Ces romans, quel cinéma !
Nul besoin d’être gardnerologue pour savourer Les nuits d’Ava (304 pages, 20 euros, Actes sud) de Thierry Froger puisque ce n’est ni un biopic ni une biographie. Ava Gardner n’est qu’un prétexte pour exprimer bien d’autres choses. C’était un peu la démarche de Laurent Binet avec HhHhh dans lequel le narrateur parlait autant de son passion pour Prague, pour sa petite amie etc que de l’assassinat du gauleiter Heydrich par deux résistants tchèques venus de Londres, le « sujet ». Bref rappel du détail de l’existence de Gardner qui sert de fil d’Ava : un jour à Rome en août 1958, en marge du tournage de La Maja nue, navet américano-franco-italien d’Henry Koster dans lequel elle s’ennuyait à jouer la duchesse d’Albe, modèle et maitresse de Goya, elle a posé nue pour le chef opérateur Giuseppe Rotunno (qui deviendra le directeur de la photographie attitré de Visconti et Fellini), leur projet étant de reproduire en photo quatre tableaux célèbres (La maja desnuda, bien sûr, mais aussi l’Origine du mondeetc). Ava Gardner nue à 36 ans…
Elle a déjà derrière elle le chef d’œuvre d’Albert Lewin Pandora, Les Neiges du Kilimandjaro, Mogambo, La Comtesse aux pieds nus, Le Soleil se lève aussi… Une filmographie déjà bien fournie, et une réputation tout aussi établie de fêtarde, couche-tard, séductrice « aimant beaucoup mais jamais raisonnablement », d’alcoolique aussi qu’elle pondèrera :
« Lorsque je buvais, c’étaient les effets de l’alcool que je recherchais. De tous les verres que j’ai bus, je ne me rappelle pas avoir pris plaisir à un seul. La seule raison qui me faisait boire était l’envie de surmonter ma timidité »écrivit-elle dans ses Mémoires (1990).
Une femme hantée par le désespoir et dominée par la fatalité a pu dire d’elle George Cukor, avant d’ajouter un mot qui lui alla droit au cœur, comme le plus beau des compliments :
« Ava, c’est un monsieur »
Le narrateur des Nuits d’Ava du nom de Jacques-Pierre (toute ressemblance avec un critique et écrivain français connu ne serait que pure coïncidence encore que, Rome…) se met en quête de retrouver ces clichés légendaires dont beaucoup parlent sans les avoir vus. L’Histoire vraie l’intéresse moins que les histoires. Il faut espérer que les historiens du cinéma ne comptent pas sur lui car il n’obéit qu’à sa fantaisie et à ses rêves de chercheur sans contrainte. Cette quête d’un fantasme est une ode aux images, surtout lorsqu’elles sont fantomatiques et suscitent des apparitions. Poursuite d’une inaccessible étoile, elle est imprégnée de ce que Pascal Quignard a écrit sur l’image que l’on ne verra jamais car elle manque à la source, celle de notre origine, de notre conception (voir Sur l’image qui manque à nos jours, Arléa, 2014). Et rien n’est stimulant pour un esprit curieux que l’image manquante (ce n’est pas Rithy Panh qui nous démentira, lui qui en a fait le titre et l’argument de son époustouflant documentaire sur le génocide khmère). Le narrateur craint de la voir autant qu’il la désire. Quel rapport entretient-on avec les images lorsqu’on est soi-même une icône ? Plus que jamais avec Les nuits d’Ava, il y a ce que raconte un roman et ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte. Et là, c’est beaucoup, partout, grâce à une écriture aussi fluide que trépidante, avec de temps en temps avec des envolées inouïes sur l’amour, la perte, le cinéma, la dolce vita, les stars… Ca m’a emporté, emballé car j’oubliais l’essentiel : c’est vraiment très drôle.
Le livre de Jean-Marc Parisis Un Problème avec la beauté (268 pages, Fayard) est lui aussi plein d’humour, construit autour d’une icône du cinéma et de sa beauté. Mais c’est une prouesse car l’absence d’humour et de sens du second degré est le grand défaut de son héros. Là non plus, pas de malentendu, il ne s’agit en rien d’une biographie. Plutôt un récit qui tend vers le portrait, épatant car le ton est juste, celui d’un Gabin qui raconterait un polar au galop, sans trainer en route. Le titre annonce la couleur, mais le livre vaut beaucoup plus que cela car le personnage est passionnant. Par son itinéraire, par sa carrière, par la richesse de sa filmographie.
Par moments, en lisant ce récit, on a l’étrange sensation d’entendre le critique François Chalais dans l’une de ses fameuses interviews télévisées. Question de rythme dans la voix, de goût de la formule, de dilection pour les raccourcis. Cela nous vaut nombre d’anecdotes mais qui n’ont rien d’anecdotiques car jamais gratuites, et ne l’empêche pas, par exemple, de comparer la gamme chromatique du noir et blanc en couleurs chez Melville et chez Losey. On se souviendra qu’en 1976, le palmarès du Festival de Cannes a ignoré M. Klein de Joseph Losey, grand film que nul ne voulait se risquer à produire et que Delon a personnellement financé tant il y croyait. Il a trop souvent été jugé sur des attendus extracinématographiques alors que seul l’acteur compte. Lui-même le dit souvent : vous pouvez critiquer et moquer l’homme tant vous voulez mais l’acteur, lui, est incontestable (acteur pas comédien, il y tient bien qu’il se soit aussi promené sur les planches). Ce qui n’est pas faux dès lors que l’on met de côté les nanars de sa dernière période où il se dirigeait lui-même, le réalisateur commis eut-il réalisé à temps le caractère fictif de son propre emploi. D’un côté la marionnette d’Alain Deloin qui parle de lui à la troisième personne tel un Van Damme sans l’autodérision, de l’autre Tom Ripley, Rocco Parondi, Françis Verlot, Tancrède Falconeri, Guillaume de Saint-Preux, Jacques Chaban-Delmas, le capitaine Philippe Esclavier, Manu Borelli, Jef Costello, Jean-Paul Leroy, Roger Sartet, Corey, Ramon Mercader, Robert Klein, Pierre Niox, Alain Delon…
Pas le genre Actor’s studio, Delon. Plutôt du genre à apprendre sur tas. Et encore… Il aura suivi toute sa vie le conseil donné par Yves Allégret :
« Parle comme tu me parles. Regarde comme tu me regardes. Écoute comme tu m’écoutes. Ne joue pas, vis » »
Nature à l’écran comme dans la vie. Il faut le voir déambuler il y a peu dans les rues de Palerme au bras de Léa Salamé pas encore touchée par la grâce hulotienne, puis sous les lambris du palais Gangi ressuscitant par son émerveillement les fastes du bal du Guépard cinquante trois ans après ,le voir et l’écouter s’exclamer : « Putain, que c’est beau ! ». Il a une telle nostalgie du monde d’avant qu’on se demande s’il ne compte pas encore en anciens francs. Nul doute que, contrairement à nombre d’intellectuels, lui n’aura aucun complexe à dire que c’était mieux avant. Son itinéraire d’enfant pas gâté, du tablier de l’apprenti-charcutier de Bourg-la-Reine à la silhouette sanglée dans le Trench Old England du Clan des siciliens, vaut le détour car Parisis en fait un récit épatant.
Tout cela est évoqué par sauts et gambades et aussi la rivalité avec Belmondo, le refus du maquillage à l’écran, les mauvaises manières de la presse, les rumeurs, la pègre, les voyous, les voitures de sport devenues vintage avec le temps, les femmes, surtout Romy Schneider, à qui un lien indéfectible, secret, puissant l’attacha jusqu’à son suicide. Cette histoire-là, la leur, si quelqu’un l’écrivait, il faudrait la lire en écoutant Delon’s Blues composé et joué par Jimmy Smith à l’orgue Hammond…
Un scorpion, destructeur, et surtout un homme aux colères irrépressibles. De ce côté-là, ca ne s’est pas arrangé même si ça s’est banalisé en colère permanente contre la connerie généralisée (les occasions ne manquent pas), l’état du monde, l’absurdité des décisions politiques, la société lorsqu’elle marche sur la tête. Quand on prend cette pente, on finit par vivre loin des hommes, dans la compagnie des animaux. Ce qu’il fait. Maintenant et pour l’éternité : sa chapelle funéraire l’attend dans sa propriété de 55 ha aux côtés du cimetière privé où il a enterré ses trente-cinq chiens.
C’est avant tout un solitaire étant entendu que sa solitude relève de l’amitié de soi avec soi-même, et que demeurer seul est l’unique moyen de n’être jamais trahi. Un taiseux. Comme dans Le Samouraï. François Mauriac l’avait tôt compris en écrivant dans son Bloc-notes :
« Alain Delon ne parle jamais aussi bien que quand il se tait ».
D’autres, habitués aux vacheries du sus-nommé, y ont vu un sarcasme alors que c’était un compliment. C’est ce qu’il préfère en lisant les scénarios qu’on lui propose : quand ses dialogues sont réduits a minima. Ca tombe bien car pour Parisis, tout Delon est réfugié dans ses yeux (d’ailleurs, son livre est sous-titré « Delon dans les yeux »). Un certain regard. Ce qui le gouverne et le reflète le mieux, plus encore que le corps, la gestuelle, la démarche. Les metteurs en scène l’ont bien compris qui ne lui ont jamais marchandé les plans serrés. Pas que pour le bleu. Moins une question de couleur que d’intensité, Visconti l’avait bien compris dès Rocco et ses frères en noir et blanc.
Quelques reproches tout de même à ce livre si entrainant. L’évocation de l’affaire Markovic, fait divers sans grand intérêt dont la presse a fait une montagne en faisant monter la mayonnaise politique, prend trop de place, trop de pages, et ce n’était pas du cinéma ou alors du mauvais, quand l’analyse des grands films est réduite, elle, au minimum syndical. D’autre part, Parisis n’insiste pas assez sur l’engagement volontaire à 17 ans dans la marine nationale et dans la guerre d’Indochine : du propre aveu de Delon, c’est là qu’il est né à 20 ans, qu’il a tout appris de la vie et il n’en est jamais sorti. Cela dit, Un problème avec la beauté, je l’ai lu d’un trait.
Pas le cas de Série noire (176 pages, Pol) de Bertrand Schefer. Ce n’est pas une question d’écriture mais de conception. En fait, je n’ai toujours pas bien compris de quoi il s’agissait dans ce roman qui démarre sur le cinéma (ce qui m’avait attiré de prime abord) et se poursuit par une intrigue autour du kidnapping du petit Eric Peugeot, issu de la dynastie automobile bien connue, inspiré par Rapt, un titre de la Noire chez Gallimard époque Marcel Duhamel, je suppose. Entre les deux se noue une idylle entre un escroc de faible envergure et une jeune danoise candidate au titre de Miss Monde. A la toute fin, on comprend (enfin, c’est beaucoup dire) que ladite danoise s’est mariée avec un certain Schaefer, presque l’auteur –ça me rappelle une irrésistible brève de comptoir dans laquelle un leveur de coude disait :
« Proust, dommage qu’il y ait ce « u » : à une lettre près, il aurait été célèbre »…
Pour ce qui est du cinéma, l’histoire s’ouvre au XIIIème festival de Cannes. Un temps où, d’année en année, la moitié du jury était constitué d’écrivains : Achard, Genevoix, Paulhan, Giono etc C’était en 1960. Georges Simenon était président du jury, Henry Miller membre, tout s’annonçait bien avec l’ouverture en fanfare grâce à Ben-Hur. Mais l’auteur fait grand cas du scandale déclenché par la voix caverneuse de l’acteur Alain Cuny, outré que L’Avventura, son réalisateur Antonioni et son actrice Monica Vitti aient été sifflés, hués, conspués, injuriés, et que le chanteur Dario Moreno « ce pitre ! » se soit produit dans le temple du cinéma. Les délices de Cannes…
Mais enfin, Anna Karina passe par là et aussi un certain Simy Assouline, ou plutôt une certaine, là aussi ce n’est pas très clair. C’est plein de bagnoles de l’époque, comme chez Jean-Marc Parisis avec Alain Delon : Thunderbird, Impala, Studebaker, Dauphine, DS, 403, 404, berline, coupé, cabriolet ! Ici une scène d’A bout de souffle, là une autre de Cléo de 5 à 7. Plus loin un portrait de la danoise où il est dit qu’elle ressemble à Corinne Marchand dans le film d’Agnès Varda, mais à quoi celle-ci pouvait bien ressembler. Voilà ce qu’on appelle de la cinéphilie pour happy few. Tout cela n’a rien d’antipathique. C’est juste que l’on ne voit pas où ça mène. Ah oui, le rapt du petit Peugeot tandis que la plus belle fille du Danemark se balade au bras de l’homme le plus recherché de France et qu’Alain Cuny laisse éclater sa colère pour défendre L’Avventura, ce qui, avec le recul, n’est pas très raccord car l’évènement du festival, ce fut l’audace du jury et de son président, dont le roman Lettre à mon juge (1947), qu’il tient en haute estime (ce n’est pas moi qui le démentirais) entrerait en résonance selon Bertrand Schefer avec L’Avventura, des jurés donc, contre le professionnels de la profession, osèrent couronner La Dolce vita de Fellini.
