Ce que « tuer » veut dire aussi
Ces meurtres en série ont eu lieu entre le 12 et 25 octobre 1793, au cœur de la Terreur, alors que Marie-Antoinette montait sur l’échafaud, en l’église de l’abbaye de Saint-Denis. La Convention nationale, agissant au nom du Comité de salut public, les a ordonnés par décret. Les victimes étaient des déjà-morts. Capétiens, Valois, Bourbons, tous des habitants de la nécropole royale. Dans une atmosphère devenue vite pestilentielle en raison de la putréfaction des cadavres, les Bourbons ont le privilège de recevoir les premiers coups de barre à mine, après que les portes des tombeaux eurent été enfoncés au bélier ; parmi eux, Henri IV est le premier à être sorti de son cercueil. Les autre suivront. On profana, on exhuma, on excava. Ca puait tellement que les ouvriers se plaignant des miasmes royaux furent soignés au vinaigre et au genièvre. Ce qu’exhale l’étude remarquable par sa précision, sa richesse documentaire, son originalité dans le double prisme historique et psychanalytique, de Paul-Laurent Assoun Tuer le mort (263 pages, 22 euros, puf) sous-titré « Le désir évolutionnaire »
Bilan de la rafle : 46 rois, 32 reines, 63 princes de sang, 10 serviteurs du royaume, une vingtaine d’abbés de Saint-Denis. Seuls le cardinal de Retz et Marie de Provence, introuvables, sauvèrent leurs os, le premier parce que Louis XIV l’avait privé d’épitaphe. Quant à Turenne, il fait figure d’exception en ce que son mausolée est le seul à garder toutes ses cendres : même mort, le héros de la bataille de Turckheim en impose encore tant avec sa carcasse de guerrier et son visage fracassé par un boulet à Salzbach que les profanateurs lui épargnent la fosse commune, ce qui vaudra à son cadavre d’être conservé au Jardin des plantes puis au Musée des monuments français.
Toute barbare et irrationnelle qu’elle parut, cette acmé de vandalisme révolutionnaire est parfaitement documenté puisque un certain dom Germain Poirier a tout noté sur le vif et l’a calligraphié. Ces dix-huit pages ont brûlé par la suite mais une copie en avait été faite par un autre bénédictin, dom Druon, gardien du chartrier de l’abbaye. Surtout, Chateaubriand leur réservera une place de choix dans la quatrième partie de son Génie du christianisme. Victor Hugo s’interrogera dans plusieurs de ses lettres à un ami recueillies dans Le Rhin sur cet acharnement à transformer la poussière en poussière. Encore ignorait-il qu’un charretier du dépôt avait été jusqu’à retirer les étoupes qui faisaient office d’entrailles soutenant les chairs du ventre de Louis XIV, l’étriper et le défigurer (« lui faire perdre la face » relève l’auteur à raison) avant de le sortir hors de la basilique pour le lyncher face à la populace. Un commerce de reliques et fétiches prit corps, vite devenu trafic de mèches de cheveux, d’ongles, de dents d’origine naturellement royale.
Des meurtres, non des assassinats. C’est l’absolu du crime de lèse-majesté perpétré par des fous de la République persuadés que la nation est l’authentique majesté et que le roi est donc le coupable (raisonnement qualifié dans ce livre de « postulat de Saint-Just »). Non seulement mettre en cendres les corps royaux mais disperser les cendres. Ce n’est pas un hasard si Napoléon, héritier et liquidateur de la Révolution, a envisagé d’être enseveli à Saint-Denis. A cet effet, il chargea Vivant Denon de réhabiliter les lieux mais « Waterloo brisa net ce fantasme ». Après lui, la Restauration s’employa également à restaurer Saint-Denis à défaut de pouvoir en réveiller les fantômes royaux.
Le 21 janvier 1817, on fit réémerger des restes coagulés par la chaux de la fosse où les avaient précipités les fossoyeurs de la royauté et l’on procéda à la translation de la poudre des tombeaux. 38 tombeaux sont ainsi réinstallés. Il y en eut pour déplorer qu’au fond, toute cette affaire s’était traduite surtout par une agression contre… les monuments. On restaura dans un certain chaos historique (il fallait qu’à un roi de marbre corresponde une épouse de la même matière et tant pis si ce n’était pas vraiment la sienne) et monumental qui a préfiguré le règne d’architectes tels que Viollet-le-Duc et d’artistes démolisseurs tels que Haussmann. Paul-Laurent Assoun voit par là que la véritable politique de conservation des monuments historiques trouve son origine dans la profanation de Saint-Denis puisque sa restauration a eu pour effet de dissocier les corps de leurs tombeaux, et les rois de leur mausolée, ce dernier seul subsistant pour s’imposer en majesté dans l’éternité.
Nous ne sommes pas dans les excès de la Terreur, qui est elle-même un excès programmé de la Révolution, ou un extrême du régicide comme religion laïque. Point de bavures en l’espèce. Cette violence marche fièrement, la tête haute. Paul-Laurent Assoun parle plutôt de « version borderline de l’événement ». Méditant sur les lieux de la transe, il écrit :
« Il est difficile de faire ici l’économie du constat d’un moment psychotique de l’histoire… »
Il est d’ailleurs notable qu’un seul peintre ait voulu en laisser une trace artistique : Hubert Robert, le paysagiste des ruines, qui représenta l’abbaye non ruinée mais éventrée, voyant juste en donnant à son œuvre un halo mélancolique puisque le mélancolique est très précisément un homme ruiné. Paul-Laurent Assoun va plus loin encore en établissant un parallèle entre ce tableau et Le Cri d’Edvard Munch : béance du caveau et béance de la bouche de l’homme, silhouettes dans les fond des tableaux, cri de l’homme et cri des ruines… Il y a là une volonté de néantisation et d’éradication qui n’est pas sans rappeler également l’ordre de Louis XIV de faire raser par la poudre l’abbaye de Port-Royal des champs, jusqu’au cimetière qui devait disparaître de manière à rayer la mémoire du lieu, ce qui se traduisit par l’exhumation de nombre de jansénistes et la translation de leurs restes dans une fosse commune.
On les a tués post mortem en leur mausolée même, procédant ainsi à un second régicide, sous forme de parricide collectif. Cette guerre aux morts présente bien des aspects surréels (l’auteur, en lecteur de Freud, emploie souvent le terme d’unheimlich en allemand dans le texte, sans le traduire, comme Marie Bonaparte le fit, par « inquiétante étrangeté »). Car au motif souvent avancé (la nécessité de récupérer le précieux plomb des caveaux pour le fondre et en faire des canons), on opposera que les victimes participaient ainsi à la défense nationale « à leur corps défendant ! » comme le fait malicieusement remarquer l’auteur.
Meurtre cru des pères, acte d’agressivité symbolique totale, refoulé totémique… On se demandera, in fine, pourquoi un psychanalyste, professeur à Paris-7 et directeur d’une collection de philosophie, s’est fait l’historien méticuleux, audacieux et malicieux de cet événement. C’est qu’il y voit rien moins qu’un chapitre du drame baroque dont la portée symbolique serait incalculable pour la modernité politique : l’entrée du sacrilège en politique, critère de la condition moderne de la violence en ce domaine.
« Cela pose la question de la fonction de la référence à l’inconscient dans le jugement politique. En fait, contre l’idée que la Terreur n’aurait qu’une « déviation » de la Révolution, elle oppose le lien profond de la pulsion de mort au désir collectif.. Loin d’être une « déviation », c’est bien la virtualité contenue dans le désir révolutionnaire qui s’accomplit et en un sens culmine dans le meurtre des rois morts ».
Contre ceux qui voulaient mettre un terme raisonnable à la Révolution, les partisans d’une Révolution poussée à bout et à son bout ne pouvaient l’accomplir que dans la profanation de ce qu’elle voulait désacraliser.
Au moment où j’achevais la lecture de ce passionnant essai d’anthropologie analytique, un aveu remontant je crois à 1965 de René Char, alias capitaine Alexandre dans le maquis, m’est revenu en mémoire :
« Tuer m’a décuirassé pour toujours ».
Puis l’actualité de la librairie me mettait entre les mains Tuer (117 pages, 15 euros, Editions Léo Scheer) de Richard Millet. J’ai fait en sorte d’oublier l’article qu’il vient de publier en ouverture de La Revue littéraire (No 61, janvier-février 2016, 275 pages, 10 euros) qu’il dirige chez son éditeur. Intitulé « Pourquoi la littérature de langue française est nulle », c’est un simple dégueulis sur à peu près tout ce tout ce qui s’écrit d’autre en France que ses propres livres, il est vrai publiés à une cadence feuilletonnesque dans différentes maisons d’édition, ce qui limite tout de même la persécution dont il dit être la victime de la part de ce milieu prétendument mafieux. Radotage d’un paranoïaque aigri à l’humour laborieux, il se distingue cette fois par sa rhétorique héritée des feuilles d’extrême-droite de l’entre-deux-guerres : l’insulte au physique et la guignolisation des noms (Mélasse de Kéranguille, Ben Loukoum, Mabanckouille, Samsoul etc).
