de Pierre Assouline

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La République des livres
Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

Après la petite rentrée, comme on nomme désormais la rentrée de janvier, mars est le rendez-vous des poids lourds. Ils convient de les admirer. Ils ont la carte. Le club est sélect : Kundera, Modiano, Le Clézio y côtoient Carrère, Echenoz, Ernaux, Ndiaye, Toussaint…. Autant d’écrivains que l’on a aimés, et que l’on est tout prêt à aimer encore, mais sans complaisance ni indulgence coupables. Sur la durée, certains (Modiano) sont remarquablement constants dans la qualité ; d’autres, moins. Leurs nouveaux livres sont pourtant loués systématiquement par un effet d’emballement médiatique qui demeure l’un des plus étonnants mystères de la vie littéraire. Comme si l’esprit critique renonçait par principe à s’exercer à de telles hauteurs. Il y a là un curieux phénomène de paralysie par l’admiration. De toutes façons, dès qu’un livre est annoncé comme un événement pour des raisons diverses et variées (l’âge de l’auteur, son métier etc), c’est mauvais signe.

L’écrivain semble le seul artiste à échapper à l’examen critique qui lui signalerait gentiment, mais fermement et publiquement, une perte de valeur, une baisse de qualité, une petite traversée du désert. Les plus grands ont connu ça : Welles, Fellini et même Chaplin, pour ne pas parler des dramaturges et des peintres. Les classiques modernes de la littérature, pour peu qu’ils soient encore de ce monde, semblent immunisés contre ce genre de désagrément. Si l’on en croit la critique, ils ne connaissent pas de hauts et de bas contrairement au reste de l’humanité créatrice. On ne peut même pas dire, comme on le fait parfois avec Philip Roth, que lorsque c’est moins bon, c’est tout de même meilleur que la plupart de ceux d’en face.echenoz par daniel mordzinski

Ils racontent des histoires et manifestement, cela leur fait plaisir. Dommage qu’ils n’aient songé à l’art et la manière de le partager. C’est flagrant avec Caprice de la reine (128 pages, 13 euros, éditions de Minuit) de Jean Echenoz. Sept récits, sept lieux, le tout bien emballé, même si la musique de l’auteur y semble assourdie. Rien de ce qui nous avait récemment enchanté du côté de Ravel et de Courir, ou fasciné avec 14, pour s’en tenir aux souvenirs les plus récents. Une impression de déjà lu, et pour cause, certains de ses textes ayant déjà été publiés ailleurs. Or, comme le savent d’expérience éditeurs et fleuristes, un lien jamais ne suffira à faire un bouquet. Mais surtout quel ennui ! C’est peu dire que l’intérêt y est faible ; on ne voit même pas, à la fin de chaque histoire, pourquoi l’auteur nous a amené jusque là. Pas indigne mais vain. (ici un extrait). A croire que la publication de ce livre obéit à un caprice autorisé par l’auteur à l’éditeur, à moins que ce ne soit l’inverse. Vite, le prochain, le vrai ! Le rapport avec le dernier Kundera, outre le statut d’intouchable et l’ampleur de la déception ? Le jardin du Luxembourg. Ils l’ont en partage.

On le sait que depuis quelques temps, de crainte qu’une ou deux voix discordantes ne se manifestent chez ces incorrigibles français, Milan Kundera préfère publier ses livres d’abord à l’étranger ; c’est ainsi que La fête de l’insignifiance est paru en Italie en « Prima edizione mondiale » comme l’indique fièrement le bandeau d’Adelphi ! Précaution inutile car là-bas comme ici, l’accueil fut et sera kunderolâtre. Des amis se rencontrent et se racontent. Voilà. Il nous ôte le goût de raconter l’histoire, car ce serait aplatir ce qui l’est déjà. Il en faudrait plus pour élever le non-sens au rang d’un des beaux-arts. Par moments, une échappée dans le ton donne l’illusion que l’on est dans une BD filmée par Alain Resnais. De trop courte durée, hélas. Au début, on craint le retour en force de la prostate ; en fait, c’est du nombril en majesté qu’il s’agit, directement, métaphoriquement ou subliminalement. Il y a des histoires de perdrix dont on croit comprendre qu’elles ont faire rire, s’étrangler ou inquiéter Staline, Kalinine, Khroutchev, Brejnev (mais moi, rien, si je puis me permettre). Titres et intertitres déconcertent.

On sent qu’il s’est bien amusé à brocarder ainsi l’esprit de sérieux ; facile de deviner son petit sourire penché sur la page ; pas contagieux, hélas. Peut-être s’est-il joué de nous, comme on peut se le permettre à 85 ans, mais non : La fête de l’insignifiance (144 pages, 15,90 euros, Gallimard) n’a rien d’une PlaisanterieLes personnages, vite guignolisés en pantins pathétiques, parlent d’une même voix. On ne retient rien. Pas un son, pas un trait. Même citer s’avère impossible car rien ne le mérite. A peine des néologismes : « excusard », « conduisible »… Et puis il faut savoir gré à Milan Kundera de déterrer de temps en temps des auteurs français d’autrefois que plus personne ne lit, hélas : la dernière fois Anatole France ; cette fois, Françis Jammes.. C’est tout ? Ah, si, la définition de l’humour comme l’infinie bonne humeur ; sauf qu’à l’examen, l’auteur nous donne lui-même à vérifier, c’est aussi écrit en allemand (unendliche Wohlgemutheit) et c’est de Hegel. Pour le reste, si poussif… Il ne suffit pas de dénoncer la lourdeur de ses contemporains pour apparaître léger. Pesante en est la lecture, heureusement rapide (gros caractères, triple interlignage, peu de pages). Où est passé le rire rabelaisien de Kundera ? (ici dans un Apostrophes de 1984 à lui spécialement consacré)

kunderasollers photo vincent bitaudOn guette la chute, en vain. A la dernière page, rien ne vient. Et l’excipit nous laisse en l’air, pétrifié par le doute tant sur l’auteur que sur le pauvre lecteur : sommes-nous donc si bêtes, comme contaminés par la bêtise dénoncée avec condescendance dans ces pages, que nous n’avions rien vu, rien aperçu, rien compru à la profondeur de cette sotie qui fait le bonheur des critiques (si l’on en croit leurs articles ici ou ) et du public (si l’on en croit l’entrée du roman au plus haut de la liste des meilleures ventes) ? Car immanquablement, à la fin de chaque histoire, on se demande : et alors ? et après ? Rien pourquoi ? « Il est facile à lire mais difficile à comprendre » nous rassure son éditrice espagnole Beatriz de Moura, tout en nous révélant des détails de son prochain livre. Certes… On entend aussi de telles choses à propos de Michel Serres et sa Petite Poucette.

Pauvreté des dialogues, faiblesse du style, sécheresse de l’exposition. La technique narrative chère à Kundera pourtant éprouvée, inspirée de la partition musicale, cette fois rate son effet. Son goût du fragment ici tombe à plat et ne donne qu’une impression de décousu. L’esprit de sérieux a subi en littérature des assauts autrement plus convaincants. C’est à se demander si, après ce quatrième roman écrit directement en français, il ne gagnerait pas, du moins pour sa fiction, à se remettre à sa langue natale, celle qui lui conférait un authentique génie du conte philosophique le distinguant de la masse des écrivains.

Si l’on osait, et pourquoi n’oserait-on pas, on dirait que Milan Kundera a eu assez d’ironie, de cette ironie mordante, lumineuse, puissante et si réjouissante qui porta ses livres autrefois, pour nous tendre la perche en suggérant par le titre de cette fantaisie que tout cela est effectivement insignifiant. Cette fable qui se veut le livre du rire mérite l’oubli. Finalement, le plus réussi, c’est le bandeau de couverture : un dessin de Milan Kundera.

(« Dessin de Milan Kundera » ; « Jean Echenoz attend son heure » photo Daniel Mordzinski ;  « Milan Kundera assailli par un groupie » photo Vincent Bitaud)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 175 Réponses pour Caprice d’Echenoz, insignifiance du Kundera

TKT dit: à

Langue Moisie, vous êtes un homme plein de projets, je vous souhaite de ne jamais plus rater le métro

Daaphnée dit: à

Trente-trois sonnets funèbres

Notre Jesus !
33, c’est un très mauvais chiffre, dédé vous le dira ! Les épingles dans la tête, tout ça … Pfff !
Mal parti pour la joie tragique !

