de Pierre Assouline

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La République des livres
Comme un sentiment d’immense communion avec Kenzaburô Ôé

Comme un sentiment d’immense communion avec Kenzaburô Ôé

Avez-vous remarqué comme ses lunettes rondes lui vont bien ? Pourtant, cela n’alla pas de soi. Seul l’entretien littéraire permettrait de percer le mystère. Un genre en soi. Au mieux, tout un art ; au pire, futilités. La magie tient à l’accord de deux sensibilités, processus qui n’est possible que lorsque l’écrivain, prêt à tout donner, se tient face à une lectrice professionnelle qui sait tout de son œuvre, et éventuellement de sa vie, mais qui a l’humilité qu’il lui manque le superflu où se niche parfois une part d’essentiel, les ombres d’un jardin secret. Le cas de Mariko Ozaki (on nous pardonnera de ne pas procéder à la japonaise et de placer le prénom avant le nom) avec Kenzaburô Ôé pour L’écrivain par lui-même (sakka jishin o kataru, traduit du japonais par Corinne Quentin, 370 pages, 23,50 euros, Editions Philippe Picquier), l’un des rares ouvrages de ce genre à être aussi bien construit qu’écrit. Non seulement on y apprend énormément de choses sur l’un des plus grands japonais du siècle échu, mais on se prend à relire certains de ses romans ou de ses nouvelles à l’aune de ce qu’on découvre alors. On aura compris que l’exercice est passionnant quand les questions sont aussi intelligentes, fines et nuancées que les réponses.

Né en 1935, il a grandi dans une famille japonaise à l’ancienne, où le père ne s’adressait jamais directement à ses enfants mais, le cas échéant, par le truchement de la mère ; mais longtemps après, parvenu au faîte de son œuvre, l’écrivain en lui se dit encore trop immature pour parvenir à décrire une femme. Ôé doit tout aux livres qui l’ont fait. Aussi ne cesse-t-il de payer sa dette. Il avait déniché le tout premier, du moins parmi les étrangers, chez les bouquinistes : Fragments de la Renaissance française de Kazuo Watanabe, professeur de littérature française à l’université de Tokyo. Ce sera le livre de sa vie, celui qui lui révèlera la signification de l’expression « le sens du libre examen », interprété comme la libération des humains du pouvoir absolu de la religion chrétienne sur les consciences, et partant le début de la modernité, ce qui gouvernera son existence. Au moment de son mémoire de fin d’études, il hésita entre Pascal et Sartre, opta finalement pour « L’imagination chez Sartre ».

Des Français, il y en aura d’autres dans son panthéon, très différents les uns des autres, chacun valant pour l’originalité de son apport : Pierre Gascar, ce fut son extraordinaire représentation des animaux, un bestiaire sans pareil… ; C’est d’ailleurs l’intime commerce avec la fiction française qui l’a poussé à sauter le pas et à écrire des romans. Un chapelet de mots chez ce même Gascar, traduit en japonais par l’indispensable Watanabe, a agi comme un déclencheur : « un sentiment d’immense communion ». Ôé s’est naturellement transporté jusqu’au texte original, ce qu’il fait régulièrement ; on ne s’étonne pas d’apprendre au passage que 5% de son immense bibliothèque est constitué de dictionnaires, ceux de langues n’étant pas les moins nombreux, ce qui éclaire en grande partie son processus créatif. Car c’est en vérifiant les acceptions de cet « immense » que son premier roman s’est mis en marche, et cela n’a pas changé depuis :

 « Même maintenant (2007), pour certains romans (je n’ai pas ce souvenir pour tous), je trouve un mot français ou anglais et pendant que je réfléchis à sa traduction en japonais, monte en moi le désir de développer dans un roman cette sorte de bourgeon qu’est l’univers sensible ou l’idée de ce mot. C’est à partir de là que je construis une histoire »kenzaburo-hikari

Il avait commencé à écrire des histoires qu’il juge, avec le recul, trop abstraites et conceptuelles, mais qui évolueront ensuite vers un fantastique proche de celui de Calvino, avec un certain esprit mystique se déployant autour du lien naturel entre la mort et la renaissance. Ce qui n’en fait pas un religieux pour autant, ne fût-ce que parce que la prière résiste aux mots, et qu’il met les mots au-dessus de tout. Les livres, donc. Pas que les français puisqu’il rend hommage au Pedro Paramo de Juan Rulfo, injustement négligé par ceux qui louent généralement le grand boom latino-américain, Blake, Yeats  sans oublier La divine comédie (Caton d’Utique, dont Dante a fait le gardien du purgatoire, est son personnage politique préféré). Des poètes japonais mais guère de haïkus. Et un évènement, personnel, intime ô combien, et qui a tout changé : la naissance en 1963 de Hikari, un enfant souffrant d’un grave handicap mental. Depuis quarante ans, il adapte son emploi du temps à ce fils devenu un compositeur de musique ; Ôé travaille systématiquement jusqu’à minuit sachant Hikari se réveille toutes les nuits à cette heure pour aller aux toilettes ; il l’accompagne pour le protéger du froid, puis ajuster sa couverture lorsqu’il se recouche 

« A cet instant, je me dis que c’est peut-être là ce qui est « éternel » en moi ».

Trois minutes à peine, quelques mots échangés, mais un rituel quotidien qui fait autant de bien à l’un qu’à l’autre. Il ne cache pas qu’il avait écrit Une affaire personnelle (1964) dans l’espoir de surmonter cette douleur. De même, Changeling (2000) est né de la nécessité de surmonter la souffrance de sa femme et de lui face au suicide d’un de leurs proches. Dans un cas comme dans l’autre, écrire pour dominer les choses de la vie qui nous laisse démunis face au Mal, continuer à vivre mais par procuration dans des récits sans point d’orgue. Rien n’est plus universel surtout si, comme dans Changeling, l’expérience traumatisante qu’affrontent les deux héros lycéens n’est jamais désigné que comme « cela ». Ses romans sont d’ailleurs pleins de pseudo-couples, binômes hérités tant de la relecture passionnée du Quichotte que de sa propre expérience ; car pour avancer, dans la vie comme dans ses romans, il a toujours eu besoin de l’Autre, maître ou ami. Plus que du côté de Cervantès, c’est peut-être vers les fratries du type de celle qui unissaient Franz Kafka et Max Brod, ou Walter Benjamin et Gershom Scholem, qu’il faut se tourner.

Si on veut comprendre la structure de ses livres, il faut regarder des tableaux de Bacon, son peintre de chevet, dont il loue « la répétition décalée » autour d’une colonne vertébrale, la sienne portant le nom de son fils, Hikari. Si on veut saisir le flux qui irrigue sa fiction, il faut lire Noyade (2009) et se souvenir de sa hantise de l’eau, du courant de la rivière, du déluge, de l’inondation. C’est un enfant de la forêt. Il n’en est jamais sorti, les mots s’étant substitués au léger tremblement des feuilles d’un plaqueminier. Il a écrit jeune son tout premier poème qui n’a cessé de le hanter depuis :

 Sur les gouttes de pluie/ Le paysage se reflète/ Dans les gouttes/ Un autre monde se trouve 

 L’amitié, profonde et durable, avec l’essayiste américain d’origine palestinienne Edward Saïd, est à l’origine de certaines des belles plus pages de ce livre qui n’en est pas avare. Avant tout, ils avaient l’exil en commun, Ôé considérant la forêt dans sa vallée natale comme un pays en soi. Sa forêt de fiction est une représentation de la forêt en mots, tirés de légendes japonaises et autres, se coagulant avec les mythes qui le fascinent pour se mettre au service d’histoires locales entendues dans la bouche de ses parents, le tout constituant l’inquiétante étrangeté de ses romans.

Ses engagements extra-littéraires ont été peu nombreux mais durables : l’opposition à la révision du Traité de sécurité nippo-américain, au nucléaire militaire et civil et, d’une manière générale, une posture d’opposition au pouvoir, mais sans que jamais son activisme ne prenne le pas sur la littérature (y compris chez le supporter de l’équipe de base-ball de Hiroshima). Cela lui a parfois valu d’affronter la société dans toute sa violence, certains le harcelant ou le menaçant jusque dans sa vie privée. Même le titre qu’il donna à son discours de réception du prix Nobel (1994)  « Moi, d’un Japon ambigu » lui valut des attaques, malgré la référence évidente au « Moi, d’un beau Japon », discours prononcé un quart de siècle avant sous les mêmes lambris suédois et dans les mêmes circonstances par Kawabata.

o&éMalgré son influence sur la génération suivante, celle qui tient désormais le haut du pavé littéraire, les Haruki Murakami (1949) , Le jeu du siècle ayant compté dans l’élaboration de son Flipper, Yôko Ogawa (1962) et Banana Yoshimoto (1964), il considère son écriture comme ancienne, lui qui, à peu avant l’événement du Nobel, annonçait publiquement qu’il n’écrirait plus de fiction ; car s’ils sont, eux comme lui imprégnés de littérature étrangère, eux sont plus sensibles à une langue orale, parvenant ainsi à un rayonnement quasi mondial auquel la génération de Ôé n’était pas parvenue. Sa propre importance, Kenzaburo Ôé ne s’en gausse pas, malgré les effets de la nobélisation. Lorsqu’il entend que de lui date l’exportation d’une littérature japonaise universelle et non entachée d’exotisme bon marché (malgré Tanizaki ?), il se récrie et cite plutôt Kôbô Abe ; à l’appui de son sentiment, il raconte qu’il avait un jour reçu une longue lettre de Jean-Marie Le Clézio détaillant son admiration pour ses nouvelles, mais les confondant en fait avec Murs de Kôbô Abe…

A propos, et ses lunettes ? Il en a changées dans les années 1980. Jusque là, elles étaient de format carré. Mais à cette époque, se consacrant davantage à la lecture qu’à l’écriture, il eut l’intuition que de grands lecteurs parmi ses pairs portaient des lunettes rondes. Vérification faite sur des portraits de Joyce, Sartre et alli, il en acheta une dizaine, non sans avoir constaté qu’elles convenaient mieux pour la littérature étrangère, des lettres de l’alphabet aux idéogrammes, verticalement et horizontalement, dans un incessant va et vient avec les dictionnaires, « le » livre qu’il emporterait sur une île déserte à condition qu’il soit électronique et qu’il fonctionne sur une batterie solaire !

En se penchant au chevet de sa vie, il confesse n’avoir jamais eu le souci d’exceller dans quelque savoir que ce fut, et ne s’en porte pas plus mal. On éprouve alors confusément quelque chose comme un sentiment d’immense communion avec cet écrivain, nostalgique d’un retour à la forêt natale, mouvement fécond car il le pousse à écrire encore au lieu de le paralyser dans la mélancolie ; au soir de sa vie, ce fascinant conteur s’intéresse comme au premier jour à la fameuse goutte de pluie, maquette parfaite condensant passé et futur, minuscule rassemblement de ce qui nous constitue.

