Baudelaire, le grand consolateur
Il n’y a pas à en sortir : Baudelaire (1821-1867) est l’ambassadeur historique de la collection de la Pléiade. Et réciproquement serait-on tenté d’ajouter. L’explication d’un tel privilège ? Il a été le tout premier du temps où Jacques Schiffrin, son inventeur, oeuvrait à peu près seul à l’animer à Paris au début des années 20, quelques années avant que des soucis financiers le pousse à sacrifier son indépendance en rejoignant Gallimard par l’intercession de Gide. Ses deux volumes d’œuvres du poète parurent en 1931 et 1932. Quoique imprimés sur du papier Bible, ils étaient considérés comme des livres de poche, bien plus pratiques que les autres livres pour le voyageur désireux de les mettre dans sa poche avant de prendre le train. Depuis, il y eut de multiples rééditions et cinq nouvelles éditions. Celle qui vient de paraitre en deux volumes sous le titre Œuvres complètes (un coffret de 150 euros) rassemble ses « écrits » sous la direction d’André Guyaux et Andrea Schellino avec la collaboration de neuf experts. Cette édition, la cinquième, est appelée à faire date car elle ne sépare pas poésie et critique comme cela avait toujours été l’usage (dans sa préface Antoine Compagnon se demande à juste titre où ranger les « Journaux intimes » dans une telle classification) mais prend le parti de l’édition chronologique. Des textes à la suite dans l’ordre où ils ont été écrits en commençant par ses tous premiers vers latins de 1836/1837 et en terminant par des poèmes en prose retrouvés dans l’atelier du Spleen de Paris, ce qui est une manière de rendre justice au maitre des études baudelairiennes Claude Pichois qui en avait naguère formé le projet. Il n’y a pas que les Fleurs du mal dont la notoriété dans la durée doit tant à la prescription scolaire, même si cette édition les sert admirablement dans leurs différents états. Toute l’oeuvre de Baudelaire n’a toujours pas fini de dire ce qu’elle a à dire (voir ici les sommaires du volume I et celui du volume II).
La séparation traditionnelle entre les Baudelaire était d’autant plus absurde qu’il était poète en toutes choses et toutes circonstances quel que fut le genre. 3500 pages de Baudelaire dont un bon millier de notes, l’appareil critique propre à la Pléiade, les fameuses notes, notices et variantes, qui a parfois l’allure obèse d’un livre dans le livre mais pas cette fois ; plutôt le style d’un dossier susceptible de nous faire entrer dans l’atelier de l’écrivain. La correspondance utilisée n’a jamais été aussi complète et pour cause puisque les derniers enrichissements, fruits des ultimes trouvailles, y figurent. Qui s’en plaindrait ? Benjamin Fondane disait de Baudelaire, si pressé d’échapper à l’insupportable fardeau du Temps, qu’il était malgré lui porteur d’« une immense armée de spectres ». Proscrit et provocateur jusqu’à la mystification, et même s’il fut le premier responsable de ces stéréotypes qui ne l’ont jamais lâché, le poète demeure avant tout notre grand consolateur fût-ce n’importe où hors du monde.
« Il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l’habit d’une époque, que de s’appliquer à en extraire la beauté mystérieuse, si minime ou si légère qu’elle soit » (in Le peintre de la vie moderne)
Dans Mon cœur mis à nu, revigorant empilement de ses colères, il avouait que la « glorification des images » était son unique et primitive passion. Il est vrai que le tout premier écrit signé Charles Baudelaire qui fut publié sous forme de livre n’était pas un recueil de poèmes : conçu dans l’esprit du Diderot qui inaugura un genre littéraire avec la critique d’exposition, ainsi que de Stendhal qui y excella, cet essai était consacré à la critique d’art des expositions de l’Académie des Beaux-Arts et s’intitulait Le Salon de 1845. Et comme ses maitres en la matière, au-delà du compte-rendu ponctuel, c’est bien d’une réflexion critique sur des problèmes d’esthétique qu’il s’agit.
Figure romantique par excellence du poète maudit, Baudelaire y plaidait pour une critique poétique, subjective, de parti pris, exclusive mais ouverte contre une critique froide, algébrique, sans tempérament. Ses peintres de chevet s’appelaient Delacroix, Ingres, Corot, Rousseau, Courbet ou Chassériau, qu’il les ait encensés ou qu’il ait pris plaisir à les blâmer. Sans oublier Manet bien entendu, avec qui il partageait la passion de l’Espagne et de ses artistes, celui qui incarne la génération montante et la modernité, ainsi que des caricaturistes au premier rang desquels Daumier en ses « vivantes monstruosités » qu’il élève au rang de grand artiste, ce qui était beaucoup plus risqué (et prophétique) que de louer Goya déjà fort acclamé à Paris. De quoi mieux appréhender son éducation artistique et les ressorts de sa sensibilité esthétique.
Ses écrits artistiques sont jalonnés d’expressions telles que « beauté moderne », « conception double exprimant l’éternel dans le transitoire », « beauté interlope », « mérite de l’inattendu »… Il y explorait la notion d’étrangeté, et se demandait pourquoi un tableau fait est préférable à un tableau fini, en quoi une œuvre respire l’amour, le romantisme de la couleur et la nature idéale de la ligne, la part de naïveté exigée d’un artiste etc Sans oublier, on s’en doute, « modernité », auberge espagnole si généreuse dans son accueil de toutes les interprétations, déviations, instrumentalisations, mais dégagée des stigmates de la nouveauté. Baudelaire avait bien défini la mission du peintre de la vie moderne :
« Dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, tirer l’éternel du transitoire »
Il célébrait en l’imagination la reine des facultés contre le réalisme tenu pour une blague puisque le goût du Vrai ne peut qu’opprimer le goût du Beau, une imagination avec ou sans l’aide des drogues et autres paradis artificiels, son « accélérateur de pouls ». Au fond, Delacroix, représentant majeur du romantisme loué comme un « peintre universel »,demeurait celui qui dominait son panthéon artistique, le peintre le plus proche de son intime inspiration, son frère en mélancolie puisque le poète à l’âme en prostration ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie, le grand traducteur de l’invisible et de l’impalpable. Se plaignant d’être considéré comme un excentrique, un dandy, un mystificateur, un farouche, il en est pourtant le premier responsable puisqu’il fut l’artisan de sa propre légende. Son musée de l’amour se situait entre ses deux extrêmes que sont la Vénus blanche (Madame Sabatier) et la Vénus noire (Jeanne Duval). La génération des poètes de 1860 (Verlaine ans co) avait beau se réclamer de lui, il ne les en a pas moins sévèrement jugés. Bien sûr, il est aisé avec le recul d’ironiser sur ses erreurs de jugement, ses louanges à l’art d’un Octave Penguilly L’Haridon, son optimisme quant à la postérité de l’oeuvre d’un Octave Tassaert, ou dans celle d’un Chassériau, d’un Chazal, d’un Catlin, alors même qu’il prenait ses distances avec Courbet ou écrivait à Manet attaqué pour son Olympia qu’il mettait trop d’orgueil à s’en plaindre d’autant qu’il n’était jamais que « le premier dans la décrépitude de votre art ».
La conversation entre les poèmes et les œuvres d’art fut chez lui incessante. D’où cette influence remarquée dans l’association des couleurs (le rose et le noir) ou la conception de l’harmonie etc. Une imprégnation qui n’est jamais traduction ou transposition et dont on dirait qu’elle a pour unique objet de répondre à la question : qu’est-ce que la beauté moderne ? On l’y retrouve de manière frappante dans ses portraits les plus variés : séries photographiques de Nadar ou Carjat qui nous le montrent tel qu’en lui-même, amer, ironique ; jeune au nez de priseur et aux lèvres impudentes, si Samuel de la Fanfarlo, dans une huile d’Emile Deroy (1844) ; pensif en lecteur absorbé dans un livre dans une huile de Courbet ; jusqu’à son autoportrait dessiné qui n’est pas le moins émouvant. Hostile à la photographie, aux journaux grands format et à la « rancuneuse énergie » de la critique, effrayé par le progrès, la modernité technique, industrielle et architecturale, il n’en est pas moins fasciné par le nouveau décor urbain, fascination-répulsion pour la ville « grande barbarie éclairée au gaz ».
Tous les Baudelaire se retrouvent dans le « tout Baudelaire » de la Pléiade, celui qui entreprit de faire de l’or avec de la boue, le traducteur d’Edgar Poe, le dandy sur les barricades, son engagement républicain dans le lyrisme révolutionnaire de 1848 et sa déception, sa critique de la politique de l’Académie française (à laquelle il ne fut pas moins candidat) et son papier à la fois critique et élogieux des Misérables, le réprouvé des Fleurs du mal, le polygraphe de la modernité à travers ses critiques (ses comptes rendus des Salons de peinture demeurent une référence pour les historiens de l’art- on dénombre plus de deux-cents articles et chroniques entre 1841 et 1866). De quoi enrichir notre image d’un auteur unique et protéiforme, comme ils l’étaient presque tous alors.
Quels que fussent le support et la forme, il cherchait partout la poésie, ne vivait que pour la poésie et avait fait de l’art son idéal, à l’écart de la société, en marge des autres, tel que Courbet l’a représenté dans son grand tableau « L’Atelier du peintre » dans une allégorie de sa vie artistique. Baudelaire s’y tient si loin de tous qu’il manque de sortir de la toile, loin des élus qui « vivent de la vie », absorbé dans la lecture d’un livre, trouble-fête égaré dans le magasin d’images et de signes, ne se soumettant à d’autre gouvernement que celui de l’imagination et se royaumant dans le plaisir aristocratique de déplaire (à condition d’oublier le corps de phrase qui précède la fameuse expression : « Ce qu’il y a d’enivrant dans le mauvais goût, c’est le… »). Qui dira jamais mieux que lui la jouissance qu’il y a à élire domicile dans le nombre ?
Son injonction « n’importe où hors du monde » a assigné à la poésie la mission de plonger au fond de l’Inconnu (plutôt que l’Infini, ce fameux ailleurs, mais ça se discute encore) pour en extraire du nouveau. Sa solitude ne peut se comprendre sans une référence au mal romantique de l’Homme Supérieur. Son dandysme prend racine dans le culte de la différence, « stoïcisme aristocratique qui se pare pour se séparer ». Il s’enivre d’humiliation et non d’humilité. Son orgueil, sa solitude présente, le soutient dans sa haine sauvage contre les hommes. Un orgueil assis sur le pressentiment d’une haute survie littéraire. Que lui importe de n’être pas aimé puisqu’il sera de ceux dont on se souvient, du moins est-il convaincu. Il « sait » qu’un jour les effets de sa contre-littérature, cette poésie d’intimité qu’il interpose entre lui et le public, s’estomperont pour laisser s’épanouir chez les lecteurs son génie profond. Sans conviction car sans ambition, le dilettante appliqué, qui porte haut le dogme de l’Art pour l’Art, ne méprise rien tant que la littérature socialisante. La démocratie peut-être, où des malheureux tombent « comme un papillon dans la gélatine » après s’être pris au piège de la souveraineté populaire, cette « tyrannie des bêtes ». Tout entier gouverné par le refus et l’absence de compromis, on ne le louera jamais assez pour avoir introduit la conscience de la modernité mais avec une langue classique. Et puis quoi, comme il disait :
« Débrouillez-vous avec ça ! »
(Photos de Nadar et Carjat; Manuscrit autographe signé des poèmes «Les Deux crépuscules / Le Soir / Le Matin», [fin 1853-début 1854]; caricature de Giraud )
1 424 Réponses pour Baudelaire, le grand consolateur
Ouais, ce type est hallucinant. Cela soulève qq.problèmes.
