de Pierre Assouline

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Dans l’arrière-histoire de Pierre Boulez

Dans l’arrière-histoire de Pierre Boulez

Peut-on se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal ? M’est avis que oui. Simple réflexe d’un fidèle auditeur de France-Musique le matin. Peut-être suis-je un cas, mais un cas léger en regard d’un Claude Lévi-Strauss qui écoutait du Wagner et du Ravel tout en écrivant. Toujours est-il que Pierre Boulez, lui, se disait incapable de faire sa toilette tout en écoutant le prélude de Parsifal. Deux activités incompatibles à ses yeux. Il évoque le problème dans ses Entretiens (7,10 euros, 204 pages, Folio Essais inédit) accordés à Michel Archimbaud.

Mais il ne faut pas s’arrêter à cette anecdote au risque de trivialiser leur conversation, autrement sérieuse sans jamais être ennuyeuse. En fait, dans un exercice des plus convenus, auquel Boulez s’est d’ailleurs souvent prêté si l’on en juge par sa bibliographie, cet entretien-ci sort du lot car il est remarquablement conduit par un interlocuteur fin, cultivé, insistant mais pas trop, curieux mais juste assez, et surtout plus mélomane que musicologue. Ce qui nous évite un entre soi d’experts. Le résultat est passionnant… quoi qu’on pense de la musique de Boulez !

Ce n’est pas d’aujourd’hui que cet homme avance précédé par sa légende : l’un des plus prestigieux musiciens de son temps, un chef d’orchestre des plus admirés, l’un des symboles de l’avant-garde musicale au XXème siècle, l’un des rares « penseurs » de la musique doté d’une intelligence aiguë et d’une vaste culture, un créateur qui fut également (ce qui ne va pas de soi) un excellent connaisseur de l’histoire de la musique, un passeur aux évidentes qualités didactiques, un indépendant et un frondeur ; mais dans le même temps quelqu’un d’abstrait (l’adjectif qui tue), théoricien du genre austère, polémiste parfois brutal dans ses jugements, rétif à se livrer sur son arrière-histoire (la paternité de l’expression est attribuée à René Char), d’un tempérament coléreux, recroquevillé sur tout ce qui lui est personnel, si jaloux de ses jardins secrets que, pour reprendre un mot de Cioran, la perspective d’avoir un biographe l’aurait fait renoncer à avoir une vie. On mesure d’autant la valeur de ces entretiens bien qu’ils n’aient rien d’indiscret et que, curieusement, Boulez y parle assez peu de sa propre oeuvre de compositeur.

Cette conversation remarquablement réécrite, dont on regrette de ne pas connaître la date, nous le fait donc découvrir. La musique, il y vit depuis le début : piano dès l’âge de six ans et, après un an à errer dans des études supérieures de mathématiques, la décision fortement mûrie dès l’âge de dix-sept ans de consacrer sa vie à la musique. Direction : le Conservatoire. Ce qu’il y a gagné ? La conviction que rien ne vaut l’autonomie, indispensable condition de l’autodidacte au sens premier du terme : celui qui s’enseigne lui-même, qui fait sienne l’éducation. Il y revient : il est un pur autodidacte qui a appris à diriger sur le tas ce qui ne fut pas étranger à son efficacité dans la composition. Et surtout la rencontre avec Olivier Messiaen, à qui il doit de lui avoir ouvert des horizons. Ne fût-ce que pour cela, loué soit le Conservatoire !

Même s’il l’a vite déserté avant de le quitter non sans insolence. Le reste de l’enseignement qui lui était dispensé lui fut inutile mais la classe de Messiaen, alors professeur d’harmonie, on dirait qu’il lui doit l’essentiel de ce qu’il est devenu. En écoutant cet imaginatif doté d’un vrai point de vue développant « une conception historicisante de la musique », le jeune Boulez a appris à réagir par rapport à une partition. Ce fut si fort, si éblouissant, qu’après avoir quitté le Conservatoire il n’eut de cesse de rejoindre en dehors l’homme qui allait lui donner « le » coup de pouce, celui qui lui permit d’écrire ses premières vraies compositions.boulez

Ses années de jeunesse furent celles où il s’est le plus imprégné de musique, à commencer par Boris Godounov de Moussorgski, son premier choc, de nature à lui faire comprendre ce qu’est l’opéra. Pour autant, Wozzeck, modèle de formalisation absolue, demeure à ses yeux « le » chef d’œuvre en ce que l’excellence littéraire et l’excellence musicale y coïncident admirablement car l’œuvre de Berg et la pièce de Büchner sont d’égale qualité. On devient musicien en écoutant de la musique. Boulez n’a pas échappé à la règle, mais il nous montre que l’important n’est pas l’influence qu’un artiste en conserve :

« Stylistiquement, vous ne retrouverez rien des derniers quatuors de Beethoven dans ma musique, mais ils m’ont donné une impulsion pour manipuler les matériaux sonores et imaginer des œuvres personnelles ».

Et que dire de Bach, grand modèle d’écriture qu’il place au plus haut ! « La virtuosité de l’écriture contrapuntique de Bach marque un sommet dans la maîtrise de la discipline et de la liberté » insiste-t-il. L’influence, ou plutôt l’imprégnation de Wagner se situe sur un autre plan. Il le tient pour le romantique absolu en ce qu’il ne s’obsédait pas, lui, contrairement à tant de ses collègues/compatriotes/contemporains, avec le classicisme ; il s’en était même émancipé.

Les années d’après-guerre sont évoquées comme des temps héroïques durant lesquels on se procurait des partitions et des enregistrements avec une difficulté inimaginable aujourd’hui. Un temps où, avant d’apprendre son métier avec une formation plus réduite chez Barrault, il fut même chef d’orchestre remplaçant aux Folies-Bergère ! C’est l’autoportrait d’un Boulez moins sectaire, moins tranchant et moins dogmatique qu’on ne le dit qui en émerge. Quitte à ce que son ambivalence verse dans le paradoxe. Ainsi de l’orgue dont il aime le timbre et le sentiment d’éternité tant qu’on tient la note tout en détestant la puissance de l’instrument. En fait, à l’écouter, on se dit que sa personnalité est ainsi faite qu’il a toujours besoin d’apporter un contrepoids à ce qu’il vient de dire, ce qui se traduit par un mouvement de balancier.

Berlioz ? Maladroit dans son langage harmonique mais si séduisant dans l’orchestration et les idées. Le jazz ? Du préfabriqué d’une grande pauvreté rythmique, une musique à quatre temps mais l’improvisation et le free jazz sont d’une liberté réjouissante. Roland Barthes ? J’aime beaucoup mais lorsqu’il dit que « la matière première de la musique, c’est le silence », cela relève d’un propos littéraire, il confond avec l’arrêt et le point d’orgue, j’aime beaucoup Barthes vraiment mais une telle définition ne signifie pas grand-chose… Rares sont les artistes qui échappent à ce double mouvement d’opinion. Klee peut-être, qu’il admire et à qui il doit de ne pas regarder la nature de manière purement contemplative mais en l’analysant, en la structurant et en déduisant des choses simples d’une forme rigide

On s’en doute, les observateurs et même quelques acteurs des années Ensemble Intercontemporain, IRCAM ou Cité de la musique auraient eu d’autres questions à lui poser et quelques arguments à lui opposer sur ce qu’il y a fait de la notion même de recherche appliquée. Un lieu où travailler, réfléchir, expérimenter, en confrontant la musique à la technologie, soit, mais à quel prix, avec quel type de contrainte et pour quel public ? On peut critiquer Boulez mais à condition d’être du bâtiment, qu’il s’agisse d’un concert, d’un enregistrement ou d’un projet. Sinon il n’en tient pas compte. Il faut s’exprimer du dedans pour être pertinent, comme Schumann parlant de Chopin dans la Nouvelle revue Musicale

éclairob_8b269b_klee-foudre-physionomiqueIl s’explique également sur son goût pour la notion de prolifération, sa défense du chant grégorien contre les cantiques catholiques post-conciliaires, la capacité à reconnaître un compositeur à son geste, ou le privilège d’avoir l’oreille absolue. Des chapitres très éclairants sont consacrés aux rapports de la musique avec la littérature et la peinture. Boulez lisant Proust analysant Wagner vaut le détour. Ca se lit autant que ça s’écoute. Kafka, Joyce, Musil, Pessoa figurent également dans son panthéon portatif.

Il s’est essayé à transposer des poèmes de Mallarmé sur sa partition, et à mettre en musique des poèmes de Michaux mais on sent que l’expérience l’a laissé insatisfait. Au fond, il serait d’accord avec Beckett, dont il se sentait si proche depuis le choc de la création d’En attendant Godot, lequel refusait que toute musique fût adjointe à sa pièce parce qu’« il s’agit d’une parole dont la fonction n’est pas tant d’avoir un sens que de lutter contre le silence, et d’y renvoyer » répondit l’écrivain à un compositeur qui le sollicitait (Michel Archimbaud vient d’ailleurs de publier hors-commerce dans une édition limitée ses quelques Lettres à un musicien d’où ces lignes sont extraites).

Etonnant comme le langage de ce compositeur réputé difficile, hermétique, abstrait, use dans ce livre parlé d’une langue claire, directe, accessible, ouvert même lorsqu’il est technique (on lira ici quelques pages de l’entretien) sans jamais abuser de son charme et de sa chaleur. Il est vrai qu’on ne trouve guère dans ces pages de développements sur le dodécaphonisme ni sur le sérialisme intégral. Pas le lieu ni le moment. Il tient qu’on ne se trompe jamais si on tire les gens vers le haut, c’est à dire vers le présent et le futur pour mieux les arracher à la naphtaline du passé et à la poussière d’un monde qui étouffe sous le poids de ses bibliothèques. « Le public suit si on suscite la curiosité » se convainc-t-il sans ignorer que le goût du risque dans le choix d’œuvres qui sortent du répertoire courant n’est pas la qualité première des programmateurs, agents, tourneurs et producteurs, ni la paresse des spectateurs.