Vers la fin, l’auteur offre une clé (enfin…) :
Notre enquête se tient sur un seuil où l’on est mal à l’aise. Qui nous fait dire aujourd’hui ce n’est rien, nous en avons vu tellement davantage depuis, de plus rouge, noir, de plus certainement innommable. Nous avons même oublié tout ce que nous avons vu et ingurgité de faits réels et divers, horribles, qui nourrissaient on ne sait plus bien quoi, lorsqu’on s’est mis à parler de fiction, de réalité, à tour de bras, sans savoir ce qu’on disait, pour nous empêcher de voir, de penser, mélangeant tout, plus malléables désormais que nous étions devenus. Notre enquête porte sur cet oubli-là, sur des figures destinées à l’oubli, effaces par un temps qui, s’il n’est pas dans la nuit de l’histoire, est dans un clair-obscur, ou mi-ombre mi-lumière, comme ne sachant pas, ne parvenant pas à se déterminer. Ce sera donc aussi l’histoire de la disparition d’un événement.
Là, tout s’explique, même si c’est un peu tard. Série noire n’est pas en soi un mauvais livre. C’est juste qu’il m’est apparu confus. Au fond, j’en veux surtout à Schefer de présenter Simenon comme « le plus véritable des auteurs de romans policiers », cliché qui a la vie dure : les enquêtes de Maigret, dont l’écriture était sa récréation, ne représentent qu’un tiers de son œuvre !
(« Ava Gardner dans La Comtesse aux pieds nus de Joseph Mankiewicz ; « Alain Delon avec Monica Vitti dans L’Eclipse d’Antonioni » ; « Simenon et Fellini au festival de Cannes en 1960 » photos D.R.)
1 171 Réponses pour Ces romans, quel cinéma !
L’Avventura :
http://blogfigures.blogspot.com/2011/08/monica-vitti-lavventura.html
« de son passion pour Prague » / « le génocide khmère » / « avec de temps en temps avec des envolées » / « contre le professionnels de la profession »
Bon.
Décryptons les thèmes et illustrations des trois dernières contributions de notre hôte : un billet sur les romans de la rentrée, plein de ferveur pour les mains féminines qui l’ont écrit.
Une photo d’une femme de dos, les cheveux frisés au vent, devant une mer lelouchienne à souhait.
Une photo d’Ava Gerdner de face, brûlante et dressée.
Une évidence : notre hôte est amoureux ! Ou « in the mood for love », tout au moins !!!
(Elle est écrivaine, rencontrée au bord de la mer, brune et frisée, et sensuelle à souhait !)
Bon, allez je déconne là. Allez, je sors !
Un oubli, perle ?
« Plutôt du genre à apprendre sur tas. »
Je me souviens que l’on voyait la pointe des seins d’Ava Gardner sous ses pulls moulants.
Ava comme Monica ont perdu la mémoire et Moreau est morte. Mais Delon est encore lucide. Le cinéma c’est la nostalgie ou c’est la vie ? Les uns iront à la Cinémathèque, les autres pas…
Belle étude « Sur l’image qui manque à nos jours, Pascal Quignard et l’imaginaire de l’absence » de
Maria Concetta La Rocca (Quêtes littéraires – n°5 / 2015). Merci pour ce lien que je vais approfondir avant de lire la suite de ce billet intéressant qui nous transporte dans les coulisses du cinéma.
On sent à lire ce billet, en particulier dans la partie sur Delon, affleurer la sensibilité du vrai Assouline, l’Assouline muselé depuis des années, marabouté par on ne sait qui, l’Assouline de droite, l’Assouline conservateur, qui devrait figurer au côté de tant d’autres qui honorent l’intelligence française.
A signaler le billet clin d’œil de Finkie dans le Figaro de mercredi dernier « Plaidoyer pour la nostalgie » (ce qui était vraiment mieux avant).
Pour rester dans la note du billet de Passou, très années 1960, il n’y a plus qu’à aller voir ce film, sorti cette semaine !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578208&cfilm=256872.html
Delaporte, je ne connaissais pas plus que ça Ulrike Meinhof, je viens donc de me documenter un peu. Figurez-vous qu’elle était bisexuelle, le saviez-vous ?
Sinon le prénom Ulrike est assez laid. Germanique, rapeux, accidenté. Absolument pas féminin de consonance.
« ce billet intéressant qui nous transporte dans les coulisses du cinéma. »
Plutôt du côté des pages de Gala que de celles des Cahiers du cinéma, Christiane !
Tu l’as vu « Guy »?
Pas encore, closer.
N’enterrons pas trop vite le cinéma de papa !
http://www.lefigaro.fr/cinema/2018/08/30/03002-20180830ARTFIG00229-annonce-de-la-mort-de-costa-gavras-encore-une-sordide-fake-news-propagee-par-twitter.php
« L’écrivain Philippe Besson, qui avait fait d’Emmanuel Macron un personnage de roman, nommé consul de France à Los A… »
Un personnage en quête d’ambassadeur !
J’avais quatre ans quand Kim Novak est apparue sur la Croisette !
http://www.ina.fr/video/I00001273
« Un personnage de roman» est consacré à «Emmanuel M.». On ne sait pas pourquoi le nom est escamoté, mais c’est du meilleur effet. C’est érotisant. Quand Besson voit Macron au journal télévisé, «l’apparition provoque une illumination», «un élan mystique»: il va écrire un livre. Enfin, plutôt qu’écrire un livre, il va «écrire une espérance». Il va suivre à la trace Macron, cet homme à «l’intelligence supérieure», ce héros stendhalien «beau et ambitieux», «au naturel ardent, indépendant et rêveur, qui brave l’autorité du père, devient guerrier et lutte contre l’ordre ancien», ce politicien hugolien dénué de cynisme mais gorgé de «fougue romantique» comme l’orange l’est de jus.
(Entendant Besson comparer Macron à un mélange de Julien Sorel et Fabrice del Dongo, le banquier Mathieu Laine, autre macronolâtre, s’insurge: c’est un contresens. Macron tient plutôt de Cyrano: «Quelle audace, quel panache !, analyse Laine. Ses convictions sont si fortes qu’il les porte de manière chevaleresque, sans peur d’affronter les oppositions. Et il sait marier la disruption et la restauration de la tradition.» Besson le cite, preuve que le macronisme n’est pas un dogme figé: il y a mille manières d’adorer Macron.) »
L’intégralité de ce délicieux article:
…
…Oui,!…j’ai lu tout le texte,…
…
…c’est, promis,quelques lignes,…
…
…les visions, extraordinaires, en cas, de cataracte,…quand, cela, advient,…c’est, prévu, pour le mois prochain,…l’opération,…
…
…mais, quels extraordinaires, visions, j’ai vécu,…
…alors, là, le genre moyen-âge,…des femmes extraordinaires, avec, la mode aux grosses nattes, et, plus, chapeaux en corbeille de nattes, sur la tête,….et, des visions de souterrains,…
…des visions de nues, les yeux mis-clos,…
…et, des détails, de dessins mouvants, net,…et, blancs sur noir,…de quoi faire des bandes dessinées,…
…je n’oublierait pas de si tôt,…quels plastiques, dans l’œil,…
…d’autres gens, d’autres ethnies, incomparables, avec des chemisettes, transparentes mais fines consistantes, avec des cordons aux hanches,…
…
…des visions d’armoiries, et de lauriers,…le principal,! semé, d’aigle noir,…
…les yeux, comme des photos en profondeurs,…inouïes, chaque vue, est plein cadre extra,….
…dans l’art, beaucoup de reprises, à faire,…ou appareils, pour d’autres rendus, plus intenses,…et légers,…
…ne me demander, trop, rien, je suis fatiguer,…Go,!…c’est véridique,…etc,…
…
« Un personnage de roman» est consacré à «Emmanuel M.»
On attend toujours le film, closer !
Sinatra vu par Ava: « Frank Sinatra, c’est 50 kilos, 25 kilos de voix et le reste… »
De cervelle.
De b.ite.
De charme.
« notre hôte est amoureux »
Je pense aussi.
Ayé. Le gros gégé accusé de viol lui aussi. La roue tourne, la roue tourne. Les têtes à la conscience si tranquille sont coupées. Ré-jouissons-nous !
« notre hôte est amoureux »
D’Ava G. ou d’Alain D. ?
D. votre acharnement sur tout ce qui touche à l’Allemagne est pathologique-pathétique.
…
…il, faut, en rester, la,!…l’imagination, dépasse, la persistante réalité,…
…
…je ne retrouve, mes femmes, que dans mes rêves,…en rester la,!…etc,…
…
« Les têtes à la conscience si tranquille sont coupées. Ré-jouissons-nous ! »
ed rêverait-elle d’un rôle de tricoteuse ?
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/tricoteuses-revolution-francaise
Un grand moment dans ce billet de Passou, par le biais du deuxième livre chroniqué, celui de Jean-Marc Parisis Un Problème avec la beauté (Fayard). Portrait au plus près de sa vérité de l’acteur, de l’homme : Alain Delon.
Je retourne à l’étude de Maria Concetta La Rocca : « Sur l’image qui manque à nos jours, Pascal Quignard et l’imaginaire de l’absence ».
D’autres liens de ce billet à ouvrir, encore.
@Jazzi,
non, je ne trouve pas ce billet « people » si c’est cela qui est induit dans ton rapprochement avec la revue « Gala » (qu’il m’arrive de feuilleter chez le coiffeur). Revue qui me fait retourner à la préadolescence où les paillettes des stars nous fascinaient, dans nos échanges de pause-collège.
Ce n’est pas le billet qui est spécialement « people » Christiane, mais plutôt les trois livres chroniqués…
« Revue qui me fait retourner à la préadolescence où les paillettes des stars nous fascinaient, dans nos échanges de pause-collège. »
En ce temps-là, on ne lisait pas « Gala », mais « Ciné revue », Christiane !
http://divinemarilyn.canalblog.com/archives/2010/01/30/20257852.html
« ne me demander, trop, rien, je suis fatiguer »
Je me faisais la réflexion hier, en regardant Le cercle rouge: mon dieu qu’il joue mal. Certes, mais c’est lui.
Des Jacques-Pierre parcourant les rues de Rome, il n’y en a qu’un !
Par quel mystère peut-il se retrouver dans un roman ?
L’étude de Maria Concetta La Rocca « Sur l’image qui manque à nos jours, Pascal Quignard et l’imaginaire de l’absence », mise en lien dans le billet, est remarquable.
Plusieurs pistes sont ouvertes dont celle des images que nous n’arriverons jamais à voir, celles de l’origine, images qui manquent à notre vie et non à notre esprit avec des citations de P.Quignard : « Un autre trait de la scène primitive est qu’elle précède le passé. Elle n’est pas inscrite dans le temps mais avant le temps. Elle est le jadis – le hors mémoire, le « passé avant ce qui s’est passé », l’amont sans langage de la biographie, l’amont animal de l’histoire (…). L’art cherche quelque chose qui n’est pas là. ».
Maria Concetta La Rocca écrit : « (…) l’image se pose, selon Quignard, comme le désir de voir quelque chose qui manque. (…) si l’image peut raconter l’absence, l’écriture peut raconter ce qui était pré-sent dans le passé. (…) Voici donc la fonction fondamentale de l’écriture : dévoiler, à travers le langage écrit, le mythe et le récit que les images contiennent. »
Son étude est finement pensée et écrite. Merci pour ce lien, Passou.
@ Ed
« D. votre acharnement sur tout ce qui touche à l’Allemagne est pathologique-pathétique. »
Tu ne vois toujours pas que D. et Delaporte c’est la même personne (ou deux frères jumeaux)?
Jazzi, a priori, notre hôte est tombé sous le charme féminin. Mais enfin, si, pour illustrer le prochain billet, nous avons droit à ceci : https://goo.gl/images/WLoyVN,
on pourra toujours se poser la question !!!
Je ne peux pas te répondre grand-chose sur ce point, Pablo, Assoustaline fait disparaître tous mes posts sur le sujet. Elle a tous les droits. Il doit avoir le goût des vieilles acariâtres. Mais je suis de ton avis.
…
…à @,…PerleDeCulture,…à 11 h 08 min,….
…
…la nature, pierres et arbres, se métamorphoses, dans l’esprit, en genres très humains, savoir, se tenir chaud, respectés,…
…la république, des ‘ rêves ‘, dans l’absolue,…
…et, plus, des rêves, sans tabous , ni religions,…un autre style, pratiquement, un genre Gérôme Bosch, le peintre, du Paradis,…
…plus sérieux, et du cru incisif,…
…
…les options de rênes, pas de logiciels, opérationnels,…etc,…
…
du cinéma pour finir l’été
Chaloux, peut-être la faute de Melville dont les films sont un peu surestimés.
le meilleur de Gardner dans « La nuit de l’iguane »: sur la plage entourée de ses deux beach boys à faire pâmer un ministre de culture français, maracas en mains, festival tétonique.
Il faut dire aussi, que cette histoire de scène primitive quignardesque est ce qu’il a imaginé de plus risible et de plus ridicule.
…
…les options de rêves par les logiciels opérationnels,…
…
Ed, 10 h 31 : on pourrait même dire qu’entre l’illustration du billet précédent, très gentiment lelouchienne, et celle du jour, plus carrément sensuelle isn’t ? (c’est l’effet Ava. Je ne sais plus qui a dit que même enveloppée d’une toile cirée, comme dans une célèbre scène de la Comtesse aux pieds nus, elle est plus excitante que n’importe quelle jeunette en bikini..), plus sensuelle, donc, il se serait « passé quelque chose » que ça ne m’étonnerait pas. Hum, hum.
