L’énigme Chris Marker
Vous avez vu ce type sur la photo ? Effrayant, non ? On dirait Nosferatu faisant une halte dans un hôtel sur la route du château d’Orava. C’est l’un des très rares portraits du cinéaste et photographe Chris Marker, personnage mystérieux entre tous. Encore s’agit-il d’un autoportrait, un selfie avant l’heure, réalisé avec ses fameuses lunettes-appareil photographique. Ce n’est pas cela qui va entamer l’énigme Marker. Une telle vision serait plutôt de nature à l’augmenter.
Que sait-on de lui ? Officiellement, pas grand chose. Uniquement ce qu’il en a laissé paraître. Neuilly 1921- Paris 2012. Dans les deux cas, le 29 juillet. Déjà, quelqu’un qui s’arrange pour mourir le jour de son anniversaire, j’allais écrire : le jour de sa naissance…. Pour le reste, une œuvre de cinéaste dont les cinéphiles parlent avec respect, sinon admiration : La Jetée, Description d’un combat, Sans soleil, Le Joli Mai, Le Fond de l’air est rouge ou encore Chats perchés. Des films plus proches de l’essai cinématographique que du documentaire. A noter qu’il a également été derrière nombre d’autres films qu’il n’a pas signés mais dans le générique desquels il apparaît tout de même, que ce soit en qualité d’assistant-réalisateur (Les statues meurent aussi), co-scénariste, de monteur, du côté de chez Resnais, Costa-Gavras, Semprun, Reichenbach, Kast, Kurosawa, William Klein, Ivens, Guzman.
Particulièrement militant dans les années 70, on le retrouve caméra au poing à Cuba, au Chili, en Corée du nord, au Vietnam. Cet engagement se retrouve dans la création de SLON (Société pour le Lancement des Œuvres Nouvelles), un collectif visant à passer outre la censure par l’argent exercée selon ses créateurs par les structures habituelles du cinéma. Marker s’y met au service des autres, dilue son nom d’auteur dans des films réalisés à plusieurs et s’en fait le producteur. Grand partisan de la citation à la manière de Yourcenar et de Godard qui se refusent à faire la différence entre ce qu’ils écrivent et ce qu’ils citent, pionnier de la création artistique multimédia, toujours à la recherche de nouveaux supports, il expérimente l’installation vidéo dès 1978, de même que les perspectives offertes par l’informatique et les mondes virtuels ; mais à ceux qui voulaient s’y frotter, il recommandait en tout premier lieu de lire les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand et l’Invention de Morel de Bioy Casares ! Quel que soit le media, l’essentiel est que « ça » tourne autour de la manière dont l’Histoire et la mémoires individuelle se nouent.
Il aimait brouiller les pistes tant par goût de la blague que pour décourager ses biographes. Ainsi a-t-il fait croire qu’il était né à Oulan-Bator (Mongolie extérieure), qu’il avait réalisé Le Facteur sonne toujours cheval en 1992 ce que certains ont ajouté à sa filmographie sans vérifier, que Sartre avait été son professeur de philosophie au lycée… Il avait tellement jonglé avec les contre-vérités le concernant qu’on peut se demander s’il a vraiment été le secrétaire d’Antonin Artaud.
On signale ses apparitions, au sens quasi religieux du terme, dans des films d’Agnès Varda, de William Klein et de Wim Wenders. On l’évoque souvent par facilité comme le plus célèbre des cinéastes inconnus. Son oeuvre suscite des thèses et des études savantes dans différentes langues. Il est notamment l’auteur d’un Giraudoux par lui-même (1952) paru au Seuil, « sa » maison, dans laquelle il sera d’ailleurs directeur de la collection “Petite planète”. Il appréciait la compagnie du père Nicolas Ozoline, archiprêtre de l’église orthodoxe Saint-Serge, et celle de frère Roger de la communauté œcuménique de Taizé. Il aimait Henri Michaux, son modèle dans le registre de l’homme invisible, qui le lui rendait bien. Lorsqu’on lui demandait des photos de lui, il aimait à se faire représenter par son avatar, son chat Guillaume dessiné (c’est lui en incrustation sur les lunettes). Voyageur compulsif, il ne voulait avoir d’autre adresse que son numéro de boite postale. Un temps, il habita avec ses copains Costa-Gavras et Régis Debray place Dauphine grâce à l’amitié bienveillante de Simone Signoret.
Voilà l’homme en vrac et en résumé. A sa mort, un titre à la une de Libération annonçait « Chris Marker s’efface », ce qui était bien le moins non seulement pour un « marqueur » mais pour quelqu’un qui n’avait jamais cessé de s’effacer. Du moins depuis la Libération. On aura compris que précédé d’une telle légende, d’un mythe constitué en rempart autour de lui et souvent par lui, fort d’une œuvre si singulière, défiant les genres, mais si importante, le monde de Chris Marker suscite une ferveur, sinon un culte. On sait que plusieurs livres sont en préparation depuis sa mort. Leurs auteurs se marcheront certainement sur les pieds. Mais celui qui est paru tout récemment n’a rien à voir avec eux, parce que ce qu’il apporte, seule son auteur peut l’apporter. D’ailleurs il s’intitule Chris Marker (le livre impossible) (116 pages, 16 euros, Le Tripode), manière de signifier déjà qu’une telle vie ne peut produire au mieux qu’une illusion biographique. La danseuse et chorégraphe Maroussia Vossen a une qualité qui n’appartient qu’à elle, et pour cause : fille adoptive du cinéaste, elle est un témoin de l’intérieur.
Elle n’a pas joué à l’écrivain, préférant au récit linéaire et construit laisser libre cours à des explosions de souvenirs sous forme de fragments. Son parti pris donne à cette évocation une sensibilité, une douceur, une tendresse dénuées de toute mièvrerie et bien mises en valeur par l’édition de ce livre subtilement illustré. Des détails, des anecdotes, des souvenirs personnels, mais aussi son grain de voix, son regard, son tremblement intérieur. On n’y trouve peut-être pas d’informations, mais de toute façon dès les premières pages, on renonce à les chercher tant ce qu’elle nous offre là a un tout autre prix.
De son récit émerge le portrait d’un homme paradoxal, complexe, contradictoire, imprévisible, masqué, pudique, secret c’est peu de le dire, obsessionnel de l’orthographe correcte, incapable de se livrer sans retenue, dissimulant ses actions sous d’innombrables pseudonymes et finalement paumé dans son palimpseste d’identités. Sa fille ne l’aura vu que deux fois poser le masque et se laisser aller à manifester son chagrin : à la mort de sa mère et à celle de Signoret.
Elle l’avoue, avec ses mots à elle, d’une écriture très fluide et parfois aérienne : elle ignore au fond les ressorts de son mystère, le terreau de son énigme, cette névrose qui l’avait si longtemps poussé à traquer le monde à la condition absolu de n’être pas vu par lui. A deux ou trois reprises, elle tend une clé : ses rares confidences sur la prison, cette nécessité selon lui de passer par là pour être un homme, et sa rapidité à se refermer sur lui-même dès qu’elle voulut en savoir lus. Maroussia Vossen révèle que dans La Jetée, la voix qui chuchote en allemand de manière inquiétante est celle d’un journaliste allemand qui n’est volontairement pas crédité au générique, qui n’a jamais été identifié par la volonté du cinéaste mais qui le sera un jour…
« C’est le même choc qui me hante et me suit partout depuis l’âge de vingt ans »
lui confie-t-il pour expliquer qu’au fond, la somme de ses dizaines et dizaines de films n’en fait qu’un seul, toujours le même recommencé ; il n’aura cessé de tourner autour d’une seule histoire prolongée à travers ses hétéronymes pesons. « A vingt ans, on est achevé d’imprimer » disait Simenon. Ses vingt ans, il les a eus en 1941. Elle n’en dit pas davantage mas reconnaît que l’énigme de cet artiste hors-norme demeure inentamée. Peut-être faudrait-il la chercher justement dans sa jeunesse, quand il s’appelait encore Christian Bouche-Villeneuve, sorti frais émoulu du lycée Pasteur à Neuilly. Là où ses sectateurs n’ont pas voulu aller parce que ça sentait le brûlé.
Après l’annonce de son décès, l’universitaire Eric Marty a consacré un article dans Le Monde à un point de détail de sa biographie. Il a révélé en le précisant ce que j’avais pour ma part, entendu raconter par d’anciens journalistes de la collaboration plus âgé que lui. A savoir que le jeune homme était alors un activiste pétainiste, qu’il avait co-fondé à Vichy La Revue française, sous-titré les « Cahiers de la Table ronde » (préfiguration des éditions du même nom lancées peu après Roger Mouton et Roland Laudenbach), dans laquelle il signait des articles appelant à la Révolution nationale sous le pseudonyme de Marc Dornier. L’expérience durera jusqu’en juillet 1941.
Après, et notamment après la guerre et pendant longtemps, on retrouvera la trace de Chris Marker dans le sillage du Parti communiste puis des mouvances d’extrême-gauche. C’est peu dire que l’article d’Eric Marty, malgré ses prudences oratoires, a scandalisé les proches du cinéaste. Ils lui ont reproché le timing de sa révélation, à la fois trop tardive (il n’était plus là pour se défendre) et trop prématurée (par rapport à leur « deuil »), à défaut de pouvoir contester la véracité de ce qu’il rapportait sur celui qui, dix ans après la fin de la guerre, était l’assistant-réalisateur d’Alain Resnais pour Nuit et brouillard.