Au fond, Pierre Boulez n’a pas tort de dire que sa vie fut comme toutes les vies : simple dans la ligne générale à laquelle il s’est tenue (encore faut-il avoir la force de caractère de s’y tenir) et complexe dans le détail. Alors, on ne peut toujours pas se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal le matin ?

« Il y a parfois des efforts à faire et trop de gens ne font pas assez d’efforts en matière d’art, soit par paresse, soit parce qu’ils sont trop attachés aux formes du passé. Ils ont arrêté d’évoluer et c’est regrettable. La musique n’est pas la seule en cause, mais aussi ceux qui l’écoutent »

A bon entendeur !

(« Insula Dulcamara, 1938 » huile sur toile de Paul Klee ; portrait de Pierre Boulez par Patrick Berger; « Eclair physionomie, 1927 » aquarelle de Paul Klee)

Cette entrée a été publiée dans Musique.

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commentaires

632 Réponses pour Dans l’arrière-histoire de Pierre Boulez

pado dit: à

Un billet dont l’incipit est un tableau de Klee ne peut être qu’une merveille.
Bon, maintenant je vais lire.

pado dit: à

Peut-on se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal ?

Euh……non.
Je tiens à mes dents.

pado dit: à

« Sinon il n’en tient pas compte. »

Résultat : nous non plus.

pado dit: à

« A bon entendeur ! »

Du passou et non du Boulez donc.

pado dit: à

4-0
Et bientôt 5.
Je peux me retirer

Widergänger dit: à

Boulez ? J’ai toujours été fasciné par son intelligence prodigieuse. J’aurais pu l’écouter pendant des heures tellement tout ce qu’il disait était d’une extraordinaire clarté et intelligence.

Je me suis demandé souvent en revanche si sa prodigieuse intelligence ne lui avait pas nui pour être un grand compositeur. Je n’ai jamais accroché à la musique de Boulez alors que j’ai une grande passion depuis tout jeune pour la musique dite contemporaine (Messiaen, Berg, Xenakis, Ligeti, Penderecki et quelques autres que j’écoute avec passion, rêvant souvent de trouver l’équivalent en littérature…).

Boulez et Mallarmé vont bien ensemble. J’aurais bien vu aussi Boulez et Beckett. Ce que dit Beckett de son propre théâtre est on ne peut plus intelligent également. Mais autrement je ne goûte guère sa musique. Et je le regrette ; j’aimerais rencontrer un jour quelqu’un qui soit capable de me la faire goûter.

Boulez est par ailleurs un chef d’orchestre tout à fait génial. J’ai toujours beaucoup apprécié tous ses enregistrement. Le Sacre du printemps par Boulez, oui c’est vraiment quelque chose de grandiose.

pado dit: à

« Le jazz ? Du préfabriqué d’une grande pauvreté rythmique, une musique à quatre temps mais l’improvisation et le free jazz sont d’une liberté réjouissante. »

Ah j’oubliais.
Comme quoi il possible de dire une énorme Konnerie une juste réalité dans la même phrase.
Tout Boulez.

la vie dans les bois dit: à

@20h48, le même écrivait en janvier, de cette année, il ne s’était pas lavé les dents :
« Ou la musique de Boulez (qui produit sur moi une totale indifférence et pourtant j’adore Berg et la musique contemporaine !). »

La parabole du tube de dentifrice, c’est mathématique. Une fois qu’il est sorti, le dentifrice, eh bien, on ne peut plus le faire rentrer dans le tube.
https://www.youtube.com/watch?v=w38EGBn9wzw

Widergänger dit: à

Je crois bien que Boulez ne s’est pas contenté d’une année de Mathématiques Supérieures mais qu’il a aussi réussi à perdre son temps comme moi… en Mathématiques Spéciales pour préparer le concours de Polytechnique, qu’il aurait à coup sûr réussi s’il l’avait désiré. Mais Boulez à l’armée, ça ne colle pas vraiment…

Pour parler encore musique. Autant j’écoute la musique de Schönberg avec grand intérêt. La Nuit transfigurée ! Autant je ne parvient pas à saisir l’intérêt de la musique de Boulez qui me semble en effet trop abstraite, manquant de chair, trop intelligente, trop sophistiquée pour parler à mon âme.

Chaloux dit: à

Boulez, c’est un très grand chef. Le reste, il vaut mieux l’oublier, tout le reste. Ce qui permettra de découvrir la nuée de compositeurs qu’il a volontairement occultés, en bon petit dictateur qu’il était, et qui valent cent fois mieux que lui. Sic transit gloria mundi.

Vs dit: à

Le premier tableau visuellement très  » contrapuntique » de Paul Klee est excellemment choisi.
Bravo Pierre Assouline!

Angelo dit: à

Si je ne faisais que me brosser les dents en écoutant la musique de Boulez, mais je fais bien pire.

Angelo dit: à

 » Grâce aux mouvantes et menues modulations de ses couleurs, qui ne semblaient pas non plus posées, mais exhalées au bon endroit, ou naturellement enracinées comme mousses ou moisissures rares, ses « natures tranquilles » aux tons fins de vieilles choses, paraissaient mûries, avoir de l’âge et une lente vie organique, être venues au monde par graduelles émanations.

Quelques points rouges chantaient en ténor dans la sourdine générale. Néanmoins on éprouvait qu’on était dans un souterrain, devant des eaux, dans des enchantements, avec l’âme même d’une chrysalide.  »

( Henri Michaux, à propos de la peinture de Paul Klee, dans « Passages » )

Vs dit: à

Et une ligne au-dessus, H. Michaux écrit :
 » J’ accédais au musical, au véritable Stilleben. »

Angelo dit: à

La musique de Boulez, intellectuelle, sèche et sans lyrisme, soutient aujourd’hui difficilement la comparaison avec les oeuvres de ses grands contemporains, Messiaen, Varèse, Britten ou Xenakis.

oursivi dit: à

Joli billet PA, comme d’hab.

Un matin le Pierrot lunatique est reçu par le parisien mondain mais instruit Pierrot embouteillé, en 1997 je crois.

Bouboute, plein d’entrain, lui donne à entendre les jolies broderies harmoniques de Bill Evans, persuadé que l’homme de discernement et de fortes paroles va fournir au sortir des 3 minutes de l’intermède musical, les mots qui disent au plus juste le grand charme de ces choses.

Aïe aïe aïe, quelle sotte idée.

Le pierrot malunaire lâche, péremptoire : « C’est très mauvais, une suite de clichés harmoniques des plus navrants, c’est pitoyable » (l’esprit y est, pas l’exactitude des qualificatifs employés ce jour)

Bouboute n’en croit pas ses esgourdes.

– Vous n’aimez vraiment pas le Jazz ?

Bouboule consent avec une imprécision à des kilomètres du scalpel usuel de ses propos.

-Si, mais de rares musiciens. Par exemple, un saxophoniste un peu free, sa musique avait des harmoniques intéressantes, mais en Jazz, moi et les noms… (!)

-Coltrane ?

-Oui, ce doit être cela.

Fin de la parenthèse.

Comme disait Miles lors d’une party à la Maison Blanche à une parvenue tâchant de trouver quelque chose de spirituel à dire sur le Jazz dont le maestro avait la certitude qu’elle était aussi sincère que les sourires alentour :

-C’est votre minute Jazz, Madame ?

Bouteiller tâcha de cacher son dépit et la conversation roula bientôt sur autre chose moins à même de fâcher.

Cela dit cet homme si entier et savant n’a pas fini de nous manquer.

Qu’il se soit évadé en même temps que Bowie est quand même une sacrée preuve de leur manque de savoir-vivre.

Un des plus grands inconvénients à devoir vieillir et de perdre une à une toutes nos idoles.

AO

Angelo dit: à

Si Boulez partage quelque chose avec son maître Olivier Messiaen, c’est bien le dédain pour le jazz. à propos duquel Messiaen s’est fendu de déclarations encore bien plus regrettables et bornées que Boulez.

Sergio dit: à

C’est un chameau raplati pour aller dans les Vinci ? Seulement après il faut qu’ils se fabriquent comme ça tout seuls, sinon c’est la croix et la bannière…

rose dit: à

floraonsandklee.jpeg

Klee chez joan miro à Barcelone et particulièrement ses toiles de petits carrés colorés.

Bonsoir à tous

D. dit: à

Sic transit gloria mundi.

J’ajouterai : Hic finis gloria boulezii.
Car si Boulez était piètre compositeur, je suis fin latiniste.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la vie par les instruments de musique,!…
…la vie des compositions picturales,!…

…la vie dans les temps de nos loisirs,!…

…la vis de nous chapeautez nos avenirs,!…

…restons ou devenons nous-mêmes,!…avec nos propres moissons et qualités,!…

…et, ces affaires des lustres à faire briller,!…nous – même, par les autres, soumis attentifs,!…
…à nos choix,!…nenni,…nos vies en casserole du monde, communications ou manipulations,!…
…des dogmes ancestraux à savoir se faire sauter, libérer,!…
…autres temps,…non moins, chacun dans son échelle instantanée,…
…sensibilisé,!…à quel étage, à quel porté du son, avec ou sans soucis en tête,!…
…le soleil en soi, l’humour des vies croisées,!…
…vous dites,!…à votre place,…ceci ou cela,!…pour vous éviter le pire,!…

…toutes ces Bourses,!…des manipulations génoise,!…je dirais vénitiennes,!…plutôt lombardes,!…

…l’art de la contrebande, survivance dans la mondialisation,!…

…les artistes du terroir, d’aujourd’hui,!…limites juste un compte en banque,!…
…tout ces modèles à entretenir,!…en plus,!…en proies entre recommandations tout risques,!…
…vous faite peintre, ou hôtel casting chic et pas chère,!…
…gratis, les sources d’esprit sein,!…
…etc,!…

JC..... dit: à

« Peut-on se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal ? M’est avis que oui. » (Passou)

Bien entendu, je suis de l’avis de Messire Assouline, étant d’un naturel flagornant envers les puissants de ce monde !

