des choses.

Widergänger dit: à

JC….. dit: 15 janvier 2017 à 6 h 30 min
Quittons nous sur une évidence : Dieu n’a jamais existé !
______
Qu’est-ce que t’en sais ? Toi aussi tu as la foi, à ta manière, inversée, d’inverti ! Tu vois bien que tu ne peux te passer de la foi, c’est toute ta vie.

Quand on réfléchit deux seconde au mystère impensable qu’est l’univers, le mystère de l’espace comme du temps, à l’incroyable organisation qu’est un être vivant et pensant, comment ne pas croire à une intention supérieure qui organise tout ça ? Comment ne pas croire quand on voit le peuple que Dieu a élu subsister depuis plus de 3000 ans malgré tous les malheurs qui ont failli l’anéantir ? Pascal le dit lui-même, la présence du peuple juif sur terre est une preuve de l’existence d’une puissance supérieure, qu’on l’appelle Dieu ou autrement, peu importe. Qui n’a pas conscience de l’infini mystère du monde et d’être là a raté l’essentiel de sa vie.

@Claudio Bahia
Merci. Je crois alors que vous serez comblé quand vous lirez mon roman. Ou vous aurez peur. Les deux, j’espère. Mais vous ne saurez pas qu’il est de moi.
P.S. Rassurez-vous, je ne suis jamais énervé ici. Je vous en donne sans doute l’impression, puisque vous le dites. C’est sans doute que je suis trop sensible et ne peux m’empêcher d’écrire comme si j’étais un écorché vif. Ce que je suis en vérité, vous vous en rendrez compte pour votre plus grand plaisir un jour en me lisant. Et c’est ce qui me fait écrire. De tempérament, je ressemble beaucoup à Thomas Bernhard. Quand j’étais petit, on disait que je ressemblais au « grand-père Combault », le père de ma grand-mère maternelle, un brave paysan de Charente-Maritime, un peu pète sec mais très brave, très intelligent aussi paraît-il, alors qu’il ne savait ni lire ni écrire. On m’a dit aussi plus récemment que je ressemblais au père de ma grand-mère paternelle, d’Odessa, Jacob Schneider, qui est mort probablement d’une balle dans la tête par le KGB de l’époque à la fin de la guerre civile à Odessa en 1922. Il était photographe à Odessa au n°33 de la rue de la Police, aujourd’hui rue Bounine, rue où vécut aussi David Oïstrak, quand il prenait des cours de violon à l’école d’Odessa où enseignait alors de très grand professeur de violon.

JC..... dit: à

Ton évidence, Wiwi : Dieu existe.
Mon évidence : Dieu n’existe pas.

J’ai une preuve de son inexistence matérielle : on l’a jamais interviewé sur BFM.TV…

Le reste, « il existe parce que je veux qu’il existe », c’est blabla de créatifs religieux, sans aucun intérêt.

Widergänger dit: à

Mais ce n’est pas pour moi une évidence, c’est la conclusion d’une raisonnement. Nuance de taille ! Toi, tu ne raisonnes pas. Tu tranches et tu tranches très arbitrairement à la manière d’un préjugé, ce qui affaiblit considérablement ta position.

Widergänger dit: à

Moi aussi quand j’étais jeune encore, je ne croyais pas en Dieu. Mais il a su me convaincre de son existence, m’a envoyé des preuves. C’est une lente maturation en vérité. On est éternel. Je ne sais pas au juste sous quelle forme on subsiste après la mort, mais c’est clair qu’on ne meurt jamais.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 15 janvier 2017 à 7 h 27 min

Sainte modestie…

JC..... dit: à

Je respecte, mon ami Wiwi, la réalité de ta foi en Dieu, mais à mes yeux d’incroyant, elle ne s’appuie sur aucune réalité.

Quand à dire, comme tu le fais : « Qui n’a pas conscience de l’infini mystère du monde et d’être là a raté l’essentiel de sa vie. »,
je me permets de glousser comme une dinde matérialiste, prélude à un éclat de rire de rationaliste heureux de vivre, ‘avachi dans ses bottes’ parce qu’on est dimanche…

Le jour se lève : jogging !

et alii dit: à

Mais oui, ce serait une super idée, -de roman, de sujet de bac math-philo…- cette rencontre
pour irvin yalom sans doute;mais il n’est pas le seul à pouvoir affronter le débat !

la vie dans les bois dit: à

Merci et alii, pour ce portrait wiki de Eliezer Ben Yehuda.
Son idéal d’ Israël, redonner à un peuple sans terre, un territoire et une langue, donne une autre image de l’idéal s.io.niste, de l’époque fin XIXème/début XXème.