Houlà çà m’a l’air bien hasardeux de flâner à Paris cet été, les hôteliers font la tronche il paraît et les cafetiers se désolent, ce n’est pas le même style de touristes les amateurs de sports …
Il manque un:
https://x.com/elonmusk/status/1815187468691316946?t=9J-J5ddI6Mb3zvqzeRjNlg&s=35
Les trois milliards de spectateurs de la planète n’en ont rien à carrer des pb de circulation des erdéliens de paris durant leurs JO. Ils voulaient du pain et deuxs jeux, ils n’eurent que du sang. Rien à craindre, comme a dit Mme Oulala – Castermann sur radio brexzsil. Bonne soirée bàv, hein… N’allez pas vous jeter dans la Seine sans protection, !
elton john musk a de l’allure et de l’audace… il n’avait jute pas prévu le coup de Kamal Harris en States ni celui de Lucie Castets en France qu’il n’eut pas le temps de déguiser en Prada. Quel con !
En tout cas sur la ligne 12 du métro que j’ai encore prise aujourd’hui, et qui dessert 5 sites olympiques, les rames de 50 ans d’âge sont toujours aussi degueulasses, et je pèse mes mots. Des sièges gris d’usure et de crasse lustrée : voilà ce qu’on s’apprête à montrer aux visiteurs venus du monde entier.
Bravo la RATP ! Une honte.
www.http://www.reddit.com/r/paris/comments/108gcj9/paris_metro_line_12_this_is_disgusting/?rdt=37158
J’en parle pourtant depuis 6 mois !
absalon absalon
The title of the work derives from Absalom/Absalon, a biblical figure who appears in chapters 13 to 18 of the Second Book of Samuel – which recounts the reign of David and his descendants. Absalom is David’s son, a handsome man and David’s intended successor. In chapter 13, he kills one of his brothers who had raped their sister. Then, following intrigues that alienate him from King David, he secedes, leads a band of Israelites, becomes their king and begins a long war against his father, at the end of which he is killed (not by David, but by one of his officers).
At first glance, it’s hard to grasp the meaning of the title. There is the question of incest, which appears both in the story of the biblical character and in Faulkner’s novel: Amnon desires and rapes his sister Tamar, whereupon Absalom kills him – Charles Bon wants to marry his sister Judith, and Henry kills him to prevent it (but not because of incest, but because of black blood).
Then there’s the dynastic question: David sees his son destined to succeed him die, just as Sutpen sees his descendants disintegrate and disappear, either because of the absence of pure blood, or because they are girls and not boys.
————–
***we speck about the greatest Faulkner’s novel, highly beloved by Tonni Morrison***. Sincerely yours,
sorry : we are talking about,…
sur la ligne 12 du métro que j’ai encore prise aujourd’hui, et qui dessert 5 sites olympiques, les rames de 50 ans d’âge sont toujours aussi dégueulasses
D. dit:
Celles des lignes 11, 5 et 4, prises ce matin, sont par contre toutes neuves (avec air conditionné).
Le musicologue Bernard Fournier cet après-midi sur France Musique dans la Série « Beethoven, le génie indompté ». Épisode 2/5 : Le colosse aux pieds d’argile:
« Il y a une formule de Beethoven que je trouve très intéressante. Il dit: « Le difficile c’est aussi le beau et le bien ». Ça rejoint le proverbe chinois qui dit: « Ce n’est pas le chemin qui est difficile. C’est le difficile qui est le chemin. »
Absalonerie ; on signale, our celles et ceux qui ont le courage, l’ Absalon de Duché de Vancy, joué à St Cyr devant Louis XIV et Madame de Maintenon…
Le difficile est le chemin.
=> Cela rend heureux, je témoigne.
Autre chose que l’essaim des rêves malfaisants
Lorsque tu es habité par Satan
Où l’âme sous le poids du corps revêche et lourd
ploie sous
l’essaim des rêves malfaisants
Charles Baudelaire
J’ai ri.
https://www.francetvinfo.fr/elections/lucie-castets-proposee-par-les-partis-de-gauche-pour-matignon-tour-d-horizon-des-reactions-politiques_6682698.html
Comme quoi !
Le but de toute mascarade.
ACTUALITES
Mon premier souci, au lever du soleil : la météo du jour….
Soyons clair ! les JO, c’est un passe temps grec passé de mode. A Paris ? Euh, non ! Rien….
Témoignage passionnant. Hier. Avec analyse du psychologue.
Rien que de très classique :assassinat d’un coup de poignard dans le dos.
Je crains l’arrivée de la pilule.
« Dis maman, tu la prends ta pilule ? »
Enfin, rire, comme c bon.
Tu pourrais tjrs la jeter ds les chiottes comme x.sans oublier de tirer la chasse, hein !
Enfin, les accès de rage inconsidérée ne nuisent qu’à ceux qui les commettent. Les autres ayant parapluies, parasols et autres protections conséquentes.
Présentement.
Il y a de vrais aventuriers sur ce blog.
3j, je ne dirais pas que Absalom, Absolument est le plus grand roman de Faulkner, mais qu’il est un des 3 chefs d’œuvres du maître d’oxford, avec The Sound and the Fury et Light in August.
Et puis, merci de ne pas écorcher Toni Morrison…
Macron :
Y a eu des législatives ?
Ah mais je m’en fous, je m’en fous.
Mais vous comptez partir ?
Mais pas du tout, pas du tout.
Ce matin, je rigole.
Hier soir, moins.
=> La nuit porte conseil.
Petite leçon de rose, du matin.
Pardon, Toni, j’avais pourtant corrigé Morrison, mais je n’accuse pas le correcteur, je ne vous raconte pas… Absalom : Absolument…? Non, ce n’est pas la traduction autorisée. Ne faisons pas dire à William n’importe quoi. Le mettre à côté du Bruit et la Fureur, pas au dessus, certes, mais quand même…, Laissez-moi construire la hiérarchisation de ma pile. Sinon, justifiez-vous, rBl, mon ami.
Bàv petite mère, 24.7.24_8.24/ Ce matin… RV à l’hosto pour un nouveau PET-SCAN du cerveau. Devoir rester à jeun, présentement. J’attends la 43e pour me calmer, avec impatience.
Sur le plan formel Le Bruit est d’une inventivité redoutable (WF avait demandé que les parties prises en charge par les divers personnages dans la 1ere des 4 sections soient de couleur différentes, les italiques et espaces ne suffisant pas).
Et puis un roman où il est question du simplet castré fou d’affection pour sa sœur, dont le frère se suicide en se noyant, ne peut être que génial sous la plume de Bill F.
Quant à Lumière d’août qui.lui aussi donne une place prépondérante aux personnages noirs du Sud, c’est un long blues…pas étonnant que la grande Toni, docteur honoris causa de mon alma mater où je la vis causer, consacra sa thèse au ‘sole owner and proprietor of Yoknapatawpha county’
A tale told by AN IDIOT, full of SOUND AND FURY…
Ne jamais oublier la spécificité du narrateur de la première section…
Courage et fortitude, 3j.
Merci à B pour son témoignage courageux et mesuré de sa vie d’infirmière.
Il n’y a pas lieu de rigoler, Rose, parce que tout cela correspond aux germes d’une guerre civile prochaine. Lorsqu’elle se déclenchera, ils diront tous que c’est à cause des autres alors qu’ils en auront été les premiers responsables, ces gens-là, qui ne sont « ni de gauche ni de droite » mais, en ce moment, pas du tout ee gauche en tout cas. Ce sont des irresponsables. Ils travaillent en ce moment contre eux-même jusqu’au moment où, ce qui ne se sera pas cristallisé réglementairent se cristallisera par la violence insurrectionnelle, que l’on peut en aucun cas souhaiter, mais que je pressens être inéluctable.
Avec les compliments du grand compilateur
WILLIAM FAULKNER
Brûlant Mississippi
Rédigé entre août 1931 et février 1932, Lumière d’Août, le plus long et l’un des plus suffocants romans de William Faulkner (1897-1962), avec Le Bruit et la fureur, Tandis que j’agonise et Absalon, Absalon, nous conte, à travers les aventures de quelques personnages singuliers, l’univers impitoyable du sud américain. Notamment dans les petites villes, où les tensions sont ravivées par la chaleur caniculaire de l’été, le souvenir encore pregnant de la récente guerre de Sécession, et l’ennui existentiel des habitants, sédentaires ou passagers. Au début du roman, nous suivons le parcours chaotique, à pied et en charrette, de la jeune Lena Grove, entre les états de l’Alabama et du Mississippi. Cette dernière, sur le point d’accoucher, est partie rejoindre le géniteur de son enfant, un bellâtre du nom de Lucas Burch, qui, aux dernières nouvelles, travaillerait dans une scierie de Jefferson (sous la plume du prix Nobel de littérature 1949, la petite ville d’Oxford dans le comté Lafayette, où Faulkner a passé l’essentiel de sa vie, deviendra le Jefferson du comté de Yoknapatawpha, cadre de toutes ses sagas sudistes). Lorsqu’à l’issue d’un long parcours chaotique de quatre semaines, elle débarque enfin à la périphérie de la ville, à défaut de son amant, qui ne l’attend pas, elle y est accueillie par deux colonnes de fumée : Joanna Burden, une propriétaire Blanche célibataire, descendante de Yankee et négrophile, vient d’être retrouvée égorgée dans sa maison en proie aux flammes. L’occasion d’un spectacle estival trop rare pour une population particulièrement surchauffée, fin prête à se lancer dans un lynchage en bonne et due forme !
« Cinq minutes après que le paysan eut découvert l’incendie, les gens commencèrent à s’attrouper. Quelques-uns qui s’en allaient aussi en charrette passer le samedi à la ville s’arrêtèrent également. Quelques-uns vinrent à pied des environs immédiats. C’était une région de cases de Noirs, de champs défoncés et stériles où, en temps ordinaire, toute une escouade de détectives n’aurait pu dénicher dix personnes, hommes, femmes ou enfants. Et voici qu’en une demi-heure, cette région avait produit, comme nés de l’air, des groupes allant de l’individu isolé à la famille entière. Et il en arrivait encore de la ville, dans des autos rapides et bêlantes. Le shérif du comté était du nombre. C’était un gros homme, bien dans sa peau, avec une tête dure et rusée et un air bienveillant. Il écarta ceux qui se bousculaient pour regarder le cadavre étendu sur le drap. Tous montraient cet étonnement figé et enfantin qui s’empare des adultes quand ils contemplent leur propre et inévitable portrait. Parmi eux se trouvaient quelques Yankees venus là par hasard, les petits Blancs et mêmes les gens du Sud qui avaient vécu quelques temps dans le Nord et qui exprimaient tout haut l’opinion que c’était certainement un crime de nègre, commis non par un nègre mais par Le Nègre ; et ils savaient, il croyaient et espéraient qu’elle avait également été violée, au moins une fois avant d’avoir la gorge tranchée et au moins une fois après. Le shérif s’approcha, jeta lui-même un coup d’œil. Après quoi, il fit enlever le cadavre, soustraire la pauvre chose aux regards.
Alors, il n’y eut plus rien à voir que l’endroit où le corps avait reposé et l’incendie. Et on ne tarda pas à oublier l’emplacement exact où le drap était étendu, quelle terre il avait recouvert, et il n’y eut plus alors que l’incendie à regarder. Ils regardèrent donc le feu, avec cette même passivité étonnée et stupide qu’ils avaient apportée des vieilles cavernes fétides où l’entendement à pris naissance ; comme si, de même que la mort, ils voyaient un incendie pour la première fois. Bientôt, la pompe à incendie arriva, fringante, dans un grand bruit de sirène et de cloche. Elle était neuve, peinte en rouge, avec des lisérés dorés et une sirène à main et une cloche couleur d’or au timbre clair, arrogant et fier. Des hommes et des jeunes gens, nu-tête, s’y cramponnaient avec ce mépris étonnant des lois de la physique qui caractérise les mouches. La pompe possédait des échelles automatiques qui, au contact de la main, pouvaient se dresser à des hauteurs vertigineuses, comme des chapeaux claque. Mais, ce jour-là, on avait rien contre quoi les dresser. La pompe possédait aussi des enroulements nets et vierges de tuyaux qui faisaient songer aux réclames des compagnies téléphoniques dans les magazines populaires. Mais il n’y avait rien à quoi on pût les visser et rien pour couler dedans. Aussi, les hommes nu-tête qui avaient abandonné leurs comptoirs et leurs bureaux descendirent. Et celui qui faisait hurler la sirène descendit aussi. Ils s’approchèrent, et on leur montra divers endroits où le drap était censé s’être trouvé, et quelques uns qui avaient déjà leur revolver dans leur poche commencèrent déjà à chercher une victime à crucifier. »
(« Lumière d’août », traduction de M.-E. Coindreau, revue par André Bleikasten, Œuvres romanesques II, Bibliothèque de la Pléiade, Editions Gallimard, 1995)
ANNONCE IMMOBILIERE.
