Baudelaire, le grand consolateur
Il n’y a pas à en sortir : Baudelaire (1821-1867) est l’ambassadeur historique de la collection de la Pléiade. Et réciproquement serait-on tenté d’ajouter. L’explication d’un tel privilège ? Il a été le tout premier du temps où Jacques Schiffrin, son inventeur, oeuvrait à peu près seul à l’animer à Paris au début des années 20, quelques années avant que des soucis financiers le pousse à sacrifier son indépendance en rejoignant Gallimard par l’intercession de Gide. Ses deux volumes d’œuvres du poète parurent en 1931 et 1932. Quoique imprimés sur du papier Bible, ils étaient considérés comme des livres de poche, bien plus pratiques que les autres livres pour le voyageur désireux de les mettre dans sa poche avant de prendre le train. Depuis, il y eut de multiples rééditions et cinq nouvelles éditions. Celle qui vient de paraitre en deux volumes sous le titre Œuvres complètes (un coffret de 150 euros) rassemble ses « écrits » sous la direction d’André Guyaux et Andrea Schellino avec la collaboration de neuf experts. Cette édition, la cinquième, est appelée à faire date car elle ne sépare pas poésie et critique comme cela avait toujours été l’usage (dans sa préface Antoine Compagnon se demande à juste titre où ranger les « Journaux intimes » dans une telle classification) mais prend le parti de l’édition chronologique. Des textes à la suite dans l’ordre où ils ont été écrits en commençant par ses tous premiers vers latins de 1836/1837 et en terminant par des poèmes en prose retrouvés dans l’atelier du Spleen de Paris, ce qui est une manière de rendre justice au maitre des études baudelairiennes Claude Pichois qui en avait naguère formé le projet. Il n’y a pas que les Fleurs du mal dont la notoriété dans la durée doit tant à la prescription scolaire, même si cette édition les sert admirablement dans leurs différents états. Toute l’oeuvre de Baudelaire n’a toujours pas fini de dire ce qu’elle a à dire (voir ici les sommaires du volume I et celui du volume II).
La séparation traditionnelle entre les Baudelaire était d’autant plus absurde qu’il était poète en toutes choses et toutes circonstances quel que fut le genre. 3500 pages de Baudelaire dont un bon millier de notes, l’appareil critique propre à la Pléiade, les fameuses notes, notices et variantes, qui a parfois l’allure obèse d’un livre dans le livre mais pas cette fois ; plutôt le style d’un dossier susceptible de nous faire entrer dans l’atelier de l’écrivain. La correspondance utilisée n’a jamais été aussi complète et pour cause puisque les derniers enrichissements, fruits des ultimes trouvailles, y figurent. Qui s’en plaindrait ? Benjamin Fondane disait de Baudelaire, si pressé d’échapper à l’insupportable fardeau du Temps, qu’il était malgré lui porteur d’« une immense armée de spectres ». Proscrit et provocateur jusqu’à la mystification, et même s’il fut le premier responsable de ces stéréotypes qui ne l’ont jamais lâché, le poète demeure avant tout notre grand consolateur fût-ce n’importe où hors du monde.
« Il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l’habit d’une époque, que de s’appliquer à en extraire la beauté mystérieuse, si minime ou si légère qu’elle soit » (in Le peintre de la vie moderne)
Dans Mon cœur mis à nu, revigorant empilement de ses colères, il avouait que la « glorification des images » était son unique et primitive passion. Il est vrai que le tout premier écrit signé Charles Baudelaire qui fut publié sous forme de livre n’était pas un recueil de poèmes : conçu dans l’esprit du Diderot qui inaugura un genre littéraire avec la critique d’exposition, ainsi que de Stendhal qui y excella, cet essai était consacré à la critique d’art des expositions de l’Académie des Beaux-Arts et s’intitulait Le Salon de 1845. Et comme ses maitres en la matière, au-delà du compte-rendu ponctuel, c’est bien d’une réflexion critique sur des problèmes d’esthétique qu’il s’agit.
Figure romantique par excellence du poète maudit, Baudelaire y plaidait pour une critique poétique, subjective, de parti pris, exclusive mais ouverte contre une critique froide, algébrique, sans tempérament. Ses peintres de chevet s’appelaient Delacroix, Ingres, Corot, Rousseau, Courbet ou Chassériau, qu’il les ait encensés ou qu’il ait pris plaisir à les blâmer. Sans oublier Manet bien entendu, avec qui il partageait la passion de l’Espagne et de ses artistes, celui qui incarne la génération montante et la modernité, ainsi que des caricaturistes au premier rang desquels Daumier en ses « vivantes monstruosités » qu’il élève au rang de grand artiste, ce qui était beaucoup plus risqué (et prophétique) que de louer Goya déjà fort acclamé à Paris. De quoi mieux appréhender son éducation artistique et les ressorts de sa sensibilité esthétique.
Ses écrits artistiques sont jalonnés d’expressions telles que « beauté moderne », « conception double exprimant l’éternel dans le transitoire », « beauté interlope », « mérite de l’inattendu »… Il y explorait la notion d’étrangeté, et se demandait pourquoi un tableau fait est préférable à un tableau fini, en quoi une œuvre respire l’amour, le romantisme de la couleur et la nature idéale de la ligne, la part de naïveté exigée d’un artiste etc Sans oublier, on s’en doute, « modernité », auberge espagnole si généreuse dans son accueil de toutes les interprétations, déviations, instrumentalisations, mais dégagée des stigmates de la nouveauté. Baudelaire avait bien défini la mission du peintre de la vie moderne :
« Dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, tirer l’éternel du transitoire »
Il célébrait en l’imagination la reine des facultés contre le réalisme tenu pour une blague puisque le goût du Vrai ne peut qu’opprimer le goût du Beau, une imagination avec ou sans l’aide des drogues et autres paradis artificiels, son « accélérateur de pouls ». Au fond, Delacroix, représentant majeur du romantisme loué comme un « peintre universel »,demeurait celui qui dominait son panthéon artistique, le peintre le plus proche de son intime inspiration, son frère en mélancolie puisque le poète à l’âme en prostration ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie, le grand traducteur de l’invisible et de l’impalpable. Se plaignant d’être considéré comme un excentrique, un dandy, un mystificateur, un farouche, il en est pourtant le premier responsable puisqu’il fut l’artisan de sa propre légende. Son musée de l’amour se situait entre ses deux extrêmes que sont la Vénus blanche (Madame Sabatier) et la Vénus noire (Jeanne Duval). La génération des poètes de 1860 (Verlaine ans co) avait beau se réclamer de lui, il ne les en a pas moins sévèrement jugés. Bien sûr, il est aisé avec le recul d’ironiser sur ses erreurs de jugement, ses louanges à l’art d’un Octave Penguilly L’Haridon, son optimisme quant à la postérité de l’oeuvre d’un Octave Tassaert, ou dans celle d’un Chassériau, d’un Chazal, d’un Catlin, alors même qu’il prenait ses distances avec Courbet ou écrivait à Manet attaqué pour son Olympia qu’il mettait trop d’orgueil à s’en plaindre d’autant qu’il n’était jamais que « le premier dans la décrépitude de votre art ».
La conversation entre les poèmes et les œuvres d’art fut chez lui incessante. D’où cette influence remarquée dans l’association des couleurs (le rose et le noir) ou la conception de l’harmonie etc. Une imprégnation qui n’est jamais traduction ou transposition et dont on dirait qu’elle a pour unique objet de répondre à la question : qu’est-ce que la beauté moderne ? On l’y retrouve de manière frappante dans ses portraits les plus variés : séries photographiques de Nadar ou Carjat qui nous le montrent tel qu’en lui-même, amer, ironique ; jeune au nez de priseur et aux lèvres impudentes, si Samuel de la Fanfarlo, dans une huile d’Emile Deroy (1844) ; pensif en lecteur absorbé dans un livre dans une huile de Courbet ; jusqu’à son autoportrait dessiné qui n’est pas le moins émouvant. Hostile à la photographie, aux journaux grands format et à la « rancuneuse énergie » de la critique, effrayé par le progrès, la modernité technique, industrielle et architecturale, il n’en est pas moins fasciné par le nouveau décor urbain, fascination-répulsion pour la ville « grande barbarie éclairée au gaz ».
Tous les Baudelaire se retrouvent dans le « tout Baudelaire » de la Pléiade, celui qui entreprit de faire de l’or avec de la boue, le traducteur d’Edgar Poe, le dandy sur les barricades, son engagement républicain dans le lyrisme révolutionnaire de 1848 et sa déception, sa critique de la politique de l’Académie française (à laquelle il ne fut pas moins candidat) et son papier à la fois critique et élogieux des Misérables, le réprouvé des Fleurs du mal, le polygraphe de la modernité à travers ses critiques (ses comptes rendus des Salons de peinture demeurent une référence pour les historiens de l’art- on dénombre plus de deux-cents articles et chroniques entre 1841 et 1866). De quoi enrichir notre image d’un auteur unique et protéiforme, comme ils l’étaient presque tous alors.
Quels que fussent le support et la forme, il cherchait partout la poésie, ne vivait que pour la poésie et avait fait de l’art son idéal, à l’écart de la société, en marge des autres, tel que Courbet l’a représenté dans son grand tableau « L’Atelier du peintre » dans une allégorie de sa vie artistique. Baudelaire s’y tient si loin de tous qu’il manque de sortir de la toile, loin des élus qui « vivent de la vie », absorbé dans la lecture d’un livre, trouble-fête égaré dans le magasin d’images et de signes, ne se soumettant à d’autre gouvernement que celui de l’imagination et se royaumant dans le plaisir aristocratique de déplaire (à condition d’oublier le corps de phrase qui précède la fameuse expression : « Ce qu’il y a d’enivrant dans le mauvais goût, c’est le… »). Qui dira jamais mieux que lui la jouissance qu’il y a à élire domicile dans le nombre ?
