de Pierre Assouline

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La République des livres
Annie Ernaux va jusqu’à Stockholm venger sa race

Annie Ernaux va jusqu’à Stockholm venger sa race

Si le communiqué de l’Académie suédoise justifiant chaque année le choix de son comité Nobel est rituellement rédigé dans une langue de bois qui ne veut à peu près rien dire, en revanche, le non moins rituel « Discours de Stockholm » du lauréat est très attendu. A force, il relève d’un genre littéraire qu’il a lui-même engendré. Pour le meilleur et pour le pire. Dans la première catégorie l’intime « Lettre au père » d’Orhan Pamuk, l’étincelante précision dans le flou de Patrick Modiano, l’émouvante présence enregistrée de Harold Pinter que la maladie clouait chez lui, et la puissance de celui de José Saramago intitulé Comment le personnage fut le maître et l’auteur son apprenti authentique profession de foi littéraire, et pour mémoire ceux de Camus, Singer et de Soljénitsyne. Dans la seconde catégorie, ça se bouscule, la plus grande déception étant peut-être le discours de JMG Le Clézio, douze pages intitulées « Dans la forêt des paradoxes » pleines de formules, de lieux communs, de lapalissades, d’étrangetés historiques, de contradictions, toutes choses qui en faisaient un discours déconcertant sous cette plume tant il était parfois gauche, assez ennuyeux et politiquement correct très « united colors of litterature ».

Et Annie Ernaux, la dernière lauréate en date, première écrivaine française à être couronnée du Nobel de littérature ? Elle s’est déplacée à Stockholm pour se prêter aux figures imposées par la récompense, du prononcé du discours cet après-midi dans une grande salle sans apparat de l’institution au fastueux banquet suivi d’un grand bal dans les prochains jours, contrairement à Elfriede Jelinek qui avait discrètement reçu la sienne à l’ambassade de Suède à Vienne en présence de quelques personnes, moins par agoraphobie que par impossibilité existentielle de représenter l’Autriche parmi les pingouins (parce que cette émigrée de l’intérieur a la haine de cette Autriche-là, et que les pingouins lui font horreur).

Son discours de Stockholm, Ernaux l’avait annoncé « engagé » ce qui est bien le moins s’agissant d’une écrivaine qui considère que toute littérature, et tout dans la sienne, est politique. Elle le voulait également inspiré par celui, puissant et inégalé, d’Albert Camus. Engagé, il le fut comme tout ce qu’elle dit et écrit mais sans la dimension subversive dont elle se targue. Il était sans surprise. Au début de son texte lu tout le long d’un ton ferme, déterminé, univoque, elle évoqua le problème de l’incipit et de la page blanche, manière banale de commencer quand on ne sait pas comment commencer. Et finalement, elle trouva :

« J’écrirais pour mon venger ma race ».

Son mantra, son leitmotiv, son alpha et son oméga, dont elle fait le lieu commun de son univers et sa clé exclusive. Elle l’a trouvé chez Rimbaud, celui d’Une saison en enfer (« Je suis de race inférieure de toute éternité »). Eut-elle usé de « classe sociale » (notion augmentée chez elle de toutes les dominations) au lieu de « race », puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, on en parlerait beaucoup moins. L’expression, si atroce tant l’usage abusif et galvaudé du mot « race » est insupportable (et non la réalité qu’elle prétend désigner), revient dans ce texte ad nauseam. Il est vrai que peu d’écrivains ont ainsi la capacité de créer leur propre poncif. Nouveau, du moins à ma connaissance : elle revendique désormais un statut d’« immigré de l’intérieur ».

Pour le reste, qui a lu ses livres (une autosociobiographie constituée d’une mosaïque de récits) traduits en 37 langues, et aussi le passionnant et si riche Cahier de l’Herne qu’elle a généreusement approvisionné par des extraits inédits de son Journal, qu’est-ce que ce discours de Stockholm apporte ? Rien. D’autant que, de son propre aveu, jusqu’à son dernier souffle elle continuera à venger sa race. On n’en peut plus. Elle n’en sort pas au risque d’un procès en radotage. Une trentaine de livres plus tard, elle en est au même point. Ce dont témoigne un Discours de Stockholm si prévisible qu’il désarme toute critique.

N’empêche… Pour la première fois, une écrivaine française a été couronnée du prix Nobel de littérature. Une date dans la longue histoire des Français ainsi distingués par l’Académie suédoise de Sully Prudhomme à Patrick Modiano. Les livres d’un écrivain doivent être traités pour eux-mêmes. Rien ne doit parasiter notre jugement à commencer par sa vie extra-littéraire. Mais quand l’auteur revendique la nature profondément politique de ses écrits, ne donne-t-il pas des verges pour se faire battre ?

Nul n’en disconvient désormais, fut-ce parmi les détracteurs d’Annie Ernaux : il s’agit là d’une écriture du scandale, sous tension, excessive, rageuse, subversive dans sa manière de s’emparer du social, du désir, du sexuel, et de s’arracher aux déterminismes qui ont longtemps enfermé les femmes dans leur naissance. Une écriture encolérée, faussement plate, banale et blanche, haineuse du grand style, de la métaphore, des figures de rhétorique, des jeux de mots, des néologismes (on chercherait en vain la moindre trace d’humour dans son oeuvre) qui ne fait aucune confiance à l’imagination créatrice, un précipité qui joue sur l’effet de condensation et de densité, qui préfèrera toujours la phrase juste à la belle phrase, animée par une sourde violence (la fameuse violence symbolique où la victime se retrouve complice de sa propre domination) mais sans que jamais la forme n’en soit hystérisée. Universelle mais pas intemporelle car en phase avec son temps, elle témoigne comme peu d’autres des passions humaines (amour, jalousie, trahison…), de l’évolution des mœurs (viol, avortement clandestin…) et des mentalités (honte sociale, culpabilité, humiliation…) dans notre société.

Une écriture à l’os, qui se refuse au romanesque, au service d’un absolu de la littérature, laquelle « n’est pas la vie mais son éclaircissement ». Dans les siens, notamment dans les Années, on entend le bruit de fond des choses de l’enfance au café-épicerie d’Yvetot de ses parents (« le creuset de ma vision du monde »), une certaine France à une certaine époque (elle est née Annie Duchesne en Normandie en 1940), celle des petites gens comme disait Simenon qui en était issu et à qui il n’était jamais venu à l’esprit de passer sa vie à se présenter comme un transfuge de classe.

Etrangement, cette mesure et cette maitrise ne se retrouvent pas dans ses prises de parole en public. En émerge une défense inconditionnelle des idées de « La France insoumise », des Gilets jaunes, des musulmans (« Je suis pour qu’on laisse la religion musulmane tranquille »), du voile (« c’est comme la soutane ») et une attaque systématique de tout ce qui touche à Israël, fixation pour le moins « étrange » quand tant de dictatures dans le monde mériteraient une telle attention. Jean-Luc Melenchon ne lui a vraiment pas rendu service en tweetant qu’il avait « pleuré » de bonheur à l’annonce de la nouvelle car l’exhibition des larmes d’un tel personnage risque fort de dissuader ceux qui ne l’avaient jamais lue de faire l’impasse sur cette œuvre, des Armoires vides au Jeune homme en passant par La Place, La Honte, L’Evènement ou les Années– et ce serait vraiment regrettable.