C’est rigolo comme jeu. On va finir par élaborer un roman-photo… En utilisant les images choisies par notre hôte et en leur faisant dire des trucs, vous voyez ? Hara-Kiri a abusé, en son temps, du procédé, mais c’était poilant !
@Jazzi dit: 31 août 2018 à 11 h 05 min
Je ne me souviens pas de cette revue mais de nos discussions, oui. Transistor à l’oreille, un peu comme dans le film, plein de fraîcheur « Diabolo Menthe » de Diane Kurys, revu récemment. Les années soixante, nos films culte, nos discussions bouillonnantes, pour couper court à la monotonie des cours et aux tenues réglementaires.
Crac, toi aussi, Pablo.
J’ai confondu Ava Gardner et Rita Hayworth, c’est cette dernière qui n’avait plus sa tête à la fin…
Chaloux, « Assoustaline », franchement, faudrait raison garder : notre hôte imprégné de lumières françaises ne siège pas parmi les fanatiques excités de la Knesset, et je trouve que la Rdl est l’endroit du monde le plus éloigné de n’importe quel goulag.
De la mesure avant toute chose, voyons, ce n’est pas au musicien que vous êtes qu’il faudrait avoir à le dire !
Jazzi, le problème avec la fin de vie d’Ava Gardner, c’est qu’elle est allée paisiblement passer sa retraite dans l’Espagne de Franco, sans plus se poser de questions sur le régime politique du pays qui l’accueillait (évidemment bras ouverts et sangria open au bar), et qui s’est empressé de se servir de la star comme caution morale d’une idéologie pourtant indéfendable. Soupir.
Clopine, j’ai un pressentiment : votre post ne sera pas censuré!
Bon week-end,
@ Puck-Puck l’Homelette
Tu es vraiment un sinistre co.nnard, un vrai pervers aimant jouer la demoiselle effarouchée du blog (allez savoir pourquoi ! – c’est ton fantasme sexuel de t’habiller en jeune fille et te regarder dans la glace en faisant des cochonneries?). Malgré l’évidence de perdre mon temps à répondre à un malade mental comme toi, un maso parano avec le cerveau en décomposition avancée, et surtout sourd comme un pot, je vais te copier seulement quelques lignes (tu ne mérites pas mieux), à propos de l’Andante de la dernière sonate de Schubert, de 3 livres que j’ai pu trouver facilement dans mon bordel de livres:
Le musicologue, pianiste et compositeur Guy Sacré, dans son monumentale « La musique de piano. Dictionnaire des compositeurs et des oeuvres (Bouquins, 1998) dit que « l’Andante est déchirant » et parle de « la modulation en ut, pour huit mesures, dans un pianissimo d’outre-monde » et du « choix final de la tonique majeure, moins le signe de la sérénité que celui du renoncement. » (Vol. II, pp.2496-2497)
Dans le « Guide de la musique de piano et de clavecin » de F.-R.Tranchefort, on peut lire: « Une mélodie calme et recueillie, doucement plaintive, s’expose sur un fond de cloches solennelles…la douleur poigne, plus pressante, plus lancinante… » (p. 676).
Quant à l’incontournable Brigitte Massin, auteur du livre le plus complet (1300 pages, sans compter les « Elements bibliographiques » de la fin) qui existe en France sur Schubert (à la fois biographie et analyse des oeuvres), publié par Fayard en 1978, elle dit sur l’Andante en question: « Cette formule ostinato de l’accompagnement crée un effet d’hallucination ou d’hypnose qui replonge d’emblée dans le climat tragique de certains des lieder du Voyage d’hiver.[…] La mélodie, grave, pourrait être celle d’un lied, tragique dans sa résignation désolée. » (p.1285). Deux pages après, elle parle du final de la sonate: « Le signal, encore lui, sonne à trois reprises; cette fois l’indication est funèbre… »
Donc quand tu écris que cet Andante exprime : « la plénitude, le repos éternel, aussi la mélancolie, aussi le tourment et la colère dans les passages les plus forts, mais jamais l’angoisse », on sent bien que tu ne l’as jamais écouté.
Je te le remets, pour que tu l’écoutes (si tu n’es pas sourd, ce dont je ne suis pas convaincu) et me dises à quel moment précis tu entends de la plénitude. Dans son funèbre début (0-3min30) et sa reprise plus tard (6min10-10min30)? Tu n’entends dans le final la mort? Écoute 10 fois de suite la dernière minute et dis-moi ce que tu entends là? « Il y a de la joie » de Trenet?
Schubert: Piano Sonata No.21 In B Flat Major, D.960 – 2. Andante sostenuto
Krystian Zimerman
https://www.youtube.com/watch?v=0ztgIn4Bps0
…
…rien, ne me plait, il y a, des rôles, pour tel, ou tel, cinéma,…
…on, ne peux pas, vivre, sur du cinéma,…si, même, encore, il, se trouve, de n’être, partout, qu’ailleurs,…
…il y a la logique, du silence, quand, tout est parfait,…tout, d’amalgames et se construit, même sans voir, les sens existent,…etc,…concluons ,!…
…
vous pourriez vous filmer pour mieux vous regarder faire
@ Puck-Puck l’Homelette
« il n’y a pas d’angoisse de la mort chez Schubert, que ce soit de la sienne ou de celle des autres il n’y a jamais d’angoisse de la mort. »
Ni désespoir ni angoisse, non plus… Mais tu as écouté le quatuor La Jeune fille et la mort, Le Voyage d’hiver, l’adagio du Quintette en ut, les dernièrs sonates pour piano?
« Le mouvement lent [l’adagio du quintette] est un des plus résignés de Schubert, l’émotion y est tout à fait bouleversante, la musique baignant dans une atmosphère des plus endeuillées. »
(Garry Holding)
« C’est à partir de 1827 que le compositeur élabore ses plus hauts chefs-d’œuvre (la Sonate pour piano n° 21, le Quatuor à cordes n° 15, le Quintette en ut, Le Voyage d’hiver et Le Chant du cygne). Plus sa mort pressentie approche, plus sa musique devient profonde et émouvante. Le Voyage d’hiver est l’œuvre la plus triste du compositeur, il n’y a aucune issue ; l’hiver est la mort. Schubert est un solitaire dans Vienne, il est très peu connu et mis à l’écart par le succès de son modèle : Beethoven. Schubert vit dans la maladie, la solitude et l’angoisse de la mort. Il semble certain que le compositeur s’est identifié, dans les poèmes de Müller, à cet homme blessé par un amour non partagé qui, solitaire, voyage dans l’hiver. Dès le premier lied (« Gute Nacht »/ »Bonne nuit »), la tonalité est donnée : mineure ; Schubert dit « adieu » sur un rythme de marche. Dans le dernier lied, le poète demande au joueur de vielle, qui représente la mort, s’il peut le rejoindre pour en finir. »
(Stéphane Baroux, chanteur, interprète du Voyage d’hiver)
« Le but de ce Voyage d’hiver, c’est la mort. »
(Marcel Schneider)
« L’idée de la mort le hante en permanence »
(Jean-Noël Beuzen. La Musique, entre génie créateur et vertu thérapeutique)
« L’angoisse inéluctable des 23 autres mélodies [du Voyage d’hiver] ne peut être soulagée que par l’amitié symbolique du joueur de vielle. »
(Leslie De’Ath, pianiste et chef d’orchestre interprète du Voyage d’hiver)
« Tourmenté d’une sainte angoisse, j’aspire à vivre dans un monde plus beau et désire peupler cette sombre terre d’un tout-puissant rêve d’amour. Seigneur Dieu, offre enfin à ton fils, cet enfant de malheur, offre-lui comme signe rédempteur un rayon de ton amour éternel !
Regarde-moi, abîmé dans la boue, brûlé par le feu de l’angoisse. Je vais mon chemin dans la torture et m’approche de la mort. Prends ma vie, ma chair et mon sang ! Plonge-moi dans les eaux du Léthé et daigne, ô Tout-Puissant, faire de moi un autre homme, plus vigoureux et plus pur ! »
(Schubert le 8-V-1823, après avoir appris qu’il était atteint de syphilis).
Rappelons l’affirmation du début: « il n’y a pas d’angoisse de la mort chez Schubert, que ce soit de la sienne ou de celle des autres il n’y a jamais d’angoisse de la mort. »
Quel sinistre abruti ce mec !! Il est sourd et il discute de musique !!
…
…@,…poussière,…
…il, n’y a rien, à faire, ou à filmer,…
…tout est, en esprits,des considérations, de lignes, pratiques du goût, de saveur d’exister, en autres équidensités,…etc,…
…fatiguer, de trop, penser,…bonne journée,…
…
« L’influence des séries télévisées est-elle si forte qu’elle pousserait, consciemment ou pas, des romanciers à écrire autrement ? »
On est déjà plus dans l’influence du cinéma sur les romanciers, comme dans ce billet de Passou, mais dans celle des séries télévisuelles ! Qu’est-ce que ça va donner ? Le retour des feuilletons romanesques, comme au XIXe siècle ?
Ceux qui ont sifflé l’Avventura ont péché par myopie ;ils sont restés les yeux fixés au niveau de l’intrigue ,effectivement pauvre décousue et sans interêt. Mais ils n’ont pas compris que ce film aux personnages peu crédibles sert de merveilleux prétexte à une série d’instantanés magnifiques de vérité sur l’Italie, ses paysages , ses bâtiments et ses réalités sociales :
La classe de loisir « libérée » qui s’ennuie et se « divertit » au sens pascalien entre yachts ,villas somptueuses, palace sicilien ; elle annonce la « dolce vita » ;le chevrier qui est revenu vivre dans son antre sur une île sauvage après une vie d’expatriation en Australie et aborde en anglais les gens du yacht qui s’y sont refugiés ; l’incurie qui laisse se dégrader des palais baroques où somnolent désormais des commissariats où officie une police paresseuse et inefficace ; omniprésence dans toute les couches de la societé d’un machisme à l’expression diverse qu’il éclate dans la tension qui monte chez une poignéee de disoccupati lorsqu’ils voient apparaître sur la place du village une femme seule ,et aussi dans le papillonement du mâle bourgeois toujours prêt à étoffer un tableau de chasse, en oubliant la conquête précédente , ou à travers la deception de la femme du pharmacien du village sicilien ,venue du Nord et qui ne supporte pas l’enfermement que lui impose son mari
Pablo, ton second post n’a pas encore disparu. J’ai l’impression qu’une fois à table Assoulénine est moins taraudé par le désir de satisfaire Christiane, tout d’suite! tout d’suite!
c’était pour le coup du milieu grand classique de cricri
@ Chistiane
C’est toi qui dénonces à Passou les commentaires qui te critiquent? Si je te gêne ici, tu peux me le dire directement et je m’en vais définitivement.
J’ai horreur des gens qui agissent par derrière.
@ Passou
Si dans ce blog il y a des gens privilégiés, protégés, il faut le dire clairement, pour que les participants puissent choisir de rester ou pas.
« Figurez-vous qu’elle était bisexuelle, le saviez-vous ? »
Oui, surtout dans sa jeunesse. Après, Ulrike Meinhof s’est mariée et a eu deux filles, deux jumelles, dont l’une, surtout, à l’âge adulte, devenue une journaliste stipendiée par la droite, s’est retournée contre sa mère et la vomit d’injures.
@ Chaloux
« Pablo, ton second post n’a pas encore disparu. »
Pour moi c’est simple: s’il y a censure ici à faveur de quelqu’un, au point de ne pas pouvoir la qualifier de tordue, je m’en vais définitivement.
Il faut que Passou le disse clairement.
Je ne suis pas de votre avis, D : Ulrike est un très joli prénom, et qui s’accole parfaitement au nom de famille. Un ensemble magnifique pour désigner une personne généreuse et excellente !
…le dise…
@ Chaloux
Tu connais Arthur Lourié? Ce matin j’ai entendu sur France Musique sa « Gigue pour piano » (1927), que je ne connaissais pas et qui vaut « le coup d’oreille » (lui je ne le connaissais que de nom):
« le papillonement »
« Elle épouse à 21 ans Klaus Rainer Roehl, directeur de la revue Konkret, dont elle devient l’éditorialiste jusqu’en 1968. »
Son mariage avec un directeur de revue a favorisé chez Ulrike Meinhof tout un travail de haute réflexion intellectuelle, qui fera d’elle la tête pensante, le cerveau agissant de la RAF. Dans la bande dite de Baader-Meinhof, c’était Ulrike le vrai chef – avec aussi Gundrun Ensslin. Bref, ce fut en Allemagne un mouvement de femmes, et c’est pourquoi il est assez déplorable qu’aujourd’hui on ne trouve plus leurs oeuvres théoriques et militantes aux Editons des femmes, pour pouvoir les lire comme elles le méritent. Je suis sûr qu’une telle édition ferait un tabac, et ce serait bien plus utile que de rééditer les pamphlets de Céline ou la Correspondance putride de Paul Morand !
« C’est rigolo comme jeu. On va finir par élaborer un roman-photo »
Clopine, vous avez lâché la rampe ? 🙂
« Je ne suis pas de votre avis, D »
Pablito le complito, ils le font exprès là ?
*Il le fait
(du coup)
@ Ed
» ils le font exprès là ? »
Évidemment… Tu es naïve. Si on faisait la liste des points communs entre les deux, on verrait très bien qu’autant de hasards ce n’est pas très normal.
