de Pierre Assouline

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La République des livres
Au cinéma aussi, la poésie

Au cinéma aussi, la poésie

Il y a comme ça des films où tout arrive même quand rien ne se passe. Et il y en a d’autres où tout se passe même quand rien n’arrive. Deux notamment présentés en compétition au festival de Cannes. Dans les deux cas, on les dit « poétiques ». Une véritable auberge espagnole : le qualificatif, non la poésie. Dès que ça flotte, c’est poétique. Dès que c’est hésitant, vacillant, liquéfiant, c’est poétique.

De Paterson de Jim Jarmusch, on pourrait dire a priori qu’il y a là un certain abus à anticiper sur le label poétique que la critique ne manquera pas de lui accoler. Il y a bien une histoire : un jeune chauffeur de bus, sa compagne, leur bouledogue anglais craint comme un pittbull vivent à Paterson, New Jersey. Paterson (car c’est aussi son nom à lui) a un emploi du temps hautement répétitif, ritualisé sans maniaquerie ni ponctualité. Juste que c’est tous les jours pareil : lever à six heures, gare des bus, la ligne toute la journée, retour à la maison, s’assoit dans le canapé, observe le chien (la croisette lui promet déjà la Palme dog) puis le promène après dîner, s’arrête au même bar au coin de la rue boire un verre et bavarder, puis dodo. Parfois, un incident bouscule un peu les travaux et les jours. Une fois, il désarme au péril de sa vie un amoureux éconduit qui veut se suicider avec un pistolet à balles de mousse. Une autre fois, le bus tombe en panne électrique.

J’oubliais l’essentiel : c’est un poète. Entendez qu’il écrit de la poésie sous l’influence de William Carlos Williams, lui-meme de père anglais et de mère portoricaine, poète le plus célèbre de Paterson, New Jersey; il a même publié en cinq volumes un poème épique intitulé Paterson de 1946 à 1958. Allen Ginsberg aussi a vécu là. Une pépinière que ce coin-là. Pas n’importe quelle ville : type même de l’ancienne ville industrielle qui fut un centre textile attirant nombre d’ouvriers italiens et irlandais, un terreau de l’anarchisme syndicaliste américain. On peut être poète et chauffeur de bus. Après tout, comme il le dit lui-même, Jean Dubuffet était bien peintre et météorologue à la Tour Eiffel, du moins en 1922. On voit passer un exemplaire de Dante.pater

« La poésie en traduction, c’est comme prendre une douche avec un imperméable ».

Après avoir écouté le babillage des voyageurs toute la journée, il s’assoit face à un torrent et se laisse envahir par l’eau. Même quand un drame survient dans cette vie répétitive comme tant d’autres vies, il ne s’énerve pas. Egal à lui-même. Calme, maître de ses émotions, sous contrôle. A l’image de Jarmusch himself. On n’imagine pas qu’il ait jamais rencontré la colère ailleurs que dans un livre. Ou alors au cinéma. Pourtant, quand on vit secrètement pour la poésie, et qu’elle nous aide à vivre jusqu’à embellir la banalité du quotidien, ca ne doit pas faire plaisir de découvrir en rentrant du cinéma que le bouledogue anglais a réduit en miettes l’unique exemplaire de son carnet à poèmes. Le vrai film d’horreur est là, sur le tapis, et non juste avant sur l’écran. Lui ça l’enferme juste un peu plus dans le silence et la mélancolie. Il n’en sort que pour rassurer sa compagne :

« Ce n’est rien, juste des mots écrits sur l’eau »

Les poèmes du film sont de Ron Padgett. Ainsi raconté, on pourrait croire que Paterson présente une variété inédite de l’ennui cinématographique. Mais toute la magie de Jim Jarmusch est de ce faire de cette accumulation de petits riens (une boîte d’allumettes Ohio Blue Tip, un curieux « Ah, ah » lâché par un japonais rencontré sur un banc) quelque chose de magique, un récit aérien avec des personnages comme en apesanteur, illuminés par le géant à la voix grave Adam Driver et la miniature persane Golshifteh Farahani. La caméra se contente de les caresser avec douceur. Comme dans ses précédents films, de Mystery train à Broken flowers, il s’autorise le grand luxe de la lenteur et de la répétition. Une vraie grâce s’en dégage, vraie en ce sens qu’elle ne doit rien aux artifices, à la sophistication, au calcul.

lovingTout sauf un cinéma d’ingénieur, cette plaie des écrans d’aujourd’hui voués au culte des effets spéciaux utilisés comme une arme d’abêtissement massif. Que des petites touches délicates. Parfois, il suffit que deux gamins évoquent Hurricane Carter pour que, sans même que la bande-son s’y mette, nous revienne dans le creux de l’oreille la voix de Bob Dylan chantant sa louange. L’étrangeté qui s’en dégage n’a rien d’inquiétante. On la dirait même rassurante tant l’atmosphère en est tranquille. Une seule fois apparaît un téléphone portable et c’est une petite fille qui le prête au chauffeur de bus pour appeler le dépannage. A ceux qui en douteraient encore, elle confirme que le secret d’un film dit poétique est tout entier contenu dans son rythme.

Voilà pour la poésie urbaine. Dans sa version rurale, elle a pour nom Loving de Jeff Nichols. Toute autre chose. Nous sommes dans la Virginie profonde de la fin des années 50, dans un coin reculé où comme le dit le shérif du comté, ils se sont tous mélangés, les indiens, les noirs, les blancs, que des métis et des bâtards « qui ne savent plus quel sang ils habitent ». Un ouvrier en bâtiment blanc, taiseux, renfermé, puissant, travailleur, remarquablement interprété par Joe Edgerton, est amoureux d’une voisine, Mildred, noire, assez claire mais noire, jouée par une excellente Ruth Negga. Ils l’emmènent à Washington pour l’épouser car « la paperasse y est moins compliquée ». A leur retour, les époux sont arrêtés dans leur lit et coffrés car la loi locale est plus ségrégationniste que celle d’à côté. Coupables du « crime d’être mariés ». On ne mélange pas les races. Une telle union bafoue « la dignité de la communauté ». Le juge leur donne le choix entre la prison ou le bannissement, un an dans un cas, vingt-cinq dans l’autre. Si on peut appeler cela un choix.

Ils s’exilent donc à Washington chez des proches, mais reviennent clandestinement sur leur terre pour l’accouchement du premier enfant. Bis repetita. L’avocat sauve tout. Alerté par le mouvement de défense des droits civiques, d’autres avocats s’intéressent à leur cas porté par le souffle et l’élan de la grande marche des droits. Ils voient dans l’affaire Loving versus Etat de Virginie (Richard Loving est le nom du héros) un moyen de modifier la Constitution des Etats-Unis si la cour suprême s’en empare. Happy end, of course. Cette histoire a défrayé la chronique raciale jusqu’en 1967, date de sa résolution avec l’arrêt adopté à l’unanimité des neuf juges estimant anticonstitutionnelle toute loi apportant des restrictions au droit au mariage en se fondant sur la race des époux. L’affaire est ressuscitée sans pathos ni lyrisme. Des larmes mais pas de fontaines.

Tout est dans les regards, les gestes, le sensibilité, les mouvements des personnages, la pudeur du geste amoureux, une autre vision de la décence ordinaire et dans la manière dont le filmage effleure la nature comme si il craignait que l’objectif ne l’abîme. Là encore, comme dans Paterson, quelque chose de l’ordre de la grâce. Car là aussi, le rythme est si juste. Jeff Nichols a eu le bon goût d’éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé. Par sa vision poétique, il défend la cause avec tellement plus d’efficacité.

Il n’y en a pas que pour les Américains. Un passionnant film français, présenté celui-là dans la sélection officielle « Cannes Classiques », est nimbé du même halo poétique. Un documentaire aux accents testamentaires, constitué du montage de centaines de séquences extraites de films, qui présente un Voyage dans l’histoire du cinéma français, très personnel et très subjectif, de Bertrand Tavernier. Ici les poètes s’appellent Jacques Becker, René Clair, Jean Renoir, Marcel Carné, Julien Duvivier, Claude Autant-Lara, Edmond T. Gréville, Jean-Pierre Melville, Claude Sautet… Pendant trois heures, avec ces guides jamais remplacés et une poignée d’acteurs (Gabin and co), sous le charme de l’exercice d’admiration du commentateur cinéphilissime, on part à la redécouverte d’un pays que l’on a connu, que l’on a aimé mais qui n’existe plus.