Dans ses écrits, l’écrivaine n’a jamais appelé à lyncher qui que ce soit ; mais dans la pétition qu’elle a initiée en 2012, la citoyenne a lancé la meute sur les traces de l’écrivain Richard Millet, a demandé sa tête et l’a finalement obtenue avec le soutien d’une centaine d’écrivains. Or cette activité extra-éditoriale d’Annie Ernaux est à peu près ignorée en dehors de notre pays ; la lecture de la presse européenne et américaine au lendemain de la proclamation du Nobel est à cet égard édifiante par l’absence de toute analyse de ses prises de position.

   Son combat contre « les injustices sous toutes leurs formes » est certes louable- mais qui est pour ? L’acuité de sa conscience politique ne fait pas de doute mais elle serait plus crédible si elle était moins naïve et absolue, si elle entrait davantage dans la complexité. Mais non : autant ses récits révèlent une sensation du monde d’une richesse inouïe, autant sa vision du monde ne peut se désincarcérer du prisme simpliste et manichéen dominants/dominés, maitres/esclaves. La littérature aurait beaucoup à perdre à cette reductio ad politicum car celle-ci gouverne le plus souvent une analyse binaire des œuvres ; cette abdication de l’esprit critique se dispense de tout sens de la nuance- et tant pis pour ceux qui tenaient jusqu’à présent la fiction pour l’art du doute.

Le problème avec Annie Ernaux, ce ne sont pas ses opinions politiques ou ses engagements qui ont au moins le mérite d’être cohérents sur la durée. Le problème, ce n’est pas seulement qu’elle voudrait ne rien faire comme tout le monde et que le monde accepte ce qu’elle fait. Le problème, c’est qu’elle est bornée, il n’y a pas d’autre mot pour désigner les ornières qui la rendent si absolue dès lors que l’on ose la confronter à ses contradictions. Si l’on cherche du côté des écrivains ceux auprès de qui elle a puisé sa violence, il faut se tourner selon elle du côté d’Artaud, Céline et Genet. Sinon, il faut y voir l’influence de Sartre, qu’elle a longtemps revendiquée avant de se tourner vers Bourdieu dont la lecture produisit en elle « un choc ontologique ». Sartre lui-même était devenu borné (bouché à l’émeri, eut dit Anatole France) au mitan de sa vie d’intellectuel mais il avait une toute autre oeuvre derrière lui. Annie Ernaux, elle, quand on lui demande d’aller plus loin sur la passion qu’elle voue à Saint-Just se contente de dire qu’elle se sent l’âme si révolutionnaire qu’elle pense être née en 1789, non sans ajouter que la grandeur du calendrier républicain fut d’effacer tout ce qu’il y avait eu avant, toutes ces années et tous ces siècles inutiles. Mais que comprend-on de la Révolution si on ignore l’Ancien Régime?  Allez lui expliquer, bonne chance…

(« Annie Ernaux aujourd’hui à Stockholm lisant son discours aux Nobel » « Annie Ernaux dans ses jeunes années » » Avec ses enfants en couverture des années super 8″ photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

752 Réponses pour Annie Ernaux va jusqu’à Stockholm venger sa race

DHH dit: à

@JMonsieur charoulet
Vous ecrivez :
« J’apprécie Géraldine Muhlmann, dont le CV est impressionnant….. je l’apprécie. Bien qu’elle soit à la fois agrégée de philo et agrégée de science politique, elle a une façon très claire, très gentille, très attentive de faire parler ses deux invités quotidiens »
belle leçon que vous donnez à certaine personne ici qui tire de son CV sans doute impressionnant le droit de n’etre ni tres gentille ni tres attentive aux autres
avez vous deja vu Geraldine Muhlman qui apparaissait ooparfois dans es emissions de tele? :Elle est ravissante ……,malgré son CV diraient des grincheux qui pensent qu’une femme intelligente et brillante ne peut etre qu’un horrible bas-bleu

Janssen J-J dit: à

je tentacule pour m’amuser surtout, et si ça peut le faire, tant mieux, sinon c’est pas grave. J’ai appris à me faire rire à mo-même, à défaut de pleurer pour les autres, ce qui ne sert pas à grand chose.

Par exemple, dans l’océan de souffrances morales que fut le calvaire de Vincent, et des aphorismes cioranesques de Brisants (Arfuyten, 2003) que cette souffrance produisit, j’ai repéré une seule ligne sur cent pages qui m’a fait me rouler pat terre. Mon genre d’humour, quoi… Or, sous la plume de Vincent, il est certain qu’il ne l’avait pas cherché, ce bon mot :
« J’ai peur de la mort, a-t-il murmuré d’une voix hachée et presque inaudible. Il est mort trois jours après. Sa peur n’a pas fait long feu » (p.63)

Janssen J-J dit: à

@ Dépitée et même vexée de me trouver devant ce texte latin comme une poule devant un couteau

Vraiment, DHH ? mais pourquoi vous mettre dans pareil état jusqu’à employer cette métaphore trop usagée et passablement fausse sur un plan éthologique ?
Bàv,

CéCédille dit: à

dissuader de faire l’impasse ou persuader de faire l’impasse ? Gare au ni-ni !

Janssen J-J dit: à

merci c c dille pour votre charmant blog et le petit rappel de charles d’orléans que j’avais oublié
_____________
Hiver vous n’êtes qu’un vilain (1).
Été est plaisant et gentil,
En témoignent Mai et Avril
Qui l’accompagnent soir et ma(t)in.
Été revêt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l’ordonnance de Nature.
Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On vous doit bannir en exil.
Sans point flatter, je parle plain (2),
Hiver vous n’êtes qu’un vilain (1) !

D. dit: à

C’est très joli, cette poésie. De qui est-ce donc ?

et alii dit: à

pourquoi si nombreux, « mes » mauvais chrétiens?
je connais effectivement une femme qui ,il y a peu encore,racontait à qui elle croisait qu’elle voulait se convertir à l’islam,mais devait savoir un peu de latin puisqu’elle avait fait, disait-elle aussi,dix ans de grecs et expliquait à ses interlocuteurs que les grecs étaient « homo », et qu’elle, elle « cherchait un homme » (sic)
moi, je l’appelais  » Diogène, sans lanterne »;(LSD)

renato dit: à

Incidemment, 3J, afin de peaufiner Wiki, la Crusca (1583) n’est la contrepartie italienne de l’Académie française (1653) mais sa Grande Sœur.

Peaufiner pour corriger — car contrepartie vaut compensation.

Phil dit: à

Diogène sans lanterne

sans doute une Grecque alternative, comme l’eurocrate prise la main dans le tonneau. Aucune orthodoxie.

Patrice Charoulet dit: à

« Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne
une loi universelle. » (Kant, Fondements…, II)

D. dit: à

Vous avez une dent contre l’orthodonxie, Phil ?

