Bonsoir tout le monde !
I’m not there ? En effet. Comme prévu, Bob Dylan aura donc brillé par son absence samedi aux cérémonies de remise du prix Nobel de littérature à Stockholm. Il avait un autre engagement au même moment (la twittosphère a persiflé qu’il avait piscine). Son attitude est dans le droit fil de la désinvolture avec laquelle il n’avait pas daigné décrocher son téléphone pendant deux semaines à l’appel du comité Nobel chargé de lui annoncer la nouvelle, puis entretenu le suspens sur sa venue en Suède.
Samedi, c’était donc le grand jour. Point de récipiendaire. Point de discours non plus. Les Suédois n’ont pas accepté qu’il ait pu être lu par un autre, il y a des limites. Précédemment, des lauréats empêchés avaient pu lire le leur en l’envoyant par vidéo. Il est vrai que Harold Pinter, traité pour la cancer qui l’emporta, Doris Lessing et Alice Munro également malades, et Elfriede Jelinek, notoirement agoraphobe et aérophobe, n’avaient pas réagi avec une tel j’menfoutisme, il s’en faut (quand on pense que Knut Ahnlund avait démissionné de l’Académie suédoise afin de protester contre le choix de la romancière et essayiste autrichienne jugé « indigne de la réputation du prix”, on se dit qu’aujourd’hui, c’est la moitié de l’Académie qui aurait dû se tirer eu égard à la virulence des débats qui s’y sont déroulés pendant le vote).
Samedi, Azita Raji, l’ambassadrice des Etats-Unis en Suède a juste lu un message de l’élu, lequel, commençant par un trop cool « Bonsoir, tout le monde ! », après avoir esquissé une audacieuse analogie entre son cas de conscience et celui supposé de Shakespeare, remercia. Morceaux choisis :
“Si jamais quelqu’un m’avait dit que j’avais la moindre chance de gagner le prix Nobel, j’aurais pensé que mes chances étaient aussi grandes que d’être sur la lune… Pas une fois j’ai eu le temps de me demander : ‘Est-ce que mes chansons sont de la littérature ? »… Il n’y a vraiment pas de mots pour décrire l’honneur de voir mon nom rejoindre ceux de géants de la literature tells que tels Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, Thomas Mann, Pearl Buck, Albert Camus ou Ernest Hemingway… Je suis désolé de ne pas pouvoir être parmi vous, mais sachez que je suis assurément avec vous par l’esprit et je suis honoré de recevoir un prix si prestigieux… (l’intégrale ici en anglais)
Mon Dieu, il nous aura donc tout fait subir et nous aurons donc vécu assez longtemps pour entendre Bob Dylan citer Pearl Buck en référence ! Le discours en réponse de Horace Engdahl, académicien représentant le comité Nobel, fut rien moins qu’ampoulé. On le comprend car, pour être fidèle à lui-même, Bob Dylan ne s’en est pas moins, publiquement et internationalement, payé leur tête. Qu’on en juge ici. Après quoi Patti Smith, représentant l’absent (elle, manifestement, n’avait pas d’autres engagements), a chanté A Hard Rain’s A-Gonna Fall en s’emmêlant les pinceaux. Disons qu’elle avait un peu oublié les paroles (l’émotion !), ce qui n’a d’ailleurs pas déplu au public. Patti, on t’aime !
Il n’est plus permis de qualifier Dylan de chanteur, qualité désormais trop ordinaire pour l’héritier en ligne directe d’Orphée et de sa lyre, récompensé pour avoir su relever la tradition des bardes et troubadours. Il a peut-être une voix de shrapnel rouillé, n’empêche que de tous les lauréats du Nobel de littérature, c’est celui qui chante le mieux. Nous avançons dans un temps où on n’aura plus le droit de dire que Blind Willie ou Hurricane sont des chansons et leur auteur, un chanteur. Non, que des poèmes échappés de l’esprit d’un poète
On dira que ce n’était pas la première fois. Sauf que Sartre avait, lui, excipé d’une position morale et politique : l’écrivain doit rejeter les institutions. En fait, la dernière fois que le comité Nobel de littérature a pris une décision véritablement jugée incongrue, c’était en 1953, pour Winston Churchill. Son œuvre d’historien étant manifestement discutable, on loua le mémorialiste oubliant dans le même temps ce qu’il devait à un atelier de nègres. La récompense était de toute évidence politique. Cette fois aussi en quelque sorte car on ne saurait mieux dire le mépris dans lequel sont tenues tant la littérature que la poésie américaine. Ce qui laisse un goût amer, ce n’est pas tant le choix que le principe : la caution apportée à l’idée que seuls les chanteurs sont les vrais poètes de notre époque. Le fait est que la plus prestigieuse des récompenses littéraires a un effet canonisateur. Aussi, dans cette affaire, le vrai problème ce n’est pas Dylan mais le comité Nobel et sa responsabilité. Pour ne rien dire du chèque de sur lequel ne cracherait aucun poète lorsqu’on sait ce qu’est le plus souvent leur situation matérielle, et dont on n’imagine pas qu’il fasse cruellement défaut au quotidien d’un Bob Dylan.
Que cela ne vous empêche pas de lire Chroniques, le seul livre de Bob Dylan, premier tome lumineux de ses mémoires, ceint du bandeau magique « Prix Nobel de littérature », ce qui est assez rare pour un livre au format de poche (Folio). Il n’y est pas question de poésie sauf au début en passant (il en a lu quand il était jeune, lui aussi), se souvenant qu’un sonnet de Milton avait « l’élégance d’une folk-song », et à la fin lorsqu’il a la révélation de Rimbaud et son « Je est une autre ». Mais quand ils en parlent, de même que lorsqu’ils évoquent ses centaines de chansons, les dylanolâtres n’ont que la Poésie du Poète à la bouche, avec tant d’emphase qu’on entend les majuscules. Lui-même ne s’est jamais considéré comme un poète, mot qu’il déteste :
« Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète ».
Dans Chroniques, on appelle « chanson » une chanson. Pour combien de temps encore ? Car depuis que les académiciens suédois ont fait leur coup, et que leur secrétaire perpétuelle a inscrit le lauréat dans la tradition d’Homère, il a convenu que, en effet, quand on y pense, The Ballad of Hollis Brown, Joey, A Hard Rain sont d’une qualité, comment dire, “homérique”. Peut être ont-ils pris au mot et au premier degré l’idée selon laquelle on reconnaît un écrivain a sa voix, alors que c’est bien entendu le son qui se dégage du texte. Seuls les musiciens ont compris que ses chansons étaient plus que des paroles.
Le charivari provoqué par l’annonce du Nobel s’inscrit dans un contexte rongé par le relativisme culturel, le brouillage des frontières, la confusion des genres littéraires, et les protestations du romancier Stephen King contre les critiques de ce Nobel n’y changeront rien. Au même moment, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a dressé l’inventaire des « 50 romans de notre temps ». Un seul écrivain a l’honneur d’y apparaître trois fois, et ils se sont retenus pour la quatrième : Michel Houellebecq, aussitôt consacré « le poète de notre époque » (sic !) De quoi accabler ceux qui ont vraiment lu ses recueils de poésie. Si Houellebecq est un poète, alors Baudelaire était un crooner.
Mais quand y a-t-il poésie ? Lorsqu’un mot en rencontre un autre pour la première fois, disait Jean Tardieu. Ou lorsqu’il y a une ouverture sur les profondeurs appuyée sur un vocabulaire du secret, selon Philippe Jaccottet. Les générations de lycéens et d’étudiants à venir devront faire plutôt avec Dylan et Houellebecq. Leur point commun ? Pareillement menteurs et insaisissables, ils sont plus intelligents que leurs admirateurs et tellement plus malins ! Après leur statufication, on n’ose plus se dire romancier ni même écrivain de peur de déchoir. Allez, tous poètes !
Ils se sont crus cool et ils se sont ridiculisés. Et dire qu’il y en a encore dans les medias français pour juger le choix du comité Nobel « historique », audacieux et pourquoi pas subversif et radical, dans sa remise en cause salutaire du statut poussiéreux de la littérature … Quelle misère intellectuelle ! Si les Nobel ont voulu à tout prix couronner un poète, ils n’ont donc trouvé que celui-ci dans la masse internationale ? S’ils ont voulu célébrer un américain vingt-trois après avoir couronné Toni Morrison, ils n’ont donc trouvé que celui-là ? Mais qu’est ce que la poésie et l’Amérique leur ont fait pour qu’ils lui vouent un tel mépris ?
