de Pierre Assouline

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Ce que Michael Haneke a fait de l’éthique du mal

Ce que Michael Haneke a fait de l’éthique du mal

Le mal, le mal, le mal… Avec ou sans majuscule, il n’y a pas à en sortir, on n’arrête pas de tourner autour de cet infracassable noyau de nuit qui résiste à toutes les analyses. Tous les arts s’en sont emparés et continuent d’en creuser l’énigme. Au cinéma, Michael Haneke (Munich, 1942) en a fait l’objet de sa quête depuis ses débuts, avec ses moyens, sa vision : montrer ce que c’est que de faire le mal, montrer le mal qui survit à ceux qui le font, jusqu’à provoquer chez le spectateur une jouissance de l’insupportable.

Sarah Chiche, psychanalyste et écrivain, s’y est attaqué dans un essai sur son cinéma, au titre aussi poétique que mystérieux Ethique du Mikado (229 pages, 19 euros, Puf). En soixante et onze fragments, la moindre des choses quand on pense à l’importance du fragment comme « morceau de doute », l’inachevé, l’ouverture aux choix du spectateur dans le cinéma de Haneke. Autant d’explosions de pensées et de fusées à partir d’un thème, d’un nom, d’un titre, d’un mot, couronnés par un entretien qu’elle a mené en 2013 avec le réalisateur. Elle s’emploie à démonter les mécanismes de sa machinerie, les rouages de son univers fantasmatique, la logique interne de ses films, leurs références revendiquées ou inconscientes, leurs soubassements et tout ce qui y est à l’œuvre.

Ce faisant, elle élargit notre réflexion sur les limites de la puissance d’illusion du cinéma ; ce qui l’a toujours retenu de montrer les rapports sexuels dans ses films, non par puritanisme mais par souci de ne pas trahir l’illusion propre au cinéma. La démonstration est convaincante, mais il est préférable d’avoir vu tout ou partie des films en question pour apprécier – et d’éprouver également une certaine empathie, voire de l’admiration, pour ce cinéaste hors pair, parfois déroutant, souvent fascinant.amour_de_michael_haneke

Un artiste si autrichien dans sa haine du monde qui l’avait vu naître, protestant élevé dans un environnement catholique, s’inscrivant ainsi dans une longue tradition dite de « la mélancolie autrichienne » qui va de Georg Trakl à Elfriede Jelinek en passant par Karl Kraus, Joseph Roth, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard, Peter Handke, famille d’esprit qui ne fut jamais une école, et qui se caractérise par un humour grinçant, un goût de la parodie, de la satire, de la dérision tous azimuts qui n’épargne aucune des institutions politiques et morales de leur pays. Il n’est que de se souvenir de la charge d’une violence inouïe lancée par La Pianiste, adaptée d’un roman de Jelinek, contre le culte viennois, quasi sacré, de la musique.

On connaît mal Haneke, en France aussi alors qu’il est le plus francophile des cinéastes, depuis sa fugue à Paris lorsqu’il était lycéen jusqu’à son choix de tourner plusieurs films en français. Cet essai nous fait découvrir un créateur agnostique qui n’en place pas moins L’Adoration de l’Agneau mystique, polyptique de Gand des frères Van Eyck, comme son tableau de chevet ; un grand lecteur qui dit beaucoup devoir à l’influence du philosophe Adorno et au Docteur Faustus de Thomas Mann ; un obsédé de la patine sur les costumes ; un ennemi farouche de la psychanalyse ; un cinéaste qui pousse ses acteurs à bout non pour perversité, comme Pialat, mais pour leur faire atteindre la note vraie, telle Emmanuelle Riva nourrie à la becquée par son mari dans Amour. Alors « l’acteur joue si bien qu’il ne joue plus » écrit Sarah Chiche, accédant à son tour, par la plume, à la note juste.

funnyPeut-être d’autres, plus cinéphiles le savaient, mais j’avoue ignorer que le Ruban blanc, le film qui fait comprendre comment l’autorité et l’obéissance sont inscrits dans « l’Adn » des Allemands et des Autrichiens via l’éducation, scolaire et familiale, avait été tourné en couleurs mais projeté en noir et blanc afin de créer une distanciation et de se rapprocher plus encore des portraits du photographe August Sander qui lui paraissaient être un idéal esthétique à atteindre.

Certaines séquences de ses films, et parfois même certains de ses films, ont la réputation d’être insupportables (Funny Games, Benny’s Video) ou oppressant par leur intense noirceur (Le Temps du loup) ou l’acuité dans la manière d’exposer l’incommunicabilité (Caché). Ce n’est pas tant la faute des personnages, des gens qui se sentent coupables alors qu’ils ne le sont pas, ou d’autres qui sont coupables mais ne se considèrent pas tels ; pas non plus la faute à la capacité de certains de faire endosser leur culpabilité par d’autres, ou encore à la question de la culpabilité qui hante ses films ; c’est la faute à des situations intolérables.

Encore que la violence n’est pas toujours celle qu’on croit dans ses films où l’on humilie, on abaisse, on avilit, on se mutile, on torture, on tue beaucoup (et encore, nous n’avons pas vu ses dix films pour la télévision, inédits en France pour des histoires de droits). Souvent un détail suffit. Il contient à lui seul le mal dans ce qu’il a de plus inadmissible, par exemple, dans la chronique de la désagrégation d’une cellule familiale ou dans l’incapacité d’exprimer toute souffrance psychologique. Ce qui a horrifié certains spectateurs du Septième continent, au point de s’enfuir de la salle au festival de Cannes, ce n’est pas la mort d’un enfant ni l’agonie des poissons rouges, c’est, après la destruction de tous leurs objets du quotidien par une famille, un plan fixe de deux minutes pendant lequel des mains enfoncent des billets de banque dans la cuvette des cabinets puis tirent la chasse :la-pianiste-michael-haneke-isabelle-huppert-benoit-magimel-analyse-vidéo-film-mk2-diffusion-620x310

« C’est aussi inadmissible que, au Moyen-Âge, cracher sur un crucifix » se souvient Michael Haneke.

Sarah Chiche estime qu’il y a une éthique dans la contre-éthique de Haneke, et que ses films peuvent aider à nous rendre meilleurs :

« La confrontation à l’horreur peut aussi donner envie de se comporter de façon plus noble » écrit-elle.

L’intéressé en doute mais n’en dit pas davantage.  Ce n’est pas à lui de le faire. Quant à l’explication du titre, il faut se reporter à quelques fragments semés au hasard :

« Nous ne perdons pas au Mikado parce que notre adversaire est meilleur que nous. Nous perdons de notre propre fait, parce que, à tout moment, si nous tremblons, si nous nous hâtons trop, si nous sommes maladroits, chaque petite baguette peut faire bouger l’autre »

Pas de place pour le hasard dans ce jeu-là (le jeu est partout dans les films de Haneke : backgammon, Mikado, quizz…). Tout pour l’adresse, l’habileté, la chance aussi, qui est peut-être l’autre nom du hasard quand on ne sait pas le nommer. Quant à la signification de l’épître dédicatoire « A Georges et Anne », on aura compris, grâce à cet essai aussi perspicace dans ses analyses qu’érudit dans ses analogies, qu’il s’agit des prénoms que portent les parents dans presque tous les films de Michael Haneke. Quelle plus belle dédicace que ce salut aux personnages !

 (« Michael Haneke » photo D.R. ; photos de plateau de « Amour », Funny Games » et « La pianiste »)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

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commentaires

619 Réponses pour Ce que Michael Haneke a fait de l’éthique du mal

Dédé dit: à

Je laisse la parole à Ueda. C’est un sujet pour lui.

cavalier dit: à

on est à la République du Cinéma ?

christiane dit: à

Un billet aiguisé comme une lame de couteau pour cerner ce très grand cinéaste dont les films sont souvent insupportables et magnétiques.

la vie dans les bois dit: à

Jelinek a déjà tout dit de ce qu’elle doit aux psys. Effrayant.
Mais amour, en service gériatrie, je n’ai pas vu ce film.

Ueda dit: à

Merci Dédé.

Je saisis l’occasion pour te rappeler un précepte rudimentaire.

Il faut avancer les jambes suffisamment écartées pour qu’un filet d’air puisse toujours passer entre chaque couille et la cuisse qui lui est adjacente.
Comme cet écart rapetisse, il faut le rattraper ensuite en marchant sur les pointes ou par une sorte de perpétuel sautillement.

Les bras ballottent au large, il faut toujours que sur la photo un espace soit respecté entre sa majesté et les deux clampins de droite et de gauche.

la vie dans les bois dit: à

Nuits magiques, concours de mikados, jeux d’adresse. Couteaux à planquer, non indiqués pour patients désorientés.