En complément, j’ajoute que copuler une Allemande de la DDR en écoutant la Chevauchée des Walkyries a toujours eu pour moi quelque effet tout à fait délicieux …

Polémikoeur. dit: à

Ecouter « du Wagner et du Ravel » :
autant aller au coiffeur
et dire de sa belle-mère
qu’elle est la mère à sa femme !
Qui pour s’étonner encore,
dans la galerie commerciale,
de la découpe en tranches
des noms propres de personnes ?
Musicalment.

de nota dit: à

Boulez s’est beaucoup impliqué dans la vie institutionnelle. L’ancien directeur de l’Ircam explique que son objectif était de «créer le plus grand nombre de circonstances pour que le public puisse entendre des œuvres nouvelles». Il compare ça à la natation: «Pour avoir des champions olympiques de natation, il faut construire des piscines dans le plus grand nombre de villes et de villages», parce qu’une personne potentiellement douée pour la nage ne peut pas le savoir si elle n’a pas de bassin à sa disposition. Boulez a donc passé sa vie à créer des piscines, du Domaine musical à l’Ircam. «Après, dit-il, si cela n’intéresse pas les gens, c’est leur problème.»

David Caviglioli pour le nouvel obs.

la vie dans les bois dit: à

Cette phrase du billet a qq chose:
« En fait, à l’écouter, on se dit que sa personnalité est ainsi faite qu’il a toujours besoin d’apporter un contrepoids à ce qu’il vient de dire, ce qui se traduit par un mouvement de balancier. »
D’un autre point de vue, cela ne ressort pas du paradoxe, ni d’une contradiction. Elle est sous forme mathématique, la mise en juxtaposition de deux propositions, non contraires. Pour qui a été rompu à la précision d’une écriture mathématique, cela a du sens. J’imagine que cette précision est la même dans la décomposition d’une partition musicale.

en ce 1er avril, voilà un gros poisson

http://1.bp.blogspot.com/-lGANUZBcO2A/VF-pfAHVu3I/AAAAAAAAIRU/vb7nqWDIjeM/s1600/5859.jpg

christiane dit: à

Comme Pado, à 20 h 23 min, je vois d’abord cette œuvre de Paul Klee. Il écrit : « Un billet dont l’incipit est un tableau de Klee ne peut être qu’une merveille.
Bon, maintenant je vais lire. »
J’aime surtout le début de sa phrase. Choisir un tableau de Paul Klee est offrir une grande joie aux visiteurs du soir. Le temps alors est tout entier lié au regard. Fond clair et lumineux de pulvérisation ( huile ), puis ces signes qui donnent de la stabilité et un rythme . Évoquent-ils une écriture, un visage, un animal ? Qu’importe… On reçoit une légèreté, un espace ouvert, une profonde harmonie. La « merveille » est dans le tableau.
Puis, plus tard, ce billet travaillé, sérieux, inspiré, à partir du troisième paragraphe. (Le lavage de dents en musique ne m’est pas indispensable…)
Vient le lien avec Paul Klee :  » Klee peut-être, qu’il admire et à qui il doit de ne pas regarder la nature de manière purement contemplative mais en l’analysant, en la structurant et en déduisant des choses simples d’une forme rigide ».
Klee est-ce seulement cela ? C’est avant tout un peintre, un amoureux des couleurs, de la lumière même s’il est violoniste et passionné de musique. Une recherche spirituelle aussi. Mais Boulez est tout entier dans la musique telle qu’il la conçoit et que j’avoue avoir bien du mal à écouter longuement. « l’avant-garde musicale au XXème siècle » met mes oreilles à dure épreuve… « quelqu’un d’abstrait (l’adjectif qui tue), théoricien du genre austère, polémiste parfois brutal dans ses jugements, d’un tempérament coléreux, recroquevillé sur tout ce qui lui est personnel… ». Oui, je l’imagine bien comme cela.
Le portrait est brillant.
« Bach, grand modèle d’écriture qu’il place au plus haut ! « La virtuosité de l’écriture contrapuntique de Bach marque un sommet dans la maîtrise de la discipline et de la liberté ».
Cette citation permet à Versus de se réjouir, d’autant que le lien avec Klee va être développé.
Analyse trop savante pour moi. Je reste sur le seuil…
Mais je regarde cette magnifique photo de Boulez par Patrick Berger et la magique beauté de « Insula Dulcamara ».
Je me souviendrai que dans ce billet Klee et Boulez allaient à l’amble pour Pierre Assouline, puis j’endormirai la page Boulez et ré-ouvrirai celle de Paul Klee en écoutant Bach ou juste du silence.

renato dit: à

Le sérialisme intégral est plus intéressant pour le réactions qu’il a produit (le tintinnabuli, p. ex.) que pour les œuvres qu’il a produit. En tout cas il reste intéressant comme conclusion du processus mis en œuvre par Wagner, et en ce sens un seul écoute suffit, mais il reste amusant à lire.

renato dit: à

« Schönberg est mort! » reste un texte intéressant: image d’une époque.

renato dit: à

Puis je comprends que l’absence de point de référence (ordre hiérarchique, répétitions) puisse dépayser et dépasser le spectateur lambda… et là c’est le conseil de Cage qu’il faudrait suivre: si tu ne comprend pas écouté, encore une fois, encore une fois, encore une fois… à un moment tu comprendra.

renato dit: à

si tu ne comprend pas écouté > si tu ne comprend pas écoutE

renato dit: à

« Peut-on se brosser les dents en écoutant le prélude de Parsifal? »

Si le brossage n’est pas automatisé (c’est à dire si on a l’habitude de réfléchir à chacune de ses actions) on risque de se distraire et oublier ainsi des coins, et c’est l’hygiène qui en souffre.

JC..... dit: à

Christiane Taubira et moi-même avons décidé d’officialiser notre relation amoureuse déjà ancienne….

Le mariage aura lieu à Notre Dame de Paris, le 14 de ce mois, célébré par Mgr Barbarin, notre voyage de noces en Guyane enchainé dans la foulée, la nuit de noces à Cayenne, vite fait bien fait, Case de l’Oncle Marriott, suite du Gouverneur Boulez.

renato dit: à

« Du préfabriqué d’une grande pauvreté rythmique, une musique à quatre temps… »

C’est ce que certains ont fait compte tenu de ces contraintes qui fait l’intérêt du jazz. Or, étant données les contraintes, je n’arrive pas à croire que PB ait volontairement oublié les résultats et qu’il s’agissait de musique populaire…

renato dit: à

Par ailleurs, il est aussi vrai que l’idéologie adornienne était dominante à l’époque, et puisque Adorno n’aimait vraiment pas le jazz…

JC..... dit: à

Comme me disait hier la mère de la cousine de la sœur de la belle mère de Pierre Boulez :
« Ceux qui manipule les gosses qui manifestent sans comprendre dans les rues, ceux-là qui les violent, les exploitent à mots charmants, sont des pédophiles politiques ! »

ATTENDU dit: à

Attendu le jugement définitif du grand spécialiste boulezien l’inestimable Marc Court, l’ami de Patrice Chéreau

Par ci, par là dit: à

ATTENDU dit: 1 avril 2016 à 10 h 04 min

Le petit William a tellement honte qu’il se cache.

JC..... dit: à

Aux mélomanes qui peuplent ce lieu littéraire, une découverte :

https://youtu.be/mA2FbVkDuDs

Fier de ses racines cubaines, Pedro Diego Boulezinavici, compositeur, chef d’orchestre, né à La Havane de mère inconnue mais aristocrate socialiste, accepta d’accompagner au piano le 30 février 1998 Arturo Sandoval et Paquito d’Rivera dans un morceau dédié à Claudia, la femme de ménage-maitresse de Fidel Castro, à l’époque… .

Résultat éblouissant !

vani dit: à

10h07

Merci JC.
Belle journée en perspective.

ATTENDU dit: à

réponse à 10:07 : les adultes qui souffrent de TOC sont conscients que leurs obsessions sont anormmales

cadex dit: à

Attendu le jugement définitif du grand spécialiste boulezien l’inestimable Marc Court…

l’inestimable qui si l’on s »en tient à la rumeur ici répandue, une fois, déteste l’honorable et feu chef compositeur, peut-être viendra-t-il s’en expliquer clairement aidé armé de toute sa théorie, de son goût sûr, de son esprit avant-gardiste construit, de sa super-structure enluminée afin d’ouvrir et d’avancer dans ce débat contradictoire sur l’oeuvre et sa valeur.

D. dit: à

Boulez a donc passé sa vie à créer des piscines, du Domaine musical à l’Ircam. «Après, dit-il, si cela n’intéresse pas les gens, c’est leur problème.»

Je regrette, ce n’est pas recevable, les piscines construites avec les sous des gens, les gens y vont.
A l’Ircam, ils n’y vont pas, parce que c’est un joujou d’élitistes et qu’on le pressentait très bien quand on l’a créé, et on l’a hélas quand même créé.