Souvenirs, souvenirs… En 1969, le prix du Gouverneur général pour la poésie, la plus prestigieuse récompense littéraire du Canada, récompensa l’auteur de l’anthologie Selected Poems 1956-1968 ; mais sans arrogance, assez embarrassé mais déterminé, le poète-lauréat l’avait refusé au motif que « la poésie elle-même l’interdit absolument’. Un certain Leonard Cohen. Quelle classe, quelle élégance…
(Photos Kevin Winter et D.R.)
1 194 Réponses pour Bonsoir tout le monde !
Pon babier… Euh… Bon bapier… Non… Pon pabier… Euh… Hon a tout gombris !
De la sémantique désinvoltée et du petit bout de la lorgnette ; avec constance (puissiez vous soigner cette fois-ci vos illustrations afin de mettre à l’aise vos groupies)
Faute de frappe au milieu du second paragraphe : « j’emtousime » pour « j’m’enfoutisme ». Et comme justement, il eût été pertinent que Dylan n’en fasse pas preuve, une légère correction serait peut-être de rigueur. Bon, je dis ça, je dis rien, comme d’hab’, quoi.
…
Quelqu’un a-t-il émis l’hypothèse que l’absence de Dylan ait été le signe d’un embarras, comme un usurpateur devant s’avancer devant ses dupes – vous savez, comme dans la Recherche quand le narrateur n’est pas très sûr d’être vraiment invité chez la princesse de Guermantes – et que, du coup, son abstention le mettait moins en danger ?
Vite, un appel aux dons d’Alka-Seltzer
pour aider à la digestion difficile
de ce qui n’est, de bout en bout,
qu’une pirouette dérisoire !
Viscomicarrément.
Jean, j’ai noté que des semaines durant vous abreuviez le blog des textes du récompensé, si au moins vous aviez esquissé une traduction même approximative qu’on puisse lire et comprendre votre admiration. Je n’ai aucune opinion concernant Dylan que je ne connais à peu près pas du tout.
« la caution apportée à l’idée que seuls les chanteurs sont les vrais poètes de notre époque »
Bien noté par pierre Assouline, et remarque qui fait très mal, alors que les vrais auteurs de poésie, qui s’échinent du matin au soir, crèvent la dalle et ne sont pas reconnus.
(puissiez vous soigner cette fois-ci vos illustrations afin de mettre à l’aise vos groupies)
Pour le coup elles sont bien choisies, deux portraits du poète, l’assemblée prestigieuse qu’on verrait presque à l’élection de miss univers et le diplôme, est-ce le véritable avec cet œil qui regarde l’ ingratitude comme celui d’Abel vraisemblablement Caïn ?
Les prix littéraires sont inutiles sauf quand on a une toiture à payer.
Seule « saving grace » du papier, la mention de l’ambassadrice américaine, d’origine iranienne, francophone émérite non trumpisée…
Le reste pourrait porter le titre du grand roman de John Kennedy Toole, La conjuration des imbéciles (A Confederacy of Dunces)…
Il y a bien longtemps que Zimmy a perdu le contact. Déjà en 76, au stade de Colombes, il massacrait It’s All Over Now, Baby Blue
Cruel manque de classe…
« O, mama, can this really be the end,
To be stuck inside of Bobby
with the Robert blues again ».
Passou, c’est Zadie Smith, avec un « i »; lapsus « révélateur? « smuth » n’est pas très éloigné de « smut » ( obscénité).
(Dylan au stade olympique Yves du Manoir – où Walter Benjamin fut parqué en transit -, c’était en 79, pas 76)
Dear Phil, à propos de la contribution de Valery Larbaud à la traduction de Ulysses:
« With a truce declared among the translators, the French edition of Ulysses was finally published by Monnier’s La Maison des Amis des Livres with Morel named as principal translator ‘assisted by Stuart Gilbert’ and with the entire translation reviewed by Valery Larbaud ‘in collaboration with the author’. On 22 January, Joyce presented a copy to Miss Beach to mark what he called ‘her Seven Years’ War’ since 1922. »
Bowker, Gordon. James Joyce: A Biography (p. 382).
Larbaud a beaucoup fait pour sensibiliser le public français, en donnant une conférence avant la publication en français, par exemple.
Las, Joyce ne s’intéressant pas à son travail à lui, il a souhaité ne pas s’attaquer à la traduction de l’opus magnum…bon prince, il en aura tout de même revu & corrigé les épreuves.
Joyce était un tyran…
FIN DU BILLET, FIN DU NOBEL, FIN DU MONDE
« Ils se sont crus cool et ils se sont ridiculisés. Et dire qu’il y en a encore dans les medias français pour juger le choix du comité Nobel « historique », audacieux et pourquoi pas subversif et radical, dans sa remise en cause salutaire du statut poussiéreux de la littérature … Quelle misère intellectuelle ! » (Passou)
Tout est dit, là, et clairement dit par Pierre Assouline dans cette prise de position remarquablement nette ! Abstenons nous de tout autre commentaire qui ne ferait que répétition inutile, sans aucune utilité !
… Ah si tout de même : le NOBEL de la BETISE est attribué à un certain Langoncet, Jean, dit L’engoncé de la chansonnette ! Quel misérable crétin …
Rectificatif
Je retire ce grossier « Quel misérable crétin » qualifiant ce malheureux Jean Langoncet, en lui substituant un « Quel monumental crétin » qui me parait plus courtois et mieux adapté au fanatique de Bob Dylan !
Pauvre Petit Jean, dont le jugement est celui d’un gosse de 10 ans, prenant Chantal Goya pour Elisabeth Schwartzkopf…
CLIMATOLOGIE ET LITTERATURE
Les rennes diminuent-ils de taille à cause du réchauffement climatique?
« Selon une étude britannique, le poids moyen des rennes d’un archipel scandinave a diminué de 12% entre 1994 et 2010. Le réchauffement climatique pourrait l’expliquer. » (Le Monde)
Exact ! Les climatologues de l’Institut Bartabacs de Porquerolles sont eux aussi formels : le réchauffement climatique altère et gravement le jugement des Jurés NOBEL … cf les Prix Nobel de Littérature, de la Paix, etc, etc …
Magnifique illustration, ce banquet à Stockholm ! Quel charnier, quels beaux cadavres repus !….
Plus indécent encore que le non événement suédois: les Leu peine (à j’ouir, à voir, à entendre) vidant leurs querelles de famille en public…Et ça se verrait exercer le pouvoir…? Qu’ils rangent leur chambre et lavent leur linge sale ailleurs que sur la place publique…beurrk!
Il y a des degrés d’indécence, cher ami : l’indécence des NOBEL est immense !
Celles des blabla Le Pen, Hollande, Hamon, Mélenchon, Sarkozy, Alliot-Marie, Bayrou et autres Ecolos Rigolos sont mineures, car d’essence politique.
Seul CAHUZAC sort du lot : il fut vraiment indécent de niveau élevé. Mention Très bien !
M’sieur, je n’ai rien compris.
Michel Houellebecq n’est pas aller chercher le prix nobel de littérature décerné par des journalistes du Spiegel.
C’t’un menteur , un insaisissable ce gars-là, et puis il a une drôle de tête ce gars-là, et ses lecteurs sont des cons, à c’type-là
« on va l’mettre en prison, ce type-là
Si ça continue comme ça ».
Et ses lecteurs sont des
Pas assez rangé, trop hermétique, pas assez convenu pour les génies , il le veau pas disent les génies
‘Giving Nobel to Bob Dylan like ‘pinning medal on Everest’ dixit Leonard Cohen (oct 2016)
JC….. dit: 12 décembre 2016 à 6 h 14 min
du moment que ça distrait superbeauf…
« Le reste pourrait porter le titre du grand roman de John Kennedy Toole, La conjuration des imbéciles (A Confederacy of Dunces)… » blooom
Le jeune auteur de ce roman se croyait un écrivain raté.
Ce livre » la conjuration des imbéciles » a pour incipit une citation de Jonathan Swift, qui n’est pas sans rappeler un dialogue d’Audiard.
Comment reconnaître un génie.
Conjuration ? Conjurés …Nobel !
Il n’est pas venu.
Et pourtant il était là.
C’est fabuleux comment Dylan réussit ce tour de force de ridiculiser le comité Nobel et de rendre hommage à ses fanatiques, à son public, plus exactement, puisque tout compte faits, c’est des innombrables qu’il a besoin.
Mégalo total.
