de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Ce qui reste après du monde d’avant

Ce qui reste après du monde d’avant

Qui n’a pas connu dans sa vie de lecteur ce cas d’espèce : un bon livre sur un personnage détestable. Faut-il que le premier soit délectable pour ne pas nous dissuader d’aller plus avant dans la découverte du second ! D’Anne de Lacretelle, j’ignorais tout malgré la biographie qu’elle avait consacrée à La Comtesse d’Albany, une égérie européenne (éditions du Rocher, 2008). Qu’est-ce alors qui m’a fait me précipiter sur son Tout un monde. Jacques de Lacretelle et ses amis (330 pages, 22 euros, éditions de Fallois) ? Peut-être l’impression laissée par le feuilletage des toutes premières pages. Il est vrai que, passées huit heures du soir, ça ne court pas les librairies les nouveautés dédiées à « l’abbé Géhel, mon directeur d’inconscience ».

Dès l’incipit, elle se demande : « Peut-on écrire sur ses parents ? ». Sa réponse, qui fait un peu plus de trois cents pages, est brillante, enlevée, drôle. Je n’avais lu depuis longtemps un livre de souvenirs à l’écriture, à la composition, aux effets aussi maitrisés. Dès lors qu’il ne s’agissait pas d’une biographie de papa, l’espoir était permis. La bonne idée fut de faire sourdre une époque à travers des instantanés chus d’un album de famille, et quel ! Les amis de la famille y prennent toute la place : Proust, Gide, Cocteau, Morand, Mauriac, Valéry, Giraudoux, Larbaud… Un tout petit monde en marge d’un microcosme si « décaduc » comme le disait Proust, justement, dans l’un de ses néologismes dont il avait le secret – et encore, tous n’étaient pas des aristocrates, il s’en faut. De la fréquentation de l’auteur de la Recherche et de leur longue correspondance, Lacretelle conserva sa vie durant une certaine empreinte, « un snobisme à la Proust » en ce que tout dans ses références, ses allusions, sa manière se rattachait d’une manière ou d’une autre au passé et à l’histoire. On en connaît quelques uns sur la personnalité desquels l’ombre du narrateur a ainsi déteint durablement et profondément.

Ce défilé, interminable dîner de têtes, marqua l’enfance, l’adolescence, la jeunesse d’Anne de Lacretelle. C’est peu dire que les personnages qui peuplent ce livre se ressentaient « fils de rois issus d’une combinaison mystérieuse et native ». Un groupuscule qui se donne pour une élite. Tout un monde en effet, comme le titre indique, mais un tout petit monde qui doit son éclat posthume à la Recherche du temps perdu. Jacques de Lacretelle, que sa fille surnommait « Zeus », y apparaît en un être avant tout coléreux, mais d’une sale colère débarrassée de toute mythologie qui l’eut transcendé par la foudre, une colère domestique, mesquine, permanente quand elle se voudrait prophétique. Tout est traité dans ces pages avec une légèreté si naturelle qu’elle laisse un drôle de goût lorsqu’elle se traduit par une indulgence coupable pour le peu de qualités humaines de certains (Paul Morand). Avec le recul, ces années 1910/1940 ont quelque chose de « trente glorieuses littéraires » enfiévrées et fécondes malgré la noire parenthèse de la guerre qui n’en a pas moins marqué la période de son empreinte avec de grands livres tels que Le Feu de Barbusse et les Croix-de-bois de Dorgelès. C’est ce qu’on peut se dire à la vue non des palmarès des prix mais des sommaires de revue car ce fut, aussi, leur moment.

La vie de Jacques de Lacretelle  (1888-1985) ? Naissance au château (Cormatin, Saône-et-Loire), deux échecs au bac jamais obtenu, une démission de la banque où sa mère l’avait fait admettre par piston, une jeunesse frivole, un univers cantonné toute une vie durant dans les limites du bon XVIème, un hédonisme affirmé, une sincère quoique naïve dévotion à la littérature, l’entrée à la Nrf grâce à l’insistance de Proust auprès de Jacques Rivière, un premier roman sur l’incommunicabilité qui laissait entrevoir quelques dons (La vie inquiète de Jean Hermelin) suivi d’un roman ambigu sur l’antisémitisme (Silbermann, prix Femina 1922), de L’Amour nuptial et d’une ambitieuse chronique familiale en plusieurs volumes (Les Hauts-Ponts), un pas en politique à droite toute du côté des Croix-de-feu et du Parti social français… Voilà pour l’entre-deux-guerres. Pour l’après guerre, toute une carrière à la direction du Figaro puis du Figaro littéraire où il ne laissa pas que de bons souvenirs. Une vie d’homme de lettres. Ainsi parti, il ne pouvait finir qu’à l’Académie française, (ici son discours de réception), d’autant que deux de ses aïeux l’y avaient précédé. Il y fut élu à la seconde reprise en 1936 au fauteuil d’Henri de Régnier, ce qui nous vaut des pages délectables sur les usages et les coulisses des élections. De là à souhaiter, comme sa fille en a la faiblesse, qu’ « un regard plus scientifique soit jeté sur son œuvre » en la pléiadisant, il y a un pas que seule l’aveuglement filial permet de franchir.

De temps en temps, on tique. Ainsi lorsque l’auteure assure qu’il fallut attendre 1949, et la parution de la biographie de Maurois sur Proust, pour que celui-ci fut révélé « en majesté »,alors que dès les lendemains de son Goncourt en 1919, il fit l’objet de commentaires, de critiques, d’exégèses, d’études et de traductions de l’Angleterre au Japon en passant l’Espagne, pour ne rien dire de la France. De même lorsqu’elle présente Jean Prouvost comme « journaliste confirmé » au motif que l’industriel du textile était également propriétaire de quotidiens et de magazines (confondant au passage Paris-soir et France-Soir qui lui succéda).

Tout cela donne envie de (re)voir l’inoubliable Portrait-souvenir que Roger Stéphane avait consacré à Proust à la télévision le 11 janvier 1962 pour le quarantième anniversaire de sa disparition. Quel plateau ! On y voyait témoigner rien moins que François Mauriac, Jean Cocteau, Paul Morand, Daniel Halévy, la comtesse Greffulhe, Jacques de Lacretelle, Simone de Caillavet, Hélène Soutzo, Philippe Soupault, le duc de Gramont, Emmanuel Berl, Céleste Albaret… Le commentaire avait la voix de Jean Negroni. On y montrait même les manuscrits de la Recherche et leurs paperolles. Certains d’entre eux allaient disparaître peu après. Tous s’exprimaient comme s’ils l’avaient quitté la veille. Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités. Jacques de Lacretelle y est particulièrement… détestable. A la fin de ses souvenirs, sa fille Anne y revient et le déplore ; mais, sans le vouloir, elle rapporte l’indignation de son père à l’issue du tournage et cela n’arrange vraiment pas son portrait :

« Mais enfin ! Qui sont ces gens ? Ils vous dérangent, ne savent rien et ne vous laissent même pas de cachet ! Pour qui se prennent-ils, ces malotrus ! »

Et pourtant, Tout un monde est le charme même. Peut-être parce que, malgré le superficiel de sa mondanité, le portrait de Lacretelle y est sans concession et son univers désormais figé dans la naphtaline. Autant de fantômes poudrés échappés du bal de têtes du Temps retrouvé. M’est revenu alors en mémoire le souvenir de mes conversations avec Philippe Soupault à la fin des années 80 dans la maison médicalisée où il vivait, du côté de la porte d’Auteuil à Paris. Sa mémoire était gaie, vive, malicieuse et lorsque l’ancien pionnier du surréalisme en lui évoquait Aragon et surtout Dali, elle se faisait cruelle. Mais je ne le vis plus du même oeil du jour où il m’avoua :

« Depuis la mort  récente d’un ancien groom du côté de Cabourg, moi qui ai eu plusieurs longues conversations avec lui dans un fiacre alors que j’avais à peine plus de vingt ans, je peux dire aujourd’hui que je suis le dernier en France à pouvoir dire qu’il a connu Marcel Proust… »

Au risque de passer pour un dinosaure mélancolique, j’avoue que j’en fus retourné. Nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne pour goûter ce genre de documentaire et ce genre de livre faute de savoir de qui et de quoi il s’agit à supposer qu’un jour toutes ces choses présentent encore un quelconque intérêt.

(« Château familial de Cormatin »; « Jacques de Lacretelle en 1936 »; « Yolande De Lacretelle, Docterene Grumbach, Jean Cocteau, Francine Weisweiller, Marita Maurois et Jacques De Lacretelle lors d’une réception en 1955 »; « A l’Académie (à gauche) en 1973 avec Jean-Jacques Gautier et Louis Leprince-Ringuet » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1365

commentaires

1 365 Réponses pour Ce qui reste après du monde d’avant

une revenante dit: à

prems

Gabet dit: à

Etonnantes ces réserves sur le talent de cette équipe littéraire, réserves habituellement exprimées par la cautèle des bien pensants, que la guerre continue d’embarrasser. Etonnant mon cher.

Phil dit: à

oui, surprenante aigreur de la plume passoulienne qui savait éviter jusqu’ici les « haines recuites » des antichambres de la littérature française. Lacretelle simplement liquidé en « détestable » et Morand évidemment condamné à l’homme « sans qualité humaine », poncifs ondoyés sur France sans culture d’aujourd’hui.
C’est bien l’ambiguïté de « Silbermann » qui assure à cet opuscule littéraire sa pérennité sinon son actualité. Proust ne l’aurait pas renié mais il ne se trouvera plus un exégète assez burné parmi la foule de ces laquais pour oser le clamer aujourd’hui. c’est ici la grande misère de notre époque.

Chaloux dit: à

Je ne crois pas non plus au « Morand sans cœur », ce réflexe pavlovien, cette scie assoulinienne derrière laquelle il semble si utile de se cacher. D’ailleurs, c’est n’est qu’une formule réchauffée, il y a belle lurette qu’on l’a déjà dit de Rimbaud. Morand est avant tout le type du grand rêveur qui s’en foutait, le contraire d’une tête politique. Il a vécu selon son propre cœur, -selon le cœur qu’il avait- il en avait la possibilité et l’habitude, et ne s’est pas cru tenu de répondre aux exigences tyranniques de l’histoire de son temps. Il laisse de ce côté-ci de la rive quelques livres dont certains sont de ceux qui peuvent maintenir en vie un lecteur quelque peu flottant de ce côté-là. Quant au reste, la sacro-sainte Histoire dira si soutenir le régime délirant sous lequel ploie actuellement notre pays, n’avoir pour toute réaction sur notre temps que des retweets à la gloire de Griveaux, c’était vraiment cela avoir du cœur. Ce serait bien étonnant.

Chaloux dit: à

Aujourd’hui, Marguerite Yourcenar aurait 116 ans.

christiane dit: à

Ce billet…
Ce livre m’indiffère profondément. Je n’aime pas ce monde.
Mais il est important par le lien (et le commentaire qui suit) permettant de revoir « l’inoubliable Portrait-souvenir que Roger Stéphane avait consacré à Proust à la télévision le 11 janvier 1962 pour le quarantième anniversaire de sa disparition ». « Quel plateau ! On y voyait témoigner rien moins que François Mauriac, Jean Cocteau, Paul Morand, Daniel Halévy, la comtesse Greffulhe, Jacques de Lacretelle, Simone de Caillavet, Hélène Soutzo, Philippe Soupault, le duc de Gramont, Emmanuel Berl, Céleste Albaret… Le commentaire avait la voix de Jean Negroni. On y montrait même les manuscrits de la Recherche et leurs paperolles. Certains d’entre eux allaient disparaître peu après. Tous s’exprimaient comme s’ils l’avaient quitté la veille. Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités. »

Chaloux dit: à

A propos de l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, relire de temps en temps, le très divertissant Proust et Céleste de l’avocat Christian Péchenard.

