de Pierre Assouline

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La République des livres
Ces romans, quel cinéma !

Ces romans, quel cinéma !

Nul besoin d’être gardnerologue pour savourer Les nuits d’Ava (304 pages, 20 euros, Actes sud) de Thierry Froger puisque ce n’est ni un biopic ni une biographie. Ava Gardner n’est qu’un prétexte pour exprimer bien d’autres choses. C’était un peu la démarche de Laurent Binet avec HhHhh dans lequel le narrateur parlait autant de son passion pour Prague, pour sa petite amie etc que de l’assassinat du gauleiter Heydrich par deux résistants tchèques venus de Londres, le « sujet ». Bref rappel du détail de l’existence de Gardner qui sert de fil d’Ava : un jour à Rome en août 1958, en marge du tournage de La Maja nue, navet américano-franco-italien d’Henry Koster dans lequel elle s’ennuyait à jouer la duchesse d’Albe, modèle et maitresse de Goya, elle a posé nue pour le chef opérateur Giuseppe Rotunno (qui deviendra le directeur de la photographie attitré de Visconti et Fellini), leur projet étant de reproduire en photo quatre tableaux célèbres (La maja desnuda, bien sûr, mais aussi l’Origine du mondeetc). Ava Gardner nue à 36 ans…

Elle a déjà derrière elle le chef d’œuvre d’Albert Lewin Pandora, Les Neiges du Kilimandjaro, Mogambo, La Comtesse aux pieds nus, Le Soleil se lève aussi… Une filmographie déjà bien fournie, et une réputation tout aussi établie de fêtarde, couche-tard, séductrice « aimant beaucoup mais jamais raisonnablement », d’alcoolique aussi qu’elle pondèrera :

« Lorsque je buvais, c’étaient les effets de l’alcool que je recherchais. De tous les verres que j’ai bus, je ne me rappelle pas avoir pris plaisir à un seul. La seule raison qui me faisait boire était l’envie de surmonter ma timidité »écrivit-elle dans ses Mémoires (1990).

Une femme hantée par le désespoir et dominée par la fatalité a pu dire d’elle George Cukor, avant d’ajouter un mot qui lui alla droit au cœur, comme le plus beau des compliments :

« Ava, c’est un monsieur »

Le narrateur des Nuits d’Ava du nom de Jacques-Pierre (toute ressemblance avec un critique et écrivain français connu ne serait que pure coïncidence encore que, Rome…) se met en quête de retrouver ces clichés légendaires dont beaucoup parlent sans les avoir vus. L’Histoire vraie l’intéresse moins que les histoires. Il faut espérer que les historiens du cinéma ne comptent pas sur lui car il n’obéit qu’à sa fantaisie et à ses rêves de chercheur sans contrainte. Cette quête d’un fantasme est une ode aux images, surtout lorsqu’elles sont fantomatiques et suscitent des apparitions. Poursuite d’une inaccessible étoile, elle est imprégnée de ce que Pascal Quignard a écrit sur l’image que l’on ne verra jamais car elle manque à la source, celle de notre origine, de notre conception (voir Sur l’image qui manque à nos jours, Arléa, 2014). Et rien n’est stimulant pour un esprit curieux que l’image manquante (ce n’est pas Rithy Panh qui nous démentira, lui qui en a fait le titre et l’argument de son époustouflant documentaire sur le génocide khmère). Le narrateur craint de la voir autant qu’il la désire. Quel rapport entretient-on avec les images lorsqu’on est soi-même une icône ? Plus que jamais avec Les nuits d’Ava, il y a ce que raconte un roman et ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte. Et là, c’est beaucoup, partout, grâce à une écriture aussi fluide que trépidante, avec de temps en temps avec des envolées inouïes sur l’amour, la perte, le cinéma, la dolce vita, les stars… Ca m’a emporté, emballé car j’oubliais l’essentiel : c’est vraiment très drôle.

Le livre de Jean-Marc Parisis Un Problème avec la beauté (268 pages, Fayard) est lui aussi plein d’humour, construit autour d’une icône du cinéma et de sa beauté. Mais c’est une prouesse car l’absence d’humour et de sens du second degré est le grand défaut de son héros. Là non plus, pas de malentendu, il ne s’agit en rien d’une biographie. Plutôt un récit qui tend vers le portrait, épatant car le ton est juste, celui d’un Gabin qui raconterait un polar au galop, sans trainer en route. Le titre annonce la couleur, mais le livre vaut beaucoup plus que cela car le personnage est passionnant. Par son itinéraire, par sa carrière, par la richesse de sa filmographie.

Par moments, en lisant ce récit, on a l’étrange sensation d’entendre le critique François Chalais dans l’une de ses fameuses interviews télévisées. Question de rythme dans la voix, de goût de la formule, de dilection pour les raccourcis. Cela nous vaut nombre d’anecdotes mais qui n’ont rien d’anecdotiques car jamais gratuites, et ne l’empêche pas, par exemple, de comparer la gamme chromatique du noir et blanc en couleurs chez Melville et chez Losey. On se souviendra qu’en 1976, le palmarès du Festival de Cannes a ignoré M. Klein de Joseph Losey, grand film que nul ne voulait se risquer à produire et que Delon a personnellement financé tant il y croyait. Il a trop souvent été jugé sur des attendus extracinématographiques alors que seul l’acteur compte. Lui-même le dit souvent : vous pouvez critiquer et moquer l’homme tant vous voulez mais l’acteur, lui, est incontestable (acteur pas comédien, il y tient bien qu’il se soit aussi promené sur les planches). Ce qui n’est pas faux dès lors que l’on met de côté les nanars de sa dernière période où il se dirigeait lui-même, le réalisateur commis eut-il réalisé à temps le caractère fictif de son propre emploi. D’un côté la marionnette d’Alain Deloin qui parle de lui à la troisième personne tel un Van Damme sans l’autodérision, de l’autre Tom Ripley, Rocco Parondi, Françis Verlot, Tancrède Falconeri, Guillaume de Saint-Preux, Jacques Chaban-Delmas, le capitaine Philippe Esclavier, Manu Borelli, Jef Costello, Jean-Paul Leroy, Roger Sartet, Corey, Ramon Mercader, Robert Klein, Pierre Niox, Alain Delon…

Pas le genre Actor’s studio, Delon. Plutôt du genre à apprendre sur tas. Et encore… Il aura suivi toute sa vie le conseil donné par Yves Allégret :

« Parle comme tu me parles. Regarde comme tu me regardes. Écoute comme tu m’écoutes. Ne joue pas, vis » »

Nature à l’écran comme dans la vie. Il faut le voir déambuler il y a peu dans les rues de Palerme au bras de Léa Salamé pas encore touchée par la grâce hulotienne, puis sous les lambris du palais Gangi ressuscitant par son émerveillement les fastes du bal du Guépard cinquante trois ans après ,le voir et l’écouter s’exclamer : « Putain, que c’est beau ! ». Il a une telle nostalgie du monde d’avant qu’on se demande s’il ne compte pas encore en anciens francs. Nul doute que, contrairement à nombre d’intellectuels, lui n’aura aucun complexe à dire que c’était mieux avant. Son itinéraire d’enfant pas gâté, du tablier de l’apprenti-charcutier de Bourg-la-Reine à la silhouette sanglée dans le Trench Old England du Clan des siciliens, vaut le détour car Parisis en fait un récit épatant.

Tout cela est évoqué par sauts et gambades et aussi la rivalité avec Belmondo, le refus du maquillage à l’écran, les mauvaises manières de la presse, les rumeurs, la pègre, les voyous, les voitures de sport devenues vintage avec le temps, les femmes, surtout Romy Schneider, à qui un lien indéfectible, secret, puissant l’attacha jusqu’à son suicide. Cette histoire-là, la leur, si quelqu’un l’écrivait, il faudrait la lire en écoutant Delon’s Blues composé et joué par Jimmy Smith à l’orgue Hammond…

Un scorpion, destructeur, et surtout un homme aux colères irrépressibles. De ce côté-là, ca ne s’est pas arrangé même si ça s’est banalisé en colère permanente contre la connerie généralisée (les occasions ne manquent pas), l’état du monde, l’absurdité des décisions politiques, la société lorsqu’elle marche sur la tête. Quand on prend cette pente, on finit par vivre loin des hommes, dans la compagnie des animaux. Ce qu’il fait. Maintenant et pour l’éternité : sa chapelle funéraire l’attend dans sa propriété de 55 ha aux côtés du cimetière privé où il a enterré ses trente-cinq chiens.

C’est avant tout un solitaire étant entendu que sa solitude relève de l’amitié de soi avec soi-même, et que demeurer seul est l’unique moyen de n’être jamais trahi. Un taiseux. Comme dans Le Samouraï. François Mauriac l’avait tôt compris en écrivant dans son Bloc-notes :

« Alain Delon ne parle jamais aussi bien que quand il se tait ».

D’autres, habitués aux vacheries du sus-nommé, y ont vu un sarcasme alors que c’était un compliment. C’est ce qu’il préfère en lisant les scénarios qu’on lui propose : quand ses dialogues sont réduits a minima. Ca tombe bien car pour Parisis, tout Delon est réfugié dans ses yeux (d’ailleurs, son livre est sous-titré « Delon dans les yeux »). Un certain regard. Ce qui le gouverne et le reflète le mieux, plus encore que le corps, la gestuelle, la démarche. Les metteurs en scène l’ont bien compris qui ne lui ont jamais marchandé les plans serrés. Pas que pour le bleu. Moins une question de couleur que d’intensité, Visconti l’avait bien compris dès Rocco et ses frères en noir et blanc.

Quelques reproches tout de même à ce livre si entrainant. L’évocation de l’affaire Markovic, fait divers sans grand intérêt dont la presse a fait une montagne en faisant monter la mayonnaise politique, prend trop de place, trop de pages, et ce n’était pas du cinéma ou alors du mauvais, quand l’analyse des grands films est réduite, elle, au minimum syndical. D’autre part, Parisis n’insiste pas assez sur l’engagement volontaire à 17 ans dans la marine nationale et dans la guerre d’Indochine : du propre aveu de Delon, c’est là qu’il est né à 20 ans, qu’il a tout appris de la vie et il n’en est jamais sorti. Cela dit, Un problème avec la beauté, je l’ai lu d’un trait.

et-simenon-s-eprit-de-fellini,M450831Pas le cas de Série noire (176 pages, Pol) de Bertrand Schefer. Ce n’est pas une question d’écriture mais de conception. En fait, je n’ai toujours pas bien compris de quoi il s’agissait dans ce roman qui démarre sur le cinéma (ce qui m’avait attiré de prime abord) et se poursuit par une intrigue autour du kidnapping du petit Eric Peugeot, issu de la dynastie automobile bien connue, inspiré par Rapt, un titre de la Noire chez Gallimard époque Marcel Duhamel, je suppose. Entre les deux se noue une idylle entre un escroc de faible envergure et une jeune danoise candidate au titre de Miss Monde. A la toute fin, on comprend (enfin, c’est beaucoup dire) que ladite danoise s’est mariée avec un certain Schaefer, presque l’auteur –ça me rappelle une irrésistible brève de comptoir dans laquelle un leveur de coude disait :

« Proust, dommage qu’il y ait ce « u » : à une lettre près, il aurait été célèbre »…

Pour ce qui est du cinéma, l’histoire s’ouvre au XIIIème festival de Cannes. Un temps où, d’année en année, la moitié du jury était constitué d’écrivains : Achard, Genevoix, Paulhan, Giono etc C’était en 1960. Georges Simenon était président du jury, Henry Miller membre, tout s’annonçait bien avec l’ouverture en fanfare grâce à Ben-Hur. Mais l’auteur fait grand cas du scandale déclenché par la voix caverneuse de l’acteur Alain Cuny, outré que L’Avventura, son réalisateur Antonioni et son actrice Monica Vitti aient été sifflés, hués, conspués, injuriés, et que le chanteur Dario Moreno « ce pitre ! » se soit produit dans le temple du cinéma. Les délices de Cannes…

Mais enfin, Anna Karina passe par là et aussi un certain Simy Assouline, ou plutôt une certaine, là aussi ce n’est pas très clair. C’est plein de bagnoles de l’époque, comme chez Jean-Marc Parisis avec Alain Delon : Thunderbird, Impala, Studebaker, Dauphine, DS, 403, 404, berline, coupé, cabriolet ! Ici une scène d’A bout de souffle, là une autre de Cléo de 5 à 7. Plus loin un portrait de la danoise où il est dit qu’elle ressemble à Corinne Marchand dans le film d’Agnès Varda, mais à quoi celle-ci pouvait bien ressembler. Voilà ce qu’on appelle de la cinéphilie pour happy few.  Tout cela n’a rien d’antipathique. C’est juste que l’on ne voit pas où ça mène. Ah oui, le rapt du petit Peugeot tandis que la plus belle fille du Danemark se balade au bras de l’homme le plus recherché de France et qu’Alain Cuny laisse éclater sa colère pour défendre L’Avventura, ce qui, avec le recul, n’est pas très raccord car l’évènement du festival, ce fut l’audace du jury et de son président, dont le roman Lettre à mon juge (1947), qu’il tient en haute estime (ce n’est pas moi qui le démentirais) entrerait en résonance selon Bertrand Schefer avec L’Avventura, des jurés donc, contre le professionnels de la profession, osèrent couronner La Dolce vita de Fellini.