Je trouvais surprenant cette affirmmation que l’Hébreu était devenue une langue morte, en Palestine, avant la création de l’Etat d’ Israël.
Le fait est que ce n’est pas tout à fait exact. De même qu’il y a des indicatyions- que l’on trouve sur le net- qui montrent que le yiddish y a été une langue pratiquée au XVIème siècle ?

_________________________

Un document du début début du cinématographe:

Sur des images de tableaux ou de photographies, présentation de la Palestine au 19ème siècle, sous l’Empire ottoman (Tibériade, Naplouse, Haïfa, Nazareth et Jérusalem). En 1896, les plus anciennes images cinématographiques (Frères Lumière) montrent la gare de Jérusalem, puis les rues animées de la ville avec les habitants de toutes religions.
http://www.medmem.eu/fr/notice/INA00213

Widergänger dit: à

Mais justement, la « dinde matérialiste » que tu es devrait se rendre à cette évidence prouvée par la science d’aujourd’hui que la matière naît de l’esprit et non l’inverse. À l’origine il y a le Verbe, pas la matière. C’est la conclusion à laquelle aboutit aujourd’hui la mécanique quantique !

Donc effectivement « dinde matérialiste » parce qu’en vérité le matérialisme n’est qu’une illusion. Et j’irai même plus loin puisque la mécanique quantique permet aujourd’hui d’affirmer que le Temps comme l’espace comme la Matière en réalité n’existent pas. En deça de la distance de Planck (10 puissance -35) tout cela n’existe pas. C’est dire combien le matérialisme (auquel j’ai cru moi aussi pendant longtemps) se fourre le doigt dans l’œil. Le matérialisme n’est qu’une illusion, un hologramme dirait aujourd’hui la science contemporaine, comme les hologramme de Claude François qu’on vient de voir récemment au Palais des Congrès prjetés sur scène.

C’est probablement ce que savent déjà (et c’est ce qui fait la grande différence avec nous autres terriens) les extraterrestres qui viennent nous visiter. Ce qui les attire sans doute vers nous, et doit les intriguer, c’est qu’en comparaison d’eux, l’être humain a une belle apparence que n’ont pas apparemment les extraterrestres si l’on en croit le crop circle qui est un portrait d’un extraterrestre. Cette beauté est à leur yeux sans doute un signe d’élection de Dieu. Ils nous envient pour ça même si nous ne sommes que des nains à leurs yeux. Je parie qu’ils attendent pour se révéler à nous que nous ayons mis en place la civilisation planétaire que Michel Onfray appelle de ses vœux.

Son dernier ouvrage est important. Il permet, entre autres, de comprendre pour quelle raison la pensée paulinienne a eu une si mauvaise influence sur la modernité politique de l’Occident. Son chapitre sur le protestantisme et Luther est très éclairant à ce sujet. Nous vivons vraiment la fin de la conception politique paulinienne dans ses ultimes secousses. La gouvernance mondiale qui se mettra en place sera purement épicurienne, c’est-à-dire contractuelle, à la manière de la conception de Hobbes ou de Rousseau mais n’aura plus rien de paulinienne dont nous sommes encore en grande partie redevable. C’est aussi pourquoi Jésus est d’actualité plus que jamais, afin de redécouvrir son message qui dit notamment : laissons à César ce qui appartient à César, ce qui, d’une certaine manière, rejoint tout à fait la conception épicurienne de la politique, du moins son principe de base.

Paleine dit: à

« Dieu n’a pas besoin d’exister pour être » – nous sommes bien empegués avec, n’attendons qu’il se présente à nous, cosa mentale

Widergänger dit: à

Le yiddish date de l’an mil.

la vie dans les bois dit: à

@ « Le yiddish date de l’an mil. »

La question, soulevée par et alii, peut-être pas celle qu’il voulait soulever, était de savoir quelles étaient les langues parlées historiquement en Palestine, pour la partie devenue l’état d’ Israël.

Widergänger dit: à

Sûr qu’on ne parlait pas le yiddish en Palestine au XIXè siècle !