Widergänger dit: à

C’est précisément parce que c’est un mauvais chiffre que je l’ai choisi comme un défi.

bouguereau dit: à

Le « je vais écrire » ne marche jamais

dis toudsuite que dracul va se prende une tuile sur l’oxipute avant..ou pire ira au bistrot comme gaga..c’est trop tragique

Widergänger dit: à

Et en ce moment je lis un roman de Giono peu connu, marginal dans son œuvre, Le moulin de Pologne. Un roman difficile mais très intéressant à décortiquer (je fais ça pour des élèves en cours particuliers qui préparent le bac).

bouguereau dit: à

C’est précisément parce que c’est un mauvais chiffre

dracul l’est comme un 51 dans l’eau avec la 33export..tu calcules pas dafnoz

Widergänger dit: à

C’est un recueil de sonnets consacrés à la fin de la culture européenne, à l’entrée dans la barbarie du Moyen-Âge qui est notre avenir. C’est pourquoi ils sont funèbres. C’est aussi un hommage rendu à Gongora, le paganini de la poésie.

Daaphnée dit: à

Comme un défi !

Ahlalalala !
Je sens qu’on va avoir une mix avec « Imaginons Sysiphe heureux » !

Si c’est le cas, vous faites fausse route.

bouguereau dit: à

t’es suprématiss comme on pue des pieds dracul..pour ça que lassouline te kiffe..t’es nature..naturliche même..ça fait hégelien qu’aime son héhélienne

Elégance zürichoise dit: à

TKT dit: 12 avril 2014 à 12 h 02 min
Un T-shirt et une chemise portée ouverte

Ouverte !
De mieux en mieux, même au camping des flots bleus ils n’osent plus depuis Pompidou.
Thierry, il y a urgence, inscrivez-vous vite au concours de « Chefs d’oeuvre en péril », promis vous avez votre chance.

Une chemise jaune OUVERTE sur un T-shirt !
Wwwwwwwaaaoouuuhhh !

Daaphnée dit: à

tu calcules pas dafnoz

En effet, le Boug’, je suis l’imprudence même (mais j’y ai qqs dons .. mon bouboug’)

u. dit: à

« je traduis Peter Härtling, son receuil de deux nouvelles paru en 2013 » (ML)

Je retiens cette bonne nouvelle si elle se confirme.

En ce jour de manie, traduire ce n’est pas « partager la richesse » en en créant soi-même?

Gégé dit: à

TKT dit: 12 avril 2014 à 12 h 04 min
Langue Moisie
TKT dit: 12 avril 2014 à 12 h 02 min
JCouille

De la délicatesse de l’exilé fiscal.

Jacques Barozzi dit: à

C’est du roman ou de l’autofiction, ML et pourquoi « éclat de vie » au singulier ?

Daaphnée dit: à

l’entrée dans la barbarie du Moyen-Âge qui est notre avenir

Punaise, ML!
Si vous trafiquez de l’Attali, vaniteux qu’il est celui-là, il risque de ne même pas vous accuser de plagiat .. !

abdelkader dit: à

Cool, Traube…faites gaffe, quand même, de ne pas finir sur le site Red Trousers …
@Barozzi, very funny…

Widergänger dit: à

Et puis je consacre du temps pour apprendre sérieusement l’espagnol pour un jour pouvoir traduire de l’espagnol, la nouvelle génération d’écrivains espagnols et latino-américains qui sont intéressants. Et j’ai aussi le projet d’écrire deux pièces de théâtre, l’une sur La salle des profs en folie », l’autre moins drôle sur trois frères qui se rencontrent après plus de trente ans d’absence, et qui remue la merde post-shoah qui a détruit leur famille. Une pièce sur la France décadente et moisie…

Daaphnée dit: à

Une pièce sur la France décadente et moisie…

Bon, ML, là .. je vous aime bien.
Plus exactement, je vous vois quelque qualité pour très bien mettre – et joyeusement, pourquoi pas – le côté moisi de la lune .. en lumière ..

TKT dit: à

JCouille, il ne vous en faut pas beaucoup pour prendre votre pied.
Toujours plus difficile de vous différencier avec D.bile.

Widergänger dit: à

Non, c’est au pluriel.

Les traducteurs sont de toute façon très mal payés. Faut avoir la foi. D.ieu reconnaîtra les siens. J’aime traduire, ça m’apprend autant d’allemand que de français. C’est stimulant aussi pour écrire soi-même. Et Peter Härtling, c’est pas du Kundera, ça tient la route. Il a 80 ans à présent. Il y a beaucoup à faire dans la traduction. Le problème c’est le fric. Les éditeurs manquent de fric pour payer les traducteurs. Ils ont des aides mais quand même c’est la décadence. De nombreuses œuvres d’écrivains connus ne sont pas traduites. Et on prétend faire l’Europe ! Je crois en la culture européenne. C’est sa très grande force d’unification à mon avis. Maintenant il faut dépasser le niveau économique, et tisser des liens entre les cultures européennes. Les traducteurs ont un bel avenir. Et leur situation changera peut-être, d’un point de vue économique j’entends.

Les questions du pipilet dit: à

Jacques Barozzi dit: 12 avril 2014 à 12 h 17 min

TKT dit: à

@ abdelkader dit:12 avril 2014 à 12 h 20:
Cool, Traube…faites gaffe, quand même, de ne pas finir sur le site Red Trousers … »:
J’ai regardé ce site, Abdelkader, j’y ai vu des gens souvent posh, quand même préférable que le look hooligan.
J’aime bien le style Paul Smith.

Erratum dit: à

Jacques Barozzi dit: 12 avril 2014 à 11 h 27 min
Témoignage d’après corrections :
Et si l’on m’avait dit que j’allais chanter la Marseille, en choeur !

Après corrections ?
Sûr !

renato dit: à

Moyen Age ? pauvre Le Goff que du travail pour rien.

Cela dit, améliorer les conditions matérielles de vie pour tout le monde me semble bien plus raisonnable que produire des œuvres de l’esprit en mangeant du pain sec et en étant malade (se rappeler des mots d’Hegel en ce sens).

Pour le reste, que de vieilles rengaines…

Jacques Barozzi dit: à

Marseillaise, en effet, plus aucun erratum ?

Créez-en de la richesse dirait JC dit: à

renato dit: 12 avril 2014 à 12 h 35 min

T’es qu’un jaloux toto, toi qui n’a plus de projet et ne produit rien.

renato dit: à

« toi qui n’a plus de projet et ne produit rien »

En voilà un qui est super-ultra-extra-informé…

renato dit: à

C’est vrai qu’en maternelle la priorité n’est pas à expliquer les dynamiques de production, ce qui explique aussi le commentaire de 12 h 47 min…

renato dit: à

Cela dit, on n’améliore pas les conditions matérielles de vie pour tout le monde si on ne produit pas de richesses… donc voilà l’émule de JC lâchant une belle bêtise (et j’ai bien dit « émule »)…

Widergänger dit: à

Et puis j’ai aussi comme projet de demander la nationalité espagnole, comme descendant des Juifs sépharades, quand le projet de loi sera voté en Espagne. Après, quand j’aurais amassé tout plein de fric, j’irai sur mes vieux jours m’acheter une villa en bord de mer à Sitges avec une piscine. Et j’inviterai toute la Rdl avec le patron. Histoire de voir ce que vous donnez en slip en bain…

JC..... dit: à

En ce qui me concerne, tu vas être surpris Michel ! Ventre plat, barres de chocolat et, un must : cerveau vide … disponible !

A la Playa dit: à

13h05

Barozzi à Sitges en slip de bain,
va y avoir de l’émoi dans le caleçon.

Barreur dit: à

barres de chocolat

On promet ça et on découvre du nutella.

Widergänger dit: à

Excellent justement cerveau disponible. Je vais me brancher sur le tien, JC, comme ça je pourrai faire deux traductions en même temps.

Deneb dit: à

JC, je vous trouve très intelligent, prequ’autant que moi.

Deneb dit: à

Wiedergänger, je suis plus vierge et chaste que vous.

renato dit: à

« Milan Kundera assailli par un groupie »

Ce qui se passe aux cocktails ne m’intéresse point… d’autre part, comme rituel ce n’est que le ‘reliquat’ d’une époque où, pour cultives ses réseaux, il fallait sortir et ne manquer aucune occasion mondaine… je me souviens qu’une écrivaine britannique se demandait comment et quand les écrivains français trouvaient le temps d’écrire étant donné le temps qu’ils passaient au bistrot et leur assidue fréquentation des cocktails… justement… peut-être que la main d’œuvre objectivement chère en France, est bon marché lorsque la vanité entre en jeu…

renato dit: à

Jamais compris l’expression « barres de chocolat » car les casser c’est à la portée d’un enfant — et même pas très motivé…

Clopine dit: à

merci, mon hôte, pour le lien sur l’échange JMG et Pierre Rabhi.

de passe ? dit: à

« merci, mon hôte »

Mondieu !

Rôôô dit: à

cé la révérence avec les pieds trop gros pour les chaussons épicétou

Clopine dit: à

… Les mots de Pierre Rabhi, c’est dans la bouche de Clopin que je les ai entendus pour la première fois, et je les ai profondément crus. Pierre Rabhi est quelqu’un qui, sans le savoir, aura irrigué ma vie entière.

c'est extra dit: à

aura irrigué ma vie entière.

tanguer et mouiller qu’il disait le Leo

Clopine dit: à

… Tiens, je vais considérer cela comme une question, et y répondre, na !