(« Décor d’Alexandre Trauner ; photos extraites de Paterson et de Loving)

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commentaires

567 Réponses pour Au cinéma aussi, la poésie

rolando dit: à

Vous allez recevoir une déclaration d’amour de l’andouille de JC, Passou, comme Annelise

Jibé dit: à

Je vous ai vu passer sur la Croisette en début d’après-midi, Passou…

de nota dit: à

Une véritable auberge espagnole

Mais aun le titre de l’article est, lui aussi, un peu espagnol…

Janssen J-J dit: à

« éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé »

Enfin, tout est relatif. Pourquoi pas comparer Loach avec André Cayatte pendant qu’on y est ? Moi je continue à l’estimer, Loach, même si la rdl pense qu’il est devenu ringard… C’est drôle d’ailleurs, je pensais que jim jarmuch avait, depuis des plombes, subi l’éponge de StGermain des Cannes. Comme quoi le snobimse quand même !… dès qu’on se retrouve sur la Croisette avec JB.

Janssen J-J dit: à

Aun cinéma ? Est-ce une coquille dans le titre du papier ? (pour snobimse, celle-là, elle est volontaire)

closer dit: à

sse, j’ai répondu à vos énormités sur le prétendu profit tiré par la France de ses colonies sous la note précédente, mais c’est en attente de modération.

berguenzinc dit: à

En faisant ce billet « Aun cinéma aussi, la poésie », quel lutin incinscient a-t-il guidé ce bone Pierrot?
-Il pensait à Aun Sang Sung Kii, la Havel birmane?
-Il pensait à « l’aune du cinéma »
-Il pensait à ses nouvelles Godasses anglaises qui kui serrent un peu les harpions?

Widergänger dit: à

Une véritable auberge espagnole : le qualificatif, non la poésie. Dès que ça flotte, c’est poétique. Dès que c’est hésitant, vacillant, liquéfiant, c’est poétique.
______
La poésie c’est précisément le contraire. La poésie, c’est la précision, la rigueur.

fâche-un dit: à

vous négligez des pistes berguenzinc, Janssen J-J … Vous mettre à la page, quoi ; si vous voulez

de nota dit: à

Tati, Flaherty, Dreyer, Mizoguchi, Tarkovski, Angelopoulos, Keaton, Bunuel, Carné, Ruiz, Malick, Oliveira, Pasolini, etc…tout ce beau monde a fait un cinéma que l’on a pu qualifier de poétique, on est bien avancé!

de nota dit: à

Et sans même parler, honneur aux russes! de Poudovkine, de Eisenstein et de Dziga Vertov!

Janssen J-J dit: à

pour le robot, le contraire du sexe…, pas besoin de truffer les mots de x pour les cons, wgx, tu vois, wgg, ça passe bien !

Widergänger dit: à

Janssen J-J dit: 17 mai 2016 à 21 h 10 min
________
Faut-il que tu sois bête, mon pauvre ami, pour ne pas avoir compris que j’ai été obligé de mettre des points et des x pour que le texte (c’est celui d’Assouline, l’as-tu remarqué mon pauvre ami ?) puisse être publié.

Janssen J-J dit: à

21.19 ah ui tu veux dire que c le robot de passoul qui écrit ses textes et c’est toi qui y’apporte ton aide en rectifs. Mais bon dieu mais c’est bien sûr, est-il niaiseux c’te robot qui croit qu’la poésie c’est d’la rigueur, l’est vraiment ouf, c’te xong.

Sergio dit: à

I manque un chat, sur ces toits ! Mais faut dire y a du monde… On sait pas si pour aller déjeuner ils descendent en rappel…

Sergio dit: à

La Croisette comment ça, c’est déneigé là-bas ?

MC dit: à

Curieuse, cette absence de Grémillon, dont les films fantastiques demeurent méconnus…
MC

JC..... dit: à

La Prose, déjà, c’est menteur, alors la Poésie… vous pensez bien, c’est pire !

JC..... dit: à

Le Pape François a une conception religieuse de la laïcité : normal, le prénom François porte malheur. ECRASONS L’INFAME !

JC..... dit: à

A Cannes, il neige en ce moment…. et de la bonne !

amstramgram dit: à

Quel taquin ce passou, un peu, parfois, une X, ce n’est rien, …

la vie dans les bois dit: à

Lecture de ce billet en léger différé de Big Sur…
Ce sera Jarmusch, pour moi. À la carte. Pour un formidable souvenir de ce road movie, où un homme part à la recherche de son fils avec des bouquets de fleurs…

« pays qu’on a aimé et qui n’existe plus »
C’est très mauvais comme chute. On dirait que l’ouvreuse avait un stock de popcorn frelaté aux antidépresseurs.
Des paradis perdus?
Un peu comme ce drive-in dont les lettres s’estompent sur l’écran en béton, et où l’herbe folle envahit le parking…

Je pensais que Ginsberg était plus du côté de San Francisco.
Une idée kom sa.
Meilleurs souvenirs du Cable Car, où le gripman est très Zen. Notez, c’est préférable.

renato dit: à

Parenthèse: Sylvia Plath, Edge

The woman is perfected.
Her dead
Body wears the smile of accomplishment,
The illusion of a Greek necessity
Flows in the scrolls of her toga,
Her bare
Feet seem to be saying:
We have come so far, it is over.
Each dead child coiled, a white serpent,
One at each little
Pitcher of milk, now empty.
She has folded
Them back into her body as petals
Of a rose close when the garden
Stiffens and odors bleed
From the sweet, deep throats of the night flower.
The moon has nothing to be sad about,
Staring from her hood of bone.
She is used to this sort of thing.
Her blacks crackle and drag.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Il en a de la chance, notre hôte, d’arpenter la croisette et de voir les films « dont on cause »… lui qui déplorait la disparition des écrivains dans les jurys cannois, aurait-il poussé la porte ?

Comment témoigner d’un tel événement -paillettes, strass et carton-pâte- en laissant de côté l’aspect « happy few » ? Ca, c’est une question pour Jacques Barozzi, qui, s’il passe par ici, reçoit mon bonjour ! (mais ça serait drôle si Pierre Assouline devenait un « témoin » du festival, non ? )

sse ? dit: à

La poésie c’est précisément le contraire. La poésie, c’est la précision, la rigueur. (Widergänger)

Widergänger n’a pas tort, mais je pense que ce qui mériterait de gagner en précision et en rigueur, c’est la critique littéraire et cinématographique dès qu’il s’agit de poésie. Dans son acception traditionnelle, le terme a l’avantage de désigner quelques chose de relativement précis (des vers et des rimes); pris dans ce sens, il garde aujourd’hui encore sa pertinence; mais qualifier de « poétique » une production littéraire ou cinématographique (comme ne manqueront pas de le faire des critiques à propos du film de Jarmusch ou d’autres présentés à Cannes), c’est presque toujours se dispenser d’une analyse précise et rigoureuse de ce que l’on met dans ce mot-valise qui recouvre tout et n’importe quoi. S’agissant du film de Jarmusch, la description qu’en fait Assouline a au moins le mérite d’esquisser cet effort de précision.

Widergänger dit: à

Il eût été bon pour ce faire de parler un peu de technique cinématographique afin de montrer comment la mise en image produit cet effet d’apesanteur. On reste sur notre faim…

sse ? dit: à

Widergänger dit: 18 mai 2016 à 9 h 34 min

Il eût été bon pour ce faire de parler un peu de technique cinématographique afin de montrer comment la mise en image produit cet effet d’apesanteur. On reste sur notre faim…

En effet. Etymologiquement, le poète c’est celui qui fait, le fabricateur. Or, pour faire, pour fabriquer, il faut des outils et des ingrédients. Pour Baudelaire, la poésie est une cuisine, et les secrets de fabrication n’intéressent que le cuisinier, pas le consommateur. On peut ne pas être d’accord avec ce point de vue, et attendre du critique qu’il s’intéresse avec un minimum de précision, de pertinence et de clairvoyance, aux outils et aux ingrédients, donc qu’il se glisse dans l’atelier, pour surprendre les secrets de l’artisan. Faute de quoi, on devra se contenter du peu de ce que contiennent des convenues appréciations vaporeuses et volatiles sur les merveilles de « poésie » que contient tel texte ou tel film.

JC..... dit: à

Le journal VAR-MATIN, dont la haute tenue éditoriale lui permet de rivaliser avec ce torche-culte du MONDE, informe la population sudiste que des manifestations contre la « haine anti-flic » auront dans les grandes villes régionales du Sus-est.

Ce monde est affolant d’ingéniosité … il nous offre des friandises à chaque instant.

Rowan Oak dit: à

Le cinéma de Jean Grémillon se rattache plus à ce que Pierre Kast nomme « le tragique du quotidien » qu’au genre fantastique

bérénice dit: à

Quand Passou aura éliminé les bulles des cocktails, pensera-t-il à nous ramener du Palais quelques selfies, j’adore JJ qui fut entre 2005 et 2005 mon amant, j’aimais ses lèvres juteuses comme des brugnons, la fermeté de son corps et l’errance de son esprit vagabond, un poète ne se cache-t-il pas dans chaque musicien et sous chacun un magicien transforme l’indicible en images laissant filer un texte pour hameçonner le regard et répandre en interrogations perplexes le temps d’une heure ou deux soit de 60 à 120 minutes que multiplient 60 si l’on désire des secondes en suspensions.
Quelqu’un aurait-il accès au résultat de ce colloque ancien: http://www.fabula.org/actualites/colloque-international-francais-anglaisle-cinema-de-jim-jarmusch_62497.php

JC..... dit: à

FRERES, REDRESSEZ LA TËTE !