Il se trouve que par ailleurs, le pamphlétaire est un écrivain et non des moindres. Son œuvre témoigne d’une vraie passion de la langue, d’un univers bien à lui, de la volonté de se faire le chroniqueur de mondes disparus, disposition qui lui vaudrait l’hostilité de tous coalisés, à l’en croire. Une œuvre rare, de celles qui ne laissent pas indifférents ceux à qui la littérature importe. Alors Tuer. En épigraphe, une pensée de Pascal qui annonce le programme :
« Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre ».
C’est de la guerre qu’il s’agit. Celle qu’il a vécue comme « expérience d’une négativité souveraine » et qui le distingue de ses accusateurs « des écrivains qui n’ont rien vécu », forcément puisqu’ils ne l’ont pas faite, eux. La sienne, ce fut la guerre civile libanaise. Il écrit son récit quarante ans après, nourri de ces réminiscences, et d’autres encore, halo de paroles d’anciens combattants de 14, d’Indochine, d’Algérie, écoutées dans les arrière-salles de bistros corréziens. Il avait 22 ans et ne supportait pas que les medias occidentaux impute aux kataëb, aux phalangistes, au clan Gemayel et plus généralement aux chrétiens la responsabilité d’avoir initié cette guerre. Le Liban avait été son pays, et Beyrouth sa ville jusqu’à 1967, date de son installation en banlieue parisienne.
A-t-il du sang sur les mains ? A-t-il torturé, tué ? Y a-t-il vraiment participé autant qu’il le prétend à ce conflit, participé autrement qu’en le fictionnalisant ? Il avait déjà répondu dans la Confession négative (2009, Folio). Ce texte-ci livre également des fragments d’autobiographie sentimentale, spirituelle, politique en creux. Mais cette fois, il entend opposer aux bonnes âmes ce qu’il croit être la vérité profonde de la guerre et de l’histoire, sa vérité que l’on dirait profondément chrétienne si elle n’égratignait pas au passage les protestants aussi. Il y a quelque chose de fascinant dans l’opiniâtreté que déploie cet écrivain à être fidèle à lui-même, à accorder ses actes avec ses paroles, quitte à basculer du normal dans le pathologique lorsqu’on tue en drapant ses actes dans le linge si pur de l’expérience spirituelle.
Ce livre recèle des éclairs saisissants sur la peur surmontée et sublimée par l’angoisse, sur le bruit épouvantable que produit la guerre, sur la difficulté à se figurer l’ennemi invisible, sur l’ivresse qui envahit les miliciens jubilant et hébétés quand dégouline sur eux le sang de l’ennemi, sur le carnage des hommes en armes lorsqu’ils franchissent le point de non-retour qui est un au-delà de la haine (le mot qui revient le plus souvent dans livre), sur ce qu’il faut bien appeler la joie devant la mort.
« La guerre contredisait l’Ecclésiaste. Il n’y avait pas un temps pour tout ; elle donnait tout en même temps : joie, horreur, amour, ivresse, douleur, angoisse, extase, le reniement ou l’accomplissement de soi ».
Tuer mais pas seulement des fedayin : tuer aussi la photo de Vanessa Redgrave, grande bourgeoise gauchiste se pâmant en toute obscénité parmi les Palestiniens. Tuer mais soigneusement, scrupuleusement, en être sans indulgence pour la désinvolture. Richard Millet dit marcher en solitaire sur la ligne d’ombre où l’acte de tuer ne relève plus du secret mais de la vérité. Il tient pour une perversion de l’esprit l’idée même que puisse exister un islam tolérant et se tient à distance de ceux qui pratiquent une « éthique de la pitié sélective ». Son récit se veut d’un témoin et non d’une sorte de journaliste ou pire, de travel-writer. La différence ? Le témoin ne dira jamais « bombe » indistinctement mais selon les cas « plastic », « obus »…
Tuer est un vrai récit d’écrivain, un bloc de sensibilité crue d’un cathomélancolique né en Limousin, accablé de tristesse à la vue de l’état de son pays « sans cesse défait depuis Waterloo », arcbouté sur sa foi en attendant l’assaut des barbares, n’accordant plus d’importance qu’au triomphe du Christ Roi. Quand tous les déclins se conjuguent, et que tout s’abaisse sur tous les plans, il y voit le signe évident d’une décadence qui tourne à la décomposition.
Aujourd’hui, Richard Millet voudrait porter la guerre contre le pouvoir culturel. Pourquoi pas ? Mais c’est accorder une bien grande importance aux académies, aux institutions, aux fratries, aux réseaux et à leur petite, aléatoire, fugace, fragile capacité de nuisance et d’influence dans la veulerie de l’époque. Surtout après ce qu’il a écrit de si vrai sur la guerre, la vraie.
(« Gisant de François 1er en la basilique de Saint-Denis » photo D.R. ; « La violation des caveaux des rois dans la basilique de Saint-Denis en octobre 1793 » huile sur toile d’Hubert Robert vers 1793, Musée Carnavalet ; « Le Cri », tempera sur carton, 1893, Musée Munch, Oslo ; « Scène de la guerre civile libanaise » photo D.R.)
883 Réponses pour Ce que « tuer » veut dire aussi
Zoon, 12h46 : « le gisant de François I est magnifique ». Attention que cela ne revienne pas aux oreilles de Marguerite Duras! Déjà qu’à propos de François Mitterrand, cela nous avait emmenés très loin..
16.24 sublime. Et forcément.
Ce James-là, il se le met où, le phalangiste corrézien?
“He had let himself loose in the world of books, pressed and roamed through the most various literatures and the most voluminous authors, with a stride that, as it carried him beyond all view, left me dismayed and helpless at the edge of the forest, where I listened wistfully but unemulously to the far off crash from within of his felled timber, the clearing of whole spaces or periods shelf by shelf or great tree by tree.”
« unemulously » (ici, « avec détachement »), vraiment très fort ce Henry James, le Proust anglo-américain.
17.26. Non, ils m’ont trop écœuré.
17.47 morland, tu veux dire ?
Anet, c’est moins près de Poitiers que Ligugé, Diane.
16.56 javert, tu voulais dire « guerre de religion » à la fin, non ?
Mélasse de Kéranguille, Ben Loukoum, Mabanckouille, Samsoul
Vous oubliez The Clézio et Anus Ernie ! Rien
de propre à l’extrême-droite ni de raciste dans la déformation de ces noms. C’est un procédé rhétorique banal pour plaisanter l’adversaire (remember Jean-Sol Partre, Pompe Verlard, etc. ). Millet ne fait que ressusciter une vieille tradition, hélas tombée en désuétude… Et à ce niveau-là d’inventivité et de rosserie c’est particulièrement jouissif. Mélasse de Keranguille, qui dit mieux ? Gageons qu’on ne se souviendra de cette éternelle étudiante en littérature, que sous ce plaisant sobriquet.
Comment ça, il faut un langage châtié pour dénoncer les impostures intellectuelles de la mafia psy Assoun, Roudinesco et consorts. Voila qui clôt un peu vite tout ce que cet essai révisionniste véhicule.
« une vieille tradition, »
comme au régiment, raoul, ça donne quoi avec son nom à rm ?
son pays « sans cesse défait depuis Waterloo »,
—
Il est rabat-joie, le Millet!
1838 Guerre des pâtisseries contre le Mexique
1918 victoire sur l’Allemagne & les autres
1945 victoire sur l’Allemagne hitlérienne
1978 victoire franco-tchadienne sur Ghaddafi
1991 victoire sur Saddam
et la coupe du monde de foot en 98?
Pas pire que les US ou l’Allemagne…
Triste graine que ce Millet-là.
Lui préfèrer ma copine Catherine et sa vie sessuelle!
Quand on agressa un juif,tout le monde s’ékippa,
mais quand on agressa un bouddhiste, tout le monde bouddha!
ça donne quoi avec son nom à rm ?
ta gueule raclure de keupu
« sans cesse défait depuis Waterloo »
hands up monky d’fromage de meehrde..
..en 14 hon aurait du mette des casques à pointe comme zigy..ich bin ein grosse berlineuse
Dire rafle pour destruction/ profanation de tombeaux /sépulture, c’est français, ou il faut un dico de viennois?
Ce livre recèle des éclairs saisissants sur la peur surmontée et sublimée par l’angoisse
les chiottes à lassouline sont bouchés et tout l’monde s’en fout
« Un moustique peut piquer et faire se cabrer un cheval, mais l’un demeure un insecte et l’autre est toujours un cheval. »
jules y vnait juste de sfaire mettre..on le sent bien comme dirait jicé
bougras toujours aussi c.n
Laissons donc Lucy faire… avec ses si distingués partenaires, le PQ varois facho et l’imbibé permanent
Il se trouve que par ailleurs, le pamphlétaire est un écrivain et non des moindres.
—
Céline?
A propos d’imposture, donc.
Et je ne sais si le mot est bien choisi.
Je soumets donc ce petit exercice rigolo. Et M. Assoun dont le corps et le rire ne font qu’une entité en toute occasion, n’y verra pas offense.
Alors voilà, je vous le refais à l’endroit, il y en a qui sont très lents à la comprenette.
Il s’agit de savoir où vont nos impôts, et accessoirement, -une éthique de responsabilité qui finalement s’impose à peu ici, la plupart âgés et émancipés d’une responsabilité éducative, ou réfractaire à l’idée même-
mais où va donc se perdre une jeunesse à qui est proposé un enseignement du culte de la mort et du corps du roi en décomposition psychologique.
