de Pierre Assouline

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La République des livres
Baudelaire, le grand consolateur

Baudelaire, le grand consolateur

Il n’y a pas à en sortir : Baudelaire (1821-1867) est l’ambassadeur historique de la collection de la Pléiade. Et réciproquement serait-on tenté d’ajouter. L’explication d’un tel privilège ? Il a été le tout premier du temps où Jacques Schiffrin, son inventeur, oeuvrait à peu près seul à l’animer à Paris au début des années 20, quelques années avant que des soucis financiers le pousse à sacrifier son indépendance en rejoignant Gallimard par l’intercession de Gide. Ses deux volumes d’œuvres du poète parurent en 1931 et 1932. Quoique imprimés sur du papier Bible, ils étaient considérés comme des livres de poche, bien plus pratiques que les autres livres pour le voyageur désireux de les mettre dans sa poche avant de prendre le train. Depuis, il y eut de multiples rééditions et cinq nouvelles éditions. Celle qui vient de paraitre en deux volumes sous le titre Œuvres complètes (un coffret de 150 euros) rassemble ses « écrits » sous la direction d’André Guyaux et Andrea Schellino avec la collaboration de neuf experts. Cette édition, la cinquième, est appelée à faire date car elle ne sépare pas poésie et critique comme cela avait toujours été l’usage (dans sa préface Antoine Compagnon se demande à juste titre où ranger les « Journaux intimes » dans une telle classification) mais prend le parti de l’édition chronologique. Des textes à la suite dans l’ordre où ils ont été écrits en commençant par ses tous premiers vers latins de 1836/1837 et en terminant par des poèmes en prose retrouvés dans l’atelier du Spleen de Paris, ce qui est une manière de rendre justice au maitre des études baudelairiennes Claude Pichois qui en avait naguère formé le projet. Il n’y a pas que les Fleurs du mal dont la notoriété dans la durée doit tant à la prescription scolaire, même si cette édition les sert admirablement dans leurs différents états. Toute l’oeuvre de Baudelaire n’a toujours pas fini de dire ce qu’elle a à dire (voir ici les sommaires du volume I et celui du volume II).

La séparation traditionnelle entre les Baudelaire était d’autant plus absurde qu’il était poète en toutes choses et toutes circonstances quel que fut le genre. 3500 pages de Baudelaire dont un bon millier de notes, l’appareil critique propre à la Pléiade, les fameuses notes, notices et variantes, qui a parfois l’allure obèse d’un livre dans le livre mais pas cette fois ; plutôt le style d’un dossier susceptible de nous faire entrer dans l’atelier de l’écrivain. La correspondance utilisée n’a jamais été aussi complète et pour cause puisque les derniers enrichissements, fruits des ultimes trouvailles, y figurent. Qui s’en plaindrait ? Benjamin Fondane disait de Baudelaire, si pressé d’échapper à l’insupportable fardeau du Temps, qu’il était malgré lui porteur d’« une immense armée de spectres ». Proscrit et provocateur jusqu’à la mystification, et même s’il fut le premier responsable de ces stéréotypes qui ne l’ont jamais lâché, le poète demeure avant tout notre grand consolateur fût-ce n’importe où hors du monde.

« Il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l’habit d’une époque, que de s’appliquer à en extraire la beauté mystérieuse, si minime ou si légère qu’elle soit » (in Le peintre de la vie moderne)

Dans Mon cœur mis à nu, revigorant empilement de ses colères, il avouait que la « glorification des images » était son unique et primitive passion. Il est vrai que le tout premier écrit signé Charles Baudelaire qui fut publié sous forme de livre n’était pas un recueil de poèmes : conçu dans l’esprit du Diderot qui inaugura un genre littéraire avec la critique d’exposition, ainsi que de Stendhal qui y excella, cet essai était consacré à la critique d’art des expositions de l’Académie des Beaux-Arts et s’intitulait Le Salon de 1845. Et comme ses maitres en la matière, au-delà du compte-rendu ponctuel, c’est bien d’une réflexion critique sur des problèmes d’esthétique qu’il s’agit.

Figure romantique par excellence du poète maudit, Baudelaire y plaidait pour une critique poétique, subjective, de parti pris, exclusive mais ouverte contre une critique froide, algébrique, sans tempérament. Ses peintres de chevet s’appelaient Delacroix, Ingres, Corot, Rousseau, Courbet ou Chassériau, qu’il les ait encensés ou qu’il ait pris plaisir à les blâmer. Sans oublier Manet bien entendu, avec qui il partageait la passion de l’Espagne et de ses artistes, celui qui incarne la génération montante et la modernité, ainsi que des caricaturistes au premier rang desquels Daumier en ses « vivantes monstruosités » qu’il élève au rang de grand artiste, ce qui était beaucoup plus risqué (et prophétique) que de louer Goya déjà fort acclamé à Paris. De quoi mieux appréhender son éducation artistique et les ressorts de sa sensibilité esthétique.

Ses écrits artistiques sont jalonnés d’expressions telles que « beauté moderne », « conception double exprimant l’éternel dans le transitoire », « beauté interlope », « mérite de l’inattendu »… Il y explorait la notion d’étrangeté, et se demandait pourquoi un tableau fait est préférable à un tableau fini, en quoi une œuvre respire l’amour, le romantisme de la couleur et la nature idéale de la ligne, la part de naïveté exigée d’un artiste etc Sans oublier, on s’en doute, « modernité », auberge espagnole si généreuse dans son accueil de toutes les interprétations, déviations, instrumentalisations, mais dégagée des stigmates de la nouveauté. Baudelaire avait bien défini la mission du peintre de la vie moderne :

« Dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, tirer l’éternel du transitoire »

Il célébrait en l’imagination la reine des facultés contre le réalisme tenu pour une blague puisque le goût du Vrai ne peut qu’opprimer le goût du Beau, une imagination avec ou sans l’aide des drogues et autres paradis artificiels, son « accélérateur de pouls ». Au fond, Delacroix, représentant majeur du romantisme loué comme un « peintre universel »,demeurait celui qui dominait son panthéon artistique, le peintre le plus proche de son intime inspiration, son frère en mélancolie puisque le poète à l’âme en prostration ne croit plus au pouvoir rédempteur de la poésie, le grand traducteur de l’invisible et de l’impalpable. Se plaignant d’être considéré comme un excentrique, un dandy, un mystificateur, un farouche, il en est pourtant le premier responsable puisqu’il fut l’artisan de sa propre légende. Son musée de l’amour se situait entre ses deux extrêmes que sont la Vénus blanche (Madame Sabatier) et la Vénus noire (Jeanne Duval). La génération des poètes de 1860 (Verlaine ans co) avait beau se réclamer de lui, il ne les en a pas moins sévèrement jugés. Bien sûr, il est aisé avec le recul d’ironiser sur ses erreurs de jugement, ses louanges à l’art d’un Octave Penguilly L’Haridon, son optimisme quant à la postérité de l’oeuvre d’un Octave Tassaert, ou dans celle d’un Chassériau, d’un Chazal, d’un Catlin, alors même qu’il prenait ses distances avec Courbet ou écrivait à Manet attaqué pour son Olympia qu’il mettait trop d’orgueil à s’en plaindre d’autant qu’il n’était jamais que « le premier dans la décrépitude de votre art ».

La conversation entre les poèmes et les œuvres d’art fut chez lui incessante. D’où cette influence remarquée dans l’association des couleurs (le rose et le noir) ou la conception de l’harmonie etc. Une imprégnation qui n’est jamais traduction ou transposition et dont on dirait qu’elle a pour unique objet de répondre à la question : qu’est-ce que la beauté moderne ? On l’y retrouve de manière frappante dans ses portraits les plus variés : séries photographiques de Nadar ou Carjat qui nous le montrent tel qu’en lui-même, amer, ironique ; jeune au nez de priseur et aux lèvres impudentes, si Samuel de la Fanfarlo, dans une huile d’Emile Deroy (1844) ; pensif en lecteur absorbé dans un livre dans une huile de Courbet ; jusqu’à son autoportrait dessiné qui n’est pas le moins émouvant. Hostile à la photographie, aux journaux grands format et à la « rancuneuse énergie » de la critique, effrayé par le progrès, la modernité technique, industrielle et architecturale, il n’en est pas moins fasciné par le nouveau décor urbain, fascination-répulsion pour la ville « grande barbarie éclairée au gaz ».

Tous les Baudelaire se retrouvent dans le « tout Baudelaire » de la Pléiade, celui qui entreprit de faire de l’or avec de la boue, le traducteur d’Edgar Poe, le dandy sur les barricades, son engagement républicain dans le lyrisme révolutionnaire de 1848 et sa déception, sa critique de la politique de l’Académie française (à laquelle il ne fut pas moins candidat) et son papier à la fois critique et élogieux des Misérables, le réprouvé des Fleurs du mal, le polygraphe de la modernité à travers ses critiques (ses comptes rendus des Salons de peinture demeurent une référence pour les historiens de l’art- on dénombre plus de deux-cents articles et chroniques entre 1841 et 1866). De quoi enrichir notre image d’un auteur unique et protéiforme, comme ils l’étaient presque tous alors.

Quels que fussent le support et la forme, il cherchait partout la poésie, ne vivait que pour la poésie et avait fait de l’art son idéal, à l’écart de la société, en marge des autres, tel que Courbet l’a représenté dans son grand tableau « L’Atelier du peintre » dans une allégorie de sa vie artistique. Baudelaire s’y tient si loin de tous qu’il manque de sortir de la toile, loin des élus qui « vivent de la vie », absorbé dans la lecture d’un livre, trouble-fête égaré dans le magasin d’images et de signes, ne se soumettant à d’autre gouvernement que celui de l’imagination et se royaumant dans le plaisir aristocratique de déplaire (à condition d’oublier le corps de phrase qui précède la fameuse expression : « Ce qu’il y a d’enivrant dans le mauvais goût, c’est le… »). Qui dira jamais mieux que lui la jouissance qu’il y a à élire domicile dans le nombre ?

Son injonction « n’importe où hors du monde » a assigné à la poésie la mission de plonger au fond de l’Inconnu (plutôt que l’Infini, ce fameux ailleurs, mais ça se discute encore) pour en extraire du nouveau. Sa solitude ne peut se comprendre sans une référence au mal romantique de l’Homme Supérieur. Son dandysme prend racine dans le culte de la différence, « stoïcisme aristocratique qui se pare pour se séparer ». Il s’enivre d’humiliation et non d’humilité. Son orgueil, sa solitude présente, le soutient dans sa haine sauvage contre les hommes. Un orgueil assis sur le pressentiment d’une haute survie littéraire. Que lui importe de n’être pas aimé puisqu’il sera de ceux dont on se souvient, du moins est-il convaincu. Il « sait » qu’un jour les effets de sa contre-littérature, cette poésie d’intimité qu’il interpose entre lui et le public, s’estomperont pour laisser s’épanouir chez les lecteurs son génie profond. Sans conviction car sans ambition, le dilettante appliqué, qui porte haut le dogme de l’Art pour l’Art, ne méprise rien tant que la littérature socialisante. La démocratie peut-être, où des malheureux tombent « comme un papillon dans la gélatine » après s’être pris au piège de la souveraineté populaire, cette « tyrannie des bêtes ». Tout entier gouverné par le refus et l’absence de compromis, on ne le louera jamais assez pour avoir introduit la conscience de la modernité mais avec une langue classique. Et puis quoi, comme il disait :

« Débrouillez-vous avec ça ! »

(Photos de Nadar et Carjat; Manuscrit autographe signé des poèmes «Les Deux crépuscules / Le Soir / Le Matin», [fin 1853-début 1854]; caricature de Giraud )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 424 Réponses pour Baudelaire, le grand consolateur

J J-J dit: à

❤😎💋✔✨🤢👏🤞👍❤💕🙌😂

Marie Sasseur dit: à

Oui, merci Passou, pour avoir avec tant de constance sur la durée, permis à quelques uns de résister à l’imbecilité ambiante,et à son paroxysme devant un pauvre banquet.