Son injonction « n’importe où hors du monde » a assigné à la poésie la mission de plonger au fond de l’Inconnu (plutôt que l’Infini, ce fameux ailleurs, mais ça se discute encore) pour en extraire du nouveau. Sa solitude ne peut se comprendre sans une référence au mal romantique de l’Homme Supérieur. Son dandysme prend racine dans le culte de la différence, « stoïcisme aristocratique qui se pare pour se séparer ». Il s’enivre d’humiliation et non d’humilité. Son orgueil, sa solitude présente, le soutient dans sa haine sauvage contre les hommes. Un orgueil assis sur le pressentiment d’une haute survie littéraire. Que lui importe de n’être pas aimé puisqu’il sera de ceux dont on se souvient, du moins est-il convaincu. Il « sait » qu’un jour les effets de sa contre-littérature, cette poésie d’intimité qu’il interpose entre lui et le public, s’estomperont pour laisser s’épanouir chez les lecteurs son génie profond. Sans conviction car sans ambition, le dilettante appliqué, qui porte haut le dogme de l’Art pour l’Art, ne méprise rien tant que la littérature socialisante. La démocratie peut-être, où des malheureux tombent « comme un papillon dans la gélatine » après s’être pris au piège de la souveraineté populaire, cette « tyrannie des bêtes ». Tout entier gouverné par le refus et l’absence de compromis, on ne le louera jamais assez pour avoir introduit la conscience de la modernité mais avec une langue classique. Et puis quoi, comme il disait :
« Débrouillez-vous avec ça ! »
(Photos de Nadar et Carjat; Manuscrit autographe signé des poèmes «Les Deux crépuscules / Le Soir / Le Matin», [fin 1853-début 1854]; caricature de Giraud )
1 424 Réponses pour Baudelaire, le grand consolateur
La prose de Bonnefoy est pour moi une énigme que je ne suis pas pressé de résoudre.
En revanche, je trouve la prose de Mme Claire Fourier, que je ne connais point, bouleversante.
Tous les prof de lettres connaissent le « changer la vie » de Rimbaud, rose !
Pas vous ?
Pourquoi Baudelaire? C’est justement au Collège de France à l’ invitation d’ Antoine Compagnon qu’ Yves Bonnefoy se pose la question.
prions pour qu’elle soit élue ! :
« L’idée d’infini est née de l’infiltration de la nostalgie dans la géométrie. » (JJJ)
Euh, non !…Rien.
On ne rit pas.
C magnifique : pourquoi rirait-on ?
Ds ces cas -là, on reste scotchés.
Jazzi,
Non.
Culture parcellaire.
Nous, on s’applique quotidiennement à changer la vie /à ne pas reproduire, ce qu’ont été nos chaînes.
N’ai pas les paroles, mais j’ai la musique
https://actualitte.com/article/15236/edition/rimbaud-changer-la-vie-histoire-d-une-revolution
On pourrait rire devant cet assemblage de mots sans valeur ! Vertu de trottoir ….
Et, last but not least, ce n’est pas en foutant de côté un problème que l’on le résoud.
Plutôt en le prenant à bras le corps Abraracourcix.
Nota : la nuit d’avant, rêve d’un château -hommes en frac et orchestre de femmes, une des chanteuses amputée très haut du bras gauche.
Cette nuit, bergers, un et deux, chiens un et deux, moutons (pas vu) et cerisier de cerises noires et grosses et juteuses et croquantes, et pommier rouge portant de grosses pommes comme celle de la marâtre à Blanche-Neige.
Ya, baba Yaga,
Passer sa vie à démolir, passer sa vie à construire. Ah, les petites leçons de rose.
J’ai, bien entendu, lu tout Baudelaire.
« Pauvre belgique » : Tordant !
@S’il vivait de nos jours Baudelaire serait à donf pro Poutine !
Fume c’est du belge.
Les Baudelaire d’aujourd’hui sont des anti bassines.
Un peu de confiture pour le petit déjeuner ?
à la dame qui signe « X »
J’ai fait des recherches sur les livres dont vous me parlez très obligeamment.
Peu m’enchanteront, pour diverses raisons;
En revanche, j’ai entendu, grâce à vous, Pierre Mari, que j’ignorais, parler une heure durant.Il m’inspire beaucoup de sympathie. Je viens de commander « En pays défait ».
Reste à voir s’il écrit mieux que GM. Quand je l’aurai lu, je ne manquerai de vous le dire.
Vous me combleriez en passant d’un nom de fantaisie à votre vrai prénom et à votre vrai nom.
Sautez le pas !Rejoignez l’heureux petit nombre !
Il y a quelques jours, Macron avait trouvé Biden en parfaite forme, hyper pointu sur les dossiers, lucide comme jamais. C’est dire où il en est lui-même. Je me demande d’où peut venir un besoin aussi constant de se ridiculiser.
« Les Baudelaire d’aujourd’hui sont des anti bassines. »
Elle est assise dans la sienne?
La mode XIXEME revue par un artiste, l’occasion de quelques beaux portraits d’elegants anonymes , qui ont relevé un défi, celui d’Emmaüs Défi.
L’huissier véreux devrait plutôt faire un bain de siège.
la pauvre vieille prote n’a pas le sens de la répartie. Elle répète ce qu’on vient de lui dire.
L’huissier véreux a les crocs, il aura encore quelques pauvres gens à expulser today, lui qui a eu une cuisante expérience de l’expulsion, bien méritée celle-là.
Ouste.
Que Maritorve de la Tourette est monocorde.
Bonne journée aux autres (sauf Rose);
…
Le style, c’est l’homme, lol.
Celui de l’huissier véreux, un persécuteur, un asservi a la basse besogne, la grossièreté bestiale.
Ouste
REQUETE DU MATIN, CHAGRIN
Mon vœu le plus sincère est que ce billet sur Baudelaire disparaisse rapidement du blog prestigieux de ce cher Passou, car l’effet de cette racaille poétique sur le bolo standard est effroyable.
Un exemple ? J’ai voté Mélenchon et ses marionnettes en pensant à lui, vieille racaille de bordel, gloire nationale dont j’ai lu toutes les œuvres, hélas !
Par pitié, évitons de donner du boudin aux cochons qui s’esbaudissent de n’importe qui au nom de n’importe quoi … ce qu’ils appellent Poésie !
La vieille est coincée sur son pot, elle arrive plus à se dégager !
Appelle police secours Mémère !
LFI est vraiment gerbant.
Et le style c’est l’homme. Suite
Et pathétique, dire bonne journée à son écran d’ordinateur, avant d’aller mettre dès pauvres gens à la rue manu militari,
Personne ne lui souhaitera une » bonne journée »
La journée de merde sans fin pour l’huissier véreux.
Ouste.
M Charoulet ne comprend pastout l’intérêt que présente l’anonymisation sous pseudo sur ce blog
En ce qui me concerne mon objectif n’est pas d’éviter de dire mon vrai nom aux commentateurs qui me connaissent pas et je serais suis prête à le faire.
mais je ne veux pas être identifiée comme auteur de mes posts par mes familiers ,mes anciens collègues,mes anciens élèves , etc.. qui me connaissent sous un autre jour.,ce qui pourrait arriver s’ils venaient sur ce Sté s’ils venaient sur le site.
beaucoup sont sans doute dans mon cas
Reste à voir s’il écrit mieux que GM
L’admiration de M. Charoulet pour la prose de Matzneff va de pair avec l’obsession du dévoilement de l’x. Eaux profondes à Dieppe.
Le crépuscule du matin
La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.
C’était l’heure où l’essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
Où l’âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient,
Et l’homme est las d’écrire et la femme d’aimer.
Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C’était l’heure où parmi le froid et la lésine
S’aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l’air brumeux ;
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.
L’aurore grelottante en robe rose et verte
S’avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
@beaucoup sont sans doute dans mon cas
Non
« Mes anciens collègues, mes anciens élèves… »
C’est pour rire, au bout de 20 ans, lol, j’espère qu’ils ont formé un club.
Pourquoi Ieng Thirith peut-elle est considérée comme une possible incarnation de Lady Macbeth?
Une femme sera t-elle élue prochainement à la tête de la première puissance mondiale ?
Si Dieu le Père protège Trump, prions la sainte Vierge pour qu’elle intercède en faveur de Kamala Harris !
Enlarge your prières to la France, dear Bloom. Le vote racisé finit mal.
Son nom complet Kamala Devi Harris.
Kamala = fleur de lotus (shapla en bengali)
Devi = déesse
Si l’onomastique avait un quelconque sens (hors les oeuvres de fiction), on peut penser qu’armée d’un blaze comac, elle renverrait le pervers narcissique Donald John Trump dans les cordes dès le premier round.
Las, dans cette quasi-théocratie qu’est l’Amérique,les voies de l’élection ‘divine’ sont insondables…
Vous confondez, dear Phil…Vous avez une suppléante?
K. Harris serait jugée sur sa capacité à régler les conflits israëlo-palestiniens et ukrainiens.
Je n’ai aucun à priori contre sa candidature, bien au contraire, si elle va dans ce sens ce façon claire et explicite.
Pour ma part, j’espère vivement que Trump sera élu. Il a promis de mettre fin à cette guerre qui nous ruine et je crois à sa volonté et à sa capacité d’y parvenir . Ensuite, l’Europe pourra entamer son examen de conscience, mettre au rebut les Von der Leyen, Canfin, Macron et autres Breton et repartir sur les bases d’une Europe des nations apaisée.
Pas dans le secret des dieux, dear Bloom. Nous autres, du Pinte à gônes, méditons sur les atermoiements d’un Blinken, Minc(e) alors.
on ne sait pas vraiment s’il roule pour Trump. Il y a qq années, il était pour Obama puis pour Nancy Pelosi. Les gens font de telles confusions en matière de métissages politiques franco américains.
Hier, aij dû cotoyer à l’association du village, (parmi les bénévoles servant des sandwiches au stand, lors d’une fête locale), une blondasse lepéniste BCBG de 50 ans, hystérique, qui vomissait sur les arabes et en était fière de raconter l’anecdote d’une aventure à Bordeaux où elle voulut s’acheter un kebab alors que tous les commerces étaient fermés était fermé dans le quartier…
Elle était par suite dégoûtée de leur servir à manger, à « tous ces arabes qui ont toujours de quoi se payer du café alors que nos pauvres ne le peuvent plus, à cause de l’inflation… On se demande où ils le prennent, cet argent, ils en ont toujours » (etc).
(sociologisme et citoyenneté face au monde réél… qui t’en prend un coup… – Elle sevengeait de cette aventure, d’avoir pu accéder à un commerce arabe ouvert pour pouvoir bouffer, alros qu’elles était morte de peur -Vous avez peur, Madame ? Bien sûr que j’ai peur, leur dit-elle, montrant son courage de bonne française ne voulant pas s’en laisser conter par les envahisseurs…).
non, ce n’était pas un cauchemar, une simple chronique de la haine ordinaire : nous l’avons appris à nos élèves, c’est la vie à venir, le monde que veut la rdl, dans sa majorité, mal instruite par l’histoire du bûcher des vanités) –
Bàv, … continuons à nous battre dans les livres de nos gilets jaunes avant de déposer les armes avec les aidants dans nos ehpad.