Eh bien ils vont à Paris VII
Aucune indication sur les débouchés, ni programme.
Simplement un contact. C’est très mystérieux, tout cela, me direz-vous.
Et pourtant:
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=formations&np=CONTSPECIAL?NS=896
Raoul Volfoni, « ce faisant Millet ressuscite une vieille tradition ». Alors c’est à croire qu’il a composé son 17 un peu tardivement. Le SAMU est arrivé trop tard. Là-dessus il veut faire son Céline et se discrédite, tandis qu’ailleurs, il est capable de faire sens, par delà certaine pestilence. Et oui, je le trouve plus intéressant à lire lorsqu’il est sous ce dernier mode que le nouveau livre d’Edouard Louis
Bloom fait semblant de ne pas comprendre. J’ai dit simplement que la situation décrite par Passou est semblable dans sa forme à la shoah. Et en effet Louis XIV et Port Royal sont d’étonnants devanciers. Il ne s’agit pas seulement d’exterminer; cela en effet existe depuis la guerre de Troie et même avant; non, il s’agit (et c’est là où l’analogie avec l’article de Passou est pertinente) de détruire les TRACES même de la destruction. C’est cela qui est de l’ordre de l’impardonnable et de l’inoubliable. Que l’on massacre, certes, cela est aussi vieux que l’humanité. Mais que l’on veuille, comme un chat cache sa merde, cacher les traces du massacre, voilà qui n’est pas si courant. Et l’article de Passou souligne en fait cette étrangeté, comme un trait qu’on tire sur le passé: ces rois sont morts, et en plus on efface les traces de leur présence dans l’histoire; en cela ces assassins sont proches des nazis – avec évidemment chez les nazis une autre dimension et une optique différente (mais le fantasme de la pureté rôde aussi bien chez les révolutionnaires que chez les nazis).
Il faudrait quand même que la Mivilude fasse son job; tout cela devient effrayant.
Raymond Prunier, je ne sais pas mais ce que vous buvez » j’lui trouve un goût de pomme »
Le 15, sorry. Ne jamais user du clavier en faisant autre chose en même temps (et se relire)
ces rois sont morts, et en plus on efface les traces de leur présence dans l’histoire; en cela ces assassins sont proches des nazis – (Raymond Prunier)
Pas d’accord avec vous : dans le premier cas, on efface ostensiblement, publiquement les dernières traces physiques de personnages morts, au surplus, depuis longtemps ; cet effacement public a une signification politique publiquement revendiquée. Dans le second cas, on sait que les nazis ont tout fait pour effacer les traces de leur crime ; c’est ce travail de camouflage qui a nourri le négationnisme des années d’après-guerre. Il me semble impossible d’amalgamer deux situations entièrement différentes.
Mélasse de Keranguille, qui dit mieux ?
pas mieux
Raymond Prunier, je ne suis pas d’accord du tout; comparer les révolutionnaires français et les nazis relève de l’amalgame le plus grossier.
Où sont les théories raciales? Où est l’industrie?
Si vous voulez trouver des génocides, tournez-vous vers Carthage, l’Amérique latine, l’Amérique du nord, la Tasmanie & la Namibie (les Allemands, déjà).
Millet n’aurait pas fait de même avec Jean Petit.
C’est difficile- ça peut se comprendre- après avoir encensé une abjection comme » les bienveillantes » de faire une critique honnête de celui qui en a été le gourou d’édition.
Richard Millet (que, pour ma part, je ne lirai certes pas !)
–
Ça, je ne comprends pas. Ça me fait penser à ces gens qui ne veulent pas entendre parler de la musique de Wagner parce qu’il était antisémite. Ne pas se montrer capable de discernement. Mais j’aurais accepté « je ne mettrai pas un sou pour lire Millet », ce qui est déjà différent.
Palsembleu! voilà que j’ai enfin trouvé un article sur la canaille qui a violenté les saints cadavres de nos bons rois! et c’est du sérieux, de la première main, c’est dans la revue l’Histoire!
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/exhumation-corps-rois-05-06-2012-46384
Ah oui, de nota, il faut insisté sur les sources documentaires de cet essai « parfaitement documenté ».
http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/quand-temoins-se-copient-uns-autres-05-06-2012-46390
Et même lourdement insister.
Bien d’accord avec Bloom et Zoon!( ça fait fait un peu duettiste de music-hall, mais c’est dit en toute cordialité!)
lvdlb, je n’avais pas vu cet article, merci de le signaler, mais on n’est pas sorti de l’auberge.
de nota, c’est un peu le mythe de Sisyphe, voyez depuis hier à 20h39… Mais coucher un roi, face à des charlatans ?
Jamais !
« Cliché resté vivace grâce à une lignée d’historiens et pédagogues marxistes s’auto-engendrant au cours des générations, les Mathiez, Soboul, Vovelle, Mazauric… »
A votre liste qui me plait infiniment, Ueda, vous pouvez ajouter Jean-Clément Martin et sa commère wahnich.
Ci-dessous, un professeur d’histoire analyse finement le cas Martin, à propos de son plus négligeable ouvrage.
http://clio-cr.clionautes.org/la-terreur-part-maudite-de-la-revolution.html#.Vpfs4fnhBZ3
Il faut ajouter qu’on ne peut pas complètement négliger la réflexion de Martin sur la violence du XVIIIe siècle, mais les conclusions qu’il en tire sont bien étranges.
Reste que c’est un spécialité française qu’à part quelques historiens (Furet, Ozouf) il vaille mieux s’adresser aux historiens de l’Empire et de la Restauration pour se faire une idée sensée de ce que fut la Révolution. (Tulard, Gueniffey, Waresquiel, pour évoquer les plus récents etc.).-Votre ami Mortimer-Ternaux part à des prix prohibitifs mais on peut se le procurer par le biais de Hachette-BNF-.
(Stupéfiante image que celle de l’intrépide Bloomy, se précipitant aux frontières pour sauver « la Nation », tombant le 9 Thermidor avec son héros, guillotiné le lendemain. Quel destin!).
Du conditionnement de basse extraction pourrait on aussi dire. Respectons la concordance des temps hein.
Qu’avez-vous contre Jean-Clément Martin, Chaloux ?
Sur la question des corps royaux, Alain Boureau. Sur le double corps royal, l’indépassable Kantorowicz.
Le Château d’Eu entrant tardivement en possession des Orléans, les mausolées sont tous post-révolutionnaires.
Mélasse de Kerangouille ne me choque pas, bien au contraire.
Il se murmure en Normandie que le Trianon de Beaubec va désormais s’appeler Port-Louis…
MC
C’est très bien Mortimer-Ternaux!Un peu volumineux, peut etre. Et comme nous ne sommes plus au temps ou la Mairie venait étançonner les planchers de la bibliothèque d’Hubert Juin, je conseille un rez-de chaussée, surtout si l’on joint le Journal de l’Assemblée, tardive compilation, mais qui a tout reproduit.
Le plus beau monstre vu reste pour votre serviteur les 40 volumes en français du Procès de Nuremberg. Il y a des fois ou l’o se dit que les synthèses ont du bon…
Bien à vous.
MC
Là n’est pas la question, M. Court.
Quelqu’un pourrait-il me dire où est passé Bérénice ? Je ne lui ai même pas souhaité la bonne année. C’est une chose impensable, je veux souhaiter la bonne année à Bérénice.
Bon en attendant je vais manger une tranche de jambon avec des coquillettes, mais pas n’importe lesquelles : des coquillettes-piège.
Très juste, M. Court, il s’agit des tombeaux des comtes d’Eu.
La France est une cocotte-minute. De temps en temps, les soupapes sautent. C’est comme ça, mes pauvres chéris, on n’y peut rien. L’histoire n’est pas une fonction linéaire en France. C’est une cycloïde, mes pauvres chéris. Je me souviens, j’ai étudié ça quand j’étais en maths sup…
Les surnoms des écrivaillons grandguignolesques, je trouve que c’est plutôt mignon de la part de Millet.
On peut toujours dire qu’il est bien vaniteux pour se croire le seul écrivain. Mais le problème, c’est quand même que c’est vrai…!!
Le surnom le plus drôle et le plus cocace et le plus pertinent, c’est quand même Anus Ernie. En tous deux mots bien trempés… il a tout dit…
D. dit: 14 janvier 2016 à 20 h 35 min
Qu’avez-vous contre Jean-Clément Martin, Chaloux ?
Contre, à proprement parler, rien. Pour répondre sérieusement et en détail sur les objections, il faudrait travailler sur les textes.
Très tentant.
cocace ??? vous avez écrit cocace ? comme c’est étrange….
21h37
Je crois que c’est Bloy qui avait surnommé Coppée Anus Dei?
Là aussi, tout est dit.
MC
Il faut mettre une note. J’admets et même je recommande qu’on déforme le nom des imbéciles (type AXXXX). Annie Ernaux est un écrivain de valeur. Là, je ne suis pas d’accord. Millet se venge bassement.
Le dernier livre de Sophie Wahnich est sérieux et documenté. Pertinentes considérations sur la Collection des Mémoires pour servir à l Révolution, dont le nombre exact fait problème. On n’est pas obligé de penser que la Révolution est un Trésor oublié, mais le livre tient la route.