J J-J dit: à

une telle coalition de dégoûts allant de Finkielkraut, MC, De Villiers, Clopine T., Onfray, et tous nos grands intellectuels de l’époque ne peut que présager la bonne santé de notre société française… Nous n’avons jamais été modernes, comme disaient Philippe et Bruno.
Sachons mettre la vulgarité proto & post capitaliste dasn les accessoires de nos magasins de l’insignifiance de la prétendue « pensée proonde ». Nous en avons vu bien d’autres et ne pas au bout de nos peines… Tous nos degoûtés du jour retomberont bien vite dans l’oubli, et seuls les joyeux du moment resteront remplis de leur joie éphémère, y compris en leur propre tombeau. *
Car avec Bach, la joie demeure éternelle… Avec Haydn, aussi, mais elle disparait assez vite, quant à elle. D’où le besoin incessant de la renouveler. Merci mon Dieu.
Bàv (28.7.24@10.00)

MC dit: à

« Avec Haydn, elle ( la joie)disparaît assez vite ». Euh, cf La Création, et même les Saisons. De l’Oratorio peut-être pour la première, mais rempli d’une Joie de Vivre et d’un dynamisme peu communs, surtout si mène par HvK, première version…. MC

J J-J dit: à

merci @ etal, j’avions en vain cherché le mot adéquat qui défaillait sur le moment : donc, EMORDNILAP, et non point EMMA-RGANA -> Bàv,
Bons dimanches à tout, et à MC (Solaar) surtout, tjs et par tous les temps s/ tous les fronts (nationaux) du savoir international, ah que le va pas s’en laisser conter, hein, même après la messe !…

MC dit: à

Bloom, je decouvre votre question aujourd’hui.Etat Orwellien: État dans le goût de 1984. On peut effectivement trouver pire. Mais pour se hausser à la hauteur d’un pays qui eut un Mécénat Royal, cette idéologie de carton pâte est dramatiquement insuffisante avec son « quoi penser » permanent et débilitant. A moins d’avoir un penchant prononcé pour lés drag-Queens , la nouvelle anti morale d’Etat, etc. MC

JC..... dit: à

DERNIERES NOUVELLES DU FRONT

« Merci mon Dieu. » (JJJ)

Dieu est mort, ma GiGi verbeuse, tu remercies le grand absent du monde, un espace vide propre aux délires des croyants innocents !

Courage !

Accroche toi à ton prie-Dieu, objet érotique s’il en est, par Honoré Gabriel Riquetti !…

J J-J dit: à

on se demande si le banquet de Palton (sic) était aussi orgiak que çui de Jolly… Ceux qui y étaient ont sûrement une idée arrêtée à ce sujet.
A vrai dire, nousj, on s’en branle un peu le vit de cette histoire de Cène biblique, comme si elle avait jamais eu lieu… Je dois javouer que sur le moment, comme des milliards de nos téléspectateurs, j’étions en train d’ignorer assister à un remake de Jésus parmi ses disciples, n’ayant pas compris que cette femme (?) obèse qui bougeait pas était censée le représenter…
Maintenant qu’on m’a essspliqué (je viens d’être diagnostiqué l’esprit un brin ralenti), je trouve ça encore plus drôle, au vu des réactions outragées
eE dire que ce sont les mêmes qui avaient condamné la violence faite à Salman Rushdie et « défendu » les Charlie-Charlots viennent maintenant nous faire leurs sucrées, au nom de la défense des valeurs sacrées de la Chréchientée et de l’opium du peuples réunies…
Ces gens-là seront vraiment toujours des girouettes alternatives, rien qu’histoire de rester accrochés à leur supposée gloriole de grands sachants sur tout ce que « désirent les peuples », en dehors des jeux circassiens…
Bouhhhhhhhhhhhh,

closer dit: à

Dans la petite ville où je me suis réfugié, je rencontre souvent en ce moment des équipes de « gilets jaunes » qui entretiennent les espaces verts; parmi elles, une charmante petite blonde à queue de cheval. Si j’osais, je leur poserais bien une question: « avez-vous ressenti la bienveillance et « l’inclusivité » censées avoir été exprimées par la cérémonie de vendredi soir?

J’ai des doutes…

Autre question intéressante: combien parmi vous votent RN? Plus ou moins de 50%?

J J-J dit: à

mon Dieu, mon dieu, expression usagée répandue notamment parmi les athées de stricte obédience, un peu à la manière de ces jeunes filles cailleras de bonne famille, qui disent banalement & communément : « tu nous casses les couilles, inch’abdallah »…
Faudrait sortir de Proc Croc, de temps z-à autre, hein, mon Mimi/Jissé !?

closer dit: à

Entre publier des caricatures dans un journal français spécialisé, relativement confidentiel que personne n’est obligé d’acheter et montrer (imposer en fait) une caricature de la Cène à des milliards de spectateurs dont un bon tiers (au pif) sont chrétiens ou ce culture chrétienne, il y a une différence que JJJ ne semble pas en mesure de comprendre.
Le pauvre…

J J-J dit: à

@ quel est l’intérêt de faire les questions & les réponses, mon bon closer ?
Dans ces cas-là, je répondions jamais… si c’est histoire de conforter vos préjugés bardelliques…, comme si nous ne vons savions faire partie vous-même des plus des 50 % de ciottistent qui sévisticissent en faisant croire qu’ils n’auraient rien à voir avec les zemmouristent ! hein 🙂
(ah ah ah ah, … sortons les camisoles)

J J-J dit: à

non, justement, mon riche, il n’y a plus aucune différence.
Le monde entier sait mieux que vous à quoi s’en tenir avec Charlie hebdo frappé par des fanatiques de l’intégrisme ayatolliste, en rechanche, il n’a que foutre de se lamenter sur les attaques dont serait prétenduement l’objet la sensibilité royaliste et judéo chrétienne d’un tiers de la planète, perpétrées par un Jolly en mal d’auto-dérision planétaire qui, à vria dire, ne subvertit strictement rien.
On espère seulement que Philippe K Céline D et Laurent J. dans le même bateau, ne seront pas de futures victimes de la terreur d’un nouveau loup solidaire issu de l’erdélie devenue tarée dans ses propos catholiques intégristes. Et quo’n n’entendra pas : ils l’avaient bien cherché…
Voilàj, mon bonj ustissié…

J J-J dit: à

that’s a folk, lmd…
De quoi, de quoi ?…
Mais il faut lyncher fissa ce chef de la garde républicaine, qui se permet ainsi de démoraliser nos armées en organisant le ridicule en ses murs… Mais où va-t-on dans ce pays, si même les militaires se foldéguisent ?! Vraiment, la décadence anarchiste a véritablement franchi les portes de nos casernes désormais mcronisées… Il est temps de réagir, bon dieu, les p’tits gars, hein ! hein !…

Jazzi dit: à

Dépourvue de culture la cérémonie d’ouverture ?

« Le Festin chez Trimalcion (en latin : cena Trimalchionis), parfois nommé aussi : Banquet chez Trimalcion ou Dîner chez Trimalcion, est un récit inséré dans le roman latin du Satyricon, attribué à Pétrone. Il s’agit du plus long passage de ce dernier. L’épisode du banquet de Trimalcion a été rattaché au genre de la « fable milésienne » par Erich Auerbach, qui y voit un modèle antique de réalisme littéraire. L’épisode dépeint par Pétrone fait suite à une tradition antique du banquet (symposion), de Platon, Xénophon ou encore Athénée à Horace et Sénèque. » (wiki)

Bloom dit: à

La société de « Mille neuf cent quatre vingt quatre » ( Orwell insista pour que la date doit rn lettres et non en chiffres).
s carq terminé par une represdion sexuelkr féroce dont Winston et Julia font les frais.
C’est du sexe straight mais du sexe. L’usage du vocable orwellien me semble erroné.
Les éléments de langage d’Orban et de Poutine seront plus utile à votre argumentaire.
Vous avez raison, critiquer l’islam en pays d’islam ou même hors de ceux ci est très souvent puni de mort
Je vous conseille d’aller vivre en République islamique du Pakistan, où règnent l’orthodoxie et l’orthographe sunnite. On s’y amuse follement.
Vous pouvez aussi monter dans la machine à remonter le temps et assister à la cérémonie d’expulsion des juifs de France par P Auguste.
Quant au bouddhisme, vous avez certainement entendu parler de son aversion pour les intellectuels, régulièrement mis à tradition adtion reprise avec une poignée de sel maoïste pendant la Grande révolution culturelle et l’autogenocide perpétré par les Khmers rouges.
Malheur à celui qui dit du mal du Prophète ou du Bouddha (et du roi de Thaïlande).

Bloom dit: à

‘tain de portable…

Or donc:

La société de « Mille neuf cent quatre vingt quatre » ( Orwell insista pour que la date doit rn lettres et non en chiffres)est caractérisée par une represdion sexuelkr féroce dont Winston et Julia font les frais.
(…)
d’expulsion des juifs de France par P Auguste.
Quant au bouddhisme, vous avez certainement entendu parler de son aversion pour les intellectuels, régulièrement mis à mort, tradition reprise avec une poignée de sel maoïste pendant la Grande révolution culturelle et l’autogenocide perpétré par les Khmers rouges.
Malheur à qui dit du mal du Prophète ou du Bouddha (et du roi de Thaïlande).

Jazzi dit: à

Inculte, le metteur en scène de la cérémonie d’ouverture des JO ?

Thomas Jolly, né le 1er février 1982, à Rouen, est un acteur français et un metteur en scène de théâtre et d’opéra.

Directeur artistique de La Piccola Familia, compagnie théâtrale qu’il fonde à Rouen en 2006, il dirige le centre dramatique national Le Quai d’Angers à partir du 1er janvier 2020. Il démissionne en novembre 2022 après avoir été désigné, en septembre, comme directeur artistique des cérémonies des Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris.

Fils d’un imprimeur et d’une infirmière, il commence le théâtre dès 1993, à Rouen, et intègre la compagnie Théâtre d’enfants, dirigée par Nathalie Barrabé. Il entre ensuite au lycée Jeanne-d’Arc en classe « Théâtre » et il travaille sous la direction des comédiens du théâtre des Deux Rives.

Dès 1999, parallèlement à une licence d’études théâtrales à l’université de Caen, il crée une troupe de théâtre universitaire et joue dans plusieurs festivals de la région. En 2001, il intègre à Caen, la formation professionnelle des comédiens-stagiaires à l’ACTEA (La Cité Théâtre) dirigée par Olivier Lopez3, puis entre, en 2003, à l’École nationale supérieure du théâtre national de Bretagne, à Rennes, école dirigée par Stanislas Nordey où il travaille en particulier sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, Hubert Colas, Robert Cantarella, J.-C. Saïs et Anton Kouznetsov4,5.

Parallèlement à sa formation, il met en scène deux spectacles : en 2004, Mariana, une adaptation des Lettres de la religieuse portugaise et, en 2005, La Photographie, de Jean-Luc Lagarce, dans le cadre d’un atelier carte blanche de l’école du TNB. En 2005, il joue dans Splendid’s, de Jean Genet, mis en scène par Cédric Gourmelon et, en 2006, sous la direction de Stanislas Nordey, il joue dans Peanuts, de Fausto Paravidino.

Fin 2006, de retour en Normandie, il réunit plusieurs jeunes acteurs et fonde La Piccola Familia. Il met en scène Arlequin poli par l’amour, de Marivaux, en janvier 2007, au Trident, scène nationale de Cherbourg-Octeville. Sa deuxième mise en scène, Toâ, de Sacha Guitry, a été créée au Trident, en janvier 2009. Elle reçoit en 2009 le prix du public de l’Odéon, dans le cadre du festival de jeunes compagnies Impatience.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Jolly

Bloom dit: à

Jamais 2 sans 3

La société de « Mille neuf cent quatre vingt quatre » ( Orwell insista pour que la date doit rn lettres et non en chiffres)est caractérisée par une repression sexuelle féroce dont Winston et Julia font les frais.
(…)
Quant au bouddhisme, vous avez certainement entendu parler de son aversion pour les intellectuels, régulièrement mis à mort, tradition reprise avec une poignée de sel maoïste pendant la Grande révolution culturelle et l’autogenocide perpétré par les Khmers rouges.
Malheur à qui dit du mal du Prophète ou du Bouddha (et du roi de Thaïlande).

Jazzi dit: à

Assurément plein de gay savoir !

Bloom dit: à

Thomas Jolly est surtout réputé pour avoir monté pour la première fois l’intégralité de la première pièce historique de WS, Henry VI dans la traduction de Line Cottegnies à Avignon. 18 heures d’un spectacle à la hauteur de la vasteté de la fresque historique.

Je songe à ces concerts de musique sufi dans les darga du Pendjab, qui commencent le jeudi soir vers 21h et se terminent le dimanche vers midi…

Phil dit: à

Tout le monde il est très cultivé of course, dear Baroz. La faute au médiologue, dixit Debray du cigare cubain. Jules embrasse Jim sans coucher.

closer dit: à

Charlie Hebdo ne s’adressait pas au monde entier JJJ. Vous ne voulez rien comprendre…
Pas grave.