J’invite tous ceux qui comme moi ont souffert du harcèlement sexuel nauséabond des femmes libérées de ce pays, à cesser de se taire, à parler, à enfin dire la vérité sur le martyre qu’ils endurent depuis si longtemps.

Notre Comité de Lutte International contre le Tragique Obsessionnel des Hyènes Lubriques (CLITOHL)vous soutiendra, comme il a soutenu, Hollande, Passou, Popaul, DSK, Depardieu, Montebourg, Polanski, Woody, et bien d’autres comme l’estimé Wiwi dont le charme pédagogique fou incite les mamans, au creux des classes vides, à tout faire pour obtenir de bonnes notes aux petits zenfants …

Tous ensemble contre le harcèlement sexuel féminin ! Assez …. !

JC..... dit: à

« j’adore JJ qui fut entre 2005 et 2005 mon amant » (Bérénice)

Jim m’en a parlé. Pour la petite histoire, du 14 juillet 2005 au 14 juillet 2005, de 15h30 à 15h45, Parking des Oiseaux, CANNES ….

Bloom dit: à

C’est pas du Ponge, mais un double de pongistes poètes, Ron Padgett & Williams Carlos Williams (d.1963) – le parti pris de l’intertextualité ludique ;

– Ron Padgett

« This for That »

What will I have for breakfast?
I wish I had some plums
like the ones in Williams’s poem.
(…)

– William Carlos Williams,

« This Is Just To Say »

I have eaten
the plums
that were in
the icebox

and which
you were probably
saving
for breakfast

Forgive me
they were delicious
so sweet
and so cold

Certains des poèmes de Padgett figureront dans une prochaine anthologie de la poésie américaine contemporaine…

CAVE&NAZE Bernard..... dit: à

Je vous rejoins bien volontiers dans votre combat contre le harcèlement sexuel féminin.

Les media ne parlent que des Casseurs, mais nous, les policiers, qui ont affaire au gang des Palpeuses, qui nous soutient ? Qui nous défend ? Qui nous permet de reconstruire ceux qui se sont fait violer dans les commisariats mal éclairés par des Palpeuses agissant en groupe ? Qui ?!

Adhérons au CLITOHL ! Du plus petit au plus grand, du gardien de la paix au Ministre, nous sommes tous en danger !….

JC..... dit: à

Pour revenir au sujet.

Le cinéma est mort, Cannes est un gigantesque holocauste peuplé de momies laquées, la littérature agonise depuis que l’imaginaire est sous-traité numérique.

Bien à vous, bon courage humains survivants !

Chaloux dit: à

Clopine, définitivement un cas à part dit: 18 mai 2016 à 9 h 09 min
Il en a de la chance, notre hôte, d’arpenter la croisette et de voir les films « dont on cause »…

Assouline est devenu le Mini-Mir de la critique. Critiquer tout ce qui peut se critiquer. Hilarant.

JC..... dit: à

Chaloux,
Si le surfeur ne se fait pas la vague, il coule … tout les bons surfeurs sont à Cannes, coco !

lewshima dit: à

La photographie chapeautant l’article me semble tiré du beau film de Martin Ritt, « Paris Blues » de 1960.
Dialogues intenses qui exposent douceur et tourments de l’amour entre Sydney Poitier et la sublime Diahann Carroll, contrepoint de celui qui occupe le joueur de trombone incarné par Newman et la touriste américaine, Joanne Woodward, devenue son admiratrice complètement fondue de désir, joliment cristalisée, effervescente comme un cachet dans le verre à dents d’un Stendhal beat et ultra-bopper, dans une égale alternance noire & blanche.
Scènes spécifiquement traunériennes que celles du club de jazz improvisé sur la dalle de zinc, (on sent le souffle du boeuf, le miaulement des aristochattes brûlées par l’ardeur des sens retenue, contrebalancée, entre deux toits comme le fil-de-fériste qu’elle est, par le poids des évaluations psychiques), et celle du pont de l’Archevêché oû Eddie (Poitier) et Connie (Diahann) discutent comment sortir du « Cotton Club » généralisé dans lequel restent encore bloqués les musicos noirs américains. Poésie du réel à Paris.

Yourcenanar dit: à

l’andouille de PQ ne braille plus de propos homophobes, il a la trouille, il fouette

Yourcenanar dit: à

le cinéma est mort, éructe le charcutier de PQ : c’est pour cela qu’il commente chez Annelise, cette andouille

Chaloux dit: à

Je ne suis pas acerbe, Clopine, pas le moins du monde. « J’observe », comme dirait Bloch. Derrière les questions que pose une critique tous azimuts, il y a le problème des savoirs. Cependant, il est bien possible que cette remarque n’ait pas sa place ici. (J’avoue être tenté par un portrait d’Assouline dont les activités si diverses me semblent très symptomatiques de ce qui se joue en ce moment).

JC..... dit: à

Reconnais, Marguerite, que les homosexuels les plus basics, routiers, curetons, pédiatres, urgentistes, gynécologues, socialiste frondeurs, doivent accepter de temps en temps, une sodomie de bon aloi, non ?

Pani problem !

Widergänger dit: à

Traduction Google de Carlos William :

Ceci juste pour dire

j’ai mangé
les prunes
qui étaient en
la glacière

et qui
vous avez probablement été
économie
pour le petit déjeuner

Pardonne-moi
ils étaient délicieux
Si charmant
et si froid

simhonnie dit: à

ah ben faudrait savoir si Tolstoï et le tennis c’est aussi de la poésie

simhonnie dit: à

la surveillance plus forte que la critique, c’est aussi une lame de fond ?

Bloom dit: à

Il y avait l’écriture automatique, maintenant, c’est la traduction automatique – o tempo, o mores.
Version corse, i.m. Niels Arestrup dans « Un prophète »

Aghju manghjatu
i prugnoli!
chi eranu in
u viulin

è chì
Si tu veux prubbabbirmenti
canta u populu
di marcatura

Perdona mi
Èranu diliziosu
cusì dolce
e tantu friddu

gardel dit: à

La publication de l’appel de 17 anciennes ministres contre le silence et l’impunité du harcèlement sexuel mérite quelques remarques. Tout d’abord, il arrive un peu tard. On peut se demander si ces dames, pendant l’exercice de leurs hautes fonctions, ont été témoins de ces fâcheuses pratiques parmi leurs subordonnés (masculins?); et si avérées, pourquoi pendant toutes ces années le « silence » et la conséquente « impunité »? Pourquoi avoir attendu les révélations d’une « lanceuse d’alerte » pour se soulever comme une seule ministre contre une évidence que tout le monde partage, même si on la condamne? Le harcèlement sexuel et son immuable impunité ont une trop vieille histoire pour que son ancrage soit ébranlé par des incidents ponctuels et des cris d’orfraie (surtout en plein Etat d’Urgence, 49-3 et le sacre de Zlatan!). D’ailleurs, il y a toujours, pour se remonter le moral, la possibilité d’orienter le curseur vers l’analyse de la structure sociale d’un système démocratique et/ou républicain où les commémorations et les discours tiennent lieu de gouvernement, avec les éventuelles aides de drapeaux au balcon et Marseillaises – un petit peu fatiguée celles-là ces derniers temps.

gu illaume dit: à

 » JJ qui fut entre 2005 et 2005 mon amant »

il est au courant?

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Dites, c’est l’anniversaire de Paul Edel, aujourd’hui. Mon premier mouvement (parce qu’en vrai, je suis plutôt gentille) aurait été de lui souhaiter une année « douce et prospère », et puis je me suis souvenue juste à temps qu’il ne veut plus entendre parler de moi : donc j’ai sursu, ahaha…

Chaloux dit: à

Non, Clopine, pas une biographie, un profil, même pas nominatif, ce qui n’aurait aucun intérêt. Celui du critique qui est partout et de tout. Impossible que cela n’ait pas une signification quelconque. Pour le reste, Pierre Assouline est quelqu’un de hautement estimable, il n’y a aucune question sur ce point. Je ne m’improviserai pas son Cauchon!

amstramgram dit: à

c’est l’anniversaire de paul edel ou de dhh, parce que pour le cadeau, on s’emberlificoterais hi hi.

Chaloux dit: à

Ça ne vaudra jamais les traductions de Bloomy.com… Les plus rigolotes….

