de Pierre Assouline

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La République des livres
Ceci n’est pas un plagiat

Ceci n’est pas un plagiat

Chacun ses manies de lecteur. La mienne consiste à commencer ma lecture par la fin. Non pas la fin du récit, du roman, de l’essai, et donc du texte proprement dit, mais la fin du livre. Le plan bien sûr, qui en dit tant non seulement sur sa structure mais sur son esprit, et surtout ce que la plupart appellent « Remerciements » et que, en tant qu’auteur, je préfère appeler « Reconnaissance de dettes ». Car c’est bien ce de cela qu’il s’agit. Etrangement, les Français y rechignent, de même qu’ils traînent les pieds devant l’exercice d’admiration. Comme si c’était déchoir de reconnaître ce que l’on doit à plus grand que soi alors qu’il nous tire vers le haut.

Mais revenons aux « mercis » si parcimonieux. Passons sur ceux, très anglo-saxons, adressés aux agents, éditeurs, correcteurs, petites amies, épouses, enfants sans oublier MacBookPro & Johnny Walker. Passons également sur ceux qui ont cédé des droits de reproduction. Passons même sur les remerciements des essayistes, historiens, universitaires à leurs collègues. Restons sur ceux des romanciers. Ils sont plutôt rares car la rubrique « Remerciements » a alors tôt fait de se fondre avec la bibliographie.

Disons que, lorsqu’on œuvre dans la fiction, cela ne se fait pas de citer ses sources. Un romancier n’y est pas tenu. Il prend partout et à tous mais il n’a pas de comptes à rendre, sauf s’il abuse, naturellement et cela se termine devant les tribunaux. Or, il y a une dizaine d’années, je m’étais personnellement réjoui de découvrir à la fin de l’édition originale de The plot against America, que Philip Roth avait tenu à rendre hommage aux livres d’histoire (biographies de Lindbergh etc) qui l’avaient inspiré. Cela m’avait encouragé à en faire autant avec Lutetia ; et je me souviens d’une discussion avec Jonathan Littell qui ne comprenait pas que je lui aie reproché de n’avoir pas signalé à la fin de son roman les principales études d’historiens sans lesquelles Les Bienveillantes ne seraient pas, ou seraient autre.

J’y ai repensé ces jours-ci en lisant l’un des romans les plus puissants de la rentrée. Du contenu de Au revoir là-haut (Albin Michel), je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août. En attendant, je voudrais m’attarder sur la fin. Le morceau des « Remerciements » intitulé d’ailleurs « Et pour finir… ». Cette histoire se déroulant à la charnière entre la fin de la Première Guerre mondiale et les débuts de l’entre-deux-guerres, étant de plus partiellement inspirée par une affaire qui défraya la chronique à l’époque (le business de la vente de cercueils de soldats morts au champ d’honneur et de sépultures pour les municipalités), elle a été nourrie de lectures. Son auteur Pierre Lemaitre, connu surtout pour ses polars, y remercie donc les historiens auxquels il doit tant, mais aussi les grands romanciers de 14 et, plus original, « les inappréciables services de Gallica, les bases Arcade et Mérimée du ministère de la Culture et surtout les bibliothécaires de la Bnf ». Mais ce sont deux autres paragraphes qui ont retenu mon attention :

« Au fil du texte, j’ai emprunté ici et là, à quelques auteurs : Emie Ajar, Louis Aragon, Gérard Aubert, Michel Audiard, Homère, Honoré de Balzac, Ingmar Bergman, Georges Bernanos, Georges Brassens, Stephen Crane, Jean-Louis Curtis, Denis Diderot, Jean-Louis Ezine, Gabriel Garcia Marquez, Victor Hugo, Kazuo Ishiguro, Carson McCullers, Jules Michelet, Antonio Munoz Molina, Antoine-François Prévost, Marcel Proust, Patrick Rambaud, La Rochefoucauld, et quelques autres.

Qu’ils considèrent ces emprunts comme un hommage.

Le personnage de Joseph Merlin, librement inspiré de Cripure, et celui d’Antonopoulos, inspiré du personnage homonyme, sont tous deux le signe de mon affection et de mon admiration pour Louis Guilloux et pour Carson McCullers ».

Vous me permettrez d’y voir un signe des temps. Ceux de la tyrannie que l’injonction de transparence exerce désormais sur tout créateur. Si j’applaudis des deux mains les rares enquêtes de fond sur les plagiats littéraires (notamment celles de Jérôme Dupuis dans l’Express), le travail dans la durée d’Hélène Maurel-Indart sur la contrefaçon dans la domaine intellectuel et les dénonciations de véritable total ou partiel de thèses entre universitaires, je me méfie d’une nouvelle tendance favorisée par les moteurs de recherche. Aujourd’hui, n’importe qui s’estime autorisé à hurler publiquement au plagiat après avoir inscrit une phrase d’un nouveau roman dans le fenêtre de Google, et avoir « découvert » avec volupté qu’elle offrait d’étranges ressemblances avec une autre, identique, issue de Guerre et paix… Ce qui ne mène à rien sinon à déconsidérer l’auteur aux yeux du public. Et quoi qu’on en dise par la suite, le mal est fait.

Il ne faut vraiment rien connaître au processus de création pour ne pas distinguer les plagiaires avérés, qui se caractérisent surtout par la quantité et la répétition dans la reproduction, de ceux qui sont simplement imprégnés de leurs lectures. Tout auteur est un lecteur. Que l’on retrouve sous sa propre plume des formes, des formules, des tournures, des expressions venues d’ailleurs n’a rien d’étonnant, et les tribunaux n’ont rien à y redire. Qu’il veuille par ailleurs rendre hommage par un clin d’œil, une citation cryptée, à un écrivain admiré, n’a rien de répréhensible, au contraire. Mais l’air du temps est devenu tel que Pierre Lemaitre a dû se sentir forcé de prévenir tout mauvais procès d’intention, en désamorçant toute accusation abusive. On en est là.

(Toutes ces illustrations sont des détournements opérés par la graphiste Clémentine Mélois)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

966 Réponses pour Ceci n’est pas un plagiat

rose dit: à

Liliane L’Audi C suite de  » je te prendrai nue dans la Simca 1000 ? »

rose dit: à

Tout auteur est un lecteur
Certes.
L’inverse n’étant pas automatiquement vrai, merci bien.

versubtil dit: à

Excellent billet Pierre Asouline et un grand bravo pour la reprise des collages littéraires et plastiques de Clémentine Mélois avec lesquels j’ ai opéré une distribution des prix hier au soir chez vous, sous différents pseudos.
Damned, j’avoue!
( Merci à A.M. qui m’a signalé cette artiste en guise de distraction après qu’il eût corrigé les épreuves du bac philo…)
On ne se lasse pas des illustrations, canicule oblige!

rose dit: à

Clémentine Mélois patronyme oblige s’amuse bien, méli-mélois.

Clopine Trouillefou dit: à

Ah, bravo, Clémentine ! J’ai souvent joué à ça : prendre un énorme volume de Tolstoï et le baptiser « guère épais », par exemple. Le détournement (même mineur, ahahah) est toujours réjouissant. Voyons ce que les camarades vont pouvoir broder là autour ?

versubtil dit: à

Clopine, il ne s’agit pas uniquement de « détournement », mais de proliférations par association d’idées du langage commun.
Rabelais nommait cela, « provignement », terme de viticulteur qui signifie marcotter. D’un cep, on obtient un plant. Pareil pour le langage.
Bien à vous.

lecture de plage dit: à

Je préfère de loin la pratique artistique de Clémentine Mélois à la critique dard de Catherine m’y est!

rose dit: à

Tout ne se marcotte pas. Le principe du marcottage est intéressant parce qu’il régénère la plante-mère (rosiers, forsythia). Je peux vous présenter Mercotte pâtissière d’exception.
http://www.mercotte.fr/
Ceci n’est pas un plagiat.

en feuilletant un livre, bonne pâte dit: à

« Le secret de la Cuisine de Mercotte ? Un brin de pédagogie dilué dans une bonne dose de gourmandise ! » (Rose, blog cité.)