D. dit: à

Charoulet c’est le nouveau Marc Aurèle du blog.

et alii dit: à

phil, non;son père était catalan, fils de catalane; il s’était établi à Oran,où elle avait épousé « le fils d’une gitane(pas une gauloise bleue!) c’est delà qu’elle revint en France avec ses enfants qui ne veulent plus la recevoir chez eux; je l’appelle aussi « la peste » et ne lui parle plus; mais je crois qu’elle a fait le vide autour d’elle!

D. dit: à

J’aime bien les moules sauce catalane, maus avec des moules fraîches seulement. En conserve c’est caoutchouteux.

Jazzi dit: à

« des crèmes et des ustensiles dépilatoires pour les parties intimes des hommes… »

Chedly en use, moi pas…

et alii dit: à

CETTE NUIT DES GEMINIDES, pluie d’étoiles filantes exceptionnelle

Jean Langoncet dit: à

@sans doute une Grecque alternative

Tout à fait ; à propos de la grande historienne Claude Mossé qui vient de mourir : « Son premier contact avec la Grèce a lieu en 1941 au cours duquel l’adolescente, au lycée Jules-Ferry, découvre un texte de Démosthène qui est un vibrant éloge de la liberté et de la démocratie. Tandis que sous ses fenêtres défilent les armées du Troisième Reich et que ses parents, d’origine juive, vivent dans la peur d’une dénonciation, ce texte fait l’effet d’une véritable révélation. Elle décide alors de se consacrer exclusivement à l’étude de la Grèce ». wiki pour donkey mais pas que

DHH dit: à

@et alii
dites plutôt pour tous les musiciens ,car c’est eux que concerne ce latin de cuisine

Clopine dit: à

Je voudrais, avant l’obscurité, vous raconter mon prof de philo de terminale. Récit à mon sens à la fois sincère, explicatif et savoureux. Mais bon. Il faudrait que vous en ayez envie (je ne me risque plus là où on n’a que faire de moi, malgré mes années de rdl, ahahah). Bref, je vais peut-être vous l’infliger, ou non, va savoir ?

D. dit: à

L’obscurité étant déjà là, il faudra attendre demain.

closer dit: à

Quelques précisions pour DHH sur les raisons de la présence de vers latins dans le livre de Jonathan Coe…
Le roman retrace l’histoire de la société anglaise depuis le V-Day en 1945 jusqu’au covid à travers les yeux des membres d’une même famille. Il est divisé en chapitres centrés sur des évènements marquants pour les anglais, par forcément politiques, plutôt « people ».
Le latin apparaît dans le chapitre autour du mariage de Charles et de Diana. A l’occasion d’une réunion familiale devant le poste de TV, Coe nous révèle le monologue intérieur de chacun des spectateurs. L’un deux est Geoffrey, un homme plutôt secret passionné pendant ses études par le grec et le latin. Sa femme lui reproche de ne s’intéresser à rien qui ait moins de deux mille ans d’âge…Les vers de Catulle sont son monologue intérieur. Coe a sans doute refusé de donner la traduction au lecteur pour accentuer l’impression d’isolement et de fermeture que donne le personnage.
Merci pour votre recherche.

Clopine dit: à

Je suis si petite, et le monde est tellement grand, même s’il est fini… Je suis une grenouille, tendant ma petite patte verte et palmée, et m’en prenant de sévères en retour. Les échassiers sont tellement nombreux !

et alii dit: à

il parait que « latin de cuisine » trouve son origine au XVIIe siècle chez les jésuites ! soit!
mais pourquoi donc « de cuisine » ? faut-il le demander aux cuisinier-e-s?

Alexia Neuhoff dit: à

Extrait du Monde du jour (Tribune juive va encore accuser le quotidien d’antisémitisme) :

« Itamar Ben Gvir sait parler à la jeunesse israélienne. Ce suprémaciste juif, raciste, a puissamment contribué à la victoire de la droite aux législatives du 1er novembre, en attirant des jeunes électeurs qui votaient pour la première fois. Futur ministre de la sécurité nationale, il séduit les conscrits en exigeant l’assouplissement des règles d’ouverture du feu, pour la police qu’il dirigera, mais aussi pour les militaires. »

et alii dit: à

Macaronea, (Tifi Odasi, Padoue, 1450-1492)

Est unus in Padua notus speciale cusinus
Il y a Padoue un épicier cuisinier renommé
in macaronea princeps bonus atque magister :
prince excellent et maitre en macaronis (45-46) [3]

Le macaroni est trivial, c’est la nourriture fruste des paysans : traiter quelqu’un de macarone est l’équivalent en français de le traiter de nouille mais cette Macaronea est en forme d’hexamètre. Le nom est resté pour désigner le genre.
https://enseignement-latin.hypotheses.org/7271

B dit: à

Clopine, méfiez vous des grenouilles pour vous illustrer, pensez à La fontaine.

Closer, un monologue intérieur c’est pas si grave. Il pourrait être occupé à examiner des carottes glaciaires qui viendraient fondre sur le tapis.

Clopine dit: à

Mais, B., J’aime les grenouilles… Petit, le Clopinou les chopait à mains nues, rapidité contre rapidité, dans le bassin de la source, près de la maison. Je le sommais de les remettre à l’eau, il s’exécutait, car ce n’était pas la proie qui l’intéressait, mais l’exploit. Oh oui, j’aurais bien voulu être une grenouille, qu’on remet dans le bassin. Mais hélas…

Clopine dit: à

Quant au boeuf, ce n’est pas, ici, mon affaire.

DHH dit: à

@ Closer
C’est donc à travers Catulle qu’il pense à l’échec de son mariage , qui vraisemblablement n’a jamais ressemblé à ce que dit le texte , sur les épousailles avec Manlius, sous une bonne etoile et avec les meilleures auspices , d’une belle jeune fille et qui veut avoir son mari tout à elle (cupida)

Clopine dit: à

Tout me manque tellement… Je ne peux pas dire « j’en pleurerais », parce que j’en ai tellement pleuré que je n’ai plus de larmes, ni de peau verte et mouillée, ni de pattes repliées pour mieux sauter.

Clopine dit: à

Quelle pauvre grenouille je fais !

et alii dit: à

saluons CLOPINE/
Brékékékéx koax koax. Le coassement du chœur des Grenouilles qui accompagne la catabase de Dionysos, parti aux Enfers chercher un bon poète tragique, est sans doute le vers le plus célèbre d’Aristophane : les animaux de son théâtre méritaient une étude qui cherchât à vérifier en quoi ils pouvaient définir l’œuvre du poète comique au point d’en devenir l’emblème.