(« Autoportrait de Chris Marker » photo Le Tripode / Maroussia Vossen ; « Rue du Temple, 10 septembre 2012 » photo Passou)
385 Réponses pour L’énigme Chris Marker
Passou, peut-être faudrait-il revoir la mise en page; tel quel, ce post risque de ne pas Marker les consciences…
Bleau Blillet …..
L’étrangeté du bonhomme ressort bien de l’illustration Nosferatu. En voila un qui, passant de Pétain à Ho chi Minh, mentant comme un arracheur d’images, n’avait pas peur de faire le grand écart des grands éclats de non-rire.
Que restera t il de ce parti prix de voltes, de déséquilibres ? Va savoir ! Rien peut être, pour finir…
Ouille ouille ouille, les textes se chevauchent entre les légendes des photos, les polices diffèrent d’un paragraphe à l’autre et il y a des copiés-collés malencontreux dans certaines phrases (deux fois « Oulan-Bator » ?) – sans atteindre encore le maquis dactylographique habituel chez un Paul Edel, le texte s’en ressent et la lecture devient trébuchante. Un peu de ménage, peut-être ? Pas le grand ménage de printemps à fond, mais au moins les poussières ?
Rose, j’ai posté pour vous un commentaire sur la scène « hot » des pieds dans le tapis sur le fil précédent, mais il n’apparaît pas ! Je vous expliquais que la scène en question est celle où, sur demande explicite de son interprète chinoise, Morteza se rend chez la jeune femme. Dans un film « normal », une scène de sexe s’en suivrait… Mais pas ici.
Je vous disais aussi de regarder le film deux fois : débarrassé de l’intrigue, le spectateur apprécie mieux la finesse de chaque scène.
Et enfin, j’espérais que ce film sorte en salles et que les critiques le saluent comme il le mérite. Car bibi, à la seconde vision je l’ai encore plus aimé qu’à la première, et je me suis rendue compte de ce tour de force : faire un grand film d’amour sans qu’un seul baiser soit même échangé à l’écran !
« l’homme en vrac » dans un billet « en vrac » ! Des petits morceaux de vie dans une « dilution », un « effacement ». De l’un à l’autre un chemin labyrinthe passant par un livre « impossible » où « émerge le portrait d’un homme paradoxal, complexe, contradictoire, imprévisible, masqué, pudique, secret ».
Nuit et brouillard…
Très beau portrait. On reconnait le biographe.
Il y a beaucoup de personnes, finalement, dont 6 mois de leur vie, ont compté plus que tout le reste, entre 1940 et 1944. Ils/elles avaient presque 20 ans, un peu moins un peu plus. Cela survient souvent à un âge avancé, sans que l’on puisse véritablement définir une volonté de leur part et à toute fin, de donner un sens à leur vie, expiatoire, et/ou réparateur. Et ça fait du bien à la légende.
Mais on peut avoir du mal à comprendre la logique de M. Marty, dont l’article dans le journal Le Monde, après avoir reconnu le caractère « fascinant » de C. Marker, est ainsi signé:
(…)Mais, il me semblait, puisque Le Monde, à propos de Michelangelo Antonioni, rappelait les lignes élogieuses que ce dernier consacra au film antisémite Le Juif Süss en 1940, lors du Festival de Venise, qu’il y avait une certaine logique à évoquer, aussi, les étrangetés de jeunesse du Français Chris Marker. Une logique de la clarté.
Eric Marty, professeur de littérature contemporaine à l’université Paris-Diderot
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/15/un-moment-petainiste-dans-la-vie-de-chris-marker_1746314_3232.html#sssQ4BFo4hJ08Ck5.99
En toute bonne logique, et si l’on suit bien, cela veut dire que tous ceux- pé.tai.nistes- qui ont adhéré, aux thèses de la Révolution Nationale, sont des ant.ti.sé.mites
monsieur le professeur de littérature à l’a.k.adémie de paris, en toute bonne logique, vous auriez dû vous transporter à Uriage. Puisque le journal dans lequel vous voulez donner à C. Marker peut avoir un caractère pé-tai.niste et puisque tel est votre désir: ant.i.sémite repenti. Voyez son fondateur. Un cadre. Et il avait passé l’âge de la majorité.
Cette photo « Rue du Temple, 10 septembre 2012 » attendait sagement son heure, Passou !
Pour lever le voile sur l’énigme Marker, aller compulser les archives du cabinet de détective Modiano, rue Bon Appart ?
Sentiment confus que les manifestants antifascistes sont des militants aussi fascistes que les fascistes. Les méchants sont bons et les bons sont méchants.
Bizarre ? Bizarre ! et si c’étaient les mêmes ? des mercenaires que l’on pourrait louer pour pas cher sur CraneCreux.com ou BlaBlaBla.org ….
Il doit quand même être précisé que m. le prof marty n’écrit plus sous la présidence de Monsieur Hubert Beuve-Mery. Ach, les temps journaleux ont bien changé. Les scrupules aussi.
bouh, un moment de honte est si vite passé…
Chris Marker ? Un fils de et grand bourgeois qui n’avait ni le talent d’un Henri Pierre Roché ni celui de Louis Malle pour « compter » les charmes de la vraie bourgeoisie. D’où cette litanies de visions gauchisantes qui culmineront dans les « petites planètes » de point seuil, solidement satellisées autour des démocraties populaires. N’en déplaise à ce monsieur Marty, le juif Süss restera un bon film de cinéma avant un instrument de propagande qui sont sûrement bon nombre des oeuvres de Monsieur « Marker ».
***
Il avait tellement jonglé avec les contre-vérités le concernant qu’on peut se demander s’il a vraiment été le secrétaire d’Antonin Artaud.
« La vérité ? Est-ce que tu sais cexé que la vérité ? Est-ce que quelqu’un sait cexé ? « , demande le Gabriel de Queneau. Moi, je trouve ça exemplaire et salubre de jouer comme ça sans cesse avec la vérité, avec les « vraies » et « fausses identités », dans un monde où règne la manie de l’identité, de l’identification, à l’heure où d’aucuns voudraient nous fabriquer une « identité nationale ». Vive la politique du brouillage ! Oui à tous les écrans de fumée !
Comme sous le sovietisme antifasciste qui faisait le bonheur de M. Marker, Veit Harlan ne passe pas la censure et dear passou est parti à la messe.
Nombreux sont ceux qui se sont égarés un court moment de leur histoire dans les méandres coupables de l’Histoire, à de moindres degrés. Nous faudrait-il les lyncher afin d’annihiler ce qui postérieurement se doit d’être retenu d’une oeuvre qui témoigne d’une vie non sans fautes , erreurs d’appréciation mais non exempte d’un repentir lucide et de conscience du piège dans lequel ils se sont fourvoyés. Les individus exempts de honte sont souvent sans conscience et ne se remettent pas en cause que ce soit à travers une oeuvre ou plus prosaïquement en recouvrant d’un silence tacitement accepté, refusant de témoignager, le procès,laa culpabilité en persévérant dans ce sens qui est le leur avec pour seul but une promptitude à poursuivre sur la même voie condamnable de leurs agissements qui pour certains les affilieraient au syndicat du crime mais peu leur importe puisqu’un palimpseste fabriqué savamment recouvre leur véritable nature d’un vernis et contribue à leur ouvrir les portes de lieux d’où si le règne de l’hypocrisie n’en était pas la règle mondaine, ils devraient selon des règles assurément obsolètes se voir exclus, de babillages en entrechats , passe-droit reposant sur une société agréant les faux-semblants en échange de services parfois inavouables rendus aux influents par de bien piètres affluents.
Comme sous le sovietisme antifasciste qui faisait le bonheur de M. Marker,
des précisions, Dear Phil. Please.
Phil, pour l’édification des foules, ce film de propagande allemand et nazi et antisémite et ( j’en oublie certainement) de V. Harlan est encore donné en cinémathèque? il se passe sous le manteau, il est prévu des annotations bas d’écran, comme une édition augmentée ?
Vous l’aurez compris, j’aime pas trop que marty nous prenne pour des billes.
Ce serait bien que chacun ici raconte un moment de honte car nous en avons tous eu un à un moment donné.
Les précisions sont en phase de « modération » dear Bérénice et je ne vais pas lui complaire en récrivant. Contentez- vous de tenir ce M. Marty pour un imbécile contemporain qui ne sait pas la différence entre un bon film de cinéma comme Süss et les reportages propagandistes de M. Marker, grand bourgeois mal assumé. N’est pas Malle qui veut.
Moi par exemple j’ai fait pipi dans ma culotte en classe de CE1, devant tous les autres élèves.
D, mon plus grand moment de honte est le suivant : ayant bringué jusqu’au petit matin, sale, dépenaillé, j’ai uriné dans un isoloir de quartier et cagué dans l’urne en me trompant de bulletin … J’ai voté communiste ! Maurice THOREZ…..
Un moment de honte, D.? Madame Verniglia en a quand elle entend quotidiennement les salacités et autres saloperies du JC au Camp à Nella de la rue Fournier, les gens en ont marre
Je n’en reviens toujours pas de l’argumentation de marty, qui justifie la raison de son article au rabais, et se sert d’une déclaration effarante- maintenant pour les décillés- d’Antonioni, lors du festival de Venise en 1940, à propos d’un film antisémite de propagande nazie ( oui, Phil, faut être clair!) pour faire un portrait juteux de C. Marker ; quelles que soient les œuvres ciné de l’un et de l’autre.