Saint Denis n’est qu’un épiphénomène dans la destruction des monuments et bibliothèques au quatre coins du territoire. Alexandre Lenoir a eu bien du mérite à Paris, mais toutes les villes n’ont pas eu un érudit de cette trempe.
M. Court, je ne mets pas en cause le sérieux des historiens. Ce n’est pas la question.
D’ailleurs, Millet fait penser à quelqu’un comme Bloy.
MC dit: 14 janvier 2016 à 20 h 45 min
le Trianon
C’est une тройка avec des ânons alors…
Drôle de blog où on laisse passer une insulte envers mes compatriotes de la part d’ un certain Bloom.
La Corrèze fut un pays de résistance et la ville de Tulle a aussi payé chèrement son tribut à l’ antisémitisme nazi.
C’ est à Brive que se vend le plus de livres le temps d’ une foire, alors que Millet soit de Corrèze, c’ est un accident de l’ histoire..
Bon, c’ est aussi en Corrèze, à Tulle que se fabriquait la célèbre mitraillette MAT 49.
MAT pour Manufacture d’ arme de Tulle..
J’ ai d’ ailleurs eu une excellente note, 17/20 au tir à balles réelles avec la MAT 49, encadré par un adjudant commando de marine.
Vous rendez-vous compte, Millet le corrézien tirait des pruneaux avec une arme fabriquée tout près de chez lui.
Cela dit, ce que tuer veut dire, j’ y ai repensé à propos des tueurs de Bataclan qui paraît-il tiraient au coup par coup.
Eh bien, cela m’a fait froid dans le dos que de me souvenir que pour avoir mon 17/20, j’ avais tiré mes balles au coup par coup, appuyant très délicatement sur la gâchette pour éviter la rafale imprécise.
Oui, froid dans le dos.
Et dire que l’ on vous inscrivait votre record de tir à la craie sur le casque.
Farouchement antimilitariste à l’ époque, je m’ étais dit que pour autant, il fallait bien savoir se servir d’ une arme en cas de résistance, en cas de défense, et que je ne voudrais pas me laisser tuer comme un agneau.
Comme WGG était bon au tir lui aussi, on pourrait faire une paire de gardiens de la démocratie et on s’ engueulerait à propos de Pascal et de Clément Rosset, pour éviter l’ angoisse et la peur de se faire canarder à l’ aveugle.
J’ai fait la même chose avec le FAMAS, un peu plus tard. On notait non seulement le tir, mais le démontage-nettoyage-remontage. Si vous saviez combien de fois j’ai démonté-nettoyé-remonté un FAMAS…c’est à peine croyable. A la fin, c’était inscrit pour toujours dans le bulbe, comme le vélo.
Je ne me sentais pas spécialement antimilitariste. Je n’y pensais tout simplement pas à l’époque. Je n’étais ni l’un ni l’autre.
C’est en lisant «Sire» de Jean Raspail que j’ai découvert dans le détail la profanation des sépultures royales. Rien d’exceptionnel dans tout ça, toute révolution exigeant sont lot de sang, fut-il symbolique.
Le dogme de la résurrection des morts nécessitait le respect des cadavres. Sinistre fétichisme si vous voulez mon avis; qu’on incinère au plus sacrant et qu’on enrichisse la terre avec, comme dirait le père Migré, vieux cultivateur au village. Toute tentative de repousser le «tu es poussière et tu retourneras poussière» m’afflige. Je donne mon corps à la science. Pas de dépenses aux frais de mes légataires!
Maintenant, tout le monde se balade avec sa kalach et ça fait des plus gros trous!
Et la manufacture de Tulle, longtemps soutenue par Chirac et la CGT ne fait désormais plus que de la figuration.
Drôle de blog où on laisse passer une insulte envers mes compatriotes de la part d’ un certain Bloom.
La Corrèze fut un pays de résistance et la ville de Tulle a aussi payé chèrement son tribut à l’ antisémitisme nazi.
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– « phalangiste briviste » serait donc une insulte…intéressant…comme « socialiste varois » ou « frontiste regina-burgien »? Je vois…
– « mes compatriotes »: j’avais oublié que la Corrèze est un pays avec une monnaie, des ambassades, une armée, etc.
– Je suppose que le rappel historique est offert par le bureau national du tourisme de Tulle. Je l’espère plus avenant que le pseudo-nommé « briviste ».
– Ne pas prendre les gens pour des c.ns, même s’ils s’appellent (« un certain ») Bloom, devrait être le premier enseignement de la nation corrézienne. Heureusement que je n’ai pas mis mon nom complet: Bloom le Sénégalais ourano-altaïque, fier de ne pas être un « compatriote » de ce monsieur Millet.
PS: si ce »drôle de blog » vous déplait, que ne restez-vous donc pas sur les nombreux forums identitaires où vous êtes bien au chaud entre « compatriotes »?
Tuer (117 pages, 15 euros..)
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C’est bien trop Scheer, surout pour un grain de Millet (ou un Millet avec un grain).
A titre de comparaison, dans la Pléiade, « Les Misérables », 1808 pages, est à 60 euros. En prime, une belle jaquette en cuir grenu qui augmente la lecture d’un géant.
Le trop Scheer s’a tuer….
…
…l’imagination,!…
…
…la terreur,!…ou l’emprise secrète de l’Angleterre sur la France,!…
…çà ne s’invente,!…en corporations écossaises,!…tout ces lafayette qui subsistent, à nous rapeller,!…les donnations des colonnies françaises en Amérique des Etats-Unis,!…pour quelques Louis ou doublons offerts par Louis XVI,!…
…pour les indépendantistes à Washington,Lincoln,!…etc,…
…
…la poire, aveugle,…entre sa poutre, et ses brindilles indépendantes britanniques, qui vont se payez sa tête, avec son aide,!…
…
…Vive l’Amérique, des corporations,!…relever les pierres, pour trouver les insectes vivants en communautés,!…les voies australes en colonnies,!…
…diner d’insectes, chewing-gum bio-vert,!…etc,!…et coca, pour tout dissoudre,!…une éthique, pour se débarrasser de ses intello’s,!…
…
…mais, les vrais intellos, un tout petit effort, juste,!…pour retourner sa veste,!…
…les romans longues durex, pour les bananes de la France, en terreurs digestives,!…en boîtes,!…grammaticales,!…j’adore, ce goût précieux d’entre les entrailles aux parfums reclues,!…
…à consommer avec modérations, avec ses pairs aux champs,!…
…l’écriture,!…pour se farcir le monde entier,!…forcé,…plus qu’un choix,!…
…encore,!…merci,!…
…de la terreur, çà ne s’invente pas,!…
…des W.C., pour çà,!…etc,!…
…allez, aux suivant en ligne,!…pour aidez des nationnalistes indépendants,!…
…y perdre, sa tête, son trône, ses aiyeux, et ses comptes courants,!…
…vous dites,…Albion courant en robinet,!…un point de vue,!…Hongrois-Polonnais,!…of course,!…à Fûrreur,!…
…démagogues ou êtes-vous,!…rois ou terreurs,!…la furreur de vivre, sur le dos d’Ö’Trouie,!…etc,!….
…et ces distanciations entre nationnalistes, l’amour du prochain à table,!…tout ces sanguinaires à cols-blancs des anges,!…
…etc,!…tutti frutti,!…Ah,!Ah,!,…
…
…
…le Plus d’un Hollande,!…
…faire de la terre de France,!…comme une Palestine en Europe,!…mondialisation et diversions pour les Louis et Doublon, à nous amménager à se tête,!…Non,…merci,!…
…des soumis aux Rhotschilds,!…etc,!…
…chapeaux-melon-et-bottes-de-cuir,!…
…à la veuve poignet du cordon bleu,!…
…
…juste ses hérithiers en cage aux folles,!…
…etc,!…si,!…Ah,!Ah,!…
On peut toujours dire qu’il est bien vaniteux pour se croire le seul écrivain. Mais le problème, c’est quand même que c’est vrai…!!
Millet doit vivre dans un hameau…
« Pourquoi la littérature de langue française est nulle »
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N’importe quoi. Une jolie brassée de jeunes talents et de beaux anciens ravissent ceux qui ont oublié de n’être que des pisse-vinaigre patentés.
A la question « Pourquoi la littérature irlandaise est géniale? » (que personne ne pose alors je le fais), je répondrais qu’elle est le fruit des amours du « yarn », de l’histoire du mec qu’à vu l’ours, et d’un tour d’esprit espiègle façonné par un sens de l’humour et d’un sérieux penchant pour le ‘bon mot’.
Brendan Behan, par exemple: après plusieurs séjours en tôle à partir de l’âge de 16 ans pour appartenance à l’IRA, il devient un des plus grands écrivains du 20e s irlandais. Comme Dylan Thomas, son inclinaison pour les pubs ne se démentira jamais. Il aimait à se décrire comme: « a drinker with a writing problem ». Arrêté pour ivresse sur la voie publique à Toronto, il expliqua qu’il se laissait volontiers influencer, notamment par les slogans publicitaires, « I saw a the huge ‘Drink Canada Dry’ billboard, so I did… »
Lire « Borstal Boy », « The Quare Fellow » etc etc.