Comment par hasard les deux sont obsédés avec toi, ce qui est étrange. Qui d’autre l’est, ici?
Et D. a peut-être d’autres pseudos.
Comme par hasard…
« Évidemment… Tu es naïve. Si on faisait la liste des points communs entre les deux, on verrait très bien qu’autant de hasards ce n’est pas très normal. »
C’est amusant, tout ce délire, cet effort « intellectuel » pour arriver à une absurdité… Cela est bien dans la manière de Pablo, qui entraîne avec lui cette pauvre Ed dans une navrante danse des imbéciles heureux.
Oui, Pablo, je connais un peu Lourié.
Si Assouline fait une petite sieste après le déjeuner, tes posts ont une chance de durer un quart d’heure de plus.
« Pablo, ton second post n’a pas encore disparu. »
Chaloux dit: 31 août 2018 à 13 h 36 min
Si, il a disparu déjà…
J’attends des éclaircissements de la part de Passou avant de déguerpir d’ici…
Très étrange et totalement inconnu pour moi Concerto Spirituale (1929) d’Arthur Lourié, interprété quand même par Gennady Rozhdestvensky et sa femme Viktoria Postnikova.
Pablo75 dit: 31 août 2018 à 12 h 28 min
@ Ed
« D. votre acharnement sur tout ce qui touche à l’Allemagne est pathologique-pathétique. »
Tu ne vois toujours pas que D. et Delaporte c’est la même personne (ou deux frères jumeaux)?
–
Absolument pas, Pablo. Je vous dis franchement que je commence à en avoir sérieusement assez d’être assimilé à Delaporte qui est un dangereux socialiste à tendance libertaire.
Je jette un œil sur la notice Wiki d’Ulrike Meinhof, tellement j’en ai marre d’entendre Delaporte gagater sur cette fille et je lis ceci:
« Elle rédigea suite à la prise en otages des athlètes israéliens lors des J.O. de Munich une analyse louant les terroristes palestiniens, comparant les athlètes israéliens à des nazis et le ministre de la Défense israélien, Moshé Dayan, à Heinrich Himmler »
L’assimilation des athlètes à des nazis et l’approbation implicite de leur massacre est immonde.
Comment par hasard les deux sont obsédés avec toi, ce qui est étrange. Qui d’autre l’est, ici?
–
Moi Je suis obsédé par Edwige ?!!
Merci bien je suis pas maso. La vie qu’elle me mènerait, bobonne, je l’imagine déjà.
Va acheter de la litière, va acheter des boites de Gourmet🌟🌟🌟 avec des morceaux dedans, j’ai mal à la tête et tout le toutim.
Très peu pour moi.
Et tout ça à Francfort avec vacances de Noël chez papa-maman devant le sapin comme sur la photo. On boufferait peut-être du bon caviar mais sinon…
Ach Ulrike drès choli brénom bour Frrraulein, gutt !!
Chaloux et Pablo étaient hier plongés dans Schubert -comme je les comprends- et ont délaissé les « vertèbres » de la Tante Léonie. Qui donc en avait parlé ? Je ne sais plus. quelle énigme !! J’ai donc suivi la piste que je préconisais.Tante .L. est au lit, c’est le matin, elle n’a pas eu le temps de se rafraîchir, et, elle est « en cheveux » expression consacrée, vraie honte pour une dame, fût-elle âgée.Les « vertèbres » que voit le narrateur sont sans nul doute,les petits supports, tarlatane,papillotes ou toupet qui soutiennent les maigres mèches de la .Tante L ainsi que les faux cheveux, sortes de bouclettes-boucliers qui encadrent son visage.Je ne suis pas allée à l’Opéra, j’ai tél. à une esthéticienne qui a fait les beaux-arts et m’a indiqué que l’argot de l’époque,était très créatif et original,dans le monde de la mode. Donc, peut-être, le narrateur emploie-t-il à dessein,une image un peu perfide, Tante L. reste couchée et ses seules vertèbres apparentes et utiles, sont celles de ses faux cheveux.
J’ai cherché dans les revues de mode de l’époque (approximativement) et j’ai trouvé des trésors de descriptions sur les manchons, les mantilles, les chapeaux, les bonnets, les corsets à fermeture automatique,les tournures,et…au milieu de ces froufrous parfumés,avec le nom des magasins, des « couturières », des rues etc…un article concernant la vie culturelle.
** Il s’agit d’un article paru dans « le petit courrier des Dames du 25nov 1837 page 230
« il règne dans le monde littéraire une sorte de marasme dont on ne saurait apprécier les causes ni prévoir la fin,pas une publication importante et si par hasard un livre paraît,l’indifférence générale le condamne, sans même l’avoir jugé. Jamais siècle ne fut plus froid pour les choses d’art…..on dit,il est vrai, qu’il y a de nos jours disette de bons ouvrages,mais qu’on lise d’abord ceux qui paraissent,peut-être trouvera -t-on dans quelques-uns une étincelle d’imagination et de belles formes de style……. »
* l’article est long,intéressant; le lien ne passe pas.
Ed, j’ai peur de ne pas vous comprendre : vous me demandez si je suis morte, c’est ça ? (car c’est ce que je mets derrière l’expression « lâcher la rampe »…)
?
« Je jette un œil sur la notice Wiki d’Ulrike Meinhof… » closer
Il ne faudrait pas s’en tenir à la notice Wiki pour se faire une idée juste et honnête d’Ulrike Meinhof, mais lire ce qu’elle a véritablement écrit. Or, c’est la chappe de plomb. Comme je le disais, les Editions des femmes ne proposent plus ses oeuvres complètes aux lecteurs français. Et je n’imagine même pas comment en Allemagne même elle doit encore être censurée… Après quoi, on peut l’accuser de tous les crimes. Eh bien, moi, je prends sa défense, je prends toujours la défense du plus faible et de l’opprimé… Si vous voulez vous placer du côté des asservisseurs du genre humain, libre à vous, closer ! Mais ne me faites pas de leçons de morale !
renato, j’ai lu votre réponse de ce matin, sur le fil précédent : c’est pas fameux du tout, c’est même mauvais. Vous ne savez vraiment pas argumenter. Vous êtes ridicule, même dans l’invective molle.
renato n’est pas ridicule, Delaporte. Et au contraire des argumentations sont redoutables et très craintes ici.
J’ai trouvé un Jacques Pierre sur Babelio, auteur de l’Usure des saisons, il s’est produit à Chantraine ( Vosges), c’est un poète et personne ne dit s’il va à Rome régulèrement…
http://nancy.aspect.editions.over-blog.com/2016/03/poesie-a-chantraine-vosges-88000.html
Trouvé ça:
https://www.babelio.com/livres/Amette-Liaison-romaine/371034
Encore une preuve que D. et Delaporte est le même:
Delaporte signe un commentaire avec le ton typique de D.
« renato, j’ai lu votre réponse de ce matin, sur le fil précédent : c’est pas fameux du tout, c’est même mauvais. Vous ne savez vraiment pas argumenter. Vous êtes ridicule, même dans l’invective molle. »
Et D. se croit obligé de le contredire pour dissimuler:
« renato n’est pas ridicule, Delaporte. Et au contraire des argumentations sont redoutables et très craintes ici. »
Delaporte est le double de gauche (« tendance libertaire ») du réactionnaire (tendance libertaire) D. Mais un double de gauche très bizarre: catho intégriste, obsédé par le sexe, grand moralisateur et… amoureux de l’antisémite Ulrike Meinhoff.
Il y a beaucoup de phrases de Delaporte qui « sonnent » à D. Par exemple:
« Si vous voulez vous placer du côté des asservisseurs du genre humain, libre à vous, closer ! »
DHH – 13h34
» (…) merveilleux prétexte à une série d’instantanés magnifiques de vérité sur l’Italie, ses paysages , ses bâtiments et ses réalités sociales (…) »
Oui. Après l’accueil sarcastique à Cannes en 1960, il a trouvé peu à peu son public.
La disparition d’Anna est suivie d’une impression de vide voulu par Antonioni. Elle ne sera jamais retrouvée un peu comme dans le film que j’ai vu hier (« Burning » de Lee Chang-Dong) et la disparition jamais élucidée.
Il y a alors, comme un manque de dramaturgie. Le récit se perd. Tout devient lenteur et silence et le film s’étire. On ne sait plus que penser des sentiments amoureux qui lient les trois personnages, l’exploration du thème de l’incommunicabilité.
Mais dans les deux cas j’ai aimé les plans d’une grande pureté, les espaces vides.
Et ça aussi (Cocteau dixit).
Mieux vaut voir apparaître celle dont le nom commence par une caresse et s’achève par un coup de cravache : Marlène … Dietrich !
@Pablo75 dit: 31 août 2018 à 13 h 39 min
Non.
« catho intégriste »
Je l’ai déjà dit, je suis dans la mouvance Vatican II, donc pas du tout « intégriste ». J’ai pu le montrer dans mes commentaires à plusieurs reprises.
Enfin, il faut tout attendre d’un sombre individu qui prétend qu’Ulrike Meinhof était antisémite ! N’importe quoi n’importe comment.
Pablo et renato sont une paire de bouffons intellectuels qu’on ne peut trouver que sur ce blog, sans parler de Chaloux. On comprend pourquoi Passou en a quelquefois marre…
Oups clopine. J’ai fait un mauvais usage de cette expression. Je voulais dire que vous aviez pété les plombs.
Ouf, ça me rassure, Ed. Péter les plombs, ça me connaît. Mourir, un peu moins, enfin pas encore veux-je dire…
« amoureux de l’antisémite Ulrike Meinhoff. »
Le confus Pablo voulait sans doute dire « antisioniste ». Ce n’est pas pareil du tout ! Comme quoi, il y a du travail à faire pour désembrumer les cervelles !
En tant que chrétien, j’appartiens au peuple juif. C’est ma tradition, mon héritage. Mais en tant que chrétien, également, je condamne la guerre et la violation des droits de l’homme dont se rend coupable depuis 1948 l’Etat d’Israël. Je pense que pour Ulrike Meinhof, il en allait de même.
Jimmy Smith
Some Of My Best Friends Are Blues
Ulrike Meinhoff a donné son nom à une rue de Dahlem située à Berlin ouest, magnifique quartier bourgeois qui abritait entre ses villas d’industriels nazis les collections de peintures sauvées de la sauvagerie soviétique, aujourd’hui déménagées dans le kuturforum au centre de la ville place de Potsdam. L’Allemagne offre des revirements bien difficiles à comprendre en France qui pensait y parvenir avec la création de la chaine de télévision Arte que les Allemands ne regardent pas.
Belle explication du cinéma d’Antonioni par DHH, toujours considéré comme un cinéaste vide par une partie de la critique.
Mauriac pouvait avoir des vapeurs en regardant Delon après avoir vu sa petite fille emballée par Godard.
Dans cette même famille de livres-portraits du cinéma, j’avais lu celui de Dino Risi (« Parfum de femme » – « Le Fanfaron ») : Mes Monstres – mémoires aux éditions De Fallois – Traduit par Béatrice Vierne. Il y évoque Anita Ekberg, Ava Gardner, Romy Schneider, Sofia Scicolone (Loren), Mastroianni, Tognazzi, Vittorio De Sica ou encore Vittorio Gassman et bien d’autres… une galerie de personnages qui ont traversé sa vie. Le tout-Rome du cinéma entre 1950 et 1970 : acteurs, actrices, producteurs, cinéastes. Des anecdotes cocasses, féroces, un peu loufoques, sans chronologie (son seul fil conducteur : la mémoire). Les hommes sont tous des « monstres » d’égoïsme, cyniques, mais c’est vivant, truculent, parfois émouvant.
mon pablito, tu sais ce que tu es ? tu es un perroquet ! un perroquet et un mouton qui suit le troupeau.
tu ne fais que répéter ce que les autres disent.
et tu es incapable de penser par toi-même.
relis ce qu’il écrit :
« Tourmenté d’une sainte angoisse, j’aspire à vivre dans un monde plus beau et désire peupler cette sombre terre d’un tout-puissant rêve d’amour. Seigneur Dieu, offre enfin à ton fils, cet enfant de malheur, offre-lui comme signe rédempteur un rayon de ton amour éternel !
Regarde-moi, abîmé dans la boue, brûlé par le feu de l’angoisse. Je vais mon chemin dans la torture et m’approche de la mort. Prends ma vie, ma chair et mon sang ! Plonge-moi dans les eaux du Léthé et daigne, ô Tout-Puissant, faire de moi un autre homme, plus vigoureux et plus pur ! »
(Schubert le 8-V-1823, après avoir appris qu’il était atteint de syphilis).
et maintenant essaie de réfléchir une minute par toi-même (si tu en es capable) et dis-moi ce qu’un compositeur comme lui aimerait que sa musique exprime :
1 – ses angoisses telles qu’il les vit et les subit
2 – ou bien cet être (supérieur / divin / religieux etc…) auquel il aspire ?
pour moi la bonne réponse est la 2, et ça quel que soit ce que je peux lire par ailleurs, parce que j’ai toujours cru que la musique de Schubert ne dit jamais pas ce qu’il est, mais ce qu’il aspire à être.
parce que toute sa vie n’est qu’un affrontement entre ce qu’il vivait et ce qu’il aurait voulu vivre – entre ce qu’il était et ce qu’il aurait voulu être.
et si tu regardes les choses sous cet angle tu découvriras qu’il ne peut pas y avoir de place pour ses angoisses dans sa musique !
et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.
et ça c’est la grosse différence entre nous : toi tu n’es un petit mouton et un petit perroquet mon pablito, et c’est pour ça que les gens comme toi ne m’intéressent pas,
quel intérêt si c’est pour me répéter ce qu’on a déjà lu des milliers de fois dans les bouquins ? ça t’est déjà arrivé d’avoir une seule pensée qui venait de toi ?
pablito ! tu ne m’as toujours pas dit si ta femme elle le sait que tu déballes ses positions sexuelles sur les blogs ?
sérieux pablito ! maintenant c’est gênant si un jour je la croise.
en plus c’est tellement évident quand on lit cet extrait :
« Tourmenté d’une sainte angoisse, j’aspire à vivre dans un monde plus beau et désire peupler cette sombre terre d’un tout-puissant rêve d’amour. Seigneur Dieu, offre enfin à ton fils, cet enfant de malheur, offre-lui comme signe rédempteur un rayon de ton amour éternel !