D. dit: à

C’est La Musique seule qui doit juger Boulez. Et il se trouve que les plateaux de la balance sont en equilibre : du côté lumineux un directeur d’orchestre travailleur et apprécié, de l’autre un compositeur sans esprit sous l’emprise d’une dictature intellectuelle, ce qui est souvent l’écueil des surdoués capables d’une abstraction hors du commun.
Pour moi, Boulez n’avait pas le droit d’imposer son oeuvre, tout juste celui de la mettre à disposition.

bouguereau dit: à

On peut critiquer Boulez mais à condition d’être du bâtiment
«Après, dit-il, si cela n’intéresse pas les gens, c’est leur problème.»

lassouline aime les contention..job avec des plugs profond..des femmes nues dans les caves de singmaringueune..nozing rong wizim…
https://www.youtube.com/watch?v=04F4xlWSFh0

D. dit: à

Mais Boulez à l’armée, ça ne colle pas vraiment

Énorme contre-vérité.
L’uniforme l’aurait magnifié. Et son sens du commandement était indiscutable.

boudegras dit: à

à cadex : meusieu courte avait déjà dézingué Boulez chez Popaul avec des clichés d’arrière-garde associant son dégoût à la nullité ainsi que le fait quotidiennement ce pauvre JC : je n’aime pas donc c’est nul épicétou

bouguereau dit: à

c’est pas faux dédé..les boulez/finky et pivot sont a rcommander..dayeur y rsembrait fastoche a christian vandère dans destrucktiv kommando..lemmy il lui aurait même dit dfaire gaffe il parait..dmettre une casquette dhitlère pour décompresser..mais il se srait faché tout rouge comlme dab

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…premières censures depuis Bruxelles,!…ou à l’arriver sur votre site,!…

…l’humour de nos parasites politique, une fois,!…Ah,!Ah,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Charlemagne comme vitrail, entre deux chambres à coucher,…dépêchons avant qu’il dépose son sceptre et son globe,!…
…l’image du bilboquet,!…sur les nuages,…

Jibé dit: à

L’arrière-histoire c’est comme l’arrière-pays ?

JC..... dit: à

« Un nouveau prêtre lyonnais soupçonné d’agressions sexuelles » (Figaro)

D’ici à ce que l’on apprenne que ce sont des petits muslims candides….uhuhu !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et, comme çà,!…tout le monde à sa formule de transparence du papier, pour en faire un vitrail à coller sur surfaces,…

Widergänger dit: à

Quand Boulez dit que la Turangalila symphonie de Messiaen c’est de la musique de Bordel, on voit qu’il n’a jamais fréquenté les bordels… Boulez avait quand même un très sérieux problème d’oreille…

Jibé dit: à

WGG, allez voir « Remember » d’Atome Egoyan, avant qu’il ne disparaisse de l’affiche. C’est un film, un peu éprouvant, pour vous ! La bande son est de Léonard Cohen…

D. dit: à

Moi non plus, Michel, je n’ai jamais fréquenté les bordels, je ne peux donc pas en juger.

Jibé dit: à

Mais les bordels ont été fermés par Marthe Richard !
Aujourd’hui, les nombreux salons de massage orientaux de la capitale les remplacent avantageusement…

D. dit: à

Si d’autres gens ici, qui ont fréquenté des bordels, peuvent donner un avis sur cette importante question ?

D. dit: à

Avant même que j’aie fini de poser ma question, certains se sont déjà précipités…

Jibé dit: à

« certains se sont déjà précipités… »

Pas concerné, personnellement, mais sociologiquement en tant qu’auteur de livres sur Paris, D.

Widergänger dit: à

Je ne suis pas vraiment convaincu, jibé !

D. dit: à

Oui, c’est évidemment ce que je voulais dire, Jibé.

La farce dit: à

Jibé dit: 1 avril 2016 à 13 h 31 min
mais sociologiquement en tant qu’auteur de livres sur Paris

Livres !!!!!!
Wouarf !!!!!

de nota dit: à

« …Le Festival Agora qui en est la vitrine annuelle, permet de découvrir que l’Ircam est bien autre chose. Et d’apprendre, par exemple, que cette institution, dont le budget de 11 millions d’euros s’autofinance à 31% (45% pour le pôle recherche), a développé des technologies qui font d’elle l’interlocuteur indispensable pour toutes les questions d’acous­tique. Des exemples? Conscient qu’une voiture totalement silencieuse est source de danger, Renault a besoin de bruits pour son futur prototype. Qui charge-t-on d’inventer ces sons de clignotants, klaxons et moteurs? Les ingénieurs et créateurs de l’Ircam, pardi !
Le Festival d’Avignon joue Richard II, de Shakespeare, et a besoin d’une sonorisation imperceptible, donnant l’impression que la voix de l’acteur se projette naturellement. Quel système utiliser? La WFS, développée par les inventeurs de l’Ircam, évidemment.

Gérard Depardieu tourne un film en anglais, avec un accent français si prononcé qu’un doublage s’imposerait ? Inutile : avec ses logiciels sur les voix de synthèse, l’Ircam est capable d’améliorer électroniquement la prononciation de l’acteur sans déformer sa voix. Ce souci de la recherche appliquée s’accompagne d’une vocation de transmission, sous forme notamment de partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ou d’un diplôme commun avec l’université Paris-VI ou l’école Sup Telecom de Paris… »

le Figaro.(07/06/2010)

bouguereau dit: à

Si d’autres gens ici, qui ont fréquenté des bordels

https://en.wikipedia.org/wiki/Ambient_music
..même le l’ironie d’un pro peut être à ce point banal..c’est une des percées dlindustrie faut rconnaite..des boucles associées à des lieux..certaines sont trés réussites..dotes mointes..des bruites disigner pour la techno..lhutilité quand qu’on sbrosse les dents..quekfois du flanc comme larchitec havec sa façade kllenex pour le baratin au maire et le beuz quand hon compte fastoche sur des mules gratos comme tarzoon..hou carrément un ote monde qui s’ouve pour la zic..boulez sassoit dsus..lhinvention c’est lui of course..halors le bordel ?..ça va ça vient

bouguereau dit: à

Des exemples? Conscient qu’une voiture totalement silencieuse est source de danger, Renault a besoin de bruits pour son futur prototype

bingo..tvois boulez smarche sul patalon..un pti con

bouguereau dit: à

Ircam est bien autre chose

les gars y hont esploité un savoir faire technique..essentiellement informatique..halors boulez..fini au supermarketstein plus vite que killmeussieu dénota..mais voilà..zavez dla merde dans les noeils

bouguereau dit: à

ha dénota..ya haussi un festival dla musique de jeux vidéo..et là là faut rconnaite qu’y a dlinvention..bien plus que dans la musique de fime selon l’avis de tas de gens qu’on -deux- oreilles

bouguereau dit: à

The ground floor apartments are for the disabled.

c’est répétés hau moins 4 hou 5 fois..ça ambiance le balladeur de tarzoon

it dit: à

fruit de 20 ans de recherches

est ce que quand on tourne les pages ça fait pouette au moinsse baroz?

bouguereau dit: à

it dit: 1 avril 2016 à 14 h 28 min

j’ai du péter pendant ma reconnaissance vocale..hou halors jme brossais les dents..ou ptête les deux baroz..mais je confirme c’est moi

la vie dans les bois dit: à

Il eructe quoi le centaure? Ah, il insulte la zique. Mais elle lui dit non.

bouguereau dit: à

bon hallez vous faire hanculer..c’est bon pour déboucher les oreilles qu’il disait boulèze

JC..... dit: à

Wiwi, sois sympa ! Sors nous un roman autobiographique : « Un enseignant chez les p.utes ».

Ce sera le roman de l’année, Passou te filera le Goncourt … on va se détendre. Boulez, c’est un type qui constipe.

Al Ceste dit: à

Sur misentrop2, article pour ceux qui préfèrent les magnolias à la guerre.

la vie dans les bois dit: à

De là à penser que le centaure a l’ouïe fine, on se gardera bien de revenir sur son terrain bien gras.
Que les ingénieurs et techniciens acoustiques soient des informaticiens, c’est évident. Qu’ils puissent animer une rave, pourquoi pas. Mais la musique électronique à son élite aussi.

DHH dit: à

sur les bordels parisiens ,si on veut une lecture drôle et documentée,à la fois, je recommande « la fermeture  » d’Alphonse Boudard

lewshima dit: à

bouguereau dit: 1 avril 2016 à 14 h 15 min

quekfois du flanc comme larchitec havec sa façade kllenex pour le baratin au maire et le beuz. hou carrément un ote monde qui s’ouve pour la zic..boulez sassoit dsus..lhinvention c’est lui of course

Pas mal du tout ce que tu remarques mais prends l’exemple de Zaha Hadid, qui hélas vient de nous quitter, quelquefois le baratin et le buzz se fondent dans les coulées du béton de la construction (un peu comme à la fin du film Snake Eyes de De Palma) et l’idéal d’un dessin, la vision d’une forme, prennent une extraordinaire substance dans le réel.
Boulez avec ou sans marteau, avec ou sans compas, mais hélas toujours avec un peu les habits du Maître infusant la master class à tous les étages de sa personne, c’était peut-être, plus que l’architecte du monde, la figure de « l’artisan furieux » (pour reprendre une expression de Char) qu’il voulait incarner.
L’expérience et la noblesse de la maîtrise d’ouvrage à la française. (Voir la nouvelle philhar de Paris ou le néo-gâteau de l’auditorium de Lyon, non je plaisante.)

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

De nota, ben ça fait peur votre description de l’IRCAM, là. Ca a un côté « premier cercle », si vous voyez ce que je veux dire ?

Notez que ça correspond à l’idée que se fait le grand public de l’Ircam (et de Boulez, donc..) : un truc inaccessible et ésotérique, où, sous couvert de musique contemporaine, on sonorise des bagnoles et on travestit des voix.

J’ai entendu, sur France Mu, des musiciens dire du bien de Boulez, de son intelligence, de sa curiosité. J’en ai entendu aussi dire du mal… Je me garderai bien de prendre parti, mais je pense que c’est le lot de quiconque devient une institution, et on ne devient pas un monument par hasard : il y faut des prédispositions…

(quand même, quand même. Nos impôts, les vôtres, les miens, tout cela consacré à des recherches acoustiques pour… gommer l’accent français de Depardieu… Et ce n’est même pas un poisson d’avril… Oh, je connais et pratique la révérence vis-à-vis de la recherche, m’enfin, quarante ans de Boulez pour en arriver là ???)

