Balzac, nom de noms !
Il est rare qu’un lecteur s’attache à décrypter le nom d’un personnage de roman. A le démonter, l’interroger, l’analyser. Souvent il le mémorise mais moins pour lui-même (originalité, singularité, sonorité etc) que pour sa résonance dans l’histoire, les traits de la personnalité ou les actes de celui qu’il désigne dans l’instant et plus tard évoquera dans l’éventualité d’une profonde et durable réminiscence dans l’inconscient du lecteur. Il en va tout autrement chez le lecteur professionnel et plus encore, chez l’écrivain. Celui-ci s’interdit toute désinvolture dans l’invention ou le choix des patronymes car il sait à quel point ils sont chargés de signes, de codes, de référents, de citations. Pendant le temps de la préparation, et pire encore en cours d’écriture, il peut buter pendant des mois sur un nom qui ne colle pas avec l’évolution de son personnage et peiner à lui en substituer un autre.
Une passionnante thèse, riche et fouillée mais sans en rajouter, vient de paraître qui y est consacrée à travers l’œuvre d’un des plus grands fabricants de noms du roman français au XIXème siècle : Poétique balzacienne des noms de personnages (530 pages, 39 euros, Classiques Garnier). Son auteure Ada Smaniotto lui a donné un sous-titre si éloquent et si juste qu’il sert de fil rouge à sa démonstration : « Faire concurrence à l’état civil ». La formule est de Balzac, naturellement (avant-propos de la Comédie humaine, 1842), lequel tient à ses yeux « une place charnière » dans l’onomastique littéraire, sujet moins mineur qu’il n’y parait (Flaubert aussi lui accordait une telle importance). Les noms revêtent une telle importance dans son œuvre qu’elle y voit même « l’un des mythes fondateurs du roman balzacien ». Un souci patronymique qui tourne parfois à l’obsession, comme si le nom propre conférait une puissance occulte aux personnages (après Georges Bataille dans le Bleu du ciel, Roland Barthes avait réservé toute une partie de son essai S/Z, consacré à la nouvelle de Balzac Sarrasine, à l’étude du nom de Ernest-Jean Sarrasine).
« Entrer dans la fabrique des noms de Balzac, c’est entrer dans sa fabrique de la fiction »
Dans cette histoire, il est recommandé de commencer par le début : le chant IX de l’Odyssée où Ulysse répond au cyclope : « Mon nom est Personne ». Homère révèle ainsi la puissance d’existence du nom propre. Se nommer permet à un personnage de pure fiction d’exister au même titre qu’une personne réelle. C’est d’abord par ce biais que l’illusion opère. Le nom dote le personnage du poids du réel. Le choix des noms reflète son époque ; c’est même ce qui peut dater un livre, sans que cela produise nécessairement un effet négatif. D’ailleurs Balzac ne s’interdit pas à l’occasion de trouver des noms dans d’autres livres, donc des patronymes déjà utilisés par la littérature, chez Mérimée par exemple (Paquita, Valdès, Herrera) chez Sterne dont il admirait la théorie des noms développée dans Vie et opinions de Tristram Shandy, (il lui rend nommément hommage dans le Curé de Tours en lui attribuant la paternité du « système de cognomologie ») ou encore chez Rabelais dont il importa le Ferragus directement de Pantagruel.
Dans le monde de Balzac, en un temps où la noblesse n’est plus qu’un souvenir, on se signale aristocrate à la société avant tout par son nom, généralement orné d’une particule indiquant une origine géographique et l’enracinement dans une terre ou un ancien fief. D’où sa valeur sociale car la famille y est si puissante qu’elle incarne une classe. Le nom est ce dont on hérite en premier et il convient de le défendre et l’honorer comme s’il s’agissait de la famille même. Dans cet esprit, une autre catégorie de personnages de la Comédie humaine partage ce trait avec les aristocrates : les Corses. Le seul énoncé de noms comme les Piombo ou les Porto opère déjà dans l’inconscient du lecteur comme un synonyme de vendetta.
S’agissant des aristocrates, Balzac a beaucoup puisé, comme de juste, dans l’Armorial des familles nobles de France, l’Almanach royal, l’Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris et dans différents Bottins. Rien de tel pour créer un effet de réel. Car contrairement à une idée reçue, et à l’opposé de nombre de romanciers du XXème siècle, Balzac n’emploie que de vrais noms propres, inscrits dans le réel et non dans son imaginaire, qu’il s’agisse de désigner des personnages qui existent ou ont vraiment existé ou d’autres purement fictifs. Peu importe qu’il les ai connus ou même croisés : seul compte le fait que chaque nom qui vient sous sa plume ait déjà été porté. Ce qui s’accorde avec sa passion du détail vrai. Un certain nombre vient de la simple lecture des journaux, des articles aux petites annonces, pour ne rien dire de celle des enseignes de boutiques dont les noms sont relevés au hasard de ses déambulations parisiennes : le cas de Marcas trouvé dans l’ex-rue de Bouloi, de Matifat rue du Coq-Saint-Honoré.
Ce processus d’authentification participe d’une esthétique réaliste dont la Comédie humaine est en son temps la plus éclatante démonstration. Ada Smaniotto a d’ailleurs retrouvé la lettre d’un lecteur surpris puis outré de retrouver son nom, dont il s’estime naturellement propriétaire, dans le Journal des débats en lisant Modeste Mignon en feuilleton. Balzac lui répond mais n’en démord pas :
« Tous les noms sont dans la nature sociale ».
Pas question de créer un précédent en accédant à sa demande de rectification. Balzac puise donc dans la vie mais il n’en est pas moins un inventeur à ses heures car il n’hésite pas si nécessaire à torturer ou juste bousculer les noms par des variantes, se livrant ainsi à une véritable néologie onomastique. Il est d’ailleurs épastrouillant d’observer l’évolution de la critique balzacienne à ce sujet, et notamment la focalisation sur les clefs derrière les noms lorsque la recherche du modèle et l’explication biographique reprenaient le dessus (ah ! les fameuses notes savantes de la Pléiade en fin de volume…). Des chercheurs, Bombert et Escola, qui ont travaillé sur la question spécifique des clefs, assurent qu’il faut en attendre moins d’explication que de complication…
Mais comme le souligne à raison Ada Smaniotto, un tel travail exigerait une telle érudition qu’il serait sans fin et incertaine ; il doit beaucoup au hasard des rencontres et à la sérendipité de la recherche ; elle-même a élucidé sans le faire exprès l’origine du patronyme Taillefer dans la Peau de chagrin en constatant, lors d’une promenade près du lac du Bourget où se déroule une partie de l’histoire, qu’on y apercevait au loin le mont Taillefer… Encore qu’il ne faille jamais crier victoire trop tôt car souvent, un nom a souvent plusieurs sources, décryptables à l’époque par quelques uns seulement, et obéit in fine dans l’esprit de l’auteur a une combinatoire toute personnelle (Rubempré, Goriot etc).
Parfois le romancier se contente de reprendre des noms d’ouvriers qui travaillaient à son domicile pendant qu’il écrivait (ainsi pour Pierrette). Ou d’adresser un clin d’œil crypté à Madame Hanska lorsqu’il en est séparé en nommant M. de Wierzchownia un personnage de la Recherche de l’absolu (nom tiré de celui des terres appartenant à l’épistolière et son mari en Pologne). Ou encore de disséminer tant Honoré que Balzac sous une forme à peu près anagrammatique un peu partout dans les quelques 90 livres constituant le cycle romanesque. En annexe, des tableaux chiffrés apportent de précieuses et étonnantes informations. Ils inventorient les occurrences. En concentré…
Le prénom le plus utilisé par Balzac ? Lucien (2489 fois dans 11 romans) suivi par Calyste (812 fois dans un seul roman), Philippe (597 fois dans 9 romans), Corentin (551 fois dans 4 romans), Popinot (510 fois dans 17 romans), Caroline (509 fois dans 9 romans), Esther (477 fois dans 7 romans), Eugène (454 fois dans 9 romans), Adolphe (449 fois dans 11 romans).
Quant aux noms de famille… : Birotteau (780 fois dans 7 romans), Hulot (671 fois dans 5 romans), Lousteau (644 fois dans 12 romans), Nucingen (626 fois dans 36 romans), Bixiou (625 fois dans 18 romans), Rastignac (623 fois dans 25 romans), Camusot (550 fois dans 12 romans), Cibot (547 fois dans 4 romans), Schmucke (532 fois dans 4 romans), Grandet (524 fois dans 4 romans), Crevel (492 fois dans 3 romans) etc
En fait, cette œuvre-monde que demeure la Comédie humaine apparait sous cet angle particulier comme une formidable conservatoire de noms. L’auteure emploie d’ailleurs l’expression de « musée onomastique », ce qui est bien trouvé et concerne tant les noms que les prénoms. 1842 noms de personnages dans l’ensemble de la Comédie humaine dont 381 hapax ! Quand un nom revient d’un livre à l’autre, c’est une manière de créer un lien généalogique entre eux, tel Mortsauf qui passe des Contes drolatiques au Lys dans la vallée.
La recherche d’Ada Smaniotto fourmille d’exemples si surprenants que, pour un peu, elle nous persuaderait des vertus talismaniques des noms – à tout le moins chez Balzac (Baudelaire disait que chez lui, même les portières avait du génie…). Comme si c’était vraiment la pierre de touche de son réalisme et, partant, de toute sa poétique. Il était d’autant plus obsédé par la question des noms qu’il mettait souvent dans la bouche de ses personnages, et pas seulement les narrateurs, de véritables discussions sur le sujet. Une obsession bien connue puisque Proust ira jusqu’à la pasticher en mettant entre les lèvres moqueuses de la duchesse de Guermantes dans Sodome et Gomorrhe une série de noms de fantaisie censés sonner « à la Balzac » aux oreilles averties. Mais c’est en hommage et en raillerie qu’un Bernanos en reprendra plusieurs dans ses propres romans. Ce qui fait conclure Ada Smaniotto :
« Si les romanciers qui viennent après lui puisent des noms dans la Comédie humaine- qu’ils commentent la pratique onomastique balzacienne ou qu’ils la contestent parfois-, c’est bien sans doute que Balzac a triomphé dans sa concurrence à l’état-civil, en devenant en somme l’état-civil du roman »
(« Balzac en 1842 », daguerréotype de Louis-Auguste Bisson)
1 377 Réponses pour Balzac, nom de noms !
« Nul n’ose blâmer un système inventé par la médiocrité pour plaire à des esprits médiocres. »
Honoré de Balzac ; Les employés (1838)
« Mayer Lambert, né à Metz le 23 décembre 1863, appartient à une famille de rabbins et d’intellectuels. Parmi ses ancêtres, il compte Elia Blin, rabbin à Worms au xvie siècle ; Gerson Oulif Achkenazi, grand-rabbin de Metz au xviie siècle ; Aaron Worms (1754-1836), grand-rabbin de Metz ; son grand-père Lion Mayer Lambert (1787-1862), grand-rabbin de Metz et auteur d’une grammaire hébraïque1. C’est pendant le mandat de Lion Mayer Lambert que l’on inaugure la synagogue consistoriale de Metz, le 30 août 1850, en présence de Marchand Ennery, grand rabbin du Consistoire central2. »
Enfin on a retrouvé le grand-père de Louis.
C’est Passou qui doit être content.
C’est vrai, on n’avait que que portrait de la grand-mère de Louis.
Voilà une énigme résolue, grâce au dr Lecter.
une blague célèbre où l’on retrouve FREUD lui-même à Lemberg :
ainsi que le montre la célèbre historiette, rapportée par Freud, du voyageur reprochant à son compagnon de train de lui dire qu’il va à Cracovie, alors qu’il va bien à Cracovie, pour lui faire croire qu’il va à Lemberg où il n’a rien à faire. En quoi ce personnage se présente comme l’héritier lointain du Crétois Épiménide, proclamant que tous les Crétois sont menteurs. Tirant le constat de cette impasse, dans laquelle Freud à l’époque de la cure
L’allusion de Et alii à la nouvelle « le train était a l’heure »m’a rappelé une anecdote révélatrice de la générosité d’Heinrich Böll .
Une amie très proche, prof d’allemand avait fait écrire par ses élèves une adaptation théâtrale de la nouvelle . Les élèves ont souhaité l’envoyer à Heinrich Böll, qui loin de se contenter d’un mot de remerciement en forme d’accusé de réception, leur a fait une réponse étoffée avec des observations sur leur texte, des suggestions de modification et des indications pour une éventuelle mise en scène
j’ai dit l’Histoire :
« Ville aux frontières imprécises » selon l’écrivain Joseph Roth [1]
[1]
Joseph Roth, « Lemberg, die Stadt », dans Werke 2: Das…, Lemberg / Lwów / Lvov / Lviv a connu bien des souverains et son histoire épouse celle de région de Galicie orientale dont elle est la capitale. Ce petit État de Galicie-Lodomérie (????????-????????????a ??????a ou Ha?ycz-Wo?yn), surgi au xiiie siècle, fut-il le successeur de la Russie kiévaine, à laquelle les tenants de l’historiographie nationale ukrainienne, avec leur chef de file Mykhailo Hrushevs’kyi, font remonter les origines de l’Ukraine actuelle ? Cette
https://www.cairn.info/revue-diogene-2005-2-page-73.htm
n’oublions pa en passant andré LWOFF
Médecin et biologiste français, André Lwoff a été un des fondateurs de la génétique moderne. Il a reçu en 1965, avec Jacques Monod et François Jacob, le prix Nobel de physiologie ou médecine pour leurs travaux sur le contrôle de l’expression des gènes.