Vers la fin, l’auteur offre une clé (enfin…) :

Notre enquête se tient sur un seuil où l’on est mal à l’aise. Qui nous fait dire aujourd’hui ce n’est rien, nous en avons vu tellement davantage depuis, de plus rouge, noir, de plus certainement innommable. Nous avons même oublié tout ce que nous avons vu et ingurgité de faits réels et divers, horribles, qui nourrissaient on ne sait plus bien quoi, lorsqu’on s’est mis à parler de fiction, de réalité, à tour de bras, sans savoir ce qu’on disait, pour nous empêcher de voir, de penser, mélangeant tout, plus malléables désormais que nous étions devenus. Notre enquête porte sur cet oubli-là, sur des figures destinées à l’oubli, effaces par un temps qui, s’il n’est pas dans la nuit de l’histoire, est dans un clair-obscur, ou mi-ombre mi-lumière, comme ne sachant pas, ne parvenant pas à se déterminer. Ce sera donc aussi l’histoire de la disparition d’un événement.

Là, tout s’explique, même si c’est un peu tard. Série noire n’est pas en soi un mauvais livre. C’est juste qu’il m’est apparu confus. Au fond, j’en veux surtout à Schefer de présenter Simenon comme « le plus véritable des auteurs de romans policiers », cliché qui a la vie dure : les enquêtes de Maigret, dont l’écriture était sa récréation, ne représentent qu’un tiers de son œuvre !

(« Ava Gardner dans La Comtesse aux pieds nus de Joseph Mankiewicz ; « Alain Delon avec Monica Vitti dans L’Eclipse d’Antonioni » ; « Simenon et Fellini au festival de Cannes en 1960 » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, documents, Littérature de langue française.

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commentaires

1 171 Réponses pour Ces romans, quel cinéma !

et alii dit: à

Ruggero Raimondi & Maria Ewing-« Là ci darem la mano », Don Giovanni(exc.6)

Chaloux dit: à

Raymond, je ne connais pas Fromanger, mais si j’aime tant Golovanov et Xing-Jiang, c’est qu’ils ont saisi au plus près ce qu’est le voyage, ce voyage qu’on fait une ou deux fois dans sa vie, qui est une des étapes les plus essentielles de la vie et vous marque à jamais, bien davantage que toute autre expérience, même la passion amoureuse qui est, j’en suis bien d’accord avec Céline, l’infini à la portée d’un caniche.

raymond dit: à

Hamlet: oui, je parlais du beau comme aide à vivre finalement car cela produit un cadre de références communes et cela rassure sur l’étrangeté de l’autre… aussi bien de l’artiste que de celui ou celle qui apprécie pareillement à soi les œuvres que l’on considère comme belles. Je dirais cependant volontiers que ce phénomène m’apparaît comme relativement récent (XIXème siècle) et qu’il est lié à la perte de l’évidence religieuse. cela se discute…

christiane dit: à

@hamlet dit: 1 septembre 2018 à 23 h 05 min
République… république… allez faire un tour sur le blog à Raymond. Je pense que l’audace de Raymond va vous plaire ! ( avant-dernier billet : « Démocratie et finitude »).
Bien le bonsoir troubadour.

Jazzi dit: à

Mon introduction au Goût de la beauté :

« Face à la laideur ou à la vulgarité ambiante, le goût de la beauté ne se fait-il pas de plus en plus urgemment ressentir ?
Qu’est-ce que la beauté ? Où commence-t-elle et où finit-elle ? A quel besoin correspond t-elle en chacun d’entre nous ? Comment cette aspiration se traduit-elle dans notre façon de vivre au quotidien, tant du point de vue esthétique qu’éthique ?
Autant de passionnantes questions auxquelles notre enquête anthologique se propose de répondre, à travers les extraits des écrivains choisis.
Pour Platon : « La simplicité véritable allie la bonté à la beauté », écrit-il dans La République. Vers la même époque, la poétesse de Lesbos, Sappho, proclamait : « J’ai servi la beauté. Y a-t-il au monde chose plus grande ? » Plus tard, Saint Augustin confessera que : « L’unité est la forme de toute beauté. »
Au siècle des Lumières, Voltaire affirmait que : « La beauté n’est qu’un piège tendu par la nature à la raison. », tandis que pour Diderot : « Les beautés ont dans les arts le même fondement que les vérités dans la philosophie. »
John Keats lui fera échos en prétendant même que : « Ce que l’imagination saisit comme beauté doit être la vérité. »
Plus léger, Stendhal, dans De l’amour soutiendra, pour sa part, que « la beauté est une nouvelle aptitude à vous donner du plaisir ». Plus torturé, Jules Barbey d’Aurevilly, dans Les diaboliques, insistera, lui, comme saint Augustin, sur son unicité : “La beauté est une. Seule la laideur est multiple.”
Alors que Simone de Beauvoir déclarera : « La beauté se raconte encore moins que le bonheur », Jean Genet, dans le Journal du voleur, associera la beauté à la moralité : « De la beauté de son expression dépend la beauté d’un acte moral. Dire qu’il est beau décide déjà qu’il le sera. Reste à le prouver. » Louis-Ferdinand Céline, dans L’Eglise, préfèrera insister sur sa fragilité : « La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe. »
Si « on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments », comme le proclamait haut et fort André Gide, gageons cependant que la trilogie du beau, du bon et du bien a encore de beaux jours devant elle !
En creusant le sujet, je me suis tout de suite aperçu que sur le beau et la beauté, pratiquement tout le monde avait trouvé son mot à dire et à écrire !
Il fallut donc procéder avec méthodologie.
J’ai alors tenté de circonscrire le territoire de la beauté. Répertoriant, dans la première partie, l’essentiel de ce que les poètes et écrivains trouvaient de plus beau au monde ? Pour les uns, rien de plus beau que Dieu, les paysages naturels ou les créatures humaines, avec, pour ce dernier choix, une nette préférence pour les femmes. Tandis que pour d’autres, quelque soit leur sexe, c’est l’homme qui trouve le plus de grâce à leurs yeux. Pour d’autres encore, les villes ou les œuvres d’art récoltent tous leurs suffrages. Et d’autres enfin pensent aussi à ne pas oublier certaines qualités humaines, telles la bonté ou la générosité.
Une sélection drastique s’est imposée pour esquisser le relevé de cette cartographie plus ou moins imaginaire et forcément subjective, que chacun pourra compléter à sa guise.
Au-delà de cette présentation esthétique, il convenait, sans plus tarder, de passer à l’éthique et d’étudier les aspects métaphysiques de la question.
Vaste programme !
Mais que le lecteur se rassure, nous n’avons gardé que les meilleurs de nos penseurs, depuis Platon jusqu’à Bergson, en présentant le fruit de leurs pensées, dans l’ordre chronologique où elles sont parvenues à notre connaissance. Là aussi, il verra que tout s’enchaine et éclairera utilement sa réflexion personnelle.
Avec profit et sans aucune peine.
Il ne s’agissait pas de concocter un quelconque précis de philosophie. Encore que bien des lycéens pourront trouver ici de quoi nourrir leurs plus belles rédactions sur le thème de la beauté, un classique des épreuves du bac philo !
Pour les candidats au bac de français, le profit sera plus grand encore dans la dernière partie où ils retrouveront des extraits sur l’usage personnel que font de la beauté d’autres romanciers et poètes, bouclant ainsi le cycle amorcé dans la première partie.
Quoi qu’il en soit, bon voyage en beauté pour tous !

hamlet dit: à

tous les parents en conviendront sans doute, mais il me semble qu’avant de parler l’enfant ne chante pas, il pleure ! peut-on voir dans les pleurs d’un enfant une forme de chant innocent ? la réponse est non ! en tout cas pas à 3h du matin !

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 1 septembre 2018 à 23 h 30 min
Mon introduction au Goût de la beauté »

très beau !

et je ne saurais trop conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore de vite l’acquérir !
avec les… Jardins, et les …. Fontaines !

raymond dit: à

Chaloux: Je vous crois bien volontiers pour le voyage…à ce propos, vous savez j’ai toujours pensé que le voyage d’hiver de Schubert était une métaphore de notre existence. Le voyage qui marque à jamais si je vous comprends bien c’est celui où l’on est perdu face à soi où l’on découvre qu’on est seul, non?

raymond dit: à

@Christiane:
merci de votre mention élogieuse!

hamlet dit: à

celle-là est magnifique : « La beauté n’est qu’un piège tendu par la nature à la raison. » (Voltaire)

alors là ça pourrait faire un super sujet philo !

beauté = piège, on se dit que le type avait tout compris.

explication : on imagine que l’objet est beau, et notre esprit perçoit cette beauté.

Voltaire dit non : notre esprit crée l’idée de la beauté et l’objet vient s’y glisser.

affrontement des deux mondes des neurosciences : le « up/down » contre le « down/up » !

3 siècles d’avance sur les recherches en neurologie cognitives, ce type est un génie !

ou alors il a lu Spinoza qui a dit la même chose un siècle avant lui.

Chaloux dit: à

Je dirais plutôt, Raymond, que c’est le temps où l’on se rencontre, où affleure tout ce qu’on ignorait, et d’une certaine manière atteste notre existence.

En lisant votre texte, au passage de Montaigne, me revient cette phrase de Spinoza: « L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort et sa méditation est une sagesse non de la mort mais de la vie ».

Nous serons parmi les derniers, j’en ai bien peur, à savoir ce qu’était un dimanche. Sitôt le marché terminé, il ne se passait plus rien, les rues étaient désertes. Et les jours où il n’y avait pas de sortie ni de déjeuner familial prévus, il fallait s’occuper, prendre sur soi, faire retour sur soi. Un moment tout à fait essentiel. Une vraie liberté. Aujourd’hui, Internet, les magasins ouverts, le dimanche devient un jour comme un autre. C’est une privation de liberté intérieure.

Jean Langoncet dit: à

Et Protagoras longtemps avant eux

hamlet dit: à

Jazzi je ne me souviens si dans votre bouquin il y a celle de Valery : « toute personne est moindre que ce qu’elle fait de plus beau » ?

hamlet dit: à

la Protagoras de Platon ?

Jean Langoncet dit: à

Protagoras, la pièce rapportée, suffit à se faire une idée

hamlet dit: à

Chaloux, pour vous la musique est-elle une chose sérieuse ou frivole ?

hamlet dit: à

Jean Langoncet dit: 1 septembre 2018 à 23 h 52 min

désolé je ne vois pas.

les sophistes soutenaient ce genre d’idées pour s’opposer à Socrate / Platon et ses idéalités (??)

sûr qu’on le voit à travers certians comment commentaires, la façon dont l’idée du beau peut devenir une « norme » et une « contrainte », et aussi un « critère d’évaluation ».

Valery dit une chose très drôle sur les musées comme étant des lieux de « compétition » entre les tableaux, une compétition où le plus l’emporte.

là encore ces idées découlent de l’humain, c’est notre esprit qui met en compétition les objets suivant des critères plus ou moins branques…

hamlet dit: à

désolé : Valery dit une chose très drôle sur les musées comme étant des lieux de « compétition » entre les tableaux, une compétition où le plus BEAU l’emporte.

Claudio Bahia dit: à

que se passe-t-il sur la RDL tout à coup? écoutez tous ce silence, cette sérénité; il y a comme un arc-en-ciel nocturne, la Winchester est dans la paille, Raymond est là, Christiane est toute émue, et moi aussi, Puck se nomme Hamlet, comme avant, Chaloux et Pablo font silence, D digère, Delaporte fait ce qu’il peut………….et moi je vous lis avec plaisir. Espérons que nous ne somment pas tous dans High Noon

x dit: à

Dans les Lettres, ne pas oublier Raymond Guérin ni Raymond-théodore Barthelmess plus connu sous le nom de Henri Calet.

J’aimerais croire à une pérennité de la beauté, hors (d’atteinte) des modes, indépendante des circonstances (à commencer par la survie matérielle des œuvres); mais à l’occasion de certaines « redécouvertes » on se dit quand même que le fameux tamis de la postérité tient parfois de la loterie.
Maintenant que Vivaldi a été surexploité, matraqué, mis à toutes les sauces jusqu’à saturation, ou overdose, il est facile d’oublier son oubli à peu près total avant la 2nde guerre mondiale (y compris en Italie).
Mais on ne peut pas dire que le nom de Reinhard Keiser soit sur toutes les lèvres, ni ses mélodies fredonnées à tous les coins de rue :
https://www.youtube.com/watch?v=R3AuXMLHp9k

https://www.youtube.com/watch?v=R3AuXMLHp9k

raymond dit: à

@chaloux: vous parlez de la rencontre du tout autre, où notre propre existence se révèle alors. Je vous suis très bien, de même que le dimanche, tout était défait à l’entour, plus de rôle, plus rien que soi à soi, il fallait prier, faire de la musique pour soi (envoyer vers le vide de l’après-midi des sons comme un forme de prière)… c’est à quoi s’oppose la totalité de l’entreprise du marché, pas question de prier, pas question de goûter une oeuvre longtemps, la méditation n’est plus. Je demandais tout à l’heure où et quand le sujet était apparu; une chose est sûre le sujet ne va pas tarder à disparaître; nous en sommes peut-être les derniers témoins, ce n’est pas drôle, mais c’est un moment sensible (comme la note) avant l’arrivée sur la tonique, celle qui dira le ton, cette absence.

hamlet dit: à

Claudio, c’est juste le calme avant la tempête.
tous les islandais vous le diront : pour apprécier la tempête il faut toujours un petit moment d’accalmie.

la winchester a beau être planquée dans la paille, elle reste à portée de main, il suffit de si peu pour dégommer tout ce qui bouge.

et alii dit: à

Les boissons alcoolisées mais rafraîchissantes de Raymond Oliver | Archive INA

hamlet dit: à

oui Raymond, c’est bien là où nos dimanches ont changé. Avant nous allions à l’église écouter notre père curé dire la messe, maintenant nous y allons pour écouter la Messe en ut mineur de Mozart, ou une Cantate de Bach.