Et comment il le justifie:
« But there’s one thing I must say. As a performer I’ve played for 50,000 people and I’ve played for 50 people and I can tell you that it is harder to play for 50 people. 50,000 people have a singular persona, not so with 50. Each person has an individual, separate identity, a world unto themselves. They can perceive things more clearly. Your honesty and how it relates to the depth of your talent is tried. The fact that the Nobel committee is so small is not lost on me. »
what’s the hell, not to be lost on someone ?
C’est le contraire d’un exercice d’admiration.
tous comptes faits, et Dylan sait compter.
what’s the hell
—
Wonky syntax, no « s » –> What the hell…
(What the deuce / What the heck / What the *uck***)
Géronte (to Scapin) : But what the deuce did he want to go in that galley for?
merci bloom. Il y a plein d’autres fautes à corriger dans mes commentaires du matin, je m’en excuse.
What the hell is to be or not.
That was the question, about Dylan’s public relationship.
Quel tapage parce qu’un groupe d’incultes (probablement bourrés) d’un petit pays de 9,9 millons d’habitants donnent 880.000 euros provenant de la mauvaise conscience d’un vendeur de dynamite à un auteur de chansonnettes millonnaire à la voix nasillarde et au
mauvais poil légendaire! Comme si les suédois devaient être des spécialistes de littérature et savoir ce qu’est la poésie parce qu’un de leurs a laissé plein de fric pour instituer une espèce de loterie à partager entre les écrivains le plus connus de l’époque. Il suffit de voir la liste des Nobel de littérature pour se rendre compte de la farce de ce prix, qui ne doit sa renommée qu’aux énormes quantités d’argent gagnées grâce au succès d’un explosif.
Quel sinistre crétin cet être humain, quand même…
Et l’autre nouille sans voix à la tête de sioux, menacée par Alzheimer, qui doit se reprendre à deux fois pour chanter une chansonnette aux paroles débiles devant une flopée de péteux déguisés en personnages influents avec des costumes ridicules…
Quel farce !!
Comparer Dylan à Houellebecq! Que c’est petit… D’où peut venir cette stupide jalousie? Ce n’est plus de la critique littéraire mais un edito à la Rivarol. Belle démonstration du populisme ambiant.
Monsieur Assouline en parfait accord avec la France d’aujourd’hui. Pitoyable!
Patti Smith ? Ce n’est pas elle…c’est évident ! Manifestement, elle s’est faite remplacer par un travelo Apache*, le poil supérieur enduit à la graisse de bison.
(c’est pas pour te contredire, Pablito, mais les Sioux ils sont vraiment moches)
« Et l’autre nouille sans voix à la tête de sioux »
Pas touche !
A son apparition il faut crier: » on t’aime, ugh »
Sinon, le chauffeur de salle va encore péter un plomb.
Fais pas ton rebelle, George ! ça te fait paraître encore plus petit…
(Dédié à Patti Smith, en cas qu’elle nous lisse – on ne sait jamais):
On croit, en entendant la grande Sandrine Piau dans le premier aria, « Diserratevi o porte d’Averno », de « La Resurrezione » de Haendel, que c’est difficile de faire mieux:
Et pourtant:
The Byrds : Mr Tambourine Man :
« Belle démonstration du populisme ambiant. »(George)
Tiens, un adepte du NPA de Poutou à neurone unique (pléonasme) et surchauffé ce matin, égaré dans un blog littéraire…
@ renato
Avant de mettre des vidéos aussi ridicules le matin, il faut avertir, quand même…
J’ai failli cracher mon thé en pouffant de rire devant ces coiffures beatleaniennes et les étranges danses des « groupies »…
Ce n’était qu’un brin de sociologie !
Tous les efforts clopinesques de sauvetage proustien auront beau faire, le nobel Dylan va titiller l’antisémitisme de bon aloi; que les bonnes âmes se rassurent, ce vice commun est en complète léthargie chez le ventre mou des admirateurs versés dans la mélasse bouddhiste post-plein de choses.
Reste une affaire suédo-suédoise où il faut admirer cette société passée de la pornographie à la portée des moins de quinze ans au confort social imposé sans entreprise, qui finit dans les névroses incestueuses bergmanniennes. Aucune dérouillée depuis Charles XII, il faut bien s’occuper.
Magnifique Stockholm, atterrir à Bromma pour jouir du panorama de la ville îlesque, les pauvres se contenteront de la campagne stérile du côté de Svanska et se feront racketter dans le train express (quarante euros, deux cents à l’heure, le train que Delanoë n’a pas été fichu de promouvoir dans sa legislature de paris plage).
Merci Bloom pour cette précison d’ayant-droit. Un léger doute subsiste tout de même sur l’aphasie de Larbaud qui semble bien opportune pour le marigot grouillant de l’édition, prompte à s’attribuer l’oeuvre du voisin réduit au silence.
Pablo écrit à 8h15, avec beaucoup de bon sens : « Comme si les suédois devaient être des spécialistes de littérature et savoir ce qu’est la poésie parce qu’un de leurs a laissé plein de fric pour instituer une espèce de loterie à partager entre les écrivains le plus connus de l’époque… »
Oui…
A part cette rumeur vaine autour de ce prix, des questions essentielles sont posées dans la fin du billet : « qu’est-ce que la poésie ? ».
Une réponse personnelle pour chacun, comme pour l’art abstrait récemment.
Pourquoi avoir besoin de classer, de définir « dans un contexte rongé par le relativisme culturel, le brouillage des frontières, la confusion des genres littéraires… » ?
Dans le même temps, les frontières géographiques se doublent de barbelés…
Drôle d’époque ! « « Bizarre, bizarre… », avait dit Louis Jouvet dans « Drôle de drame »…(Film de Carné mais dialogues savoureux de Prévert. L’origine de la réplique proviendrait de Toulouse Lautrec. Le majordome du Moulin de la Galette s’appelait Bizarre, et Toulouse Lautrec en le voyant lui dit « vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre ». La réplique avait tellement plus à Jacques Prévert qu’il avait décidé de l’intégrer dans cette scène.)
On pourrait prononcer ces mots en lisant cette actualité…
« Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète ».
Ah, la poète attitude!?
Pour bien comprendre ce monde en marche, il faut se foultre de tout.
A ce prix, reposant, on est parfaitement heureux … Heureux comme un imbécile, rendu sage par un renoncement total et de bon aloi.
« Pour ne rien dire du chèque de sur lequel ne cracherait aucun poète lorsqu’on sait ce qu’est le plus souvent leur situation matérielle, »
Ah, la situation précaire des poètes!?
Les mythes ont la vie dure…
j’ai jamais telment kiffé dylan mais jle trouve là poète trés impécabe réagissant au micron prés, thunant modestement et avec loreille absolu une réaction a ces cons de stocolm..même sa sous représentation par cette tarte rimbaldesque de patti smith me semble un cynisme trés modéré et de bon aloi..salut lartiste
Oui, enfin, des poètes qui n’ont pour seul travail d’écrire des poèmes, il n’en existe aucun. En tout cas, par chez nous, en France. Sont tous profs, je pense. Ou peu s’en faut. C’est lent la reconnaissance, hein Paul…
Bien : je peux participer à votre blog sans craindre le ridicule.
Héhé.
Vendredi soir, j’avais une télé. Tout le monde est parti se coucher sauf moi. Rose. Me suis farci trois heures de documentaire sur Bob Dylan, reportage fait par Martin Scorsese aimé éminemment (nous sommes du même pays (Napoli, la Sicile, le sud d l’Italie, amore)).
Bilan : ce chanteur n’a pas de voix; Il est nul pour chanter. Archi nul. Heureusement que guitare et harmonica sont ses béquilles, piano plus tard (il a l’air doué pour la musique).
Par contre, il est poète et écrivain : les mots lui viennent en bouche comme la pluie de nuages. Il marche il écrit, il dort il écrit, il mange il écrit. Il écrit comme il respire.
Ce prix semble justifié : il a assaisonné de ses mots des peuplades entières de jeunes révoltés. Il a participé à ce qu’une génération émerge balayant la vieillotte et il a fait acte, en cela de bravoure.
Je le veux bien le chèque : 800 000 euros, s’il a des problèmes avec l’argent.
ces crétins hont cru manipuler un représentant de la sousculture qu’il ont voulu faire roi..pourquoi lui..il était trop vieux pour nous chier dans les doigts..trop smart pour nous ridiculiser..bref il aurait dla reconnaissance
« Il a participé à ce qu’une génération émerge balayant la vieillotte et il a fait acte, en cela de bravoure. » (rose)
T’as raison de ne pas avoir peur, rose, le ridicule ne tue plus depuis longtemps ….
