Au cinéma aussi, la poésie
Il y a comme ça des films où tout arrive même quand rien ne se passe. Et il y en a d’autres où tout se passe même quand rien n’arrive. Deux notamment présentés en compétition au festival de Cannes. Dans les deux cas, on les dit « poétiques ». Une véritable auberge espagnole : le qualificatif, non la poésie. Dès que ça flotte, c’est poétique. Dès que c’est hésitant, vacillant, liquéfiant, c’est poétique.
De Paterson de Jim Jarmusch, on pourrait dire a priori qu’il y a là un certain abus à anticiper sur le label poétique que la critique ne manquera pas de lui accoler. Il y a bien une histoire : un jeune chauffeur de bus, sa compagne, leur bouledogue anglais craint comme un pittbull vivent à Paterson, New Jersey. Paterson (car c’est aussi son nom à lui) a un emploi du temps hautement répétitif, ritualisé sans maniaquerie ni ponctualité. Juste que c’est tous les jours pareil : lever à six heures, gare des bus, la ligne toute la journée, retour à la maison, s’assoit dans le canapé, observe le chien (la croisette lui promet déjà la Palme dog) puis le promène après dîner, s’arrête au même bar au coin de la rue boire un verre et bavarder, puis dodo. Parfois, un incident bouscule un peu les travaux et les jours. Une fois, il désarme au péril de sa vie un amoureux éconduit qui veut se suicider avec un pistolet à balles de mousse. Une autre fois, le bus tombe en panne électrique.
J’oubliais l’essentiel : c’est un poète. Entendez qu’il écrit de la poésie sous l’influence de William Carlos Williams, lui-meme de père anglais et de mère portoricaine, poète le plus célèbre de Paterson, New Jersey; il a même publié en cinq volumes un poème épique intitulé Paterson de 1946 à 1958. Allen Ginsberg aussi a vécu là. Une pépinière que ce coin-là. Pas n’importe quelle ville : type même de l’ancienne ville industrielle qui fut un centre textile attirant nombre d’ouvriers italiens et irlandais, un terreau de l’anarchisme syndicaliste américain. On peut être poète et chauffeur de bus. Après tout, comme il le dit lui-même, Jean Dubuffet était bien peintre et météorologue à la Tour Eiffel, du moins en 1922. On voit passer un exemplaire de Dante.
« La poésie en traduction, c’est comme prendre une douche avec un imperméable ».
Après avoir écouté le babillage des voyageurs toute la journée, il s’assoit face à un torrent et se laisse envahir par l’eau. Même quand un drame survient dans cette vie répétitive comme tant d’autres vies, il ne s’énerve pas. Egal à lui-même. Calme, maître de ses émotions, sous contrôle. A l’image de Jarmusch himself. On n’imagine pas qu’il ait jamais rencontré la colère ailleurs que dans un livre. Ou alors au cinéma. Pourtant, quand on vit secrètement pour la poésie, et qu’elle nous aide à vivre jusqu’à embellir la banalité du quotidien, ca ne doit pas faire plaisir de découvrir en rentrant du cinéma que le bouledogue anglais a réduit en miettes l’unique exemplaire de son carnet à poèmes. Le vrai film d’horreur est là, sur le tapis, et non juste avant sur l’écran. Lui ça l’enferme juste un peu plus dans le silence et la mélancolie. Il n’en sort que pour rassurer sa compagne :
« Ce n’est rien, juste des mots écrits sur l’eau »
Les poèmes du film sont de Ron Padgett. Ainsi raconté, on pourrait croire que Paterson présente une variété inédite de l’ennui cinématographique. Mais toute la magie de Jim Jarmusch est de ce faire de cette accumulation de petits riens (une boîte d’allumettes Ohio Blue Tip, un curieux « Ah, ah » lâché par un japonais rencontré sur un banc) quelque chose de magique, un récit aérien avec des personnages comme en apesanteur, illuminés par le géant à la voix grave Adam Driver et la miniature persane Golshifteh Farahani. La caméra se contente de les caresser avec douceur. Comme dans ses précédents films, de Mystery train à Broken flowers, il s’autorise le grand luxe de la lenteur et de la répétition. Une vraie grâce s’en dégage, vraie en ce sens qu’elle ne doit rien aux artifices, à la sophistication, au calcul.
Tout sauf un cinéma d’ingénieur, cette plaie des écrans d’aujourd’hui voués au culte des effets spéciaux utilisés comme une arme d’abêtissement massif. Que des petites touches délicates. Parfois, il suffit que deux gamins évoquent Hurricane Carter pour que, sans même que la bande-son s’y mette, nous revienne dans le creux de l’oreille la voix de Bob Dylan chantant sa louange. L’étrangeté qui s’en dégage n’a rien d’inquiétante. On la dirait même rassurante tant l’atmosphère en est tranquille. Une seule fois apparaît un téléphone portable et c’est une petite fille qui le prête au chauffeur de bus pour appeler le dépannage. A ceux qui en douteraient encore, elle confirme que le secret d’un film dit poétique est tout entier contenu dans son rythme.
Voilà pour la poésie urbaine. Dans sa version rurale, elle a pour nom Loving de Jeff Nichols. Toute autre chose. Nous sommes dans la Virginie profonde de la fin des années 50, dans un coin reculé où comme le dit le shérif du comté, ils se sont tous mélangés, les indiens, les noirs, les blancs, que des métis et des bâtards « qui ne savent plus quel sang ils habitent ». Un ouvrier en bâtiment blanc, taiseux, renfermé, puissant, travailleur, remarquablement interprété par Joe Edgerton, est amoureux d’une voisine, Mildred, noire, assez claire mais noire, jouée par une excellente Ruth Negga. Ils l’emmènent à Washington pour l’épouser car « la paperasse y est moins compliquée ». A leur retour, les époux sont arrêtés dans leur lit et coffrés car la loi locale est plus ségrégationniste que celle d’à côté. Coupables du « crime d’être mariés ». On ne mélange pas les races. Une telle union bafoue « la dignité de la communauté ». Le juge leur donne le choix entre la prison ou le bannissement, un an dans un cas, vingt-cinq dans l’autre. Si on peut appeler cela un choix.
Ils s’exilent donc à Washington chez des proches, mais reviennent clandestinement sur leur terre pour l’accouchement du premier enfant. Bis repetita. L’avocat sauve tout. Alerté par le mouvement de défense des droits civiques, d’autres avocats s’intéressent à leur cas porté par le souffle et l’élan de la grande marche des droits. Ils voient dans l’affaire Loving versus Etat de Virginie (Richard Loving est le nom du héros) un moyen de modifier la Constitution des Etats-Unis si la cour suprême s’en empare. Happy end, of course. Cette histoire a défrayé la chronique raciale jusqu’en 1967, date de sa résolution avec l’arrêt adopté à l’unanimité des neuf juges estimant anticonstitutionnelle toute loi apportant des restrictions au droit au mariage en se fondant sur la race des époux. L’affaire est ressuscitée sans pathos ni lyrisme. Des larmes mais pas de fontaines.
Tout est dans les regards, les gestes, le sensibilité, les mouvements des personnages, la pudeur du geste amoureux, une autre vision de la décence ordinaire et dans la manière dont le filmage effleure la nature comme si il craignait que l’objectif ne l’abîme. Là encore, comme dans Paterson, quelque chose de l’ordre de la grâce. Car là aussi, le rythme est si juste. Jeff Nichols a eu le bon goût d’éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé. Par sa vision poétique, il défend la cause avec tellement plus d’efficacité.
Il n’y en a pas que pour les Américains. Un passionnant film français, présenté celui-là dans la sélection officielle « Cannes Classiques », est nimbé du même halo poétique. Un documentaire aux accents testamentaires, constitué du montage de centaines de séquences extraites de films, qui présente un Voyage dans l’histoire du cinéma français, très personnel et très subjectif, de Bertrand Tavernier. Ici les poètes s’appellent Jacques Becker, René Clair, Jean Renoir, Marcel Carné, Julien Duvivier, Claude Autant-Lara, Edmond T. Gréville, Jean-Pierre Melville, Claude Sautet… Pendant trois heures, avec ces guides jamais remplacés et une poignée d’acteurs (Gabin and co), sous le charme de l’exercice d’admiration du commentateur cinéphilissime, on part à la redécouverte d’un pays que l’on a connu, que l’on a aimé mais qui n’existe plus.
(« Décor d’Alexandre Trauner ; photos extraites de Paterson et de Loving)
567 Réponses pour Au cinéma aussi, la poésie
deux exceptions notables dans la filmographie de Loach : « Looking for Eric » avec Cantona et la comédie déjantée « la part des anges » sur les tribulations d’un drôle de trio avec le ouisky
« la part des anges »
Cette bande qui frelate des tonneaux sans âge et réussissent l’exploit de bluffer les experts et perdent leur butin, finalement?