Ueda dit: à

Ueda dit: 10 juin 2015 à 18 h 21 min

Dommage, hamlet, cette usurpation sous un thème et des photos aussi graves.

film auditor dit: à

je l’ai vu ce film amour, c’était bouleversant, ce couple qui perd la mémoire, l’appartement comme une cage, ils dînent, écoutent de la musique dans un salon. A un moment donné le vieil homme sort, il ne veut pas donner sa femme à la sépulture, il croise un pigeon dans le couloir. Il y a le non – dit , qui court, qui court … et la fille qui vient, huppert aussi impressionnante que riva. On est bousculé de l’intérieur davantage qu’avec un polar ou une grosse production d’effets spéciaux.

j’ai vu le boccace des frères taviani, les contes cruels et le superbe décor toscan. Le mode clos des couvents, les jeunes qui discutent dans l’herbe, les « racontari », c’est bien parce que cela nous donne à penser qu’est ce que le sentiment ? A un moment la mère supérieure qui ne peut plus nier avoir une relation de chair, explique : nous sommes ainsi les humains, faits d’esprits et de chair.

Ce qui m’a fait le plus trembler c’est l’homme amoureux d’une femme qui perd tout, l’accepte et va se nicher dans un vieux donjon, avec pour seul compagnon son faucon. La femme devient veuve, son enfant malade rencontre l’homme au faucon. Il revient à sa mère et demande à avoir ce faucon pour retrouver le goût de la vie, on lui propose un chien. Il refuse.
La femme va alors dans le donjon isolé et n’ose demander directement si elle peut ramener le faucon. L’homme se met en tête de faire à dîner, il n’a rien, son dénuement est total. Alors pour la femme aimée il plume son faucon. Il n’arrive pas à manger. Le sentiment de méprise est insupportable. La femme avoue je suis venue pour le faucon; Il montre le petit tas de duvet. Alors elle comprend et s’en va.
L’homme reste un an encore sans nouvelles. Puis un jour .. la veuve pressée par tous de ne pas restée seule dit : lui seul peut me convenir;
Alors il se passe un renversement, puisqu’il a tout donné sans rien demander, son souhait profond est exhaussé.

Boccace réussit à nous laisser un message: quand le drame nous cerne, c’est en nous qu’il faut chercher les ressources.

la vie dans les bois dit: à

Là très clairement vont se former deux clans: ceux qui auront quelqu’un pour les visiter à la maison de retraite, lorsqu’ils seront atteints de démence sénile.
Et puis les autres comme zouzou qui trouvent ça grave, ou « magnétique ».

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pas de soucis, c’est le rituel des auteurs humanistes,!…

…chacun, nous sort sa version d’exploitation des poissons rouges, au genre  » Les Misérables « , à Victor Hugo,!…

…les sociétés et leurs  » crimes collatéraux « ,!…pour vivre de morbidité des gens plongés dans les misères, et domesticité, abrutis – dogmatique,!…

…les commerces, à nous refaire des misérables , la confiance, les prières, l’analphabétisme et avec des coeurs de plomb,!…
…rentiers des misères,!…le commerce de l’abjection,…le profit sur des âmes sans fois ni lois,!…
…les cirques des monopoles du capital,!…
…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

C’est à dire, Monsieur, que ces personnes-là, je ne les vois pas au cinéma.
Et pour tout vous dire, pas plus tard que ce matin.

tournage: scène 1: Aucun visiteur, couloir désert. L’infirmière souriante. Les patients déambulent.

Alors vos choix esthétisants, de manière à bien se décaler du réél, ou pouvant vous servir de béquille psy, -mais oui, c’est toujours douloureux de voir les personnes qu’on aime dépérir, à moins d’être un monstre !- vous savez ce que vous pouvez en faire:
Faites une petite visite, ça fera toujours plaisir.

Dédé dit: à

Bon, je regrette d’avoir laissé la parole à Ueda.

La mort dans les cuivres dit: à

Ueda, si vous aviez lu le billet au lieu de vous arrêter au titre, vous sauriez que ce n’est pas un sujet grave. On y parle d’un cinéaste et de sa manière. C’est intéressant, mais il n’y a vraiment pas matière à serrer les fesses et à prendre une pose solennelle.
Gros paresseux, va.

la vie dans les bois dit: à

J’ai comme l’impression que vous n’avez pas souvent joué au mikado.
Non seulement « les petites baguettes font bouger les autres », mais en plus selon comme le tas s’est formé vous avez des équilibres internes qu’il faut ne pas briser. Si vous faites juste à peine bouger le bout de la baguette, du bout du doigt, vous verrez celles qui risquent de tout chambouler. Promettez-moi d’essayer.
Même ceux qui ont fait des études que littéraires, avec option « cinéma », ou psycho-socio , peuvent y parvenir, c’est dire que c’est pas trop sélectif comme activité de 7 à 177 ans.

la vie dans les bois dit: à

Mais si vous avez la tremblotte, il faut choisir une autre activité.
Sucrer les fraises, c’est pas marqué dans le choix  » ateliers ». Mais c’est tout à fait envisageable.

Widergänger dit: à

L’adn des Allemands ? Tu délires, mon bon Passou !

Si, comme moi, t’avais assisté à un cours de français dans une Hauptschule de la Ruhr, t’aurais pu te rendre compte du manque totale de sens de l’obéissance des jeunes Allemands d’aujourd’hui.

S’agit pas d’adn, mais bien d’éducation. Qu’on relise Les désarrois de l’élève Törless, une page des Buddenbrock ou d’autres romans allemands qui décrivent cette horreur de l’éducation allemande de l’époque. Les Allemands sont passés d’une horreur dans l’autre, le laxisme à l’américaine.

Tu aurais dû mettre le verbe à l’imparfait dans ta phrase. Mais on n’est pas toujours parfait…

Widergänger dit: à

Je ne suis pas convaincu, moi non plus, que la confrontation à l’horreur donne envie de se comporter avec un peu moins de sauvagerie. Autrefois, c’était le théâtre qui tenait ce rôle ; quand je dis « autrefois », je veux dire pendant des millénaires (au moins deux). Est-ce que la tragédie a jamais purgé les « âmes » ? Est-ce que la comédie a jamais « corrigé les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, pour Belkacem…) ? J’en doute. La preuve en est, c’est que Molière, avec Le Bourgeois gentilhomme finit par renoncer à corriger ses mœurs pour se griser de la folie de son personnage. On ne dira jamais assez que Molière a en réalité été fasciné par la folie du monde et son ridicule.

la vie dans les bois dit: à

« du manque totale de sens de l’obéissance des jeunes Allemands d’aujourd’hui. »

Pourquoi ne pas généraliser et faire une photo tous « gruppier. »

Des cartes postales de groupes de jeunes allemands:

En classe de neige, étudiants, dans les Alpes
Dans le métro, ligne 1 arrêt Châtelet
En voyage touristique en Thaïlande.

la vie dans les bois dit: à

Pour que ce soit plus clair: groupes de jeunes allemands, tous des « garçons ».

la vie dans les bois dit: à

Cette idée de « carte postale » empruntée à Onfray dans son « crépuscule d’une idole » me rend un fier service…

la vie dans les bois dit: à

C’est peut-être que je n’ai pas trouvé très sain,l’autre jour dans le métro, ce regard dur et insistant d’un homme jeune, faisant partie d’un groupe blaguant en allemand, mais peu attentif à ses camarades, qui avait le regard comme hypnotisé par un tout jeune garçon, maxi 10 ans, qui lui faisait partie d’un autre groupe, dans la rame, peut-être une colo, ou classe de découverte. Un small boy, qui avait les yeux clairs, mais pas vraiment le look aryen, selon les critères du temps de l’oncle wolf à Sergio.

rose dit: à

Ruban blanc, le film qui fait comprendre comment l’autorité et l’obéissance sont inscrits dans l’Adn des Allemands et des Autrichiens via l’école
je ne l’ai pas compris ainsi et pense pourtant que c’est du même film qu’il s’agit : j’ai compris qu’il s’agissait d’une tyrannie combinée entre la religion et le paternalisme ou autorité du père, dans ces gens pas contestée. Pas plus que celle incarnée par la religion.
Me souviens même pas d’avoir vu l’école dans ce film là.
est-ce grave sigmund ?

rose dit: à

dans ces gens pas contestée

dans ces temps pardon

rose dit: à

pourtant les siens de parents se nomment Fritz et Beatrix

la vie dans les bois dit: à

Rose, il semble en effet que le « concept » d’autorité soit dans ce film de Haneke à la maison et pas à l’école.
Je ne me souviens plus si j’ai vu ce film sur le « rituel punitif », mais je ne pense pas. Et si oui, à part l’effet boeuf à la sortie, il ne m’en restera rien.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18917301&cfilm=131948.html

D. dit: à

ueda, votre réponse concernant les vaches est trop évasive. J’ai l’impression que vous fuyez les problèmes.