Pourquoi est-ce que j’écris « mon hôte » ? Par coquetterie, affectation, révérence envers Pierre Assouline, bêtise et désir d’originalité ?

peut-être un peu de tout cela a présidé à la première fois où j’ai employé cette formule…

Mais depuis, si je continue à l’utiliser, c’est qu’à chaque fois que je l’écris, j’entends la voix de Galabru dans le « juge et l’assassin », vous savez, quand il s’adrese à Noiret en lui disant « mon juge »…

Un petit plaisir madeleinien, quoi.

Du genre que je tente d’attraper le plus possible au vol. Comme de m’arrêter sur l’allée pierrée pour regarder mon chat, aussi. Même pas le caresser, hein. Juste le regarder.

Ben ouais.

Alors, les haussement d’épaules, hein…

renato dit: à

Enfin, topset ! je comprends le côté visuel pour ceux qui l’image contente, mais après, dans la réalité l’objet est plutôt fragile… un ‘costume’ d’apparat…

Clopine dit: à

… Quand je suis venue ici pour la première fois, il y a des années désormais, je lisais les messages de TKT, et je ne sais pourquoi, je m’étais imaginé qu’il était marchand de tableaux. Il parlait de Singapour, de grands hôtels internationaux, de l’aristocratie, de la Suisse aussi. Je l’ai cru très riche.

J’avais voulu lui dire que, chacun à notre place, du haut en bas de l’échelle sociale, nous étions à la recherche de la même chose : la beauté du monde. Lui dans l’art et le luxe, moi dans le seul endroit où, quand on est pauvre, on peut accéder à cette beauté : une parcelle de terre préservée.

TKT ne m’a jamais répondu sur ce terrain-là. Il me voit toujours comme une sale rouge, le couteau entre les dents – alors que je lui avais ainsi tendu une main amicale, mais bon, il n’a pas compris ce que je voulais dire, sans doute à cause de ma maladresse.

Mais Pierre Rabhi le dit,lui, avec une telle évidence, je suis sûre que si TKT va l’écouter, il sera (enfin !!) convaincu qu’on peut, qu’on doit même, vivre aux champs, pour toucher du doigt le plaisir d’exister. Hors les grands hôtels de luxe, l’art, le champagne, les bons vins et la tristesse d’un mode de vie standardisé à l’échelle planétaire !

question dit: à

Clopine croyez-vous vraiment que Finkelkraut est le Claude François de la pensée Française?

question dit: à

« qu’on doit même, vivre aux champs, pour toucher du doigt le plaisir d’exister. »

Clopine vous n’ avez rien compris à l’ existence!

Clopine dit: à

Je m’en vais répondre à Question.

En fait, c’est une anecdote qui concerne le chanteur québecois Charlebois (j’suis… parti, Sur Québec air….et toujours ma Sophie à moué).

Il était invité d’une émission de radio à laquelle participait aussi Claude François.

Il attendait son tour d’être interviewé.

Claude François finissait son entretien, quand le journaliste a rappelé que l’actualité du chanteur le conduisait à se produire au Festival de la Bêtise, à Cambrai.

A ce moment-là, Charlebois a laissé échapper, d’une voix lugubre : « dramatique coïncidence ! »

Le problème, c’est que son micro était déjà ouvert, et que tout les auditeurs ont entendu son commentaire…

J’aime bien cette histoire (vraie !), alors j’ai fait comme pour les unes de Charlie Hebdo (« bal tragique à Colombey : un mort »).

Et j’ai dit que l’élection de Finkelkraut à l’Académie Française était, elle aussi, une dramatique coïncidence…

Juste pour rigoler, quoi. Un petit plaisir qui passe…(voir ci-dessous).

TKT dit: à

Renato, vous connaissez l’expression américaine « six pack » ? Cela représente les six muscles du ventre. Les francophones parlent de plaque de chocolat, des morceaux bien distincts.

lowquick dit: à

Il n’a pas su juger

Clopine dit: à

.. N’empêche que le Répliques de ce matin était passionnant. Un peu difficile à concilier avec les tartines beurrées du petit déjeuner, certes. Mais débat passionnant !

Le grand écorché dit: à

Clopine elle fait comm Galab dans l’juge et l’assassin, on lui dit:
– ta

Rôôô dit: à

Clopine elle fait comm Galab dans l’juge et l’assassin, on lui dit:
– ta gueule clopine!
Elle prend son crincrin et elle répond:
– mais ça vous fait du bin!
Y’a pas à dire, faut l’opérer du cerveau épicétou

Oui-Oui dit: à

à de passe? 13:58 : imbécile, comment appelez-vous quelqu’un qui vous accueille ?…

Rôôô dit: à

quelqu’un qui vous accueille ?…

quand t’as le gros orteil qui troue la laine ça l’fait pas épicétou

Phil dit: à

« Le moulin de Pologne » (Giono) pensez à nous livrer votre analyse, Widergänger. Toujours hésité à l’ouvrir, depuis le Bratislava de Nourissier qui cause de tout sauf de Bratislava. Genre d’écrivain à plaquettes de chocolat molles. Matzneff se regarde les plaquettes de chocolat. dures.
Bloom, on s’y perd dans vos indianeries. quid de vos coquetèles à polonium ?

Clopine dit: à

TKT, moi j’ai toujours cru que l’expression « tablettes de chocolat » pour qualifier les pectoraux masculins venait du rapprochement entre l’antiquité grecque et l’industrie du cacao. En effet, Léonidas, roi de Sparte, possédait un torse fort vigoureux. Regardez donc les images du film américain « 300 », vous m’en direz des nouvelles…

Or, Léonidas, c’est aussi une marque de chocolats.

1 + 1 = 2

D’où la tablette en question.

Etonnant, non ?

Toscanello dit: à

Clopine: ca fait des siècles que les moines font parfaitement, en silence, et avec dignité, ce que suggère Pierre Rabhi. pitié puf ce côté « vieux sage » ,on sent le type qui bassine sa famille et ceux qui l’approchent.. vite un hypermarché..et un caddie plein de trucs inutiles et marrants ..

Phil dit: à

Clopine, dans l’antiquité, banania produisait des gourdins.

Leon Ballonné dit: à

Léonidas, roi de Sparte, possédait un torse fort vigoureux. Regardez donc les images du film américain « 300″,

si qu’ils l’ont dit à la tivi c’est qu’t’as tout bon

question dit: à

Oui, Toscanello.
On peut même trouver le plaisir d’exister dans un seul tableau ou dans une pratique créative que l’on s’est choisie.
( Robert Filliou, la cédille qui sourit…)
« L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. »

Sergio dit: à

Clopine dit: 12 avril 2014 à 14 h 33 min
d’une voix lugubre : « dramatique coïncidence ! »

Surtout que c’est pas facile à prononcer, il eût mieux valu inverser…

Phil dit: à

Welles ne semble pas avoir connu de passage à vide comme Kundera, en tout cas rien qui puisse rappeler un accès de gâtisme. A la fin de sa vie il mangeait deux poulets complets par repas.

Pierre Marmande dit: à

Le Kiloutou sait que choisir
(interventions dont j’ai le secret)

Clopine dit: à

Sergio, avec l’accent québécois, ça passait tout seul !

Samu Social Club dit: à

L’apothécaire

TKT dit: à

Clopine, vous et votre mari, vous êtes deux anciens (ou toujours actifs) fonctionnaires des PTT. Je ne pense pas que vous soyez au guichet, ou postière sur un vélo. Vous devez donc être cadre. Vous n’êtes pas vraiment pauvre, Clopine, la pauvreté c’est autre chose. Pour ce qui est de la campagne, vous n’êtes pas une fermière. Oui je sais, de temps en temps vous vendez vos ânes, il faut dire, que j’ai l’impression que vous êtes toujours prête à commercialiser vos activités (les petits films entre autres). Là je dois dire, que je vous admire, mon rêve aurait été de ne pas avoir à travailler du tout, pour payer mes factures. Je n’ai rien dire contre la vie à Zürich, mais c’est de loin pas la ville que j’aurais vraiment choisi, trop étroite.
Pour ce qui est de votre question, vous parlez d’hôtels de luxe internationaux. Les grands hôtels ont été inventés pour les voyageurs et depuis l’industrialisation et les colonies, ils sont bien entendu internationaux. Le problèmes Clopine, vous imaginiez sans vraiment lire, et vivre à Singapore et en Suisse, vous semblait un mélange extra-ordinaire. Je ne vous ai jamais imaginé, vivant comme une prolétaire du 19ème siècle, par contre je vous ai repéré comme précieuse (o mon hôte) et une snob. Votre snobisme est de vous vouloir humble, vous avez un ego fabuleux et comme peu parmi nous, vous décidez qui appartient à telle ou telle catégorie.
Oui vous êtes une rouge, mais pas au bon sens du terme, vous êtes une rouge de représentation.
Vous avez lu la RdTP, un monde qui n’existe plus.
Je ne vous trouve pas antipathique, mais peu naturelle, et votre guerre des classes me fatigue.
Vous vous voulez humble, car il vous semble que c’est la panacée pour être aimé par tous. Je trouve l’attitude de Daphnée, ou même de Renato, plus courageuse. Ils ne veulent pas plaire per se.
Quant on est vraiment humble, Clopine, de Beaubec, est-il nécessaire de le préciser ?
Ce qui m’a beaucoup amusé, c’est votre voyage dans le pays exotique entre rue de la Pompe et avenue Henri Martin.