Jazzi dit: à

Socrate en banquetant

Le Banquet de Platon, est un éblouissant traité de philosophie sur l’Amour et la Beauté, qui se lit comme un roman. Ou plutôt, formellement, comme un vaudeville de la fin du XIXe siècle, coup de théâtre inclus ! Invité à un somptueux banquet, où le vin coule à flot, par son dernier amant en titre, le jeune Agathon, Socrate, à la suite de la crème des métaphysiciens de l’époque où Athènes rayonnait sur toute la Méditerranée, va à son tour et à sa manière, donner, par le truchement de la prêtresse Diotime, sa définition de l’Amour. Au terme de sa brillante démonstration, Alcibiade, ivre de vin et de jalousie, force la porte de la maison d’Agathon, qui s’était bien garder de le convier. Il va s’assoir entre le maître des lieus et son principal orateur, afin de bien marquer sa prééminence dans le cœur du vieux philosophe, qui, malgré sa laideur légendaire, semble exercer un fort pouvoir de séduction auprès de la jeunesse dorée de la cité. Dans un premier temps, Socrate s’affole, mais contre toute attente, Alcibiade va lui tresser de superbes lauriers, insistant longuement sur la droiture, le courage et la pertinence de l’enseignement de cet incomparable philosophe, qu’il compare pourtant au «  satyre Marsyas », soulignant ainsi la justesse des propos de ce dernier sur la beauté… intérieure.

SOCRATE

Vois à me défendre, Agathon, reprit Socrate, car aimer cet homme ce n’est pas pour moi une mince affaire. Depuis le moment où je suis tombé amoureux de lui, il ne m’est plus permis de tourner mon regard vers un seul beau garçon ou de parler avec lui, sans que cet homme-là devienne envieux et jaloux, sans qu’il me fasse des scènes extraordinaires et qu’il m’injurie ; pour un peu il en viendrait même aux mains. Vois donc si, à l’heure qu’il est, tu peux l’empêcher de me faire une scène. Tâche plutôt de nous réconcilier ou, s’il lève la main sur moi, défends-moi, car sa fureur et sa passion amoureuse me font frémir d’effroi.

ALCIBIADE

(…) Pour faire l’éloge de Socrate, messieurs, j’aurai recours à des images. Lui croira sans doute que c’est pour faire rire à ses dépens, et pourtant c’est pour dire la vérité et non pour faire rire, que je vais me servir d’images. Je maintiens donc que Socrate est on ne peut plus pareil à ces silènes qui se dressent dans les ateliers de sculpteurs, et que les artisans représentent avec un syrinx (flûte de Pan) ou un aulos (l’ancêtre du hautbois) à la main ; si on les ouvre par le milieu, on s’aperçoit qu’ils contiennent en leur intérieur des figurines de dieux. (…) Toi, tu te distingues de Marsyas sur un seul point : tu n’as pas besoin d’instruments, et c’est en proférant de simples paroles que tu produis le même effet. Une chose est sûre ; quand nous prêtons l’oreille à quelqu’un d’autres, même si c’est un orateur particulièrement doué, qui tient d’autres discours, rien de cela n’intéresse, pour ainsi dire personne. (…)
Pour ma part, messieurs, si je ne risquais pas de passer à vos yeux pour quelqu’un de complètement ivre, je vous dirais, sous la foi su serment, qu’elles impressions j’ai ressenties et ressens encore maintenant à l’écoute de cet individu. Quand je lui prête l’oreille, mon cœur bat beaucoup plus fort que celui des Coryantes (danseurs et joueurs de tambourins célébrants les victoires) et ses paroles me tirent des larmes ; et je vois un très grand nombre d’autres personnes qui éprouvent les mêmes impressions. Or, en écoutant Périclès et d’autres bons orateurs, j’admettais sans doute qu’ils s’exprimaient bien, mais je n’éprouvais rien de pareil, mon âme n’était pas troublée, et elle ne s’indignait pas de l’esclavage auquel j’étais réduit. Mais lui, ce Marsyas, il m’a bien souvent mis dans un état tel qu’il me paraissait impossible de vivre comme je le fais ; et cela Socrate tu ne diras pas que ce n’est pas vrai. En ce moment encore, et j’en ai conscience, si j’acceptais de lui prêter l’oreille, je ne pourrais pas rester insensible, et j’éprouverais les mêmes émotions. En effet, il m’oblige à admettre que, en dépit de tout ce qui me manque, je continue à n’avoir pas souci de moi-même, alors que je m’occupe des affaires d’Athènes. Je me fais donc violence, je me bouche les oreilles comme pour échapper aux Sirènes, je m’éloigne en fuyant pour éviter de rester assis là à attendre la vieillesse auprès de lui. Il est le seul être humain devant qui j’éprouve un sentiment, qu’on ne s’attendrait pas à trouver en moi : éprouver de la honte devant quelqu’un. Il est le seul devant qui j’ai honte. Car il m’est impossible, j’en ai conscience, de ne pas être d’accord avec lui et de dire que je ne dois pas faire ce qu’il me recommande de faire. Mais chaque fois que je le quitte, je cède à l’attrait des honneurs que confère le grand nombre. Alors je déserte et je m’enfuis ; et quand je l’aperçois, j’ai honte de mes concessions passées. Souvent j’aurais plaisir à le voir disparaître du nombre des hommes, mais si cela arrivait je serais beaucoup plus malheureux encore, de sorte que je ne sais comment m’y prendre avec cet homme-là. »

(traduction par Luc Brisson)

Marie Sasseur dit: à

Bas rosis sait tirer profit des commentaires des autres, des miens, c’est un moindre mal.

closer dit: à

Le parcours de ton héros ne témoigne pas d’une culture particulièrement profonde, JB.
On ne peut rien en conclure…

Pablo75 dit: à

Mélanchon est d’accord avec Pablo 75 : n’aime ni la Cène ni Marie Antoinette
rose dit: à

Montre-moi où j’ai parlé de la Cène ou de Marie Antoinette…

Si avant d’écrire tu vérifiais ce que tu vas dire, tu n’écrirais jamais ici.

Chaloux dit: à

Même après cet examen rassurant, il est clair que G.igi la vis.qu.euse ne peut plus réfléchir avec son cerveau. Alternative? Je ne saurais le dire. Peut-être avec son pylore? Mais je dirais plutôt avec son gésier. Car oui, en bonne volaille, il en a un.

Jazzi dit: à

PÉTRONE

  Le paresseux perverti

On ne connait pas grand chose de l’identité de Pétrone, qui fut le probable contemporain de Sénèque, ni même la date exacte de composition du Satiricon. Cette satire de tradition grecque et de langue latine, que l’on date de la première moitié du premier siècle de notre ère, ne nous est parvenue que par bribes. Généralement considéré comme le premier roman de l’histoire de la littérature, le Satiricon a pour cadre la Rome décadente du temps de Néron, et nous conte les tribulations de deux étudiants, Encolpe, le narrateur, et son ami Ascylte, ainsi que de l’adolescent Giton, tour à tour leur amant et domestique. Le fragment le plus long de ce savoureux roman est constitué par Le Dîner de Trimalchion, un esclave affranchi syrien, jouissant d’une immense fortune, évoquant tout à la fois, et avant l’heure, Le Bourgeois gentilhomme de Molière et Le Paysan parvenu de Marivaux. Tout entier dédié aux plaisirs et au luxe, ce sybarite accompli, désireux d’organiser un fastueux festin, souhaita convier des intellectuels à sa table. Tel le rhéteur Agamemnon et quelques uns de ses élèves favoris, dont Encolpe et Asylte. En perspective de ce dîner, dans une superbe villa de style pompéien, les deux jeunes hommes et leur Giton décident d’aller aux bains, où ils vont découvrir l’hôte truculent auquel ils doivent leur invitation. Début de ce gai reportage réaliste, dans la demeure d’un nouveau riche, dont les fresques de Pompeï attestent aujourd’hui encore de la parfaite authenticité !

« Pendant ce temps nous commençâmes à nous promener tout habillés, ou plutôt nous plaisantions et nous nous mêlions aux groupes des joueurs, lorsque, soudain, nous voyons un vieillard chauve, vêtu d’une tunique rouille, en train de jouer à la balle au milieu d’esclaves chevelus. Ce n’étaient pas tant les esclaves – bien qu’ils en valussent la peine – dont le spectacle nous avait attirés, que le bourgeois lui-même, qui, des pantoufles aux pieds, s’entraînait avec une balle verte. D’ailleurs, il ne reprenait jamais celle qui était tombée à terre, mais un esclave en avait un sac plein et servait les joueurs. Nous remarquâmes encore deux nouveautés : deux eunuques se tenaient des deux côtés du groupe, l’un avait à la main un pot de chambre d’argent, l’autre comptait les balles, non, d’ailleurs celles qui voltigeaient, en cours de jeu, de main en main, mais celles qui tombaient à terre. Pendant que nous étions en train d’admirer ces raffinements, Ménélas* accourut : « Voici l’homme, dit-il, chez qui vous allez vous faire rincer, et d’ailleurs, vous voyez déjà le début du dîner. » Ménélas avait à peine terminé que Trimalchion claqua des doigts. À ce signal, l’eunuque lui tendit le pot sans qu’il s’arrêtât de jouer. Sa vessie une fois soulagée, il demanda de l’eau pour les mains et, après s’être rincé le bout des doigts, les essuya aux cheveux d’un esclave.
Il serait trop long de décrire tout par le menu. Bref, nous pénétrâmes dans le bain et, après nous être réchauffés dans l’étuve, nous passâmes au bout d’un moment à l‘eau froide. Déjà Trimalchion, enduit de parfum, se faisait essuyer, non avec de la toile, mais avec des serviettes de laine très souple. Cependant, trois masseurs médicaux, sous ses yeux, buvaient du Falerne et, comme, en se disputant, ils en répandaient une grande quantité, Trimalchion disait qu’ils buvaient à sa santé et à ses frais. Puis on l’enroula dans une bure écarlate et on le déposa sur une litière, que précédaient quatre coureurs couverts de médailles et une voiturette à main où l’on transportait ses amours, un garçon à l’air vieillot, chassieux, plus hideux que son maître Trimalchion. Pendant qu’on l’emmenait, un musicien muni de flûtes minuscules s’approcha de sa tête et, avec l’air de lui confier des secrets à l’oreille, lui joua de la musique tout le long du chemin.
Nous autres, nous emboîtons le pas, tellement étonnés que nous n’avons déjà plus faim, et nous arrivons à la porte avec Agamemnon. Sur le chambranle était une affiche où l’on lisait : TOUT ESCLAVE QUI SORTIRA SANS ORDRE DU MAÎTRE RECEVRA CENT COUPS. Dans l’entrée même se tenait un concierge, vêtu de vert, la tunique retenue par une ceinture cerise, et qui écossait des pois dans un plat d’argent. Au-dessus de la porte était suspendue une cage d’or, dans laquelle une pie tachetée disait bonjour aux personnes qui entraient.
Pendant que, tout ébahi, je regardais tout cela, je faillis tomber à la renverse et me briser les jambes. À gauche en entrant, non loin de la loge du concierge, était peint sur le mur un chien énorme, enchaîné, et, au-dessus, était écrit en lettre majuscules : GARE AU CHIEN. Mes camarades s’esclaffèrent. Quant à moi, reprenant mes esprits, je continuai à examiner le mur. Il y avait une peinture représentant un marché aux esclaves, avec les écriteaux, et l’on voyait Trimalchion lui-même, les cheveux longs, un caducée à la main, entrant à Rome, sous la conduite de Minerve. Ensuite, on voyait comment il avait appris à compter, puis comment il était devenu trésorier : tout avait été représenté avec soin par le peintre, qui avait ajouté des inscriptions. À l’extrémité du portique, Mercure soulevait Trimalchion par le menton et l’enlevait jusqu’en haut d’une estrade élevée. Il y avait là la Fortune, pourvue d’une corne d’abondance, et trois Parques filant des quenouilles garnies d’or. »

(« Le Satiricon », traduit par Pierre Grimal,in Romans grecs et latins, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1958)

*Le « répétiteur » d’Agamemnon.

Marie Sasseur dit: à

Et celle qui conduit le cheval sur la Seine est sous-off a la brigade des gendarmes de St Tropez, lmd, comme quoi, à bouché, bouché et demi.

closer dit: à

« Sensibilité royaliste » JJJ?
On peut aussi voir dans cette scène immonde qui humilie une femme qui a payé au centuple les fautes qu’elle a pu commettre du simple fait de sa naissance, qui a montré un véritable héroïsme dans le martyre, une apologie de la guillotine par ceux là même qui se vantent de l’avoir abolie.

MC dit: à

Je n ai pas l’impression que la Presse Internationale, malgré les efforts pour une fois conjoints de Jazzi, de JJJ , et meme, Mezzo Voce, de Sasseur (Ah le Banquet de Platon version Drag Queens!), ait beaucoup apprécié ce spectacle. Naturellement, je peux me tromper…Je pourrais ajouter aussi quelques Attachés Culturels d’un tout autre format qu’un atttaché hyper-macronien. Maintenant, comme disait Stravinsky, il est vrai que « le mauvais gout, c’est déjà très bien »…

Marie Sasseur dit: à

Le MaCaque a vu la vierge, elle était barbue.