 (Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

875 Réponses pour Comme un sentiment d’immense communion avec Kenzaburô Ôé

Chaloux dit: à

Rose, vous confondez. Et puis, on ne peut pas vivre de « moules »… Il me semble.

la vie dans les bois dit: à

Je vous annonce qu’il a neigé comme pendant les JO de Nagano, et que cela me met en grande joie.
La météo du jour, je vous la donne avant de vous souhaiter un excellent week-end.

« Tout en douceur
Les yeux mi-clos
La Terre se glisse dans l’hiver »
Iida Dakotsu

Bernadette dit: à

Tiens, les aigreurs de Daaphnée passent sans problème, relâchement ?

Hélas dit: à

Et c’est reparti. Tout allait bien jusqu’au retour de Daaphnée.

rose dit: à

Oui, enfin on se gèle les miches, haïkus ou pas.

Monique dit: à

Daaphnée tout le monde ne peut revendiquer cette qualité d’être à la fois de façon crue myope et sexuel (peut-être Chaloux oui) en bousculant une tradition pourtant si douce à l’estompe comme l’écrivain auquel s’attachent les cerveaux en ébullition depuis hier, sûrement faudra-t-il y discerner les traces des privilèges d’un autre temps, celui vraisemblablement des lunetiers impériaux décimés par l’histoire dans sa marche constante en avant.

Daaphnée dit: à

Et la Rose !
Vraiment, Pierre Assouline, le must de l’amphigouri en dépit de son plein grè .
A force de pédaler, ils attaquèrent la falaise ..

Bon courage .

rose dit: à

myope et sexuelle : comme la carpe du dimanche chez ma grand-mère cuite à l’étouffée.

rose dit: à

la carpe pas ma grand-mère.

Sergio dit: à

Modération, modération… Adoptez un hagent de police !

Monique dit: à

rose il n’existe pas d’incompatibilité entre d’une part un handicap et de l’autre un état qui appartient à chacun d’entre nous, nullement besoin d’être poisson pour ressentir la possibilité d’une entente entre les deux. Chaloux vous expliquerait volontiers dans un élan altruiste que parce qu’on n’y voit que peu le rapprochement s’impose et devient une quête insatiable avide de nouveautés tout en conservant à disposition au moyen d’une correspondance entretenue un stock d’objets expérimentés.

Sergio dit: à

Les lunettes c’est comme les phares de moto, rond c’est plus naturel…

rose dit: à

Monique dit: 21 novembre 2014 à 15 h 05 min

j’aimerai savoir si vous imaginez me faire rêver ?

Passou dit: à

Etonné, Le modérateur n’a pas changé, c’est toujours moi et nul autre mystérieusement caché à l’étranger. Simplement, grâce à quelques moyens techniques réactivables à dessein, la politique de modération est plus sévère pour les trolls, les parasites, les scato et ceux qui n’ont d’autre but que de bousiller cet espace afin de le faire fermer. Ca fait dix ans que ça dure alors… Censure ? Bof…

Monique dit: à

rose mon intention se situait en deçà, le rêve se cache hélas entre les lignes d’un autre et je ne cultive aucun don pour l’écrit.

rose dit: à

> monique
pas plus que pour la lecture.
Seconde question : participez-vous à la violation du domaine intime d’autrui que pratique communément votre compagnon ?

Clopine dit: à

Rose, une suggestion qui vaut ce qu’elle vaut pour les confitures : un grand pot. Rempli à moitié. Vous ajoutez alors un couvercle de paraffine, à mi-hauteur, en suivant les indications : http://www.prima.fr/cuisine/confitures-du-bon-usage-de-la-paraffine/793360/

Vous attendez la prise complète, et le refroidissement. Puis hop ! Vous remplissez l’autre moitié du pot.

Ca vous fait trois couleurs, si la paraffine est très fine, ça peut presque être invisible, comme un trait blanc sur une toile…

(et bien d’accord avec vous : la confiture, ça se mange aussi, surtout, avec les yeux… Le miel aussi, notez.)

Clopine dit: à

Et puis, Rose, ma réserve à l’égard du Japon va jusqu’à sa gastronomie. Je n’aime pas les sushis, et même à une sombre époque de l’histoire de France, je n’aurai pas pris le maki… (bon d’accord, je sors).

Monique dit: à

Etrange question et puisque vous déclarez m’en connaître un, vous devriez lui demander, se voir avec objectivement comme de l’extérieur n’est pas donné à tout le monde y compris à tendre les mesures suffisant à conserver une ligne d’humour. Les mots ne dévoilent ils pas plus que nous ne désirons? Tout signifie, le silence aussi.

rose dit: à

Monique dit: 21 novembre 2014 à 15 h 28 min

merci et qui ne dit mot consent.
Donc vous consentez.
Je voulais savoir si l’ampleur de ce que vous faites utilisant tel ou tel pseudo -dont icelui- vous en êtes consciente ou pas. Il semblerait que oui.
Je ne vous juge pas.
C’est tout.

J.Ch. dit: à

à Monique : « Tout est silence » formidable livre du galicien MANUEL RIVAS, auteur également de « L’éclat dans l’abîme »

Sergio dit: à

Passou dit: 21 novembre 2014 à 15 h 13 min
quelques moyens techniques réactivables à dessein

Et on peut pas avoir notre fonction « edit » ? Comme cela déjà les méchants, après avoir tourné sept fois etc…

Clopine dit: à

Et puis, Rose, une grand’mère cuite à l’étouffée, à mon sens cela peut exister aussi : on les voit bien dévorées par les loups, ou penchées du haut des cieux vers leurs malheureuses petites filles, condamnées aux allumettes. Alors, pourquoi pas étouffées de baisers, et rouges comme des écrevisses ?
(je vous dirai cela quand j’aurai des petits-enfants !)

Clopine dit: à

Sergio, c’est quoi la fonction « Edit » ? (je n’ose demander si cela a un rapport avec un quelconque zoziau…)

rose dit: à

>Clopine

pourtant le maki est corse et vous avez eu l’air de l’apprécier.
🙂

Je comprends tout à fait votre point de vue concernant le Japon ; ne le partage pas. Effectivement, cette ambivalence raffinement/ cruauté nous est étrangère. M’est devrai-je dire.

J’ai su la plénitude.

Nota 1 chez nous les couleurs abimées sont d’autant plus belles qu’elles sont abimées et tannées par le temps cf. Okra ds le Roussillon. C valable pour le rouge, pour le rose aussi.

Nota 2 j’y ai songé Clopine mais je ne veux pas mettre de paraffine et pas laisser refroidir la première couche avant que de mettre la seconde. Je rêve de faire des pots bicolores ; kiwi/oranges sanguines, citron poires tout ça.
Un jour je trouverai. Ultérieurement.

Merci de votre réponse.

Clopine dit: à

… Et ça me fait penser, ce que ne contredirait pas Paul Edel je pense, que Marcel Proust a bien, lui, été éduqué « à l’étouffée »…

Monique dit: à

rose je ne peux pas vous répondre. Le silence est un luxe, vous ne le traduisez pas ainsi parce que vous n’en manquez pas. Comme si ce à quoi nous ne pouvons répondre marquait notre assentiment. Nous faudrait-il en toutes circonstances nous battre contre le vent ou faire tourner des éoliennes

rose dit: à

Monique dit: 21 novembre 2014 à 15 h 28 min

Etrange question et puisque vous déclarez m’en connaître un, vous devriez lui demander, se voir avec objectivement comme de l’extérieur n’est pas donné à tout le monde y compris à tendre les mesures suffisant à conserver une ligne d’humour. Les mots ne dévoilent ils pas plus que nous ne désirons?

Non : la seule chose signifiante est dans nos actes. Pas dans nos mots. Les mots ne sont que les atours, les actes la chair vive – et saignante.

Nous passons nus, pas grimés. Cela est certain aussi.

rose dit: à

Monique dit: 21 novembre 2014 à 15 h 40 min

rose je ne peux pas vous répondre. Le silence est un luxe, vous ne le traduisez pas ainsi parce que vous n’en manquez pas. Comme si ce à quoi nous ne pouvons répondre marquait notre assentiment. Nous faudrait-il en toutes circonstances nous battre contre le vent ou faire tourner des éoliennes

je vous remercie de votre réponse : ainsi, je vis dans le luxe. Merci de l’avoir écrit.

TKT dit: à

@ Passouline: tous mes remerciements personnels pour l’élimination des trolls. Je n’ose espérer que la RdL redevienne un lieu de conversation.

Chaloux dit: à

Une petite reprise de pouvoir de temps en temps ne peut pas faire de mal.
La preuve.

rose dit: à

>Clopine

et le bœuf à l’étouffée ?

Loin, loin, de la crèche.

B comme BERLIN dit: à

« Clopine dit: 21 novembre 2014 à 13 h 57 min »,

Pour le sexe des anges et autre…
Taper « SHINTO » sur Wiki.

Monique dit: à

je vous remercie de votre réponse : ainsi, je vis dans le luxe. Merci de l’avoir écrit.

Rose ne le prenez pas mal, j’imaginais votre environnement et votre paix intérieure. Chez moi un vacarme infernal, pas moyen de s’isoler.

TKT dit: à

Clopine, si vous n’aimez pas la cuisine japonaise, cela doit être que vous avez fait de mauvaises expériences. Une des premières gastronomie du monde, le goût de la perfection, le raffinement extrême et ne pas oublier, que la « nouvelle cuisine » à appris des Japonais l’art de la décoration sur et dans les assiettes. Les meilleures pâtissier du monde, sont à Tokyo, des Français associés avec des Japonais.
Clopine, vous devriez une fois par semaine, abandonner la cuisine normande avec le beurre et la crème fraiche, ce serait le jour de la santé. L’inverse serait encore mieux pour la ligne, 6 jours de cuisine nippone et un seul diner normand. Ce n’est pas par hasard si les japonais sont minces, d’une manière générale. Ce n’est pas par hasard non plus, si les restaurants de sushis/sashimi ont envahit le monde. Oui, la cuisine française est en recul dans le monde.
La cuisine japonaise ne se réduit pas au poisson crû, avec ou sans riz (sushi/sashimi), en fait les japonais mangent de tout, même des tripes.
Pour les sushis, cela supporte mal la qualité médiocre du poisson, bref, de préférence choisir un restaurant de haute-gamme, du moins en dehors du Japon. Plus près de chez vous, je vous conseillerais le « Restaurant Emilio » à Palma-de-Mallorca, un Mexicain qui à vécu au Japon et en Allemagne.
Je ne connais pas au monde de ville en dehors du Japon, où il y ait autant de restaurants japonais (ou coréens) que Paris. je ne connais pas de bonne adresse, quand je vais à Paris j’essaie de manger français.

Sergio dit: à

Clopine dit: 21 novembre 2014 à 15 h 37 min
c’est quoi la fonction « Edit » ?

Le problème, c’est qu’il y a des canevas de blogs pour les destinations comme celle de celui-ci et d’autres pour les blogs, pour ne citer qu’eux, à vocation technique.