Amitiés et fraternités, Bien à vous…
[JE / 22.7.24@9.38 _ Où en sommes nous avec la 39e ? – < Un nouveau brin de Cioran pour garder le moral : "le fait est que nous vivons parce que nous ne pouvons pas savoir tout ce qui se passe en dehors de nous. Bien que nous puissions par l'imagination nous élever jusqu'à une vaste étreinte de cette diversité, notre instinct nous arrête" (p. 173).
Il fantasma (avec l’accent anglais) :
Ohimè! Sorge il tremendo
fantasma, e ne separa! Ohimè!
Ohimè! Edgardo! Edgardo! Ah!
Il fantasma, il fantasma ne separa!
Jjj, je reconnais un avantage à ces commerces ; ils sont ouverts tout le temps. En ce qui me concerne, la seule fois de ma vie où j’ai acheté un sandwich kebab, c’était à la veille d’un déménagement. J’ai été à la limite d’être malade et c’était franchement pas bon. J’ai regretté de ne pas être allé plus loin, au chinois du coin. Depuis le temps que je mange dans les chinois, jamais je n’ai été malade en dépit de tout ce que l’on a pu dire sur eux. Bitn sûr on ne peut tirer aucune conclusion, ce n’est anecdotiquen
Par contre j’aime beaucoup les merguez, que j’achète chez mon boucher. Merguez et couscous, j’en raffole. Et c’est assez diététique, si on n’en mange pas d’énormes quantités et si on se dispense des pâtisseries dites orientales au dessert, parce qu’alors ça pour le coup c’est hyper calorique, fait littéralement exploser l’indice glycémique et vous rend diabétique de type 2 de façon presque certaine si vous en consommez 3 ou 4 fois par semaine à cinquante ans, surtout additionné de thé à la menthe bien sucré (si je vois racobte ça c’est que certains le font, ce n’est pas une blague !)
Bis repetita :
» Hier, aij dû cotoyer à l’association du village, (parmi les bénévoles servant des sandwiches au stand, lors d’une fête locale), une nez-percing islamo-verte BCBG de 30 ans, hystérique, qui vomissait sur les juifs et en était fière de raconter l’anecdote d’une aventure à Bordeaux où elle voulut s’acheter un sandwich casher alors que tous les commerces étaient fermés dans le quartier… »
Haydn symphonie 39
La 39 (La Mer troublée), première symphonie en mineure de Haydn, est une première approche par H. du Sturm-und-Drang (mouvement qui n’a pas été bien accueilli dans la culture de la cour autrichienne, bien que déjà populaire dans les cercles musicaux à l’époque), en particulier dans les premiers et quatrième mouvements, similaires dans leur esprit agité et dramatique ; en revanche dans les mouvements centraux il y a moins de profondeur et les aspects stylistiques plus datés.
L’ensemble compte quatre cors au lieu des deux habituels.
Dans le développement de lsymphonie, le caractère sauvage et le ton sombre fut une nouveauté. On pense que Mozart a entendu la 39 et qu’il en a été influencé pour la composition de la KV 183 (1773), qui est en mineur et comporte quatre cors au lieu des deux habituels.
Le début en Piano plutôt que dans l’usuel Forte des mouvements symphoniques est aussi inhabituellement.
Malgré l’absence de tonalités dramatiques, l’Andante fut critiqué, mais il semble aujourd’hui un premier exemple de romantisme.
lsymphonie > la symphonie
Reynalto Halte! 🙂 😉
renato, vous traduisez (deep L?) la notice italienne de wikipedia, non?
Pas vraiment Bloom, vous pouvez passer en DeepL et vous verrez quelques différence, d’autre part l’œuvre étant ce qu’elle est on ne peut que trouver des éléments communs chez les uns et chez les autres
comme celle de la marâtre à Blanche-Neige.
ON parle de turing?
Par exemple, Bloom, la présence de 4 cors dans l’ensemble est due à l’élargissement de l’orchestre Esterházy — un peu comme la partie soliste pour le hautbois dans la 38 qu’on doit à la réembauche d’un virtuose, fait qui ne sont pas cité par wiki.
Etrange…
L’important, c’est la musique, me direz-vous, et non ce qu’on en dit (s’il existe un art sans référent, c’est bien la musique).
J’adore la Symphonie « Londres », qui m’accompagna lors de ma première année d’enseignement à Mont-Saint-Aignan au millénaire dernier.
Le léZard a vu un film pour lequel il aimerait bien avoir l’avis avisé de Bloom !
Vous avez eu raison, JJJ, de nous raconter cette « chronique des la haine ordinaire », car il doit être assez difficile d’en trouver de ce type dans la France d’aujourd’hui.
En revanche, la haine ordinaire anti gauloise, anti blanche, anti juive, anti pute (toute fille qui semble libre), anti mécréant, vous la trouverez à la pelle dans des quartiers entiers, des raps, des manifestations « artistiques » (poupées de bébés blancs embrochés à Avignon). Ou tout simplement dans les manifs LFI (« les juifs dehors, on est chez nous », entendu Place de la République le soir de l’élection).
Votre « hystérique » risque la correctionnelle. Les racistes anti gaulois savent qu’ils ne risquent pratiquement rien (voir les paroles de rappeurs avant les élections, on attend toujours une action du Parquet).
« une blondasse lepéniste BCBG de 50 ans, hystérique, qui vomissait sur les arabes »
Et en bon collabo, vous avez fermé votre gueule, JJJ ?
« La prose de Bonnefoy est pour moi une énigme que je ne suis pas pressé de résoudre. »
Sa traduction de Macbeth est bien.
« Pourquoi Ieng Thirith peut-elle est considérée comme une possible incarnation de Lady Macbeth? »
Ah ! je la connaissais pas celle-là. Merci cher M. Bloom. C’est fou mais dans ces crimes collectifs
il y a toujours des femmes. Toujours.
« En 1951, elle épouse Ieng Sary à la mairie du 15e arrondissement de Paris, devenant Madame Ieng Thirith. »
La contribution de la France aux crimes internationaux est sans fin.
« En 1951, elle épouse Ieng Sary à la mairie du 15e arrondissement de Paris, devenant Madame Ieng Thirith.
Je t’en foutrais, moi, des parties solistes pour le hautbois dans la 38…
@ Et en bon collabo, vous avez fermé votre gueule, JJJ ?
… col-labo à quoi ? voulez-vous dire, soyez plus explicite pour une fois, jzmn. Merci.
Sa traduction de Macbeth est bien.
—
Dans quelle édition?
Je suis justement en train de travailler à la pauvreté de la critique des cours que Harlod Bloom consacre à la pièce écossaise & aux tragédies de WS en général.
J’ai les trads de François Victor, PJ Jouve & Desprats, mais pas celle de Bonnefoy.
Je n’avais pas trop apprécié son travail sur Hamlet, pourtant chosie par Chéreau pour sa mémorable mise en scène de 88 avec le génial Gérard Desarthe dans le rôle titre. Mais c’était ce qui se faisait de mieux à l’époque.
Celle de Desprats, conçue pour la scène (résultat d’un long travail avec J.Nichet au 13 Vents), n’était pas encore terminée.
La contribution de la France aux crimes internationaux est sans fin
—
Hold it, mate.
Les Khmers rouges ne sont pas français. Il faut arrêter le délire.
Comment faisait-on la guerre dans le Cambodge d’Angkor? On vidait les villes et villages et esclavagisait les vaincus.
Pourquoi Mao disait-il que Salot Sat / pol Pot était son meilleur élève?
Cela ne répond pas à la question dont la réponse ne se trouve que partiellement dans Wiki.
@ HDB,… et vous êtes satisfait.e de votre parodie ?Bàv,
nb/ mes excuses pour la blondasse… je ne pensais pas avoir offensé l’iconique Marine.
« Pourquoi Ieng Thirith peut-elle est considérée comme une possible incarnation de Lady Macbeth? »
Elle fait une apparition très remarquée dans ce film dont j’ai parlé ici et que personne n’a relevé…
https://www.lelezarddeparis.fr/un-genocide-revolutionnaire
@ marie Sasseur
vous écrivez
« Mes anciens collègues, mes anciens élèves… »
C’est pour rire, au bout de 20 ans, lol, j’espère qu’ils ont formé un club »
Il n’y pas de quoi rire
mes anciens élèves se souviennent d’un grand prof et et mes anciens collaborateurs d’une grande patronne .
Yves Bonnefoy, 24 titres au Mercure de France, comme moi, Bloom !
Dont entres autres, celui-ci…
https://www.mercuredefrance.fr/theatre-et-poesie-shakespeare-et-yeats/9782715221062
Cette nuit j’ai eu un songe : Pierre Assouline était le dernier porteur de la flamme olympique.
Pour ce qui est de la KV 183, Bloom, certain pensent que Mozart a entendu la 39 lors de son séjour à Vienne en 1773. Or, Haydn a composé la 39 en 1765 et le séjour viennois de Mozart est de 1773, c’est-à-dire la date de composition de la KV 183 (octobre 1773, Mozart est âgé de 17 ans).
Or, si l’on se tient habitudes de l’époque les 8 ans qui séparent la 39 de Haydn de la 25 (KV 183) de Mozart peuvent susciter le doute relativement à une écoute de la 39 par un Mozart âgé de dix-sept ans, car à l’époque il était rare qu’une œuvre soit reprise plus que ça, puisque pour ce qui est de la musique de cour, elle aurait été vite oubliée. Donc moi, en opposition à d’autres, je crois que le Mozart l’a lue en partition. Car, crises existentielles du jeune Mozart (vision bourgeoise de l’œuvre d’art) bien à part — à l’époque, dans des lettres d’Italie à sa sœur, Mozart fait allusion à un amour passionné—, il est possible que la KV 183 ne soit simplement qu’une œuvre expérimentale sans raison (exercice).
Enfin, que l’œuvre soit l’un des chefs-d’œuvre de jeunesse de Mozart, n’a rien à voir ave le fait qu’il ait écouté ou lu la 39.
sauf rose.
Merci Chaloux !
@souviens-toi de moi
J’étais grande dame du qui fait quoi
Depuis j’zone incognito sur le réseau
Pour pas qu’ils pensent que j’l’étais pas
Souviens toi de moi
Ptdr
Il n’y pas de quoi rire
mes anciens élèves se souviennent d’un grand prof et et mes anciens collaborateurs d’une grande patronne .
Voilà.
Et moi, suis -ne sais plus- révérée ou vénérée par nombre de parents d’élèves et leurs petits, associés à iceux. Même aux enterrements.
Sic transit gloria mundi. (lundi, écrit le correcteur, mais comme je suis en passe, moi, de devenir débonnaire, je souris aimablement).