Bérénice, je vous rassure : le cinéma de Ken Loach ne « dérange pas » !
Surtout ne me dérange pas, ne dérange personne d’ailleurs. Il ravit les âmes pleurnichantes boboïdes, et fait seulement sourire les autres par sa grosse naïveté bien pesante, bien nulle !….
JC commetez un film, nous en parlerons ensuite, je serais curieuse de savoir quelle topique vous servirait en veine cinématographique.
Ce n’est pas le sujet ….
bérénice, JC serait comme Woody Allen dans « Hollywwod Ending » : un réalisateur aveugle…. avec l’andouille en plus
ne dérange personne d’ailleurs
revendique-t-il cette vocation, il montre à mon avis, sans représentation qu’elle serait le début de la réflexion qui mène parfois à une prise de conscience dérivant parfois sur une action s’adressant et s’appliquant à cette réalité présentée à laquelle certains n’ont pas accès.
pauvre jc (au fait il va jamais au ciné) il va attraper une attaque à force de radoter faut lui faire prendre ses cachets
Le Porc-que-Rot-Laid est un mix caricatural de « l’individu égoïste de la société bourgeoise » qu’évoque Marx et de « l’homme du ressentiment » tel que Nietzsche » le dépeint. Il est profondément aliéné au sens où il parle avec les mots des autres, les mots de ceux qui le rémunère pour faire de l’entrisme cybernétique. C’est un conduit, une conduite, comme on dit pour l’eau….
rémunèrent.
JC est manifestement un type très intelligent, bourré de culture, doté d’un style de lettré. Politiquement, c’est un ultra-libéral, autant dire un demeuré. Louons-le pourtant. C’est grâce à la bêtise politique de types comme lui que les vraies révoltes de l’avenir se lèveront.
Les mots des autres… Toute langue est une forteresse une tour de Babil. Faudrait une Enigma… Ce sont les acceptions, qui différent ; déjà c’est un fromage pour retrouver les siennes, halor celles des autres…
aujourd’hui, c’était la fête à l’andouille !
La ponctuation compte autant que les mots dans les manuscrits araméens des Epîtres aux Galates et aux Philippiens.
J’en suis positivement bouleversifié. C’est sûrement un peu comme dans la fameuse chanson de Benureau à Morales, où les ponctuations sont sacrément signifiantes. Je m’en vas lire les épîtres aux Gagates et aux Philippins dans le texte araméen (c’est comme ça qu’on dit ?), histouère de vérifier.
La ponctuation compte autant que les mots dans les manuscrits araméens des Epîtres aux Galates et aux Philippiens.
Morales … heu (pause)
Morales … heu (pause)
Toi qui voulais voyager (pause)
Te v’là tout éparpillé (pause prolongée)
Dans tout texte sacré, la ponctuation ménage des espaces de méditation.
Morales … heu (pause)
Morales … heu (pause)
Toi qui voulais batt’ des r’cords (pause)
A vingt ans t’es déjà mort (pause prolongée)
Il paraît que chez nos troufions au Mali, la méditation façon Benureau supplante la méditation zen. Sans parler de la méditation façon épître aux écarlates (même avec ponctuation).
https://www.youtube.com/watch?v=nq2Yi3rsK_g
splendid e
Mais Ferdine est pas araméen, nom de dela ! Pourtant qu’est-ce qui consomme chez les imprimeurs… Points de suspension des casiers entiers ! Pour les points d’exclamation faut emprunter aux autres imprimeurs…
Méliès était un « novateur des trucages cinématographiques », une expression qui se prête à une foultitude de parodies…
Chaloux, avez-vous prévu d’aller écouter Gao le 24 juin au Marché de la Poésie?
Cher Bloom,
C’est un vendredi, je risque plutôt d’être sur l’autoroute à cette heure-là. Mais ce n’est que partie remise : vous m’assassinerez un autre jour.
Bonne soirée à vous.
Ce soir je mange du cassoulet William-Saurin avec un supplément-saucisse de chez mon traiteur.
Bloom dit: 19 mai 2016 à 16 h 34 min
Quand il signait Jury il était fondamentalement moins Kon.
L’âge, mindieu, lage !
C’est un conduit, une conduite, comme on dit pour l’eau…
Plutôt une conduite d’égout. Soyons cultivé comme lui : la réincarnation de la Cloaca Maxima.
Il serait intéressant de savoir si la vente des recueils de poèmes de William Carlos William va augmenter, comme jadis La Chartreuse de Parme, de Christian Jaque fit découvrir au public qui ne l’avait pas encore lu le roman de Stendhal.
Mon hypothèse, c’est que contrairement au roman, le film ne sert pas de promotion aux oeuvres poétiques citées. Pourquoi ? Il serait intéressant d’y réfléchir.
Au début de son histoire, le cinéma s’est beaucoup inspiré des arts populaires comme le cirque, le théâtre forain, le music-hall, le théâtre lui-même : la caméra de Méliès occupe la place du spectateur de théâtre ; il a inventé le trucage mais pas encore le montage, le gros plan et tout l’attirail de la grammaire cinématographique ; le film à épisode de la structure des contes comme les films de Feuillade ; les films de Mack Sennet de la farce. Ensuite, il s’est inspiré des techniques romanesques des romans américains. Peut-on imaginer Orson Wells sans Dos Passos ?
Mais le cinéma s’est-il jamais inspiré des techniques de la poésie ? De la métaphore ? La comparaison ? Un seul, à mon avis l’a fait, c’est le cinéma soviétique de Dziga Vertov, ou les ralentis sublimes de Tarkovski dans Le Miroir. Autrement le cinéma ne connaît pas la poésie.
Chevillard s’explique sur son intransigeance littéraire :
« Pour être lu, un livre se rompt – mais les deux moitiés sont pour toi. »
Ça ne veut rien dire.
JC est tout simplement un type vertueux mais manquant de repères, rien d’autres Chaloux. En cela il ne se différencie pas d’un jeune de banlieue.
Vous êtes d’accord avec cette analyse, JC ?
Chers petits choux de 16h34 et 16h59, vous me faites sourire. Pour quelles raisons ? Mais sacrebleu, vous partez, comme tant d’autres, sur un postulat, un axiome si vous préférez, erroné : « L’animal humain serait naturellement bon ! »
Or, tout prouve, ouvrez les yeux, que c’est l’inverse ! Chaque homme est foncièrement mauvais. Il faut être aveugle, ou crétin comme Jean Jacques, pour penser le contraire.
Conséquence : même si le niveau moyen de satisfaction matérielle monte peu à peu dans le monde grâce au travail, les inégalités, les égoïsmes, les insatisfactions, croitront toujours plus vite car l’individualisme guide chacun de vous…
Pudiquement, je n’évoque pas la satisfaction spirituelle, inexistante pour la majorité des abrutis qui se repaissent de religions frelatées et de dieux impotents, au lieu de penser librement…
… et l’affaire grossit! un avion tombe et tout le monde se croit en droit de donner magnanimement son opinion relativement aux causes possible de l’accident… il faudrait, peut-être se retenir un chouia… attendre, par exemple, qu’une enquête prenne forme, etc., etc.
LA DEMENCE N’EPARGNE PAS LA GUYANE
« Une grand-mère de 40 ans, se disant « possédée » et suspectée d’avoir piétiné à mort sa petite fille de quelques mois, était en garde à vue jeudi soir à la gendarmerie de Saint-Laurent du Maroni en Guyane.
Au moins sept enfants, dont la plus âgée est une adolescente de 15 ans, se trouvaient dans la maison de la quadragénaire à l’arrivée des gendarmes mercredi soir.
« Selon les premiers témoignages, après la mort du bébé, la grand-mère et les nombreux enfants présents au domicile, auraient passé leur journée de mercredi à réciter des prières pour le ramener à la vie », a déclaré une source proche de l’enquête. » (Figaro)
J’en conclu, le bébé étant resté froid par cette chaude journée, que le dieu invoqué est un bon à rien.
Renato,
faire voler un plus lourd que l’air est une atteinte aux lois immuables de la nature toute puissante ! Vade retro, Leonardo …
…. se servir du cinéma pour tenter de « faire de la poésie » ?… c’est le même problème : le cinéma c’est le spectaculaire plat, sans la moindre poétique …
L’andouille, en forme, a inventé un nouveau concept :
« le spectaculaire plat »… pouvez-vous nous en dire plus, svp
Ce n’est pas l’Andouille de Porquerolles qui a inventé le spectaculaire plat, c’est Mercator la Saucisse Belge, l’inventeur de la représentation cylindrique tangente dans les années 15xx.