Dans ces derniers, il est bien rare que l’on ne trouve pas cette fonction « edit », c’est-à-dire la possibilité pour l’auteur d’un post de se reprendre à tout moment : corriger une faute de frappe, d’orthographe, de syntaxe ou, naturellement, sémantique. C’est rassurant, et d’autre part si l’on a émotionnellement péché en traitant son voisin de Bachi-Bouzouk ou de catachrèse comme la tenancière de la boucherie Sanzot, on peut avoir, au choix, des regrets ou des remords : on fait tout simplement réapparaître son texte, on corrige, on envoie, et la nouvelle version remplace l’ancienne. Il y a un petit bouton « edit » à la fin de chaque post, visible et utilisable seulement par son auteur. La correction peut se faire n’importe quand.

Monique dit: à

Je voulais savoir si l’ampleur de ce que vous faites utilisant tel ou tel pseudo

Pour un livre des records ce serait raté à moins d’une parution pour un record du ratage, comme on rate une correspondance qui vous laisserait à quai pour une vie, une de celles que vous n’attendiez pas et qui pourtant s’offre en désert avec plus de mirages que d’oasis.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…la vie dans les bois,!…à 14 h 18 mn,!…

…j’ai souvenir, d’un catalogue de vente public,…et parmi les antiquités, objets de l’époque de l’Odyssée de Troie,…figurait de splendides lentilles ( loupes, cristal de roche ),!…
…pourquoi,!…comment!…
…probabilité, pour le travail de gravure des pierres-précieuses de l’époque, ou autres applications des scribes, dans leurs concours à soutenir les états entre-eux,!…leurs gagne-pains,!…
…pas si vite, les lunettes à Google, pas encore sur le marché,!…pour les fêtes,!…voir à travers les vêtements,!…

…vous désirer Mr.,…je vois,!…c’est au deuxième, vous pouvez emprunter l’ascenseur de service,!…aux parfums l’ordonnance,!…
…Ah,!Ah,!…

Bloom dit: à

« on se gèle les miches, haïkus ou pas »

« on se gèle les culs, Amish ou pas », vieille rengaine pennsylvanienne.

TKT dit: à

Rose, la cruauté et le raffinement sont deux éléments bien présents aussi dans la société occidentale. La cruauté est humaine, présente partout, dans toutes les civilisations. Pour ce qui est du raffinement, cela existe dans toutes les grandes civilisations.

DHH dit: à

@rose
le truc que vous cherchez ,c’est de mettre le bocal avec la premiere couche au congelateur eet quand la surface est bien prise ,de verser(pas trop chaude) ,la seconde couche ,idem pour la troisieme si vous le souhaitez .
essayez !

Diagonal dit: à

à l’appui de son sentiment, il raconte qu’il avait un jour reçu une longue lettre de Jean-Marie Le Clézio détaillant son admiration pour ses nouvelles, mais les confondant en fait avec Murs de Kôbô Abe »

Je suis très étonné que JMGLC ait pu être l’auteur d’une pareille bévue, mais si l’anecdote est vraie, elle est tout à son honneur. Prendre la peine d’écrire son admiration pour un confrère nobélisé que l’on n’aurait pas lu (?) en se trompant de cible au point de le confondre avec l’auteur de l’homme boîte, voire de Yasunari Kawabata,(mais pas Yukio Mishima quand même), ce n’est pas tout le monde qui aurait eu ce courage là. K O, dont aucun des romans ne secrète la moindre vanité, ne dit rien des lettres d’admiration que je lui ai fait parvenir, c’est bien normal, je ne suis pas non plus le nouveau nobélisable japonais à venir, je veux parler du délicieux Haruki Murakami. Oé K. nous parle à tous comme à ses frères humains, point n’est besoin d’évoquer une grandiloquente « immense communion » avec son oeuvre. Une famille en voie de guérison suffit à nous consoler d’être au monde, de ne pas avoir été, d’être avec lui et de ne plus y être bientôt, quelle importance, finalement.
Merci pour cet émouvant billet quand même.

bérénice dit: à

DHH Rose nous leurre avec ses recettes, c’est une lectrice infatigable qui pour faire diversion ou se mettre à portée nous raconte des bobards, ingénue dans sa cuisine à superposer de jolies couleurs, je doute un peu.

J.-C. Azerty dit: à

rose dit: 21 novembre 2014 à 14 h 57 min
la carpe pas ma grand-mère.

rose dit: 21 novembre 2014 à 14 h 56 min
myope et sexuelle : comme la carpe du dimanche chez ma grand-mère cuite à l’étouffée.

Et si, en y regardant bien, la carpe de Rose était AUSSI sa grand’mère ? C’est une question que soulève pour moi la lecture d’un ouvrage difficile (du moins pour moi) mais passionnant, « Par-delà nature et culture », de Philippe Descola. L’auteur aujourd’hui professeur au Collège de France, où il a succédé à Françoise Héritier à la chaire d’anthropologie de la nature, ethnologue et anthropologue de premier plan, y décrit notamment les conceptions cosmologiques des Indiens Achuar, qui vivent en Haute-Amazonie, et chez qui il a longuement séjourné. Eh bien, ces Indiens estiment qu’ils sont reliés avec les êtres non-humains (arbres, plantes, animaux) par des relations de parenté et qu’ils partagent avec eux des aptitudes (conscience, affectivité, intentionnalité, sociabilité etc.) que beaucoup, parmi nous, auraient encore tendance à réserver aux seuls humains. Ainsi, un Indien Achuar ne verrait aucun inconvénient à reconnaître dans une carpe sa grand’mère, même si, l’ayant pêchée, il la cuit pour son déjeuner. On conçoit dans ces conditions, que les manières de table, chez les Achuar, atteignent un degré de raffinement qui laisse loin derrière lui celui de la cuisine japonaise. On ne cuit pas sa grand-mère sans déployer un luxe de précautions, d’ordre rituel. Le livre de Desola est un livre bouleversant, au sens exact du terme, parce qu’il bouleverse les idées reçues. J’avoue que la merveilleuse subtilité de la cosmogonie et du système totémique des Aborigènes d’Australie m’a laissé pantois, même si la subtilité non moins grande des analyses de Descola a parfois sollicité les limites de ma comprenette.

Diagonal dit: à

je viens de relire la méchante chronique du 29 août sur « l’égo peplum ». La Royaune, dont je viens d’achever la lecture, est à première vue puant de narcissisme d’un bout à l’autre, l’affaire est entendue, mais enfin, c’était ainsi depuis le début. Il y a cependant une chose que vous n’avez pas comprise, Passoul, à force de précipitation à bâcler vos chroniques vacheresques. Le terme de la quête d’EC n’est évidemment pas le clitoris de Marie. C’est le mystère de l’intime parenté qu’il entretient avec la mémoire de Jean-Claude Romand, l’adversaire qui croupit, heureux, au fond de sa prison, parce qu’il prie librement.
« Avoir dans le secret de son âme affaire à autre chose qu’au menteur qui l’habite »… (p. 435), j’ignore pour ma part si croire à cela, c’est être chrétien, comme le dit EC. Ce que je sais, en revanche, c’est que la lueur entrevue du mensonge qu’EC trimballe au fond de lui-même depuis toujours (un ‘mensonge’ qui, entre nous, ne risque pas d’étouffer la conscience des jurés G.) ne pourra jamais totalement occulter la possiblité d’une île venue d’ailleurs. Voilà ce qu’il faut retenir de ce mauvais pavé : il y contient des moments de grâce et d’humilité derrière beaucoup d’orgueil, il faut savoir les chercher et les trouver.

PMB dit: à

Passou dit: 21 novembre 2014 à 15 h 13 min

Merci !

La complainte de la vilaine censure m’a toujours fait rire : un blogue est un espace public, mais géré par une personne privée qui a parfaitement le droit de virer les malotrus en tous genres, dont ceux qui confondent être rabelaisien et se vautrer dans la goujaterie.

Jean-Patrick de Roekflucht dit: à

PMB dit: 21 novembre 2014 à 18 h 06 min
virer les malotrus en tous genres, dont ceux qui confondent être rabelaisien et se vautrer dans la goujaterie.

François Delpla et C.P. : vous voilà prévenus !

Bernadette dit: à

Delpla et C.P. malotrus ? expliquez-nous, JC

la vie dans les bois dit: à

Voilà, je lis JB qui fait l’apologie de Descola et sa vision occidentale sociologique pour parisiens qui ont perdu tout contact avec la nature, plaquant de grands concepts pour faire joli, mais ce soir vous ne serez pas un jaguar ! je lis Diago, plein de gouttes de pluie qui se met à genou devant une histoire de famille japonaise ( au fait, vous avez vu ce film « tel père, tel fils »?)et qui enfonce Carrère en le traitant de menteur. Attend un peu que je rentre à la maison, avant de repartir, et tu vas voir si je vais pas la retrouver la méthode Zen !

http://web-japan.org/factsheet/fr/pdf/fr16_martial_art.pdf

Primerose dit: à

Comme dirait Clopine, maintenant ça vole haut :
deux heures sur les confitures.
Vive la Nouvelle République des Marmitons.

J.-C. Azerty dit: à

Descola et sa vision occidentale sociologique pour parisiens qui ont perdu tout contact avec la nature, plaquant de grands concepts pour faire joli (La Vie dans les bois)

Oui non, c’est franchement caricatural ce que vous dites là. Pour le coup, vous devriez changer de pseudo !

la vie dans les bois dit: à

Pas du tout JB, des liens très interessants ont déjà été donnés ici sur cette conceptualisation à l’occidentale de l’ethnographie à la parisienne Qui s’appelle anthropologie ?
D’ailleurs où en est-on de cette question des sciences sociales en France ?

ethnopenseur dit: à

« aucun inconvénient à reconnaître dans une carpe sa grand’mère, même si, l’ayant pêchée, il la cuit pour son déjeuner.  »

sa grandè-mère dans une carpe en particulier ou dans toutes les carpes ?

J.-C. Azerty dit: à

JB, causez vous « l’inconscient structural » ? (La Vie dans les bois)

Pas du tout, mais merci pour le lien. Je m’en vas éclairer ma lanterne. N’oubliez pas, tout de même, que, tout parisien qu’il est, Descola, les bois, il connaît, au moins autant que son maître Lévi-Strauss.

J.-C. Azerty dit: à

sa grandè-mère dans une carpe en particulier ou dans toutes les carpes ? (ethnopenseur)

Question d’intuition… de degré de sensibilité…

la vie dans les bois dit: à

Ah oui, grand Maître, indeed.
Je viens de voir un truc amusant.
J’ai lu aussi avec réel plaisir « la forêt des Mânes » de Granger.

J.-C. Azerty dit: à

Lu le compte-rendu du livre de Descola par Richard Pottier. En dépit de quelques critiques, il est pour le moins élogieux.

rose dit: à

Non c’est une métonymie croyé-je. La partie pour le tout, c’est à dire précisément une synecdoque.

C’est un lien voyez-vous comme le poulet/frites pour d’autres, moins pénibles ô combien.