Horreur de blog, c’est le pseudo de water closet , quand il milite pour le pen.
Sinon, c’est » closer » d’habitude, mais toujours le même toquard.
R’né et la musique, c’est un peu comme garagiste incompétent, il démonte tout et te refait un bricolage en tas qui sert à rien.
nb/ mes excuses pour la blondasse…
JJ-J
Ni pour la chienne blondasse du Kremlin, ni pour les idiots sympathisant utiles de l’ antisémitisme du Hamas!
Si c’est pas water closet alors cette horreur de blog est la clique multi pseudos une main, duralex, evola, gloubi boulga, et caetera.
INCOGNITO
Sous les masques qu’il utilisait, le poète, chez Baudelaire, préservait son Incognito. Il était dans son œuvre aussi prudent qu’il pouvait paraître provocant dans les relations personnelles. L’Incognito était la loi de sa poésie.
https://www.cairn.info/revue-poesie-2015-1-page-97.htm
» celui qui a perdu son auréole et l’a abandonnée dans la rue, explique à une personne de sa connaissance, pour le moins surprise : « J’ai jugé moins désagréable de perdre mes insignes que de me faire rompre les os » (la circulation en ville comporte ses dangers)… Ensuite : « Je puis maintenant me promener incognito… » Motif de grande joie : « Et me voici, tout semblable à vous, comme vous voyez ! » [16]
[16]
Charles Baudelaire, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, coll.…, (sans aucun doute une réminiscence de la fameuse invite que l’on vient de citer). Cette connaissance, quoique certainement une personne distincte, est également quelqu’un de très proche – peut-être un alter ego : ainsi, pour finir, « Vous seul, vous m’avez reconnu ».
avec Joe Biden on aurait eu une 3è guerre mondiale, un conflit nucléaire, un truc apocalyptique qui aurait dévasté la planète.
avec Kamala Harris ce sera pire…
fantasque
Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
C.B.
. « L’invention de l’Incognito nourrit un but bien précis, à savoir orienter l’attention du lecteur sur la production du peintre et du poète, en laissant les circonstances de leurs vies s’estomper à l’arrière-plan. »
https://www.cairn.info/revue-poesie-2015-1-page-97.htm
Il ne serait pas exagéré de dire que, aux yeux de Benjamin, Poe constitue le modèle le plus intime de l’Incognito baudelairien : dans sa critique du livre d’Adorno sur Kierkegaard, Benjamin dresse la liste des « constellations que Kierkegaard, à partir du cœur même de sa pensée, forme avec Hegel, Wagner, Poe, Baudelaire » [18]
[18]
W. Benjamin, Œuvres, vol. II, p. 356 : et les héros pseudonymes de Kierkegaard ont de fortes affinités avec l’« Incognito » de Poe et de Baudelaire.
@ la chienne blondasse du Kremlin (HDB)
c’est qui, au juste : Donalde Trump ?
. « L’invention de l’Incognito nourrit un but bien précis, à savoir orienter l’attention du lecteur sur la production du peintre et du poète, en laissant les circonstances de leurs vies s’estomper à l’arrière-plan. »
Oui, et alii!
@ la chienne blondasse du Kremlin (HDB)
C’est la pro-poutine de service et de sévices.
une autre, du même farinisme. Pour calmer la testostérone erdélienne,
… « ainsi ne vivons-nous qu’à travers ce que nous ignorons. Ce non-savoir inné rejette les autres destins dans l’arbitraire, et transforme notre propre quantité de contingence en une nécessité précieuse et certaine »… (p. 174)
voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques‑uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir. L’observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L’amateur de la vie fait du monde sa famille comme l’amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautés trouvées, trouvables et introuvables ; comme l’amateur de tableaux vit dans une société enchantée de rêves peints sur toile. Ainsi l’amoureux de la vie universelle entre dans la foule comme dans un immense réservoir d’électricité.
L’artiste, homme du monde, homme des foules
et enfant
Charles Baudelaire
@ RPTV (raconte pas ta vie), on ne vous entend plus du tout la raconter. Je le regrette, pmp.
J J-J dit: à
@ RPTV (raconte pas ta vie), on ne vous entend plus du tout la raconter. Je le regrette, pmp.
C’est que j’ai du travail sur la planche! 🙂
« Tes pas dans l’escalier »
Lu en VO, « Tus pasos en la escalera », le roman le plus récent d’Antonio Muñoz Molina sorti en France en 2023.
Un homme, jeune retraité, attend sa femme qui doit le rejoindre à Lisbonne. Elle est une brillante scientifique neurologue spécialisée dans l’étude de la mémoire, qui voyage sans arrêt d’un congrès à l’autre. D’emblée le mystère s’installe. Le narrateur reconstitue avec une minutie maniaque le décors de leur ancien appartement new yorkais. Pourquoi cette obsession? Un étrange homme à tout faire argentin, Alexis, résout tous ses problèmes matériels, électricité, plomberie, serrurerie. Ses talents paraissent dépasser le bricolage quand Bruno (le narrateur) le rencontre dans une fête somptueuse mais bizarre (malgré l’étalage de luxe, la bouffe est digne d’un MacDo) avec une femme qu’il croit un moment être Cecilia, sa femme attendue…Mais non. Il se rapproche de cette autre femme mais rien ne se passe.
Le lecteur a parfois du mal à suivre tous ces allers et retours entre le présent et le passé, New York et Lisbonne. Roman sur le temps et la mémoire. Les conjectures les plus folles peuvent venir à l’esprit du lecteur…Bruno est-il un rat de laboratoire pour Cecilia? Ce serait trop fou, mais sa mémoire se détériore de jour en jour, plongée dans la démence?
Ah j’oubliais Luria, sa chienne, le personnage le plus attachant du livre.
Roman lent, déconcertant, mais très bien écrit dans un espagnol qui coule de source. On a envie de savoir comment il va se conclure…Une voiture s’arrête, des pas retentissent…
Je répète une nouvelle fois que je n’ai qu’un pseudo, closer, adopté lorsque le magazine du même nom a montré Hollande sur un scooter. C’était une blague destinée à être temporaire et puis finalement ça dure.
Je m’excuse, closer.
Horreur de blog vous a néanmoins servi une soupe un peu dégueulasse, digne des militants de le pen.
puck dit: à
avec Joe Biden on aurait eu une 3è guerre mondiale, un conflit nucléaire, un truc apocalyptique qui aurait dévasté la planète.
avec Kamala Harris ce sera pire…
–
Oh ben tant mieux. Je suis rassuré.
Ieng (nom) Thirit (prénom), originellement Khieu Thirit, était l’épouse de Ieng Sary, ancien ministre des Affaires étranges du gouvernement khmer rouge entre 1975 & 1979.
Elle-même fut ministre des Affaires sociales du régime génocidaire de Salot Sar/Pol Pot, lequel avait épousé sa sœur, Kiheu Ponnary, permière Cambodgienne à obtenir le bac au lycée français de Phnom Penh, qu’il répudia ensuite pour cause de…schizophrénie (!)
En plus d’être membre du « cercle marxiste de Paris », Ieng Thirit étudia la littérature anglaise à la Sorbonne & devint la première spécialiste de Shakespeare du Cambodge.
Parce qu’elle était une responsable de haut rang de l’Angkar (à la différence de sa sœur), on peut dire qu’à l’instar de l’épouse du tyran sanguinaire de la pièce écossaise, elle est devenue un monstre froid aux mains maculées de sang indélébile (out, damned spot!).
On peut la considérer métaphoriquement comme une réincarnation de Lady Macbeth (la roue du samsara tourne et les karma issus du solde mérites/démérites en sortent inexorablement)
NB: toute pseudo-explication hâtive de l’autogénocide khmer rouge (khmer + rouge) est à disqualifier qui ne prend pas en compte:
1/ le substrat culturel, religieux & historique khmer
2/ la corruption des gouvernements Sihanouk et Lon Nol
3/ Le contexte de la guerre du Vietnam et notamment les bombardements américains sur la piste Ho Chi Minh
4/ le rôle du Parti communiste chinois
5/ les idéaux « égalitaristes » marxistes
(Merci de ne pas rendre responsable Shakespeare, qui a écrit Macbeth, avec l’aide de Thomas Middleton.)
Odeur de Bloc était hier Sama Risseur. Pourquoi n’en serait-il pas de même aujourd’hui ?
In hypothetical matchups with Democratic candidates other than Biden, former first lady Michelle Obama is the only hypothetical candidate to definitively defeat Trump in this new Reuters / Ipsos poll.
https://t.co/xefiJbsm20 pic.twitter.com/jsOcnIDfnh
— Ipsos US (@ipsosus) July 5, 2024
Surtout water closet en affirmant
« Vous avez eu raison, JJJ, de nous raconter cette « chronique des la haine ordinaire », car il doit être assez difficile d’en trouver de ce type dans la France d’aujourd’hui. »
Pas si difficile que ça, vous êtes juste 11 millions, avec le MaCaque, obèse de la gueule qui compte double.
Demandez la confiture Bloom-roman. La vraie confiture littéraire et culturelle. La confiture Bloom roman convient à tout type de tartines et s’étale d’une façon inégalable.
Confiture Bloom-roman, disponible seulement sur les blogs littéraires de prestiges.
je voulais faire la même réplique, mais à quoi bonj ?
… grand bien leur fasse de croire qu’un tiers de la population française ro-lepéniste ne saurait être vraiment raciste… En revanche, il est bien clair que plus des trois quarts de la population française ne sont pas constitués d’antisémites, donc, pro-palestiniens …
Ah la science po d’HDB !… Sauve l’honneur, anéfé ! Le monde est merveilleux… Et comme dirait l’autre : « le mot d’esprit est la manière la plus directe et la plus honorable de tuer un problème »…
Bon courage @ RPTV ! Moij’aussi, aij du taf pour la rentrée (littéraire), hein…
Le fait est, Bloom, que Michele Obama ne semble pas avoir l’intention de se présenter.
Qu’importe renato, le soutien qu’elle va apporter à KH, une fois celle ci dûment intronisé, sera crucial
Vous allez voir le show lors de la Convention démocrate. Le Trump va encore prendre un coup de vieux
Make Amerikkka Gaga Again ..
@ Le Trump va encore prendre un coup de vieux sic)
– … on peut toujours ^rever… mais cette fois-ci, une chose est sûre, elle ne se laissera pas empoigner par la chatte. Cela dit, qu’est-ce que la RDL des punckt va bien pouvoir lui trouver pour venir en aide au (jeune) pétard blond cendré retranché derrière ses oies du Kapital ? hurc
Le premier débat va valoir son pesant de peanuts, 3j; tout le monde sait que le pervers narcissique dénué de tout surmoi n’est pas franchement à l’aise avec les femmes fortes, qui plus est qd il s’agit d’une une ex-procureure issue de l’immigration récente…
Belle nuit ‘blanche’ devant Cnn en perspective.