À vous lire, franchement, vous représentez quelque chose de très français, la haine de classe.

Clopine dit: à

C’est rigolo comme on se trompe, pas vrai, TKT ? En fait, vous vendez bien du vin, n’est-ce pas ?

Samu Social Club dit: à

Ah oui, un peu de ah la la celui là c’est comme son père

anna dit: à

Kundera, je l’aime et je l’ai aime. Mais dire qu’il aime ‘les bras d’honneur’ comme son dessin de couverture reviendrait a dire qu’il s’en est toujours ‘fiche’. On échappe pas a son passe..

Enters Terence dit: à

Appelle-moi paisano si ça te chante

TKT dit: à

Clopine, quand on vit à Zürich, Léonidas n’est pas une alternative.
Je ne vois pas le rapport entre les corps du statuaire grec et l’industrie du chocolat. Ni entre les pralinés et les muscles bien formés des gens qui soignent leur corps.

Phil dit: à

Le landerneau est impatient d’écouter l’éloge de Marceau par Finkielkraut, et pas d’effet de manches, bitte sehr, ceci n’est pas un mime.

Clopine, le vendeur se classe selon ses clients. Aimable commentaire de tkt sur le profilage clopinesque qui devrait figurer dans le futur digest bolguique de passoupline

Phil dit: à

tkt, vous manquez d’argot. prendre une praline dans le buffet arrivait souvent dans les années 50.

TKT dit: à

Clopine, je suis négociant en vin, c’est ainsi que vous me trouveriez au registre du commerce. J’ai fait ce métier car cela se présenta ainsi.
Il y a des activités économiques moins confortables, plus salissantes ou plus physiquement astreignantes. Travailler dans une poste, me semble encore plus chillant.

Clopine dit: à

J’ai été pauvre, TKT, vraiment, pendant ma jeunesse. Vous savez, j’ai même, pendant un mois, mangé uniquement des nouilles à la margarine – on m’avait coupé l’Edf, j’avais fait sauter les plombs mis sur le compteur pour pouvoir avoir l’électticité, mais je faisais très attention à ne pas me faire prendre. Au bout d’un mois de ce régime, j’ai commencé à rêver à la nourriture. je me réveillais le matin, la saveur d’une tranche de rôti de boeuf sur la langue. Je rêvais quasi exclusivement de viande, jamais de gâteaux ou de trucs comme ça, mais du poulet grillé, du lapin en cocotte… Les rêves sont devenus si prégnants que j’ai dû retourner en usine, juste pour manger. Je sais de quoi je parle, quand je parle de la pauvreté.

Mais vous avez raison par contre sur ma situation actuelle. Je suis devenue incomparablement riche ! La longère, sous les mains de Clopin, est devenue une maison accueillante, reluisante, super bien entretenue, confortable et chaleureuse. le jardin potager s’étend devant, comme une déclaration. Les prés, les bêtes autour, les haies, les arbres (Clopin a planté un petit bois), les maisons… Vous pouvez en avoir un aperçu en allant sur le site « beaubecproductions.fr » ; nos ressources cumulées, à Clopin et à moi, sont de l’ordre de 3 800 euros par mois, ce qui nous place dans la catégorie des revenus médians de la société. Les choix que Clopin, pendant ces quarantes dernières années, a constamment privilégiés (panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire, chaudière à granulés), le fait qu’il possède un atelier de menuiserie, qu’il répare lui-même les toitures, la plomberie, que sais-je encore, l’immensité de son savoir-faire, son mode de vie qui privilégie une certaine parcimonie, c’est vrai, mais qui nous permet de manger notre miel, de boire notre cidre, d’avoir nos oeufs, etc., tout cela mis bout à bout fait que nous jouissons d’une certaine aisance désormais, dont nous profitons pour voyager. Il n’en a certes pas toujours été ainsi : au début, (je n’existais pas encore pour Clopin), il a acheté la maison avec deux autres personnes pour une bouchée de pain, et personne n’avait le moindre sou là-dedans.

je ne vous dirai rien sur nos activités professionnelles, je suis liée par un devoir de réserve. Mais sachez qu’elles ont tout à voir avec la ruralité.

Quant à votre insinuation sur le fric que nous chercherions à faire avec les petits films documentaires de Clopin, sachez que beaubecproductions est une association loi de 1901 sans but lucratif. La « Bergère et l’Orchidée » a coûté la somme dérisoire de 5 000 euros, uniquement en achat de matériel et en remboursement de frais. Clopin y a travaillé jour et nuit pendant un an et demi…

Ce matin encore, pour « des racines et des haies » (notre prochain doc), nous avons passé la matinée à filmer un arrachage de haies – bénévolement, bien sûr, et nous ne nous ferons pas rembourser nos frais d’essence.

S’il y a quelqu’un sur terre qui ne se fait pas de pognon avec ses créations, c’est bien Clopin, nom de dlà !

Un autre exemple ? Nous avons été les premiers possesseurs d’une centrale photovoltaïque, en Haute-Normandie. Inauguration avec le président du Conseil régional, tralala… Nous avons organisé des week-ends « portes ouvertes » pour expliquer aux gens comment tout cela fonctionne; (sur le site, vous cliquez sur « films réaliséé, et vous voyez le début d’un clip sur le chauffe-eau solaire, par exemple, et c’est le petit Clopinou qui parle…) ;Croyez-vous que nous avons gagné de l’argent ? Au contraire, comme nous étions pionners, nous n’avons pas bénéficié des tarifs plus avantageux qu’Edf consent aujourd’hui aux propriétaires de centrale photovoltaïques. Clopin a calculé que le retour sur investissement nous amènerait … à 85 ans. Je ne sais pas comment vous pouvez concilier cela avec une soif d’argent, moi je trouve simplement que Clopin démontre, petit à petit, qu’on peut faire autre chose aux champs que de la merde !

Pierre Marmande dit: à

Boalé, il vaut mieux fermer les yeux sur les malentendus
(elle était nulle celle-là mais il fallait la sortir)

Sergio dit: à

Ca a pu être du bleu Klein, mais en passant dans ces foutues machines à laver ça a passé ! Comme Racine…

Phil dit: à

dites-voir Clopine, même emperruqué tkt n’est pas la Mireille Dumas helvète.
strip tease, l’idée était séduisante, mais très vite l’absence de commentaires off faisait le jeu du guachiss.

TKT dit: à

Phil, comme vous avez raison, le vendeur se classe suivant la clientèle qu’il est capable de (se) créer. Bref « vendeur » ne veut pas dire grand chose.
J’ai peu de vocabulaire argotique, je le regrette, je connais quand même quelques mots grossiers, et les utiliser ne me fait pas peur du tout.
Le tutoiement, comme l’utilisent les deux enculés de la RdL, me parait le summum de la vulgarité. Pour Bouguereau, le tutoiement va avec ses propos et ses activités érotiques, surtout avec ses gadgets.

Enters Terence dit: à

oui c’est bien, c’est une carabine à un coup

TKT dit: à

Clopine, en effet je n’ai jamais connu la pauvreté, comme vous la décrivez. Naitre dans un milieu plutôt privilégié, peut être aussi assez stressant, il faut rester plus ou moins au niveau.

Clopine dit: à

TKT, j’étais détendue et prête à plaisanter en venant ici, et voici que j’ai le sourcil froncé et la bouche pincée. Je crois que je vous dénie le droit de dire du mal de Clopin, c’est tout. (comme je dénie à Christiane le droit d’inventer des textes que je n’ai pas écrits).

J’ai un copain qui est un fin oenologue, et qui ne boit plus guère que du vin bio. Il m’a fait goûter du « fragolino », je n’ai jamais rien bu d’aussi merveilleux…

Observatoire de l'helvète dit: à

« comme l’utilisent les deux enculés de la RdL »
TKT

Moi je suis super content car vontraube ne me traite jamais d’enculé, c’est à ce genre de petits détails que je sais qu’en réalité il m’aime, qu’il a besoin de moi pour survivre et qu’il le sait.
Je me demande si je ne vais pas lui offrir un nouveau T-shirt.