Cher lecteur de plage, il faut changer de recette pour obtenir un bon résultat :
 » Je préfère de loin la pratique artistique de Clémentine Mes doigts à la critique dard de Catherine m’y est! »

rose dit: à

Entraînons-nous (n’ai jamais fait cela). Ds le volume de J.-K Huysmans La Cathédrale index final sur 18 pages. Ne sont pas des notes car sont liées -les informations données- à diverses occurrences du texte :
ex : bestiaire infernal, 337 à 338, 370.

L'assis devant moi dit: à

rose n’êtes-vous point calmée depuis hier? Bien sur qu’au lecteur s’offre la possibilité de s’en tenir là je vote pour la théorie du lavabo qui déborde après c’est aussi une histoire de contenance, certains récipients contiennent peu comme le dé le verre et d’autres les vrais lavabos doivent être remplis avant d’occasionner un beau dégât soit commencer d’écrire de leur encre transparente et conduire au fil de leur flux navigable nombres de vagabonds.

rose dit: à

>feuilleté, bonne pâte, un quart de tour à chaque repliage :

hélas depuis le succès, hélas, hélas, nombre incalculable de pubs pour faire trébuchet des monnaies. Chez les autres aussi d’ailleurs, mais là, pfff !

Cf aussi le magnifique sublimissime exemplaire du Monde Hors série de l’été A table pour autres adresses culinaires et interview de Jim Harrison (ceci malgré la gaffe lourdingue de l’intervieweuse qui a été le voir au Montana et qui choisit du vin californien au restau, pauvre d’elle !).

Tasse de thé dit: à

Moi, j’apprécie terriblement les rendez-vous de cinq à sexe!

rose dit: à

>L’assis devant moi dit: 2 août 2013 à 15 h 00 min

Quid ? Ponctuation ?

rose dit: à

Parce que le sexe ti bus.

la tassée du patron dit: à

Et moi, l’ hydre de l’herbe!

rose dit: à

Clémentine met l’oie à la critique ?

Zola
Gervaise, énorme, tassée sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d’ailleurs, s’emplissait trop lui-même, à la voir toute rose de nourriture. Puis, dans sa gourmandise, elle restait si gentille et si bonne ! Elle ne parlait pas, mais elle se dérangeait à chaque instant, pour soigner le père Bru et lui passer quelque chose de délicat sur son assiette. C’était même touchant de regarder cette gourmande s’enlever un bout d’aile de la bouche, pour le donner au vieux, qui ne semblait pas connaisseur et qui avalait tout, la tête basse, abêti de tant bâfrer, lui dont le gésier avait perdu le goût du pain. Les Lorilleux passaient leur rage sur le rôti ; ils en prenaient pour trois jours, ils auraient englouti le plat, la table et la boutique, afin de ruiner la Banban du coup. Toutes les dames avaient voulu de la carcasse ; la carcasse, c’est le morceau des dames. Madame Lerat, madame Boche, madame Putois grattaient des os, tandis que maman Coupeau, qui adorait le cou, en arrachait la viande avec ses deux dernières dents. Virginie, elle, aimait la peau, quand elle était rissolée, et chaque convive lui passait sa peau, par galanterie ; si bien que Poisson jetait à sa femme des regards sévères, en lui ordonnant de s’arrêter, parce qu’elle en avait assez comme ça : une fois déjà, pour avoir trop mangé d’oie rôtie, elle était restée quinze jours au lit, le ventre enflé. Mais Coupeau se fâcha et servit un haut de cuisse à Virginie, criant que, tonnerre de Dieu ! Si elle ne le décrottait pas, elle n’était pas une femme. Est-ce que l’oie avait jamais fait du mal à quelqu’un ? Au contraire, l’oie guérissait les maladies de rate. On croquait ça sans pain, comme un dessert. Lui, en aurait bouffé toute la nuit, sans être incommodé ; et, pour crâner, il s’enfonçait un pilon entier dans la bouche. Cependant, Clémence achevait son croupion, le suçait avec un gloussement des lèvres, en se tordant de rire sur sa chaise, à cause de Boche qui lui disait tout bas des indécences. Ah ! Nom de dieu ! Oui, on s’en flanqua une bosse !
in L’assommoir

Dare, dare

rose dit: à

Si toi l’hydre de l’herbe, moi lionne née, mais ! Didon.

rose dit: à

Mille et un assommé de et par Ronsard. Mignonne t’en es où de ta rose ?

lecture de plage dit: à

rose, on va vous prendre en Magritte!

lecture de plage dit: à

Où sur une grille, séchée en magret!

L'assis devant moi dit: à

« parce que le sex ti bus »
sexus nexus plexus et carambar.

rose dit: à

Aucun risque. Magritte est belge. Reste peste et choléra…

rose dit: à

Ô tempora ô mauresque ! Séchée… vous êtes patiente, y’en a pour un moment.

bérénice dit: à

rose je ne saisis pas vos alluvions.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rien de spécial – critique,…à ce soir,…etc,…

lecture de plage dit: à

Oui, mais ceci n’est pas un livre?

marché de nuit dit: à

Une saucisse, mais pas d’une livre!

lecture de plage dit: à

Magritte, voyons Magritte :
« …« Un langage pictural (ou un autre) fait de l’effet sur les péquenots dans la mesure où il est rebutant. Je m’explique : l’artiste fait des tableaux, afin qu’ils paraissent signifier quelque d’ important. Si le tableau disait clairement ce que l’ artiste a pensé on saurait qu’il s’agit d’un secret de polichinelle, d’une idée ou d’un sentiment banal. Mais grâce à l’obscurité, le naïf croit que Ie sens du tableau est merveilleux.
Ce que je peins s’adresse à ceux qui « vivent » à présent ou plutôt pour (…). Un artiste qui peint pour. la postérité a une intention que je n’ai pas. Il s’occupe à mon sens de quelque chose (que Ies imbéciles comprennent très bien, eux) qui ne concerne pas l’homme « vivant». L’homme qui paraît être vie, que l’on appelle « être en vie » est une réalité énigmatique qu’il ne faut pas doter du sens qui interpréterait cette réalité comme étant une réalité se préoccupant de la postérité. Nous voyons que cette réalité abandonne au bout d’un certain temps ce que nous en percevons, qu’elle abandonne sa forme et ses moyens de communication (le mort parle plus notre langue car s’il la parle nous ne l’entendons pas). Je pense que mes tableaux sont actuellement en contact avec les vivants, mais il n’y a pas de raison exaltante à souhaiter que ces tableaux survivent aux vivants, alors que ceux-ci n’ont pas une telle ambition ou de telles idées faciles. »…
(Lettre à L. Scutenaire – 24 février 1955)

In Harry Torczyner, Magritte Le véritable art de peindre Le soleil noir/Dreager éditeur 1978.

rose dit: à

Magritte espagnole.
C’étaient mes propos.

rose dit: à

dixit on va vous prendre en Magritte.
Étant belge je sursois. Eût-il été espagnol que j’eusse tremblé, les gonzesses.

rose dit: à

m’agrippe pas du tout.

lecture de plage dit: à

rose dit: 2 août 2013 à 15 h 43 min
Ce sont vraiment vos derniers maux?

rose dit: à

Allez je sors sous le soleil de 15h 48 : j’ai le goût du risque et suis débonnaire.

cneff dit: à

Billet intéressant!
Deux pages de remerciement dans „Traumland und Zuflucht – Heinrich Mann – und Frankreich – de „Manfred Flügge“ ! L’exposition homonyme du „Buddenbrockhaus“ ouvrira à Paris en février 2014. Le livre de Manfred Flügge pourrait peut-être intéresser l’un ou l’autre commentateur germanophone de RDL

cneff dit: à

Et voici les données bibliographiques du livre: Manfred, Flügge (2013) : Traumland und Zuflucht – Heinrich Mann – und Frankreich. Insel Taschenbuch 4254, ISBN: 978-3-458-35954-8

J.Ch. dit: à

l’avalée de l’âme mord

Berlu l'innocent dit: à

Des lires très minces

J.Ch. dit: à

la craie pustule des vieux

DHH dit: à

dans « la vie mode d’emploi » perec signale en fin de voume les mots les phrses et les passages qu’il a empruntés à ses auteurs favoris et dont il a truffé son texte ,sans que les « coutures » apparaisent aucunement .
la plus étonnante de ces citations est une phrase de Proust qui dans le texte de Perec est coupée en quatre et se presente comme un quatrain traduit d’un poeme arabe

christiane dit: à

@ Versubtil – 14:08
Oui, j’avais apprécié, hier. Heureuse que P.Assouline les ait choisies pour illustrer le billet, ces couvertures pleines d’humour et de finesse.
Très important,oui, la dernière page (surtout le plan de l’ouvrage et bien sûr les sources.).

rose dit: à

Le tango long des vieux au long (Cours).
Par Laine de verre.