Chaloux dit: à

Sans oublier celles d’Al-baladinde.volaille de collège.com…

Signé Léon.

(Curieusement, je ne suis pas très amateur de Léon Bloy).

D. dit: à

Paul Edel est né le 18 mai 1943. Or 1+8+5+1+9+4+3=31 et 3+1 = 4

4 est donc le chiffre de Paul Edel. Normalement tout chez lui se compte en 4 exemplaires, arrive 4 fois ou se déroule en 4 étapes.

JC..... dit: à

gardel dit: 18 mai 2016 à 13 h 19 min

Juste. Bien vu … Après une carrière bien remplie en saloperies ministérielles obligatoires, et de toutes sortes (dame, la raison d’Etat, et le sens du bien public), elles bêlent à qui mieux mieux, les ministrelles, essuyant le rouge à lèvres antiseptique qui leur remonte du mémoriel…

Adhérez au CLITOHL ! halte aux cris des femelles agressives, désenchantées politiquement.

JC..... dit: à

Je pensais Popaul bien plus vieux que cela…. le style peut-être…. la sagesse naïve ?…

amstramgram dit: à

je suis au fond de mon lit, bien calée par un coussin douillet, en train de lire l’enfance de Nathalie Sarraute. Paul edel ne m’a jamais souhaité bon anniversaire, pourquoi le ferais – je, c’est inégal.

JC..... dit: à

amstramgram,
votre cellule de prison a l’air bien sympa, combien avez vous pris, et pourquoi ? Sarraute … quelle lourdeur !

Bloom dit: à

« La poésie en traduction, c’est comme prendre une douche avec un imperméable ».


Comparaison un peu forcée…Je dirais plutôt que c’est comme l’amour avec une fine couche de Latex.
Merci aux traducteurs, ces passeurs majeurs sans lesquels je n’aurais jamais pu lire et aimer :
– Vladimir Maïakovski
– Anna Akhmatova
– Osip Mandelstam
– Bashô
– Shitao
– Mahmud Darwish
– Yannis Ritsos
– Thomas Tranströmer
– Özdemir Ince
– Bule Shah
– Haafiz Shirazi
– Omar Kayyam
– Dáibhí Ó Bruadair,
– Ó Rathaille
– Pablo Neruda
– Garcia Lorca
– Pessoa
Etc…

Chaloux dit: à

Souhaitons un bon anniversaire à Paul Edel qui a l’âge de mes parents. D’autant qu’il devient à nouveau plus intéressant. Nous avons tous nos éclipses (sauf pour ceux qui sont par nature des éclipses de l’esprit).

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Perso, si je devais écrire une biographie de Pierre Assouline, la question qui m’intéresserait par-dessus tout serait celle de ses choix : d’où vient que l’admiration pour Simenon ou Hergé ait débouché, chez lui, sur l’oeuvre biographique ? D’où vient cette attirance pour les Janus, ligne claire d’un côté, sombres attitudes de l’autre ? Certes, les premiers éléments de réponse sont donnés dans les Vies de Job (déjà, ce pluriel…), mais pourtant, c’est là que résiderait l’intérêt de la biographie, à mon sens. Le reste, dont l’omniprésence que vous soulignez, Chaloux, m’apparaît en fait découdre d’une posture sociale, non des tourments de l’âme qui seuls devraient nous intéresser, à mon sens, puisque cela, au moins, nous pouvons le partager…

JC..... dit: à

La traduction est une tentative qui même vouée à l’échec est estimable, utile, et nécessaire.
(je traduis en Inuit, en ce moment, les déclarations de François H. politicien corrézien, et j’ai l’impression que je contribue au vivre-ensemble mondial…)

JC..... dit: à

Clopine parlant des tourments de l’âme ! encore un truc qui m’échappe … l’âme, mais caisse donc ?

Chaloux dit: à

Clopine, c’est la fonction mécanique qui m’intéresse. Les tentatives de dévoilement des vivants sont une impasse.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

« la fonction mécanique » ??? Vous voulez dire que seule vous intéresse la place qu’un individu peut prendre dans « la grande machine de l’univers » (pour paraphraser Voltaire) et que vous voyez notre hôte comme un simple rouage ? C’est ça ?

gardel dit: à

D. dit : 17 mai à 16h 12 min.
« Diên Biên Phu, c’est très surfait et ça manque d’ombre en été.
————–
Après la glorieuse défaite française, pas seulement DBP sinon tout le Vietnam a été sépulté sous des tonnes et des tonnes de napalm US – pas d’herbe, pas d’arbres, pas d’animaux pendant quelques décennies, à peine l’ombre de ces terribles et obstinés survivants communistes et une autre, métaphorique celle-là, des tonnes et des tonnes de vietnamiens assassinés.

bérénice dit: à

(sauf pour ceux qui sont par nature des éclipses de l’esprit).

Mince… Chaloux m’a tuée!

bérénice dit: à

14h24 comme vous Clopine l’énoncé m’intrigue, la vie en principe est un mouvement G contenant des milliers de petits mouvements ‘m, on étudiera donc l’aller simple avec ses accélérations, ralentisssements, freinage, retour en arrière, fuites en avant, arrêt sur image, plans séquence, force de la volonté ou faiblesse du désir, Chaloux que vouliez vous dire?

Chaloux dit: à

Clopine, cela signifie que tout jugement est un acte politique. Si je multi-juge (et officiellement, pas comme nous qui sommes les cancrelats du sac de blé), j’occupe une fonction politique.

Sergio dit: à

Tiens c’est vrai ça ! Faudrait essayer le surf sur le Léman ça ferait un sujet pour Modiano… Ou le Titisee le Байкал…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

JC….. à 14 h 11

…je traduis en Inuit…

Ah bon, j’ai hâte de lire ça, car cette langue n’existe pas. Ce serait comme vouloir traduire en européen. Remarquez que bientôt ce sera l’anglais, sauf si on se réveille. Descendre dans la rue pour contester tout et son contraire, on sait, mais défendre notre langue, ça, on n’y songe même pas.

Bloom dit: à

…je traduis en Inuit…

Ah bon, j’ai hâte de lire ça, car cette langue n’existe pas..

Vrai, il y a 4 langues parlées par les Inuit, dont l’inuktitut, que parlait couramment Jean Malaurie.

D. dit: à

Pourquoi Chaloux nous donne-t-il l’âge de ses parents ?

sse ? dit: à

Le Pape François en ordre de bataille ! Saint Père, gardez-vous à gauche (Anatrella) ! Saint Père, gardez-vous à droite (Barbarin) ! Ne saura bientôt plus où donner de la tête, et surtout de la queue.

Bloom dit: à

S’il est facile d’appendre l’inuktitut à Paris, je n’ai en revanche vu aucun cours d’inuinnaqtun (Nunavut) & de kalaallisut (Groenland) à Paris…

Bloom dit: à

La même, en Hmong:

Thaum nws yog ib qho yooj yim mus appendre Inuktitut nyob rau hauv Paris , kuv muaj li cas los xij pom tej lub sij hawm Inuinnaqtun ( Nunavut ) & ntawm Kalaallisut ( Greenland ) nyob rau hauv Paris …

Ach, Paris!

sse ? dit: à

S’il est facile d’appendre l’inuktitut à Paris

J’aimerais appendre un Inuit à la branche de mon tilleul. Mais je préférerais apprendre l’inuktikut dans le Connecticut.

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Dans les sacs de blé, on trouve plus facilement des charançons que des cancrelats, Chaloux. Et vous savez, TOUT est politique : même les infatigables, quoi qu’anonymes, critiques multitâches que nous sommes tous ici – alors, pourquoi soupçonner plus particulièrement notre hôte ? Il est professionnel, nous sommes amateurs, certes. Mais ce n’est pas pour cela qu’il machiavélise à outrance, si ?

Chaloux dit: à

Merci pour la précision,, Clopine, le naturalisme, il n’y a que ça de vrai. Pour le reste, je ne soupçonne rien ni personne. Que vous êtes donc pénible!

D. dit: à

15h 33

Je reconnais cette langue, c’est celle du Grand Cht

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

« Tenace » serait plus gentil, mais bon. Vous savez, je n’ai pas oublié que, pour vous répondre sur « l’idée de dieu », j’ai posté un commentaire sur mon blog, après avoir réfléchi (ou divagué un peu…Bon, disons que j’ai essayé de mettre un peu d’ordre dans mes pensées). Vous n’avez pas répondu, arguant d’un manque de temps – j’aurais pu me vexer vous savez, croire que vous dédaigniez de me répondre à cause de la faiblesse de mes arguments… Ou parce que je suis tout simplement pénible… Mais maintenant, je me pose la question : cette pénibilité que vous m’accordez généreusement, ne marche-t-elle pas, en fait, parce que, tout simplement, j’ai raison ? Mmmmmmhhhh ?