Phil dit: à

me neither ne lirai ce livre, dear Christiane, tant il est rare qu’une fille eût le talent littéraire de son grand-père; la Marquise de Sévigné faillit disparaître des compteurs à cadran de la littérature à cause de l’imbécilité de la sienne, et de sa petit-fille de surcroit. Mais il faudrait appeler inlectures vos dédains spontanés de grande lectrice, si partagés par le landernau bien-pensant. dans la même paroisse, me souviens de votre confession de n’avoir jamais lu une ligne de Chardonne. il n’y aura bientôt plus que des octogénaires décadents comme Sollers pour dire le long feu littéraire des Barbusse face aux nuits d’un Morand.

bouguereau dit: à

Morand évidemment condamné à l’homme « sans qualité humaine »

il l’aurait trés bien pris..depuis quand la litterature est un humanisme

bouguereau dit: à

il n’y aura bientôt plus que des octogénaires décadents comme Sollers

est il l’homme de la ‘situation’ dirphiloo..il surjoue le dernier des mohicans..ça dope sa morgue trés fade

bouguereau dit: à

Aujourd’hui, Marguerite Yourcenar aurait 116 ans

ha mais quel con..

bouguereau dit: à

c’était vraiment cela avoir du cœur

en italique dans l’tesque pour faire encore plus grotex..crétin

Jazzi dit: à

L’intérêt du billet de Passou est dans les intertextes…
Revu l’émission incontournable de Roger Stéphane.
Que d’amour et d’amitié ils témoignaient tous pour celui qui ne croyait pas à ces sentiments-là !
Mauriac saute de Balzac à Proust, en oubliant Flaubert au passage et refuse, pudiquement, de parler de l’homosexualité.
Pour rater son bac, il faut soit être un génie ou bien un crétin.
Pour Jacques de Lacretelle, l’affaire semble entendue…

Jazzi dit: à

CE QUI RESTE APRÈS DU MONDE D’AVANT

Proust !

bouguereau dit: à

Ce livre m’indiffère profondément. Je n’aime pas ce monde

proust en était hévidemment..ça dans le procédé c’est hassez malhonnête lassouline

de nota dit: à

Anne de Lacretelle rapporte cette anecdote racontée par Cocteau: « Madame de Chevigné(duchesse de Guermantes)habitait mon immeuble. Marcel me suppliait d’aller lui lire une oeuvre à laquelle elle ne comprenait rien. Elle disait: « Marcel m’assomme, je me prends les pieds dans ses phrases » Je répondais à Marcel: « Vous demandez aux insectes de lire Fabre »

Phil dit: à

il surjoue le dernier des mohicans

trop de plumes à perdre, dear Bouguereau, si vous ne cotisez pas au bassinet de la bien-pensance.
la sienne de lecture est plombée de Venise, qualité rare des cryto-réactionnaires vieillissants

Jazzi dit: à

C’est dit par Cocteau dans le documentaire de Roger Stéphane, de nota.
On y voit aussi des textes dictés par Proust à Céleste Albaret : graphie élégante et orthographe impeccable pour une qui n’a pas dû aller au-delà de l’école primaire. Là, on mesure bien ce qui s’est perdu entre le monde d’avant et celui d’après !

Jazzi dit: à

En fait, Proust avait écrit une lettre de 10 pages qu’il demandait à Cocteau d’aller lire à Madame de Chevigné, mais qui se terminait par le P.S. suivant : « N’en faites rien ! »

Petit Rappel dit: à

Disons que Pauline confia la Correspondance aux montages du Chevalier Perrin, s’imagina détruire la correspondance en brulant les originaux, détruisit les réponses de Madame de Grignan. Fort heureusement, il existait des recueils de copies extérieurs à la Belle Pauline: le Capmas et surtout l’Amé Nicolas de Rabutin. C’est ainsi que Madame de Sévigné est encore parmi nous, malgré sa descendance directe et sa manie de l’autodafé…

Jazzi dit: à

Enfin, Chaloux (on est habitué), Phil, le boug et Gabet (vous avez oublié de vous présenter), si Passou n’est plus autorisé à dire ce qu’il pense sur son propre blog, où va-t-on !
Si vous n’êtes pas d’accord avec lui, rien ne vous empêche de le dire, sans l’insulter.
Phil, dites-nous plutôt pour quelles raisons nous devrions lire Jacques de Lacretelle ?

Chaloux dit: à

Pas d’interdiction, de la contradiction. Jazzi, tu tournes vraiment au vieux lèche cul de bas étage.

pado dit: à

Chaloux faire comme lama.
Quand chaloux contredire, chaloux insulter.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas de Mme de Chevigné que Proust a écrit: »Quand j’étais jeune, elle a refusé de m’aimer, maintenant elle refuse de me lire »?

Je remarque que ceux qui ont refusé de m’aimer (sic!) ne refusent pas de me lire!

Hurkhurkhurk!

closer dit: à

«Je suis content, bien content, que nous nous soyons rencontrés… Je ne pensais pas que nous pourrions être camarades.- Et pourquoi ?» demandai-je avec une sincère surprise…Sa main qui continuait d’étreindre la mienne, comme s’il eût voulu s’attacher à moi, trembla un peu.Ce ton et ce frémissement me bouleversèrent. J’entrevis chez cet être si différent des autres une détresse intime, persistante, inguérissable, analogue à celle d’un orphelin ou d’un infirme. Je balbutiai avec un sourire, affectant de n’avoir pas compris : «Mais c’est absurde… pour quelle raison supposais-tu…- Parce que je suis juif», interrompit-il nettement et avec un accent si particulier que je ne pus distinguer si l’aveu lui coûtait ou s’il en était fier.  »

Ce n’est pas si mal à première vue…C’est sur la 4ième de couverture de Silbermann en Folio. Ça me donne envie d’aller y voir de plus près, rien que pour embêter Christiane qui ne nous avait pas habitués à être inhibée dans ses lectures par des préjugés petit bourgeois…

Phil dit: à

dites-nous plutôt pour quelles raisons nous devrions lire Jacques de Lacretelle ?

mais simplement pour Silbermann, dear Baroz ! vous ne connaissez pas ce petit-chef d’oeuvre de philosémitisme gay ? (gay autant que l’inversion à l’époque proustienne le permettait). diable, vous avez trop dispersé vos goûts.
(« le retour de Silbermann » n’est pas indispensable)

pado dit: à

«  » » » » »Chaloux dit: 8 juin 2019 à 0 h 16 min
« Je t’aime », « mon », Pado-Cochon, je te conseille tout de même d’éviter ce genre de formules malsaines qui montrent à quel degré d’immaturité affective tu te situes, rappelant dangereusement un pauvre professeur de collège qui fut longuement laminé par mes soins : Blabla.
Je ne suis pas « ton », je ne t’aime pas et je peux même dire que je t’emmerde.
Cela dit, pour éviter d’encombrer ce fil culturel plus que de raison, je ne te répondrai plus que tous les quinze jours. » » » » » » »

«  » » » »Chaloux dit: 8 juin 2019 à 13 h 49 min

Je remarque que ceux qui ont refusé de m’aimer (sic!) ne refusent pas de me lire!
Hurkhurkhurk! » » » » » »

Donc, non seulement il ne sait pas lire (ou oublie, ah! Alzheimer), mais en plus de fantasmer son passé, voilà qu’il fantasme son avenir.
La vie est bien dure pour toi mon chaloux.

Marie Sasseur dit: à

« Nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne pour goûter ce genre de documentaire et ce genre de livre faute de savoir de qui et de quoi il s’agit à supposer qu’un jour toutes ces choses présentent encore un quelconque intérêt. »

Tout a fait Passou, à part un ou deux socialistes comme morand & boutelleau, que la particule fait se raidir dans la braguette, ou fait se mâtiner de jalousie cynique, à l’instar de Proust, ou de Betty (!!!), absolument aucun intérêt, autre que l’Histoire de la vie litteraire editoriale et journaleuse d’un autre siecle.

Toutefois on signale la naissance d’un bâtard au Chateau…:-)

Naissance de Léon de Pierreclau, fils naturel de Lamartine

http://www.academie-sabl-dijon.org/celebration/naissance-de-leon-de-pierreclau-fils-naturel-de-lamartine/

Chaloux dit: à

Fado, juste un mot avant le 23. Ta réponse est lourdingue, emberlificotée et pitoyable comme toi. Tu ne feras rire que les demeurés. Contracte un prêt, achète-toi des neurones, tu ne vas pas pouvoir t’en sortir tout seul.

pado dit: à

Mon chaloux, ma réponse n’est en rien emberlificotée, puisqu’elle ne fait que reprendre tes propos.
Que tes écrits et ta pensée soient un gloubi boulga difficilement compréhensible je te l’accorde, et j’avoue humblement n’avoir jamais cru un instant que tu puisses le savoir.
Comme quoi on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.
Au 23 donc pour tes prochaines insultes.

de nota dit: à

Raoul Gunsbourg, directeur de l’opéra de Monte-Carlo fait l’acquisition du château de Cormatin au début du XX, quand je l’ai visité, le château, on pouvait encore voir une chambre aménagée par Gunsbourg où trônait un lit de deux mètres sur deux, à l’époque on ne lésinait pas sur les dimensions pour prendre soin du beau sexe!

Marie Sasseur dit: à

Un vrai personnage de roman, du monde d’avant, ce châtelain.

« En 1892, le prince Albert Ier nomme, à la tête de l’Opéra de Monte-Carlo, Raoul Gunsbourg. Celui-ci va y rester jusqu’en 1951, accomplissant ainsi le plus long mandat de l’histoire du théâtre : près de soixante ans ! Sous sa direction, l’Opéra de Monte-Carlo va devenir l’un des phares de la vie lyrique européenne, avec des saisons riches en ouvrages ambitieux et en créations, et la présence d’artistes d’exception. Certes, les moyens mis à la disposition du directeur ne manquent pas, avec le mécénat attentif et constant des princes souverains, mais Gunsbourg est avant tout un audacieux et talentueux entrepreneur de spectacles, grâce à qui des célébrités du théâtre et de l’opéra, comme Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, Emma Calvé, Caruso ou Chaliapine furent des familiers du Rocher »
http://www.opera.mc/fr/historique/historique—1898-1951-raoul-gainsbourg-un-directeur-d-exception

christiane dit: à

Oui, Phil, j’assume ! Quant à votre terme « confession » à propos de Chardonne, je le remplace par « honnêteté ». Vous me posiez une question, j’avais répondu clairement que je ne l’avais pas lu.
Chacun a son chemin de lecture. Ai-je lu tous les livres que vous avez lus ou que Passou ou M.Court ou P.Edel… et tant d’autres ont lus ? Certainement non. Avez-vous lu tous les livres que j’ai lus ? Qui sait ?
J’ai d’abord relu le billet, fais des recherches sur ce couple père/fille. Trouvé dans un article sur Jean d’Ormesson (même monde) ces paroles d’A. de Lacretelle : « A cette époque, on sortait presque tous les soirs, raconte Anne de Lacretelle*. Les années de guerre avaient relancé cette vie frénétiquement mondaine. Il y avait deux sortes de bals à Paris. Les bals pour jeunes filles, ceux de Mme Michelin, on appelait ça le bal des increvables ; et des bals de gens très riches qui donnaient des fêtes pour leurs relations,comme celui qu’avait donné la grand-mère d’Inès de la Fressange. Giscard accompagnait parfois sa sœur.»
Les réseaux sociaux s’épanouissaient alors plus dans les salons mondains que sur internet.
L’écrivain Jacques de Lacretelle est-il injustement oublié ? Possible… Je n’ai lu aucun de ses livres. Le livre de sa fille semble le dernier soubresaut d’un monde englouti… Ca sent la naphtaline comme le manteau de Proust dont nous a parlé un jour, Passou. L’Académie Française distribue-t-elle honneurs et encens dans l’intérêt de la littérature ? La participation à un bal mondain… serait-elle le seuil d’un entre-soi ?
*(mariée au défunt comte Antoine de Labriffe. Leur fille Hortense a été l’épouse de l’ancien ministre Arnaud Montebourg, dont elle a eu deux enfants.)
Proust a peut-être fait partie de ce monde. Ce que j’aime c’est la profondeur de son œuvre pas sa vie.
De plus ces enfants qui racontent leur père, leur mère… je suis un peu comme Hamlet : saturation !

christiane dit: à

@closer dit: 8 juin 2019 à 13 h 55 min
« mes préjugés petit-bourgeois » ? Elle est bien bonne celle-là !

de nota dit: à

« Monsieur Bel canto » est le titre du livre consacré à Gunsbourg par Jérôme Dumoulin édité chez Gallimard…Gunsbourg, juif russe, et qui avait la réputation d’être un séducteur était surnommé « Divan le terrible »!