Bloom dit: à

L’Iran tue sa jeunesse, lui tire dessus, la bat à mort. Les mollahs viennent de pendre à une grue Majidreza Rahnavard, 23 ans, et s’apprêtent à en exécuter des dizaines d’autres.
L’Afghanistan aussi aux mains des mêmes tarés qu’il y a 20 ans.
Il faut hélas un peu plus qu’une crème dépilatoire pour se débarrasser des mollahs, maulvis, fondos, wahhabites et autres salafistes.
https://time.com/heroes-of-the-year-2022-women-of-iran/

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, fantasmer la figure de « l’islamo-gauchiste » suffit-il à justifier, ici en France, un soutien à la politique ségrégationniste de l’extrême droite israèlienne ? Il semble que ni les juifs de France, ni l’ONU et ses membres ne soient dupes de ce subterfuge fascisant …

Clopine dit: à

Le premier qui dit « côah, côah », je l’applaudis.

et alii dit: à

JE VOUDRAIS DIRE QUE j’admire Zelenski parce qu’il a su galvaniser son peuple et lui faire retrouver l’amour de son (leur)pays, ce qui a été pour nous tous une leçon extraordinaire dont on doit lui être reconnaissant!

et alii dit: à

et lisez la lettre de philomag pour choisir le cocktail de votre événement!
je vous sers pour ouvrir la fête
● Le Spinoza Flip. Comme l’auteur de l’Éthique, optez pour le monisme. De même qu’il n’existe qu’une seule substance, présentez un verre de vodka pure. Vous verrez que les affects positifs prendront le dessus sur les sentiments tristes. Corollaire : vous constaterez vite que “l’ordre et la connexion des idées est la même que l’ordre et la connexion des choses”.

D. dit: à

C’est une blague. Ce type-là personnalité de l’année ?! C’est terriblement mal le connaître. Renseignez-vous, documentez-vous, par vous-même, pas passivement en vous laissant intoxiquer. Et vous verrez qui il est, ses liens, ses actes. Ça va être la grosse désillusion, je vous préviens.

D. dit: à

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D. dit: à

roro de Kolmzr va nous dire sue c’est po vrai. Ou bien il va enfin fermer sa gueule. Mais c’est po gagné.

Jazzi dit: à

Je crois, Clopine, que B, pensait aux grenouilles démocrates qui demandèrent un roi…

Jazzi dit: à

Honte aux communistes français encore inféodés au Tsar de Moscou !
Au nom de la lutte des classes ou des nouvelles élites russes ?

D. dit: à

Attention, je dis pas que Poutine est bien. Il n’aurait pas dû lancer la récupération de l’Ukraine par la force. Mais tout a été fait pour qu’il soit tenté de le faire. Hélas.

D. dit: à

Mas arrête tes conneries, Jazzi. Tu es suffisamment intelligent et perspicace pour réaliser que tout est vrai, même si c’est véhiculé par des rouges à marteau et faucille.

B dit: à

Parce que Poutine vous fait rêver, D? Sa politique intérieure, son sens du progrès social, de la liberté d’expression, son amour du peuple et des minorités? Son intégrité? Son armée de hackers, ses poisons, sa force de dissuasion, son expentionnisme, ses mensonges, ses façons expéditives, ces enfants volés et les siens cachés bien à l’abri dans un chalet en Suisse? L’auteur devrait s’attacher à lire la face russe de la pièce sans rien omettre des inter-connections, des alliances, des appuis … Je ne crois pas que le tableau puisse souffrir d’un désavantage côté corruption et sur d’autres plans idéologiques et politiques. Et puis je rappelle que l’Ukraine est un état, pas un département russe et que ce pays a été envahi par un million de soldats russes.

renato dit: à

Dédé n’a pas digéré ses endives. Ou alors, il a exagéré avec la limonade gazeuse.

rose dit: à

Les Rougon-Macquart
Dans l’ordre de parution
1 la Fortune des Rougon
2 La curée
3 Le ventre de Paris
4 la conquête de Plassans
5 La faute de l’abbé Mouret
6 Son excellence Eugène Rougon
7 L’Assommoir
8 Une page d’amour
9 Nana
10 Pot-bouille
11 Au bonheur des dames
12 La joie de vivre
13 Germinal
14 L’œuvre
15 La terre
16 Le rêve
17 La bête humaine
18 L’argent
19 La débâcle
20 Le docteur Pascal

Dans Le livre de poche également
Thérèse Raquin
Madeleine Férat
Contes à Ninon

rose dit: à

Mercredi 14 décembre 2022
7h24.

rose dit: à

Je connais le stade de la Bocca où a appris à jouer Maradona. J’ai tourné autour.
À côté, on apprend le tango.
À deux pas, il y a l’embouchure du Rio de la Plata tellement gigantesque que l’on croirait l’océan. Une barquasse traverse un bras -petit-à la rame. Là, au début du XIXème un petit garçon pauvre ramait pour faire du trafic de cigarettes avec l’Uruguay : contrebandier.
Plus tard, il est devenu milliardaire, c’était Onassis.
Plus tard encore, il a rompu le cœur de La Callas en tombant amoureux de Jackie Kennedy.

L’argent n’apprend rien aux gens.
Je suis pour l’Argentine. Définitivement. Amore mio.

rose dit: à

Hier, ai visité ma maman. Le repas du midi était infâme : carottes en boite de 5 kg sur deux feuilles de salade.
Carré de poisson congelé froid, semoule de couscous, salsifis, fromages, clafoutis aux cerises en bocaux.
Ma maman a mangé une càc de carottes, trois càs de semoule, 2 bouchées du clafoutis.
Je n’avais pas mangé de salsifis depuis 45 ans. G tout mangé de mon côté. J’ai connu le pensionnat au couvent de Cluny lorsque j’avais onze ans et que mon grand père est dcd d’une leucémie à Marseille, avant ses soixante ans, comme le père de mes enfants d’un AVC à 59 ans.
Mon père nous a gardé qq.jours lorsque ma mère est partie. Puis, il nous a placé en pension parce qu’il ne s’en sortait pas. Je me souviens encore de ma mère -la vie- lorsqu’elle est revenue à l’aéroport de Fort de France. Et que nous avons repris une vie normale entourés par une maman d’exception.

La notion de mérite, c’est une notion qui ne veut rien dire.

rose dit: à

Cet après-midi, RV. Ce soir bordel de putain de merde de cours de gym. Si la prof pouvait ne pas venir comme la semaine dernière. Demain vendredi et samedi rendez-vous.
Dimanche, je retournerai passer la journée avec elle. On ira sur le Vieux Port voir les santons. Hier, nous avons passé une bonne journée. Six heures de visite et cinq heures de bagnole. Nous sommes allées nous balader.
Je ne suis pas une victime.
Je ne suis pas sacrifiée.
Je savoure chaque minute passée avec ma mère, ce qu’elle dit, son autonomie de pensée, sa vivacité, son honnêteté sa droiture.

rose dit: à

A l’Ehpad, toit le monde se chope le COVID. Résidents. Soignants. Tout le monde est crevé. Tout le monde est à plat. Ceux qui reviennent sont encore fatigués.

rose dit: à

Gervaise est lingère. Plus précisément blanchisseuse.

rose dit: à

Une demie nuit, une journée entière et une nuit complète sans allumer le poële , ce matin il fait 13,5. Une douce fraîcheur revigorante.

et alii dit: à

rose, expliquez à vos amis  » Tout le monde est crevé. Tout le monde est à plat.  »
pour eux tout ce qui n’est pas dans leur assiette et
entre leurs mains est imaginaire!
bonne journée

D. dit: à

Une demie nuit, une journée entière et une nuit complète sans allumer le poële 

Poêle au grangeon.