D. dit: à

Cthulhu. J’ajouterai volontiers :
« Ph’Mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn. »

D. dit: à

Ou parce que je suis tout simplement pénible…

Penses-tu, qu’elle drôle d’idée ?

Chaloux dit: à

Clopine, vous avez raison à un certain niveau. Mais pas au mien (Hurkhurkhurk).

Pour ce qui est de Dieu, je crois comme Spinoza qu’il se fiche éperdument de l’homme et qu’il est inconnaissable. N’avons de Lui (ou d’Eux) que de pitoyables intuitions agrémentées d’un peu de basse magie.

Sergio dit: à

Toutes manières l’anglais c’est quand même pour une partie conséquente pas mal du français repeint ; donc finalement si cela devient le globisch (mais quid des langues orientales ?), nous français on se retrouvera quand même pas mal loti.

N’oublions pas qu’on peut faire n’importe quel forum (technique, il est vrai) sans avoir jamais appris la moindre goutte ni parcelle de brit…

JC..... dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 18 mai 2016 à 15 h 14 min

…ça alors ! si je m’en doutais….

Chaloux dit: à

Clopine, vos considérations sur le commerce de la boulangerie me font penser à un bourg, situé à 70 kilomètres de la première ville conséquente, où tout est en train de fermer en même temps : la boulangerie, l’hôtel, le marchand de journaux-tabac, bientôt la poste etc. La moitié du parc immobilier y est à vendre et certaines maisons, fermées depuis des lustres, commencent à pencher dangereusement au-dessus des rares passants. Les pauvres gens qui vivent là à l’année finiront seuls et affamés parmi des tas de pierres, tandis qu’un message enregistré, diffusé par hauts-parleurs, claironnera toute la journée et une partie de la nuit avec une voix de perroquet sénile : »Ça va mieux! Ça va mieux! ».

D. dit: à

Chaloux, je ne veux pas me mêler de vos discussions entre vous et Clopine, mais je vous ferais remarquer que c’est aux gens plus qu’a l’état de s’organiser pour coloniser et amenager la campagne.

Chaloux dit: à

Vous avez raison D. L’obstination de l’Etat à faire disparaître les petites exploitations agricoles, au bénéfice des chinois qui rachètent les hectares par milliers (comme dans le Berry) pour assurer leur production de lait en poudre, n’a rien à voir avec la responsabilité de l’Etat. Ça va mieux.

D. dit: à

Ce que vous dites ne tient pas debout, Chaloux, je n’ai jamais vu un seul chinois boire du lait. Les quelques -uns qui ont essayé ont eu des ballonements voire de la diarrhée.

arché dit: à

L’obstination de l’Etat à faire disparaître les petites exploitations agricoles, au bénéfice des chinois qui rachètent les hectares par milliers (comme dans le Berry) pour assurer leur production de lait en poudre, n’a rien à voir avec la responsabilité de l’Etat. (Chaloux)

L’obstination de l’Etat n’y est pour rien. C’est la loi du marché. Sauf à réinventer une économie dirigiste qui ne s’enliserait pas dans les marécages des anciens dirigismes, je ne vois pas comment on peut échapper à cette logique. Les gens à gauche de la gauche n’ont pas,que je sache, proposé de solution.

sse ? dit: à

L’obstination de l’Etat à faire disparaître les petites exploitations agricoles, au bénéfice des chinois qui rachètent les hectares par milliers (comme dans le Berry) pour assurer leur production de lait en poudre, n’a rien à voir avec la responsabilité de l’Etat. (Chaloux)

L’obstination de l’Etat n’y est pour rien. C’est la loi du marché. Sauf à réinventer une économie dirigiste qui ne s’enliserait pas dans les marécages des anciens dirigismes, je ne vois pas comment on peut échapper à cette logique. Les gens à gauche de la gauche n’ont pas,que je sache, proposé de solution.

D. dit: à

Y’en a qui vous racontent de sacrées fables, je vous jure. Mais avec moi ça ne prend pas.

D. dit: à

Si vous comptez me faire fâcher avec Chaloux, sse, autant que vous sachiez que vous perdez votre temps, ma grande. Nous sommes l’un et l’autre capables d’entretenir des relations d’une haute cordialité tout en étant en général d’accord sur rien. Ce n’est pas donné à tout le monde, soit dit en passant (regardez par exemple une commentatrice comme Bérénice capable de perdre tous ses moyens en un instant pour peu qu’on l’ait contrarié e).

Sergio dit: à

Assez clair et noir c’est… C’est… C’est la zone grise !

D. dit: à

J’ai commis un lapsus, il ne s’agit pas de Bérénice, que de toutes façons je ne lis plus depuis bien longtemps, tout simplement parce qu’elle n’est en rien intéressante (ce ne sont que péroraisons chez elle), mais de la surnommée cricriii.

Paul Edel dit: à

Merci à ceux qui ont pensé à mon anniversaire.

D. dit: à

Il est 18 heures, je me demande si ce n’est pas l’heure de la traite des ânes ?

Chaloux dit: à

sse ? dit: 18 mai 2016 à 17 h 33 min

Une analyse de débile mental, comme d’habitude. Le problème vient avant tout du fait que Bruxelles ne favorise que la concentration des propriétés et pas la diversité. Quand plus un centimètre carré ni aucun appareil de production d’un pays donné n’appartient plus à ses habitants, que passe-t-il? Au choix, ils sont gentiment priés de sortir -ce pourrait bien être la deuxième phase des mouvements de population qu’on observe- soit la réduction pure et simple en esclavage. Choisis ton camp, camarade.

D. dit: à

Joyeux anniversaire, popaul ! Soixante-treize au compteur !

sse ? dit: à

D. dit: 18 mai 2016 à 17 h 57 min

Il est 18 heures, je me demande si ce n’est pas l’heure de la traite des ânes ?

Comme j’aimerais, dévoilant ma nudité, me plonger dans un bain de lait d’ânesse ! Je ne vois pas pourquoi ce privilège devrait être réservé à Agrippine (la jeune). Agrippine, la grosse p…

Chaloux dit: à

Sur cette question, voir les effets de la concentration des propriétés foncières et agricoles à la fin de l’Empire romain.

Bloom dit: à

Sandor Alexandre Trauner, émigré de Hongrie à l’âge de 26 ans en 1929, a travaillé avec les plus grands réalisateurs. Les pavés luisants de Quai des brumes, c’est lui & tous les grands films de Carné à la fin des années 30 aussi. Dans la clandestinité parce que juif, il a quand même réussi à travailler sur Les Enfants du Paradis & Les Visiteurs du soir…

la marche en business class dit: à

heureusement que Sergio est là parce que sinon on pourrait s’imaginer un JB derrière chaque pseudo

D. dit: à

Chaloux, vous avez raison mais vous êtes excessifs dans vos propos.
Il y a une façon de dire et d’expliquer les choses, vous ne pouvez pas mettre les gens en demeure comme ça, les laisser au pied du mur. Donnez-leur au moins une petite trappe de sortie à leur dimension.

Chaloux dit: à

« Donnez-leur au moins une petite trappe de sortie à leur dimension. »

o

sse ? dit: à

Quand plus un centimètre carré ni aucun appareil de production d’un pays donné n’appartient plus à ses habitants, que passe-t-il? Au choix, ils sont gentiment priés de sortir -ce pourrait bien être la deuxième phase des mouvements de population qu’on observe- soit la réduction pure et simple en esclavage. (Chaloux)

Chaloux me paraît prêt à faire profiter de ses lumières (enfin…, de son lumignon) les ahuris de Nuit Debout. Que voilà un digne successeur du fanatique de la Tête de veau, mis en scène par Flaubert dans la description d’une assemblée aussi informelle que pseudo-révolutionnaire, dans un grand moment burlesque de « l’Education sentimentale ».

Chaloux dit: à

sse ? dit: 18 mai 2016 à 18 h 10 min

« les ahuris de Nuit Debout »
Ceci serait à argumenter : ils ne m’ont pas tous l’air plus c… que toi.

D’autre part, on peut toujours croire en attendant la mort que l’histoire n’existe pas et que la politique européenne ne prépare pas un cataclysme de dimensions inédites.

Chaloux dit: à

sse ? dit: 18 mai 2016 à 18 h 10 min
« l’Education sentimentale ».

D’autre part, quand on a le cerveau d’un pou, on ne prend pas Flaubert en otage.

sse ? dit: à

Avouons que, si, dans toute l’Europe, les andouilles comme Chaloux étaient remplacées par des Chinois intelligents, l’Occident ne perdrait pas au change.

Chaloux dit: à

l’Occident ne perdrait pas au change.

mais toi si, vieille baderne ignare.

sse ? dit: à

quand on a le cerveau d’un pou

Le pou est un animal excessivement intelligent. L’avenir et le monde lui appartiennent (après les Chinois, bien entendu). Sur la question de l’apothéose des poux, on lira avec profit « Pierrot mon ami », de Raymond Queneau.