Clopine dit: à

… Vous savez, TKT, quand, dans le reportage mis en ligne par notre hôte, Pierre Rabhi parle de sa maison comme « enfantée par la terre », au contraire des cubes préfabriqués, eh bien, c’est justement un des choix de Clopin. Les maisons, chez nous, sont faites de torchis, mélange de glaise et de paille, et nous montons ce torchis à la main. Quand Clopin a construit la seconde maison, puis l’atelier, puis l’étable à ânes, il a pris soin d’acheter des bâtiments agricoles en ruine. Il procède toujours ainsi : il démonte de vieux bâtiments, numérote les poutres, recycle des matériaux, puis les remonte chez nous. C’est sa manière de lutter contre le mitage et l’abandon des bâtiments agricoles. Cette récupération patiente et systématique porte ses fruits, couplée avec les équipements modernes qui nous permettent d’utiliser au maximum les énergies renouvelables.

Et nous rejoignons Pierre Rabhi sur encore un point : la beauté en plus, n’est-ce pas.

Bloom Léo dit: à

quid de vos coquetèles à polonium
—-
C’est donc ça, les céphalées intermittentes depuis quelques jours…? Damned, moi qui mettait ça sur le compte du surmenage et des 36 degrés…Vade retro putinas…Tout ça parce que je leur ai rappelé que la première guerre a avoir été photographiée était la Guerre de Crimée, et que les premiers autochromes guerriers datent du conflit russo-japonais…? Malsainte Russie…
Je vous dirais dans quelques jours si vous pouvez m’appeler Bloomenko, Phil.

Salomon qui remonte à sa source dit: à

Il convient donc et à nouveau de revenir une fois de plus au Jardin du Luxembourg par les quatre portes du génie : Vingt sonnets à Marie Stuart, de Joseph Brodsky, en quatre langues décisives, afin d’effacer le nom d’Echenoz et, au moins pour un temps, celui de Kundera (le temps qu’il se refasse une santé d’artiste).

HK dit: à

« alors j’ai fait comme pour les unes de Charlie Hebdo (« bal tragique à Colombey : un mort »). »
Clopine

Charlie Hebdo ?
Même pas né déjà célèbre.
Ah cette Clo-Clo jamais en manque d’imagination pour réécrire l’histoire.

kicking dit: à

Ca a pu être

reste bien bravec à dire tout sauf la colle, va..

Clopine dit: à

Ah là là, j’ai cité la célèbre une de Hara Kiri sur De Gaulle, comme exemple, et je maintiens que Charlie Hebdo continue d’utiliser ce procédé, c’est tout.

Encore un mauvais procès…

Hôte toi de là.... dit: à

« mon hôte »

J’ai toujours pensé qu’en réalité Clopine était persuadée que c’est elle qui recevait passou.
Elle s’étale tellement qu’elle se sent partout chez elle.

kicking dit: à

jamais en manque d’imagination pour réécrire l’histoire

faut admettre que mettre le titre d’un journal où on bosse pas en écrivant une lettre anonyme se serait un peu poussé dans le genre poseur..

kicking dit: à

(ce)

Sergio dit: à

Enters Terence dit: 12 avril 2014 à 15 h 49 min
une carabine à un coup

C’était un chasseur, pom, pom,
Qui n’avait pas peur, pom, pom…

Clopine dit: à

16 h 25 ? De quoi parlez-vous ? une « lettre anonyme » ???

kicking dit: à

ne perdez pas votre « naturel » idéologique si facilement, faites comme les journalistes, ignorez-les..

Fromage dit: à

Ah là là, j’ai cité la célèbre une de Hara Kiri sur De Gaulle, comme exemple

Tu tas gouré, tu tas gouré Clopine, avoue, épicétou.

Sergio dit: à

Parce que, et là Passou il l’explique bien dans ses ouvrages et même ici parfois souvent, il y a la noble dénonciation et l’ignoble délation si je simplifie bien… Enfin bon si on peut flinguer les deux ça simplifie, non ? Y a plus rien comme question, après…

kicking dit: à

dans la mesure (!) où les faits ne seraient rien

kicking dit: à

mais bon, pour cela faudrait être informé..

Bloom Léo dit: à

les gens du business, eux sont plus équivoques et préfèrent se concentrer sur l’aspect économique de son projet et de répéter la mantra du ‘il n’a jamais été jugé donc il est innocent’…des nuages fort sombres a l’horizon…

Exact, Abdelkader, c’est exactement ce que me disait cet après-midi un des meilleurs politologues d’Asie du sud, qui parlait de la façon dont « l’efficacité économique » qu’incarne Modi avec ses indéniables succès au niveau provincial résonnait fort aux oreilles de la classe moyenne urbanisée, y compris chez les jeunes.
Reste que le Gujarat n’est pas l’Inde et que les ou 6 états qui comptent le plus de sièges ont de fortes minorités musulmanes et, dans le cas du Tamil Nadu, ne sont pas du tout prêts à renoncer au principe gandhien de pluralité.
Bien sûr que les résultats des élections indiennes sont cruciaux pour le monde entier. Il faut vraiment être autiste pour ne pas avoir compris que le centre de gravité du monde s’est déplacé vers l’Asie-Pacifique…
Comme disait Brassens, quand on est c, on est c, on….!

Mme Michu dit: à

Il y a eu un dessin, euh une caricature pardon, de Clou assez intéressant. On y voit Hollande signalant à Valls avançant glaive à la main vers la gauche du cadre que l’adversaire est à droite. Ce qui y est drôle c’est de le voir dire « … Non, Manuel, à droite … » en montrant ce qui se trouve à sa gauche de son point de vue.

bouguereau dit: à

Il faut vraiment être autiste pour ne pas avoir compris que le centre de gravité du monde s’est déplacé vers l’Asie-Pacifique…

avoue aussi que c’est un peu sot kabloom.. »le centre de gravité du monde » au prorata de ce que ça en impose aux autres, c’est ça l’histoire..le centre c’est là médiatrice entre là où y’a du pognon est là ou je suis..on en définit les tropes..et ceux qui s’en éloigne c’est les cons..pas sentir ces choses là c’est être autiss

kicking dit: à

Il faut vraiment être autiste pour ne pas avoir compris que le centre de gravité du monde s’est déplacé vers l’Asie-Pacifique…
Comme disait Brassens, quand on est c, on est c, on….!

si c’est con de ne pas vouloir se placer au nombril de ce qu’on n’est pas, en effet..

bouguereau dit: à

« mon hôte »

ça fait symbiote à série atalesque..pas confonde avec parasite

Clopine dit: à

Dites, M. Bloom, j’ai longtemps cru que vous étiez en poste à Londres, et vous voilà parti en Russie, c’est bien cela ? Serait-ce à Saint Pétersbourg par hasard ?

bouguereau dit: à

je suis négociant en vin

un mec qui sonne à ma lourde avec un crayon numérique derrière l’oreille pour me déposer une palette de vdqs qui bloque le trottoir..engueuler les proprio de chien qui viennent pisse sur les cartons..ça daccord c’est se sentir le maitre du monde kabloom..chacun son pilpoul

TKT dit: à

Clopine, le vin bio….
Bof, il y a bien du vin kasher.
Prés de chez moi, il y a deux magasins bio.
L’un est un des meilleurs de Zürich, j’y achète du tofu, des légumes et des fruits, des graines, les meilleures pâtes japonaises de la ville etc…
Le rayon fromage n’est pas bon, à quelques mètres, il y a le meilleur fromager-affineur de la ville, qui vend parfois des fruits ou des tomates, toujours mûrs à point. En face de chez moi, dans une cour, il y a un magasin bio, produits de ferme, organisé par des intellectuelles, une journaliste, une ancienne de la Croix-Rouge et une ancienne de médecins sans frontières. Les produits sont bio, mais pas toujours bons.
Un vin bio ne m’intéresse pas, je n’aurais rien contre un très bon vin qui en plus, sorte de cerise sur le gâteau, serait bio. Ce qui voudrait dire quoi? La vigne non traitée, et un plaisir pour les oiseaux ?
J’achète donc bio, mais je n’en fais pas une religion. D’autre part, les produits bio sont souvent assez moches, un peu comme une femme mûre « au naturel ». Vous comprenez ce que je veux dire ?
PS: Clopine, clopin, clopinou, un vrai langage baby-talk.

bouguereau dit: à

ousque t’as répondu a la pensée littéraire clopine que je cherche pas trop

bouguereau dit: à

Clopine, le vin bio….

le vin bio..pas confonde avec le vin naturel hin vontraube..ro moi j’en ai bu des pas popo..qui faisait de drole de bulles..toi qui est pro vontraube le vin jaune est forcément naturel non ?