Clopine dit: à

Cette nuit, j’ai rêvé de mon prof de philo d’il y a cinquante ans !!!

On l’appelait « papa Hue », parce qu’il approchait de la retraite. Et parce que cela lui allait bien : il était petit, rougeaud, rond, le physique d’un paysan du pays de Caux, tout comme son nom, Hue, rappelait son origine normande.

Il arrivait dans notre terminale exténué et soufflant. Et s’installait devant nous avec un soulagement perceptible tout de suite… Il faut dire qu’il sortait des terminales A, qui lui faisaient des misères, continüment. Notre petite terminale B (nous étions onze en classe) lui apparaissait comme un havre de paix…

Dont il profitait pour parler de tout, mais de tout, sauf de philosophie ! Nous avions, au milieu de bavardages infinis, sur le remembrement qui menaçait un terrain qu’il possédait, la nécessité de rouler plus vite quand il y a du verglas sur les routes (!!!), la possibilité d’échapper à la corvée des courses (facile : il suffit d’avoir quelqu’un qui les fait pour vous…), la température et la météo, nous avions cependant fini par comprendre qu’il croyait en dieu et la providence. Le calme qui régnait dans notre classe de onze élèves en était certainement le signe : la preuve que ledit calme pouvait exister , indubitablement, sauf, évidemment, chez les terminales A…

Pauvre papa Hue ! Chahuté ailleurs, incompétent notoire, il nous aimait, nous les B, avec tant de reconnaissance qu’il nous faisait faire des jeux, et tentait même d’animer des débats (fort débiles par ailleurs : du style « comme déterminer les responsabilités d’un accident » ? Ah là là).

Un jour, il nous a dictés une liste de mots variés, et nous devions mettre, en face de chaque mot, le mot qui nous venait le plus vite à l’esprit. Je me souviens que j’avais écrit « serein » en face du mot « vieillard ». Papa Hue m’avait regardé longuement : « vous en connaissez beaucoup, vous, des vieillards sereins » ?

J’ai rougi (j’avais pensée au Booz d’Hugo, « C’était l’heure tranquille où les lions vont boire… » Mais qui dit que Booz était serein ?

Je crois que c’est la seule fois de l’année où nous, les onze de la terminale B, n’avons pas roupillé tout notre soûl…

Paul Edel dit: à

Depuis les grenouilles (pas de bénitier) jusqu’à votre prof de philo, vous êtes en forme littérairement, avec du charme , Clopine.

et alii dit: à

clopine, PAPA HUE AVAIT-il,au moins selon vous, une maman DIA?

Janssen J-J dit: à

Hier soir, vu le film les Amandiers. Emu aux larmes par la peinture de la folie des « années sida »*, des amours et amitiés de la jeune valeria, sa biographie imaginaire, de la construction de son scenario, de tous les personnages très typés, … du fait que p. chéreau, tyrannique et cocaïnomane à souhait, y apparaisse comme un personnage excentré du film.
(Jzmn, inutile de mettre votre lien, -je vous a déjà lu-, ou de réactiver l’actu sur la sotte censure de ce film pour cause d’un comédien pas très reluisant dans son rôle à l’écran comme dans sa vie privée, un fait divers dont je se f… pas mal, du reste)…
Je me suis avisé, en sortant de ce film que l’artiste Chéreau, pour qui j’eus toujours une profonde admiration, avait dû avoir une vie sentimentale bien triste, comme mon ami Pierre : des homos toujours attirés par des hommes hétéros, et condamnés par là même à une insatisfaction perpétuelle. On se demande si dans le monde et l’univers qui était celui de Chéreau and co, une « affaire Weinstein » semblable à celle de 2016-2017 eut été possible. Je ne le crois nullement, ce qui prouverait peut-être que quelque chose de décisif s’est passé qui n’était pas de l’ordre du combat féministe, mais de trouver sa « place » de comédien.ne en tant qu' »élu » d’un génie…
Je souhaite préciser ceci – l’horreur du meurtre de Marie T. ne m’a jamais empêché de réécouter avec la même émotion, les chansons de Noir Désir/B. Cantat. Car elles ont bercé quelque chose à quoi je n’entends pas renoncer… J’ai toujours gardé la même admiration pour la sensibilité anarchiste d’un Bernard Lavilliers, car je sais parfaitement où mes lignes n’ont jamais bougé, en dépit de toutes les saloperies par lesquelles pas mal de gens admirés auraient pu me décevoir.
Ce soir, pas de nostalgérie… Il parait que le Maroc a de bonnes chances. Or, si le peuple arabe dans son entier pouvait communier dans la ferveur d’une fierté retrouvée par la victoire de ce pays, quelle magnifique miracle se serait alors… Prenons les paris que les printemps arabes refleuriraient de plus belle, et balayables et balayés tous les régimes intégristes autoritaires. J’ai fait un rêve : même le peuple d’Israël pourrait enfin se dérider ! Voilà ma prière du jours, et j’irai m’enfermer au cinéma ce soir, pour la sortie du grand film bleu.

Bonne bourre, salsifis salafistes à tous.tes, et surtout, crèmes dépilatoires et désopilantes ! 🙂
(14.12.22_10.58)
——-

(***que je les ai vécues dans des tourbillons identiques quoique moins mouvementés, à l’époque où ce théâtre dominait le monde, et où nous eûmes la chance d’y voir jouées des dizaines de pièces extraordinaires… l’arrivée par le Mont Valérien (oui, Valeria) en bagnole y fut toujours d’une immense émouvance !…)

DHH dit: à

@Clopine
son surnom de « papa Hue » ne venait il pas aussi, d’apres la description que vous en faites, d’une ressemblance avec celui qui fut un temps le patron du Pc en France , celui qu’on appelait à cause de la même bouille ronde et de son look « gros sabots » le nain de jardin
Booz n’est pas serein ;il est saisi d’un incredulité émerveillée ,il est illuminé par une bouffée de bonheur à l’idée qu’il va connaître de nouveau un « matin triomphant »

Janssen J-J dit: à

Quand j’étais jeune et scolairement studieux avec Zola (Seconde et Première), mon journal de lectures indique la lecture de 2 – 7 – 11 – 13 -15. Pourquoi ceux là ? J’ignore la manière dont je les ai choisis, mais je sais les avoir pillés à mon frère, sans doute qui s’était procuré au fur et à mesure toute la série des Rougon-Macquart en poche… Peut-être ai-je voulu combler ses lacunes pour les lui raconter en coimpmlémentarité… Je sentais bien qu’il commençait lui-même à se lasser grave, et que le Docteur Pascal finit par lui tomber des mains… Aujourd’hui les exemplaires gardés sont bien jaunis… Je ne suis jamais revenu à Zola depuis cette époque naturaliste, mais… jai visité Médan avant les travaux ,et relu plusieurs fois son admirable J’Accuse, à chaque fois que je suis revenu sur une nouvelle facette de l’affaire D., y compris après le film de Polanski…
Bàv, rz. et aussi pour les nouvelles d’Emma. Votre relation est si belle. Que je l’aime des mouvances.