Encore un que ces c.onnards de religieux inculpèrent pour « hérésie », càd contestation d’une fausse réalité !
« Or, tout prouve, ouvrez les yeux, que c’est l’inverse ! Chaque homme est foncièrement mauvais. Il faut être aveugle, ou crétin comme Jean Jacques, pour penser le contraire. »
T’as raison JC, mais il est aussi capable du meilleur. La connerie perverse de la gauche depuis Rousseau (en gros), c’est de croire que le meilleur surgit à tout coup, pourvu que ceux qui savent (c’est-à-dire eux-mêmes) puissent construire la société parfaite d’où naîtra l’homme nouveau, parfait lui aussi…A coup de triques, de camps, de massacres, de génocides, ils ont essayé de nous la construire leur société parfaite…
Ah les cons!
« Chaque homme est foncièrement mauvais. »
le pauvre atteint de délirioume et d’alzheimer il se prend pour chaque homme et ne cesse de radoter
» Chaque homme est foncièrement mauvais »
On peut avoir un doute.
Pour JC…, aucun doute
Article pour ceux qui n’aiment pas les auto-mitrailleuses.
Désolé, Chaloux, mais je ne suis pas du genre à assassiner, ni au propre ni au figuré. Juste pour partager un temps avec l’écrivain que ma femme a lu sous le manteau en édition taïwanaise piratée quand elle était encore en Chine pop. (Et avec l’excellent Noel Dutrait dont feu l’épouse est toujours très vivement regrettée). Nous emprunterons des chemins de traverse quand vous serez sur l’autoroute…
Je plaisantais, Bloom. On se gourme mais on s’entendrait certainement très bien.
A bientôt,
对, 对 (duì,duì)
POUR WGG 22h30:
– J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras
séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse.
– C’est chouette comme métaphore.
– C’est pas une métaphore, c’est une périphrase.
– Oh, fais pas chier !
– Ça, c’est une métaphore.
Charles le téméraire, Marcel et un autre acolyte
dans Faut pas prendre les enfants du bon dieu
pour des canards sauvages de Michel Audiard
page 28 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00916648/document
A lire Moynet et l’Envers du Décor ou l’Envers du Théatre, on a plutôt l’impression que Méliès hérite des truquages de la Féérie, genre oublié aujourd’hui, mais très prisé disons jusqu’au Maeterlinck de L’Oiseau Bleu;
Il y aurait peut-etre à voir de possibles liens entre Le voyage dans La Lune, d’Offenbach, créé après 1870, avec une débauche d’effets spéciaux du genre féérie.
Bloom, si en plus de vos amphétamines anormalement naturelles vous vous mettez au chinois, je renonce une fois de plus à lire une ligne de plus ici ou ailleurs.
Michel Audiard a tiré le portrait de l’andouille porquerollaise :
« tu vas jamais au cinoche, tu lis pas, tu sais rien.
Si ça se trouve, t’as même pas de cerveau.
Quand on te regarde par en dessus, on peurt voir tes dents »
Tout JC
13h48 censuré pour illustration licite de la métaphore.
Je ne pense pas que ce soit du Chinois, Bérénice, même si ça en a la vague apparence. On voit tout de suite que vous n’y connaissez rien.
Bloom,qui décidément en connais un sacré rayon, ça tout vous dire sur ce dialecte rare qu’est le doyei-yoyu du nord-ouest de la Mongolie occidentale montagneuse (qui soit dit en passant est un enchantement au printemps en raison des myriades de fleurs dont les femmes autochtones font de larges colliers en forme de 8 inversé et qu’elles tiennent à tout prix à vous mettre autour du cou).
Bérénice, je suis « dans le chinois » depuis plus de 10 ans. Et je n’ose féminiser le propos.
C’est bien, de rien savoir ! On est pas emmerdé…
« Au cinéma aussi, la poésie… »
Au gouvernement socialiste aussi, grâce à la pouésie anti-libérale la plus nauséabonde !
Ces tarés veulent légiférer sur le plafonnement des salaires des dirigeants d’entreprises ?
Ils sont fous, les socialos ! Une entreprise, un board, doit être libre de payer qui il veut, combien il veut. Sinon, c’est Genève ou l’Irlande…. Non, mais quels tarés !….
Si ça se trouve, t’as même pas de cerveau. (Rolando)
On peut rassurer Rolando : JC n’a pas de cerveau. Ou plutôt, il n’en a plus. Depuis qu’il s’est fixé sur un rocher de Porquerolles, il n’a plus à se faire du souci pour sa nourriture : elle lui arrive directement des tuyaux d’épandage de la ville de Cannes. En période de festival, il a double ration : plus besoin de se creuser les méninges. Ainsi, depuis que JC s’est fixé à Porquerolles, il a fait une croix sur son cerveau : dès son arriv&ée sur l’île, il l’a bouffé.
Si ça se trouve, t’as même pas de cerveau. (Rolando)
On peut rassurer Rolando : JC n’a pas de cerveau. Ou plutôt, il n’en a plus. Depuis qu’il s’est fixé sur un rocher de Porquerolles, il n’a plus à se faire du souci pour sa nourriture : elle lui arrive directement des tuyaux d’épandage de la ville de Cannes. En période de festival, il a double ration : plus besoin de se creuser les méninges. Ainsi, depuis que JC s’est fixé à Porquerolles, il a fait une croix sur son cerveau : dès son arrivée sur l’île, il l’a bouffé.
Coincés entre les collecteurs de la ville de Cannes et les rejets des méga-paquebots de croisière, les habitants de Porquerolles, dont JC, se nourrissent exclusivement de plancton …, enfin, de ce qui en tient lieu.
le ps est collectiviste c’est sûr
Pour apprécier correctement le fumet des commentaires de JC sur ce blog, il faut savoir que le plancton, dont se nourrissent exclusivement les habitants de Porquerolles, est particulièrement riche en eschericia coli (plus exactement la variété : eschericia coli festivalensis)
J’exige non seulement un comité médical choisi par Passou pour m’examiner avec toute les papouilles cérébrales nécessaires, mais qu’il en soit fait de même pour ces membres infiltrés de DAESCH qui portent atteinte à un des Croisés porquerollais les plus nobles de la Chrétienté !
On me l’avait dit. Je ne voulais pas le croire.
Quoi ?! Les littéraires seraient le fumier nécessaire à l’éclosion de fleurs magnifiques : les scientifiques non-euclidiens ?!
Désormais, je le crois… Quel humaniste naïf, j’étais !
sse ? dit: 20 mai 2016 à 16 h 30 min
le plancton, dont se nourrissent exclusivement les habitants de Porquerolles
Houi, oui… On a fait des calculs sur la destinaion de la production d’Alycastre, tout n’est pas exporté sur la France continentale métropolitaine de l’intérieur ! C’est ce qu’on appelle le coulage…
Mais c’est pas guédeu, hein ! Euh… Enfin c’est pas mauvais, quoi…
Tiens Passou i devrait en faire venir au Lutetia, dès la fin des travaux en deux mille trente-quatre…
Merci d’écrire Escherichia commifaut.
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Theodor_Escherich
Le plancton, je peux vous dire que jai essayé et que ça ne vaut pas entrecôte.
renato dit: 20 mai 2016 à 8 h 38 min
… et l’affaire grossit! un avion tombe et tout le monde se croit en droit de donner magnanimement son opinion relativement aux causes possible de l’accident… il faudrait, peut-être se retenir un chouia… attendre, par exemple, qu’une enquête prenne forme, etc., etc.
–
Mais taisez-vous donc, renato. On ne vous a rien demandé. Toujours à donner son avis sur tout, celui-là. Les enfants, les chiens, les avions, et quoi d’autre après ? Flûte à la fin.
Je ne sais pas ce que Bérénice à voulu nous dire à 13h 48, mais ça ne devait pas être brillant en tout cas.
D. dit: 20 mai 2016 à 17 h 46 min
Merci d’écrire Escherichia commifaut.
J’ai corrigé, mais, ayant saisi l’occasion d’un calembour peu sortable, la modération m’a tuer.
Crash d’Air Algérie : la copilote était puéricultrice en crèche.
Boh les baleines é z’en bouffent, du plancton ; elles font pas pitié…
On pourrait savoir pourquoi il n’y a pas un seul commentaire depuis 18h40? C’est statistiquement impossible, n’est-ce-pas D?
pt’êt qu’on en a ras les harpions des modé.couilles qui caviardrent n’importe comment, surtout quand on ose critiquer l’Islam !
pis , rhôlala , si t’ose écrire c.on, b.te, cacapr;ut sans point, rhôlala, les modé;troudbal te scouizent en cinq sec !
ribouldingue dit: 20 mai 2016 à 21 h 51 min
On pourrait savoir pourquoi il n’y a pas un seul commentaire depuis 18h40?