Il mange la carpe le dimanche chez sa grand-mère. Lorsque sa grand-mère meurt la carpe vient remplacer sa grand-mère.

Or, lien avec le sujet, au Japon, les carpes ont grande importance dans l’espace eau des jardins japonais.
Mais ne sont pas cuites à l’étouffée grands dieux japonais, ô seppukku.

rose dit: à

dans toutes les carpes : càd quelle que soit la carpe : c’est l’amour. Globalité de toutes les carpes, universalité pour une grand-mère unique.

rose dit: à

Primerose dit: 21 novembre 2014 à 18 h 34 min

Comme dirait Clopine, maintenant ça vole haut :
deux heures sur les confitures.

Ce n’est rien deux heures : c’eût pu être plus ; je pense que vous ne pouvez concevoir sans doute l’idée d’une confiture bicolore. Idée qui m’obsède grandement comme l’obsidienne pour d’autres.

rose dit: à

dommage que je ne puisse plus ouvrir un seul lien ici. Un jour ai vu une collection de salle de bains japonaises in situ dans des jardins japonais ici même.

Oui, j’ai vu l’échange des garçons dans le film tel père tel fils. Je n’ai pas aimé que le garçon pauvre sa famille ait l’air plus heureuse que le garçon riche. J’ai trouvé que c’était un poncif.

Style ceux qui disent l’argent fait pas le bonheur. Une m’a dit que tous ceux qui disaient ça en avait et donc c’était pour colmater la misère noire.

rose dit: à

Cela n’empêche que c’était un bon film quand même à mes yeux : surtout le questionnement du père riche sur sa relation affectueuse à son fils qui n’était pas le sien. Je l’ai trouvé sincère, c’est rare.

rose dit: à

Diagonal dit: 21 novembre 2014 à 18 h 06 min

Voilà ce qu’il faut retenir de ce mauvais pavé : il y contient des moments de grâce et d’humilité derrière beaucoup d’orgueil, il faut savoir les chercher et les trouver.

Euh, je serai bcp + nuancée que vous : ai pas vu tant de narcissisme que vous? Juste une référence omniprésente à moi comme si j’étais l’étalon-mètre.
Mais, non plus, je n’ai vu ni grâce, ni humilité. Je ne crois aps non plus une quelconque nsotalgie envers ces années où il se fadait la messe tous les soirs à 19h30 à saint pierre du roule (ou autre titre) avec autant de fadas que lui. Azimutés.

Alors qu’on est bien la nuit chez soi.

la vie dans les bois dit: à

Il finit comment le livre de Carrère ?

constat dit: à

Dans ma vie ça fait plus de dix ans que ça dure, mais cela fait beaucoup moins longtemps que je viens sur la rdl… How bizarre…

Donc, pour la clarté hors martelage de bornés répétant en boucles les mêmes sous-entendus de lâches ici c’est donc bof.

Enfin, bref, bonne soirée.

Diag ... dit: à

Christiane aimait également beaucoup KenzaburOE, un peu moins Manu Carar. Elle nous manque tant tant, agenouillée sous sa pluie bénéfique.

rose dit: à

bérénice dit: 21 novembre 2014 à 17 h 37 min

DHH Rose nous leurre avec ses recettes, c’est une lectrice infatigable qui pour faire diversion ou se mettre à portée nous raconte des bobards, ingénue dans sa cuisine à superposer de jolies couleurs, je doute un peu.

non non : je me fais voler tout le temps toutes mes idées pck’il me faut 50 ans pour les réaliser et qu’elles volètent ce temps de la conception (pareil que le jour où un homme (souligné trois fois) me mettra de l’eau dans la crèche qui circulera avec une pompe à eau et fera tourner le moulin à vent). Ce jour-là sera béni des dieux de l’Olympe.

Donc mon idée de cuisine est d’illustrer des plats par des couleurs des écrivains et des œuvres d’art.

Par exemple en entrée Jasper Johns’s flag : purée d’herbes sauvages, juxtaposée à potimarron fleurs de géranium sauvage.

Plat de résistance : R.L Stevenson en voyage dans les Cévennes avec son ânesse.
Pavé de porc aux cornouilles, carottes pour l’ânesse de Stevenson, champignons des bois pour les Cévennes, pomme de terre rapée.

fromage de chèvre à la sarriette
et dessert.

Dessert, je vous propose châtaignes dans la cheminée, vin de noix vieilli en fûts de chêne.

Le tout accompagné de l’eau de la fontaine de M. et d’un Vosne Romanée de 1986. Caché dans la cave sous la piquette. à cause de C.P et de ueda.

Primerose dit: à

La République des Marmitons :
la confiture de rose :
longue en bouche, mais dure à digérer.

Diag ... dit: à

St Philippe du Roule le soir de la Nöel, c’est quand même pas mal, mais il parlait surtout de Saint Séverin qu’est pas mal non plus à l’heure de la messe de minuit… Sinon, le Royaume, ça finit mal, c’était inévitable.

rose dit: à

DHH dit: 21 novembre 2014 à 17 h 24 min

Merci ; je n’ai aps envisagé le congélateur pck’lorsqu’on décongèle il faut consommer rapidement. Mais peut-être que déjà l’idée peut marcher. Je vais faire un essai.

bonjour bien cordial à vous DHH

rose dit: à

>DHH je me contenterai de deux

rose dit: à

TKT dit: 21 novembre 2014 à 17 h 18 min

Rose, la cruauté et le raffinement sont deux éléments bien présents aussi dans la société occidentale. La cruauté est humaine, présente partout, dans toutes les civilisations. Pour ce qui est du raffinement, cela existe dans toutes les grandes civilisations.
D’accord avec vous : néanmoins, dans certaines contrées il y a quintessence de ces deux éléments là, ailleurs moins. Cela dépend de de quoi avons-nous besoin pour vivre, ou pour exacerber notre désir de vivre.

rose dit: à

de mémoire, cela finit mal pour Emmanuel Carrère car il ne croit plus en dieu du tout ; mais je crois bien avoir lu qu’il y a dans son excipit un vague regret d’avoir cru et de ne plus croire. Le même quand tu es sorti de l’enfance : tu n’y es plus et tu n’y seras plus jamais.

C’est là qu’il parle du chas non ?

hamlet dit: à

je voulais dire que c’est là un bien bel article mais à quoi bon, si même Monsieur Assouline ne lit pas les commentaires à quoi bon le féliciter dans un commentaire ? mais bon, tant.

effectivement, parmi les plus grandes success stories de ces dernières années figure en première place celle d’Afflelou.
Il n’y a qu’à voir son slogan publicitaire : « Afflelou c’est fou ! », pour prendre conscience de l’importance de l’esthétique des lunettes aujourd’hui.
Pas que pour les écrivains !
Mais pour les écrivains aussi, car même les écrivains n’en sont pas épargnés.

J’en veux pour preuve cet interview de Kenzaburô Oé (matelots, matelots naviguent sur les flots) donné à Lire Magazine en 2006 dans lequel il déclare : Afflelou a changé mon existence !

Car, pour ceux qui l’ignorent : les lunettes d’Oé (marins bretons la Madone veille sur vous) sont signées « Afflelou » !

rose dit: à

Monique dit: 21 novembre 2014 à 16 h 17 min

Je voulais savoir si l’ampleur de ce que vous faites utilisant tel ou tel pseudo

Pour un livre des records ce serait raté à moins d’une parution pour un record du ratage, comme on rate une correspondance qui vous laisserait à quai pour une vie, une de celles que vous n’attendiez pas et qui pourtant s’offre en désert avec plus de mirages que d’oasis.

je vous lis et vous me faites penser au Paris Texas de Wim Wenders. Lorsqu’elle se retrousse les manches et attaque le ménage de son motel.

Ou alors dans Mommy lorsque les deux voisines hurlent de rire pck’une fait le singe et l’autre adore. Et elles rient comme elles n’ont pas ri depuis longtemps. Derrière les mirages sont les oasis.
Certes, si l’on croit crever de soif on ne verra les puits.

rose dit: à

J.-C. Azerty dit: 21 novembre 2014 à 17 h 48 min

rose dit: 21 novembre 2014 à 14 h 57 min
la carpe pas ma grand-mère.

rose dit: 21 novembre 2014 à 14 h 56 min
myope et sexuelle : comme la carpe du dimanche chez ma grand-mère cuite à l’étouffée.

Et si, en y regardant bien, la carpe de Rose était AUSSI sa grand’mère ? C’est une question que soulève pour moi la lecture d’un ouvrage difficile (du moins pour moi) mais passionnant, « Par-delà nature et culture », de Philippe Descola. L’auteur aujourd’hui professeur au Collège de France, où il a succédé à Françoise Héritier à la chaire d’anthropologie de la nature, ethnologue et anthropologue de premier plan, y décrit notamment les conceptions cosmologiques des Indiens Achuar, qui vivent en Haute-Amazonie, et chez qui il a longuement séjourné. Eh bien, ces Indiens estiment qu’ils sont reliés avec les êtres non-humains (arbres, plantes, animaux) par des relations de parenté et qu’ils partagent avec eux des aptitudes (conscience, affectivité, intentionnalité, sociabilité etc.) que beaucoup, parmi nous, auraient encore tendance à réserver aux seuls humains. Ainsi, un Indien Achuar ne verrait aucun inconvénient à reconnaître dans une carpe sa grand’mère, même si, l’ayant pêchée, il la cuit pour son déjeuner. On conçoit dans ces conditions, que les manières de table, chez les Achuar, atteignent un degré de raffinement qui laisse loin derrière lui celui de la cuisine japonaise. On ne cuit pas sa grand-mère sans déployer un luxe de précautions, d’ordre rituel. Le livre de Desola est un livre bouleversant, au sens exact du terme, parce qu’il bouleverse les idées reçues. J’avoue que la merveilleuse subtilité de la cosmogonie et du système totémique des Aborigènes d’Australie m’a laissé pantois, même si la subtilité non moins grande des analyses de Descola a parfois sollicité les limites de ma comprenette.

C’est comme cela : sur ce sujet, d’importance je n’ai pas grand chose à dire, mes connaissances étant réduites sur l’inconscient structural. Mais je comprends bien que l’on soir tourneboulé à lire ce dont on s’est éloigné depuis plusieurs générations.

Bonne soirée.

Tu sais parfaitement bien hamlet aux fines herbes que l’on se fout complètement d’Afflelou. Et que faisant cela tu me renvoie aux conversations de bazar.