Récemment installé à Porquerolles, puis à Port-Cros (j’adore les Isles), je vends villa et domaine actuel à Port-Cros pour m’installer sur l’Isle du Levant, cul nu, argent en Suisse, résidence secondaire au Portugal.
Pourquoi Le Levant ?
Et bien, rachat par mes amis fidèles d’un bunker confortable aménagé par les Boches lors de WWII, un excellent point d’ancrage pour protéger la famille de la guerre civile que les cuisiniers politiques en France sont en train de préparer sous le regard pervers du Bébé élyséen, un enfant de chœur sans cœur.
Bon courage, camarades gaulois !
R.I.P John Mayall
Hideaway
Prévisions météo pour Paris le vendredi 26 juillet (cérémonie d’ouveru2de JO de 19h 30 à 23h 30): averses le matin et l’après-midi (probabilité 80 %). Soir : 40 % de probabilité d’averses.
A affiner demain
Je me suis amusé à calculer à la louche la charge qui sera supportée par le pont Alexandre III lorsque les invités seront assis sur les gradins et je trouve environ 1500 tonnes, soit environ 350 kg par m2.
J’imagine que tout ça est calculé plus précisément par un ingénieur-structures et vérifié par un bureau de contrôle agréé.
Cette masse représente à peu près 70 bus bondés. Le poinçonnement au sol de l’une des roues d’un tel bus est de 17 tonnes. La charge des gradins et spectateurs est repartie de façon beaucoup plus uniforme.
La gauche propose pour gérer un pays proche de la faillite la directrice des finances et des achats de la Ville de Paris (!), sans expérience politique qui plus est…
Ces gens là osent tout, c’est même à ça, etc…
Un atout cependant: good looking…
« Light in August », c’est avant tout le personnage de Joe Christmas.
L’histoire de Joe Christmas est le plus développé des différents fils narratifs de « Light in August », centré sur la question insoluble de son identité raciale.
Le roman évoque plusieurs fois sa peau « couleur de parchemin », mais la race dans le monde du roman est définie par la « couleur du sang » d’une personne, celle-ci étant soit noire, soit blanche, comme le veut la règle de la « seule goutte de sang » (« the one-drop rule ») en vigueur dans le Sud (par exemple les octavons/octoroons – 1/8e de sang noir – pullulent chez WF…)
Or Joe n’est ni vraiment l’un ou l’autre. Il est le fils illégitime de Milly Hines et d’un employé de cirque à l’origine incertaine, que son grand-père, Doc Hines, a abandonné anonymement dans un orphelinat de Memphis à Noël (d’où son nom). Lorsque son identité raciale est remise en question, il est placé chez Simon McEachern. Plus tard, il tue apparemment McEachern et s’enfuie. La plupart de ses expériences les plus violentes opnt pour origine sur sa croyance infondée qu’il a « du sang de nègre » et sur une attitude pathologique à l’égard des femmes qui remonte à un traumatisme vécu à l’orphelinat quand il avait« cinq ans ». Arrivé à Jefferson à l’âge de trente-trois ans, il vit une relation intime complexe avec Joanna Burden qui, au bout de trois ans, se détériore soudainement et se termine violemment, faisant de lui un fugitif – et finalement la victime d’un lynchage. Tout au long de l’histoire, il porte lui-même un lourd « fardeau » thématique, en tant que figure christique ambiguë (cf. son nom), prétexte pour Faulkner à une étude de l’aliénation et de la complexité & la violence de la question raciale aux USA, et particulièrement dans le Sud.
Finies les berlusconneries: exit C8 et son infâme Cyrille H.
A la première incartade, l’autre chaine de propagande fascistoide CNiouze, passera aussi à la trappe.
Début de l’opération « yeux et oreilles propres ».
Je n’ai pas tout suivi, comment en est-on arrivé à Absalon, Absalon !… Absolument superbe.
Recalcul :
Méthodes courantes d’évaluation – Annexe A.1 – Évolution des règles de charges des ponts-routes
Version 2.0 du 17 août 2010 1
1.1 INTRODUCTION
Pour pouvoir effectuer le recalcul d’un pont ancien en toute connaissance de cause et avec un risque minimum d’erreur, l’ingénieur chargé de cette opération se doit de connaître comment et pourquoi les règles de charges et de calcul ont évolué et aussi quelles en sont leurs imprécisions, leurs insuffisances voire leurs erreurs. Il doit savoir également que des modifications et des améliorations ont été apportées à ces règles par des circulaires diverses et variées dont il n’est pas toujours facile de retrouver la trace.
Etc, etc.
https://piles.cerema.fr/IMG/pdf/Historique_des_regles_de_charges_des_ponts_routes_cle0d1df8-1.pdf
Tribute to Baudelaire
une guerre civile prochaine.
D. dit:
Entre qui et qui? Il y a deux armées en France?
R.I.P John Mayall
renato dit:
À 90 ans.
The Mists of Time – John Mayall & The Bluesbreakers
Bloom,merci pour vos commentaires sur Faulkner,mais un point où je ne suis pas d’accord avec vous, c’est de hierarchiser et trouver que Lumière d’aout et Le bruit et la fureur sont au sommet. Ce qui m’interesse justement chez Faulkner, c’est que ses textes courts ou longs ont une égale puissance. j’aime autant Pylone ou L’Intrus que « Les palmiers sauvages »- qui a retrouvé son titre d’origine en francais: »Si je t’oublie Jérusalem.. » que Le Domaine,KLes larrons, ou Sartoris.
Récemment la pleiade a publié l’ensemble des nouvelles,celles qui furent publiées et d’autres restées dans les tiroirs,toutes fascinantes.C’ezsqt tout à dfait rare . L’oeuvre ddeFaulkner forme un tout insécable d’une vraie puissance qui charrie et fait accepter à la fois des énormités, des obsessions de malade, monde de viols, de tortures, d’humiliations,d’extases, d’incestes, de malédictions, d’invraisemblances mais tout ça fonctionne admirablement.
La gauche propose pour gérer un pays proche de la faillite la directrice des finances et des achats de la Ville de Paris (!), sans expérience politique qui plus est… Ces gens là osent tout, c’est même à ça, etc…
closer dit:
La gauche propose de gens inacceptables parce qu’elle ne veut pas gouverner. Personne ne veut le faire parce que tout le monde sait que c’est un casse-gueule avant la présidentielle (qui aura lieu bien avant 2027). Tout le monde fait semblent d’être sérieux et de négocier, mais tout le monde attend l’inévitable départ de Macron, coupable d’avoir rendu la France ingouvernable. Le seul qui n’a pas encore compris, c’est lui.
Finies les berlusconneries: exit C8 et son infâme Cyrille H. A la première incartade, l’autre chaine de propagande fascistoide CNiouze, passera aussi à la trappe. Début de l’opération « yeux et oreilles propres ».
Bloom dit:
La Gauche poutiniste dans toute sa splendeur. La conception de la liberté d’expression qui ont les fascistes trotskystes mélanchoniens fait peur.
Demandez la suite du feuilleton de l’été signé de votre reporter préféré !
John Mayall & The Bluesbreakers with Gary Moore – So Many Roads
Demandez la suite du feuilleton de l’été signé de votre reporter préféré !
Jazzi dit
Tu te prends pour Tintin?
Pablo, les cités sont bourrées d’armes, hélas. Il suffit de payer cash pour avoir n’importe quoi.
Ensuite, l’impression 3d permet la fabrication d’armes très efficaces.
On peut très facilement se doter d’arbalètes compactes et pliables qui tuent à 50 mètres. Ne parlons pas des innombrables possibilités de fabrication d’explosifs guidés par drones du commerce, radioguidés ou avec designation gps de la cible.
Des factions violentes et déterminées islamogauchistes peuvent mener une guerre de harcèlement, une sorte d’Action directe xxxxl. La question principale serait son financement, parce qu’il faudrait payer cher la pègre des quartiers pour que des filières fournisse la logistique en flux tendus. Les services de renseignement intérieur sont parfaitement au courant de ces risques, évidemment.
Tintin au Congo.
Ou bien avec l’abominable homme des neiges.
les cités sont bourrées d’armes […] Des factions violentes et déterminées islamogauchistes peuvent mener une guerre de harcèlement, une sorte d’Action directe xxxxl
D. dit:
Tu parles de terrorisme, pas de guerre civile. Si elle avait besoin de le faire, l’Armée française écraserait en quelques heures n’importe quelle révolte armée dans une banlieue.
Je te signale aussi qu’il y a, en plus de l’armée, 250.000 policiers et gendarmes en France.
Les gens qui parlent de guerre civile française, comme Zemmour, délirent tout simplement si le font sincèrement ou mettent de l’huile dans le feu si le font sans le croire. Lis une bonne « Histoire de la guerre civile espagnole » et tu apprendras ce qu’est une guerre civile.
Tintin aux Jeux Olympiques 2024, rose.
Et aucun retour des lecteurs pour ce feuilleton gratuit…
Les ingrats !
Dans le prochain disque de Nick Cave, intitulé « Wild God », il y aura la chanson « Long Dark Night », inspiré par le poème « La noche oscura del alma », de san Juan de la Cruz.
Nick Cave & The Bad Seeds – Long Dark Night
https://www.youtube.com/watch?v=J7cgUhkEB_U
Non, Pablo, je parle de guerilla comprenant des actions terroristes ciblées en très grand nombre. Évidemment très répréhensible moralement mais on voit bien que pour beaucoup de personnes la fin justifierait les moyens : association/utilisation de la pègre et des islamistes radicaux, qui évidemment participeraient à ces troubles pour déstabiliser la France et s’y faire au final la place qu’ils convoitent.
les fascistes trotskystes mélanchoniens
—
Il manque encore quelques adjectifs pour être tout à fait crédible…warf warf warf!
Pablo, ne minimise pas le danger, ce serait une erreur grossière
Presque tous les éléments sont en place, hélas. Ce qui n’est pas encore là, c’est la personne directrice, l’égrégore volontaire et puissante, la conjonction astrale favorable.
J’y pense à l’insurrection.
À la tête au bout d’une pique aussi.
Je rigole quand même.
En amont tu fais ce que tu veux.
ne minimise pas le danger, ce serait une erreur grossière
D. dit:
Il n’y a pas en France le moindre risque de révolte armée des banlieues, entre beaucoup d’autres raisons parce qu’il y a très peu de monde motivé pour se faire tuer dans la rue dans ces quartiers au nom d’idées ou de croyances.
Je te signale aussi qu’ils sont surveillés de très près, comme le montre le fait que la police met très peu de temps à trouver les coupables de délits graves (comme l’incendie de Nice il y a quelques jours).
Il y a beaucoup plus de risques de guerre civile en Russie que dans n’importe quel pays européen. En Russie il y a plusieurs armées et des dizaines de milices privées puissamment armées.
J’aime également beaucoup les nouvelles de Faulkner, Paul Edel, surtout The Barn, The Brooch, Red Leaves, A Rose for Emily et The Bear. Il les a publiées tout au long de sa carrière.