Bien sûr ! C’est passeque l’Occident dîne…
on va bien vouère avec Maistre Alcofribas Nasier, de Lerné…hihi
En chiant l’autre hier sentis
La gabelle qu’à mon cul dois
L’odeur fut autre que cuidois :
J’en fus du tout empuanti.
Oh! si quelqu’un eût consenti
M’amener une qu’attendais
En chiant !
Car je lui eusse assimenti
Son trou d’urine, à mon lourdois.
Cependant eût avec ses doigts
Mon trou de merde garanti.
En chiant.
Chiche que vous censurez le père de Gargantua ! ksssss ksssss ksssss
C’est par dessus tout, Sergio, que l’Orient cogite ses revers
Berguenzinc, quel poète, mes petits chéris !
Ben, je viens de me passer La Bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo, en DVD. Ben, ça a sacrément bien vieilli ! Vraiment un sacré bon film, juste à tous égards, et émouvant.
C’est le général Aussaresses qui a assassiné Ben M’Hedi.
On se tue à le dire c’est pas les excès qui sont censurés ni le langage vert ou quoi ou qu’est-ce…
C’est… Stochastique ! Dans mille ans on trouvera… C’est un peu comme la conjecture de Schrödinger !
« … et quoi d’autre après ? Flûte à la fin. »
il y en a qui aboient dans le plus strict anonymat; en voilà un, p. ex., qui du haut de ses poncifs voudrait jouer au petit censeur… éclairé…
« Ben, je viens de me passer La Bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo, en DVD. Ben, ça a sacrément bien vieilli ! » (Wiwi)
Ben, moi, je me suis passé La Grande Vadrouille, de Gérard Oury. Ben, question guerre, je trouve la WWII plus sympa que celle d’Algérie !
Ben moi je viens de me passer une petite transhumance et, passer des élèves aux moutons, c’est bien. Ils suivent le berger sans barguigner.
Ils déambulent tranquillement. Le bélier a refusé de marcher devant. Il était au milieu de ses brebis, tranquille.
Je ne sais pas si il est à côté de sa préférée mais je ne crois pas.
On lui a coupé le canal du sperme. Mais il n’est pas un castrat.
Il a deux fonctions : réguler les chaleurs des brebis (vous le dirai plus tard car je n’ai pas tout compris) et dépuceler les agnelles.
En effet la perte de sang lors du premier rapport sexuel est spermicide.
Les béliers reproducteurs sont à part.
Il y a trois fécondations dans l’année. La première donne l’innocence des agneaux pascals. Après le temps de Carême.
Cette année, il était tellement tendre que cela m’a fait de la peine.
Bientôt je ne le mangerai plus.
Seconde => naissances en juillet, troisième naissances en automne.
Les brebis agnellent une fois l’an. Parfois deux grand maximum.
La guerre c’est laid et cela ne sert à rien d’autre qu’à tuer les hommes et faire pleurer les femmes et laisser les enfants sans père.
Les moutons sont très poétiques.
Plus que de faire travailler les autres pour soi alors que je suis dans un raout cinématographique.
En disant soyez sages et restez dans le sujet.
Je le regarde tous les jours le festival de Cannes : c’est la plus belle fumisterie de l’entre – soi.
A vomir.
Ben moi aussi, comme rose qui passe des élèves aux moutons, je vais passer des étudiantes aux chèvres !
Parait que, question poésie, ce serait pareil …
Et je n’ose féminiser le propos.
La chinoiserie? Alors que la chinoiserie est un objet d’art apprécié dès le XVIIème siècle on peut être surpris de remarquer que » faire des chinoiseries » toute de suite invite le soupçon, la méfiance, l’ennui , le discrédit à moins d’avoir su développer un goût pour le superflu, l’ornementation dispensable, l’alambiqué inutile.
Le chinois rappelons le, est un ustensile de cuisine en forme de chapeau et servant néanmoins de tamis,(on pourra le cas échéant si sa taille le permet s’en servir de couvre-chef ne garantissant pas totalement de l’insolation puisque percé d’une multitude de minuscules orifices); la chinoise dans une cosmogonie inchangée restera une femme originaire de la république de Chine populaire (中华人民共和国 ).
Ben moi je vais passer de l’andouille à JC, c’est pareil
Hmmmm…et un chinois, ça se polit, également. C’est pour ça que Piteur Andké a sans doute écrit son bouquin « le CHINOIS DE LA DOULEUR »; p’têt qu ‘il pensait à celui qu’il se polissait trop oU à celui de Duras, toujours à la pointe…du chinois
De toutes façons le chinois est à Laos
Et puis le chinois est à Laos, ce que l’os est au gigot. C’est à dire le manche.
Les étudiantes rendent chèvres et l’inverse n’est pas vrai, car la chèvre va au bouc elle.
Voyage au bouc de l’ennui….
中 Ça ça veut plutôt dire homme, non ?
Ceci est un test, rien d’autre :
« Annie C. dit: Votre commentaire est en attente de modération.
7 mai 2016 à 18 h 35 min
« L’homme ne peut jouir qu’en dominant la femelle, et la femelle qu’en se soumettant au mâle. C’est comme ça. Et ça ne changera jamais. » dit le Professeur Wgg
Pour l’homme, je ne puis rien affirmer, mais pour la femme–je préfère dire femme plutôt que femelle–, pour la femme, disais-je, vous me faites franchement rigoler! »
Si ce message ne passe pas, cela ne prouve rien.
S’il passe, faut voir…
La modération est une drôle de chose.
Le message d’Annie C. du 7 mai 2016 à 18 h 35 min
est resté en attente plusieurs heures avant de disparaitre.
Aujourd’hui, dans mon commentaire de 11H18, il est passé…
Va comprendre…
D. Non, homme s’écrit ainsi 人…ben oui, les deux guibolles i
et le caractère que vous écrivez, 中 , zhong, veut dire « le milieu ».
la Chine, c’est « zhong guô » le pays du milieu.
Désolé de faire le cuistre, le pédant, le Vadius de bazar, mais je rentre justement de m’en être mis jusque là de spécialités chineetoques et viets : un phô à l’entrecôte saignante, un plat de poisson à la viet, piquant et acidulé, riz au loic lac, salade thaîe au boeuf…et ensu
ite une saloperie de mauvais saké avec la pineup qui se désape quand on se rince la gargante…
Maintenant, ai sommeil..vais faire petit rot et sieste…
Et ça, 大, c’est grand (da, comme dans dazibao- 大字报 -littéralement journal à grands caractères – poster politique) , l’homme
人 (ren) qui écarte les bras. Las, l’Histoire n’a pas toujours fait justice à la graphie du caractère.
中国人 =Zhōngguó rén = personne du pays du milieu.
Pays+ren = nationalité
中国人 =Zhōngguó rén = personne du pays du milieu.
–
Comment dit-on : le chat de la Mère-Michel ?
Les préfectures d’Ille-et-Vilaine, des Côtes-d’Armor, du Finistère, de l’Orne, de Loire-Atlantique, de Vendée, de Mayenne ou encore de l’Eure et du Cher ont pris vendredi des arrêtés limitant à 20 ou 30 litres le volume maximal d’essence pour les véhicules, et à 40 ou 150 litres pour les poids lourds.
–> il n’y a donc aucune pénurie, c’en est la démonstration par a+b, et ce n’est que le début.
Bon y a cours de chinois c’est toujours mieux que le caté… Mais ça répare pas les mobylettes !
ce qui donne qu’en chinois si l’on excepte la barre horizontale dans « grand » qui s’éloigne de la verticalité du poteau, piquet, mât de cocagne ou toute autre élement figurant l’idée d’une verticalité, grand et homme sont quasi graphiquement identiques , nous atteignons presque le pléonasme à écrire ces deux idéogrammes; compte tenu de la taille plutôt modeste des habitants de l’empire du milieu quoi qu’ils grandissent quand il ne meurent pas en bas âge de lait toxique, arrivons à la conclusion d’un machisme universel et graphologique, en grammaire française le masculin malgré une parité allant s’intensifiant l’emporte, peu importe le nombre de substantifs féminins, un seul masculin suffit à donner le genre de l’adjectif. Soit mention du substantif ensemenceur.
« compte tenu de la taille plutôt modeste des habitants de l’empire du milieu » (Bérénice)
Les Chinois de la Chine du Nord sont grands … et comme il y a du monde, là bas, le choix est possible : les défilés militaires des soldats chinois sont magnifiques, leur grande taille identique, une synchronisation parfaite, animés d’une martialité contenue !