Chaloux dit: à

Sur la question de l’apothéose des poux, on lira surtout sans le moindre profit : Seusseu.

Marie-Rose dit: à

« Seusseu. » Un pou?

Je m’en occupe!

sse ? dit: à

Quand plus un centimètre carré ni aucun appareil de production d’un pays donné n’appartient plus à ses habitants, que passe-t-il? Au choix, ils sont gentiment priés de sortir -ce pourrait bien être la deuxième phase des mouvements de population qu’on observe- soit la réduction pure et simple en esclavage. (Chaloux)

Zéro + zéro : la tête à Chaloux ! pardon… le tête à Toto. Comme c’est l’heure où Widergänger intervient d’habitude, je le laisse me relever. Sus à Chaloux !

Chaloux dit: à

sse ? dit: 18 mai 2016 à 18 h 40 min
« je le laisse me relever. »

Trop tard.

Delaporte dit: à

Sur le pou, il y a surtout Lautréamont, le précurseur : « Malheureusement ils sont petits, ces brigands de la longue chevelure. »

filochard dit: à

« Vrai, il y a 4 langues parlées par les Inuit, »

C’est justement pour cela que l’inuit n’existe pas plus que l’européen.

Sergio dit: à

Nuit debout, Nuit debout… C’est bien gentil mais si fallait faire ça au Spitzberg…

Sergio dit: à

Pour un Chinois l’européen cela existe peut-être, d’une certaine manière s’entend : une juxtaposition de dialectes sur la base du grec et du saxon… Sans compter divers apports, arabe entre autres.

Sergio dit: à

Delaporte dit: 18 mai 2016 à 19 h 05 min
« Malheureusement ils sont petits, ces brigands de la longue chevelure. »

Faut se raser la hure au cinq lames on les rechope himmédiatement…

Chaloux dit: à

Il suffit de taper « commission européenne » pour être édifié.
– Renforcement du nucléaire sans consultation des peuples.
– Toujours plus de publicité à la télévision.
-« Anne Hidalgo : « La Commission européenne délivre un permis de polluer ». elle attaque en justice. (Décision de la Commission européenne d’augmenter pour les constructeurs les seuils autorisés pour les émissions de diesel).
-Autorisation du glyphosate.

etc. etc, on n’en finirait pas. Un scandale par page. Et il faudrait être « européen ».

Suis allé sur le site de Macron.

Deux solutions : soit « je marche ». Soit « je reste assis sans rien faire ». Hollande et Valls qui à ma connaissance n’ont pas adhéré au « mouvement » du ministre, doivent apprécier.

Jibé dit: à

Oui, ma bonne fée Clopine, malheureusement j’étais seul, à regarder défiler les passants, comme au théâtre ! Si l’occasion se représente ?

D., j’ai fait le total pour ma date de naissance et j’aboutis au chiffre 3. C’est bon ou pas ?

Chaloux dit: à

sse ? dit: 18 mai 2016 à 18 h 26 min
Le pou est un animal excessivement intelligent

Surtout si c’est toi qui l’observe.

Chaloux dit: à

Clopine, j’ai fait un tour sur votre site pour relire votre texte sur Dieu : impossible de le retrouver. Mais, si j’en crois la photo de vos bons vœux, je découvre en vous un don pour fabriquer des doubles-rideaux qui ressemblent à des bouées qui avoisine le génie : si le niveau de l’eau monte, vous serez sauvée!

chantal dit: à

coucou JB, ainsi c’était bien ? ceux qui l’ont vu m’ont dit que l’acteur de Paterson, Adam Driver ( ex Star Wars ) était
génial dans le rôle avec ses cheveux noirs aux épaules et son mètre 90.

LA sensation du festival en chauffeur de bus.

Menant une vie bien rangée aux côtés de celle qu’il aime -incarnée par l’Iranienne Golshifteh Farahani- et trouvant en parallèle un sens à sa vie grâce à la poésie. “On n’a pas besoin de tout expliquer….C’est au public de comprendre avec sa propre expérience. D’un côté sa vie est très structurée, de l’autre il a un monde intérieur très ouvert”.

chantal dit: à

mes coms sont bizarres, je m’en excuse, j’essaye un nouveau smartphone , le billet est vraiment bien … merci.

rose dit: à

Bon anniversaire Paul
quatre bises affectueuses pour vous

D. dit: à

D., j’ai fait le total pour ma date de naissance et j’aboutis au chiffre 3. C’est bon ou pas ?

Le nombre 3 représente l’équilibre, l’expression de soi et l’esprit libre-penseur. Vous possédez sans doute une grande facilité à communiquer, à vous faire des amis, des contacts et à vous sentir à l’aise et enthousiaste en société. Grâce à votre magnétisme et à votre gaieté, vous commandez l’admiration et peut-être aussi le respect de tous ceux qui vous connaissent. Vous êtes la personne que l’on appelle en premier quand on organise une soirée, l’ami enjoué, drôle, mais fin d’esprit qui sait apporter une ambiance agréable et détendue. Vous aimez refaire le monde avec vos amis, penser et voir les choses différemment. Le 3 est aussi un signe très équilibré, qui ne va jamais vers les extrêmes. Vous savez doser vos idées et mettre les gens d’accord. Vous seriez d’ailleurs sans doute très doué en politique si vous ne vous éparpilliez pas autant. Votre esprit libre et papillonnant est en effet le seul frein à certaines réalisations trop sérieuses et matérielles pour vous. Chez vous, tout se passe là-haut, dans votre tête. Vous vous dites parfois que, si les gens apprenaient davantage à communiquer, le monde serait parfait, ou en tout cas, nettement mieux. Cette profonde envie d’équilibre peut vous rendre légèrement colérique. Quand tout ne roule pas comme vous le voulez, l’as de la communication, oublie parfois ses principes et perd patience. Mais cela ne dure jamais très longtemps et vous reprenez très vite votre calme et votre raison.

relookeuse professionnelle dit: à

le 3 pour quelqu’un qui chérit ses fixettes c’est pas mal…

bérénice dit: à

j’essaye un nouveau smartphone

On vous croit. Quant à vous D, je vous donne raison, je clabaude, alternative au caquettage en ut majeur.

bérénice dit: à

Bon anniversaire Paul Edel, n’abusez pas de la grappa que nombreux vous disent aimer. tchin tchin!

Paul Edel dit: à

Berenice,merci, c’est vrai ,j’aime la grappa mais je ne la bois désormais que sur les terrasses de Rome, en regardant le soir l’Aniene ou le Tibre .

Polémikoeur. dit: à

Message personnel : météo de fin de semaine
très convenable à Longyearbyen mais,
depuis un mois, le jour polaire
est installé alors, debout ou pas,
pour la nuit, rendez-vous fin août.
Nordiquement.

Bloom dit: à

ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé.

Ken Loach est un sociologue du cinéma qui traite de la société telle qu’elle est dans sa laideur. C’est la plus haute poésie du quotidien. Qui d’autre a montré la corruption qui sévit dans les grandes villes ouvrières anglaises, qui a fait le seul film valable sur la guerre civile irlandaise (« M Collins » est un navet hollywoodien avec un sécnario écrit par un troisième couteau), qui traite des oubliés du thatchérisme?
Quand les générations futures se pencheront sur l’histoire britannique, ce sont ses films qui formeront un portrait fidèle d’une partie de la société.
Jarmush est un esthète, un grand cinéaste du solipsisme heureux: Down By Law est LE film qui regroupe tous les mythes américain subsumés dans la référence à Whitman.
Il y a de la place pour tout le monde dans le cinéma tant qu’il s(‘y passe quelque chose. Ken Loach provoque de puissantes émotions; m’émeut, Jarmush de plus diffuses. Ce n’est pas « either KL or JJ », mais »KL AND JJ ».

me fait sourire & me détend

Passou dit: à

Bloom, La comparaison esquissée dans mon billet n’était pas entre Ken Loach et Jim Jarmush mais entre Ken Loach et Jeff Nichols, histoire de montrer ce qu’aurait été le thème de « Living » (la ségrégation aux USA) si Loach l’avait traité : un film militant.

Bloom dit: à

Vous coupez les cheveux en 4, cher Passou: vous opposez deux styles. Si je bien triste de savoir que vous « subissiez » les films de Ken Loach, une grand joie m’étreint quand je constate que beaucoup y trouvent encore des raisons d’espérer en l’humain.

Bloom dit: à

Ok pour la comparaison avec Jeff Nichols, mais cela ne change en rien ce que vous dites de KL et qui me semble réducteur. Different takes, yet…

JC..... dit: à

« Espérer en l’humain » ! (Bloom)

Comme si « l’humain » existait ! Mais ça n’existe pas l’humain ! il n’y a qu’une effroyable, une sauvage diversité, un mélange harmonieux de charognes et de braves types !