On ne peut pas comprendre la renaissance de l’hébreu sans le replacer dans la perspective de la renaissance de toutes les langues d’Europe, renaissance qui a commencé pour le Français à la Renaissance justement avec l’édit de Villers Cotteret de François Premier et la Défense et illustration de la langue française de Joachim du Bellay. Même époque à peu près en Allemagne avec Luther, en Italie, etc. L’hébreu arrive en fin de course, à la fin du 19ème siècle avec le renouveau du nationalisme juif comme ce le fut du nationalisme français avec Du Bellay, allemand, italien, etc. à des époque diverses. Tout cela va de pair avec la construction en Europe des Etats-Nations depuis la deuxième moitié du XVIIè siècle (Louis XIV). Le sionisme est un nationalisme.

JC..... dit: à

De retour de la pinède glaciale, climat extérieur à 6°, effroyable agression de cette insupportable glaciation, la dinde matérialiste, la main ailée sur son cœur gloussant, salue l’aigle spiritualiste extraterrestre, démiurgieux, et pseudo-quantique !

En souhaitant que ses vœux se réalisent, comme les miens, infiniment plus prosaïques :
« Montez la température, ô dieux tout puissants de l’Olympe ! Faites venir le Printemps, fissa ! » …

Widergänger dit: à

Mais le sionisme est un nationalisme un peu particulier dans la mesure où il est juif c’est-à-dire qu’il se pense d’une manière ou d’une autre comme universel, en cela très proche de l’esprit français qui se pense comme universel depuis le XVIIIè siècle. Même aujourd’hui en dépit du déclin de la France comme grande puissance impérialiste. Le Judaïsme est un projet pour l’humanité, pas seulement pour le peuple juif. C’est le principe même de l’élection du peuple juif, qui naurait pas de sens autrement.

Widergänger dit: à

Il suffit de prier en le demandant gentiment, JC. Tu verras la température se réchauffer.

Widergänger dit: à

Pour l’école de Palo Alto, il faut lire :
— Une logique de la communication, Points Seuil, de P. Watzlawick et alii.

Je n’ai jamais rien lu de si éclairant au sujet du Tractatus de Wittgenstein et le théorème de Gôdel. En lisant ce bouquin, on ne peut pas ne pas comprendre.

christiane dit: à

@Bloom dit: 15 janvier 2017 à 5 h 35 min
Oui, Bloom, un étonnant roman écrit par cette jeune irlandaise, Mary Costello, où ce qui se passe est moins important que ces petites notations qui vous plantent dans le réel d’une sensation, ainsi, celle-ci parmi tant d’autres : « Elle baisse la tête, presse ses orteils contre la semelle de ses souliers pour empêcher ses pieds de remuer. »
C’est par ces phrases que l’on colle au personnage, qu’elle prend toute sa place dans le roman. Cette femme, Tess, habite un monde divisé. Elle est vraiment elle-même durant ces heures passées parmi les livres. Pour le reste , elle s’efface, la vie est trop compliquée, trop différente de ce qu’elle voudrait. Aussi, elle fait le gros dos. Embarque ses rêves dans son baluchon et continue la route sachant que rares seront les moments où les journées, interminables à traverser, offrent une métamorphose. En bout de course, croit-on… jamais tout à fait. Ce n’est pas parce que rien ne se passe qu’il ne se passe rien… notamment dans le registre de sa liberté intérieure et de sa résistance au… destin.

Widergänger dit: à

Le yiddish est devenu la langue nationale du peuple juif en diaspora ashkénaze au Congrès de Czernowitz en 1909. D’où la naissance de toute une littérature yiddish qui s’ensuivit et des noms devenus célèbres, mais que la Shoah a presque anéantis.

Widergänger dit: à

inon box c’est un peu comme le chat de Schrödinger… à la fois dedans et dehors, vivant et mort.

bérénice dit: à

! Faites venir le Printemps, fissa !

Nous n’avons ici pas eu de neige! Il en tombe de façon aléatoire et c’est la saison: janvier et février, après ce sera fichu, j’attends.

JC..... dit: à

« Le Judaïsme est un projet pour l’humanité, pas seulement pour le peuple juif. C’est le principe même de l’élection du peuple juif, qui n’aurait pas de sens autrement. » (Wiwi)

Point de vue d’une dinde goy, non élue car matérialiste :

-Est ce envisageable que le Peuple Elu se contente de vivre son bonheur électif sur ses propres terres, sans essayer d’apporter son bonheur à un monde qui est bien plus sympathique lorsqu’il est divers ?