Clopine dit: à

Oui, je sais TKT, ça fait trois fois que vous me dites trouver déplaisants les pseudos quej’utilise pour parler de mon compagnon et de mon fils. Ben non, je ne vais en changer pour vous faire plaisir, vous savez…

L’agriculture biologique, pour la vigne et le reste, est la seule qui respecte l’environnement, TKT. Vous devriez VRAIMENT écouter Pierre Rabhi, en enlevant les oeillères qui couvrent habituellement vos yeux embourgeoisés et les bouchons qui ferment vos oreilles argentées.

bouguereau dit: à

..une pub radio keupu encore

bouguereau dit: à

que je cherche pas trop

je cherche.. »elle » a pas répondu..tocquarde

Clopine dit: à

« une pensée littéraire », c’est une contraction maladroite pour parler de ce processus qui fait qu’une pensée devient un texte. En passant plus ou moins vite par le stade de la volonté, bien sûr. Et des doigts sur le clavier ! Bon, je reconnais que la formule n’est pas bonne, mais… Je n’en ai pas d’autre à ma portée.

Phil dit: à

Tout ça parce que je leur ai rappelé que la première guerre a avoir été photographiée était la Guerre de Crimée

Bloom bravo ! Seuls les Français causent culture dans les coquetèles d’ambassade. Les amerloques tapent sur les murs pour voir si c’est du vrai et les angliches vident le buffet. Cela dit, les Français diplômés (pas en histoire) continuent à fuir la France. tout va bien madame la marquise.

Le vin bio sentait le savon. y’a-eu amélioration ?

A la mouille, mouille, tique dit: à

Bon bein qu’elle est un des préceptes alors?

La vie rêvée de Trouillefou dit: à

Clopine dit: 12 avril 2014 à 16 h 56 mn

Incapacité totale à lire et à comprendre.
Mais quel troll !

TKT dit: à

Clopine, le désir de produits bio, est bien un phénomène pour gens qui ne doivent pas serrer de trop près, leurs dépenses frais de bouche.
Vous faites fausse route.
Vous utilisez des surnoms comme ont en donne à des animaux familiers.

Samu Social Club dit: à

(mais ressasser quoi de vous?)

TKT dit: à

Bouguereau, le vin jaune, et pourquoi pas les golden showers ?

Clopine dit: à

Mais non, je décline, tout simplement. Je crois d’ailleurs que ce n’est même pas moi qui ai commencé à utiliser « Clopin » pour désigner mon compagnon… C’est bien pratique, tout le monde comprend tout de suite de qui je veux parler. Je l’ai testé dans les « petites histoires » : ça fonctionne !

Pourcentage dit: à

toi qui est pro vontraube

Pro de la distribution égal pro de la marge.
S’en fout du vin vendu du moment qu’il rapporte.

bouguereau dit: à

« une pensée littéraire », c’est une contraction maladroite pour parler de ce processus qui fait qu’une pensée devient un texte

comme dans l’art conceptuel quoi..mais en quoi est ce précédemment « litteraire »..autrement que par destination hin..ou alors le 27éme sonnet que dracul n’écrira peut être pas est déjà litteraire..ce qui fait qu’il fait déjà de la littérature ?

Samu Social Club dit: à

Moi j’aime Brown’s requiem, Leviathan, L’épopée du buveur d’eau* et Je m’en vais.

*fou rire avec les palmes.

Pourcentage dit: à

« pourquoi pas les golden showers »

Les affinités sexuelles de TKT me laisseront toujours baba.
Il s’y connait manifestement mieux qu’en vin.
A part le Bordeaux à forte marge il ne sait même pas que ça existe.

troll jetable dit: à

alors le 27éme sonnet que dracul n’écrira peut être pas est déjà litteraire..ce qui fait qu’il fait déjà de la littérature ?

Le dracul a besoin de quelqu’un pour le dire à sa place ??? C’est du nouveau ça !

Clopine dit: à

Bof, je dirais surtout que c’est une histoire de volonté. Si je me dis « tiens, je vais allumer la télé », ce n’est pas une pensée « littéraire ». Mais si je forme dans ma tête une phrase que je sais vouloir écrire, c’est une pensée littéraire. Mais je vous le répète : c’est juste une contraction pour aller vite, ça n’a aucune sorte de prétention à la justesse.

bouguereau dit: à

il démonte de vieux bâtiments, numérote les poutres, recycle des matériaux, puis les remonte chez nous

c’est toutafé ce que rokfélère a fait pour son cloistère..il a numéroté des trucs espinguins froggy et so on..je dis ça pour que tu te rende compte de l’effet que ça peut faire coté « ruralité » comme tu dis

bouguereau dit: à

Mais si je forme dans ma tête une phrase que je sais vouloir écrire, c’est une pensée littéraire

non car je peux écrire une liste de course..ce qui a motivé l’invention de l’écriture.
j’allume la télé pour me distraire pas pour tenter de comprende comment qu’on fait le metteur en scène..une pensée littéraire c’est trés singulier

kicking dit: à

Moi j’aime Brown’s requiem, Leviathan, L’épopée du buveur d’eau* et Je m’en vais.
*fou rire avec les palmes.

mes amitiés à votre accessoiriste..

Sergio dit: à

Dans la comtesse de Ségur, née Ростопшин, le révérend Cadichon habite bel et bien une écurie, même sans être anglo-arabe ou selle français. Het je l’ai lu… huit fois !

TKT dit: à

« Mais si je forme dans ma tête une phrase que je sais vouloir écrire, c’est une pensée littéraire. « :
Une pensée littéraire, c’est quoi Clopine ?

u. dit: à

Clopin, c’est le genre de mec que j’aurais aimé devenir.
Pas ramenard, fait tout lui-même.

Je me suis arrêté à la culotte en velours.
Mais j’en rêve encore.

kicking dit: à

bon les acariens jouant les bonnes du curé maintenant, bref..

bouguereau dit: à

Bouguereau, le vin jaune, et pourquoi pas les golden showers ?

sapré vontraube..l’association est capiteuse..mais je dis ça parceque ce pinard me fait toujours un drole d’effet..enfin toujours..on m’en offre une bouteille par an..personne n’aime ça, moi un peu..enfin je connais surtout des personnes vdqs en semaine et qu’un peu chateau le dimanche faut reconnaitre

u. dit: à

Clopin, apparemment c’est le contraire de l’idéologie, Clopine.

Il lui arrive pas des fois de vous écouter en silence en hochant la tête?

bouguereau dit: à

lopette puante

trave, raclure.. »trave »..lopette c’est verbalisabe..enfin je suppose

bouguereau dit: à

en hochant la tête?

dans le tiroir de la commode..avec le gode ceinture..zouzou sans ses pensée de metteur en scène..sapré zouzou!

u. dit: à

Clopinou aussi, si j’en crois la fiction, a un solide bon sens.
Il préfère monter que descendre.

Ecoutez, l’un dans l’autre, le navire doit tenir la mer.

Sergio dit: à

Finalement, c’est le mode d’emploi des lessiveuses, qu’il lit !

berenice dit: à

D pardonnez mon décalage horaire, je vous envoie déjà mon menu: radis frais, jambon Serrano cornichon, pain d’hier, framboise chantilly jus d’orange. Je n’ai pas eu la possibilité de m’arrêter pour cueillir cette fleur qui vous plaisait.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 12 avril 2014 à 17 h 46 min
dans le tiroir de la commode..avec le gode ceinture

Oui, seulement si le truc se coince dans le bastringue comme un vulgaire dessous de plat, là c’est tintin…

Savagnin dit: à

.personne n’aime ça, moi un peu..

Moi beaucoup, il faut faire goûter autour de soi, ils finissent tous par aimer.
Avec un vieux comté et quelques noix, le bonheur.
Allez chez Jeunet à Arbois vous verrez ce qu’il arrive à faire avec un poulet et du vin jaune.

Clopine dit: à

Oui, vous avez raison pour une fois. Je crois que si j’emploie la formule « pensée d’écriture », c’est à la fois plus simple et plus compréhensible. En fait j’ai écrit cette formule à toute vitesse, car l’urgence à dire n’était pas là. Je devais certainement répliquer à une raillerie quelconque. (j’ai l’embarras du choix !)

u. dit: à

Mon ministre s’appelle Dagobert.

Cette phrase est une sottise.

Est-ce une excuse parce qu’elle arrive spontanément, parce qu’elle n’est pas littéraire mais « nature », de la prononcer et de l’écrire?

u. dit: à

« Je crois que si j’emploie la formule « pensée d’écriture », c’est à la fois plus simple et plus compréhensible. »

Euh, je viens de la tester, elle n’a pas été comprise.

Sinon, c’est pas mal.
Quelque chose de tudesque.

clopinard dit: à

le dialogue de con à conne entre Clopinasse et TKT commence à nous les briser. si vous pouviez appuyer sur mute le temps d’un billet ou deux, merci.