Il ne vécut que 41 ans mais sera encore lu dans cent, alors que les pamphlets aigris & fascisants d’un Millet tomberont presto dans l’oubli tels autant de restes de Bourbons dans la fosse commune.
par l’élan emporté…(merci, père Noel):
« elle est le fruit des amours du « yarn », de l’histoire du mec qu’à vu l’ours, et d’un tour d’esprit espiègle façonné par un sens de l’humour et un sérieux penchant pour le ‘bon mot’. » (yours truly)
Bloom : Comme Dylan Thomas, son inclinaison pour les pubs…
« Inclinaison » seulement après coup !
« Il ne vécut que 41 ans mais sera encore lu dans cent, alors que les pamphlets aigris & fascisants d’un Millet tomberont presto dans l’oubli tels autant de restes de Bourbons dans la fosse commune. »
Sacré Bloom ! Le voilà « prophète » maintenant !… on arrête pas le progrès.
Rendez-vous dans 100 ans : pour Millet rien n’est sûr, pour les Rois françois, on en parlera encore… c’est quasi certain.
M. Court à 21h58, si Saint-Denis n’est qu’un « épiphénomène » de la mise en application du décret du 1er août 1793 de la Convention nationale, relatif à la destruction programmée des tombeaux et mausolées royaux, il semble qu’ailleurs sur le territoire français, il n’y ait pas eu équivalent.
Vu de Sardaigne, on peut suggérer: l’abbaye de Royaumont ? l’eglise Ste Geneviève ? le Panthéon ?
« Inclinaison » seulement après coup !
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Certes, mais si vous comptez l’angle du coude, il y a préméditation…
« inclination » eut été plus heureux!
Rois françois..
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JC, devenu pro-batave, encense maintenant le Roi François…on n’arrête pas le régrès!
« étançonner », quel joli mot.
http://www.chateaudestuileries.fr/dossiers-th%C3%A8matiques/l-au-del%C3%A0-des-rois/profanations/
L’art de troller.
A propos de profanations et pillages de sépultures, il n’y a pas eu un roman goncourt récemment ?
« Ce n’est pas un hasard si Napoléon, héritier et liquidateur de la Révolution, a envisagé d’être enseveli à Saint-Denis. »
Ce doit être un truc de synchronicité junguienne,, si ce n’est pas du hasard.
Il y a anguille sous roche, là.
La colère, provoquée par cette promotion éhontée d’un brûlot psychotique, va mettre un peu de temps à retomber.
Bloom dit: 15 janvier 2016 à 0 h 35 min
Aucun humour celui-là.
Mais ça, on le savais depuis longtemps…
Bloom n’ aime que les gens qui lui ressemblent, un identitaire à sa façon…
Pauvre Bloomy, quel teckel.
Connait-il au moins un poète corrézien surréaliste ce Bloom?
Millet doit vivre dans un hameau…
on lui rprochrait pas d’ête le premier dans son pub..comme mon larhbin dans sa cuisine
« un adjudant commando de marine. »
Celui qui représente la culture française à l’ étranger sait-il à quel corps d’ armée appartiennent ces commandos de marine?
Je ne sais pas pourquoi j’ imagine physiquement notre Bloom au dessinateur PIEM, tot sec, barbu court et super agité du bocal comme chez Jacques Martin.
tout sec, …haricot hollandais.
Rien d’exceptionnel dans tout ça, toute révolution exigeant sont lot de sang, fut-il symbolique
marteler les inscriptions c’était un sport a rome..ça fsait l’objet de débat politique..vider les caveaux, un autre en égypte..et pas seulment pour l’argent ou y mettre son cul en fourière..le gout pour la crémation a été trés souvent motivé pour se mettre a l’abri des vivants..etc.etc.
kabloom à promouvoir le génial de la littérature irlandaise sur la déclaration de nullité de la française proféré par un nul..tu cherches à faire la première victime consentante..pour qu’il y en ait derrière toi une masse..ta ceinture est spéciale
@9h06
-Stéphanie de Monaco : l’infanterie
– la muette : Pas mieux
Millet doit vivre dans un hameau…
l’orgueil est trés important dans la littérature française, on rconnait dailleurs un bon écrivain français à son subtil managment..mais sa gestion calamiteuse gâte littéralement son style..
LVDB à trop pris de pruneaux dans l’ estomac et ça se voit!
hier à 20:45, MCourt écrit : « Mélasse de Kernagouille »; formidable, le petit marquis Létriqué de la Pensée lit des livres d’aujourd’hui !
@9h34 t es un peu lourd toi. Réformé P4.
10:00, Madame Verniglia toujours en forme : « Cinéma au Camp à Nella de la rue Fournier, on dirait un rimèque des Oiseaux d’Alfred Hitchcock : des centaines de volatiles devant l’immeuble où se terre JC le lombric, la foule applaudit, hourra ! »
Bihoreau
une casse symbolique inhérente à toute révolution? Ilne me semble pas que les anglais aient profané Westminster.
Vie de Savoie
Pas d’autres exemples sur le territoires français? On pourrait citerles Cordeliers de Rennes, les Augustins à Paris, Royaumont, Maubuisson, et la liste ne serait pas close.
Et, Oui, W, la filiation avec Bloy est évidente.il en partage d’ailleurs les défauts et les qualités.
MC
Hier, à 17h,25
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Oups, quelle connnerie! J’ai loupé les deux pages sur Bouboule. Comme dit le boléro : pardon, pardon, pardon… (mais je maintiens le reste). Bonne journée quand même.
Je ne sais pas pourquoi j’ imagine physiquement notre Bloom au dessinateur PIEM, tot sec, barbu court et super agité du bocal comme chez Jacques Martin.
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C’est dingue, il doit y avoir des zondes…! Bravo!
C’est exactement ça, à quelques infimes détails près (un peu plus de 180cm, imberbe, d’une sérénité quasi-bouddhique, fort apprécié pour sa conversation etc.).
Une telle perspicacité relève du génie…comme le sapeur Camembert!
(Et un Piem-de-nez du Bloom ourano-altaïque!)
…
…et Olivier Cromwell,!…çà vous dit,!…quelque chose,!…Lord protecteur d’Angleterre,!…
…
…par les royalistes revenus au pouvoir,!…
…déterrent son corps de l’abbaye de Westminster, l’enchaine et le décapite ( déjà, mort ),!…
…
…çà valait la peine, de conquérir l’Irlande et l’Ecosse,!…pour l’assemblé des saints,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…que des Lords lèche-culs du pouvoir,!…
…
…déjà, des saints socialistes aux pouvoir,!…avant l’heure des travaillistes, pour faire du pauvre hermétique abrutis,!…
…des soumis anglais, par leurs forts-intérieurs royalistes,!…
…tout ces rois » arabes d’Islam « , tout est bon, pour imiter,!…l’Orient aux esclaves,!…etc,!…
…vous êtes libres, un coup de pieds aux écus,!…sur l’échiquier,!…
…elle est bonne, la royauté, à deux sous,!…autant les pendre,!…les grandes gueules royalistes à nous exploitez, outre leurs » paradis fiscaux à lobbing des connivences,!…
…nous réduire en analphabètes du ballon rond,!…
…du pain et des jeux d’abrutis,!…etc,!…
…et du lèche-cul à riches voleurs,!…Go,!…envoyez,!…
…
…c’est qu’il y en a,!…des clitoris bien développer,!…pourvu que c’est fini, avant moi,!…
…pousser juste au millieu, sans peines,!…
…çà va,!…déjà mieux,!…
…cette inclinaison, c’est tordant,!…
…encore, encore,!…vous nous faites des €-culs,!…bond-issants,!…un Plus à vivre,!…en tranchant,!…les portes ouvertes de ce que tuer, veut dire,!…
…allons donc,!…labourer la terre,!…au pieux, la grande affaire,!…à se secouer un peu,!…etc,!…
…allez du vent,!…
Ilne me semble pas que les anglais aient profané Westminster.
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Et vous aurez raison. Ce qui ne fait pas de leur révolution un pique-nique pour rombières folles de Milly-la-Forêt.
Ils ont cependant déterré la dépouille mortelle d’Oliver Cromwell pour lui trancher la tête et le ré-inhumer. Allez savoir pourquoi sa statue trône maintenant devant Westminster (le Parlement, pas la cathédrale). Comme on le sait, Locke n’est pas Descartes, Hobbes n’est pas Malebranche & Richard Millet n’est pas le nouveau Lewis Carroll.
C’est que les Anglais sont des gentlemen. Des gentlemen à qui il arrive parfois de perdre un peu leur self contrôle, mais qui n’ont rien de cette fougue latine qui nous caractérise nous autres Français (une pétulance qu’ils nous envie parfois, sur les divers terrains de jeu de la vie).
Bien à vous
Les révolutionnaires en bande, destructeurs, massacreurs, voyous désoeuvrés, idéalistes crétins, minables manipulés, ne cherchent qu’une chose : s’emparer des places fortes des privilégiés en place …
Mais, comme ce sont les plus nuls du troupeau puisqu’ils n’arrivent pas au sommet au présent et clapotent tout en bas, le futur leur est interdit, ils ne réussissent jamais, se trouvent immédiatement cocufiés et ils se plantent.
Vive les Printemps bourgeois….!
C’est juste M. Court de rappeler que l’abbaye de Hautecombe est restée un écrin, sur un splendide rivage.
Je n’ai pas le temps de me pencher sur votre liste, il me revient un souvenir extraordinaire. Celui de la Chapelle expiatoire, à Paris.