« Balayant la vieillotte » … uhuhuhu !
Que ces crétins honorent un autre crétin, je ne vois pas où serait la malice …
de toute façon cette lente dérive était écrite lassouline..c’est pus un simptom ct’un sindrom..et dsen hétonner c’est dfaire le médecin a long nez
J’ai tout suivi attentivement (savais pas que samedi c’était la remise du prix), de ses débuts à 2005, l’année du documentaire.
De ses dix ans, il a détesté l’école a écrit. A piraté pas mal, beaucoup, passionnément Woody Guthrie.
A volé 400 disques à son meilleur copain.
A baisé avec Joan Baez (ne le savais pas non plus, l’étendue d mon ignorance me sidère journellement, parfois j’émerge, mais rarement). Elle est incroyablement belle, s’est fait couper les cheveux, en a des noirs encore, brillants comme le jais, des mèches toutes noires; Quand elle chante elle enterre Dylan ; elle a une voix superbe chaude et puissante. Une voix quoi.
Elle a connu le succès avant lui.
Dans les différents interviews auxquels elle a répondu, elle ne le démolit pas, au contraire, elle rit. Ils ont vécu de sacrés trucs ensemble. Elle semble bien l’aimer encore, comme quand on aime encore quelqu’un que l’on n’aime plus. On garde la reconnaissance.
Elle dit cependant : » je lui ai donné la scène et l’Amérique ; quand il est parti à Londres il est parti seul ».
Ce qui n’est pas vrai; Il est parti avec ses musiciens ; il a dit d’eux des « chevaliers du ciel » ou un truc du genre.
Il l’a plaquée. Elle a dit un machin du style « j’ai pas compris », en 2005.
Je les ai vachement regardés sur scène : son attitude à elle est inouïe : elle se met en arr!ère de lui et elle baisse sa voix pour ne pas couvrir la sienne (il n’eut pas fallu grand chose); Et puis, elle l’accompagne, elle lui laisse la prégnance.
Cela ne lui a pas suffi.
EXERCICE DE PENSEE
Regardez fixement l’illustration première. Imaginez.
1/ une image se substitue à celle là : tous les convives, d’un seul coup, se retrouvent à poil ! Absolument NUS !…
2/ une vidéo : à cadence soutenue allant en s’accélérant les habits des premiers notables se volatilisent sous les yeux des voisins de table qui perdent les leurs, etc, etc.
3/ on épargne les serviteurs, honnêtes travailleurs mélenchoniens et/ou frontistes nationaux..
Que ces crétins honorent un autre crétin, je ne vois pas où serait la malice …
tu tjettes porcrol avec l’eau du bain jicé
tu travailles pas dans une station service rose..halors camembert
Je le veux bien le chèque : 800 000 euros, s’il a des problèmes avec l’argent
on peut toujours compter sur quelqu’un pour oser
Les prix littéraires sont inutiles sauf quand on a une toiture à payer
..de l’audasse..hencore de l’audasse : mon larbin y’est poete hors d’eau
J’ai tout suivi attentivement. Au bout de deux heures j’ai fatigué. C’était une heure du mat. D’ordinaire, je suis au pieu avec Blaise ou Bruce, ou les deux, ou le peuples du monde.
Il refusé de chanter avec Joan Baez contre la guerre du Vietnam : quel connard ! Quel arriviste…
Lui, il a voulu continuer à être une star. Il a obliqué vers la pop. Son public alors a commencé à le huer. « Traître »ont ils gueulé férocement à ses concerts. Il s’est fait huer, huer, huer. Salement hué. Il a dit à ses musiciens « je ne comprends pas »; C’était pourtant clair. Renonçant à ses idéaux, il vendait son âme au diable.
Alors, huit années durant, il a renoncé à faire des tournées. Au retour de l’Europe, il s’est calé quelque part (mais où ?), et n’a plus bougé. Il a écrit encore et encore et encore écrit.
nue jamais.
« Il n’est pas nécessaire d’écrire pour être un poète. On peut travailler dans une station-service et être un poète »
c’est là une vérité première qu’on peut bien habiter cette terre en se tenant hors d’eau dans une station service
si je travaille dans une station service ; suis roue de secours et pompiste. Remplis pas mal d’essence dans pas mal de carrioles, répare le charroi, charroie, et donne la paille aux chevaux. Et de l’eau.
Suis au milieu dans Paris-Texas. celle-là de station service.
« But there’s one thing I must say. As a performer I’ve played for 50,000 people and I’ve played for 50 people and I can tell you that it is harder to play for 50 people. 50,000 people have a singular persona, not so with 50. Each person has an individual, separate identity, a world unto themselves. They can perceive things more clearly. Your honesty and how it relates to the depth of your talent is tried. The fact that the Nobel committee is so small is not lost on me. »
excellente citation robinhoud..modeste..lui il a pas voulu passer les fètes a l’estranger
La fin a été duraille. Quand tu as compris le bonhomme « moi, moi, moi » tu commences à fatiguer. J’ai voulu courageusement, héroïque serait le mot, voir la fin et me suis dit « ben ils vont passer « so long Marianne ». ».
Le lendemain, plus tard, ai compris que je n’avais aucune chance parce que l’auteur est Léonard Cohen.
Et aujourd’hui, sans télé, je me le mets en boucle Léonard.
Vers la fin, il injurie Martin Scorsese qui le lui rend bien.
Dans ses interviews du milieu, il est comme Isabelle Adjani, dépassé absolument par son statut de star. Sans doute, eussent-ils voulu les avantages -l’argent- sans se taper les inconvénients -les yeux d cela foule braqués sur vous qui devenez leur gourou-.
Alors, aux interviewers, gentils et dévoués , qui, in fine, demandent la recette du succès (nous étions loin des K. K, dont l’argent est ouvertement le seul but), Dylan répond n’importe quoi et se fout de leur gueule.
Deux jeunes demandant autographe, il est au fond de sa limousine, il refuse.
Cette citation, Bougboug, elle est c.on comme tout … Pardonne-moi de te le dire tout net, mais elle me troue le cortex… elle ne veut strictement rien dire !
Je lui préfère, celle ci : « Souvent Nobel varie, bien fol qui salsifis »
Suis au milieu dans Paris-Texas
tu vas pas nous dire que tu fais un peu la putte pour camioneur ossi rose..t’as la poésie dans la peau..parole
Mon point de vue compte pour bien peu ; si je devais remettre en question le statut de Dylan, ce serait celui de chanteur et pas celui de poète parce que le fleuve qui coule de la bouche me semble bien être une des caractéristiques du poète.
elle ne veut strictement rien dire !
gustave le bon est l’un des princes honorés par presque tous les ‘grands’ du xx eme..
aime pas du tout les salsifis
ben ouais, même si cela date. Le type pensait qu’un lift en camion valait tirer un coup, sur l’autoroute vers Nice. Ai dû gueuler très fort. Suis très douée. En minijupe léopard au ras du cul et talons aiguilles, descendre du camion, ce fut hard.
Tu me demandes pas d’écrire un livre quand même boogie ? Non, non. J’ai remisé mini-jupe. Pas encore talons aiguilles.
mon léonard, mon bébé
« et pas celui de poète parce que le fleuve qui coule de la bouche me semble bien être une des caractéristiques du poète. » (rose)
Ce fleuve de bave est plutôt une caractéristique des vieillards devenus débiles avec l’âge … Ne pas confondre.
dernier mot : (ma vie sexuelle est égale à celle des castors).
Pas mal camé, pas mal bourré.
Il s’est rangé des voitures le Dylan.
Rose, ton 10h07 est un omnibus amoureux…provoquant chez moi une poétique dylanesque !
depuis début 2015, j’ai compté le nombre de fois où JC a braillé le mot NUL, on en est pour l’instant à… 1386 fois… ya encore de la marge
https://www.youtube.com/watch?v=DgEiDc1aXr0
j’aime ses choeurs.
Derrière lui.
Bousegrasse, épris d’injustice j’ai compté le nombre de fois où tu as sorti un commentaire intéressant : ZERO …..
JC
ok mais j’aime mieux le 444
parce que 4X3, 12
c’est la’mour
Autant je supporte la chaude beauté des dirigeants d’entreprise confits dans leurs jetons de présence, calmes et souriants … autant des vioques immondes comme Bob Dylan, Léonard Cohen, Pastis Smith me dégoutent profondément.