SUR WIKI/
André Lwoff est né à Ainay-le-Château d’un père médecin-psychiatre des Asiles de la Seine, Salomon Wolff, et d’une mère peintre et sculpteur, Maria Jakovlevna Simonovitch (1864-1955) tous deux d’origine russe (issus du Gouvernement de Poltava, aujourd’hui en Ukraine) et de confession juive1.
Après des études secondaires au lycée Voltaire, il poursuit des études supérieures à la faculté de médecine de Paris et à la Sorbonne2.
En 1921, il est l’élève d’Édouard Chatton dont il sera le collaborateur durant les mois d’été à Roscoff et à Banyuls jusqu’en 1938. Grâce à Chatton, Lwoff entre en 1922 au laboratoire colonial de l’Institut Pasteur de Félix Mesnil, où il étudie les ciliés3,4. Il devient chef de laboratoire en 1929 et s’y voit confier la direction du Service de physiologie microbienne2.
En 1932-1933, grâce à la Fondation Rockfeller, il effectue des recherches dans le laboratoire d’Otto Meyerhof à Heidelberg, et en 1936 dans le laboratoire de David Keilin à Cambridge4.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Lwoff rejoint les réseaux résistants Cohors-Asturies, dirigés par Jean Cavaillès et Jean Gosset, ainsi que le réseau Shelburn, affilié aux services secrets britanniques 5.
En 1962, Lwoff introduit une taxinomie des virus (voir Classification des virus).
Oui B, j’étais present.
Vrai que Pablo est pétillant, léger, maitre ironiste, sans un mot déplacé, du moins le croit-il, mais sans autre argument que l’insulte. A Passy, il passe gaillardement a coté de la Canne de Mr de Balzac chère à Delphine de Girardin, pour ne regarder que le bureau. Ainsi va notre joueur de Punching -Ball et son alter ego Chaloux, Les Bouvard et Pécuchet de ce blog.
Des romans à zulma cités par Paul Edel, un seul n’est pas paru du vivant de Balzac dont le titre donne la mesure de ce qui était déjà le Mal Français: Les Aventures administratives d’une Idée heureuse. Il en existe toutefois un fragment assez conséquent dans la Pléiade qui justifie le détour.
Bien à vous.
MC
Retour à la littérature. On avait parlé de La peste, du Journal d’une année de peste, de Nemesis, du Houssoir sur le tas, mais pas de Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants, de Kenzaburô Ôé. C’est chose faite grâce à l’ami Michaël.
A l’heure où ça continue ou repart de plus belle, voilà une lecture salutaire.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/24/michael-ferrier-la-litterature-vient-prendre-le-contre-pied-des-discours-qui-visent-a-attenuer-une-catastrophe_6040565_3232.html
Indre
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Culture – Loisirs
Indre : quand Balzac fait redécouvrir Issoudun
Samedi 11 juillet 2020 à 18:12 – Par Elodie Rabelle, France Bleu Berry
Issoudun, France
Issoudun est la star de ce roman de Balzac © Radio France – Elodie Rabelle
L’auteur Honoré de Balzac a écrit sur Issoudun ! Une application mobile permet de redécouvrir la ville via des extraits audio tirés de son roman « La Rabouilleuse », réédité.
Ce n’est pas le plus connu des romans de Balzac, « La Rabouilleuse » fait pourtant partie du classement des plus beaux livres à lire selon le journal anglophone « The Guardian »
« Décidée par la Révolution d’abord pour résoudre le problème financier puis pour punir ses ennemis, la vente des biens nationaux est-elle, selon l’expression de Georges Lecarpentier (1), « l’événement le plus important de la Révolution»? Il ajoutait toutefois que cette aliénation partageait cette place avec la conquête de l’égalité civile et celle de la liberté politique. Il n’est pas le seul à s’être penché au détour du siècle sur cette importante question d’histoire économique et sociale. Jean Jaurès (2) y voyait la confirmation du caractère bourgeois de la Révolution. Jusqu’alors on n’osait guère en parler, tant le sujet était sulfureux. »
La vente des biens nationaux : essai de synthèse [article]
Bernard Bodinier
Annales historiques de la Révolution française Année 1999 315 pp. 7-19
https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1999_num_315_1_2219
La pornographie (dans les livres et dans la vie), c’est guignol;
Ici aussi c’est Guignol comme le dit x…
une histoire personnelle sur les lettres de mon patronyme;ce n’est pas modeste -j’ai aussi été en pension dans une pension bellifontaine tenue par une famille Mignon particulièrement catholique indiquée par le lycée (on me reprochait chaque semaine de ne pas aller à la messe; je pense que ma famille traversant une passe difficile-dont un horizon de divorce tourmenté- s’était débarrassée de moi-) et les initiales de Modeste et de Mignon sont les mêmes:j’ai dit que le redoublement m’intrigue;
donc un professeur(connu), pour le cours duquel je devais plancher sur l’érection de la colonne de la Bastille, ce que j’avais fait sérieusement, plusieurs bibliothèques dont les archives et Forney- demanda à voir avant la leçon mon dossier étonné qu’il fût si épais, et comme il s’arrêtait sur le » génie » un mot qui le scandalisait , et portant celui de tous les hommes en place pour nommer cette sorte d' »ange » voulait absolument que je reconnaisse que c’était un mercure; pour moi, c’était exclu ; au mieux c’était un Icare; et le professeur de demander s’il a des ailes , et que je sorte une « image »:ce que je fis et lui de répéter, alors il a des ailes?
ET moi, soudain de lui rétorquer, mercure a des ailes au pied, au chapeau, et moi, j’ai deux ailes à mon nom(initiales du prénom et du patronyme:L.L.)
il en convint; évidemment, je ne « savais pas ce que je disais » à cet éminent maître et psy !qui ne m’en tint pas rigueur; et à partir de là, je commençais à trouver dans le « redoublement » un beau sujet de questionnement;
on ne dit pas « le chapeau » mais le pétase!
Christiane,
J’utilisais le mot « arrangement » pour la marche funèbre parce que la musique n’est pas celle écrite par Chopin. Entre autres, la main gauche est simplifiée, ce qui n’est ni bon ni nécessaire. Trouvez une bonne interprétation. (Pour Chopin, Rubinstein est une référence). Puisque vous mentionnez les différentes funérailles, il faut surtout évoquer les funérailles soviétiques–quelle ironie cruelle. En lisant Taylor, on se rend mieux compte à quel point les représentations actuelles de Chopin sont éloignées de lui. La lecture, avec aussi sans doute un peu de tactilité au piano, fait très bien comprendre son sentiment envers d’autres compositeurs, Liszt, Beethoven, qu’il trouvait « vulgaire » et dont il ne donnait à ses élèves–quel privilège, des leçons avec Chopin, 20 francs l’heure, 6 fois les autres profs de l’époque–que deux sonates, dont, justement celle qui contient une marche funèbre.
évidemment, je ne « savais pas ce que je disais » à cet éminent maître et psy !
( Et notre etalii n’était alors qu’en pension…)
( Et notre etalii n’était alors qu’en pension…)
Cette patinoire de mots est une véritable pétoire !
Le pétase, une vraie pénitoire!
mal lu brinqueballe, toujours déplacé surtout au mot psy ; non, quiand je suivais ce cours, je n’étais pas en pension;j’étais adulte , j’ai bien compris le refus du maître d’enregistrer le mot « génie » dans la langue française, -il refusait autant « le génie » d’ une langue que « le génie d’un auteur » c’était très troublant pour moi-c’est une bonne question sur « un nom »
Cette statuette en bronze de Mercure le montre sous son aspect le plus classique : un jeune homme nu, portant sur l’épaule la chlamyde, le manteau des voyageurs, sur la tête le pétase ailé, des ailettes aux talons et le caducée. Les animaux qui l’accompagnent habituellement, le coq, le bélier et la tortue, manquent.
Mercure est un dieu romain particulièrement apprécié en Gaule romaine, surtout dans le centre, le nord et l’est du pays. Il protège marchands, voyageurs et étrangers, mais aussi, et c’est une originalité propre à la Gaule, les artisans.
Les pouvoirs du Mercure gallo-romain sont donc étendus, et reflètent peut-être l »assimilation partielle de la divinité gréco-romaine à une ou plusieurs déités celtiques. La statuette, comme d’autres en terre cuite ou en argent, appartenait sans doute à une petite chapelle domestique, devant laquelle étaient accomplis les rites religieux, mais Mercure était aussi honoré dans des grands sanctuaires, parfois situés sur des hauteurs, comme sur le Puy de Dôme.
Sur la tête, Mercure porte un pétase. Ce mot grec désigne un chapeau plat à larges bords porté par les voyageurs. Le pétase de Mercure était muni à l’origine de deux ailettes, dont seule une subsiste. Si Mercure porte le pétase, c’est qu’il protège (entre autres) les voyageurs, les ailettes rappelant sa célérité comme messager des dieux.
Sur certaines statuettes, les ailettes émergent directement de la chevelure. On a supposé que cette anomalie pouvait indiquer que ces objets étaient fabriqués en Gaule, où le motif du pétase à ailettes n’aurait pas été compris par certains bronziers.
De façon générale, l’image de Mercure romain ne donne lieu qu’à quelques rares interprétations indigènes. Il est ainsi parfois doté d’une barbe, revêtu d’un gros manteau à capuchon, doté de trois têtes ou montré assis en tailleur. Ces interprétations reflètent peut-être l’assimilation partielle du dieu
gréco-romain à une ou plusieurs déités celtiques.
https://musee-archeologienationale.fr/objet/statuette-de-mercure
pénitoire : toutes affaires pénibles, opinantes du chef et branlantes! ©
On peut dire aussi : opinelante ©
puisqu’il y a un « représentant du mercure de France sur ce blog,
la mythologie grecque
En mythologie grecque Mercury (Hermès), Fils de Zeus et nymphe Maia, Il était le messager des dieux, le dieu tutélaire de Voyage et les voyageurs, la communication, la tromperie, les voleurs, les escrocs, des menteurs, des substances, la divination. Entre autres rôles, Hermes a également été le porteur de rêves et le conducteur des âmes des morts aux enfers
Par exemple : les propos de etalii son pénitoires ©, c’est-à-dire pénibles et conséquemment imméritoires dans leur opiniâtreté ostentatoires. 😉
je ne pense pas qu’il soit à propos de rapprocher les noms de Mercure et de MERCOURI Melina bien que cette dernière ait été une « ambassadrice » de la culture grecque
Etalii vous êtes notre Pétase du blog, non, non, ne protestez pas.
Vos courses de liens en liens est une performance mercuréenne, n’en doutez pas!
et alii dit: à
je ne pense pas qu’il soit à propos de rapprocher les noms de Mercure et de MERCOURI Melina
Pourquoi pas et alii?
Elle chanta Zorba, le grec sorbet de ces dames, conséquemment imméritoire dans son opiniâtreté ostentatoire.
pénitoire est un mot inconnu du CNRTL qui connait péritoine ;
les obsédés de leur pénis peuvent descendre aux enfers
si vous en êtes à la pénicilline , continuez; moi, je ferme l’ordi
est = sont,
et alii dit: à
pénitoire est un mot inconnu du CNRTL
Cela va de soit, j’y ai apposé mon copyright et alii!
Cala va de SOI…
Votre recherche de racines est plus que douteuse et alii.
Que faites-vous de PEN club, alors?
Votre façon de prendre le mâle par la racine est très psy et on peut comprendre vos préoccupations d’ailleurs.
Revenons à Balzac et à cette fulgurante « Rabouilleuse ». Le journal anglais « The Guardian »a raison de sortir « la Rabouilleuse » » du lot de la « Comédie humaine »
C’est remarquable dans la débauche provinciale cachée derrière des volets.Bien mieux qu’un Chabrol. une machination extraordinaire. Philippe Bridau, brillant officier sous Napoléon est lieutenant-colonel à moins de 2O ans. sa carrière est brisée à Waterloo. Il se regarde comme un persécuté, devient brutal. Il joue, vole son frère, le peintre Joseph ( beau portrait du frère dans les ateliers) , vole sa mère. Il fait partie d’un complet bonapartiste. Après une peine de prison, il est en résidence surveillée à Issoudun .Dans cette ville tout le monde sait des années plus tard que ce Bridau est l’héritier d’un débile mental, Rouget qui eut une esclave sexuelle, Flore, La rabouilleuse.. Comme le dit Félicien Marceau » On voit un vieux médecin vicieux recueillir une petite fille de douze ans (la Rabouilleuse) pour en faire l’agrément de ses soirées. » Cette servante maitresse fut elle-même dominée par un certain Max Gilet… Bridau tua Gilet , tua l’oncle, épousa la veuve. Mais le meilleur c’est que Bridau tueur en série se rallie aux Bourbons, redevient militaire, nommé comte de Brambourg. Quand sa mère est malade il lui adresse une lettre atroce qui accélère sa mort.. ll finit par se faire tuer en Algérie, en 1839. « La rabouilleuse » déploie une intrigue d’un cynisme l’absolu. C’est dans ce roman que Balzac suggère que les soirées entre la frêle enfant et le vieil idiot concupiscent font partie des « scènes ensevelies dans les mystères de la vie privée. ».
continuez; moi, je ferme l’ordi
SURTOUT PAS et alii, mais soyez plus brève, en une belle scansion latine.
de soit, apprenez à écrire avant de vous lancer dans des divagations psychologiques,et de harceler comme un voyou ; cette pauvre RDL est mal barrée avec des
illettrés impénitents ;
bonnes vacances aérez-vous bien et découvrez un peu le monde en apprenant à vous taire
C’est remarquable dans la débauche provinciale cachée derrière des volets
Des jalousies, certainement, Popaul!
des
illettrés impénitents ; et alii
Ah, ah, encore du psy et pas que dans l’air du temps du pénis!( Si on suit vos conseils.)