-La généralisation d’une croyance, on en connaît d’autres : ça fait peur …uhuhu !

bérénice dit: à

C’est le principe même de l’élection du peuple juif, qui naurait pas de sens autrement.

WGG, ne repassez ce plat, vous l’avez offert vendredi .

Chaloux dit: à

La grande erreur d’Onfray, est à mon avis de lier la fin du christianisme avec la fin de la civilisation. Il y a au moins deux siècles que la scission entre les deux est opérée. Mon humble avis est que nous sommes en réalité une civilisation toute jeune, qui ne se sait pas encore au monde. Néanmoins, Onfray est un prosateur né qui pose d’excellentes -et pas nouvelles- questions.

Widergänger dit: à

On dit dans le petit film des frères Lumière sur Jérusalem que les Juifs de Jérusalem, s’ils priaient en hébreu au Mur des Lamentations, parlaient arabe dans la vie courante. Comme Maïmonide au XIIè siècle en Andalousie, comme les Juifs des pays arabes. Même Jésus ne parlait pas hébreu dans la vie courante. Il parlait araméen, et ses disciples le grec. On ne connaît des paroles de Jésus en vérité qu’une traduction en grec par les évangélistes, ce qui en voile forcément le sens et la portée. De plus il se réfère constamment à la Torah qui est, elle, en hébreu. Quand il dit qu’il veut accomplir la Torah, il pense forcémeent en hébreu à la conception du messie telle qu’elle ressort des écrits des Prophètes. Jésus est certes un personnage tout à fait exceptionnel, un très grand homme, mais il se prend pour ce qu’il n’est pas, le Messie.

Widergänger dit: à

Mais ce n’est pas un plat, bérénice, c’est un simple fait d’histoire.

bérénice dit: à

renato, pourquoi ce choix? L’homme dans la boîte souhaite à la fois fermer le couvercle pour peut on supposer être transporté, s’auto- conditionner ou se protéger en se dissimulant dans cette boîte qui peut servir de cache ou de rangement et de l’autre ménage la possibilité de l’ouverture afin d’en sortir ou de s’offrir une position d’observateur tout en conservant toutefois avec prudence le choix de pouvoir refermer le volet, la position de l’escargot, du bigorneau?

bérénice dit: à

une civilisation toute jeune

Chaloux, peut-être mais soumise à la pression d’une autre ou prétendue telle qui ne veut pas avancer et opérer ce changement qu’a permis la séparation des pouvoirs et qui laisse libres de penser et de croir.

Widergänger dit: à

Je ne pense pas que le christianisme a dit son dernier mot. Il me semble au contraire qu’on est en train de redécouvrir le message authentique du Christ qui est assez différent du message construit génialement par Saint Paul. Le monde chrétien est en train de prendre conscience que la pensée paulinienne n’est pas le dernier mot du message christique qui est bien plus riche que ça. Mais il aura fallu deux mille ans pour le comprendre.

Il faut lire Marcel Gauchet pour comprendre aussi en quoi le christianisme est la religion de la sortie du religieux. Et Michel Onfray apporte de l’eau au moulin de Marcel Gauchet.

bérénice dit: à

croire.

JC..... dit: à

Je ne saurais dire exactement quand une civilisation nait ou meurt.

Probablement des diplômés importants, adeptes des tiroirs à glissières et des étiquettes volantes, doivent se battre encore aujourd’hui sur ce sujet brûlant : on connaît l’imagination des sociologues, ethnologues et historiens professionnels.

Il me semble que sur un territoire donné, même immatériel, comme la petite remise hexagonale au bout du couloir ouest européen, la civilisation se transforme, change, mais ne meurt, ni ne nait vraiment.

Widergänger dit: à

Nous vivons indéniablement une époque de transition aussi importante que celle qui fut entre l’Antiquité et le Moyen-Âge inauguré par l’édit de Constantin.