Paul Klee – Bird garden, 1924
« Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, vaine aussi votre foi. » (Paul, Nouveau Testament)
Il n’est pas ressuscité.
Hugo dit la même chose dans la Fin de Satan vers la fin du passage consacré au Christ. «Oh puisque c’est ainsi que les choses sont faites, Puisque toujours la Terre egorge ses Prophètes/ Qu’est ce qu’on doit penser et dire, O vastes cieux! ». Ces vers sont attribués à Barrabas, libéré , face au gibet du Golgotha.
Vous y étiez Monsieur Charoulet?
Petit miracle; je retrouve sans les chercher dans ma bibliothèque deux petits livres sur Baudelaire écrits par deux grands italiens:
« Les 100 mots de Baudelaire », Que Sais Je de Carlo Ossola et « Ce qui est unique chez Baudelaire » de Roberto Calasso (« Chio che se trova solo in Baudelaire », comme dirait Renato).
Deux petites merveilles, le premier plus scolaire mais toujours passionnant, le second, une suite d’essais profondément intelligents et originaux, « Le droit de s’en aller », « Analecta Baudelairiana » et « Retour au bordel-musée » Une centaine de pages chacun. A se procurer en urgence.
Mon côté midinette est ému par cette prière trouvée dans les papiers de Baudelaire:
« Je vous recommande les âmes de mon père et de Mariette »…
Son père, il l’a à peine connu et Mariette est la « Servante au grand coeur », peut-être pas le plus grand poème de Baudelaire mais à coup sûr bouleversant.
il faut regarder tout les extraits qui valent leur pesant de cacahouètes, mais surtout à 2mn10 le conflit en Ukraine expliqué par Kamala Harris.
alors ça c’est un truc qu’il ne faut pas louper !
l’explication en quelques mots du conflit russo-ukrainien par Kamala Harris.
à 2mn10 : faut pas louper ça parce qu’on comprend que l’extinction de l’espèce humaine par les néoconservateurs c’est rien à côté de ce qui attend la planète si Kamala est élue : mourir à cause des retombés radioactives c’est dur, mais mourir de rire ça c’est une souffrance qu’on ne souhaite pas à ses pires ennemis (je rappelle la scène de torture avec Fernandel où ses bourreaux lui tirent des aveux en lui chatouillant les pieds !)
A une passante, bouleversant aussi.
la procureure Kamala Harris et sa vision de la justice face à Tulsi Gabbard :
Ça c’est un truc qu’il ne faut pas louper, non plus, la Proc K. Harris et le candidat conservateur à la Cour Suprême Brett Kavanaugh qui n’arrive plus à articuler.
Chaloux dit: à
Pour ma part, j’espère vivement que Trump sera élu. Il a promis de mettre fin à cette guerre qui nous ruine et je crois à sa volonté et à sa capacité d’y parvenir . Ensuite, l’Europe pourra entamer son examen de conscience, mettre au rebut les Von der Leyen, Canfin, Macron et autres Breton et repartir sur les bases d’une Europe des nations apaisée.
QUI DIT MIEUX ?
pas moi !
c’est qui, Canfin et Breton ?
Je vote Kamala Harris.
à closer qui me demande « Vous y étiez » ? Je n’y étais pas, je vous l’accorde. Mais convenez de ceci :
Tout homme est mortel, Jésus était un homme, il était mortel et donc…
yep ! moi aussi je vote pour Wakanda ! :
Joe Biend on ne comprenait pas ce qu’il disait parce qu’il bafouillait.
Kamala Harris c’est différent : on ne comprend pas ce qu’elle veut dire parce qu’elle est trop intelligente.
comme il y a pas mal de gens intelligents sur le blogapaasou, il s’en trouvera bien un ou une pour m’expliquer le truc des 3 cercles :
un grand moment : entendre son rire quand elle parle des réfugiés ukrainiens avec Duda (emmener Kamala Harris visiter Auschwitz serait une très mauvaise idée) :
tu croà pas qu’on va ouvrir tes liens pour t’essspliker koixesoit, nous autres les intelligents, quand ^meme hein ! (chacun ta merde, pas vrai surya porc croc, tu dégorges ?
Trump a juste dit de Kamala Harris qu’elle était « gourde », pour ne pas trop la vexer.
@ c’est qui, Canfin et Breton ?
M’anfin, tu connais pas le Bretonck ?…
3j t’as tort, même si t’es qu’un nihiliste qui vote pour Gluskmann pour remplacer son vide intérieur par la violence et la guerre (définition moderne du nihilisme) tu devrais ouvrir tous ces liens.
parce qu’en ouvrant ces liens tu verrais l’écart qui sépare les discours de tous nos journalistes atlantistes et otaniens de la réalité.
preuve que nos journalistes aussi sont des nihilistes preuve en est leur préférence pour la guerre et la violence… un peu comme toi mon pauvre.
donc tu dois absolument ouvrir ces liens et affronter la réalité…
le second, une suite d’essais profondément intelligents et originaux, « Le droit de s’en aller », « Analecta Baudelairiana » et « Retour au bordel-musée » Une centaine de pages chacun. A se procurer en urgence.
@closer
Ce livre est-il la première version de ce même Roberto Calasso, La folie Baudelaire paru en folio Gallimard en 2011?
Abondamment illustré malgré cette version en poche, 471 pages d’un texte magnifique et précis avec ce sommaire :
I. L’obscurité naturelle des choses 13
II. Ingres le monomaniaque 113
III. Une visite chez Madame Azur 171
IV. Le rêve du bordel-musée 193
V. Le sentiment fugitif de la modernité 233
VI. La violence de l’ enfance 345
VII. Kamtchatka 369
sources 419
Illustrations 465
Index des noms, des lieux et des œuvres 471
“… tu dois absolument… “ !
» Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie.
Baudelaire
Phrase citée en liminaire par R. Calasso.
Premier chapitre plus que roboratif, je vais y revenir bientôt.
Bonne soirée.
Fuck, c’est là gonorhée verbale, avant stade peliminaire de la syphilis m’était contée, pour rester dans le giron Baudelaire.
M’est avis qu’on ne va pas y couper.
Btw c’est GluCksmanN, l’homme heureux, l’homme chanceux…verstanden, Richtigerman?
Liminaire…
Ça vaut mieux que confondre chats et souris, Juifs et nazis…
» What can be, unburned by what has been. »
Je trouve cette « salade » tout à fait défendable, qui veut que le livre ne brûlera pas l’édifice, pour contredire un pessimiste, lequel n’avait cependant pas tout à fait tort vu le foisonnement de réalités alternatives malintentionnees, quand elles ne sont pas de que de l’ignorance, sur le net.
Premier chapitre plus que roboratif, je vais y revenir bientôt.
__
C’est pas nécessaire, pour ma part les cahiers de vacances, je trouve ça très con.
Au fait énorme silence Clopinien apres la déclaration de Thomas Portes. Certes , ce n’est pas Melanchon, mais c’est bonnet blanc et blanc bonnet….
quand elles ne sont pas que l’ignorance
Rosanette, vous parliez l’autre jour du duo Lidell Abrahams et du film « Les Chariots de Feu. » Je vous signale un article historique sur eux dans Le Figaro de ce soir. Bien à vous . MC
Colette et Marcel
« Il était un jeune homme en même temps que j’étais une jeune femme, et ce n’est pas dans ce temps-là que j’ai pu le bien connaître.
Je rencontrais Marcel Proust le mercredi chez Mme Arman de Caillavet, et je n’avais guère de goût pour sa très grande politesse, l’attention excessive qu’il vouait à ses interlocuteurs, surtout à ses interlocutrices, une attention qui marquait trop, entre elles et lui, la différence d’âges.
C’est qu’il paraissait singulièrement jeune, plus jeune que tous ls hommes, plus jeune que toutes les jeunes femmes. De grandes orbites bistrées et mélancoliques, un teint parfois rosé et parfois pâle, l’œil anxieux, la bouche, quand elle se taisait, resserrée et close comme pour un baiser…Des habits de cérémonie et une mèche de cheveux désordonnée…
Pendant de longues années je cesse de le voir. On le dit déjà très malade. Et puis Louis de Robert, un jour, me donne Du côté de chez Swann…Quelle conquête ! Le dédale de l’enfance, de l’adolescence rouvert, expliqué, clair et vertigineux…Tout ce qu’on aurait voulu écrire, tout ce qu’on n’a pas osé ni su écrire, le reflet de l’univers sur le long flot, troublé par sa propre abondance…Que Louis de Robert sache aujourd’hui pourquoi il ne reçut pas de remerciement : je l’avais oublié, je n’écrivis qu’à Proust.
Nous échangeâmes des lettres, mais je ne l’ai guère revu plus de deux fois pendant les dix dernières années de sa vie.
La dernière fois, tout en lui annonçait, avec une sorte de hâte et d’ivresse, sa fin.