D. dit: à

ou alors vous ne voulez pas mettre Stéphane Le Foll en difficulté, ce que je comprendrais aisément.

rose dit: à

la vie dans les bois dit: 10 juin 2015 à 21 h 55 min

c’est ainsi qu’il m’en souvient, le village et la maison paternelle et la fermeture absolue.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les chats errants ou des voisins, çà osent tout,!…
…il entre, en catimini,!…Miaou,!…déjà dans mon bureau,!…
…il inspecte les environs et puis s’en va,!…
…il s’est se faire accepter, avec insouciance,!…
…etc,!…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 10 juin 2015 à 21 h 04 min
mais pas vraiment le look aryen, selon les critères du temps de l’oncle wolf

Non mais c’est pas tout ! La mèche brune, il l’a eue dès l’enfance ; mais le son ! la voix, quoi.. Le roulement des R…. Enorme ! liquide… La tonalité cassée, éraillée ça on connaît à peu près.

A un moment, dans les toutes premières phrases d’un discours, il y a « ihr Beruf » : cela donne « il Beluf » ! Véridique… Même Fernandel en hurlant on serait bien loin de la vérité…

Nabulione, quoi, notre Nabulione… Et ça marchait, c’est le plus extraordinaire ! Pourtant ils avaient pas le traitement du son qui fait des belles voix comme Doc et Difool…

Sergio dit: à

Oui c’est pas brun, la mèche, c’est châtain ; mais enfin c’est pas le blond des chevaliers teutoniques…

Sergio dit: à

« (le jeu est partout dans les films de Haneke : backgammon, Mikado, quizz…) »

C’est modeste ! Le mieux c’est le gus aux hallumettes dans Marienbad… On revoit dix fois le film, on recomprend dix fois rien !

Widergänger dit: à

Bien , j’ai trouvé, le docu sur Paul Celan.

Le groupe 47, assez terrifiant. Dire que GG en faisait partie. Tout ça, ça fait mal quelque part. On a mal pour Paul Celan, on a mal pour la littérature allemande, on a mal pour l’Allemagne. On a mal partout. Monde atroce.

Bloom dit: à

un plan fixe de deux minutes pendant lequel des mains enfoncent des billets de banque dans la cuvette des cabinets puis tirent la chasse :

argent = excrément, comme le démontre magistralement Freud. Et comme on en fait quotidiennement l’expérience.

lamartine dit: à

Tous au au POEMATON pour écouter un poème lu par des actrices passionnées ! Au marché de la Poésie, place St Sulpice, à Paris

les rdéliens facilement reconnaissables (munis d’une clochette)

pat dit: à

(…) Bei Haneke kommt nichts von innen her. Er gibt nichts von sich. In seinen Filmen ist überhaupt nichts frei. Er determiniert alles. … Es ist alles nur Mache, gekonnte, suggestive Mache. (Peter Handke, die Zeit )

Bloom dit: à

Au marché de la Poésie, place St Sulpice, à Paris

Que vive la poésie dans tous ses états passés, présents et à venir! (le côté « comices poéticoles » n’est pas très zeuhreux)

Attila dit: à

«  »la mélancolie autrichienne » qui va de Georg Trakl à Elfriede Jelinek en passant par Karl Kraus, Joseph Roth, Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard, Peter Handke »

Comment peut-on être Autrichien ?
En fuyant Vienne et toutes les viennoiseries ou en se suicidant !

Attila dit: à

Le marché de la Poésie, place Saint-Sulpice, c’est plutôt la poésie dans tous ses étals, Bloom, folklorique et attristant !

Ledru dit: à

Bonjour. Ceci est ma première et dernière intervention. Adieu.

La fille qui a failli dit: à

Haneke et Pierre Assouline, même combat : infracassables tous deux.

J’ajoute que, lorsqu’on écrit « infracassable », le modérateur orthographique souligne le mot de rouge. Ce qui est bien le moins quand il s’agit « du mal, du mal, du mal »…

Larmantin dit: à

On a mal partout. Monde atroce.WGG

Il faut passer à plus sportif que le vélo électrique, Alba!

La fille qui a failli dit: à

« la poésie dans tous ses étals », wouarf, Attila…

Que pensez-vous d' »infracassable » ? Abracadabrantesque, ou licence poétique ?

Larmantin dit: à

folklorique et attristant !Atila

Existe t-il de la poésie sulpicienne à St.Sulpice?
Et pourquoi attristant?

Attila dit: à

Je donne toute la sinistrose hanekienne contre les « Contes italiens » des frères Taviani, tout aussi dramatique mais pestilentiellement joyeux et ludiquement amoureux, film auditor…
Beauté latine versus hystérie germanique !

Larmantin dit: à

Je vous salue, Paris, paire de yeux.

( Exemple de poésie sulpicienne?)

Attila dit: à

Parce que la poésie n’est pas une marchandise qui s’expose et se vend sur les marches du Temple… C’est comme la peinture de la place du Tertre à Montmartre !

papi zinzin dit: à

« Beauté latine versus hystérie germanique »

les latins ne conanissent pas l’hystérie

Larmantin dit: à

des actrices passionnées

Enfin du concret, de l’usage des mots dans le latex!
( Le texte dans le contexte, c’ est pas mal aussi…)

cinephile dit: à

Attila

Padre padrone, une horreur

Larmantin dit: à

les latins ne conanissent pas l’hystérie papy zinzin

Oui mais les actrices passionnées le conanissent à souhait!

Larmantin dit: à

Du style :

 » Le conin, le conin, vous dis-je! »

ETIUNVIENF? dit: à

Il n’existe pas à proprement parler de référent propre.
Je signerai de calhouse mes mails. Calhous@aol par exemple.
Ce n’est pas tout d’un coup, impromptu, surané. Il s’agit bien de FINIR, ou finire. Un petit mémoire fera l’affaire, le tractopelles en action, on verra après (la condigence).
En tout cas, il existe bien un rapport de l’être à l’Être.
Profitant des fonctions du confort commun, je vous salue bien bas, Marie.

Nous naviguons bien au milieu d’agents de la CIA.

Phil dit: à

« la mélancolie autrichienne »…formule bréhaigne indigne des Roth, Kraus, Jelinek.
Il y a bien le « wiener schmäh », dont les films de Haneke semblent le prolongement aussi excessif que le cinéma le permet.
L’ADN des allemands-autrichiens ? pourquoi pas, il faudra bien y revenir après les flots de proses lobotomisantes des négationnistes d’identité, cf Todd-Lebras.
les mille ans de monarchie plus ou moins divine, traduite en dix langues, races ou cultures (les jeux sont faits, choisissez votre époque) achevés dans les froufrous de sissi, ont sûrement enfanté ces Haneke, Hermés Phettberg et autres Bernhard rejetons cisleithaniens, prédicateurs d’empires déchus (de soi).

Attila dit: à

« déchus (de soi) »

Ou « déçus de choix » ?

Attila dit: à

Comment traduisez-vous le « wiener schmäh », Phil ?

D. dit: à

Phil dit: 11 juin 2015 à 10 h 19 min

Je ne vois pas bien l’intérêt de ce commentaire. Que cherchez-vous à dire, Phil ?

D. dit: à

« Comment traduisez-vous « wiener schmäh », Phil » (Attila)

La « wiener » est une saucisse. Enfin, c’est ce que m’a dit TKT la dernière fois que je lui ai parlé.

Attila dit: à

« Que cherchez-vous à dire, Phil ? »

Que toutes les valses de Vienne ne valent pas une bonne messe en latin, D.

D. dit: à

Je vous recommande une infusion de valériane, ETIUNVIENF?, je pense que c’est bon pour ce que vous avez.

Phil dit: à

baroz, le « schmäh » se comprend comme il se prononce, moue fatiguée mais insistante, qui peut confiner au vulgaire saccage des funny games à la haneke, mais servait aussi de respiration à Kraus entre deux sermons d’apocalypse, quand il songeait à son inaccessible aristocratique désir.

D. dit: à

N’importe quoi, Phil. Ressaisissez-vous.

Polémikoeur. dit: à

Alors, pas inspirés
par le tabou des billets
dans la cuvette des toilettes ?
Pludepapiéniblement.

Pipépicétou dit: à

Il n’existe pas de procédés verbal.

JC..... dit: à

Les billets dans la cuvette ?

Quelle stupidité : nous adorons l’argent car l’argent c’est de l’or…. Couillonnade humaniste classique !

Comme si l’horreur rendait noble, arrff ! L’horreur ? elle fascine…

JC..... dit: à

« La « wiener » est une saucisse. Enfin, c’est ce que m’a dit TKT la dernière fois que je lui ai parlé. » (D.)

Félicie aussi.
Et Thierry, aussi …

JC..... dit: à

Les cigales se moquent de l’éthique du mal : elles se sont mises à gueuler, ici, leur désir de vivre…

Pas bête.