Bloy a participé à des exactions miliciennes en temps de guerre, M. Court ?
…
…MC,!…il ne me semble pas, que les anglais aient profané Westminster,!…
…
…encore vierge, en histoires des renards du terroirs aux fromages et corbeaux royalistes,!…
…Esope, t’à gueule,!…etc,!…of course,!…
…etc,!…
C’est très laid, ce que vous dites là, Résumons ! Vous devriez avoir honte….
Laissez-le !
Qu’il se traîne lamentablement cet humanistophobe, ce versansburnes,… on s’en passera !
C’est très laid, ce que vous dites là, Résumons ! Vous devriez avoir honte….
bref ils ont été tellement hutile qu’on a même pas bzoin davoir dla gratitude..tut devoues tellement a faire l’hommage du vice à la vertue qu’en plus t’en es honteux..tu vas pas nous dire qules alcooliques irlandais sont mieux qu’ceux dchez nous en plus
Ilne me semble pas que les anglais aient profané Westminster.
les angliches pas plus les ricains hont fait d’révolution..c’est leur charme dailleurs..que god sauve note cul et bénis note bite msieu courte ça vaut pas d’leau et du savon..espèce de dégoutant qu’elle dit bonne clopine
C’est que les Anglais sont des gentlemen
qui sfoutent sur la gueule entr’eux dans des civil wars..nous c’est pas du tout note genre..hon s’aime d’amour
Et, Oui, W, la filiation avec Bloy est évidente
absolument pas espèce de grand fécal ! il brise des lances avec ceux de sa paroisse et réserve les pires de ses avanies aux siens..et en litterature il su dire beaucoup de bien..un groin comac pour rnifler la truffe..c’est une nourriture bien trop forte pour dracul..hon lui pardonne
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 14 janvier 2016 à 23 h 42 min
« Je donne mon corps à la science. »
daaphnée va être jalouse
…
…un auto-goal,!…le ballon rond à re-bander,!…c’est courant, les dés-boires de la nature,!…
…toujours s’en remettre avec le mauvais-temps, le sol gelé, çà patauge devant le but,!…en Plus çà glisse devant le gardien,!…
…un cas n’est pas coutumes, toutes ces provocations gratuites, pour nous souhaitez un chaleureux Nouvel An,!…et ces étrennes,!…des re-bonds qui sautent encore de joie,!,…Mon joie, saint Denis,!…
…allons donc,!…loins des véritables Carolégiens, et des fainéants Mérovingiens, le lombril à re les touner, en mains,!…
…il ne manquait, plus que » Louis magazine « , interdit aux vrais arabes de souches,!…les mains-propres aux lectures sur les Lune’s,!…soumises,!…etc,!…
…des places vacantes à conquérir,!…
…les cages aux folles,!…à tout nos écus,!…la messe est dite,!…
…çà suffit,!…etc,!…
déterrent son corps de l’abbaye de Westminster, l’enchaine et le décapite ( déjà, mort )
ça fait moins mal..c’est des gentlemen il a pas tort kabloom
C’est très laid, ce que vous dites là, Résumons ! Vous devriez avoir honte….
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JC/résumons est partagé quant on évoque sa schizophrénie.
un briviste dit: 14 janvier 2016 à 23 h 18 min
« tirait des pruneaux avec une arme fabriquée tout près de chez lui. »
Ceci explique cela !C’est un sentimental jamais réellement sorti de chez lui
« les angliches pas plus les ricains hont fait d’révolution.. »
bouguerau déjà bourré
« Je donne ma science à ton corps »
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Je n’ai jamais oublié l’auteure de cette déclaration d’intention suivie d’effets. Reconnaissance éternelle.
écoutez dédé nom de dieu! grace à la révolution les rois sont courageux, résipiscent, bonne pate..brave types..il penche du coté ou il tombe..consentant qu’elle dirait bonne clopine..c’est un peu comme quand je claque mon lahrbin..l’espace d’un instant avec un gnon il est trransfiguré..c’est dla magie !
Ne soyez pas méchant avec les amoureux des anglophones : cette langue effroyable est leur punition.
Précision pour les ambitieux : moi, vivant, aucun anglophone n’entrera comme demi-dieu en Olympe. Nous préférons les fruits juteux/goûteux aux fruits secs/secs…
PS : Il est bien ce Résumons, peut être pas aussi bien que JC, mais pas loin d’atteindre le Lombric ….
Ne soyez pas méchant avec les amoureux des anglophones : cette langue effroyable est leur punition.
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Ses 40% de mots français abime irrémédiablement son joli fonds saxon, effectivement.
« quand je claque mon lahrbin..l’espace d’un instant avec un gnon il est trransfiguré..c’est dla magie ! »
c’quil est drôle
« 40% de mots français »
du normand mal latinisé, ça fait chic
du normand mal latinisé, ça fait chic
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Touché!
Parler de pensée contemporaine à propos des romans de Maylis de Kerangal est peut etre excessif….
D’autant que Julie de Kerangal, la femme d’Augustin Thierry, est surtout intervenue dans la genèse et la mise au point des « Récits des Temps Mérovingiens! » Urkurkurk…
MC
MC
MC
Mon Dieu… un nuage de gaz comme membre fantôme… les bras m’en tombent…
12h19
langue de commerçants et de marins avait dit un prof
Mesurant 8,40 mètres, pesant 245 kg, les anaconda les plus farouches se tirent lorsqu’ils m’aperçoivent.
Les intellectuels occidentaux sont moins perspicaces : j’avale une chèvre de Beaubec* comme un choux à la crème hors d’âge, j’empile une phiotte scribouillarde nordiste, juste pour la photo National Geographic…
*je recrache aussitôt : ce qui explique la continuité de bave sucrée dans le commentarium à Passou
« Oxford Literary Festival does not pay authors – Philip Pullman resigns »
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Pullman pulls out
Pullman’s the pullman out
Les rampants dans la cour des grands, oui, c’est bel et bien visible. Hélas.
M.Court 12h36 Les noms propres ! n’ont pas d’orth,enfin, faut voir; julie de Quérangal a-t-elle quelque parenté avec Maylis de Kérangal ? peu importe; les plaisanteris faciles sur son nom me semblent justement trop faciles. Il se trouve que je l’ai vue, pas en tournée de promo; outre le fait qu’elle soit charmante, elle explique avec simplicité son travail, sa manière d’écrire.J’ai lu »réparer les vivants « corniche kennedy » »la vie voyageuse » que j’ai trouvés intéressants; je n’érige pas mon opinion en jugement critique;je ne suis pas critique.Simplement ces 3 livres ne cèdent pas à la mode de l’auto-confession, du pseudo-brulôt sentimentalo-porno, il y a de véritables sujets,qui accrochent car ils sont « modernes » et parce qu’elle conduit fort bien le récit avec une écriture très tenue . Un écrivain? pour moi, oui.
Mon prochain ouvrage : « Enroulons-nous, Follebite ! », tiré à 450.000 exemplaires, sera dédicacé en la Basilique de Saint-Denis à la rentrée…
« Le Bourdieu sans confession », ça m’a bien fait rigoler, ô mon hôte, mais ça ne vous affranchit pas d’un point de vue littéraire et objectif, contradictoire, sur votre page 48. Enfin, à mon sens, hein…
(perso, à propos de l’interview de Delphine Horviller sur la kippa, j’ai commis un « signe extérieur nuit » dont je ne suis pas mécontente.)
Les pages 32 -33 du livre de Millet méritent toute notre attention, les voici:
« Proche ou lointaine, la guerre constitue mon arrière-pays mental. La vérité de la guerre est inacceptable, dès qu’on s’écarte de sa dimension politique ou héroïque : cette vérité se dérobe même au récit, qui cependant témoigne de l’impossibilité comme moment véridique. Il faudrait alors recourir au poème de la force, comme disait Simone Weil à propos de l’Iliade, poème aujourd’hui moins prisé que l’Odyssée, qui marque la naissance de l’homme moderne par la ruse et le retour à l’origine, Ulysse prenant le relais d’Achille et le nostos de l’ubris, et jouant l’aventure contre le destin, le poème devenant roman, et celui-ci la fatalité de la perte poétique : le nostos marque le lent renoncement à la colère et à la joie, au profit de la sédentarisation du héros qui devient un personnage, autant dire personne, après avoir échappé au chant des Sirènes et qu’Orphée eut été mis en pièces par les Ménades, c’est-à-dire par l’hystérie féminine, la femme commençant ainsi sa lente et irrésistible marche vers le statut de personnage à part entière, le travailleur prenant le relais du héros avant de n’être plus qu’un consommateur, dans l’aliénant miroir romanesque – cette épithète ne signifiant plus rien d’autre, aujourd’hui, qu’une déformation du réel par la puissance médiatico-culturelle »
C’est Ulysse annonçant le prolétaire, c’en est fini d’aller faire l’Achille sur les champs de bataille, de boire avec les copains et de culbuter les filles! on rentre à la maison et au boulot! Et plus vite que ça! Bobonne ne passera peut-être pas passer sa vie à attendre, maintenant qu’elle est un personnage à part entière, elle pourrait bien se défiler.
Lola
Le nom est absent du Saint-Houardon. Annuaire contemporain sérieux pour la Bretagne.