Regarde-moi, abîmé dans la boue, brûlé par le feu de l’angoisse. Je vais mon chemin dans la torture et m’approche de la mort. Prends ma vie, ma chair et mon sang ! Plonge-moi dans les eaux du Léthé et daigne, ô Tout-Puissant, faire de moi un autre homme, plus vigoureux et plus pur ! »
que lit-on ?
le compositeur dit je suis « ça = 1 », mais j’aspire à être « ça = 2 »
ensuite le compositeur va composer, il voudrait que cette musique lui survive, qu’elle laisse une trace de lui.
quelle trace voudrait-il laisser de lui : le « ça 1 ou la « ça 2 »
pour pablito il veut que sa musique continue de montrer durant des siècle que qu’il n’a pas envie d’être.
en plus tu aurais pu trouver d’autres extraits de ses lettres qui vont dans ton sens, et là tu recopies juste celui va dans le mien !
tu sais quoi pablito ? il y a un truc que tu n’as pas oublié, c’est d’être c.n
Je transmets : Jacques Chesnel dit :
31 août 2018 à 17:57 sur le blog de Paul Edel :
« Impossible pour moi de commenter chez Passou (???)
Littérature et Cinéma : la nouvelle de JULIO CORTÁZAR, « Nous l’aimions tant, Glenda » (dans son Quarto) »
closer, profitons du fait que puck s’agite et ne nous entende pas. J’ai vu « Guy », un film écrit, réalisé, interprété (joué et chanté) par Axel Lutz (mieux que Sacha Guitry). Du bon travail, dans le genre parodique, nostalgique à souhait. Légèrement trop sucré à mon goût. Mais c’est le personnage qui le veut. Guy Jamet est un peu le mélange de Claude François et de Michel Sardou. Mais sans le côté réactionnaire de ce dernier. Juste un chanteur pour dames, qui continue à sillonner la France, pour ce même public qui plébiscite actuellement celui des tournées d’Âge tendre et tête de bois. Un jeune réalisateur de la télé, qui n’est autre que son fils naturel, veut réaliser un documentaire intimiste sur lui. Bien sûr, ce dernier, ne sait rien de ce fils qu’il a fait sans le savoir à une fan à Tour. Sur cette trame, Alex Lutz donne toute la mesure de son art. Le premier de ses talents, c’est sa capacité à se transformer physiquement en son personnage. C’est un peu mieux que du simple transformisme. Lui, il peut tout aussi bien incarner, au sens propre du terme, un homme ou une femme, un jeune ou un vieux. Et on oublie le maquillage. Et en plus, on découvre qu’il chante très bien. Encadré de Nicole Calfan, en attachée de presse, et Dany en ex épouse, Guy Jamet est très crédible en crooner yéyé…
Le film est réussi. Il est bon pour un remake de Noblesse oblige !
@ Puck-Puck l’Homelette
Tu es tellement c.on que tu ne sais pas lire. Ou alors tu lis mais tu n’arrives pas à comprendre ce que tu lis. Moi j’ai dit quelque chose sur un Andante que tu ne connaissais même pas et tu es venu me demander d’où je sortais cela. Je t’ai répondu que c’est ce qu’on entend si on est pas sourd, et tu m’as sortie une série de co.nneries invraisemblables, entre lesquelles celle-là:
« il n’y a pas d’angoisse de la mort chez Schubert, que ce soit de la sienne ou de celle des autres il n’y a jamais d’angoisse de la mort. »
Auxquelles j’ai répondu avec des citations de spécialistes de Schubert, parce que moi je ne le suis pas, pour te montrer que tu ne dis que des bêtises d’une taille ahurissante.
Tu suis jusqu’ici? Tu comprends ce que tu lis, vieillard cacochyme à l’orgueil monstrueux?
Cela dit, tu me sors maintenant, encore une fois, toi le spécialiste de Tout (de Haydn et Schubert jusqu’à la finance internationale, en passant par le marxisme indépassable ou les tangos les plus ridicules) une théorie débile sur l’AMI Franz (dont tu connais la musique comme moi les équations diophantiennes) que tu viens d’improviser à l’instant: « j’ai toujours cru que la musique de Schubert ne dit jamais pas ce qu’il est, mais ce qu’il aspire à être. » Mais quel sinistre cré.tin !!! Tu as cru cela depuis que tu es tout petit, donc? Mais quel blagueur cet Argentin à la sexualité douteuse !!!
Donc, d’abord, tu connais les plus de 1000 opus de Schubert, tu les a analysés et tu as conclut une ânerie pareille !! Quand l’AMI Franz écrit Le Voyage d’hiver ou le Quintette en ut il aspire à être désespéré, angoissé, terrifié, révolté devant la mort.
Et la preuve incontestable que tu apportes pour nous convaincre de cela est: « et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
Peut-on être plu nul?
La réponse est oui:
Répondant à son affirmation selon laquelle « il n’y a pas d’angoisse de la mort chez Schubert » je lui sors un texte qui la prouve de façon incontestable:
« Tourmenté d’une sainte angoisse, […] Regarde-moi, abîmé dans la boue, brûlé par le feu de l’angoisse. Je vais mon chemin dans la torture et m’approche de la mort…»
et lui transforme cela dans un délire qui fait vraiment douter de sa santé mentale:
« le compositeur dit je suis « ça = 1 », mais j’aspire à être « ça = 2 »
ensuite le compositeur va composer, il voudrait que cette musique lui survive, qu’elle laisse une trace de lui.
quelle trace voudrait-il laisser de lui : le « ça 1 ou la « ça 2 »
pour pablito il veut que sa musique continue de montrer durant des siècle que qu’il n’a pas envie d’être. »
Mais mon Grand Co.nnard: tu fais quoi de tous les chefs-d’oeuvre de la dernière année de Schubert, marquées par l’angoisse de la mort? Notre AMI Franz était tellement masochiste qu’il aspirait à être « tourmenté d’une sainte angoisse », « brûlé par le feu de l’angoisse », comme le montrent ses dernières oeuvres? Schubert aspirait à être un cadavre, Grand Cré.tin?
« Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. » (Puck-Puck l’Homelette, 10 ans d’âge mentale – en étant généreux).
Bel article, Assouline!
Étant en lien avec la famille Sourieau je vous le demande:où est Anne-Lise Roux?
La dernière fois que je l’ai vue(apercue)était sur un quai de métro avec G.Berry-man…
De loin la +belle découverte eue depuis un bail.
Grâce à vous.Merci.S’agirait pas de nous en priver maintenant.
Des gens comme ça ,une par génération!
Donnez des nouvelles.
Phil 17.59 lu sur RDC,Éric ollivier le regardait derrière la grille.
Quid du livre sur le Tango à Paris?
la nostalgie y en a marre sinon voyez comme pablo est devenu le nouveau wgg abrutis ignares incultes etc
@ Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
« tu ne m’as toujours pas dit si ta femme elle le sait que tu déballes ses positions sexuelles sur les blogs ? »
Comment tu sais que je parlais de ma femme, espèce de Colombo de la Braguette?
« c’est gênant si un jour je la croise. »
Ma femme ne fréquente pas les asiles de fous, ni les prisons, ni les ehpads où j’ai l’impression que tu habites, vu l’état de décomposition avancé de ton cerveau. Un type comme toi ne peut pas être libre. Pour moi tu es à Sainte-Anne (d’ailleurs, le prof de karaté de ma fille est infirmier là-bas; la prochaine fois que je le verrais, je vais lui demander s’il y a entre les patients une espèce d’argentin fou de tangos grotesques qui sait tout sur tout, qui raisonne comme un nain de jardin et qui finit tous les discours qu’il fait aux autres fous avec un: « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »).
c vrai qu’écrire des pâtés bourrés d’abréviations c’est d’un génial
@ poussière dit: 31 août 2018 à 19 h 53 min
Tu as bien choisi ton pseudo.
Il y a beaucoup d’affinités entre Schubert et Mallarmé, dans les approches de la mort.
D’une certaine manière, personne n’exprime le fond de la musique de Schubert comme Mallarmé. (Je disais hier que l’œuvre de Schubert est une vallée de larmes. Surtout, une exploration sans fin des grands chagrins, de l’immense solitude, et de la finitude de l’homme, -mais peut-être pas seulement de l’homme).
Pour un tombeau d’Anatole, de Mallarmé dit par Denis Podalydès, avant La mort de Tintagiles de Maeterlinck.
Voilà ce que Schubert aspirait à être selon Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison » (« la musique de Schubert ne dit jamais pas ce qu’il est, mais ce qu’il aspire à être »):
Schubert : adagio quintette en ut op. 163 D 956. Par le Quatuor Festetics plus Wieland Kuijken:
https://www.youtube.com/watch?v=t94ziNJiFu4
Tristesse infinie, désespoir, révolte, « résignation désolée » devant la mort. Selon Puck-Puck l’Homelette, Schubert aspirait à être dépressif et désespéré. Tiens, donc.
« Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison ».
@ Chaloux
« Il y a beaucoup d’affinités entre Schubert et Mallarmé, dans les approches de la mort. »
Je n’avais jamais pensé à cela. À explorer.
« l’œuvre de Schubert est une vallée de larmes. Surtout, une exploration sans fin des grands chagrins, de l’immense solitude, et de la finitude de l’homme, -mais peut-être pas seulement de l’homme »
Tout à fait.
Sur Youtube c’est plus facile d’écouter « Pour un tombeau d’Anatole » par Podalydes (avec de la musique – discrète):
« Éric ollivier le regardait derrière la grille. »
Qui ça, Ross ? Je ne peux plus accéder à la RDC.
Merci Annibal. J’ai lu une ou deux autres critiques dans la presse. Je pense que j’irai le voir…
Il en tient une bonne checou le keupu.
Delaporte n’est absolument pas un catho intégriste, Pablo. Il est en droite ligne dans la filiation de Vatican 2 et de la théologie dite de la libération, Dom Helder Camara, Père Cardonnel, Mgr Gaillot et autres…
Bon alors Edwige quoi de neuf, Docteur ? 🐸 on t’entend plus ?!
Je ne doute pas que UM ait écrit des choses intéressantes et estimables, Delaporte, mais mon problème est qu’elle ait été complice du terrorisme et ait écrit cela ou non:
« Elle rédigea suite à la prise en otages des athlètes israéliens lors des J.O. de Munich une analyse louant les terroristes palestiniens, comparant les athlètes israéliens à des nazis et le ministre de la Défense israélien, Moshé Dayan, à Heinrich Himmler »
Ross, Pas plus de nouvelles que vous. The lady vanishes…
Gaillot !!
Christiane, DHH, je ne vois pas comment on peut sauver « L’Avventura », un des films les plus creux, les plus vides et les plus ennuyeux que j’ai jamais vu.
« The lady vanishes… »
Comme dans L’Avventura en somme.
pablito, n’essaie pas de m’embrouiller, tu as écrit quand tu écoutes cet andante « tu entend l’angoisse de la mort ».
et je vais te prouver que ce n’est pas possible.
comme dit Jankélévitch la musique ne dit jamais rien d’elle-même, c’est nous qui nous racontons tous une histoire.
sûr que chacun a le droit de sa raconter l’histoire qu’il veut, sauf que là, ton histoire est un contresens complet, elle prouve que tu ne comprends pas ce tu écoutes, et que tu n’as rien compris à ton ami Franz.
c’est dommage mon pablito, en principe quand on a des amis c’est pas pour les trahir.
donc je vais te prouver que tu n’as rien compris.
le côté amusant c’est que tu es capable de nous sortir des dizaines d’interprétations de cette sonate et cet andante !
prends des notes mon pablito je vais t’expliquer comment ça marche !
tu dis que dans cet andante tu entends l’angoisse de la mort.
chez Schubert tout oscille entre le refus, le renoncement et l’acceptation.
il faut bien comprendre que l’angoisse de la mort n’est pas une énergie qui permet de composer.
l’énergie liée à l’écriture, elle est donnée, et tu la trouve, dans ce que peut éventuellement engendre ces angoisses, à savoir le refus, le renoncement et l’acceptation.
et maintenant mon pablito si tu réécoutes cet andante à partir de cette petite leçon, tu comprendras ces transitions entre refus (colère, tourment) – renoncement et acception.
voilà ce que tu entends mon pablito !
voilà ce qu’exprime cette musique.
mais à aucun moment tu ne peux entendre d’angoisse de la mort.
