Cœur français, cul international
On ne prête qu’aux riches. La formule assez imagée qui sert de titre à ce billet est attribuée à la comédienne Arletty (1898-1992). Celle-ci l’aurait servie au magistrat qui l’interrogeait à la Libération sur ses relations avec un officier allemand. On l’entend d’ici, avec sa gouaille et son accent si typiques tant d’une époque des faubourgs de Paris que d’un certain cinéma français. Dites « Arletty » et vous entendez aussitôt un air d’accordéon en écho. Seulement voilà : la formule est apocryphe, largement postérieure, si l’on peut dire, à la Libération. Elle aurait très bien pu le dire car elle en a dit d’autres. Mais la plus célèbre n’est pas d’elle.
C’est le genre de détails que l’on trouve dans le livre que David Alliot consacre à Arletty (245 pages, 18,50 euros, Tallandier). Une biographie à ceci près que l’auteur se concentre sur les années d’Occupation. Tout ce qui ne s’y rapporte pas est survolé à commencer par l’analyse de ses films et le milieu du cinéma et celui du théâtre dans lesquels elle a longtemps baigné. D’ailleurs, la quatrième de couverture n’en fait pas mystère qui ne parle que de ses années de guerre.
Le récit est enlevé, coloré, vif. On ne s’ennuie pas à la suivre. Il est vrai que l’on guette à chaque page le rappel d’une répartie cinglante, d’un bon mot, et l’on est rarement déçu. D’autant que l’auteur a l’admiration critique, ce qui est un signe d’intelligence pour un biographe car il sait que sans cela, son livre connaitrait le destin des Vies de saints. Et c’est d’autant plus indispensable en l’espèce que son héroïne était une affabulatrice, qu’elle entretenait des rapports aléatoires avec les dates, les faits, les noms, ce qui ne manquait pas de charme et de poésie, bien dans son tempérament, mais ne s’accorde guère avec les impératifs de l’enquête historique.
Née à Courbevoie, père ajusteur et mère blanchisseuse, Léonie Bathiat se chercha un nom de scène dès qu’elle se sut une vocation de théâtreuse. Car dès le début on lui fit comprendre que son état-civil faisait trop « femme de chambre ; aussi proposa-t-elle « Victoire de la Marne », proposition qui, inexplicablement, atterra ses producteurs. On voit par là que toute jeune elle était déjà Arletty. Dans la bande, Jacques Prévert est celui dont elle se sent le plus proche : ils partagent l’anticonformisme, l’amour de Paris, le pacifisme viscéral. Céline, qu’elle a connu en 1941, et qu’elle a revu à son retour d’exil, elle a été bluffé par sa capacité de séduction, par le génie du Voyage au bout de la nuit ; mais s’ils étaient pays (Courbevoie), ils ne venaient pas du même milieu (« ses origines étaient bourgeoises »), ce qui n’empêcha pas l’amitié ; on en saura davantage le jour où sera publiée leur correspondance conservée par un collectionneur suisse, encore inédite en majeure partie.
Durant toute la guerre, elle vécut au 13, quai de Conti, dans un bel appartement prêté par une riche américaine. Arletty était tout sauf une sainte. Les mérites de la comédienne ne prêtent guère à contestation. Par sa personnalité, elle fut véritablement l’une des grandes de son temps. On la chicanera davantage sur son manque de discernement lors du choix de ses scénarios et de ses metteurs en scène. Car pour une poignée de films que la postérité a justement élevés au rang de classiques (Hôtel du Nord, Le Jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis) auxquels on peut en adjoindre quelques uns du second rayon (Pension Mimosa, La Garçonne, Faisons un rêve, Fric-Frac, Madame Sans-Gêne), que de nanars ou de films que ce n’était pas la peine, notamment dans la période 1955-1962.
Le fait est que, contrairement à beaucoup d’artistes françaises du même rang, elle n’a pas le fait le voyage de Berlin organisé par la Propagande Abteilung et elle n’a pas tourné dans les films de la firme allemande de Paris, la Continental. Mais contrairement à ce qu’elle fera valoir par la suite, cela n’avait rien de patriotique : juste la volonté de contrôler son image. Elle pressentait que ces films-là n’étaient pas pour elles, qu’ils lui nuiraient non politiquement mais artistiquement ; c’est d’ailleurs ainsi qu’elle rejeta également les propositions de Pierre de Hérain, beau-fils du maréchal Pétain, de tourner dans Monsieur des Lourdines et dans Paméla.
Arletty était bisexuelle. Mais elle ne pêchait guère en eau trouble. Uniquement des femmes de l’aristocratie, ce qui lui vaudra le surnom « Le Duc » dans le discret milieu saphique de Paris. Mention spéciale pour Antoinette d’Harcourt, opiomane, la plus proche et la plus aimée le plus longtemps, issue d’une des plus illustres grandes familles, qu’elle surnomme « Fleur de lit ». Ce qui nous vaut d’ailleurs à plusieurs reprises des pages tout à fait originales sur un microcosme peu connu de la guerre : les Sections sanitaires automobiles féminines (SSAF), dont la mission fut dès 1940 de porter secours aux blessés puis aux victimes des bombardements, les colis au troupes, le transport de sang pour les transfusions, et qui a été un nid d’aristolesbiennes (princesse de Broglie, Marie-Louise de Tocqueville and co).
Alors, le problème Arletty des années de guerre ? Hans Jürgen Soehring, officier de la Luftwaffe, bel homme d’une parfaite éducation, francophile et francophone, qu’elle a rencontré lors d’un concert au Conservatoire en 1941. Le Grand Amour avec force majuscules qu’elle vécut à sa manière nonobstant les circonstances : indépendante, instinctive, inconsciente, insouciante, bravache. Ils ne se cachaient pas, on les voyait partout ensemble, dans les meilleurs restaurants, aux premières à l’Opéra, aux courses, en civil ou en grand uniforme. Il l’appelait Biche, elle l’appelait Faune. Ils ne se quittèrent pas jusqu’à ce qu’il soit muté sur le front italien en mars 1943, puis sur le front de Pologne. Ils se reverront après guerre, elle vivant en France, lui vivant en Allemagne ou à l’étranger où le mèneront ses postes consulaires ; ils conserveront des relations épistolaires.
Etrangement, lorsque son amie Antoinette d’Harcourt est finalement arrêtée par les Allemands, internée et mise au secret à Fresnes avant d’y être longuement interrogée, Arletty ne fait rien pour l’en sortir alors qu’à la demande de son ami Sacha Guitry, elle est intervenue avec succès en haut lieu pour faire libérer le romancier et dramaturge, Tristan Bernard, raflé comme juif, interné à Drancy et promis à la déportation (mais son petit-fils, lui, n’y échappera pas et mourra à Mauthausen).
David Alliot a exhumé des dossiers des Renseignements généraux (Préfecture de police de Paris) et des dossiers d’épuration judiciaires (Archives nationales), ce dont on lui saura gré car elles font le prix de son récit, parfois nourri aux meilleures sources (Denis Demonpion, Jean-Pierre Bertin-Maghit) même si on regrettera que sur les mécanismes de l’épuration, il en soit resté à Robert Aron (1975) ; de même pourra-t-on lui reprocher de laisser à croire qu’en février 1945 « l’écrivain Brasillach a été fusillé » quand c’est le journaliste en lui qui l’a été (on se demande bien quel livre de l’écrivain aurait bien pu contenir son dossier d’instruction).
Ce livre recèle des pages passionnantes sur les coulisses du tournage des Enfants du paradis et sur sa sortie, ainsi qu’un florilège des bons mots de celle qui, à la Libération, refusa de s’exiler à Baden-Baden lui préférant tout de même « Paris-Paris », ne se sentait « pas très résistante », et eut alors l’impression d’être « la femme la plus évitée de Paris après avoir la plus invitée ». Retrouvant son copain Jean Gabin, l’ex de Lily Marlene, qui paiera d’une décennie de traversée du désert son engagement dans les Forces françaises libres, elle conclut :
« Il a eu sa Prussienne. Moi j’ai eu mon Prussien ».
Arletty s’en est bien tirée, de même que, à différents degrés mais encourant le même reproche, Cécile Sorel, Mireille Balin, Suzy Solidor, Marie Bell, Alice Cocéa, Yvette Lebon, Ginette Leclerc, Danielle Darrieux, finalement si nombreuses dans la profession qu’Arletty lâcha : « On devrait former un syndicat ! ». Aucune ne fut tondue contrairement à tant d’anonymes à travers la France coupables de crime de collaboration horizontale. N’empêche qu’Arletty la symbolise encore pour les Français alors que, contrairement à ce qui s’est longtemps écrit à son sujet, et elle-même ne s’est pas privée de le dire elle-même afin de se victimiser, elle n’a pas été condamnée par les tribunaux à une interdiction de travail, et n’a écopé en tout et pour tout que d’un simple blâme. Le livre de David Alliot remet bien les pendules à l’heure. Et parmi ses innombrables pépites, il en est une qui m’avait échappé et qui fait mon bonheur tant cette énormité est caractéristique du culot d’Arletty. Témoignant en faveur de Céline à son procès en 1950, elle finit par lâcher :
« Né comme moi à Courbevoie, il n’a pas pu trahir ».