Ueda dit: à

Sarah Chiche estime qu’il y a une éthique dans la contre-éthique de Haneke, et que ses films peuvent aider à nous rendre meilleurs :
« La confrontation à l’horreur peut aussi donner envie de se comporter de façon plus noble » écrit-elle.
L’intéressé en doute mais n’en dit pas davantage.

C’est le commentaire d’une très jeune femme.

Bloom dit: à

la poésie dans tous ses étals

J’aime bien, Baroz, j’aime bien…
Mais la poésie au supplice? Vraiment? J’avais cru comprendre qu’on y croisait parfois des hauteurs estrangères, jadis d’Irlande ou de Saint-Gapour, des plats-pays de chez Phil cette année…Notre ancien conseiller à Londres prête même sa haute et intelligible voix à la lecture de certains textes. D’où vous vient cette animosité pour le mot finement ciselé & frugalement étalé, Baroz?

Indigence des gens dit: à

niveau de pollution sonore

Bloom dit: à

C’est le commentaire d’une très jeune femme

Plus condescendant que ça, tu meurs.
Jeune peut-être, mais publiée et sujet d’un billet de Passou. Tout le monde ne peut en dire autant.

D. dit: à

Laissez tomber, Bloom. Ueda est dans un mauvais jour. Je sens que ses prochains commentaires seront encore plus acariâtres.

Ueda dit: à

Pas du tout!

Hilarité à la lecture de cette annonce.

« Samedi 13 juin 11h Rimbaudmobile, organisée avec Poètes dans la Ville, parcours dans différents points de la capitale avec des poètes invités… »

Qui veut suivre?, levez le doigt!

Attila dit: à

Aucune animosité contre la poésie, Bloom, bien au contraire. Mais pour moi elle demeure plus surement dans les aristocratiques palais ou au fin fond des faubourgs les plus reculés, bref, partout où souffle le vent de la liberté, mais certainement pas sous forme de mignardises sucrées aux comices agricoles du marché de la poésie ou du salon du livre…

D. dit: à

Vous voyez bien, Bloom. Il se moque. C’est tout ce qu’il sait faire depuis quelque temps. Dénigrer.
Je ne sais pas ce que (ne) lui a (pas) fait Daaphnée.

Attila dit: à

A tous les poètes sans dents et sans papiers nous recommandons « Mes prisons » et « Mes hôpitaux » du grand Paul Verlaine, odieusement sodomisé par Arthur Rimbaud !

si j'étais Ueda..... dit: à

Photo 1 :

Qui a empaillé Haneke ?

Attila dit: à

Un sacré empaffé, l’Arthur !

si j'étais Daaphnée..... dit: à

sodomisé par Arthur Rimbaud !

Vous y étiez, Jacquounet ?

Attila dit: à

En effet, on dirait la mère d’Anthony Perkins dans « Psychose » d’Alfred Hitchcock !

Attila dit: à

Je tenais le manche et l’encensoir…

« À ce gros cul moins voluptueux que pratique
Le cul de l’homme fleur de joie et d’esthétique
Surtout l’en proclamer le serf et le vaincu »
(Hombre de Paul Verlaine)

Widergänger dit: à

De toute façon, à montrer le mal, on le flatte, quoi qu’on fasse. Le mal, c’est précisément ce qui cherche le dialogue.

Attila dit: à

Dialogue, vous avez dit dialogue, WGG ?

En voilà !

MILLE ET TRE
Mes amants n’appartiennent pas aux classes riches :
Ce sont des ouvriers faubouriens ou ruraux,
Leurs quinze et leurs vingt ans sans apprêts sont mal chiches
De force assez brutale et de procédés gros.
Je les goûte en habits de travail, cotte et veste ;
Ils ne sentent pas l’ambre et fleurent de santé
Pure et simple ; leur marche un peu lourde, va preste
Pourtant, car jeune, et grave en l’élasticité ;
Leurs yeux francs et matois crépitent de malice
Cordiale et des mots naïvement rusés
Partent non sans un gai juron qui les épice
De leur bouche bien fraîche aux solides baisers ;
Leur pine vigoureuse et leurs fesses joyeuses
Réjouissent la nuit et ma queue et mon cu ;
Sous la lampe et le petit jour, leurs chairs joyeuses
Ressuscitent mon désir las, jamais vaincu.
Cuisses, âmes, mains, tout mon être pêle-mêle,
Mémoire, pieds, coeur, dos et l’oreille et le nez
Et la fressure, tout gueule une ritournelle,
Et trépigne un chahut dans leurs bras forcenés.
Un chahut, une ritournelle fol et folle
Et plutôt divins qu’infernals, plus infernals
Que divins, à m’y perdre, et j’y nage et j’y vole,
Dans leur sueur et leur haleine, dans ces bals.
Mes deux Charles l’un jeune tigre aux yeux de chattes

Sorte d’enfant de choeur grandissant en soudard,
L’autre, fier gaillard, bel effronté que n’épate
Que ma pente vertigineuse vers son dard.
Odilon, un gamin, mais monté comme un homme
Ses pieds aiment les miens épris de ses orteils
Mieux encore mais pas plus que de son reste en somme
Adorable drûment, mais ses pieds sans pareils !
Caresseurs, satin frais, délicates phalanges
Sous les plantes, autour des chevilles, et sur
La cambrure veineuse et ces baisers étranges
Si doux, de quatre pieds, ayant une âme, sûr !
Antoine, encor, proverbial quant à la queue,
Lui, mon roi triomphal et mon suprême Dieu,
Taraudant tout mon coeur de sa prunelle bleue
Et tout mon cul de son épouvantable épieu.
Paul, un athlète blond aux pectoraux superbes
Poitrine blanche, aux durs boutons sucés ainsi
Que le bon bout ; François, souple comme des gerbes
Ses jambes de danseur, et beau, son chibre aussi !
Auguste qui se fait de jour en jour plus mâle
(Il était bien joli quand ça nous arriva)
Jules, un peu putain avec sa beauté pâle.
Henri, me va en leurs conscrits qui, las ! s’en va ;
Et vous tous ! à la file ou confondus en bande
Ou seuls, vision si nette des jours passés,
Passions du présent, futur qui croît et bande

Chéris sans nombre qui n’êtes jamais assez !
(Op; cité, 1891)

Widergänger dit: à

le poematon ton ton…

Ueda dit: à

Bloom dit: 11 juin 2015 à 11 h 20 min
C’est le commentaire d’une très jeune femme

Plus condescendant que ça, tu meurs.
Jeune peut-être, mais publiée et sujet d’un billet de Passou. Tout le monde ne peut en dire autant.

Bloom, vous êtes parfois un peu « dense ».

Aucune condescendance, évidemment, dans ce commentaire qui ne porte pas sur le livre mais sur ce jugement.
C’est au contraire la perspective particulière de Sarah Ch. sur le vieil Autrichien (et le doute qu’exprime ce dernier) qui rend sa remarque intéressante.

Ceci, notez le, n’a rien à voir:
Mlle Chiche n’est pas seulement intelligente mais très jolie.

Attila dit: à

De l’importance du latin selon Verlaine !

Il est mauvais coucheur et ce m’est une joie
De le bien sentir, lorsqu’il est la fière proie
Et le fort commensal du meilleur des sommeils
Sans fausses couches-nul besoin ? et sans réveils,
Si près, si près de moi que je crois qu’il me baise,[1]
[Note 1 : Variante.-Si près de moi, comme agressif et soufflant d’aise.]
En quelque sorte, avec son gros vît que je sens
Dans mes cuisses et sur mon ventre frémissants
Si nous nous trouvons face à face, et s’il se tourne
De l’autre côté, tel qu’un bon pain qu’on enfourne
Son cul délicieusement rêveur ou non,
Soudain, mutin, malin, hutin, putain, son nom
De Dieu de cul, d’ailleurs choyé, m’entre en le ventre,
Provocateur et me rend bandeur comme un { chantre,
{ diantre,
Ou si je lui tourne semble vouloir
M’enculer ou, si dos à dos, son nonchaloir
Brutal et gentil colle à mes fesses ses fesses,
Et mon vit de bonheur, tu mouilles, puis t’affaisses
Et rebande et remouille,-infini dans cet us.
Heureux moi ? Totus in benigno positus :

si j'étais sincère..... dit: à

Il m’énerve, ce Widergänger, à se croire toujours au-dessus des autres.

Jauni Hasch dit: à

ah que Hanaqueue j’aime pas pasqui me fout la pétoche

Ueda dit: à

Attila dit: 11 juin 2015 à 11 h 51 min
MILLE ET TRE

Beau poème, Jacques, qui est aussi l’occasion de constater chez soi un manque de sympathie (érotique) absolu.
C’est comme écouter une langue étrangère.
On salue, mais de loin!

si j'étais gay..... dit: à

Les obsessions sessuelles d’Attila me lassent la grappe.

si j'étais femme..... dit: à

Je changerais de trottoir en apercevant Ueda.