Jazzi dit: à

Par une froide journée d’hiver le léZard vous propose une balade au jardin. Un parc où la nature a reverdi sur le sang rouge des abattoirs…

Jazzi dit: à

DHH, il y a 50 ans, Robert Hue était un parfait inconnu.

Oui, Paul, heureux aussi de voir que Clopine reprend du poil de la bête !

J’étais au Père-Lachaise quand on a mis en terre Patrice Chéreau, JJJ. Tout autour du cercueil blanc, les anciennes pousses des Amandiers étaient en pleurs…

Janssen J-J dit: à

j’ai le souvenir d’un écrivain qui s’appelait Hue et avait écrit sur son amour des chats dans tous ses états. Comment s’appelait-il ?
En effet, j’ai eu également un doute sur robert hue, au PCF, DHH, levé par le toujours vigilant jzmn. Merci pour la promenade aux Morillons et de votre souvenir des funérailles de PC. Bien à vous,

Jazzi dit: à

« Le chat dans tous ses états » de Jean-Louis Hue.
Excellent livre, dont on peut lire un savoureux extrait dans mon « Goût des chats »…

Alexia Neuhoff dit: à

JJJ : C’est le papa de Gaspard Koenig (Jean-Louis Hue)

et alii dit: à

Clopine reprend du poil de la bête !
les grenouilles n’ont pas de poil,na

rose dit: à

Papa Hue m’avait regardé longuement : « vous en connaissez beaucoup, vous, des vieillards sereins » ?

C’était son épouse Dia.

rose dit: à

Or, si le peuple arabe dans son entier pouvait communier dans la ferveur d’une fierté retrouvée par la victoire de ce pays, quelle magnifique miracle se serait alors…

Je pense exactement cela.

Qu’ils vengent leur race.

Et cessent de porter l’abaya au lycée.

Mais quoiqu’il arrive, que l’Argentine gagne, bordel.

et alii dit: à

la seule grenouille qu’on dit « poilue »:
Cerise sur le gâteau, elle possède des poils sur le côté du corps qui rappellent la barbe du super-héros de comics. Ses poils sont en réalité des excroissances de peau qui permettent à Trichobatrachus robustus d’augmenter la surface d’échange entre les capillaires sanguins sous sa peau, et l’oxygène. Pour rencontrer cette grenouille incroyable, il faudra vous rendre dans les forêts équatoriales d’Afrique et d’Amérique du Sud.
https://www.futura-sciences.com/planete/breves/grenouille-etrangete-vivant-cette-grenouille-poilue-griffes-comme-wolverine-2857/

rose dit: à

2 La curée

7 L’Assommoir

11 Au bonheur des dames

13 Germinal

15 La terre

Je vais tous me les taper.

Ai demandé Nana ce matin.

rose dit: à

De 1 à 20 et Thérèse Raquin.

rose dit: à

À une voisine.

MC dit: à

Une bonne critique des Femmes Savantes montées à la classique au Théâtre de l’Epee de Bois, in Marianne. ( pas vu mais répercutée par un collègue americain.). MC

MC dit: à

Une pensée pour l’Argent, Rose , et son Saccard-Tapie!

MC dit: à

Et son Saccard-Tapie ! Correction intempestive!

rose dit: à

Nouveau billet sur les traductrices.

rose dit: à

Robert Hue doit être le papa du prof de philo de Clopine.

rose dit: à

C le physique du soldat amour de Rosalie la bonne dans Une page d’amour : il s’appelle Zéphirin.

rose dit: à

l’amoureux

Rond une bouille comme ce que décrit Clopine.

Clopine dit: à

Et Alibi, je ne me suis jamais posé la question sur la vie sentimentale de Papa Hue. Vous savez, quand on a dix sept, un vieux prof de 60 est lui-même un vieillard. Il y avait de ça dans ma rougeur : la honte d’avoir assimilé Booz à papa Hue. Encore que, maintenant… Hue, Papa , pouvait dire Ruth, non ?

Jazzi dit: à

« Robert Hue doit être le papa du prof de philo de Clopine. »

Plutôt le fils, rose.
Mais l’on sait que Robert était de souche agricole et prolétaire, et certainement pas le fils d’un prof de philo.
Il était peut être gay, le vieux prof de Clopine ?

Clopine dit: à

Jazzy, ne me dis pas que… Papa Hue te fait fantasmer ? Tout le faible savoir de philo que j’ai pu appréhendé, je l’ai accumulé toute seule, sans lui. Je lisais Sartre (il l’avait en horreur, rien que dire son nom le faisait passer du rouge grand air au rouge brique), et le sujet de philo, cette année là, est tombé sur la responsabilité des intellectuels… Il était autocentré, et a mis comme commentaire à mes notes de l’année « aimé trop jouer, avec une intelligence certaine, avec un esprit de contradiction vive ». Il était un pauvre petit prof de philo paumé.

Et tu l’imagines, dans un lit ?

DHH dit: à

@ clopine
pour le cas où vous n’auriez pas encore lu ce livre , je vous conseille cet immense roman le Sang noir de Louis Guilloux qui dresse un magnifique portrait d’un prof de philo mal dans sa peau
et si vous l’avez lu ,partagez vous mon enthousiasme pour cette oeuvre ?