Atmosphère, atmosphère…
(« Arletty et Hans Jürgen Sehring à cheval au château de Condé en 1942 pendant le tournage des Visiteurs du soir, 1942″ collection particulière ; « Arletty et Céline à Meudon, 1954 » photo Luc Fournol ; « Arletty dans Les Enfants du paradis, photo D.R. ; « Arletty dans Le Jour se lève, scène censurée par Vichy en 1940 et restaurée en 2014″ photo D.R.)
641 Réponses pour Cœur français, cul international
la vie dans les bois dit: 4 juillet 2016 à 0 h Les informatichiens, comme vous, c’est le seul truc » arabe » qu’ils retiennent.
C’est effroyable, cette histoire de tout commencer par zéro : pour chaque truc on est avec le problème du passage en deux mille !
« les actrices ont toutes donné leur cul à l’ennemi sans être le moins du monde tondues ni même vraiment inquiétées »
Heureusement qu’Arletty n’est pas devenue président de la république. Elle s’est même payée le luxe de refuser la légion d’honneur.
Il faut croire que ceux qui l’ont proposée au ministère de la gay pride avaient de bonnes raisons de le faire.
« Ce qu’il faut bien retenir de cette période noire et sordide de notre histoire » ( Wiwi)
Ni noire ni sordide, mon ami ! Elle est comme de tous les temps, cette histoire : n’attache pas trop d’importance à la Shoah…
Ce n’est qu’un épisode, raté, de la malignité humaine des vilains teutons méchants, prenant le relais d’autres peuplades reculées… !!!
Ce n’est pas du tout un jugement sur le fond de ce que dit Todd, WG. Au contraire, je le trouve très intéressant et tellement riche que je me garde bien de le commenter en qq lignes. En revanche on a bien le droit de se moquer de son attitude soudainement très consensuelle!
François Delpla dit: 4 juillet 2016 à 9 h 24 min
ça fera comme les équations, ça se simplifiera…
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est-ce si souhaitable ?
Un peu quand même, puisque tout le monde a passé cinq ans à épier ses voisins et l’air du temps pour déterminer à quel moment, eux-mêmes, s’infléchir dans la bonne direction…
On pourrait caricaturer la France de cette époque en un gigantesque palais Brongniart où chacun se demande ce qu’il fait de ses Air Liquide et s’il faut reprendre du Vivendi ; si jamais le voisin l’a fait c’est que c’est bon faut faire comme lui ! Faudrait même l’avoir fait un peu juste avant…
Et face à toute cette salxperie de la « haute », il y a les braves gens comme mon père qui passa toute une année pour obtenir un certificat de décès pour sa mère assassinée à Auschwitz, n’en obtint même pas pour sa tante, dont je n’ai su la date de la mort exacte qu’en 2002, et encore parce que le responsable du Mur des Noms a été assez gentil pour me donner un coup de fil en prenant soin de regarder son fichier de plus près quand je le lui ai demandé. Et mon père n’a jamais reçu un sou d’indem.nisation de l’Allemagne pour la mort de ses deux parents. Avec des antisémites qui trouvent que les juifs en France occupent des poste privilégiés ! Voilà ce que c’est que la France, pays de l’infamie !
Hier, Elie Wiesel est mort. A part la nouvelle, personne, sur ce blog, n’avait apporté un seul commentaire sur ce Prix Nobel de la Paix partidaire de l’apartheid en Israel. Pour combler ce silence pour le moins suspect – étant donné le sujet brûlant aujourdhui sur le blog : l’antisémitisme – on pourrait quand même essayer de savoir un petit peut plus sur ce personnage titulaire d’un prix prestigieux en lisant « L’Industrie de l’Holocauste », de Norman G. Finkelstein, traduit en français par Eric Hazan (Editions La Fabrique, 2015, 157 pages, 12.20 euros).
dont je n’ai su la date exacte de la mort qu’en 2002, et encore parce que le responsable du Mémorial a été assez aimable pour me donner un coxp de fil en prenant soin de regarder son fichier de plus près quand je le lui ai demandé
a été assez aimable pour me donner un coxp de fil
A le lire, on voit bien dans quel camp l’andouille haineuse de JC se serait planqué pendant l’occupation
« puisque tout le monde a passé cinq ans à épier ses voisins et l’air du temps pour déterminer à quel moment, eux-mêmes, s’infléchir dans la bonne direction… »
0 ou 1, Sergio, binaire for ever. tout ou rien. Le verbe « épier », ce doit être consubstantiel à votre auvergnatitude.
En revanche qu’il y ait la très grande majorité de la population française qui n’a été ni » résistants », ni » collabos », ma foi, ça fait pas du bien non plus au business des istoriens du roman nazional.
gardel dit: 4 juillet 2016 à 15 h 00 min
Encore une de ces immondes crevures qu’on rencontre sur les blogs !
Depuis 1944 il y a un fond de guerre civile en France mal éteint prompt à resurgir dans les périodes de crise comme celle que nous traversons. Le feu couve toujours sous la cendre. Avec la décomposition de l’Europe, on peut s’attendre à la voir reprendre feu sans crier gare.
« Voilà ce que c’est que la France, pays de l’infamie ! »
Comment disait l’autre c.on en perruque et survêtement Adidas d’époque : « Tout ce qui est exagéré, est insi… blablabla … »
La guerre civile en France en 1944 sous l’occupation en Haute-Savoie :
https://www.youtube.com/watch?v=Gvky2Y0k9j4
J’avais déjà évoqué le sujet soulevé par le poltergeist.
Il me semble que c’était sur un billet consacré à Modiano. Me souviens plus.
« un savant comme Emmanuel Todd »
tu parles
Miss Tigris dit: 4 juillet 2016 à 15 h 05 min
« A le lire, on voit bien dans quel camp l’andouille haineuse de JC se serait planqué pendant l’occupation »
Qu’elle est bête, la Miss aux seins secs !!!
Né en 1922, j’avais 20 ans, et de l’enthousiasme à revendre : j’aidais nos frères teutons, rue Lauriston, à lutter contre le terrorisme des Résistants frappant nos armées amies ….uhuhu !
« Me souviens plus. »
ça m’est revenu !
Un billet du 7 decembre 2014.
ça avance pas ton affaire, didou, didon.
On en est toujours au même point. Sauf que ça psychote de plus en plus mal, chez les borderline.
Ce serait intéressant de savoir ce que Mme Riz-la-Croix pense de tout ça.
Témoignant en faveur de Céline à son procès en 1950, elle finit par lâcher :« Né comme moi à Courbevoie, il n’a pas pu trahir ».
Michel Rocard
23 août 1930 : Naissance à Courbevoie (Hauts-de-Seine)
Un trio original!
guillaume dit: 4 juillet 2016 à 15 h 21 min
« un savant comme Emmanuel Todd »
tu parles
___________
Encore un crétin ! Un de plus.
Chaloux dit: 3 juillet 2016 à 19 h 53 min:
« Ce blog est en train de devenir une congrégation de sots. »
Ça a déjà été dit. À ses débuts. Ça ne semble pas se soigner. Comme votre Alzheimer.
Ne soyons pas méchants, mais reconnaissons que Emmanuel TODD en « savant », c’est précieux et ridicule, non ? Un gros faisan comme lui !!!
Changeons de guignols !
ISRAEL
« En Cisjordanie, malgré l’opposition de l’ONU, Israël vent d’autoriser la construction de 560 logements dans les Territoires abusivement qualifiés de « palestiniens »… »
ISRAEL RECUPERE SON TERRITOIRE ! C’est aussi simple que cela…Longue vie à SION !
Les analyses d’Emmanuel Todd sont extrêmement intéressantes. Et ce qu’il dit de la puissance hégémonique de l’Allemagne en Europe me paraît évident. Ce qu’il dit aussi de la stratégie de l’Allemagne qui profitait de la division de la France et de l’Angleterre, qu’elle est en train de reporter sur celle entre la France et l’Italie. De même toute son analyse du déclin américain, analyse d’ailleurs reprise par J. Attali de son côté est confirmée par les données réelles. Ce qu’il dit aussi du tassement éducatif aux Etats-Unis (d’origine démographique, n’oublions pas que Todd est aussi un démographe et un spécialiste de l’anthropologie des familles), confirmé déjà en son temps par Pierre Chaunu dans son livre sur l’histoire de la décadence. On pourrait d’ailleurs faire des projections qui s’imposent en France malgré les quasi 2 enfants par femme pour le tassement éducatif de la France et plus largement de l’Europe avec ses conséquences économiques pour les dix à vingt ans à venir s’il n’y a pas de guerre avant.