Misogynie mis à part dit: à

Mlle Chiche n’est pas seulement intelligente mais très jolie.

Et le contenu de son bouquin est de poids…

Bloom dit: à

Mlle Chiche n’est pas seulement intelligente mais très jolie.

Vous aggravez votre cas en essayant de vous rattraper aux branches (ce qui, vu, votre « densité » à vous est, au mieux, futile, au pire, suicidaire).
Les salafistes vous vont mieux au teint.

Bloom dit: à

Baeoz, qu’est un incurable queutard romantique!

Bloom dit: à

Baroz, says I.

Phil dit: à

rome antique, ça oui.
Guy Gilles, cinéaste talentueux à qui la cinémathéque a rendu un hommage (tardif) s’appelait en réalité Chiche, nom bien connu du côté des anciennes colonies d’Afrique du Nord.

Sens giratoire dit: à

incurable queutard romantique!

Les lois de la queue sont impénétrables.

JC..... dit: à

Quittons nous sur l’horreur d’une bonne nouvelle : on a décidé, non pas de « débrancher » Lambert, mais Hollande !

Choette ….

jean louis dit: à

« Mlle Chiche n’est pas seulement intelligente mais très jolie. »

Cette phrase ne va pas plaire à Daafnée

berny dit: à

« mignardises sucrées aux comices agricoles du marché de la poésie ou du salon du livre… »

trop vulgaire, et salissant, et puis cette promiscuité seigneur pitié…

fin observateur dit: à

Que fait-il au milieu du couloir?

Ueda dit: à

Bloom dit: 11 juin 2015 à 12 h 49 min
Les salafistes vous vont mieux au teint.

Ce propos est énigmatique.

D. dit: à

Jacques, c’est pornographique. Et vous ne prévenez même pas. Je suis encore tout tremblant d’avoir lu ça.

Attila dit: à

Marché et poésie sont deux mots antinomiques !

Attila dit: à

La poésie, c’est forcément gratuit, forcément : ça n’a pas de prix…

Attila dit: à

La loi du marché, c’est ça qui est pornographe, D !

Bloom dit: à

Les lois de la queue sont impénétrables.

Les voix de la queue sont multiples et Baroz est leur chef de c(h)oeur.

Bloom dit: à

Baroz, en début de semaine, le CNL a cru bon me gratifier de quelques centaines d’euros d’aide à la traduction poétique: difficile de ne pas y voir la trace d’une 5e colonne à la solde du marché de la poésie. Motus.

Larmantin dit: à

Marché et poésie sont deux mots antinomiques !Attila.

Pourtant nous avons toujours trouvé la poésie d’ un commerce agréable.

Ueda dit: à

JC….. dit: 11 juin 2015 à 12 h 58 min
on a décidé, non pas de « débrancher » Lambert, mais Hollande !

Pourtant, je ne suis pas le seul à avoir vu l’autre jour une vidéo où, de toute évidence, les yeux et les lèvres du Président bougeaient.

Personne n’écoutait.

Rions un peu, hu hu hu dit: à

Chiche, nom bien connu du côté des anciennes colonies d’Afrique du Nord. (Phil)

Un nom d’autant plus connu là-bas qu’ils l’ont donné à un pois utilisé dans le couscous.

(J’essaie de faire du Bloom.)

Hyacinthe, poète dit: à

Attila dit: 11 juin 2015 à 13 h 32 min
La poésie, c’est forcément gratuit

AFFAMEUR !

Anselme dit: à

Ce que dit le cinéma de Haneke, directement ou indirectement : nous sommes faits pour l’amour. Tous. Sans exception, sans nuance, et sans recours. Tout le malheur des hommes ne vient pas, comme disait Pascal, de ne savoir demeurer en repos dans une chambre, mais d’oublier qu’ils sont faits pour l’amour, et seulement pour lui.

Bloom dit: à

À 14 h 17 min, le Foiretto de la rdl a encore sévit. Brahmastra mouillé.

ailleurs dit: à

à lire l’incroyable quantité de science étalée ici on se demande ce qui retient tous ces génies de s’en vanter ailleurs…

La fille qui a failli dit: à

Attila, D. a raison : vos poèmes sont parfaitement pornographiques. Mais il a tort : on peut zapper au premier mot qui choque (ce qu’on ne peut pas faire avec une image…)

Et puis, il faut bien de temps en temps faire jouer la liberté d’expression en votre faveur, pas vrai ?

Haneke, nous dit notre hôte, s’interdit les scènes de copulation « pour ne pas trahir l’illusion propre au cinéma ». Perso, ça m’interroge diablement, cette déclaration. Il me semble avoir vu des scènes explicitement sexuelles, au cinéma, sans que cela soit ni pornographique, ni « trahissant l’illusion propre ». Par exemple, quid des films de Catherine Breillat, où les scènes sexuelles ne me semblent trahir en rien ni les histoires qui nous sont racontées là, ni l' »illusion » cinématographique ?

Je me souviens aussi du Chatterley de Ferrand, où l' »illusion » jouait en plein, me semble-t-il, et de tant d’autres films, comme « la leçon de piano », qui partage avec Proust une mise en scène de voyeurisme au moment de l’acte sexuel (le spectateur regarde le mari regarder les amants, pendant que la chienne lui lèche la main, c’est absolument épatant à mon sens !)

Non, j’avoue que je ne comprends pas les réticences d’Haneke – si le puritanisme, comme nous dit notre hôte, n’est pas la cause de sa retenue, qu’est-ce qui explique alors ce non-recours aux corps ?

Perso, comme tous ceux qui s’essaient à la plume, l’idée m’a bien traversé d’écrire un petit récit de ce genre. Si j’ai reculé, ce n’est ni par puritanisme, ni par souci du « beau » (soupir).

Non, c’est juste que c’est un des trucs les plus difficiles à faire, d’après moi, si justement on ne veut pas tomber dans la pornographie…

Chapeau bas à ceux qui y arrivent.

Un des bons moyens, à mon sens, pour éviter tout le fatras compliqué de nos eros, c’est l’humour. (par exemple, au cinéma, la scène d' »un poisson nommé Wanda » où John Cleese se voit obligé de parler russe est l’une des plus hilarantes que j’ai jamais vues…).

Mais évidemment, je l’admets, l’humour colle mal avec l’univers d’Haneke. C’est le moins que l’on puisse dire…

Sergio dit: à

« Nous perdons de notre propre fait, parce que, à tout moment, si nous tremblons, si nous nous hâtons trop, si nous sommes maladroits »

Ben c’est comme le Seiltänzer, hein ! Personne le pousse… Mais soi-même on est plus dangereux que Personne !

Clotaire dit: à

http://www.cadrage.net/films/pianiste/lapianiste.html

La fin de « caché » ne va pas mieux, quand à « funny games » il m’a paru insupportable, une présence dans la salle de projection jusqu’au chien tué à coup de crosse de golf qui augure de la suite des évènements. « Amour » est des quatre films que j’ai consenti à voir le plus humain dans le sens où la douleur liée à une décision prévisible, humaine est inséparable de leur histoire et de leur sentiment partagé, au dernier d’endosser la charge de cette fin.
Quelqu’un suggérait que dans tous ces films en filigrane ne serait question que d’amour, la pianiste est névrosée, les protagonistes assassins de « funny games » sont des psychopathes, dans « caché » il est question d’injustice et de filiation, de jalousie, de destin qui ne tient qu’à un fil, le mensonge d’un enfant qui partant engage de façon malheureuse celui d’un autre, qui ne trouvera pas l’opportunité de faire varier la trajectoire de la pauvreté que ce mensonge engage pour une vie entière .

laissons les ploucs à leurs campagnes...... dit: à

(ce qu’on ne peut pas faire avec une image…)

encore heureux qu’elles ne parlent pas……

Clotaire dit: à

Silencieuses( les images) offrent le choix de l’interprétation, on peut y voir demain. Pauvre Prigent(dans Commencement semble-t-il), c’est tout ce qu’il m’en reste mais ne badinons pas avec les mots qu’ils soient dits ou écrits.