ça c’est une histoire débile que tu te racontes.
et voilà ! tu as pris des notes ?
et si tu n’as pas compris je peux te le réexpliquer autrement.
le côté marrant mon pablito c’est que tu es prévisible, c’est tellement facile de comprendre comment tu fonctionnes, à chaque fois que j’envoie un commentaire je pourrais envoyer ta réponse.
l’autre chose amusante est de t’entendre traiter Jankélevitch de petit branleur, alors que son livre est peut-être le seul que tu aurais besoin de lire.
le problème c’est que tu n’en comprendrais pas le dixième, du coup ça sert à rien.
le mieux pour toi est de continuer de lire wikipédia !
@Des Jacques-Pierre parcourant les rues de Rome, il n’y en a qu’un !
m’en parlez pas ; et fin germaniste avec ça
https://www.youtube.com/watch?v=j449P4KA5oo&t=2s
pablito, je te recopie ce que tu as écrit des fois que… :
« Tu as écouté l’Andante de la dernière sonate de Schubert, achevée 54 jours avant sa mort? On l’entend approcher et on entend l’angoisse de notre ami Franz devant elle. »
encore une fois juste parce que ça fait quand même du bien de rire un peu :
« Tu as écouté l’Andante de la dernière sonate de Schubert, achevée 54 jours avant sa mort? On l’entend approcher et on entend l’angoisse de notre ami Franz devant elle. »
et une petite dernière, parce qu’on s’en lasse pas :
« Tu as écouté l’Andante de la dernière sonate de Schubert, achevée 54 jours avant sa mort? On l’entend approcher et on entend l’angoisse de notre ami Franz devant elle. »
« Je ne doute pas que UM ait écrit des choses intéressantes et estimables, Delaporte, mais mon problème est qu’elle ait été complice du terrorisme et ait écrit cela ou non » closer
Le problème est surtout de pouvoir lire ce qu’Ulrike Meinhof a écrit, en allemand ou en traduction française, et non pas les on-dit ou approximations de Wikipédia. Attention à ne pas amoindrir la grandeur du personnage, tout simplement par paresse intellectuelle. Les Editions des femmes ne permettent plus actuellement de lire Ulrike Meinhof, il faut tenir compte de cette censure aberrante, qui ne doit pas profiter aux bonimenteurs, et aux gens comme closer qui se contentent de trois mots pêchés au hasard pour se faire un jugement définitif et fallacieux, – comme est stupide, disons-le, son jugement sommaire sur l’authentique chef-d’oeuvre qu’a toujours été pour le cinéphile L’Avventura…
pablito, tu sais quoi ? tu devrais postuler à Radio Classique, avec Eve Ruggieri, je suis sûr qu’elle doit adorer ce genre de phrase.
« The lady vanishes… »
Comme dans L’Avventura en somme. »
Oui, mais avec la touche meurtrière d’Alfred Hitchcock en plus…
C’est inquiétant.
Reviens à la maison, Annelise ! Ou, au moins, un petit mot…
@ Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
« tu sais ce que tu es ? tu es un perroquet ! un perroquet et un mouton qui suit le troupeau.tu ne fais que répéter ce que les autres disent.
et tu es incapable de penser par toi-même. » (Puck-Puck l’Homelette)
« comme dit Jankélévitch la musique… » (Puck-Puck l’Homelette)
Ou l’arroseur arrosé. Tu es incapable de penser par toi-même, pathétique imbé.cile?
« je vais te prouver que ce n’est pas possible. […] il faut bien comprendre que l’angoisse de la mort n’est pas une énergie qui permet de composer. »
C’est ça ta preuve? Mais tu es bien plus c.on, inculte et taré que je croyais. Mais qu’est-ce que tu en sais de l’énergie qui permet de composer, immense abruti? Tu es un compositeur de génie, toi qui est tellement sourd que tu ne sais même pas siffler ton tango favori?
Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon ce soir tu serais foudroyé. Mais fais quand même attention à toi, je te vois tellement énervé, tu as tellement l’air d’écumer de rage sur ton clavier, que tu pourrais nous faire, pas un ca.ca nerveux comme d’habitude, mais carrément un infarctus du ciboulot.
Calme-toi, mon pépé, je ne voudrais pas avoir un mort sur la conscience.
PS. Tu as oublié à la fin de tous tes posts ta signature: « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
« Selon Puck-Puck l’Homelette, Schubert aspirait à être dépressif et désespéré. Tiens, donc. »
non, c’est tout le contraire, et c’est bien là tout le problème !
je vais te le raconter de la façon qui convient à ton âge mental :
ton ami Franz était de nature un caractère jovial, un amoureux de la vie, c’était un « gai luron » ton ami Franz.
sauf que bouuuh… la vie ne lui a pas apporté tout ce qu’il en attendait à ton ami Franz.
du coup ça lui a causé bien des déceptions à ton ami Franz.
mais tous ces déboires n’ont pas totalement transformé le caractère de ton ami Franz, malgré son amertume il restait encore en lui quelque chose du « gai luron »….
mais déboires de la vie étaient pas gentils ! ils voulaient tout effacer du « gai luron » de ton ami Franz !
tant et si bien que ce « gai luron » il n’est resté qu’une part de lui qui continuait de croire et de vouloir accepter la vie telle qu’elle était…
mais l’amertume de ton ami Franz s’était transformé en colère !
alors, le soir tombant, quand ton ami Franz s’asseyait à sa table pour écrire ses partitions, tantôt lui venait cette colère et le refus des méchants déboires, tantôt lui venait l’envie de laisser tomber et de renoncer à tout ! et tantôt revenait le vestige de l’homme qu’il était autrefois, et qui apparaissait à ce moment sous les traits de l’acceptation à la vie.
en fait c’est une histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment.
ça s’appelle « mon ami Franz »
Pablo75 dit: 31 août 2018 à 22 h 54 min
ça aussi je reconnais ce genre de réaction violente : c’est quand tu te rends compte que tu as perdu par ko !
tu as retenu la leçon ? mon petit musicologue de mes deux ?
pablito c’est ça le plus important, que je sois sûr que je n’ai pas perdu mon temps.
alors répète après moi !
chez mon ami Franz ce que j’entends c’est le refus, la colère, l’amertume, le renoncement et l’acceptation.
mais jamais l’angoisse de la mort…
parce que l’angoisse de la mort c’est pas une chose qu’on peut entendre dans la musique à moins de se raconter des fables.
tu sais pourquoi mon pablito ? parce que la musique c’est du mouvement ! c’est une énergie cinétique !
du coup ce que tu entends c’est l’énergie créatrice, ce sont les sentiments forts qui créent cette énergie créatrice !
l’angoisse de la mort n’est pas une énergie créatrice, donc tu ne peux pas l’entendre.
l’angoisse de la mort c’est justre un truc qui fait partie de l’histoire que tu te racontes.
et si tu avais lu mon ami Janké tu le saurais.
Restons-en là, Delaporte sur UM, puisque nous n’avons pas les moyens, apparemment, de vérifier ce qu’elle a dit ou non sur l’attentat de Munich.
Quant à l’Avventura..J’aime bien provoquer sur les oeuvres que les membres éminents de notre intelligentsia admirent sans condition et qui m’ont déçu. Il faudrait que je le revois, mais je ne garantis pas que mon appréciation serait différente..
pablito, tu vois ce que c’est de passer à côté d’un auteur aussi important que Jankélevitch ?
à la limite tu n’aurais lu et compris que lui tu aurais pu te passer de tout le reste !
je veux dire de toutes ces vues youtube !
tu as comptabilisé ton nombre de vues youtubes pablito ?
tu as dépassé le million de vues ?
tu sais que passé le million de vue ils peuvent te donner la médaille du meilleur consommateur de produits culturels de l’année ?
@ Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. »
Je te mets encore une fois l’Andante pour que tu l’écoutes une vingtaine de fois avec le 5 % d’oreille qui doit te rester à ton âge.
Schubert: Piano Sonata No.21 In B Flat Major, D.960 – 2. Andante sostenuto
Krystian Zimerman
https://www.youtube.com/watch?v=0ztgIn4Bps0
Écoute bien le début funèbre (0-3min30) et sa reprise plus tard (6min10-10min30)? Tu n’entends toujours pas la mort approcher? Tu n’entends toujours pas l’angoisse de Schubert face à elle?
Alors rappelle-toi, en l’écoutant une nouvelle fois, des mots de Schubert (qui se décrit lui-même comme « enfant de malheur ») en apprenant qu’il était atteint de syphilis: « Tourmenté d’une sainte angoisse […] Seigneur Dieu […] regarde-moi, abîmé dans la boue, brûlé par le feu de l’angoisse. Je vais mon chemin dans la torture et m’approche de la mort. »
Toujours rien?
Mon pauvre, tu es fout.u. Tu n’es bon que pour écouter des tangos que tu connais déjà par coeur.
Je te plains, mon pote.
Vraiment.
pablito
ou
« bienvenue dans le monde des crétins… »
Tu devrais aller te coucher, Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. ».
Tu deviens pathétique.
J’ai commence à avoir des remords de t’avoir mis dans cet état-là.
@ Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison. ».
Un conseil d’ami: fais-nous un autre au-revoir définitif de quelques jours comme celui de l’autre jour, pars en Himalaya et revient calmé et avec un autre pseudo.
Et avec lui ne me provoques pas si tu ne veux pas finir comme aujourd’hui, au bord de l’apoplexie.
Pablo75 dit: 31 août 2018 à 23 h 10 min
tu en tiens une sacrée couche mon pauvre pablito.
un gamin de six ans comprendrait ce que je t’explique :
tu entends un motif musical et tu dis « ça c’est l’angoisse de la mort ».
qu’est-ce que tu veux que je te dise mon pauvre ?
tu ne te rends pas compte que tu dis est de l’ordre d’une interprétation personnelle ? d’une histoire que tu te racontes ?
pourquoi ce ne serait pas le souvenir de cette fille qu’il aimait ?
ou peut-être qu’il avait un chat et que le chat a sauté par la fenêtre ?
qu’est-ce que j’en sais ? rien !
la seule chose que je peux éventuellement repérer dans ces motifs c’est le refus, le renoncement et l’acceptation.
parce que ce sont des idées / concepts auxquels je peux associer ces motifs, je vois la violence, j’entends l’élégie, le paisible etc…
mais comment pourrais-je entendre l’angoisse de la mort ?
sérieux un gamin de 4 ans comprendrait ce que je suis en train de t’expliquer !!!
Autre « petit branleur » (cité pourtant dans L’Histoire de la Musique occidentale des Massin, cité à vrai dire un peu partout) qui ose contredire l’immense Pablo, dont l’exquise urbanité, la subtilité, le sens de la nuance font tout le charme de ce blog :
« Car je considère la musique par son essence, impuissante à exprimer quoi que ce soit : un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de la nature, etc. L’expression n’a jamais été la propriété immanente de la musique. La raison d’être de celle-ci n’est d’aucune façon conditionnée par celle-là. Si, comme c’est presque toujours le cas, la musique paraît exprimer quelque chose, ce n’est qu’une illusion et non pas une réalité. C’est simplement un élément additionnel que, par une convention tacite et invétérée, nous lui avons prêté, imposé, comme une étiquette, un protocole, bref, une tenue et que, par accoutumance ou inconscience, nous sommes arrivés à confondre avec son essence. La musique est le seul domaine où l’homme réalise le présent. Par l’imperfection de sa nature, l’homme est voué à subir l’écoulement du temps – de ses catégories de passé et d’avenir – sans jamais pouvoir rendre réelle, donc stable, celle de présent. Le phénomène de la musique nous est donné à la seule fin d’instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l’homme et le temps. Pour être réalisé, il exige donc nécessairement et uniquement une construction. La construction faite, l’ordre atteint, tout est dit. Il serait vain d’y chercher ou d’en attendre autre chose. C’est précisément cette construction, cet ordre atteint qui produit en nous une émotion d’un caractère tout à fait spécial, qui n’a rien de commun avec nos sensations courantes et nos réactions dues à des impressions de la vie quotidienne. On ne saurait mieux préciser la sensation produite par la musique qu’en l’identifiant avec celle que provoque en nous la contemplation du jeu des formes architecturales. Goethe le comprenait bien qui disait que l’architecture est une musique pétrifiée. »
Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.
effectivement : même si dix mile personnes me disent entendre l’angoisse de la mort comment je pourrais les croire sous prétexte qu’ils sont nombreux à le dire ?
une interprétation infondée reste infondée quel que soit le nombre de personnes qui y croient.
c’est comme si j’allais à Lourdes oe je sais pas où et je tombe au milieu d’imbéciles qui me disent « tu vois ça c’est l’angoisse de la mort », ils peuvent être dix millions que je serais sûr d’avori raison, que non, c’est pas possible.
et ce que tu me dis c’est pareil, tu es une espèce de fanatique de mes deux qui me sort des débilités non fondées !
Arrête de radoter et de t’enfoncer, Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».
Avoue enfin qu’il y a trois jours tu n’avais jamais entendu parler de Schubert et finissons-en.