Un éclairage peut-être, ici:
http://www.esprit.presse.fr/news/frontpage/news.php?code=232
D, un autre moment de honte : ayant mis la main au joufflu de madame Verminiglia en m’écriant : »De la part de Chris Marker ! », un soir de biture, je me suis rendu compte que mon manque de jugement faisait de moi un porc aimant les truies…
dans la liste des film de Chris Marker ,le billet ne cite pas « lettre de Sibérie » .
Ce documentaire si intelligent et novateur et en même temps si drôle qui ne ressemblait à aucun autre avait été un choc pour moi quand je l’ai vu… vers la fin des années 50,de sorte que sur ce blog je suis sans doute une des rares à pouvoir m’en souvenir
Merci du lien Bérénice, que j’ai intégré à mon billet à défaut d’avoir pu rajouter celui menant au blog de Serge Toubiana/Cinémathèque s’indignant que Marty touche au monument Marker.
La messe est dite, dear passou. Toubiana comme Marker, un stalino-boss.
Quant à Marty, jugement sans vertus cardinales ! amen
Je crois que « Passou » a sifflé tout le vin qu’il y avait dans la conditoria. Je vois pas autre chose à dire.
75 000 Franco-israéliens ont découvert vendredi 3 juin qu’ils sont la nouvelle cible des attaques de la diplomatie française contre Israël : sur leurs passeports français sera désormais indiqué « Israël/ Territoires palestiniens »* comme lieu de résidence.
Le nombre de Franco-israéliens inscrits au Consulat de France est d’environ 75 000, sur un total estimé à 150 000 vivant en Israël sous différents statuts.
Depuis des années, la France tente de mettre Israël à genoux sur la scène diplomatique :
Ce fut l’accueil et la protection d’un criminel nazi, le Grand mufti de Jérusalem en 1945, recherché par les Britanniques et la Yougoslavie pour crimes de guerre,
ce fut le refus de la France, à plusieurs reprises, de répondre aux demandes d’extradition de la Grande-Bretagne et de la Yougoslavie,
ce fut l’organisation, par le Quai d’Orsay, de son « évasion » vers le Caire, muni d’un faux passeport sous un nom d’emprunt fourni par la France,
ce fut la France qui traina les pieds pendant un an avant de reconnaitre officiellement la création de l’Etat d’Israël, en 1949,,
puis l’embargo de de Gaulle le 2 juin 1967 sur les ventes d’armes à Israël (même si des pièces détachées et du matériel sortaient secrètement),
sa condamnation, le 15 juin 1967, de l’« agression israélienne »,
sa dénonciation de l’État hébreu à l’ONU,
sa décision de boycott total des livraisons d’armes à destination d’Israël en décembre 1968,
ce furent les obsèques nationales offertes par Chirac à Yasser Arafat, le faisant passer pour un héros palestinien alors qu’il était un terroriste égyptien
ce fut, le 31 octobre 2011, Nicolas Sarkozy qui fait accéder la « Palestine » au rang de membre de l’Unesco, constituant une nouvelle avancée vers sa reconnaissance en tant qu’Etat,
ce sera aussi le vote symbolique de la création d’un Etat palestinien à l’Assemblée nationale en décembre 2014,
Accélérons jusqu’aux affaires récentes :
En octobre 2015, la France vote une résolution honteuse à l’UNESCO transformant les lieux saints juifs en lieux saints musulmans. C’est la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, qui s’émeut de ce révisionnisme -pas la France – et s’oppose in extremis au remplacement du Mur des Lamentation, site le plus sacré du judaïsme, par « la place Al Buraq partie intégrante de la mosquée al-Aqsa ». Israël proteste. La France vote.
Malgré les protestations israéliennes d’octobre, c’est un hypocrite premier ministre français, Manuel Valls, qui affirme fin mai 2016 lors de sa visite à Jérusalem, ne pas avoir été assez attentif, et avoir laissé la France voter une résolution faisant du Mur du Temple juif celui d’une mosquée construite pourtant quelques siècles plus tard.
En janvier 2016, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius relance un processus de paix en menaçant Israël de reconnaître officiellement la Palestine si Israël ne cède pas aux demandes des Palestiniens.
Et le 3 juin 2016, la France s’attaque aux franco-israéliens, et les oblige à reconnaitre la Palestine.
Pire : elle fait d’eux des citoyens palestiniens, en apposant sur leurs passeports la mention : « Israël/Territoires palestiniens. »
« qu’il avait co-fondé à Vichy La Revue française, sous-titré les « Cahiers de la Table ronde » (préfiguration des éditions du même nom lancées peu après Roger Mouton et Roland Laudenbach), dans laquelle il signait des articles appelant à la Révolution nationale sous le pseudonyme de Marc Dornier. L’expérience durera jusqu’en juillet 1941.
Après, et notamment après la guerre et pendant longtemps, on retrouvera la trace de Chris Marker dans le sillage du Parti communiste puis des mouvances d’extrême-gauche. »
Parcours banal…encore un qui passera sa vie à se faire pardonner ses fautes de jeunesse en se vautrant dans la collaboration avec l’entreprise totalitaire communiste.
Rien à foutre.
Chris Marker a été pétainiste en 1941 ; il avait vingt ans. Il crée sa Revue en été 1941. Il part en Suisse en décembre 41. ensuite il entre en résistance. Il a été pétainiste de juillet 41 à décembre 41 : 6 mois !
Et c’est pour ça qu’on nous fait tout ce ramdam ? Mais on se fout vraiment de notre gueule. Et Mitterrand ?
C’est n’importe quoi.
ouououhhhhhhhhouououhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Qu’y a-t-il vraiment de si extraordinaire dans les films documentaires de Marker ? Dans Joli Mai, il s’entretient avec des braves gens, avec Maspero qui nous parle de ses voleurs de bouquins, des livres sur le colonialisme, etc. Plan fixe. Est-ce vraiment de la recherche cinématographique de première grandeur ?
Faut pas décxonner ! C’est quoi toute cette forfanterie de mxrdre ? Toute cette forfaiture artistico-astico ?
La création est un acte de résistance, dit Deleuze. Or, Marker, peut-on dire vraiment qu’il résiste ? Il radote plutôt, il pontifie sous ses faux airs de Pessoa de mes deux.
Louis Malle a filmé la Place de la République en 1970, interview des passants. Pareil que Marker. Rien que de banal.
ououououhhhhhouououhhhhhouououhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Marker, c’est pas Godard.
Films sur l’histoire du cinéma, de Godard. Génie. Génie absolument.
Marker sur l’histoire du cinéma. Mxrdre ! Mxrdre absolue.
Qu’est-ce que l’acte de création, par Gille Deleuze, où il nous parle du cinéma. Ça, mes petits chéris, c’est quèquechose :
https://www.youtube.com/watch?v=2OyuMJMrCRw
Godard, « un antisémite qui essaie de se soigner », dixit BHL, qui refusa le rôle de Joseph dans « Je vous salis ma rue »…
…. et si ce Chris Marker n’était, dans le fond, qu’une de ces tumeurs cancéreuses, un de ces clowns irresponsables, qui affaiblirent le patient hexagonal au cours des décennies jusqu’à le « hollandiser » ?….
Un homme d’affaires a déboursé 4,9 millions de dollars pour une plaque minéralogique portant le chiffre 1 lors d’une vente aux enchères aux Emirats Arabes Unis, selon la presse dimanche.
« Mon ambition a été toujours d’être le numéro 1″, a expliqué Arif Ahmad Al-Zarouni, en affirmant avoir été prêt à mettre n’importe quel prix pour posséder la plaque affichant ce chiffre, a rapporté le quotidien Gulf News. »
Ce type est un sacré numéro …
Essai
Mitterrand ?Mitterrand ? Deux ans affecté en tant que petit fonctionnaire à l’affectation des prisonniers.
Où se trouve l’antisémitisme de Godard dans sa filmographie, dear Bloom ? On peut certes faire confiance à BHL qui donna la commission d’avances sur recettes à Toubiana, sans doute par solidarité maoïste. La mauvaise réputation de Godard date de Berri, sûrement de mauvaise humeur de n’avoir pu faire de la cinémathèque française le lieu d’exposition de ses tableaux. Mais vous avez raison, il y a des rancunes qui datent de Vichy.
BHL a raconté pourquoi il avait finalement renoncé à jouer dans le film « Je vous salue Marie ». Cela doit se trouver sur le site de « La Règle du jeu », et c’est intéressant à lire – bien au-delà des fantasmes sur Godard.
Bloom, WGG et les autres, vous l’avez vu le film d’Yan Attal : « Ils sont partout » ? On en a causé sur la RDC…
Widergänger dit: 5 juin 2016 à 12 h 31 min
75 000 Franco-israéliens ont découvert vendredi 3 juin qu’ils sont la nouvelle cible des attaques de la diplomatie française contre Israël : sur leurs passeports français sera désormais indiqué « Israël/ Territoires palestiniens »* comme lieu de résidence.