Sergio dit: à

JC….. dit: 1 avril 2016 à 9 h 16 min
la nuit de noces à Cayenne, vite fait bien fait, Case de l’Oncle Marriott, suite du Gouverneur Boulez.

Châteaux de sable (avec travail au tamis) dans le lit du Maroni…

Pour phynancer le voyage !

la vie dans les bois dit: à

Dire qu’un compositeur de musique est un technicien acousticien, je sais pas, moi, mais au hasard pour déboucher des esgourdes, c’est comme dire que Sergio est artistes peintre, du plastoc, tout ça .

Mise au pot dit: à

(quand même, quand même. Nos impôts, les vôtres, les miens, tout cela consacré à des recherches acoustiques pour… gommer l’accent français de Depardieu…
Clopine

Alors que nos impôts, les vôtres, les miens, tout cela consacré à subventionner quelques images sur les grenouilles du pays brayon ça c’est chouette (qui bouffe la grenouille)

ALRDTP dit: à

la vie dans les bois dit: 1 avril 2016 à 15 h 49 min

Ou comme dire que LVDLB se fait un mec.

la vie dans les bois dit: à

Dans les lettres i.r.c.a.m. il y a les mots recherche acoustique et musique. Et pas potin.

jojo dit: à

« gommer l’accent français de Depardieu… »

au lieu de l’imiter, l’imposer comme la (nouvelle) norme, c’est vexant -déjà avec waterlou!

avec modération dit: à

« quelques images sur les grenouilles du pays brayon ça c’est chouette »

le monsieur veut dire qu’avec l’accent belgo-russe à la gégé, ça ferait le poids

Sergio dit: à

Mise au pot dit: 1 avril 2016 à 15 h 50 min
quelques images sur les grenouilles

Les crapeauducs ! On peut faire des réseaux terribes ! L’autoroute de l’Ouest, Roissy, Pontault-Combault…

A fond les gamelles, les bestioles…

mod e r ation dit: à

« quelques images sur les grenouilles du pays brayon ça c’est chouette »

le mon sieur veut dire qu’avec l’accent bel go-rus se à la gé gé, ça ferait le poids

bouguereau dit: à

mais prends l’exemple de Zaha Hadid

..sûr quelle fait pas la barbouilleuse de façade pour disabeul..je regarde..ça m’impressionne..mais je kiffe pas..trop capilotracté par l’épate numérique..mais bon c’est l’baroque à la mode..c’est ça ta « substance dans le réel » je suppose..chacun ses gouts.
ce qui m’interesse c’est que tu dis qu' »on ne devient pas un monument par hasard »..et c’est bien vrai..c’est même tellement vrai que ça fait peur ta comparaison, des monuments y’en a des qu’on des airs de fin dreigne atroce..bon.. créditer boulez du dévlopment de max..je sais pas si tozras aller chca là..note une chose a ton crédit..qu’on pondu les myards dla grande bibliothèque..lacadémie française dpuis lnumérique..rien..zliche..nibe..la honte française

Widergänger dit: à

Dans son livre : «L’Ultime auberge*», l’auteur dénonce, entre autres, la politique migratoire suicidaire de l’Europe :

«L’Europe va bientôt s’effondrer, à cause de cette forme de libéralisme, qui s’est avérée puérile et suicidaire. L’Europe a créé Hitler et, après Hitler, elle s’est trouvée à court d’arguments : les portes se sont grandes ouvertes devant l’islam, plus personne n’ose parler de race ou de religion, alors que l’islam ne semble connaître que le langage de la haine envers les autres races et religions.»

« L’Europe commence à comprendre où l’a menée sa politique libérale d’immigration. Elle s’est rendue compte que la chose nommée société multiculturelle n’existe pas.»

Pour Imre Kertész, l’Europe est lâche au point de «s’aplatir devant l’islam, en raison de cette culpabilité, qu’elle ne peut oublier depuis Auschwitz ».

« Je voudrais ajouter quelques mots au sujet de la politique : je dirais comment les musulmans envahissent l’Europe, se l’accaparent, bref, la détruisent et comment l’Europe réagit face à ce libéralisme suicidaire et cette stupide démocratie … Cela se termine toujours de la même manière : la civilisation atteint un certain niveau de maturité, à partir de là, elle n’est plus capable de se défendre elle-même, elle tombe alors dans une adoration incompréhensible de ses propres ennemis.» (Imre Kertész)
_____________
Alors, mes pauvres chéris, Imre Kertész islamophobe ?

bouguereau dit: à

je recommande « la fermeture » d’Alphonse Boudard

le coup des aiguilles de proust profond dans les rats..c’est lanedans drh..pas vrai

Widergänger dit: à

Ne serait-ce pas par hasard l’Ircam, le seul véritable bordel… ?

bouguereau dit: à

Imre Kertész islamophobe ?

hallons draguhül..mette l’europe dans un tel doble bin..hon va dire huniversel quoi

bouguereau dit: à

le seul véritable bordel… ?

c’est cqui la sauve..ha t’es vraiment nul en pilpoul..a faire son alia à zurick en essayant d’choper laxent hallemand

bouguereau dit: à

Boris Godounov de Moussorgski, son premier choc

cqui peut sauver mon couillon lanedans c’est que moussorgski était pris par lélite de son temps comme un uber crétin plein de vodka..péteux et sot..qui disait hen plus qula forme et l’fond ça valait pas un verre renversé..quça collait jamais..et que j’aime aussi moussorgski comme tous les français..presque

la vie dans les bois dit: à

Le mouvement de l’école du Bauhaus 1919-1933, visait dans son manifeste une coopération entre art et artisanat, architectes, peintres, sculpteurs. L’objectif était de trouver
des formes artistiques susceptibles d’être reproduites industriellement et de mettre l’art dans le quotidien. Voir lien sur internet. Paul Klee à été enseignant dans cette structure
J’ai bien aimé lire au début de ce livre d’entretien, que P.Boulez avait arpenté religieusement les coteaux de Montbrison

Angelo dit: à

« Je voudrais ajouter quelques mots au sujet de la politique : je dirais comment les musulmans envahissent l’Europe, se l’accaparent, bref, la détruisent et comment l’Europe réagit face à ce libéralisme suicidaire et cette stupide démocratie … Cela se termine toujours de la même manière : la civilisation atteint un certain niveau de maturité, à partir de là, elle n’est plus capable de se défendre elle-même, elle tombe alors dans une adoration incompréhensible de ses propres ennemis.» (Imre Kertész)

Qui a dit : « la vieillesse est un long naufrage  » ? Même un Zemmour ne serait peut-être pas descendu aussi bas. Dommage qu’il n’existe pas un prix Poubelle de littérature ; le vieil Imre Kertész aurait pu pustuler (pardon : postuler).

oursivi dit: à

Pierre Boulez
Pierre Bou…teiller
Pierre Assouline
Pierre Nora (qu Anne)

Ils sont murs, quoique notre PA soit encore vert, le pierre lierre sur les murs.

Me revient une journée que FMusique avait consacrée à Voulez, le jour de la mort de Brassens.
La vie a de ces ironies.

AO

la vie dans les bois dit: à

On peut aussi penser que I.K luttant contre une maladie dégénérative pouvait ne pas être un bon relais pour journaleux en manque de buzz

sachant lire pourtant dit: à

le style à bouguereau ..faudrait lui offrir des lunettes

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les juifs et leurs alter-égo arabes,!…Go-Home,!…avec U.S.,!…à la clef,!…

oursivi dit: à

Non, en fait c’était deux jours après, au moment où la nouvelle commençait à faire grand bruit.
Les uns après les autres, je vous dis.

AO

Sergio dit: à

« en détestant la puissance de l’instrument »
(orgue)

Wieso warum ? Y a rien de mieux que d’aller à Cora en Bugatti ! Passeque un instrument qui s’égosille…

Angelo dit: à

Merci à La vie dans les bois pour le lien vers « Poésie pour pouvoir » de Boulez. La qualité médiocre de l’enregistrement ne permet pas de porter un jugement vraiment équitable, mais cette musique est aujourd’hui très datée. Quant au récitant (est-ce Boulez lui-même ?) qu’on entend dire quelques vers de « Je rame » (un saisissant exercice de magie noire !), sa diction catastrophique évoque celle des politiques de l’époque se fendant de quelque discours solennel. Je ne sais pas si Michaux a apprécié.

Sergio dit: à

Sant’Angelo Giovanni dit: 1 avril 2016 à 18 h 15 min
…les juifs et leurs alter-égo arabes,!…Go-Home,!…avec U.S.,!…à la clef,!…

Les uns au pôle nord, les autres au sud et on change tous les dix-huit mois* ! Et le Ricain dans ses cactus…

* En passant pas par la même mer évidemment…

la vie dans les bois dit: à

Angelo, je n’ai entendu la voix de H.Michaux, qu’avec des paquets d’octets. Vous dire si il est le récitant, je dirais que oui probablement.

Versus dit: à

@Christiane,

Un petit film mis en lien ici, nous montre tout l’ intérêt de Paul Klee pour la musique. Il a dû choisir d’ ailleurs entre les deux arts :

http://www.dailymotion.com/video/xlypsz_exposition-paul-klee-polyphonies-cite-de-la-musique_music

D’ une très remarquable exposition des Musées de Strasbourg il nous reste le catalogue édité par Hazan : PAUL KLEE et la nature de l’ art – Une dévotion aux petites choses – où il est question de la nature comme une existence polyphonique ( et bien plus…).
On y trouve aussi de très intéressantes reproductions de ses Polyphonie à trois voix et à quatre voix sous la rubrique de son Héritage pédagogique titrée  » Articulation ».
On doit pouvoir trouver ces reproductions sur internet.
Bonne soirée à vous.

de nota dit: à

Je me suis demandé souvent en revanche si sa prodigieuse intelligence ne lui avait pas nui pour être un grand compositeur.