Julie de Querangal était fille d’un amiral dont la noblesse était déjà « impossible à prouver sous Louis-Philippe », comme le dit la très déférente biographie d’Augustin Thierry et de sa femme, sans qu’il s’agisse le moins du monde d’un « Comte de Saint Hélène », du nom d’un faux noble mais vrai escroc qui hanta les salons de la Restauration. Peut-être la révolution, avec la destruction des terriers, est-elle responsable de cet état de choses.
Une mention non référencée in Histoire Culturelle de La Bretagne, T II (une lettre de Thierry?) indique cependant « une bonne et vieille famille Morbihannaise ».
Si l’on en croit la présence d’un Arsène de Kérangal , imprimeur de l’éveché de Quimper sous le Second Empire; le nom serait alors partiellement représenté en Cornouaille.
Pour ce qui est de l’identité des deux, je n’en ai pas la preuve, mais je sais ceci:
La transformation du Q en K est un coup de baguette magique opéré par le très légitimiste Hersart de la Villemarqué via des publications d’abord cléricales. Quériolet devient Kériolet, Quérangal, Kerangal, etc.
Pour le reste, je n’ai pas dépassé le premier livre de cette dame, et n’ai pas vu de différence avec la production courante. Pas de quoi en tous cas crier à la merveille. Avis personnel .Christine Angot aussi est gentille et bien élevée avec un faux air du Couvent des Oiseaux. Et Colette Yver, Et Marcelle Tynayre, et Arvède Barine…
Bien à vous.
MC
Ce que dit Millet est fort juste et bien dit. Le citoyen grec prenait les armes en philosophe, en héros, mourrait ou redevenait citoyen.
Les civilisations qui ont peur de la guerre, n’engendrent guère de héros, et les bavasseurs occupent le terrain des héros absents.
Puis elles meurent, ces civilisation peureuses, comme sont morts Grecs antiques et Romains fabuleux… Nous y sommes.
Comme animaux prédateurs de souche, nous ne savons que faire de la paix. Tout est si facile lorsque la guerre et la mort décident pour nous.
La joie de certaines veuves est magnifique !
JC, on n’empêche pas la roue de Histoire de tourner. Ce n’est pas en criant aux armes citoyens, les couilles en avant, que les choses changeront. Rien n’y fera. Et le rôle de l’écrivain et des divers artistes est, principalement, de témoigner de ce dont il a été le témoin, direct et indirect : des traces dans l’espace d’un temps donné. Tout passe…
« Ce n’est pas en criant aux armes citoyens.. »
Le bavasseur de pq ne demande qu’à s’engager pour faire héros et occuper ses longues journées débilissimes. Mais sa demande a été rejetée :il ferait fuir les alliés
Mon ami, Millet est chrétien et sa vie s’achève dans la douleur du non-héros. Seul un bouddhiste peut dire ce que nous devrions tous dire : compassion et détachement….
Il me faut ce M Court à dîner ! J’y tiens ABSOLUMENT. Mercredi soir. Tenue de ville. RSVP
Clopine
Je ne pense pas que les propos de Delphine Horvilleur que vous rapportez soient très pertinents .
On a connu beaucoup mieux de la part de cette star médiatique .
En fait le problème qui a eté soulevé du port de la kippa dans l’espace public et qui a vu s’opposer une ethique de conviction portée par ceux qui ne sont pas concernés dans leur vie à une ethique de responsabilité portée par un responsable marseillais qui craint pour ses proches , n’aurait pas pu se poser il y a trente ou Quarante ans ,
Tout simplement parce que les juifs ne portaient pas de kippa dans la rue .Ils vivaient leur religion ou leur appartenance à la communauté dans la discretion, comme une affaire strictement privée qui n’avait pas à s’exprimer dans leur vie extérieure, y compris auprès de juifs avec qui ils se trouvaient en relation « civiles »,collègues ou condisciples
,Ainsi dans l’ecole que j’ai fréquentée mes condisciples protestants s’étaient organisés en une sorte de club ;Rien de tel n’aurait été imaginable pour les juifs , de fait aussi nombreux , mais qui n’ont connu la judaïté de leurs camarades qu’accidentellemnt en les retrouvant des années plus tard ,à une époque où on « en parlait ».
Mais progressivement depuis quelques décennies les juifs se sont rendus « visibles « dans l’espace public, et s’y sont affichés comme juifs, y compris pour certains par le port de signes visibles de leur appartenance ; Ainsi De Raymond Aron ou de Levy S on ne disait pas autrefois comme de Finkielkraut aujourd’hui qu’ils étaient des philosophes juifs
Apparemment deux phénomènes ont été les déclencheurs de cette évolution de la posture des juifs dans l’espace public :d’une part l’arrivée massive des juifs français d’Algérie en 1962 qui a transformé quantitativement et qualitativement la population juive de France et a changé sa physionomie en lui apportant a la fois la vitalité et visibilité d’une culture extravertie et différente , d’autre part ,le choc de 1967 et de la guerre des six jours, qui ont amené beaucoup de juifs a prendre conscience de leur appartenanceà la communauté à travers la découverte de leur solidarité incontournable avec l’Etat d’Israel , qui les a amenés a se sentir collectivement blessés par les propos de de Gaulle , d’ailleurs interprétés sans nuance . Il est significatif de ce virage qu’ à cette occasion Raymond Aron se soit pour la première fois exprimé comme juif
Je bute sur la notion de « rôle » des écrivains et des artistes.
Les plombiers, les médecins, les ingénieurs, les hommes et femmes de conscience ont un « rôle » identique à ceux de tout acteur conscient de sa vie.
Les artistes, les écrivains, et autres bouffons pétomanes, pètent plus haut que leur cul-bas. Bien trop souvent !
Mort de Franco Citti à Rome, un des acteurs préférés de Pasolini. son plus beau rôle fut sans doute dans « Accattone »
Clopine, il n’y a pas que la croix ou les médailles chrétiennes que les hommes et les femmes de France portent en sautoir, il y a aussi des étoiles de David et des mains de Fatima…
C’est différent du voile ou de la kipa, quoiqu’en pense ladite grande rabbine, qui plaide pour sa religion, c’est du même ordre, seul change l’objet de la soumission : l’homme versus dieu
Un jour, lointain, les monothéistes juifs, chrétiens, musulmans disparaitront faute de croyants crédules.
On se demandera pourquoi cela ne s’est pas produit plus tôt !
Le monde alors aura un vide à combler…. terrifiante tâche !
« Les artistes, les écrivains, et autres bouffons pétomanes, pètent plus haut que leur cul-bas. Bien trop souvent ! »
C’est pas gentil pour le bon soldat des lettres Millet, JC !
L’extrait de Millet donné par de nota est superbement intelligent…
le bon soldat des lettres
le tout petit raide venant d’un colleur-copieur-colleur…
le porte-voix et la baillone-net
le spin doctor et le bloc opératoire
le nègre et l’oie blanche
etc
Mon Dieu… un nuage de gaz comme membre fantôme…
keith richard un jour « j’ai jamais dit que j’avais snifé des cendres de mon père avec de la coke..ou bien halors j’étais tellement défoncé que jm’en rapelle pas »
L’extrait de Millet donné par de nota est superbement intelligent…
‘la guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme’
bientôt 18:00, Madame Verniglia : « On est dans la merde au Camp à Nella de la rue Fournier à cause des déjections de centaines d’oiseaux devant le logement de JC le lombric en action; en protestation, une pétition circule, on de demande comment cela va se terminer »
évola et malaparte l’auraient pris comme garde du corps..lunette noir et oreillette..habillé par versatché..il est pas mal expendabeul
écrase raclure
seul change l’objet de la soumission : l’homme versus dieu
et c’est dieu qui fait l’homme mon couillon
Seul un bouddhiste peut dire ce que nous devrions tous dire : compassion et détachement….
pasque tu crois qu’ils n’ont jamais laissé de dents par terre..
il s’en est lavé en se mouchant avec une headline peut-être
Mouais, enfin moi je n’en démords pas et je m’unis à JC pour dire :
VIVE LE ROY !
VIVE LA REYNE !
la lessive Dusniff dans la vedette et sa mousse-tache
Bobonne ne passera peut-être pas passer sa vie à attendre, maintenant qu’elle est un personnage à part entière, elle pourrait bien se défiler
havec qui?..l’histoire se frait loin d’huulisse et sans lui ?..millet il aurait ses nerfs quoi..reste pus qu’a haller faire la vaisselle a berline et a écouter du boulez..lemmy il avait raison avec sa einsèrekreutz..c’est pas dsa faute si c’est les méchants qui font les meilleurs trucs
les bouddhistes y font bouillire
je m’unis à JC
ça repeuplra pas dédé
Je préfère être corps et sien que beau bec, quoi…
be
beau bec coit, pour ceux qui lisent vite…
et tout cela fait de très bonnes tortillas
Je rentre de chez ma libraire, fissa car il neige de l’ eau froide ici et le Louis demeure figé sur sa pile m’ a-t-elle dit.
Je lui ai acheté : Le tableau vivant. Phryné, l’ orateur et la peintre chez Flammarion Champs/arts.
Ainsi que le catalogue Architectures de la Collection ART BRUT à Lausanne.
c’est les méchants qui font les meilleurs trucs
du blé avec la boulangerie, t’es vraiment un marrant
L’ auteur en est Bernard Vouilloux et il s’ agit de l’ orateur et LE peintre.