La vie dans les bois dit: 4 juillet 2016 à 15 h 05 min
Le verbe « épier », ce doit être consubstantiel à votre auvergnatitude.
On n’a même pas de carreaux, on a que des volets ; l’été ils sont fermés toute la journée ça mate tant que ça peut derrière ; mais les vrais agents, ce sont les dentellières (du Velay) : elles sont en pleine rue, la chaise presque sur le macadam, n’importe où. La dentelle c’est compliqué mais pas pour elles ; donc elles comptent tout, les piétons les troupeaux les Scud qui se sont paumés là…
Bon mais c’est quand même sympa de nous avoir remis un vieux coup de Ferdine, au reste il a l’air déjà dans les tours, là…
On voit bien que si l’Allemagne a ouvert le robinet des réfugiés, ce n’est pas par amabilité envers l’islam ni pour des raisons humanitaires mais bien plus essentiellement, comme le dit Emmanuel Todd, à cause de la démographie allemande qui est catastrophique et suicidaire. Quand Berguenzinc dit qu’en 2080 il n’y aura plus d’Allemands, il a raison. La seconde raison de la politique de Merkel est que l’immigration permet de faire pression sur les salaires pour les maintenir bas, voire les faire encore baisser. C’est la politique traditionnelle de l’Europe sous la domination du capitalisme allemand depuis 1926 ! L’Allemagne est en train d’appauvrir le Sud pour récupérer de la main d’œuvre à bon marché. Là encore Emmanuel Todd dit sous une autre forme ce que montre Annie Lacroix-Riz de l’histoire de l’Europe depuis sa création.
Quittons nous sur cette excellente nouvelle, témoignant de la lutte acharnée de notre gouvernement contre le chômage qui frappe durement la classe moyenne… Vive la France ! Vive ARLETTY !
« Lundi 4 juillet, après avoir purgé une suspension de 6 mois de ses fonctions, l’ancienne patronne de l’INA, Agnès Saal a retrouvé une fonction au ministère de la Culture comme l’a indiqué Le Monde.
Après la tempête déclenchée par l’affaire des frais de taxi, Agnès Saal s’était vue infliger une amende de 4500 euros pour ses notes de taxi par le tribunal de Créteil et 3000 euros par le tribunal de Paris pour des frais de taxi datant de son passage au Centre Pompidou.
Par décret présidentiel, elle avait également été exclue 6 mois de la fonction publique. Aujourd’hui, Agnès Saal est chargée d’une mission au secrétariat général du ministère de la Culture, consistant à piloter la double démarche de labellisation « égalité professionnelle » et « diversité » engagée par le ministère, selon Le Monde. »
VIVE LE PRESIDENT DES BISOUS !!!
Elle s’appelle Ruth. Elle a d’immenses yeux noirs. Des yeux bibliques. Je l’aime. Aimer c’est posséder. Il faut que je la possède… I’m falling in love again…
Sur mon écran, la photo du haut apparaît d’un vert très très pâle ; j’aimerais bien savoir si d’autres la voient ainsi; c’est en tout cas un cliché d’une qualité assez rare et j’aimerais connaître le nom du photographe.
OZY,
Tu n’es qu’une bête lubrique, à la recherche d’excuses bibliques … possessive … …. et je dirai même plus : CAPITALISTE !!!
bon là faudrait surtout pas balancer et banquer français hors sol ça pourrait chauffer, parlons fromages ça mettra tout le monde d’accord
avec du cul pou en faire
« puisque c’est ce que les gens ils veulent »
sinon pour ceux qui aiment ça il y a les tiques
y croire ou pas ça n’est pas que de la raie torique
« De même toute son analyse du déclin américain… »
Cela nous ramène au livre de Todd sur le déclin américain, livre qui a l’époque avait fait bondir les prétendus observateurs à courte vue. Depuis, Todd affine ses analyses, et il ne reste plus à souhaiter qu’il les développe dans un livre, et… qu’elles influencent le prochain président de la République française !
WG a toujours raison surtout quand il se réfère à ce ‘grand savant’
Emmanuel Todd devrait se présenter comme candidat indépendant à la présidentielle. Vu le marasme qui se prépare, il ferait très certainement un beau score !
faudrait recompter les expats peut-être ? ça ne me dit rien de bon
Emmanuel Todd …. Ahahahahaha !
je vais essayer de placer la Seigner en fourrure tiens
ou alors poutine qui n’écoute que son miroir pour snowden
16 h 58 min
il s’y connaît tellement
Ce vert n’est qu’un léger virage, Chaloux, votre remarque n’a guère d’intérêt, si vous me permettez parce que j’ai d’ordinaire pour vous un grand respect.
relu:
« Arletty s’en est bien tirée, de même que, à différents degrés mais encourant le même reproche, Cécile Sorel, Mireille Balin, Suzy Solidor, Marie Bell, Alice Cocéa, Yvette Lebon, Ginette Leclerc, Danielle Darrieux, finalement si nombreuses dans la profession qu’Arletty lâcha : « On devrait former un syndicat ! ». »
Dommage que l’égérie qui a internationalisé son cul n’ait pas non plus eu de la suite dans les idées, s’en tenant aux strictes limites des moeurs de Courbevoie, faisant ainsi solidarité avec tous ceux qui ont sexué cette période de l’épuration après la Libération.
Alors que les cas où ont été statué pour des femmes : intelligence avec l’ennemi, trahison, et, et: dénonciation, sont d’une autre alcôve.
Vous avez raison, à l’heure du web, c’est plus facile de mettre tout dans le même sac de journaleux: collaboration horizontale.
Comme dit sergio, ça simplifie le boulot.
Et au moins on oublie personne.
Vous êtes sûr ?!
Avancée en âge, Arletty se réjouissait de n’être guère ridée, déclarant : « je n’ai qu’une ride et je m’assieds dessus ! »
@19.35 Je peux comprendre votre riposte courroucée à ma remarque agacée et un peu vive, P.A.,encore que… vous auriez pu être plus explicite sur le recours au droit pénal, car vous restez bien obscur à ce sujet.
Cela dit, je maintiens, avec toute la courtoisie et fermeté nécessaires qu’évoquer, plus de 70 ans plus tard, de la « collaboration horizontale » pour stigmatiser des femmes, qu’elles aient ou non été tondues à la Libération, ce n’est même plus de l’ironie… J’essaie de vous faire comprendre que revendiquer cette métaphore participe bel et bien de l’un des préjugés misogynes le plus méprisables qui soient. Or ni les historiens ni les journalistes d’aujourd’hui n’ont, me semble-t-il, à faire perdurer et entretenir ce lexique exécrable, et je ne parle pas de politically correctness. Car sinon…, vulgarité pour vulgarité popu, je vous dirais ceci. 1 – d’abord, vous ne savez rien de la façon dont les boches baisaient avec les françaises (et pourquoi pas, debout contre un mur, après tout ? – faut-il toujours « coucher » dans un lit et en missionnaire ?). Mais que 2 – surtout, cela ne vous dispense pas de mettre sur le même plan la manière dont la plupart des ‘collabos’ français mâles se sont couchés à plat ventre devant l’Occupant pour se faire saillir par derrière, pour employer une imagerie identique.
Je persiste et signe donc dans l’idée que vous avez tort, P.A. : l’usage de ce genre de métaphores sans le préservatif des guillemets reste une veulerie indigne de votre plume dans le contexte actuel. Il serait grand temps que vous fassiez amende honorable, en ne mélangeant plus les registres populistes (tant historiens et journalistiques) de votre époque de prédilection et de fantasmes.
Peut-être Barozzi. Mais, j’imagine que c’est dans vos » goûts », ce genre de réparties; d’une poésie qui n’a pas dû inspirer Eluard.
ah bon c’était pas « la plus belle » tant pis
« Arletty s’en est bien tirée »
on ne sait pas. On n’a pas vu le registre d’écrou.
Sergio dit: 4 juillet 2016 à 16 h 01 min
Bon mais c’est quand même sympa de nous avoir remis un vieux coup de Ferdine, au reste il a l’air déjà dans les tours, là…
Finement observé. Au-Lit-Se-Terre en 47 ; Ferdine comme vous dites a sur cette photo des faux-airs de Lee « Chino » Marvin dans L’équipée sauvage … Quant au reste, rien ne sert d’extrapoler, c’est entendu : il n’y a sur la bande de Gaza ni résistants ni collabos, il n’y a que des terroristes
« Né comme moi à Courbevoie, il n’a pas pu trahir »
mais, Léonie, auvergnate comme laval, c’est aut’chose. Il y a des solidarités de dentellière, comme dirait sergio.