Ils sont propres sur eux, et au dedans, bouffés par les vers… ! Poétique, n’est il pas ?
Au bout du compte, tout le monde sort ridicule de cette affaire, la sacro-sainte Littérature, le prix Nobel, les jurés à tête chenue et prostate rance, Bob Dylan, ses fans – qui passent pour des c*** – et ses détracteurs – qui passent pour des caves et des réacs nostalgiques des heures les plus sombres de la poésie. Tous ces prix sont décidément à fuir.
« #Bob Dylan marié? noooon!!!!!! ça aurait dû être avec moi!!!!!! » — 11 décembre 2016
ben non, merciderien
Tous ces prix sont décidément à fuir.
sauf si on me le décerne, ben oui, merciderien.
Les prix sont destinés à faire une fête, non ?
J’entousime c’est très joli, il y a quelque chose de l’enthousiasme dedans ce néologisme.
p.s je vous laisse en placer une.
J’entousime c’est très joli, il y a quelque chose de l’enthousiasme dedans ce néologisme.
p.s je vous laisse en placer une, D.
Quelle classe, quelle élégance…
I love your solitude, I love your pride
https://www.youtube.com/watch?v=KHjnjIbwvGI
et soudain, le coeur se serre.
Devant la classe et l’élégance.
Quel charme !
Logique : Mieux vaut un bon zéro que 1386 NULS…
uhuhuhuhuh
les jurés à tête chenue et prostate rance
Sauf un, prostate chenue et tête rance. La France rance. La Rance rance. Le beurre rance. Le Beur rance…des mots, des mots, des mots…
BARNUM CIRCUS
« Plusieurs parlementaires socialistes ont indiqué au Monde leur soutien à Vincent Peillon dans le cadre de la primaire à gauche, qui bénéficie également de l’appui officiel d’Anne Hidalgo depuis ce lundi matin.
Parmi eux :
Patrick Mennucci, député des Bouches-du-Rhône
Eduardo Rihan Cypel, député de Seine-et-Marne
Patrick Bloche, député de Paris
Jacques-Bernard Magner, sénateur du Puy-de-Dôme
Eric Andrieu, député européen
Sylvie Guillaume, députée européenne » (Le Monde)
BONJOUR TOUT LE MONDE !
Blanchot a écrit : « Je me souviens d’un vers de Gertrud Stein : A rose is a rose is a rose is a rose. Pourquoi nous trouble-t-il ? C’est qu’il est le lieu d’une contradiction perverse. D’un côté, il dit de la rose qu’on ne peut rien dire qu’elle-même et qu’ainsi elle se déclare plus belle que si on la nommait belle ; mais, d’autre part, par l’emphase de la réitération, il lui retire jusqu’à la dignité du nom unique qui prétendait la maintenir dans sa beauté de rose essentielle. La pensée, pensée de rose, résiste bien ici à tout développement… »
Les commentaires de Rose, aussi…(L’Entretien infini, Gallimard, 1969, p. 503)
« No direction homme », « the » documentaire de Martin Scorsese sur Bob Dylan » (Passou)
—
Décidément, vous les collectionnez les lapsus, en cette fin d’année, Passou.
No direction home, avec un seul & unique « m », expression extraits du refrain de Like a rolling stone (rime plate – home/unknown/stone)
Vous faites du gamin de Hibbing, un « no direction homme », un homme sans directions, un héritier de l’Ulrich du grand Musil…
Christiane, ne serait il pas un peu blablateur pour ne rien dire, ton Blanchot, dans cette citation à propos de roses ?
J’avais supporté allègrement son « Le livre à venir » … Des bonnes choses, éparpillées. Pas mal…
Je est un autre aussi, et pas une autre.
Mais brèfle. Trèfle et as de pique.
et la dure anse, non ?
Je ne l’ai pas lu dans l’article de Passou le documentaire de trois heures de Martin Scorsese.
En somme, ce qui est reproché ici à Dylan, c’est de ne pas s’être rendu à Stockholm avec l’humilité d’un collégien endimanché le jour de la remise des prix de fin d’année. C’est, en d’autres termes, d’avoir assez de millions pour se permettre de dire à des académiciens dont les bottes sont léchées par tous : je vous emmerde.
Quant au reproche fait à l’académie suédoise, c’est, au fond, d’avoir couronné un poète. On a dit : il n’a rien écrit. Allons donc. En nombre de pages ? Il en a plus écrit que Tranströmer. Et quelqu’un ici a-t-il déjà lu du Szymborska ? Ça n’a pas tellement râlé dans les chaumières littéraires quand elle a eu le Nobel. Et pourtant… tient-elle la comparaison avec Dylan ? (Sans doute faudrait-il la lire dans le texte, mais les locuteurs polonais ne sont pas si nombreux dans le monde.)
Pour le jury Nobel, il ne s’agit pas de juger la qualité littéraire d’un auteur (et heureusement, ce serait beaucoup trop partial), mais son importance. Et Dylan est un auteur qui a marqué son temps, c’est incontestable.
Après, les goûts des uns et des autres, on s’en bat l’œil.
JC lecteur de Blanchot : comme prof de Miles Davis… et dore qu’il y en a certain(e) qui gobent tout ce qu’il déverse, y compris ses déchets et détritus
Et ce qui m’énerve moi, c’est qu’on ne peut remettre en cause ce Nobel sans être soupçonné d’appartenir aux « détracteurs de Dylan ».
Alors qu’on peut aimer Dylan, pousser « Hard Rain » sous la douche (sic) tant qu’on peut (à parité avec Carmen, autre grand classique de salle de bains, d’autant que l’on peut transformer les couinements que vous arrache le shampooing dans l’oeil en imitation de Julia Migenes), avoir écouté la biographie de François Bon et visionné celle de Scorcese, avoir longtemps longtemps longtemps, c’est-à-dire entre quatorze et seize ans, rêvé d’être « la fille de la pochette » (celle de « Freewheelin », avec le combi Volkswagen à gauche, toute une époque), connaître précisément la date où Dylan a trahi (passant du folk à l’électrique, comme Higelin abandonnant Areski et Fontaine), et ne PAS apprécier qu’on lui ait refilé un Nobel « de littérature ».
Ah là là. Il faudrait de la nuance avant toute chose, mais elle semble si peu répandue, celle-là…
Non, JC, Rose (la nôtre) est une internaute parmi tant d’autres mais ses commentaires balançant entre morale, érotisme, langue crue et langue apprivoisable, sont des bijoux de déraison et de raison qui m’enchantent. Le commun et le rare dans une seule fleur, dans cette internaute inclassable.
rectif : dire qu’il y en a certain(e)s qui gobent
@boudegras dit: 12 décembre 2016 à 11 h 43 min
A chacun ses livres, à chacun ses lectures…
@loubachev dit: 12 décembre 2016 à 11 h 22 min
Pas du tout, pour moi ! je trouve seulement que ces bavardages sans fin sur « les prix littéraires » est dérisoire. Ils me laissent tellement indifférente sauf sur un point : ils donnent envie de découvrir des auteurs et font parler des écrivains, de l’écriture.
Mais c’est une goutte d’eau (très people) dans l’actualité plus grave de notre monde.
En ce moment, je lis un roman désopilant dont Philippe Dossal (sur son blog « L’atelier du polygraphe ») a évoqué l’humour corrosif : « Marcher droit, tourner en rond » d’Emmanuel Venet (Verdier).
http://philippedossal.fr/#sthash.yeLm3kfx.dpbs
C’est un bon moment de lecture et de réflexion.
« Ah là là. Il faudrait de la nuance avant toute chose, mais elle semble si peu répandue, celle-là… » (Clopine)
Assez de nuances. Il faut dire que l’emballage de la merbe ne change rien à l’odeur …
Bousegrasse, naine foldingue ! Le premier mot de la page 291 dans l’édition folio essais du Blanchot » Le livre à venir » est « TOUJOURS ».
Toujours aussi c.onne ?…. je m’en doutais.
« Et Dylan est un auteur qui a marqué son temps, c’est incontestable. Après, les goûts des uns et des autres, on s’en bat l’œil. »
Pauvre Loubatchev….
prostate rance
y’en a des qui gouttent à n’importe quoi
et la dure anse, non ?