Clotaire dit: à

La fille qui a failli, nous n’allons pas au cinéma pour voir le corps dans tous ses états mais l’âme, le psychisme, le fonctionnement des groupes, des sociétés, des individus isolés ou incorporés à la pâte , tout ne se passe pas toujours entre deux scènes de luxure ou érotiques, c’est quelquefois gênant tant le manque à vos côtés d’un partenaire digne de tous ces fantasmes et mises en scènes variées et inventives s’objective tout à coup jusqu’à désespérer ou rire si votre sens de l’humour a trouvé à remplacer celui de l’amour et du sexe libérés des entraves de la culpabilité judéo-chrétienne. De toutes les façons ça se passe jamais ainsi, la lumière, les corps, la fougue, la passion, l’audace, la facilité, le choix des lieux…, autant d’éléments à réunir pour rejoindre la projection qui vous séduit sans l’inscrire dans le registre de vos possibles rendez-vous.

xlew.m dit: à

Sur l’affiche du film « 71 Fragmente einer Chronologie des Zufalls », l’allusion au jeu de Mikado est transparente.
Un homme et une femme mangent et se disent leur amour, répétition de la scène sans que la digestion des sentiments apparaisse possible, une femme et un homme se mangent d’amour et se disent leur repas (il y a des gifles dans l’air qui ne se perdent pas toujours).
Haneke (par profession, c’est un ancien critique, autant que par passion) connaît à fond les arcanes du cinéma, a bouffé des kilomètres de films analogiques, qu’il relie souvent à la peinture par des noeuds ferroviaires seul connus de lui et du hasard, je ne serais guère étonné qu’il nous recrache tout ça un peu à la figure (Bruno Dumont, l’un de ses cinéastes préférés avec Kiarostami, fait ça aussi, tout le monde ou presque fait du Dumont en France d’ailleurs actuellement, un truc détourné légèrement de Pialat à mon avis), il y a comme une « émétique du Mahl » chez lui, ses images contiennent des vomitifs censés régurgiter ses anciens festins, quitte à ce que le spectateur fasse « bankett » comme un mauvais danseur fait tapisserie au bal, jusqu’à crever au générique de faim dans les bras d’une Babette émue au Lärm que vous versez en silence.
Une « esthétique du Maler » également, c’est sûr, et là il n’y a plus de « hasard », même dans le fait qu’il ne cite jamais Kieslowski dans ses inspirations (ses titres semblent directement refléter ceux du Polonais).
Beaucoup d’éclats dans les miroirs que se tendent les couples dans ses histoires.
Souvent on croit entendre Georges qui susurre à Anna : »Ach, tu fais moins ta Gemahlin, hein maintenant, Anna…) »
Tout ce que promet son cinéma est pour moi tenu, on ne sait jamais si l’on est coolie, bonze, mandarin ou Mikado lorsqu’on contemple sa propre situation dans la vie en regard de celle de ses personnages même si en a, par le Weisse Band, l’éclatante confirmation souvent.

Paul Edel dit: à

« Ingeborg Bachmann, Thomas Bernhard, Peter Handke, famille d’esprit qui ne fut jamais une école, et qui se caractérise par un humour grinçant, un goût de la parodie, de la satire, de la dérision tous azimuts qui n’épargne aucune des institutions politiques et morales de leur pays. »

Passou parler de « la dérision tous azimuts » à propos de l’oeuvre de Bachmann, c’est un grave contre sens ses thématiques sur les difficultés d’être une femme, mais aussi ses traits de générosités pour regarder les autres est d’une grande rareté c’est plus subtil.elle n’a rien à voir avec la « famille d’esprit » que vous citez.

jem dit: à

« la dérision tous azimuts »

Je crois cependant que Bachmannn peut être admise dans cette famille d’auteurs autrichiens, où très souvent la comédie côtoyait la tragédie. Pour Bachmann, on pourra en avoir confirmation en septembre, avec la publication d’une anthologie de ses poèmes en Poésie-Gallimard.

JC...... dit: à

Paul Edel 1 – Passou 0
(le match continue….)

JC...... dit: à

Haneke est probablement un des rares morts qui ait une gueule de vivant : le type à inviter aux enterrements plutôt qu’à la naissance du petit dernier…

JC...... dit: à

Lorsque oursivi cause « déstabilisation de l’Ukraine », vous pouvez vous marrer : au Pentagone, ils le font car ce sont les Ricains de la CIA qui ont foutu le bordel, là-bas, en Ukraine russe…

Sergio dit: à

On se demande ce qui est le plus décourageant, la langueur autrichienne ou le mal pour le mal… Même pas esthétiquement, non, moralement…

Ueda dit: à

Ueda dit: 11 juin 2015 à 17 h 54 min

C’est un faux.

Ueda dit: à

JC…… dit: 11 juin 2015 à 17 h 40 min

C’est faux.

D. dit: à

Dites-donc, Paul Edel, toujours des sarcasmes, jamais un petit compliment, un mot de réconfort.
Vous ne l’emporterez pas au Paradis.

D. dit: à

Je regrette, xlew.m, mais en ce qui me concerne je ne fais pas du Dumont en France.

au fait dit: à

JC…… dit: 11 juin 2015 à 17 h 36 min
Haneke est probablement un des rares morts qui ait une gueule de vivant

Attila dit: 11 juin 2015 à 11 h 38 min
on dirait la mère d’Anthony Perkins dans « Psychose » d’Alfred Hitchcock

Tout le monde ne peut pas être aussi jeune et rutilant que la paire jc attila

JC...... dit: à

La déstabilisation de l’Ukraine est une erreur américaine de plus, avec la complicité des fadas de Bruxelles …

Widergänger dit: à

si j’étais sincère….. dit: 11 juin 2015 à 12 h 12 min
Il m’énerve, ce Widergänger, à se croire toujours au-dessus des autres.
__________Mais non, mon petit chéri, je ne me crois pas au-dessus des autres. Je SUIS au-dessus des autres. Nuance…

D. dit: à

Je confirme.

Elasticité du poisson rouge dit: à

Parfois, on aimerait bien savoir ce que les gens de la rdl ont fait à l’éthique transcendantale du bien, et ce qu’en penserait ledit Wildergängster.

Widergänger dit: à

Popaul a raison à propos de Bachmann. Notre passou chéri ne l’aura pas lu. On ne peut pas dire non plus, mes chéris, que Trakl soit un poète d’un humour grinçant.

Un des plus beaux poèmes de Trakl :

Im Winter

Der Acker leuchtet weiß und kalt.
Der Himmel ist einsam und ungeheuer.
Dohlen kreisen über dem Weiher
Und Jäger steigen nieder vom Wald.

Ein Schweigen in schwarzen Wipfeln wohnt.
Ein Feuerschein huscht aus den Hütten.
Bisweilen schellt sehr fern ein Schlitten
Und langsam steigt der graue Mond.

Ein Wild verblutet sanft am Rain
Und Raben plätschern in blutigen Gossen.
Das Rohr bebt gelb und aufgeschossen.
Frost, Rauch, ein Schritt im leeren Hain
_________

En hiver

Les labours luisent d’une blancheur froide.
Le ciel n’est qu’immensité et solitude.
Les choucas tournoient au-dessus de l’étang
Et des chasseurs descendent de la forêt.

Le silence vibre à la cime des arbres.
Les lueurs d’un feu s’échappent furtivement des huttes.
Parfois passe au loin un traîneau
Et lentement monte une lune grise.

Un gibier se vide de son sang doucement à la lisière du bois
Et les corbeaux gargouillent dans les flaques de sang.
Le roseau tremble et s’érige fièrement dans sa lumière dorée.
Gelée, haleine, un pas dans le bosquet vide.

rose dit: à

xlew.m dit: 11 juin 2015 à 16 h 41 min

jusqu’à crever au générique de faim dans les bras d’une Babette émue au Lärm que vous versez en silence.

Impossible : il reste une caille sur canapé aux raisins de corinthe et clémentines d’athènes, quelques ortolans aux petit fenouil, une truite saumonée sur riz sauvage de camargue, une aile de pigeonneau aux cerises noires basques, de la salade verte et rouge, du brie de maux, une tartelette au citron, uné clair au café une religieuse au chocolat un paris-brest aller-retour et Barbara, ô Barbara. Des loukoums de byzance et de la halwa de Beyrouth & du kulfi d’Istanbul.

Assez assez cétacé.

Mourir de faim dans les bras de Babette ? Et pourquoi pas être honnête quand t’es politicien et cesser de résonner quand tu es journaliste ? Entrer chez les moines quand tu aimes la chair et l’os et nager tout nu hors du lagon à la Réunion ?

Chimères, chimères.

rose dit: à

je sais pas : outre le puritanisme il y a un mot qui s’appelle pudeur.
Bizarre, non.