Et ça continue:
« un microcosme peu connu de la guerre : les Sections sanitaires automobiles féminines (SSAF) »
« nid d’aristolesbiennes »…
Focus sur les ambulancières :
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/il-y-60-ans-la-defense-passive-etait-sur-la-breche-1678990
Mais ce qui me plaît bien, moi, c’est le final, toujours bluffant:
« que sont-ils devenus ? »
Pour le » beau nazi », la suite n’est pas si surprenante…
Vous causez allemand comme ceux du groupe 47, je suppose ?
Nach dem Krieg war Soehring schriftstellerisch tätig und Mitgründer der Gruppe 47. In dieser Zeit verfasste er, auf den Rat Arlettys hin, die weiterhin mit ihm Kontakt hielt, den 1948 erschienenen Band mit 8 Erzählungen Cordelia sowie den 1950 erschienenen Roman Casaducale und übersetzte Charles Lindberghs Mein Flug über den Ozean (englisch The Spirit of St. Louis). Im Januar 1954 trat Soehring in den Dienst des Auswärtigen Amtes der Bundesrepublik Deutschland ein und war bis 1960 als Konsul in verschiedenen afrikanischen Staaten tätig, bis er 1960 zum Botschafter der Bundesrepublik Deutschland in der neu gegründeten Republik Kongo bestellt wurde.
Et puis il s’est noyé.
http://la-loupe.over-blog.net/article-soehring-hans-jurgen-122572591.html
À supposer, certains le soutiennent, que la langue d’une nation en est aussi le cœur, il est légitime de se demander si les américains auraient débarqués en 1944, si les indépendantistes du 4 juillet 1776 avaient opté pour l’adoption du français comme langue officielle des Etats-Unis d’Amérique (merci de laisser pour l’heure l’état-spectacle inauguré par De Gaulle de côté)
(merci de laisser pour l’heure l’état-spectacle inauguré par De Gaulle de côté)
Et la chanson de Sardou, vous l’écoutez en bavarois, Jean Langoncet ?
Si vous faites référence à la maladie d’amour, toujours en Breton
devriez refaire dans le genre « on sait où tu habites » etc
Jean Langoncet, celle-ci est une vieille rengaine, à l’époque il avait aussi cheveux longs et idées courtes, mais comme dit dans le billet » sans ces réparties » on n’aurait que la vie des saints:
Veille rengaine, vous charriez. Femme des années 80, femme jusqu’au bout des seins… Ce n’est pas rien sinon intemporel, alors qu’une chanson comme Koka Kola (London Calling) est terriblement datée
le bâton merdeux vous cause à 20h40.
Il sait ce que « dénonciation » veut dire en temps de guerre, urkurk, comme dit je sais plus qui.
c’est quoi ce délire ??? ah oui, rien…
Je me demande si ce billet pathétique, je le redis, a bien été bénéfique pour tout le monde.
désinformation, l’arme fatale de ceux qui risquent leur vie, euh non…
« Le livre de David Alliot remet bien les pendules à l’heure. »
Je sais pas. Pour ceux qui vivent à l’heure allemande, dans les salons parisiens, peut-être ?
, urkurk, comme dit je sais plus qui.
Cela c’est du Chaloux sarcastique. Pour le reste prenez ce dont sont capables les gens en temps de paix alors qu’ils ne risquent rien sauf à gagner quelques avantages en oubliant un peu du sens de l’honneur, de la signification de mots comme franchise, honnêteté , droiture et imaginez qu’un grand fou parvienne à utiliser chacun contre tous et tous contre chaque en faisant régner la peur, en attisant ou réactivant la haine la cupidité la convoitise la bêtise la lâcheté la méchanceté la jalousie et réussisse à soumettre un peuple, à l’aveugler .
Trouvé. Le très iconique groupe fait écho aux « ricains » (ne m’appelez plus jamais France – le paquet) mis en ligne et chante Koka Kola … (Si les paroliers avaient pu s’exprimer en français, auraient-ils apporté leur soutien, ce ne fut pas une mince affaire, aux sandinistes ?)
https://m.youtube.com/watch?v=B8zqDVaNg6w
@21h42, vous en faites trop, maintenant.
Je comprends bien que les journaleux parisiens soient dans leurs petits souliers « prussiens ».
Et puis sardou, je l’écoute pas.
Je me prépare, j’ai concert, bientôt.
Ciao.
Que ceux qui ont crû voir un écrivain en Elie Wiesel se détrompent : en réalité, c’était un saint, foi de BHL.
Dans « Contre la bienveillance », d’Yves Michaud, on lira la réjouissante charge de l’auteur contre ce qu’il appelle « le bhlisme » :
» Le bhlisme, du nom de Bernard-Henri Lévy, cinéaste, homme d’affaires et essayiste français, résume cet activisme démocratique qui entend libérer les peuples de leurs chaînes en pensant qu’ils pourront se transformer par magie en démocraties policées sans tenir compte des traditions tribales séculaires, sans souci des mosaïques ethniques et religieuses dont sont constituées ces nations opprimées […] «
Des éclairs, l’ai-je lu?
traditions tribales séculaires
sans même de tradition, juste la nature de l’homme. Se méfier du con qui sommeille en chacun de nous. Alexandre Grothendieck que je n’ai pas lu s’est interrogé sur la violence consubstantielle de l’homme, une espèce d’atavisme antédiluvien.
Demandez le programme ! Demandez… « Les Faux-monnayeurs » et le « Journal des Faux-monnayeurs » d’André Gide pour le baccalauréat
Si c’est pour le bac, c’est alléchant mais pas spécialement facile. En tout cas, le père Gide reste une valeur solide. Pourtant, naguère — ou plutôt jadis — un numéro du « Monde des livres » titrait : « Gide dépassé par sa propre victoire? « . Pas sûr, pas sûr.
Sur la photo du haut, le cheval du fond, on lui voit les côtes délicatement dessinées sous la soie de la peau. Pure merveille.
Le bhlisme, du nom de Bernard-Henri Lévy, n’a évidemment rien à voir avec le beylisme. Contrairement aux apparences, le plus bêlant n’est pas celui qu’on pourrait penser.
Charles il va vous falloir attendre quelqu’un d’autre en mesure de vous rendre la monnaie. Je vous souhaite un belle et bonne soirée, Rose peut-être ne devrait pas tarder à sortir de son refuge.
Et mon père n’a jamais reçu un sou d’indemnisation de l’Allemagne pour la mort de ses deux parents.
Vous me faites bondir sur mon banc : aucun argent ne peut compenser guérir de mort s aussi atroces. Vous le savez bien vous même que seul le silence est la réponse à l’infamie.
Charles dit: 4 juillet 2016 à 22 h 11 min
Sur la photo du haut, le cheval du fond, on lui voit les côtes délicatement dessinées sous la soie de la peau. Pure merveille.
C’est bon, cela, c’est OK. En revanche il est en bride, ce qui est plus qu’exceptionnel en promenade, à moins bien sûr qu’il s’agisse d’une scène des Visiteurs ?
Widerganger
Votre lutte contre les antisémites je la comprends.
On a le droit de dire.
Je ne crois pas bérénice antisémite. Pas plus que moi.
Je note que les juifs sont des gens intelligents. Souvent à des postes de pouvoir et d’influence. Le lien à peut être plus à voir avec l’intelligence qu’avec l’argent. Pourtant le bât blesse quant à l’argent depuis le veau d’or et les Pharisiens du Temple.
Moi ce que je trouve beau c’est cette femme incroyablement heureuse à cheval avec un homme en retrait qui la laisse au premier plan. Rayonnante.
Je n’ai jamais vécu cela.
Je l’admire.
Coucher avec un homme c’est d’une grande puissance. Si Arletty a eu ce courage là à eu un coeur international que grand bien lui fasse.
Charles est ce que votre pseudo à quelque chose à voir avec le mari d’Emma ou pas ?
Je vous souhaite une bonne soirée.
À tous
Abbas Kiarostami est mort. Pardon Pierre de ce hors sujet qui s’est imposé, alors même que je lisais le billet Arletty, un coup de fil m’apprend à l’instant le décès du grand Iranien du « Goût de la cerise ». Deux jours après Cimino et Wiesel, vraiment j’ai le coeur triste. Le « Goût de la cerise » aux lèvres pour longtemps.
Je note que les juifs sont des gens intelligents.
Voyons, Rose, un peu de rigueur. il fallait écrire :
» Je note que des Juifs sont des gens intelligents « .