Passou dit: à

A Paul Edel, Je fais appel à votre expertise brechtienne avant d’y aller voir par moi-même : « La vie de Galilée » dont la Comédie-française va donner ces jours-ci une nouvelle production, ça vaut le déplacement (non la mise en scène mais le texte) ?

et alii dit: à

proust et l’amitié:être seul;christiane a dû être frappée d’entendre « de vive voix » répondre à sa question

Delaporte dit: à

« La vie de Galilée » dont la Comédie-française va donner ces jours-ci une nouvelle production, ça vaut le déplacement (non la mise en scène mais le texte) ?

Cette énorme pièce est souvent jouée. Cela vaut sans doute le détour, à la Comédie française – si l’on supporte la manière dont sont accueillis les spectateurs, comme des chiens. Il faut être complètement masochiste pour y acheter une place, tellement à la billetterie ils sont désagréables et cassants. Ils vous engueulent presque. Ils jouent des textes sur scène qui prônent le respect humain, l’antinazisme, et ils sont incapables de politesse à peine est-on entré chez eux. Une lamentable institution, qui périra prochainement, c’est tout ce que je lui souhaite. Un petit conseil, Passou : lisez le texte, et n’allez pas dans cette antre du mépris et de la grossièreté.

closer dit: à

« L’inoubliable portrait d’une femme «pas comme les autres». Dans une petite ville de province, et dans un autre temps, sa singularité condamne la Bonifas à être solitaire, moquée, haïe, persécutée. Mais voici la guerre de 1914, l’invasion. La Bonifas y trouve l’occasion de sublimer ses qualités viriles. Devenue une héroïne, elle termine dans les honneurs une existence faite d’élans inapaisés, de frustrations, de regrets inavoués. »

Ci-dessus le thème d’un autre roman de Lacretelle disponible en Folio. Le moins que l’on puisse dire, c’est que, comme Silbermann, il n’est pas typique d’un aristocrate racorni et confit dans ses préjugés. Phil, vous qui êtes libre de préjugés, le connaissez-vous?

Delaporte dit: à

Les mises en scènes et le reste sont bien, et encore ça dépend des jours, mais à quoi ça sert, si le public se fait vomir et chier dessus quand il essaie d’avoir une place ? Pauvre public !!!

Delaporte dit: à

Moi, je vais rester tranquillement chez moi, à savourer une grappa, et je lirai dans mon fauteuil la pièce de Brecht. Je n’irai pas me faire insulter dans une institution horrible, où l’on vous chie littéralement sur le crâne !

Delaporte dit: à

La Comédie française est le SEUL théâtre parisien qui vous accueille si mal, avec morgue, en vous prenant pour des insectes bons à écraser. Je crois vraiment qu’il faut boycotter cette institution satanique, qui trahit le genre humain. C’est pire que d’aller à Auschwitz !

et alii dit: à

toute la psychologie du « love « à la erdélienne,même psychanalysantedéversée ne fait pas le poids a côté de la vérité qu’on est seul et que ces flots de « bonne » compréhension de l’autre ne renvoient qu’à soi même
(on connait tous « seul comme franz Kafka »)

et alii dit: à

C’est pire que d’aller à Auschwitz !
il faudrait nommer ce point de sollicitation du nom d’auschwitz:ça suffit

Bérénice dit: à

Delaporte, je confirme et bien inhabitée depuis toujours des lieux je déplore. Il faut faudrait changer Tout le personnel et peut être meme de comédiens!

Marie Sasseur dit: à

« Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités »

« Celeste Albaret, c’est systématique, occulte totalement le rôle primordial de Reynaldo Hahn dans la vie de Marcel Proust  »

Alors que, on en est maintenant absolument convaincu, c’est fondamental.

et alii dit: à

je suppose que le nom de point godwin ne peut pas s’appliquer à cette sollicitation d’ Auschwitz

Delaporte dit: à

J’ai déjà vu tant de spectacles à la Comédie française, qui était ratés. Notamment des Molière, où ils faisaient le minimum syndical. Désormais, ils tentent l’esbroufe, pourquoi pas ? Ils vont la rater, cette pièce de Brecht, cela ne m’étonnerait pas !

Delaporte dit: à

Point Godwin ou pas, la Comédie française en est restée à la collaboration et à l’idolâtrie hitlérienne de masse. Ils jouent Brecht, pourquoi, sinon pour le renazifier, dans sa splendeur entière et falsificatrice. Hitler, connais pas !

Soleil vert dit: à

Très belle chronique d’un monde disparu.

Je me suis souvenu vaguement d’un article sur Paul Morand (me manque la référence) qui évoque ce temps révoqué où valet de pied et groom faisaient crisser le gravier devant la demeure du maitre de maison pour stopper les fiacres.

L’extrait de Proust m’a involontairement donné l’envie de me replonger dans les mémoires d’Outre-Tombe. La phrase chez Marcel Proust n’est pas belle (cette répétition de « sensation »).Sa fonction est ailleurs. Elle traduit les circonvolutions de la pensée, donnant l’impression que la vie est une perte de tous les instants que l’écrivain cherche à colmater.

et alii dit: à

merci P.Assouline,pour le « portrait » de Proust; ça passe très bien encore aujourd’hui;c’est vrai que Céleste est bouleversante ,prise qu’elle est entre l’attention qu’elle a eue aux moindres détails-elle avait été à bonne école avec son maître Marcel-et son chagrin

Soleil vert dit: à

évoque ce temps
au lieu de
évoque ce temps révoqué

Bérénice dit: à

Assisté à un de leur malade imaginaire qui valait le déplacement. Avez vous entendu, personne ne résistait au charme de Marcel Proust . Même la colère de cet enfant de treize ans disparut à son contact.

Soleil vert dit: à

Tenté de prendre – en ces jours de samedi où désormais les stations de métro desservant les Champs-Elysées ferment – un taxi pour aller d’Etoile à Porte Maillot. Comme dans un sketch l’intéressé répond que ce n’est pas son chemin. Il n’ y a rien de plus c.on qu’un chauffeur de taxi parisien. Ils refusent de travailler et n’admettent pas la concurrence.On devrait les enfermer à la Comédie Française.

et alii dit: à

Assisté à un de leur malade imaginaire
on n’assiste pas à quelqu’un mais à quelquechose:un spectacle par exemple à la Comédie française;on assiste quelqu’un,un médecin par exemple;les universitaires aussi

Phil dit: à

Oubliez ces histoires de mondanités dont le compte-rendu trop complaisant ne vise qu’à racornir l’homme en question. D’autres mondanités, pas moins malfaisantes mais toujours en cours, ont permis de sortir Lacretelle en douce des listes de livres conseillés dans les collèges jusqu’à la fin des années 70. le saviez-vous ? « Silbermann » était recommandé en classe de cinquième dans les meilleurs collèges de Paris.
Quant à Chardonne, il m’a toujours paru étonnant que vos lectures introspectives se privent de celle des « Destinées sentimentales ».
Closer, pas lu ce titre de Lacretelle, mais souvent croisé dans les rayons à beau papier.
Il faut bien accepter le temps des censeurs au petit pied nichés jusque dans les guichets de la Comédie Française dénoncés par Delaporte. Pas de fatalité, Les Damnés n’ont été qu’un succédané, la bite en déroute de Podalydès sur la scène ne risque pas d’attirer les raffinés du monde d’avant qui déshabillaient du plus sémillant sur les conseils de Proust.

Phil dit: à

@ dear Christiane..

et alii dit: à

assistant peut être un « titre »
un assistant était un enseignant universitaire préparant généralement un doctorat de 3e cycle ou un doctorat d’État. Ils étaient selon les disciplines fonctionnaires ou contractuels et étaient, avec les maîtres-assistants, des enseignants dits « de rang B ». Il n’y a plus de recrutement d’assistant de l’enseignement supérieur depuis 19851. Il restait en 2007-2008 96 assistants titulaires en fonction dans l’enseignement supérieur2. Ils sont actuellement régis par le décret 84-431 relatif au statut des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et par le décret 99-170. Depuis 1985, les assistants de l’enseignement supérieur ont été progressivement intégrés dans le corps des maîtres de conférences par inscription sur une liste d’aptitude et transformation d’emploi.wiki
assistante sociale:bien des universitaires se plaignent de « faire assistante sociale « 

Laudelout Marc dit: à

…Phil, pas de trait d’union dans « compte rendu » ! Marre de voir cette faute tout le temps, y compris dans des livres. Vétille, je vous l’accorde, mais à force de voir cette faute répandue partout… Pas davantage de trait d’union dans « extrême droite » (ou gauche)…

Bérénice dit: à

J’ai eu l’occasion ou la chance d’assister à une de leur représentation du malade imaginaire. _ Je suppose que mon raccourci n’est pas demeuré hermétique à la population hétéroclite . L’art et la manière de sous-estimer le niveau de comprehension. En Sasseur, et alii vous êtes l’auteure de nombreuses libertés stylistiques ou prises au détriment de la syntaxe.

Bérénice dit: à

17h51 un ou une puriste? Ce n’est pas parce qu’on ne possède pas toutes les subtilités d’une langue qu’il faudrait renoncer à s’exprimer. Va pour la suppression du trait d’union en quelque sorte mal distribué, c’est criminel.

et alii dit: à

à propos de trait d’union:je lis ceci qui répond à christiane et revient tant sur la remarque que je lui ai faite de « la solitude  » et de comprendre l’autre que la question de l’avant et de l’après
l’être-auprès, l’être-soi-même et l’être-avec. Dans le fond, ces trois types ne sont pas irréductibles, de telle sorte qu’il est impossible de concevoir l’un sans l’autre. Les traits d’union sont, dans ce sens, significatifs. L’un appelle les autres. Cependant à bien regarder de près, on se rend compte d’une chose : l’être-au-monde est essentiellement déterminé par l’être-avec.
oui, il s’agit d’un article sur Heidegger ,non sur la vocation, (portrait) mais sur l’oeuvre et sa réception
https://journals.openedition.org/leportique/1433

et alii dit: à

précisé dans wiki
Dans la deuxième partie de sa carrière, Heidegger écrira Da-sein avec césure et trait d’union pour marquer l’évolution de sa conception de l’être, l’homme devenu moins « configurateur » de monde et plus « berger de l’être ».
je connais -et cherche un autre texte philosophique sur le trait d’union

Bérénice dit: à

L’être auprès et l’être soi même font penser à Melanie Klein et bien qu’il n’existe aucune contemporaneité des deux auteurs et de similitude entre les deux disciplines. L’enfant est auprès sans conscience de sa propre existence avant d’être lui même différencié. Surement peut il après cela être avec .

Bérénice dit: à

D, sortez de votre cachette, l’on voit à faire le lien avec Martin , vous l’aimez tant que je vous attends pour lui couper la tête.

et alii dit: à

le texte que je cherche est de LYOTARD « Heidegger et les juifs » où un « trait d’union a été très glosé;je n’ai pas la possibilité de faire cette recherche maintenant;d’autres trouveront surement sur la toile

et alii dit: à

les citations sont appréciées ( avec des « références de sources )sur ce blog merci

Bérénice dit: à

21, un règlement? D’une nature confiante mais néanmoins selective les liens sont (pour moi) les bienvenus surtout pour ne pas être ouverts quand ils sont l’essentiel de certains communications tout en copies collés ou simples liens mais pléthoriques dissimulant à peine l’ idée directrice d’une invasion par le nombre, d’un envahissement de l’espace par la surface occupée. Ils parviennent à rassembler l’électorat masculin s’ils sont envoyé par une femme et symétriquement réciproques, rien pour le troisième sexe dont on connaisse l’impact. Cette démarche s’apparente à une activité vaine et désespérée qui espère néanmoins, se leurre, se figure, rêve à un auditoire attentif, profus , dévoué à sa cause et respectueux voire dévot, cqfd. Je préfère une prose libre, ponctuée de citations plus ou moins longues.

Delaporte dit: à

« la bite en déroute de Podalydès sur la scène »

La « biroute en déroute », c’est tout ce qu’il restera du Français de ce début du millénaire. Molière relève-toi, ils sont devenus fous !!!

Bérénice dit: à

envoyés.
Et alii, votre mer intérieure est parcourue par de nombreux courants et forts. Peut on imaginer que vous connaissiez , ayez compris un dixième de ce que vous exposez?