Rose caresse l’ âne eau et j’ aime ça!
les couinements que vous arrache le shampooing dans l’oeil
prospère youp la boum
Pour le jury Nobel, il ne s’agit pas de juger la qualité littéraire d’un auteur (et heureusement, ce serait beaucoup trop partial), mais son importance
loubatchev c’est mosieur homais et mosieu brun a lui tout seul..cocu jusqu’a la lune
l’honneur de voir mon nom rejoindre ceux de géants de la literature tells que tels Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, Thomas Mann, Pearl Buck, Albert Camus ou Ernest Hemingway…
..faire accepter qula vérité c’est le fardeau de l’homme blanc..lemmy tumeussieu il aurait ajouté goering..soral ptête! il était capabe de tout
loubachev dit: 12 décembre 2016 à 11 h 22 min
Et Dylan est un auteur qui a marqué son temps, c’est incontestable.
Après, les goûts des uns et des autres, on s’en bat l’œil.
voilà, je vous approuve.
La pensée, pensée de rose, résiste bien ici à tout développement
..gardez moi de mes amis
connaître précisément la date où Dylan a trahi
je veux bien la date Clopine.
Je n’étais pas des groupies ; cependant, je veux bien la date de la trahison. Les dates comptent à mes yeux.
Ses fans n’étaient pas contents.
Litote.
Ils étaient furieux.
Litote.
Ils étaient dégoûtés. Leurs mots n’étaient pas assez forts.
Leur idole les avait déçus.
Ils l’ont nommé le traître de la folk.
Je ne voudrai pas insister (quoique j’aime bien insister) mais Woody Guthrie lui, a fini pauvre et à l’hôpital mais il n’a pas trahi. C’est une histoire d’âge, de génération, d’époque. Suter non plus n’a pas trahi. Les cendres de Blaise sont au Tremblay-sur-Mauldre. J’irai.
Moi, je n’ai pas d’idole.
Si vous comptez bien, il y a au moins un prix de littérature par jour à décerner !
Celui du 10 décembre est Le plus beau pied de nez à ces multiples distinctions! Et pourquoi pas Bob Dylan ?
No direction home – Bob Dylan
http://www.arte.tv/guide/fr/039174-000-A/no-direction-home-bob-dylan
Voilà, Rose est rose est rose est rose est rose ( = autant de roses que de pétales a la fleur) :
28 août 1965. Concert de Newport. Dylan a 24 ans.
ROse, dans le « nom de la rose », « idole » c’est « eidolon » : le miroir…
Moi non plus je n’ai pas d’idole. Mais j’aime bien les totems. Comme celui (tout sculpté, hem, hem, du film « les mâles »…)
Toute cette polémique repose sur la séparation, qui est née à l’âge classique mais n’existait pas encore vraiment à l’époque de Rabelais, c’est-à-dire sous François 1er, entre la culture populaire et la culture savante.
Dylan appartient au nec plus ultra de la culture populaire mais il sied mal à la culture savante. Le prix Nobel est en principe décerné à un éminent représentant de la culture savante, déjà reconnu comme tel par ses pairs et le grand public.
Ce n’est pas tant la confusion des genres qui choque, entre un barde et un poète, que la remise en cause arbitraire du fossé que l’histoire a construit entre les deux formes de culture sans que ce fossé n’ait diminué le moins du monde dans les faits et les mentalités.
Ce prix Nobel est ainsi vécu comme une sorte de coup de force qui voisine avec le mépris de la culture savante par les jurés du Nobel à qui on reproche au fond de vouloir délégitimer la culture savante au nom des belles âmes qui voudraient effacer à eux tout seuls près de cinq siècles de fossé culturel entre la culture populaire et la culture savante, et alors même que la culture savante elle-même n’est pas sans se chercher une légitimité de plus en plus branlante.
Il faut simplement espérer que de cette crise de la culture (déjà Hannah Arendt…) émergera un renuveau de la culture et de nouvelles perspectives pour la littérature et la poésie.
Il faut rester optimiste. Nous sommes sans doute à la veille de très grandes découvertes en sciences, notamment en physique, qui vont renouveler notre vision du monde avec la naissance d’une physique de la conscience et de l’information, et la prise de conscience que notre conscience n’est qu’un élément d’une plus vaste conscience où la science et la littérature ne feront qu’un, un monde spirituel universel, où même les extraterrestres feront partie de notre univers conscient, eux qui ont montré avec leurs si beaux « crops circle » en Angleterre combien leur spiritualité est élevée. N’ayons pas peur des extraterrestres…!
Totem sans tabous !
Plus sérieusement, Bouguereau, à propos de Blanchot.
Je n’ai lu qu’un livre de lui (« L’espace littéraire » – 1955) que j’ai aimé. Il y parle des écrivains comme des « gens présents s’absentant par l’écriture et se présentant par cette absence ». Il y creuse la question : qu’est-ce qu’écrire ? Le chapitre « Le regard d’Orphée » trace ce mouvement vers l’origine (cher à Quignard / « Boutès ») et attribue à l’écrivain ce même chemin qu’Orphée a pris : descendre dans l’obscurité et ramener l’œuvre au jour. Je me souviens aussi de cet espace de cohabitation réunissant, le temps d’une lecture, l’auteur, son livre et le lecteur.
Qu’est-ce que ça change dans votre vie l’art et la littérature ?
Pierre Assouline,votre illustration « banquet de la III République revêt une cruauté ironique .J’aime écouter Dylan,mais ce Nobel ,a shande houn a charpeh! Fumisterie condescendante sous les dehors qui se veulent modernes .Nous en sommes bien à l’axe Donald Trump et la vulgarité triomphante .Leonard Cohen eût été mieux et comme par hasard ce n’est pas à lui qu’on a pensé.
Pardon de vous le signaler en public,Zadie Smuth du twit à droite ,vous voulez dire Mlle Smith? Je ne sais pas si vous aviez voté pour Mlle Slimani mais ces jeunes femmes au sourire carnassier qui ressemblent à Imani ,la chanteuse amie de Julie Gayet, il faudrait arriver à distinguer les genres .
Lu avec grand plaisir le « Le haim » d’Annelise sur le film israélien.
Clopine définitivement un Cas à Part dit: 12 décembre 2016 à 12 h 48 min
28 août 1965. Concert de Newport. Dylan a 24 ans.
Alors là, je suis sidérée ! Ils en parlent de Newport dans la tournée et de l’Europe aussi.
Il trahit à 24 ans ? Après Like a Rolling Stone sorti en 1965 ?
Aucun regret sur ce bonhomme donc.
Dans le doc. de Martin Scorsese, il y a nombre de témoignages de ses groupies qui sont déçus. Mais, je n’ai pas tout compris ; ses groupies sont déçus et il en chope d’autres ? L’important étant d’avoir des groupies ?
« Eidólons » est le titre d’un des grands poèmes de « Leaves of Grass » (feuilles d’arbres) de Walt Whitman, ancêtre en poésie de Bob Dylan.
« Eidólons »
I met a Seer,
Passing the hues and objects of the world,
The fields of art and learning, pleasure, sense, To glean Eidólons.
Put in thy chants, said he,
No more the puzzling hour, nor day—nor segments, parts, put in,
Put first before the rest, as light for all, and entrance-song of all, That of Eidólons.
Ever the dim beginning;
Ever the growth, the rounding of the circle;
Ever the summit, and the merge at last, (to surely start again,) Eidólons! Eidólons!
Ever the mutable!
Ever materials, changing, crumbling, re-cohering;
Ever the ateliers, the factories divine, Issuing Eidólons!
(…)
Les « Bobolaters », comme on appelle les fans de Zimmy, apprécieront le premier vers…
eidolon, le fantôme en grec, l’idole aussi.
Pour une littérature fantomatique. C’est ce que je m’efforce d’inventer…
Il semble avoir beaucoup travaillé, beaucoup écouté, s’être beaucoup inspiré pour trouver son propre style.
Quand il va voir Woody Guthrie à l’hôpital, lui, Dylan, l’aime bien sincèrement, il le trouve génial, il repart avec un autographe écrit par Guthrie « je ne suis pas encore mort ». Après, il le dit, il se détache de lui (je crois bien, in fine, qu’il n’en a plus besoin, moi ce documentaire m’a déçu du bonhomme, je l’estimais plus avant, succès d’estime, mais pas d’estime). Il n’a pas l’air clean comme type ce Dylan.
seer
taux de rendement énergétique saisonnier.
hum ; ce doit être autre chose seer.
Il m’avait semblé que zadie smuth était une erreur volontaire de passoul au vu du contenu auquel renvoyait son twist. Il est vrai qu’il n’a pas l’habitude d’écorcher les patronymes.
voyant, devin, visionnaire
moi je crois qu’il joue, comme un joue ici ; c’est à force.
hue, c’est ou bien la teinte, ou bien le tollé ; je pencherai pour le tollé, dans ce contexte.