Je vous rappelle la forte parole de Tristan Bernard (reprise par Coluche) :
» Au secours ! les cons nous cernent ! «
A propos de Tristan Bernard, c’est grâce à une intervention d’Arletty (et de Sacha Guitry) que lui et sa femme seront libérés de Drancy.
Charles est ce que votre pseudo à quelque chose à voir avec le mari d’Emma ou pas ? (Rose)
Bien sûr. Mon vrai nom est Charbovary.
Je ne sais pas ce qu’il en sera d’Abbas Kiarostami, mais aucune chaîne de télévision n’a songé à honorer Cimino en programmant un de ses films en soirée.
rose dit: 4 juillet 2016 à 22 h 30 min
Vous ne comprenez rien. Ce mépris a détruit mon père.
Et pendant ce temps-là…
La ministre de la famille travaille à la promotion du gouinariat.
Qu’elles soient heureuses et qu’elles aient beaucoup d’enfants (si, si!)
Celle de l’éducation nationale, à en faire une Madrasa.
On ne sait pas très bien ce que peut faire celle du travail.
On vit une époque formidable…
Et ce type avec son galurin monte à cheval sans monocle ! Y a pas que la France qu’est ua fond du gouffre…
« Bien sûr. Mon vrai nom est Charbovary. » (Charles)
Infiniment plus respectable que Charlattan, par exemple…uhuhuhu !
http://1942.memorialdelashoah.org/histoire_1942_annee_decisive.htm
>Charles
ou que charivari…
ou que charleston
ou que Charleroi
>Widergänger
bine sûr que je comprends intimement
le drame vécu par votre père, vous le portez à votre tour ; le mépris porté par votre père vous l’endossez à votre tour.
dimanche, mon père m’a dit « je ne juge pas car je ne veux pas être jugé ». Il m’a dit aussi que l’instituteur l’interrogeait toujours car il n’aimait pas apprendre par coeur et il se foutait de lui et de son patronyme devant toute la classe ; aujourd’hui, on dirait harcèlement moral on convoquerait Irigoyen et tout le toutim.
Je pense sérieusement que l’on peut couper les choses en deux : d’une part, et cela me parait essentiel conserver le devoir de mémoire, honorer la mémoire, et rendre hommage.
Cela va avec la défense inébranlable que vous manifestez incessamment.
Je pense qu’en parallèle, il me semble indispensable de pacifier et de rendre la paix à nos morts. Je crois que cela doit être faisable.
Et, oui, même si je n’ai pas vécu votre histoire, je pense vous comprendre et surtout comprendre la douleur qui vous anime de ce passé tragique.
Je résumerai bêtement en vous disant que les plaies doivent être pansées : vous les pensez mais vous n’accédez pas à la suite. Et donc, vous vous jetez avidement sur des coupables potentiels. Non. Pansez désormais. Je vous souhaite courage et détermination.
bien sûr,
pardon
la violence consubstantielle de l’homme
Tout a dérapé avec le génocide de Néandertal par Homo Sapiens, mais ça personne n’en parle, tout le monde s’en fout, et pour cause, il n’y a plus de survivant.
JANSEN-J-J 18h36 peut-être revoir dans cette trame le film d’Alain Resnais: Hiroshima mon amour.
Une actrice française à l’identité inconnue se rend à Hiroshima, après les bombardement atomiques, afin d’y tourner un film pour la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient momentanément son amant, mais aussi son confident. Il lui parle de sa vie et lui répète : « Tu n’as rien vu à Hiroshima ». Elle lui parle de son adolescence à Nevers pendant la Seconde Guerre mondiale, de son amour pour un soldat allemand et de l’humiliation qu’elle a subie à la Libération lorsqu’elle a été tondue
Edmond avant de disparaître ils se sont mélangés, en nous une trace infime de ce mariage de deux espèces différentes qu’on a cru longtemps impossible. après tout d’autres hybridations dans le règne animal dont nous sommes l’apogée prédatrice ont lieu.
« Tout a dérapé avec le génocide de Néandertal par Homo Sapiens, …/…il n’y a plus de survivant. »
Pommier, il en reste un ! Oui … un Néandertalien ! Ici même, en RdL. Votre serviteur…
Pommier, il en reste un ! Oui JC
tout ça pour être défendu car il est bien connu que les plus faibles trouveront audience et compréhension quand ce n’est pas charité ( bien ordonnée commence par sois même).
Quant à moi je déclare en plus de revenus resplendissants être de la misanthropie, de l’asociabilité, de l’ordre païen n’aimant irrémédiablement pas mon prochain d’ailleurs il n’y en eut plus pour alourdir l’addiction, ni mon voisin qu’est chiant par définition car potentiellement diffuseur de nuisances.
« le génocide de Néandertal par Homo Sapiens, »
on sait pas si c’est un génocide
Dommage que Phil n’ait pas apporté de plus-value à ce billet.
Je recherchais une citation qui résumait à certaine époque la diplomatie française à un club des hyper-virils.
Je ne pense pas que D.D. ait fait partie du » syndicat » de fashion victims, comme l’autre vamp de Courbevoie.
https://www.thrillist.com/vice/porfirio-rubirosa-the-most-interesting-man-in-the-world
D.D. victime de l’amour aussi.
http://www.lexpress.fr/culture/cinema/danielle-darrieux-le-feu-sous-la-glace_1735504.html
« Arletty était tout sauf une sainte. »
ah la s…! alors que les acteurs étaient des saints, eux
guillaume 8h39/ un article faisant état de recherches récentes
8h58 il faudrait aussi revoir de Claude Autant-Lara son jubilatoire « la traversée de Paris ». L’artiste dans ce film n’est pas un collabo.
@Annelise – 22h43
Ces noms qu’on prononce avec un soupir. Mélancolie née de l’irréversible de la mort. Impuissance.
Pour ceux-là nous ne pourrons emprunter les mots de Lamartine (« En vain le jour succède au jour, /
Ils glissent sans laisser de trace ») car ils laissent trace. Ainsi celle d’Abbas Kiarostami si modeste (en fin de générique, la Palme), indépendant et dont le cinéma intelligent, inquiet et inventif dévoile la complexité du réel sous une apparente simplicité. Une reconnaissance mondiale justifiée (« Le goût de la cerise » – « Le vent les emportera »…). Depuis les années 80 quelle ouverture il a donné au cinéma iranien par ses histoires qu’il raconte au plus près des gens en les filmant avec une caméra légère dans les espaces de l’entre-deux, entre vie publique et intérieurs intimistes, sans jamais négocier avec la censure de son pays, l’Iran, qu’il aimait passionnément… Peintre aussi, photographe (la pluie sur des paysages – l’enfance). Quelle présence multiple…
Quant à Elie Wiesel, je me souviens de son regard triste, au-delà de ses romans-témoignage posant des questions sans réponse. Beau billet en double page de Nicolas Weill, hier, dans Le Monde qui m’a permis de relire ces lignes extraites de Tous les fleuves vont à la mer (Seuil, 1994) : « Je dérange le croyant, parce que, de l’intérieur de ma foi, j’ose interroger Dieu qui est la source de toute foi. Je perturbe le mécréant, parce que,malgré mes doutes et mes questions, je refuse de rompre avec l’univers religieux et mystique qui a façonné le mien. Je dérange surtout ceux qui se sont installés dans un système-politique, psychologique, théologique – où ils se sentent confortables. »
J’ai aimé cette intranquillité.
« je n’ai qu’une ride et je m’assieds dessus ! »
La grande classe, Arletty ! Elle aurait pu faire un One Woman Show, ou un duo avec Chantal Ladesou.
et alors, et alors ? On oublie the problème.
« Alors, le problème Arletty des années de guerre ? Hans Jürgen Soehring, » etc etc, devenu, lors de sa » carrière » africaine, soit après son rôle de » beau nazi », l’ami du fondateur d’un journal hebdomadaire parisien.
@Annelise – 22h43 (2e essai…)
Ces noms qu’on prononce avec un soupir. Mélancolie née de l’irréversible de la mort. Impuissance.
Pour ceux-là nous ne pourrons emprunter les mots de Lamartine (« En vain le jour succède au jour,/Ils glissent sans laisser de trace ») car ils laissent trace.
Ainsi celle d’Abbas Kiarostami si modeste (en fin de générique, la Palme), indépendant et dont le cinéma intelligent, inquiet et inventif dévoile la complexité du réel sous une apparente simplicité. Une reconnaissance mondiale justifiée (« Le goût de la cerise » – « Le vent les emportera »…). Depuis les années 80 quelle ouverture il a donné au cinéma iranien par ses histoires qu’il raconte au plus près des gens en les filmant avec une caméra légère dans les espaces de l’entre-deux, entre vie publique et intérieurs intimistes, sans jamais négocier avec la cen.sure de son pays, l’Ir.an, qu’il aimait passionnément… Peintre aussi, photographe (la pluie sur des paysages – l’enfance). Quelle présence multiple…
ah voilà que le cortège funèbre arrive sur la place de la république des livres, emmené par sa pleureuse, cricri, au bout du néant sidéral, qui se traine de station en station.