Delaporte dit: à

Le Français, à force de se lisser à la cire la moustache de tonton Adolf, ils vont finir par disjoncter. Et je parie que ce spectacle sur Brecht va en être l’occasion. Tous aux abris !

Paul Edel dit: à

Passou, cette Vie de Galilée m’ennuie. Brecht a beaucoup retravaillée et modifié cette « vie de Galilée, de 1938 à sa mort, quand Hiroshima et l’âge atomique obsédaient les esprits. Et quand il mourut le 14 aout 1956, Brecht était encore en train de modifier la pièce pour une nouvelle représentation à Berlin . Je n’ai jamais était bien emballé par cette pièce si lourdement didactique et bien inférieure à « Mère » Courage » (il faut dire que Grimmelshausen avait fait une partie du travail trois siècles auparavant).
C’est un peu un thème commun pour ces deux pièces: la lente dépossession de l’homme noyé par le courant tumultueux de la grande Histoire. Car Brecht montre, avec Galilée, comment on peut être d’une grande acuité sur le plan scientifique, mais être aveugle pour le reste et travailler avec n’importe qui.. il commet la même erreur que Mère Courage, en se liant politiquement avec des gens les pires. C’est l‘ami Segrado qui dit la vérité à Galilée : « Toi qui es si méfiant dans le domaine de ta science, tu es crédule comme un enfant dans tout ce qui te parait faciliter son exercice ? Tu ne crois pas en Aristote, et tu vas croire au grand- duc de Florence ? »
Oui, le Brecht des dernières années croyait au théâtre épique, socialiste, et politique mais en allant se réfugier en RDA dirigée de Moscou par l’idéologie du « réalisme socialiste », commettait une erreur. Quand j’ai une pièce de Brecht à relire, je choisis « Puntila et son valet Matti »

Delaporte dit: à

A la Comédie française, tout le monde est bizuté, y compris les acteurs, et avant tout les spectateurs et même les critiques à qui on donne toujours les meilleures places, pour qu’ils soient les plus vulnérables. Un véritable génocide intellectuel ! Un décervelage hitlérien mastoc, avec mitraillettes sur la scène et biroute incorporée !

Phil dit: à

merci pour la correction, Marc Laudelout. le monde d’aujourd’hui ne l’enseigne plus et celui d’avant m’est passé dessus à reculons

Delaporte dit: à

PaulEdel, avez-vous déjà vu cette pièce représentée au théâtre ? Brecht, c’est avant du théâtre, même si l’on est critique comme vous sur le texte. Il faut voir ce qu’en font le metteur en scène et les acteurs. On peut accéder au meilleur, comme au pire (et ce sera le PIRE à la Comédie française, je vous en fiche mon billet).

Delaporte dit: à

Sur le site de la Comédie française, l’annonce de cette pièce de Brecht est pourtant appétissante. Elle nous est présentée comme une pièce sur le doute, avec un très grand acteur dans le rôle de Galilée : Hervé Pierre. Cette production a a priori tout pour plaire. Mais qu’en sera-t-il dans les faits ? Mépris du spectateur, martyre des acteurs, foutage de gueule de la mise en scène ? Au Français, rien n’est à exclure désormais !

Paul Edel dit: à

J’ai vu la pièce au théâtre Gorki-il me semble- à Berlin il y a plus d’une dizaine d’années.et de longs extraits de la pièce avec Charles Laughton.Jamais séduit. .

Lavande dit: à

J’ai vu « La vie de Galilée » en 2015 à la MC2 Grenoble, mise en scène par jean-François Sivadier avec Nicolas Bouchaud et j’en garde un assez bon souvenir mais un peu flou (et peut-être un peu ennuyeux)
Sivadier est un excellent metteur en scène qui présente en ce moment à l’Odéon « Un ennemi du peuple » de Ibsen, toujours avec son complice Nicolas Bouchaud dans le rôle principal. Je garde un souvenir nettement plus marquant de cette deuxième pièce, que j’ai vue récemment aussi à la MC2 et il y a quelques années au festival d’Avignon dans une mise en scène de Thomas Ostermeyer. Je conseille vivement aux Parisiens amateurs de théâtre d’aller la voir en urgence (se termine le 15 juin).
Je n’ai pas du tout le souvenir exécrable qu’a Delaporte de l’accueil à la Comédie Française, au contraire !

Lavande dit: à

A la Comédie Française c’est Eric Ruf qui fait la mise en scène de « La vie de Galilée ».

hamlet dit: à

Proust et Céleste ? je n’ai pas d’autres références en tête.

hormis Scarlett et la Mamma noire dan « Autant en emporte le vent »

ou « la case le l’Oncle Tom » ?

et alii dit: à

envoyer un lien est un gain de temps pour ne pas se répéter sur l’amitié, le love, l’enfançonnage du tiers-(proscrit dans les études médicales et paramédicales-où l’on voit des assistant-e-s chamarré- e-s de tatouages qui se prennent pour des éducateurs-trices psy!(surtout des jeunes femmes quasi maltraitantes sic et qui le reconnaissent voir toile actualité)quand surla toile, le fake -et la haine des haters!- remplit presque toutes les conversations, des articles signés par des noms parlant en leur nom proposent une source à laquelle s’en prendre quand on veut discuter, serait-ce parler de soi, comme on le voit dans le portrait envoyé par P.Assouline:tel dit « marcel » tel autre donne une adresse vérifiable par recoupements, tel dit « ma femme » ;
quant à Berl,il a publié en son nom sur Proust;

hamlet dit: à

les relations entre le bon maitre et la servante cool ?

il parait que la case de l’oncle Tom est à l’origine de la guerre de sécession ?

je ne pense pas que Proust et Céleste dans la Recherche soit à l’origine d’un soulèvement social ?

ça aurait pu.

on connait le salaire et les horaires de travail de Céleste ?

et alii dit: à

on ne lit pas le billet de P.Assouline pour chercher des conversations avec des inconnu-e-s qui n’ont aucun désir d’être l’alibi d’exhibitions, notamment érotomaniaques

hamlet dit: à

parmi tous les comportements humains ceux qui touchent à l’admiration sont sans doute les plus mystérieux.

la Boétie en parle un peu dans son discours de la servitude volontaire.

les esclaves restent esclaves du fait de l’admiration qu’ils porte à leurs maitres aux seigneurs…

quelqu’un sait si Céleste à lu ce livre de la Boétie ?

hamlet dit: à

passou, à la question de savoir ce qu’il reste du monde d’avant, la réponse c’est tout !

il suffit de regarder le petit monde littéraire parisien, ce petit entre-soi malsain.

et aussi regarder l’origine sociale de la grande majorité des écrivains actuels, tous sont d’origine bourgeoise.

non rien a changé, c’est même peut-être devenu pire parce qu’avant ces bourgeois affichaient leur appartenance, alors que maintenant ils votent tous pour parti socialiste, ça brouille les cartes en apparence, mais dans le fond tout est resté pareil.

christiane dit: à

@Lavande dit: 8 juin 2019 à 19 h 23 min
Ô joie…

Marie Sasseur dit: à

La CF 2.0 aime bien hitler, qui aime bien le théâtre de Brecht, et Passou a le doute pas tres scientifique.
C’est komça.

https://youtu.be/jCsBTjR-S-o

Delaporte dit: à

L’avion sentait l’essence. Houellebecq est resté à Paris, et n’est pas allé à Belgrade :

« Sollicitée par l’Agence France-Presse, Air Serbia n’a pas donné suite. Michel Houellebecq (Misel Uelbek en serbe) est considéré en Serbie comme un géant de la littérature mondiale contemporaine. » Le Point

Marie Sasseur dit: à

« Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités. »

Une super bonne du curé, la larme à l’oeil.

Delaporte dit: à

Ce vol pour Belgrade, que n’a pas pris notre écrivain, cela ressemble à une soirée à la Comédie Française. Beaucoup regretteront que Houellebecq ne soit pas mort, sur ce coup-là. Mais enfin, c’est le destin.

Delaporte dit: à

Sur les vols des compagnies aériennes des pays de l’est, quand l’avion ne sent pas l’essence, c’est le pilote » qui est ivre mort. Dans certains Tupolev, ce sont les hôtesses de l’air qui ont le plus peur.

de nota dit: à

Proust avait hérité de 1,5 millions de francs, ce qui correspond à 6 millions d’euros …quant au salaire de Céleste, mystère et boule de gomme! Comme disait Marcel.

Delaporte dit: à

Lavande qui est revenue, cela fait plaisir. Cela manquait. Bientôt, ce sera le tour de notre chère Ed. Celle-ci ne va plus pouvoir tenir sans poster un commentaire inepte, comme elle en a l’habitude. Elle en a d’ailleurs assez posté pour déjà devenir inoubliable. Que c’est triste, Hambourg, le dimanche, avec ou sans Bécaud.

hamlet dit: à

et alii dit: 8 juin 2019 à 19 h 43 min

merci, oui c’est ça, c’est tout à fait comme la Mamma dans Autant en emporte le vent.

Céleste est une femme qui avait appris à obéir, à être une bonne servante, c’était ça ou mourir de faim, ou faire le trottoir.

je n’arrive pas à comprendre comment on peut s’émouvoir devant de telles choses qui devraient au contraire nous révolter.

cela prouve que nous avons intégrer ces mécanismes sociaux, ils sont dans nos gènes, ce qui leur permet de perdurer dans le temps.

et nous n’en sortirons jamais, c’est une fatalité, une malédiction de la nature humaine, continuer de s’émouvori devant ce tableau de la bonne servante.

c’est épouvantable !

hamlet dit: à

c’est où l’on se rend compte du rôle essentiel de la littérature dans le maintien de la servitude, une gamine peut bien mourir de faim et de froid le soir de Noël, on en fait quoi ? un joli conte d’Andersen qu’on raconte aux gamins de bourges pour les aider à s’endormir alors que cela devrait les empêcher de dormir.

les mécanismes humains sont très curieux, il faut y voir un infantilisme lié à la naissance prématurée des humains.

hamlet dit: à

à la question de savoir la raison de cet enfumage, la raison qui nous empêche de voir ce qui est gros denvant nos yeux, quelle est la réponse et alii ?

vous la connaissez ?

c’est le génie littéraire de Proust, son talent d’écriture qui nous enclin à l’admirer, et même Céleste l’admire, c’est à tomber à la renverse !

l’admiration nous fait gober tout et n’improte quoi !

pourquoi ? parce que nous sommes restés des enfants.

hamlet dit: à

et croyez-moi, ou ne me croyez pas, mais au train où vont les choses c’est pas demain que l’humanité deviendra adulte.

elle disparaitra avant de le devenir, son infantilisme la fera disparaitre.

voilà ce que nous apprend, et tout ce qu’il faut retenir de notre relation à Proust et à tosu ces gens sur ces photos.

c’est à mourir de rire !

hamlet dit: à

Marx revient ils sont devenus fous !!!

Jazzi dit: à

Il faut sans doute voir un degré de connerie suprême dû à ta naissance prématurée, hamlet ! Idem pour Marie Sasseur, mais il faut juste remplacer le mot « connerie » par « saloperie » chez elle.
La rareté et la beauté de la relation de Proust et Céleste, pour le plus grand bien de la littérature française, passent à cent lieues au-dessus de vos pauvres têtes !

de nota, Proust a dilapidé son héritage. Il était généreux en pourboire et en invitations pour ses amis. Céleste et Odilon Albert, après la mort de Proust ont pu acheter l’Hôtel Alsace & Lorraine, rue des Canettes à Saint-Germain-des-Prés. Celui-là même où je suis descendu en arrivant à Paris au début des années 70…

Marie Sasseur dit: à

Moi je plains la céleste qui aurait à se fader sous format word des trucs du genre :
« Au risque de passer pour un dinosaure mélancolique, j’avoue que j’en fus retourné. » du dernier Bal des débutantes , ou: « j’vous ai apporté des cigares, enfumez-vous, j’me tire voir un show sur hitler à la comédie française ». Quelle misère.

Marie Sasseur dit: à

Et en salope, jazzi se pose là.