« Les deux auteurs les plus traduits en Italie : Shakespeare, puis Simenon. » J. Drillon.
Cette phrase n’a aucun sens.
Faut-il comprendre en nombre de traducteurs successifs, en nombres de re-traductions. Inintéressant.
En revanche, pour Balzac, il est toujours d’actualité.
https://www.hoepli.it/libro/wann-chlore-jane-la-pallida/9788867996070.html
Il faut préciser que Balzac a écrit Wann-chlore sous pseudo.
Edel, rabouilleuse est le nom d’une jeune fille qui brasse le courant pour effrayer les poissons.
La leçon de morale qui aurait fait plaisir à Delaporte, lol.
Honoré de Balzac
La Comédie humaine
Études de mœurs
Scènes de la vie de province
Les Célibataires
Troisième histoire
La Rabouilleuse
A MONSIEUR CHARLES NODIER
Membre de l’Académie française, bibliothécaire à l’Arsenal
Voici, mon cher Nodier, un ouvrage plein de ces faits soustraits à l’action des lois par le huis-clos domestique ; mais où le doigt de Dieu, si souvent appelé le hasard, supplée à la justice humaine, et où la morale, pour être dite par un personnage moqueur, n’en est pas moins instructive et frappante. Il en résulte, à mon sens, de grands enseignements et pour la Famille et pour la Maternité. Nous nous apercevrons peut-être trop tard des effets produits par la diminution de la puissance paternelle. Ce pouvoir, qui ne cessait autrefois qu’à la mort du père, constituait le seul tribunal humain où ressortissaient les crimes domestiques, et, dans les grandes occasions, la Royauté se prêtait à en faire exécuter les arrêts. Quelque tendre et bonne que soit la Mère, elle ne remplace pas plus cette royauté patriarcale que la Femme ne remplace un Roi sur le trône ; et si cette exception arrive, il en résulte un être monstrueux. Peut-être n’ai-je pas dessiné de tableau qui montre plus que celui-ci1 combien le mariage indissoluble est indispensable aux sociétés européennes, quels sont les malheurs de la faiblesse féminine, et quels dangers comporte l’intérêt personnel quand il est sans frein. Puisse une société basée uniquement sur le pouvoir de l’argent frémir en apercevant l’impuissance de la justice sur les combinaisons d’un système qui déifie le succès en en graciant tous les moyens ! Puisse-t-elle2 recourir promptement au catholicisme pour purifier les masses par le sentiment religieux et par une éducation autre que celle d’une Université laïque.
(…)
https://www.ebalzac.com/edition/33-rabouilleuse/furne-corrige
un modeste pour renato
Modeste Petrovitch Moussorgski,
Christiane,
J’ai commis un lapsus, « Taylor » pour « Walker », qui je le souligne encore, est un représentant marquant de ce talent que les « anglo-saxons » peuvent avoir pour la biographie. (Il faut l’entendre parler du rôle des notes de bas de page). On pense à d’autres, Peter Brown (bien plus que biographe bien sûr), etc…
Pour revenir à Balzac, je relisais en partie « l’histoire de ma vie », où on trouve un portrait de Balzac à trente ans qui est, si l’on peut dire, délicieux (quatre pages dans le dernier chapitre de la quatrième partie). Et puisque vous faites référence aux maisons de Balzac, si vous n’y êtes pas encore allée, allez à Nohant qui a tellement plus compté pour G. Sand, dans son « cher Berry ». Combien de fois a-t-elle fait ce voyage si pénible à l’époque–on ne se rend pas compte– et pendant lequel la traversée de la Sologne était la moins agréable. Les arbres venaient d’être plantés. Maintenant, c’est autre chose, surtout à l’automne. Pour finir, cette autobiographie est tellement agréable à lire. Il n’y a qu’une femme qui puisse écrire ainsi. Et c’est aussi une très bonne leçon pour l’art d’écrire à la première personne, chose qui n’est pas facile.
ANNE-SOPHIE MERCIER
Dans le « Canard », je ne lis que trois choses : la page 2 (les petites nouvelles politiques), la chronique judiciaire, brèv mais toujours plaisante et le portrait que fait Anne-Sophie Mercier d’une personnalité politique.
Ces portraits sont riches, instructifs, bien troussés et parfois accablants.
C’est le cas pour le portrait de ce mercredi : Barbara Pompili. De même que Darmanin n’était pas le premier choix, Pompili n’a été pris qu’après plusieurs refus : Pascal Canfin
et Ségolène Royal , apprend-t-on.
Je connais moins Barbara Pompili qu’Anne-Sophie Mercier . Je n’ai entendu que son discours sur le perron de son nouveau ministère, le jour de la passation de pouvoir. En l’écoutant, je m’étais dit : Cette dame a un excellent profil de conseillère municipale de sous-préfecture. Ministre ? Ah bon. Numéro trois du gouvernement de la France ? Ah bon. Il fallait donner ce signal, après la (petite) poussée verte des municipales. Cela ne mange pas de pain.Et le Président fera ce qu’il voudra. Elle va compter pour des prunes.
Comme Hulot, dont je me demandais quand il partirait. Mais cette dame, trop contente d’être là, ne partira pas. Je l’annonce avec tranquillité. Je n’en dirai pas autant pour Eric Dupond-Moretti.
Je prédis que lui partira avant deux ans, avant six mois, avant trois mois?Quand il comprendra qu’il compte pour du beurre.Ce que tout le monde a déjà compris.
moreti a des couilles et pompili n’en point..fais court mon copin
un modeste pour renato
hum..et un soulo en plus
Oui, Vedo, même celles de Staline !
Sans vos deux interventions je n’aurais pas prêté attention à la musique de fond tant tout ce qui est filmé captait mon attention.
Vous avez l’oreille fine et une belle culture musicale.
Un peu comme M.Court, c’est la canne de Balzac qui m’a importé et renvoyée à des souvenirs de lecture et la cafetière de porcelaine, si différente de celle vue à Saché. Je me souviens du paysage face à la fenêtre de la chambre quand Jean Margonne, propriétaire des lieux, l’hébergeait.
Les trois commentaires de Paul Edel concernant l’amitié de Zulma Carraud et de Balzac et leur correspondance a posé sur sa vie mouvementée et ses romans et personnages, – souvent immergés dans la cruauté d’un monde où l’argent et la concupiscence sont rois -, un peu de douceur.
Cet homme était hanté par son monde, écrivait à un rythme de forcené.
La vie de ce visionnaire est un roman prodigieux, comme celle de ses personnages réapparaissant de roman en roman : un mythe…
Comme Lucien de Rubempré, il rêva de gloire et de succès. Les Illusions perdues, un titre qui lui va bien.
Comme lui, pressé par des besoins d’argent inassouvissables, il fut traqué par les huissiers…
Il meubla magnifiquement la rue de Cassini, reçut comme un prince, s’acheta chevaux et tilbury… Chez le tailleur le plus cher de Paris, il commanda ses fameuses robes de chambre blanches et ses gants glacés jaune. Sans oublier bottes, pommades et l’eau du Portugal… Poursuivi par ses créanciers, et même par son propre éditeur, il dut déménager, se cacher, ruser, se déguiser.
Mais il reste l’œuvre d’un géant.
Hugo, dit de lui au Père-Lachaise, lors de ses funérailles :
«Tous ses livres ne forment qu’un livre, livre vivant, lumineux, profond, où l’on voit aller et venir, et marcher et se mouvoir, avec je ne sais quoi d’effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine, livre merveilleux que le poète a intitulé Comédie et qu’il aurait pu intituler Histoire […] À son insu, qu’il le veuille ou non, qu’il y consente ou non, l’auteur de cette œuvre immense et étrange est de la forte race des écrivains révolutionnaires.»
« Et puisque vous faites référence aux maisons de Balzac, si vous n’y êtes pas encore allée, allez à Nohant qui a tellement plus compté pour G. Sand, dans son « cher Berry ». »
Oui, Vedo. Une maison et un jardin au charme infini…
Pour le livre, j’ai cherché mais pas de traduction en français, semble-t-il…
des « scènes ensevelies dans les mystères de la vie privée. »..pour aristote la femme nest pas un sujet politique..par danton quon ne s’hétonnes plus quon puisse hanculer les enfants a jéruzalème et à rome..françaises français..hencore un effort..les enfants appartiennent dabord à la république..
Oui, Vedo. Une maison et un jardin au charme infini…
un os..une fer a repasser..une péniche..zéro pour le charme..sinon lacces private au cimtière..cocasse
la dysimétrie marqueur invisible du caractère..cest perturbant de pas savoir quel est lendroit et lenvers de la pellicule pour le portrait..
Le joueur qui désire tomber sur un cinq ou un six, et lance donc son dé avec force ; espérant un as ou un deux, il le lance avec précaution
pour quil y ait jeux de dé..il faut que le joueur croit dans son geste..le godet c’est pour boire sacrénom
Marie Sasseur
Rabouilleuse:Personne qui trouble l’eau pour effrayer et pêcher les écrevisses.Pas les poissons.
Par exemple l’expression « vacances apprenantes »
pasque c’est performatif..t’es à la pêche et ça se fait tout seul..devoir de vacances c’est pour les gonzesses..elles sont bien hincapabe de prochter leur corps astral elles en ont pas quil dirait charoulet..
polo il exite térezoune..
..tu gonfles havec tes préchiprécha sur les musicos drihihon..mais c’est hassez courant et commun..
Oui, bouguereau,
beaucoup dessiné, il y a 10 ans dans le jardin,entre les bornes portant des textes d’elle. Je me souviens d’un petit lézard gris fuyant sur le mur entre les plantes grimpantes. Sa maison ? son refuge contre Paris.
Des présences : Liszt, Chopin, Pauline Viardo, Delacroix, Rousseau, Flaubert, Dumas, Fromentin, Renan, Tourgueniev… Une résidence d’artistes !
« Une femme libre, moderne, complète qui voulait tout : la liberté, l’amour, l’amitié, l’indépendance financière, la vie intellectuelle, les voyages, la vie familiale, les tâches domestiques et d’exploitante agricole qui ne la rebutent pas du tout, bien au contraire à Nohant. Les confitures, les amants, les amis, les enfants, les balades dans la campagne et la vie intellectuelle. » (Michelle Perrot)
Et puis à La Châtre, installé dans l’ancien donjon des Chauvigny (XVe),le musée George-Sand et une incroyable collection d’oiseaux naturalisés, des paysages de l’école de Crozant-Gargilesse (une façon de découvrir la région que George Sand a décrite dans ses romans champêtres), des coiffes et instruments de musique traditionnelle du Berry (vielles à roue). Et, bien sûr des dessins, des manuscrits, des lettres de George Sand. Des portraits et souvenirs de ses contemporains, artistes ou politiques.
Edel, on voit bien que vous vivez sur une plage putride, ou viennent mollement s’écraser des vagues, pleines de poissons deja morts…😝
Rabouiller
Agiter, troubler l’eau d’une rivière ou d’un étang pour effrayer les écrevisses ou les poissons qui, dans leur fuite, se laissent prendre plus facilement.
Edel, illustration :
Un de ces jours d’été, je vais retourner rabouiller dans le Verdon.
( dans ce grand canyon en bas de la falaise des cavaliers)
Des truites, miam.
Esparbec faisait rêver ceux qui forniquent sans pouvoir dire un mot ; en effet, pour éviter les récits forcément répétitifs et lassants, il ne décrivait pas l’action, mais la faisait passer dans les dialogues, par nature infiniment plus divers, vibrants et vulgaires ; partant, bandants
ça c’est du lourd..mais c’est baclé..dire que le cul a été un telle poussée darchimède pour le roman français..et pas que..et le cinoche!..mais..zob..asséché
Christiane,
La route du Tholonet, Nohant,…, je ne veux pas faire de compliment de politesse, mais cela fait grand plaisir à lire, surtout de se représenter que ces lieux prennent une vie plus forte quand ils contiennent une personne qui y participe par son activité artistique, et comment le faire mieux que par la peinture et le dessin. Vous devez avoir de bons souvenirs.
… Une résidence d’artistes !
..beaucoup trop dautosuggestion pour les y voir prende du plaisir..faudrait redisaïgner tout ça..chais pas..façon loti
#La route du Tholonet, Nohant
Sur Viamichelin, fait au moins prévoir une nuit d’hôtel, sur le trajet.
Justement, j’ai une adresse sur le chemin des maîtres sonneurs.
Elle restera très confidentielle.
Un camarade d’école de Marcel Proust.
On dirait une copine, plutôt Renato, non ?