Attila dit: à

Echange tout Trakl contre quelques vers de Verlaine, pornographique ou pas !

rose dit: à

Elle va épouser Samuel Pois.
Puis, après sa mort Nathanaël Pa.

rose dit: à

j’ai entendu Jacques Gamblin le pleurer ce texte : c’était beau à mourir, à aller chercher rimbaud pour qu’il renoue avec verlaine ou verlaine pour qu’il renoue avec rimbaud. A aller en Abyssinie en cheval à roulettes. A mourir face à la mer plutôt qu’à la Conception.

la vie dans les bois dit: à

« et zut c’est pas rimbaud qui a tiré c’est verlaine »

Plus exactement, c’est Rimbaud, qui s’est tiré…

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, est-ce que votre analyste vous a déjà proposé en dernier recours: la castration chimique ?

la vie dans les bois dit: à

« famille d’esprit qui ne fut jamais une école, et qui se caractérise par un humour grinçant, un goût de la parodie, de la satire, de la dérision tous azimuts qui n’épargne aucune des institutions politiques et morales de leur pays. »

un charlie, des charlots ?

rose dit: à

Rimbaud a regretté et pas Verlaine.
Et toc.
Il suffit d’entendre son reviens dit par gamblin et tu pleures illico ;
Il s’est tiré -ah bon ?- et il s’est pris la balle mais nulle part tu lis verlaine pleurant reviens à rimbaud alors que le contraire est vrai.

Si c’est pas une preuve ça ?

la vie dans les bois dit: à

Des jeux
« Tout pour l’adresse, l’habileté, la chance aussi, qui est peut-être l’autre nom du hasard quand on ne sait pas le nommer »

Mais si, faut toujours nommer les choses:

Présentation de jeux de société, qui finit en eau de boudin de hasard hasardeux.

la vie dans les bois dit: à

Sont tous éteints ?

Il faut remettre un peu d’ambiance dans votre salon TV.
Après amour en service gériatrie à l’hôpital, ( ne pensez plus à votre maman, surtout si vous avez zappé son enterrement, comme celui qui hante désormais les cimetières parisiens) il y a tous ces dvd:
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/psychanalyse.htm

Sergio dit: à

« Encore que la violence n’est pas toujours celle qu’on croit dans ses films où l’on humilie, on abaisse, on avilit, on se mutile, on torture, on tue beaucoup »

Oui mais tuer ça va guère avec les autres, parce que le client peut plus resservir, après…

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai absolument rien à dire sur les « projections » que plusieurs étalent dans les « commentaires » en réaction au billet.
Si en plus tu lis: ce billet parle de toi, là, tu te dis: ils sont bons pour la cabane de la miss Ratched.

Je vois que un, ou deux, ou trois, se risquent encore encore avec lucidité dans ces marécages verbeux , c’est qu’après toutes ces tentatives, renouvelées de psychothérapie de groupe, avec des moyens pas toujours très éthiques, il faut bien vous rendre à l’évidence: ça ne marche pas, encore cette fois.

Essayer ce coup hasardeux de dire au grand organisateur:
échouez encore, échouez mieux la prochaine fois. C’est presque plus la peine de recommencer. A essayer de nous refourguer de la daube.

D. dit: à

A 19h 29, je suis entièrement d’accord avec vous, JC.

la vie dans les bois dit: à

Nommer, les mots migrateurs.
Mikado, « souverain », titre donné à l’empereur du Japon.

oursivi dit: à

C est sûr mon bon JC, ce sont des agents de la cia qui ont abattu le vol Mh17….
Et vous…?
Vous êtes toujours poursuivi par les chinois du FBI chers à votre modèle intellectuel, Marie-Jo Perec, dont vous souvenez même sans l aide de Sami Frey.

Quelle cervelle !

AO

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’indifférence connait pas,!…

…toujours quelque chose à faire, à tout moment de la journée,!…

…débouchez l’évier,!…

…vous bronzier, aussi,!…

…et l’art,!…toujours dessus,!…

…collections,!…livres, etc,!…lectures,…approches techniques,!…

…au fond à bien réfléchir,!…je ne fait que travaillez pour moi,!…même avec, presque rien,!…

…Oui,!…moi, j’achète,!…sans montrer mon cul,!…à tout vents,!…etc,!…
…Oh,!…miroir,!…

Attila dit: à

Jamais été analysé, le vit dans lait froid !

la vie dans les bois dit: à

« je ne fait que travaillez pour moi,! »

Eh bien comme on dit aux cigales: dansez maintenant, c’est bientôt l’été.

intermède dit: à

la vie dans les bois dit: 12 juin 2015 à 0 h 31 min
« je ne fait que travaillez pour moi,! »

Eh bien comme on dit aux cigales: dansez maintenant, c’est bientôt l’été.

( si peu de chemin parcouru depuis lors … https://www.youtube.com/watch?v=VN8hV4AyNss )

Bloom dit: à

O triche, o désespoir, ou l’histoire du galeriste juif qui avait acheté ses croûtes à Adolph.

« The painting also bears the stamp of Samuel Morgenstern, a Jewish art dealer in Vienna who bought several paintings from the Fürher-to-be in the early 1900s. After Hitler grew out of his artistic phase and started systematically murdering Jews, Morgenstern’s gallery was seized and he was sent to the Lodz Ghetto, where he was killed.  »

The Tablet

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…comme tout le monde,…je ne fais que travaillez pour moi,!…

…le monde des cigales, danser maintenant,!…flexibles à vivre sa vie,!…
…etc,!…

JC...... dit: à

Pensez ce que vous voulez, mon bon oursivi, sur la non implication de la CIA en Ukraine, je maintiens mon propos : la déstabilisation est une opération ratée de la CIA, assortie de la complicité stupide des Européens …

Chatouiller l’ours dans sa tanière a porté ses fruits : les amis US sont familier des erreurs de jugement en politique extérieure !

JC...... dit: à

Votre questionnement sur les services chinois a ma poursuite m’enchante ! Il y a chez vous de l’Alexandre Dumas …

Assoupi …

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est évident,!…la C.I.A.,…tous des mafieux, des spires, aux services des trusts,!…
…et des monopoles du capitalisme errant, comme de la peste collabo,!…
…plan Marchall,!…pour dominer l’Europe d’après guerre,!…
…les dettes, pour nos libérateurs, avec la déstabilisation des ouvriers agricoles,!…
…le blé moins cher,!…après guerre, pour ensuite, le faire payer plus cher,!…une fois les agriculteurs dans les mines de charbon,!…
…un des principes des U.S., économiques trusts,!…escroquer, par ses plans à Victor Hugo, fabriquez des misérables du bon secours,!…Ah,!Ah,!…
…les U.S.,!…dans le monde assimiler à des simples brigands,!…
…une société,!…ou tout le monde s’entretue,!…pour vivre, son par-chemin aux fesses,!…
…etc,!…
…des détails,!…S.V.P.,!…le bolchévisme n’en a cure,!…

JC...... dit: à

Il est insupportable de faire passer des loques, des Lambert, des Schumacher et d’autres, pour des humains vivants alors qu’ils ne sont plus que des organismes qui bougent un cil, ou pète une fois par jour dans un lit cage infernal !

Même chose ici : Passou devrait achever les plus handicapés de la RdL ! Dieu sait s’il y en a de gravement atteints : prenez un miroir … c’est pas beau à voir, hein ?!

ici Londres dit: à

miroir… il y en qui n’osent même plus se regarder, je répépète…

Ueda dit: à

JC…… dit: 12 juin 2015 à 7 h 01 min
Même chose ici : Passou devrait achever les plus handicapés de la RdL !

C’est un saint républicain.
Il résiste périodiquement au désir de débrancher quelques tuyaux!

Attila dit: à

Le plus handicapé ici, toutes catégories confondues, c’est bien toi JC !

« Je ne le referais pas », dixit Manuels Valls, surpris les doigts dans le pot de confiture : on n’est pas sérieux lorsqu’on est Premier Ministre !

Attila dit: à

Un Manuel des Manuaux…

Anselme dit: à

un plan fixe de deux minutes pendant lequel des mains enfoncent des billets de banque dans la cuvette des cabinets puis tirent la chasse :la-pianiste-michael-haneke-isabelle-huppert-benoit-magimel-analyse-vidéo-film-mk2-diffusion-620×310

« C’est aussi inadmissible que, au Moyen-Âge, cracher sur un crucifix » se souvient Michael Hanek

ça en dit long sur la religion dominante mondialisée. Le billet de banque comme avatar du crucifix… Aucune religion n’aura jamais sur les hommes l’emprise de la religion du dollar. Il est vrai qu’on savait depuis longtemps que les Bourses sont les vrais temples du monde moderne.

JC...... dit: à

Attila dit: 12 juin 2015 à 9 h 27 min
« Le plus handicapé ici, toutes catégories confondues, c’est bien toi JC ! »

Parfaitement exact ! Jouir d’une intelligence supérieure à celle de nombreux tarés qui causent ici sans savoir, c’est comment dire …. handicapant !
(… on dirait du W., non ?…)

Anselme dit: à

Le mal, le mal, le mal… Avec ou sans majuscule, il n’y a pas à en sortir, on n’arrête pas de tourner autour de cet infracassable noyau de nuit qui résiste à toutes les analyses. Tous les arts s’en sont emparés et continuent d’en creuser l’énigme.