Marie Sasseur dit: à

Il ne faut pas avoir un grand sens humain pour dire de la mère d’un pote de blog ? qu’elle est analphabète, ce qui est une pure invention de jazzi, qui voit à l’aune de sa propre morale et référence : une salope.

renato dit: à

À propos du Galilée par Strehler :
Massimo Bucciantini, Un Galileo a Milano, Einaudi.

Marie Sasseur dit: à

Enfin Galilée est dépassé, mais pour les dinosaures de la mélancolie, ça reste un caïd.

renato dit: à

Heureux de vous relire Lavande.

Jazzi dit: à

La vie de Proust est jalonnée de personnes qui l’ont aimé et qui l’ont admiré. Que nous soyons irrémédiablement seuls et que nous ne pouvons communiquer pleinement avec les autres, c’est un fait indéniablement. Faut-il nier pour autant l’amour et l’amitié ? Je ne l’ai jamais pensé.

Le génie et la vocation artistique obéissent à des lois qui échappent aux communs des mortels.
Dans mon adolescence cannoise, il m’a été donné de pouvoir voir de mes propres yeux une relation semblablement exceptionnelle entre Pablo et Jacqueline Picasso…

Marie Sasseur dit: à

« quant au salaire de Céleste, mystère et boule de gomme!  »
Elle faisait le job pour rien, ça se voit, dans cette video d’archive, comme elle est fagotėe, appretee, aucun soin d’elle-même, tout pour Monsieur Proust. Aujourd’hui ce serait plus possible, encore que. L’exploitation du petit personnel domestique est infâme chez les nouveaux riches, encore de nos jours, c’est même pire.

et alii dit: à

je ne crois pas à « l’amitié » entre discutants sur toile, blogs;les contributeurs de ce blog qui se sont rencontrés n’ont pas été très loin dans leur relation

et alii dit: à

la servante au grand coeur dont vous étiez jalouse

et alii dit: à

oui, les mémoires, archives,
mais des documents de Ravel seront mis en vente plus tard par Céleste Albaret ou ses ayants droit10.
. De 1953 à 1970, Céleste Albaret, la gouvernante de Marcel Proust, devient gardienne de la propriété. Et, selon Manuel Cornejo, il semblerait qu’elle et son entourage sont repartis avec des centaines de documents d’archives, si l’on en croit notamment les ventes aux enchères d’archives de Céleste Albaret dans lesquelles se trouvent des pièces ayant appartenu à Maurice Ravel.
https://www.francemusique.fr/emissions/le-dossier-du-jour/ou-sont-passes-les-biens-de-maurice-ravel-7997

Marie Sasseur dit: à

La saloperie crasse de jazzi n’est plus å démontrer. Humainement, le genre de bonhomme qui vendrait père et mère.

Dans cette video d’archive, on voit que Proust, pour l’aristocratie du fric, passait un peu pour l’idiot utile. Il connaissait tous les potins et ragots et en faisait son miel. Avec peut-être un peu d’appréhension, semble-t-il manifestée par cette grande bourgeoisie. Il aurait fait un parfait indic, je trouve.

bouguereau dit: à

Il aurait fait un parfait indic, je trouve

bonne définition de l’écrivain..l’immotivé et l’hinvolontaire sont décidément les caractéristique de l’aspect positif de ton caractère..essaie de ne pas ‘vouloir’ tèrezoune..dédé il aura ptête envie de tmettre un pti coup

et alii dit: à

et encore faut-il reconnaitre que les psys professionnels sont très sceptiques sur la possibilité d’amitié les uns avec les autres ;sans parler des tragédies dans leur histoire comme celle de Tausk!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Tausk

bouguereau dit: à

je ne crois pas à « l’amitié » entre discutants sur toile

l’amitié c’est une question de foi renfield..tu dvrais lire nonos il a bavé ladsus

bouguereau dit: à

les psys professionnels sont très sceptiques sur la possibilité d’amitié les uns avec les autres

être renfield..c’est un métier qu’il aurait dit mitteu

Marie Sasseur dit: à

@21h07, que tu signes d, ed, hamlet, ou n’importe lequel de tes avatars, une chose demeure : keuf tu es, maton de blog, tu restes.

bouguereau dit: à

L’exploitation du petit personnel domestique est infâme chez les nouveaux riches, encore de nos jours, c’est même pire

pour faire un bon écrivain faut des noms..des circonstances..pas des mains courantes et des lettes recommandées putatives a lassouline

et alii dit: à

précision de wiki
et Freud lui-même, dont tous les exemples cliniques qui apparaissent dans son texte sur « L’Inconscient » proviennent de Tausk12,13.

et alii dit: à

Dans ce sens, aussi bien Melanie Klein que Wilfred Bion sont redevables de l’inventivité de Tausk. Finalement, le mouvement psychanalytique lui doit beaucoup.

L’écrivaine Michèle Fabien écrit en 1987 une pièce de théâtre intitulée Tausk1

bouguereau dit: à

et croyez-moi, ou ne me croyez pas, mais au train où vont les choses c’est pas demain que l’humanité deviendra adulte

dernièrement un couillon parlait de néoténie jusqu’à à plus soif..avant dte rapler essaie d’avoir le souvnir de toi keupu

et alii dit: à

pas de Clopine:bizarre

et alii dit: à

« Peut-on écrire sur ses parents ?
il faut bien admettre que beaucoup s’adonnent à ce tourment

et alii dit: à

seule l’aveuglement filial
alors non, vous pensez une fille (seule)et son oedipe ,et l’orthographe déserte

Jean Langoncet dit: à

un Nobel certifié > un Nobel certifié de littérature

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 8 juin 2019 à 20 h 14 min

La rareté et la beauté de la relation de Proust et Céleste, pour le plus grand bien de la littérature française, passent à cent lieues au-dessus de vos pauvres têtes ! »

que n’irais-tu pas sacrifier pour le plus grand bien de la littérature française ?

en plus tu as oublié les majuscules :

« le plus grand bien de la Littérature Française »

s’il fallait faire un concours des idiots utiles on t’accorderait la palme d’or Jazzi.

idiot utile tu es et idiot utile tu resteras…

bien sûr pour le plus grand bien de la Littérature Française.

hamlet dit: à

dans la compétition des idiots utiles de la littérature française :

médaille d’or : jazzi
médaille d’argent : paul edel
médaille d’argent : passou

désolé passou pour cette troisième place.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 8 juin 2019 à 20 h 14 min

La rareté et la beauté de la relation de Proust et Céleste, pour le plus grand bien de la littérature française, passent à cent lieues au-dessus de vos pauvres têtes ! »

de telles conneries il faudrait les encadrer !

hamlet dit: à

jazzi tu as quoi à la place du cerveau ? un pois chiche ?

hamlet dit: à

tu penses tout à l’envers ce n’est pas la relation Proust vs Célest qui pour le plus grand bien de la littérautre française.

c’est le contraire : le plus grand bien de la littérature a engendré l’acceptation maitre / esclave de la relation Proust / Céleste.

la littérature est l’alibi /la justification de cette relation qui nous parait normale, voire belle, alors que c’est une relation indigne ! épouvantable ! inadmissible !

mais ça ta petite tête de débile est incapable de même le percevoir !

hamlet dit: à

Mao avait vu juste : le seul moyen de sauver les Céleste était d’envoyer les Proust et tous ces gens en photo dans les champs à cultiver du riz, ou encore mieux dans des camps en Sibérie !

Mao a vu juste avec sa révolution culturelle !

c’est nous qui avons faux !

hamlet dit: à

on ne me reprochera pas de mettre un peu d’ambiance dans ce blog de consciences endormies.

renato dit: à

Tiens ! hamlet distribue des médailles, phatastik.

rose dit: à

Lavande

Contente de vous lire ♡

Delaporte
horrible, où l’on vous chie littéralement sur le crâne !

La comédie française : ce peut il être pire que le musée égyptien de Turin que je vais finir par exécrer ?

rose dit: à

De plus ces enfants qui racontent leur père, leur mère… je suis un peu comme Hamlet : saturation !

Christiane
(Et sans parler de moi qui y ressent un aspect salvateur)

Mais quoi de plus intéressant -outre l’amour- que de parler de père et mère ?
Enfants, nous ne pouvons, nous devant de leur laisser le champ libre pour leurs expérimentations personnelles dont ils reviendront déconfits.

rose dit: à

Hamlet

Par rapport à la question que vous soulevez de la servitude volontaire, me semble que doivent être évoquées qq. notions :
la pauvreté (la grande misère)
la nécessité impérieuse de manger
le désir du travail bien fait

D’autres choses, trop peu précises encore, me viennent.

Bien cordialement

rose dit: à

Dans Douleur et gloire d’Almodovar, l’évanouissement de l’enfant face au jeune homme maçon qui se lave nu, ne m’a pas paru être lié à la découverte d’un désir homosexuel.
Je l’ai compris comme le choc ressenti face à la beauté.
Celle qui nous éblouit et nous fait flageoler de la statuaire grecque.

Un jour, ai ressenti cela vivement dans le stade final de repos des bains de Frédéric II à Baden Baden.
La beauté extrême d’une jeune femme m’a émue violemment : elle signifiait tout à la fois mon entrée dans le vieillissement et l’infinie majesté de la beauté dans la splendeur.
Comme d’un paysage qui nous laisse éblouis, mais là, il s’agit d’un corps.

rose dit: à

Ce que j’aime aussi chez Almodovar, c’est sa manière d’exclure tout artifice.
Mon émotion de spectatrice est convoquée sans recours à des modes opératoires violents destinés à mettre mes sens et/ou ma compréhension du monde en émoi.
Tout particulièrement, j’aime que sans juger ni poser d’a-priori, il souligne les liens entre passé/ présent. Les rancœurs à résoudre, les blessures infligdes, pas ccicatrisées, les seules choses qui ont une importance, la mort de sa mère dont il ne se remet pas.

rose dit: à

les blessures infligées

rose dit: à

Je n’ai pas aimé qu’il change d’artiste pour incarner sa mère.
Pénélope Cruz -d’une beauté incroyable selon mes critères de canon- est trop vieille pour incarner la mère de l’enfant et trop jeune pour la mère de l’adulte. 0uisqu’il a fait le choix -amoureux- de la prendre pour la jeune maman, il la gardait, la grimait et elle incarnait la totalité du rôle.

N’ai pas aimé non plus qu’il soit tout le temps aussi gravement malade. Pedro, aie quelques amis de confiance avec qui garder un lien social et pas seulement cette amie blonde qui te sert de majordame.

Talent unique Almodovar, une patte personnelle.

rose dit: à

Prems à 9h54 c’est peut-être Lavande ?

Pablo75 dit: à

Mais il fait quoi ce conn.ard de hamlet toute la journée à harceler ici ceux qui aiment la littérature qui ne parle pas des pauvres ou à critiquer les écrivains qui ont de l’argent – au lieu d’être bénévole au Secours Populaire ou chez Emaüs?

Pourquoi perd-il son temps à essayer de nous convaincre du fait que la qualité littéraire d’une oeuvre dépend du fait que son auteur paie bien ou mal sa bonne au lieu de s’occuper des immigrés de Porte de la Chapelle?

Pourquoi ce taré passe-t-il sa vie sur ce blog depuis des années en nous expliquant que la littérature est la cause des injustices de ce monde au lieu de travailler gratuitement chez SOS Suicide?

Le 2,49 % qu’aux Européennes a fait le Parti communiste français malgré son jeune candidat bien propre sur lui ont rendu dingue ce fasciste stalinien de la pire espèce, capable d’écrire au XXIe siècle des énormités comme « Mao avait vu juste : le seul moyen de sauver les Céleste était d’envoyer les Proust et tous ces gens en photo dans les champs à cultiver du riz, ou encore mieux dans des camps en Sibérie ! »?

Il faut envoyer d’urgence à cet ordure les livres de Simon Leys ou Le Livre noir du communisme. Lui envoyer violemment sur la gueule pour voir s’il la ferme enfin…

rose dit: à

En fin de journée, sommes passées là

https://www.google.com/amp/s/france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/metropole-aix-marseille/marseille/il-y-70-ans-saint-exupery-disparaissait-vol-au-large-marseille-525035.amp

pour aller à Callelongue, entrée dans le parc des Calanques.