J.Ch. dit: à

ci-gît ce car et les dix amants de bacs à sable

rose dit: à

elle est la maîtresse de ses jeux. Je fus étonnée qu’elle ait osé Boris Viande (pauvre bison ravi) et non Prout pour Proust. M’enfin elle joue, l’a bien le droit.

Polémikoeur. dit: à

Sommes-nous en vraiment là,
entre adeptes assurés tout risque
du test ADN préventif et pillards
culottés ou mythomanes jusqu’à chuter ?
Une époque pour les chasseurs de la frime
qui fait déjà sa loi à Paris-plagiat !
Chevrotinement.

hamlet dit: à

c’est marrant cette coïncidence,figure-vous monsieur Assouline que, justement, nous parlions de ces livres sur un blog, je sais plus lequel, sans doute un blog de musique, la discussion devait porter sur les ornements baroques et de fil en aiguille nous en sommes venus à parler de triolet, la discussion est partie sur les livres, un ami violoniste et grammairien, on l’appelle Raymond la science parce qu’il nous apprend la grammaire : un chacal des chacaux, une quenelle des Queneau… à moins que nous en avons parlé sur votre blog?

La vie sans toi dit: à

« Père et gay » de toys story, mon préféré.

J.Ch. dit: à

ah ! grippe-toi, dos bigné, là-bas taille duraille

hamlet dit: à

j’ai horreur des jeux de mots et des livres qui font rire.
durant les périodes de paix les écrivains écrivent sur les malheurs du monde et les librairies sentent avant qu’on y pénètre la maladie et la mort.
par contre en temps de guerre les écrivains font dans la drôlerie.
apprendre que des écrivains refont dans l’humour est une très mauvaise nouvelle pour tout le monde, cela signifie que la guerre se rapproche.

hamlet dit: à

dans quelques mois les lecteurs regretteront l’époque des Angot, Enard et autres écrivains déprimés mais ce sera trop tard.

J.Ch. dit: à

vive la raie pudique des vivres !

hamlet dit: à

votre humour est insupportable!: quand Monsieur Assouline parle d’un livre triste vous êtes tous là à vous morfondre et quand monsieur Assouline pond un truc drôle vous vous sentez tous obligés de sortir des blagues à deux balles et des jeux de mots stupides.
alors que vous savez bien que c’est exactement le contraire que vous devriez faire, sauf que vous le savez mais vous ne le faites pas.

rose dit: à

hamlet dit: 2 août 2013 à 18 h 09 min
j’ai horreur des jeux de mots et des livres qui font rire

Om let norvégienne.

rose dit: à

hamlet dit: 2 août 2013 à 18 h 16 min
Il n’y a rien de drôle dans ce billet : relisez la fin. Passou se plaint de devoir prouver lui et les autres écrivains pour tenter d’éviter les procès qui leur pendent au nez (telle l’andouillette à l’étal du boucher). Nous n’allons pas nous plaindre avec lui non ? Alors que nul procès ne nous menace si ce n’est d’intention.

rose dit: à

De devoir prouver à qui ils ont tous empruntés. Un qui n’emprunte pas n’a rien à prouver à personne. Mais qui n’emprunte pas ? Nul ne le fait pas.

La vie sans toi dit: à

hamlet l’important c’est de ne rien voir savoir entrevoir sentir et mourir mais mourir enfin libéré!

J.Ch. dit: à

âme nette, vous dinde rôle, onze marre tous

rose dit: à

à qui ils ont tous empruntés

à qui est un pluriel ; même s’il s’écrit au singulier. Comme le quelque de l’autre jour. Singulier mais toutefois pluriel.

Gare ! C’est pour cela qu’à empruntés j’ai collé un S insidieusement. Pour l’accorder à raison.

rose dit: à

Il eût été sans doute plus convenables d’écrire auxquels ils ont tous empruntés. Mais cela ne m’est pas venu à l’idée.

rose dit: à

Parce que ce ne sont pas les mêmes. Chacun emprunte à qui/à ceux auxquels -hum- il apprécie un max.

rose dit: à

à celui qu’il
à ceux qu’il
apprécie un max.

A la langue de vipère hier qui a écrit rose hé frappé, il se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

rose dit: à

Par contre grand merci affectueux à l’offrande du livre d’Isidore Bisou, encore, oui, pas non, tu peux continuer.
Je l’ai espinché et beaucoup aimé. Même et tant pis si lui Isidore fut infiniment grossier, sans mœurs et sans raison. Ce qui n’a guère de sens.

hamlet dit: à

tout lecteur est un auteur?
combien de lecteurs n’a-t-on pas accusé d’être des lecteurs plagiaires parce qu’ils prétendaient lire comme… ou lire à la façon de…
j’en ai encore vu un qui se faisait embarquer par la police, il lisait tranquillement dans un parc, sur un banc, un type s’est pointé avec la police en hurlant : voilà c’est lui ! il lit exactement comme moi! en plus il a pris ma place, d’habitude c’est moi qui lit sur ce banc!
l’autre le pauvre se défendait comme il pouvait, mais hop! ils l’ont embarqué, sans doute va-t-il passer en correctionnelle.

les lecteurs qui inventent de nouveaux modes de lecture sont en fait assez rares.
à 20 ans j’avais pris l’habitude de lire la tête posée dans le creux des reins d’une duchesse, quand je tournait la tête d’un côté je voyais ses longs cheveux roux et quand je la tournais de l’autre… j’y ai lu toute la Recherche, tout ça est bien loin maintenant.

je sais que d’autres lecteurs par la suite m’ont plagié, sans doute aurais-je dû les poursuivre en justice.

Bloom dit: à

Qui empreinte à JL Ezine mérite la plus haute considération.
C’est en sciant que léonard devint scie.

hamlet dit: à

« rose dit: 2 août 2013 à 18 h 19 min
hamlet dit: 2 août 2013 à 18 h 16 min
Il n’y a rien de drôle dans ce billet : relisez la fin. »

ah bon.
sans doute ne partageons-nous pas le même humour.

relisez donc la fin comme il faut et vous verrez que c’est très drôle.
j’ai l’habitude de commencer les article de Monsieur Assouline par la fin et j’ai rarement lu une fin aussi drôle.

peut-être parce que je n’ai pas encore lu le début?

hamlet dit: à

Ezine ? le problème est que le pauvre il a essayé toute sa vie de plagier Vialatte.
comme d’autres.
certains y sont parvenus.
lui jamais.
n’est pas plagiaire qui veut.

rose dit: à

Les billets d’Assouline j’ai pris l’habitude de les lire de haut en bas.
Mais l’air du temps est devenu tel que Pierre Lemaitre a dû se sentir forcé de prévenir tout mauvais procès d’intention, en désamorçant toute accusation abusive. On en est là.
Cette fin je la sens menaçante comme un couperet prêt à tomber schlak.
Il est fort possible que nous n’ayons pas le même humour. Hormis les fort belles créations de Clémentine Mélois, je n’ai pas trouvé ce billet drôle mais ironique oui, sur ce que l’on ne peut plus faire hélas.
Quand on dit on en est là on fait un constat cruel mais lucide. Sinon, pourquoi employer une telle formule lapidaire ?

Bloom dit: à

Le sinistre Vialatte a massacré Kafka. Le pire parmi les traducteurs, pas même capable de plagier le génie de Prague.