Clopine dit: à

« pensée d’écriture » : d’origine germanique ??? Euh… Si vous pouviez développer ?

match point dit: à

C’est bon, Clopine. Remballe la camelote!

u. dit: à

« « pensée d’écriture » : d’origine germanique ? » (Clopine)

Pas l’origine.
Quelque chose comme la carrure.

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 12 avril 2014 à 18 h 14 min
Moment récréatif

C’est la pelle de la forêt, ou la pelle du désert ?

berenice dit: à

Daphnée presqu’envie de vous appaler Daph punk mais je crains le procès d’intention, ne rebondissez pas dans le cliché animalier, on vous sait mauvaise comme la vipère ce qui en rien ne devrait vous motiver à ces vues attendrissantes qui ne vont pas du tout avec vos tenues tout en tigresse vengeresse ou encore en femelle enragée écumant de bave et de ressentiment ou aussi en paon dédaigneux et fier de sa parure quoique vous ne soyez pas un garçon et que de queue pour la roue vous vous voyez privée.

JC..... dit: à

« Il faut vraiment être autiste pour ne pas avoir compris que le centre de gravité du monde s’est déplacé vers l’Asie-Pacifique… »

Faut vraiment être con pour y croire…. L’Asie Pacifique, c’est comme le Vatican : combien de porte-avions en service ?

Sergio dit: à

pensée rustique dit: 12 avril 2014 à 18 h 42 min
Moment rural

Faut pas les mettre dans un camp ! J’ai des listes…

Daaphnée dit: à

Pardon, Sergio ?
Trop mimi, non ?
J’y ai pensé pour une histoire de lessiveuse et de nid de marsupilamis .
Comment ?
Des loutres aux Marsupilamis, le lien n’est pas évident ?
Heu … c’est vrai.

(bon, mais de toutes les façons, même en traduisant sous-titré, Bérénice ne comprend rien et, qu’au fond, elle en souffre terriblement à sec. Alors, Chuuuuuut ..)

u. dit: à

« on vous sait comme la vipère tout en tigresse vengeresse »

Un serpent à griffes.
Sergio doit avoir ça dans son iconothèque.

Mais fait-il la roue?

la Reine du com dit: à

Voilà, acheté, sur ma table (Echenoz) avec l’idée cynique de l’offrir à une fan lors d’un dîner s’il ne m’a pas plu. S’il m’a plu, pareil. Auquel cas j’en achèterai un autre. L’auteur a tout à y gagner. L’extrait proposé ci-dessus par PA, ni chaud ni froid, même si on peut y relever trace de cet humour légèrement las, typiquement echenozien, que j’aime (à propos de Nelson : il avait eu à affronter un paludisme et « tout le tremblement »)
Puis toujours peur que le livre ait été écrit par besoin d’argent. Sait-on jamais. Michon, Jean Echenoz… sirènes auxquelles je résiste difficilement. Maudits écrivains qui me ruinent. Tant pis. Ils devraient assortir le livre d’une vignette stipulant discrétement « bien obligé ». Quant à ceux qui sont à flot, d’une autre mentionnant le cas échéant en gros « pas absolument nécessaire ». Sinon, toujours le recours des bibliothèques. Il suffit d’attendre un peu. Parfois cet un peu est trop dur.
Rahbi (cf encart à droite), lui et Gudin, quel délice. Ri en découvrant une dédicace de Claude Gudin (« Histoire naturelle de la séduction », en Points Seuil je crois), éthologue amoureux, jardinier fantaisiste, observateur impénitent du petit, du minuscule et du grandiose passé maître dans l’art de la subtilité compliquée, rendue à certaine simplicité grâce à son talent. Dans mon souvenir, à un moment donné, sa dédicace disait ceci : « Boire du vin rouge, merveilleux pour déclarer sa flamant rose… »

JC..... dit: à

Le dialogue « TKT-Clopine » ?

BOUVARD et PECUCHETTE….!

Daaphnée dit: à

Ce sobering paper, U. ,
Je dirais, une pensée tout juste un peu ethnocentrée ..
La paille et la poutre .

JC..... dit: à

N’attentez pas à la vertu de Bérénice, Daaphnée cruelle ! Ne l’agressez pas … ou il vous faudra me passer sur le corps !

lettres mes amours par delà le miel et le bal dit: à

Kundera jouit quand même d’un double privilège: traité en premier- ce n’est pas l’ordre alphabétique, et une prescription thérapeutique ( et sans le nom du syndrome!)

Widergänger dit: à

Les discours que tiennent Pierre Rbhi et JMG Le Clézio me font penser au fameux discours du vieillard tahitien dans Le Supplément au voyage de Bougainville, de Diderot. Toujours le même débat finalement malgré les siècles écoulés entre nature et civilisation.

On est tout de même assez sidéré par le discours de Pierre Rabhi à l’heure où la majorité de l’humanité s’apprête à vivre dans d’immense mégalopoles.

À l’entendre, la civilisation techno-scientifique fondée sur la croissance depuis disons le 12ème n’aurait apporté à l’humanité que destruction et mort quand elle a apporté le confort, l’hygiène, la fin de la famine, l’allongement incroyable de la vie humaine au point qu’il serait possible aujourd’hui techniquement de vivre 150 ans selon les données de la science (si on ne le peut pas encore, c’est uniquement une question d’organisation sociale), les moyens de communication, la possibilité de maîtriser grâce aux satellites bien des données de l’agriculture, de l’évolution de la planète, etc.

Il est bien gentil, Pierre Rabhi, et Le Clézio aussi, avec leur joie de vivre dans sa ferme comme si toute l’humanité allait pouvoir vivre de cette manière, comme si la vie de l’humanité pouvait s’adapter à une telle régression de la modernité vers la pastorale virgilienne.

Tout ce discours rétrograde pour ne pas dire franchement réactionnaire me fait sourire. Il est typique d’une époque — du moins en Occident —qui ne croit plus en l’avenir de l’humanité, au progrès, à la capacité de l’humanité à penser à la fois progrès, science et joie de vivre. La capacité de vivre dans la joie ne s’éprouve pas dans le silence de la nature, où elle va quasiment de soi, mais dans le paradoxe d’un monde qui n’est pas fait pour elle et où il est nécessaire de la trouver quand même en poussant devant soi comme Sisyphe toujours la même pierre.

La seule joie possible est tragique par nature, sinon elle n’est pas la joie, parce qu’elle est destructible à la moindre anicroche, tandis que la joie tragique est précisément celle qui a réussi à surmonter le tragique de la condition humaine pour y trouver de quoi se réjouir quoi qu’il en soit du malheur humain. Les discours de Pierre Rabhi comme de Le Clézio n’ont rien à nous apporter parce qu’ils ne nous apprennent pas, comme le ferait Nietzsche, à danser sur la corde raide. Ils ne reposent que sur la nostalgie d’un monde mort ou impossible à généraliser à toute l’humanité. Diderot posait le problème il y a un peu plus de deux siècles. Et il demeure intact.

Daaphnée dit: à

ou il vous faudra me passer sur le corps !

U. ne me laissera pas prendre un tel risque, JC !
Tel le tigre, redouté de tous, il veille .. et me protège, même des paons.
Et voilà .

JC..... dit: à

Dialogue Pierre Rabhi et Le Clézio ?

Humanisme gentil… sans conséquence sur l’espérance de vie de la population mondiale… à coté du réel… imaginaire … pas de solutions concrètes…

Sans aucune importance sauf pour les visiteurs du zoo qui admirent les bêbêtes à plume, derrière leur cage dorée !

Bloom Léo dit: à

Franco-phoney, u.
1% de francophones au Qatar?
Voir l’affaire de l’exfiltration du proviseur du Lycée Voltaire…de Doha

JC..... dit: à

Il y a encore 50.000 couillons* pour défiler avec les communistes et autres glands du NPA !!! Ouarf…. ! Mélenchon le piège à cons, ronchon.
*on vous aime, les amis… n’ayez crainte !

Allez Mimi, allez dit: à

Ben je trouve qu’il nous manquait not’ Mimi,
contrairement à ce que raconte TKT et renato (le célèbre duo de petits suisses) il ne dit pas que des conneries et Clopine ferait bien de lire avec application (pas comme dab) plutôt de croire que le bonheur est uniquement dans les prés normand gardés par des oies.

la Reine du com dit: à

TKT, un bon vin jaune du jura, bien fait, avec la petite pointe amère qu’il faut, sur une saucisse au chou (Dieu me pardonne, sur le fameux « Jésus », non pas lyonnais mais bisontin, celui-ci, ou un Mont-d’Or à la bonne saison), que lui reprochez-vous? Cela m’étonne de vous. On peut aimer petrus et des petits italiens toscans qui se tiennent, même s’ils sont loin d’un sassiccaia ou d’un La Tâche, apprécier à leur juste valeur les romanée-conti sans mépriser pour autant avec tant de hargne le beaujolais. Jamais compris cette haine dans laquelle par exemple les Bordelais tiennent sa sortie, leur façon de se boucher le nez devant la tarandouille à l’oignon en roulant des yeux comme s’ils allaient s’évanouir, pauvres chéris. Surtout quand je pense à des génériques malins, portant beau sur l’étiquette, qu’idolâtrent des gogos parisiens du monde du cinéma ou de l’audiovisuel alors que quiconque s’y connaît un peu sait qu’il s’agit de bibine inférieure à Margnat Village ou Vieux Papes!
Sergio Leone fréquentait les meilleurs restaurants, palais réputé d’une grande finesse derrière son aspect gargantuesque (Coppola idem), puis il faisait la tournée des baraques à frites en adorant ça, comme en témoignait son tour de taille. Seule chose qui m’empêche de faire de même? Pas sûr, justement.