Ai repéré, juste avant l’île, un groupe à droite de la route, à l’aller, et un isolé à gauche (à droite en revenant) de blockhaus désormais habités : me suis demandée pensive si le soldat allemand, qui a manifesté tardivement ses regrets avait tiré sur le Lightning de Saint Ex. d’un de ces blockhaus là.
Mon cœur serré.
La solitude pour Consuelo.
Les années à ne pas y croire et à attendre son retour.
Antoine.

rose dit: à

Ne crois pas une seconde à la violence. Ni à la domination.
Troisième bain ce jour.
Nagé 3 mn il y a une semaine, puis 5 hier puis 8 ce jour.
Ma maman rien du tout, puis les pieds, puis les genoux.
Prendre crème protectrice pour elle.
Cesser d’avoir peur des requins pour moi.

Pablo75 dit: à

DERNIÈRES PERLES DU CRÉTIN DU BLOG

« au-delà des intellectuels ? » j’aime bien cette formule d’inspiration géographique…
(hamlet)

jusque là on nous a fait bouffer de l’histoire à tous les repas pour mieux nous faire avaler la pilule du présent.
(hamlet)

c’est le mystère de la littérature et de la philosophie : ça rend les individus plus intelligents et le monde pire.
(hamlet)

dire qu’un écrivain est génial parce qu’il voit des trucs que personne d’autre ne voit c’est pas top comme argument
(hamlet)

il n’y a que les français qui aiment les écrivains qui ont de l’esprit
(hamlet)

le tort a été d’imaginer, depuis Montaigne Rousseau jusqu’à Angot qu’en parlant de soi on pouvait dire des choses universelles. c’est faux : en parlant de soi on ne fait rien d’autre que parler de soi
(hamlet)

quel humain aujourd’hui sur cette terre quand il regarde le monde autour de lui pourrait ne pas avoir la haine de soi ?
(hamlet)

Flaubert n’était pas un type très clair, il était sournois, menteur, il prenait parti des faibles juste pour emmerder les bourgeois, tout chez lui n’était qu’hypocrisie, même ses livres
(hamlet)

personne ne sait lire
(hamlet)

Flaubert […] c’était un détraqué complet.
(hamlet)

au delà des intellectuels on trouve des employés de bureau, des artisans, des chômeurs longue durée, des ouvriers sous payés, des garagistes, des plombiers, des boulangers, des boucher charcutiers, des serveurs de bar, des des serveuses de restau […] un tas de gens qui essaient de survivre tant bien que mal […] ils travaillent tous au black
(hamlet)

Flaubert une espèce de père spirituel de l’Action Française
(hamlet)

sur l’échelle du mépris du genre humain, entre Proust et Flaubert, c’est sans doute le second qui emporte la palme d’or
(hamlet)

Bouvard et Pécuchet est un livre écrit contre les Lumières.
(hamlet)

Bérénice, vous n’êtes pas à blâmer, votre réaction de dire que c’est un livre drôle n’est que le reflet d’un très mauvais travail de la critique littéraire qui a toujours essayé d’ignorer ce qui la dérangeait. c’est une critique qui n’a jamais été très critique, et au final, du fait de ce manque de rigueur intellectuel, ce sont les lecteurs qui se font enfumés.
(hamlet)

je l’ai dit que nous vivions dans une époque hyper proustienne
(hamlet)

c’est un des dangers d’une époque « proustienne » : ne plus faire la différence entre un dernier soupir et un grand écran de cinéma.
(hamlet)

si la pudeur disparait c’est une part de notre humanité qui disparait avec elle
(hamlet)

chez Proust on ne trouve pas cette forme de tristesse qui peut rendre notre monde meilleur
(hamlet)

les mères sont souvent plus vieilles que leurs enfants
(hamlet)

Proust […] ne représente pas la voie qui mène vers un monde meilleur.
(hamlet)

haïr le Christ me procure un immense bien-être.
(hamlet)

Flaubert traite ses personnages comme ces gamins [qu’il s’offrait en Orient-dont il achetait les services sexuels dans les hammams d’Orient]: de simples objets destinés à satisfaire ses petit désirs de petit pervers, un peu comme Proust mais en bien pire.
(hamlet)

maintenant les types n’écrivent plus de livres, il les accouchent
(hamlet)

même le plus immense talent littéraire qui puisse exister, qu’il s’appelle Proust ou Tartempion, ne fera jamais le poids au regard de ce petit mot «pudeur».
(hamlet)

souvent l’âge auquel elle nous conçoit [nos mères] dépendent des circonstances dans lesquelles se sont passés cette conception [sic]
(hamlet)

la tristesse proustienne rend notre monde plus mauvais.
(hamlet)

le rôle essentiel de la littérature dans le maintien de la servitude
(hamlet)

les enfants qui naissent au début de l’automne [septembre] on été conçu à la fin de l’hiver [mars]
(hamlet)

rose dit: à

Non. Il n’a pas été abattu d’un blockhaus
 Horst Rippert, retrouvé après de longues recherches. En poste en Provence deux semaines avant le débarquement de Provence, l’aviateur allemand explique que c’est en regagnant sa base qu’il a aperçu un avion d’observation Lightning P-38 volant vers Marseille, trois mille mètres au-dessus de lui.

Delaporte dit: à

« N’ai pas aimé non plus qu’il soit tout le temps aussi gravement malade. »

Il croit qu’il est malade : sa maladie s’appelle la mort. Elle est encore hors champ, mais il voit qu’elle se rapproche. D’où des conduites désespérées, comme de se mettre à l’héroïne. C’est un hypocondriaque, un malade imaginaire (référence à Molière). Il a des rasions suffisantes de penser que ça va mal, car il est devenu vieux. Il se met en marge, il ne travaille plus. Et puis, à la fin, grâce à divers hasards que lui donne la vie, il y reprend goût. Son processus suicidaire s’arrête. Il se remet à écrire, comme il l’annonce au toubib qui va l’opérer. La vraie guérison c’est de pouvoir recommencer à travailler, à créer, pour évacuer les idées noires. Un grand film sur la dépression, sur le manque d’amour. Il lutte contre la société de merde qui veut sa perte, contre le système putride dont il est à un moment complice quand il se drogue. Mais il y a ce sursaut, comme une rédemption. C’est un grand film d’inquiétude chrétienne. C’est le film d’une conversion objective et inespérée. Je trouve aussi que c’est dommage que Penelope n’ait pas joué la mère vieille qui va mourir, ni qu’on voit son cadavre. Mais peut-être que cela aurait été trop impressionnant. Almodovar n’en a pas eu le courage.

rose dit: à

grâce à divers hasards que lui donne la vie, 

Delaporte

Un des hasards étant les retrouvailles avec cet autoportrait de lui, fait par le maçon alors qu’il était enfant, avec cette mère éblouissante qui transformait una cuevas en jardin fleuri sur les murs blanchis à la chaux avec carreaux colorés, azulueros, au mur.

Je n’avais vu ni l’hypocondrie, ni la dépression. J’avais vu ce film comme la fin de l’amour, son amant de jeunesse, cette relation tout à la fois si intense et si brève. Et la fin de sa relation fusionnelle avec sa mère, sa culpabilité envers elle alors qu’il n’accède pas à son dernier désir de la ramener au village pour qu’elle y meure.

Je ne crois pas à ce désespoir. Je crois -toujours- qu’un jour, la promesse de l’Aube se réalise. Je ne crois pas non plus, qu’un grand amour aussi intense fut il soit suivi d’un rien absolu.

À vrai dire Delaporte, je crois en la renaissance et à la résurrection des corps. Mon père non. Et, il y avait de quoi. Paix à son âme, aussi peu chrétienne.

rose dit: à

 Je ne crois pas non plus qu’un grand amour, aussi intense fut il, soit suivi d’un rien absolu.

Et m. J’avais oublié les virgules, essentielles ici.

rose dit: à

Lavande,

Grâce à vous, je suis allée jusqu’au funiculaire en bus en longeant le Pô.
Pas emprunté pck 50 mn d’attente ; mais le lieu est magnifique, j’y retournerai.

rose dit: à

J’y retournerai et le prendrai.

rose dit: à

 Il lutte contre la société de merde qui veut sa perte, contre le système putride dont il est à un moment complice quand il se drogue.

Delaporte

Le paradoxe est que c’est cette même société qui lui a apporté la gloire.
Je l’ai compris comme un homme « arrivé » sur le plan social (et matériel) et il lui manque l’amour. L’essentiel.

Filmer le.cadavre de sa mère l’aurait mis face à la réalité ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’essentiel, est de voir et comprendre,…

…il en est de folies, de préfèrer la vie de châteaux, même si c’est pour en rester, à celle des autres, une communion, dans les ordres des qualités, toutes proportions garder,!…

…L4ARISTCRATIE AU NATUREL? RIEN DE PLUS,!
…ruses ou apitoiements,!…etc,!…

Jazzi dit: à

Tu prendras bien un café, hamlet ?
Mais pas n’importe lequel ni n’importe comment !

____________________

CELESTE ALBARET

L’essence de café de Monsieur Proust

A la déclaration de la guerre, Odilon Albaret, chauffeur de taxi, ayant été mobilisé, sa jeune épouse, fraîchement débarquée de sa campagne natale, entra alors au service d’un client de son mari : Marcel Proust. C’est le début d’un sacerdoce : « aimé, subi et savouré », selon les propres termes de Céleste, qui allait s’achever à la mort de l’écrivain, en 1922. Huit années durant lesquelles le reclus du boulevard Haussmann rédigea l’essentiel de son œuvre. Soixante ans plus tard, âgée de quatre-vingt-deux ans, Céleste Albaret, à qui Marcel Proust avait prédit que ses jolies mains lui fermeraient les yeux, témoigna de ces moments inoubliables passés dans l’intimité de l’auteur de La Recherche et qui marquèrent à jamais sa vie. La journée de Marcel Proust, qui écrivait la nuit, commençait à son réveil, vers le milieu de l’après-midi. Le moment pour Céleste de lui apporter son café au lait et son croissant : « qui déjà à l’époque, était presque tout son repas. » Un rituel important pour ce singulier personnage dont le génie littéraire ne carburait qu’à « l’essence de café » !

« C’était tout un rite. D’abord, il n’était pas question de se servir d’une autre espèce de café que du Corcellet. Et il fallait en plus aller le chercher là où on le torréfiait, dans une boutique du XVIIe arrondissement, rue de Lévis, pour être bien sûr qu’il soit frais et bon, avec tout son arôme. Ensuite, il y avait le filtre, qui était aussi un filtre Corcellet, et il n’était pas non plus question d’en changer – même le petit plateau était Corcellet. On bourrait le filtre de café moulu très fin, très serré, et pour obtenir l’essence que voulait M. Proust, l’eau devait passer lentement, longtemps, goutte à goutte, pendant qu’on maintenait le tout au bain-marie, naturellement. Et il fallait la mesurer pour que cela donne deux tasses, juste le contenu de la petite cafetière en argent – de façon qu’il y en ait un peu en réserve, comme je l’ai déjà dit, si M. Proust désirait en reprendre, après son premier café, qui représentait la valeur d’une forte tasse.
Ce n’était pas tout. De façon générale, M. Proust fixait l’heure de son café, la veille, et le lendemain, on le préparait un peu avant, au cas où il sonnerait plus tôt. Seulement, il arrivait aussi qu’il sonne plus tard. Si, par exemple, il avait annoncé qu’il prendrait son café – il ne disait jamais à telle ou telle heure, c’était toujours vers quatre heures, parce qu’il avait décidé de se reposer encore un peu ou qu’il souffrait particulièrement de son asthme ce jour-là et qu’il avait besoin de prolonger la fumigation qu’il faisait au réveil. Alors, si l’heure dite était passée et que le coup de sonnette se fit attendre, il fallait recommencer l’opération du filtre, en calculant son temps pour s’y prendre assez tôt, car, soit que l’essence eût passé trop vite ou qu’elle fût restée trop longtemps tenue au bain-marie, de toute façon, me racontait Nicolas*, M. Proust ne manquerait pas de faire remarquer : « Ce café est infect ; tout le parfum est parti. »
Enfin, il y avait le lait. On le livrait tous les matins, d’une crèmerie du quartier. Comme le café, il fallait qu’il soit frais. On le trouvait déposé devant la porte de la cuisine, sur le palier du petit escalier de service pour être sûr qu’il n’y ait pas de bruit de sonnette ou autre qui vînt déranger le sommeil ou le repos de M. Proust. Sur le coup de midi, la crémière revenait voir si l’on avait retiré les bouteilles. Sinon, elles les remportait et les renouvelait. »
(« Monsieur Proust », Souvenirs recueillis par Georges Belmont, éditions Robert Laffont, S.A., 1973)

* Nicolas Cottin, le valet de chambre de Proust, mobilisé lui aussi, et que devait remplacer Céleste Albaret.