Est-ce bien différent ? C’est peut-être juste plus agréable pour nos oreilles, surtout si notre curé avait une voix de crécelle.

Sinon qu’est-ce qui a changé sur le fond ?
Sans doute rien !

Il s’agit toujours de combler cette part de vide qui est en nous ? solitude ontologique ou ontologie de la solitude ?

Qu’importe ! ces musique ne disent rien de plus que notre vieux curé, en vérité elles ne disent même rien du tout !

Il n’y a que nous ! Nous sommes les seuls auteurs de ces histoires que nous nous racontons à nous-mêmes, c’est nous qui inventons cette beauté que nous associons à ces objets, pourquoi ? pour combler cette triste solitude ontologique ? Heidegger dirait ontologie de l’ennui ?

on colle tellement de mots différents sur le dos de cette pauvre finitude.
Heidegger, vous savez ? le métaphysicien nazi qui vivait dans la forêt ? la philosophie est en principe une activité plutôt citadine, lui avait décidé de la déplacer dans la nature, le problème est que philosophie et nature ont un peu de mal à cohabiter ensemble.

Heidegger dans ses histoires d’existentialisme parlait de mouvement. Des mouvements il peut y en avoir dans tous sens, vers le haut, la droit, la gauche, pour lui le mouvement de l’être allait vers le bas, il parlait d’un « être-là jeté », comme un jette un truc parterre.

L’autre mot qu’on donne à ce mouvement vers le bas c’est le mot « déchéance », un existentialisme de la déchéance, c’est pas très classe, tout au moins pour l’idée que nous faisons de nous-même.

Il y a peut-être là une explication à nos dimanches. Avec le recul je me prends parfois à regretter les sermons de mon vieux curé, peut-être parce qu’on les trouve pas en disque.

Pablo75 dit: à

Tiens, le pauvre hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison », a reçu hier une telle raclée publique qu’il a préféré abandonner son nouveau pseudo et revenir à l’ancien, avec lequel pourtant il nous avait fait des adieux définitivement provisoires très émouvants le 19 août 2018 dernier: « voilà mes amis le dernier message que je voulais écrire avant de quitter… non pas ce monde, mais ce très cher blog (désolé renato d’avoir fait si long), désolé aussi si j’ai pu paraître parfois un peu « agressif », ne changez rien vous êtes super comme vous êtes. ciao ! »

Je vois qu’il revient avec une envie renouvelée de baffes et la même diarrhée mentale.

Ça promet.

hamlet dit: à

Heidegger n’avais pas d’humour.

à l’inverse Jankélevitch est probablement le philosophe le plus drôle de tous !

il remarque une chose fort intéressante : la musique ne peut pas être drôle.

on peut avoir des musique qui rendent triste, qui peuvent faire pleurer.

mais il n’existe pas de musique qui nous font rire !

pourquoi donc ?

hamlet dit: à

toujours guidé par son humour, après quelques lignes très « sérieuse », Jankelevitch rappelle soudain la citation notée par Ravel en tête de ses Valses nobles et sentimentales pour qualifier la musique :

« Le délicieux plaisir d’une occupation inutile… »

c’est ce qui, pour un philosophe, s’appelle maitriser l’art du contrepoint.

Pablo75 dit: à

« Jankélevitch est probablement le philosophe le plus drôle de tous ! il remarque une chose fort intéressante : la musique ne peut pas être drôle.[…] il n’existe pas de musique qui nous font rire ! »
hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison »

Tiens, Jankélevitch ne connaissait pas Offenbach, ni Satie, ni Rossini. Ni l’opérette, et encore moins las zarzuelas. Ni plein de danses médiévales ou de la renaissance. Ou plein de chansons italiennes en général et napolitaines en particulier des XVII et XVIIIe siècles (voir cds de Christina Pluhar avec L’Arpeggiata).

Quelle nullité tous ces philosophes ! Et quelle bêtise crasse celle de ses thuriféraires !!

« La musique ne peut pas être drôle ».

Offenbach – Infernal Galop

https://www.youtube.com/watch?v=4Diu2N8TGKA

hamlet dit: à

qui serait le mieux placé pour promouvoir une RDM « République de la Musique » ?

Jankélevitch bien sûr !

pourquoi ? parce que le musique, dit-il, est ineffable !

quelle différence entre l’indicible et l’ineffable ?

les mystères de la morts sont indicibles, dit-il, cela signifie que l’on ne peut rien en dire (ce qui ne l’empêchera d’y consacrer un livre (Janké est un peu le Pierre Dac de la philo !).

par contre la musique est ineffable ! ce qui signifie qu’il y a « infiniment et interminablement à dire sur elle » !

« grâce à ses propriétés fertilisantes et inspirantes »

toujours avec son humour il rappelle avec Janecek « là où la parole manque… commence la musique » et « où s’arrêtent les mots l’homme ne peut que chanter » (Heine)

et de poursuivre « l’ineffable déclenche en l’homme l’état de verve… Sur l’ineffable il y a de quoi parler jusqu’à consommation des siècles… »

alors oui, la musique est ineffable, et il faut absolument créer une RDM qui serait dirigée par Chaloux et pablito !

et là on va enfin commencer à se marrer un peu et se mettre sur la tronche gaiement ! parce qu’ici, avec le cinoche, c’est un peu tristoune….

Pablo75 dit: à

« La musique ne peut pas être drôle […] il n’existe pas de musique qui nous font rire ! « .

Gioachino Rossini – « Dueto buffo di due gatti » – Elisabeth Schwarzkopf & Victoria de los Ángeles

https://www.youtube.com/watch?v=K-ISj_pEDgM

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 2 septembre 2018 à 1 h 16 min

tu as raison Pablo ! je partage entièrement ton avis.

pour le dire autrement on ne va encore gonfler les gens qui viennent ici, comme jacky, pour parler cinéma !

alors respect, il faut savoir respecter ce lieu, c’est un leiu de silence, et de recueillement, les gens viennent ici pour se recueillir dans la tranquillité, et il faut respecter cette tranquillité.

donc je te dis d’accord pablito, tout ce que tu dis c’est bien.

il faut juste espérer que passou accepte de créer une République de la Musique, et là, crois-moi, va falloir que tu t’achètes une armure, parce que je te pris de croire que tu t’en prendras plein la tronche mon pablito avec tes majuscules à la c.n à Beau et Vrai ! parce qu’il n’y a plus que les ringards et les débiles profonds qui osent encore mettre des majuscules à Beau et Vrai.

mais en attendant, ici nous allons respecter le silence de ces lieux, donc je te salue, et je te souhaite de passer une excellente nuit.

hamlet dit: à

et vraiment j’espère de tout coeur qu’il y aura une RDM parce que nous n’en avons pas fini avec la discussion d’hier parce que je gardais les meilleures questions pour la fin.

mais il faudra que tu m’expliques comment tu arrives à savoir pour l’angoisse de la mort.

il faudra que tu me dises si c’est toi qui l’a trouvé tout seul, ou bien si c’est parce que tu l’as trouvé dans les livres.

et à partir de ta réponse nous pourrons reprendre cette conversation qui n’est pas terminée pour moi.

parce que tu es vriament un spécimen rare, et quand on a la chance d’en avoir un comme toi sous la main il ne faut surtout pas le laisser partir.

donc j’en ai pas fini avec mes questions, mais là ce n’est pas le moment, parce qu’il faut respecter les autres personnes qui viennent ici se recueillir dans le silence et discuter calmement de trucs le plus souvent sans intérêt mais c’est pas grave, il faut quand même les respecter.

Pablo75 dit: à

@ hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison »

Tant que tu provoqueras comme un ado mal élevé au QI douteux, tu auras tes baffes publiques bien sonores.

Tu as compris, sinistre bouffon?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 2 septembre 2018 à 1 h 20 min

en l’écrivant j’ai pensé à toi, je me suis dit à tous les coups pablito va me mettre un air d’opéra.

et ça n’a pas loupé…

sûr que quand on tient un spécimen comme toi il ne faut pas le laisser partir, c’est presque comme trouver un extra terrestre pour faire des expériences.

Pablo75 dit: à

@ hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison »

Au lieu de venir perdre ton temps ici, tu devrais aller voir un neurologue: tu radotes vraiment. On sent qu’Alzheimer n’est pas loin.

Pablo75 dit: à

@ hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison »

« je me suis dit à tous les coups pablito va me mettre un air d’opéra. »

Quel air d’opéra, pauvre ignorant? Tu confonds Le duo des chats avec un aire d’opéra, toi le grand mélomane?

Tu n’es pas fatigué de faire le ridicule à ton âge?

hamlet dit: à

tu peux m’insulter tant que tu veux je ne régirai pas parce que je respecte ce lieu où tous peuvent venir pour participer à la discussion.

donc je ne répondrai pas à tes insultes, tu peux m’insulter autant que tu veux je ne répondrai pas parce que moi j’ai le respect d’autrui.

et crois-moi que ce n’est pas de gaieté de coeur, disons que c’est ma conscience supérieure qui dicte ma volonté, pour ne pas céder à une défense de la rationalité qui m’inciterait plutôt à mettre en évidence ce qui chez ne tourne pas rond, tellement pas rond que cela oscille entre le crétinisme et l’idiotie congénitale, un crétinisme et une idiotie qui dissimule le fait que tout ce que tu racontes sur la musique ne vise qu’à te mettre en mettre, et que tu pourrais effectivement commencer la plupart de tes phrases par un « ce n’est pas pour me vanter mais… », à tel point qu’à te voir il semble que la musique n’a été créé que pour servir de faire valoir à des crétin dans ton genre, mais ce n’est pas le sujet pour le moment, nous en rediscuterons j’espère si une RDM est crée, ce qu’il faut espérer, parce qu’ici ce n’est pas le lieu pour ce genre d’échange dans la mesure où il faut aussi respecter la présence des autres personnes qui viennent ici participer à ce blog, ce qui ne semble pas te poser de problèmes, mais qui à moi m’en pose, sans doute aprce que j’ai une une plus grande considération d’autrui que toi.

hamlet dit: à

je ne me suis pas relu, du coup il manque des mots, mais c’est pas grave, vu que ce n’est pas le sujet, vu que le sujet c’est le cinéma et Alain Delon, qui est au demeurant un excellent acteur, débile mais excellent, ce qui prouve bien que…

hamlet dit: à

un crétinisme et une idiotie qui dissimule le fait que tout ce que tu racontes sur la musique ne vise qu’à te mettre en AVANT ou en je sais pas quoi, mais dans tous les cas un truc pas net, malsain et hyper glauque que les types qui ont composé ces musiques n’avaient du tout envisagé, sinon ils auraient choisi un autre boulot.

Pablo75 dit: à

@ hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison »

 » je respecte ce lieu où tous peuvent venir pour participer à la discussion. »

Alors, si tu respectes ce lieu, pourquoi dès que tu as repris ton ancien pseudo de hamlet tu t’es mis à me provoquer avec le Beau et le Vrai, gros co.nnard? Tu peux me l’expliquer? Sans cela je t’aurai ignoré, mon pauvre diable, parce que je ne tiens pas à perdre mon temps avec un type aussi minable que toi.

En plus d’inculte, complexé et idiot de naissance tu es un gros menteur et un sacré cynique.

Une vraie ordure, quoi.

Pablo75 dit: à

Va te coucher, hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison ». On ne comprend plus rien à tes messages, tu deviens confus, lourd. Tu radotes encore une fois.

Tu deviens pathétique.

Claudio Bahia dit: à

hamlet dit: 2 septembre 2018 à 0 h 15 min
Claudio, c’est juste le calme avant la tempête.

En effet, ça n’a pas duré! Et c’est plus la bonne vieille Winchester, c’est du lourd,là.
A propos, les parisiens ne dorment donc jamais??

hamlet dit: à

« x dit: 2 septembre 2018 à 0 h 08 min
J’aimerais croire à une pérennité de la beauté, hors (d’atteinte) des modes, indépendante des circonstances (à commencer par la survie matérielle des œuvres); mais à l’occasion de certaines « redécouvertes » on se dit quand même que le fameux tamis de la postérité tient parfois de la loterie.
Maintenant que Vivaldi a été surexploité, matraqué, mis à toutes les sauces jusqu’à saturation, ou overdose, il est facile d’oublier son oubli à peu près total avant la 2nde guerre mondiale (y compris en Italie).
Mais on ne peut pas dire que le nom de Reinhard Keiser soit sur toutes les lèvres, ni ses mélodies fredonnées à tous les coins de rue :

https://www.youtube.com/watch?v=R3AuXMLHp9ké

 »

écoutons donc tout ce qu’il est possible d’écouter (qq dizaines de vues sur yt) de ce compositeur !

hamlet dit: à

écoutons la passion de Reinhard Keiser :

https://www.youtube.com/watch?v=rLNBG16zUb4

avant de résoudre la grande énigme de l’histoire de la musique.

combien d’autres Reinhard Keiser ? dix ? cent ? mille ? un million ?

commet oser encore mettre des majuscules alors qu’à l’évidence cette histoire est truquée !

pauvre Reinhard, comme le dit x ton nom est bien moins connu que celui de Vivaldi, et pourtant… pauvre Reinhard, c’est que tout ce qui touche notre humanité n’est que tromperie, mascarade et tartufferie !

P. comme Paris dit: à

Ho Yé .

P. comme Paris dit: à

Beau dégradé de ciel levant sur Paris ce matin.

rose dit: à

Bonjour à tous

qq. nouvelles (merci D. de.votre attention constante et vous aussi Christiane mais sans ironie).

hier soir sur France Culture écouté table donde sur les romans de la rentrée, sont un très violent ávec le petit Tommy. L’ écrivain disait je suis fils de divorcés et Plus tard et je n’ ai plus vu non père.