Que dire des défilés de soldates ? Aaaaah !
Si beaux, que j’en ai souvent éprouvé place Tian’anmen des orgasmes militaristes parfaitement justifiés : elles sont toutes d’une allure et d’une beauté sans pareille. A vous débrider les idées reçues, à vous jeter à leur pied, à le prendre en plein Empire du Milieu..
Sergio, cessez de nous faire croire que votre hôtel particulier abrite des mobylettes ou autre cycles en mode dépassés, rejoignons donc la réalité de votre actualité riche en évènements à moins que comme beaucoup vous séjourniez à l’ombre des souvenirs anciens de jours heureux pour éviter de trop voir à la regarder l’altération que tous fuyons à coup de phrases qui ne sont les nôtres et servent à une mise en parenthèses de ces temps mauvais auxquels les plus courageux et doués s’attachent afin d’y remédier puisque de toutes manières le pessimisme n’arrange en rien l’existant ou la résultante des nombreuses et athlétiques quand elles ne furent pas mathématiques et scientifiques périgrinations de l’homme qui s’il compte pas sur son prochain escompte quand même bien en finir un jour avec l’ours ( polaire tout d’abord) pour ne plus avoir à parler de celui qui le vit et de celui qui vit celui qui le vit et ainsi de suite pour en arriver bientôt à une littérature exangue d’une foultitude d’éléments de décor dangereux, estimés inutiles et esthétiquement reproductibles en raison de progrès techniques touchant à l’archivage des choses telles qu’elles furent.
bérénice dit: 21 mai 2016 à 17 h 30 min
ces temps mauvais
Les temps sont pas mauvais, c’est même précisément le contraire : la mise en commun de la puissance mondiale pour de nouvelles aventures.
Mais le problème, c’est l’exécution, de cette intégration mondiale : et là les risques courent un autre galop que ceux de la rivalité Longeverne contre Velrans.
Alors les scoots c’est des mobs, mais en plus on refait des copies, pour ainsi dire, ça surprend, est-ce de bon goût c’est pas bien grave…
16 h 26 min
混蛋
La nuit tous les chats sont gris.
Je dirais plutôt : les chattes.
quelques échos intéressants venus de la France profonde debout sur le pavé de Paris.
http://reporterre.net/Qui-vient-a-Nuit-debout-Des-sociologues-repondent
Ben, j’va m’passer Le désert des Tartares. J’avais adoré à sa sortie. On va voir ce qu’il en est au jour d’aujourd’hui.
C’est de plus en plus la chienlit dans ce pays.
WGG je vais de mon côté relire en attendant Godot pour voir si j’y comprends une ligne.
parce que vous voyez la Hongrie, l’Autriche, les USA, le Danemark en mieux?
« C’est de plus en plus la chienlit dans ce pays. »
Bon, il est vrai que si chienlit il y a elle est d’abord dans la tête de notre Mimi national.
Ca perturbe là-dedans, le Brest-Nice n’arrête pas de croiser le Bordeaux-Strasbourg et le bruit, la fureur emportent tout, dans un vacarme assourdissant.
La crème de la littérature conspirationniste et négationniste en vente libre au Rassemblement musulman du Bourget.
La littérature conspirationniste, qu’est-ce que c’est au juste ?
bérénice dit: 21 mai 2016 à 20 h 17 min
WGG je vais de mon côté relire en attendant Godot pour voir si j’y comprends une ligne.
C’est très facile de comprendre « En attendant Godot » : il suffit de ne pas chercher à comprendre.
« M’avoir collé un langage dont ils s’maginent que je ne pourrai jamais me servir sans m’avouer de leur tribu, la belle astuce. Je vais le leur arranger, leur charabia. Auquel je n’ai jamais rien compris du reste, pas plus qu’aux histoires qu’il charrie, comme des chiens crevés[…]. »
Passou, le lien anti-Brexit mène au Bourget…très fort le Ramdam…
Debout, debout… On l’a dit cent cinquante fois : le supporter lui au moins il est assis !
Les rassemblements musulmans tu parles d’une canule on boit pas on fume pas on touche pas… La fête de l’Huma déjà on pouvait se mettre des ventrées de pâtés impériaux… Ca c’était de la Colonie ! Le temps béni, quoi…
Dans le fond, le « vivre-ensemble », c’est plutôt le « désespérer-ensemble » ….
Lorsqu’on pense que la Basilique Royale de Saint-Denis est passée des mains laïcardes des républicains bornés, aux paluches impies des agnostiques cocos, pour échouer aux mains sarrasines des turbulents du chamelier, on se demande ce que fout le Connétable Le Drian, bras droit de notre Roi, Bedonnant 1er !
Montjoie Le Drian ! Reprenons Saint-Denis ! Taïaut ! Taïaut …
« Parce qu’elle contient en son sein toutes les composantes de la société française, Saint-Denis est une ville laboratoire où se construit la France de demain, où tous les citoyens, croyants ou non, ont leur place – malgré les clichés, les insultes, les stigmatisations répétés de la presse et des hommes et femmes politiques. Dans nos associations, dans notre travail, par notre participation quotidienne à la vie de notre ville, nous contribuons à la construction de cette société-là. Et nous sommes fier-e-s que cela se passe à Saint-Denis. » (Libération, le quotidien des bons)
Nelly Angel, membre du Collectif d’habitant-e-s SFC et environs
Corinne Angelini, formatrice, militante associative
Soukouna Bakary, président de l’association Nuage (Notre Union associative grandir ensemble)
Sébastien Banse, journaliste au Journal de Saint-Denis
Julien Beller, architecte, fondateur du 6b
Jean Bellorini, directeur du théâtre Gérard-Philipe, centre dramatique national
Alain Bertho, anthropologue, directeur de la Maison des sciences de l’homme Paris-Nord
Raphaële Bertho, maîtresse de conférences à l’IUT François-Rabelais
Jean Brafman, militant associatif
Erwan Cario, journaliste à Libération
Julie Chapuis, docteure en études politiques à l’EHESS
Coline Charpentier, enseignante
Lucie Chartier, citoyen
Séverine Chauvel, sociologue
Agnès Cluzel, militante antiraciste
Jean-Pierre Cluzel, militant de la cause des sans-papiers
Jean-Emmanuel Ducoin, journaliste à l’Humanité
Catherine Dufour, écrivaine, chef de projet à la bibliothèque universitaire de Paris-VIII
Anaïs Flores, enseignante
Sébastien Freudenthal, médiateur scientifique
Claudie Gillot-Dumoutier, collectif Lamaze
Cécile Gintrac, géographe
Sibylle Gollac, sociologue
Grand Corps Malade, slamer
Stéphanie Guyon, maîtresse de conférences en science politique
Julia Hamlaoui, journaliste à l’Humanité
Docteur Ghada Hatem-Gantzer, Adjointe au chef de service de la maternité Angélique du Coudray du centre hopitalier de Saint-Denis.
Caroline Izambert, enseignante
Jean Krivine, chargé de recherche en informatique a l’université Paris-VII
Benoît Lagarrigue, journaliste au Journal de Saint-Denis
Adjera Lakehal-Brafman, cadre associatif
Guillaume Lejeune, doctorant
Jérôme Martin, enseignant
Linda Maziz, journaliste au Journal de Saint-Denis
Mounir Othman, comédien
Julie Pagis, sociologue
Etienne Penissat, chercheur au CNRS
Pierre Puchot, écrivain, journaliste à Mediapart
Dominique Sanchez, rédacteur en chef du Journal de Saint-Denis
Aurélien Soucheyre, journaliste à l’Humanité
Boris Spire, directeur du cinéma l’Ecran de Saint-Denis
Karel Yon, sociologue
ON M’AURAIT MENTI ? …..
très fort le Ramdam
Les librairies-abreuvoirs devraient faire l’objet de contrôles à moins que la liberté d’expression garantisse la vente univoque de ce genre d’ouvrages dans un type de manifestations aussi folkloriques qu’empreintes d’une certaine nostalgie, celle où les différentes obédiences religieuses cohabitaient en paix sans avoir à s’afficher par quelque moyen que ce soit en dehors des lieux consacrés .
Comment des religions pourraient elles cohabiter !?… Pure vue de l’esprit !
Toutes se trompent sauf la sienne, les autres sont donc des charlatans. Les cathos ont tué des protestants, les évangélistes font peur, les sunnites exècrent les chiites et vice-versa,… où avez vous vu que les dieux cohabitent harmonieusement ? Ce ne sont que faux semblants …
Même chez les polythéistes des vieux Grecs, c’était le b.ordel olympien, entre eux !!!
je limitais l’espace à la France post collaborationiste et précolombienne.
collaborationniste*
Avouons-le, nous ne sommes pas exempt de reproches à l’Institut Bartabacs de Porquerolles, nous avons nos guerres de religions !