Rends-toi compte que tu es en train de salir un blog public qui n’est pas à toi en l’éclaboussant avec l’écume de ta rage.
x dit: 31 août 2018 à 23 h 33 min
merci !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pablo75 dit: 31 août 2018 à 23 h 34 min
parce que tu crois que tu es le seul à connaitre cette sonate de Schubert ?
tu me connais pablito ?
d’où on se connait ?
c’est un problème : tant que tu peux sortir tes « j’entends l’angoisse de la mort » sans que personne ne bronche tu te prends pour un caïd en musico ?
d’où tu sors Pablo ?
tu crois que tes connaissances wikipédesques vont impressionner tout le monde ?
tu crois qu’il suffit d’exprimer tes grands élans romantico débiles pour impressionner les gens ?
c’est ce que tu crois pablito ?
tout compte fait tu es plutôt type rigolo.
même un très très gros rigolo.
Quand je vous disais que x et Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison», sont le même mec…
Quand Puck-Puck est désespéré, il sort x
@ x alias Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».
Que Stravinsky aille dire cela à Bach, Mozart, Beethoven, Bruckner, Wagner, Berlioz, Schumann, Sibelius ou Chostakovitch, et 99 % des compositeurs restants. Ils l’auraient traité de fou ou cassé la gueule (Beethoven par exemple s’il avait un peu bu).
Les bran.lettes théoriques de certains compositeurs du XXe siècle, moi ne m’intéressent pas. Et je pourrais copier ici, si ça valait le coup, des centaines de citations sorties de l’anthologie « L’art de la musique » (Seghers, 1961), qui contredisent celles de Jankélévitch et Stravinsky.
Tu peux aussi me citer toutes les oeuvres théoriques de Boulez, qui ne valent même pas, ensemble, une seconde de musique de Bach.
Pablo75 dit: 31 août 2018 à 23 h 42 min
pour finir et après j’arrête parce que je crois que tu as compris la leçon.
prend quand même le temps de lire et relire le commentaire de x
Oui, le cassage de gueule c’est plus dans vos cordes que de vous remettre une seconde en question.
I.S. était le premier à défendre des compositeurs comme C. M. von Weber ou … Schubert (contre Scriabine, qui le jugeait tout juste bon à être joué par des petites filles).
@ Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».
Tu radotes de façon inquiétante. Relis tous tes derniers posts et tu te rendras compte que tu devrais consulter un spécialiste d’Alzheimer.
@ x
Les opinions sur d’autres compositeurs de Stravinsky, de Scriabine ou de Boulez (qui méprisait profondément Schubert, Sibelius ou Chostakovitch entre autres), c’est leur problème. Chacun ses manies et ses délires.
Moi j’aime beaucoup Schubert, Sibelius et Chostakovitch, donc pour moi Boulez est un cré.tin.
J’aime beaucoup la musique de Scriabine, mais ses opinions (j’ai lu son espèce de « Journal ») je m’en fous complétement (et cela d’autant plus qu’il frôlait la folie). J’aime aussi les 4 ou 5 premières oeuvres de Stravinski. Ses opinions sur la musique, je ne rien à cirer (comme de ses oeuvres dodécaphoniques).
x dit: 31 août 2018 à 23 h 33 min
De qui? Quoiqu’il en soit, tout cela se discute. Si la musique n’était que cela, je n’aurais pas passé des milliers d’heures, sans doute davantage, devant un piano.
@Pablo. Pourquoi t’échines-tu à lui répondre. Tu vois bien qu’il ne cherche qu’une chose. Pourquoi la lui donner?
Il est vrai que Boulez a déclaré que si Schubert n’avait pas existé l’histoire de la musique n’en aurait pas été changée. Boulez a fait régner la terreur dans le monde de la musique. Et que laisse-t-il? On redécouvre et on redécouvrira des compositeurs marginalisés parce qu’ils déplaisaient à Boulez et ne venaient pas s’agenouiller devant lui à l’Ircam (une idée de la super avant-gardiste Mme Pompidou, il me semble).
Quant au jugement des écrivains, des compositeurs les uns sur les autres, quelle importance, le plus souvent ? (sauf celui des Flaubert, des Morand qui sont de grands critiques).
@Phil.
Il est possible que Melville soit quelque peu surévalué. J’ai toujours été fasciné par son sens du ménage bien fait, du linge repassé à la perfection, des coiffures imperfectibles etc… Les domestiques de l’univers de Melville ne doivent pas s’amuser tous les jours.
Pablo & Puck, vous polluez le fil du blog avec votre joute inepte et illisible ! Allez plutôt vous coucher !
« Notre étude a, encore une fois, illustré le pouvoir énorme de la situation à laquelle les sujets sont confrontés et à quel point ils peuvent facilement accepter des choses qu’ils trouvent désagréables », soulignent les chercheurs, qui viennent ainsi de démontrer l’invariabilité de la psychologie humaine.
expérience de Milgram
« Tu me connais ?
D’où on se connaît ? »
Ça a dû commencer ainsi entre Booba et l’autre sont j’ai oublié le nom.
Les rats s’apprêtent à quitter le navire, signe de naufrage imminent :
« L’animateur télé Stéphane Bern a menacé, vendredi 3 août, de quitter à la fin de l’année la mission sur le patrimoine, que lui a confiée Emmanuel Macron s’il estimait finalement n’être qu’un « cache-misère » ou un « pantin ». »
Le Père Cantalamessa, prédicateur du pape François, vient de publier un livre sur Mère Teresa. Voilà ce qu’il déclare dans la presse à cette occasion :
« Une sainteté faite de dévouement aux autres, mais sans la foi en Dieu. Mère Teresa a un peu partagé cette situation, c’est pourquoi je dis donc qu’elle est une sainte pour les athées. »
Il me semble qu’on pourrait ainsi rapprocher Ulrike Meinof de Mère Teresa. Un même dévouement, une même générosité pour l’être humain, certes dans des domaines différents d’application. Mais aussi un chemin de croix éprouvant, pour chacune, l’une fondant un ordre de religieuse indienne pour aider les plus pauvres, l’autre devenant la tête pensante de la RAF pour venir en aide à ses compagnons malheureux. Deux étoiles qui brillent dans la nuit sombre du monde, où Dieu fait trop souvent silence. Cantalamessa médite sur Mère Teresa, il mériterait aussi bien de le faire sur Ulrike Meinhof…
…
…champion du monde, de n’importe quoi,!…
…
…pourvus, que çà rapporte, à engraisser, les porcs,…
…
…
….et, à par, çà,…je ne dis rien, pour donner, et trouver, des preceptes et solutions, chercher,…de toutes façons, vous en êtes trop, éloigner, de partout, avec ou sans rien,…
…mêmes, avec châteaux et industries, oublier-moi, pour vous venir en aide, mes riches français, à deux balles,!…
…etc,…
…bouffer, vos prétentions,…les hydres, entre-eux,…
…Go,!…
Pablo, bonjour, je lis rapidement en survolant l’espace du commentaire que la lutte continue et je note que vous faites référence à une œuvre musicale composée dans l’angoisse , la mort à l’horizon. J’entendais l’autre jour quelque-chose de tes beau signe par Chopin soumis aux même conditions et comme vous savez je ne dispose pas comme vous, nombreux ici, d’une grande mémoire des noms entre autres choses, des numéros aussi. Sauriez vous retrouver de quelle sonate il est question? Il vivait encore avec Sand disait l’homme chargé de présenter ce morceau qui le retrouvait absolument décomposé disait il en rentrant, angoissé, désespéré, rongé. Je ne sais plus si leur liaison à duré jusqu’à la fin prématurée de Chopin et votre culture vous conduira peut être à remplir cette lacune . Peut être aussi toute un ensemble de son œuvre est elle ainsi inspirée et vous sera t il impossible de préciser ce que ma mémoire n’a pas enregistré et que je n’ai pas pris peine d’écrire sur un des nombreux bulletins de vote non utilisés et entreposés dans ma boîte à gants à cet effet.
Très, _ disait l’homme chargé de présenter ce morceau _ …
« Vous ne savez vraiment pas argumenter. »
Mais Delaporte, je ne vais quand même pas perdre plus de temps que nécessaire avec vous.
Cela dit, puisque vous angoissez de ne pas recevoir une réponse étoffée, voyez plutôt : vous n’avez vraisemblablement pas suivi le cas Polanski depuis ses débuts ; vous semblez non plus comprendre que mon intention n’est pas de défendre le metteur en scène, mais de ne pas mêler la forme des faits dont il est responsable et sa fuite à un fait culturel récent d’une autre nature et surtout d’une autre portée — #metoo — : êtes-vous un analphabète de retour ou, comme tous les culs bénis à tendance « politiquement correct », vous feignez ne pas comprendre pour créer de la confusion ?
Bon, il est vrai que du haut de votre manque de culture vous nous a bassinez avec l’Abolition Légale du Travail, en vous référant à la version à deux balles d’une idée de Keynes mal comprise par un politicien de seconde zone qui l’a mise sur la table électorale sans le nécessaire background ; mais inutile développer ça, car tout votre approche du réel n’est informe que par un prêchi-prêcha rédempteur-vengeur sans aucun épaisseur.
Voyons donc :
— Vous vous acharnez sur un individu en fuite — dont la culpabilité ne fait aucun doute — sans connaître la situation : vous mêle un passé défini et des fait présents dont le procès n’est pas encore instruit ; et mettez en parallèle metoo et la pédophilie dans l’église, ce qui n’est qu’un grossier stratagème destiné à détourner des questions essentielles.
— vous prêchez une approche politique du temps de travail dont vous ne connaissez les tenants ni les aboutissant.
— vous faites de l’apologie du terrorisme par le biais d’une fasciste membre d’un groupe de criminels allemands.
— et j’en oublie…
Étant donné le panorama, êtes-vous un abruti inculte ou plus banalement un fruste « ès quelque chose » ?
Ce matin sur F Culture, Michaël Ferrier, auteur de « François, portrait d’un absent » (Seuil), ode à l’amitié, roman remarquable de la rentrée.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-matins-du-samedi/michael-ferrier-gael-giraud
Ce n’est pas du cinéma, c’est de l’art, détourné & instrumentalisé, comme l’est le meurtre de ce jeune allemand. J’ai sous les yeux l’affiche de l’exposition « Entartete Kunst » (art dégénéré), figurant une pseudo statue africaine à côté de laquelle figure, tapi dans l’ombre, le profil caricatural du juif au long nez et aux lèvres lippues. On est en 1937, & sous le titre de l’exposition on lit:
« vom 11, August – 10, September – CHEMNITZ.
instant notre frère :
http://blogfigures.blogspot.com/2010/04/tristan-tzara-instant-note-frere.html
…
…les fameux, 20 gr. d’alcali, pour 1 kg, de farine,!…c’est pour, une recette de » gaufre « ,…mais sert, aussi, à toute pâtisseries, comme levure,…
…l’autre nom, c’est, » bicarbonate d’ammonium « ,…égale, l’alcali-pâtisserie,…
…
…etc,…
vous nous a bassinez > vous nous avez bassiné
« Mais Delaporte, je ne vais quand même pas perdre plus de temps que nécessaire avec vous. »
En effet, indigent renato, vous feriez mieux d’en rester là. Votre raisonnement est mou et poussif, et vous avez du mal à arriver au bout de vos phrases. Le français n’est pas votre langue maternelle, sans doute, mais il me semble que la patrie de Dante mériterait mieux que cela pour la représenter. Demeurez-en à vos bribes d’aphorismes, croyez-moi, qui masquent votre vide, votre néant, et donnent le change à vos admirateurs hystériques.
Pfff ! qu’il est ennuyeux ce pauvre type !
« Pfff ! qu’il est ennuyeux ce pauvre type ! »
Dans la langue de Molière, vous ne faites pas de prouesses avec vos morceaux de phrase qui ne veulent rien dire. Dans la langue de Dante, je crains qu’il n’en irait de même. Même si vous vous creusiez un peu la cervelle (toujours vide), cela ne donnerait rien de consistant. Et après, je ne m’étonne donc plus que vous soyez insensible au charme intellectuel d’Ulrike Meinhof. renato, cuisez dans votre jus de conformisme pseudo-idéologique, bouffé intégralement que vous êtes par la société libérale esclavagiste, vous le travailleur heureux !
Les gens comme renato, qui profanent la morale, sont de dangereux piliers de la société putride européenne. Ce sont eux qui donnent leur voix à l’entreprise générale d’asservissement de l’être humain. En cas de révolution, on les met à la lanterne dès les premières minutes. C’est triste pour eux, mais c’est comme ça.
Je suis sûr que renato va voter avec joie. Il accomplit son devoir électoral avec extase, comme un mort-vivant !
Chaloux, 0h25 de Melville, auriez vous tout lu, sinon auxquels de ces ouvrages sont attachés les domestiques? http://deschosesalire.forumactif.com/t1313-herman-melville. Je tente de rattacher votre réponse à un commentaire de Phil.
Bloom 8h15: grand merci pour ce lien.
Je viens d’écouter cette interview passionnante de Michael Ferrier.
Je reviendrai parler du livre quand je l’aurai terminé.
Au passage, un bel éloge de la radio, que je partage complètement. Je suis toujours étonnée de constater à quel point on entend beaucoup plus d’émissions intéressantes à la radio qu’à la télé et à quel point je suis davantage « scotchée » à l’écoute de la radio.
Delaporte, la société européenne est une notion qui tend à s’effacer, bien que nous soyons loin encore de la réalité sociale des pays émergents ou des pays pauvres. J’ai l’impression , grossière sans aucun doute, que le schéma directeur réussira avant d’être changé à imposer une uniformisation des normes par nivellement où il sera difficile de garantir une idée de liberté , d’humanité, de progrès et de décence sociaux. Les chiffres offrent des lectures différentes, tout d’ailleurs, les info sont choquantes sans soulever de mouvements ou d’orientation qui entameraient un changement radical de cap. Trop d’intérêts paradoxalement à ce nivellement souhaité en lutte et qui d’ailleurs contribuent à l’aplatissement de la région médiane avec un oubli des moins outillés pour et dans cette compétition. Les perdants sont souvent accablés parce qu’ils perdent, sans qu’il soit envisageable d’expliquer leur défaite autrement que par défaillance personnelle.