Elle n’a pas de fleur sur son chapeau.
savez vous qui est:
« Wolfgang Büsi von Drachenfels »
Ah ça, Vedo, jamais sans mes carnets ! Une façon d’être bien. Un été, je me suis retrouvée par hasard mêlée à une noce dans le Massachusetts. Ne parlant que très mal la langue du pays, j’ai dessiné jusqu’à me sentir bien. Il faisait un temps exécrable. Je dessinais les nuages, la pluie, pendant que les mariés dansaient et se mariaient. J’étais bien. Des danseurs s’approchaient. Nous échangions des sourires. Je n’aime pas danser.
Dessiner crée une bulle de calme, un temps de retrait et de partage immobile.
Je me souviens souvent des lieux par ce que j’ai dessiné (un arbre, un toit, un visage, une touffe d’herbe, un mur, une pierre…).
Un jour, autre, une chaise paillée dans l’église Saint-Médard en bas de la rue Mouffetard pour un ami qui était triste.
@savez vous qui est:
« Wolfgang Büsi von Drachenfels »
Dans ces cas-là, google est notre ami.
« une touffe d’herbe »
Ca fait un peu gazon maudit, je trouve, les souvenir de la vioque. Beuurk.
un nom propre pour les historiens:
C’est en 1896 que l’archéologue anglais Flinders Petrie découvre une stèle de granit aux proportions impressionnantes : 3,18 mètres de haut, 1,61 mètre de large et 31 centimètres d’épaisseur.
Nichée au cœur d’un temple funéraire érigé en l’honneur du pharaon Mérenptah, elle a pris le nom de « stèle de Mérenptah », jusqu’à cette curieuse découverte.
La stèle est aujourd’hui connue pour contenir dans la strophe finale, au verso, la première mention supposée d’Israël, ou plutôt des Israélites, hors contexte biblique.
C’est également et surtout la seule mention d’Israël connue dans les textes égyptiens ; il faudra attendre quatre siècles pour voir de nouveau ce mot apparaître, sur la stèle de Mesha.
Elle est aujourd’hui également nommée « stèle d’Israël », mais que raconte-t-elle vraiment ?
Découverte de la première mention du mot “Israël” dans un écrit de l’Égypte Antique
Marie Sasseur. Vous rabouillez sur ce blog pour nous effrayer.Rigolade.
et le déchiffrage de la pierre de Rosette:
le fait que le texte en démotique retranscrit phonétiquement des noms étrangers (1802) et que le texte en hiéroglyphes fait de même et comporte d’importantes ressemblances avec le démotique (Thomas Young, 1802) ;
Merci Edel.
C’est pas tous les jours que vous vous déridez. Vous avez changé de grappa, elle vous réussit.
Juste un truc qui me froisse, un problème de police d’écriture.
Pour écrire un zéro, n’utilisez plus le o majuscule.
C’est comme en lisant cette dédicace à Charles Nodier faite pour la rabouilleuse, il ne faudrait plus enlever sa particule à De Balzac…
Christiane, vous avez de la chance avec vos carnets. Vous pouvez être chez vous partout. Dans le Massachusetts, où était-ce? (J’y vis).
Alan Walker a aussi un chapitre entier sur G. Sand et, complet comme il est, il aborde aussi la question de sa capacité à jouer du piano.
Eh bien! Une admiration commune pur le grand Honoré, voilà une bonne chose qui nous rapproche,Marie Sasseur!
Paul et Marie, qui l’eut cru ?!
Vedo, je ne me souviens plus. Il fallait prendre un train à la gare de New York, omnibus. Nous étions passés à Paterson (mémoire de William Carlos Williams) à mi-parcours. Il y avait dans ce train un contrôleur digne des films américains, très drôle. Il chantait dans la sono du train. Arrivés à la gare de ???, des voitures nous attendaient pour nous conduire dans une grande propriété privée avec de multiples dépendances. Il y avait des chevaux très beaux. Puis une semaine de réjouissances très protocolaire avec soirées différentes pour la future mariée et ses amis . Même rite pour le futur marié. Des soirées bal !!! puis le mariage sous l’orage, sous des tentes… Souvenirs d’un monde privilégié. L’argent ne manquait pas (l’alcool non plus… du côté de la famille de la mariée (artiste très sympathique), moins du côté des français, amis du prétendant. Le couple habitait un petit F2 modeste à Brooklyn. Nous y avons passé des heures très agréables avant de partir pour le Massachusetts.
Je garde la mémoire d’un paysage verdoyant, des petites villes sympathiques.
Un très mauvais souvenir de l’arrivée à l’aéroport de New York – John-F.-Kennedy à cause des services d’immigration pour les voyageurs. Préposés antipathiques, limites grossiers.
Mais le métro aérien jusqu’à Brooklyn, climatisé traversant les quartiers très différents de mes paysages urbains habituels, c’était formidable. Se balader sur le « Brooklyn Bridge » qui surplombe l’East River ou dans Brooklyn, formidable aussi.
Et la soirée face à la statue de la liberté, l’Hudson River, Manhattan… c’était mieux que le mariage !
Merci pour ce récit Christiane. Oui, les services d’immigration, et même pour les cartes dites « vertes ». Mais c’est très très variable, cela dépend énormément de la personne sur qui on tombe. En moyenne, Kennedy est plus agréable que Boston (qui est à éviter pour ceux ou celles qui peuvent avoir quelque motif d’inquiétude). Je me suis souvent souvenu de Cocteau qui a dit quelque chose du genre, dans un nouveau pays, ce qui compte ce sont les premières 15 minutes. Est-ce qu’il a connu ces services d’immigration?
Vaut mieux se mater sur la route de Madison.
Ca ressemble à rien des souvenirs alzheimer.
Non, Paul et Marie ce sera quand Edel ressortira des auteurs italiens oubliés. Des trucs en cinémascope, comme Bertolucci. Le père.
Bonne soirée, je ne sais pas encore sur quelle plage je vais aller planter mon petit parasol portable demain ( je me suis équipée)
L’admirationnpoir Honoré
J’en suis Marie et Paul (et Virginie)
La mienne est double puisque j’y adjoins le saint
https://images.app.goo.gl/SBBTwyjaeB6ofn6aA
Christiane
Ces mariages à Pétaouchnok ?
C’est une garantie pour la survie ?
Le dernier dont j’ai ouï dire se passera à Zanzibar 🙄
Juste une question pour un sondage. Pensez vous que la particule comme dans Honoré de Balzac soit élémentaire ?
J’ai découvert ce matin grâce à MS El Verdugo , nouvelle traitant de noblesse d’esprit, Dr cruauté et de sentiment de culpabilité. Il est souvent question de la cruauté des orientaux réputés comme tels, dans cette courte nouvelle Balzac nous en sert une coupe bien pleine et qui nous appartient, du moins historiquement. La technicité aurait-t-elle arrangé le sort des hommes que les guerres n’en demeurent pas moins infâmes.
https://short-edition.com/fr/classique/honore-de-balzac/el-verdugo
de cruauté. Correcteur.
« je ne sais pas encore sur quelle plage je vais aller planter mon petit parasol portable demain »
A l’extrémité de l’Île Sainte-Marguerite, face à la baie de Cannes, et alii !
LA MONNAIE et les noms
Le 200 francs Montesquieu est un billet de banque français créé le 20 août 1981 par la Banque de France et émis le 7 juillet 1982. Il fut remplacé par le 200 francs Gustave Eiffel.
Heinrich Böll
A vécu sur Achil island et en a tiré son journal irlandais.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Irish_Journal
Aujourd’hui sa maison est une résidence d’artiste.
moi j’ai rencontré une grosse négresse avec son mari blanc comme un linge.
Dans un bras d’Esparron sur Verdon l’eau à mi-cuisses, elle fouillait avec ses mains sous la be4g3 creusée et elle ramenait les écr3visses aue le soir elle 1llait jeter dans une grosse casserole d’eau bouillante pour nourrir son mari.
C’était dégoûtant. Pour les écrevisses.
Le mari, lui, se laissait faire.
Je ne savais pas qu’elle rabouillait.
sous la berge
Le Kilimandjaro ou Kilimanjaro est une montagne située dans le Nord-Est de la Tanzanie et composée de trois volcans : le Shira à l’ouest, culminant à 3 962 mètres d’altitude, le Mawenzi à l’est, s’élevant à 5 149 mètres d’altitude, et le Kibo, le plus récent géologiquement, situé entre les deux autres et dont le pic Uhuru à 5 891,8 mètres d’altitude constitue le point culminant de l’Afrique
La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil
En chimie et en physique, le nombre d’Avogadro, (ou mieux la constante d’Avogadro, car elle a une dimension), nommé en l’honneur du physicien et chimiste Amedeo Avogadro, noté NA, est défini comme le nombre d’entités élémentaires (atomes, molécules, ou ions en général) qui se trouvent dans une mole de matière.
rose dit: « Christiane
Ces mariages à Pétaouchnok ?
C’est une garantie pour la survie ? »
Le couple se mariant été très très sympathique. La jeune femme avait fait ses études à l’École des Beaux arts, à Paris, là, où ils s’étaient rencontrés.
Elle venait de ce pays de l’autre côté de l’océan et a souhaité y retourner. lui, a suivi, très amoureux…
J’ai oublié le nom de cette ville car il n’a aucune importance pour moi. De plus nous étions dans une propriété hors de cette ville. Ces jeunes gens n’étaient pas de ma famille et je regardais tout cela de loin… plus préoccupée par la personne que j’accompagnais, là-bas.
Par contre, je revois avec précision le dernier paysage, sous la pluie, que j’ai dessiné. Le cheval aussi. La trogne du contrôleur et sa casquette amusante. J’aime installer dans ma mémoire ce qui compte pour moi. Il y a ici des êtres sous pseudo qui me sont indifférents. Je ne m’attarde pas sur leurs commentaires, ne pense pas à eux. D’autres, dont vous, retiennent mon attention mais la vraie vie est ailleurs et là aussi, il faut faire du ménage et oublier les êtres qui ont failli.
Bonne soirée.
dans un tiers des cas on trouve des traces du virus Epstein-Barr (à l’origine de la mononucléose)
rose,
Le couple se mariant été très très sympathique. La jeune femme avait fait ses études à l’École des Beaux arts, à Paris, là, où ils s’étaient rencontrés.
Elle venait de ce pays de l’autre côté de l’océan et a souhaité y retourner. lui, a suivi, très amoureux…
J’ai oublié le nom de cette ville car il n’a aucune importance pour moi. De plus nous étions dans une propriété hors de cette ville. Ces jeunes gens n’étaient pas de ma famille et je regardais tout cela de loin… plus préoccupée par la personne que j’accompagnais, là-bas.
Par contre, je revois avec précision le dernier paysage, sous la pluie, que j’ai dessiné. Le cheval aussi. La trogne du contrôleur et sa casquette amusante. J’aime installer dans ma mémoire ce qui compte pour moi. Il y a ici des êtres sous pseudo qui me sont indifférents. Je ne m’attarde pas sur leurs commentaires, ne pense pas à eux. D’autres, dont vous, retiennent mon attention mais la vraie vie est ailleurs et là aussi, il faut faire du ménage et oublier les êtres qui ont failli.
Bonne soirée.
Christiane,
Oui Hugo, mais n’est-ce pas un peu de l’éloquence de funérailles, et surtout, Hugo… J’extrais ceci de G. Sand, donc vers 1831 (écrit 20 ans plus tard mais la citation est le genre de choses dont on se souvient verbatim, si c’est vraiment une citation):
‘Une seule fois il s’oublia pour nous parler de Rabelais, que je ne connaissais pas encore. Il fut si merveilleux, si éblouissant, si lucide, que nous nous disions en le quittant: » Oui, oui, décidément, il aura tout l’avenir qu’il rêve: il comprend trop bien ce qui n’est pas lui, pour ne pas faire de lui-même une grande individualité. » ‘
Christiane, puisque nous partageons des souvenirs à Aix, et qu’il s’agit ici de Balzac, je voudrais mentionner un homme qui a joué un rôle important dans ma vie et qui était spécialiste de Balzac, à ce moment doyen de la faculté de lettres, à Aix, Robert Guyon. (Il restait un amphithéâtre à son nom). Son personnage ressemblait à son sujet d’études.
Oups,lapsus: Bernard Guyon!
@Oups,lapsus: Bernard Guyon!
Ohff, aucune importance. On n’ira pas vérifier.
Vedo me file des boutons, beaucoup de préciosité pour pas grand chose.
les principes de de « jeu » selon les erdélien-ne-s, ce qui ne veut pas dire à la demande de P.Assouline lui-même , ne me conviennent pas, et me rendraient malade;(je suis déjà très fatiguée) j’en ai assez; comprenez ce que vous voulez; je me retire; vous n’êtes qu’une clique sectaire et nombriliste, ce qui est peut-être très français ou franchouillard; ce n’est pas drôle du tout; et vous vous permettez d’avoir des exigences comme de l’humour, de l’originalité: donnez l’exemple !
@(ou mieux la constante d’Avogadro, car elle a une dimension),
Et quand on parle du nombre d’Avogadro, il n’en a aucune, dimension.
Samedi 18 juillet 2020,5h35
Ne parlons pas d’Honoré de Balzac sans railler son look de baudruche, goret satisfait de son gras, gros pépère absolument repoussant…Je préfère la fine silhouette du jeune Darmalin, nouveau maître de l’Intérieur qui parle d’islam « politique » pour nommer le danger communautariste.