Il faut entendre, et voir, les querelles théologiques entre les chevaliers de la buvette, Geoffroy, Aymeric, Enguerrand, Thibaut, Gauvain, Anne et Fulbert ! Tous membres de la religion des Aniséistes, avec les pros et les antis …
Ricard ! Pastis 51 ! Casanis ! Non ! Ouzo Magia ! Kefi ! Karonis …! Non ! Anisette Gras ! Cristal … La religiosité, les religions, c’est la plaie des philosophes et des sages.
Quand on lit du PQ, on pense à ce mot que les Russes forgèrent lors de la retraite de la Grande Armée : « chval », avec un « a » rétroflexe.
Après un bon jogging le long du rivage de la Mer Nostre, quel bonheur, de retour, de lire du Bloom !
Cela vous fait redescendre sur terre …
JC….. dit: 22 mai 2016 à 5 h 41 min
où avez vous vu que les dieux cohabitent harmonieusement ?
Et vous, cohabitez-vous harmonieusement avec votre compagne ?
Les seules plaies qui existent sont alcool, tabac et drogues diverses et variées, c’est à dire tout ce qui permet d’échapper à la réalité.
« plaies » ou « plaisirs »?
rose dit: 22 mai 2016 à 7 h 44 min
« JC… et vous, cohabitez-vous harmonieusement avec votre compagne ? »
Eh ! Oh ! Rose …On n’est pas chez Ménie Grégoire, on est chez Pierre Assouline !
Si les livres saints sont des éléments qui permettent d’échapper à la réalité, alors il faut les ajouter à la liste des produits toxiques !
Si les livres saints
—
livres saints = livres malsains…ça se défend.
Cela dit, le premier toubib venu se doit de parfaitement connaitre les pathologies qu’il doit combattre.
Au Coran pour être au courant, facteur chval!
Toute activité peut peut produire une toxicomanie: le sport, la religion, le cinema, le sexe, le birdwatching, etc., etc.
Lu sur un mur: « Dieu merci, il n’y a pas de travail ».
« où tous les citoyens, croyants ou non, ont leur place – »
A pleurer…j’aimerais bien savoir si une boeurette pourrait se promener les cheveux aux vent et la jupe courte en mangeant un délicieux sandwich au jambon dans certains quartiers pendant le ramad..an.
Les pauvres na..zes qui ont signé la déclaration dans Libé, le quotidien des b/c.ons, ont presque tous des noms européens et français. Les idiots utiles , futurs collabos de la soumission.
Camarade Bloom, combien de fois faudra t il recommander à nos amis les plus chers de lire l’Alcoran, comme je le fis naguère et par deux fois*
*La première fois, je n’en croyais pas mes yeux, prêt à accuser la traductrice D. Masson de partisannerie….
rose dit: 22 mai 2016 à 7 h 44 min
« JC… et vous, cohabitez-vous harmonieusement avec votre compagne ? »
lui c’est les chèvres
Et j’en rajoute une couche: quette « tolérance larmoyeuse » de notre soi-disant société multi-culturelle, tu oua, ben les musulmans ,c’est nos frères, tu oua, le genre Joan Baez pour végétariens, cette fascination obsène des intellectuels quinqua ou quadra pour la régression chameilière conduit à l’inéluctable.
L’Europe, et on n’a trop peu entendu Brecht et « sa bête immonde » ,redevient fasciste. Pas seulement Orban le nazi magyar, antisémite, raciste, etc etc, mais le gouvernement polonais, puis, aujourd’hui, ces P;utains d’Autrichiens. Pas dégoûtés ! Thomas Bernhardt, Elfriede Jelinek, Peter Handke, et avant eux Georg Kreisler nous avaient pourtant averti ! un pays qui avait choisi un SS comme chef d’état…hieez, ce bon , vous vous souvenez, hein? …ce bon Kurt Waldheim…
Et en France, mère des arts , des armes et des lois, comme disait l’autre c.on , avec sa fraise, et l’an prochain, sans doute notre truie nationale à l’Elysée. En Norvège…et chez les yankees avec l’autre Sa Boursouflure Drumpf. Je ne parle pas de Loukachenko, le nazi biélorusse, de Poutine, le tsar totalitaire, sorte de Staline des hydrocarbures…
Les gens ont faim, n’ont pas de logement décent, ont peur d’être bouffés par les intégristes musulmans, craignent pour leur petite vie jolie, craignent tout simplement de n’être plus eux-mêmes. Alors comme les zintellos bobos, les politicards avides de culottes, obsédés du tafanard si cupides, ignares et méprisants les ont depuis longtemps lâchés, eh ben, « les gens », ils se sabordent. Tant pis. On sait ce qu’est le fascisme, ben tant pis. A dieu vat ! Je préfère cette version latine à Inch’Allah.
Et puis l’Église, grande en.culeuse de mômes devant l’Éternel, n’est plus un refuge, sauf si on aime les flatulences, a elle aussi failli de la plus magistrale façon. Il ne reste plus que la vieille peste fasciste. Intacte. Emballée soigneusemet par les capitalistes en 1945.
Tout ce beau monde, au moins a un point commun, des intellos parisiens aux tarés de Daesh, de Bruxelles à Moscou:: la haine des Juifs. Ça , ça marchera, en même temps que la haine des roms… et la haine du peuple, dont bertolt disait « Il faut dissoudre le peuple s’i n’obéït pas »
J’enfiifre tous ces sectataires de pissotière ! je boufferai de plus en plus de porc, je ferai La Kippour, l’Aîd , je continuerai à achetre des paniers aux roms du coin , pour faire c.hier les racistes….j’enverrai des tweets de soutien aux flics qui défendent la république. ET MORT À LA BËTE IMMONDE.
renato dit: 22 mai 2016 à 8 h 36 min
Toute activité peut peut produire une toxicomanie: le sport, la religion, le cinema, le sexe, le birdwatching, etc., etc.
–
Faux, renato. Le mot correct était : addiction, non pas toxicomanie.
Merci Bloom de 23.10, c’est réparé
produit toxique ? : l’andouille de JC de PQ, indigeste
Les gens ont faim, n’ont pas de logement décent
–
Mon cher, je peux vous assurer qu’à quelques dizaines de mètres de chez moi, les « gens « en question, on leur a octroyé un 6 pièces dans un immeuble flambant neuf avec un loyer de clopinettes, que pour toute reconnaissance des efforts de la Ville, les parents font parader dans le quartier les 2 plus grandes filles en burqa noire et évitent soigneusement tout contact avec la population locale.
La place des plus jeunes était déjà réservée avant leur arrivée à l’école communale située en face de chez eux. Inutile de vous préciser qu’ils sont en échec scolaire important. Des voisins natifs de la commune, électeurs et contribuables très notables s’il vous plait, ont été contraints de mettre leurs enfants à l’autre école située près d’1 km plus loin. Compte-tenu de la relative obésité de certains membres de cette famille, et notamment de celle de la mère, il est peu probable qu’ils aient faim.
Tout cela appelant bien sûr à la paix sociale.
Texte dans Libé sur Saint Denis
« où tous les citoyens, croyants ou non, ont leur place – »
LE POINT:
« En Ile-de-France, « sur une quinzaine d’années, des effectifs de populations ou de familles juives se sont effondrés dans toute une série de communes de Seine-Saint-Denis », relève le politologue. « À Aulnay-sous-Bois, le nombre de familles de confession juive est ainsi passé de 600 à 100, au Blanc-Mesnil de 300 à 100, à Clichy-sous-Bois de 400 à 80 et à La Courneuve de 300 à 80 »
Le multi culturalisme heureux…
Tut, tut, tut , »toxicomanie » est bien plus littéraire car il tord l’usage courant tout juste comme il faut; « l’addiction », c’est un truc pour socio- psychologues pontifiants & jargonnants. Le « ça court dans la famille » (it runs in the family) de J. Littell dans Les Bienveillantes, a une toute autre allure que le « c’est de famille »infligé par le pékin médian.
Il fut un temps où Drancy accueillait beaucoup de Juifs: les musulmans n’y étaient pour rien, la police française et la RATP pour beaucoup.
La future RATP…
« Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil ! – Et ne m’objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas… –
Ecoutez bien ceci :
Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l’oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l’aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu ;
Ce mot que vous croyez que l’on n’a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre !
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
– Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! –
Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera.
Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez l’individu dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,
Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l’homme en face,
Dit : – Me voilà ! je sors de la bouche d’un tel. –
Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.