On voit la nécessaire fin des Etats-Nations qui ne sont plus des outils politiques efficaces pour résoudre nos problèmes, devenus planétaires. La pensée altruiste prônée par tant de grands esprits, tel Attali, rejoint tout à fait le message de Jésus. On sort du paulinisme qui était nécessaire à la civilisation occidentale disons jusqu’au XVIIè siècle. Mais aujourd’hui c’est devenu une pensée mortifère et profondément réationnaire. Les jours du Vatican aussi sont comptés.

bérénice dit: à

8h44 lv, une anecdote, à notre époque ( de vieilles gens) nous achetions nos livres et selon les années certains étaient reconduits ou non d’une année sur l’autre, ce qui donnait lieu à ce qu’on appelait  » une bourse des livres » entre lycéens; l’occasion de voir nos aînés partir pour la fac quand on passait en terminale. Cette année là, la jeune fille qui me vendit ceux qui pouvaient être encore utilisés me laissa en cadeau un assez gros recueil de textes philosophiques qui lui avait servi et ne serait plus en usage pour l’année à venir, depuis j’ai gardé à défaut de ne pouvoir soutenir la lecture des grands auteurs l’habitude de lire des extraits ( je ne sais si on peut les appeler des textes qui eux sont achèvements) ce qui demande moins d’efforts et surtout moins d’acquis mais continue de me passionner quand j’éprouve ( souvent le cas) la flemme de plonger et de goûter aux délices d’un roman puisque je ne lis que cela en plus de quelques articles de presse ainsi que les étiquettes destinées à renseigner la qualité des produits alimentaires de consommation courante car nous vivons dangereusement, hélas d’un point de vue sanitaire.

Widergänger dit: à

Cette époque de transition que nous vivons est justement à cause de ça l’époque de tous les dangers. Mais ce qui en naîtra sera une grande renaissance, donnant naissance à une grande civilisation planétaire. Autant je suis très pessimiste à court et à moyen terme, autant je suis optimiste à long terme. On est encore au centre du cyclone, on ne sent pas les vents souffler, mais notre avenir à trente ans risque de voir d’effroyables tragédies. Faut essayer de prier pour limiter la casse. Et écrire des chefs-d’œuvre pour élever la conscience de chacun vers plus de spiritualité et plus d’amour de son prochain. C’est vital pour la planète.

JC..... dit: à

« Et écrire des chefs-d’œuvre pour élever la conscience de chacun vers plus de spiritualité et plus d’amour de son prochain. C’est vital pour la planète. » (W.)

Partageons nous le travail !

Personnellement, je gratte sur un chef d’œuvre littéraire ambitieux dont le but est de rabaisser un peu la bonne conscience de nos chers spiritualistes, dont nous savons tous, nous autres matérialistes réalistes, qu’ils se f…t totalement de l’amour du prochain !

(… sauf s’il a un beau culte à honorer, toutes Lumières éteintes …)

Jibé dit: à

Voilà que WGG et Chaloux lisent Onfray de conserve. Quand c’était Clopine qui nous en parlait, que de ricanements contre elle alors !

bérénice dit: à

Bloom 5h35: Le paradigme correspond il à ceci:

« Montrer sans démontrer. C’est ce que font tous les bons livres. « Regardez la Bible, disait Isaac Bashevis Singer. On ne vous explique pas ce que les gens pensent. Vous les voyez agir… » Edna O’Brien sait cela mieux que personne. Elle n’analyse pas, elle accumule. Les faits, les notations, les couleurs, les détails. N’interprétant pas ou à peine. N’insistant jamais sur les métaphores. Titillant sans cesse l’imagination mais respectant scrupuleusement la liberté du lecteur. Au fil des pages, le miracle se produit. Comme devant une peinture pointilliste. On recule de trois pas et l’image saute aux yeux. »
http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/09/22/edna-o-brien-

JC..... dit: à

Jibé ! Clopine a besoin de nos ricanements qui l’agressent avec « injustice », réaction à ses prises de position provocantes, égocentriques, souvent imbéciles.

En effet, nos moqueries, elle les sollicite.

Ces moqueries lui fournissent des excuses pour expliquer ses nombreux échecs, insatisfactions, déceptions, qu’elle n’aime pas reconnaître comme de son exclusive responsabilité …

JC..... dit: à

Quittons nous sur une pessoaterie tirée des « Fragments d’un voyage immobile »

« Une chose m’émerveille plus que la stupidité de la plupart des hommes à vivre leurs vies : c’est l’intelligence qu’il y a dans cette stupidité. » (n°100/Rivages poche)