Delaporte, sachez que renato a des certitudes et qu’on ne le changera pas. Un point c’est tout. Vous perdez votre temps. Il réalisera ses erreurs au Ciel que nous devons lui souhaiter.
Pour sortir des querelles stériles et fatigantes Puck/Pablo ou Delaporte/Renato, et revenir au sujet du jour qui est censé être le cinéma, connaissez-vous le fabuleux musée du cinéma italien et international de Turin?
Une de mes amies l’a visité récemment : elle en est revenue tellement enthousiaste que j’ai décidé d’aller y faire un tour sous peu.
Il est situé dans le coeur de la ville et le bâtiment en lui-même est déjà très intéressant: le Mole Antonelliana domine la ville depuis ses 167 m.
A l’origine il a été conçu pour être une synagogue. Au cours de la construction le projet a changé. On en a fait un musée du Risorgimento puis, depuis 2000, un musée du cinéma d’une grande richesse et tout à fait passionnant : photos, affiches, visionnage de films…Exceptionnel !
Paris – Turin : 6h de train (non je ne suis pas appointée par la SNCF pour vous suggérer d’aller à Moulins ou à Turin !). Jazzi ?
A Propos de la réaction d’Alain Cuny, lors du souper organisé par le producteur du film d’Antonioni, Cino Del Duca, Cuny n’a pas supporté que Dario Moreno pousse la chansonnette (« Si tu vas à Rio »), ces « fariboles » après un film aussi profond. Michel Butel raconte son exaspération dans cet article sur le quotidien L’Humanité :
https://www.humanite.fr/node/96206
Closer, je ne partage pas votre jugement sur « L’Avventura ». Ce n’est pas un film policier mais une approche de l’imprévisible d’une passion naissante, assez forte pour provoquer l’oubli du drame : la disparition d’Anna.
Il y a aussi ce portrait de ces jeunes privilégiés, nanti, leur mépris de classe, leur condescendance envers les jeunes au chômage, vivant de petits boulots, n’arrivant pas à se loger. Jeunesse dorée sans repère.
La photo de Simenon rappelle qu’il était président du jury cette année-là et que le film L’Avventura a été remarqué comme un « film à la recherche d’un nouveau langage ».
Le spectateur n’a pas un film « clés en mains », il doit se faire sa propre opinion et plusieurs explications sont possibles. Aucune n’est donnée par Antonioni. Juste des indices, des visages, des regards, l’affleurement de sentiments brouillés par la passion. Le désert narratif laisse la place à la réflexion et à la beauté des plans. (idem dans « Burning » de Lee Chang-dong, s’inspirant d’une courte nouvelle d’Haruki Murakami et s’en écartant. L’amour naissant, la jalousie, la rivalité dominent le film, la différence de classes aussi.)
Et sur L’OBS (18/05/2013) Alain Riou raconte :
« Son tour venu, Dario, enfant chéri des publics populaires entonna ses succès, lesquels tombèrent totalement à plat sur un parterre peuplé des amis d’Antonioni, gens éminemment cultivés et légèrement snobs, pour qui Moreno représentait la statue même de la vulgarité. Etonné de cette froideur, le dynamique chanteur-acteur crut qu’il n’en faisait pas assez et haussa le ton. Alors, Alain Cuny, l’icône du cinéma artiste, le meilleur interprète qu’ait jamais eu Claudel, se dressa, et sa belle voix de basse émue qui triomphe de Satan dans « Les Visiteurs du soir » de Carné, lança au pauvre Moreno ces mots inoubliables : « Cessez, monsieur, vous n’êtes qu’un pitre, nous ne faisons pas le même métier ! ».
Et ce très beau papier de Didier Jacob, imprégné de la présence de Monica Vitti :
http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/06/17/il-y-a-cinquante-ans-l-avventura.html
« La mort de la grand-mère »
Très belle émission de rentrée chez Finkie avec Philippe Lançon et Antoine Compagnon sur Proust, à partir de la mort de la grand mère…A écouter sur le net pour ceux qui l’auraient manquée.
Bon sang, le « répliques » de ce matin ! J’ai comme frémi quand j’ai entendu Lançon avancer qu’il « ne voulait plus être malveillant »…
…
Faut-il donc être blessé, mais je veux dire « blessé », hein, pas froissé, vexé, incommodé ou souffrant, mais « blessé », comme Lançon a pu l’être, c’est-à-dire avec quelque chose d’universel là-dedans, et de contemporain – car la blessure de Lançon à Charlie Hebdo est la marque commune, le stigmate, de ce début de siècle, et la mâchoire de Lançon est la nôtre à tous, ah là là, je ne sais pas si je m’exprime assez clairement mais c’est bien sûr de cela qu’il s’agit, de nous, de nous tous je veux dire, bref, faut-il une atteinte de cette ampleur, une catastrophe de ce type, un tel degré sur l’échelle de Richter de la mort d’une civilisation, pour qu’un type intelligent en vienne enfin à appeler « la bienveillance » ?
…
Il me semble, pour moi, que la bienveillance découle naturellement de la défiance qu’on porte à soi-même. Que moins on s’aime, plus on se défie de la méchanceté que notre intelligence nous place commodément à portée de main. Que cette méchanceté de l’intelligence est la pierre que l’on porte au cou, et qui peut finir par vous noyer, vous qui vous aimez si peu (ou qu’on a aimé si mal) que tout, même l’eau glacée du suicide à la Woolf, est préférable au miroir de la lucidité. Et c’est la bienveillance qui desserre le noeud et ôte la pierre…
Sacré Lançon, va. Il « cherche querelle » à Proust, dit-il, en lui reprochant son pessimisme, dans cette gigantesque entreprise de démolition qu’est la Recherche. Mais bien sûr, c’est à lui-même qu’il cherche querelle, ou plutôt à cet ancien Lançon d’avant la blessure, qui ignorait si superbement toute bienveillance !
Chaloux 0h 15 : de Stravinsky (Chroniques de ma vie)
C’est moi qui ne devrais pas « m’échiner » à répondre à autant de grossièretés. Il y a façon et façon de dire les choses et la bonne éducation devrait contenir la « blog rage » dans des limites acceptables.
Pablo 75 0h 12 : c’est vous qui avez introduit Boulez, compositeur que je n’écoute jamais que sous la contrainte d’un programme de concert (je ne m’en vante pas, je constate).
Les opinions ou plutôt les goûts musicaux de Stravinsky n’ont été introduits qu’en réponse à votre « Que Stravinsky aille dire cela à Bach, Mozart, Beethoven… » (renouvelant le genre « Dialogue des morts » de manière aussi fruste qu’insane puisque vous ne pouvez l’imaginer que sous la forme d’un pugilat. Dommage, vous auriez pu nous faire une jolie rédaction à propos de l’un de ceux que vous invoquez ici et de notre compositeur de prédilection : « Imaginez la rencontre aux royaume des ombres de Berlioz et de Haydn »…)
Figurez-vous que c’est précisément parce que j’aime beaucoup Schubert que je ne souhaite pas le voir réduit à une image d’Épinal.
Je ne sais pas si vous connaissez la collection « Le petit Ménestrel », une série de vies de compositeurs racontées aux enfants, dites par des comédiens et ponctuée, illustrées par de courts extraits de leurs œuvres (la plus célèbre étant celle de Mozart par Gérard Philippe). Celle de Schubert me tirait des larmes.
Mais parvenus à l’âge adulte, on n’est pas obligé d’en rester là ni d’analyser l’œuvre uniquement en fonction de la vie (de la biographie) qu’elle « exprimerait », ce qui réduirait le rôle du compositeur à la fonction de simple instrument de transformation d’un vécu, d’une émotion, d’un sentiment en musique ou en littérature.
Au-delà du seul cas de Schubert, au-delà des « étiquettes » inamovibles et des rangements dans des tiroirs, au-delà même du seul cas de la musique, ce qui me paraît à la fois dommageable et absurde pour tous les arts c’est l’imposition d’un « sens unique », d’un système de correspondances univoques, d’une sorte de codification (α signifie A, β signifie B) qui revient à lire ou à entendre toute œuvre comme on décrypterait un message secret.
Vous refusez de prendre en considération l’aspect formel de l’art (le fait de donner une forme). On peut penser que passant par-dessus une tradition d’interprétation romantique (je ne parle pas d’interprétation musicale par un instrumentiste, même si cette dernière peut s’en ressentir : rubato, vibrato, pédale etc.) Stravinsky et Bach (dont il serait assez difficile de prétendre que le caractère abstrait, mathématique de la musique lui aurait été étranger) auraient certainement beaucoup de choses à se dire, à se chanter, à se jouer au lieu d’en venir aux mains.
x, ma remarque à Pablo ne vous concernait pas. Bien sûr que non. Mais Puck/Hamlet.
Quant à Stravinsky, une autre fois. Mais je note tout de même que Stravinsky pensait que le piano est exclusivement un instrument à percussion. Une de ses grandes polémiques amicales avec Rubinstein.
(Béré, il faut relire, il ne s’agit pas de l’écrivain mais du réalisateur).
Quant à Vladimir Jankélévitch et la musique, un entretien publié dans la revue L’Arc (n°75 – 1979), nous fait connaitre sa réponse à Robert Hebrard à deux questions :
Et la musique, comment y êtes-vous venu ?
» Tous les enfants des Juifs russes allaient au Conservatoire. L’idée, c’était d’en faire des virtuoses. Les Juifs russes étaient une peuplade particulière, où les valeurs artistiques dominaient. l’idéal, c’était d’être pianiste ou violoniste. On ne se préoccupait pas de l’orthographe.
Je joue du piano… pour rien. Parce que j’en ai envie. C’est une grande partie de ma vie. Ce soir, vous allez m’empêcher d’en faire… Je me demande même si je n’aime pas le piano davantage que la musique. Le piano, c’est un plaisir complet, qui va jusqu’au bout des doigts : il y a un plaisir particulier à enfoncer les touches.
A quoi pensez-vous quand vous jouez ?
Quand je joue, je suis dans un état d’innocence complète. Le temps est un milieu indéterminé, sans frontières, qui nous enveloppe, et le temps nu, c’est l’ennui. La musique est le meilleur remède à l’ennui, c’est-à-dire à la temporalité informe et brouillardeuse. S’il n’y avait que le temps, on en serait réduit au suicide, c’est pourquoi la réclusion est une peine si sévère. Mais la musique à la fois est du même ordre que le temps, et c’est une temporalité enchantée : le temps est ensorcelé par la musique.
Je ne comprends pas qu’on sépare, comme le fait Boulez, la musique du plaisir. La musique ne saurait être coupable d’hédonisme : ce mot de prédicateur ratiocinant vient de l’ascétique chrétienne. Si la musique est complètement séparée du plaisir, autant jouer aux boules ou au loto. (…)
J’ai commencé à jouer du piano en cachette, quand ma sœur aînée, qui était déjà une virtuose, n’était pas là : ça allait de soi… Et puis, plus tard, j’ai pris conscience d’un avantage, je me suis aperçu que je faisais quelque chose que les autres ne savaient pas faire, comme parler le russe. Au début, donc, il s’est agi d’un plaisir innocent, et en même temps défendu – défendu par personne. (…)
On m’a posé des questions sur la musique et la philosophie, ça m’a amené à écrire un petit livre, La Musique et l’Ineffable, qui a été depuis longtemps foutu au pilon, mais que je reprendrai peut-être un jour. »
Pardon d’avoir « pollué » encore par cette réponse.
Je souhaite également que la conversation puisse continuer sur le sujet du jour ; je retrouve cependant un point commun, qui me désole : le besoin pathologique de mépriser. Je croyais que le site s’intitulait « République ». Mais apparemment certains, et pas seulement parmi les commentateurs, ne peuvent s’affirmer que par le mépris : on peut cracher: « nous ne faisons pas le même métier », mais on pourrait dire aussi, pour paraphraser l’évangile : dans la maison de l’art, beaucoup peuvent trouver leur demeure.
Merci, Lavande.
https://www.trace-ta-route.com/musee-cinema-turin-italie/
Attention… arrêtez d’évoquer Boulez car le p’tit Court pourrait sortir son goupillon vengeur
Ah, j’ai oublié (et ensuite je vous ficherai la paix) : Jankélévitch a aussi été en Sorbonne le directeur d’une thèse sur la musique espagnole.
X, pourquoi affadir les plaisirs de la polémique? D’un bout à l’autre du prisme, Pablo a son style, Lavande le sien. J’aime les deux. Ce que je déteste, les vieilles gargouilles prétentieuses et méchantes. Heureusement, nous n’en avons qu’une.
Oui, le piano peut être un instrument de percussion :
Dollar Brand / Gato Barbieri
Le piano peut évidemment être un instrument à percussion puisqu’il est un instrument à percussion : le marteau vient frapper la corde. C’est une percussion. La Palice.
Passou, pourquoi ne pas confier la responsabilité d’une République de la musique (RDM) à Chaloux ? Ne serait-ce que pour désengorger la RDL ?
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