« L’extrait de Millet donné par de nota est superbement intelligent… »
chut ( bouguereau est jaloux )
« Le monde alors aura un vide à combler…. terrifiante tâche ! »
et l’autre là, pov tâche, qui se prend pour le monde
tous les jours une célébrité en moins
…
…juifs ou musulmans , du vent,!…hors de France,!…
…et foutez-nous la paix,!…entre gaulois et romains,!…les places-fortes sont prises,!…
…
…n’en demandez pas plus aux albigeois vétérants exit hollandais ,!…si j’était président,!…je pèterait de haut,!…
…ne vous géner pas,!…
…des de Gaulle tout pourris en collabos résistants chrétiens,!…
…
…à toutes nos arênes bancales, nos lions du crédit,!…les Visa, pour aller se faire voir ailleurs du nombril,!…
…mes dieux aux portefeuilles,!…
…çà chante encore plus,!…sonnantes et trébuchantes,!…les liens à sa raison, sans les précipices aux jeux des crucifiées aux Judas un jour,!…
…Judas toujours,!…rampants,!…etc,!…
…à l’heure,!…etc,!…
…du turf,!…il ne faut rien pour tourner casaques,!…des grelots et étoiles jaune,!…
…etc,!…comme des mendients à nous emmerder l’Europe, et tutti quanti,!…solidaires du self-control,!…
…aux limites,!…de la nouvelle guerre civile,!…contre tout les palestiniens,!…
…du vent, cette racaille de religieux à nous emmerder de haut, avec leurs dieux de merde,!…
…etc,!…retour d’un écu plein,!…chacun son paradis en portions partager,!…
…à chacun sa part de chrétiens maçonniques dans l’écu,!…Ah,!Ah,!…
…
‘la guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme’ (Millet). Une banalité. Les anciens disaient que l’homme était à la mort et la femme à la vie.
DHH dit: 15 janvier 2016 à 16 h 45 min
C’étaient les Trente Glorieuses (rien à fiche des origines et religions)
‘la guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme’
faut vraiment être c.n pour dire ou écrire un truc pareil
retour d’un écu plein,!
Et la Visa de la populaire, ça vous prend à la crinière?
« la guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme »
-> faut vraiment être c.n pour dire ou écrire un truc pareil
« la maternité est à l’homme ce que la guerre est à la femme »
-> on peut TOUJOURS faire plus c.on !
Brive-Clermont, le derby des psaumes!
DHH dit: 15 janvier 2016 à 16 h 45 min
C’étaient les Trente Glorieuses (rien à fiche des origines et religions)
C’est essetrêmement vrai je vois pas pourquoi on en fait des fromages pareils maintenant…
les Visa, pour aller se faire voir ailleurs
Et les bonds de la Semeuse, qu’ en fais-tu sant’angelo, du pâté pour chien?
…
…en changer à sa guise,!…de sa Visa populiste et à ses besoins juste en comptes limités,!…
…
…les montagnes qui accouchent d’une souris,!…quel miracle,!…etc,!…
…
…çà nous les pêtent d’en haut aussi,!…
…
Et les bonds de la Semeuse ( me ipse )
J’ imite comme on peut le surréaliste de la Corrèze…
( Mais qui le connait, ici?)
( Mais qui le connait, ici?)
Seul Richard Millet doit le savoir depuis ses terres profondes.
‘la guerre est à l’homme ce que la maternité est à la femme’ (Millet)
ça, c’est franchement con, mais ce n’est pas dans l’extrait de de nota. Les réacs veulent toujours revenir en arrière, oui mais depuis quand ?
le travailleur prenant le relais du héros avant de n’être plus qu’un consommateur,
—
En Inde, 600 millions (au bas mot) de travailleurs sont des producteurs qui consomment très peu, vivent avec moins de 5 euros par jour, et échappent aux catégories « provinciales » de l’Angelé de Millet. On pourrait ajouter les statistiques chinoises, indonésiennes, pakistanaises, bangladaises, nigérianes etc. Mais ces gueux-là ne comptent pas pour la vie Scheer. On pourrait aussi faire de la mythologie comparée, mais wozu?
Le travailleur indien (assez souvent une femme, d’ailleurs) est effectivement un héros/une héroïne, mais pas « un être de papier ».
« 600 millions (au bas mot) de travailleurs sont des producteurs qui consomment très peu, vivent avec moins de 5 euros par jour, »
c’est ça la solution
19 h 06 min
c’est pas de DHH mais de « le temps passe »
Court à 16h03, je n’ai pas compris la juxtaposition que vous faites entre des écrivains femmes de la fin du XIXème/début XXème pour enfoncer des écrivains femmes de fin XXème/début XXIème.
Fallait-il que pour vos fins inavouables, vous vous donnâtes de bien petits moyens.
Allant jusqu’à justifier les écrits de l’une d’elles,
-auteur d’un écrit scolaire psycho-sociologique sur le thématique du trafic d’organe, comme une stagiaire qui débarque dans le grand hôpital, ne sachant pas à partir de quand on est mort pour de bon-
par une parentèle douteuse et assez Q.
Ce n’était pas nécessaire de vous faire généalogiste, un temps, le temps de retrouver un grimoire dont vous avez le secret.
Pour en arriver où , je vous le demande.
Sortant en courant de la sacristie et criant: Vive les Ducs de Bretagne.
« Bobonne ne passera peut-être pas passer sa vie à attendre, maintenant qu’elle est un personnage à part entière, elle pourrait bien se défiler. »
D’ailleurs, elle est partie, de nota…
« Aujourd’hui, il admet qu’il n’a passé là-bas que «trois ou quatre mois», durant lesquels il lui est arrivé de tirer à l’aveugle des rafales de kalachnikov au-dessus de sacs de sable. Comme aujourd’hui il tire dans le tas au-dessus de ses piles de manuscrits, sans provoquer grand-chose d’autre que des indignations sans suite. »
http://next.liberation.fr/livres/2012/09/05/richard-millet-soldat-perdu_844210
@
Briviste patenté
elle est jolie la libraire?
C’est très important la joliesse de la libraire, entre une libraire moche et fine lectrice et une jolie qui n’a rien dans le citron et qui se pâme en lisant nothomb (c’est pour la rime) eh bien! un patron avisé choisira la jolie, mais le top c’est d’avoir à la fois la ravissante idiote et la moche, comme ça tu fidélises les deux lectorats: le masculin et le féminin! et le top du top c’est d’avoir la même chose pour les garçons, un beau et con à la fois et un moche fin lecteur, pardon? le mégatop, c’est la jolie fine lectrice, le beau ténébreux grand lecteur, je dis pas, mais c’est rarissime, faut aller à la capitale pour en trouver, parfaitement! même que sur france cul, dans une émission sur les librairies, on a cité le nom d’une librairie parisienne où que les filles ne vont que parce que le libraire il est trop bô! Perso, je connais une très belle libraire, une brune… non! elle n’est pas à Lyon, meuh oui, la beauté c’est pas rien dans le commerce, tas d’hypocrites!
Les juifs orthodoxes ont toujours porté la même tenue. Ils portent un chapeau noir à large bord. Et dessous, ils ont toujours porté leur kippa.
A Montréal, le jour du shabbat, ils portent même la fameuse toque qu’ils portaient en Pologne dès le XVIIIè siècle.
Millet publie trop d’essais de toute façon. Des essais tellement polémiques aussi ! Ça n’a aucun intérêt à long terme. Dans dix ans, plus personne ne les lira.
Il ferait bien mieux de se concentrer sur le roman. Mais il n’y croit plus ! C’est dommage. Millet apparaît dès lors comme un écrivain fini. J’ai bien l’impression qu’il ne produira jamais plus un texte de fiction de la valeur de ses premiers romans. Il est à bout de souffle et il s’épuise dans des essais sans grand intérêt où au fond il se parle à lui-même. Il perd son temps et nous fait perdre le nôtre.
Mais on doit l’honorer pour un roman comme Ma vie parmi les ombres que signe un grand écrivain.
DHH, me permettriez-vous de copiercoller votre réaction comme commentaire (éclairé et pertinent) sur « clopineries » ?
autant de classe que les soldats des idées de m.rde qui peinent à sentir leur évangélisation… tic tac ah que c’est compliqué…
M.Court 16h03 . excellente réponse; votre érudition parfois me fait peur, plus souvent elle m’incite à chercher.Je n’ai pas dit que Maylis de Kérangal était le grand écrivain du 21°siècle; je suis allée l’entendre ,il y a 2 ans (?); elle s’est pliée avec bonne grâce à toutes les questions posées,précises;choix des sujets, façon d’écrire, documentation.Pour « réparer les vivants » ses entretiens avec les équipes médicales…j’ai eu envie de lire autre chose d’elle,et je n’ai pas été déçue.Aucun tapage autour d’elle,pas de grandes polémiques, comme ce fut le cas pour Angot. Une femme intelligente, cultivée et qui a envie d’écrire…pourquoi estropier son nom? d’ailleurs,était-ce vous? les auteurs-femmes ,on peut s’en moquer; il est vrai que R.Millet, le centre du billet en prend pour son grade, mais pas pour son patronyme.
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