Vers le milieu de la nuit, dans le hall du Ritz, désert à cette heure, il recevait quatre ou cinq amis. Une pelisse de loutre, ouverte, montrait son frac et son linge blanc, sa cravate de batiste à demi dénouée. Il ne cessait de parler avec effort, d’être gai. Il gardait sur sa tête-à cause du froid et s’en excusant- son chapeau haut de forme, posé en arrière, et la mèche de cheveux en éventail couvrait ses sourcils. Un uniforme de gala quotidien, en somme, mais dérangé comme par un vent furieux qui, versant sur la nuque le comblant d’une cendre noire les sillons de la joue, les cavités de l’orbite et la bouche haletante, eût pourchassé ce chancelant jeune homme, âgé de cinquante ans, jusque dans la mort. »
(« En pays connu »)
@ un nihiliste qui vote pour Gluskmann (sic) pour remplacer son vide intérieur par la violence et la guerre
ce pauvre pûckt qui essaie de me définir, plutôt que de laver son slip, quelle tache de perms… ! 🙂
Antoine Compagnon a choisi cette année de s’intéresser à la figure du chiffonnier, dont il voit de nombreuses apparitions dans l’œuvre poétique de Charles Baudelaire, et que la critique littéraire, Walter Benjamin mis à part, n’a pas suivie de manière exhaustive jusqu’à ce jour. Cette figure est l’occasion de restituer une grande partie du « tableau parisien » tel que les écrivains du XIXe siècle l’éprouvent autour d’eux. Plusieurs enquêtes successives – urbanistique, iconographique, textuelle – permettent de proposer une nouvelle interprétation de la présence d’une telle figure chez Baudelaire, en particulier pour ce qu’elle permet de dire du travail poétique. Elle est l’occasion aussi de dialoguer avec la proposition de Benjamin, qui voulait voir dans le chiffonnier le signe de la permanence d’une identification révolutionnaire chez Baudelaire.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/cours/les-chiffonniers-litteraires-baudelaire-et-les-autres
C’est une vraie enquête de terrain sur le cycle de vie de la fripe que livre l’anthropologue Emmanuelle Durand. Elle décrit l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement qui permet à nos Tshirts de se retrouver à nouveau dans nos dressings après avoir été donnés ou jetés, et passe la parole aux acteurs de ce nouveau business écologique.
https://www.scienceshumaines.com/comment-nos-fringues-font-le-tour-du-monde_fr_47310.html?utm_source=brevo&utm_campaign=NL240722&utm_medium=email
Le glissement :
https://www.reddit.com/r/PoliticalHumor/comments/1e682b1/i_hate_this_timeline/
J J-J, puisque demain journée compliquée : Haydn symphonie 41
La 41 se caractérise par un sens profond de sérénité, avec des gestes résolus et des retours en arrière dubitatifs, et par l’humour entrainant et burlesque de la fin. C’est toutefois dans les tempos lents qu’émerge une expérience sonore inédite et singulière faite de dessins mélodiques solitaires suspendus dans la quiétude, soutenus par une texture transparente, sur laquelle le chant ondule, s’insinuant avec une extrême délicatesse dans les plis fragiles d’une vie intérieure qui ouvre les frontières de l’esprit dans une dimension vibrante où la mélodie se répercute à des distances ineffables. Toute l’alchimie sonore antérieure est transfusée dans des conclusions purement timbriques, libres de plonger dans un état d’enchantement, sans aucune contrainte liée aux habitudes syntaxique.
https://youtu.be/Dg9eljstkdQ?si=3Bke8PufFpo43pmO
Bonne écoute.
Aucune idée pourmapar.
Le livre de Roberto Calasso a été publié en 2021 aux éditions Les Belles Lettres Musée d’Orsay; 100 pages de texte et 10 de notes…pas d’illustration.
Toute l’alchimie sonore antérieure est transfusée dans des conclusions purement timbriques, libres de plonger dans un état d’enchantement, sans aucune contrainte liée aux habitudes syntaxique.
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Eh bien avec tout ça, tu sais plus si tu as les yeux qui se croisent les bras, ou les oreilles qui battent du pied.
Voici la liste des personnes que je considère comme définitivement irrécupérables en terme de pensée, avec qui je n’échangerai plus et à qui je ne ferai plus jamais allusion :
– jjj
– bloom
– sasseur
– clopine
– et alii
– charoulet
Le traducteur automatique de René s’est mis à dérailler sévère.
bloomy je sais que t’es un mec bien, comme 3j aussi est un mec bien.
Obama aussi est un mec bien.
Pourtant c’est sous le mandat d’Obama que les américains ont fait ce coup d’état de Maïdan en 2014 avec l’aide de l’extrême droite nationaliste ukrainienne.
Sans ce coup d’état il n’y aurait pas de guerre aujourd’hui et Obama le sait.
du coup Obama sait qu’il est en grande part responsable de la guerre en Ukraine.
comme Obama sait qu’Eisenhower avait prédit en 1945 que le complexe militaro industriel représenterait un danger pour les USA, Obama en a été la victime.
et je ne pense qu’il le vive bien, ces centaines de milliers de morts… pas facile de savoir ce qu’il se passe dans sa tête, mais aucun type bien ne le supporterait.
@Closer, j’ai lu l’an dernier, je crois, les 100 mots de Baudelaire, très étonné qu’un si petit livre puisse contenir autant de matière. Acheté également un « Baudelaire à la campagne », Baudelaire chez sa mère à Honfleur. La maison a été détruite pour agrandir l’hôpital. La Normandie n’a pas pris grand soin de ses écrivains.
(Pour le reste, je suis d’accord avec vous.)
En même temps que le tout petit livre de la dame Choupin sur Jeanne Duval, j’ai acheté le Compagnon sur Baudelaire en champs Flammarion.
Dans le champ de l’excellent livre d’Antoine Compagnon sur les chiffonniers, n’oublions pas l’extraordinaire « Défense de cracher » de Pierre Darmon, qui cumule l’état d’historien avec celui d’écrivain tant ses livres sont réussis. L »histoire de l’évolution de l’hygiène depuis 1900 est hallucinante. J’avais découvert Pierre Darmon avec son Landru, chef-d’oeuvre lui aussi. « Vivre à Paris pendant la grande guerre » est également un must.
Comment vivre dignement, décemment, honnêtement, convenablement, correctement et librement… sans argent ?
@comment vivre…
fastoche !
@comment vivre…
fastoche ! (tiré du psaume 51 du livre d’Isaie)
« Comment vivre dignement, décemment, honnêtement » etc.
Les p.utains de tout poil ont depuis longtemps répondu à cette question , quel que soit leur champ d’activité.
Qui est le deuxième personnage en partant du haut? sans doute un cavalier. Nadar?
Chaloux,
Moi j’aime bien les prostituées, véritables fées charnelles qui me procurent de brefs plaisirs rémunérés certes, mais sans l’emmerdante sentimentalité qui, toujours, est lassante à la longue.
les liens en rouge » SVP
@Samuel
Ma réponse ne se limitait pas à cette forme de prostitution. Elle les embrassait toutes. personnellement, je n’achète que ce que je peux garder. Les reste n’est pas, si j’ose dire, de mon ressort!
« Le reste ». J’écris avec un infernal clavier sans fil.
Moi, je suis pour l’abolition de la prostitution féminine, mais la fin du tapin, c’est difficile d’y parvenir comme l’a bien montré notre ami le sociologue Lilian M. qui proposa de punir les clients de Nicolas S… Bàv,
Tu sais que je t’aime.bien, Puck ?
Une curiosité : Carl Czerny, op 780
“Chio che se trova solo in Baudelaire”
“SE trova” est dialectal, Closer
Éventuellement “che si trova”, parce que “si” est “forme atonale du pronom réfléchi de la troisième personne, au singulier et au pluriel, utilisé pour la conjugaison des verbes réfléchis et, en général, pour la conjugaison pronominale.”
Vous avez raison Renato, j’ai fait une faute de frappe. C’est bien « che si trova… » qui est imprimé…
Martin Hirsch sur l’abbé Pierre, La Croix:
(…)
Le mouvement Emmaüs n’aurait pas existé sans l’abbé Pierre, sans son côté visionnaire, sans son charisme, sans son caractère hors du commun. Pour autant, il s’est construit à la fois dans la vénération de son fondateur et dans une certaine distanciation.
J’ai été l’acteur de l’une de ces prises de distance. En 1996, j’exerçais depuis peu la présidence d’une des branches communautaires quand l’abbé Pierre a apporté son soutien à Roger Garaudy, auteur d’écrits révisionnistes et négationnistes. J’avais menacé de quitter le mouvement si nous ne réagissions pas (…)
Et nous étions quelques-uns à considérer que, quelle que soit notre admiration à l’égard de l’abbé Pierre, nous ne pouvions tolérer une attitude contraire à nos valeurs.
C’est notre ligne qui l’a emporté et, pour la première fois de son histoire, le mouvement Emmaüs a acheté des espaces dans la presse pour diffuser largement un communiqué condamnant l’ambiguïté de son fondateur.
Cela a conduit les anciens à m’expliquer un secret d’Emmaüs. La branche que je présidais avait été créée en 1958, pour s’autonomiser vis-à-vis de l’abbé Pierre, dont on considérait les comportements problématiques. En 1957, peu après l’appel de 1954 qui fit de lui une légende vivante, ses proches l’avaient envoyé dans une clinique en Suisse, à l’isolement, parce que son comportement avec les femmes posait problème.
On ne parlait pas d’agressions, mais de pulsions. On évoquait une maladie et un traitement qui lui aurait été donné depuis lors. Et d’ores et déjà, on considérait que l’une des missions d’Emmaüs était de se protéger et de protéger son fondateur contre lui-même et contre sa maladie.
(…)
https://www.la-croix.com/a-vif/martin-hirsch-sur-l-abbe-pierre-pendant-50-ans-emmaus-a-pense-que-ces-comportements-etaient-de-lhistoire-ancienne-20240722
@ RM, merci pour le lien sur la 41e chaine de Joseph Haydn, aux JO de la musique classique… Chatoyante, elle est cette nouvelle symphonie… Pas détecté d’influence sur la 41e de Mozart que je connais bien mieux, comme chaque français moyen. Mais peut-être, aij tort., me direz-vous. Par ailleurs, je vous souhaite de venir à bout de cette journée apparemment laborieuse. Pmp, je prépare ce mardi le déjeuner-lectures pour mes deux compagnons parisiens de passage aux Charentes. Mais pas de barbeuc, comme ils l’espéraient, vu le temps incertain. Peut-être seront-ils également déçus de ma présentation du petit roman primé par France inter de Phoebe. Ils sont « difficiles » en matière de cinéma, musiques et littératures…, entendent toujours être un brin étonnés, c’est tjs un peu le pb avec les bobos cultureux du 9e arrondissement de Paris qui préfèrent fuir la capitale et fermer leur appartement à doubles tours, plutôt que de le louer à des frontistes antisémites infectant la clientèle des Rbn’&b.
***Heureusement, aij’ pas mal d’arguments à leur opposer pour les bluffer, grâce à une bonne assiduité à l’RDL de PA, un personnage germanopracticien qu’ils connaissent eux-mêmes fort bien grâce à leurs nombreux dîners en ville, et au sujet duquel on apprend indirectement pas mal de trucs d’ordre purement privé, propres à vous faire relativiser le personnage public. Ce qui est ma foi fort sain et toujours de bonne méthode à la DGSE.
Bàv, les gustavistes (JE/23 juillet 24_9.09), en attendant les barbares de Chaville et d’aillheurs.
(allez… une petite barre de chocolat grany, du même, pour le courage d’avancer dans l’erg de la journée : « Le secret de l’existence quotidienne comme de l’existence en général est sa possibilité infinie d’et cetera ; c’est le mirage de la succession, des instants qui se leurrent les uns les autres et des points de suspension ; c’est l’espoir qui colore la phrase du temps, délimitée par une virgule et fuyant la circularité dans un point. Ce point se précise toutefois : il signale la mort, soit l’impossibilité absolue des etc., etc… » (op. cit, pp. 210-211).