Janssen J-J dit: à

(en vrac) Oui, « is » était jjj samedi matin, une erreur immédiatement rectifiée mais que le robot n’a pas voulu rattraper. – Intéressants, à partir de Coetzee, les échanges sur la romancière irlandaise Mary Costello, alors qu’Elizabeth Costello est devenue un personnage clé au moment de la conversion écologique, puis antispéciste, de ce romancier, dans la 3e partie de son œuvre. – A ce sujet, j’ai été fort intrigué par le témoignage de B., le diplomate agrégé sur sa rencontre avec HMC : s’il fait allusion au récit de Magda cité de mémoire à Coetzee lui-même, alors là, total respect !… Car, après le monologue de Molly Bloom, celui de Magda, la vierge acariâtre et frustrée (d’Au cœur de ce pays), est sans aucun doute l’un des plus grandioses que la littérature mondiale nous ait donné. – Que Passoul voie dans M.H. un « écrivain surfait », cela restera indiscutablement la plus grande bévue de sa carrière de critique littéraire, mais je crois qu’il assume la subjectivité de ses myopies ou hypermétropismes. – Etonné qu’on ait pu croire que la rupture amoureuse avec CDV ait conduit Auguste Comte à commencer délirer. J’ai toujours pensé que « le cadre hiérarchique de son enfance catholique », comme dit quelqu’un, avait eu un impact bien plus déterminant pour expliquer la dérive finale de son « Catéchisme positiviste ». Et, d’une façon plus générale, que les pensées savantes les plus audacieuses et les plus originales d’un moment mourraient toujours de la prégnance définitive de leurs habitus rattrapant leurs messagers… Une fois que Durkheim et Mauss sont passés sur Comte pour ne pas s’y arrêter longtemps, il n’y avait déjà plus de Comte qui tienne pour défendre ou faire crédit à la « loi des trois états ». – Le futur roman de WGG, nous dit-on, est en préparation, et on nous promet que personne ne saura qu’il est de lui. Très drôle… quand se montre à ce point chaque jour incapable de contrôler le surdimensionnement de son propre ego. – « La terre d’Abraham ne sera pas une terre de possession, mais seulement une terre d’espérance », ai-je entendu ce matin sur les ondes de FC, dans une comparaison avec la pensée grecque incarnée par Ulysse… De sorte que le roman israëlien de notre montmartrois converti à la douceur de vivre espagnole restera à l’état de fragments sur ce blog. – Faut-il d’ailleurs que les jeunes Palestiniens, désireux d’avoir enfin la paix, reconnaissent d’abord « l’Etat juif » pour qu’icelui veuille bien leur consentir le droit de vivre dans un Etat séparé tout mité, à côté ? Quelle sinistre rigolade !

JC..... dit: à

« Faut-il d’ailleurs que les jeunes Palestiniens, désireux d’avoir enfin la paix, reconnaissent d’abord « l’Etat juif » pour qu’icelui veuille bien leur consentir le droit de vivre dans un Etat séparé tout mité, à côté ? Quelle sinistre rigolade ! » (JJJ)

Sinistre rigolade en effet, pour Jamais Juif Jamais, de parler des « jeunes Palestiniens désireux d’avoir enfin la paix »…

Quand on connaît le nombre d’attaques, de guerres en vue d’anéantissement, engagés par ses débiles voisins (animés par une religion d’amour de tolérance et de paix) contre Israël depuis 1948 !

Boudegras dit: à

un comble : une andouille (JC) traitant les autres d’imbéciles

Janssen J-J dit: à

J’ai jamais été convaincu que JC fût une andouille, il n’est qu’un aimable pervers masochiste qu’il faudrait inventer, bcp plus intelligent et cultivé qu’il veut bien le dire, ce que je mets à son crédit. Il a toujours eu cette capacité formidable à se faire passer pour un exaspérant et noyer le poisson avec des prises de positions extrêmes, cyniques, odieuses, désabusées, ordurières, etc… qui n’ont jamais gêné Passoul, à juste titre, car JC n’est pas un méchant furieux. Il parle de son exécration de lui-même en homme sans qualité en stigmatisant la tactique naufragée d’une Clopine Trouillefou, c clair. Mais derrière tout ça, il y a cette simple vérité : un homme qui joggue tous les matins pour se préparer à mieux attaquer le monde sur l’écran de sa rdl, ça peut paraître pitoyable, mais également émouvant suivant les cas, les humeurs, les moments des internautes qui réagissent à ses provocs permanentes. Cela dit, pas de quoi s’astiquer la mentule métaphorique non plus. Quand on en a une vraie en état de marche, on s’en sert, banane…, pas besoin d’en faire mention à tout bout de champ.

zerbinette dit: à

« Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs,
Reprenez avec moi tous en cœur:

Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir.
{boogie woogie, pas de boogie woogie}
Ne faîtes pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir.
{boogie woogie, pas de boogie woogie}
Maintenant l’amour est devenu péché mortel.
Ne provoquez pas votre Père Eternel.
Pas de boogie woogie avant vos prières du soir. »

la vie dans les bois dit: à

Dans ce Cahier de L’Herne, il y a des inédits.