Le 22 Mai 1885, mouraient Marius, Gilliatt, Jean Valjean, Quasimodo, Gauvain, Cimourdain, Lantenac, Javert, Cosette et tant d’autres;
Bloom, comme d’habitude, nous renvoie « aux heures les plus sombres de notre histoire », ce qui est le meilleur moyen de ne rien comprendre aux évolutions actuelles.
le lait râpé au safran… J’écoute Tavernier sur France Culture (la cuisine et le cinéma français) et franchement, ce type peut, à mon sens, parler la bouche pleine : ce sont des rubis et des émeraudes qui en sortent !
Les aveugles, les sourds, mes muets se sentent moins seuls, ces jours -ci.
Tout le monde subit la pénurie …;des sens….
je sors, oui, oui
Comme d’hab, Gontrand frise le négationnisme, délit puni par la loi.
un peu de poésie au pays devenu un état policier, où toutes les insultes sont permises, par des petits fonctionnaires de la facho-sphère ?
négationniste
fasciste
antisémite
nazi
extrémiste
addict
bientôt en panne d’essence
___________________
de l’air !
un peu de musique, 108 millions de vues, envoyée en différé de Zabriskie point.
Homophobie : 51 Etats musulmans empêchent 11 organisations LGBT de participer au congrès de l’ONU sur le SIDA
PUBLIÉ PAR ALAIN LEGER LE 22 MAI 2016
http://www.dreuz.info/2016/05/22/homophobie-51-etats-musulmans-empechent-11-organisations-lgbt-de-participer-au-congres-de-lonu-sur-le-sida/
They call me and I go.
It is a frozen road
past midnight, a dust
of snow caught
in the rigid wheeltracks.
The door opens.
I smile, enter and
shake off the cold.
Here is a great woman
on her side in the bed.
She is sick,
perhaps vomiting,
perhaps laboring
to give birth to
a tenth child. Joy! Joy!
Night is a room
darkened for lovers,
through the jalousies the sun
has sent one golden needle!
I pick the hair from her eyes
and watch her misery
with compassion.
W.Carlos Williams
Descendre sur terre, descendre sur terre… On peut rester accroché au clocher !
William Carlos William était médecin généraliste. On imagine ce que Destouches aurait commis dans les mêmes circonstances…
« Homophobie : 51 Etats musulmans empêchent 11 organisations LGBT de participer au congrès de l’ONU sur le SIDA »
51 Etats? Vous délirez WG! Espèce d’isl.amo.phobe! C’est une infime minorité ké extrémiste on vous dit, WG, UNE INFIME MINORITE! Demandez à Bloom, il vous le confirmera!
berguenzinc dit: 22 mai 2016 à 9 h 55 min
Sacré Berguenzinc… l’a pas changé ! Quelle énergie un dimanche matin !
« la pénurie …;des sens…. »
Précédant celle de l’existence
« On imagine ce que Destouches aurait commis dans les mêmes circonstances… »
Probablement quelque chose de pas très éloigné, mais en prose.
A propos de sida, les premières récompenses tombent sur la Croisette.
Je n’irai pas voir le film de Dolan, préfère en rester à la pièce de Lagarce.
http://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/juste-la-fin-du-monde-de-jean-luc-lagarce
bloom a beaucoup d’imagination. Mais moins que moi. Je l’imagine un peu gras, en surpoids, tout au moins.
« William Carlos William était médecin généraliste. »
c’est faux.
J’ai donné un extrait de bio du pédiatre, sur ce fil, je crois…
Fidèle à Shakespeare, c’est la métaphore théâtrale que filent les acteurs, artistes & écrivains anti-Brexit:
« From the Bard to Bowie, British creativity inspires the world. We believe being part of the EU bolsters Britain’s leading role on the world stage. Let’s not become an outsider shouting from the wings ».
(All the world’s a stage…)
Dans une liste pleine de talents divers et variés, les noms de Tom Stoppard (« Rozencrantz & Guildenstern are dead », satire gay de « Hamlet »), de Derek Jacobi, un des plus grands princes de Danemark de tous les temps & d’Akram Khan, qui n’oublie jamais qu’il vient du Bangladesh, font plaisir à voir.
C’est faux
—
Il va falloir que vous corrigiez Wiki. Et en anglais. Mais vous n’avez peur de rien, pas même du ridicule:
(…) In addition to his writing, Williams had a long career as a physician practicing both pediatrics and general medicine.(..)
Et toc!
se faire plaisir devant un name doping, tu parles d’un plaisir.
Je ne vois pas quel intérêt à rester partenaire d’un duo nationaliste fançallemagne.
enfin, plutôt que françallemagne, dire ce duo collabo-nazis, ça parle plus à bloom.
pauvre toquard de bloom, et non, William Carlos Williams n’était pas médecin généraliste.
Mauvaise foi, déni, tout pour plaire, dans les bois lointains où brame le cerf & se terre le crétin.
Psycho-rigide & libido en berne, on voit le genre…Different strokes, sweetheart!
ça va là, le fonctionnaire expat, qui parle globish comme ma mémé ?
Le point Godwin est atteint.
Au fait, W. Carlos W. était bien généraliste. To the point, sirrah!
L’âne bâté ne comprend pas l’anglais, on lui met le français:
« William Carlos Williams, né le 17 septembre 1883 et mort le 4 mars 1963, est un poète et romancier américain, grand représentant du modernisme et de l’imagisme. Il était aussi pédiatre et médecin généraliste, des métiers qui ont probablement influencé le choix des sujets de sa poésie… »
Va-t-il venir à résipiscence ou continuer à se couvrir des cendres du ridicule? Dat iz DE Kwestion.
il était bien médecin aussi
William Carlos Williams (1883-1963) famously combined the two careers of doctor and writer, along the way founding a specifically American version of Modernism – See more at: http://www.poetryarchive.org/poet/william-carlos-williams#sthash.MXlFkq9r.dpuf
non.
Il fallait être in situ pour comprendre ce que faisait William Carlos Williams, à défaut de comprendre ses poèmes… bloom relirait avec intérêt ce petit in-extenso de Garrison Kellor, si la fat bloom ne tenait tant à son encyclopédie participative… son guide culturel…
__________________________
Je n’ai pas accès à cet article de Duras, à propos de Blow Up.
Mais j’aime beaucoup cette photo:
« Marguerite Duras et Michelangelo Antonioni au festival de Cannes dans les années 70 »
http://41.media.tumblr.com/1160a140af38c9b0fd97a16d6dd6d233/tumblr_mv6uweEwjn1rm69cro1_500.jpg
Marguerite Duras et Michelangelo Antonioni au festival de Cannes dans les années 70
bloom c’est un peu notre bhl de l’anglophonie.
C’est curieux comme un sujet sur la poésie au cinéma peut générer de tels commentaires…
Collabo, collabo… Havec les Hitlams ça va ête encore un fromage, ça, pour leur faire des dénonciations ! Non seulement ils écrivent pas comme nous, mais en plus ils sont en difficulté* à l’école…
* On disait classes de cons c’était bref et pas long…
des souvenirs personnels et subjectifs de Tavernier, à propos du cinéma français, j’en fait mon miel.
Une petite anecdote ?
C’est une chanteuse américaine de Cleveland, qui attendait planquée dans la chambre d’hôtel, l’acteur Richard Berry…
https://www.youtube.com/watch?v=8Mmn73O3v08
la vie dans les bois dit: 22 mai 2016 à 14 h 51 min
un peu gras, en surpoids, tout au moins.
César voulait pour son recrutement « des hommes gras et qui ronflent la nuit »… Et il a raison :
– cela protège remarquablement du froid ;
– ils sont reposés, ce qui change tout…
Les beaux on les garde pour les défilés comme dirait Giraudoux in La guerre et caetera aux armes…
Oui, oui, Sergio, si vis pacem parabellum; défilez à pied , à cheval , ou en voiture, vous me gavez, aussi.
Pour Bloom.
« William Carlos Williams trained in pediatrics and obstetrics, and spent his life practicing medicine among impoverished immigrants in the small community of Rutherford, New Jersey.(3) Writing and medicine were complementary pursuits, “two parts of a whole.”(4p122) He wrote: “As a writer I have never felt that medicine interfered with me but rather that it was my very food and drink, the very thing which made it possible for me to write.”(4p120) Medical experiences provided the subjects for many of Williams’s works. He wrote, “I would learn so much on my rounds, [and] making home visits. At times I felt like a thief because I heard words, lines, saw people and places—and used it all in my writing.” »
phsj.org/wp-content/…/William-Carlos-Williams-The-Pharos.doc
un peu gras, en surpoids, tout au moins.
au moins, du moins, à tout le moins, pour le moins, tout au moins, à moins que,
Extrait d’un dialogue issu de ‘Full Metal Jacket »:
Locution! A mon commandement! Demi-tour! droite!