Jazzi dit: à

Chaloux, avec un milliard de téléspectateurs qui ne sont pas restés indifférents, Thomas Jolly a réussi son coup !
Philippe Catherine en Neo Trimalchion, et une Cène à la manière de Fellini, ou une Marie Antoinette à la Conciergerie, digne du Patrice Chéreau de « La Reine Margot », on ne peut pas dire qu’il manque de références ni de culture littéraire et théâtrale.
La cérémonie d’ouverture des JO a été plébiscitée par la presse internationale et, en France, est en passe de devenir une nouvelle affaire Dreyfus, avec les pour et les contre.
A chacun de choisir son camp…

Jazzi dit: à

Encore trois cérémonies en perspective : la cérémonie de clôture des JO, et celles d’ouverture et de clôture des jeux paralympiques dont je ne manquerai pas de parler dans mon Journal « Mon village à l’heure olympique »
(à suivre…)

Clopine dit: à

Allez, zou, me voici embarquée sur le même bateau que Finkielkraut et autres « penseurs » d’une jolie petite droite assise sur la défense d’intérêts de classe, alors que ma répulsion vis-à-vis du spectacle d’hier provient d’une vision différente, ô combien !

Je ne sais pas comment dire…

Je ne suis pas en train de défendre un ordre moral qui vise à exclure les minorités sexuelles, ou qui fustige la représentation du plaisir. C’est juste l’inverse. Moi, j’en appelle à une représentation du plaisir qui ne sois pas caricaturale. Que la « fête » ne soit pas réduite à une ambiance de boîte de nuit, qu’on n’encense pas une chanson particulièrement débile (sans rire « mon truc en plumes », avec plumes d’autruches rose, « plumes de zoziaux, de z’animaux », au jour où toute la population de passereaux connaît un dramatique effondrement, vous trouvez ça malin vous ? Même si j’espère quand même aujourd’hui les plumes en question sont synthétiques, c’est un rappel de tout ce qui nous a conduit devant notre abîme.) Juste pour correspondre à l’image touristique d’un Paris de boîtes à cul dont les valeurs sont la permissivité et l’hyper-sexualisation ? Et l’obèse-Jésus-Christ… Bon sang, quelle audace !!! Un, c’était bien la seule obèse de tout le tintouin, et c’est déjà un indicateur, cette solitude. Ensuite, diviniser l’obésité est à mon sens obscène. Non parce que ce serait une offense à la religion, mais parce que c’est une offense aux personnes atteintes de cette pathologie. Je crois que mon « analyse », si tant est que je puisse affirmer avoir les capacités à en produire une, repose sur le fait que la culture populaire (enfin, celle que la bourgeoisie désigne comme telle, et qu’elle a encensée hier au soir avec une démagogie certaine) méritait mieux que ça.

Bref, je suis à l’opposé absolu des choeurs réactionnaires, mais ce n’est pas pour autant que je vais défendre un spectacle lamentable, qui aura d’ailleurs, à mon sens, des répercussions politiques non négligeables. Mais je crois que vous avez compris mon positionnement. Et sinon, tant pis pour vous. Continuez à proclamer que les critiques proviennent « toutes » de la bonne réaction droitiste. Moi, je sais que mes critiques sont en réalité le résultat d’une demande de respect. Pas d’une défense de l’ordre moral bourgeois. Parce que je pense qu’il ne faut pas laisser le sens moral à la bourgeoisie (qui pense que les classes populaires sont incapables d’un sens moral).

Quand je pense à toutes ces personnes qui, partout en France et dans le monde, surtout les jeunes n’est-ce pas, se démènent, rompent avec des avenirs tout tracés de petits profiteurs, (ah ! Le discours des étudiants d’agro-paris-tech, récusant le rôle qu’on leur désignait), remettent en cause les modes de vie destructeurs de la planète, renoncent à leurs « privilèges » pour tenter de faire « autre chose », cherchent à réduire les inégalités (et ce n’est pas en divinisant l’obésité, réduite à un seul individu, qu’on réduit quoi que ce soit, car ce sont les pauvres qui sont obèses) et à la soupe « néo-libérale de gauche » qu’on leur a servie avant-hier au soir…

La dernière fois que j’ai eu honte à ma France, comme ça, c’est quand, au siècle dernier, on a osé refuser l’accès à une bibliothèque rouennaise, à un travailleur immigré au motif que « être logé dans un foyer sonacotra ne permettait pas d’emprunter des livres, le justificatif de domicile n’étant pas reconnu pour les foyers sonacotra ». Et ne me dites pas que je ne l’ai pas entendue, cette phrase, j’étais juste derrière le black en question. Ben j’avais trouvé ça violent. Là, hier, c’était grandiose, plein les yeux, tape-à-l’oeil, mais en vrai, au fond, tout aussi violent.

Jazzi dit: à

Un message de la famille Bonaparte, blog qui m’a attribué une médaille pour ma participation (j’y ai seulement rappelé ce que les Parisiens doivent à Napoléon III en matière de jardins…) !

« Un arrière-petit-neveu de Napoléon Ier candidat aux Européennes.
Joachim Murat est prince de Pontecorvo et descendant du beau-frère de Napoléon Ier.
Il figure en troisième position sur la liste souverainiste « Nous le peuple » pour les élections européennes du 9 juin.
Joachim Murat, 50 ans, se présente comme descendant du maréchal d’empire et roi de Naples Joachim Murat (1767-1815), qui fut le beau-frère de Napoléon Ier par son mariage avec sa sœur de Caroline Bonaparte.
En 3e position sur la liste « Nous le Peuple »
Il figurera en troisième position sur la liste « Nous le Peuple », menée par Georges Kuzmanovic, un ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon qui avait quitté La France insoumise en 2018 pour fonder son mouvement, « République Souveraine ».
Une liste comprenant également Philippe Grégoire, un éleveur président du « SAMU social agricole », une association qui défend les paysans en difficulté, ainsi que l’écrivain Olivier Delorme.
Ancien officier parachutiste, Joachim Murat se présente comme « un passionné de la France et de son modèle social qui ne supporte plus sa destruction programmée par les tenants de l’Europe fédéraliste ». « Il est temps de redonner le pouvoir aux nations et aux peuples, face à une bureaucratie européenne oppressante et à une élite politique qui a trahi les principes fondamentaux de la démocratie, de la souveraineté et de la liberté », a-t-il indiqué. »

Chaloux dit: à

Jazzi, je me souviens avoir entendu Malraux dire à Chancel, « il faut savoir si on veut une culture pour tous ou une culture pour chacun ». Dans le cas de ce défilé, on se trouve évidemment au degré zéro de la culture pour tous, c’est à dire fabriquée pour ceux qui ne savent strictement rien. On peut s’amuser deux heures « des prouesses » obtenues, mais pourquoi s’appesantir deux jours sur cette merbe idéologique qui transforme Jesus en lesbienne, confond 89 et 93 etc.? Si tu sens que ce monde est fait pour toi, prends-le. Les autres s’en s’ont déjà retournés à leurs bibliothèques et à leurs instruments de musique.
(On sait ce que vaut Macron, il nous le confirme un fois de plus. J’ai bien aimé sa tronche lorsqu’il s’est fait siffler devant des milliards de téléspectateurs. Au moins, les autres savent).

J J-J dit: à

@ Naturellement, je peux me tromper… (MC)
Non, vous avez raison : la presse internationale a une fois de plus été victime d’un vaste complot hourdipar. Et Jolly-Jumper est un inculte, qui n’a peut-être pas hérité de la vôtre, de culture confiture, ‘el pobre’, mais il faut bien reconnaître qu’étant un brin gay, -ce qui n’est apparemment pas votre cas, ni celui de feu, monsieur Gaston, époux de ma Palatine-, il ne saurait avoir voie au chapitre de la légitimité culturelle française comme phare du jour, qu’il soit pré ou post capitaliste. Hein ! Bàv,

Clopine dit: à

JJ-J, je ne connais pas le mot « hourdipar » ???

Clopine dit: à

Je sais que vous avez kiffé la cérémonie. Mais si vous faites un pas de côté, et comprenez ce qu’elle voulait réellement dire, vous allez en voir la violence. Car les JO, et ce qu’ils trimballent, cherchent désormais, dans une cérémonie soi-disant « en rupture », à juste… Comment dire ? « faire que tout change pour que rien ne change », ahaha. Si vous voyez un peu ce que je veux dire (et, comme vous êtes peut-être le seul avec qui je puisse avoir une conversation non caricaturale sur ce blog, j’espère donc, même s’il vous en coûte de reconnaître que votre plaisir, réel et que je comprends, ait pu être manipulé, que vous en conviendrez), vous pouvez -peut-être- convenir qu’il y a là l’étalage de la violence parée de plumes d’autruche artificielles d’une société en perdition ?

Clopine dit: à

Z’ont préféré les plumes d’autruche à la ceinture de bananes, mais le show est exactement le même. Et le discours derrière, inchangé.

Clopine dit: à

Parce que toi, Jazzi, tu sais ce que c’est que le peuple ?

Marie Sasseur dit: à

Et à part ça, Pegase encore.

« Concours complet : «Mon cheval c’était Pégase, il volait aujourd’hui», sourit Laghouag après son sans-faute sur le cross

Karim Laghouag et son cheval Triton Fontaine ont parfaitement lancé l’équipe de France de concours complet, en terminant le cross-country avec un sans-faute. »
Figaro

Bloom dit: à

une société en perdition

Non. ce type d’exagération est pain béni pour les critiques de base.
La tribune d4Ariane Mnouchkine, sui s’est tropmée plusieurs fois dans sa vie, avec ses collaborateurs notamment, a été reprise gouluent par l’extrême droite qui en a fait ses choux gras.
Allez un peu voir du côté de l’Afrique sub-saharienne, du Liban, de Haiti et des pays d’Amérique centrale, pour choisir les enfers sur terre…
Et Macron n’est ni Trump ni Orban ni Poutine ni Xi ni même Boris Johnson ou Meloni.
Et les Français ont « le génie de la guerre civile », comme l’écrivait le regretté Marc Ferro.

Bloom dit: à

On allait au ciné parce que les salles étaient chauffées. Merci Adolpho et la Continental.

Bloom dit: à

goulument…

Jazzi dit: à

« mais pourquoi s’appesantir deux jours sur cette merbe idéologique »

Mais qui s’appesantit ici sur la cérémonie d’ouverture des JO, Chaloux ?
Sinon toi et Clopine ou encore MC et D.
Ceux qui l’ont apprécié se sont contentés de le dire sobrement et de manière circonstanciée et n’ont visiblement pas été lus par les premiers
https://www.lelezarddeparis.fr/mon-village-a-lheure-olympique-5

Jazzi dit: à

« On allait au ciné »

Pas seulement, Bloom, les théâtres étaient aussi pris d’assaut et il s’agissait de ne pas rater le dernier métro !
A cette occasion, on y a découvert de nouveaux auteurs dont un certain Jean-Paul Sartre…

Marie Sasseur dit: à

De l’air, du beau, de l’air !

A saluer quelques initiatives journalistiques.

Ainsi le journal La Provence

« Retrouvez chaque jour une « carte blanche » de l’un de nos envoyés spéciaux à Paris ou à Marseille pour ces Jeux olympiques, destinée à raconter ce qu’on ne voit pas depuis son téléviseur. »
On y apprend que les athlètes suédois ont préféré aller chez IKEA, chercher un lit, plutôt que de camper dans un lit en carton, nouveau luxe à la française..

Ou encore Ouest-France, plus littéraire :

« Dans le cadre des Jeux olympiques de Paris 2024, Ouest-France a demandé à des auteurs renommés de rédiger une carte blanche sur les Jeux olympiques, chroniques publiées dans notre magazine numérique spécial Jeux olympiques : « L’Édition des Jeux. »
En voilà une
https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jo-2024-carte-blanche-a-pierre-michel-bonnot-sports-de-base-b9c652f0-4b5a-11ef-b8ce-b2976298b162

et alii dit: à

les phares selon le billet:
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C’est pour les coeurs mortels un divin opium !

C’est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C’est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !

Car c’est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !
C.B.

rose dit: à

Un vaste complot ourdi par […].

Ta Palatine, je ne la connais pas. Tu aurais pu nous la présenter.