Jazzi dit: à

Imaginez maintenant la jeune Marie Sasseur débarquant de sa campagne et entrant au service de monsieur Proust.
Elle te lui aurait flanqué du Nescafé lyophilisé avec une eau tiédasse et quelques gouttes de lait froid.
Et ainsi, on aurait pu dire adieu à La Recherche.
J’en tremble encore d’effroi !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…héritiers de tout, même s’il nous reste,!…presque plus rien,…
…hormis notre tête, non livrée, par  » Amazone « ,…
…passé le  » bac « , comme si cela, en fait, une référence,  » mon Dieu « , à tu le bac,!…

…CHEF,!…la tangente de l’humour, comment ridiculiser l’aristocratie 3D,…Pythagore et fils C°….
… » le droit d’héritage « , gérer son domaine, dans les concurrences déloyalement, la lutte sans merci,!…Dallas-J.R….etc,!…
…et monopoles,…de grandes gueules,!…
…Ah,!Ah,!…

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout jazzi, il se trouve que le café et moi, c’est aussi une histoire. Et je le goûte bien serré, à l’italienne.

Je profite du fait qu’à cette heure matinale vous n’ayez le cerveau,-ou ce qu’il vous en reste, trois fois rien-, pas encore trop « enfumé, pour vous faire partager ce document video.

Anne de Lacretelle y évoque son père, dans un portrait de groupe, ce qui relègue Marcel Proust, à sa place : un parmi d’autres.
Et ainsi pour chasser ce mauvais esprit, aujourd’hui particulièrement, qui fait dire à Passou que ces personnages n’auraient pas connu la postérité sans Proust. C’est naturellement complètement farfelu.

Ça se passe au château, un autre:

https://youtu.be/M1gPOOHTXlA

renato dit: à

Ce qui semble fuir la conscience d’hamlet c’est que en cette époque bénie de l’arbitraire lui aussi se serait retrouvé les pieds dans l’eau dans une rizière.

rose dit: à

Macron comme p.te il se pose là.

Jazzi

Je n’ai pas encore lu vos deux derniers coms.
De plus, je n’ai pas totalement compris la violence de votre altercation avec Sasseur.

En revanche, il me semble que vous défendez un combat perdu d’avance : il est fini ce temps là. Fini et il ne reviendra pas.

Sans prendre parti pour elle, Sasseur qui sait être d’ une grossièreté incommensurable, il me semble que Proust ne l’ aurait pas servie et elle pas plus. Ils seraient/auraient été égaux, avec liberté et fraternité.

De plus, la maison moderne de la famille Park ne me fait pas rêver. La taille des arbres de leur jardin, oui.

rose dit: à

Mal exprimé, peu claire.
Ce que je veux dire, c’est que le temps des bonnes est révolu.
Out. Exist.

Marie Sasseur dit: à

Mais je vous en prie, rose , ne vous genez pas. Faites comme dans ce temps Fini, où votre grossièreté sans égal, se deversait sur un blog, où vous sevissiez comme une petite mère du peuple de soumis.
Et jamais dans le sujet. La voilà maintenant à déblatérer sur Saint- Ex, comme elle le fit sur Gary.

rose dit: à

Vous ayant lu, jazzi :
Quel cauchemar que la vie de Céleste Albaret !
Toutefois, me semble pouvoir dire qu’elle y a trouvé satisfaction et pire, qu’elle ne fut pas malheureuse !

Marie Sasseur dit: à

Dans ce document video mis en lien à 7h54, excellente interview d’Anne de Lacretelle, il est fait référence à la café society.

De quoi s’agit-il ?

D’un monde qui a tres bien survécu, en se transformant, voyez-vous , ô diplodocus de radio nostalgie.

« Classe. Ce n’était plus le gratin proustien, ce n’était pas encore la jet-set. La Café Society, entre 1920 et 1960, aura marqué la transition entre l’aristocratie et le people. »
https://www.lepoint.fr/operations-speciales/les-cadeaux-culturels-du-point/livres/cafe-society-mondains-mecenes-et-artistes-1920-1960-30-11-2010-1268980_254.php

et alii dit: à

rose,la réponse à hamlet est dans l’énoncé complet:bonne à tout faire;vous avez peut-être raison,mais j’ai connu des gens qui en avaient,de grands bourgeois;la dernière les a volés(bijoux, voiture)avec son amant;elle avait des recommandations du préfet;puis ils ont divorcé, et sont morts

bouguereau dit: à

La vraie guérison c’est de pouvoir recommencer à travailler

signé dlalourde..ça sonne mate comme une paire de claque à un macabe..réveille toi dlalourde..t’es dvenu un con mort

bouguereau dit: à

Elle te lui aurait flanqué du Nescafé lyophilisé avec une eau tiédasse et quelques gouttes de lait froid.
Et ainsi, on aurait pu dire adieu à La Recherche

..un peu comme une petite bière à goering..tu te vois ou dans l’échelle de la surhommie au dessus du commun des mortels baroz?

bouguereau dit: à

Tu prendras bien un café, hamlet ?
Mais pas n’importe lequel ni n’importe comment !

il est difficile de trouver plus amère et bien ‘serré à l’italienne’ et telment précise description de l’ancien monde baroz..c’est cocasse que tu saisissent si souvent la proie pour l’ombre baroz

bouguereau dit: à

haïr le Christ me procure un immense bien-être.
(hamlet)

c’était un genre de dernier cri du coeur pablo..toi t’en as même pas..des araignes dans un pot

et alii dit: à

mais peut-être la relation de PROUST et de Céleste dont il avait fait son « assistante », son »associée » à son oeuvre peut-elle être considérée comme « un grand amour »

bouguereau dit: à

Et ainsi, on aurait pu dire adieu à La Recherche.
J’en tremble encore d’effroi !

tu l’aurais ressenti au plus profond de ton être ce manque..t’es au dsus du commun baroz..si si

et alii dit: à

bonne a tout faire:pour un homme on dit fac totum je crois

bouguereau dit: à

mais peut-être la relation

qu’ils soient ami la profession le rejette..qu’ils s’enculassent en off c’est le coeur du métier..stoupido

Jazzi dit: à

rose, reprenez un café, vous m’avez mal lu. Je ne défends pas le retour du temps des bonnes, ni même du temps passé.

« excellente interview d’Anne de Lacretelle »

Quelle sinistrose, n’ai pas pu tenir plus de cinq minutes, Miss Sasseur !

bouguereau dit: à

Cesser d’avoir peur des requins pour moi

tas essayé lhuile de phoque rose..il parait qu’ils ont horreur de ça..sapré rose

Bérénice dit: à

Hamlet, pour me rendre compte de l’état d’esprit de Flaubert, je découvre sa correspondance avec Sand ( lu le post de Pablo qui vous stigmatise). Je vous donnerai mon avis ensuite si je réussis à visiter la chronologie historique ( aucune connaissances pour ce rayon non plus).

Et alii, puisque vous manifestez un goût prononcé pour les histoires des familles je vous confie que mon fils est psychotique dangereux et ma fille un peu moins desequilibree à tendance à adhérer d’un peu trop pres à Epicure.

bouguereau dit: à

Mal exprimé, peu claire.
Ce que je veux dire, c’est que le temps des bonnes est révolu.
Out. Exist

le problème avec cette pauvre femme c’est qu’elle prend ses désirs pour la réalité..ou plutôt la certitude maintenant qu’elle sera exempt comme une preuve du progré de l’humanité..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bonne à tout faire,!…

…vous voulez-dire,?,…maîtresse de maison,!…
…c’est, qu’il en faut, des languettes de bois, pour pallier à l’horizontale des sols, et maintenir, les vieux meubles droit, à la verticale,!…

…entre autres, caches-secrètes,!…dans les anciens meubles,…avant, les Proust C°, aux cafés serrés,!…etc,!…aux  » bacs « ,!…

bouguereau dit: à

à adhérer d’un peu trop pres à Epicure

..’coller’ aurait été plus mignon béré

et alii dit: à

j’ai cherché un lien sur Bécassine dont on parlait dans mon enfance:
e phénomène migratoire ne se cantonne pas à l’époque de Bécassine, mais dure jusqu’aux années 1950. En 2006, la vie de ces Bretonnes parties travailler dans de grandes maisons bourgeoises à cette époque fait l’objet d’un documentaire, intitulé Nous n’étions pas des Bécassines. «C’était les cent ans de Bécassine en 2005, et j’en ai parlé à ma belle-mère, se souvient le réalisateur, Thierry Compain. Elle m’a dit: “Moi aussi je suis allée à Paris comme bonne”. Beaucoup de dames d’un certain âge disaient pareil. Je me suis rendu compte que ça avait été un phénomène social énorme en Bretagne.» Partir pour Paris est alors une opportunité pour nombre de jeunes femmes dans une Bretagne très pauvre.

Certaines, en définitive, y trouvent leur compte. Mais beaucoup de servantes sont malmenées. Le documentariste développe: «Dans le film, une d’elles me dit qu’elle ne supportait pas qu’on sonne la sonnette pour qu’elle vienne débarrasser. Elle se sentait rabaissée. Une d’elles n’a pas été payée pendant des années, une a été abusée. Une raconte qu’elle amenait le poulet à la table de madame, mais qu’il ne restait rien pour elle. Après, elle amenait le poulet avec une cuisse en moins sur la table et la gardait pour avoir quelque chose. En plus, elles revenaient avec la honte d’avoir été bonnes».

Populaire dans les milieux bourgeois, le personnage de Bécassine sert parfois de référence. Quand une bonne bretonne est engagée, on s’attend à ce qu’elle lui ressemble. «Ça ne facilitait pas les choses, reprend Compain. C’était le personnage plouc par excellence, pour faire rire les milieux bourgeois. Bébête, ce n’est pas une qualité. Dans le langage populaire global, on les appelait “les Bécassines”. C’était mal vécu par nombre de ces femmes.» Compain ne se prononce pas en faveur du boycott. Il aimerait voir le film. En revanche, il se demande pourquoi convoquer en 2018 un personnage qui pourrait rouvrir des blessures.

À LIRE AUSSI Emmanuel Macron et la revanche de la Bécassine bretonne
Banania vs Rouletabille
En toute simplicité, le réalisateur du film, Bruno Podalydès, répond: «Je me suis pris d’affection pour le personnage. Ce n’est pas la caricature qu’on veut souvent en faire. C’est quelqu’un de désarmant de gentillesse, bourré de qualités». Qui est donc Bécassine? C’est la question qui divise le cinéaste et ses détracteurs. Par exemple, les fondateurs de Dispac’h comparent volontiers Bécassine au personnage de Banania. «C’est exactement la même période, assure Thébaud. Comme Banania, c’est un personnage aux traits arriérés, pas cultivé du tout. C’est une vision colonialiste.»

Une vision qui dérangeait déjà la Bretagne en septembre 1940, lors de la sortie d’un premier film sur Bécassine. À l’époque, le député du Finistère déclare: «Ce sont les enfants de Bécassine qui se sont fait tuer en 14. Et certes ce n’était pas une Parisienne de vos salons, mes chers collègues, mais une paysanne». Des militants autonomistes vont alors jusqu’à décapiter la Bécassine du Musée Grévin. Un tollé vieux de près de 80 ans que Bruno Podalydès comprend. «J’ai commencé à regarder ce film et j’ai arrêté, affirme-t-il. C’est une caricature. Ça ne me faisait pas rire. Je comprends la susceptibilité là-dessus. Dans les albums, il y a aussi parfois un mépris de classe du centralisme parisien. Mais c’était en 1905, il n’est pas question de tout ça dans mon film.»