Correcteur méridional..... dit: à

« Je l’ai espinché »

… régionalisme : incompréhensible aux nordistes…

Arsène dit: à

Je relève: « Du contenu de Au revoir là-haut (Albin Michel), je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août. »
Le conditionnel se conjugue ici avec le futur qui n’est jamais certain…

rose dit: à

espincher c’est regarder à la dérobée.

elodie dit: à

mais Elodie c’est moi

tonton Arsène, t'es vache, là dit: à

(Arsène dit: 2 août 2013 à 19 h 27 min
Je relève: « Du contenu de Au revoir là-haut (Albin Michel), je vous reparlerais plus tard puisqu’il ne sera en librairie que le 22 août. »
Le conditionnel se conjugue ici avec le futur qui n’est jamais certain…

Grand’oncle Arsène, c’est quoi ça : « Le conditionnel se conjugue ici avec le futur qui n’est jamais certain… » ? Comment tu vas mettre la pression à ceusses qui s’rattrapent en septembre ; t’es reloup, tonton, grââve kwoâ
– tintin, ma prochaine visite dominicale !

court, dit: à

Vous n’aimez pas l’humour de L’Eléphant seul est irréfutable, Bloom?
MC

elodie dit: à

Titre du livre : Lectures de Romain Gary
Auteur : Pierre Assouline, Paul Audi, Pierre Bayard
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 05/01/11
N° ISBN : 2070132374

elodie dit: à

Vous me permettrez d’y voir un signe des temps. Ceux de la tyrannie que l’injonction de transparence exerce désormais sur tout créateur.
si vous me permettez, je pense que l’on peut propose d’autres interprétations : en voici une
l’hétérogénéité des lectures et la curiosité d’un auteur au défi d’un projet de création

elodie dit: à

proposer Ô merde , l’r qui me lâche
sur un signe des temps. Ceux de la tyrannie
ne serait-ce pas plutôt celui , le signe ?

elodie dit: à

Comme si c’était déchoir de reconnaître ce que l’on doit à plus grand que soi alors qu’il nous tire vers le haut.
la question , c’est celle de ce « plus grand  » , si peu que l’on s’intéresse aux sources d’une inspiration (une exemple qui fera lien avec l’histoire de névrose chère à P.Assouline : celle de !bobine du petit-fils de Freud : idem pour « celle de aïe mes aïeux », c’était encore une remarque d’un enfant

elodie dit: à

la bobine du fort-da

elodie dit: à

ce plus grand que soi me laisse perplexe !
bizarrement je relisais aujpurd’hui une correspondance entre Rilke et « une dame » -Hélène N -qui lui écrivit
 » parce que notre désir ardent de rencontres des êtres d’un niveau supérieur nous viennent de ce qu’ils comprennent les choes humaines avec plein de profondeur et plus de gavité que les autres » (lettre écrite de Auerbach le 18_ juillet 1942)
Il me semble difficile de s’exprimer – de penser – encore ainsi , aujourd’hui .

elodie dit: à

choses humaines
gravité

D. dit: à

Je ne comprends pas grand chose à tout ça.
Il n’y a jamais eu d’Audi C.
L’Audi A3 est une bonne voiture, mais pour à peu près le même prix je vous recommande l’Alfa-Roméo Giuletta, qui succède à la 147 que j’aimais déjà beaucoup.
Bérénice, il va falloir vous préparer à faire beaucoup de kilomètres en Giuletta. Je n’aime pas cette voiture seulement parce qu’elle porte un prénom de femme, mais en raison de son agrément de conduite.

elodie dit: à

On doit prendre son bien ou on le trouve, sauf dans ses propres oeuvres.
ainsi disait une de mes professeurs quisaluait au passage ses confrères dans ses livres publiés : ce n’étaient pas précisément des remerciements .
mais il m’était impossible de lire ces lettres de Rilke sans penser aux ruptures des « amitiés » de ces maîtres anciens et ne parlons pas de ce que j’ai entendus des contemporains .

elodie dit: à

de ce que j’ai entendu

des journées entières dans les arbres dit: à

Je reviens vous lire lorsque l’on en sera à : plagiat par anticipation.
ça c’est truc hyper drôle.

elodie dit: à

oui , des journées, c’est déjà drôle – attique, et attic !

concours dit: à

C qui qu’a la plus grande? Jacques… mon ami, renseignez-nous qu’on y voit clair, urgemment .

elodie dit: à

Restons sur ceux des romanciers. Ils sont plutôt rares car la rubrique « Remerciements » a alors tôt fait de se fondre avec la bibliographie.
dans les rencontres, on « remercie » le public, c’est vrai avec un bau mensonge : que sans sa présence fervente, la rencontre n’aurait pas pu avoir lieu : allons donc !
pour la fiction, encore faut-il que les remerciements soient justifiés !
ne pas oublier le sens rappelé par un psy de remercier: qu’on remercie les domestiques;
quant aux exercices d’admiration, ils demeurent des exercices . comme le czerny.: Face tragique de l’enseignement

belzéboute dit: à

« et ne parlons pas de ce que j’ai entendus des contemporains . »
Oh, m’ HR!

des journées entières dans les arbres dit: à

Elodie, message bien reçu
Moi j’étouffe dans ce grenier.

Las, on peut bien appeler Roth à la rescousse. Qu’est-ce que ça change pour les nouveaux zécrivains franco-français contemporains, ceux qui écrivent des romans « puissants » qui ont une fin de livre en débit qui va bientôt être aussi longue que la partie « crédit » ( pas dire création, là, ce serait faire injure à ce qu’est vraiment la création littéraire) ?

Hamlet j’ai trouvé une Duchess, même pas montée sur pneus (ça je reconnais, c’est  » puissant »), qui devrait vous ravir; elle est rousse :

http://www.youtube.com/watch?v=IdPlOiQmoC4

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…en deuxième recourt,…c’est horrible,…

…de subtiliser au titre original  » classé « ,…des faux-culture-corruptions,…

…sans le respect du titre original,…porter en déliquescence par une  » mode privée d’authenticité « ,…et tromper les générations futures,…

…comme déraciner les intellectuels à ce jour et leurs origines véritables,…et se faire enterrer vivant par un officiel – clonage de fous,…comme une mode  » nazie « , dogmatique de l’humour chauvin,…

…à vomir,…comme le  » Berlusconi – plan Marschal – italien « ,…et tout les souffre-douleurs « , conséquentes,…témoins de Jéhowah « ,…plus Pape que le Pape,…et en altérer l’authenticité des histoires rapporter à ce jour,…etc,…

…à quand,…une nouvelle  » Bible « , en  » Brebi « ,…ou,… » Baby « ,…à  » Babylone « ,…ou Coran à Rocan,…et €urope,…en Roupee,…n’importe quoi,…

…l’art des facéties,…dans l’humour à deux balles,…pour des ivrognes en concours d’absurdités,…
…mais, en arriver, à plaider la tolérance de la liberté d’écrire,…en démolissant des titre-classique de la culture,…c’est d’un mépris,…pour se faire du fric,… » absurde « ,…

…un exemple de culture théâtrale  » barbare « ,…pour en être  » moderne « ,…à poils de carotte colonial,…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…

Bloom dit: à

Le plagiat (et l’accusation de qui va avec) n’est-il pas la nième manifestation d »une époque brutaliste dominée par la canette qui buste?
On rappellera la variante créative soft et civilisée dénommée pastiche: « Fazy pastiche Mendès d’une trop subtile façon » , Gide, Journal, janvier 1880.

court, dit: à

Mendès, préciser Catulle?
« Mr Mendès n’est pas la poésie, il est l’anthologie faite homme », disait-on justement de ce caméléon à prétentions poétiques. Que ce médiocre pasticheur ait trouvé des imitateurs est proprement borgesien….

Secrétariat de Zhu
Je vous ai répondu sur Doyon au fil précédent.
Saluons des Journées Entières etc
Bonne nuit.
MC

JC...... dit: à

Ceci n’est pas un plagiat, mais une parodie bien connue du Cid de Corneille, par Edmond Brua, l’empereur du pataouette…

Qué rabia ! qué malheur ! Pourquoi qu’on devient vieux ?
Mieux qu’on m’aurait levé d’un coup la vue des yeux !