Lu de le Monde, cette autobiographie fictionnelle magnifique, Romain Gary, diplomate de carrière.
Ce n’est pas vraiment juste.

Dans la promesse de l’ sube, il raconte ses trois vocations cachées, successivememt écartées lorsqu’il découvrit que la quatrième serait la bonne:
violiniste
danseur
peintre
écrivain.

Ambassadeur de France, est le point d’orgue développé par sa mère Sur les carrières successives qui pourraient s’ ouvrir à son fils.

Succédamment, ce qui a occasionné sa réelle nomination dans le corps des ambassadeurs de France est son attitude héroïque sous les ordres de De Gaulle dans des faits
de guerre au sein de la Résistance.

Ce qui l’ a fait démissionné est, à Los Ángeles l’amour foi, le coup de foudre, qui l’ a lié à Jean Seberg, rencontrée
lors d’un cocktail dinatoire.

Entretemps, il a longuement écrit des désillusions sur l’inefficacité du rôle si de l’ambassadeur qui n’est qu’un pion sur un échiquier qui le dépasse. Une marionnette.

Toutefois, ultérieurement, après la séparation avec Jean, il tentera auprès du qui d’Orsay de réintégrer la fonction -ce n’est pas un métier mais une función, et il ne será pas repris.
Bloom pourrait sans doute nous dire pourquoi.

grosses bises à tous,

rose

rose dit: à

La promesse de l’ Aube,

rose dit: à

La Promesse de l’ Aube, cette autobiographie fictionnelle magnifique.

rose dit: à

Je me pose de grosses et graves questions sur la résurrection des corps.
Je manque sérieusement d’arguments.

Don, ai appris hier que moi père -qui va mourir, décide.de.se faire incinérer, et cette décision fait/ferait de moi une polytraumatisée. Je ne supporte pas la crémation.

Si qqu’ un/une pouvait me donner des infos Sur la résurrection des corps, des références dans la Bible, je suis demandeuse.

La discussion est ouverte. Il se bat. Je lui ai parlé des forces de l’esprit.
Pendant ce temps, Berthe lui répétait en boucle, vous allez mourir préparez- vous. Sale rôle qu’a Berthe.
Moi , j’ai fait prof, c’était bien mieux.

Sur les trois décision prises pour la fin de veo, je suis d’accord ávec les deux premières, pas avec la troisième.
Je voudrai mourir sans sédatif, en pleine consciente regardant la mort en face.
J’ai déjà fait un stage pour apprendre à mourir.

Je vais être orpheline de père. Je serai encore marseillaise. Je perds/perdrai/vais perdre, le capitaine du bateau. Me restera le bateau, mon pays.

rose dit: à

la fin de vie, i-e, le grand départ.
Suis bouleversée, pas disponible.
Je canote.

rose dit: à

pour l’instant, je canote sur l’eau douce. La de Sainte Croix. Lac d’Esparron sur Verdon.

Le respect pour Annelise c’ est de la laissé vivre ce grand tourment. Je l’ espère revenir.

Pardon, je ne blogguerai pas sur les romans de la rentrée.

rose dit: à

c’est de la laisser vivre…

rose dit: à

Une autre précision – à mes yeux importante : non, Frida Kahlo n’a pas eu une liaison, à ce que je sais, avec Trostsky.
Dans liaison, il y a durée. Temporalité.
Elle a fait l’amour avec lui. C’est la formé du désir.
En faire un cacao nerveux comme Víctor Orbàn, c’est suranné.

Qui que ce soit des deux qui ait été à l’initiative du désir c’est charnel/ponctuel. Pas une liaison qui aurait duré, elle.

rose dit: à

un cacao nerveux comme Víctor
C’est mon correcteur, mutin ce matin. Pas encore débranché.

renato dit: à

« Les gens comme renato, qui profanent la morale, sont de dangereux piliers de la société putride européenne. »

Ulrike Meinhof fait enlever ses filles et elle le case dans une baraque en Sicile où elle restent jusqu’au jour où un ami du père les trouve et les ramène en Allemagne juste avant que leur sainte de mère les envoyé dans un champ de « dressage » à la guérilla en moyen orient. Cette racaille fasciste dépourvue de morale — les enfants soldats ! — est la femme que Delaporte admire.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en, passant,…

….la vie, tout est vies, même, la mort,…

…toujours, est t’il, que , l’esprit, aux économies sociales aussi, domestiques, reste, une non-convivialité, de tout, en tous,!…

…il, reste, un grand problème, nous, ne somme pas remplacer, en qualités,…mais, à nous exclure de tout, et rester autosuffisants,…
…des précautions de base, pour vivre longtemps,…
…des précautions de sécurités et de sévérités, en tout,…déjà, avec soit même,…

…se marquer des limites, et, vivre, dans son architecture social,…pas, de compromis,…à zèles de lucres,…etc,…
…pour ne rien dire,!…Ollé,!…
…la psycho-tauromachie, des vies,…aux destins,!…etc,…

Phil dit: à

Les étudiants turinois montaient dans le Mole Antonelliana avant leurs examens pour que cela porte chance, est-ce encore le cas, Renato ?

renato dit: à

Frida Kahlo – Lev Trostsky : pourtant, si on se tient à une lettre du révolutionnaire le substrat fut plus important qu’un simple avoir « fait l’amour avec lui »… mais peu importe, pourquoi fouiller dans les « affaires d’alcôve » ?

https://pin.it/26pujil66t2wbu

renato dit: à

C’était plutôt une chose à ne pas faire, Phil, mais si par mégarde on l’a fait on peut corriger l’effet en piétinant les cueilles du taureau de piazza San Carlo.

renato dit: à

Pardon, Lavande, je vois que vous aviez déjà tout dit…

x dit: à

Bilan de la nuit : a BULLY is a BULLY is a BULLY.

Pour le dire cinématographiquement :
https://www.youtube.com/watch?v=cbiMfSSbiJY

Plutôt L. Valance que Léon Bloy…

C’est à Pablo qu’il faudrait adresser la question de Hallie dans le film : ça vous sert à quoi d’avoir écouté tant d’œuvres, d’avoir probablement tant lu aussi (si c’est pour se comporter de cette façon) ?

Il y a ceux qui voulaient transformer le plomb en or, vous avez trouvé le moyen de faire l’inverse, de transformer l’or en vil plomb tout juste bon pour la castagne, de faire de tant de beauté une repoussante laideur.

Lavande dit: à

Renato puisque vous revenez sur la Mole Antoniella, je vais vous raconter mes déboires d’hier.
Nous avions décidé, ma fille et moi, de faire une petite virée à Turin pour visiter ce fameux musée début octobre. Je réserve, dans l’ordre supposé de disponibilité, un hôtel, puis les billets de train, bien sûr au coût le plus bas c’est à dire non remboursables. J’avais lu sur le site mentionné par Christiane qu’il était vivement recommandé de réserver l’entrée du musée pour ne pas faire une longue queue…et là j’apprends que l’ascenseur est fermé pour travaux de rénovation jusqu’au 24 octobre* ! Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie (ne lésinons pas) !
J’entame un parcours internet du combattant pour obtenir que l’hôtel accepte de déplacer nos dates de réservation, j’annule les billets de trains (en espérant que l’assurance annulation que j’avais prise marchera). Une fois l’accord de l’hôtel obtenu, je recommence tout et ÇA Y EST, j’ai des billets pour le musée le 25 octobre. Hourra !

* je ne sais pas si le musée lui-même est fermé mais 167 m de hauteur ça doit faire dans les 600 à 700 marches, ce qui n’est guère dans mes possibilités (d’où le Ô vieillesse ennemie).

Lavande dit: à

Le (ou la ?) Mole Antonelliana : c’est aussi long que haut !

Clopine dit: à

La musique est ineffable, dit Jankelevitch. Spécialement « tiens voilà du boudin », interprété par l’orchestre de la légion étrangère.

https://youtu.be/R4_yMCRQCG8

Jazzi dit: à

Un dimanche avec Plotin ?

« Le laid (aiskhron) n’est pas moins contraire à la Nature qu’à Dieu. La Nature, en effet, produit en regardant vers le Beau et donc vers le déterminé, lequel est de la même série* que le bon, tandis que l’indéfini est laid et appartient à l’autre série. Évidemment la Nature n’engendre qu’à partir de Là-bas**, c’est-à-dire du Bon et du Beau. Mais qui que ce soit qu’on aime et qui est de votre race, avec ses images (eikones) aussi l’on est en familiarité. Omise cette cause, on ne saurait dire d’où vient la passion et quelles en sont les causes, ni non plus celles des amours charnelles.
Même ceux qui s’unissent charnellement veulent « engendrer dans le beau », car enfin il serait absurde que, voulant produire de belles choses, la Nature voulût « engendrer dans le laid », mais ceux qui sont poussés à engendrer ici se contentent de la beauté d’ici, celle des images et des corps, car il leur manque cet Archétype qui est cause de leur amour pour les choses d’ici. Et c’est par anamnèse de (la Beauté) de Là-bas qu’à partir de celle d’ici ils en aiment l’image. Mais perdent-ils le souvenir de celle de Là-bas, par ignorance de leur passion ils imaginent vraie la beauté d’ici. S’ils sont tempérants, innocente demeure leur familiarité avec le beau d’ici, mais leur chute dans l’union charnelle est une faute. Celui qui garde pur l’amour (éros) du beau, avec ou sans anamnèse (du vrai Beau), ne fait que chérir (agapein) la beauté, mais quiconque y joint un autre désir, celui d’être « immortel autant que le peut être un mortel », celui-là cherche le Beau « dans l’engendrement perpétuel » et dans l’éternel. Procédant selon la nature, il ensemence et engendre dans le Beau, ensemençant pour toujours et le faisant dans le Beau par affinité avec le Beau. (…) Ceux qui veulent s’unir charnellement contre la loi et contre la nature, ont ensuite dévié de la route sans voir où les conduisait Éros, sans connaître ni le désir de l’engendrement ni l’usage de la belle image ni ce qu’est le Beau Lui-même. »
(« Traité » (50, III, 5, 1), traduction de Maurice de Gandillac)

*Allusion aux séries pythagoriciennes d’opposés : blanc-noir, doux-amer, bon-mauvais, grand-petit, etc.
**Plotin, pour qui le Un désigne le Bien, oppose le Là-bas (le monde du divin) à l’ici (le monde des humains).

Lavande dit: à

Rose : un abbraccio.

christiane dit: à

Rose,
quel bonheur de lire des traces de votre passage nocturne. La mort, la résurrection, je ne sais m’aventurer dans ces pays de l’ombre mais un les a bien explorés, c’est le philosophe Jankélévitch. Dans un de ses plus beaux livres L’Irréversible et la nostalgie il interroge l’écoulement du temps : « Chaque moment de notre vie advient une seule fois dans toute l’éternité et ne sera plus jamais. », il est inexorable et irréversible, « Le passé est un absent qui jamais ne reviendra. » Chaque instant est irremplaçable…
L’être que vous aimez n’est-il pas à l’heure de midi ? le midi de Claudel mais aussi celui dont V.J. disait : « Midi est dans le même instant le comble de la lumière et la lumière saisie dans le premier instant de son déclin. »
C’est pour vous ce moment du retour de la parole sur vous-même, moment de transfiguration, d’éclaircissement. Quelque chose est plus fort que la mort, c’est l’amour, seule médiation entre le visible et l’invisible, entre la lumière et l’ombre. Laissez les heures onduler dans cette solitaire veillée. Vie et mort y sont enlacées…
Pour vous ce fragment d’un poème de Pierre Seghers(« Le domaine public »):
« Une maison où je vais seul en appelant / Un nom que le silence et les murs me renvoient / Une étrange maison qui se tient dans ma voix / Et qu’habite le vent./ Je l’invente, mes mains dessinent un nuage / Un bateau de grand ciel au-dessus des forêts / Une brume qui se dissipe et disparaît / comme au jeu des images. »

Chaloux dit: à

« Vie et mort y sont enlacées… »

Où donc? Jamais vu ça.

Existe-t-il un itinéraire pour aller contempler ce phénomène?

Rose y gagne une mention de Jankelevitch (pour emm. Pablo) et un bout de poème qui ne lui servira à rien.