Jazzi dit: à

Pour la Palatine, il suffit de le demander au Grand Compilateur, rose !
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PRINCESSE PALATINE

La cour mode d’emploi

Lorsqu’à 19 ans la jeune Élisabeth-Charlotte de Bavière (1652-1722), fille du prince-électeur du Palatinat, débarqua à la cour de Louis XIV, elle y fit l’effet d’un éléphant lâché dans un magasin de porcelaines. La « grosse allemande » au franc parler, sans afféteries et apprêts excessifs, devenue en 1671 la seconde épouse de Monsieur, frère du roi, veuf d’Henriette d’Angleterre, détonait singulièrement dans le précieux décorum de Versailles. C’est sans doute pour cela que le Roi-Soleil l’apprécia. D’autant plus qu’elle avait le sens du devoir jusqu’au plus haut point. Et qu’elle ne lui parla jamais à la manière de ses courtisans et de ses courtisanes habituels. Elle chassait à ses côtés deux fois par semaine. Grâce à ses lettres, notamment celles adressées à sa chère tante Sophie, duchesse de Hanovre, sa plus intime correspondante, ont voit qu’elle ne manquait pas d’esprit ni de culture. Certes, son style épistolaire n’est pas aussi éblouissant que celui de la marquise de Sévigné, mais, à travers son regard « distancié » et sa plume aussi vive que sa pensée, Madame nous donne à voir, depuis le premier cercle et de première main, l’étrange petit monde des Versaillais, de son zénith jusqu’à son premier déclin. Où l’on constate, vu l’emploi du temps chargé mentionné par la Palatine, que c’était un dur métier que celui de courtisan ! Et pour lequel il valait mieux être en bonne santé…

« Saint-Germain, le 14 décembre 1676

Je vous supplie de vouloir bien me pardonner si je suis restée une éternité sans vous écrire. D’abord je suis allée à Versailles, où nous étions occupés toute la journée. Depuis le matin jusqu’à trois heures de l’après midi, l’on chassait ; en revenant de la chasse, on changeait de costume et l’on montait au jeu, où l’on restait jusqu’à sept heures du soir ; puis on allait à la comédie, qui ne finissait qu’à dix heures et demie du soir ; après la comédie on soupait ; après le souper venait le bal qui durait jusqu’à trois heures du matin, et alors seulement on allait se coucher. Je vous laisse à penser si j’avais le temps d’écrire. Depuis que je suis de retour ici, je voulais chaque jour vous répondre ; mais j’en ai été constamment détournée, surtout par les ennuyeuses visites que m’a values ma chute de cheval. Il faut que je vous conte cette histoire : Nous avions déjà pris un lièvre et fait envoler une pie. Comme nous allions au tout petit pas, je m’aperçois que ma robe n’est pas bien arrangée sous moi ; j’arrête mon cheval et je me baisse pour la rajuster. Mais, tandis que je suis dans cette posture, voilà qu’un lièvre part, et tout le monde se met à la poursuite ; mon cheval, qui voit courir les autres, veut les suivre et fait un saut de côté ; j’étais déjà à demi désarçonnée ; ce saut me fait quitter presque tout à fait la selle, dont je saisis vivement le pommeau, sans dégager mon pied de l’étrier, espérant me remettre d’aplomb. Mais au moment où je saisis le pommeau de la selle, les rênes m’échappent et je crie à un cavalier qui était devant moi d’arrêter mon cheval ; ce cavalier s’élance sur moi avec une telle impétuosité que ma monture s’effraye, et, au lieu de s’arrêter, tourne d’un autre côté et s’emporte. Je me tiens ferme tant que j’aperçois d’autres chevaux auprès de moi ; mais dès que je me vois seule, je me dégage tout doucement et je me laisse tomber sur la verte pelouse avec un tel bonheur que, Dieu soit loué, je ne me suis pas fait le moindre mal. Vous qui admirez si fort notre roi pour m’avoir si bien assistée lors de mes couches, vous l’aimeriez encore dans cette rencontre, car c’est lui qui s’est trouvé le premier auprès de moi. Il était pâle comme la mort, et j’eus beau lui assurer que je ne m’étais fait aucun mal et que je n’étais pas tombée sur la tête, il n’a pas eu de repos qu’il ne m’eût lui-même visité la tête de tous les côtés. Enfin, ayant trouvé que j’avais dit vrai, il me conduisit dans ma chambre, resta encore quelque temps auprès de moi voir si je ne m’évanouirais pas ; enfin il ne retourna au vieux château que lorsque je lui eus assuré derechef que je ne ressentais pas le moindre mal. … Je dois dire que le roi me témoigne chaque jour plus de faveur ; il me parle partout où il me rencontre, et il m’envoie chercher maintenant tous les samedis pour faire la médianoche avec lui chez Mme de Montespan. Cela fait que je suis actuellement très à la mode, et que, quoi que je dise, quoi que je fasse, que ce soit bien ou mal, les courtisans l’admirent. C’est à tel point que m’étant avisée, par ce temps froid, de mettre ma vieille zibeline pour avoir plus chaud au cou, chacun s’en est fait faire une sur ce patron, et c’est maintenant la très grande mode. Cela me fait bien rire, car ces gens qui aujourd’hui admirent tant cette mode, et la portent, sont précisément les mêmes qui, il y a cinq ans, se moquèrent si fort de moi et de ma zibeline que, depuis ce temps, je n’osai plus la mettre. Ainsi vont les choses dans cette cour ; si les courtisans s’imaginent que vous êtes en faveur, vous pouvez faire tout ce que vous voudrez, vous êtes sûr d’être approuvé ; mais s’ils s’imaginent le contraire, ils vous tiendront pour ridicule, quand même vous descendriez du ciel. Dieu veuille que vous puissiez venir passer ici quelques mois et voir ce genre de vie ! »

(« Lettres de la princesse Palatine », Mercure de France, 1981, 1985)

Le 5 novembre 1699, alors qu’elle ne jouit plus de la faveur du roi, à cause de l’emprise sans partage de Mme de Maintenon sur Louis XIV, qu’elle désigne toujours dans ses lettres à sa tante Sophie sous le vocable de « la vieille ordure » ou de « la pantocrate », la Palatine nous révèle que : « … Le roi avoue lui-même qu’il y a des fautes dans l’architecture de Versailles. Cela vient de ce que, dans le principe, il ne voulait pas y bâtir un si vaste palais, mais seulement faire agrandir un petit château qui s’y trouvait. Par la suite, l’endroit a plu au roi : mais il ne pouvait y résider, vu l’insuffisance du logement. Alors, au lieu de faire abattre entièrement le petit château et d’en construire un grand sur un dessin nouveau, il a, pour sauver l’ancien château, fait élever des constructions tout autour, le recouvrant, pour ainsi dire, d’un beau manteau, et cela a tout gâté… »

et alii dit: à

S’il leur est interdit de faire du prosélytisme, des aumôniers se tiennent à la disposition des athlètes pendant les JO. Lors des Jeux de Londres, en 2012, quelque 8 000 requêtes leur avaient été adressées, des demandes de prière au simple besoin de se confier, en passant par des souhaits plus inattendus.

Ils accompagnent spirituellement les athlètes qui le souhaitent. Des aumôniers de différentes confessions vont alterner leur présence au village olympique situé au nord de la capitale, à cheval entre Saint-Denis, Saint-Ouen et l’île Saint-Denis.
LE MONDE

Chaloux dit: à

Jazzi, es-tu seulement gonflé ou parfaitement décérébré?

Je n’ai fait que te répondre.

rose dit: à

Jazzi, crénom, merci, j’allais justement répondre à Pablo 75 que, chevauchant mon cheval, j’étais en cavalcade, et, au regard de votre compilation, m’en voici empêchée : vous me coupâtes l’herbe sous les pieds.
Contente, toutefois, qu’elle ne soit pas tombée sur la tête. Quelle cavalière !

Samuel dit: à

Pourquoi le peuple est un « brave bétail grégaire » selon Nietzsche ?

Jazzi dit: à

Et quelle épistolière, mariée à un homo qui n’en avait que pour ses mignons, et mère du futur Régent, rose !

Jazzi dit: à

Probablement décérébré et acculturé, Chaloux.

MC dit: à

J’ose à peine faire remarquer à sa Grande Autorite Bloguesque JJJ que ce n’est pas Gaston, mais Philippe, soit une différence d’une génération, que la Palatine a épousé. Et j’ajoute que ,discutant hier soir avec un ami qui ne cache pas ses penchants, je l’ai entendu dire cette formule: « cette cérémonie était complètement ratée. Il n’y en a eu que pour les homos et les drag-Queens. Ils ont oublié le plus important : la France ». Je souscris hélas à cette pénible constatation.Mais si ce pays n’est rien pour vous qu’un objet de sociologue,je vous laisse bien volontiers dans votre bauge poitevine.

MC dit: à

La France, quelle que soit les traits qu’on lui prête.Comme disait une illustre voix, je cite de mémoire, « établir le débat entre Montaigne et Pascal, ce n’est pas ecraser l’un au profit de l’autre ». Ce pourquoi je suis profondément d’accord avec la sensibilité de Clopine, qui ressent et dit des choses justes, sinon avec ses idées. Autre problème.

rose dit: à

Ben oui. Le maître de cérémonie plaide pour sa paroisse.
« Il n’y en a eu que pour les homos et les drag-Queens. »
C pour cela que Jazzi est à fond les manettes.
Épouser un homo : ah, elle était tombée sur la tête avant cette chute de cheval.

rose dit: à

In Les amis de Versailles
« Mère du futur régent, la Palatine épargne dans ses écrits Louis XIV, qu’elle admire. Élisabeth-Charlotte de Bavière, surnommée « Liselotte » mais aussi « La Palatine », est une princesse allemande élevée dans la religion réformée. »

Jazzi dit: à

C’est la faute à Socrate et Pétrone, MC !
Tous les gays ne sont pas coiffeurs pour dames et tous les juifs ne sont pas banquiers…

J J-J dit: à

Il se soucie maintenant de « l’inclusion » d’une gilette jaune, le pauvret, c qu’il n’en avait jamais vu à la grande époque de l’exclusion collective de l’épidémie… Mais il n’ose pas encore franchir le pas pour l’interroger. A cause du respect tenue à bonne distance pour les contaminées, sans doute. Les jaunes…, adulés JADIS par michel onfray et d’autant plus depuis qu’ils ont basculé, à son exemple, dans la tentation populiste autoritaire.

Jazzi dit: à

« C pour cela que Jazzi est à fond les manettes. »

JJJ et Bloom sont homos, rose, je l’ignorais ?
Et de gauche, là c’est pousser un peu loin le vice !

J J-J dit: à

@ même s’il vous en coûte de reconnaître que votre plaisir, réel et que je comprends, ait pu être manipulé, que vous en conviendrez

Vous voulez bien me kiffer (?), et je vous en sais gré. Mais tenez à ce que moij, je sois manipulé, qui suis toujours en permanence dans la provoc blogueuse à outrance, puisqu’l faut bien s’amuser de tout, alors que je ne crois. Il y a juste cette tentation de vous répondre ceci, sans croire à quelque impact que ce soit :vous avez très certainement raison de penser que je suis intoxiqué… M’enfin, quelle garantie avez-vous de ne point l’être vous-même, au regard de votre admirable biographie dont nous connaissons tout des tenants et aboutissants aujourd’hui… Une question indiscrète, sait-on jamais… Seriez-vous, Marie, à la veille de vous apercevoir d’avoir été violée par vos frères, jadis, et par votre père, avec la complicité de votre mère ?… Voilà où peut se nicher mon ignominie… Et croyez bien que je me pèse, afin que vous cessiez de me faire confiance. Car c’est ytrès gênant pour moij. Merci d’essayer de comprendre autre chose du Sam Beckette qui m’habite le trou du cul, présentement… Un rapport d’amour-haine avec son père, désopilant et doouloureux… Quant au dialogue mental avec le père Ambroise sur la meilleure manière de nourrir leurs poules, alors là, et à côté de ça, vazy mollo-molloï, – tout cette mise en Scène ne restera guère que de la bibine de chien vert qui n’aura jamais existé. Voilà chère amie, je compatis à votre douleur… Voui. J’aimerais tellement que vous vous détendassiez de temsps à autre. Vraiment sincèrement…. Par exemple, essayez d’imaginer, par délà les effets de surface, à quel point notre ami MC6PR vous aime et admire, tout en vous calculant. Bon, je sors… ah urkt ah urckt ah urckt… 🙂

J J-J dit: à

oui oui,je suisz homo, …
(***jzmn, pour les autres, CT, rôz, ou B. j’en sais trop rien)…
c’ets là, ma gloire,
mon espérance et mon soutien !
mon chant d’amour et de victoire !
je suis zomo, je suis chromo !

(sur l’air d’un vieux chant d’église hérité de la 72e de Haydn…)

Rosanette dit: à

@clopine
copie d’un post à votre intention qui a fini par apparaître plus haut sur le fil
Je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous dites que cette fête seraitt ce ,qu’à tort, les bobos imaginent que « le peuple » peut apprécier .
C’es pire en fait de mépris du » peuple »
C’est le supposer ignorant de ces « vraies »valeurs culturelles actuelles (wokisme etc..) dont eux, ces initiés , se gargarisent, et se donner la mission généreuse et condescendante de les leur faire découvrir.
Une posture que Flaubert caricature dans son dictionnaire des idées chic où il montre que ces gens qui se croient porteurs d’idées avancées ne pensent que par clichés

Rosanette dit: à

@clopine
je pourrais ajouter a mon post precedent que le snobisme c’est justement cela :adopter des comportements ou des points de vue qui vous « classent » exactement ce que fait Monce que fait monsieur Jourdain

J J-J dit: à

@ Mais si ce pays n’est rien pour vous qu’un objet de sociologue,je vous laisse bien volontiers dans votre bauge poitevine (hein, Gaston ?)