Je m’en vais donc et te laisse le terrain déminé. Calme vaste et clair.
Bonne soirée

Edouard dit: à

Pas mal ce que dit Diagonal a propos de Carrere. A ceci pres que l Adversaire n est pas De sang froid, que la difference entre Capote et EC c est que tout ce qu entrevoit EC, clitoris de Marie ou refuge de la golie de Romand en une pseudo religiosite ardente qui le rendrait libre, c est toujours son nombril.
Admiration par contre a Oe K, homme des bois de Shikuku, moque pour son accent a couper au couteau, adepte de gascar, de Grass, ecolo oppose a Cl Simon sur les questions des essais en Pacifique sud. Tellement Japonais, bien sur que oui, malgre ce que je peux en lire ici.
La Reine, ce matin 8.25, votre cote Million Dollars Baby me botte. Poids plume, vif, endurant, tetu, n hesitant pas a grimper sur le ring dezinguer un Azerty fat, repu, gonfle comme un sac d entrainement bourre de plomb! Tout d une « petite femme » a la Pavese. Une douceur dure, mysterieuse, timide et incisive, qui ne s en laisse pas conter… Alors, Italienne ou pas?

hamlet dit: à

ce que je préfère chez les écrivains c’est leurs engagements !
et de tous les écrivains l’écrivain japonais (sans doute avec le colombien) est le plus engagé !

hélas, l’écrivain français arrive bon dernier, juste après l’écrivain suisse qui lui se reconnait, non pas à ses lunettes, mais à sa montre !

hamlet dit: à

j’ai découvert l’univers japonais grâce à Amélie Nothomb….

Léontine Bernstin dit: à

La mercatique est la science de la marche avant et la capote celle de la marche arrière

TKT dit: à

Rose, pour ce qui est de la cruauté au nom de la France, rappelons nous les guerres, dont les campagnes napoléoniennes en Russie et en Espagne, l’esclavage, les Croisades aussi, sans oublier ni la Milice et la participation au projet de la Shoah, ni les Français enrôlés librement dans la Waffen SS.
Les individus ont la capacité d’être des monstres, certains gouvernements en font une arme, un principe.

Le problème des Japonais et de leur gouvernent, ils refusent les revendications des peuples colonisés pendant leur période fasciste.
Les fascistes nippons avaient la même soif de pureté de race, que les nazis. En 2014, le Japon est toujours xénophobe, les principales victimes sont les émigrés Coréens et les Philippines.

hamlet dit: à

ahh mais ce que dit Diagonal est toujours très intéressant !!!!!

même s’il lui aura fallu arriver jusqu’au Royaume des cieux pour découvrir le narcissisme de Carrère.

c’est ce qu’on appelle, dans le domaine de la mécanique des fluides et des moteurs « le retard à l’allumage »….

mais même le retard à l’allumage présente parfois ses intérêts.

hamlet dit: à

c’est la chose qui m’étonne le plus : la lenteur d’esprit lecteur d’aujourd’hui…

autrefois le lecteur avait l’esprit vif !

mais ça c’était autrefois.

hamlet dit: à

la littérature japonaise est de toute les littératures, la plus intrigante.
d’ailleurs les japonais eux-mêmes sont extrêmement intrigants…

d’ailleurs, contrairement à ce que pensent certains lecteurs il n’est pas nécessaire de la lire en mangeant des sushis, on peut peut très bien lire Tanizaki en savourant une potée auvergnate, dans le clair obscur du noir laqué d’une pièce éclairée à la bougie.

Léontine Bernstin dit: à

La masse irradiée, elle va aller se sécher ailleurs

hamlet dit: à

ce qui caractérise le mieux la littérature japonaise est l’extrême tension entre le temps passé, présent et futur.

c’est hyper simple à repérer : les écrivains japonais nostalgiques ont une écriture plutôt classique, genre proustienne, ceux de futur sont hyper trash.

avant, à chaque fois que je lisais un auteur j’avais toujours peur qu’un kamakaze s’écrase sur la maison, j’en ai ai parlé à ma psy, après 8 séances d’EMDR et 12 d’hypnose le problème est réglé : je les lis dans le jardin.

furgole dit: à

Chère Clopine,
Vous montrez bien l’une des mille complexités du Japon. Pour y avoir vécu quatre ans, il y de cela belle lurette maintenant, je mesure combien ce peuple est insondable. Le même mot peut dénoter une chose et son contraire, et seule une intonation fera le départ entre deux sens opposés.

hamlet dit: à

vous êtes pas obligés d’écrire des commentaires en relation avec l’article de Monsieur Assouline. Je dirais même plus c’est tout à fait déconseillé.

vous pouvez écrire sur ce que vous voulez !

exemple, au hasard : Dostoïevski, il est pas japonais, et ben c’est permis d’en parler.

pour dire des trucs du genre : Dieu n’a pas épargné le Christ de la crucifixion mais il a épargné Dostoïevski de peloton d’exécution !

pourquoi ?
parce que Dieu aime lire.

hamlet dit: à

Clopine n’aime pas le Japon ?

mais Clopine le Japon c’est le pays où est partie vivre l’auteure du livre : l’élégance du hérisson ! s’il récupère ce genre d’écrivain c’est bien la preuve que ce doit être un beau pays.

PMB dit: à

François Delpla et C.P. : vous voilà prévenus !

Pour ce que j’ai eu à commercer ici avec eux, c’étaient tout sauf des malotrus.

Le peu de Japonais que je connais est fan de culture française. Bon, ça peut être aussi bien les Alpine A110 que les anciens bocaux la Lorraine et Mireille Mathieu…

hamlet dit: à

Clopine !!! j’ai décidé de ne plus dire du mal d’Onfray !!!

maintenant les disciples de Nietzsche ne m’intéressent plus, j’ai décidé de m’attaquer à leur maitre : FN !

hamlet dit: à

j’ai découvert la civilisation japonaise en regardant le film : lost in translation….
comme film c’est bien.

Retour de manivelle dit: à

furgole dit: 21 novembre 2014 à 20 h 43 min
Le même mot peut dénoter une chose et son contraire

Rendez-nous bouguereau.
Vite.

constat dit: à

Du moment que vous ne faites vos cacas nerveux emballés qu’ici…

hamlet dit: à

la Culture Clopine !!!
la culture japonaise n’est qu’un pan de cette grande culture mondiale dans laquelle le français fait figure d’exception….

d’ailleurs aujourd’hui les japonais reprennent le modèle français et se disent vouloir défendre l’exception culturelle japonaise.

ce à quoi les français ont rétorqué que si on multipliait les exceptions ces dernières finiraient par devenir la règle !

du coup les japonais ont râlé et les français leur ont envoyé Teddy Riner pour régler le problème sur un tatami et là les japonais ont arrêté de faire les malins !

un tatami, tatami, à le prononcer ce mot sonne si ridiculement, tatami.. tatami…, mais il suffit de se retrouver dessus avec l’ourson Teddy en face pour perdre toute envie d’en rire !

résultats des courses les français ont pu conservé leur exception culturelle, qui, grâce à son représentant emblématique : Raphaël Enthoven, est à ce jour le plus beau fleuron de notre pays !

hamlet dit: à

Clopine : preuve que le Japon est une grande civilisation : il n’existe aucun philosophe japonais connu, pas de Sartre (même sans lunettes), de Camus, de Montaigne, de Descartes, de Bergson ou de Voltaire japonais !
c’est à ce genre de détail qu’on reconnait les grandes nations.

Le 1% qui passe dit: à

Chaloux l’hypocrite se goberge.
Il est la cause première des dérives de ces derniers mois, mais il se permet de plastronner tel un petit roquet innocent.
Honte à lui.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…n’oublions pas la cruauté que nous avons infligé aux autres,!…( sic )

…Non,!…on vous attend pour se faire mettre avec les chaînes des €uroland’s aux cous,!…
…qu’est ce qu’il faut pas arriver à lire, avec toute la culture des oignons bio-vert,!…aimons-nous,!…faisons la paix et pas la guerre,!…
…la lutte des classes ( sic,! du pognon en connivence,! ) sur le dos,!…Ah,!Ah,!…y a pas photo,…

…ce qui reste admirable dans l’imaginaire du livre illustré,!…c’est les illustrations offset en beaucoup de passages en couleurs en repérages superposés,!…gravures des planches de bois à la main,!…plus tard en photogravure,!…

…en soit une illustration vaut bien un chapitre littéraire,…le soin et l’art de dissimuler tout en exhibant le contexte apparent,!…les artistes à la touche des prodiges,!…
…des maîtres,!…de l’espace encadré,!…comme des fables d’Esope,!…
…etc,!…

Othello dit: à

Dieu aime lire les aventures de Manuel et Hélène, il ne s’est jamais autant amusé, ces derniers temps. Ils lui ont offert un bon moment, à Lui qui n’ose jamais regarder des pornographismes : les pages 390 à 400 notamment Lui auraient beaucoup plu.

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé des suchis.

D. dit: à

TKT dit: 21 novembre 2014 à 20 h 29 min

Et pourquoi Jérusalem, lieu où le Christ, Fils de Dieu et Dieu Vivant est ressuscité, ne devrait-il pas être 100 % chrétien ? En quoi cela serait-ce illogique ? J’attends votre démonstration.

D. dit: à

N’est-ce pas quelque part une monstruosité de s’approprier une cité qui ne vous appartient plus de fait ?

Rue des petites perles. dit: à

TKT : « La cuisine japonaise ne se réduit pas au poisson crû »

dhh dit: à

Rose
pas de souci ce sont les produits périssables comme le poisson la viande les plats préparés qui sont fragilisés par la congélation, pas les conserves telles les confiures

Rue des petites perles. dit: à

TKT dit: 21 novembre 2014 à 15 h 43 min

@ Passouline: tous mes remerciements personnels pour l’élimination des trolls. Je n’ose espérer que la RdL redevienne un lieu de conversation.

pour cela il resterait à vous élimininer de cet espace de commentaire, Cher Monsieur Kron.

Au fait, un petit commentaire de votre part sur Kenzaburô Ôé ? Non ? Tiens tiens…

Béné dit: à

D’accord avec tout ce que vous voulez, mon cher Pierre, par contre j’aimerais savoir comment et pourquoi vous ne relayer pas l’effort qui a été fait! Un livre acheté, 5 euros, trois repas distribués.
Il s’agit certes de petites nouvelles tranquilles mais que vous ne relayer pas l’info qu’on peut acheter un livre 5 euros et que trois repas seront possibles. C’est dommage pour votre image, c’est inadmissible! Même si ces auteurs ne sont pas les votres, vous vous devez de le faire et de faire cette publicité! Sinon, vous ne correspondez plus au vrai monde mon cher Pierre! Vous vous perdez dans vos blogs et vous oubliez la vraie vie! Sans compter que vos livres sont proposer en format pocket! Alors pourquoi je ne vois aucune pub pour ce livre ici!?

Si acheter un livre à 5 euros permet de servir 3 repas alors pourquoi je ne vois aucune publicité même ici!
Un cd de chansons passe vite dans les têtes, parce que ça passe forcément à la radio ou à la tv! Un livre, il faut en faire la pub! Il faut en parler! Cinq euros ce livre et cela donne le droit à trois repas pour quelqu’un!

Comment vous avez fait pour ne pas en parler!??