Jazzi dit: à

Les beautés de la vertu selon Aristote, à l’attention des commentateurs échangistes de ce blog :

« Est beau ce qui peut être choisi pour lui-même et est pour cette raison digne d’éloge, ou ce qui étant bon, est plaisant parce que bon. Si tel est bien le beau, il s’ensuit nécessairement que la vertu est une belle chose ; étant une bonne chose, en effet, elle est digne d’éloge. La vertu, à ce qu’il semble, est une aptitude à se procurer des biens et à les préserver, une aptitude aussi à rendre de nombreux et important bienfaits, de toutes sortes et en tout domaine.
Font partie de la vertu la justice, le courage, la modération, la magnificence, la grandeur d’âme, la générosité, la douceur, la sagacité, la sagesse. Les vertus les plus importantes sont forcément celles qui sont les plus utiles à autrui puisque la vertu est une aptitude à faire le bien. Aussi honore-t-on tout particulièrement les justes et les braves ; car le courage est utile aux autres dans la guerre, tandis que la justice l’est et dans la guerre et dans la paix. Vient ensuite la générosité, car elle fait qu’on donne à profusion de sa fortune, sans rivaliser dans l’acquisition des biens auxquels d’autres aspirent au plus haut point. »

Jazzi dit: à

De la beauté corps et âme selon Montaigne :

« La beauté est une pièce de grande recommandation au commerce des hommes ; c’est le premier moyen de conciliation des uns aux autres, et n’est homme si barbare et si rechigné qui ne se sente aucunement frappé de sa douceur. Le corps a une grande part à notre être ; il y tient un grand rang ; ainsi sa structure et composition sont de bien juste considération. Ceux qui veulent déprendre nos deux pièces principales et les séquestrer (isoler) l’une de l’autre, ils ont tort. Au rebours, il les faut raccoupler et rejoindre. Il faut ordonner à l’âme non de se tirer à quartier, de s’entretenir à part, de mépriser et abandonner le corps (aussi ne le saurait-elle faire que par quelque singerie contrefaite), mais de se rallier à lui, de l’embrasser, le chérir, lui assister, le contrôler, le conseiller, le redresser et ramener quand il fourvoie, l’épouser en somme et lui servir de mari ; à ce que leurs effets ne paraissent pas divers et contraires, mais accordants et uniformes. Les chrétiens ont une particulière instruction de cette liaison, car ils savent que la justice divine embrasse cette société et jointure du corps et de l’âme jusqu’à rendre le corps capable des récompenses éternelles ; et que Dieu regarde agir tout l’homme, et veut qu’entier il reçoive le châtiment, ou le loyer, selon ses mérites. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la question du beau,,’est pas, le beau, simple, ou ajouté, en collages,…

…le beau, c’est, l’art, de vivre, sans déranger, ses semblables,…sous tout prétextes, lucres, ou d’exemples,…

…en être beau, par sa gestion, sans toucher, aux grains, des gens,!…etc,…
…Ah,!Ah,!…est ce possible,!…Ah,!…

Jazzi dit: à

Oui, mais pour Pascal, il y a beauté et beauté !

« Il y a un certain modèle d’agrément et de beauté qui consiste en un certain rapport entre notre nature faible ou forte telle qu’elle est et la chose qui nous plaît.
Tout ce qui est formé sur ce modèle nous agrée, soit maison, chanson, discours, vers, prose, femme, oiseaux, rivières, arbres, chambres, habits, etc.

Tout ce qui n’est point fait sur ce modèle déplaît à ceux qui ont le goût bon.
(…)

Beauté poétique.
  Comme on dit « beauté poétique », on devrait aussi dire « beauté géométrique » et « beauté médicinale », mais on ne le dit pas, et la raison en est qu’on sait bien quel est l’objet de la géométrie et qu’il consiste en preuve, et quel est l’objet de la médecine et qu’il consiste en la guérison ; mais on ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui est l’objet de la poésie. On ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imiter, et à faute de cette connaissance on a inventé de certains termes bizarres : « siècle d’or », « merveille de nos jours », « fatals », etc. Et on appelle ce jargon « beauté poétique ». »

William Legrand dit: à

Paul Edel a bien raison quand il écrit en réponse à Jacques Chesnel qui ne peut se connecter ici : « pour l’instant deux ou trois zozos brouillent la RdL »… marre de ces papotages navrants

Bloom dit: à

il n’existe pas de musique qui nous font rire !

Bien sûr que si, la musique de Frank Zappa, et d’Offenbach.

christiane dit: à

La jeune fille et la mort de Franz Schubert
Quatuor à cordes en ré mineur D. 810 (mars 1824), son quatuor le plus achevé, une musique d’une rare profondeur afin d’accompagner le poème de Matthias Claudius (1740-1815):

Das Mädchen
Vorüber! Ach, vorüber!
Geh wilder Knochenmann!
Ich bin noch jung, geh Lieber!
Und rühre mich nicht an.

Der Tod
Gib deine Hand, du schön und zart Gebild!
Bin Freund, und komme nicht, zu strafen.
Sei gutes Muts! ich bin nicht wild,
Sollst sanft in meinen Armen schlafen!

« La Jeune Fille
Va-t’en, ah, va-t’en!
Disparais, odieux squelette!
Je suis encore jeune, disparais!
Et ne me touche pas!

La Mort
Donne-moi la main, douce et belle créature!
Je suis ton amie, tu n’as rien à craindre.
Laisse-toi faire! N’aie pas peur
Viens sagement dormir dans mes bras. »

Chaloux dit: à

William Legrand dit: 2 septembre 2018 à 10 h 59 min

De la part de quelqu’un qui ne poste ici QUE POUR INSULTER, la remarque est amusante. Où sont vos posts qui relèveraient le niveau?

Quant à Paimpopol, qu’il n’apprécie pas de se faire moucher, on peut le comprendre…

Jazzi dit: à

De la beauté de l’art, selon Nietzsche :

« L’art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes dans les rapports, lie ceux dont l’éducation n’est pas faite à des lois de convenance, de propriété, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l’art doit cacher et transformer tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes qui, malgré tout les efforts, à cause des origines de la nature humaine, viendront toujours de nouveau à la surface : il doit agir ainsi surtout pour ce qui en est des passions, des douleurs de l’âme et des craintes, et faire transparaître, dans la laideur inévitable ou insurmontable, ce qui est significatif. Après cette tâche de l’art, dont la grandeur va jusqu’à l’énormité, l’art que l’on appelle véritable, l’art des œuvres d’art, n’est qu’accessoire. L’homme qui sent en lui un excédent de ces forces qui embellissent, cachent, transforment, finira par chercher, à s’alléger de cet excédent par l’œuvre d’art ; dans certaines circonstances, c’est tout un peuple qui agira ainsi. – Mais on a l’habitude maintenant de commencer l’art par la fin, on se suspend à sa queue, avec l’idée que l’art des œuvres d’art est le principal et que c’est, en partant de cet art, que la vie doit être améliorée et transformée. – Fous que nous sommes ! Si nous commençons le repas par le dessert, goûtant à un plat sucré après l’autre, quoi d’étonnant si nous nous gâtons l’estomac et même l’appétit pour le bon festin, fortifiant et nourrissant , à quoi l’art nous convie ? »

christiane dit: à

Olivier Bellamy*, animateur de Radio Classique (Passion classique du lundi au vendredi de 18h à 19h.), l’évoque avec finesse :
https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/19-03-2016-une-minute-avec-schubert-episode-8-la-jeune-fille-et-la-mort/
* » Il est aussi grand reporter à la revue Classica. Il a écrit la biographie de la pianiste Martha Argerich (Buchet-Chastel) traduite dans de nombreux pays, un Entretien avec Mozart (Plon) et prépare un Dictionnaire amoureux du piano. Il est en outre l’auteur de plusieurs documentaires télévisés sur Françoise Hardy, Carole Bouquet (Empreintes)… Des institutions musicales font régulièrement appel à lui pour présenter des concerts. » (huffingtonpost)

William Legrand dit: à

Pour Chaloupet une remarque qui ne lui plait pas une insulte… dont il ne se prive pas de proférer, lui

Jazzi dit: à

concluons enfin avec le philosophe Henri Bergson, dont l’influence positiviste marqua profondément la sensibilité du jeune Marcel Proust.

« Si nous considérons, de notre point de vue, les choses de la nature, ce que nous trouvons de plus frappant en elles est leur beauté. Cette beauté va d’ailleurs en s’accentuant à mesure que la nature s’élève de l’inorganique à l’organisé, de la plante à l’animal, et de l’animal à l’homme. Donc, plus le travail de la nature est intense, plus l’œuvre produite est belle. C’est dire que, si la beauté nous livrait son secret, nous pénétrerions par elle dans l’intimité du travail de la nature. Mais nous le livrera-t-elle ? Peut-être, si nous considérons qu’elle n’est, elle-même, qu’un effet, et si nous remontons à la cause. La beauté appartient à la forme, et toute forme a son origine dans un mouvement qui la trace : la forme n’est que du mouvement enregistré. Or, si nous nous demandons quels sont les mouvements qui décrivent des formes belles, nous trouvons que ce sont les mouvements gracieux : la beauté, disait Léonard de Vinci, est de la grâce fixée. La question est alors de savoir en quoi consiste la grâce. Mais ce problème est plus aisé à résoudre, car dans tous ce qui est gracieux nous voyons, nous sentons, nous devinons, une espèce d’abandon et comme une condescendance. Ainsi, pour celui qui contemple l’univers avec des yeux d’artiste, c’est la grâce qui se lit à travers la beauté, et c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. Toute chose manifeste, dans le mouvement que sa forme enregistre, la générosité infinie d’un principe qui se donne. »
(« La pensée et le mouvant »)

Chaloux dit: à

Williame la grande, je suis tout près à être empli de respect pour votre considérable intelligence, mais elle est peu visible ici. Vos seules interventions sont pour vous plaindre ou insulter. Participez, faites-nous profiter de vos immenses lumières, ou fichez-nous la paix.

Chaloux dit: à

« dont il ne se prive pas de proférer, lui »

William la grande, cependant, avant venir épancher votre génie littéraire, peut-on vous conseiller une remise à niveau cours préparatoire? Cela simplifiera (le)grandement notre lecture.

Merci!

christiane dit: à

Lavande,
600 marches !!! vous avez eu raison.

Chaloux dit: à

Je repasse le post que Cricrise essaie si maladroitement d’enterrer. Vieilles saisons, vieilles méthodes.

Chaloux dit: 2 septembre 2018 à 10 h 33 min

« Vie et mort y sont enlacées… »

Où donc? Jamais vu ça.

Existe-t-il un itinéraire pour aller contempler ce phénomène?

Rose y gagne une mention de Jankelevitch (pour emm. Pablo) et un bout de poème qui ne lui servira à rien.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

600 marches, Lavande, vous avez raison! mais à 598, vous auriez eu tort!

Delaporte dit: à

« Sachez D. que ma seule certitude c’est qu’il n’y a rien de certain. »

Malgré ce qu’il raconte pour faire joli, renato est bourré de préjugés et d’a priori.

Delaporte dit: à

Quand renato raconte la vie d’Ulrike Meinhof, il oublie de préciser que l’intellectuelle de la RAF a été contrainte, du fait de l’Etat allemand, d’entrer en clandestinité, et que cela a rejailli sur ses enfants – qui ont du reste eu cette chance magnifique de vivre en parallèle de la société, comme pour des vacances, pendant un certain temps, et ainsi d’être plus ou moins préservées. Etre la fille d’Ulrike Meinhof, ce n’est pas rien ! L’une de ses jumelles a hélas mal tournée. Devenue une journaliste de droite putride et stipendiée, elle profère par réaction des énormités sur sa mère, comme pour contribuer à une légende de falsification à son sujet. L’ingratitude des enfants est parfois exceptionnelle…

closer dit: à

Su tu nous files tout le contenu de ton goût de la beauté gratos, on n’aura plus de raisons de l’acheter Barozzi!

Jazzi dit: à

Que dire de ce sonnet de Shakespeare, traduit par Yves Bonnefoy ?

SONNET CXLIV

J’ai deux amours, l’un fait ma joie, l’autre m’accable,
Tels deux génies qui sans répit m’assaillent.
Le bon, un ange, est homme et la beauté même,
Le mauvais, un démon, est femme, de couleur sombre.
Pour me jeter plus vite en enfer, mon fléau,
Cette femme, veut de mon ange qu’il m’abandonne.
Mon saint ami, elle tente d’en faire un diable,
De le séduire à sa lubricité.
Et que démon soit maintenant mon ange,
Sans pouvoir l’affirmer je le soupçonne,
Car ils sont loin de moi tous deux, ils sont amis,
Je crains que l’un ne soit dans l’enfer de l’autre.
Mais je n’en saurai rien, je vivrai dans le doute
Tant que le mauvais feu n’aura pas fait son œuvre.

Jazzi dit: à

Ma générosité n’a pas de prix, closer !

William Legrand dit: à

et « Cricrise » ce n’est pas une « injure », petit Chaloupet de nonne ?

Chaloux dit: à

Non, c’est un sobriquet, Legrand gore malade… Rien à voir.

Au lieu de causer de moi, laisse-toi aller sur la littérature… Lance-toi…

Chaloux dit: à

Legrand-pet-du-pape.

P. comme Paris dit: à

Est ardelionum quaedam Romae natio,
Trepide concursans, occupata in otio,
Gratis anhelans, multa agendo nibil agens,
Sibi molesta et aliis odiosissima.
Phedre, fabuliste.

Pablo75 dit: à

@ « hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison » » déguisé en « x ».

(il est de plus en plus clair que derrière ces deux pseudos il y a le même cré.tin, ils écrivent avec le même ton, ils ont le même côté faux moraliste typiue des cyniques, ils agissent tjs ensemble, s’aidant l’un l’autre… « x » est « hamlet » essayant d’être plus sérieux).

« C’est à Pablo qu’il faudrait adresser la question de Hallie dans le film : ça vous sert à quoi d’avoir écouté tant d’œuvres, d’avoir probablement tant lu aussi (si c’est pour se comporter de cette façon) ? »

Ça me dégage les bronches, co.nnard.

Tu n’as pas encore remarqué que je ne tire jamais le premier? Qu’il y a toujours un naïf imprudent qui me cherche et que je réponds de façon à qu’on ne me cherche plus?

C’est le même principe que les bagarres de rue: quand on te cherche, tu frappes tout de suite le plus fort possible, sans passer par les insultes, les cris et les poussettes avec les mains. Et tu frappes dans l’un des points faibles de l’autre: un coup de genoux aux c.ouilles par exemple. De cette façon quand tu croises à nouveau l’imprudent qui t’a cherché, il n’a plus envie de t’emm.erder et toi tu as définitivement la paix.

Mon but dans ce blog est d’avoir la paix. C’est pour cela que je suis le plus violent possible avec les cré.tins qui la menacent.

Pigé, pathétique vieillard écervelé?