J'ai bien vu antoine et marcel sur les images dit: à

JC….. dit: 12 avril 2014 à 19 h 10 min
Il y a encore 50.000 couillons*

25000 selon la police JC, ne nous comptez pas tous, souvent nous ne le sommes qu’à demi.

Widergänger dit: à

Je ne sais pas ce qu’il en est de l’enseignement de l’histoire en Pologne. La Pologne crée des instituts pour la mémoire des crimes contre la Pologne par les communistes ; elle devrait aussi en créer pour la mémoire des crimes de la Pologne contre les Juifs.

En France, l’enseignement de l’histoire est devenu lettres mortes. C’est devenu un immense chaos dans les programmes du secondaire. Et dans l’enseignement supérieur, le conformisme des bien pensants le dispute à la dénégation de l’histoire par les historiens eux-mêmes passés du côté du manche. Lire les livres d’Annie Lacroix-Riz, dont les derniers (dont un entièrement refondu à partir de nouvelles archives ; une des très rares historiennes dont les travaux reposent sur une consultation approfondie des archives alors que les autres ne consultent même plus les archives) :

— «L’histoire contemporaine toujours sous influence», (le
Temps des Cerises – 2012),

— «Industriels et banquiers sous
l’occupation» (Armand Colin – 2013) ;

— «Aux origines du carcan européen (1900-1960) (Le Temps des Cerises – 2014).

renato dit: à

Hé, Allez Mimi, il serait opportun qu’il prenne des grandes respirations, les choses qu’il dit on les sait, pas besoin de son eau chaude… retro…

JC..... dit: à

« On peut aimer petrus et des petits italiens toscans qui se tiennent »

Le Petrus est surévalué, il oblige à mentir un peu pour ne pas froisser…, j’opte sans réserve pour les petits toscans.

u. dit: à

Sergio Leone fréquentait les meilleurs restaurants, palais réputé d’une grande finesse derrière son aspect gargantuesque (Coppola idem), puis il faisait la tournée des baraques à frites en adorant ça

Sacré Sergio.
Crache pas sur le борщ non plus.

JC..... dit: à

50.000 ? 25.000 participants aux brailleries ?

Soyons généreux avec les minorités en voie de disparition naturelle !

la Reine du com dit: à

Mais oui JC! Le Brunello, le Chianti! Souvent bons. Quand même, pour le petrus, difficile d’en boire tous les 4 matins, y compris pour les propriétaires, mais réellement exceptionnel, je crois. Le jeune héritier de la maison de négoce & du château avait mené une opération – certes, de communication – consistant à casser les prix de certains grands crus afin de les rendre plus accessibles. Avantage : des gens qui n’auraient jamais eu l’occasion d’en goûter y accèdent et tant mieux. Inconvénient : toute la gamme « en dessous » se trouve ainsi dévaluée. Des propriétaires qui font de très belles bouteilles à 15 euros se font emplafonner car sont proposées à un prix défiant toute concurrence des étiquettes dont la réputation les surpasse largement. Un équilibre éthique et gourmand pas évident à trouver. Pour les vins bio, d’accord avec TKT et Bouguereau, je crois. Tout ceci nous emmenant loin du billet. A moins que… entre Sollers et Kundera, ce verre à demi rempli?
Bien à vs. Bonsoir.

la Reine du com dit: à

Pour que Sollers l’agrippe et le serre ainsi sur son coeur (je parle du verre, pas de MK, pauvre de lui)il doit s’agir d’un brane-cantenac, Margaux dont il dit partout que c’est son préféré. En quoi il n’a pas mauvais goût.

berenice dit: à

ci, ou un Mont-d’Or à la bonne saison), que lui reprochez-vous? Cela m’étonne de vous. On peut aimer petrus et des petits italiens toscans qui se tiennent, même s’ils sont loin d’un sassiccaia ou d’un La Tâche,

Un bon petit vin de paille ou un Layon, rien d’autre avec votre foie gras de lotte, ou vous le gâcherez et ce serait dommage alors.

Chaloux dit: à

Clopine, une « pensée littéraire », ce n’est pas « une phrase », c’est une révélation. J’en ai eu une cet après-midi, c’est vous dire si je sais de quoi je parle. Et hier après-midi, j’ai rencontré la femme la plus (en fait, je ne sais pas ce qu’elle est le plus…)mettons: fascinante. Aucun rapport entre ces deux révélations. Mais quelle fin de semaine…
Bonne soirée,

berenice dit: à

Je me demande bien que pas trop le temps de tout lire où va nous conduire ce flux cette débauche inventive du verbe, avec des revenants chargés à bloc, les écrous du blog vont se voir revissés, révision de saison.

JC..... dit: à

Reine de Com,
dans une vie d' »honnête homme » occidental, déguster quelques Petrus est acte rare. Pour l’avoir fait je puis vous dire qu’il y a une énorme différence entre le ticket de péage et la qualité de l’autoroute …

« Mille » vins, y compris d’excellents premiers grand crus, meilleurs que Château Pétrus !

Business first …

JC..... dit: à

Chaloux,

Vous nous la feriez connaître, cette « femme la plus (en fait, je ne sais pas ce qu’elle est le plus…) mettons: fascinante… ?

Ou bien….

Chaloux dit: à

Francis (sans cédille, Pierre Assouline) Jammes, est un merveilleux poète, -dont Gracq croyait qu’il faisait partie des dernières générations à pouvoir le comprendre, mais non.
Comme la Comtesse de Ségur dont parle Sergio et que je relis aussi de temps en temps, il fait partie de ces écrivains très rares qu’on a aimés enfant et qu’on aime toute la vie.

Chaloux dit: à

JC, chut !
(La merveille des merveilles…)

berenice dit: à

(bon, mais de toutes les façons, même en traduisant sous-titré, Bérénice ne comprend rien et, qu’au fond, elle en souffre terriblement à sec. Alors, Chuuuuuut ..)
A vous regarder et à vous avoir perçu à différents moments de votre itinéraire, j’avoue que je suis assez surprise par votre pouvoir de captation sur la gente masculine quoique pour résumer ce que je pense, je dirais d’eux qu’ils abandonnent leurs propriétés pourvu qu’ils aient la queue en l’air un peu comme les chiens, Pavlov fait des dégâts, vos menaces m’ont toujours paru presque pitoyables quant à votre prétention assurée, votre malhonnêteté assumée et assurée je dirais d’elles qu’elles confinent à la psychopathologie. Et encore je ne soulèverais pas le drap qui cache tout ce que la censure interdit d’éclairer, nauséabond et moche de chez puant. Soyons fous, vive les poux?

ACP dit: à

« En quoi il n’a pas mauvais goût. »

Le goût ok, pas mal le Brane-Cantenac,
vous connaissez le prix ?
Les Bordeaux pètent bien au-dessus de leurs culs… de revient.
Bons indéniablement, imbuvables hors notes de frais (de plus en plus rares d’où problèmes) ils ne survivront pas aux vins sud-africains, chiliens ou même roumains.
D’ailleurs, c’est là que les propriétaires de châteaux investissent.
Comme dirait JC, pas folle la guêpe capitaliste.

berenice dit: à

perçue. Mes condoléances.

bouguereau dit: à

mais d’une perfidie encore plus délectable en anglais

allons zouzou tu parles d’un pilpoul c’est une vraie ritournelle..un genre de maronnier anglais comme on dit en français..mais va dire a bloom qu’on n’apprendra pas l’anglais a nos enfants..la langue de shakespare et du biznèce..et qu’il te dira que c’est comme se tirer une flèche de longbow dans le pied..le centre du monde..à londre..dans certain quartier ou même gaga veut pas habiter..huuurkurkurk!

Chaloux dit: à

Pourquoi ai-je ri ce matin en lisant les affiches melenchonatoires? « Marchons contre l’austérité ». Peut-être parce que je me suis demandé en quoi le fait de « marcher » changerait quoi que ce soit. « Marchons! Marchons ». Comme il est drôle, ce Melenchon…Mélenchonmarchon

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