Oui, bien vu… Ce pays n’est que cela, formi… Votre remarque, un brin piquante m’est tout à fait plaisante au total, quelle profondeur de champ vous avez, mon cher, sans rien de surcroît nous cache de vos propres penchants envers certaines gentes ! Glassieux ! ah la gale entherie française, on ne la refera pas… aprèr la machronie, il faudra s’y faire. Le monde a bien changé pour ne pas bouger… Hurk.
https://www.youtube.com/watch?v=XfSdel83SMc

J J-J dit: à

Que vaut-il mieux tout compte fait, réfléchir avec son gésier ou avec sa queue, à défaut de cerveau las. André Malraux ne savait plus trop quoi en penser quand son ticket n’était plus valable. JP Chevènement, itou. Soyons charitables avec les simples d’esprit Dédé, n’avez-vous pas dit qu’ils seront les premiers à y entrer, y compris par le chas d’une aiguille, même… ?

closer dit: à

Merci O Grand Compilateur! Quel régal que cette langue!
Elle a moins de finesse que celle de Sévigné, mais tout de même quand on pense que le français n’est pas sa langue maternelle…

J J-J dit: à

ils ne pensent que par clichés, disait Floflaub dans son célèbre dictionnaire des dessous chics. Savoureux, rznette !
(@ annette messager : je pense, donc je suce).

J J-J dit: à

Erection – Ne s’emploie que dans le monde de l’architecture (me souviens-j, de vieille mémoire, pas vrai, Gustave ?)

Bloom dit: à

3j, c’est vrai qu’il y va pas molloï sur le troudbal, l’ami Sam dans son chef d’oeuvre qui dit-on, dérida même le très circonfessieux Jacques…

Bloom dit: à

3j, c’est vrai qu’il y va pas molloï sur le tr.o.u.d.bal, l’ami Sam dans son chef d’oeuvre qui dit-on, dérid.a même le très cirkonfess.ieux Jak…

D. dit: à

Je m’appesantis, moi ?!
C’est mon premier post de la journée. Alors hein.

Rosanette dit: à

@closerz
a propos de la palatine vous écrivez
« quand on pense que le français n’est pas sa langue maternelle »…
je crois que c’est inexact
a l’époque dans l’aristocratie le français devaitêtre e langue usuelle de l’entre-soi
Et cela a duré dans certaines sociétés ;voyez dans guerre et paix cette scène mondaine om l’un des invités va raconter une anecdote qu’i s’excuse par avance de raconter en russe pour en préserver le sel.
Et t cet usage du français comme langue usuelle dans les classes supérieures a subsisté jusqu’a une période récente en Iran et au Portugal ,la langue locale étant dans ces familles réservée aux conversations avec les domestiques

closer dit: à

Tu es bien gentil, Grand Compilateur, avec le Satyricon et les banquets de l’Antiquité, mais je pense que tout le monde a compris que cette mascarade bouffonne était une caricature de l’une des scènes les plus belles et les plus émouvantes de la vie de Jésus, son dernier repas avec ses disciples.
Comme spectacle bienveillant et inclusif, on fait mieux: on donne une baffe à une bonne partie de l’humanité et, tiens donc, comme c’est bizarre, en épargnant les autres…

Si le projet politique était de fustiger la religion, j’imagine comme source de fanatisme et d’obscurantisme, il fallait donner quatre baffes: au christianisme, à l’islam, au bouddhisme et à l’hindouisme. Avec ces quatre là, on couvrait à peu près la planète.

Mais une seule est visée, celle précisément qui risque le moins de susciter un cinglé qui « ferait un Samuel Paty », comme ils disent, je crois.

Couardise, mauvaise foi, transgression bidon, voilà pour ton Jolly, Grand C.

D. dit: à

Ce matin il y avait encore un homme en short à la messe…
La temperature extérieure était de 22 degrés ! C’est se foutre du monde. Qu’il s’habille décemment pour la messe et aille se changer ensuite pour aller se promener dans la nature. Il est temps de revenir vers davantage d’ordre, de respect, de maintien, de vertu véritable et je serai un guide vers ce progrès et une barrière à la dépravation comportementale et vestimentaire.

closer dit: à

Vous avez raison Rosanette, mais elle devait bien parler allemand de temps en temps et peut-être pas seulement avec ses domestiques.
Votre allusion à Guerre et Paix, je pense, est pertinente. Je suis en ce moment dans Dostoïevski. Chez lui aussi on trouve pas mal de français « dans le texte ».

Bloom dit: à

– En revanche, le français n’était ni la langue maternelle de Samuel Beckett, ni celle d’Irène Némirovsky, qui d’ailleurs parlait aussi bien le russe que l’anglais.
Excusez du peu.

-« On le croyait malade, mort et enterré, pourri, et voilà qu’il reparaît. » d’après Gustavo Floberto

closer dit: à

Au fait, au Moyen Orient aussi et pas seulement au Liban et en Syrie. J’ai rencontré en Amérique Latine du personnel médical qui parlait français comme vous et moi pour l’avoir pratiqué chez les bons pères (ou les bonnes soeurs) en Egypte…

Phil dit: à

dans l’aristocratie le français devaitêtre e langue usuelle de l’entre-soi

Laissez tomber « l’entre-soi », inutile bourdieuserie, dear Rosanette.
Frédéric II réservait « le tudesque à mes chevaux ».

Rosanette dit: à

cette familiarité avec l’a langue française dans l’aristocratie européenne a duré sans doute longtemps ,témoin le fait que c’est la princesse de Metternich qui a fait le moins de fautes à la dictée de Merimée

closer dit: à

Je n’en ai pas fini GC avec ton Jolly…
L’autre scène qui a fait jaser le plus, celle avec Marie Antoinette, montre que ce Jolly ne doit rien connaître d’autre de cette malheureuse que ce qu’en montre Sofia Coppola…

Pour la culture, il repassera.

J’ose espérer que s’il avait su ce que cette femme avait enduré avec un courage admirable (« J’en appelle à toutes les mères »), il n’aurait pas osé lui infliger cette humiliation posthume.
Boucheron, lui, savait bien sûr, mais il n’y a pas de décence à attendre de cet individu concernant l’histoire de France.

Jazzi dit: à

« Je m’appesantis, moi ?!
C’est mon premier post de la journée. Alors hein. »

Oui, D., je te prie de m’excuser.
Je te trouve très modéré dans cette nouvelle affaire Dreyfus, contrairement à Puck et quelques autres.
Quant à venir en short à la messe, je suis d’accord avec toi !
A la mosquée, cet homme serait lapidé…

closer dit: à

Encore moi…Jolly nie avoir caricaturé la Cène et invoque un banquet païen comme le GC.
Je soupçonne qu’en fait, il connaissait à peine l’existence du tableau de Léonard…
Le GC a dû lui souffler l’histoire de Dionysos pour qu’il s’en sorte avec les honneurs, mais après 24 heures de pataugeoire.

Quant à Marie Antoinette sa tentative de justification d’une scène immonde est pitoyable…

Jazzi dit: à

De fait, chaque fois que je passe devant la Conciergerie, je pense à la pauvre Marie-Antoinette, en sortant debout dans une charrette, pour aller se faire raccourcir par la tête, subitement devenue grise, sur la place de la Concorde, qui ne s’appelait pas encore comme cela…

Jazzi dit: à

Pour le Louvre, le metteur en scène-scénographe a choisi l’épisode du vol de la Joconde, dans lequel Apollinaire fut impliqué.
Là, personne n’a rien à redire ?
Et pour le choix des femmes illustres ?
Moi, j’applaudis au choix de Christine de Pisan ou de Alice Guy, moins pour quelques autres !

Bloom dit: à

Personne, sinon Fersen, n’aimait l’Autrichienne qui a trahi la nation.

Chaloux dit: à

En fait, le modèle mental qui s’efforce de dominer ici est celui de Homais. Plus ou moins modernisé mais Homais tout de même.

Léon Daudet raconte quelque chose d’amusant en ce qui concerne la création du personnage.

Jazzi dit: à

On trouve une mémorable parodie de la Cène dans le chef-d’œuvre de Luis Bunuel, « Viridiana ».
Des mendiants pris en charge par une riche héritière très croyante, s’autorisent pendant son absence à foutre le bordel dans sa propriété et vont même essayer de la violer à son retour.
La morale de cette parabole est de montrer que ce qui anime les hommes, c’est avant tout l’envie et la jalousie.
Le film remportera la Palme d’or à Cannes mais suscitera un beau scandale…

Attention, images blasphématoires insupportables !
https://www.youtube.com/watch?v=ScqpbxCjZIw

Phil dit: à

femmes illustres ?
Manque d’audace, il fallait citer « la Morris », multi-médaillée, de surcroît une lesbienne de choc.

Jazzi dit: à

Ce qui m’a frappé durant le spectacle de la Cérémonie d’ouverture des JO, c’est l’absence à l’image de Anne Hidalgo.
Vous l’avez-vue vous ?
Pas moi, Macron oui, en revanche.
Un complot !

Jazzi dit: à

« Personne, sinon Fersen, n’aimait l’Autrichienne qui a trahi la nation. »

N’empêche qu’il n’y a pas si longtemps ça, Clopine, en bonne fille du peuple, en a fait appel à toutes les mères de France, Bloom !

Rosanette dit: à

Les repas sont légion dans la peinture italienne .
Celui des JO-manque d’imprégnation culturelle sans doute -ne m’a pas fait penser immédiatement à la Cène, donc l’aspect blasphématoire m’a d’abord echappé
En revanche j’ai trouvé tout de suite mal venu et dérisoire le choix des concepteurs d’avoir voulu faire de cette séquence mettant en scène une sorte d’orgie queer un monument de transgressivité
Une pseudo-audace,assez naïve, qui leur a donné sans doute un sentiment gratifiant de fierté , la conviction d’avoir été des créateurs innovants, courageux et capables d’ignorer les tabous qui corsètent l’esprit du vulgum pecus

Jazzi dit: à

« Une pseudo-audace,assez naïve, qui leur a donné sans doute un sentiment gratifiant de fierté »

Pourquoi prêter des sentiments supposés aux artistes, Rosanette ?
Contentons-nous d’apprécier ou pas le résultat…!

J J-J dit: à

@ PR/MC … sur Gaston (fils de Louis 13) et Philippe (fils de Gaston et mari de la Palatine) et père de l’autre Philippe le régent, après la mort de Louis 14, en attendant l’accession au trône de Louis 15… Enfin bref, tous de la pédale resplendissante et gaie, d’après les rumeurs allant bon train… Faut croire que le sang royal trouvait à s’écouler en dépit de son impureté, heinj !
Mes excuses, j’ai toujours un peu de mal proustien avec la généalogie des drag queen de la royauté française absolue. Je viens de procéder à une petite révision sur mon vieux mallet & issac.. Merci à vouj, notre grande autorité bloggesque, SAS.. C’est à vous qu’elle sied le mieux, tut le monde le sait, pas à Moucheron, ça, non…

@merci @ Rbl… Inutile pour moi d’insister sur Molloy, vous avez amplement compris le plaisir bien tardif que j’ai pu en éprouver récemment… Gardons ça en commun… En attendant l’improbable 45e symphonie de Godot,

Bàv,

J J-J dit: à

@ A la mosquée, cet homme serait lapidé…

sauf que sous leur dejellaba, la plupart sont à poil, pour mieux bander en pensant aux 11000 vierges qui les attendent, hein, vu ce que leur seigneur leur a promis, s’ils s’en vont faire la guerre sainte… Mais comment faire pour décréduliser les gens incultes ? Hein ?… Déjà, ne point les carica-curer en short à la messe…
ça tire, e-cong !

Bloom dit: à

45e symphonie de Godot

Godot, Michel, oeuf corse!
Zavez raison 3J.
Maï pen raï, comme on dit à Sisaket.

Bloom dit: à

Le terme de « blasphème » me laisse songeur, il est utilisé par les islamofascistes pour persécuter les chrétiens pakistanais…
Pour mémoire, en France, le délit de blasphème a été supprimé en 1881, mais seulement en 2017 en Alsace et en Moselle.
La République, une et indivisible, garantirait donc l’homogénéité des lois, des droits et des devoirs sur l’ensemble du territoire métropolitain et en outremer?
A d’autres!

Chaloux dit: à

Dernier tour sur le sujet. Le roi d’Espagne est resté sous la pluie. Les Ceausescu français sont une belle paire de goujats. Heureusement, il n’y en a plus pour longtemps.

Les crétins Jolly et consorts se sont excusés pour cette Cène qui sentait un peu trop le f… sur-sollicité. Les chrétiens, en Angleterre, en France commencent à se remuer. Excellente chose.

« L’autrichienne », faut-il être ballot… Passons. Le niveau des chargés de cours en fac baisse tous les jours.