Ce bras qu’il a tant fait le salut militaire
Ce bras qu’il a porté des sacs de pommes de terre
Ce bras qu’il a gagné des tas de baroufas
Ce bras, ce bras d’honneur, voilà qu’y fait chouffa !
Moi, me manger des coups ? Alors ça, c’est terribe !
Suila qui me connait, y[ dit : « C’est pas possibe !
Gongormatz à Dodièze il a mis un taquet ?
Allez, va ! va de là ! T’as lu ça dans Mickey ! »

He ben ouais ! Gongormatz, il a drobzé Dodièze
Ilia levé l’honneur, que c’est plus que le pèze !
Ah ! où qu’il est le temps de quand j’étais costaud ?
Oh ! Fernand ! je te rends ça qu’tu m’as fait cadeau :

(Il arrache sa décoration.)

(il s’en prend à son espadrille) :

Et toi que t’as rien fait, calamar de savate,
Au plus je t’arrégade, au plus je ois pas bien
Si ma main, c’est mon pied, ou mon pied c’est ma main !

JC...... dit: à

Puisqu’on clapote dans la parodie, un sonnet célèbre de Georges Fourest, ayant trait à cette sordide affaire de meurtre. Chute souvent citée ….

Le palais de Gormaz, comte et gobernador,
Est en deuil : pour jamais dort couché sous la pierre
L’hidalgo dont le sang a rougi la rapière
De Rodrigue appelé le Cid Campeador.

Le soir tombe. Invoquant les deux saints Paul et Pierre
Chimène, en voiles noirs, s’accoude au mirador
Et ses yeux dont les pleurs ont brûlé la paupière
Regardent, sans rien voir, mourir le soleil d’or…

Mais un éclair soudain fulgure en sa prunelle :
Sur la place Rodrigue est debout devant elle !
Impassible et hautain, drapé dans sa capa,

Le héros meurtrier à pas lents se promène :
« Dieu ! » soupire à part la plaintive Chimène,
« Qu’il est joli garçon l’assassin de Papa! »

christiane dit: à

@Sant’Angelo Giovanni – 3 août 2013 à 0 h 21 min
Bonjour.
Je vous trouve sévère avec ces détournements graphiques de Clémentine Mélois. L’art y est clin d’œil,citation,source (d’où le lien avec le billet) ainsi le Simenon/Magritte ne manque pas de saveur. Les mots nous font voyager car ils s’accrochent en dépit du bon sens pour révéler des petits voyages personnels et nous faire rêver.Les surréalistes ont pousser le jeu très loin. Je ne trouve pas « drôles » certaines de ces couvertures mais intéressantes comme des lapsus sauf que là ils ne sont pas spontanés.Il faut alors reconstruire le sous-entendu. Vous souvenez-vous du « presbytère » de Sidonie Colette ? parfois il faut oser exacerber, pousser à l’extrême l’outrage, juxtaposer, parodier les règles dans un jeu frivole pour faire surgir l’étrange Soi ou une certaine volupté dans la dérision. Ah, la « propriété » littéraire …

JC...... dit: à

Défendant les faibles et les opprimés, la Veuve et l’orphelin, je m’inscris en faux contre vos propos, chère Christiane ! L’Ange a raison et Passou est un dépravé littéraire d’envergure de nous infliger ces détournements…

Les couvertures parodiques de Clem Mélois sont une honte au bon goût, toujours présent sur ce blog d.p. !

christiane dit: à

Ah, JC, vous êtes le serial Killer de l’espace commentaires !

JC...... dit: à

Chère Christiane, je ne suis qu’un modeste artisan, ne faites pas de moi un industriel de la chose ….

des journées entières dans les arbres dit: à

Mais Elodie,
merci ( pas au sens psy) pour cela:
http://www.musee-rodin.fr/fr/rencontre-rodin-et-rilke

je me demande si « l’étrange soi » c’est pas l’aube d’une nouvelle idole des jeunes.( là, c’est encore plus puissant: la multiplication au carré)

choisissez bien votre masque !

Bon, je prépare la valise et je reviens.

Bloom dit: à

Pour Gide, c’est janvier 1890, pas 80. Il a débuté son journal en 1889, « intéressant, surtout quand il note l’éveil des idées » (8 octobre 1892).

D. dit: à

Bon, on passe à un billet suivant ?
Je m’ennuie avec celui-ci.

bérénice dit: à

La rotation dans le sens inverse des aiguilles de la montre autours du thème devrait faciliter l’éclosion de remarques, nous allons remonter le temps et défaire le monument ce sera notre victoire D, à la place une espèce de ground zero creusé à la main enfin mot à mot, nous rejoindrons l’origine sa source et ses grognements qui finir par hasard par former un son qui s’associa à la chose, le hasard se répéta autorisant l’intention le langage était né. Quel fut le premier mot? Aurochs? Bison? Youh?

bérénice dit: à

D 9h46_: on dirait du u. .

JC...... dit: à

Le premier mot de l’humanité ?
Certainement « Aïe ! »
(… probablement le dernier aussi…)

Jacques Barozzi dit: à

La rentrée littéraire c’est un peu comme l’ouverture de la chasse : les critiques attendent frileusement l’autorisation édito-préfectorale de tirer tous en même temps !
Le politiquement correct ne commence t-il pas là ?

Quant à ce roman, vieillot, de Pierre Lemaitre, avec description, physique, morale et psychologique à la grand-papa de l’un des personnages principaux, il fait paraitre après coup la tartine des remerciements comme passablement prétentieuse : une sorte de lettre de créance diplomatique présentée par l’auteur, venu du polar, pour être intronisé dans les salons de la grande littérature ! Visiblement, pour Drouant ça fonctionne…

Jacques Barozzi dit: à

(Peut-être aussi parle t-on d’autant mieux des livres du fait qu’on ne les a pas lus !)

Jacques Barozzi dit: à

Le dernier mot de l’humanité souffrante, d’après l’abondante littérature de la grande Guerre, convoquée ici par Passou, et remerciée chaleureusement par Pierre Lemaitre, JC, c’est : « Maman ! »

des journées entières dans les arbres dit: à

Jacques Barozzi, merci.
Cet extrait est assez édifiant.
D’où l’expression :  » se payer de mots ».

C’est là où, maintenant, le silence, effaré s’impose à moi.

L’autre solution serait de prendre cet extrait au second degré, et de passer un bon moment. Mais je n’ai plus le temps aujourd’hui.
La valise elle, elle a cinq mille bornes à faire.

des journées entières dans les arbres dit: à

Jacques Barozzi, je n’ai pas osé; vous l’avez fait !
😉

un lecteur sur la plage dit: à

D. dit: 3 août 2013 à 9 h 46 min

Bon, on passe à un billet suivant ?
Je m’ennuie avec celui-ci.

Cool, relax…
Vas-voir ailleurs si nous y sommes!
Si tu n’es pas capable de rêver sur des couvertures de livres que nous ne lirons jamais…
Quoi de plus stimulant, chacun se fait son bouquin de l’été!
( La rentrée, on s’en fout!)

un lecteur sur la plage dit: à

C’est quand même formidable ces instants de silence sur la RDL sans le ronronnement des climatiseurs habituels…

un lecteur sur la plage dit: à

Tiens, lisez Un jour, je serai prix nobelge de Jean-Pierre Verheggen chez Gallimuche, ça vous change du Goncourt habituel!

un lecteur sur la plage dit: à

Par exemple, pour rester dans le sujet, son :

« Responsable éditorial aux Editions Freud Astaire où j’ai publié à titre personnel »

Jacques Barozzi dit: à

« ( La rentrée, on s’en fout !) »

La sortie, c’est où ?

un lecteur sur la plage dit: à

Quelques titres et que d’ excellentes lectures!

l. Vingt Mille Lieues sous les Jules de ma mère (Aventures). ï. L’inconscient, l’autre dans le coma (Médecine pour tous).

3. Œdipe à Gembloux (Biographie sélective en collaboration avec William Cliff).

4. Par divan, par-derrière (Méthode d’apprentissage du rythme pulsionnel en moins de trente leçons).

5. Psy c’est pas toi, c’est donc ton frère (fables).

6. Le complexe sidérurgique expliqué aux métallos du bassin « lorrein» (Essai, collection «Petit Cache-Sexe du peuple»).

7. Hystérix le grivois (B.D.).

8. Le Surmoi pondéral (Traité de culture générale, collection « Grosso Modo »).

9. Mignonne, allons voir si ta névrose… (Poésie complète).

JC...... dit: à

D., vous vous ennuyez ? j’ai du travail pour vous.