Hep, taxi !
http://www.critikat.com/panorama/analyse/ten.html
JC….. dit: 5 juillet 2016 à 0 h 00 min
« Bien sûr. Mon vrai nom est Charbovary. » (Charles)
Infiniment plus respectable que Charlattan, par exemple…uhuhuhu !
» Et, passant sur le plan de la cosubjectivité, il ajouta :
— Et puis faut se grouiller : Charles attend.
— Oh ! celle-là je la connais, s’esclama Zazie furieuse , je l’ai lue dans les Mémoires du général Vermot.
— Mais non, dit Gabriel, mais non, Charles, c’est un pote et il a un tac. Je nous le sommes réservé à cause de la grève précisément, son tac. T’as compris ? En route. »
De tels trésors de poésie et d’inventivité, faut pas s’attendre à en rencontrer dans les pensums du Bonnefoy, pion de collège, pouillète lauréat. Tu peux parcourir à la loupe la totalité de son insipide production que tu trouveras pas un ciron d’humour. Sérieux comme pas un pape, le bobo le Bonnefoy.
à 9 h 02 min
et le proto néandertal a été b ouffé par néandertal ( c’est la chaîne!)
« le cortège funèbre arrive »
Depuis le début de l’année, que des passages à trépas – les pompes ont pas à se plaindre
Must be the season of the bitch.
agréable notule, énième scénario de l’occupââtion que le prestigieux passou nous balance du bar à carreaux du Lutétia.
tout de même, fichues archives qui ne veulent pas nous dire qui a liquidé Denoël, comment Colette a sorti Marais des rafles p.édés grâce à ses bonnes relations germaniques, et tutti..
Arletty, vulgaire dans son expression, préférons Coco Chanel qui avait aussi bon goût.
Je préfère Orphée à l’oubli. Pourquoi serait-il interdit de ressentir ces pertes, ces souvenirs comme un chemin à l’envers pour remonter le cours de l’histoire ? Vivre sans mémoire ne nous transforme-t-il pas en voyageur perdu au bord du néant ?
Chimère de leurs présences dans les livres, les films, les entretiens, oui…
« Éternellement se bâtit la même maison de l’être. » écrit Nietzsche. Répétition infernale dans la « banalité » de ces morts semblables qui se succèdent à l’infini et face auxquelles nous sommes impuissants et résignés. Mais rien ne se perd. Nous pouvons ouvrir le temps : livres, films, écoute, souvenirs. Rien n’est achevé même quand on semble paradoxalement revenir en arrière dans le silence surnaturel de la mort.
Coco Chanel était une espionne au service des Allemands, une pourriture !
Tondue:
Je tiens de source sûre cette parole d’une tondue criant à ses bourreaux dans une petite ville des Ardennes fin août 44:
« C’est-y d’ma faute à moi si j’suis historique ».
Historique elle l’était à coup sûr, si l’on ose dire.
rose dit: 5 juillet 2016 à 7 h 58 min
Je ne me « jette » pas « avidement » sur des coupables potentiels. Je dis ce qu’il y a à dire et que dirait tout honnête homme à ma place. Mon histoire personnelle me rend certes particulièrement sensible aux horreurs que les autres peuvent débiter sans même s’en rendre compte tellement leur cerveau aime se vautrer avec complaisance dans l’horreur comme on se soulage, mais au fond ça n’a aucun rapport.
Une historique face à des hystériques, ça ne peut que mal finir.
Annelise dit: 4 juillet 2016 à 22 h 43 min
Abbas Kiarostami est mort. Pardon Pierre de ce hors sujet qui s’est imposé, alors même que je lisais le billet Arletty, un coup de fil m’apprend à l’instant le décès du grand Iranien du « Goût de la cerise ». Deux jours après Cimino et Wiesel, vraiment j’ai le coeur triste. Le « Goût de la cerise » aux lèvres pour longtemps.
–
Je l’ai su bien avant vous Annelise.
Pour compléter le regard des cinéastes sur cette période trouble, Mr Klein qui ne l’est pas moins.
Est-ce que son cœur était français, à cette salope d’Arletty ? Même pas. Naître à Courbevoie n’est pas un passeport de vertu ! Mon père, lui, il travaillait à l’usine à Courbevoie, rue Jean-Pierre Timbaud, à la CIFTE. Et pendant qu’elle s’envoyait en l’air avec l’ennemi, Jean-Pierre Timbaud et tant d’autres se faisaient fusiller par ce même ennemi. Cœur français, mon cul, oui !
bérénice dit: 5 juillet 2016 à 9 h 06 min
8h58 il faudrait aussi revoir de Claude Autant-Lara son jubilatoire « la traversée de Paris ». L’artiste dans ce film n’est pas un collabo.
–
Hier soir j’ai regardé L’Inspecteur Labavure avec le même plaisir qu’autrefois. Je n’ai jamais beaucoup apprécié Coluche dans ses sketches sur scène et encore moins dans ses émissions de radio/TV, mais il était bon acteur. Bonsaï,L’aile ou la cuisse, Tchao Pantin, dans un aire style et bien sûr L’Inspecteur Labavure sont des films très divertissants et plutôt bien ficelés.
Arletty était une tres bonne actrice.
Je la préfère de loin dirigée par Busnuel.
Sergio dit: 3 juillet 2016 à 19 h 01 min
Une fois qu’on aura pigé que TOUT LE MONDE a été collabo, à l’exception de quelques braves à trois poils, et encore, souvent dans des conditions particulières, hé ben ça fera comme les équations, ça se simplifiera…
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Sergio dit: 4 juillet 2016 à 14 h 56 min
François Delpla dit: 4 juillet 2016 à 9 h 24 min
ça fera comme les équations, ça se simplifiera…
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est-ce si souhaitable ?
Un peu quand même, puisque tout le monde a passé cinq ans à épier ses voisins et l’air du temps pour déterminer à quel moment, eux-mêmes, s’infléchir dans la bonne direction…
On pourrait caricaturer la France de cette époque en un gigantesque palais Brongniart où chacun se demande ce qu’il fait de ses Air Liquide et s’il faut reprendre du Vivendi ; si jamais le voisin l’a fait c’est que c’est bon faut faire comme lui ! Faudrait même l’avoir fait un peu juste avant…
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En 19h 55 minutes, « tous collabos » est devenu « tous attentistes ».
Y aura-t-il encore des gens pour dire que la nuit ne porte pas conseil ?
@11h33
c’est pas comme la Jehanne
https://pbs.twimg.com/media/B52qsGfIMAAvgW3.jpg
Qu’est-ce que c’est que ces petites guirlandes, François Delpla ?
Sachez que l’espace de stockage de ce blog n’est pas infini et ne permet aucunement de telles fantaisies.
En d’autres termes, ne recommencez pas s’il vous plaît.
Arletty, la minute de vérité :
http://www.ina.fr/video/CAF92005316
Oui Danielle Darrieux, une sacré louloute aussi!
Les vacances ne réussissent pas à Widergänger. Ce n’est pas la première fois que je le remarque. Je lui suggère de donner des cours d’été dans une boîte de rattrapage ou de prépa de luxe.
Cela lui changera les idées et réglera en même temps ses problèmes avec sa banquière, dont il se plaignait l’autre jour.
Arletty n’a jamais joué dans un film de Buñuel…
quel dommage
Chanel comme Arletty, Widergänger, avait un faible pour la cuisse du conquérant, la sexualité comme la littérature n’est pas faite de bons sentiments. Auvergnate, la coco millionnaire n’oubliait ses origines, une Riefenstahl versée dans la couture.
Arletty : « si vous ne vouliez pas que je couche avec les allemands, fallait pas les laisser entrer »….
et toc, WWG
Widergänger dit: 5 juillet 2016 à 12 h 07 min
Arletty, la minute de vérité :
je vous ferai remarquer que cette video dure plus d’une minute, comme dirait D
(L’interviewer est-il Jibé?)
Merveilles des lectures d’été.