Et que dire de cet objet littéraire étrange, Requiem for a Nun, mi-prose, mi-théâtre (que Camus a adapté), qui retrace laz peuplement du Sud des US et où le meurtre de l’enfant de Temple Drake par la nounou noire Nancy Mannigoe, trouve écho chez T. Morridson (Beloved) et Leila Slimani…!
Cette hiérarchie est assez personnelle, mais nombre de critiques (Gresset, Bleikasten, Vickery) considèrent que Le Bruit, Lumière et Tandis que j’agonise (ainsi que parfois Sanctuaire & Abaslom) forment le sommet du massif faulkérien…
Perso, j’ai beaucoup moins goûté Sartoris et L’Intrus et n’ai pu terminer ni Le Hameau, ni Pylon…
T. Morrison…damned!
Bon eh bien nous ne sommes pas d’accord. Mais au moins je communique avec un interlocuteur de qualité et non obtus.
France info, baignant dans sa médiocrité habituelle, a jugé bon d’humilier les 70 pays n’ayant jamais eu de médaille aux Jeux olympiques, en présentant une carte interactive de ceux-ci sur son site Internet. Il n’y avait sans doute aucune intention d’humiliation, me direz-vous. Le résultat en est cependant une humiliation.
J’ai du mal avec Faulkner. Sans doute parce que j’ai commis l’erreur de vouloir le lire en VO…Quelle présomption! Les quelques nouvelles que j’ai lues étaient farcies d’argot et de parlers ethniques ou régionaux. Imbitable évidemment pour quelqu’un comme moi qui ne lit que l’anglais standard ou pas trop déviant du mainstream.
Je réessayerai, en traduction française cette fois.
Long Dark Night
https://www.youtube.com/watch?v=J7cgUhkEB_U
Pablo, si tu parles de guerre civile sur le modèle de la Guerra Civil, tu as raison. Mais si l’on entend par là des désordres durables accompagnés de violences ponctuelles provoquées par les black blocks et les islamistes, D n’a pas tord. Surtout si l’on prend en considération qu’il n’y a jamais eu jusqu’à présent de riposte d' »extrême droite » ou d’auto défense significative. Les seules ripostes sont venues de la police qui a des instructions de retenue.
Je lisais il y a quelques jours dans une feuille régionale qu’un couple qui venait de s’installer il y a six mois à La Rochelle a vu son investissement d’une vie anéanti par une bande de black blocks (JJJ qui habite à côté s’en fout évidemment, il préfère s’affoler des propos d’une quinquagénaire RN). Imaginons que ces gens finissent par en avoir tellement marre qu’ils s’organisent en milices d’auto défense…Peut-être pas une « guerre civile », mais beaucoup de dégâts et de victimes.
La Gauche poutiniste dans toute sa splendeur. La conception de la liberté d’expression qui ont les fascistes trotskystes mélanchoniens fait peur.Pablo 75.
Il fallait écouter les dithyrambes adressés par le pseudo journaliste de France Inter ( que fait l’ Arcom? ) ce matin à la candidate sortie du chapeau opportuniste de la gauche Trumpenchon. Trente sept ans et déjà la langue de bois de l’ extrémisme de gauche! C’est guignol pour divertir les gosses électeurs!
égrégore
wiki
Le terme égrégore apparaît en 1857 dans la langue française sous la plume de Victor Hugo dans La Légende des siècles (L’Italie – Ratbert)5. La très large diffusion du poème au xixe siècle assure la pérennité du mot, qui aurait pu rester un hapax poétique rendu nécessaire par une rime avec « comte de Bigorre ».
À la graphie créée par Victor Hugo s’ajoute la variante eggrégore, mais on trouve aussi des graphies pseudo-latinisantes comme egrigor ou égrigore.
Égrégore fétide.
D n’a pas tord.
vous,si; avoir tort
@Imaginons que ces gens finissent par en avoir tellement marre qu’ils s’organisent en milices d’auto défense…
Moi j’imagine bien que water-closet incite a la violence
Pour le reste, la guerre est assez équilibrée, quand on regarde la liste des organisations politiques extrémistes dissoutes en France.
Ne serait-ce qu’au mois de juin 2024, 4 groupuscules d’extrême-droite et une secte islamiste.
ARCOM.
L’ARCOM vire C8. A la bonne heure ! Mais 2025, c’est loin. J’aurais aimé une date plus proche.
Encore un effort !
Pourquoi CNews (propagande pour l’extrême droite à jet continu) a sauvé sa peau ? Mystère.
Merci Bloom et Paul Edel d’avoir si bien dit le pourquoi de tout ce qu’il y a de fascinant et même d’envoûtant chez Faulkner
Nous « incitons toujours à la violence » . Sasseur jamais ! Sasseur dénonce tout ce qui met en péril son petit ordre de choses. Nuance, n’est-ce pas? MC
Au fait, qui animalise ou chosifie jusqu’à plus soif ses adversaires ? Ne cherchez pas, vous avez trouvé !
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Stig Dagerman (Auteur)
Haydn symphonie 42
Dans la période Sturm und Drang, avec ses nombreuses valences et nuances, la légèreté joue un rôle aussi significatif et important que les motifs dramatiques. Dans l’Allegro, dense en contrastes et en idées de 42, les limites du souffle de Haydn s’élargissent. Dans l’Andantino, les dimensions et les contenus du monde viennois du XVIIIe siècle sont dépassés, anticipant certains horizons beethovéniens. La texture délicate du Menuet est ensuite reprise par l’instrumentation veloutée du Finale, avec une légèreté ludique reposant sur une trame subtile et des lignes porteuses d’une extrême simplicité, dans un discours transparent qui découvre la force expressive obtenue par la réduction et l’élimination des matériaux.
(JJJ qui habite à côté s’en fout évidemment, il préfère s’affoler des propos d’une quinquagénaire RN).
Lâchez moi la grappe, closer, SVP, vous êtes bien lourd sur ce coup là. Je ne suis pas au courant de cette histoire des black block de La R. Je ne raconte que les miennes… Vous voulez insinuer quoi au juste ?. Merci de préciser, si vous les avez… où j’espère pour vous, caniche de mémère qui jape au loing. Bàv,
« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier… »
Pourtant le marché propose d’excellents bonbons.
JO
Je n’ai jamais acheté « L’Equipe ». Je ne regarde le foot ni en tribune ni à la télé. Et je ne me suis pas dérangé pour regarder passer la flamme olympique dans ma ville : Sant intérêt !
« Le Parisien » de ce jour (mercredi 24 juillet) publie la liste des 571 athlètes français de Paris 2024
et les photos de ces 571 athlètes. Un sur cinq a la peau noire. Je présume que les sélectionneurs ne sont pas racistes (On a pris les meilleurs) et que, si ces athlètes reçoivent des médaillles, les Français les applaudiront et chanteront fièrement la Marseillaise, même si 11 millions d’entre eux ont voté aux dernières législatives pour un parti raciste.
Le MaCaque est dissous depuis longtemps.
Faut farter charolais de la ferme a trolls.
On remet ça en 2030, c’est une joie personnelle et une consternation environnementale…
https://www.ledauphine.com/sport/2024/07/24/le-grand-jour-pour-les-alpes-francaises
Hop hop hop, n’oubliez pas.
https://www.journee-mondiale.com/647/journee-internationale-des-cousins-et-cousines.htm
J’ai été dans le négoce de bonbons, renato. Je gérais toutes les ventes d’un célèbre confiseur. Donc je confirme ce que bois dites-là. Il y a un immense choix.
Le poème À une passante sur le bâtiment du Zoeterwoudsesingel 55 à Leiden, aux Pays-Bas – Crédits Tubantia, CC BY SA
https://actualitte.com/article/118218/insolite/quand-baudelaire-recite-le-poeme-a-une-passante
J’ai fait ça juste après mes 5 ans de pilote de chasse dans la Marine nationale.
Dire que vous vous en foutez est peut-être un peu fort JJJ et je m’en excuse. Il s’agissait de « débordements » survenus à l’occasion de la manif anti bassines à La Rochelle. Débordements innombrables depuis des années et toujours liés à des manifs de gauche. Une femme politique de ce bord déplorait qu’ils « desservent » la cause. Autrement dit, on s’en fouterait bien des magasins pillés, voitures incendiées et autres gracieusetés s’ils ne « desservaient pas la cause »…Et si on pouvait les attribuer à des groupuscules d’extrême droite, vous imaginez les pleurs de joie de la gauche!
Bon, soit, vous ne vous en foutez pas, mais avouez que cela ne vous passionne pas, pas plus que la plupart de vos amis de gauche pour qui la seule chose qui importe sont les « violences policières ».
si tu parles de guerre civile sur le modèle de la Guerra Civil, tu as raison. Mais si l’on entend par là des désordres durables accompagnés de violences ponctuelles provoquées par les black blocks et les islamistes, D n’a pas tort
closer dit:
Vous parlez d’émeutes, vous deux. Mais les émeutes, que beaucoup de pays ont connu (raciales, politiques – indépendantistes, comme ceux de la Nouvelle Calédonie, ou pas -, économiques, etc), n’ont rien à voir avec une guerre. Une guerre est la lutte entre 2 armées. Et en France il y a une armée de 200 000 militaires, plus 250 000 policiers et gendarmes. Qu’est-ce qu’il y a en face? Quelques fanatiques et quelques casseurs, dont beaucoup expulsables et plus ou moins contrôlés de près ou de loin par la police et les services secrets. S’ils osaient vraiment défier le Pouvoir ils seraient liquidés en quelques heures (le temps de les trouver).
Il faut arrêter de jouer à se faire peur avec des faux problèmes. Le danger est en Russie, avec une possible dislocation du pays suite à l’inévitable défaite de Poutine en Ukraine. Jusqu’à quand l’armée russe va supporter de perdre 1.200 soldats par jour servant de chair à canon pour savoir où est l’artillerie ukrainienne et une destruction de matériel militaire ahurissant? Et jusqu’à quand l’économie russe va supporter des dépenses toujours en augmentation et de rentrées en très forte diminution? Plusieurs experts disent que jusqu’à la mi 2025. Il faudrait que la Chine aide militairement et économiquement la Russie et que Poutine fasse une
nouvelle mobilisation (qui n’ose pas faire par peur de révoltes ou d’être liquidé par son entourage) pour que la Russie puisse continuer la guerre. Mais la Chine se garde bien d’aider Poutine dans sa fuite en avant (un boycott occidental à ses produits mettrait le pouvoir chinois en gros danger – Xi Jinping est de plus en plus discuté, à cause des gigantesques problèmes économiques et financiers qui ralentissent fortement l’économie chinoise depuis la fin du covid).
une destruction de matériel militaire ahurissantE
L’artiste italien Dario Gambarin signe ce portrait de Charles Baudelaire avec ce titre très évocateur : « Le virus du mal ».
Il y a 200 ans naissait Charles Baudelaire. Un artiste italien a souhaité rendre hommage à sa façon au célèbre poète français en reproduisant son portrait dans un champ de blé, près de Vérone.
Avec un tracteur équipé d’une herse rotative, il a tracé les lignes du visage et utilisé des bâches pour illustrer les yeux. Vu du ciel, le résultat est impressionnant.
https://fr.euronews.com/2021/03/31/un-portrait-de-baudelaire-dans-un-champ-pour-le-bicentenaire-de-la-naissance-du-poete
L’artiste Dario Gambarin n’en n’est pas à son premier portrait dans la terre. Il avait réalisé auparavant ceux de Joe Biden, Nelson Mandela, Barack Obama ou de Greta Thunberg.
Koji Takashima
Si Le côté de Guermantes était meilleur et digne d’une telle épigraphe, je lui appliquerais le vers de Baudelaire « Mais où la vie afflue et s’agite sans cesse » (Marcel Proust à Gaston Gallimard en 1920)
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/poesie-et-ainsi-de-suite/proust-lecteur-de-baudelaire-8079279
pedro t’as raison : quand on lit le rapport de la Rand Corporation de 2019 sur l’Ukraine on voit que l’objectif des américains visait bien le démantèlement de la fédération de Russie.
on peut lire aussi que ce rapport de 2019 prévoit aussi l’intégration de la Suède et de la Finlande dans l’otan pour bloquer la mer Baltique.