Ce matin, j’ai trouvé un extraterrestre galactique dans mon jardin. Egaré, épuisé par la lecture des journaux et les émissions TV, il veut rentrer chez lui. Vous pourriez vous en occuper ?

Il ressemble à un gros lézard vert sombre, genre Schwarzenegger, la tête de Benoit Hamon, le cul de Morano, un sourire niais de type A.O.C. élyséen. Il dit s’appeler Victorin, ou quelque chose comme ça : il parle un très mauvais français, comme beaucoup d’étrangers, hélas ….

un lecteur sur la plage dit: à

Le 4, pour Baroz!
Et en supplément :
L’inconscient, l’autre dans le coma (Médecine pour tous).

un lecteur sur la plage dit: à

Enfin les trois derniers titres avant l’apéro.
( J’ai réservé un excellent rosé viticulteur que je dois récupérer sur le marché.et le samedi, il y a du beau monde!)

10.Moi aussi, j’ai été fils-père (Nouvelles, collection «Confes­
sions spontanées et révélations tardives»).

11.Quand on couche avec son chien, on attrape des pulsions
(Bestiaire illustré).

12.Jocaste moi-pas les couilles avec ça, maman (archives épistolaires freudiennes inédites).

christiane dit: à

@Jacques Barozzi – 3 août 2013 à 10 h 39
Mère / mer… et si on remplaçait l’un par l’autre ?
Je vous cite (intro du « goût de la mer »):
« Mer des plus purs fantasmes, des plus sombres frayeurs, où grondent les plus tumultueuses tempêtes, mer des ténèbres, des plus hideux ou des plus séduisants démons. Mer des abîmes et de la folie. Mais mers aussi du calme retrouvé et de grande sérénité. Mer de l’aventure introspective et de la connaissance de soi. Mer de l’enfance enfuie et de l’affrontement avec l’Inconscient… » (p.11)
Et voilà que surgit une drôle de sarabande où se tiennent par la plume Baudelaire, Bazin, Freud, Proust,Rimbaud et tant d’autres… sans oublier les contes et les loups… et le cinéma de Bergman ! Et vogue la galère !

TKT dit: à

@ D.bile dit sans penser ou avec ses moyens:3 août 2013 à 9 h 46: « Bon, on passe à un billet suivant ? Je m’ennuie avec celui-ci. »: Depuis quand avez vous le moindre intérêt pour un billet ou des commentaires quand ces derniers sont dans le sujet ?
Le sujet du billet est intéressant, pour ceux qui lisent autre chose que les histoires de saint-du-jour. Quant à votre ennui, cela dure et perdure depuis votre naissance. Je peux imaginer que même dans le ventre de votre génitrice, vous vous ennuyez déjà… Observez HR, elle/il est la plupart du temps dans le sujet, ou délire ce que nous pourrions pas vraiment lui en tenir gré.

Bernard Gensane dit: à

Sauf que Lemaitre l’a fait dans d’autres de ses livreś , pour des raisons qui n’ont rien a voir avec la pruDence que vous relevez.
Je vous invite à lire mes recensions de ses romans.
Bien à vous,
BG

JC...... dit: à

Il me semble que la Préface du n° 12
« Jocaste moi-pas les couilles avec ça »
est signée de l’Agité de Neuilly sur Seine ?
(… en fait, d’un de ses domestiques/hommes de main/ papoteurs …)

A.N.S.... dit: à

Je vous demande de vous arrêter !

TKT dit: à

Le sujet est intéressant, les remerciements, non pas comme aux Oscars ou aux Césars, mais en littérature et spécialement quand on ne peut écrire sans avoir fait avant des recherches. Jonathan Littell ne remercie quiconque et oublie volontairement de donner ses sources. Manque de politesse ? Bof, la grande majorité des livres lus avant l’écriture des Bienveillantes, furent écrits par des défunts auteurs.
Je me demande, si Dan Brown remercie son team de chercheurs-liseurs-de-documents-et-ouvrages, et si il remercie par là aussi les auteurs de ses sources ?
Écrire, me semble-t-il est toujours, dans le souvenir de tout ce que l’on a lu avant. Et ce que l’on pourrait croire oublié, peut reparaitre quand un sujet s’y rapporte.

Jacques Barozzi dit: à

D’autant plus, Christiane, que l’on sort tous de la mer (mère) et pour moi, en prime, c’était dans la merde !

« Je suis né le 30 janvier 1952, à 0 H 30 du matin (Verseau ascendant Balance), à Saint-Dizier, l’ancien hôpital de Cannes, situé alors dans le haut du Suquet.
La veille de ma naissance, ma mère avait eu une furieuse envie de flageolets blancs à la niçoise, l’un de ses plats préférés. Son appréhension était fort grande, car, trois ans auparavant, l’accouchement de son premier fils, avait été douloureux.
Avec moi, tout fut plus aisé. En poussant, elle se vida de tous les côtés. Elle en riait encore lorsqu’elle me rapporta ces faits, des années plus tard. Pour le nouveau-né mariné à la sauce tomate que je fus, elle en déduisit les plus heureux présages. »

TKT dit: à

@ D.: Vous fantasmez sur les voitures italiennes, entre une Alfa et une Audi, il y a une différence de finition. Vous aimez fréquenter les garagistes ?
Audi C, D.bile, peut se lire aussi Odyssée, et Homère monsieur-le-comptable-de-base, est un auteur grec.
Vous savez, DD (comme les chaussettes de fin de semaine), vous devriez vous proposer comme jardinier chez Dame Trouillefou, elle vous cultiverait à l’aide de ses aiguilles-à-tricoter.

un lecteur sur la plage dit: à

Verseau ascendant Balance,…pour moi c’est pareil, Baroz!

JC .... dit: à

« D’autant plus, Christiane, que l’on sort tous de la mer (mère) et pour moi, en prime, c’était dans la merde ! »

Jacky, Jacky ! Pas de prime particulière ! Nous naissons tous entre la merde et l’urine, depuis bien avant R&R et la louve, et tous ceux qui ont assisté à ce miracle qu’est un accouchement le savent…

Pas de plad dit: à

Bon, on passe à un billet suivant ?
Je m’ennuie avec celui-ci.

Merci de vous arrêter à celui-ci. Vous ennuyez le monde entier avedc vos élucubrations imbéciles.

D. dit: à

Verseau ascendant Balance : deux signes d’Air. Les flatulences s’expliquent surtout par cela.
Je vous rappelle que ce sont les astres qui nous gouvernent et que tout ce qui se passe sans les astres se passe aussi sur terre sous forme matérielle.
Passons sur la base aérienne de Saint-Dizier et ses escadrons de Rafale…

D. dit: à

TKT, lâchez-moi les baskets. Vous ne vous rendez pas compte que vous vous couvrez de ridicule en expliquant le jeu de mots sur l’Audi C.
Plus vous persistez à me prendre pour un con, plus vous confirmez aux yeux de tous que vous en êtes un gros.

D. dit: à

Bérénice est du signe des Poissons : elle fait des bulles, mord aux hameçons, fuit et revient illico, se pare de couleurs chatoyantes et reflète les rayons de soleil.

D. dit: à

12h 25 n’est pas de moi, mais j’approuve à 100 %

de la base au sommet dit: à

TKT dit: 3 août 2013 à 11 h 36 min
Audi C peut se lire aussi Odyssée, et Homère est un auteur grec.

Bravo !

Jacques Barozzi dit: à

Ce qui serait bien, D., c’est, qu’outre la vie des saints, vous nous donniez pour chacun les prévisions astrologiques de la journée. Pour mon thème, vous avez tous les éléments !

chacun son tour dit: à

Le Frère Carl amasse off
La Châtreuse de palmes
Le Rouget aux noix
Notre drame de pays
Anna Carine est née
Le Cave devient tiquant
Ton chicot dans la manche

chacun son tour dit: à

Le Docteur divague, Jo.

chacun son tour dit: à

Des sous, rillettes des gnomes.

bérénice dit: à

11h04 « Par divan, par-derrière » (en trente leçons )a été écrit après « Les essais » et notamment fait suite à « au delà du principe de plaisir » . Il n’en demeure pas moins un ouvrage de référence et il appartient à chacun de le manipuler avec la précaution due au devoir de mémoire.