C’est Wider qui s’exprime.
Qu’est-ce qu’un grand compositeur? Pour moi c’est celui qui est considéré comme tel et basta! Je suis totalement dépourvu d’esprit critique face à la musique, je me contente d’aimer ou pas. Ne connaissant pas le solfège, encore moins l’harmonie, je suis donc incapable de lire une partition et donc incapable d’avoir un jugement rationnel sur une oeuvre musicale, aussi je me garde bien de juger de la qualité d’un compositeur, comme de celui d’un interprète…et pourtant! quand j’étais un jeune con, je claironnais « quelle interprétation magistrale! » mais en claironnant je ne faisais que répéter ce que j’avais lu ou entendu, l’interprétation d’une oeuvre musicale c’est, mutatis mutandis, comme une traduction, prenez un texte de Kafka, trois traducteurs différents et , dès les premières phrases, les trois traductions diffèrent; prenez une sonate de Schubert, trois pianistes différents et , dès les premières mesures, les interprétations diffèrent, comment savoir, un peu seulement, laquelle est la plus fidèle à l’esprit du compositeur si on ne sait pas lire la musique?
A vrai dire, on n’en sait rien du tout! Kifkif pour les traductions, on n’en sait rien du tout, je ne peux pas lire Kafka en allemand, comment pourrais-je avoir un avis éclairé sur une traduction?
Je ne dis pas que l’ignorance du langage musical empêche d’aimer sincèrement la musique, mais je dis que cette ignorance me confine dans l’émotion, j’aime une oeuvre musicale pour l’émotion qu’elle me donne, et si je devais en parler je ne ferais qu’emprunter les mots des autres, car si je me contente des miens, je pourrais bien dire « c’est beau » épicétou! On sait combien il est terriblement difficile de dire avec les mots ce qu’exprime la musique, il faut être un homme comme Jankélévitch pour y parvenir, mais il était et philosophe et pianiste…alors Boulez, je ne sais rien de rien de son travail comme compositeur, je ne possède aucune connaissance pour en juger, je peux toujours l’écouter et dire « ça me plait », « ça me plait pas »
on est bien avancé.
Levi-Strauss disait que la grande majorité de ceux qui aujourd’hui vont au concert ne sait pas lire une partition, et c’est certainement pourquoi on peut nous farcir la tête avec des interprètes qui ont plus à voir avec le marketing qu’avec la probité musicale, mais on n’y voit que du feu…bref, excusez ce salmigondis, tout ce que je veux dire c’est que nous sommes tous un peu poseurs, nous les ignares, quand nous parlons musique et interprètes car, bien souvent, nos paroles ne sont que la répétition de jugements qui appartiennent à d’autres, les initiés.

boudegras dit: à

MC toujours coincé dans la sacristie

Gavin Stevens dit: à

merci de nota, on ne saurait mieux dire

JC..... dit: à

« Je voudrais ajouter quelques mots au sujet de la politique : je dirais comment les musulmans envahissent l’Europe, se l’accaparent, bref, la détruisent et comment l’Europe réagit face à ce libéralisme suicidaire et cette stupide démocratie … Cela se termine toujours de la même manière : la civilisation atteint un certain niveau de maturité, à partir de là, elle n’est plus capable de se défendre elle-même, elle tombe alors dans une adoration incompréhensible de ses propres ennemis.» (Imre Kertész)

Cet homme, regretté, avait un bon sens qui manque à bien de nos idiots utiles ….

Bonne grande musique dit: à

Est-ce que Michel A. se souvient que nous fûmes ensemble au Stade de France (29/08/2008)applaudir (à tout rompre)l’excellent André Rieu ? Quel régal !

C.P. dit: à

la vie dans les bois, le récitant était Michel Bouquet. Boulez a récusé, pour le catalogue de l’intégrale de son oeuvre, ce travail de 1958 qu’il considérait comme raté. Ma source est simplement Jean-Pierre Derrien.

Angelo dit: à

Ne connaissant pas le solfège, encore moins l’harmonie, je suis donc incapable de lire une partition et donc incapable d’avoir un jugement rationnel sur une oeuvre musicale

Mais que vaut un jugement « rationnel » sur une oeuvre musicale ? Le rival de Mozart, Salieri, était un très savant compositeur, peut-être tout aussi savant que Mozart lui-même. Ce n’est pas un jugement rationnel qui est le mieux à même de prouver la supériorité de Mozart. On peut ne pas savoir lire une partition et avoir un jugement très sûr. Question d’oreille, de sensibilité, de « feeling ». Michaux (encore lui) a écrit sur la musique et sur la façon dont elle agit sur nous un texte superbe,  » Un certain phénomène qu’on appelle musique » ( recueilli dans « Passages » ).

Angelo dit: à

la vie dans les bois, le récitant était Michel Bouquet

Pas possible ! Je me souviens d’un Michel Bouquet, disant des poèmes de Michaux, autrement convaincant.

Bloom dit: à

Boulez méprisait le jazz.
Le jazz restera,
mais sait-on de Boulez
ce qui demeurera?

Bonne grande musique dit: à

Avec Michel A. nous sommes aussi allés à Pleyel pour le concert d’Anne Gravoin.Il était d’un enthousiasme quasi hystérique. Moi, moins enthousiaste mais, lui, c’est un connaisseur.

cadex dit: à

Je crois que j’ai compris cette notion de contrepoint., merci Cadex. 13h33

Remerciez Christiane qui au plus juste donne une illustration sonore de cette sensation présente à l’écoute si reposante par sa parfaite régularité et pourtant née d’une belle arithmétique à laquelle il est vrai je ne comprends strictement rien.

oursivi dit: à

Tiens, Valls a démissionné.

D ici à ce qu’ on apprenne la mort de Boulez ou de Tournier.
Manquerait plus que cela…

AO

Angelo dit: à

sait-on de Boulez
ce qui demeurera?

Les grandes réussites du chef d’orchestre, sûrement, à commencer par la tétralogie wagnérienne, que Boulez dirige avec une finesse, une transparence, qui vous font trouver un Karl Böhm lourdingue.

oursivi dit: à

Hollande s est pendu aux ailes du moulin, il est mort d une fracture du crâne une fois atteint le sol.
Un coup de vent et hop, la tête en bas.
Un vrai exécutif.
Les mois d avril sont meu…..
Comme le soliloquait Marielle se désespérant
de Bisson.
Des histoires de Jean-Pierre aurait ajouté Miles Davis.

christiane dit: à

Merci, Versus, pour cette traversée de l’exposition à la cité de la Musique (Les polyphonies de P.Klee). Cette jeune femme gracieuse et discrète est passionnante et les œuvres accrochées si belles. Un chemin que j’ignorais et qui mérite de s’y intéresser surtout avec Bach et Mozart.

D. dit: à

bouguereau dit: 1 avril 2016 à 14 h 36 min

bon hallez vous faire hanculer..c’est bon pour déboucher les oreilles qu’il disait boulèze

De tels propos, sont inacceptables, Bouguereau. Sachez-le.

D. dit: à

N’en faites pas trop, Christiane. Ce n’est qu’un tableautin, vous l’avez mal regardé. dans beaucoup de Maternelles on tend aisément vers un tel résultat.

D. dit: à

Angelo, seriez-vous, comme la grande majorité des commentateurs les plus représentatifs de ce blog, pour la dissolution rapide de l’assemblée nationale et du sénat ?

D. dit: à

C.P. dit: 1 avril 2016 à 19 h 04 min

Sur ce point-là, il avait raison, C.P. Le travail était effectivement raté.

D. dit: à

Pleyel c’est acceptable, mais Gaveau est bien plus enchanteur et intime.

Paul Edel dit: à

De Nota que vous dites est juste. Quand on a fait quatre ans de piano, sansdevebnir un bon pianiste , on apprend simplement à écouter autrement.. grâce à son prof de piano.. on remarque alors que l’élan intérieur, l’impulsion d’un Yves Nat dans Schumann, son « tempérament » habite si personnellement la musique, il tient soudain le monde schumannien dans sa vérité..Mais quelles vérités ? il donne une fougue intérieure, une vérité, un mordant, fait sur le clavier une confession âpre qui vous entraine dans de curieux chemins et des clairières que votre imagination ne soupçonnait pas devant la partition.., et que d’autres, bons pianistes -et même excellents- ne délivrent pas. C’est un absolu mystère. j’ai entendu un Sviatoslav Richter, certains soirs, se perdre dans de curieuses pentes mollassonnes dans un Schubert et soudain, donner un ou deux préludes de Debussy émouvants, ou je me souviens de le voir s’engager dans une sonate de Prokofiev électrisante. Mystère total..Merci de votre honnêteté. longtemps la tribune des critiques de disques de France musique était un bon outil pédagogique.

D. dit: à

Bloom dit: 1 avril 2016 à 19 h 12 min

Boulez méprisait le jazz.
Le jazz restera,
mais sait-on de Boulez
ce qui demeurera?

Moi je sais : des disques allant de brocante en vide-grenier, jusqu’à leur dislocation finale. Memento quia pulvis es.

D. dit: à

Vous avez fait quatre ans de piano, Pierre-Paul-Jacques ?!

Diap à son dit: à

« Il y a parfois des efforts à faire et trop de gens ne font pas assez d’efforts en matière d’art, soit par paresse, soit parce qu’ils sont trop attachés aux formes du passé. Ils ont arrêté d’évoluer et c’est regrettable. »

Paul Edel devrait sortir d’ une critique too much imporessionniste.