En France, il faut être bien redondant pour être bien compris des sots….. Misère ignorante. Lire l’Alcoran, plutôt que Balzac 007.
B
Les particules sont des entités.
Qui l’eût cru ?
Luce.
Honoré de Balzag est une entité, à particule.
Honoré de Balzac. Pardon
Ah Christiane
Oublier les êtres qui ont failli. Je vous avoue que je n’en suis pas là.
Surtout lorsqu’ils se sont saisi du chaos pour me balayer et placer la mère en otage.
Ceux qui ont failli sont des traîtres amoraux.
Plus tard, je l’espère, les regarder avec indifférence.
Et que leur bassesse ne me salisse pas les baskets neuves que je vais m’acheter.
Bien à vous
Vedo me file des boutons, beaucoup de préciosité pour pas grand chose.
À moi pas du tout.
Il est un homme qui tient la route.
Un vendredi qui a précédé le déconfinement du 11 mai 2020 j’ai compris – schblang sur ma tête qui n’en peut mais- qu’il y était seul sur la route. Comme Bernard Moitessier. Joshua Slocum. Balzac me l’a confirmé. Cela me peine mais c’est la vie.
Et que l’on ne touche pas un cheveu de Marc Court. Je monterais au créneau.
Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?!
rose
Rien.
Doumé a une femme et trois enfants. Le café, les croissants, niet.
Anne
Rien.
rose
L’île Sainte Marguerite en face de Cannes, Picabia
Année LvB, Sonate n ° 4 en mi bémol op. 7 :
18.7 — 6.12
Et Martigues
https://www.galeriearyjan.com/fr/picabia-francis.htm
La rosse, bibine et cachetons. Des délires effroyables.
Vamos a la playa.
Bon week-end.
Samedi 18/07/2020, 6h21, heure de Paris.
à la plage du matin au soir Miss Sasseur. vous vendez du beignet fourré ?
Vu -premières fois- Blue velvet de David Lynch et Mauvais sang de Leos Carax. Dans l’ordre inversé.
Blue velvet.
Mi polar mi évocatoire de la violence testéronisé, Blue velvet décrit un univers hallucinant et effrayant.
La p’tite chanteuse romantique y est broyée et frappée, à sa demande, la p’tite amie y est broyée et trompée, hors sa demande. Les gangsters empilent les déséquilibres du sniffage à la picole en passant par les armes à feu. Y a le flic ripoux, l’enquêteur juvénile et efficace qui se déniaise dans les bras de la quarantenaire et le flic honnête qui est le papa de la p’tite amie.
On sort de là essorée, contente de la fin hollywoodienne à souhait : ils reprennent leur barbecue dominical en famille. Fini leur échappatoire cauchemardesque au quotidien, ils acceptent dorénavant l’ordinaire des jours qui défilent.
À éviter sauf si besoin incompressible d’adrénaline déjantée (un pré Tarantino ?).
Mauvais sang
J’ai de mes ancêtres gaulois l’oeil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.
Les Gaulois étaient les écorcheurs de bêtes, les brûleurs d’herbes les plus ineptes de leur temps.
D’eux, j’ai : l’idolâtrie et l’amour du sacrilège ; – oh ! tous les vices, colère, luxure, – magnifique, la luxure ; – surtout mensonge et paresse.
J’ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. – Quel siècle à mains ! – Je n’aurai jamais ma main. Après, la domesticité même trop loin. L’honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m’est égal.
Mais ! qui a fait ma langue perfide tellement, qu’elle ait guidé et sauvegardé jusqu’ici ma paresse ? Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j’ai vécu partout. Pas une famille d’Europe que je ne connaisse. – J’entends des familles comme la mienne, qui tiennent tout de la déclaration des Droits de l’Homme. – J’ai connu chaque fils de famille !
———
Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France !
Mais non, rien.
Il m’est bien évident que j’ai toujours été [de] race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.
Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte ; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme ; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. — Je suis assis, lépreux, sur les pots cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. — Plus tard, reître, j’aurais bivaqué sous les nuits d’Allemagne.
Ah ! encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.
Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, — représentants du Christ.
Qu’étais-je au siècle dernier : je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert — le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.
Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, — le viatique, — on a la médecine et la philosophie, — les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !…
La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?
C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très-certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.
———
Le sang païen revient ! L’Esprit est proche, pourquoi Christ ne m’aide-t-il pas, en donnant à mon âme noblesse et liberté. Hélas ! l’Évangile a passé ! l’Évangile ! l’Évangile.
J’attends Dieu avec gourmandise. Je suis de race inférieure de toute éternité.
Me voici sur la plage armoricaine. Que les villes s’allument dans le soir. Ma journée est faite ; je quitte l’Europe. L’air marin brûlera mes poumons ; les climats perdus me tanneront. Nager, broyer l’herbe, chasser, fumer surtout ; boire des liqueurs fortes comme du métal bouillant, — comme faisaient ces chers ancêtres autour des feux.
Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l’œil furieux : sur mon masque, on me jugera d’une race forte. J’aurai de l’or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé.
Maintenant je suis maudit, j’ai horreur de la patrie. Le meilleur, c’est un sommeil bien ivre, sur la grève.
———
On ne part pas. — Reprenons les chemins d’ici, chargé de mon vice, le vice qui a poussé ses racines de souffrance à mon côté, dès l’âge de raison — qui monte au ciel, me bat, me renverse, me traîne.
La dernière innocence et la dernière timidité. C’est dit. Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons.
Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l’ennui et la colère.
À qui me louer ? Quelle bête faut-il adorer ? Quelle sainte image attaque-t-on ? Quels cœurs briserai-je ? Quel mensonge dois-je tenir ? — Dans quel sang marcher ?
Plutôt, se garder de la justice. — La vie dure, l’abrutissement simple, — soulever, le poing desséché, le couvercle du cercueil, s’asseoir, s’étouffer. Ainsi point de vieillesse, ni de dangers : la terreur n’est pas française.
— Ah ! je suis tellement délaissé que j’offre à n’importe quelle divine image des élans vers la perfection.
Ô mon abnégation, ô ma charité merveilleuse ! ici-bas, pourtant !
De profundis Domine, suis-je bête !
———
Encore tout enfant, j’admirais le forçat intraitable sur qui se referme toujours le bagne ; je visitais les auberges et les garnis qu’il aurait sacrés par son séjour ; je voyais avec son idée le ciel bleu et le travail fleuri de la campagne ; je flairais sa fatalité dans les villes. Il avait plus de force qu’un saint, plus de bon sens qu’un voyageur — et lui, lui seul ! pour témoin de sa gloire et de sa raison.
Sur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé : « Faiblesse ou force : te voilà, c’est la force. Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre. » Au matin j’avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu.
Dans les villes la boue m’apparaissait soudainement rouge et noire, comme une glace quand la lampe circule dans la chambre voisine, comme un trésor dans la forêt ! Bonne chance, criais-je, et je voyais une mer de flammes et de fumée au ciel ; et, à gauche, à droite, toutes les richesses flambant comme un milliard de tonnerres.
Mais l’orgie et la camaraderie des femmes m’étaient interdites. Pas même un compagnon. Je me voyais devant une foule exaspérée, en face du peloton d’exécution, pleurant du malheur qu’ils n’aient pu comprendre, et pardonnant ! — Comme Jeanne d’Arc ! — « Prêtres, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. Je n’ai jamais été de ce peuple-ci ; je n’ai jamais été chrétien ; je suis de la race qui chantait dans le supplice ; je ne comprends pas les lois ; je n’ai pas le sens moral, je suis une brute : vous vous trompez… »
Oui, j’ai les yeux fermés à votre lumière. Je suis une bête, un nègre. Mais je puis être sauvé. Vous êtes de faux nègres, vous maniaques, féroces, avares. Marchand, tu es nègre ; magistrat, tu es nègre ; général, tu es nègre ; empe reur, vieille démangeaison, tu es nègre : tu as bu d’une liqueur non taxée, de la fabrique de Satan. — Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer. Infirmes et vieillards sont tellement respectables qu’ils demandent à être bouillis. — Le plus malin est de quitter ce continent, où la folie rôde pour pourvoir d’otages ces misérables. J’entre au vrai royaume des enfants de Cham.
Connais-je encore la nature ? me connais-je ? — Plus de mots. J’ensevelis les morts dans mon ventre. Cris, tambour, danse, danse, danse, danse ! Je ne vois même pas l’heure où, les blancs débarquant, je tomberai au néant.
Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse !
———
Les blancs débarquent. Le canon ! Il faut se soumettre au baptême, s’habiller, travailler.
J’ai reçu au cœur le coup de la grâce. Ah ! je ne l’avais pas prévu !
Je n’ai point fait le mal. Les jours vont m’être légers, le repentir me sera épargné. Je n’aurai pas eu les tourments de l’âme presque morte au bien, où remonte la lumière sévère comme les cierges funéraires. Le sort du fils de famille, cercueil prématuré couvert de limpides larmes. Sans doute la débauche est bête, le vice est bête ; il faut jeter la pourriture à l’écart. Mais l’horloge ne sera pas arrivée à ne plus sonner que l’heure de la pure douleur ! Vais-je être enlevé comme un enfant, pour jouer au paradis dans l’oubli de tout le malheur !
Vite ! est-il d’autres vies ? — Le sommeil dans la richesse est impossible. La richesse a toujours été bien public. L’amour divin seul octroie les clefs de la science. Je vois que la nature n’est qu’un spectacle de bonté. Adieu chimères, idéals, erreurs.
Le chant raisonnable des anges s’élève du navire sauveur : c’est l’amour divin. — Deux amours ! je puis mourir de l’amour terrestre, mourir de dévouement. J’ai laissé des âmes dont la peine s’accroîtra de mon départ ! Vous me choisissez parmi les naufragés ; ceux qui restent sont-ils pas mes amis ?
Sauvez-les !
La raison m’est née. Le monde est bon. Je bénirai la vie. J’aimerai mes frères. Ce ne sont plus des promesses d’enfance. Ni l’espoir d’échapper à la vieillesse et à la mort. Dieu fait ma force, et je loue Dieu.
———
L’ennui n’est plus mon amour. Les rages, les débauches, la folie, dont je sais tous les élans et les désastres, — tout mon fardeau est déposé. Apprécions sans vertige l’étendue de mon innocence.
Je ne serais plus capable de demander le réconfort d’une bastonnade. Je ne me crois pas embarqué pour une noce avec Jésus-Christ pour beau-père.
Je ne suis pas prisonnier de ma raison. J’ai dit : Dieu. Je veux la liberté dans le salut : comment la poursuivre ? Les goûts frivoles m’ont quitté. Plus besoin de dévouement ni d’amour divin. Je ne regrette pas le siècle des cœurs sensibles. Chacun a sa raison, mépris et charité : je retiens ma place au sommet de cette angélique échelle de bon sens.
Quant au bonheur établi, domestique ou non… non, je ne peux pas. Je suis trop dissipé, trop faible. La vie fleurit par le travail, vieille vérité : moi, ma vie n’est pas assez pesante, elle s’envole et flotte loin au-dessus de l’action, ce cher point du monde.
Comme je deviens vieille fille, à manquer du courage d’aimer la mort !
Si Dieu m’accordait le calme céleste, aérien, la prière, — comme les anciens saints. — Les saints ! des forts ! les anachorètes, des artistes comme il n’en faut plus !
Farce continuelle ! Mon innocence me ferait pleurer. La vie est la farce à mener par tous.
———
Assez ! voici la punition. — En marche !
Ah ! les poumons brûlent, les tempes grondent ! la nuit roule dans mes yeux, par ce soleil ! le cœur… les membres…
Où va-t-on ? au combat ? Je suis faible ! les autres avancent. Les outils, les armes… le temps !…
Feu ! feu sur moi ! Là ! ou je me rends. — Lâches ! — Je me tue ! Je me jette aux pieds des chevaux !
Ah !…
— Je m’y habituerai.
Ce serait la vie française, le sentier de l’honneur !
Arthur Rimbaud
Une saison en enfer
Second poème en prose, écrit suite aux deux coups de revolver tiré par Verlaine sur son « époux infernal » (tu vas te passer de Été 85, hein rose ?), avant que Rimbaud n’écrive « Reviens ! ». Ce que femme veut, dieu seul le sait, seul le fol ne varie. (« L’a mal le fou » Gelsomina avant qu’elle ne disjoncte, schbloung les plombs).
Vérification/ correction :
Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie.
Drillons un peu :
Une plage naturiste est-elle une hypallage ?
Et une plage homo ? ou hétéro ? ou familiale ?
Mauvais sang de Leos Carax (anagramme de Oscar Alex, à chacun ses fantasmes.)
Pour son prochain film Annette, il embauche Marion Cotillard. L’aurait pu rester fidèle à Binoche -son ex.- mais la valeur fidélité est obsolète.
Titre donné en hommage au poème de Rimbaud.
Mauvais sang de Leos Carax
Un polar au galop où Denis Lavant, masqué, excelle dans l’indépendance.
Lise -Anne Lise de la République du cinéma- dira en épilogue » de toutes façons, il serait parti un jour ou l’autre ».
Juliette enfantine encor, ou au sortir en tout cas est la parfaite idiote, blessée et attirant les hommes comme le miel les abeilles se contente de jeux d’yeux abalobisants.
Elle est sublime, dans son plus beau rôle. Les autres seront pâles remake.
Piccoli lui trône : très proche de Pablo (lentilles noires, crâne rasé) son machisme assumé assoie l’assentiment.