Jazzi dit: à

Michel-Ange

Sonnet à Tommaso Cavalieri

Tu sais bien que je sais, mon seigneur, que tu sais
que je m’en suis venu jouir de toi de plus près ;
et tu sais que je sais que tu sais qui je suis :
à nous fêter, alors, pourquoi tarder ainsi ?

Si l’espoir dont tu m’as bercé n’est pas trompeur,
s’il est vrai que tu vas combler mon grand désir,
que s’abatte le mur qui les sépare encore,
car le tourment qu’on cèle est un double martyre.

Je n’aime en toi, mon cher seigneur, que cela même
que tu prises le plus : en vas-tu prendre ombrage ?
Mais c’est un esprit qui s’éprend d’un autre esprit !

Ce dont je suis en quête dans ton beau visage,
ce qu’il m’enseigne, autrui ne peut pas le saisir,
et qui le veut apprendre doit d’abord mourir.
(traduit par Pierre Leyris)

Jazzi dit: à

La beauté du poète n’est-elle pas plus belle, plus vraie, que celle du philosophe ?

Pablo75 dit: à

@ rose

« Je me pose de grosses et graves questions sur la résurrection des corps.
Je manque sérieusement d’arguments.
Don, ai appris hier que moi père -qui va mourir, décide.de.se faire incinérer, et cette décision fait/ferait de moi une polytraumatisée. Je ne supporte pas la crémation.
Si qqu’ un/une pouvait me donner des infos Sur la résurrection des corps, des références dans la Bible, je suis demandeuse. »

J’ai déjà donné ici à Jazzi, terrorisé par la mort, il y a 2 mois quelques conseils de lecture sur ce thème:

-« La source noire » de Patrice Van Eersel (Livre de poche)
-« Les morts nous parlent » de François Brune (Livre de poche, 2 vols)
– « 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation », du très sérieux psychiatre canadien Ian Stevenson, professeur à l’Université de Virginie (J’ai lu)
– « Le Livre de la réincarnation : le phénix et le mystère de sa renaissance » de Joseph Head et Sylvia Cranston (Livre de poche).
– On peux lire aussi les livres de la psychiatre helvético-américaine, Elisabeth Kübler-Ross, « pionnière de l’approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie », et qu’après 30 ans de travail avec des mourants, a écrit: « La mort est le grand passage. Notre corps physique n’est que le cocon, notre vrai moi, le papillon, est immortel et indestructible, et il est libéré à cet instant que nous appelons mort. »

Quant aux références dans la Bible, si tu mets « la réincarnation dans la Bible » sur Google tu tombes sur des dizaines de sites traitant de ce thème, comme par exemple celui-là, qui est le premier de la liste:

http://www.christophervasey.ch/francais/articles/la_bible_et_la_reincarnation.html

Pablo75 dit: à

… faux moraliste typique…

Jazzi dit: à

Je ne suis pas vraiment rassuré, Pablo !

Jazzi dit: à

C’est mourir, que je ne voudrais pas !

Jazzi dit: à

Matthew, avec une « h »

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« La beauté du poète n’est-elle pas plus belle, plus vraie, que celle du philosophe ? »

« Beauty is truth, truth beauty,—that is all
ye know on earth, and all ye need to know. »

(John Keats. Ode on a grecian urn).

(Bientôt il va arriver le cré.tin de hamlet ex Puck-Puck l’Homelette, alias « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison », pour se moquer de Keats).

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Je ne suis pas vraiment rassuré… »

Parce que tu n’as pas lu les livres.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme, les plantes, sont liées, au soleil,…

…depuis, deux, trois semaines, que j’ai, aéré, la rose du jardin, de par , les feuillages, qui l’assombrissait, tout autour,…
…les feuilles, lui repoussent, vigoureusement,…la rose, la pluie, et le soleil,…
…un monde clos, réservé, aux abeilles,…et papillons,…etc,…

Jazzi dit: à

Le rosier est une plante rustique et… remontante, GS’A !

Jazzi dit: à

Si la Vérité se trouvait dans les livres, ça se saurait, Pablo !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a trop, à dire, sur la rose; vins, parfums, alchimies des esprits, ?!…
…etc,…harponner, les sens,!…

Carte et territoire dit: à

Le cerf dominant (Palo ? Chaloux ?)doit sans cesse parcourir les limites de son territoire (un blog ?) pour repousser les mâles rivaux qui tenteraient de s’en approcher (Puck ?). L’intimidation suffit souvent à les en dissuader. Dans le cas contraire, les deux mâles concernés s’engagent dans un combat bref, parfois violent, mais rarement mortel.

PerleDeCulture dit: à

« L’une de ses jumelles a hélas mal tournée »

Chtimimi dit: à

Friandises de l’entracte

Jazzi dit: 31 août 2018 à 9 h 17 min
Je me souviens que l’on voyait la pointe des seins d’Ava Gardner sous ses pulls moulants.

Phil dit: 1 septembre 2018 à 13 h 44 min
… une plume qui sache vanter les tétons celluloïd à la Gardner…

En 1953 Annie Cordy chantait :
Bonbons caramels, esquimaux, chocolat ! (bis)

et nous, à l’insu des parents :
Bonbons caramels, esquimaux, chocolat !
sucez les mamelles à Lollobridgida !

Jazzi dit: à

Moi, je me souviens qu’à la récré on demandait aux copains : « Tu l’as vu, « J’ai mal au seins », avec Elvis Presley et Gaby Morlay ? », Chtimimi…

Korb dit: à

test ;ssaram.

Chtimimi dit: à

Les choses de la vie
ed dit: 31 août 2018 à 10 h 37 min
Ayé. Le gros gégé accusé de viol lui aussi. La roue tourne, la roue tourne. Les têtes à la conscience si tranquille sont coupées. Ré-jouissons-nous !

Les oreilles et la queue ça serait plus efficace, non ? Olé !

Chtimimi dit: à

Chaloux dit: 1 septembre 2018 à 18 h 36 min
Tout jeune, j’ai commencé par deux morceaux de la divine méthode Schmoll,…

Déjà Eddy Mitchel perçait sous Claude Moine.

Chtimimi dit: à

Pablo75 dit: 31 août 2018 à 19 h 34 min
…Tu comprends ce que tu lis, vieillard cacochyme …

Tu sais ce qu’ils te disent, les vieillards cacochymes ?
BIENVENUE AU CLUB !
E si c’est trop tôt, on te garde une place au chaud !

Korb dit: à

ha bin non ,ondiré xépassé?;
jaz a 12.54 ,tume bleufe suss coup!; lgondolié hisse retourn sur AnneLiz cénormal ,caisse kelé jolie!:; 1 klass ban.dante danl stile Djine siberg :;’poukoi tune mé jamé dsoutien-gorge?’.. fopouvoir;!
https://www.youtube.com/watch?v=-laut8_69dk

michel danlfilm l’a reussi alamenée en italy ;, ‘jchuifurieu paske chui triss’ ,kidit belmondo; onlcompran;.fofer attation?;
lan dernié alameme epok , AL elfezé paraitr 1foto dson frerainé d.c.d ;.un hommage discré.;chui passur kla douleur elsan vakomssa?; regard Seège dané ,ivoulé plu konlui parl dcinéma.:
;manfin limportan cé kel revienne.;;elécri hyper bien ,cessutoussa!!:;fémininé viril ,aplusse ,xétréprofon ia dlumour.;la klass jte dis!;danzune cauzerie apari , jetoye surpri dlentendre fermeman defende virgnie dlapente;. .?;
eldisé xé une vraie écrivaine ,apré vernone subutex jlé plulu pareil;:
Chui okay pourremercié Passouline ladssu;.ila bongou défoi.; anneLise ,cévrémen dlabomb;
.Larentré parcont ,sam dirien:; Polinalard ,cépamal?.;.danl genresucré kipren padrisk.:;spa pire klila Slimani adovill avé filipogié.,tupeu dispanser?;;

@rose jveu pa ette indiscré; t’es ptete dla religion juive?;.ya padmal .gé mé deuparents méjtecompren ;;moizossi jdétest la cremassion malgré ksui pluzoumoin goy;;.
tonpaire ,yva rtourner alapoussiere toutefasson..danté bra?;ditoissa:;

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Si la Vérité se trouvait dans les livres, ça se saurait »

La vérité se trouve dans les expériences racontées dans les livres…

Chtimimi dit: à

Cinéma, cinoche et bande son
Lavande dit: 1 septembre 2018 à 9 h 46 min
Pour sortir des querelles stériles et fatigantes Puck/Pablo ou Delaporte/Renato, et revenir au sujet du jour qui est censé être le cinéma, …….

On a ‘la chance’ d’assister à un tournage en direct live. Seul problème : dans le brouhaha, personne n’a pas entendu le clap de fin !
Et on dit que la musique adoucit les mœurs.
Seulement les nurses peut-être…

Chtimimi dit: à

Chaloux dit: 1 septembre 2018 à 22 h 58 min
…Vous connaissez le texte de Brassens : Cette fille est trop vilaine, il me la faut.

La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide.

Delaporte dit: à

En Allemagne, avancée du populisme. La gangrène s’installe partout en Europe. La richesse et la toute-puissance ne sont plus des garanties. L’idéologie libérale-marchande s’effondre, comme un tsunami qui va tout emporter sur son passage :

« À un an des élections régionales l’AfD, créditée de 25 % des voix est en passe de rendre le Land ingouvernable voire, si elle parvient à dépasser la CDU aux alentours de 30 % à devenir la première force de la région. »

Ed dit: à

Delaporte,

Votre méconnaissance de l’Allemagne est assez flagrante ici. Votre citation porte sur un Land, sans doute la Saxe, sans aucun doute un Land de l’ancienne RDA, nid à fachos par excellence. A l’inverse, votre commentaire porte sur le pays tout entier. Grave erreur. Le pays est riche. Le Land en question est gangrené par le chômage.

Delaporte dit: à

Ed, si vous aviez suffisamment de connaissances historiques, vous ne seriez pas si catégorique. Il suffit d’un rien pour que le mal se propage, grâce à la propagande. Les nazis en apportèrent la preuve, en leur temps, en gagnant une partielle aux élections (je ne me souviens plus de l’année), et en faisant croire que c’était une victoire finale. C’est une manigance classique des partis populistes, utilisée plus récemment par Jean-Marie Le Pen à Dreux, dans les années 80. Le Land dont il est question en l’occurrence, s’il passe à l’extrême droite, comme c’est probable, risque de faire sur le long terme tâche d’huile. La contagion sera terrible, et fécond le ventre d’où sort la bête immonde…

Delaporte dit: à

Ed, c’est bien de s’en tenir aux faits, à la géographie et aux chiffres. Mais il faut savoir les interpréter, en dégager un sens, sinon cela ne sert à rien. Bref, il faut faire marcher sa petite intelligence. Tant de gens aujourd’hui se disent peut-être que tout va bien. Ils raisonnent comme vous, Ed, au ras des pâquerettes, sans faire de plus amples analyses, qui leur montreraient que tout ne va pas si bien, hélas. La presse putride colporte, comme une propagande qui lave les cerveaux (toujours vides), le vôtre (idem), toute cette falsification du réel dont nous finiront tous par crever un jour ou l’autre. Prenez-en au moins conscience, Ed, même si c’est compliqué pour vous.

christiane dit: à

Jazzi,
tu m’as donné le goût de relire mon vieux « Ferenczi » (1949) : Le Fanal bleu de Colette. J’avais oublié dans les dernières pages son « billet » sur l’Académie Goncourt. Quelques fragments pour le plaisir en cette période de rentrée littéraire :
« Depuis décembre nous revoilà dix à l’Académie Goncourt. Mais son grand âge retient chez lui Lucien Descaves, vif octogénaire, ami devenu fragile et léger comme un sarment. Même au temps des cinq ou six couverts, des abstentions, des frictions, des dissensions, j’ai aimé les déjeuners Goncourt. (…) Dorgelès ne perd aucune occasion d’éclater comme marron sur la braise. Il arrive à Carco de bouder, alors il se tait et nous prive de son timbre enchanteur de chanteur (la plus jolie voix de la radio !) Larguier a l’humeur et la crinière du lion badin, et rugit en alexandrins. (…)
J’ai beau me poser en vieux garçon, c’est un plaisir encore très féminin que je goûte à être la seule femme des déjeuners Goncourt, entourée d’un aréopage d’hommes. Cinq, six, huit, neuf hommes. D’authentiques hommes – et l’âge ne fait rien à l’affaire – avec des défauts, des séductions d’hommes. Il faut voir Descaves buté contre l’inconfort d’une table grande comme une aire à blé, ennemie de la confidence et de l’intimité, et tâter, de la narine et de la langue, les vins, et critiquer la cuisson (…) Ils ont tous l’air de se souvenir que j’ai été une femme. (…) Mais aux séances des Goncourt on ne loue, ne dénigre que le candidat, on ne bataille que pour autrui.(…)
Aucun d’eux n’a quitté l’amour d’écrire ni l’amour des écrivains. Qui donc, sinon cet amour, nous soutient annuellement, sur le chemin pavé d’œuvres que nous lisons ? Car nous lisons. Nous lisons cent, cent vingt volumes. Nous lisons le roman de quatre cents, de huit cents pages. Nous débridons, nous éparpillons ce briquetage, ce bloc, qui maçonne les murs de ma chambre, le temps venu. « Heureusement, me disent quelques amis d’un ton léger et complice, vous n’avez pas besoin de savoir tout ce qu’il y a là dedans, vous pouvez en prendre et en laisser !… » Non, nous ne pouvons pas, même si nous le voulions. Je vous répète que nous lisons. Étrange assemblée, qui sur dix membres compte dix lecteurs scrupuleux ! Consciencieux, capables d’erreur, capables de récompenser un écrivain encore vert, de faire crédit à une promesse, et de le regretter l’année suivante… Croit-on que nous sommes sur un lit de roses, quand sonnent les dernières heures des compétitions ? Les journaux du soir résument nos perplexités en trois lignes teintées d’humour : « A la faveur des huîtres traditionnelles et du fameux blanc de blanc, voici que les membres de la Goncourt sont de nouveau dix… » Mais non, mais non, elle n’était pas si gaie que ça, l’heure du vin blanc et du vote. D’accord sur Salacrou, mais j’aurais voulu aussi Anouilh… Bravo pour Hériat, mais ça fait bien du temps qu’on oublie Miomandre… Et puis pourquoi pas Robert Kemp ?
Pour me contenter, il faudrait que les Dix fussent une vingtaine – au moins. »

Ed dit: à

Ben non. Il faut vraiment ne rien connaître à l’Allemagne d’aujourd’hui pour penser que ce qui se passe à l’est puisse avoir des conséquences importantes sur l’ensemble du pays.
Les Allemands eux-mêmes ont du mal à considérer ces ploucs comme des compatriotes. Un peu comme moi quand j’entends parler un sudiste.