Comme avec le personnage de Rouletabille, mis en scène dans deux films parus en 2003 et 2005, le réalisateur assure avoir créé sa propre version de Bécassine. «Dans mon film, elle n’est pas bête, elle est candide, argumente-t-il. Elle est très inventive. Elle s’émerveille de l’eau courante, de l’électricité. Ce n’est pas de la bêtise.» Plus Tintin au Congo que Banania, l’argument du personnage touchant à la découverte de la modernité pourrait faire bondir les indépendantistes bretons. Sauf que la Bécassine de Podalydès n’est pas bretonne. «J’invite les gens qui appellent au boycott à voir le film, reprend-t-il. Ils verront que l’histoire ne se passe pas en Bretagne. Je n’y ai d’ailleurs pas tourné. Le personnage est plus large que l’identité bretonne.»

Le film de Podalydès n’est ni un documentaire sur l’exode rural, ni un film à vocation historique, mais une simple comédie qui, il espère, plaira aux enfants. «Ça ne prétend pas être le porte-parole de la Bretagne, continue le réalisateur. Dans le film, elle va à Paris parce qu’elle rêve de grimper à la Tour Eiffel, pas même par nécessité économique. Je ne l’ai pas pensée comme la représentante de tous ces gens qui ont émigré au début du siècle. Tout est au premier degré, il n’y a pas de malice.»

À LIRE AUSSI Les Bretons à Paris: l’invasion qu’on cache
Raconter les migrants bretons
On est donc très loin du commentaire social que les membres de Dispac’h aimeraient voir. Pour eux, ce n’est qu’à cette condition que le personnage offensant de Bécassine devrait être utilisé, comme ils l’expliquent dans leur communiqué: «Opprimées parce que femmes, stigmatisées parce que Bretonnes, exploitées parce que prolétaires, voilà la seule réalité qui s’applique à Bécassine. Si vous voulez montrer Bécassine à l’écran laissez-la parler, montrez ses souffrances et ses révoltes». Podalydès rétorque: «Mais Bécassine, ce n’est pas la Marianne de la Bretagne!». Défendant logiquement son film, le réalisateur estime que le boycott dessert sa propre cause. «Il n’y a rien contre la Bretagne dans le film, insiste-t-il. Ce qui est dommage avec ces réactions un peu braquées, c’est que ça réveille des vieux trucs pas terribles. Comme quelqu’un qui m’a dit: “Ils sont cons ces Bretons”. Je trouve que ce n’est pas un service rendu à la Bretagne.»

Néanmoins, le réalisateur reconnaît dans l’affaire un point positif: l’appel au boycott a permis de faire parler de l’histoire des migrants bretons. Soit déjà une petite victoire pour Dispac’h. «En Bretagne, comme en Corse ou au Pays Basque, on ne nous apprend pas l’histoire de nos territoires, conclut Ewan Thébaud. On apprend seulement l’histoire de France. Ainsi, beaucoup de Bretons ne connaissent pas l’histoire de cette migration. C’est aussi l’occasion pour nous d’en faire parler.»

En 1940, le film avait finalement été banni des écrans bretons. Dispac’h’ espère qu’il en sera de même et prévient les salles «récalcitrantes» dans leur communiqué. «Nous annonçons une campagne de boycott actif qui ne prendra fin qu’avec la déprogrammation de Bécassine! Ce film insultant ne pourra passer en Bretagne sans en payer le prix et nous ferons en sorte qu’il soit le plus élevé possible.» Plus constructif, le collectif récupérait récemment un DVD du film de Thierry Compain, qu’on ne trouve nulle part sur internet. Des diffusions seront bientôt organisées. Là, il ne sera question de boycott pour personne, car tous s’accordent sur un autre point: ce film-là, tout le monde devrait le voir.

Partager sur Facebook
Partager sur Facebook Messenger
Partager sur Twitter
Partager sur LinkedIn
En savoir plus:
Culture
boycott
Film
sur slate

Jazzi dit: à

« Ce que je veux dire, c’est que le temps des bonnes est révolu.
Out. Exist »

Aujourd’hui, on appelle ça « aides ménagères », rose. Votre mère y a droit.
Le boug, lui, il croit qu’il a droit à un(e) esclave sexuel(le), c’est pas exactement pour le même usage !

et alii dit: à

un film:
Célestine, bonne à tout faire

et alii dit: à

et un article en lien pour les mal comprenants
De la condition de bonne à tout faire au début du xxe siècle à la relation de service dans le monde contemporain : analyse clinique et psychopathologique
Pascale Molinier
Dans Travailler 2005/1 (n° 13), pages 7 à 33

Marie Sasseur dit: à

« Quelle sinistrose, n’ai pas pu tenir plus de cinq minutes, Miss Sasseur ! »

J’espère que Passou sera lui allé jusqu’à la fin, grandiose. Quitte à ne pas prendre ombrage du souvenir « amusé  » de cette dame, maintenant octogénaire, à l’évocation de morand,pour qui il restera « Paul » malgré l’insistance d’E. Couly.
La fin grandiose, entre le Bal du siècle de Beistegui, Venise 1951, le premier bal d’Anne de Lacretelle,
et les larmes de Marie Laurencin.
Oui, un document exceptionnel, qui permet à ceux comme moi qui ne liront pas ce livre, d’ecouter un instant, une certaine pudeur.
Celle d’Anne de Lacretelle, beaucoup plus touchante que cette comédie ridicule et « étudiée  » de la bonne Albaret.

et alii dit: à

« aides ménagères »non!
il faudrait qu’il y en ait aujourd’hui,ce qui n’est pas certain-je n’en sais rien
employée de maison a été un euphémisme

Bérénice dit: à

Bouguereau, de fait elle me voue grande admiration et obeissance et comme tres tôt je l’ai pour ainsi dire dressée plutôt qu’éduquée , elle revisite mes pas. Mais ce n’est pas le pire, son frère me cause beaucoup de soucis, un soir il avait entrepris de réduire en bouillie les testicules d’un jeune homme qui ne lui plaisait pas à coup de tatanes , il est vrai que le rapport poids taille était en sa faveur, un peu sumo , l’autre avait dû le provoquer. Finalement, alors que le jeune homme partait, il l’a poussé au sol et s’est mis à s’attaquer à ses parties génitales, dieu seul sait pourquoi car mon fils est intelligent. Le malheureux tombé sur le gravier en eut le pavillon de l’oreille blessé, troué par un gravier. La chanson d’édith pourrait illustrer la peur qu’épisodiquement il inspirait à l’époque, vous savez celle qui dit: il semait la terreur dans toute la region.

et alii dit: à

Louis Le Guillant, qui fit son internat en psychiatrie dans la même promotion que Lacan, constate une sur-représentation statistique des bonnes à tout faire parmi les patientes des hôpitaux psychiatriques de la Seine. Il aborde le problème de ce qu’il appelle le « pouvoir pathogène de la condition domestique » dans deux textes qui figurent, aujourd’hui, parmi les « classiques » de la psychopathologie du travail :

10Le premier article est « L’affaire des sœurs Papin », publié dans les Temps Modernes en novembre 1963, soit trente ans après les faits (et six ans après la mort de Christine).

11Le second, et le plus abouti des deux, s’intitule « Incidences psychopathologiques de la condition de “bonne à tout faire” ». Il s’agit d’une communication présentée au groupe de l’Évolution psychiatrique, en décembre 1961, et publiée deux ans plus tard dans l’Évolution psychiatrique, puis rééditée en 1985 dans Quelle psychiatrie pour notre temps ?

12Lacan et Le Guillant s’accordent sur le diagnostic de folie (contre l’avis des juges), mais non sur ses motifs : Psychogenèse de la paranoïa, d’un côté, prééminence accordée à la sociogenèse, de l’autre. Ni l’un ni l’autre n’ont examiné les sœurs Papin. Il est frappant que, citant les mêmes sources, Lacan et Le Guillant ne mettent pas l’accent sur les mêmes éléments du récit. Ainsi le premier mentionne-t-il « un père alcoolique, brutal, qui, dit-on, a violé une de ses filles », et passe complètement sous silence la nervosité et le mutisme grandissants après la brouille avec une mère qui les exploitait, les plaçant et les retirant à sa guise tout en percevant leurs gages. Lacan commente essentiellement la dimension érotique du délire de Christine qui « croit bien que dans une autre vie [elle a dû être] le mari de sa sœur » ; alors que Le Guillant, pour sa part, fait porter l’accent sur une autre de ses déclarations : « Je ne suis pas folle, je sais ce que j’ai fait. Voilà assez longtemps que l’on est domestique ; nous avons montré notre force » (Le Guillant,

et alii dit: à

Mais, sans doute, cette double exploitation, par la famille, par les patrons, est-elle des plus banales.

Bérénice dit: à

Alii fait dans la dissuasion. Quelle longueur! Et alii, c’est efficace, du moins à mes yeux. Un regard sur votre lai et j’attends une nouvelle signature, plus concise, moins expansionniste et bien que l’univers se dilate lui aussi. Vous êtes tres en phase avec le cosmos, je loue votre effort adaptation. Vous êtes une femme exceptionnelle qui comme tout le monde peut l’enregistrer ne se satisfait pas de sa condition , une tete chercheuse qui explose de mille feux sur ce blog. Quel dommage que vous soyez si longue.

Bérénice dit: à

J’ai oublié de vous dire Bouguereau que mon fils en plus d’être psychotique et dangereux ne sait pas trop de quel sexe il est , aussi compense t il par le rapport de force pour affirmer sa virilité. Quand il était plus jeune, nous étions obligés de sévir, de l’attacher, de l’enfermer. Mais je puis vous affirmer qu’à aucun moment je n’en ai pas pris soin ni ne l’ai aimé de tout mon coeur après avoir tenté une seule fois de l’étouffer, sa difference fut des le premier souffle évidente.

bouguereau dit: à

Le boug, lui, il croit qu’il a droit à un(e) esclave sexuel(le), c’est pas exactement pour le même usage !

..je connais bien une ‘aide à la personne’..jeune..telment jeune..qui s’est lancé dans la profession et qui se tape tous les refusés..dont un qui ouvre toujours à poil en disant ‘je ne vous attendais pas si tôt’..’mais au moins c’est le seul qui m’attend avec un café’ c’est une fille exquise qui me fait toujours cette même réponse quand je fais mon numéro de ‘il est encore temps que tu apprennes un autre métier’..elle m’écoute trés attentivement et répond ‘non..je ne veux pas m’occuper d’enfant’..

Marie Sasseur dit: à

« Quelle sinistrose, n’ai pas pu tenir plus de cinq minutes, Miss Sasseur ! »

Pas étonnant, c’est un autre monde.

« Préfigurant la jet-set du milieu du siècle, la Café Society réunissait aristocrates français et russes exilés par la révolution bolchévique, milliardaires américains et sud-américains, héritières, artistes, écrivains, couturiers et gigolos mondains ; population extravagante et frivole dont la vie était une fête menée de château en hôtel particulier et de bal en croisière. Enviée par la plupart et honnie par les autres, cette société cosmopolite qui avait érigé l’élégance et le bon goût en valeurs cardinales, dépensait sans compter pour son plaisir et l’amour de l’art. Vivant entre Paris, le Cap-Ferrat, Londres, New-York, Palm-Beach et Venise, dans une débauche de luxe et d’extravagance, elle entretenait un rapport décomplexé à l’argent que l’on pourrait qualifier de moderne, et pratiquait une ouverture d’esprit qui permettait aux artistes et aux personnalités les plus excentriques d’y être cooptés. »

https://www.dandy-magazine.com/la-cafe-society-dernier-eclat-du-dandysme/

bouguereau dit: à

Mais je puis vous affirmer qu’à aucun moment je n’en ai pas pris soin ni ne l’ai aimé de tout mon coeur après avoir tenté une seule fois de l’étouffer, sa difference fut des le premier souffle évidente

‘les félées aussi laissent passer la lumière’..sapré béré..

Jazzi dit: à

Je ne sais pas trop quoi penser de « Piranhas », le film de Claudio Giovannesi, adapté du roman de Roberto Saviano. Le film nous montre l’ascension d’un gang d’apprentis mafiosis napolitains. La violence n’y est pas exempte d’une certaine complaisance et ne donne pas envie de retourner à Naples. Une vision plus hard que dans le quatuor napolitain d’Elena Ferrante ! Dans le même genre, le « Shéhérazade » de Jean-Bernard Marlin, sur la jeunesse actuelle des quartiers nords de Marseille, est mille fois plus convaincant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583513&cfilm=270824.html

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*