DHH dit: à

@JJJ @Rose
Rose , de Zola j’ai lu presque tout ce que vous citez . Comme vous j’ai beaucoup aimé ,et ma preference va à ceux de ses ses grands romans qui, a travers des personnages, leurs histoires, et leurs destins mettent evidence son ’intelligence avant-gardiste des évolutions économiques et subséquemment sociétales qui secouaient un pays confronté à la revolution industrielle et aux mutations dont elle etait porteuse .
Avec Zola on a
-Un regard sur le phenomene alors recent , l’acceleration de l’urbanisation, mutation dont l’action d’Haussmann à Paris est emblématique, livrant la capitale à la spéculation immobiliere et à ses aigrefins , et qui fait émerger une nouvelle classe riche, , jouisseuse, et sans scrupules ,qui affiche avec insolence un luxe indécent (La Curée )
-La dénonciation par des analyses impeccables des désastres à attendre d’une politique agricole protectionniste(La terre),Zola mettant déjà en garde contre ce qui serait l’erreur de Méline dont nous subissons encore aujourd’hui les consequences
-Un tableau clinique déchirant de la nouvelle misère ,la misère ouvrière (Germinal) avec la mine qui broie les générations qu’elle a arrachées à leur univers rural ancestral ;
-Une dissection de la mutation en cours du commerce( Le bonheur des dames)
-une radiographie de la classe bourgeoise urbaine et de son style de vie (Pot Bouille ) ,ce monde du paraître, où on peut être totalement désargenté ,mais où il est impératif de sauver les apparences et d’afficher les signes d’appartenance à cette classe ,, entre autres, une bonne et un piano
-Une representation de ,l’irruption de la finance dans le paysage économique avec la Bourse et les nouvelles banques d’affaires ,et surtout les les zones d’ombre qui caractérisent cette evolution , ,corruption, coups tordus sur les obligations pourries (junk bonds), relations malsaines entre le pouvoir et les puissances d’argent (L’Argent, et Son excellence Eugene Rougon)
Mais toute à mon admiration depuis toujours pour Zola, je suis tombée de haut lorsque le hasard m’a mis sous les yeux certains de ses livres dont je n’avais jamais entendu parler ,et ou je n’ai trouvé -peut-être par insensibilité littéraire – qu’un produit insipide, distillat simpliste de misérabilisme et de bons sentiments, flirtant avec le grotesque
:Ainsi de sa trilogie, présentée comme son évangile laîque, dont l’un des tomes est un roman traitant d’une affaire de type Dreyfus. Zola y transpose l’Affaire à l’échelle d’un village, avec des épisodes et des personnages calqués sur l’évènement historique, l’innocent injustement condamné est un instituteur juif qu’on a accusé d’un meurtre sexuel sur une enfant .
J’ai aussi le souvenir d’une histoire édifiante sur fond de pèlerinage à Lourdes, et d’un récit devie un peu trop triste pour sonner juste , dont l’ai oublié le titre ,qui raconte la minable existence d’un personnage peu crédible , bon, généreux et pitoyable du nom de Claude , qui s’enfonce dans la misère et le malheur, accumulant les malchances jusqu’à l’invraisemblance.
Comment s’explique la coexistence chez le même écrivain d’un docteur Jekyll et d’un mister Hyde de la littérature ? produits de fabrication hâtive à but alimentaire ?

rose dit: à

DHH

Sur avant gardiste je vous répondrai par la préface de Lanoux, aussi vite que je le peux.
Bien cordialement,

rose dit: à

DHH

S’agit-il de Claude Lantier ?
Avez-vous les titres de ces trois derniers ouvrages.

Il le relate lorsqu’il parle de l’écriture de Une page d’amour.
Il écrit l’alternance qu’il soumet a ses lecteurs entre (c’est de moi) les grands tremblements et le gna gna quotidien. C’est qu’il ne veut pas soumettre son lecteur a de trop rudes épreuves.

Hormis un texte central de L’Assommoir présenté par les élèves en 2013 au bac de français, je n’avais pas rouvert Zola depuis mes années lycée.

Ce que je vis DHH, c’est un éblouissement total. Comme la rencontre intacte et fraîche avec un grand amour.

J’ai vécu cela avec d’autres, mais bien plus tardivement ; il y a quarante cinq ans avec Marguerite Duras ; il y a 23 ans avec Romain Gary. Il y a quinze ans avec Albert Camus. Il y a dix ans avec l’oeuvre entière d’Antoine de Saint Exupéry.
Et là, blam, je me retrouve face a mes dix sept ans et intacte toute ma découverte inouïe d’Émile Zola.
Que je ne compare pas et ne mets pas

rose dit: à

en concurrence avec Balzac.
À plus, je vais finir une page d’amour.

DHH dit: à

@ Rose
De Zola mon préféré est la Curée
Quant à ces chocs que vous évoquez; je les ai eus en 1963 et 1964 avec don Quichotte et le Voyage , puis vers 1965 avec la recherche lue goulument de bout en bout dans le train que je prenais quotidiennement pour aller de Paris a Blois et plus tard Chartres
Mes derniers vrais chocs, je ne saurais le dater (c’est vers 1970 La vie mode d’emploi , enfin plus tard le nom de la Rose
Et, hors romans , ces ouvrages dont la rencontre aussi été un choc: La guerre du Péloponnèse, la Mediterranée de Braudel, et ce polar tragique qu’est Oedipe roi
ET de tous ces livres que je ne relis plus in extenso je relis souvent des passages que j’aime, comme si je m’offrais une gourmandise à savourer
Depuis ma sensibilité sest sans doute émoussée; j’ai apprécié beaucoup d’oeuvres, mais aucune ne m’a laissée tétanisée comme celles que j’ai citées

rose dit: à

DHH

Tétanisée, je le comprends.
Oedipe-roi celui de Henri Bauchau ?

rose dit: à

DHH
Oedipe sur la route de Henry Bauchau.

DHH dit: à

@ rose
non celui de sophocle

rose dit: à

Ah ! Sophocle.
Vous l’avez étudié avec vos élèves DHH ?

Jazzi dit: à

« Ah ! Sophocle.
Vous l’avez étudié avec vos élèves DHH ? »

Quelle tête de linotte, cette rose !
Mamie DHH nous la raconté plusieurs fois…

DHH dit: à

@jazzi
la question de Rose etait pertinente
Avec elle ici je n’ai parlé que d’Antigone etudié avec mes eleves plus adapté a l’enseignement parce qu’il permet de deborder sur un probleme general et intemporel de morale (ethique dee responsabilite/ ethique de conviction)
Ce qui est fascinant dans Oedipe roi c’est la construction de la piece ,cette enquête menée par Oedipe , qui au fur et à mesure qu’il s’approche de la verité et qu’il confie ses craintes , a en face de lui quelqu’un qui lui signale un fait de nature à le rassurer , mais qui ne fait que confirmer la realité de ce qu’il redoute ,a savoir la double transgression dont il est l’auteur ,un parricide et un inceste

rose dit: à

Non. Elle a raconté Antigone de Sophocle mais pas encore Oedipe roi.
Son papa.
Je veux bien savoir l’histoire, DHH.
Et si c’était en latin ou bien en grec.

rose dit: à

DHH
Je connais à peine l’incipit de l’Antigone de Sophocle mais en rien la suite ni Oedipe-roi. Part-il mendier sur les routes accompagné par sa fille et aveugle déjà, ou bien en est-on à la rencontre avec Tirésias qui annonce le fatum, ce avant que les évènements ne se produisent ?

renato dit: à

L’errance avec Antigone est dans Œdipe à Colone.