Chaque humain est un autre … il n’y a que des humainS. Dès qu’on oublie un S, à humain, on déc.onne complètement. On fait son petit utopiste de boudoir, son humaniste carte bleue…

Bloom dit: à

il n’y a qu’une effroyable, une sauvage diversité,

Quand on voit le nombre de clones (clowns) de JC, on mesure les limites de cette prétendue « diversité ». Ceux-là sont bien sûr des formes dégradées de l’humain, type agents des services sociaux britanniques chez Ken Loach.

Jibe dit: à

Merci, D., message bien reçu…

Bloom dit: à

Passou twittera-t-il sur le Man International Booker Prize décerné à l’écrivaine coréenne Han Kang pour The Vegetarian (La végétarienne)?

renato dit: à

Twittez, twittez, « quelque chose restera ».

JC..... dit: à

« Ceux-là sont bien sûr des formes dégradées de l’humain » (Bloom)

Par bonheur, il existe des formes supérieures de l’humain (!), on les appelle les cultureux-terreux, fumure que l’on expatrie volontiers chez les sauvages que ça déride !…

Chaloux dit: à

Ken Loach! Quand on se souvient de l’éloge mouillé à la limite du sanglot d’Eric Reinhardt (et de tant d’autres qui ne valent pas un pet de nonne), c’est tout de même un problème. Éloge de la création d’ascenseur, comme il y a une musique d’ascenseur, mépris du reste? Assouline va vieillir, il va devenir « poreux » suivant une notion chère à son cœur, et nous aurons le fin mot de tout cela.

JC..... dit: à

Ken Loach, un emmeurderer militant casse-bonbons … gonflant comme un pasteur social aviné : un excentrique anglais dans toute sa splendeur !

Thatcher, une femme d’Etat courageuse.
Loach, une loche marxiste baveuse.

Rowan Oak dit: à

ceux qui ont vu notamment « Rainin’ stones », « Le vent se lève » et « Jimmy’s Hall » savent que Ken Loach est un immense cinéaste, n’en déplaise au pisse-froids

Rowan Oak dit: à

pour quelqu’un qui vous assène qu’il ne va pas au cinéma parce qu’il est aveugle,la critique est savoureux ; pas étonnant qu’il se fasse traiter d’andouille ici ou là

la vie dans les bois dit: à

Merci pour cette decouverte de William Carlos Williams (
Il est allé en Suisse et en France pour faire des études avant de rentrer aux US, pour medical school à Rutherford, NJ. Et devenir pédiatre au General Hospital de Paterson.
He wrote his poems during breaks, on scraps of paper, without time to revise -indications bio extraites d’un recueil de poèmes, special american places.

Spring and All 1923
(…)
All along the road the reddish
publish, forked, upstanding, twiggy
stuff of bushes and small trees
with dead, brown leaves under them
leafless vines–
Lifeless in appearence, sluggish
dazed spring approaches–
They enter the new world naked,
cold, uncertain of all
save that they enter. All about them
the cold, familiar wind–
Now the grass, tomorrow
the stiff curl of wildcarrot leaf
One by one objects are defined–
It quickens:clarity, outline of leaf
But now the stark dignity of
entrance– Still, the profound change
has come upon them : rooted, they
grip down and begin to awaken »

la vie dans les bois dit: à

Le poeme mis en ligne le 18 mai a 10h58,
 » this is just to say »

… au debut du livre « Providence » d’O. Cadiot. Sauf qu’il s’agissait de prunes dans le frigo…

JC..... dit: à

Cela n’est guère étonnant qu’une carpette idéologique comme Rowan le Barbare aime une limace comme Ken Loach ! Qui se ressemble….

la vie dans les bois dit: à

Ken Loach est un cineaste militant. Pour ceux qui ont vu ses films sur la jeunesse british en détresse et livrée à elle-même, cela est évident. Le choisir pour dire ce que le cinema de Jarmusch n’est pas, n’est pas heureux.
Mais j’ai la tête ailleurs, ce soir .
http://m.youtube.com/watch?v=ipt3ekGv0Mo

gontrand dit: à

« Ken Loach! Quand on se souvient de l’éloge mouillé à la limite du sanglot d’Eric Reinhardt (et de tant d’autres »

Vos éloges d’Eric Reinhardt et de Mathieu Enard vont vous coller à la peau jusqu’à la fin des temps, Passou!

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Chaloux, lien pour le texte sur l’idée de dieu : http://www.clopinetrouillefou.com/blog/deux-en-un.html

Vous ne l’avez pas trouvé parce qu’il est en seconde partie d’un billet racontant une balade à Dieppe, mais il existe bien…

Vous vous moquez de mes rideaux-bouées – vous ne le savez pas, mais vous ravivez là une historiette déplaisante : car je n’ai jamais su coudre de toute ma vie. Ma mère, elle, possédait la plus imposante « travailleuse » qui soit, et ce meuble, qui se déplie et s’ouvre comme les tomes de la Recherche (je veux dire en découvrant des tiroirs à la fois semblables et pourtant contenant à chaque étage des objets différents) n’était pour moi que le prétexte à jeux de boutons. Donc, quand il s’est agi de changer les rideaux, nous avons fait appel comme d’habitude à notre ancienne femme de ménage, compétente, elle, pour tout ce qui est couture. Mais nous avons « foiré » nos instructions, et notre ouvrière a monté les rideaux « à l’envers », prenant le tissu dans le mauvais sens en quelque sorte. Clopin, bien plus attaché que moi aux objets, a tempêté quelque peu, mais vous savez ce qu’est un intérieur domestique : comme un conjoint, on ne le « voit » plus très vite… Je suis donc d’accord avec vous sur la « laideur » de mes rideaux-bouées, mais je m’en fiche un peu. Ce que j’aime, c’est les ouvrir chaque jour : le tissu est satiné, et il y a toujours un côté théâtral quand, des deux mains, vous ouvrez d’un seul coup des rideaux. Surtout que de l’autre côté de la fenêtre, je vois, derrière la haie, les oreilles de mes ânes et le dos de mes moutons !

De toute façon, vous avez évité ce qui m’aurait, là, fâchée plus que durablement, c’est-à-dire vous gausser du superbe chien qui colonise le canapé. Car le premier qui dit du mal de cet animal est excommunié, à Beaubec !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Perso, le premier film de ken Loach que j’ai vu est celui qui m’a le plus durablement marquée : « Family life » qui décline, en quelque sort, l’assertion de Gide « familles, je vous hais ». Du coup, le nom de « Loach » me renvoie toujours à un dessin (que j’ai hélas perdu) : c’est une banlieue londonnienne, une rue où tous les pavillons sont identiques sauf un, aux murs bleus. Pour moi, ce dessin est la métaphore du travail de Ken Loach : montrer la réalité telle qu’elle est, mais la colorer d’un espoir, oh, pas un grand mais cependant…

Yourcenanar dit: à

C’est fou ce que l’aveugle andouille de PQ peut voir comme films, mais comment fait-il ? c’est un spécialiste de Loach ? et de Woody ? ou de moncuré chez les nudistes ?

radioscopie dit: à

Je ne sais pourquoi, je m’étais imaginé que Pierre Assouline inclinait politiquement plutôt à gauche. Modérément s’entend. La lecture de ses derniers billets démentent cette impression. Dans l’un, il assène quelques coups de trique à un blanc-bec « au RSA » qui a eu le front de refuser un prix, de cracher dans la soupe en somme, de ne pas se prêter aux goncourtisaneries. Dans l’autre, c’est un vieux monsieur, Ken Loach, qui se trouve corrigé : « X a eu le bon goût d’éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé. » Le cinéma de Ken Loach, si je lis bien, est une épreuve (« nous faire subir ») et de mauvais « goût », a contrario du « bon ». C’est sûr, le cinéma de Ken Loach est « militant », didactique, « engagé » – des péchés- il donne à voir des prolos qu’un système ultralibéral malmène, harcèle, il fait ressurgir l’univers de Dickens dans les sous-sols des tours verre et acier de la City. Ah que c’est mal !

Hihihi dit: à

Il suffit d’avoir vu UN film de Ken Loach pour comprendre pourquoi JC se ch.e dessus en voyant ce nom. Mon film préféré de lui : Kes.

Courageuse Thatcher the Snatcher : elle n’a pleuré qu’une fois dans sa vie. Pas sur Bobby Sand mort en prison, pas sur ses soldats crevés aux Falklands, mais quand son nigaud de rejeton s’est perdu dans le Sahara. Hélas, on l’a retrouvé.

Dialogue entre deux vaches anglaises du temps de la vache folles :

Edna : Si je trouve Maggie, je la bute !

Daphné : Mais elle est morte !

Edna : Pas grave ! Je la déterre, et je la bute !