Récupérer la Crimée et y mettre une base navale permettait aussi de bloquer aux russes l’accès aux mers chaude.
l’autre point évoqué dans ce rapport est de couper le lien entre la Russie et l’Allemange : comme l’avait Biden en 2021 « si la Russie attaque l’Ukraine il n’y aura plus de Nordstream).
la Rand Corporation est le think tank n°1 du Pentagone.
JD Vance (l’éventuel futur VP de Trump) a dit qu’il ne comprenait pas cette obsession des démocrates (des néoconservateurs) sur la Russie.
Pourquoi les américains veulent-ils affaiblir et démanteler la Russie ?
JD Vance n’a pas compris un truc : effectivement la Chine est la cible n° 1 des US, sauf qu’avec la Russie derrière la Chine comme source de nourriture et d’énergie il sera impossible aux américains de bloquer les chinois : la Russie est plus importante pour la Chine que l’inverse : c’est leur assurance tous risques.
depuis le début du XXè siècles les géostratèges anglo saxons ont beaucoup écrit sur l’Eurasie (Heartland – Rimland etc..)
Comme l’a dit Boris Johnson (peut-être la seule chose intelligente qu’il ait jamais dite) : si la Russie l’emporte en Ukraine ce sera la fin de l’hégémonie occidentale sur le monde.
Je pense qu’il faudrait prendre cette hypothèse dans l’autre sens : comme s’en est finie de l’hégémonie occidentale sur le monde la Russie l’emportera forcément.
Comme l’a dit Poutine en 2022 : après ce conflit en Ukraine le monde ne sera plus le même.
JD Vance a aussi un truc assez marrant sur les européens : il a dit que les alliés européens ne devaient être, comme ils le sont actuellement, que des clients dociles et serviles.
C’est une vision impériale différente : soit on veut des provinces faibles et asservies comme le veulent les démocrates (le top étant l’Allemagne), soit on veut des provinces fortes qui peuvent devenir des alliés indépendants et forts comme le veut JD Vance.
JD Vance veut une ré industrialisation de l’Europe, alors que Biden avec son IRA a vidé l’Allemagne de sa puissance industrielle.
dans ce lien entre le centre de l’Empire et ses provinces il est amusant de voir la façon dont il est possible mettre en place les politiques de ces provinces : il suffit de mettre des personnes clés aux bons endroits.
avoir des chroniqueurs du Monde, Libé, Express, Radio France etc.. ou des profs de Sciences Po etc… qui font partie d’associations, de fondations ou d’organisations atlantistes dirigées par des néoconservateurs américains est tout sauf un hasard.
il y a chez les chinois et plus chez les russes un rapport au réel différent de celui des occidentaux.
Quand on est lecteur de Dostoïevski on comprend de suite cette différence.
Les russes, les chinois et autres font ce qu’ils disent et disent ce qu’ils font.
alors que chez les occidentaux il existe une interface plus ou moins épaisse et variable.
Cela peut passer pour de l’hypocrisie, mais en fait c’est juste un sens (perception ?) différent des réalités.
Si les Russes sont incpapbles de battre un pays 4 moins peuplés que le leur, ils sont vachement malins – un de leurs espions à Paris s’est fait gauler , il était trop bourré pour prendre le bon avion…Ze fun!
« Russian chef arrested in Paris over alleged ‘large scale’ Olympic Games plot »
40-year-old arrested in central Paris on Sunday
. Espionage suspected as man charged and detained
Daniel Boffey in Paris
Wed 24 Jul 2024 13.13 CEST
A Russian chef who has lived in France for 14 years has been arrested on suspicion of plotting with a foreign power to stage “large scale” acts of “destabilisation” during the Olympic Games in Paris.
(…)
The intelligence services had tracked him for months. They picked up on his alleged phone call to his handler in May at a time when he was returning from a trip to Istanbul to his home in Paris.
He was turned away from his flight due to excessive alcohol consumption and instead returned via Bulgaria, at which point the conversation about the Olympics opening ceremony was monitored, according to Le Monde.
(…)
The 40-year-old man was arrested during a raid of his apartment in central Paris on Sunday where a document linked to an elite Russian special forces unit operating under the command of the FSB, an heir to the KGB, was reportedly found.
– Le reste dans The Guardian
Jazzi, beaucoup d’appareils tournant à moyenne altitude dans le ciel parisien en ce moment-même, passant inaperçus :
ASR 175B (F-GJFE)
ASR 174A (F-HFRE)
PXR 26M (F-HPIX)
Que font-ils ? (devinette)
…les Russes sont incapables…
Tu as pris pète au scan ?
Fais-toi un cadeau, l’avantage c’est que tu peux jouer tout seul, vu que tu es nombreux.
Geokratos est un jeu de simulation politique et géopolitique multijoueur en ligne basé sur le role-play. Au sein d’un monde fictif d’inspiration contemporaine, le jeu vous propose de créer votre propre pays et de l’incarner en animant ses activités internes tout en le faisant évoluer au sein du contexte international, formé par les interactions entre les pays joués par les autres membres de la communauté
par exemple chez Dostoïevski les personnages qui incarnent le plus la « bonté » (Prince, Aliocha, Rodia etc..) n’apportent jamais rien de bon dans le monde.
les autres non plus d’ailleurs.
F-HFRF, pardon.
exemple amusant : Kalama Harris a dit hier dans le Wisconsin que les démocrates apportent la liberté et les républicains (Trump) apportent le chaos.
quelle proportion d’américains peut prendre au sérieux ce genre d’affirmation ? probablement beaucoup.
à partir de là on peut se demander s’il est possible de construire un monde solide sur un ensemble d’affirmations fausses ?
celui qui répond de la façon la plus drôle à ces phrases qui disent le contraire de la réalité c’est l’asperger Elon Musk : il faudrait compiler la totalité de ses interventions sur X et en pondre un bouquin.
Ces 3 avions bimoteurs évoluent entre 3000 et 4000 mètres et sont peu ou pas visibles ni audibles. Ils assurent des fonctions de relais télévisé entre des caméras mobiles au sol sur moto (suivi de coureurs) et une régie intermédiaire. Le signal émis en l’air depuis la moto est détecté par l’avion et ré-émis vers une antenne fixe de réception au sol, via une antenne directrice asservie pointant dans sa direction.
Des essais on lieu en ce moment.
Kalama Harris
—
C’est marrant comme les Français aiment écorcher le prénom de cette personne.
A la radio, j’ai entendu Camilla (comme la reine consort), Kamla (comme, euh…), et là on a droit à une espèce proche du célèbre céphalopode décapode…
3 syllabes à mettre dans le bon ordre, ce n’est pas donné à tout le monde. Bon, ce n’est pas comme mémoriser les 1 400 et quelques vers du rôle d’Hamlet, mais ça demande un petit effort, tout de même…
en fait ça marche comme avec Baudelaire : ce que recherchent les gens ce n’est pas la vérité, c’est d’être réconfortés.
les analystes de LCI sont complètement en dehors du réel quand ils parlent de l’Ukraine, mais ils apportent un certain réconfort parce qu’ils pratiquent une pensée magique : le monde n’est pas tel qu’il est, il est tel que je le décris, même si je ne le décris pas tel qu’il est.
par exemple pour les analystes de LCI le conflit en Ukraine a fait 31 mille victime ukrainienne et 600 mille victimes russes, si ils le disent c’est que c’est vrai d’autant que ce chiffre de 31 mille victimes provient du président ukrainien lui-même.
Putin, ça ne pose aucun problème.
Tinpute, ça le fait pas, on sait qu’on se gourre…
(suite du précédent) :
« D’ailleurs, le résultat des élections, ben c’est simple. Je prends tous les petits bulletins, direction les toilettes, ça va m’être utile. Grave. Mais en pleine responsabilité consciente, hein. N’oublions pas ce détail… »
c’est pour ça qu’utiliser ce mot de « consolateur » pour Baudelaire (en plus dans le titre) c’est limite insultant pour lui et pour la poésie.
limite ça rabaisse Baudelaire au niveau d’un analyste de LCI ou d’un chroniquer du Monde ou de l’Express.
Il y a aussi un hélicoptère relais.
Un peu d’élégance…
Adopte un hispter.
Le dandy du XXIeme siècle, connecté, cultivé, anticonformiste, qui mange bio, er s’habille dans le triangle d’or.
De consolatione philosophiae, Boèce, VIe s. Vieux topos philosophique, redécouvert et banalisé par Alain de Botton avant le 11 septembre.
d’ailleurs pour revenir et confirmer ce que dit pedro : le but des américains n’a jamais été de faire en sorte que les ukrainiens »gagnent » cette guerre contre la Russie : même les stratèges américains les plus nuls savaient dès le premier jour que les ukrainiens n’avaient aucune chance.
là encore il faut lire ce rapport de la Rand Corp :
1- le but des américains était de faire entrer la Finlande et la Suède dans l’otan
2- couper les liens énergétiques entre la Russie et l’Allemagne
3- infliger des sanctions économiques à la Russie (20 mille !) pour l’affaiblir
4- virer Poutine
5- créer des révoltes visant à démanteler la fédération de Russie
6- reconstituer le stock d’arme des pays européens et réinjecter de l’argent dans l’industrie militaire
etc…
mais dans ce rapport écrit en 2019 il n’est jamais question de victoire militaire de l’Ukraine.
cela dit les néoconservateurs ont atteint la plupart de ces objectifs, pour eux c’est une victoire.
même le fait de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN n’est pas un des objectifs décrits dans ce rapport : c’est juste une menace utilisée pour provoquer le conflit.
C’est tout à fait cela, Puck. Et c’est ce que soutient un type comme renato. Tu vois un peu le niveau du gars.
C’est triste d’en arriver là, je trouve.
la seule chose qu’il faut espérer c’est que même si Trump n’est pas élu président il arrive à avoir le temps d’ici novembre pour pousser les ukrainiens et les russes à des négociations de paix.
P. ex.
J’ai écrit ici que je n’étais pas à priori défavorable à ce que Kahlala Harris s’installe derrière le Resolute desk du Oval office de la west wing de la white house.
Mais c’était sous-entendu que elle annince sous 48 heures des intentions de paix. Je constate que nada.
Donc Kahlala : nada pour moi aussi, à présent. J’ai été de bonne volonté au départ.
Baudelairiana :
En fait, Faulkner s’inscrit dans une tradition qui remonte à Walter Scott, & que l’on retrouve par exemple chez Kipling (‘Kim’). La diversité des parlers du Sud américain que l’on trouve dans les grands romans de Faulkner rappelle l’habilité d’écriture de Scott qui savait faire entendre la langue du conquérant anglais tout en retranscrivant, en les rendant lisibles (à défaut d’être prononçables), le dialecte des basses terres d’Ecosse, et le gaélique enveloppé de mystère des anciens clans et de leurs bardes…
Bien à vous, Rosanette.
Le pianiste Jacques Rouvier, professeur d’Hélène Grimaud, visé par une plainte pour harcèlement sexuel
Les faits se seraient déroulés en 1999 et 2000 d’après la Brigade de protection des mineurs. Le Canard enchaîné a également recueilli des témoignages contre ce professeur.
nada de nada, kalama.
Rosanette, le thème si américain de la génération perdue-perdue dans l’alcool avec Hemingway et Fitzgerald prend une couleur particulière chez Faulkner car pour lui, la société moderne et libérale transforme l’homme en un être déraciné. Et c’est chez l’anglais T.S. Eliot « The Waste land » que ce jeune Faulkner va chercher sa nostalgie d’un ordre ancien qui se protège en lisant la Bible.Pour Faulkner la défaite par les armes du Sud est l’image de la faute originelle qui a chassé l’homme du paradis. C’est pour cela que dans ses romans on rappelle , sans cesse les généalogies familiales, les hauts faits d’armes, les défaites aussi, bref le sens de la famille,de la terre où on s’implante,fonde domaine et famille, et où on meurt. Il pense que chaque homme est prisonnier de son histoire familiale.