Les langues se délitent à propos de l’abbé Grouès. Encore un mythe qui s’effondre. Et Pierre Bourdieu n’en avait pas été tenu au courant, lors de sa rencontre télévisuelle mémorable avec icelui ?…
Tiens, au fait, CT (ou alter), savez-vous si Bourdieu, l’auteur de la domination masculine, aurait eu de sales histoires de coucheries, jusqu’à présent tenues sous le boisseau du secret, mais bientôt propres à être révélées à la RDL ? – Merci de nous en alerter les premiers, lcé. Bàv, 🙂
JJJ aussi fait des fautes de frappe: il parle de « frontistes antisémites », alors qu’il pensait évidemment « LFIstes antisémites ».
Un peu d’attention JJJ!
REACTIONS DISPROPORTIONNEES ITERATVES
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(témoignage) Bonjour, Il y a chez moi des réactions d’une extrême impulsivité dont je ne réussis pas à cerner les causes possibles. En voici les manifestations les plus courantes : il y a 6 mois, j’ai adressé à ma meilleure amie une lettre au travers de laquelle je lui assenais ses « 4 vérités » (lui reprochant d’être une commère inintelligente et d’une grande avarice). Bien que quelques jours après cet envoi, je lui ai adressé une lettre d’excuses lui donnant les raisons de ma colère, elle ne m’a jamais répondu. Pensant qu’elle n’avait peut-être pas reçu mon courrier, j’ai tenté un appel téléphonique sans succès, elle a immédiatement raccroché à l’énoncé de mon nom (certaines personnes me disent que ce n’était peut-être pas une véritable amie). Il est vrai que, depuis l’été dernier, je traverse un deuil douloureux : mon compagnon, dont j’avais été séparée brutalement par sa fille qui avait préféré le faire admettre dans un EHPAD à 750 kms de chez moi et plus proche de son domicile à elle, y est décédé – Dieu merci, sur le conseil d’une psychologue, j’avais eu le temps d’aller lui rendre visite 5 mois avant qu’il ne parte – j’ai pu en quelque sorte lui dire « au revoir ». Pour en revenir à mon « coup de colère à l’égard de mon amie, ce fut son « indélicatesse » (plutôt une maladresse) qui entraîna ma réaction disproportionnée : en effet, elle venait de voir que la maison de mon compagnon était en vente suite à son décès, et plutôt que d’attendre de me rencontrer (comme chaque semaine), elle m’en avait immédiatement informée par téléphone. Pour moi, ce fut comme s’il décédait une 2ème fois. Je fus submergée par une souffrance incontrôlable. Cette amie, à l’évidence, n’admet pas que l’on puisse « déraper », même sous l’emprise de la douleur morale. Elle n’est, hélas, pas la seule ! Cela s’est déjà produit que je me fasse « sortir » du carnet d’adresses de relations amicales pour le même type de réaction impulsive.
Les gens ne tolèrent pas que l’on puisse réagir violemment (par écrit ou verbalement). Seul, mon compagnon me pardonnait toujours car, connaissant mon histoire, il pensait que les souffrances vécues dans mon enfance en étaient la cause (père décédé alors que j’avais 3 ans – mère fragile psychologiquement – dépressive et paranoïaque.
Personnellement, je ne me fâcherais pas avec une amie si c’était moi la victime d’un écrit « virulent ». Je pardonnerais en analysant le pourquoi de cette réaction. J’ai bien conscience, malgré tout, qu’il n’est pas normal que je fonctionne de la sorte : pouvez-vous m’aider à y voir clair en moi-même : d’où me vient cette grande impulsivité, cette incapacité à contrôler mes émotions qui me conduisent même à détruire une amitié ? Y a-t-il un facteur génétique ? Ma mère réagissait souvent de la même manière « explosive », sans contrôle, et était toujours en conflit avec quelqu’un – ce qui n’est pas mon cas heureusement !
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La réponse de Jacques Arènes (le thérapeute de la Vie catholique) :
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« Sa propre impulsivité, on peut déjà s’en rendre compte, et ne pas la chérir. C’est un pas immense. On ne se refait pas dit-on… et quand on dit cela, c’est qu’on veut surtout se justifier, et considérer que l’impulsivité cela n’est pas si mal, et que dire ses « quatre vérités », c’est bon pour les autres… Au moins, ils comprennent. Et puis, la franchise ne fait de mal à personne. Cela n’est pas du tout votre cas. Votre impulsivité, vos accès de colère vous posent problème, et vous ont probablement desservi à certains moments de votre existence. Pour ce qui concerne votre amie, je crois que vous ne regrettez pas trop. Et pourquoi pas… Il est des amis qui n’en sont pas vraiment, et qui prennent prétexte des moments difficiles pour se faire plus ou moins subtilement valoir. Le problème est que cela vous fait quand même mal, de réagir violemment, et vous regrettez de ne pas lui avoir exprimé votre sentiment, et votre révolte, d’une manière tout aussi ferme, mais plus mesurée. Vos regrets vous honorent, d’autant que vous percevez, en surimpression de votre réaction, le souvenir de la violence de votre mère, son hypersensibilité, sa « paranoïa ». Mais, vous n’êtes pas votre mère, vous faites retour sur vous-même, vous percevez vos limites et ce qu’elles provoquent. Vous déplorez le manque de maîtrise qui vous emporte. Vous arrivez, de plus, à un moment de votre vie où vous souhaitez prendre du recul, et ne pas laisser le pas à la colère, ce que vous démontrez avec nuance par votre écrit. Je ne suis pas à votre place, mais voilà ce que je ferais : à cette amie, je lui présenterais mes excuses sur la forme – je regretterais la violence, l’emportement, de mes propos – éventuellement par lettre pour prendre le temps de peser mes mots, et je tenterais de lui expliquer la souffrance qui m’habite sur le fond. Et puis, avec ou sans réponse, je passerais à autre chose. L’important est pour vous le futur. Après ce deuil très lourd, vous ne voulez plus fonctionner comme avant. Il est une règle – difficile à appliquer aujourd’hui – que je propose souvent : ne réagissez jamais sur le champ, sauf urgence, à ce qui vous touche, vous blesse. Nous baignons dans un climat d’hyper-réactivité qui se conjugue à votre impulsivité « naturelle ». Prenez le temps de répondre, prenez le temps de penser, de filtrer ce qui vous arrive. Prenez le temps de passer en « méta », c’est-à-dire d’explorer ce que ça vous fait, ce que provoque en vous l’événement, d’examiner ce que vous pensez et vous ressentez. Et attendez un jour, une semaine, ou un mois afin de voir sédimenter l’événement en vous, d’examiner votre mer intérieure s’apaisant progressivement, devenant moins trouble, moins tourbillonnante.
Vous avez un âge où vous avez le droit de vous donner ce temps… Répétez-vous tous les jours que vous n’êtes plus dans le temps de l’urgence, mais dans celui de l’infusion, de la décantation. N’accordez pas trop d’importance à la génétique, mais laissez se déployer le temps… Votre impulsivité vous trahira encore, de temps à autre… Cela n’est pas une question de normalité ou d’anormalité, mais de la manière dont vous allez faire par la suite, avec votre habitude de réagir brutalement qui, par moments, vous trahit. En avoir conscience – c’est le cas –, ne pas être dupe d’une quelconque nécessité de vous défendre vite, et vous convaincre que vous n’êtes plus dans l’urgence. Vous n’êtes pas naïve vis-à-vis de vous-même, et c’est un très bon début… Vous pourrez alors laisser s’éloigner le fantôme de votre mère, et être vous-même. Sans doute est-elle d’ailleurs maintenant apaisée.
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Merci docteur pour vos bons conseils à tous les eréliens concernés par ce sujet. En espérant qu’ils auront tenir compte de vos conseils, – Bàv,
Bon, je mets ce lien, au cas où on en aurait marre de Baudelaire…
https://www.dailymotion.com/video/x8zjvwc
L’autrice, adoubée par Isabelle H. de dos dans le reportage, doit accoucher très bientôt (c’est prévu pour août). Souhaitons lui un enfant heureux de naître à la vie. Elle va sans doute elle-même nous raconter ses aventures dans un 3e accouchement livresque, l’an prochain.
Bonne lecture,…
Marre de Baudelaire?
Marre de qui?
De la prose de bestiau.
Bouh..de l’air, faites vos jeux sur le prestigieux blog à Passou, exégèse déchenillante de Haydn par Renato ou rhabillage de l’abbé Pierre dans la défroque à Weinstein.
La folie Baudelaire de Roberto Calasso, 471 pages, passionnant!
« Le Paris de Baudelaire est le chaos à l’ intérieur d’un cadre. »
Rappelez-vous son titre : » Tableaux parisiens. »
Bon j’y retourne!
Bonne journée.
En avoir marre de Baudelaire?!????
Phil, je me souviens qu’alors, quand j’exerçais ce métier qui nous permet le contact avec des gens aussi divers que variants voire déviants, nous nous passions le mot quand un vieillard avait la main baladeuse pour éviter d’avoir à s’en plaindre. Il ne m’est arrivé qu’une seule fois une main douce s’égare sur mes fesses. Les vieilles dames qui perdent la tête sont pour les souvenirs collectionnés beaucoup plus agressives, gare au verre d’eau, à tout objet à leur portée qui peuvent vous atteindre par voie aérienne.
« Voici la liste des personnes que je considère comme définitivement irrécupérables en terme de pensée, avec qui je n’échangerai plus et à qui je ne ferai plus jamais allusion :
– jjj
– bloom
– sasseur
– clopine
– et alii
– charoulet »
Euh !….. et moi ?
COUCHERIES
Les meilleures sont les copulations zoophiles. Avec des jeunes chiennes de chez Mélenchon, par exemple !
Quel régal….
En guise de feuilleton de l’été, le léZard vous propose son Journal du Paris Olympique. Pas sûr qu’il tienne le coup jusqu’au bout !
Non JC, tu penses plutôt bien, en général. Tu sais prendre du recul, etc…
Et comment l’idée, assez folle, t’en est venue, Jazzi ?
Parce que je suis le dernier poète de Paris, D.
C’est une évidence.
Le « club des hachichins », fondé par le médecin et aliéniste Jacques-Joseph Moreau en 1844, est fréquenté par de nombreuses sommités littéraires: en plus de Théophile Gautier et Charles Baudelaire, citons Honoré Daumier, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac -qui avoue à Madame Hanska avoir « descendu pendant vingt ans l’escalier de Pimodan ». Jacques-Joseph Moreau de Tours consacra un livre à ces expériences, Du Hachisch et de l’aliénation mentale, Éditions Fortin, Masson et Cie, Paris, 1845. Les séances ont lieu dans l’atelier du peintre Joseph Fernand Boissard de Boisdenier, qui séjourne à l’hôtel Pimodan de 1845 à 1849.