J J-J dit: à

et celui des CBDF chevenementistes CDF augmente sans cesse ! … un vérin hydraulique pour que rien ne change à l’horizontale… La faute aux Ceuscescu français sans doute !… bigre. Admirons le niveau de cette élégante réflexion qui nous remue à nouveau les remugles de la Seine, depuis le fameux affluent transylvanien du Danube…

Chaloux dit: à

Pensé avec le genou.

Marie Sasseur dit: à

La cène, la cène, la cène , que les vieux sinistres aillent banqueter chez l’abbé et nous foutent la paix.

_____

La Seine la Seine, la Seine

« Elle sort de son lit, tellement sûre d’elle
La Seine, la Seine, la Seine
Tellement jolie elle m’ensorcelle
La Seine, la Seine, la Seine
Extralucide, la lune est sur
La Seine, la Seine, la Seine
Tu n’es pas saoul, Paris est sous
La Seine, la Seine, la Seine
Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi
On s’aime comme ça, la Seine et moi
Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi
On s’aime comme ça, la Seine et moi
Je ne sais, ne sais, ne sais pas pourquoi
On s’aime comme ça, la Seine et moi
On s’aime comme ça, la Seine et moi »
Source : Musixmatch
Paroliers : Matthieu Chedid / Sean Lennon

https://youtu.be/U8l3zrj2kes?feature=shared

Bloom dit: à

Ah, ces midinettes avec leurs histoires de rois, de reines, d’abbé…
Point de vue et image du monde d’avant le monde d’avant.

Les faits sur la religion en Angleterre et au Pays de Galles sont têtus, si l’on en croit le dernier recensement en date (2021), outil précieux pour tout cours sur la sécularisation de la société britannique:

Version française:

« Pour la première fois lors d’un recensement en Angleterre et au Pays de Galles, moins de la moitié de la population (46,2 %, 27,5 millions de personnes) se décrit comme « chrétienne », soit une baisse de 13.1 points de pourcentage par rapport à 2011 (59,3 %, 33,3 millions de personnes)….

*depuis 1801, date du premier recensement, tous les 10 ans, les années en -1 (sauf 1941, pour d’évidentes raisons).

Source:
Office for National Statistics
https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/culturalidentity/religion/bulletins/religionenglandandwales/census2021

Chaloux dit: à

On peut se tenir à l’écart de toute pratique religieuse et souhaiter un certain respect à l’égard des cultes.

Marie Sasseur dit: à

Ah oui bloomie , c’est bien les stats ; toutes ces histoires ne vont pas nous faire avaler notre certificat de baptême, malgré la défiance qu’inspire la curaille pédophile et en continuant de combattre les agissements de la secte de la messe en latin, nationalistes, identitaires, racistes et antisémites qui font dans leur froc devant un simulacre de banquet.
Quoi qu’il en soit la dechristianisation est amorcée en France, les stats sont claires.

https://fr.statista.com/statistiques/973021/sentiment-appartenance-religion-france/

J J-J dit: à

et ne point confondre les « religionz » et leurs « cultes »… cette affaire !
je respecte personnellemet, le culte de la religion athéiste…et ne donne pas de le leçons de maintien corporel à quiconque. A quoi bon faire comprenfre aux sots qu’ils sont intelligents, ils ne trrouveront jamais ça très logiques.
(Paul Feyerabend dans l’anarchisme épistémologique, je ne sais plus comment tuer le temps… ?)

Chaloux dit: à

Toutes ces réflexions sont de très bas niveau. L’accord G.I.G.I la vice-queu.se, Maritorve de la Tourette et Bloomie le déraillé, n’a rien d’étonnant. Même tourbe.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier, vieux crado grossier, ira encore demain faire ses basses œuvres si peu chrétiennes.

Bloom dit: à

Le délire obsidional, maladie incurable.

Chaloux dit: à

Souvent pratiqué dans les greniers d’Enghien.

Bloom dit: à

C’est à Enghien, où il est en villégiature, que Léon Blum s’implique dans l’Affaire  Dreyfus. Lucien Herr, le bibliothécaire de l’ENS, fait le trajet en vélo entre la montagne St Geneviève et la ville thermale de la banlieue nord ouest pour convaincre celui qui n’est encore que conseiller d’état de s’engager pour la défense du capitaine Dreyfus.

Chaloux dit: à

Et tout bas huissier que je sois, je ne me suis pas encore illustré en collaborant (le beau mot!) au torchon d’un criminel de guerre.

Bonne soirée,

Marie Sasseur dit: à

Après les cephalophores, de nouveau un peu de culture pour les nécessiteux :

Avec les dieux de l’Olympe.

« Le Festin des dieux, le Banquet des dieux ou la Fête des Dieux est un sujet artistique représentant un groupe de divinités à table, avec une longue histoire remontant à l’Antiquité . Représentant des divinités gréco-romaines, il a connu un regain de popularité au cours de la Renaissance italienne, puis aux Pays-Bas au XVIe siècle, lorsqu’il était populaire auprès des peintres maniéristes du Nord, au moins en partie comme une occasion de montrer une grande quantité de nudité[1]. »
Wiki

Bloom dit: à

L’immense Dame Edna O’Brien vient de nous quitter.
Ses livres furent brûlés pas l’église irlandaise au début des années 60.
Respect.

et alii dit: à

CENE
un souvenir
« La Cène est une affiche publicitaire de Marithé et François Girbaud, représentant douze jeunes femmes et un homme (de dos) dans des positions similaires à La Cène, tableau de Léonard de Vinci mettant en scène le dernier repas de Jésus, mais en remplaçant les apôtres par des femmes.

Cette affiche suscita une polémique à la suite d’un procès intenté par l’association « Croyance et libertés », émanant du haut-clergé catholique, la Conférence des évêques de France. »
wiki

Chaloux dit: à

Jolly a avoué qu’il s’agissait bien d’une parodie de la Cène. Le CIO a présenté ses excuses aux pays qui se sont montrés choqués. Je pense que le premier inspirateur de cette crétinerie est Emmanuel Macron lui-même. Il ricanait avec Philippe en arrivant devant Notre Dame en flammes. Le seul culte que supporte ce pauvre type, c’est celui que les français sont sensés lui vouer. Qu’il profite bien de ses illusions.

(Les développements d’Attrali (sic!) sont de plus en plus niais. Lui aussi doit avoir une partie du cerveau qui trempe non loin de son dentier).

Marie Sasseur dit: à

« Jolly a avoué qu’il s’agissait bien d’une parodie de la Cène. »

C’est faux

MC dit: à

Sur Gaston d’Orleans, dont il est ici médit (« pédale gaie » rien que cela!), lire Georges Dethan, qui construit une biographie empathique et documentée aux meilleures sources du personnage. Lire aussi, dans Fumaroli, certaines pages de son La Fontaine, téméraires mais intéressantes. En substance, Gaston représentant le contraire de la Monarchie Absolue, et attirant par là les poétes etc. C’est oublier un peu vite les Mémoires de Montglat, les complots contre Richelieu, et le dessein de voir finir Anne d’Autriche au Couvent tandis qu’on se débarrasserait du jeune héritier. Voila ce que l’on peut dire d’objectif sur Gaston d’Orléans, et cela vaut sans doute mieux que de l insulter gratuitement.
Closer, je vous signale que la Palatine menait aussi une correspondance en Allemand, éditée par Dirk Van der Kruisse.
Bien à vous.
MC

Chaloux dit: à

Commentaire de l’avocat Régis de Castelnau en qui j’ai davantage foi (!) qu’en toi, vieille baudruche de blog.

« Et ça rame, et ça rame…
Devant le scandale mondial pour les conneries de Boucheron et Jolly (qui reconnaissent qu’il s’agissait bien de « La Cène »), les organisateurs ne savent plus où se foutre.
La petite bourgeoisie urbaine, prenant les gens pour des cons, se mobilise pour venir à leur secours en disant n’importe quoi :
« Comment ça vous ne connaissez pas Le Festin des Dieux, de Jan Harmensz van Biljert, peint vers 1635 et conservé au musée Magnin de Dijon ?
Bande de nazis ! »

Samuel dit: à

Le wokisme est la nouvelle religion de tous les dégénérés invertis de l’humanité.
Une plaie planétaire qu’il faut non seulement combattre, mais l’abattre aussi.

Phil dit: à

Le tableau du festin par le Flamand très connu est planqué à Dijon, exit Leonardo. La presse estrangère discutaille le rôle de la grosse sur la péniche, l’absence du trident et les testicules visibles d’un danseur. A vous cognac gay masseur.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier est assermenté ?
Eh bien, va falloir qu’il reprête serment, car pour l’instant on croirait plutôt lire un pauvre taré criant au blasphème, avec des calomnies delictueuses, comme son habitude.

Chaloux dit: à

Ce sont les lettres françaises qui ont été éditées par le regretté Dirk Van der Cruysse. J’ai le volume sous les yeux.

Etonnant que la Palatine ne soit pas davantage traduite, qu’aucun bénédictin ne se soit penché sur les milliers de lettres qui restent à traduire. L’absence de curiosité des français est souvent un sujet d’étonnement.

Aucune biographie conséquente de Schopenhauer traduite etc.

Michel de Grèce est mort.

Bloom dit: à

« The Irish writer Edna O’Brien, who explored the complications and contradictions of women’s lives in a literary career lasting more than half a century, has died aged 93 after a long illness, her agent has announced.

In a series of novels beginning with The Country Girls that were at first banned in Ireland but feted abroad, O’Brien gave voice to women struggling with the oppressive and hypocritical expectations of rural life. Her focus widened in later works such as House of Splendid Isolation and The Little Red Chairs, but always maintained the keen intelligence and daring that made Philip Roth once hail her as “the most gifted woman now writing fiction in English” (…)

https://www.theguardian.com/books/article/2024/jul/28/irish-author-edna-obrien-dies

En plus de ses romans et nouvelles, je signale Mother Ireland, sa déclaration d’amour à une certaine Irlande (celle qui ne brûlait pas ses livres) et sa biographie de Byron, »Mad, Bad, and Dangerous to Know », dont j’ai trouvé il y a quelques années un exemplaire dédicacé à la librairie ‘Ulysses’ de Dublin.

Chaloux dit: à

Dear Phil, cela rappelle l’impératrice de Russie offusquée d’avoir aperçu les attributs de Nijinsky sous son court vêtement, incident à l’origine des tournées des ballets russes en Europe.

Phil dit: à

« Monsieur est du derrière », écrit la Palatine. Et pas chorégraphe de péniches mais vainqueur de la bataille de Kassel pour le compte de son frérot.

Marie Sasseur dit: à

Ces invertis, comme le philopède, sont entre eux et par derrière sans pitié, lol.

Chaloux dit: à

Au début des Mémoires, Casanova explique comment prier pour être exaucé. Maritorve, sa sexualité fut-elle plus « contrariée » que la tienne?

MC dit: à

Les Lettres à la Duchesse Sophie-Dorothée de Hanovre sont elles en Allemand, et publiées en traduction par le même Dirk Van der Kruysse, Chaloux. Il existe d’autre part des lettres Allemandes dans diverses collections. Je le tiens avec d’autres de Dirk Van der Kruysse lui-même, lors d’un Colloque à Oxford.

MC dit: à

Et parmi celles-ci, la Collection Lagerfeld.

D. dit: à

Je vais fermer mes poules.

Marie Sasseur dit: à

l’huissier véreux qui ne peut abuser que de celles qu’il met à la rue , ou leur accorde un petit délai si elles sont  » gentilles », se prend maintenant pour Casanova. Il doit être  » dans le besoin « … lol.

Chaloux dit: à

Chez quel éditeur, MC? je ne connais pas ce volume.

Bloom dit: à

Le wokisme est la nouvelle religion de tous les dégénérés invertis de l’humanité.
Une plaie planétaire qu’il faut non seulement combattre, mais l’abattre aussi.

Pourquoi ceux qui commencent ici par poser « d’innocentes questions » s’enhardissent petit pour finalement appeler à la violence?

(Songez aux contritions de faux-Q de l’ex-ostracisé)

Bloom dit: à

Pourquoi ceux qui commencent ici par poser « d’innocentes questions » s’enhardissent petit à petit pour finalement appeler à la violence?

Chaloux dit: à

MC, Il y a bien un volume de lettres DE Sophie de Hanovre mais pas à Sophie, que je vais m’empresser de commander.
En France Rien d’autre que les lettres françaises et le volume du Mercure (à part évidement les volumes du XIXe siècle).
Si vous trouvez d’autres références…

Bloom dit: à

Erratum: le titre ee la biographie de Byron par Edna O’Brien est « Byron in Love ».
Tout un programme…!
Ladies beware, laddies be ready!

Marie Sasseur dit: à

Tout un programme…!

Grec, le programme…olympiquien même.
À demain

Chaloux dit: à

Bloomie, qui appelle à la violence? Je note simplement que pour certains perpétuels donneurs de leçons d’ici, une pudique réserve devrait parfois s’imposer, eu égard à leur passé.