Ne savais pas le sens d’idole en grec. Pas d’idole, pas de totem.
to glean c’est glaner ; ce mot, on aurait pu le deviner son sens
Autre souvenir de ce visionnage long : connaissais vaguement Harry Belafonte
ne tentez pas de mettre en // la voix de Bellafonte et celle de Dylan, vous auriez un choc au coeur.
Dylan ne vaut pas un caramel mou.
par contre, ai découvert Odetta : wouah !
https://www.youtube.com/watch?v=DRPSkHrfdqc
Ne tentez aucune comparaison. Dans le docu. (je ne sais pas le titre) elle chante une chanson où avec sa voix elle rythme un truc comme de batterie (elle chante et elle produit un son sourd qui scande sa chanson, tu te demandes comment elle fait cela, elle le fait) : c’était fa-bu-leux comme tout !.
on ne devrait autoriser que les noirs à chanter.
Les petits blancs, ils balayeraient le par terre.
Pas envie de voir débarquer
les zozos de « Hair » au banquet
de la première photo ?
Ah, pardon, il ne faut pas
déranger, ici, le bal mortel
(d’ennui) du « Guépard » !
Etincellement.
https://www.youtube.com/watch?v=vXQokJSqNWA
ce qu’elle fait en faisant glang avec sa guitare, elle le fait avec sa voix. Ca commence à être bien à 1mn 24 secondes25, 26.
non. Elle le fait à 2 mn 57/ je l’ai trouvé
cela me fout les tripes en, l’air
Seer, autre forme du Tambourine Man.
à 2 mn 45 elle pousse le premier. C’est un feulement rauque. 2 mn 45. Et après la guitare reste l’instrument ce qui est sa juste place. Dylan peut aller se rhabiller.
justement, cette femme le chante
« Nous en sommes bien à l’axe Donald Trump et la vulgarité triomphante » (JD)
Donald Trump est plus intelligent que toi, fada : combien tu gagnes annuellement, toi ? Ah ! tu ne travailles pas…
Il fait si beau aujourd’hui dans notre paradis, pas un poil de vent, que je suis parti ramer sur la mer accueillante….
Torse nu… ô malheureux Nordistes !… les Sirènes chantant les louanges de l’homme seul en yole de mer.
La vie est belle !
loubachev dit: 12 décembre 2016 à 11 h 22 min11 h 22 min
Et, aussi, difficile de l’imaginer dans un décor pareil !
Il emmerde avant tout ses détracteurs et c’est très réussi -rien qu’ici, la curée avec rage et ricanements bat son plein et ses propres records ! Quelle concurrence de chiennerie et veulerie
WG En France on a la manie des étiquettes
Bon, je vous fais grasse de Blowouin’ in the wind, qu’elle chante aussi. Voudrai pas que Dylanou nous fasse une jaunisse avant Noel
Néanmoins, enfonçons le clou (ô délices) elle chante ceci https://www.youtube.com/watch?v=Aaya8jYZBO8
House of the rising sun.
Que nous connaissons, pauvres hères que nous sommes, sous le titre les portes du pénitencier. Celle-là, on la chantait avec mes potes.
à christiane à propos de votre ami JC et de ses « lectures »… on peut être indulgente mais aveugle à ce point sur les emfumages de ce loustic
Or, il s’avère que Dylan a piqué cette chanson à un de ses potes ; celui-ci est interviewé longuement dans le documentaire de Martin S. Très gentiment il raconte l’histoire : Dylan lui demande « je peux mettre ce titre sur ce disque que je sors ?. » Le pote répond, ben non, prue que moi aussi je sors un disque et c’est mon titre je vais le mettre sur le mien de disque
partir ramer torse nu à 92ou 99 ans :encore un enfumage, un de plus
Il n’y a pas l’épaisseur d’un contrat aidé entre un « étudiant sérieux » et un « débile profond » …
Or, il s’avère que Dylan a piqué cette chanson House of the rising sun (quel rapport avec le pénitencier ?) à un de ses potes ; celui-ci est interviewé longuement dans le documentaire de Martin S. Très gentiment, il raconte l’histoire : Dylan lui demande « je peux mettre ce titre sur ce disque que je sors ?. » Le pote répond, « ben non, parce que moi aussi je sors un disque et c’est mon titre je vais le mettre sur le mien de disque ».
partir ramer torse nu.
Revenir avec la crève.
Où vont les hommes ?
Je raccourcis, le copain raconte : il dit qu’ultérieurement il s’est pris des enguelades de première parce qu’il aurait volé ce titre à Dylan.
Il a été obligé de se taire.
Des annes pars raconte-t’il Dylan a vécu la même embrouille avec un qui lui a repris un titre et qui s’est arrogé la gloire; Je n’ai pas pris de notes, pardon. J’ai baissé le son et baissé les lumières.
https://www.youtube.com/watch?v=k2lx29CHyXE
Timbeeeeeeer
Torse nu en mer un 12 décembre !
Ah, c’est génial ! Le réchauffement de la planète, c’est super. Pauvres Ecologistes qui ne savent pas vivre ! On les aura : Trump, le maitre du monde, est avec nous…. uhuhu !
Des années après
Timber.
Dylan n’a pas besoin du prix. Il a vécu comme il l’a voulu. Il ne s’est pas encombré de formules, c’est ce que je peux vous dire.
Bousegrasse, c’est promis : à 100 ans j’arrête de ramer en mer à demi nu, et je passe au porno pédophile soft, façon Bougboug !
il n’y a qu’un gogo comme la JCette porquerollaise pour nous prendre pour des gogos, sauf Christiane qui galope toutes les fois que ce cinglé ce répand
Ce n’est pas seulement une question d’étiquette. Le problème est beaucoup plus profond que ça. C’est une question idéologique qui tient au statut de la langue française édifié par Richelieu avec la naissance de l’Académie française en 1630 et à ce qui s’en suit. Jean-Claude Milner a commencé de penser ce problème dans l’un de ses ouvrages où il réfléchit sur la Voie française (analogique du livre de Rémi Brague, La Voie romaine), où il pense ce qui s’est passé dans la langue à cette époque, ce qui nous ramène par une voie détournée au bouquin de P. Quignard sur la langue. C’est quelque chose qui a à voir avec notre identité (mais c’est mal vu de parler de ces choses en ces termes aujourd’hui, on passe facilement pour un gros méchant d’extrême droite…)
Bousegrasse, je suis inquiet ! Qu’est ce que tu vas devenir si je meurs ? Parce que tu sais je suis très malade ! C’est vrai ! Ecoute….
J’ai la rate
Qui s’dilate
J’ai le foie
Qu’est pas droit
J’ai le ventre
Qui se rentre
J’ai l’pylore
Qui s’colore
J’ai l’gésier
Anémié
L’estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J’ai les hanches
Qui s’démanchent
L’épigastre
Qui s’encastre
L’abdomen
Qui s’démène
J’ai l’thorax
Qui s’désaxe
La poitrine
Qui s’débine
Les épaules
Qui se frôlent
J’ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J’ai l’sternum
Qui s’dégomme
Et l’sacrum
C’est tout comme
J’ai l’nombril
Tout en vrille
Et l’coccyx
Qui s’dévisse
Ah! bon Dieu! qu’c’est embêtant
D’être toujours patraque,
Ah! bon Dieu! qu’c’est embêtant
Je n’suis pas bien portant.
Bob Dylan va peut-être prononcer un discours.
C’est ce que pense un membre de l’Académie suédoise. Mais il n’en sait rien.
« Le chanteur Bob Dylan a programmé trois concerts en Suède en avril, a annoncé Live Nation lundi, lui donnant l’occasion de recevoir son prix Nobel de littérature après son absence au banquet de Stockholm. »
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/bob-dylan-en-suede-en-avril-peut-etre-pour-recevoir-son-nobel-12-12-2016-2089832_264.php
Dylan c’est pas le type qui est allé chercher le Nobel d’Heidegger ?
A propos de film de Scorcese:
« Le film ne couvre pas l’ensemble de la carrière de Bob Dylan mais se concentre sur la période comprise entre l’arrivée de Dylan à New York en janvier 1961 et son accident de moto en juillet 1966. »
Il manque donc 50 ans dans ce documentaire.
On le sait peu, mais Dylan est père de famille nombreuse.
Il faudrait voir le chiffre d’affaire de son entreprise culturelle, par ailleurs.