…
…des images, et pourquoi pas revivre » sans cinéma ‘,..tient,…
…
…images du jeux de l’oie, images d’Ouroboros avec ses connivences a se faire avaler des serpents a sonnettes, l(image des tables d’argiles circulaires crétoises,…
…
…images sans cinéma,…les galaxies et univers superposés en tranches de jambon d’étoiles,…
???et tout nos barbares riches, qui en veulent » plus » en connivences des 20 pour cent a l’état et ses paradis des profits, la boucle pour des employés complices,..
…
…cinéma d’homme d’état…et ces révisions des constitutions en Euro=land=Stratus 13….
…Ah,…Ah,…
…pour quels autres profiteurs des changements d’élus des peuples,_…
…ce pouvoir, le remontoir des mondes;…
…la révolution par le temps présent,…
…tous châtelains,…etc,…
…
…autres cases; a s’emeler les chignons,…
…les échiquiers d’état,…garder ls mêmes a rien foutre en partages,…
…le progrès du moyen=âge,…a nos soumis,…
…vingt=dieux,…etc,…
Palme d’Or : Ken Loach, l’ansioniste.
Palme d’Or : Ken Loach, l’ansixniste.
J’ai gagné…
Kenneth Loach a gagné. Avec panache.
« un autre monde est possible, et même nécessaire »
Le social et ses galères sont montés sur le podium, la poésie est restée à la porte. Avec la montée de l’extrême droite en Europe, ça nous promet un avenir sombre. Le néolibéralisme est un nouveau fascisme.
en arriver à se réjouir de n’avoir que deux français dans le jury cannois. On en est là, en france.
Ce que vous dites est vraiment surprenant, Widerganger, car vous n’avez strictement rien à craindre de l’extrême-droite actuelle mais beaucoup, à mon humble avis, de tous les effets indirects de l’incurie trentenaire droite-classique/gauche.
Qui est Daniel Blake ?
Pas un professeur français raciste et surpayé. Nan.
« Qui est Daniel Blake, sinon Ken Loach lui-même ? On le retrouve partout dans ce drame social, portrait d’un vieil « indigné » décidé à se battre jusqu’à son dernier souffle. Même si le combat est inégal. D’un côté, un charpentier veuf, que son cœur usé, malade, empêche désormais de travailler. De l’autre, une administration à demi-privatisée, rendue folle et perverse par sa chasse aux soi-disant « assistés », lui refuse toute indemnité, le prive de tout revenu. De coups de fil interminables en demandes contradictoires, de réponses obtuses en situations absurdes, le film nous accompagne dans un incroyable calvaire kafkaïen. On frôle souvent la comédie, tant le héros met d’énergie, de bonne volonté et d’humour désespéré dans la bataille. Tant sa description sur le vif, dans sa bonté, ses boutades, ses gestes quotidiens, nous le rend proche, attachant. »
http://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2016/moi-daniel-blake-c-est-ken-loach-toujours-aussi-revolte,142349.php
Widergänger dit: 22 mai 2016 à 20 h 26 min
Palme d’Or : Ken Loach, l’ansixniste.
Imbécile !
donc tout lien concernant le film lauré est en attente.
Eh bien, on attendra qu’il soit dans les salles.
Pourquoi imbécile ? Les antisixnistes sont des gens très dangereux. Ils sont le terreau de l’antisémitisme. Manuel Valls a dit encore récemment quelque chose de semblable à Tel-Aviv. Mais il n’y a pas plus sourd que ceux qui ne veulent rien entendre des menaces qui montent en Europe contre les Juifs.
« Jeff Nichols a eu le bon goût d’éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé. »
Palme d’or du commentaire à Passou !
Ken Loach palme d’or. C’est JC qui doit être content. Je m’en réjouis pour lui. Je ne savais pas que Ken Loach était antisixtiniste. Les fresques de Michel Ange sont pourtant bien belles.
La Palme à Ken Loach est plutôt enthousiasmante. Voilà un réalisateur d’une très grande intégrité morale, qui travaille depuis des années un cinéma intellectuel et intelligent, et qui en plus donne un plaisir très grand aux spectateurs qui en ont marre des machines vides hollywoodiennes. Une bonne nouvelle que cette récompense.
Je me permets de rectifier quelques âneries qui me précèdent :
1°) Ken Loach ne fait pas un cinéma « intellectuel » mais un cinéma militant et social.
2°) Ken Loach est un antisixniste dangereux. Il appartient à cette gauche antisixniste qui fait le lit de l’antisémitisme. À gauche il est des racines pourries qui demandent à être arrachées.
3°) Quand on est antisixniste on ne peut pas être d’une « très grande intégrité morale ». On est forcément pourri quelque part.
moi aussi, je suis très contente : je le trouve pertinent, sensible et propre/doué à nous faire découvrir des choses qui ne nous sont pas forcément familières ; et suis heureuse de partager cela avec la chapelle de michelangelo.
De plus, cette palme ramène le festival à une mesure quasiment populaire, si tant faire se peut, après autant de bling bling, de strass et de paillettes.
nota : Je crois que j’ai vu Annelise Roux avec une robe longue dorée juste après le jury qui montait les marches. En bas à gauche quand on est en haut des marches (accréditation obligatoire).
Je me demande si bhl le prend bien de ne pas être dans les nominés.
Trouve que Vanessa aurait pu se coiffer.
Cherche à copier la coiffure roumaine avec des tresses enroulées.
Me demande quand sera le repas chez bhl pour remercier d’avoir été pris in extremis dans les impromptus (le temps d’aller chercher les kurdes, dont la colonelle, le général et tous les autres, etc.).
Ai lu sur wiki les revenus annuels de Luc Besson, environ 120000 euros par mois et pas mal de poussières.
Me demande comment il s’en sort avec son jambon/ beurre/ cornichons avec ces quelques cacahouètes.
Trouve que cela la fiche mal pour notre hôte d’être aussi critique en amont de celui qui obtient la palme d’or ce soir.
Heureusement que JC , vaillamment, l’a défendu kEN loACH, notre ami
britannique, dès le début, vaillamment(bis).
Ne comprends pas pourquoi Toni Erdmann n’a rien obtenu pas même un ruban doré, alors que les films d’Olivier Essayas sont d’une transparence inégalée à l’aune des nuages du col de Maloja : c’est l’aspect entre-soi des huiles de Cannes : quand sera le repas chez Olivier Assayas ?
Pour la réalisatrice, femme, c’est foncièrement injuste.
Suis contente que le pitchounet, Xavier Dolan, garde courage pour nous démontrer l’hystérie des familles (surtout juives et méditerranéennes, en surcroît du Canada) (aimerai bien que les juifs ne deviennent pas aussi pénibles que les musulmans parce que cela commence à bien faire ces revendications culturelles permanentes : on est d’abord une femme, et un homme avant d’appartenir à quelque ethnie que ce soit).
Voilà le festival est off.
Les tenues, pas mal pour la plupart.
Nous sommes sur un blog ringard.
(…)On est forcément pourri quelque part.
ET moi qui croyait connement qu’on pouvait échapper au pouvoir d’attraction de telle ou telle chapelle pour s’inscrire dans un devenir commun et universel
Si nous sommes sur un blog ringard c’est que nous sommes ringards.
Cela enlève ma raison d’être ici.
Je vais commencer par quitter le festin de Babette ; ce qui lui redonnera tout son sens dans 50 ans.
antisixtiniste …
Ken Loach est un antisixniste dangereux. (Widergänger)
C’est quoi, un antisixniste ? Je ne connaissais pas ce néologisme. Je lui trouve un côté hormosessuel prononcé.
Suis contente que le pitchounet, Xavier Dolan, garde courage pour nous démontrer l’hystérie des familles (surtout juives et méditerranéennes, en surcroît du Canada) (rose)
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Je ne vois pas le rapport entre Juste la fin du monde, la pièce de Lagarce, et les Juifs ! La pièce n’a strictement rien à voir avec les Juifs…!!
Derrière les films de Loach, il y a une pensée véritable qui se développe, très historique surtout. Rien ne lui échappe. Et c’est pourquoi il parle si bien du monde contemporain, de la vie à nous tous.
Je me demande si bhl le prend bien de ne pas être dans les nominés. (Rose)
Bhl ne pouvait pas être nominé parce que c’est un dangereux sixniste. C’était lui ou l’autre. Enfin, lui ou Loach, veux-je dire. Enfin, le sixniste ou l’antisixniste. Sniff.
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