Elle dira de lui « il me dirige et j’aime ça » 😳, mama mia, alerte à Malibu, et aussi « il est l’homme de ma vie » 👫 🤒 👩🦽 (le fauteuil roulant dirigé vers la droite pour pas de retour vers le passé).
Lui dira d’elle à Hans « prends des filles de plus en plus jeunes comme ça tu ralentiras le vieillissement ».
Et Denis Lavant d’une laideur physique éblouissante, tout petit, qui crève l’écran.
S’est assis à côté de moi dans la salle et m’a dit dans l’oreille « T’as vu comme j’ai assuré sur c’coup là ? ». « Ben oui mon bb t’assure un max tout l’temps. »
Voilà, un pied absolu.
Poétique, enlevé, sans violence superfétatoire, les femmes des égéries même si les hommes se tirent, un rythme génial, de la vabalcadz et un eoma.tisme absolu.
C’est pas j’m.
Ne pas dire j’adore.
Non.
Je kiffe grave.
Leos Carax, j’veux m’faire toute sa filmographie.
Le gérant de la salle de mon trou du cul du monde l’a vu 50 fois. L’est tombé sur la tête, dans la marmite de potion magique.
A propos d’auteurs italiens oubliés, je signale le beau récit de Silvio d’Arzo devenu un classique. « La maison des autres » (Casa d’altri). Cet auteur, né à Reggio Emilia en 1920, est mort en janvier 1952 là où il est né. Il a ré- écrit plusieurs versions d’un récit minéral, désolé, dense, décrivant le cadre grandiose et pierreux des Apennins. Publié en 1952 il met en scène la rencontre d’un vieux prêtre et d’une lavandière âgée, Zelinda, qui vit dans une masure à l’écart du village. Le récit est raconté à la première personne par le prêtre. Entre ce dernier et la montagnarde va s’installer un dialogue avec beaucoup de silences ,de réticence et de vérités cachées. Il suffit de quelques bergers, des femmes qui font la cuisine, des enfants, des chèvres. « Ce qu’ils font, ici à Montelice ? dis-je. Eh bien, ils vivent, voilà. Ils vivent et c’est tout, il me semble ». Méditation sur la solitude, le passage des jours , le tout dans une curieuse lumière de charité et d’angoisse et un sens des existences mystérieuses. Il en emerge un tragique humain nu. De grands écrivains italiens tiennent ce texte pour un des plus beaux ,d’Attilio Bertolucci à Alberto Moravia ou Pratolini. On dit que le personnage de Zelinda est inspiré du portrait de la mère de l’auteur : elle tirait les cartes aux paysans les jours de marché. Paru aux éditions Verdier-quel catalogue !- avec une introduction d’Attilio Bertolucci,le père du cinéaste, grand poète..
Leos Carax, j’veux m’faire toute sa filmographie
dirphilou est quitte a achter une lessiveuse de potcorn
très proche de Pablo (lentilles noires, crâne rasé)
jle vois plutôt en elchapo qui sfait moquer par la rombière
Elle dira de lui « il me dirige et j’aime ça »
..si jveux..un homme un vrai c’est une hipalage quelle dirait alesquia
Drillons un peu :
Une plage naturiste est-elle une hypallage ?
la plage mazouté à polo qui file des traces nouarte à son cul à térezoune..non!
Blue velvet de David Lynch
il en fait trop des caisses..mais comme hooper c’est le mec qui doit plaire a alesquia..je passe
à la plage du matin au soir Miss Sasseur. vous vendez du beignet fourré ?
dirphilou a 7 slip..alors pour le rip du calbut..no way..comme hon dit à tamanrasset
comme je somnolais, je retournais cette critique qui me semblait un peu précipitée de n’avoir pas nommé d’autres rabbins à propos de Louis LAMBERT. et c’est alors que je pensais à d’Alembert ; cela compliquait les choses :d’où venait ce patronyme?
LE philosophe fut un enfant abandonné et on lie le nom de d’Alembert à celui de d’aremberg
« Les identités de D’Alembert
https://journals.openedition.org/rde/4949 »
qui me fit penser à l’ami de Duchamp ; mais je n’ai pas cherché si c’était le même famille.Le duché d’Aremberg ou d’Arenberg est un ancien duché d’Allemagne, et de l’actuelle Belgique.
-> rabouiller…, telle une écrevisse confite sous son parasol de plage.
-> Sur la Maria Malibran, masseur de Pauline ViardoT, avec un T à la fin, c’est mieux pour Cecilia B.
https://www.concertclassic.com/video/maria-malibran-par-cecilia-bartoli-2008
(Michelle Perrot mettait toujours un T à Nohan).
-> On apprend beaucoup de choses icite, tôt le matin, histoire d’enrichir ses mots fléchés (des dépôts alvogadriens sur les plages de st mâlot…, quant aux surmulots, paul edel, des rongeurs guatémaltèques ?…)
-> Déféquer… ou l’art de contrepéter. Du trône arrivent viennent les meilleures idées matinales (vésicatoire).
-> Les piliers de la terre par Ken Follett, un bon roman au long cours pour nos devoirs de vacances à enrager sur la plage de l’Espiguêtre (1050 p. en LdP). Succès mondial. Vaut le détour des erdéliens incultes en romans popu. A bouche-que-veux-tu, en-voilà.
-> Honoré de Balzacq, je sais pas, moi… Vaux-ce vraiment la peine de retourner lire ce graphomane ? L’ai trouvé aux Puces de Mon Treuil, ce gars-là. Mon pucier ignorait jusqu’à son nom, l’a été facile à circonvenir, lui ai acheté toute sa collection des 72 volumes pour 72 euros. A cru faire une bonne affaire. Maintenant, sais pu où les caler.
-> Saint Frédéric, le meilleur saint du jour.
(18.7.20, 9.28, grand temps d’aller soigner les bêtes et d’arroser les légumes. Les tomates donneront pas grand chose cette année, à moinsse que le prochain billet soye un peu plus inspirant).
évidemment de prénom Louis!
Le 13 août 1735, l’étudiant Jean Baptiste Louis d’Aremberg dépose une supplique à la Sorbonne, demandant une rectification de son nom d’inscription en philosophie, et donc la délivrance de son diplôme de maître ès arts, sous le seul nom de « Jean Le Rond ». La demande est ainsi consignée par le recteur Gibert :
même lien
çaz, c’est du codé décodé:
Le prénom de l’héritier Musk semble répondre à ce dernier cas. Selon les explications de Grimes, sa mère, il serait composé ainsi : X, la variable inconnue, Æ, l’intelligence artificielle réinterprétée d’après la graphie « elfique » du mot chinois ai qui signifie « amour », et A-12 (XII en chiffres romains), l’avion Lockheed A-12 Oxcart, précurseur du « SR-17 » (une confusion de Grimes : il s’agit en fait du SR-71, le fameux Blackbird) ayant battu des records de vitesse dans les années 1960.
Avec ces éléments, nous pouvons maintenant comprendre le sens du prénom. Il s’agit d’un message adressé à la divinité que révère Elon Musk, l’Intelligence artificielle, à qui il demande que la fusée de sa société (Space)X, batte, comme le A-12, les records de vitesse et d’endurance lors de son vol, imminent au moment de la naissance de l’enfant.
La divinité semble avoir exaucé le vœu du père : le 30 mai dernier, à 21h22 (heure de Paris), Doug Hurley et Bob Behnken ont décollé avec succès à bord de la capsule Crew Dragon emmenée par le lanceur Falcon 9 de SpaceX, redonnant aux États-Unis une place de choix dans la conquête de l’espace. Et, pour la première fois, c’est une société privée, celle d’Elon Musk, qui a donné le « go » du décollage.
https://www.philomag.com/les-idees/ethnomythologies/x-ae-a-xii-de-quoi-le-nom-est-il-le-nom-43546
#à la plage du matin au soir Miss Sasseur.
Non, seulement de grand matin, les jours de repos, jusqu’à ce que le soleil soit au zénith, et dopo, un spritz, sans trop de glaçons et du poisson grillé.
Température de l’eau: idéale !
( merci Paul, magnifique évocation)
alesquia, elle est esquize – elle est t’à l’aise.- elle à l’âge – l’hyp-hyp allage – l’ippe à l’âge des assoces – ciations. moi aussite je c faire, JiCéé, fastoche et sans d’wiki. Fred Sawiki ? https://www.pantheonsorbonne.fr/unites-de-recherche/crps/membres/chercheurs-et-enseignants-chercheurs-titulaires/sawicki-frederic/
Tu le connaissais pas ?… Ah bon ? Tu préférais Balzacre ? Mais lui s’appelait pas Fred. Voilà une liste incomplète pour commencer ta journée : choplin, mitrand, II de pruste, de towarniky, martelle, et tchétérak. (‘on peut pas être et avoi rété’, kilorédit)
un nouveau mot et concept pour « faire plaisir à mes correcteurs -trices sur philomag
Glenn Albrecht : “Nous avions besoin d’un mot pour nommer nos émotions quand le monde où nous habitons s’effondre”
03/07/2020 / Glenn Albrecht, Environnement / 0
Et ce mot, c’est « solastalgie ». Avec ce concept – et de nombreux autres –, le philosophe transdisciplinaire australien Glenn Albrecht invite à prendre conscience de la manière dont les émotions humaines interagissent avec l’état des écosystèmes terrestres, le réchauffement climatique ou les pandémies.
Tweet disparition de Christopher Dickey.
Pas lu ni eu l’heur de connaitre son nom, avant son départ.
Mais son father nous a laissé un monument, Deliverance.
Zizi Jeanmaire, née Renée Jeanmaire, danseuse, chanteuse, meneuse de revue et actrice, a notamment brillé dans les ballets « Carmen » et « la Croqueuse de diamants ».
Aux Etats-Unis toujours, 70 % des homosexuels rencontrent leur partenaire en ligne. Il existe aussi des sites spécialisés qui mettent en relation des individus allergiques au gluten ou qui aiment les chiens…
Trouver l’âme sœur n’est pas seulement facilité par le très grand nombre de contacts possibles. La connaissance des préférences – les siennes et celles des autres – est indispensable pour la réussite des assortiments, pour un bon matching. Lorsqu’elles sont parfaitement connues, la théorie économique montre que la formation des couples est optimale. le monde
P.Assouline marieur?
Eh bien, je crois que j’ai un peu forcé sur les déambulations parisiennes : le ménisque de mon genou droit a protesté violemment, et menace de se mettre en grève générale, reconductible et sans préavis.
Dont acte : j’ai filé chez le médecin. Je ne prends jamais à la légère les revendications de mes articulations, je sais que le rapport de force est en leur faveur, et ce n’est pas pour rien que je m’appelle Clopine.
La première constatation, c’est qu’on marche sur les médecins, à Paris. Songez qu’en Bray, il faut désormais prendre rendez-vous dix jours à l’avance pour avoir une chance de voir son médecin traitant. Ici, google vous épingle en un clic une quinzaine d’adresses, avec offres déclinées : consultations en ligne, via skype, cabinets divers, spécialités… J’ai passé un coup de fil à 9 heures, et à onze heures j’étais devant la porte sécurisée d’un immeuble, tout en haut de la rue de Bagnolet. Prodigieux Paris !
La seconde constatation, c’est que je ne sais toujours pas appréhender la longueur des trajets parisiens. Je croyais mettre dix minutes, j’ai ahané pendant plus de vingt minutes sur le trottoir . L’avantage est que la douleur était devenue si intense que j’allais savoir la décrire à la perfection !
Enfin, là où j’ai été le plus surprise, c’est en entrant dans le cabinet. Le médecin, petite taille et voix douce, portait la kippa et le petit châle de prières. Un chandelier à 7 branches ornait son bureau. Au mur, un portrait de vieil homme barbu, façon portrait de Karl Marx ou n’importe quel penseur allemand du dix neuvième siècle, dominait le tout… Un rabbin ?
Même chose : on ne voit pas ça tous les jours, en Bray. Aux champs, le médecin est solidement ancré dans l’imagerie pastorale. Je veux dire qu’on s’attend à croiser un savant, dont on ne sait rien des convictions religieuses. J’ai beau chercher, je ne me souviens de nul crucifix derrière les bureaux des praticiens normands- mais les ouvrages de Claude Bernard dans la bibliothèque, ça oui..
J’étais si surprise que cela « se voyait », alors, au diable la retenue, les scrupules et les règles de courtoisie, quitte à passer pour une goujate j’ai mis les pieds dans le plat, et ai demandé (en souriant tout de même, hein, pas question d’agresser l’homme affable qui me faisait face et allait bientôt me tripoter le genou) : « je pense, enfin je déduis, que vous êtes de confession juive ? »
J’étais contente de ma question, qui évitait le piège de l’essentialisme (« vous êtes juif ? ») tout en laissant à mon interlocuteur le loisir de me répondre, ou non…
Il a franchement souri, en fait j’avais détendu l’atmosphère il me semble, et m’a doucement demandé « oui, c’est exact, et… Cela vous embête-t-il ? »
J’ai immédiatement protesté, (« mais bien entendu que non, voyons », ou un truc comme ça), en me disant qu’après tout ce n’était pas moi, mais lui qui affichait ainsi les signes extérieurs de sa religion, et puis j’ai ajouté : « d’autant que je crois fermement aux diplômes délivrés par l’éducation nationale, que je suis laïque à fond, et athée de surcroît .. » Il a souri, alors j’ai ajouté » et… Cela vous embête-t-il ? » , et là, on a rigolé ensemble.