Dire que la correspondance- par mails, il faut être de son époque- entre Michel Houellebecq , écrivain, et son éditrice, Teresa Cremisi, est un inédit extra-ordinaire.
Le message de Teresa Cremisi, au 1er janvier 2011, en 3 mots, « je suis émue » est emblématique d’une complicité magnifique.
Ce message est agrémenté d’un encart sous forme de commentaire personnel, de T. Cremisi qui fait référence à leur voyage promotionnel, en Israël, en 2011, pour « La carte et le territoire ».

Où l’on apprend que Michel Houellebecq, qui a passé un test exprès pour, est un « vrai » macho. Comme c’est amusant.

zerbinette dit: à

JC, c’est l’Auguste du cirque à Passou. Que deviendrions-nous sans lui ?

Janssen J-J dit: à

Reprenez avec moi tous en cœur:

hélas, le chanteur chante souvent ;
« Reprenez R’avec moi tous en choeur ».

rose dit: à

Comme paroles, ai

Pas de boogie boogie
avant la prière du soir

(C’est marrant ce truc récurrent de signifié moi j’ai un bidon d’eau dans le désert talalalère et pas vous)

Mon bien cher frère c’est pas ce qu’a dit Abel juste avant d’étourdir Caïn ?

rose dit: à

de signifier

rose dit: à

d’estourbir

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 15 janvier 2017 à 11 h 02 min
Très lucide, comme d’habitude !
@ Lavande
Merci, extra !

Avec tous ces délires (sur les pages de commentaires sous le fil du billet), joie de me replonger dans l’excellent livre de Régis Debray Le Feu sacré – fonctions du religieux (Fayard – 2003).
500 pages d’intelligence, de culture, de lucidité, d’ironie mordante et une iconographie passionnante. (Jamais regretté mes 25€ !)
C’est une enquête sur les religions, les pratiques, les croyances, les manipulations, l’imaginaire, les textes, en ce domaine.
Voici le sommaire :
Chap.1 -Fraternités :(Vérité religieuse et mensonge spirituel /l’énigme associative /L’exploit monastique / Église ou secte / La faille utopique / L’esprit de corps / Une contre-preuve : la franc-maçonnerie)
Chap.2 – Hostilités : (La franchise des fables/ guerres contre violences / Le baptême du feu / Plaidoyer pour la haine / L’aggravant monothéisme / Somme toute / A qui la faute ? )
Chap.3 : Identités : (Nous et eux / Inéluctables frontières / L’insoutenable ambiguïté de l’Être / Porter sa croix / La division en commun / Le philosophe et le religieux)
Chap.4 – Unité : (Symboliser pour réunir / sacré ballon / Éloge des rires / L’hypertrophie du Verbe / Parenthèse impertinente sur l’herméneutique / Par-delà le vrai et le faux / Pertes et profits / Les Cantiques du vivant)
Chap.5 – Actualité : (Les rebonds étranges / la planète enchantée / l’illusion européenne / Babel for ever / Grandeur du prophète, misère du profane)

la vie dans les bois dit: à

cricri vient distribuer son papier cul, pour ceux qui délirent trop.

rose dit: à

Pour moi la plus grand bévue sera la non reconnaissance de la faconde poétique de Dylan. Liée à l’attribution du Nobel qu’il s’apprête à venir chercher avec son Band.

la vie dans les bois dit: à

Et la faconde poétique de Houellebecq a également démarré assez tôt, dont il a conservé une monumentale  » Histoire des civilisations boréales », qu’il dit avoir écrit aux alentours de l’âge de 20 ans, inédit, également.
Un drôle de souvenir, qui n’est pas sans rappeler un questionnement de Yves Bonnefoy, sur un poème oublié…

Boudegras dit: à

11 heures 25 : on s’en tape, dieu est mort (cf. le film de John Ford)

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