Ed dit: à

Euh si votre seule réponse est, comme toujours, que mon cerveau est vide. Arrêtons-nous là et quittons-nous sur ces bonnes paroles.

Delaporte dit: à

Quand vous mettez une pomme pourrie dans un cageot de pommes saines, toutes les pommes pourrissent. Par capillarité. C’est ce qui est en train d’arriver en Europe. Le populisme a au départ touché certains pays à la périphérie, puis s’est déplacé sur une bordure plus centrale, avant d’arriver presque en son centre où domine l’ultra-libéralisme et la société marchande capitaliste. Comment ne pas voir cette lente et patiente contamination, qui finira par toucher l’Allemagne, et pas seulement les ploucs de l’Est !

Delaporte dit: à

En fait, ce qui est remis en question par les électeurs, c’est le capitalisme outrancier qui sévit dans les pays européens depuis au moins 1945. Les électeurs ne savent pas comment protester, sinon en votant pour des partis anticapitalistes. En France, les vieux partis traditionnels se sont retrouvés sur le cul aux dernières présidentielles. Les électeurs avaient mis leurs espoirs dans les propos confus et ambigus de Macron. Comment réagiront-ils la prochaine fois ? La baisse de Macron dans les sondages est hallucinantes désormais. Cela profite aux partis extrémistes. C’est pourquoi, je pense que le candidat Hamon fut un véritable héros politique, n’hésitant pas à aller jusqu’au bout de son projet en programmant dans un avenir plus ou moins proche l’abolition légale du travail. Hélas, son message n’a pas été entendu.

closer dit: à

 » Je vous répète que nous lisons. Étrange assemblée, qui sur dix membres compte dix lecteurs scrupuleux !  » Colette citée par Christiane

C’est toujours vrai Passou?

Delaporte dit: à

Il y a aussi l’écologie. Qui est en crise, comme le montre la démission de Hulot et les atermoiements de Cohn-Bendit pour le remplacer. Les gens sont sensibles à l’écologie, ils comprennent que la planète s’appauvrit, à force d’être usée par l’exploitation capitaliste qui ne profite qu’à un petit nombre de ploutocrates criminels. Que font les gouvernements européens ? Rien du tout. Il n’y a que le pape François, qui, au milieu du désastre que représente le scandale de la pédophilie dans l’Eglise, s’en occupe sérieusement. Vous pouvez d’ailleurs lire sur le site du Saint-Siège le « Message du Saint-Père pour la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création », publié hier, un très beau document d’une haute valeur spirituelle et politique. Et finalement, en France, nous risquons de ne plus avoir de ministre de l’écologie : plus personne n’acceptant d’être le dindon de la farce !

Delaporte dit: à

Le pape François n’aura pas réussi à enrayer le scandale sur la pédophilie dans l’Eglise, mais en revanche quel beau bilan depuis l’encyclique Laudato si’ ! C’est un message philosophico-politique qui draine beaucoup d’espoir, comme une alternative radicale au capitalisme criminel qui tue la planète et les êtres humains. Ici, le message de l’Eglise est très puissant.

Delaporte dit: à

« Euh si votre seule réponse est, comme toujours, que mon cerveau est vide. »

Votre cerveau est remplie de choses fausses. Je ne vous demande pas, par exemple, ce que vous pensez de l’écologie ?

Passou dit: à

Closer, Si c’est toujours vrai ? Plus que jamais !

hamlet dit: à

ah la fameuse vérité…

ce qui concerne cette question de la vérité s’applique aussi bien au cinéma qu’au reste, on ne me reprochera donc pas, si je me permets de parler de la vérité, d’être hors sujet.

dire « la vérité » au singulier est déjà problématique si nous n’avons spécifié les champ auquel elle s’applique.

la philosophie s’est assez vite scindée en deux camps : d’un côté les « continentaux », avec une pensée héritée de la vieille philo grecque, et les « anglo-saxon » qui eux ne font jamais rien comme les autres.

entre ces deux mondes la vérité ne subit pas le même traitement.
avec le recul, on peut dire que les anglo-saxons ont gagné, et maintenant, à l’exception quelques réticents, tout le monde adopte leur système.

et donc c’est quoi la vérité ? vous avez une heure chrono pour remplir votre dissertation, au bout d’une heure je ramasse toutes les copies !!

James, William, pas Henry, mais son frère, a écrit un livre fondateur sur le pragmatisme moderne dans lequel il écrit « nous appelons vérité ce qui convient le mieux à notre esprit ».

déjà, écrire ce genre de truc, ça plante un coin dans la pensée de Socrate, qui s’il avait vécu assez vieux pour lire cette phrase aurait succombé à une crise cardiaque.

bien avant William James, David Hume, dont on dit qu’il est le père fondateur de l’empirisme moderne, définit aussi les contours de ce que nous nommons « vérité.

Hume fait la différence entre la vérité qui concerne les faits et celle qui concerne les idées.
et à l’intérieur de celle qui concerne les faits il distingue celle qui se détachent de notre pensée et celles qui y sont attachées sous la forme « inductive ».

exemple : dire que deux et deux font quatre c’est un fait, c’est une aussi vérité, au moins jusqu’à ce qu’un mathématicien démontre le contraire.

dire le soleil se lève tous les matins c’est aussi un fait, sauf que c’est une vérité inductive, on le dit parce que ça toujours été comme ça, jusqu’au jour, dans quelques milliards d’années ça ne sera plus le cas, c’est dontc une vérité inductive liée à un fait « habituel ».

maintenant la vérité liée à une idée. C’est en fait celle dont on parle ici sur ce blog.

c’est dire par exemple dans cet andante de Schubert j’entends l’angoisse de la mort.
cela semble être une vérité pour celui qui le dit, une vérité invérifiable, mais une vérité.

c’est pour ce type de vérité attachées à nos idées que James dit qu’elle n’est que ce qui convient le mieux à notre esprit.

et il faut bien remarquer que James n’écrit pas « la vérité est ce qui… » mais « LES véritéS ».

pour reprendre l’exemple précédent de l’andante de Schubert, une personne dira pour moi la vérité c’est qu’on y entend l’angoisse de la mort, un autre dira la vérité pour moi c’est qu’on entend autre chose, et encore un autre avec autre chose etc…

tant est si bien que pour nos idées il n’existe pas « une vérité » mais plusieurs !

il faut bien noter que nous sommes là très proches de qu’on appelle une « croyance » : les vérités liées aux idées ne sont que des croyances dans la mesure où elles ne sont pas réfutables, et pas vérifiables.

Pour Delaporte Dieu, Jésus, Marie, l’enfer, le paradis, le purgatoire etc.. tout ça ce sont des vérités liées à ses idées et qu’ils s’est choisies parce qu’elles conviennent à son esprit,

une parenthèse, Delaporte vous y croyez encore au paradis, l’enfer et le purgatoire ?

il parait que c’est une vérité qui est un peu partie en déconfiture au sein du catholicisme, comme quoi une vérité d’un jour peut ne plus en être une le lendemain…

bon je poursuis, non ? qui a dit non ? je m’arrête ? pourquoi ? parce que c’est déjà trop long ? mais j’en suis qu’au quart ! non ? quoi ? c’est gonflant ? ah bon. ben alors j’arrête, tant pis pour vous, le meilleur venait après.

hamlet dit: à

je ne me suis encore pas relu, je m’étais promis de le faire et complètement oublié, tant pi c’est pas très grave.

Petit Rappel dit: à

Rose , les premiers linéaments d’une pensée sur le Corps Glorieux opposé au corps terrestre apparaissent avec Tertullien, De Carne Christi, et l’Ad Praxeas.
Le but est de rationaliser, si j’ose dire, les récits de la Résurrection ou le Christ apparait tantôt corps (épisode de Thomas) tantôt esprit. Cette double nature étant promise aux ressuscités.
Le poids de cette double conception est encore assez fort vers 1700 pour amener Perrault à s’opposer à Descartes sur le problème de la substance: « Le corps , une substance qui ne pense pas, l’Esprit, une substance qui pense ».Avec des arguments tirés des récits de la Résurrection.
Un séminaire des Hautes Etudes, Le Corps des Anges, vous donnera les précisions textuelles nécessaires.
Cela vaut mieux qu’un certain FRançois Brune, qui voit les manifestations morts dans les parasites de sa télévision.
Pour le reste, j’aime bien cette phrase d’Harnack « Il nous faut accepter de fonder notre foi sur l’insondable ».
Bien à vous.
MC

William Legrand dit: à

Chaloupet aussi est un sobriquet pour un sot bien briqué comme vous… littérature : si vous saviez ce que je sais et commente par ailleurs vous feriez un gros malaise… santé !

christiane dit: à

M.Court :
« Il nous faut accepter de fonder notre foi sur l’insondable ».
Oui.

closer dit: à

SEIJI OSAWA!

Je ne sais pas si vous êtes nombreux à avoir regardé et écouté Seiji Osawa diriger la 7ième de Beethoven sur Arte il y a une heure. Il n’était pas à la tête du plus grand orchestre symphonique du monde mais d’un orchestre japonais qui m’était inconnu (évidemment ce n’est pas un critère).

Moment d’émotion comme j’en ai rarement vécu.

Seiji Osawa était visiblement au bord de l’épuisement. A plus de 80 ans, il était obligé de s’asseoir quelques instants entre chaque mouvement. Mais son visage reflétait un amour, un bonheur inouï, une proximité avec cet allemand, Beethoven, qui avait composé une des plus grandes oeuvres de l’histoire de la musique à des milliers de kms du Japon, à une époque où les relations de ce pays avec l’Europe étaient quasi nulles…

Bouleversant…Seule la musique peut procurer de telles émotions.

Chaloux dit: à

Legrand-pet-du-pape, vous avez ici toute la place. Nul besoin de vous vanter. Nous jugerons sur pièce. Ou fermez-là, pauvre crétin.(Là, c’est une insulte).

Chaloux dit: à

fermez la.

William Legrand dit: à

On peut aussi sonder l’insondable sans avoir la foi

William Legrand dit: à

Je la ferme, pauvre andouille. Là, c’est une vérité.
Salut

Pablo75 dit: à

À quoi reconnaît-on n intellectuel (surtout les nuls)? Au fait qu’il préfère branler des mots que reconnaître des faits.

MC-Petit Rappel est une grand branleur de mots devant l’Éternel : « linéaments d’une pensée sur le Corps Glorieux opposé au corps terrestre apparaissent avec Tertullien, De Carne Christi, et l’Ad Praxeas »… Mais qu’est-ce qu’elle a à fou.tre la pauvre Rose, pendant que son père agonise, de ton onanisme exhibitionniste?

Elle te dit: « Je me pose de grosses et graves questions sur la résurrection des corps. Je manque sérieusement d’arguments. Donc, ai appris hier que moi père -qui va mourir, décide.de.se faire incinérer, et cette décision fait/ferait de moi une polytraumatisée. Je ne supporte pas la crémation. Si qqu’ un/une pouvait me donner des infos Sur la résurrection des corps, des références dans la Bible, je suis demandeuse.La discussion est ouverte. Il se bat. Je lui ai parlé des forces de l’esprit » et toi tu lui sors de âneries genre: « Le but est de rationaliser, si j’ose dire, les récits de la Résurrection ou le Christ apparait tantôt corps (épisode de Thomas) tantôt esprit. Cette double nature étant promise aux ressuscités.Le poids de cette double conception est encore assez fort vers 1700 pour amener Perrault à s’opposer à Descartes sur le problème de la substance…Un séminaire des Hautes Etudes, Le Corps des Anges, vous donnera les précisions textuelles nécessaires. »

Mais quelle immaturité mentale, quelle frivolité spirituelle, quelle nullité psychologique ce mec !!

Si tu n’as rien d’autre à lui proposer que tes masturbations mentales, évite au moins de faire le ridicule, pauvre ando.uille, en critiquant François Brune, dont tu n’as pas lu une seule ligne et qui a passé sa vie à étudier le phénomène de la transcommunication instrumentale. À étudier des FAITS, pas à encu.ler des mouches en plein vol comme toi.

Chaloux dit: à

Bravo à toi, Legrand-pet-du-pape. C’est une décision historique et très positive pour l’avenir de l’Humanité que tu prends là.
Et surtout, persévère!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…complètement, fou, ici; de parler, de religions,…

…on, ne peux penser, ou exister, avec des dogmes trop, abusifs, sur tout,…

…c’est, l’état, du crime organisé, de tout les jours, a la mode de Richelieu et Mazarin,…avant, tout,…
…la religion, se faire bouffer, tout cru,..