Nous étions devenus les meilleurs amis du monde (il m’a raccompagnée jusque sur le trottoir) et j’ai un traitement de cheval pour un mois.
Bon, il a juste insinué qu’il me faudrait une opération (« mais c’est mécanique, et la mécanique, ce n’est rien », répétait-il, en me disant que « les footballeurs de coupe du monde vivent très bien sans ménisque », ce à quoi j’ai répliqué que j’inscrirai donc une victoire au foot à mon planning de l’année prochaine, ahaha), m’enfin je verrai ça plus tard.
Pour l’instant, je trotte. Et Paris m’attend.
Clopine, mais souffrez-vous de votre articulation? le médecin vous a-t-il donné un traitement pour patienter?
t le petit châle de prières.
C’EST ETRANGE DANS SON CABINET.
ce châle s’appelle un talith:
Le talith est l’essence de Dieu : il nous enveloppe, mais reste hors de notre portée
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0611201824.html
un texte connu:
» Avant le voir et le savoir, avant le pré-voir et le pré-savoir, elle se porte en mémoire de la Loi » (Derrida, Un ver à soie, Points de vue piqués sur l’autre voile, in Contretemps 2/3, 1997, p11).
Pourquoi Derrida était-il si attaché à son talith? Il y a sans doute à cela des raisons biographiques, familiales et autres auxquelles nous n’avons pas accès. Mais nous pouvons avancer une hypothèse : ce talith, c’est un tenant-lieu de son oeuvre.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0911041023.html
actualité:
TRANQUILLE COMME BAPTISTE
TRANQUILLE COMME BAPTISTE : Expression du début du XIX ème siècle désignant quelqu’un de tranquille et serein, qui n’a aucun souci en tête.
Cette expression française semble facile d’interprétation mais se complique quant à ses origines diverses.
Origine de l’expression :
Tout d’abord à cette époque le niais des parades était surnommé Baptiste ou Gilles , celui qui subissait calmement toutes les tortures.
De plus, juste après la révolution française, en région parisienne, Baptiste était un acteur qui jouait le rôle de niais à la perfection.
La troisième origine de cette expression remonterait loin puisqu’elle fait carrément allusion à Baptiste, le baptiseur de Jésus qui était un personnage se contentant de peu de choses et ne se faisant aucun souci pour son avenir.
« Le talith est l’essence de Dieu : il nous enveloppe, mais reste hors de notre portée »
On ne rit pas !
C’est de la religion, un truc pour rêver la vie entière… Rance, foireuse la foi !
autre origine de cette expression:
La deuxième serait due à un acteur des premières années de la révolution (celle de 1789, bien sûr), nommé Baptiste, qui jouait parfaitement les niais tout en gardant un calme olympien et faisait rire tout Paris.
Mais dans cette époque très agitée dans toutes les classes de la société et où beaucoup perdaient la tête (au sens propre), les Parisiens qui remplissaient pourtant les théâtres, auraient eu coutume de dire « Ah, quand serons-nous tranquilles comme Baptiste ? »
il semble qu’en anflais cette expression se traduit:
Cool as a cucumber Frais comme un concombre
Quand à Rimbaud…un fou furieux, non ?
A oublier dare-dare, le dingue ridicule derrière son paravent de poète .
Samedi 18 juillet 2020 à 11 h.
« La nuit venue » de Frédéric Farrucci.
Un premier film réussi sous forme de thriller social et romantique sur le monde parallèle et périphérique de la ville Lumière : celui du Paris nocturne, où les travailleurs clandestins croisent les migrants parqués aux portes de la ville.
C’est ainsi que Jin (Guang Huo), un jeune Chinois de Pékin, ex DJ et compositeur de musique, se retrouve chauffeur de VTC à Paris, pour le compte de la mafia chinoise.
Ayant dû fuir son pays cinq ans plus tôt, il est condamné à travailler sans relâche afin de rembourser sa dette à son employeur.
Beau comme un roseau souple et lisse, Jin promène son élégante silhouette d’apparence à travers l’univers interlope de la nuit parisienne.
Mais à la veille de retrouver sa liberté, il sera rattrapé par son ineffable destin.
Il tombe en effet amoureux d’une de ses clientes récurrentes, Naomi (Camélia Jordana), une superbe stripteaseuse brune, aussi appétissante qu’une grenade éclatée par le soleil.
Liaison fatale, qui donne à ce film riche en scènes d’atmosphère reconstituée des allures de « fatum » un peu convenu…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19587621&cfilm=269320.html
Lu et recopié à partir du fb de la philosophe Claudine Tiercelin :
« Parler et offenser, pour de certaines gens, est précisément la même chose. Ils sont piquants et amers; leur style est mêlé de fiel et d’absinthe: la raillerie, l’injure, l’insulte leur découlent des lèvres comme leur salive. Il leur serait utile d’être nés muets et stupides : ce qu’ils ont de vivacité et d’esprit leur nuit davantage que ne fait à quelques autres leur sottise. Ils ne se contentent pas toujours de répliquer avec aigreur, ils attaquent souvent avec insolence; ils frappent sur tout ce qui se trouve sous leur langue, sur les présents, sur les absents; ils heurtent de front et de côté, comme des béliers: demande-t-on à des béliers qu’ils n’aient pas de cornes? De même n’espère-t-on pas de réformer par cette peinture des naturels si durs, si farouches, si indociles. Ce que l’on peut faire de mieux, d’aussi loin qu’on les découvre, est de les fuir de toute sa force et sans regarder derrière soi. »
« Il y a des gens d’une certaine étoffe ou d’un certain caractère avec qui il ne faut jamais se commettre, de qui l’on ne doit se plaindre que le moins qu’il est possible, et contre qui il n’est pas même permis d’avoir raison. »
La Bruyère. Les Caractères. De la Société, 27, 28. La Pléiade, p. 158-159.
oui, ET Alii, moi aussi ça m’a paru étrange. En fait il ne le portait pas étalé sur lui, il était comme tirebouchonné et enfoncé dans son pantalon, je voyais juste un pan de tissu et quelques franges qui dépassaient ? J’avais déjà été indiscrète, je n’allais pas en plus lui poser des questions sur le contenu de son pantalon !!!
Oui, anti-inflammatoire, doliprane hyper dosé, gélules pour la digestion du tout, genouillère et gel analgésique. Vu que je n’ai plus vraiment de « chez moi » en ce moment, j’aimerais bien retarder le plus possible l’opération. Mon gentil médecin m’a donné le conseil de patienter, dès que la douleur vrille, avant de repartir à l’attaque. C’est précisément ce que je fais à Paris, ahaha. Je patiente, dès que la douleur vrille, mais je ne sais pas si je vais repartir à l’attaque. Disons que question foot, je m’en vais me cantonner à la défense…
merci de votre sollicitude, en tout cas.
lettre de Books:
C’est généralement le français Paul Berger qui est tenu pour le premier chirurgien à avoir utilisé « un masque chirurgical » lors d’une opération en 1897. Mais son usage à grande échelle lors d’une épidémie daterait, lui, de 1910. En cette année-là, la peste pulmonaire faisait rage dans le nord-est en Mandchourie. Le médecin chinois Wu Lien-teh revendique cette innovation dans plusieurs publications médicales dont A Treatise on Pneumonic Plague.
La Mandchourie est alors une région frontalière que se disputent la Chine, le Japon et l’Empire russe, et pour faire face à cette peste qui tue 99% des personnes infectées, des délégations médicales internationales composées de Français, de Britanniques et d’Américains font le déplacement. Dans ce contexte, la mission de Wu est autant scientifique que politique.
Étudiant la maladie, il refuse de s’en tenir au consensus en vigueur. Si la peste est habituellement transmise à l’homme par des rats et d’autres animaux, ce n’est pas le cas ici. Selon lui, la contagion se fait d’homme à homme par la voie des airs. Ses collègues et rivaux sont dubitatifs, mais Wu insiste pour imposer aux soignants, aux malades et à leurs contacts le port d’un masque en tissu qui recouvre la bouche et le nez. Le médecin français Gérald Mesny refuse et mourra de la peste quelques jours plus tard. Wu décrit précisément cet épisode dans ses comptes-rendus de l’épidémie. L’universitaire Christos Lynteris invite cependant, dans un article publié dans la revue Medical Anthropology, à le prendre non pour une preuve de l’efficacité du masque mais pour un élément de la mythologie créée par Wu.
A Treatise on Pneumonic Plague, de Wu Lien-teh, League of Nations, 1926.
Clopine , intéressez-vous au cannabis thérapeutique pour la douleur;
il semble à ce que m’a dit une infirmière qu’il y ait des médecins bien mieux informés que tous les articles qu’on peut lire ;
…samedi 18 juillet 2020 à 12 h 05 min.
…
… » chauffe Marcel « ,!…
…
…il se fait, que même, bien conditionné,…
…par les conversations lustrées, l’on est emmené à en résumer » plus « , et ainsi à rendre service à l’intelligence générale,…
…
…mais, si tout le monde est égal par principe, il n’en est pas de même en réalité,…
…
…bref, je m’abstiens, de vous donner une opinion en ce moment,!…
…
…chacun à ses sensibilités techniques,!…
…brefs,!…
Pense à faire des poses cinéma, Clopine !
Moi aussi, après être pratiquement resté immobilisé pendant tout le confinement, et m’être mis subitement à marcher comme un dératé durant trois semaines, à peine le déconfinement arrivé, j’ai ressenti pour la première fois des douleurs aux hanches.
J’ai ralenti le rythme et entre temps, les salles de cinéma ont opportunément rouvertes !
Depuis j’alterne, comme à mon habitude, marche et films ou lectures dans les parcs et jardins, sans plus de douleurs…
Le cannabis thérapeutique, très interessant pour les douleurs chroniques et on ne risque pas une intoxication au paracétamol.
Tu peux mixer cinéma et jardins, voire plus si affinités, Clopine !
Un beau programme d’été pas loin de chez toi…
https://www.francetvinfo.fr/partenariats/evenement-le-cinema-en-plein-air-a-la-villette-du-22-juillet-au-23-aout_4040385.html
En quoi le cannabis thérapeutique est-il différent du cannabis tout court ?
On ne plane pas ?
« La troisième origine de cette expression remonterait loin puisqu’elle fait carrément allusion à Baptiste, le baptiseur de Jésus »
C’est Jean ou Jean-Baptiste, et alii !
Et Jésus est le premier baptisé de la chrétienté…
Quant à Ernest Renan, pour lui ça ne fait aucun doute : « Ce ne furent ni Tibère ni Pilate qui condamnèrent Jésus. Ce fut le vieux parti juif ; ce fut la loi mosaïque. »
En effet, on connait l’anecdote de Pilate qui se lave les mains, fort justement puisque confronté à quelque chose qu’il ne peut pas comprendre. Après, que les chrétiens aient jugé negativement son action ne démontre que leur incapacité chronique d’accepter le droit.
Clopine
Pas de cannabis.
Pas d’opération.
Le genlu c’est plier.
Si c le.droit c.masculon.
Si c le gauche c féminin.
La natation, l’aquagym.
La piscine Joséphine Baker.
Je vous m Clopine.
Le genou
Wow ! Ils on dit canabis thérapeutique ! Attention à la charge de la petite bourgeoisie philistine.
renato défend l’extrême lâcheté de Pilate.
Espérons qu’il n’ait rien compris à l’histoire parce que sinon c’est grave.
Pilate qui se lave les mains
le saint patron du geste barrière
15 Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait.
16 Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
17 Les foules s’étant donc rassemblées, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
18 Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
19 Tandis qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
20 Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. 21 Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! »
22 Pilate leur dit : « Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ? » Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! »
23 Pilate demanda : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »
24 Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
25 Tout le peuple répondit : « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
26 Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Ce fut le vieux parti juif ; ce fut la loi mosaïque
il est crucifié tous les jours dans les baqueroume ..à jnou et repends toi baroz..sinon c’est jicé qui va tout prende hencore
On brûle les cathédrales ?
Sans importance …
Car, qu’est ce qu’une cathédrale sinon une mosquée sans dieu, une synagogue sans juifs, un temple sans catholiques !
Pensez Coronavirus, nom de dieu….c’est ça qui compte.
Barabbas’ name appears as bar-Abbas in the Greek texts of the gospels. It is derived ultimately from the Aramaic בר-אבא, Bar-abbâ, « son of the father ». However, Abba has been found as a personal name in a 1st-century burial at Giv’at ha-Mivtar, and it appears fairly often as a personal name in the Gemara section of the Talmud, dating from AD 200–400.[14]
les chrétiens aient jugé negativement son action
..pas tous par vladimirovitch qui dirait serdgio sil avait du réseau
un spritz, sans trop de glaçons et du poisson grillé.
excellent régime, miss Sasseur. avec le spritz, pas de « chips » comme en France, mais cette semoule fromage tiède servie à Trieste Venise; dear Renato, entre martini fumette, nous dira le nom ?
« et il le livra pour qu’il soit crucifié. »
D’après la Loi mosaïque, Jésus condamné comme « séducteur », aurait dû être lapidé.
la crucifixion étant une pratique purement romaine, D.