Béné dit: à

Franchement c’est une gentille initiative que les gens de lettres se doivent de relayer. Il n’y a pas un jour où les ouvriers et les employés ne se retrouvent sur le carreau. Alors quand le monde littéraire fait une bonne action, faut la relayer! Ce n’est pas tous les jours que le monde littéraire se rende compte que le vrai monde existe! Je trouve que c’était une bonne idée et du coup on peut alterner les genre encore mieux dans ce genre de livre. Vous n’y avez pas participer cette fois-ci!, je note. Dommage! Vendre 5 euros un livre tout public, le tout au profit des resto du coeur, il n’y a pas de meilleure publicité! 😉

J.-C. Azerty dit: à

Abdelwabab Meddeb nous a quittés le 5 novembre dernier. Vous êtes invités à lui rendre hommage à l’Institut du Monde Arabe, à Paris, au cours d’une soirée le mercredi 26 novembre à 19h30

Je pense que la découverte de l’oeuvre d’Abdelwahab Meddeb est de nature à fournir un utile contrepoint à des propos inacceptables sur l’Islam, qu’on a pu lire récemment, de façon récurrente, dans les commentaires de ce blog.

la vie dans les bois dit: à

@20h09 non, il ne finit pas mal le livre de Carrère.
Une spiritualité de bourrin, qui a passé trop de temps à confesse, peut en faire u, tel résumé.
@19h43, il est question de « sincérité » dans ce film japonais « tel père, tel fils »? et au nom de quel jugement moral ? celui du commando du kommintern qui refait le film pour qu’il colle à son image de lutte des classes.
http://www.youtube.com/watch?v=-QAGPUDV-0c&index=2&list=PL635BEFFA1BA80FAD

barbara de la Motte Saint Pierre dit: à

clopine pourquoi vouloez vous être une grand mère étouffée ?

barbara

Sergio dit: à

Primerose dit: 21 novembre 2014 à 18 h 34 min
deux heures sur les confitures

Ha mais c’est vrai, ça ! Hon va parler du gonflage des moteurs instead…

Diagonal dit: à

@22.39 Rappelons donc la fin (p. 630. Après l’expérience du lavage des pieds dans une communauté de l’Arche, il y a l’amour de la petite trisomique qui danse et rayonne et entraîne Carrère dans la farandole, un Carrère qui explique avoir surmonté son dégout du kitch de la situation :
« Ce livre que j’achève là, dit-il, je l’ai écrit de bonne foi, mais ce qu’il tente d’approcher est tellement plus grand que moi que cette bonne foi, je le sais, est dérisoire. Je l’ai écrit encombré de ce que je suis : un intelligent, un riche, un homme d’en haut : autant de handicaps pour entrer dans le Royaume. Quand même, j’ai essayé. Et ce que je me demande, au moment de le quitter, c’est s’il traduit le jeune homme que j’ai été, et le Seigneur auquel il a cru, ou s’il leur est resté, à sa façon, fidèle. Je ne sais pas ».
On dira ce qu’on voudra, mais il n’y a pas de raison de ne pas lui faire crédit d’un peu de sincérité finale à Carrère, en dépit ou à cause de toutes les verges qu’il a données pour se faire battre. Par conséquent, je ne sais pas moi non plus comment considérer la fin, mais une chose est sûre. Elle renvoie chacun de nous aux bonnes raisons que nous trouvons en nous pour ne croire deux secondes en la sincérité de Carrère. C’est pourtant ce qu’on serait en droit de demande à chacun, à commencer par Passoul, d’interroger en lui : ce blog n’est pas bien méchant, tant qu’il permet d’éructer ce qui permet à tous de ne rien mettre en danger de soi-même, car l’absence de charité pour les autres, la haine de soi, le mensonge y triomphent apparemment en maîtres. Je pense pourtant qu’une infime minorité courageuse d’intervenants trop pudiques pour le dire ont ressenti quelque chose d’autre.

B comme BERLIN dit: à

« Diagonal dit: 21 novembre 2014 à 23 h 52 min.
ce blog n’est pas bien méchant, tant qu’il permet d’éructer ce qui permet à tous de ne rien mettre en danger de soi-même, car l’absence de charité pour les autres, la haine de soi, le mensonge y triomphent apparemment en maîtres. Je pense pourtant qu’une infime minorité courageuse d’intervenants trop pudiques pour le dire ont ressenti quelque chose d’autre. »,

Facile à dire,…
Mais lorsque les intervenants commencent à se menacer en voulant faire intervenir l’état, (la justice), cela pose problème.
Tenir un endroit où l’expression est absolument libre et anonyme, est impossible car il sera pollué à 90%, (et je suis gentil), par des personnes qui n’en ont rien à foutre de la liberté d’expression.
Je l’ai su par expérience, et cela c’est terminé par les CRS et procès.
Je constate que Mr Assouline tient ce blog ouvert largement à tous depuis plus de dix ans.
Qu’il fasse le ménage de temps en temps est normal, s’il veut malgré sa lassitude laisser un espace ouvert…
Réfléchissez-y un peu.
Quel autre blog existe qui vous permettrait de déblatérer à longueur de post?.
Si vous en connaissez un autre, fréquentez le.

OK, ce n’est pas le sujet.
Et je n’ai toujours pas lu le post …
Berlin, le japon, et un vendredi soir, jour ou les petits travailleurs se bourrent la gueule, s’échangent leurs femmes, continuent le samedi avant de se reposer le dimanche pour accepter de nouveau le joug pour les cinq jours à venir… Vu cela, déjà plus au nord. Ainsi les suédoises sourient… Et baisent… Quelques fois.
Pour le « Genji monogatari », peut-être plus tard… .. .
Nonne note.

Bloom dit: à

Merci Passou d’avoir mis fin enfin au règne des pourrisseurs de ce blog.

rose dit: à

>bérénice

pardon il s’agissait de Bagdad café et non pas de Paris Texas. Cette touriste allemande charnelle qui est plaquée là par son imbécile de mari en plein désert et qui révolutionne la vie de ceux qui ont échoué là.

Un film extraordinaire sur la vie dans le désert sans rien enlever à Paris Texas.

rose dit: à

Nonne note ou bonne note ?

rose dit: à

>DHH

super je note

rose dit: à

vous carburez à la moquerie.
Très loin de l’ironie.

rose dit: à

Hamlet

et très loin d’Hamlet donc.

renato dit: à

Vous oubliez Dōgen, hamlet, mais… c’est peut-être mieux comme ça…

renato dit: à

« qui ne dit mot consent »

Pas du tout : qui ne dit mot se tait », et c’est tout.

Clopine dit: à

Pierre Assouline : vite, je me dépêche (plein de trucs à faire), mais savez-vous que j’en danserais la gigue, là, sur la Rdl, si je le pouvais ? Les filles reviennent ! Les paroles se libèrent ! Et Barbara de la Motte de Saint-Pierre m’interroge : s’il vous plaît, Pierre, tenez bon, tenez bon…

Barbara, je veux être une grand’mère « à l’étouffée »… de baisers. Vous savez, ces baisers des petits enfants avant l’âge de raison, qui trouvent toujours, sur la peau fatiguée des grands mères, l’endroit le plus tendre de la joue… Ces baisers qui sont comme le sourire des coeurs innocents : ah, j’en veux dix, j’en veux cent, j’en veux bien jusqu’à en être cuite s’il le faut…

Parce que ces baisers-là ont quelque chose à voir avec le ronronnement des chats, la patte levée des chiens, le lent regard des bêtes et la main d’une amie qui presse la vôtre : cette « étouffée »-là, avec le grand chaud au coeur que cela implique, vous rend l’émotion aussi palpable que la chaude humidité d’une serre tropicale.

Mais suis-je bête, je vous explique cela à vous, qui le savez parfaitement pardine ! Et une caresse à votre chat !!!

Phil dit: à

Bouvier n’a pas gardé meilleur souvenir de son passage au Japon, cuisine pompée sur la chine avec plus couleur et gens désagréables en souriant. reste les cerisiers et Kyoto. Bougreau est passé à la trappe ? dommage, les japoniaiseries détendent l’atmosphère.

constat dit: à

Ne suis pas JC, mais tu le sais petite maniaque de la calomnie.

constat dit: à

Mysogine… Toujours des excuses les geignardes…

constat dit: à

(misogyne of course)

(et par expérience…)

Bloom dit: à

It was the rainy season in Bangkok (…) The name of the city dates from the Ayutthaya dynasty, when it was first called ‘bang’, « town », ‘kok’, « olives » because of its many olive trees. Another name is Krung Thep, or « City of Angels ». The metropolis, situated less than six feet above sea level, is totally dependent on canals for transportation (…).
The boys run about quite naked, while the girls wear a metal palting over their sex (…) when evening falls, Bangkok is left to the moon and the star-filled sky (…) Thick, brown incense sticks burn before that statues (…)
In 1939 – last year- Siam officially changed its name to Thailand (…)

-Yukio Mishima, The Temple of Dawn (Wat Arun).

Je ne suis pas en mesure de juger de la « fidélité » de la restitution, mais force est de reconnaitre que Mishima a été très bien servi par ses traducteurs américains, en l’occurrence E.Dale Saunders et Cecilia Segawa Seigle. Gloire aux bons traducteurs.

constat dit: à

D’ailleurs lu encore pas plus tard que ce matin et pour la n-ième fois une madame-je-sais-tout avec docteurs et scientifiques en appui (qu’elle doit pas vraiment bien connaître) avec pour seul but juger autrui avec mépris sans donner le moindre indice d’un embryon de capacité à commencer par soi-même.

Avant il fallait du culot, de nos jours il suffit d’être gonflé (et de rester accroché à une pompe).

D. dit: à

Que les filles reviennent, c’est très bien.
Mais pas Clopine, par pitié. Quelle niaiserie dans la plupart des ses écrits. Je rejoins entièrement Daaphnée sur ce point.

D. dit: à

Je pense que si on continue avec tout le monde, mais sans Clopine ni TKT ça tiendra la route et pour longtemps. C’est maintenant de prendre les bonnes décisions.

hum dit: à

PMB dit: 21 novembre 2014 à 20 h 50 min
François Delpla et C.P. : vous voilà prévenus !
Pour ce que j’ai eu à commercer ici avec eux, c’étaient tout sauf des
malotrus

euh, je pense que le post de Roekflut était du deuxième degré, PMB, de l’humour comme dit Barozzi. (preuve au passage qu’il ne peut pas être JC, mon pauvre Bernadette).
bon, y a moins de trolls, mais les bas de plafond sévissent toujours.

D. dit: à

Il y a aussi des trolls bas de plafond.
J’ai un exemple en tête.

constat dit: à

et les geignards incapable d’exprimer une opinion personnelle aussi..

N. S. dit: à

Être débarrassé de JC, c’est bien, l’atmosphère est plus respirable. Mais il reste le troll à pseudo multiple (qui signe maintenant Bernadette), TKT, Chaloux, Daaphnée, Clopine et B comme Berlin.
C’est pas gagné.

Leontine Bernstin dit: à

un p’tit Schull maiz’êt’êtres
Indrig Caven pour les noctambules
Y’a pas de pire honni…

constat dit: à

Les clichés c’est pratiquement une expression obsolète, faudrait parler de prêt à porter.

constat dit: à

et là-bas encore un faux-derche ergotant sur la justice populaire.. pitoyable..

allez, je vous laisse au chaud..