L'Indépendant de Narbonne dit: à

L’Aude hissée.

mumuse dit: à

Les déjà roitelets lèvent tard l’esse.

mumuse dit: à

Les choux francs du jeûne vert terre.

bérénice dit: à

Quant au 9)- Mignonne allons voir si névrose-(c’en est le vrai titre original) je rappelle que l’auteur Alfred Rosard fut longtemps interdit de publier en raison de nombreuses illusions volées et pas restituées qui se posèrent en motif de suspicion générale réprobation et rejet pur et simple de la part des maisons d’éditions qui ne désiraient rien perdre de leurs avoirs.

mumuse dit: à

Buvard et p.q. sèchent.

Polémikoeur. dit: à

Un tour au sous-sol
du bazar de l’Autel du Livre,
rayon outillage amateurs et pros :
traduction, correction, références
(tribut, remerciements et biblios),
plans (au millimètre !) et maquettes,
préfaces et introductions, etc.
Préfaces, quelles plaies, à l’exception
des porteuses d’explications circonstanciées !
Notezédébassement.

mumuse dit: à

L’Hélice dans la volée.

D. dit: à

Jacques, vous n’avez pas à connaître l’avenir.
Vous devez accepter votre journée telle qu’elle se présente et vous êtes également artisan de la liberté que Dieu vous donne. Il n’y aura donc aucune prévision -ni prédiction.

D. dit: à

TKT dit: 3 août 2013 à 11 h 36 min
Audi C peut se lire aussi Odyssée, et Homère est un auteur grec.

Bravo !

ne complimentez pas trop vite, il est possible qu’on lui ait soufflé.

ludo dit: à

Musil revu par Baroz : L’Homo sans décalotter.

Polémikoeur. dit: à

La préface est souvent l’horoscope de l’ouvrage.
Sacrédulement.

D. dit: à

Moi aussi je suis d’un signe d’Air, Jacques, le même que celui de TKT d’ailleurs, mais compensé (voire contrarié) par un signe de Terre.

Polémikoeur. dit: à

Préfacer est la justification existentielle
« a posteriori » de l’Académicien.
Déchargitablement.

D. dit: à

De toutes façon, tout ça n’a aucun sens, il n’y a jamais eu d’Audi C.
Tu m’excuseras, Thierry, mais Alfa-Roméo est d’une finition tout-à-fait acceptable. Et ce qui fait une grosse différence avec Audi, c’est la classe et l’élégance des lignes et la sportivité de conduite.

D. dit: à

Il est vrai que les moteurs allemand ont une grande longévité. Mais de nos jours, ce n’est pas ce qu’on recherche. Une voiture est « finie » au bout de 10 à 15 ans et on la change pour un modèle plus sûr, équipé d’un moteur consommant moins, avec des équipements à la page.

Polémikoeur. dit: à

Le catalogue des services
et appareils éditoriaux
continue avec les résumés,
quatrièmes de couverture
et autres échantillons
destinés à capturer le client.
Traquenarrativement.

Polémikoeur. dit: à

Auto-dafé…
Nitivement.

JC .... dit: à

« Plus vous persistez à me prendre pour un con, plus vous confirmez aux yeux de tous que vous en êtes un gros. »

Diantre ! il n’y a ici, dans ce domaine, que petits poissons : les gros sont en charge de l’Etat !
(… allusion légère, …et vérifiable….)

lecteur de plage dit: à

Pour en revenir à Verheggen et pour nous changer un peu des rappels de piqures Proustiques de Madame Kristeva sur France Inter…

Prix James Ensor du Mérite sportif de la Ville d’Ostende

« Écrire n’empêche pas de faire du sport, que je sache! On peut même être médaillé – d’or va de soi ! – multimédaillé dans les plus diverses disciplines ! Que ce soit le tir au flanc ou le tiramisu. Le lancer d’ultimatums, le lancer du disque horaire, le lancer du poids sur la conscience ou celui du com­plètement marteau. Vainqueur de l’heptathlon d’Achille et du marathon à l’huile d’olive. Champion hors catégorie au saut du lit, au saut à la corde, au saut de Champagne, au saut hygiénique et surtout au petit saut dans le Perche pour un petit week-end en amoureux. Crack des cracks au Judo Inglesias et au karaoké sur gazon. Tenant du titre en ten­nis de table d’hôte et en écrevisse à la nage. Recordman du 100 mètres lenteur et du relais 4 fois la semaine des 4 jeudis. Détenteur d’un palmarès sans comparaison tant dans la pra­tique du basket bien dans ses baskets que dans les compéti­tions sportives hivernales : qu’il s’agisse du bobo (à deux) à Megève, de la luge des classes ou de la descente en whisky.
La descente cul sec, on l’aura compris !
Toujours premier, toujours gagnant même dans le jet d’urine ou le crachat dans la soupe ! »

Jacques Barozzi dit: à

« Vous devez accepter votre journée telle qu’elle se présente et vous êtes également artisan de la liberté que Dieu vous donne. »

C’est beau ce que vous dites là, D., j’en suis tout bouleversifié et, à l’avenir, me le tiendrai pour dit !

Passou termine en s’exclamant (sans point d’exclamation) : « On en est là. »
C’est donc une affirmation, dûment constatée.
Cela me fait penser à ce fait divers, celui de la mère et de la fille qui ont disparu dans le Languedoc.
La plus jeune ne s’est pas présentée à son concours de reine de beauté.
Elle avait été baptisée d’un prénom de série B américaine : Allisson !
On en est là !

Jacques Barozzi dit: à

Verheggen n’est pas un auteur pour D., lecteur de plage, il n’aime pas les écrivains pour rire !

lecteur de plage dit: à

C’est qu’elle a du changer d’avis, notre jeune concurrente et sans doute s’est-elle présentée au
 » Prix – Jeune Espoir – de la nouvelle traduction gréco-latine que J.P. Verhereggen nous relate :

Prix «Jeune Espoir »
de la nouvelle traduction gréco-latine

In articule mortis
C’est tout un art d’asseoir son cul sur une moto.

Delenda Carthago Dès lundi, je cartonne.

Festina lente
Tina est un peu lente de la fesse.

Bis repetita placet
Dès que je lui ai collé une bise, je lui place une répète sur le pète.

Aléa jacta est
Quand Léa jouit, Jacques éjacule.

Verba volent, scripta manent
Quand Verba est au volant et Scripta aux manettes,
c’est dans le fossé direct !

Age quod agis
Malgré son âge, il a la cote, il gicle encore.

Ad limina apostolorum
II s’est fait limer par un drôle d’apôtre.

Vanitas vanitatum et omnia vanitas Si tu ouvres bien un vasistas, tu ouvres facile toutes les fenêtres.

Pro Deo
Dieu est un professionnel.

Gnôthi seauton
À force de te goinfrer de gnocchi, tu vas bientôt peser cinq à six tonnes.

Ab irato
Je râle, j’ai perdu mon râteau !

A.E.I.O.U (Austria Est Imperare etc.)
Quand on reçoit un coup dans les claouis, on ioule comme n’importe quel Tyrolien !

Ab hoc et ab hac
Avant de se faire sauter par le premier bouc venu, toute chèvre devrait exiger qu’il ait le bac.

Annus horribilis, annus mirabilis II vaut mieux sortir de son cul une bille en or qu’une mirabelle blette

Carpe diem Dieu a péché gros !

Castigat ridendo mores
Même quand on le castra pour affaire de mœurs, il se bidonnait.

Ad hominem.
Oui, je fais des abdominaux mais un à la fois.