…tout utiliser, pour escroquer, le monde,…lâchetés et bassesses, quand, l’ignoble, devient, vertu,…
…financer, les vices,…et chercher, les coupables en sociétés – inquisitions,…
…les religions, l’âge, des crépuscules vivants,…etc,…
…la fin du monde, en omerta, les exemples frappants,…cocus et assurances,…
…croire, pour se faire baiser, en traîtrise absolue, devins banquiers,!…Ah,!Ah,!…

hamlet dit: à

« Bloom dit: 2 septembre 2018 à 10 h 59 min
il n’existe pas de musique qui nous font rire !

Bien sûr que si, la musique de Frank Zappa, et d’Offenbach. »

non, là vous ajouter un contexte amusant, une situation etc…
Zappa était drôle, Offenbach c’est drôle, comme la machine à écrire de Leroy Anderson c’est drôle etc…

Jankelevitch parle de musique en elle-même, comme langage.

certains phrasés, suite de notes, mélodie, accord…) incitent à la tristesse. par exemple un accord mineur 9ème ou un accord majeur 7ème sont des accords tristounets.

mais jamais au rire : il ne peut pas y avoir un langage musical qui, en lui-même, fasse rire.

non je crois que sur ce coup Jankélevitch a raison, c’est la vérité ! la pure vérité !
Janké dit la Vérité.

dès qu’on ajoute une majuscule ça en jette.

c’est vrai ? non c’est le Vrai…
c’est juste ? non c’est le Juste !

la Poésie dit le Vrai et le Juste !

je sais pas vous, mais moi, ces majuscules, je trouve ça hyper flippant.

on imagine toujours une guillotine ou un bûcher plaqués quelque part à proximité.

hamlet dit: à

vous ajoutez

hamlet dit: à

on imagine toujours une guillotine ou un bûcher plaNqués quelque part à proximité.

Delaporte dit: à

« Pour Delaporte Dieu, Jésus, Marie, l’enfer, le paradis, le purgatoire etc.. tout ça ce sont des vérités liées à ses idées et qu’ils s’est choisies parce qu’elles conviennent à son esprit, »

Mais ce sont des idées qui, dans la religion chrétienne, s’incarnent, et notamment à travers toute une série de textes magnifiques qui élèvent l’âme. Reste le problème de la foi, personnel à chaque être humain.

« une parenthèse, Delaporte vous y croyez encore au paradis, l’enfer et le purgatoire ? »

J’y crois autant que les textes qui en parlent. A propos de la résurrection des morts, dont certains internautes demandaient des références, notamment dans la Bible, je signale que la Bible d’études Segond propose un glossaire assez intéressant qui en retrace l’élaboration dans le Premier Testament et indique un grand nombre de passages. La résurrection des morts, qui culmine avec le discours de saint Paul aux philosophes grecs, a suivi une lente évolution, pour finalement se décanter dans le Nouveau Testament. Le topo de la Bible d’études Segond mérite lecture si l’on s’intéresse à ce sujet – évidemment primordial pour le grand catholique que je suis.

Jazzi dit: à

Bel extrait de circonstance de Colette, Christiane, qui a permis à closer de faire sortir le loup Passou du bois ! Oui, les membres du jury Goncourt, hier comme aujourd’hui, lisent. Et, comme le dit la grande Colette, ils se trompent parfois, souvent ?

hamlet dit: à

je le dis pour des personnes qui auraient découvert ce blog depuis peu, il y a sur ce blog une sacrée pointure en musique, c’est renato ! il est hyper discret mais c’est une véritable encyclopédie.

@renato j’espère que ce compliment ne vous dérangera pas.

Clopine dit: à

Ah là là, entre M. Court, Christiane, Delaporte et tutti quanti, quelle pâté(e) de foi(e), ce blog…

Bételgeuse dit: à

Pablo, c’est quoi la transcommunication? Lu vite fait quelques interventions, on pourra auoins conclure sans rien en connaître qu’elle n’a pas modifié nos outils ni le mode de communication employé habituellement entre les vivants humains pacifistes.

Bloom dit: à

Après la vacance de Monsieur Hulot, c’est au tour de Stéphane Bern de passer jeu à gratter au poil à gratter, version perdant-perdant. Pas question d’être le berné de service. A Arles comme à Paris, c’est comme si le monde ancien, sous son incarnation patrimoniale, se rebiffait & envoyait valdinguer la version start uppée de la tabula rasa.

Delaporte dit: à

Un sondage du Jdd montre que les Français s’intéressent à l’écologie. Il faudrait qu’ils prennent conscience que c’est le grand combat de l’Eglise catholique, désormais. Le vote écologiste jouera d’un poids important sur toute élection future :

« Réalisé après la démission de Nicolas Hulot, 78% des personnes interrogées souhaitent que l’écologie et la protection de l’environnement constituent une priorité dans l’action du gouvernement. (52% sont tout à fait pour, 26 plutôt pour). A l’inverse, 21% des Français y sont opposés (9% plutôt opposés, 12% aboslument opposés). 1% ne se prononce pas. »

et alii dit: à

cohn bendit ne veut pas etre ministre

Jazzi dit: à

Au vu de la bande-annonce, je craignais le pire avec « Bonhomme » de Marion Vernoux, avec Nicolas Duvauchelle et Ana Girardot. Finalement, j’ai bien aimé, pas tant pour l’histoire du handicap que ce jeune couple doit affronter : Piotr, qui s’est fracassé le crâne dans un accident de voiture à perdu la mémoire, et Marylin, sa compagne, doit assurer, après un long coma, sa difficile rééducation. Un sujet lourd, comme on peut le voir, mais résolument sur le ton de la comédie légère. La perte de mémoire s’accompagne pour Piotr d’un priapisme aigu, il parait que c’est courant en l’espèce. Non, ce qui m’a le plus intéressé, c’est l’environnement socio-culturel des personnages du film, bien rendu, qui semblent tout droit sortis des « Choses » de Georges Perec, mais deux générations plus tard. Ici, on est de plain-pieds dans le monde impitoyable de la consommation, version cheap et populaire : On se meuble chez But, s’habille chez Go-sport, mange Mc Do ou Carrefour… Alors que chez Perec, on accédait à un certain standing grâce à l’acquisition d’objets distinctifs. En dehors de ce modèle de vie standardisé à outrance, Piotr et Marylin semblent vides de toutes idées ou d’aspirations intellectuelles. De vrais têtes à claques, même pas ipodés ! Et Béatrice Dalle, la mère de Marylin, qui incarne la génération intermédiaire, n’est guère moins effrayante, au moral comme au physique. Mais enfin, malgré tout cela, peu à peu les protagonistes nous redeviennent sympathiques, car, dans le feu de l’action, face à l’adversité, l’amour règne encore…

D. dit: à

Ray, puis-je vous appeler Ray ?

Jean Langoncet dit: à

vues

Bételgeuse dit: à

Lavande 9h38 votre projet de visite muséale m’a fait penser à un édifice que j’ai vu et dont seul l’interminable escalier s’offre en efficace souvenir. Ils n’ont pas l’air trop d’accord sur le nombre de marchés, plus de 900 mais si cela peut vous aider à préciser votre estimation. https://en.m.wikipedia.org/wiki/Palamidi

Bételgeuse dit: à

marches.

D. dit: à

Lavande, vous serait-il possible de changer de pseudonyme parce que je ne le supporte plus.
Il n’est pas normal que vous usiez d’un pseudonyme odorant. Et je dirais même plus : extrêmement odorant.
Qui fait ça ici à part vous, je vous le demande ?

D. dit: à

Notez que ce n’est pas un ordre mais un vif souhait que j’ai tout espoir de voir se réaliser parce que vous êtes une personne à priori à l’écoute des autres. Jusqu’à présent.

Bételgeuse dit: à

D, ce pseudo pourrait activer chez vous l’image des champs de lavande, seriez vous plus olfactif que visuel?

Bételgeuse dit: à

Bloom, vous aviez pourtant l’air enthousiaste après cette présidentielle. Tabula rasa est une musique émouvante et éprouvante, une des quelques qui ne s’effacent pas chez moi. Avö Part si vous ne la connaissez pas.

Bételgeuse dit: à

Jazzi, je vous repose ‘a qurstion, êtes vous allés voir _ j’ai infiltré le KKK _ que pour ma part je recommanderai à ceux qui ne l’ont pas vu.

Bételgeuse dit: à

Bloom, pour revenir au Hulot, il m’a paru épuisé à France Inter , je trouve qu’Emmqnuel Macron pousse un peu loin le bouchon en le confrontant dans un rendez vous de travail à ce représentant des chasseurs en ayant pour projet ce qu’il compte mettre en place de surcroît. Je ne comprends pas trop où est la nécessité d’une rencontre qui ne pouvait être que très mal ressentie connaissant l’engagement de NH et ‘a difficulté à faire se joindre espérances écologiques et réalisation. Hier une émission très intéressante sur la réduction du trou d’ozone, réunissant scientifiques, industriels et politiques. Premier accords en faveur de l’environnement à Montréal.

Bételgeuse dit: à

A Nicolas Hulot, Emmanuel Macron. Correcteur.

Jazzi dit: à

J’en ai déjà parlé ici, Bételgeuse. J’ai trouvé le film de Spike Lee confus, lourdingue et sans nuance. Dichotomique en diable, passant de Martin Luther King à Trump, le film ne m’a pas vraiment convaincu.

Jazzi dit: à

« cohn bendit ne veut pas etre ministre »

Qu’irait-il faire dans cette galère, et alii, sinon perdre le peu de crédibilité qu’il lui reste !

Delaporte dit: à

Cohn-Bendit ne sera pas ministre, parce que ce que Macron ne veut pas, c’est un vrai ministre de l’écologie, ou qui, dans une certaine mesure, semble vrai, sans être « vrai » pour autant, bien sûr, mais je me comprends. Même le faux écologiste qu’aurait été Cohn-Bendit, Macron n’en veut pas. Il lui fallait vraiment un pantin de chez pantin. La fausseté absolue en matière d’écologie, que même Cohn-Bendit n’est pas… Un record dans la falsification, le trompe-l’oeil, le mensonge. Le degré absolu du Mal.

Delaporte dit: à

Pour bien faire, aujourd’hui, il faudrait un ministre de l’écologie qui vienne du clergé. Il y a des hommes d’Eglise remarquables, en France, qui seraient de très bons ministres. Je pense par exemple à Mgr de Moulins-Beaufort (qui en plus a fait Sciences Po avant le séminaire). Les hommes d’Eglise sont sensibilisés de manière très forte à l’écologie.

Delaporte dit: à

Un homme d’Eglise au gouvernement, ça relèverait considérablement le niveau. Du coup, l’Etat deviendrait davantage crédible. Ce serait le sérieux et l’honnêteté au pouvoir. Peut-être faut-il attendre pour voir cela un gouvernement de gauche s’instaurer, d’extrême gauche. C’est alors qu’on comprendrait par exemple toute l’importance dans l’histoire de la pensée politique d’une Ulrike Meinhof…

hamlet dit: à

non seulement renato est une pointure en musique, mais il a aussi une grande élégance d’esprit.

après ce qui s’est passé au XXè, le nazisme etc… nous savons bien que la culture n’immunise pas contre la violence et la barbarie, ça été dit et rabâché…

du coup quand on voit associés ensemble érudition et élégance quelque part ça rassure.

c’est peut-être l’argument de ce blog, en tout cas celui qui donne envie d’y revenir : voir cohabiter (chez certains) érudition et une certaine élégance d’esprit.

renato en fait indéniablement partie, aussi C.P., phil, christiane, Jacky, Lavande, Mr Court, Bloom, Paul Edel bien sûr, et bien d’autres, quelque part ils font oublier ces histoires de XXè s. (même si ça reste toujours niché dans un coin)

c’est aussi le cas de personnes qui venaient autrefois sur ce blog, peut-être certains s’en souviennent : Harmonia, TKT, MàC, odradek, Miette, Newbie… je perds la mémoire du coup j’ai oublié les autres.

Delaporte dit: à

Après tout, dans l’histoire de France, il y a eu des ministres qui étaient hommes d’Eglise, et qui n’étaient pas si mauvais que ça. On devrait reprendre la tradition, je crois.

Delaporte dit: à

« non seulement renato est une pointure en musique, mais il a aussi une grande élégance d’esprit. »

renato, il met peut-être de beaux vêtements pour être élégant, comme les Italiens, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que, pour l’esprit, on repassera. Il écoute peut-être de la belle et bonne musique, pour se donner du bon temps, mais pour l’esprit il n’en a pas du tout. C’est vide comme un trou là-dedans.

Delaporte dit: à

Je n’ai jamais raffolé des ministres comme Richelieu ou Mazarin, qui ont certes bien défendu les intérêts français, mais étaient porteurs d’une doctrine politique immorale et fallacieuse. Cependant, quand on voit la décrépitude à laquelle on est arrivé aujourd’hui, on peut se demander pourquoi ne pas faire une nouvelle tentative. Le discours du pape François dans son encyclique Laudato si’ a remarquablement préparé les choses et les consciences. Il est temps de nommer des hommes d’Eglise à la tête des différents gouvernements européens.

hamlet dit: à

Delaporte, je ne sais pas pour le vestimentaire, je ne l’ai jamais rencontré, mais pour la pensée il est élégant croyez-moi.
je sais que vous avez un petit différent au sujet de cette allemande, des petits différents nous en avons tous, cela n’enlève rien au fond, en plus en France les allemands ont souvent source de différents, c’est presque une routine.

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