JC..... dit: à

Ne jamais reprocher à Clopine son manque de goût, c’est un art de vivre ! … dans le moindre détail….

JC..... dit: à

Echange le fantôme de Margaret Thatcher, morte, femme d’Etat, contre le fantôme de Francois Hollande, vivant, homme de rien ….

JC..... dit: à

Bobby Sand ? Bobby Sand ? …. rien à battre !….

Chaloux dit: à

Clopine, je me moque des humains à toutes les heures du jour et de la nuit, et probablement aussi jusque dans le sommeil le plus profond, mais des animaux jamais. Votre chien est très beau.

Yourcenanar dit: à

hihi, vous vous rendez compte, si JC se ch.ie dessus à chaque film de Loach qu’il voit : on n’ose imaginer le résultat, c’est une grosse m.erde épicétou

Chaloux dit: à

JC est tombé dans le Canard W.C quand il était petit. D’où cette curieuse manière de faire coincoin.

JC..... dit: à

Soyons sérieux ! Ken Loach a TOUJOURS été en dehors de la plaque …. ce n’est pas une surprise !

JC..... dit: à

Quant à son goût pour les pauvres, Ken a toujours adoré les pauvres de luxe, comme tout bon marxiste de show-biz !

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ah, Guillaume, merci ! Tout me revient : le moment où elle peint l’arbre en bleu, par exemple, mais aussi l’odeur de la toute petite salle de cinéclub, à Mont Saint Aignan, où j’ai vu ce film (les sièges, défoncés, laissaient sortir la bourre laineuse, c’étaient les années 75, la mousse densifiée n’existait pas encore) Le seul problème de ma madeleine, c’est que je suis sûre qu’il y avait un garçon avec moi pour voir ce film, mais… Je ne sais plus du tout qui, par contre qu’est-ce qu’on avait discuté après, ça je m’en souviens … Hélas ! J’en ai oublié bien d’autres, mais j’ai aussi oublié celui-là !

JC..... dit: à

Achevons une bête blessée : Ken Loach, fanatique du NPA, Poutou, Besancenot, Laguiller, démontre par ce jugement débile qu’il est complètement dingue ! Game over !

berguenzinc dit: à

« Family Lifr », un immense film sur la moiteur délétère de l’ignominie familiale. Terrible. Même pas d’hypocrise. La sauvagerie brute. Et puis la géhenne psychiatrique. Une sorte d’écho d’ « If »…

Et puis Loach nous a offert « Jimmy’s hall » réquisitoire contre la c.onnerie et l’immondice clérical. Au passage, les bandes du Sinn Fein, dont on connaît bien l’attrait pour le nazisme, dans cette sorte de logorrhée celto-aryenne, et qui détruisent la salle de bal et anéantit une sorte d’aire de liberté, est une sorte de Léviathan irlandais…Loach ne ment pas.

Hihihi dit: à

JC….. dit: 19 mai 2016 à 12 h 15 min

JC est TOUJOURS à côté de la plaque !

berguenzinc dit: à

Qui connaît « Festen » un film danois mal foutu et qui laisse cependant le sentiment qu’on vous enferme la tête dans un sac en plastique étanche?

Bloom dit: à

Je connais fort bien quelqu’un qui sera hautement honoré de faire partie du même symposium que Ken Loach sur « obéissance & désobéissance » , dans une belle ville de l’Ouest irlandais.
Les propos orduriers de la voirie varoise ne seront pas rapportés tant ils sont vains et creux.

Bloom dit: à

« Festen » revenait en boucle sur SBS, l’Arte australienne. C’t’un manifeste esthétique. Il y a pire: Doillon.

radioscopie dit: à

(Avec qq κρυπτός pour voir si ça passe)
Je ne sais pourquoi, je m’étais imaginé que P. A. inclinait poulitiquement plutôt à left/izquierda. Middly s’entend. La lecture de ses derniers billets démentent cette impression. Dans l’un, il assène quelques coups de trique à un blanc-bec « au RSA » qui a eu le front de refuser un prix, de cracher dans la soupe en somme, de ne pas se prêter aux goncourtisaneries. Dans l’autre, c’est un vieux cinéaste, Mr Ken L., qui se trouve corrigé : « X a eu le bon goût d’éviter ce qu’un Ken Loach n’aurait manqué de nous faire subir : un film à thèse, militant, explicatif, démonstratif, engagé. » Le cinéma de Ken L., si je lis bien, est une épreuve (« nous faire subir ») et de mauvais « goût », a contrario du « bon ». C’est sûr, le cinéma de Ken L. est « mylytant », dydactyque, « engagé » – seran pacados / just sins ?- il donne à voir des workers qu’un système ultralibéral malmène, harcèle, il fait ressurgir l’univers de Dickens dans les sous-sols des tours verre et acier de la City. It’s so bad !

radioscopie dit: à

Leer « pecados » por favor. Vayan en paz…

Bloom dit: à

Ken Loach & Ariane Mnouchkine faisaient partie de la même « drama society » à Oxford. 60 ans plus tard, on les retrouve, dans des genres différents, à encore considérer que la société ne se limite pas à sa composante (compostante?) petite-bourgeoise, bien proprette sur elle et qui discute de littérature, cinéma & théâtre avec un ton empreint de componction entrecoupé de « ah! », de « oh! » & de « ma chérie! »…
Dave Johns, l’acteur qui joue le rôle titre de « I, Daniel Blake » est un fabuleux comique, pas une star du tout-culturel.
« I, Daniel Blake » est un titre ironique, une de ces perles de l’intertextualité joyeuse, qui fait référence au roman historique de Robert Graves, « I, Claudius ». Une variante de ce que la critique littéraire anglaise appelle « bathos », la chite du sublime au ridicule.

berguenzinc dit: à

Widerlicher a encore frappé….bonjour les références ! dreuz est un pur facho. Une citerne à pus nazimorphe. Et puis ce côté Philippulus, Moi, j’sais tout,insupportable. Moi, Marquis de Sourcesûre, je sais que c’est un coup des Juifs, du Mossad… warf…

Dire n’importe quoi , c’est fascinant.

Chaloux dit: à

Six gros poutous d’Al-Baladinde à l’extrême droite américaine. Pilgrim’s progress…

Bloom dit: à

Quand on compare le niveau de sécurité dans les aéroports indiens & français, on a un peu honte de notre laxisme: ne pénètrent dans l’aéroport que ceux qui ont un billet et une pièce d’identité, le bagage voyageant en soute est passé au rayons x & scellé, les étiquettes des bagages à mains sont tamponnées et vérifiées 3 fois.
On retire chaussures, ceinture, jambe articulée avant de passer au double contrôle portail + détecteur manuel et palpation.

Evidemment, le personnel est le point faible….y compris les pilotes suicidaires…

Yourcenanar dit: à

Merci Ken Loach de nous avoir offert un portrait bien visuel du PQ : l’andouille aveugle, merci Ken

JC..... dit: à

Ken Loach a toute sa place auprès des guignols de Nuit Debout !

Ce lourdaud, chiant, antisémite, est fait de la matière enroulée sur elle-même dont étaient modelés les membres de la défunte Union des Ecrivains Soviétiques.

Ken ? Une enclume bornée, partisane, ridicule. Une propension à expliquer la société de façon terriblement ennuyeuse ! Un must de bonne vieille gauche nulle ….

Bloom dit: à

Gary Maitland, qui a joué dans 3 films de Ken Loach et était à Cannes pour La part des anges, est éboueur dans le civil, en Écosse.
Ken Loach est revenu plusieurs fois à Glasgow pour discuter avec les habitants du lieu où il a tourné ses films. Ce n’est pas que du cinéma militant, c’est du cinéma citoyen, la citoyenneté étant probablement la « colle »
Je pense à Jesuthasan Antonythasan, le Dheepan de Jacques Audiard, qui repointe à Pôle Emploi pour un job autre qu’acteur à succès.

bérénice dit: à

Une propension à expliquer la société de façon

je ne partage pas cette opinion, il montre ce qui vous indiffère et dérange vos plans si toutefois vous vous disposier à en établir une épreuve. La pauvreté, la misére et l’enlisement social tirés de l’oubli dérangent en effet ceux qui ont pour vocation à l’expliquer comme une faute, une fatalité ou un dû à ceux qui continuent d’exploiter en relégant aux oubliettes cette majorité qu’ils préfèreraient oublier tant elle gêne leurs plans, ce cinéma abbat les palissades censées protéger les officiels de ce qui viendait comme un nuage obscurcir leur horizon dégagé de scrupules mais non dénué d’acquis culturels contenant entre la certitude qu’ils s’arrogent d’un ordre immuable sinon l’idée de la charité celle aussi d’une éthique en voie de disparition si tant est qu’elle fut effective .

Bloom dit: à

la citoyenneté étant probablement la « colle » qui manque le plus cruellement.

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