Faulkner va jusqu’à dessiner une carte du monde qu’il a crée, avec les divers épisodes de ses romans (carte qui ressemble fort au comté de Lafayette, dans le Mississippi, avec comme ville principale Jefferson, nom fictif de l’Oxford de l’écrivain. Son « régionalisme » est tout sauf local, il se veut universel.
http://faulkner.iath.virginia.edu/media/resources/DISPLAYS/FaulknerMapsHP.html
The late Robbie Robertson talking to Martin Scorsese about living « on the road » From THE LAST WALTZ
Avant The Waste land, Paul, il y a , Rhapsody on a windy night avec son style modulaire aussi que ces références figuratives et pré-dada :
https://www.poetryfoundation.org/poems/44215/rhapsody-on-a-windy-night
A tad too much in the limelight your man, according to Rick Danko & the others. Mind you, he was the co-producer, wasn’t he?
Of sunless dry geraniums
And dust in crevices,
Smells of chestnuts in the streets,
And female smells in shuttered rooms,
And cigarettes in corridors
And cocktail smells in bars.
encore une autre histoire …
https://www.youtube.com/watch?v=PhZo6V8VMAM
Je l’avoue, je n’ai jamais mordu à Faulkner. Un jour peut-être, je réessaierai, mais ce n’est pas une priorité.
Pour l’instant, je lis « J’aime donc je suis » de Sibilla Aleramo, arrivé ce matin. Une femme « qui a eu une vie », comme le dit dans son Journal Woolf d’une autre femme de lettres. Je passe sur la passion d’une jeunesse de 50 ans pour un homme de 24, c’est un sujet désormais rebattu en France.
Premier détail. La maison d’Evola exhale « une atroce odeur d’éther ».
Le précédent propriétaire a (rarement) souligné au crayon des choses qui m’indiffèrent mais rien de ce qui m’intéresse.
Ainsi va la lecture.
Je lirai lorsque ma lecture sera terminée les textes de René de Ceccaty qui semble s’être donné du mal.
Livre signalé par Renato.
Pablo, je ne sais pas si tun as raison mais ces gamins assassinés si souvent par les mêmes profils me chagrinent.
la manif anti bassines à La Rochelle.
Je n’y étais pas, cher closer, et voilà ce que titre mon journal volatil du mercredi, en page 1 « Plouf dans les mégabassines » j’imagine qu’il est moins objecctif que CBNews et BFM en votre ciril hanounage :
« … certes, les casseurs d’un cortège ont vandalisé des abribus des voitures et ont pillé un Super U… Mais le jour même, les anti-bassines ont bloqué quelques heures les hangars de l’entreprise de négoce en céréales Souillet. Leur but : cibler les système agro-industriel à l’origine des mégabassines », etc.
Jamais rien lu dans c e papier complet de ce couple anéanti par des BB… Vous semblez mélanger les infos charentaises au jour le jour d’ordre général, et les faits divers, comme pas mal de français, hélas…
Cela dit, je crois comprendre à quoi nous sommes différemment sensibles. Il serait salutaire de l’éclairer plus à fond, mais à quoi bon ? J’ai passé l’âge de la tolérance avec la mauvaise foi. et j’ai un brin mal au crâne, ce soir. Bàv,
Chaloux,Faulkner n’est pas faccile d’accès.Je le reconnais volontiers. J’ai commencé par des textes courts, comme Pylone ou Tandis que j’agonise et puis, un jour, j’ai lu d’une traite (j’étais à l’armée) Lumière d’aout et ça a été un déclic. La première fois que j’ai lu « le bruit et la fureur », j’ai pas compris grand chose… Une anecdote à propos de Faulkner.J’étais parti skier à Noel avec une petite amie délicieuse que je connaissais encore peu et qui n’ était pas du tout littéraire. En bas d’une petite piste(bleuej’étais débutant) , je m’apercois qu’en tombant dans la neige , j’avais perdu mon volume Faulkner qui étaitdansla poche de mon anorak -jecrois que c’était Pylone- et je dis à mon amie, « Merde, j’ai perdu Faulkner.. » Elle me répond: »est-ce qu’il sait skier? ». On a beaucoup ri. et le soir,devantune fondue je lui ai expliqué combien ce type était merveilleux.
Edel c’est un peu JC Dusse qui voulait conclure…
Moi je préfère Steinbeck, et de loin.
Parce ce que cette histoire de crétins demeurés, dans la campagne fantasmée, de Faulkner, ne m’a jamais convaincue.
Chaloux, les 43 lettres, jamais envoyée, sont conservées dans le Fonds Sibilla Aleramo de la Fondation Gramsci.
Il est très possible que le couple qui raconte son malheur dans le journal local que j’ai lu soit les franchisés du super U cité, puisqu’ils sont décrits comme ayant investi toutes leurs économies dans un petit supermarché.
Je ne précise pas plus ma source, discret comme je suis…
Sacrée nulle, cette directrice du secret service. Heureusement qu’on ne la verra plus. On m’aurait confié le poste, ça aurait jamais arrivé cette triste histoire.
J’ai toujours préféré Erskine Caldwell à William Faulkner. Question de goût pour le premier, de dégoût pour le second.
Qui reste insensible lorsque Lady Macbeth somnambule monologue devant nous et que l’on conmprend qu’elle est devenue folle, celui-là n’a pas de coeur.
«Là, il y a encore cette odeur de sang: tous les parfums de l’Arabie ne pourront purifier cette petite main. Oh, Oh, oh!»
Je trouve les tableaux de Füssli illustrant « Macbeth » pas terribles, mal dessinés, sans goût aucun pour la couleur, trop dramatiques. Le théâtre ne fait pas de bons tableaux.
https://www.letemps.ch/culture/mechants-10-lady-macbeth-sang-mains
* comprend
Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte
UMR 7261 Centre National de la Recherche Scientifique / Université de Tours
Faculté des Sciences et Techniques
Avenue Monge, Parc Grandmont
37200 TOURS (France)
Le « Richard III » d’Ostermeier reste tout de même un des trucs les plus bouleversants jamais mis en scène.
Il y a du Fassbinder dedans non ? Vous trouvez pas ?
et croyez bien que je compatis à leur malheur… so what ? la juste cause des anti-bassines, il se trouve que ce couple la voyait avec bienveillance. Eux et moi ne voyons toujours pas le rapport avec les black blocs, mais vous, sans doute le voyez-vous bien. Heureux monde des assurés d’eux-mêmes, toujours juchés sur leurs amalgames de droite ou de gauche avec leurs extrêmes respectifs…
Rien de grave si l’on n’aime pas Faulkner dans quoi on n’a pas pu entrer… et qu’on lui préfère autre chose pour ne pas passer pour un inculte. Un peu comme moij pour Céline LF., à qui j’ai toujours préféré Violette Leduc et Robert Pinget sur ma pile. Bàv,
Le merveilleux acteur choisi par Ostermeier pour jouer Richard III.
Etonnant cette posture d’identification avec un monstre…
Personnage répu
Personnage puissamment répugnant que cette Lady Macbeth. Evil incarnate. Pire que son mari, qu’elle manipule en jouant sur leurs ambitions partagées. Machine infernale, couple d’enfer: Ieng Sary et Ieng Thirit…
Répugnant…jamais repu…
»est-ce qu’il sait skier? ».
Vous devez savoir, Paul Edel, que des types comme vous sont éminemment rassurants, avec vous on ne mérite pas la guillotine si on n’a pas lu bidule! Est-ce que la joliesse de l’amie la sauvait d’une critique sévère?
Merci pour toute l’analyse géopolitique sur les conflits dans le monde : archi-hyper intéressant.
Vu Le Comte de Monte Christo. GÉNIAL.
Merci Dimitri Rassam. Beaucoup pleuré. Emma s’est souvenue dans les deux premières minutes du nom en entier Edmond Dantès. C’est la seconde fois qu’elle le voit et elle a autant apprécié que la première (il y a cinquante ans ?).
Je ne connais personne qui skié avec Faulkner dans la poche de son anorak.
Strictement personne.
Pablo, je ne sais pas si tu as raison mais ces gamins assassinés si souvent par les mêmes profils me chagrinent.
Chaloux dit
Pas compris ton message. Quels gamins et quels profils?
Miss Sasseur préfère Steinbeck à Faulkner, et Samuel , Caldwell. On a la Bibliothèque (rose) qu’on mérite… MC
FL les Fussli datent tout de même de 1784 je crois ou autour. Ce n’est pas une époque qui maîtrise la peinture fantastique, le concept même en est inconnu. Alors oui, il y a un côté proto-romantique dans Fussli, inabouti mais neuf, à l’image de ces gravures de roman gothique qu’on voit sensiblement à la même époque. Cela dit , n’ ôtons pas au peintre le mérite d’être aller chercher Shakespeare, quand on a lu la correspondance admirative de Garrick à Ducis pour ses médiocres adaptations…. Bien à vous. MC
MC, puis chronologiquement ceux qui auront lu et préféré » trois fermiers vont au bal ». Les goûts et les couleurs justement se disputent.
Ces gamins qui meurent à coups de couteaux
« Il est dans la nature des organismes politiques de toujours voir le mal dans le groupe opposé, tout comme l’individu a une tendance indéracinable à se débarrasser de tout ce qu’il ne sait pas et ne veut pas savoir sur lui-même, en le refilant à quelqu’un d’autre. »
C G Jung
Kamala Harris is counting on her sorority sisters
Rôle des fraternités/sonorités étudiantes comme groupe de pression. Kampala peut compter sur 4 millions de ses sœurs du Pan Hellenic Council.
Dans un tout autre contexte et à l’opposé de l’échiquier, on se souvient que le Klan à été créé sur le mode des fraternités estudiantines…
Article BBC
Kampala…arrogance
KAMALA
tain de correcteur !
« Vu Le Comte de Monte Christo. GÉNIAL. »
Ne vous l’avais-je pas dit ?
https://www.lelezarddeparis.fr/le-passe-plebiscite
Ces gamins qui meurent à coups de couteaux
je ne sais plus si j’ai déja rapporté cette anecdote, dans le dernier train de banlieue nord un soir alors que j’étais seule dans le wagon, un groupe de jeunes lançait bien haut et fort un tas d’injures , j’étais intervenue sur le choix des mots le poids des révélations et les jeunes gens s’étaient rapproché , nous avions bavardé. 16 17 18 ans, déscolarisés, plutot sympas. L’un deux avait soulevé son vêtement pour me montrer des sutures à l’abdomen suite d’une bagarre avec pour finir des couteaux. Ils vivaient dangereusement et ceux-là ne m’avaient pas paru très méchants. Un autre exemple, un trentenaire qui s’était fait littéralement étripé, éventré pour avoir voulu défendre du vol un véhicule qui de plus n’était pas le sien,( dans la région où je vis maintenant), il était passé à quelques centimètres de la mort, des mois d’hospitalisation et soins de suite.
@Rien de grave si l’on n’aime pas Faulkner dans quoi on n’a pas pu entrer… et qu’on lui préfère autre chose pour ne pas passer pour un inculte.
Plutôt que » préférer » n’importe quoi n’importe comment ta pile de lectures en attente se présente, comme tu entres dans un McDo, remets le propos, le mien, dans toute sa pertinence, s’il te plaît.
Dans le registre socio-historique de l’Amérique , ressentie par deux Nobel de littérature, s’te plaît, deux qui étaient contemporains absolument, et precisé comme suit: soit tu es plutôt divagations psychosociologiques puisées dans un voisinage restreint, sorte d’épuisement mental vain, soit tu ouvres l’espace avec des riches transcriptions du nouveau monde, de la matière vivante et vécue.