Lu dans le journal « Le Monde » un article sur ces bédouins de la banlieue de Jérusalem expulsés de leurs logements (rasés)par l’armée israélienne, dans le but d’y construire des immeubles où seront logés des colons juifs. Il me semble que, dans les années 30, en Allemagne, cette politique portait un nom : il s’agissait de reconquérir (ou de défendre) ce que les nazis appelaient le « lebensraum » (espace vital) du peuple allemand. C’est amusant comme les persécutés d’hier reprennent la vision des choses de leurs persécuteurs. Qu’en pense Widergänger ?
bérénice dit: 5 juin 2016 à 14 h 10 min
Mitterrand ?Mitterrand ? Deux ans affecté en tant que petit fonctionnaire à l’affectation des prisonniers.
–
Et au final, qui en a été le plus affecté ?
A propos de François Mitterand
http://www.liguedefensejuive.com/un-souvenir-de-mitterrand-sur-son-passe-a-vichy-2016-01-07.html
Godard est bien plus intéressant quand il parle que quand il fait du cinéma, de la pellicule. Il dit moins de c.nneries qu’il n’en filme. C’est déjà ça.
A propos de Vichy, Phil, j’ai revu récemment Le Chagrin & la Pitié: de la Mazière est de loin le plus impitoyable avec & méprisant envers. Lien avec Godard, Bardot fut un temps sa compagne. Le Mépris, bien sûr…
ou encore:
L’énigmatique sujet du billet
y est quand même, tel quel,
né deux fois à Oulan-Bator !
Mongolextrêmement.
BB comme les dinosaures eut plusieurs periodes, Bloom. Il fallait être de mauvaise éducation pour manquer celle de ses cuisses.
ZOO DE VINCENNES
Nous sommes heureux de vous informer que la cage de notre gorille rouge du 9.3 est prête !
le sculptural MAD MARTINEZ sera bientôt des nôtres, avec ses épaules voûtées, sa gueule simiesque et sa moustache d’éboueur rassis …
On dit qu’il se masturbe parfois devant les adolescents en hurlant « Lenin ! Lenin ! »… il s’agirait d’une rumeur de l’extrême droite, jalouse, envieuse, malveillante !
En fait, il appellerait une connaissance du PCF : « Aline ! Aline ! »….
Tel Quel
http://www.philippesollers.net/revolution_et_regression.html
Il fallait être de mauvaise éducation pour manquer celle de ses cuisses.
Tout de même ! si Sollers, Prince de la Parlotte, rend hommage à Lacan, Empereur de la Branlotte, ce n’est pas pour rien.
Tel maître, tel élève …
On est libéré contre rançon,non ? Comme François premier !
A propos des relations entre Lacan et Sollers, ce dernier se trahit en disant, dans ce document, que cela a toujours été un malentendu entre eux.
Tel maître, tel élève …
Ne sachant de qui vous êtes le maître, à quoi se référerait votre enseignement, quelles sources en seraient les muses, je m’en tiendrai à vos écrits ici bien qu’à côté de votre histrionisme trop souvent suspect on puisse soupçonner en vous le grand auteur de quelques théories fumeuses qui viendraient nous sauver de la cacophonie ambiante, de la complexité des enjeux, j’imagine que dans ces conditions qui sont de plus en plus les nôtres vous ne devriez pas rencontrer trop de difficultés à rallier un courant rénovateur et revendiquant des méthodes passéistes et à guider des émules de plus en plus nombreux en mal de repères et préférant à la difficulté des temps la simplicité répressive, menaçante, excluante si facile qu’il est de l’insuffler dans des esprits soucieux de conserver leurs privilèges et prérogatives sans être plus inquiétés ni avoir à se soucier du bourbier que de lointains confins entretiennent en entraînant dans les flots de pauvres malheureux victimes des puissants.
Tel maître, tel élève…
Lacan était effectivement une sorte de gourou, mais avec un vrai fonds de sagesse, qui transparaît toujours dans ses écrits, quand on se donne la peine d’y aller voir. Ses élèves ne l’ont jamais surpassé.
Il fallait bien purger BB, aurait dit Feydeau, cher Phil.
…et JC empereur de la c.onnerie, naturellement !
Né deux fois à Oulan Bator….
L’île aux Moines a ceci de particulier, c’est le bac. Si vous ratez le dernier, vous restez sur le continent. L’impression d’être entre-soi, le soir venu. Les marées y ont peu de jusant. Quelques dolmen, les vélos, et puis dans cette rue en pente, je ne me souviens plus, reste la photo prise au hasard, d’une pancarte devant une maison: ty katou. Peut-être à cause de cette coiffe bretonne.
Lacan, bel acteur, beau tempérament, agité du cruchon, mais jouer sur les mots, c’est innovant mais ça va pas loin, et les freudiens ne se privent pas d’en rire, encore aujourd’hui !
Lacan, c’est Lacan, Lecon c’est JC
agité du cruchon,
avec vous, la paire fut dépareillé. Où se situe votre double industriel, objet de série. Si je ne m’abuse, dans chaque édifice, les éléments de construction s’appuient sur ceux qui les précèdent. Avec bien sûr des précurseurs qui trouvent d’ailleurs toujours des détracteurs , qui pourra détracter les détraqués, that’s a question.
L’île aux Moines a ceci de particulier, c’est le bac. Si vous ratez le dernier, vous restez sur le continent.
vouliez vous dire sur l’île? Du continent les embarcadères sont nombreux aussi dans ce cas de figure dans quelle localité situer la ty katou?.
Si vous souhaitez vous y rendre, vous ne le regretterez pas tant les lieux enchantent le regard et par ce biais l’esprit de l’esthète ou du poète, je vous recommande la compagnie Navix, vous pourrez dans l’attente peut-être croiser le chemin de quelques grands navigateurs qui affectionnent particulièrement le séjour à proximité du golfe.
D’ailleurs pour l’anecdote, j’ajouterai que j’y ai rencontré un couple dont l’homme après un bref échange me fit penser à un de nos ministres, je lui fis part de cette ressemblance et il réfuta tous liens avec ce fonctionnaire. Il fut question pour moi d’exposer une théorie brève et manquant de précisions sur cette impossibilité de se prétendre socialiste en ces sales temps qui nous contraignent par le simple fait du processus de mondialisation, à moins de faire bloc et partager du moins dans l’espace européen une idéologie commune visant à en atténuer les conséquences.
photo Passou)
Passou s’est approché des plus grands spécimens, sans cotte de mailles ni AK47 , quel courage devant tant de réfractaires inoffensifs mais qui dit de sa personnalité aussi efficace en chasseur de têtes que ces nouveaux missiles scalp .
Tous sont à siroter au bord de leur piscine à moins d’un match, d’une finale, d’un film indispensable, d’une partie de jambes en l’air, d’un jardinage urgentissime, d’une chanlatte à réparer in-extremis, d’une conversation passionnante noyée dans le lac d’un regard qu’ils aimeraient tant à retenir au dîner… Bref l’absentéisme est un mère d’hypothèses mais faut-il imaginer les pires?
Qu’ils ne connaissent rien tout comme moi de ce fameux et ne succombent pas non plus plus à l’attrait qu’exercerait la broderie au point de croix quand bien même il serait gammé..
« vouliez vous dire sur l’île? »
Non. J’ai écrit qu’après le dernier bac, pour atteindre l’île aux Moines, c’est trop tard.
C’est trop tard pour cet entre-soi, tellement particulier, à un peu plus de 5 minutes du continent. Loin de la rumeur du monde.
En 2012, y avait-il eu des échos concernant Chris Marker, dans vos commentaires de blog ?
En 2012, y avait-il eu des échos concernant Chris Marker, dans vos commentaires de blog ?
cette question pour Phil aussi.
Bon, pour illustrer la bonne humeur:
cela ne précise pour autant pas dans quel village la villa ty katou.
Le blog de Toubiana, son sujet « carton jaune à Eric Marty » est inaccessible.
Je me disais pour pour les meilleurs d’entre vous cela pouvait être un rappel.
Mais comme le blog de l’ancienne RDL est également inaccessible, ce n’est pas certain.
C’est trop tard pour cet entre-soi, tellement particulier
L’île est truffée d’artistes et de célébrités, le cours de l’immobilier n’est pas accessible au tout venant. Vos amis sont chics.
J’y ai cru reconnaître un des musiciens de l’orchestre national de musique contemporaine mais comme nous n’étions pas intimes, seuls nos regards se sont rencontrés.
Bien, c’était une question, comme ça, en passant.
« La jetée », un film expérimental de C. Marker:
https://vimeo.com/138951063
Mais par quelle association d’idées passâtes-vous de la Mongolie au Golfe du Morbihan, si ce n’est pas inconvenant de vous le demander?
20h58 ça sent le soviétisme en portées. Je n’ai pas poussé plus loin mais cela m’a l’air dramatique.
Bien, c’était une question, comme ça, en passant.
Oui mais j’ai éprouvé une certaine joie à voir qu’il allait bien, de plus comme touriste ordinaire je n’allais pas aller m’arrêter à chaque suggestion de visage ou de chapeau. Tant de mal à me restaurer que j’ai du ensuite courir pour ne pas manquer la qualité du lieu.
Marc, aurais-tu une baraque sur l’île au moines?
>JC et bérénice pour vous deux,
Rose, nihilisme et onirisme en alternance plus qu’en alternative, pourquoi cette messe?
Phil, Rien compris ! Quel est le rapport entre Berri, ses tableaux, Godard, la cinémathèque ?