Tu ne reconnais la violence que lorsqu’elle viendrait des autres. La tienne, tu ne la vois pas.

Chaloux dit: à

Bloomie, c’est bien ta face de p.. qui apparait dans ce torchon.

Chaloux dit: à

Autre com de Castelnau:

« L’instagram de la grosse dame. Avec ses potes elle revendique. « The new gay testament ». 😃😁😅
Donc Bacchus, c’est un personnage du « Nouveau Testament » ? Il a connu Jésus aux noces de Canaa ? »

Hurkhurkhurk comme dirait l’autre…

Bloom dit: à

Bloomie, c’est bien ta face de p.. qui apparait dans ce torchon.

Soyez un peu plus précis, monsieur le corbeau.
De quel « torchon » s’agit il?

Samuel dit: à

La secte LGBTiste à un porte-parole sur ce blog, il a pour nom Bloom, il est myope comme une taupe, bête comme une oie et passe son temps à s’astiquer la nouille devant les putes de SexyDoha comme un clébard attardé et frustré !
Allez Bloomie, trouve-toi une bite à sucer, lâche-moi les couilles et, surtout, oublie-moi.

Chaloux dit: à

Tu ne m’auras pas, Bloomie.

Va dodo.

D. dit: à

C’est pas gentil pour les oies, ça, Samuel.

Bloom dit: à

Qui c’est, lui qui parle comme d’autres défèquent? C’est quelle langue ça ?
Sur le blogapassou. Ils osent tout etc…
Continuez, vous amusez la galerie.

Bloom dit: à

Le faux Q se débinerait-il?. Pourtant un bon vieux soufflet et une fessée en place publique pour le maître chanteur et son porte coton, voilà bien un spectacle olympique…
Et ce torchon alors, maderchod?

rose dit: à

Le cachet de Céline Dion aurait été de deux millions d’euros.
Cher Hymne à l’amour.

MC dit: à

Il me semble que c’est chez Fayard, qui, à l’époque, bénéficiait du tandem Claude Durand Roger Duchêne, Chaloux. Mais oui, la Palatine écrivait aussi en Allemand. Bien à vous.
MC

MC dit: à

C est vrai que la parole d’un Castelnau est hautement préférable aux éructations de MS, contredites par les excuses du CIO…

Jazzi dit: à

« Le cachet de Céline Dion aurait été de deux millions d’euros. »

Vous n’avez pas honte de colporter de fausses nouvelles, rose !
Céline Dion a publié une mise au point sur son site, disant que sa prestation était bénévole.

MC dit: à

On peut aussi se demander si tout le monde va au Musée Magnin, ce qui est douteux quelle que soit la richesse de ses collections, et comment fonctionne ce prétendu duo Dionysos Sequana, le seul qui juxtapose actuellement un Dieu Grec et une Déesse Gauloise. On peut aussi se demander pourquoi notre salut doit passer par l’affirmation d’un paganisme nécessairement inclusif. Qui sait? L ancien Premier Ministre aux faux airs de Premier Communiant a peut-être des idées là dessus…

MC dit: à

Et si l’on « respecte l’Histoire », comme le dit Madame Burki, alors on pourrait peut-être noter que le Palais de la Cité, bien avant Marie-Antoinette, est un très vieux Palais Capétien .Hélas, il semble pour nos élites que l’Histoire de France ne commence que vers 1793. Un 1793 effectivement « de grand guignol », pour citer Thomas Jolly, l inénarrable maitre de cérémonie de la soirée.

rose dit: à

Jazzi
Vous pouvez me donner une copie, je transmets demain matin.

renato dit: à

par une banale recherche sur le réseau vous pouvez faire le constat que le cachet de 2.000.000 € n’est qu’une fausse nouvelle !

Jazzi dit: à

Paris-2024 dément la rémunération des artistes qui se produiront lors de la cérémonie d’ouverture des JO
Un document dévoilé par Le Canard enchaîné lui permettait d’affirmer que les deux artistes envisagés pour la cérémonie d’ouverture des Jeux seraient payés par l’État.

L’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné s’appuyait sur un document de « reporting budgétaire » interne au comité d’organisation (Cojo), daté du 26 avril dernier, pour affirmer que l’État français allait régler de sa poche 2,7 millions d’euros pour payer deux « top artistes » devant participer à cette cérémonie inédite sur la Seine le 26 juillet.
Dans cet article, qui laissait également entendre que la chanteuse Céline Dion ferait partie du duo de stars, il était précisé que le choix de l’artiste canadienne avait été pris par Emmanuel Macron.

Ce vendredi, l’organisation des JO de Paris a donc souhaité mettre les choses en clair en affirmant que cet engagement des artistes « reflète leur envie de participer à un événement historique pour la France et pour le monde du sport ».
Seuls les « frais de production technique et d’organisation des performances » seront pris en charge précisent les organisateurs « comme il en est d’usage », précise également l’organisation pour éteindre la rumeur d’une enveloppe supplémentaire de 2,7 millions d’euros qui aurait été au frais du contribuable.
À ce titre, il est également rappelé que le budget du comité d’organisation est « financé à 96 % par des financements privés ». De ce fait, « à aucun moment les contributions publiques ne viennent rémunérer les équipes artistiques ».
https://www.huffingtonpost.fr/jo-paris-2024/article/paris-2024-dement-la-remuneration-des-artistes-qui-se-produiront-lors-de-la-ceremonie-d-ouverture-des-jo_235170.html

J J-J dit: à

Aucune biographie conséquente de Schopenhauer traduite

L’est bin bonne celle-là, moi qui aij tout compris de Chopine Auer arthur, grâce à Rudiger Safransky, traduit dans la collection de fue, notre ami roland Jaccard.
Edna O-Brie,n elle serait mourrue ? Oui,j’avias lu Girls, son enquête courageusement téléguidée sur la mémoire des séquestrées de Boko Haram… Elle avait appris la nouvelle dans son petit jardin londonien, (l’attribution du prix nobel) et avait continué à tailler ses rosiers comme si de rien n’était… Cette petite femme me faisait penser à Alice Munro et Annie Ernaux. Des modestes, en somme.
Une grande dame. Décidément, quelle hécatombe en ce moment. Mais fichez leur la paix !
Michel de Grèce ? Céki ?… et pourquoi pas Michel Drucker ?
BN à vousj.

Chaloux dit: à

Le pauvre Bloomie se venge en chanson. Quelle autre issue pour un crétin de cet acabit?

Bloom dit: à

Tu ne m’auras pas, Bloomie.

On parie?
Il va falloir fissa déverser tonnes de déjections, insultes et invectives à 2 shekels avant de monter dans le grand avion bleu direction les ténèbres extérieures.
Ze fun!

JC..... dit: à

CONTRE-SENS REUSSI A PARIS

Revenant sur le Woke Circus proposé au monde télévisuel, on peut s’étonner de cette inadéquation totale « Vendre une Ville, un pays, un show » avec ce que l’on peux attendre d’un point de vue sportif « Honorer l’effort des athlètes en compétition ».

Bref, personne ne sort gagnant d’un spectacle raté. Ni les athlètes, embarqués sur les barquettes à touristes comme des veaux agités, ni les touristes exploités, ni les citadins emmerdés pour rien !

Que cela serve de leçon !

Défilé des sportifs dans un stade, show pour vendre la ville sans rapport avec les sportifs. Ne mélangeons pas Soie du combat et Torche-culs de la médiocrité !

Bloom dit: à

intonation, modulation, rythme…
A quoi il faut ajouter le contenu – and didn’t she did fight the good fight!

Bloom dit: à

Si vous tombez dessus, lisez Les Petites chaises rouges, 3J.

L’histoire se passe dans la petite ville imaginaire de Cloonaila dans la campagne irlandaise dans les années 2000.

Un étranger européen se présente, un soir, hors saison, au bar de Dara, à Cloonaila : il désire s’installer dans le pays comme médecin, thérapeute alternatif. Le Docteur Vladimir Dragan, d’origine monténégrine, est accueilli, hébergé, et finalement reconnu pour ses compétences, au moins par les femmes… (wiki).

Et bien sur, ‘Les Filles de la campagne’ et ‘Le Joli Mois d’août’, chefs d’œuvres condamnés par l’Église catholique irlandaise (qui comme elle le dit dans l’interview avait commis des crimes encore plus répréhensibles que ceux qu’elle mettait en scène dans ses roman).

Edna O’Brien, Irlandaise exilée, comme le furent avant elle Joyce, Beckett, O’Casey, McGahern, Brian Moore, les meilleurs…
Auteurs irlandais, médailles d’or de l’exil.

rose dit: à

Déjà fait la recherche et constaté la fake new.
Merci Jazzi pour l’article détaillé.

rose dit: à

C’est mon évêque
« Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne et délégué de l’église catholique en France pour les JO, s’est fait l’écho des nombreux chrétiens qui ont été blessés par la parodie de la Cène, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. »

Il désire faire canoniser l’évêque de Digne les Bains dans Les Misérables.
Il est un évêque formidable ; ses voeux pour 2024 ont été entièrement tournés vers les personnes ayant un âge certain et avancé. Il leur a dit « nous avons besoin de vous ».

Quand à la Cène, Emma et moi avons décidé que nous étions très au-dessus.

rose dit: à

Hier, le judaïsme est passé à la trappe.

rose dit: à

Pas au-dessus de la Cène, mais au-dessus de cette immonde caricature. Les pauvres a -t’elle dit.

Marie Sasseur dit: à

Le CIO a présenté des excuses à ceux que le spectacle de la cérémonie d’ouverture des JO aurait pu choquer. A commencer par la très puritaine Amérique puisque le Jolly show y a été en partie amputé de sa scène de nu lors de la retransmission a la télé. Comme au Maroc et en Algérie.
Pour Elon Musk, on pouvait penser que sa foi lui a fait perdre la raison, mais l’affaire semble être beaucoup plus personnelle et « pas très catholique »,lol.

« Vivian Jenna Wilson, l’une des filles d’Elon Musk, a répondu auprès de NBC aux propos de son père ayant affirmé que son « fils » était « mort » depuis sa transition de genre. Elle a dénoncé des « mensonges » et affirmé n’avoir jamais été proche de son père. »

Marie Sasseur dit: à

Quel moment, grands dieux quels moment bloguesque avec un Passou visionnaire qui vous colle un billet sur un poète poursuivi, à Paris ! il y a 150 ans ! pour outrages aux bonnes mœurs et à la morale publique, une semaine avant un « scandale planétaire ».

Marie Sasseur dit: à

Et de plus fort

Pauvre Passou, des années à promouvoir la littérature, les arts, et la culture pour voir une bande de vieux tarés incultes, des branleurs, des imposteurs, des bestiaux imbéciles,
faire une propagande de talibans, à la moindre évocation d’un festin.
Horreur Horreur Horreur.

Marie Sasseur dit: à

@Bref, personne ne sort gagnant d’un spectacle raté.
____
Mais apparemment le spectacle a galvanisé les athlètes français, 8 médailles déjà, au 28 juillet.

Chaloux dit: à

Les trois plus médiocres tentent un coup d’état permanent.

« Pauvre Passou, Ouin! Ouin »

Bonne journée,

Marie Sasseur dit: à

L’huissier véreux se donne du « courage » pour sa nouvelle journée de merde sans fin.

Chaloux dit: à

L’antique prote tape sur son étique carcasse.

Marie Sasseur dit: à

Il s’agit d’une modélisation du tableau de Leonard de Vinci.
Ma contribution  » blasphematoire « , ptdr.

Chaloux dit: à

C’est évoquer Baudelaire pour justifier cet imbécile défilé qui pose un problème. Maritorve de la Tourette est évidemment incapable de le comprendre, pauvre cervelet cuit à point..

Marie Sasseur dit: à

l’huissier retombe là d’où il n’aurait jamais du sortir : l’ordure.
Une nouvelle petite exclusion pour délinquance en ligne ?

Chaloux dit: à

« J’aime mes ennemis, ils me lèchent avec leur langue râpeuse ».

Marcel Jouhandeau.

Oui, comparer ce défilé à Baudelaire démontre qu’on ne se rend plus compte de rien. Rien de plus qu’un constat.

Marie Sasseur dit: à

Comparer les réactions de coincés du cul  » outrés  » par un geste artistique, et motivées par la même imbecillité, est tout au contraire, tout à fait pertinent.

Marie Sasseur dit: à

On rappellera juste que l’huissier véreux a été expulsé de ce blog pour délinquance flagrante. Tout est dit.

Chaloux dit: à

Tout geste artistique est-il de l’art. Est-ce l’intention qui crée l’oeuvre? Evidement, non, Mais Maritorve l’ignore absolument.

Le « geste artistique » est 99 fois sur 100 une imposture.

Marie Sasseur dit: à

Et toujours personne pour commenter cette virée a la BnF Richelieu autrement plus de mauvais goût.
C’est dommage, sur un blog littéraire en plus.

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