Charles Baudelaire séjourna de 1843 à 1845 à l’Hôtel Pimodan, où il écrivit L’invitation au voyage. Les séances du Club des Hachichins alimentèrent une part des réflexions des Paradis artificiels.
Parmi les habitués de l’Hôtel Pimodan, Apollonie Sabatier, « La présidente » de Théophile Gautier. « Celle qui est trop gaie » inspire à Charles Baudelaire plusieurs pièces des Fleurs du mal. Il lui voue un amour platonique jusqu’à une nuit d’août 1857. C’est son corps qui est moulé par le sculpteur Auguste Clésinger pour sa bouleversante femme piquée par un serpent.Une exposition croisée Clésinger-Courbet se tient à Ornans jusqu’au 13 octobre 2011.
L’hôtel particulier de Serge Gainsbourg, cinquième titre de l’album L’histoire de Melody Nelson (1971). Il m’a toujours semblé que cette évocation était un écho lointain à la nouvelle de Théophile Gautier. »
https://dormirajamais.org/club/
Et le pont Alexandre III, Jazzi ?
À l’hôtel Pimodan
ROBERTO CALASSO
« Gautier, qui ne l’avait pas moins fréquenté que Baudelaire, en retrouva une description dans un des épisodes des Paradis aetificiels où l’auteur prétend rapporter les expériences avec le haschich d’« une femme un peu mûre, curieuse, d’un esprit excitable ». Cette femme « un peu mûre » était Baudelaire lui-même, à vingt-trois ans. »
Rêve de fuite vers un monde extérieur, un ailleurs où tous les sens sont en éveil…coimme une synthèse en prose de La Chevelure et de l’Invitation au voyage:
(…)
Si tu pouvais savoir tout ce que je vois ! tout ce que je sens ! tout ce que j’entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique.
Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l’espace est plus bleu et plus profond, où l’atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
Dans l’océan de ta chevelure, j’entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d’hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l’éternelle chaleur.
(…)
Un hémisphère dans une chevelure, Petits poèpex en prose, Le Spleen de Paris, 1869.
La fortune de Kamala Harris n’est pas énorme : 6,5 millions de dollars en 2021. Pour comparaison, la mienne est bien plus importante.
« en 1844 lorsque le Dr Moreau de Tours crée un groupe destiné à l’expérience de drogues : il souhaite en particulier étudier les effets du haschisch. Il organise alors des séances de test chez le peintre Fernand Boissard qui réside dans le magnifique hôtel de Lauzun sur l’île Saint-Louis.
CULTURE
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Quand Baudelaire était dans un club de testeurs de haschischPublié le il y a 2 ansLe 1 avril 2022Par La REdaction
hotel lambert ile saint louis
Oui, vous avez bien lu ! Créé au 19ème siècle sur l’île Saint-Louis, le club des haschischins a attiré de nombreuses personnalités de l’époque. On vous raconte l’histoire de ce lieu hors du commun…
Tout commence en 1844 lorsque le Dr Moreau de Tours crée un groupe destiné à l’expérience de drogues : il souhaite en particulier étudier les effets du haschisch. Il organise alors des séances de test chez le peintre Fernand Boissard qui réside dans le magnifique hôtel de Lauzun sur l’île Saint-Louis.
Ces rendez-vous mensuels attirent de nombreux artistes, écrivains et scientifiques prestigieux de l’époque ! Le poète Théophile Gautier est l’un des premiers à y participer et c’est là qu’il rencontre celui qui deviendra l’un de ses plus grands amis : Charles Baudelaire (il écrira d’ailleurs pour lui la préface des célèbres Fleurs du Mal).
Parmi les membres du club des haschischins on compte aussi Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas, Gérard de Nerval, Victor Hugo ou encore Eugène Delacroix…
Leurs soirées de test de haschisch étaient surnommées les « fantasias », surveillées de près par le Docteur pour étudier les effets tant sur le corps que sur l’esprit. La drogue était en général consommée sous forme de dawamesk : une pâte à base de résine de cannabis mélangée à du miel et des pistaches.
Ces incroyables expériences durèrent jusqu’en 1849 et sont restées gravées dans l’histoire car certains les ont inscrites dans leurs œuvres à tout jamais : Gautier dans le Club des Hachichins et Baudelaire dans Les paradis artificiels.
Ne soyez pas pressée, rose.
Les JO et les Jeux paralympiques, qui n’ont pas encore commencé, finissent en septembre !
Aujourd’hui, je pars en repérages sur trois sites majeurs…
Il vont pas te laisser passer, Jazzi.
Il y a aussi, Et Alii, des séances de Pimodan publiées par Cahagnet avec Gautier et quelques autres haschichins. Cf Sanctuaire du Spiritualisme, dudit Cahagnet. Je soupçonne le haschich d’avoir perturbé quelque peu Felicien Caignart de Saucy lorsqu’il donne le Sarcophage du Roi David au Louvre, ou , sur la foi de deux mots isolés. Sarah et Reine, s’imagine avoir trouvé le tombeau de la Reine Sara…. MC
Langue française
Arguer
Ce verbe se prononce en trois syllabes ar-gu-é (et non arghé). Quand l’u est suivi d’un « e » muet, cet« e » prend un tréma. J’arguë, ils arguënt. Le tréma se place sur l’i à la 1ère et à la 2e personne du
pluriel de l’imparfait : nous arguïons, vous arguïez.
Emploi. Seulement dans la langue soutenue. On dit « arguer de », c’est-à-dire « déduire une conséquence de quelque chose, en tirer prétexte pour » : Arguer d’un accident pour expliquer un retard.Vous arguez mal à propos de ce fait.Qu’arguez vous de cela ?
On trouve également « arguer que », suivi de l’indicatif. Il argua que sa confiance avait été surprise.
Les médias commencent à nous bourrer le mou avec tout un tas de noms de spirtifs dont on a jamais entendu parler, en essayant déjà de nous faire croire que tout ce bazar ridicule et extraordinairement coûteux aux Français déjà sans le sou a une quelconque importance…
« Je n’envie le sort ni l’état de personne, ni d’aucune espèce d’individu, quelqu’il puisse être, depuis l’huître jusqu’à l’ange. »
(Marquise du Deffand , lettre à Voltaire)
Je suis comme cette dame : Il est impossible d’être moins envieux que moi.
Baudelaire?
Noble femme au bras fort, qui durant les longs jours,
Sans penser bien ni mal dors ou rêves toujours,
Fièrement troussée à l’antique,
Toi que depuis dix ans qui pour moi se font lents
Ma bouche bien apprise aux baisers succulents
Choya d’un amour monastique.
Prêtresse de débauche et ma sœur de plaisir,
Qui toujours dédaignas de porter et nourrir
Un homme en tes cavités saintes,
Tant tu crains et tu fuis le stigmate alarmant
Que la vertu creusa de son soc infamant
Au flanc des matrones enceintes.
La Renaissance latine, 15 décembre 1902. Ces vers, signés B. D., et publiés par le Dr M. Laffont, sont écrits « au verso d’une feuille d’album où se trouve une poésie de Pierre Dupont, également inédite, que le grand chansonnier de Lyon, dédie, le 18 octobre 1844, comme « essai de plume » à Edward Hanquet, le philosophe ».
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Baudelaire_-_%C5%92uvres_posthumes_1908.djvu/61
Il est impossible d’être moins envieux que moi.
Patrice Charoulet dit
Et plus content de soi…
« Il vont pas te laisser passer, Jazzi. »
Exact, D., c’est ubuesque !
c’est ubuesque !
Jazzi dit
On ne peut pas passer à pied d’une rive à l’autre, non?
Les ponts sont bloqués.
Alexandre III.
Par les égouts, peut-être.
@MC
merci ;je vais essayer de retrouver ‘article
Il a pris quelque chose là non ?
https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/charles-baudelaire-au-fauteuil-50501
« Poète maudit » ça n’est pas une expression romantique. Elle est due à Verlaine et il l’applique à Desbordes-Valmore et à Mallarmé, qui ne sont pas à proprement parler des « poètes maudits » au sens de poètes marqués par le malheur.
Pour parler de lui-même il reprend une expression du dernier Baudelaire poète « saturnien ».
Oui, on peut traverser quelques ponts, mais les abords de la Seine sont en zone grise des deux côtés des rives et on ne peut y accéder sans un ausweis !
Et pour l’obtenir, il faut être résident ou y travailler.
Bref, le Parisien ne peut plus se balader librement dans la ville.
Je suis d’abord allé au Champ-de-Mars, qui est entièrement fermé au public.
Le Palais éphémère a été reconverti en salle Arena, réservé à la lutte.
De là, j’ai voulu m’approcher du Trocadero.
Impossible !
Là aussi, tout le secteur est inaccessible.
J’ai dû me rabattre sur la rue de l’Université, en zone rouge, et j’ai débouché sur l’esplanade des Invalides.
Là également entourée de murailles en planches et qui sera réservée au tir à l’arc.
Encore autant d’hectares d’espace vert interdits aux Parisiens cet été…
Ensuite, j’ai essayé de me rapprocher d’autres sites olympiques en rusant par le métro.
Peine perdue, pleins de stations sont fermées.
Ainsi, sur la ligne 1, on va directement de la station Franklin Roosevelt à celle du Palais-Royal : Champs-Elysées, Concorde et Tuileries sont cadenassées.
Partout des flics et des agents de sécurité, plutôt bonasses.
J’ai croisé des cohortes de touristes hagards, le nez sur leur smartphone et cherchant comment se déplacer.
Je me demande si la préfecture de Police a eu recours à l’IA pour établir son plan de circulation et de sécurité ?
Sur le terrain, le résultat est proprement hallucinant…
Ce tableau avecBaudelaire fait partie de la même série que celui où figurent Verlaine et Rimbaud.
https://lelephant-larevue.fr/wp-content/uploads/2017/05/HD-HOMMAGE-A-DELACROIX-XIR-74954.jpg
En pleine conscience de la gravité de ma responsabilité, je vous déclare gravement, responsable et conscient, qu’il n’y a ce soir qu’une conscience responsable qui puisse dire gravement qu’il faut…
Juste bafouer les règles démocratiques…
Euh, non, non, bafouer les règles, ce serait peut-être irresponsable, inconscient et disons un peu léger. Tiens, je vais dissoudre l’assemblée nationale, plutôt. (je n’ai rien d’autre à foutre cet après-midi).
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