>Bérénice et JC c’est pour votre itinéraire mystagogique avec l’île aux moines et sa chaussée, vous êtes sur la bonne voie.
>Bérénice
vous me confondez !
M’enfin dear passou, c’est du pilpoul. Bloom nous sort un Godard antisémite, les cuisses à BB nous réconcilient, rien que du logique. Ne sais plus très bien ce que vient faire la cinémathèque dans ce bazar, à cause de vous qui avez parlé de Toubiana. Et je vous redis qu’un collectionneur d confitures comme Langlois coûte moins cher à l’État qu’un collectionneur de tableaux. Je vous laisse racrocher Marker
Chris Marker, dans son film de 1982 Sans soleil, s’est sans doute inspiré de la « Zone » pour décrire l’espace de transformation entre les images et la mémoire qui leur est liée.
wiki pour le lien antre chris marker et Tarkovski Stalker
« Son fils Andreï reçoit l’autorisation de quitter l’URSS et le rejoint le 19 janvier 1986. Leurs retrouvailles sont filmées par Chris Marker. Il songe au scénario sur la Tentation de Saint-Antoine. »
(wiki encore) pour les retrouvailles en être le père Tarkovski et le fils alors que le premier sait qu’il est atteint d’un cancer du poumon.
Saint Antoine je vous en ai déjà parlé ceci est une redite
>Bérénice mais c’est parce qu’il viole la vie des gens. Vous ne pouvez pas ne pas le savoir. C’est pour cela le golfe du Morbihan.
Et c’est pour cela l’alléluia : pour son passage à lui. Qui risque d’être ardu. Et pour vous, parce que vous vivez avec. Pire que le ghetto de Varsovie.
Enfant, je fus malade
De faim comme d’effroi. J’ôte la peau des lèvres,
Les lèvres, je les lèche ; et je me rappelais
Cette fraîche saveur à peine un peu salée.
Arseni Tarkovski[1]
En tout cas la collection Claude Berri est accrochée ailleurs:
« Le processus, engagé en juillet 2009, se déroulait parfaitement, raconte Alfred Pacquement, directeur du musée. La proposition de dation était bien accueillie au ministère des finances comme à celui de culture. Puis nous avons été informés juste avant d’aboutir que les héritiers de Claude Berri souhaitaient l’interrompre. » M. Pacquement se dit « très déçu » et ne cache pas ses « regrets ». Car sans avoir été discuté dans les détails, le projet d’une dation avait retenu l’attention de Claude Berri.
Essai du soir
Ressai du re-soir
le travail de chris marker pour faire découvrir le cinéma de tarkovski
voilà trois documentaires faits par chris marker sur trois figures du cinéma : Simone Signoret, ma magnifique, Tarkovski l’homme sensible et Akira Kurosawa
http://television.telerama.fr/television/les-admirations-cinephiles-de-chris-marker,103611.php
la magnifique
Well ! Martyrisé mais libéré… Pas encore avec l’indication de mon blogounet, mais sans la case modération ; c’est déjà pas mal comme dirait La Vie Dans les Bois des Bêtes des Bois… Merci Patron !
Sergio, puisque décidément, il est bien difficile de refermer doucement la porte, voilà que vous débarquez en fanfare et trompette…
Et pourtant, je vais le faire.
Non sans revenir sur cette phrase du billet:
« « A vingt ans, on est achevé d’imprimer » disait Simenon »
avec une réponse de Mr Marker, himself, à partir d’une trad’, mais extrait VO disponible sur le lien:
–It’s a little myth of my own… Look, you for example, you still belong to a world without limits, one that is more or less the world of childhood. Your words, your acts, everything comes out of you and dissipates. You can think as you choose, dream of whatever experience, imagine whatever situation. And if in your dreams you always have the becoming role, its much less in response to a life that you do not know, than by the logic of your imagination. If everything is possible for you, why not choose the most pleasant. The day when your actions return to you as if hitting a wall, that is what I call the closing of the trap. Things close in around you. You are a prisoner. Whatever your freedom of spirit, there will be ideas that you will no longer be able to revisit, hopes that you can never envision except by the bias of the soul, almost by force. You will know exactly what you are capable of, all that has been lost for you, definitively, irreperably… I believe that one of the goals of a revolution should be to break these walls. Because then, everything that they teach us to endure and win the prize — constancy, lucidity, even this pride in living, is no longer but a kind of fidelity to the trap…”
la vie dans les bois dit: 5 juin 2016 à 23 h 35 min
« A vingt ans, on est achevé d’imprimer » disait Simenon »
On peut pas le savoir, ça…
On peut montrer que les cellules vieillissent, mais il y en a cent fois trop.
Alors est-ce que la pensée change ? Probablement pas, c’est l’horizon qui s’est élargi…
Et puis il y a toujours le type qui trouve la conjecture de Poincaré dans son bain en butant sur une boîte de conserve : et cela, ça peut se faire aussi bien à six cent trente-deux ans qu’à quatorze et demi…
La cinémathèque d’aujourd’hui, c’est un gouffre financier, Phil ! Une usine culturelle qui n’a plus rien à voir avec celle de Langlois…
Morales, les héritiers de Berri, faut pas le dire à Passou !
Morfales, avais-je écris avant que la modération enlevât le « f » fatal…
L’un de nous à été l’assistant de Chris Marker sur » Le Fond de l’air est rouge » et a dû assurer plusieurs présentations du film, tant le réalisateur était discret … Nous avons dîné avec lui plusieurs fois à » Iskra « ( société de production qui a fait suite à » Slon » ). Il nous à semblé nécessaire, ayant donc connu de près ce singulier réalisateur,
de préciser , pour l’histoire du cinéma, que lors de ces repas il parlait effectivement beaucoup de « l’Enchanteur « , mais pas que des » Mémoires … » puisqu’il avait un faible pour » La Vie de Rancé « …en mangeant, avec non moins d’avidité, un bon gros artichaut qu’il préférait à tout autre plat !… Nul doute qu’il eut apprécié cette révélation à un public qui, trop souvent, ne le méritait pas …
Pierre C. collaborateur de C. Marker et de J.L. Godard.
Beau documentaire sur Polanski, ce soir, sur ARTE. À revoir sur ARTE +7 si vous l’avez manqué.
« « A vingt ans, on est achevé d’imprimer »
Après le tout se joue avant 5ans voilà que serait achevée notre impression à 20ans, pourquoi pas, pour certains on trouverait comme un bénéfice à ce que cette « loi » fut vraie. Hélas beaucoup tournent mal sans connaître de jugement au sens judiciaire ou continuent de développer en traversant leur vie une programmation qui pour leur être irrévélée à cet âge n’en demeure pas moins néfaste pour ne pas dire vicieuse voire dangereuse quelque soit l’acquis, il y des natures perverses. Il suffit juste d’avoir à déambuler dans un univers dit » normal » pour avoir un aperçu de la perversité ordinaire de bien des êtres, c’est néanmoins beaucoup moins amusant à lire que « chroniques de la haine ordinaire » du regretté Pierre Desproges, quand évidemment on n’est pas fait du même textile.
23h35 Une révélation d’ordre politique, le temps des révolutions du moins en cette partie du globe où nous vivons est passé, du moins sous une forme explosive et violente. Notre révolution est à présent calquée sur la marche des évolutions des progrès techniques, scientifiques, et bien malheureusement nous sommes la remorque d’autres mouvements qui pour le coup ont mérité un temps cette dénomination et dont nous sommes chargés maintenant de recueillir les produits résiduels en autant de réfugiés pour lesquels ces grands plans idéologiques n’ont pas encore trouvé de solution finale qui rejoindrait leur résolution à éliminer toutes entraves à leur rêve d’hégémonie. La remorque sera-t-elle grande et généreuse de façon à éviter de déborder et verser dans des régimes que beaucoup souhaiteraient ne plus voir se profiler tant ils ont fait leurs preuves dans un passé pas si ancien que cela. La donne se complique. Nous sommes assiégés de problèmes que quelques-uns sont chargés de gérer en respectant le schéma établi et de trouver un équilibre suffisant à garantir la paix sociale. Tant pis si les plus riches s’enrichissent plus ou autant? que les pauvres continuent de s’appauvrir.
Malgré le désastre nutritionnel pour l’organisme humain que représente ce jeune diurne, nous souhaitons un bon ramdam à nos frères croyants à partir d’aujourd’hui et pour un mois ! Dieu le veut …
JC je vous refile mon plan alimentaire des dernières 48h: 3 pommes, 500gr de faisselle, 5 litres d’eau. Je suis fin prête à les rejoindre dans leur action de grâce! Juste un ultime effort et je pourrais rejoindre le mouvement de leur prière au fin fond d’une mosquée. Religion égalitaire où l’on ne voit toujours que de bons hommes aux premiers rangs pour honorer ce Dieu qui fait couler tant d’encre et de sang. Viendrait l’envie de chanter » où sont les femmes » mais les homosexuels déclarés ne son pas non plus à égalité pour défendre leur foi en ces lieux , finalement l’absence de représentativité féminine pourrait être interprétée comme un signe de ce Dieu qui ne tolère pas de représentation autre qu’écrits.
sont, sorry.
Bérénice, je suis certain qu’une burqa Chanel vous irait à merveille …
Je m’empresserais de m’initier au strip-tease en vous dansant la danse du ventre.