Ab oculos
Si je vois bien, les gogues sont occupés. »

Jean Pierre Verheggen.

renato dit: à

C’est fou cette nostalgie du collège…

lecteur de plage dit: à

Jacques Barozzi dit: 3 août 2013 à 14 h 04 min

Verheggen n’est pas un auteur pour D., lecteur de plage, il n’aime pas les écrivains pour rire !
Renato non plus…

D. dit: à

Pour être complet, j’ajouterai qu’il n’y a pas que les moteurs allemands qui ont une grande longévité. Volvo en fabrique de très endurants.
Mais montés sur de tels veaux hideux… on se demande qui peut se décider à acheter ça.

lecteur de plage dit: à

Ceci n’est pas un plagiat….

Exemple d’un combat entre belges…avec un troisième larron au final!

 » En Wallonie, Michaux le grand combattant

II m’apice, me martoque, me copiée
et poque et poque, me cafougne sans rat’na !
T’as compris, fouille-merde qu’il me dit comme ça!
Il me ratire à lui, m’agrappe, me cossatche, me margougne, me macsoude le grognon et randache, laid mouson, m’afflache puis rouf rouf à la rouffarde me jette comme un vieux sac, bardaf dans les buissons !
Je lui demande pourtant simplement de rester belge !
Il m’envoie à l’oseille, m’apougne et racapougne, m’arniche et nichette, me scrèpe mes côtes à l’oriette !
Je lui propose seulement d’au moins garder l’y grec à son petit nom comme lorsqu’il était : Henry Michaux, gamin wallon, ne serait-ce que pour faire moins allégeance aux rattachistes et autres opportunistes fransquillons de nos régions !

Non ! C’est non ! Et non pour de bon !
Il me cobesace, tape et cotape, me gougne, et pigne et pignette, me bourre la binette en me la tartant bien à fond !
Non ! Rien de rien !
C’est merde aux artistes végétariens — ou wallons, un jour oui, un jour non ! -comme disait déjà en son temps le grand Magritton ! »
Jean Pierre Verheggen,
Un jour je serai prix nobelge Gallimard 2013.

renato dit: à

C’est ce que vous avez compris ?

Phil dit: à

Dear passoupline, vous causez encore à Jonathan Littell de Barfelona ? Il ne voulait donc pas citer ses sources ? pas été au bout de son pavé, ne l’ai jamais su.
Bloom, on lit plutôt Vialatte pour son Congo fruité. Un auvergnat qui s’occupe de Kafka éveille des soupçons.

Jacques Barozzi dit: à

J’ai découvert Jean Pierre Verheggen avec son précédent ouvrage, « Poète bin qu’oui, poète bin qu’non ? » (2011).
Le genre de livre qu’on lit avec plaisir à la plage, mais qu’on peut apprécier aussi à la veillée au coin d’un bon feu hivernal.
(renato c’est notre Buster Keaton, lecteur de plage, il rit seulement quand il se pince…)

Barbarin dit: à

pasque vous Baroz êtes un marrant ? un gai luron du genre de Funès, hein ?

Jacques Barozzi dit: à

Disons que j’ai le goût du rire et d’en rire, Barbarin de Baracon…

Barbarin dit: à

j’en suis moins sûr, Barozizi

TKT dit: à

D., je ne comprendrais jamais pourquoi vous me tutoyez. Le tutoiement à sens-unique, vous avez de très mauvaises habitudes, D.

D. dit: à

Vanitas vanitatum et omnia vanitas

oui mais mois je prendrai que deux boules vanille, la troisième je la voudrais à la fraga.

D. dit: à

Me cherches pas, Thierry. J’ai été patient avec toi jusqu’à présent. Ne m’obliges pas à te donner la correction que tu mériterais.

D. dit: à

Correction sous forme de commentaire, bien entendu, je suis contre toute violence physique. De toutes façons ma religion me l’interdit.

D. dit: à

Ce soir je reçois des amis. Ça me fait chier, je préfère vous le dire tout de suite. Je n’aime ni les amis, ni recevoir. J’espère simplement qu’ils ne me lisent pas par hasard ici, et si jamais c’était le cas, je les informe qu’après tout il peuvent ne pas venir, ce serait mieux pour tout le monde.

Sergio dit: à

D. dit: 3 août 2013 à 14 h 34 min
Mais montés sur de tels veaux hideux

Surtout le veau Marengo c’est extrêmement buonapartiste…

.D dit: à

Bon, il serait largement temps de passer au billet suivant.

D. dit: à

J’aurais été une femme, je pense que j’aurais demandé Thierry en mariage.

Sergio dit: à

Johnny Walker c’est un bon côté ou un con botté ?

Chaloux dit: à

Rimbaldiens, lisez « Un Ardennais Nommé Rimbaud », de Yanny Hureaux, La Nuée Bleue/L’Ardennais. Un livre magnifique qu’on ne quitte qu’à regret (avec une courte et forte préface d’André Velter, et l’extrait d’une lettre de Julien Gracq à l’auteur) et qui donne envie d’ouvrir les autres livres de cet écrivain.
Dévoré dans la nuit.

Sergio dit: à

Boh y a que Ferdine on peut rien emprunter il est quasiment inaliénable et même déposé au pavillon de Breteuil…

Sergio dit: à

.D dit: 3 août 2013 à 19 h 12 min
passer au billet suivant

lequel fort logiquement s’intitulera « Ceci continue à ne pas être un plagiat »…

melody nelson dit: à

giat ? c’est la marque d’une intention belliqueuse, ne croyez-vous pas ?

D. dit: à

J’en ai assez de faire l’andouille ici.
Je m’en vais.
Au revoir, tout simplement.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…enfin,…j’ai acquis un faux,…un plagiat,…

…Non,…c’est pas pour rire,…un vrai faux Modigliani,…

…très content,…à examiné de près,…un vrais faux,… » moderne « ,…
…( photo collé sur toile ),…badigeonné de couleurs similaires pour créer un relief – bidon,…pour en escroquer du client,…enfin, le cadre est vrai et la toile aussi,…

…çà me change, de mon Van Gogh et Braque,…
…enfin les nues , c’est vraiment pour vivre à l’oeil,…Oui,…encore une banane,…garder la pose, ne bougeons plus,…splendide la courbure des lèvres,…etc,…

…y en à de terribles comme modèles,…à ce demander,…Oui,…elle vit encore,…sans doutes,…etc,…

Edith Rice dit: à

L’être en danger
La recherche tempère Dudu
Le petit pince la petite
Les raisons de la colère
Pour Kiki sonne le blaze

On n’ose rappeler les classiques :
Voyage au bout de l’ennui
Les culs de mes jours
Jours nuls de Jules r̈ard

Edith Rice dit: à

De Jules renard

des journées entières dans les arbres dit: à

« vient de paraître »:
Qui a lu Maurice Bedel, lecteur de Morand ? ou le « féroce » Fernand Bourdet ?

Lecteur de plage, quel bonheur.

Pour les piqûres proustiques, le traitement prohylactique d’ Eloïsa Castellano-Maury est tout autre.

« Mignonne allons »
à la nuit close
http://www.youtube.com/watch?v=_1sCAH6Ix3w

(merci Chaloux)

des journées entières dans les arbres dit: à

prophylactique !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…christiane,…à,…8 h 06 mn,…

…je ne suis pas sévère,…
…parce que je, même si la porte est ouverte,…je ne veux rien enfoncer,…ou retordre comme opinion,…

…juste, quelques lignes et contours des apparences,…et un jeux de perspective des ensembles sur le disque du temps à nos jours,…
…y a des  » idées « ,…que je n’ai pas coucher sur la toile,…pour éviter des réactions explosives,…par le niveau passionnel des intervenants,…

…je ne veux pas être plus clair, à ce sujet,…c’est mieux en rabattre sur soi et fermer les yeux d’un certain  » discernement  » du libre appât du gain,…garder en basse-cour,…etc,…

…en cela qu’une prudence extrême et silence, laisse les portes ouvertes,…à des manoeuvres et intelligences parasites,…
…etc,…
…je suis tout ouie,…

elodie dit: à

je ne ferai pas le loup dans la belgerie assoulinienne: j’ai relu tout le dernier chapitre : chapitre qui n’est pas suivi d’une bibliographie ni d’un index des interprètes sollicités
bonsoir !

Marc Page dit: à

Le nom de la grosse
La meilleure des dindes
Trois essais sur la Théodorine sexuelle

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