Rose, Odetta, c’est du nanan. Sûr votre remarque : « on devrait n’autoriser que les noirs à chanter », j’ai rebondi sur Nino Ferrer :
(cqfd)
Sinon, pour vous mettre encore un peu plus de doute sur Bob, à savoir qu’il y a eu une embrouille aussi, dans le temps, sur ce qu’il faisait avec son pognon (investissements dans des usines d’armement…).
Mais à un certain niveau d’argent, sa maîtrise devient problématique…
Bibi, ce qui me frappe, c’est que ce sont les chansons du début qui sont connues « par tout le monde ».
trois heures pour qu’il manque 50 ans. J’ai perdu une soirée devant la télé.
Il était jeune il cassait pas des briques et il a a plaqué Joan Baez. L’a fait aucun progrès en 50 ans. Les gens du Nobel lui laissent toutes ses chances au brave bob.
🙁
Du nanan cette chanteuse noire américaine ? Vous tenez à ce que je sorte la maryse ?
encore une preuve de l’enfumage permanent de la JCette : très malade, il va ramer torse nu uuhuhuhuhu
Clopine.
« Vous envoyez vos commentaires trop rapidement. Prenez votre temps. » me dit la machine.
« Il était jeune il cassait pas des briques et il a a plaqué Joan Baez. »
ce ne devait pas être aussi caricatural; il y a un lien qui traine à ce sujet, dans les comments d’un billet Dylan. Il est anglais, ça limite l’auditoire. C’est bien dommage.
Il n’a pas de voix Nino Ferrer : les choses sont claires. Le pauvre.
rose dit: 12 décembre 2016 à 14 h 14 min
House of the rising sun (quel rapport avec le pénitencier ?)
Simple adaptation par Johnny ?
D’ailleurs le Pénitencier (chanson majeure !) n’a pas été tellement repris, alors que la chanson-mère (encore plus majeure !) a eu une kyrielle d’interprètes, Joan Baez bien sûr mais moult autres, toujours des noms, d’ailleurs…
Et puis il y a l’orchestration… Rien ne vaut celle des Animals, nom de bleu !
Regardez le doc. Franchement elle ne lui en veut pas Joan Baez.
Elle, quoiqu’il en soit, a chanté contre la guerre du Vietnam; Et lui pas, ce couillon.
sur jam tv italienne la preuve par trois
Michel Polnareff ? encore un enfumage de JC comme le suggère boudegras
La relative désinvolture de Dylan à l’égard de l’académie suédoise n’a rien de bien méchant : après tout, il n’avait rien demandé.
ah… nous on devait chanter Jonny alorsheu.
Awesome, ce gars.
Pas d’engagement politique;
Pas d’engagement amoureux;
Pas d’engagement paternel.
C’est un mystère, ce prix attribué.
Je commence à comprendre le point de vue de Passou.
Si les Nobel ont voulu à tout prix couronner un poète, ils n’ont donc trouvé que celui-ci dans la masse internationale ? S’ils ont voulu célébrer un américain vingt-trois après avoir couronné Toni Morrison, ils n’ont donc trouvé que celui-là ? Mais qu’est ce que la poésie et l’Amérique leur ont fait pour qu’ils lui vouent un tel mépris ?
C’est vraiment pas gentil pour Dylan, que, manifestement, Assouline considère comme un poète de seconde zone, voire comme pas un poète du tout. Ce disant, il engage bravement sa responsabilité, mais on n’est pas obligé de partager son point de vue. Je suis sûr qu’il existe beaucoup de gens, informés et au jugement sûr, qui considèrent Dylan comme un poète authentique, et un grand. Jugeons sur pièces, pour autant que nous soyons en mesure de le faire.
je vous mets le karaoké
https://www.youtube.com/watch?v=ZxYGeTV6fCw
pour the animals
Comment ce troudecordevocale de Bob Dylan a t il pu avoir du succès, jadis ? Tellement nul, le mec ! Probablement un phénomène de mode, une gueule qui collait à des temps crétins, il fallait un gros nul sur scène ! Il a fait l’affaire … un peu comme Dolfie p’tite mustach, dans un genre différent, bien entendu …
Jean dit: 12 décembre 2016 à 15 h 06 min
Les proprios de la poésie, de la culture n’en peuvent plus. Si encore il avait de bonnes manières, faisait sérieux, prop’ sur lui -était réac (ou moyennement réac), figé, comme un bonze ou un pasteur, mettait une cravate … Mais il s’en fout. Aucune considération pour les bonnes gens – les vrais, pour mériter d’être à leur hauteur et compris par eux
Vous ne comprenez pas que Bob Dylan est le seul Nobel a qui le prix ne l’apporte rien, ni en réputation, ni en richesse, ni en influence, ni en permanence historique. Certes que Leonard Cohen est très élégante et bien sûr que, si il ne nous aurait laissez quelques jours avant, serais le premier en applaudir l’honneur à son collègue et guide de la génération plus importante de l’après-guerre, tant méconnue, comme nous apprécions, par certains critiques de l’hexagone.
Du moment que Joan Baez balayé aussi bien Dylan, je suis pas contre.
Si elle peut passer la serpi en plus, on la garde en CDD.
Jean dit: 12 décembre 2016 à 15 h 15 min
« Jugeons sur pièces, pour autant que nous soyons en mesure de le faire. »
Bien dit. Exactement
copié/collé de il y a deux semaines
Download it, put it on your iPhone, iPod, mp3 player, or whatever, & then select the « Loop » feature. hehehe
https://www.youtube.com/watch?v=ZaTCYNOVmnI
Pat Garret & Billy the kid
hein Clopine ?
Oui. Jugeons sur pièces.
http://www.oxybul.com/jeux-d-imagination/jeux-de-construction/constructions-en-plastique/coffret-bolide-de-course-5-modeles-junior/produit/322193
Que ces tarés de jurés Nobel n’ait pas trouvé sur terre, en 2016, un/une seul auteur digne de recevoir le Prix Nobel de Littérature !
Qu’ils aient été chercher ce chantonneur sans qualité de Bob Duglan !!! ça me troue le culte…
et keskonfé d’Hurricane ?
https://www.youtube.com/watch?v=1FOlV1EYxmg
sur pièces ; le short troué ; en lambeaux sur le ring.
protest song Hurricane.
rose dit: 12 décembre 2016 à 15 h 16 min
le karaoké
On peut vraiment pas faire mieux… Moyens trois guitares une batterie un clavier, terminado…
Dans un autre genre le While my guitar des Beatles repris par Clapton seul, i sont au moins soixante-dix sur la scène… Faut un compteur électrique spécial !
Faut un compteur électrique spécial !
–
ho ! ho ! Vous plaisantez, là, Sergio ?
Si vous saviez de quoi sont capables certains extraterrestres, je vous assure que vous auriez peur, Widerganger. Et vous ne soutiendriez pas leur regard plus de 2 secondes sans tomber à genoux en demandant pitié. Quelle extraordinaire méconnaissance du dossier…!
jean marron yoyote comme dédé..des chalets de necessité sur pluton..profanateur de vaisseaux spatieux..jle crois pas
Jugeons sur pièces, pour autant que nous soyons en mesure de le faire
dis donc jeanfoute..tu frais pas mon larbin haussi des fois..ha t’es démasqué..fourbe
J’ai bien dit certains, parce que d’autres sont gentils et nous protègent. Ou essayent de nous faire comprendre des choses, nous encouragent, mais évitent l’interventonnisme qui pour eux n’est pas juste. Le processus évolutif doit suivre son cœurs mais ne nous leurrons pas, c’est encore de nombreux millénaires qu’il nous faudra traverser avant de jouer à Starwars pour de vrai.
Etce n’est pas Bouguereau qui me dementira car je pressens qu’il est parfaitement instruit de ces choses là tout en donnant l’air de pas y toucher.
un peu comme Dolfie p’tite mustach
ha tu fais l’malin pasqu’y a pus d’uboat pour couler ta yole
ramer torse nu
du temps de césar t’y srais hencore lardé de coup de fouet père jovème
tout en donnant l’air de pas y toucher
je télékinése dédé..l’art cricri c’est quand la matière n’offre plus de résistance à l’esprit
C’est comme Sergio, vous êtes persuadé pendant des années et des annreees qu’il ne sait faire que Vroumvroum et d’un seul coup, hop il vous passe au dessus dans un engin volant comme ci de rien était.
l’orchestration… Rien ne vaut celle des Animals
et la voix du chanteur..une voix de tête comme la calaçe
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