Quoi, Bérénice ! Vous tenteriez de nous faire oublier la danse du ventre de SAMIA GAMAL dans « Ali Baba et les 40 députés » ? ….
Morfales, les héritiers de Berri, faut pas le dire à Passou !(baroz)
L’ancien étudiant maoïste Toubiana laisse son meilleur souvenir à ses (jeunes) employés maltaités, en grève pour la première fois dans l’histoire de la cinémathèque française il y a quelques mois. Crédits illimités pour faire bombance en célèbrant le dogmatique Marker.
JC bien obligée de suivre de loin le flux de l’actualité pour autant je suis lasse et lassée de tous ces mensonges, cette impuissance, cette absence de volonté à assumer une politique qui ne ressemble pas à un joug que le Capitalisme tel qu’il va réussit à imposer, je suis loin de posséder les compétences suffisant à saisir la subtilité des différents jeux. Ils sont une armada au chevet de notre économie, et les discours disent tous en gros la même chose pendant que d’un côté s’alignent les bénéficiaires et de l’autre de plus en plus de laisser pour compte. Moi-même ne suis pas installée du bon côté de la ligne cependant que tout à fait convaincue que l’on obtient que le résultat de sa propre intelligence, aussi je me range dans la catégorie » bétail » « ovin » « bovin » je refuse toutefois d’être représentée en gallinacé.
Lorsque vous voyez vivre et se battre les indigènes aux yeux bridés de l’Empire du Milieu, trouvant le moyen d’être heureux puisque sorti des joyeusetés maoïstes grâce au géant* politique l’ami Deng, lorsque plus généralement vous observez la rage de travailler, le goût de vivre énorme des pays émergents …. vous avez vite compris que, par l’effort et le courage, ils réussissent les jeunes émergents, alors que nous échouons, nous les donneurs de leçons « universalistes », nous les vieux décadents !
*1,52m à la toise …
Quand on songe au nombre important de crétins universalistes de gauche, gens intelligents au jugement sûr, félicitant le stérile CASTRO, louant le sinistre CHAVEZ, glorifiant le pitre MADURO, eux qui ont mené leur pays à la catastrophe économique et sociale …. on se prend à éclater de rire en entendant Mélenchon proposer « de rêver » à gauche toute !
pays émergents , à ce point qu’ils débordent d’esclaves mais heureux ces esclaves de mourir de pollution, de salaires de misères, de maltraitance et d’inhumanité quand ils ne ont pas obligés de s’exporter pour quelque dangereux échafaudages des émirats prospères, le bonheur à la portée du plus grand nombre, vive la surpopulation exploitée et recyclée à recycler nos déchets en enfer. Vous avez raison JC, une fois de plus.
Malgré le prestige attaché au blog de « notre hôte » comme dit la fermière normande Madame de Plujamaisça, branlons les lignes jusqu’à la mélasse, pataugeons dans la flaque nauséabonde, jetons-nous à la face des bouses de neige sale !
Il est arrivé à une de nos sœurs membre de l’institut Bartabacs de Porquerolles, de parler politique. Elle s’est écrié à propos du meilleur d’entre nous :
« Quand je vois Juppé, jupette !… »
Un triomphe ! Dans l’île mystérieuse, nous n’aimons pas les femmes grillagées.
https://youtu.be/IIoyykqWtCU
chez Popaul, Jibé propose à MCourt d’aller se faire entuber… on demande à voir… urkurkurk
« La lettre de Sibérie » aussi.
Chris Marker, c’était quand même avant toute chose un mets recherché pour cinéphiles déjà éduqués, un viatique pour accéder au coeur de grandes figures intimidantes comme Tarkovski.
Sauf que Marker, non pas en jouait mais s’inscrivait entièrement dans le processus. C’est le dogmatisme qu’on va retrouver chez Joris Ivens et Marcelline Loridan sous une autre forme, auquel je préfère l’apport d’un Louis malle.
Pas sûr que la configuration politique, l’éclatement éparpillé des opinions irréductibles à agrégation actuels permettent ce mode facilement univoque
Intérêt en lisant Berenice 6.36, merci.
En passant… j’avais conseillé à Marc Court de ne pas suivre le vœu de cette crapulette de JB, et de conserver l’huis clos sartrien.
Commentaire censuré par Popaul, toujours aussi Scemamatesque, et anastasiant
Vous êtes aussi censuré sur la RdC à cause des truandes, JC ?
cinéphiles déjà éduqués
revoir « chronique d’un été » des Rouch et Morin.
moins de vingt ans sont passés depuis la seconde guerre, Loridan (Marceline, future Mme Ivens), tatouage des camps sur le bras, y joue l’apprentie arnaqueuse antiquaire, Debray, chic tête normalienne, bientôt en soutenance du Ché.
la réaction montait, le cinéphile était jeune et s’éduquait tout seul. Marker, marqué par son dogmatisme de bourgeois défroqué, ne fera pas mieux que Rouch, saine ethnologie.
En passant… Annelise m’a traité de gros porc sur son blog RdC, je boude* et n’y met plus les pieds !
*…je ne suis pas gros, par Cupidon ! …
« Un morceau d’étoffe taché du sang de l’ancien pape Jean Paul II, canonisé en 2014, a été dérobé dans la nuit de samedi à dimanche dans la cathédrale de Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, a annoncé la police. » (AFP)
Quittons nous sur cette mauvaise nouvelle, et sur une bonne, emplie d’humanité : une américaine anonyme, légèrement gonflée par la nourriture abondante et sucrée, Monica LEWINS…, propose de remplacer le tissu sanglant de Jean Paul II par un tissu taché d’une humeur tout aussi sacrée, celle d’une autre personnalité bien connue du grand public.
Le transfert en Pologne serait, parait il, offert par un milliardaire américain serviable et désintéressé : un certain Donal TRUM….
Le petit gros à lunettes se déshonore un peu plus:
« Après la pantomime de Verdun, le président piétine à nouveau la mémoire de 14-18 en boudant les commémorations de la bataille de la Somme, au cours de laquelle plus de 200 000 soldats du Commonwealth périrent en héros.
On était encore bouche bée de la manière dont le centenaire de la bataille de Verdun avait été commémoré le dimanche 29 mai qu’une information relayée par France 3 Picardie est passée quasi inaperçue : François Hollande ne participera pas aux commémorations de la bataille de la Somme qui auront lieu le 1er juillet prochain. La raison de cette absence serait, toujours selon France 3 Picardie, l’absence de la reine d’Angleterre qui, faut-il le rappeler, vient de fêter ses 90 ans.
Pourtant, de nombreux chefs d’Etat sont attendus pour cette cérémonie car, si pour les Français la plus grande bataille de la première guerre mondiale est Verdun, pour les pays du Commonwealth, c’est la Somme.
Dans cette terrible bataille plus d’hommes sont tombés qu’à Verdun, ce qui veut tout dire. Les troupes du Commonwealth y ont perdu en cinq mois de combats 203 000 hommes, les Français 66 000 (163 000 à Verdun) et les Allemands 170 000 (143 000 à Verdun). On comprend mieux en lisant ces chiffres l’importance de cette bataille pour les Britanniques, Canadiens, Néo-Zélandais, Australiens ou Sud-Africains… »
Il préfère le foot…
Jibé, n’allez donc pas perdre votre temps et votre intelligence chez Popaul où sévit le vieux grincheux un peu court sur papattes
le pq JC a trouvé à qui parler sur RDC !! :A-Li.Roux ne l’a pas exclu par on ne comprend pas quelle bienveillance.peur qu’il sévisse de nouveau. Marker, c’était avant que la Cinémathèque creuse un trou aussi gros que la sécu non?
les auteurs grecs et latins ont aussi écrit des textes en prose, ancêtres de nos romans actuels. nouvelle traduction http://www.letemps.ch/culture/2016/06/04/lecteur-attention-vas-bien-t-amuser
Guillaume, vous avez raison de signaler ces nouvelles traductions des romans de l’Antiquité.
Je ne connais pour ma part que la nouvelle traduction du roman d’Apulée, qui est vraiment tout à fait extraordinaire.
Les Éthiopiques sont une œuvre importante pour notre littérature française, parce que Rabelais s’y réfère dans Le Quart-Livre, et Scarron s’en moque en une savoureuse parodie au début du Roman comique.
Camarade JC 10.34 on a été plutôt étonné de la bonté d’A-li.R à ton égard. Qu’as-tu été lui dire pour attendrir la petite panthère? Elle t’a boxé à la loyale point barre.
Debray « chic tête normalienne » ,délit de faciès.
Louis Malle, Place de la République, interview d’un Juif polonais, un tailleur de profession, qui se promène et vient de Belleville. Il a un savoureux accent yiddish. On est en 1970. Ce qu’il dit de la Pologne, de la France, d’Israël est digne d’attention.
C’est tout de même plus intéressant que l’interview d’un vendeur de costume dans Joli Mai de Chris Marker, avec son discours vide dont on dirait qu’il n’a été retenu que pour apitoyer les bourgeois comme Chris Marker qui se disent que ces pauvres prolos sont vraiment bien à plaindre d’être aussi vides et aussi bêtes…
L’extrait du film de Louis Malle :
https://www.youtube.com/watch?v=dLffkWGCCeM
Lucchini à la plage jouant l’ethnologue de la bourgeoisie, ça vaut le visionnage…
Gilles dit: 6 juin 2016 à 12 h 37
Nous n’avons pas compris pour quelle raison Annelise Roux ostracise, de main de mètre nous l’admettons volontiers, notre ami délicieux, vieux , aveugle, fauteuil roulant rouillé, cinéphobe (hors Chaplin, Kubrick, Tarkovski, Oury, … il déteste le cinématographe, art mineur), bref un être à la touchante sincérité !