Leontine Bernstin dit: à

Descola, c’était bien, ça faisait clichés pour cons qui s’en nantissent.

N. S. dit: à

Mais à quoi joue ce « constat » qui passe son temps à reprocher aux autres de ne pas faire ce qu’il ne fait pas lui-même ?

Bernadette dit: à

constat : il faudrait être vraiment naïve et naïf pour croire qu’on va se débarrasser de JC comme cela, hélas (on est toujours le troll de quelqu’un, hélas aussi)

Pauul Edel dit: à

Bloom, je vous signale que jusqu’au début des années 7O, un représentant de chez Orion, (USA) passait avec une mallette chez les grands éditeurs ;Il proposait des traductions anglaises de Mishima, Kawabata, Endo le catholique (superbe écrivain) , et bien sûr Tanizaki. Ce n’est qu’au début des années 7O qu’on commença a traduire les japonais du japonais et non pas de l’anglais.. Parmi les traductions réussies de l’anglais, j’aime bien les nouvelles de « la mort en été « , de Mishima, traduites par dominique Aury ( l’auteur’ d’histoire d’’O »)
Renondeau est un excellent traducteur de Mishima. Ou Mécréant.
je ne connais pas le japonais, bien sûr, mais c’est un vrai bonheur de lire par exemple sa traduction du « marin rejeté par la mer » ; je vous signale aussi une belle romancière japonaise, Hiromi Kawakami, et son roman « Manazuru » chez Picquier, le défricheur inlassable, un , roman de silence, d’affleurements, avec une délicatesse de touche dans les sensations du matin, du soir, ou l’espace d’une maison, et les lumières.. une des plus belles découvertes du roman japonais actuel… la traduction d’elisabeth Suetsugu donne, elle aussi, l’impression d’une perfection musicale.

Leontine Bernstin dit: à

Y’a que la peau de chagrin qui t’a pas épargnée.

Leontine Bernstin dit: à

Entre ici le Japon, toi qui n’a pas souvent gagné.
Voilà, je voulais écrire que ça
Vous ne mettez pas en confiance !

DHH dit: à

Un grand Merci à Pierre Assouline pour sa nouvelle politique de modération
Je pense que je traduis ici le sentiment de de tous les obscurs qui ,comme moi, n’avaient pas grand-chose à poster ,mais qui venaient sur ce blog ,évidemment pour lire le billet ,mais aussi pour decouvrir ce que quelques grands esprits ,de ceux qu’ils ne rencontrent pas dans la vraie vie , pouvaient livrer dans l’espace commentaire , et dont les interventions se faisaient depuis en plus rares devant l’envahissement de scories trolliques .
J’espere que ce blog desormais « trollenrein » ne manquera pas de faire revenir en force ces grandes signatures qui l’ avaient pour certaines deserté,et pour d’autres n’apparaissaient plus qu’occasionnellement ,les Montaigne à cheval,Sapience Malivole,CP et ses filles ,Lavande et autres

N. S. dit: à

DHH, montaigneàcheval (libre à vous de trouver que c’était une grande signature) a continué sous le nom de bouguereau.

Culture Quizz dit: à

batnigauds

Leontine Bernstin dit: à

C’est à Woodward ! Oh pardon, la référence cinématographique absolue.

Mais absolue !

Culture Quizz dit: à

J’en ai pas fait un autre, mais jaune?

Pétitions et signatures dit: à

DHH dit: 22 novembre 2014 à 11 h 38 min
les Montaigne à cheval,Sapience Malivole,CP et ses filles ,Lavande et autre

A part Sapience (dont l’absence n’est en aucun cas due à un quelconque trollisme) tous étaient présents jusqu’à hier.
Pourquoi tant de haine futile ?

Candide dit: à

Clopine dit :
 » Les filles reviennent »
On est « fille » jusqu’à quel âge ?

Chaloux dit: à

Il y a aussi Shiga, peut-être moins connu, A Kinosaki etc.

constat dit: à

qui passe son temps à reprocher aux autres de ne pas faire ce qu’il ne fait pas lui-même ?

vos sources ?

Culture Quizz dit: à

Ce marronnier du japon.

constat dit: à

Bernadette: vous n’avez qu’un JC ? ma pauvre, comme vous êtes à plaindre..

Annibal 2 mes 2 dit: à

Faisons un rêve !

Qu’en partant du salon littéraire de Passou, dont on ne soulignera jamais assez le travail remarquable et régulier, l’auberge espagnole se régénère !
Que sur les cendres de Bouguereau renaisse enfin notre cher Montaigne !
Que Dexter, de même, laisse tomber tous ses masques pernicieux et tel qu’en lui-même, et sous le pseudo unique qu’il lui plaira, nous revienne !
Qu’à leur suite tant de disparus réapparaissent !
Que mille lecteurs silencieux, anciens et nouveaux, daignent enfin s’exprimer !
Que le grand Alba ne change surtout pas mais modère un peu ses émotions !
Que Daaphnée en oublie ses coquetteries et ses inimitiés en jupon !
Que Paul Edel retrouve tout son humour et nous fasse partager son expérience et ses connaissances complémentaires de celles de Passou !
Que que que…
Mais je rêve ?
Voilà que Jacky se fait encore son cinéma !

Bloom dit: à

Paul Edel, merci pour les suggestions.
Ces traductions indirectes me font penser à l’impossibilité pour le lecteur français, encore aujourd’hui, de lire le Gitanjali/L’Offrande – la prière- lyrique, de Tagore, dans son intégralité et dans son originalité. Au lieu des 157 poèmes écrits en bengali, on ne trouve encore aujourd’hui que la cinquantaine que Gide a adapté de l’anglais à partir des traductions du maitre de Shantiniketan, certes, mais…

C.P. dit: à

@ hum :

Il n’y avait pas de mal, en effet : l’ironie doit garder sa place, et j’ai ri de bon coeur.

Ma grand-mère paternelle Lucia, née Sacripanti à Piana, était passée sur le continent toute jeune fille en 1917, pour faire l’infirmière jusqu’à la fin de la guerre. Elle était douce et très jolie, son patronyme faisait sourire parfois les soldats, et c’était bien ainsi…

Phil dit: à

trollenrein !
Mein lieber Mann..das klingt schön.
C’est le côté riefenstahl de déashash.

Phil dit: à

richtig, dear Bloom. Le père Gide s’est entiché du Tagore tant et si bien que les libraires aujourd’hui ont toujours une eo poussiéreuse de ses traductions à vous refiler. Même sur beaux papiers le public n’a pas mordu à hauteur des tirages.

Pas pour moi dit: à

Que sur les cendres de Bouguereau renaisse enfin notre cher Montaigne !

Euh… non merci, qu’il soit plutôt englouti définitivement. (Un acte charitable du créateur).

DHH dit: à

« montaigne à cheval (libre à vous de trouver que c’était une grande signature) a continué sous le nom de bouguereau »
si ce que vous ecrivez est vrai ,cette derive du personnage serait affligeante ,à moins que le niuveau style qu’il avait adopté procedât d’une volonté maligne de polluer ce blog

Clopine dit: à

Oui, c’est vrai, Bouvier ne délivre pas grand’chose sur le Japon, à part ses incertitudes à lui (surtout dans « chroniques japonaises »). Il faudrait imaginer une rencontre entre lui et Ôé !

Nihil obstat dit: à

de ceux qu’ils ne rencontrent pas dans la vraie vie , pouvaient livrer dans l’espace commentaire , et dont les interventions se faisaient depuis en plus rares devant l’envahissement de scories trolliques . – dhh -.

Franchement, DHH, nous rencontrons des personnes bien plus intéressantes dans la vie réelle, pas vous?
Ici, les personnes s’ imposent, ce qui donne une explication plus que confuse de ce qu’ est véritablement une/un troll.
Le mode d’ intervention de certaines ou de certains qui critiquent les trolls s’ apparente en fait à une intervention trollienne.
Il faut arrêter de nous la chanter l’ antienne de la tyrolienne.

Phil dit: à

Virer les trolls pendant la causerie avec un Japonais. sapré passou, ficherait un pétard dans une projection de l’ozou.

Nihil obstat dit: à

Mais de ne pas intervenir dans une discussion par méconnaissance ou faible connaissance, c’ est ce que je fais sur ce sujet japonais précis.
Sinon signaler à Clopine que l’ art occidental s’ est amplement « penché » sur l’ art japonais et ce depuis Van Gogh et un peu avant lui.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon,!…çà carbure pas des tonnes aujourd’hui,!…tout le fait ses courses aux grandes surfaces,!…
…pourtant, certains produits arrivent à être moins chère aux épiciers des environs,!…
…faut pas demander le bénéfice,!…des grandes,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout le  » monde « , fait ses courses,…etc,!…

constat dit: à

à part ça, les trolls, ça n’existe plus

DHH dit: à

@nihil obstat 14 h01
Vous avez à la fois tort et raison car nous ignorons presque tout des personnes qui s’expriment ici et ce qu’elles y livrent de leur moi est tres partiel ;sans doute dans nos vraies vies côtoyons nous tous des personnalités au moins aussi riches intéressantes et attachantes que celles qu’on imagine à ces posteurs, dont nous apprécions la prose, et qui sont peut-etre à certains égards des gens médiocres.
Mais s’agissant du domaine dans lequel ils s’expriment ici lorsque leurs interventions sont pertinentes, il est rare que dans nos vraies vies de gens ordinaires nous rencontrions des gens avec qui échanger sur les mêmes sujets ,si nous ne sommes pas des professionnels de la culture ou familiers du monde littéraire ; ce blog nous fournit l’occasion de ces rencontres et de ces échanges improbables
Un exemple vécu : Quel dialogue poursuivre sur Flaubert avec un collègue pourtant eminent membre du corps préfectoral , énarque, comme il se doit , à qui je disais mon admiration pour Madame Bovary et qui m’a répondu :comment pouvez vous vous intéresser aux galipettes d’une bourgeoise du siècle passé ?

Phil dit: à

just a préfet gauchiss, dear déashash.
refresh your accointances.

constat dit: à

en tout cas la fascination bobo pour le pervers-nacissisme version disneyland-supermarché-de-la-pensée et foules « sentimentales », quelle misère..

hamlet dit: à

hého faudrait pas confondre Hamlet et hamlet !
comme faut pas confondre la tristesse et la mélancolie.
ni l’esprit de justice et la justice de l’esprit.

Le gros problème des japonais c’est leur soucis d’honnêteté.
Comment appartenir à l’occident (parce qu’écrire des romans c’est hyper occidental) et conserver son intégrité ?

l’occident n’est ni une géographie, ni une topographie, ni une historiographie, ni une philosophie… l’occident est juste un mécanisme psychique individuel qui vise à une perte d’intégrité.

Emmanuel Carrère et un tas d’autres écrivains pourraient en parler mieux que moi, de cette perte d’intégrité.