Je vous recommande « Bourlinguer » de Blaise Cendrars, l’ancêtre de nos écrivains voyageurs. Prétexte à évocation de ses souvenirs de onze villes portuaires. Les plus beaux chapitres sont ceux réservés à Naples, où il a passé une partie de son enfance, et à « Paris, port de mer », qualifiée par lui, de plus belle bibliothèque du monde. Souvent, en se promenant sur les quais, furetant autour des boites des bouquinistes, il croisait son maitre es littérature, sans jamais oser l’aborder. Un personnage fantasque quoiqu’un peu poussif, perdu dans ses pensées, et parfaitement indifférent aux passants. Un jour, Cendrars ose enfin aborder son idole. Ce dernier, qui avait été le directeur de la BNF et avait été écarté de son poste à la suite de la publication de son dernier livre, lui avouera n’être jamais allé au cinéma. Il l’emmène illico au cinéma Saint-Michel. On y projetait un documentaire sur les chutes du Zambèze : « plus que par les porteurs nègres et les négresses, il parut intéressé par une branche d’arbre coincée entre deux pierres qui résistait dans le courant et me demanda si je croyais que les terribles rapides finiraient par l’arracher. C’était un enfant. »
Plus tard, l’écrivain lui fera découvrir sa tanière, au septième étage du 71, rue des Saints-Pères. Saurez-vous découvrir le nom de cet écrivain ? La scène se passe durant l’entre deux-guerres…
Vous devez confondre avec Popaul. Je l’ai aucun problème avec mon banquier.
Widergänger dit: 5 juillet 2016 à 11 h 33 min
Wiwi,
Conseil de voyageur dans ce monde tout comme n’importe qui : ne porte pas de charges trop lourdes pour toi !
Pose à terre les boulets familiaux, communautaires, fantasmatiques, qui t’alourdissent inconsidérément : le temps t’est compté. Jette un œil sur le vent qui va t’aider, p’tain de baurdel de culte de naine lubrique… VOLE !
…. Haut ! haut ! encore plus haut… LEGER, nom de dieu !
Rémy de Gourmont, trop facile !
Vous êtes vraiment stupides, mes pauvres enfants ! Âge mental, à peine 7 ans, dit l’âge de raison.
J’aurai donné n’importe quoi pour avoir un Bac Lettres, le bac à Charon le nocher psychopompe de l’Achéron …. uhuhuhu !
Moi, j’ai pas un bac lettres mais scientifique C, mention bien, 1973 ! Et deux années d’études scientifiques en maths sup et spé, comme Yves Bonnefoy en somme.
Widergänger dit, le 4 juillet 2016 à 15 h 06 min
Encore une de ces immondes crevures qu’on rencontre sur les blogs!
——–
Bon Dieu, où est ma faute? Recommander la lecture d’un livre? Monsieur le professeur, du calme. Votre langage ne vous honore point, et je suis même disposé à préférer le charmant délire verbal d’un BHL dans un récent panégyrique publié dans Libération.
Tu avais pris un mauvais départ, mon ami, avec sup et spé… ! tu t’en sors bien….
A demain !
Cœur français, mon cul, oui
le coeur est national, le cul sans frontières. Il n’y a qu’à se remémorer ce que ces frontières ont inspiré:
Nouvelles frontières
médecins sans frontières
Espoir sans frontières
Aviation sans frontières
Je suis en train de regarder « Un drôle de dimanche » de Marc Allégret, 1958. Qu’est-ce que c’est mauvais ! On a du mal à imaginer qu’un jour on a fait du cinéma comme ça. La Nouvelle Vague est venue heureusement mettre tout ça au rancard.
ce ne sont que des « messieurs » qui traitent Arletty de salope… il serait intéressant de connaître les opinions su ce sujet de Mesdames WWW, Phil, D, Chaloux ou bleurs maîtresses (ces salopes) ou leurs amants (ces dégoûtants)… alors ?
mon écran était propre, le JC arrive, maintenant c’est plein de charcuterie, surtout de l’andouille !
maths sup et spé, WGG pourquoi alors vous être orienté vers le professorat littéraire plutôt qu’une carrière scientifique?
Mauvais départ, oui. Et pour arriver où… ?
Mon malheur, c’est que j’étais trop fort en maths.
Bravo, WGG. Mais qui se souvient de Rémy de Gourmont et de son amazone ?
J’ai traversé une crise métaphysique. J’ai perdu la foi dans la vérité scientifique. Plus tard, quand j’ai eu lu Schopenhauer, j’ai compris ce qui m’étais arrivé.
Personne, jubé. Faudrait que je le lise un jour, comme tant d’autres que je n’ai pas encore lus ! Faudrait vivre deux fois…
« Mon malheur, c’est que j’étais trop fort en maths. »
Nous portons la même Croix !
(c’est plus léger, la porter à deux …)
« J’ai perdu la foi dans la vérité scientifique »
A cause des chambres à gaz ou de la bombe atomique ?
13h02 personnellement je ne répondrai de personne car non marié et désormais vieille pièce de brocante et encore faudrait-il gratifier l’éventuel acquéreur. Personne ne me veut, bouhouhou c’est quelle histoire à l’envers, tiens je le remets pour le plaisir:
Coucher avec l’envahisseur me parait être le témoignage d’un sens inné de l’accueil, d’une volonté de No Borders respectable, d’un sens aigu de l’opportunité humaniste…
Vive Arletty !
Les vrais salopes sont les salauds du Front Populaire …
non mariée, sorry.
Voilà bien une question pour le moins stupide, Bérénice. Prenez la peine de réfléchir un instant et vous aurez la réponse.
Amusant de voir que Pierre Dumayet (PéDé) posa la même question que moi à Arletty ! Mais là, elle disait ne pas trop savoir ce qu’était le bonheur… Ravissante idiote ou fieffée menteuse, Arletty ? Les deux, mon capitaine !
bérénice ou histoire d’OH ?
C’est facile d’être fort en maths. Suffit d’être intelligent. Beaucoup plus difficile d’être fort en littérature ! Qui sait expliquer un texte sait tout faire, c’est toujours ce que je dis à mes élèves dont certains sont de brillants matheux mais nul en français, un peu comme moi à leur âge. Ils se font avoir par le système qui privilégie la bosse des maths au détriment des humanité qui demandent un encadrement beaucoup plus serré parce que les humanités ça engagent toute l’être pour comprendre un texte, une maturité, une expérience de la vie et de l’esprit et un apprentissage de la sensibilité ; il faut d’abord sentir un texte et c’est ça au fond le plus difficile parce que sentir implique déjà une grande culture, ce que mes parents n’ont jamais pu me fournir.
Les vrais salopes sont les salauds du Front Populaire
Vivez-vous dans un bunker JC, si oui il faudrait voir à rénover votre artillerie car vous allez au devant de graves ennuis diplomatiques avec la Gauche, la vraie.
Je connais très bien le 7eme étage du 69 rue des Saints-Pères et je peux vous dire qu’en été on y crève de chaud même fenêtres ouvertes.
l’histoire d’amour d’Arletty est plus « coupable » que celle d’Hannah Arendt avec Martin Heidegger ?
WGG l’expérience de vie ne peut s’inventer si une sensibilité s’éduque il est des âges où nous restons imperméables à certaines notions, sentiments, situations, poésies car nous manque entre autres choses la maturité nécessaire à les saisir, les sentir, ressentir et comprendre.
Buñuel n’a jamais dirigé Arletty ? Je dois confondre avec Bergman, alors.
Jibé dit: 5 juillet 2016 à 13 h 08 min
Ni l’un ni l’autre ! C’est drôle comme vous voyez les choses. Jamais je n’aurais pensé à ça ! Non, vous ne savez pas ce qu’est une crise métaphysique, ça se voit. Du moins une crise concernant la vérité. Très tôt, dès 15 ans je me suis intéressé à la philosophie de la vérité, à l’épistémologie. J’allais au Palais de la Découverte lire des bouquins là dessus. Quand j’y pense, je me dis que je devais être un peu fou déjà…! À quinze ans il y a quand même autre chose à faire que de s’intéresser à l’école de Vienne de l’épistémologie, à Carnap et Cie. Non, moi, c’était ça, mon souci. Comprendre ce qu’était la vérité. Et à force de faire de gros calculs savants en maths sup et spé, j’ai compris que ce n’était qu’un jeu de l’esprit qui ne permettait au mieux que de savoir comment sont les choses mais nullement ce que sont les choses. Quand j’ai eu compris au fond ce qu’explique Schopenhauer dans ses bouquins sur la vérité scientifique, il m’était devenu impossible de devenir un scientifique. Je ne croyais plus à la science. Du jour au lendemain je suis passé en hypokhâgne à Chaptal. Il paraît que quelques années avant moi, un autre élève avait eu le même parcours.
Il ne s’est jamais rien passé entre Heidegger et Harendt, qu’est-ce que c’est encore que ces racontards ?
Pour Hannah Arendt et Heidegger, c’était avant guerre. Donc rien à voir. Elle est allée le voir après la guerre pour lui demander des explications sur son comportement pendant la guerre. Je ne sais pas ce qu’il se sont dit. Mais Heidegger n’a jamais renié ses idéaux politiques nazis.