15.22 — 5.39

renato dit: à

En réalité on saura que le père et la fille ont erré dans l’atelier de Sophocles de 430 ~ 420 av. J.-C Jusqu’à sa mort en 406.

renato dit: à

Sera intéressant de voir si et comment le monde du foot réagira à la condamnation à mort d’Amir Nasr-Azadani.

renato dit: à

Drôle de chronologie Sophocles a écrit Antigone avant avec Œdipe roi et Œdipe à Colone, un spectateur lambda du XXIe siècle, à court d’imagination, comment est-il possible… Elle est partie avec le père et voilà qu’elle participe au conflit de sa « tribu ».

renato dit: à

Drôle de chronologie Sophocles a écrit Antigone avant avec Œdipe roi et Œdipe à Colone, un spectateur lambda du XXIe siècle, à court d’imagination, comment est-il possible… Elle est partie avec le père et voilà qu’elle participe au conflit de sa « tribu ».

renato dit: à

Pourrait se poser la question de savoir !

renato dit: à

Car : elle accompagne le père aveugle et en même temps elle entre en conflit avec Créon avec les conséquences que l’on connait (sa mort suivie de celle d’Hémon et sa mère Eurydice).

rose dit: à

Oedipe à Colone.
Merci pour le titre.
Oui, cependant Antigone est condamnée par Créon. Emmurée.
Hémon choisit de mourir avec elle.
Eurydice se suicide (se pend avec son écharpe).

rose dit: à

Elle participe au conflit qui a démarré par la lutte fratricide aux portes de Thèbes, en choisissant de les recouvrir de terre avec ses ongles noirs, Étéocle et Polynice, contre les ordres du roi Créon.
Elle leur donne la chance d’avoir une sépulture.

renato dit: à

Enterrée vivante, plutôt. C’est vrai qu’emmurée ça revient au même résultat, mais on pourrait discuter de la valeur symbolique de deux options.

renato dit: à

Pour finir Antigone s’est suicidée par pendaison… Cela dit, elle incarne la désobéissance civile et la lutte contre l’autorité aveugle.

renato dit: à

Œdipe à Colone contient un élément autobiographique : Sophocle est né à Colone (voir l’hymne aux beautés de Colone dans le premier stasimon de l’œuvre), et il est âgé de 90 ans lorsque quelques mois avant sa mort il écrit ce texte où il est question de la mort d’Œdipe et la « perception » de la sienne — voir la réflexion sur la mort qui reflète les croyances relatives à la mort des anciens Grecs.

rose dit: à

Moij.veux bien un poil sur un oeuf / 🥚
Emmurée et enterrée vivante, c’est pareil.

rose dit: à

C un gros poil, pardon.

rose dit: à

Elle incarne, a mes yeux, la loi du coeur // à la loi de la raison.

rose dit: à

à mes yeux
Le slash fait un trop gros poil. Vous pourriez en émoticône créer un petit poil sur un oeuf ?

rose dit: à

renato dit: à
Œdipe à Colone contient un élément autobiographique : Sophocle est né à Colone (voir l’hymne aux beautés de Colone dans le premier stasimon de l’œuvre), et il est âgé de 90 ans lorsque quelques mois avant sa mort il écrit ce texte où il est question de la mort d’Œdipe et la « perception » de la sienne — voir la réflexion sur la mort qui reflète les croyances relatives à la mort des anciens Grecs

Merci
Meleje suis copié/collé

9O ans à l’époque, c’était 125 ans aujourd’hui ?

rose dit: à

Ta gueule Simon, sinon je te mets au sta.

Nom commun. (Musique) Chant que le chœur exécutait dans la tragédie lorsqu’il avait pris sa place à l’orchestre.

renato dit: à

Emmurée n’est pas définitif : Créon décide enfin de la libérer, tard mais l’intention est là.
Enterrée vivante : c’est difficile de s’en sortir, et c’est comme ça qu’elle a dû comprendre la peine puisqu’elle s’est pendue, même si Créon avait laissé dans la grotte « assez de nourriture pour ne pas offenser les dieux ».

Cela dit, chacun voit la chose selon ses tendances, pour moi elle incarne la désobéissance civile et la lutte contre l’autorité aveugle.

DHH dit: à

@Rose
A propos d’Oedipe à Colonne ,dernière pièce écrite par Sophocle , cette anecdote qui figure dans le De Senectute de Cicéron, un traité où il montre, à coup d’exemples , que la vieillesse peut ne pas être un naufrage, un texte, on s’en douterait , qui me parle de plus en plus et m’apporte un peu de réconfort , au fur et mesure que le temps passe .
« Sophocle a écrit ses tragédies jusque dans l’extrême vieillesse ; et comme il paraissait, à cause de ce travail, négliger ses affaires familiales, il fut attaqué en justice par ses enfants pour que les juges l’écartent du patrimoine familial en le reconnaissant comme fou ; c’est ainsi que chez nous on interdit aux pères qui gèrent mal leurs affaires de disposer de leurs biens.
À ce qu’on raconte, le vieux Sophocle a déclamé devant les juges la pièce qu’il avait avec lui et qu’il venait décrire, Œdipe à Colone, puis il leur a demandé si elle leur semblait l’œuvre d’un fou : les juges l’ont libéré, sitôt sa lecture terminée. «

rose dit: à

DHH

Magnifique !

Les enfants, c’est clair, les pauvres, n’ont rien d’autre en tête que de récupérer le patrimoine familial.

Cela implique pauvres parents, à qui, de leur vie magnifique, ne reste qu’un tas de ruines.

Hier, un pote m’a raconté cette anecdote : savez-vous comment Rockefeller a fait fortune ?

DHH
Nous n’en avons pas fini d’honorer Sophocle.

rose dit: à

Renato
Autorité aveugle = dictature. Je le conçois.
De Créon c’est deux choses : un, il est le capitaine du navire, il commande, il s’agit de ne pas bafouer son autorité.
Deux, il a édicté une loi, laisser pourrir les corps au soleil. Si un ne la respecte pas, toute son autorité s’écroule.
Parce qu’en fait, il n’a aucune autorité et aucune intelligence de la situation.

Sur la désobéissance civile, là je ne suis pas d’accord, parce qu’il s’agit de ses deux frères. Le coeur intervient donc.

rose dit: à

La désobéissance civile est un acte citoyen.
Là, si les dépouilles n’ont pas de sépulture, leurs âmes ne rejoindront pas les dieux. C’est un acte d’amour.

renato dit: à

Contextuellement les motivations d’Antigone ont leur intérêt, rose, mais c’est le résultat qui compte : il y avait une loi qui, aussi stupide soit-elle, devait être respectée, donc il y a eu désobéissance civile. Ce qui à mon sens est certainement conséquent d’un sentiment (donc subjectivité), que par le biais de la transgression devient un moment objectif.

J J-J dit: à

vous êtes trop conséquentialiste dans vos remarques, comme diraient des sociologues utilitaristes plus nuancés, et nullement psychologisants pour autant…

renato dit: à

Par ailleurs il n’est pas sans intérêt que Sophocle ne prenne pas ouvertement position en faveur de l’un ou de l’autre.

rose dit: à

Eh non Renato.
J’ai failli.

Janssen J-J dit: à

et comme d’habitude, on oublie toujours sa soeur (marie), Ismène…, un personnage attachant resté dans l’ombre, affolé par le destin maléfique de ses frères, de sa soeur ainée, de son père… Seul, le pénétrant Henry Bauchau a su lui rendre l’hommage qu’elle méritait. Bàv,

rose dit: à

Ah. Pas lu encore.
Contente pour Ismènz. Déjà Hémon a choisi sa noiraude de soeur au lieu de cette belle blonde longiligne.

rose dit: à

Ismènez.
Ismène cela suffira bien.

rose dit: à

Christiane P. le tenait en haute estime. Le mien est en carton.

SMDR dit: à

Peut-on refuser un prix Nobel ?

Jazzi dit: à

Sartre l’a refusé.

Gloubi-boulga dit: à

Paf dans sa gueule à la pouffiasse !

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