Descola en parle bien du Japon, des indiens d’amazonie et des jivaros aussi.

quand Descola dit des jivaros qu’ils arrivent à bien vivre avec très peu on se demande si c’est dans le but d’apprendre aux occidentaux à vivre avec le SMIC ?

comme dirati Hamlet il n’est pas évident d’avoir une vue d’ensemble et de sa faire une idée globale de la situation pour réinjecter dans ce monde occidental un peu de justice.

qui sont les Claudius d’aujourd’hui ?

l’avenir de l’occident est écrit : la grande paupérisation s’abattra sur lui, les peuples tenteront la voie des régimes autoritaires, ils s’apercevront vite de leur erreur, ensuite ils sombreront dans la résignation et le renoncement !

si un jour notre occident sort de cette période sombre de paupérisation, aura-t-on le courage de faire un nouveau procès de Nuremberg pour juger tous ceux qui ont participé à faire de ce monde ce qu’il est ?
sera-t-on capables de juger tous ces écrivains et tous ces philosophes ? les Enthoven, les Onfray, les Carrère, les Salvayre, les Foenkinos… les assoir sur le banc des accusés pour leur demander des comptes ?

où étions-nous à l’heure du crime ?
quel alibi pourrons-nous présenter à nos descendants ?
aurons nous droit à des circonstances atténuantes ?

voilà les seuls questions que devraient se poser les japonais qui viennent d’apprendre qu’il ne faut pas écouter les comptables quand on construit une centrale nucléaire, les japonais viennent de découvrir que les comptables n’y connaissaient rien à la fission de l’atome, tu parles d’un scoop pour les poissons…

constat dit: à

faut pas confondre mais Nagano vibre avec vous hamlet..

constat dit: à

les Enthoven, les Onfray, les Carrère, les Salvayre, les Foenkinos… les assoir sur le banc des accusés pour leur demander des comptes ?

hamlet, toujours pareil, jour après jour, année après année,, pour l’être à ce point-là il doit en fait être un collectif: on fait pas mieux pour s’assurer que rien ne va changer..

hamlet dit: à

comment des types aussi sérieux que les japonais ont-ils accepté l’idée de faire une centrale nucléaire low cost en rabiotant sur les matériaux ? les types ils ont été aux soldes de Castorama pour acheter les briques les moins chères !
pourtant le nippon était réputé pour son sens du sérieux.
s’ils avaient pris le temps de lire le Royaume de Carrère ils auraient bien vu que devenir occidental consiste à perdre son sens du sérieux.

Emma dit: à

« comment pouvez vous vous intéresser aux galipettes d’une bourgeoise du siècle passé ? »
DHH

Ma très faible appétence pour la fonction de préfet vient d’en prendre un sacré coup.
Ces gens là auraient-ils du bon sens ?

hamlet dit: à

n’empêche que moi je passe la modération !
quand je pense qu’à cause de cette foutue modération je ne pourrai plus lire les commentaires de Jacky Barozzi, il commence déjà à me manquer.

Joachin Du Balai dit: à

Nihil obstat dit: 22 novembre 2014 à 14 h 10 min
… l’ art occidental s’ est amplement « penché » sur l’ art japonais et ce depuis Van Gogh et un peu avant lui.

On peut presque dater la vogue du japonisme à 1853 avec le débarquement de la flotte américaine dans la baie (interdite aux navires étrangers) du Tokyo d’alors (Edo)et à l’afflux d’objets qui s’ensuivit en Europe comme aux USA : estampes, soieries, porcelaines, etc. Et ce sont des artistes en recherche de nouveauté, voulant briser le carcan des académismes qui mirent à profit cette découverte de pratiques artistiques originales, différentes : dessin, couleur, perspective, format, etc.

constat dit: à

n’empêche que moi je passe la modération !

bah.. il y a même rose..

constat dit: à

les assoir sur le banc des accusés

faut surtout pas y mettre les journalistes sinon du coup personne ne serait au courant..

hamlet dit: à

Bouvier y est allé au Japon dans les années 60 !
ses livres c’est l’Amélie Poulain du Japon.

le type qui va aujourd’hui au Japon avec en tête les bouquins de Bouvier c’est un peu comme aller à Bagdad en ayant lu les 1001 nuits, ou le Caire avec Flaubert, ou Shanghai avec Hergé, ou Rome avec Paul Edel…

constat dit: à

bref, les pros du pot, bonne continuation..

Fons dit: à

C.P., ce matin je suis arrivé à retrouver la page que vous avez mentionné au sujet de la relation Auster/Edward Saïd dans Witer Journal.

QUOTE

page 66: « Winter Journal » by Paul Auster

on your M.A. thesis, which turned into a sixty-page essay called « The Art of Hunger » (which examined works by Hamsum, Kafka, Céline, and Beckett), consulted from time to time with your thesis advisor, Edward Said, attended a number of mandatory seminars, skipped lecture classes, and went on writing your own fiction and poets, some of which was beginning to be published in little magazines.<

END QUOTE

It took me a bit to get back into the book, see the « writing in the second person, as if addressing himself as a stranger, which at the same time establishes an uncanny intimacy with the reader, (as the publisher tells the reader on the dust jacket).

Mais après je n’arrivais pas à le remettre sur l’étagère et je continuais à redécouvrir cette voix d’Auster que j’aime bien. Je n’ai pas encore trouvé l’Ôé. De même je n’avais pas de chance hier après-midi en me baladant en ville et faisant un halte dans ma librairie préférée. Pas un titre d’Ôé sur les étagères. Mais est-que je sors les mains vides? Of course I didn’t.

Dans le English section, il y avait sur la table des nouveautés une rose rouge en couverture qui me rendait curieux, en même temps q’une ligne audessus du nom de l’auteur, en petites lettres, toute modeste comparée aux banneaux rouges avec lesquels les prix français de la saison cherchent à trouver l’attention de leurs lecteurs. Une ligne qui dit: Winner of the Man Booker Prize 2014. Nom de l’auteur Richard Flanagan. Jamais entendu. Titre du livre « The Narrow Road to the Deep North. » Je ne sais pas si j’étais influencé un peu en découvrant la nationalité australienne de l’auteur, par le fait que mon fils aîné se promène en Down Under pour le moment, en tout cas je pense qu’à part Coetzee je n’ai lu aucun autre auteur australien. Mais c’est surtout en lisant les premières pages, que c’était clair que je ne pouvais laisser ce livre traîner sur la table du libraire. Two short epigraphs: « Mother, they write poems. » (Paul Celan) and « A bee/staggers ou/of the peony. » (Basho), ainsi le nom du dernier que je n’ai jamais entendu parler, nous ramène un peu au sujet du jour.
Ayant déjà payé le livre et parlé un peu avec le libraire, en sortnt je prenais en main le livre avec une photo de Philp Roth en couverture, que j’avais déjà regardé un peu lors d’un précédant passage en librairie. Titre « Avec Philp Roth » par Josyane Savigneau. Jamais entendu parler de l’auteur, mais lisant quelques pages, et me voilà de retour à la caisse.

De là je me promenais vers la bibliothèque municipale et je trouve en effet deux ou trois titres par Ôé. Pas de trace de « Sewentee », j’ai donc emprunté *Une existence tranquille. »
Quand est-ce que je vais lire toutes ces pages? Aucune idée. La cheffe? Elle n’a pas regardé de trop près dans mon sachet , comme de toute façon elle sait qu’il n’y a pas trop d’espoir à me faire une raison.

Mais d’autre part je dois pousser le send maintenant sans relire, car j’ai déjà eu le last call to shut off the screen life.

hamlet dit: à

gros débile les journalistes sont là pour nous informer !
ils font parfaitement leur boulot !
nous sommes parfaitement informés !
sur tout ! même les plus petits détails !

d’ailleurs, jamais dans l’histoire des hommes les individus n’ont été aussi bien informé que nous le sommes…
cela suffit amplement à rassasier notre désir de savoir, d’analyser, de comprendre.

nous le savons aujourd’hui : être parfaitement informé ne vise pas à transformer le monde mais à s’en satisfaire.

DHH dit: à

une question aux connaisseurs du Japon sur ce blog:
est-ce que la lecture du livre classique de Ruth Benedict permet encore d’aller vers le japon compliqué avec des idéees simples ,ou bien est-il totalement dépassé?

hamlet dit: à

c’est Tanizaki qui avait poussé Kawabata.
et c’est Kawabata qui avait poussé Mishima.
par contre personne n’a poussé Mishima pour le faire passer par la fenêtre.

Les canards sauvages dit: à

J’espere que ce blog desormais « trollenrein » ne manquera pas de faire revenir en force
DHH

Avec vous + le troll clopinard + le troll Rose-guenille = non

hamlet dit: à

vous faites avec le Japon ce que font les américains avec Paris : vous l’améliepoulainisez.

Bloom dit: à

Même sur beaux papiers le public n’a pas mordu à hauteur des tirages.

Et pourtant, Phil, le Gitanjali est constitutif de la sensibilité de la composante bengalie du sous-continent indien, intellectuellement & créativement au-dessus du panier, capable d’engager un dialogue fructueux avec le monde occidental, sans céder sur son « indianité ».

Widergänger dit: à

Ce que vous prenez pour mes émotions ne sont nullement les miennes. Ici, je ne fais que réagir à des insultes de toutes natures, à des dénis de ma personne. Dans la vraie vie, je ne suis pas du tout comme ici. Je suis un homme calme, poli, courtois, aimable. Il n’y a qu’ici que je deviens furieux face à l’inacceptable. Punk, Aus.

Sergio dit: à

MàC partage avec le général De Gaulle cette caractéristique que tout le monde le reveut, mais que si jamais il en venait à l’exécution, tout le monde le rebuglerait à fond les valoches pire qu’avec une trompe de chasse sur le toit du Lutetia…

Widergänger dit: à

Un préfet qui est censé avoir fait l’ENA, donc faire partie de l’élite intellectuelle de notre pays, se révèle dans sa vérité toute crue, DHH, à savoir un être stupide et fat.

Nihil noui sub sole…!

Widergänger dit: à

Je n’aime pas le Japon, autant j’aime la Chine. La Chine, pas le Japon. Sauf, guidé par quelqu’un que je connaitrais. Du Japon, j’ai en tête le long plan séquence sur une autoroute du Japon filmé par Tarkovsky dans Solaris (un plan fascinant, ceci dit). De quoi vous dégouter à jamais du Japon…

Widergänger dit: à

Certains d’entre vous sont particulièrement buttés ; Màc a quitté les lieux depuis fort longtemps et n’y reviendra jamais plus. Vous avez la tête dure comme du béton armé, c’est pas possible !

B comme BERLIN dit: à

Haïku mortuaire :

« Tempête dans la nuit,
L’aube vient,
Une fleur à rêvé. »

Orada Okino, avant son exécution pour avoir tué son mari afin de partir avec son amant.
In,Claude Roy.(Chemins croisés, 1994-1995, Gallimard, 1997 ?).

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