Heinrich von Kleist a lui aussi connu une crise métaphysique du même genre que la mienne en lisant La Critique de la raison pure, de Kant. Il a perdu la foi dans la Vérité. Il y a quelque chose de religieux, bien sûr, derrière tout ça. Une foi religieuse laïque dans la vérité pour moi, une foi religieuse dans la Vérité pour Kleist. On ne peut pas comprendre La Marquise d’O sans avoir présent à l’esprit cette crise métaphysique très profonde qu’il a traversée. Cette crise a mis en lumière dans sa perception du monde la présence du Mal, l’omniprésence du Mal dans le monde. Je me suis d’ailleurs toujours senti très proche de Kleist. Comme lui, j’ai toujours senti ce qu’écrit à son propos Christa Wolf : kein Ort. Nirgends. Aucun lieu. Nulle part. Beau et très grand livre.
JiBé 13h06. »lettre à l’Amazone » fut publié en 1914. R de G était tombé en amour de Nathalie Clifford Barney
Comment deviner ? d’une Amazone à l’autre..il n’y avait qu’un pas.Et puis j’avais relu Cendrars, à la suite d’un billet de P.A. « ma main amie »..Cendrars est l’un de mes écrivains préférés, « Bourlinguer » « Moravagine ». j’ai lu « esthétique de la langue française » (bib familiale) de Rde Gourmont.
Si Cendrars est connu, Rémy de Gourmont est bien trop oublié. Lu ses livres,JiBé ??
( j’ai pris la peine de vérifier tt de même chez Wiki)
WGG n’êtes vous pas déçu de constater que le combat des idées est aussi vain à résoudre les problèmes de l’humanité que les progrès scientifiques à gagner ses combats contre la misère et la souffrance, parfois même ils se voient détournés de leurs buts initiaux?
Et à force de faire de gros calculs savants en maths sup et spé, j’ai compris que ce n’était qu’un jeu de l’esprit qui ne permettait au mieux que de savoir comment sont les choses mais nullement ce que sont les choses.
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Ça c’est remarquable, et je ne plaisante plus en le disant. Il existe tant de scientistes qui devraient prendre la peine de méditer là-dessus.
Et comment situeriez-vous la Kabbale, dans le ‘comment’ ou bien dans le ‘être’ ?
ma question arrive trop tard.
sandgirl, vous me demandez qui est TKT…Si je vous dis « Traube », cela vous dit-il quelque chose?
Au n°71, D. : « celui-ci m’entraîna chez lui et je vis la tanière du maître tapissée de livres du haut en bas, sa table furieusement en désordre, une pile de papier blanc à gauche du sous-main où il passait ses nuits à écrire et une pile de papier noirci à la droite. C’était sous les toits, un étroit grenier, pas commode et inconfortable. C’est curieux comme les écrivains ont besoin de se fourrer dans une trappe où ils ne sont pas l’aise comme pour mieux se contraindre d’écrire et comme pris à leur propre piège, ce qui prouve que l’écriture n’est pas un don naturel mais une longue discipline qui s’acquiert. (…) Son logis sentait la pharmacie; mais cela sentait aussi aussi le pichet de chat, la valériane ou l’huile de Harlem. »
« Pour Hannah Arendt et Heidegger, c’était avant guerre. Donc rien à voir. » le poltergeist, qui n’hésite devant rien.
Mais et la cuisse du conquérant ? comme dit Phil.
Là, ce n’est plus: mon faune !, ma biche!. Mais c’est plus bestial: mon renard.
http://next.liberation.fr/livres/1996/03/28/hannah-t-aime_164694
Après j’ai lu de grands physiciens qui pensaient la même chose que moi sur la vérité scientifique. Mais ils étaient restés physiciens. Être un grand savant implique toujours, à part ces rares exceptions dont je parle, une certaine part de naïveté au sujet de la vérité. Par exemple, Einstein disait à propos de la mécanique quantique, qu’il avait pourtant contribué à fonder, que Dieu ne peut pas jouer aux dés avec l’univers. Or, c’est précisément ce que dit Pascal et Pascal en tire toutes les conséquences logiques pour imaginer une conception de l’apologie chrétienne totalement révolutionnaire qui implique précisément, y compris dans la composition aléatoire des Pensées, le hasard comme outil rhétorique majeur pour persuader le lecteur. C’est très fort, c’est vraiment génial, grandiose, admirable !
pichat de chat, bordel de la correction automatique !
« C’est très fort, c’est vraiment génial, grandiose, admirable ! »
oui, tu l’as dit, bouffi.
La Kabbale est évidemment du côté de l’Être, et non du comment.
Mon erreur naïve était de penser que la science était du côté de l’Être alors qu’elle n’est que du côté phénoménal. Elle met le monde en équations mais elle ne dit jamais de quoi elle parle. Moi, je croyais naïvement que la vérité scientifique allait me révéler ce qu’est le monde dans son essence. J’ai perdu deux années précieuses à cause de ça.
J’ai toujours beaucoup entendu parler de Rémy de Gourmont, la fille à la voilette, mais n’ai pas le souvenir de l’avoir jamais lu…
le « Mon coeur appartient à la France.., je fais ce que je veux de mon cul’ passé à la postérieurité : douteux !!
On va insister un peu, ces droits de cuissage, c’est croustillant. Et plein de réparties.
« Le 7 février 1950, ils se retrouveront dans un hôtel de Fribourg. «Ce soir-là et le lendemain matin furent la confirmation d’une vie entière», écrit Hannah. Ils se verront encore, s’écriront. Arendt minimisera la «faute» de Heidegger dans la période nazie, elle aidera à la diffusion de sa pensée aux Etats-Unis, supervisera les traductions de ses livres. »
même lien
Est-ce que la littérature vous a révélé ce qu’est le monde dans son essence, WGG ?
Seuls les poètes parviennent à frôler cette vérité-là…
Arendt n’a jamais été très claire non plus à propos de Heidegger. On peut la comprendre sans l’excuser. Ça remuait trop de choses très profondes en elle concernant la judéité, sa relation à la judéité qui n’était pas clair non plus, sa relation à Israël aussi qui n’était pas claire.
Jacquot, c’est Pierre Desgraupes, pas Dumayet.
Quant à un jugement sur Arletty, que dire sinon que, même si son registre est limité, c’est une actrice géniale sans laquelle le cinéma de Carné n’aurait pas tout à fait la même saveur. Pour le reste, notre époque qui ne craindrait pas de faire la morale à Charlemagne mais qui démontrera à terme qu’elle n’en a aucune, qui glorifie des « collaborateurs » aussi radicaux que ceux de l’Occupation (attendons à la fois les développements de ce qui est en gestation et le paiement des fautes), ne m’incite pas particulièrement, comme cela semble être le cas ici, à jeter ne serait-ce qu’un gravier à cette femme bien plus libre que la plupart d’entre nous.
Oui, d’une certaine manière, jubé.
Il y a plus de rapport à l’Être dans L’Education sentimentale que dans la Relativité à mes yeux ! La Relativité ne dit rien du monde, elle le pense autrement que Newton, c’est tout. Et un jour, un autre génie de la physique viendra nous dire qu’Einstein ce n’est pas vraiment non plus la vérité, etc. La science n’est jamais qu’un moment de la vérité comme le dit Hegel, un moment fragile, précaire, incertain.
Comme si la liberté n’était pas aussi un vice !
Alba : »Comme si la liberté n’était pas aussi un vice ! »
Alba, c’est ton regard qui est un vice.
« Ça remuait trop de choses très profondes en elle concernant la judéité »
oui, oui. Il y a une Personne qui l’a bien retoquée, cette amoureuse d’un théoricien nazi, qui a quand même réussi à en faire une istoire banale.
Il s’appelait Raul Hilberg. Ce dernier n’appréciait pas trop le commerce fait sur la destruction des Juifs d’ Europe. Ni les voyeurs qui en redemandent.
La liberté sans la fraternité n’est qu’un autre nom de la tyrannie et de l’égoïsme le plus choquant.
Oui, Chaloux, une nature, plus qu’une actrice, et une voix incomparable. C’est la raison qui me l’avait fait choisir, profitant de l’opportunité que m’offrait le micro de France Culture. Mais j’avoue ma déception concernant son intelligence ou sa générosité. Un beau brin de l’esprit populaire de Paris…
Qui fait du commerce sur la destruction des Juifs d’Europe ? Qui est voyeurs ? On veut les noms de ces salauds.
« La liberté sans la fraternité n’est qu’un autre nom de la tyrannie et de l’égoïsme le plus choquant. »
Solidarité avec les mouches ?
Jamais.
pour saluer ABBAS KIAROSTAMI, très grand….
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