En quoi le cannabis thérapeutique est-il différent du cannabis tout court ?
la rnouche..en plus d’ête pédé t’es belge
Some ancient manuscripts of Matthew 27:16–17 give the full name of Barabbas as « Jesus Barabbas » and this was probably the name as originally written in the text.[17] The early church father Origen himself admits that he was troubled by the fact that his copies of the gospels gave Barabbas’ name as « Jesus Barabbas », and he declared that it was impossible this bandit could have had such a holy name, so that « Jesus » must have been added to Barabbas’s name by a heretic.[1
D., nous sert la coutumière connerie diffuse chez les incultes avant Vatican II. En peu de mots Pilate ne fit pas preuve de lâcheté mais de respect d’une kulture qu’il ne pouvait pas comprendre — comment intervenir dans un conflit entre archaïques dépourvus de toute idée du droit ?
En fait il ne le portait pas étalé sur lui, il était comme tirebouchonné et enfoncé dans son pantalon
..il avait pas la paix du slip bonne clopine..je touche plus ma bile en midrach que drihihon les siennes
renato a raison : Pilate a été bon en jouant parfaitement son rôle.
Et le prophète fada a eu ce qu’il méritait : la croix. Pour comportement romain défectueux et refus du vivre-ensemble.
j’avais lu des articles sur la canna thérapeutique au canada où des malades remerciaient leur fournisseur producteur comme le sauveur
Laurent Joffrin représente pour nous, la gauche caviar dite gauche de luxe, le candidat idéal du renouveau baroque des humanistes branleurs du Café de Flore….
Bienvenue parmi les nuls, Lolo !
15 Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demande
J’ai pas tout suivi, je termine mon taboulé sous le parasol après une nage d’environ 50 mètres dans une eau à 20 maximum. Pourquoi en faire la foule réclame, parce que si c’était pour s’amuser de différentes façons, deshabillage, lynchage, supplice de la chèvre, goutte d’eau sur le front, plumes et goudron, il valait peut être mieux que le prisonnier resta dans sa cellule aménagée de quelques gros barreaux en fer ou pas ailleurs car en ces temps la fenêtre n’existait pas toujours. L’ouverture est contemporaine du marxisme non bolchevisé, n’est ce pas D? ( corrigez si nécessaire la concordance des temps, merci.)
Pour comportement romain défectueux et refus du vivre-ensemble
pilate aurait voté macron..tu t’es démasqué..vadé rétro supo!
Le liptauer de Trieste, Phil. Cela dit, pas de fumette mais un extrait acheté chez le pharmacien — hors France, naturellement —, très efficace contre les douleurs chroniques.
Je me suis offert un inédit du marquis, L’aigle, Mademoiselle, édition datée de 1947 crois je me souvenir. Ça ne cause pas de fesses. Ce sont des lettres bien écrites tirées de manuscrits retrouvés dans de vieux tiroirs d’un manoir. Peut être d’ailleurs sont elles publiées en folio, quoi qu’il en soit j’ai obtenu une ristourne de 3euros, livre rare. Le bouquiniste est un grand lecteur qui a fait le Liban où il me dit s’être un peu ennuyé loin de Beyrouth. Il avait sur son étal une quantité non négligeable de bons auteurs dans des éditions anciennes en très bon état et des pléiade jamais lues. Je regrette d’être à ce point fauchée.
Marquis de Sade – L’Aigle, Mademoiselle… Lettres publiées pour la première fois sur les manuscrits autographes inédits avec une Préface et un Commentaire par Gilbert LELY – Paris, Les Éditions Georges Artigues [La Porte Étroite], 1949 (2 juin) – Broché, couverture jaune repliée, in-8 de XLVII-222 pages – 19 x 14 cm
Liptauer,
vielen Dank dear Renato. à déguster Piazza unita, en face du siège de la Llyod. en attendant Sissi, comme dit Saba.
Ernest Renan
La mort de Jésus
« Comme la cohorte avait déjà en réserve deux voleurs qu’elle devait mettre à mort, on réunit les trois condamnés, et le cortège se mit en marche pour le lieu de l’exécution.
Ce lieu était un endroit nommé Golgotha, situé hors de Jérusalem, mais près des murs de la ville (…)
Le condamné à la croix devait porter lui-même l’instrument de son supplice. Mais Jésus, plus faible de corps que ses deux compagnons, ne put soutenir le poids de la sienne. L’escouade rencontra un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et les soldats, avec les brusques procédés des garnisons étrangères, le forcèrent de porter l’arbre fatal. (…)
On arriva enfin à la place des exécutions. Selon l’usage juif, on offrit à boire aux patients un vin fortement aromatisé, boisson enivrante, que, par un sentiment de pitié, on donnait au condamné pour l’étourdir. (…)
Jésus, après avoir effleuré le vase du bout des lèvres, refusa de boire. Ce triste soulagement des condamnés vulgaires n’allait pas à sa haute nature. Il préféra quitter la vie dans la parfaite clarté de son esprit, et attendre avec une pleine conscience la mort qu’il avait voulue et appelée. On le dépouilla alors de ses vêtements, et on l’attacha à la croix. (…)
On commençait par la dresser ; puis on y attachait le patient, en lui enfonçant des clous dans les mains ; les pieds étaient souvent cloués, quelquefois seulement liés avec des cordes. Un billot de bois, sorte d’antenne, était attaché au fût de la croix, vers le milieu, et passait entre les jambes du condamné, qui s’appuyait dessus. Sans cela les mains se fussent déchirées et le corps se fût affaissé. D’autres fois, une tablette horizontale était fixée à la hauteur des pieds et les soutenait. (…)
Un écriteau, suivant la coutume romaine, était attaché au haut de la croix, portant en trois langues, en hébreu, en grec et en latin : LE ROI DES JUIFS. (…)
L’atrocité particulière du supplice de la croix était qu’on pouvait vivre trois et quatre jours dans cet horrible état sur l’escabeau de douleur. L’hémorragie des mains s’arrêtait vite et n’était pas mortelle. La vraie cause de la mort était la position contre nature du corps, laquelle entraînait un trouble affreux dans la circulation, de terribles maux de tête et de cœur, et enfin la rigidité des membres. Les crucifiés de forte complexion pouvaient dormir et ne mouraient que de faim. L’idée mère de ce cruel supplice était, non de tuer directement le condamné par des lésions déterminées, mais d’exposer l’esclave, cloué par les mains dont il n’avait pas su faire bon usage, et de le laisser pourrir sur le bois. L’organisation délicate de Jésus le préserva de cette lente agonie. Une soif brûlante, l’une des tortures du crucifiement comme de tous les supplices qui entraînent une hémorragie abondante, le dévorait. Il demanda à boire. Il y avait près de là un vase plein de la boisson ordinaire des soldats romains, mélange de vinaigre et d’eau, appelé posca. Les soldats devaient porter avec eux leur posca dans toutes les expéditions, au nombre desquelles une exécution était comptée. Un soldat trempa une éponge dans ce breuvage, la mit au bout d’un roseau, et la porta aux lèvres de Jésus, qui la suça. On s’imagine en Orient que le fait de donner à boire aux crucifiés et aux empalés accélère la mort : plusieurs crurent que Jésus rendit l’âme aussitôt après avoir bu le vinaigre. Il est bien plus probable qu’une apoplexie ou la rupture instantanée d’un vaisseau dans la région du cœur amena pour lui, au bout de trois heures, une mort subite. Quelques moments avant de rendre l’âme, il avait encore la voix forte. Tout à coup, il poussa un cri terrible, où les uns entendirent : « Ô Père, je remets mon esprit entre tes mains ! » et que les autres, plus préoccupés de l’accomplissement des prophéties, rendirent par ces mots : « Tout est consommé ! » Sa tête s’inclina sur sa poitrine, et il expira. »
« Vie de Jésus, ch XXV »
Ouf, renato, vous me rassurez : vous n’avez rien compris. Ce qui ne m’étonne guère.
Quant à Jicé, il se consummera éternellement dans les flammes de l’enfer, ce qui était déjà prévu dans tous les siècles.
il y a des patronymes qui sont des noms de famille:
ASSEMBLÉE
LREM : Le Gendre poussé dehors, le groupe se cherche encore
C’est vous D. qui n’avez rien compris, mais cela n’a rien d’étonnant.
Une théorie comme une autre : La mort de Jésus, juste une histoire politique… dans le contexte d’alors.
Cf. E.E. SCHMITT « L’Evangile selon Pilate »
Oui ?
Non ?
On connait tous les mots de Taine à propos de la « Vie de Jésus » de Renan : « Il met un roman à la place de la légende. » Alors, légende, histoire ou roman ? Difficile à dire en l’absence de certitude concernant les témoins ! Ernest Renan, précisant : « Les disciples avaient fui. Une tradition néanmoins veut que Jean soit resté constamment debout au pied de la croix. On peut affirmer avec plus de certitude que les fidèles amies de Galilée, qui avaient suivi Jésus à Jérusalem et continuaient à le servir, ne l’abandonnèrent pas. Marie Cléophas, Marie de Magdala, Jeanne, femme de Khouza, Salomé, d’autres encore, se tenaient à une certaine distance et ne le quittaient pas des yeux. S’il fallait en croire le quatrième Évangile, Marie, mère de Jésus, eût été aussi au pied de la croix, et Jésus, voyant réunis sa mère et son disciple chéri, eût dit à l’un : « Voilà ta mère, » à l’autre : « Voilà ton fils. »
Vous pouvez faire le liptauer à la maison, Phil.
Voilà les ingrédients :
125 gr de ricotta de vache
125 gr de ricotta de brebis
50 gr de beurre
1 cuillère à soupe de paprika
1/4 d’oignon
ciboulette
cumin
1 anchois
Et le procédé :
Dans un bol, mélanger les deux fromages avec le beurre et l’oignon finement haché. Ajoutez ensuite la cuillerée de paprika, une pincée de ciboulette et une pincée de cumin. Couper finement l’anchois et l’ajouter au reste des ingrédients. Continuez à mélanger jusqu’à obtenir l’onctuosité typique de ce fromage, laissez reposer au frais pendant quelques instants. Veillez à que l’oignon soit très-très finement haché.
sans oublier:
Émile Meurice, Quatre «Jésus» délirants. Essai de compréhension. (Coll. Religions et spiritualités). 2006 [note bibliographique]
sem-linkJaspard Jean-Marie
https://www.persee.fr/doc/thlou_0080-2654_2009_num_40_3_3780_t1_0436_0000_3
Puis il y a les trois versions de Judas par Borges.
Selon un article du site le Mirror intitulé “Est-ce la réincarnation de Jésus ? Rencontrez l’ancien policier de la circulation devenu chef de secte et adoré par les Russes” :
Des milliers de Russes pensent que c’est vrai et vénèrent Sergey Anatolyevitch Toro, 56 ans, qui se fait appeler Vissarion et vit avec ses deux épouses.
Il enseigne la réincarnation, le végétarisme et l’apocalypse.
https://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/homme-se-prend-pour-jesus-christ.html
Dans la tradition chrétienne catholique romaine, le nom en religion est le nom pris par un religieux ou une religieuse. Il s’agit en général du nom d’un saint ou d’une sainte, considéré comme un modèle à suivre. Exemple : sainte Cécile adopté comme nom en religion par les religieuses musiciennes (organistes notamment)
vedo dit: « Dans le Massachusetts, où était-ce? (J’y vis). »
Dites-en plus. J’aimerais avoir vos impressions sur ce pays que j’ai traversé en coup de vent sous la pluie. C’était l’année de l’ouragan. Habitez-vous une ville ou dans ces vertes collines ?
Les écrits de ce Walker font envie mais faute de traduction je vous les laisse.
George Sand, Nohant et La Châtre… Paris aussi et sa maison où se croisaient tant d’êtres différents, proches ou de passage. Je préfère sa vie à ses romans mais j’aime beaucoup sa correspondance, surtout avec Flaubert.
Balzac ne m’attire pas vraiment. Sa vie ne m’inspire pas du tout, mais ses personnages sont dans notre imaginaire. Les nouvelles, plus légères que les romans sont parfois surprenantes ainsi « Une fausse maîtresse » et ce capitaine Paz qui s’invente une fausse maîtresse pour cacher son amour fou envers la femme de son ami.
Son père s’oppose d’abord à sa vocation, mais elle entre à Port-Royal, peu après le décès de ce dernier, le 4 janvier 1652 et fait profession dès le 5 juin 1653, sous le nom de sœur Sainte-Euphémie2. Elle a alors une grande influence sur sa famille, en particulier sur son frère Blaise, alors mondain, brillant, mais qui ressent un « grand mépris du monde » : ce dernier se rapproche des jansénistes et se place sous la direction spirituelle de Singlin1.
Elle-même reprend la plume pour célébrer le miracle de la Sainte-Épine, où sa nièce Marguerite Périer joue le premier rôle.
CEST la soeur de Pascal, Jacqueline
merci Renato, une recette à rebaptiser la Piazza Unita, Italia
Balzac et Sainte-Beuve, ou de l’inimitié créatrice
Patrick Labarthe
Dans L’Année balzacienne 2008/1 (n° 9), pages 7 à 23
Balzac refait VOLUPTE
https://www.cairn.info/revue-l-annee-balzacienne-2008-1-page-7.htm
l’article que Balzac insère dans le second numéro du 25 août 1840 de la Revue parisienne, sous le titre : « À Madame la Comtesse E. Sur M. de Sainte-Beuve, à propos de Port-Royal »
LIEN DONNE
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