Peut être un avatar de la lutte des classes : Annelise en a, il en manque ?…. Est ce une raison pour le haïr au point de le traiter de « gros porc » ?
JC….. dit: 6 juin 2016 à 9 h 58 min
Paul Edel est chez lui, duc.on, et il fait ce qu’il vaut, notamment quand il voit tes m.erdes sur son parquet.
Sur l’obscène commémo hollando-merkelienne de Verdun, article ici :
@ P.Assouline
« Neuilly 1921- Paris 2012. Dans les deux cas, le 21 juillet. »
Dans la Wikipédia et dans son site on donne la date du 29 juillet.
http://www.chrismarker.ch/1921-1946-une-enfance-mysterieuse.html
« C’est l’un des très rares portraits du cinéaste et photographe Chris Marker ».
Si on cherche avec Google-Recherche avancée-Images il y a quand même pas mal de photos de C.Marker.
Essai sans blog
La Somme, c’est pas très connu, était une offensive qui n’était plus très loin de marcher, c’est à dire la percée la vraie, et ce dès fin mille neuf cent seize. Foch demandait encore quelques semaines (une ou deux, je crois), ce qui était évidemment monstrueux pour les pertes, et le président du conseil a calé.
Pablo, c’est simplement que Passou a fait une erreur sur la date de naissance, qui n’est pas le 21 mais le 29 juillet 1921. Information au demeurant sans aucun intérêt.
Maroussia Vossen fut un temps la compagne du grand pianiste de jazz Siegfried Kessler
Le film La Jetée, de Chris Marker.
26′ de grandiloquence bâtarde.
https://vimeo.com/138951063
Memorable page du Monde en matiere de Mahometaneries islamophiles
Bac et Ramadan, une difficile conciliation.
Sans commemtaires
La Somme porte tristement bien son nom.
1er juillet 1916, 1er jour de l’offensive (préparée en amont par des bombardements intensifs): 20 000 morts côté troupes britanniques (irlandaises inclues).
la non-présence de FH, si elle est confirmée, est hautement révélatrice des mémoires différentes que génère ce conflit. Pour les Français (et les Allemands), 14-18, c’est Verdun; pour les Britanniques & Irlandais, c’est la Somme (Verdun connait pas), pour les troupes du Commonwealth, c’est Gallipoli…
On y sera, avec mon vieux pote Philip O. de Belfast, à la tête d’une équipe de la BBC Ulster.
Précision: pour les Canadiens, c’est la crête de Vimy & Passchendaele. Pour les Australiens & Néo-Zélandais, c’est Gallipoli.
@ Widergänger
« c’est simplement que Passou a fait une erreur sur la date de naissance, qui n’est pas le 21 mais le 29 juillet 1921. Information au demeurant sans aucun intérêt. »
Heureusement que tu es là pour me dire que Passou a fait une erreur dans la date, moi je ne m’étais pas rendu compte.
Et si l’information n’a aucun intérêt, imagine ton commentaire sur elle.
cette photographie de croque-mort donne envie de revoir Nosferatu de Murnau, un film de vrai cinéma.
oui Widergg, La jetée porte bien son titre.
Phil, les héritiers de Bram Stoker ont poursuivi Murnau pour utilisation frauduleuse de Dracula…Certaines copies ont échappé à l’auto da fé celluloidique…le vampire est condamné à renaitre…
Bloom, Murnau a obtempéré puisqu’il l’a nommé Nosferatu. Les héritiers sont toujours des suceurs.
Yes, Phil. Le neveu Beckett, l’autre cinglé de Nick Rodwell, tous des vampires!
L’autre photo de CM fait penser au tournage de Delikatessen de Caro & Jeunet…
14:48, tiens le petit ricaneur reprend du service, toujours aussi rabougri
Merci au service correction de la RDL !
En France le service ça se paie. Sinon ce n’est pas un service mais un sévisse…
Bloom dit: 6 juin 2016 à 14 h 48 min
« à la tête d’une équipe de la BBC Ulster »
un petit coucou aux photographes pour les rdliens
Nosferatu a une une énorme importance pour les Surréaliste en particulier, qu’il a fascinés.
Je regardais encore ce matin une bonne partie de l’abécédaire de Gille Deleuze. Qu’est-ce que c’est riche ! Et d’une incroyable actualité ! Tout ce qu’il dit est d’une profondeur et d’une clairvoyance sur notre monde. Vraiment un très grand penseur. Comme il nous manque ! Comme Foucauld !
Quel désert la France d’aujourd’hui ! Quel effrayant désert !
« Pour les Français (et les Allemands), 14-18, c’est Verdun; pour les Britanniques & Irlandais, c’est la Somme (Verdun connait pas), pour les troupes du Commonwealth, c’est Gallipoli… »
des petits jeunes envoyés s’entretuer , en attendant la guerre suivante une nouvelle génération de cadavres
Le Monde indique que l’U.E. va tomber progressivement en vrille…
Ce qu’Attali ne veut pas comprendre, c’est que ce n’est pas la raison qui gouverne les peuples. Mais les pulsions de morts et de vie. Et notre monde fait triompher les pulsions de mort. D’où le suicide actuel du monde occidental.
Widergänger dit: 6 juin 2016 à 16 h 11 min
Comme Foucauld !
Charles ou Michel ? Entre les deux le coeur de Widergänger balance-t-il, tel le pendule de Léon ?
Widergänger dit: 6 juin 2016 à 16 h 11 min
Quel désert la France d’aujourd’hui ! Quel effrayant désert !
Pas de catastrophisme abusif. Il y a encore beaucoup de gens très bien. Et Marcel Conche ? Et Clément Rosset ? Et Philippe Descola ? Je cite un peu au hasard. Sans compter des tas de petits jeunes très prometteurs.
Alors finalement un palimpseste d’identités, cela prouve bien que l’identité n’existe pas ! Enfin ça le prouve pas complètement, mais un peu ; de même que l’identité existe, mais un peu…
Sergio dit: 6 juin 2016 à 16 h 35 min
Alors finalement un palimpseste d’identités, cela prouve bien que l’identité n’existe pas !
Un palimpseste d’identités, l’image est jolie, et suggestive, quoiqu’un peu trop statique pour mon goût, et trop axée sur la succession temporelle. Kaléidoscope conviendrait mieux, je pense, évoquant des identités mouvantes et simultanées.
«Particulièrement militant dans les années 70, on le retrouve caméra au poing à Cuba, au Chili, en Corée du nord, au Vietnam. »
Là où le Paradis était promis aux masses laborieuses…
Un véritable artiste, aucunement soucieux des autres, adepte du «après moi le déluge» tant décrié par les petits bourgeois qui ne pensent qu’à leurs sous, alors que le bas du peuple embrasse ce mot de la Du Barry en rêvant aux sous qu’ils n’ont pas encore.
Vive la Mort !
Charles dit: 6 juin 2016 à 16 h 54 min
Kaléidoscope
Je verrais même une image, mais liquide, avec des courants qui se mélangent ; il peut y en avoir des beaux, de l’or, des bleu nuit… En tous cas avant le précipité, bien sûr !
Sergio dit: 6 juin 2016 à 17 h 03 min
En tous cas avant le précipité, bien sûr !
Eviter à tout prix le précipité. C’est le plus difficile.
Bac et ramadan: tant que l’Islam vivra comme au VIIe siècle, le XXIe lui paraîtra souvent impossible. Plutôt que se réformer, il hurlera au sacrilège, obligeant les autres à toutes sortes de compromis inacceptables. Bientôt, ce sera le bruit des cloches des églises qui les affligera. Peut-être Houellebecq a t-il vu juste: conversion massive et on en parle plus. Mais moi, je refuse de renoncer au rôti de porc et pommes purée !
Bientôt, ce sera le bruit des cloches des églises qui les affligera.
Dans mon patelin,par décision municipale, les cloches de l’église ne sonnent plus les heures de nuit. Mais ce ne sont pas les musulmans — assez nombreux chez nous — qui ont trouvé à y redire. Ce sont des bobos parisiens influents qui l’ont obtenu, arguant que ça troublait leur sommeil.
Vue de la Sainte-Chapelle à Paris, quelques années après le triomphe définitif de l’Islam :
» La chapelle délabrée et fétide où foisonnaient les mauvaises herbes, les murs lépreux maculés d’urine où des scorpions étaient tapis — entablements cassés, archivoltes maussades, pierres glissantes souillées d’excréments –, l’endroit tout entier, naguère hanté par l’amour, participait désormais du cauchemar. »
Oui, bon, d’accord, même réchauffement climatique aidant, des scorpions à Paris… Ce sinistre croquis se savoure dans « Sous le volcan » de Malcolm Lowry (traduction de Jacques Darras).
Sinon, il n’y a rien à voir au cinéma actuellement, Annelise ?
Mais contrairement à Deleuze et Foucauld, les Rosset et Conche n’ont plus rien à dire sur le monde comme il va plus. Ils n’ont pas la taille des deux grands penseurs de la deuxième moitié du XXè siècle, c’est certain.