Le mal, le mal… Est-ce que tu sais sexé que le mal ? Une fois qu’on aura admis que le mal est une notion subjective et relative, on aura fait un grand pas. Le mal des uns est le bien des autres, tout le monde sait ça. Malgré les grandes avancées de la psychanalyse, nous manquons encore d’études suffisamment fouillées de la notion du mal, d’un point de vue psychologique, sociologique, historique, ethnographique etc… Le principal obstacle au développement de telles études est la conviction naïve de tout un chacun que son mal à lui est forcément celui des autres.

Anselme dit: à

On connaît mal Haneke, en France aussi alors qu’il est le plus francophile des cinéastes

Qu’est-ce qu’attend Arte pour nous mitonner une rétrospective Haneke aux petits oignons ?

Ueda dit: à

Parmi les grands handicapés de la politique, relevons les « Verts », attachés aujourd’hui au culte inconditionnel des « migrants ».

Leur vocation originelle était de veiller aux équilibres de l’environnement naturel.
Les voilà, par une logique devenue folle, défenseurs d’erreurs humaines perçues pour eux comme « naturelles »: la politique nataliste et criminelle de certains Etats africains, l’absence de contrôle devant les torrents migratoires qui détruisent progressivement les écosystèmes urbains et culturels de l’Europe, la naïveté devant les instrumentalisations de ces flux par des intérêts économiques, politiques ou religieux…

Ces éternels gogos sont aujourd’hui les co-destructeurs de leurs principes premiers.

Tiens, une remarque du vieux Lévi-Strauss, qui sait de quoi il parle puisqu’il a plusieurs années été chargé de ces questions dans le cadre des Nations Unies (ce qu’on oublie).

« Lorsqu’en mars 2003 Claude Lévi-Strauss m’a reçu, pour la première fois, dans son bureau haut perché au-dessus de la grande salle de la bibliothèque du Laboratoire d’anthropologie sociale, il m’a posé, à la fin de notre entretien, une question à laquelle je n’ai su répondre, ce qui montrait combien je connaissais encore mal lesprincipes de sa vision du monde.
Il m’a demandé si je devinais quelle fut la plus grande catastrophe dont il avait été témoin durant sa vie. J’avoue que le premier événement qui me soit spontanément venu à l’esprit était la Shoah, mais cette réponse m’a semblé trop évidente pour oser l’exprimer. Dans le doute, j’ai préféré attendre la réponse au lieu d’essayer de la donner, d’autant que la question était manifestement rhétorique.
Lévi-Strauss n’a suspendu sa voix qu’un court instant, pour reprendre aussitôt : « À ma naissance, la population mondiale comptait un milliard et demi d’habitants. Quand je suis entré dans la vie active, vers 1930, ce nombre atteignait déjà deux milliards. Il est de six milliards aujourd’hui, et il atteindra neuf milliards dans quelques décennies, à croire les prévisions des démographes. Cette croissance a exercé d’énormes ravages sur le monde. Ce fut la plus grande catastrophedont j’ai eu la malchance d’être témoin. »
(Très bon article de Wiktor Stoczkowski, «Une ‘humanité inconcevable’ à venir: Lévi-Strauss démographe», Diogène 2012, p. 106-126.

JC...... dit: à

D’ailleurs, le mal chez les fadas cathares, c’était la natalité. Chez les fadas africains, c’est pareil…

Chez les Verts, le mal c’est la Raison !

JC...... dit: à

J’ai essayé le catharisme, à l’époque où il me semblait sympathique d’écrire sur ma carte de visite mon nom suivi de la mention « Parfait » …

Depuis, j’ai basculé sans difficulté dans l’autre camp, celui des « Imparfait » : c’est rudement plus gratifiant … on se marre comme des bossus… !

Ueda dit: à

Malgré les grandes avancées de la psychanalyse, nous manquons encore d’études suffisamment fouillées de la notion du mal, d’un point de vue psychologique, sociologique, historique, ethnographique etc… (Anselme)

Ces études sont innombrables.
Ce n’est pas la connaissance qui manque, c’est le jugement.

Ueda dit: à

JC…… dit: 12 juin 2015 à 10 h 06 min
on se marre comme des bossus… !

Cette expression sera bientôt jugée discriminatoire, et sanctionnée par la loi.

JC...... dit: à

…. on se marre comme des « courbés de naissance »… c’est bon, là ?

Anselme dit: à

Ces études sont innombrables. (Ueda)

Je ne le crois pas. L’immense majorité de ceux (écrivains, philosophes, historiens, religieux…) qui ont abordé le problème du mal l’ont fait à partir d’une idée préconçue de ce qu’est le mal, la leur. Il faut partir de cette incontournable (et intimidante) remarque de Montaigne : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. « 

Ueda dit: à

L’immense majorité de ceux (écrivains, philosophes, historiens, religieux…) qui ont abordé le problème du mal l’ont fait à partir d’une idée préconçue de ce qu’est le mal, la leur. Il faut partir de cette incontournable (et intimidante) remarque de Montaigne : « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage. (Anselme)

Je ne vois pas en quoi prétendre partir de l’idée du mal chez « l’autre » (à supposer que ce soit possible) serait moins préconçue.
Il n’existe pas de point de vue qui soit de nulle part.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…comme d’habitude du n’importe quoi,!…

…de la distanciation, pour tout ces parfums,!…des connaissances à suivre,!…

…chacun son école, son université,…son fils à papa,!…et vos tests,!…vos curriculum vitae,!…blanchi,!…
…votre dérogation au service militaire,!…
…ce n’est plus obligatoire,!…
…le service pour les sans dents, à la gamelle,!…
…les stratèges à la  » Bush « ,!…aux pieds nickelés,!…
…ou est le bien fondé, du mal sur pied fondu,!…
…n’importe quoi,!…etc,!…voter, pour faire son caca,!…choisir son W.C.!…
…l’éléphant ou l’âne,!…un zoo,!…sinon rien,!…Ah,!Ah,!…

Bloom dit: à

les torrents migratoires qui détruisent progressivement les écosystèmes urbains et culturels de l’Europe

Les hordes brunes, en 39 comme aujourd’hui, cancers nourris au sein européen. Autrefois, la MOI, Main d’Oeuvre Immigrée, veillait au grain. Aujourd’hui, pas grand monde…

Ueda dit: à

Bloom dit: 12 juin 2015 à 10 h 47 min
Les hordes brunes, en 39 comme aujourd’hui, cancers nourris au sein européen. Autrefois, la MOI, Main d’Oeuvre Immigrée, veillait au grain. Aujourd’hui, pas grand monde…

Attention, Bloom, à ne pas trop vivre la tête dans les nuages du 20ème siècle.
Les totalitarismes n’ont plus le même visage.

L’expatriation prolongée du fonctionnaire présente des dangers spécifiques, que j’ai souvent eu l’occasion d’observer.
La distance géographique qui éloigne de ses compatriotes, surtout les plus humbles, ceux qui ne communiquent pas, engendre des décalages dont on ne se rend compte qu’au moment du Grand retour.
Et le confort matériel au sein de la diversité des cultures (on jouit de leurs fruits en étant protégé de leurs aspects plus agressifs) produit une sorte de fausse conscience, faite d’autosatisfaction (je suis l’homme du multiple, je suis un citoyen du monde) et de moralisation à distance (pauvre peuple français, en proie à de telles régressions populistes et ethnicistes!).

Cette véritable idéologie de classe est heureusement temporaire et prend fin avec la fin de son mandat.

Bloom dit: à

L’expatriation prolongée du fonctionnaire présente des dangers spécifiques, que j’ai souvent eu l’occasion d’observer.

Si le grand donneur de leçons pouvait s’abstenir d’asséner ses platitudes dégoulinantes de moraline à 2 balles, ça ferait des vacances aux copains.
Et si je vous écrivais de Paris depuis plus de 6 ans? Et si j’étais un fictif de l’expatriation temporaire?
Illusion comique.

Ueda dit: à

Bloom dit: 12 juin 2015 à 11 h 27 min
Et si je vous écrivais de Paris depuis plus de 6 ans? Et si j’étais un fictif de l’expatriation temporaire?

Ne vous fâchez pas, on fait aussi de beaux rêves depuis les bureaux du Quai d’Orsay, à l’heure où le petit personnel, comme on dit, rentre à la maison.
Pourquoi, en effet, ne pas les mettre par écrit?

Attila dit: à

N’êtes-vous pas vous-même un fonctionnaire expatrié prolongé en France, ueda ?

Attila dit: à

« Il n’existe pas de point de vue qui soit de nulle part. »

Vrai, sinon ce ne serait pas un point de vue !

Attila dit: à

C’est nouveau la majuscule, Ueda ?

Bloom dit: à

le petit personnel, comme on dit,

comme VOUS dites, avec un sens de la caste que ne renierait pas un brahmane dopé à l’hindutva.

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