Après tu pourras causer en connaissance de cause.
Jazzi
Je vous ai relu.
Nulle part est écrit GÉNIAL.
De ce retour vers un passé idéalisé, faut-il s’en réjouir ou s’en inquiéter
C’est une épopée rocambolesque avec tous les éléments nécessaires à souhait.
Bien évidemment que la vengeance, quoiqu’étant un plat qui se mange froid, n’est pas l’ingrédient souhaitée pour atteindre à la sérénité.
N’empêche que le succès y est.
Ai eu mon content de châteaux, de toilettes etc.
Raté la bataille finale, entre le traître et Edmond ; je retournerai la voir.
Palme d’or aux bretelles fleuries d’André, en finale, juste avant le duel. (j’veux les mêmes)
J’espère mettrai avec mes tongs.
J’les mettrai avec mes tongs.
Le matin, (JE/25.5.24_8.44) on se demande à qui s’adresse exactement notre hôtesse, toujours aussi aimable (cf. Après tu pourras causer en connaissance de cause).
– Certains, se sentant visés, lui répondent, genre : MC dit: à Miss Sasseur préfère Steinbeck à Faulkner, et Samuel, Caldwell. On a la Bibliothèque (rose) qu’on mérite…
– Pour map moiJJJ, trouve que cette riposte n’est pas correcte en ce qu’elle tombe un brin à côté de la plaque… Mais vous avez sans doute raison de la formuler, pourquoi pas, MC-PR, vu ce que l’on vous balance habituellement.
– Voulaisj juste dire à B et Paul Edel avoir lu avec méthode (et moultes difficultés) pas mal de romans de Faulkner durant ma vie, de plus en plus « facilement » à la fin de quarante années parsemées. Croisj avoir de mieux en mieux compris, accepté et donc apprécié son univers, mais après avoir mieux « pratiqué » l’oeuvre de Morrison et Coetzee. Je n’accable nullement ceux qui n’ont pas pu entrer chez Faulkner, précisément. C’est dans mon cercle littéraire récent que nous avons été amenés à discuter d’Absalon, Absalon !, d’où la dérive intéressante sur la RDL qui s’ensuivit, lmd.
@ MC, tout le monde ne peut pas accéder à votre bibliothèque verte de science fiction. Je crois inutile d’en tirer une gloire quelconque. Voilà c’est dit, et ce, en toute con-fraternité culturelle, hein ?
@ Ce matin, « découverte » sur la toile du web, du peintre Peter DOIG, exposé à Paris, à la bourse du commerce, et totalement inconnu de moij jusqu’alors… Merci, si quelque erdélien connaisseur peut me dire (sans se la péter) si je me trompe en osant un parallèle de son œuvre avec celle de David Hockney, genre de la même « école » ?… @ lmd, le bienveillant, ou Christine la veilleuse, par exemple.
@ Pas encore visionné « as-tu vu monter Christo ? » (sur la musique d’anny cordie, « tata yoyol » pour les intimes)… Mais les réactions de Jzmn, ro^^z&emma sur edmond dantesque 😉 -dont je me souviens aussi-, m’y incitent grandement. Merci pour cette unanimité autour d’un cinéma populaire de bonne allure. —
@ nb/ Il parait qu’à Paris, dans les cercles bobos de gauche et de droite teintés et tentés par un brin d’antisémitisme israélien branché, pour évoquer Daniel Barenboïm, on se moque de lui en l’appelant Daniel Barre en Bois… Heureusement, ce n’est là qu’une rumeur impénétrable pour la France profonde parfois branchée sur l’RDL.
@ et Belle journée à toutes zétoutes, et surtout à Papa Haydn qui nous ravit une fois par jour à Marseil et à Colmard, malgré ces assommants jeux olympiques. Bàv,
Personne pour évoquer Dos Passos et la trilogie USA?
Faulkner est hors catégorie. Il atteint au mythe. Et dieu sait qu’il y rn à qui se sont fait bouffer par les mythes…
Il y en a…
Je pense que si aux spectateurs des JO du monde entier on demandait s’il est bon que quelqu’un ayant plusieurs nationalité concoure pour l’une d’entre elle plutôt qu’une autre, au risque, d’ailleurs, de concourir pour une autre 4 ans pays tard, la réponse serait écrasante : non ce n’est pas bon.
Ce concours sportif des Jeux olympiques a un avantage : il renforce l’idée de nation et met en relief le paradoxe des multinationalités, qui ne servent que l’individu et pas les nations.
plus tard
« Préférer » les raisins de la colère n’est pas une raison suffisante pour manger des raisins… Ils sont trop verts et bons pour des goujates. Hurc.
@ Je pense que si aux spectateurs des JO du monde entier on demandait s’il est bon que quelqu’un ayant plusieurs nationalité concoure pour l’une d’entre elle plutôt qu’une autre, au risque, d’ailleurs, de concourir pour une autre 4 ans pays tard, et ceterac…
—-
Excusez moij ne suis pas bien réveillé, et mes poules ne sont pas encore déjouquées.
(suite) Quand les poules sont-elles déjouquées ?
L’origine de ce verbe provient des poules qui dorment toujours sur un perchoir, un «juqueux» en patois. «Se jouquer comme les poules» indique qu’on se couche de très bonne heure et se déjouquer, qu’on se lève très tôt. Bàv,
A propos d’iconographie shakespearienne, je songe à la façon dont Daumier ridiculise la réécriture d’Hamlet par Ducis. On serai bien en peine de trouver ces mots dans la bouche des personnages de WS…
https://commons.und.edu/daumier-prints/1169/
Demandez la suite du feuilleton de l’été, où l’on apprend que si tu ne vas pas aux Jeux Olympiques, ceux-ci débarquent chez toi !
Génial est excessif, rose…
3J, je crois que c’est mauve, la couleur des prélats.
Le violet, dont les reflets chatoyants et sombres saturent les yeux, était regardé dans l’antiquité comme la couleur, significative de la royauté, de la puissance, des hautes dignités, de la richesse. L’Église a transposé plutôt que renversé ce symbolisme, en l’appliquant à la pénitence, à la prière, dans l’affliction, à l’humiliation ; n’est-ce pas là en effet ce qui nous enrichit et nous élève? »
Quant à Faulkner, je n’ai lu que Le bruit et la fureur après avoir éprouvé le choc de Sanctuaire . Pas si aisé quand on n’est pas lettré et peut-être n’ai-je pas tout saisi de cette saisissante écriture.
Et dédé qui nous ennuie avec ses petits problèmes archaïques.
Dos Passos
Bien apprécié en Europe à sa sortie, et aux States, dear Bloom ? Langue plus abordable en vo que celle de Fauklner mais plein de faux amis.
Faulkner se relit, B notamment Le Bruit, et en particulier la 1ere section , celle de Benjy ci devant Maury, castré car ‘oversexed’ et fou amoureux de sa sœur Caddy qui a quitté la famille et dont il vit avec l’odeur de feuilles qu’elle lui évoquait. Caddy smelled like leaves…
Je ne vois pas quel autre auteur est parvenu à plonger le lecteur dans la conscience éclatée du simple d’esprit…Steinbeck avec Lenny le fait de façon behavioriste, de l’extérieur.
@ Jazzi: une chinoise, plutôt; ou alors c’est un mandarin à tresse.
Je découvre votre « site », c’est magnifique et très interessant.
aujourd’hui insomnie
Non non, renato. C’est une question de principe. Les justes principes regissent le bon ordre du monde. Vous devriez le savoir.
Dos Passos adhère au Parti communiste, Phil, tout comme Richard Wright, Howard Fast et Dashel Hammet…pas besoin de vous faire un dessin…
Steinbeck est d’une certaine façon le contraire absolu de Faulkner. Yoknapatawpha est dans Faulkner. Steinbeck,lui, est dans Salinas. Raison pour laquelle nombre de critiques voyaient dans l’auteur de Tortilla Flat un romancier sans imagination, opinion que perso je ne partage pas.
« Les justes principes » ?!
C’est quoi ça une trouvaille de l’extrême droite ?
Merci, Claude Bahia.
Perso, j’ai pas le temps d’avoir des insomnies !
À propos de cette «pile de lectures en attente», convenons qu’il faut plutôt avoir une table ad hoc, et sur cette table plusieurs piles, et se laisser un peu d’aise.
JJ-J, puisque vous vous interrogez sur les peintures de Peter Doig et me passez la balle : je n’en ai jamais vu en vrai (et puisque ce sont d’assez grandes peinture, le contact direct doit avoir son importance). La façon de peindre de David Hockney est je crois plus heureuse, plus limpide, elle doit plus à la main et à une intelligence de la représentation ; celle de Peter Doig, plus sombre et plus complexe cherche le risque.
https://i.pinimg.com/736x/e3/32/96/e3329606dd05aa4d1f5e3f98d001a77a–peter-doig-art-articles.jpg
Mais, à mon avis, il n’y a pas plus de raison de comparer deux peintres anglais vivants que deux prix Nobel américains.
Torrides plantations du Sud américain
Le Mississippi des romans de Faulkner (1897-1962) est prétexte, pour ce « géant » incontesté de la narration moderne, prix Nobel de littérature en 1949, à d’infinies variations sur le sud profond de son enfance, d’avant et après la Guerre de Sécession. Ne prête-t-il pas ses obsessions récurrentes à l’un des personnages clés d’Absalon, Absalon ! (1936) : « C’était là-dedans qu’avait grandi Quentin ; les noms mêmes étaient interchangeables et presque sans nombre. Son enfance en était pleine ; son corps même était une salle vide où résonnaient en écho les noms des vaincus ; il n’était pas un être, une entité, il était devenu une république. Il était une caserne remplie de fantômes têtus aux regards tournés en arrière » ? Les romans du « Sud blanc » de Faulkner sont pleins d’histoires violentes et incestueuses, où les enfants légitimes des puissants maîtres finissent par retomber au niveau des bâtards que ceux-ci avaient eu avec leurs esclaves noires. Les domaines à l’abandon qui hantent les romans de Faulkner sont généralement la conséquence de « malédictions familiales », où au métissage et à la paupérisation des principaux protagonistes s’ajoute encore la trace inexpugnable laissée par les anciens habitants amérindiens dépossédés de leurs terres. Autant de tragédies grecques, revisitées, dont l’auteur, au travers d’un cheminement narratif éblouissant, finit toujours par nous livrer le tortueux secret sans toutefois en lever tout le mystère ! Sous sa plume, la petite ville d’Oxford, dans le comté Lafayette, où Faulkner a passé l’essentiel de sa vie, deviendra le Jefferson du comté de Yoknapatawpha, cadre de toutes ses sagas sudistes. C’est à douze milles de Jefferson que se situe Sutpen’s Hundred, la plantation familiale d’Henry, le frère de Judith, bâtie par leur père Thomas Sutpen, le fondateur de la principale dynastie autour de laquelle s’articule Absalon, Absalon ! Charles Bon, beau brun de la Nouvelle-Orléans, se liera d’amitié avec Henry, à l’université du Mississippi, où il est venu, on ne sait pour quelle raison, poursuivre ses études de Droit. Après avoir séduit Henry, celui-ci l’emmène à Sutpen’s Hundred, où Charles Bon fait la conquête de Judith. Leurs fiançailles sont très vite annoncées. Au cours d’une enquête à la Nouvelle-Orléans, Thomas Sutpen, découvre que son futur gendre est déjà marié à une « octavonne » avec laquelle il a eu un enfant. Il aura une explication avec son fils Henry, qui rompt alors tous ses liens avec son père, et disparaît avec Charles pour prendre part à la Guerre de Sécession. Entre temps, Henry ira à son tour à la Nouvelle-Orléans. Que s’est-il passé là-bas entre les deux hommes, pour qu’Henry, à l’issue de la guerre, quatre ans plus tard, ramène la dépouille de Charles, qu’il a tué, à son inconsolable sœur ? On apprendra en fait, que Charles était le fils que Thomas Sutpen avait eu précédemment avec une femme de couleur : le demi-frère d’Henry et de Judith ! Absalon, Absalon ! ou Inceste et Tabous ? Petit rappel des mœurs et opinions des jeunes mâles dans les plantations de champs de cotons du Mississippi de la grande époque.