Paul Edel dit: à

D. oui, au fond d’un collège à Argentan.

la vie dans les bois dit: à

cadex, je reste propriétaire de mon opinion ,et je vous disais merci du lien que vous donniez sur le contrepoint.

la vie dans les bois dit: à

merci C.P.

bouguereau dit: à

Quand on a fait quatre ans de piano, sansdevebnir un bon pianiste

..hon veut quça rapporte hau moins de considération et dhautosatisfaction..assez dec honner polo..si seulement t’avais dit pour draguer les gonzesse comme killmeussieu..mais non !

bouguereau dit: à

Karl Böhm lourdingue

pour wagnère c’est une grosse qualität meussieu..

bouguereau dit: à

De tels propos, sont inacceptables, Bouguereau. Sachez-le

je l’ignorais dédé..va mfalloir 4 ou 5 ans dpiano 1/4 queue pour comprende..mais pas toudsuite

bouguereau dit: à

mais sait-on de Boulez
ce qui demeurera?

halors kabloom tu nous fais des infidelitäte ou c’est du contrepoint ?

bouguereau dit: à

je suis donc incapable de lire une partition et donc incapable d’avoir un jugement rationnel

tu confond dénota le rationnel havec le pouvoir de l’argumentation..tu fais trop d’pilpoul
ceci dit moi jconnais des pianiss qu’on 30 ans d’age et qui hont un gout dchiotte..
c’est bête cque tu dis au sujet dla traduc..tu srais barenbouïm hon dirait qutu t’essaies a la pédagogie..mais là..tu fais ton dracul épicétou
https://www.youtube.com/watch?v=EqQuihD0hoI

la vie dans les bois dit: à

« On s’en doute »
j’aime pas du tout cette entame.

On s’en doute ?
Eh bien non, j’imagine que plusieurs ne se doutent pas de ce qu’est la recherche appliquée, à l’IRCAM.
http://www.ircam.fr/recherche-artistique.html

la vie dans les bois dit: à

Ah ben oui, la recherche artistique à l’IRCAM, c’est rien que de la MAO, ( musique assistée par ordinateur). Et P. Boulez y est pour qqchose ?

la vie dans les bois dit: à

mais c’est vrai qu’avec des anciens ministres comme celle de la culture -numérique- qui tweetait musical « I will survive », ou un ancien du même parti des grandes idées de la techno parade, yep, quelle bande de tefeurs.

la vie dans les bois dit: à

Ne vous dérangez pas. J’ai eu la « repons »

« L’œuvre emblématique de l’emploi de la 4X, Répons de Pierre Boulez, est créée dans sa première version en 1981. Vingt-quatre instrumentistes occupent une scène centrale autour de laquelle le public est assis ; cet orchestre central ne subit aucune transformation sonore de la part du dispositif électroacoustique et informatique. Le public est lui-même encadré par six solistes et six haut-parleurs qui en restituent le son traité en temps réel. Les sons produits par les solistes sont traités en temps réel par la 4X, et réinjectés dans des haut-parleurs situés également derrière le public. »
http://mediatheque.cite-musique.fr/masc/?INSTANCE=CITEMUSIQUE&URL=/MediaComposite/CMFM/CMFM000008800/default.htm

Ceci n'est qu'une interrogation dit: à

bouguereau dit: 1 avril 2016 à 20 h 47 min
ceci dit moi jconnais des pianiss qu’on 30 ans d’age et qui hont un gout dchiotte..

????????????
Chaloux ??????????????

Widergänger dit: à

Il n’y a pas besoin de savoir lire la musique pour apprécier ou pas une interprétation musicale. C’est une question d’esprit. De même qu’il n’y a pas besoin de savoir l’allemand pour apprécier ou pas une traduction de Kafka. C’est aussi une question d’esprit. La traduction du Château par exemple, par Vialatte, est manifestement excellente même si elle pèche sur tel ou tel détail, parce que l’esprit de l’œuvre est bien là, présente dans la traduction. On peut toujours pinailler sur tel ou tel détail mais c’est l’esprit qui compte.

C’est l’esprit qui déterminera s’il faut traduire le début :

Es war spätabends, als K. ankam.

par :

Il était tard, le soir, lorsque K. arriva.

ou par (comme le fait Bernard Lortholary, que personnellement je préfère) :

C’était tard, le soir, lorsque K. arriva.

Il y a une petite nuance, qui n’a l’air de rien, entre les deux traductions, qui change l’esprit de l’œuvre.

Si je traduis par : « Il était tard, le soir, lorsque K. arriva », je me situe par là même dans une certaine tradition narrative, la tradition du conte avec le fameux « Il était une fois, etc. » qui existe bel et bien dans le roman de Kafka. Vialatte n’a donc pas tort du tout dans son choix de traduction. Mais si je traduis comme a choisi de le faire B. Lortholary, par : « C’était le soir, etc. » on sent bien qu’il apporte autre chose, un autre esprit, qui existe aussi dans l’œuvre, quelque chose de plus moderne, qui vient de Céline sans doute, un langage qui donne l’impression d’une sorte de conversation comme le début du Voyage : « Ça a débuté comme ça, etc. » avec le « C’était, etc. » Et ça donne aussi une autre dimension à l’œuvre ce seul « C' », équivalent du « Ça » célinien, une dimension je dirais, psychanalytique, comme le roman du « Ça », ce qu’est aussi le Château de Kafka. Donc, chaque traducteur a fait un choix qui engage un esprit du roman, qui donne le ton général à tout le roman. Mais chaque esprit est juste. Simplement il faut choisir, tel est le dilemme du traducteur. Après il y a aussi le goût de chacun sur quoi il n’y a rien à redire. C’est pareil, me semble-t-il, pour chaque interprétation d’un morceau de musique. Pas besoin de savoir la musique, il suffit d’avoir de l’oreille. Pas besoin de savoir l’allemand, il suffit d’avoir un certain goût, une certaine sensibilité et de comprendre dans quel esprit c’est traduit.

Sergio dit: à

Ha non mais ça nous on le voit bien au concert à Nancy souvent les violonistes regardent pas du tout la partition ! Ou ils tournent les pages mais c’est le voisin qui les tourne, les pages, avec son trombone, c’est pas la même édition, i manque les feuillets du milieu, finalement tout le monde joue chacun ce qui veut, et ça marche très bien. Le chef d’orchestre je suis pas sûr qu’ils sachent vraiment s’il est là ou pas, ça donnerait au moins une idée de le regarder, en fait personne doit savoir lire les notes dans ce bousin ; les violoncelles j’en parle pas non seulement ils prennent toute la place mais encore ils font que ronquer… Ils restent là à l’entracte ! A la fin…

Widergänger dit: à

Autre chose encore.

Une œuvre n’est jamais uenchose en soi fermée sur elle-même. Elle demeure toujours ouverte, comme le dit U. Eco. Mais il faut bien comprendre ce qu’implique ce concept d’ouverture de l’œuvre. Cela implique que l’œuvre est une proposition de l’auteur qui appelle de la part du lecteur une espèce d’achèvement par la lecture. Autrement dit, toute œuvre est par nature inachevée et demande de la part du lecteur un travail d’achèvement. Certaines lectures l’achèvent bel et bien, la tue…, d’autres l’achèvent en lui donnant une certaine interprétation. Or traduire, c’est forcément donner de l’œuvre une certaine interprétation, une certaine coloration, un certain esprit. Mais il faut perdre de vue l’idée, qui me paraît vraiment fausse, qu’il y aurait une vérité de l’œuvre, une sorte de transcendance qui devrait s’imposer à tout lecteur. Non, il y a formulation par l’auteur d’une certaine proposition ouverte de lecture du monde qui ne trouve son accomplissement que dans la lecture.

D. dit: à

Il y a une petite nuance, qui n’a l’air de rien,

les mouches n’ont l’air de rien aussi, et pourtant elles se dont hanlécu hallègrement.

cadex dit: à

les mouches n’ont l’air de rien aussi, et pourtant elles se dont hanlécu hallègrement

Vouliez-vous nous faire connaître un nouveau sondage prenant pour objet d’étude le réchauffement causé par les ondes hertziennes et les voyages intergalactiques incessants? Ou est-ce que je n’ai pas compris…

Sergio dit: à

Widergänger dit: 1 avril 2016 à 23 h 16 min
« Ça » célinien,

Que l’on pourrait rapprocher, toujours pareil, dans une certaine mesure, du passif durassien.

Sergio dit: à

Un voyage intergalactique c’est un voyage dans le молоко+ ?

Gare de Lyon.Bangkok dit: à

Merci por ce superbe article rassembleur. Lire,quoi que ce soit, c’est se sentir moins seul.

JC..... dit: à

« Lire, quoi que ce soit, c’est se sentir moins seul. » (Gare de Lyon)

‘Quoi que ce soit’ : c’est exact. On se sent moins seul …. J’éprouve d’ailleurs un grand plaisir à lire les horaires SNCF, ou l’Annuaire des Marées. Cependant rien ne remplace à mes yeux, niveau intellectualité, le prodigieux quotidien des crétins, VAR-MATIN.

JC..... dit: à

Un copain de l’Institut Bartabacs de Porquerolles – on est de la même promo, la promo Paul Ricard – m’a montré la poupée gonflable qu’il a remisé dans son garage et qu’il ne sort que lorsque sa femme est partie faire les courses sur le continent.
– elle est bien, ta poupée, Marius !
– oui, elle est bien !
– elle est sonorisée ? elle parle ?
– non, j’ai pris l’option musicale seule, et les 52 soupirs enregistrés, bien sûr.
– Wagner ? la Chevauchée ?…
– non, Boulez !
– et qu’est ce que tu lui trouves ?
– à Boulez ?
– non, fada, à la poupée…! Tout de même : c’est inerte, une poupée gonflable !
– inerte pour inerte, elle est vachement mieux foutue que Bobonne !…

C. Dérôme dit: à

« Il n’y a pas besoin de savoir lire la musique pour apprécier ou pas une interprétation musicale. C’est une question d’esprit. De même qu’il n’y a pas besoin de savoir l’allemand pour apprécier ou pas une traduction de Kafka. C’est aussi une question d’esprit. »WGG

Terrible de lire de telles âneries.
Comparer l’ interprétation d’ un morceau musical universellement compréhensible en son langage avec une langue particulière qui a fort justement son langage propre et idiomatique est ridicule.
L’ excellente vidéo mise en ligne de la Master class de Boulez par LVDLB indique bien toutes les précisions du créateur que Boulez fait remarquer aux jeunes dirigeant d’ orchestre.
Il y a une partition, il faut s’ y tenir!
Traduire une langue c’ est vraiment autre chose.

renato dit: à

« Cela implique que l’œuvre est une proposition de l’auteur qui appelle de la part du lecteur une espèce d’achèvement par la lecture. »

En d’autres mots, « c’est le spectateur qui ‘fait’ l’œuvre »…

C. Dérôme dit: à

Paul Klee a fait du n’importe quoi, bien souvent ! Travail inégal

C’ est ce que l’ on pourrait nommer un jugement à la mémé qui a mangé une barre de topset!
JC a crevé le ballon de sa pensée…

JC..... dit: à

C. Dérôme dit: 2 avril 2016 à 8 h 31 min

L’aurait mieux fait de se taire, le nain cérébral de 8h31, je plains ses géniteurs : un tel raté !