Je pense que ce soir je vais manger du dindonneau avec des pommes cuites.
Charles dit: 6 juin 2016 à 17 h 38 min
Faut être habitué aux cloches tous les 1/4 d’h la nuit
Nul n’est prophète en son pays mais je vous prophétise quand même la fin du monde pour bientôt.
D je vous conseille de la cuisse de nosferatu à l indienne avec cardamome moulue et oreilles de chauve souris saupoudrées de sel de prague degorgees environ 1 h et séchées dans du papier absorbant et faire chauffer à feu doux pas plus de 15 minutes ca peut se sucer froid en dessert avec quelques cuillerees de sucre
Alors finalement un palimpseste d’identités, cela prouve bien que l’identité n’existe pas
du tout Sergio, c’est comme les passeports si vous êtes malades vous pouvez en posséder plusieurs, sinon ce peut être que notre identité se forme de strates comme en géologie, il faut que le temps oeuvre à déposer, il la sculpte pour finir par vous effacer totalement en une dégénérescence sénile spectaculaire.
La RDL a-t-elle déjà causé du lauréat du prix du livre inter, T. Carcia (7), ou de Catherine Poulain ? (le grand marin)… Comme j’ai pas toujours suivi, j’aimerais bien savoir… Si c’est pas le cas, cela s’expliquerait assez : ses jurés, d’obscurs lecteurs ne sont évidemment pas ceux du goncourt. Enfin bref. Sinon, on se demande si wgg va pas finir par se prendre pour D. et ses 1000 foucauLDeries prophétisantes.
oui, jean-charles, mettons tout de même philippe descola un peu au dessus des conche et rosset pour nous montrer le monde tel qu’il est dans sa diversité plutôt qu’il devrait être dans son unicité.
Dans mon patelin de pq aussi, par décision municipale, l’appel du muezzin ne se fait plus entendre la nuit. Mais ce sont pas les catholiques — encore assez nombreux chez nous — qui ont trouvé à y redire. Ce sont des bonobos parisiens sans scrupule qui l’ont obtenu, arguant que ça troublait leur sommeil, en plus ils ont fait zigouiller tous les coqs des basse-cour. On voyait pas se profiler ça dans les « cloches de la terre » d’alain corbin.
À Bergün aussi, en Suisse, l’église ne sonne pas la nuit. Et c’est pas les parisiens qui l’ont interdit, c’est tous ces braves suisses qui ne veulent pas être emme.r.dés la nuit et dormir du sommeil du juste !
« De septembre 1976 à septembre 1979, Philippe Descola vit au contact quasi continu des Jivaro Achuar, dans le haut bassin équatorien du Rio Pastana, à la frontière entre l’Équateur et le Pérou. »
Si j’en crois sa bio, cette expérience est le fondement de tous ses travaux ultérieurs…êtes-vous si sûr que ce soit la meilleure préparation à la compréhension de notre monde, Janssen?
Widergänger dit: 6 juin 2016 à 18 h 44 min
Nul n’est prophète en son pays mais je vous prophétise quand même la fin du monde pour bientôt.
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Je confirme, Michel.
Mais nous les justes, nous allons être sauvés : une arche céleste descendra et nous emmènera à travers l’espace-temps pour nous déposer sur une nouvelle Terre. Il nous appartiendra alors de procréer pour engendrer une immense descendance. Si nous n’avons pas de femme avec nous, cela n’aura guère d’importance.
Finalement, prenez une solognote avec vous.
@Janssen J-J dit: 6 juin 2016 à 19 h 25 min
Seulement « Le grand marin » de Catherine Poulain (Prix des étonnants voyageurs, je crois…)
Le grand marin mais aussi le cri triste des mouettes, les poissons qui bondissent, les loutres de mer, « les grands bateaux d’acier avec leur nom de vie et de mort », les treuils qui grincent, le vent, les visages ruisselants sous le feu des lampes à sodium, les eaux noires la nuit sous le halo de la lune, la cale à poissons pleine de glace, les flétans qu’il faut éventrer en se tailladant les mains, les nuits courtes, les paquets de mer qui balayent le pont, l’odeur de gasoil et de cirés mouillés, le café brûlant, les bières, les vagues glacées, l’eau qui clapote et chuinte contre la coque. Cette fille c’est un vrai pirate (en Alaska, bien sûr !) perdue dans des histoires d’hommes rudes et taiseux. Elle résiste, se surpasse et recommence toujours, dénoue les amarres et va… Entre lumière et obscurité : magnifique !
Moi je fais appel à une candidate du côté des Alpes. J’aime les femmes de la montagne, qui savent grimper longtemps sans s’essouffler.
Par contre je souhaite qu’elle pense peu mais juste et qu’elle ne s’exprime qu’à bon escient. Ce sont mes seules conditions.
C’est pas terrible,le flétan. Franchement je préfère le bar de très loin.
les flétans qu’il faut éventrer en se tailladant les mains, les nuits courtes, les paquets de mer qui balayent le pont, l’odeur de gasoil et de cirés mouillés, le café brûlant,
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Tout ça, près de la cheminée, dans un bon fauteuil, un chat sur les genoux et un petit armagnac 30 ans d’âge, c’est tout simplement jouissif.
Que MAD MARTINEZ, notre cégétiste idiot, finisse comme a fini ce dinosaure d’Arthur Scargill, cassé par Maggie la Divine, dans les années 80 : enfoui dans les poubelles de la bêtise syndicale … !
Je ne sais pas si vous avez essayé ceci : vous faites défiler tout le fil de commentaires en 5 secondes en attrapant avec la souris le pointeur de la barre de défilement vertical située tout à fait à droite, et avec la persistance rétinienne, vous ne lisez qu’un seul mot : Bérénice.
D.
Vous lire et c’est sourire. vous êtes extra !
Quel est l’idiot qui peut encore sérieusement penser qu’on peut résoudre le problème du chômage en France voire en Europe dans l’économie mondialisée telle qu’elle est configurée aujourd’hui ? Personne de raisonnable ne le croit.
Le mot de « collectif » fait office de cache misère. Plus rien ne fait société, plus rien ne fait peuple. Aucune rêve collectif n’est possible parce qu’il n’y a plus de sensus communis. Il n’y a plus qu’un immense cauchemar de réseaux fractionnés, dont les réseaux sociaux, avec des banques de données. Ce qui va se passer d’ici 2030 à peu près c’est à peu près ceci :
— tribalisation de la société française et, au-delà, européenne ; le sociologue Michel Maffesoli en a déjà esquissé l’ébauche;
— symétriquement rigidification de l’U.E. comme organisation politique qui part en vrille pour tendre vers une forme de dictature molle pour résister au suicide collectif, mais non moins dangereuse et inquiétante pour notre vie ;
— la tribalisation de la société entraînera une ubérisation de la politique, prémisse à l’affrontement qui devrait s’ensuivre autour de 2050 dans une guerre civile européenne entre un patronat surpuissant, une entreprise devenue un moyen de contrôle sans précédent des citoyens jusque dans leur âme : les entreprises vont être dotées d’une âme (l’URSS à côté, c’était une terreur d’enfant de cœur);
— fin de toutes les institutions de l’enfermement telles que les a pensées Michel Foucauld dans ce qu’il appelle la « société de discipline » qui se met en place avec la Révolution et la dictature napoléonienne, faisant suite à la « société de souveraineté » qui était celle d’ancien régime. Nous entrons désormais dans la « société de contrôle » qui est en train de faire disparaître : la fin de l’école au profit d’une ubérisation du savoir, la fin de l’usine au profit d’une entreprise où règnera la terreur et parallèlement une ubérisation des services qui isolera le travailleur dans sa solitude sans défense et sans droit ; la fin de l’hôpital au profit d’une ubérisation de la médecine ; la fin de la prison avec des détenus maintenus à la maison avec des bracelets électroniques ; école, usine, hôpital, prison vont disparaître;
— fin de la littérature et de la philosophie, de la pensée, au profit ‘une littérature et d’une pensée du prêt à penser produite par les marchés et les intérêts du marché. Gille Deleuze fait remarquer à juste titre que le stalinisme a fait entièrement disparaître la grande littérature russe et la pensée russe, la peinture russe. Le néolibéralisme qui s’achemine vers une version modernisée du nazisme va faire disparaître la littérature et la pensée européenne. On en voit déjà se profiler à l’horizon la mort programmée. Il n’y a plus de rêve collectif. Il n’y plus qu’un miroir brisé de tous les rêves de l’occident au profit d’une immense cauchemar qui débouchera vers 2050 sur une guerre civile sans précédent en Europe.
WG, vous avez oublié l’Etoile Mystérieuse qui fonce vers la terre, comme dans Melancholia de Lars von Trier…Avec qui attendrez-vous le cataclysme sous la cabane, une main donnée à droite, une main donnée à gauche, Kirsten, Charlotte?
En attendant, ça va pas si mal pour tout le monde. Dédé siphonne un armagnac de 30 ans, alors qu’il en était aux chicons bière il y a quelques mois.
Ma vie est une continuelle progression, Phil. Je suis content que vous l’ayiez remarqué.
Ma seule inquiétude est que ce processus ne s’arrête jamais. En d’autres termes, où cela vat-il me mener ?
La persistance rétinienne, la persistance rétinienne… Faut pas se laisser faire ! Faut repersister, quoi…
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