« Je me représente Henry à la Nouvelle-Orléans, lui qui n’était jamais allé plus loin que Memphis, lui dont toute l’expérience mondaine consistait dans des séjours dans d’autres demeures, dans des plantations presque interchangeables avec la sienne, où il poursuivait la même ronde d’occupations que chez lui : mêmes chasses et combats de coqs, mêmes courses d’amateurs sur des pistes rudimentaires faites par les gens du cru, avec des chevaux d’assez bon sang et d’assez bonne race mais pas élevés pour la course et qui, moins d’une demi-heure auparavant, étaient peut-être encore dans les brancards d’un cabriolet ou même d’une voiture ; mêmes quadrilles dansés avec des pucelles provinciales identiques et elles aussi interchangeables, sur une musique exactement semblable à celle de chez lui, avec le même champagne, le meilleur sans doute, mais servi sans art et avec une burlesque affectation d’élégance par des maitres d’hôtel nègres (sans parler des buveurs qui vous le lampaient comme du whisky pur entre des toasts balourds et ampoulés) qui auraient servi de la citronnade de la même façon. Je me le représente, avec son héritage puritain – cet héritage spécifiquement anglo-saxon – de farouche et orgueilleux mysticisme et cette propension à rougir de son ignorance et de son inexpérience, dans cette ville étrangère et paradoxale avec son atmosphère à la fois fatale et langoureuse, à la fois féminine et dure comme l’acier – ce rustre sérieux et sévère avec son héritage de granit où les maisons mêmes, sans parler de la façon de s’habiller et de se comporter, sont bâties à l’image d’un Jéhovah jaloux et sadique, tombant tout à coup dans un lieu dont les habitants avaient créé leur Tout-Puissant porté par son chœur hiérarchisé de saints magnifiques et de beaux anges à l’image de leurs demeures, de leurs parures personnelles et de leur vie voluptueuse. Oui, je peux imaginer comment Bon amena la chose, jusqu’au choc final : l’habileté calculée avec laquelle il prépara l’esprit puritain de Henry comme il eût préparé un champ étriqué et pierreux et y eût planté et fait croître la récolte qu’il désirait. Le point sur lequel Henry ne saurait passer. Bon le savait, c’était la cérémonie, quelle qu’elle fût. Ce ne serait pas la maîtresse ni même l’enfant, pas même la maîtresse de sang noir et de ce fait encore moins l’enfant, car Henry et Judith avaient grandi avec une demi-sœur à eux de sang noir ; ce ne serait pas la maîtresse pour Henry et certainement pas la maîtresse noire pour un jeune homme d’un milieu tel que le sien, un jeune homme élevé et vivant dans un monde où l’autre sexe est divisé en trois catégories distinctes séparées (pour deux d’entre elles) par un abîme que l’on ne peut franchir qu’une seule fois et dans une seule direction – les dames ; les femmes et les femelles – les vierges que les hommes bien nés épousaient un jour ou l’autre, les courtisanes qu’ils allaient voir quand ils étaient en bordée dans les villes, les esclaves, filles et femmes, sur qui reposait cette première caste et à qui dans certains cas celles qui en faisaient partie devaient sans doute d’être restées vierges – non, ce n’était pas cela pour Henry, jeune, sanguin, victime de cette dure continence de l’équitation et de la chasse qui enfièvre et qui agite le sang d’un jeune homme, à quoi lui et ses semblables étaient forcé de passer leur temps, puisque les jeunes filles de sa caste étaient interdites et inaccessibles, et les femmes de la seconde tout aussi inaccessibles à cause de l’argent et de la distance ; il ne restait donc que les esclaves, les femmes de chambres dégrossies et décrassées par des maîtresses blanches, ou peut-être les filles au corps suant que l’on va chercher au champs ; le jeune homme arrive à cheval, fait signe à l’intendant qui les surveille et lui dit « Envoie-moi donc Junon ou Missylena ou Chlory », puis il pique jusque parmi les arbres, met pied à terre et attend. »
(« Absalon, Absalon ! », Traduction de R.-N. Raimbault revue par François Pitavy, Editions Gallimard, 1995)
La « précocité intellectuelle de Cecilia Payne Gaposchkin se manifeste dès l’école primaire. À cette période, elle met au point un protocole scientifique pour vérifier l’effet de la prière, en comparant les résultats à un examen de deux groupes, dont l’un est composé de personnes ayant prié pour le succès et l’autre non. Le groupe qui n’avait pas prié s’est avéré avoir plus de succès. Cecilia Payne sera dès lors agnostique » (wiki)
JOHN STEINBECK
Californian paradise
Publié en 1932, « Les pâturages du ciel » de John Steinbeck (1902-1968) nous conte la vie des habitants de la région de Salinas, la ville natale de l’écrivain, où il repose désormais pour l’éternité. Ce véritable roman choral emprunte son titre à la riante vallée aux plaines fertiles, située entre Salinas et Monterey, là-même où sont produits les plus beaux fruits de toute la Californie. Une sorte d’eldorado agricole, où sa famille, d’origine germano-irlandaise, s’était installée avant sa naissance. L’auteur Des souris et des hommes (1937) et des raisins de la Colère (1939) y dépeint le petit monde pittoresque des éleveurs et des cultivateurs locaux. C’est avec ces romans et nouvelles « régionalistes », des débuts de sa carrière littéraires, que Steinbeck a conquis une notoriété internationale, récompensée en 1962 par le prix Nobel de littérature. Plein d’empathie pour ses personnages aux destins entrecroisés, l’écrivain nous y présente une infinité de variations possibles sur le thème du rêve américain, dans sa version alternative bucolique (on y rencontre déjà un ancêtre des futurs hippies, Junius Maltby, dont on peut se demander à juste titre s’il ne s’agit pas de l’autoportrait caricatural de l’auteur !). Mais il arrive bien souvent que le rêve tourne au cauchemar. D’autant plus tragique, que le cadre est toujours idyllique. Visite de la ferme modèle de Raymond Bancks.
« De toutes les fermes des Pâturages du Ciel, la plus admirée était celle de Raymond Bancks. Raymond élevait cinq mille poulets blancs et mille canards blancs. La ferme était située sur un plateau, au nord, le lieu le plus joli de toute la région. Raymond avait divisé sa terre en carré d’alfa et de choux frisés. Ses poulaillers longs et bas étaient si souvent blanchis à la chaux qu’ils paraissaient toujours immaculés et neufs. Autour de la ferme de Raymond, il n’y avait jamais de fange, comme on en trouve si souvent autour des fermes où l’on élève de la volaille.
Pour les canards, il y avait un large étang circulaire, dans lequel coulait constamment de l’eau fraîche, d’un conduit de deux pouces de diamètres. L’eau débordant de l’étang descendait vers les rangées de choux épais et vigoureux, ou se répandait dans les pièces d’alfa. C’était chose plaisante de voir, par un matin ensoleillé, le grand troupeau des poulets propres, blancs, manger et gratter dans le sombre alfa vert, et c’était encore plus plaisant de voir les mille canards blancs voguer magnifiquement de-ci de-là sur l’étang. Les canards nagent lourdement, comme s’ils étaient aussi immenses que le Léviathan. Le ranch résonnait toute la journée du bruit affairé des poulets.
Du haut d’une colline voisine, vous pouviez abaisser vos regards sur les carrés d’alfa, où des milliers de petites taches blanches mouvantes tourbillonnaient et s’entrelaçaient comme des grains de poussière sur un étang vert. Alors, peut-être pouvait-on apercevoir parfois quelque épervier à queue rouge, planant haut, guettant attentivement la maison de Raymond. Les petites taches blanches arrêtaient instantanément leurs mouvements absurdes et se précipitaient vers les coqs protecteurs, et des champs montaient les cris aigus et désespérés de milliers de poulets effrayés par l’épervier. La porte de derrière la ferme claquait à grand bruit, et Raymond sortait nonchalamment, portant un fusil de chasse. L’épervier s’élançait à cent pieds de haut, dans l’air, et s’éloignait à tire-d’aile. Les petits tas blancs s’égrenaient de nouveau et le tourbillonnement reprenait.
Les carrés de verdure étaient séparés les uns des autres par des clôtures, de sorte que tel carré pouvait se reposer et se refaire tandis que les poulets travaillaient dans un autre. De la colline, vous pouviez voir la maison blanchie à la chaux de Raymond, posée à la lisière d’un bosquet de chênes. Il y avait beaucoup de fleurs autour de la maison : des calendules et de gros soucis d’Afrique, et des cosmos grands comme des arbres ; et, derrière la maison, se trouvait le seul jardin de roses digne de ce nom dans la vallée des Pâturages du Ciel. Les habitants de la région considéraient ce lieu comme la ferme modèle de la vallée. »
(« Les pâturages du ciel », traduit de l’anglais par Louis Guilloux, Editions Gallimard, 1948)
Merci pour votre point de vue, lmd sur Doig vs Hockney… Je mesure l’ampleur de ma stupidité, ce n’est pas grave, et je vous en sais gré. Mercitou pour le généreux rebond de Christiane sur une autre chaine.
@ B – je n’ai pas saisi votre remarque sur le mauve, la couleur des prélats… Une allusion à Francis Bacon ?… dans la foulée du reste ?… Pardon, mais j’ai souvent des absences mnésiques, des trous de mémoire, comme on dit vulgairement chez les neuro-psychologues ; il ne faut pas trop m’en vouloirj, dit minuet. Bàv,
Un aspect notable de la personnalité complexe de Brahms est sa résistance au virus de l’antisémitisme si répandu à Vienne. Il le décrivait comme une sorte de folie.
Hockney est plus réfléchi que Doig qui semble expérimental sans l’être.
Dans les deux extraits, que le grand compilateur a mis a généreusement à votre disposition, entre poules et poulets, il est évident que la prose de Faulkner est bien supérieure à celle de Steinbeck.
De même que Céline est à cent coudées au-dessus des auteurs cités par JJJ.
Quand donc nos humanistes de gauche comprendront-ils que l’anticapitaliste primaire marxiste-léniniste et la sociologie bourdieusienne sont néfastes à la littérature ?
Intéressant point de vue, dear Baroz, plus vous avancez, moins vous faites dans la dentelle, appréciable pour la forme de dialogue ici bas. Pas bien compris si le Niney en MonteChristo est de la daube ou du lard ? Bon courage pour les JO dans votre camp retranché libanais.
Ces gamins qui meurent à coups de couteaux
Chaloux dit:
Il y a un tel cumul d’erreurs et des conneries dans la Justice en France depuis plus de 40 ans, que le résultat ne peut être que catastrophique. Mais pour arriver à un tel état, il faut aussi que le problème soit de civilisation, voire philosophique. Le capitalisme a réussi à transformer le monde en un gigantesque marché; mais il faut payer les conséquences.
@ Chaloux
Tu as vu plus haut le lien que j’ai mis sur le pianiste (et prof d’Hélène Grimaud) Jacques Rouvier accusé d’harcèlement sexuel?
(Hier le message est resté dans les limbes de la République de livres)
3j, juste une blague à propos de la couleur présumée de la bibliothèque de Marc Court
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Ce petscan, pas trop inquiétant?
Non, pas ce mot là. Et pourtant c’est en lui mettant de points que le message est passé.
Mystères du Ministère de l’Intérieur de cette étrange République.
Justice des pauvres et justice des riches, que voulez vous Pablo? Vous n’êtes pas assez fortuné aussi votre dossier a subi le traitement réservé aux gens de votre condition, estimez vous content de n’avoir pas subi la censure.
Quel dossier? Quelle censure?
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