C. Dérôme dit: à

Traduire ce n’ est pas interpréter, cela devrait être clair pour un prof éminent de français.
En fait si on devait suivre le raisonnement de WGG, il s’ agirait par exemple de transcrire/traduire un morceau de chant grégorien en musique moderne.
Comment faire apparaître et interpréter la « déliquescence » ou non du podatus par exemple.

C. Dérôme dit: à

Je corrige pour les spécialistes, liquescence à la place de déliquescence.

la vie dans les bois dit: à

@Sergio 23h39, la direction d’orchestre, c’est du boulot. P. Boulez donnant des cours de direction d’orchestre, en  » artisan furieux », c’est absolument savoureux. On dirait du théâtre.
J’ai repensé à un livre d’A. Baricco,  » les châteaux de la colère », où Pekish dirige un orchestre qui s’appelle l’humanophone. « C’était un instrument bizarre. Il l’avait inventé lui-même. Il s’agissait de la pratique d’une sorte d’orgue mais où à la place des tuyaux il y aurait des personnes. Chaque personne émet une note et une seule: sa note personnelle »

Et quand il dirige son orchestre polyphonique, ça donne ça:

« – Vous ne venez pas ici chanter une note quelconque. Vous venez ici chanter votre note. Ça ce n’est pas rien : c’est quelque chose de magnifique. Avoir une note, je veux dire : une note rien qu’à soi. La reconnaître, entre mille, et l’emporter en soi, à l’intérieur de soi, avec soi. Vous ne me croirez peut-être pas, mais je vous le dis, quand vous respirez elle respire, quand vous dormez elle vous attend, elle vous suit partout où vous allez, et je vous jure qu’elle ne vous lâchera pas, aussi longtemps que vous ne vous serez pas décidés à crever, et ce jour-là elle crèvera avec vous. Vous pourrez faire comme si de rien n’était, venir ici et me dire chez Pekish je regrette mais je ne suis pas vraiment persuadé d’avoir une note en moi, et repartir comme vous êtes venus, tout simplement… mais la vérité, c’est que cette note, elle est là… elle est là, mais vous ne voulez pas l’écouter. Et ça c’est complètement idiot, c’est un sommet de l’idiotie, une idiotie à en rester les bras ballants. Chacun a sa note, la sienne propre et s’il préfère la laisser pourrir en lui… non… écoutez-moi bien… même si la vie fait un bruit d’enfer aiguisez bien vos oreilles jusqu’à ce que vous arriviez à l’entendre, et à ce moment-là cramponnez-vous à elle de toutes vos forces, ne la laissez plus vous échapper. »

Jibé dit: à

Que voyez-vous en plus d’un éléphant dans le tableau de Paul Klee ?

Gavin Stevens dit: à

Boulez, chef d’orchestre à la sobre gestuelle contrairement aux gesticulations d’un Gustavo Dudamel qui en fait des tonnes inutiles

mindless idiot dit: à

Casper le petit fantôme en bas à gauche.

C. Dérôme dit: à

Que voyez-vous en plus d’un éléphant

Cet éléphant vous trompe énormément jibé!

Jibé dit: à

Oui, mindless idiot, j’avais vu également le fantôme, what else ?

C. Dérôme dit: à

L’ important c’ est le rythme pictural chez Klee, Jibé, le ta- tata-ta du chef d’ orchestre devant sa partition!

Lucy dit: à

Sur le Qulai, un éléphant, un chat, un poisson et un escargot déplié que regardent de très loin, accoudés au bastingage, les passagers d’un paquebot transatlantique à deux cheminées pour se changer les idées car dans le salon du bateau on joue du Bouletz.

Petits rappels. dit: à

Il dirigeait bien les oeuvres des autres, soit. Mais en tant que chef, c’était la moindre des choses. Il nous a asséné les siennes.On ne les lui demandait pas!
On lui doit quelques condamnations imbéciles des oeuvres qu’il n’aimait pas de Messiaen à Verdi. (j’abrège).
Il imposait une musique, la sienne,et a stérilisé la vie musicale durant cinquante ans. Faut-il l’en remercier? Le devoir boulezien de fin de cycle n’est pas un mythe. N’est-ce pas, Tanguy?
Il a échoué avec l’IRCAM a renouveler le spectre sonore. couteux gadget.
Il sut entretenir un vaste réseau, ou hurlent des veufs éplorés, et ce copinage conçu comme un des Beaux-Arts lui fit obtenir un statut de dictateur Nord-Coréen de la musique française.
Les dernières années furent marquées par la promotion systématique de « Répons », joué ad nauseam comme affirmation supreme du pouvoir créateur Boulezien. Il y avait ailleurs et mieux et plus puissant que ce rabachage pathétique, mais il parait que peu importe…

Qu’on laisse le compositeur se décomposer, la formule est je crois, de Bloom, la musique est plus libre depuis qu’il n’est plus là…

C. Dérôme dit: à

Lucy, vous nous trainez un sacré Boulez!

Pas du tout dans l’ esprit de la partition.

« Il y a parfois des efforts à faire et trop de gens ne font pas assez d’efforts en matière d’art, soit par paresse, soit parce qu’ils sont trop attachés aux formes du passé » Boulez cité par Passou.

bien entendu dit: à

Sorti de la sacristie, Sa Suffisance n’ose pas signer de son nom, quel courage !

St. Jérôme dit: à

sorti de sa sacristie

Comme on connait ses Saints on les honore!

Gavin Stevens dit: à

« la musique st plus libre depuis qu’il n’est plus là », comment peut-on écrire une telle ânerie sans en apporter la preuve

la vie dans les bois dit: à

il reste Court, petit, pour déverser une bile, comme ça. Peut-être par dépit et on ne sait par quels affres personnels il est passé, pour avoir eu à souffrir à ce point du travail de P. Boulez.

En attendant, ces cours de maître, qui donnent un peu une idée de la personnalité du compositeur, -certes avec caractère, mais il peut se le permettre-, et données il y a tout juste 20 ans, ne sont plus disponibles sur le net que pendant un petit mois.
C’est un vrai bonheur, d’avoir vu les notes de musique s’envoler de la partition, sous la direction de P. Boulez.

la vie dans les bois dit: à

…des affres au féminin, personnelles, à M. Court.

D. dit: à

la musique est plus libre depuis qu’il n’est plus là…

disons que c’est un ressenti…fions-nous à nos sens !

bouguereau dit: à

Qu’on laisse le compositeur se décomposer, la formule est je crois, de Bloom

c’est du camille saint saens et du contrepoint..belle direction dorchestre de l’icelui

bouguereau dit: à

disons que c’est un ressenti…fions-nous à nos sens !

nous nous nos nos..hon va pas tout mettre en commun dédé !

bouguereau dit: à

Traduire ce n’ est pas interpréter

..han même temps hon peut pas rprocher a dracul de faire du dracul..faut savoir être humain !

la vie dans les bois dit: à

La scatologie du centaure, pour ceux qui la découvrirait, lui sort maintenant par tous ce qui lui reste de matière grise.

la vie dans les bois dit: à

Si le poltergeist pouvait également redonner le lien de ce qu’il pille sans vergogne, on évitera de repenser que la langue allemande et lui, ça fait plus que deux.

bouguereau dit: à

Non, il y a formulation par l’auteur d’une certaine proposition ouverte de lecture du monde qui ne trouve son accomplissement que dans la lecture

vaut mieux lire dracul que d’ête aveugue..mettons nos sens en commun..restons humain havant tout

Janssen J-J dit: à

C’est l’autoportrait d’une personnalité a priori peu sympathique que Passoul donne envie d’aller voir. Vu d’ici, on sent chez Boulez l’orgueil et l’humilité d’un type à la vie banale qui ne s’est jamais vraiment senti obligé de rendre des comptes au monde extérieur à sa création. Il y a de la justesse à établir un parallélisme entre compulsion autodidacte et répulsion à la reddition des comptes aux imbéciles. Car ce qui donne un haut sentiment de liberté et d’autonomie dans toute créativité personnelle soucieuse de s’abstraire des conditionnements culturels antérieurs s’accompagne souvent d’une psychorigidité dans « l’approche » des autres, une incertitude de jugement sur l’art des créatifs contemporains susceptibles de vous ressembler. Passoul en observe les effets chez Boulez dans une personnalité de « balancier », toujours portée à corriger une affirmation précédente, à s’emprisonner dans un « double mouvement d’opinion ». La métaphore de l’outil musical du métronome est bienvenue et assez exacte et la psychologie esquissée du musicien propre à faire tomber quelques préjugés au sujet de sa froideur et de son intransigeance. Ce papier laisse assez bien imaginer comment la personnalité de Boulez a pu structurer les audaces et les repentirs du « marteau sans maître », la seule œuvre de PB que je connaisse à peu près, que Passoul-Archimbaut donnent envie de réentendre avec de nouvelles oreilles. Et le Folio-Gallim n’étant pas cher, profitons-en pour aller nous dégourdir et saluer la petite libraire. Bonne journée.

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