Comme un sentiment d’immense communion avec Kenzaburô Ôé
Avez-vous remarqué comme ses lunettes rondes lui vont bien ? Pourtant, cela n’alla pas de soi. Seul l’entretien littéraire permettrait de percer le mystère. Un genre en soi. Au mieux, tout un art ; au pire, futilités. La magie tient à l’accord de deux sensibilités, processus qui n’est possible que lorsque l’écrivain, prêt à tout donner, se tient face à une lectrice professionnelle qui sait tout de son œuvre, et éventuellement de sa vie, mais qui a l’humilité qu’il lui manque le superflu où se niche parfois une part d’essentiel, les ombres d’un jardin secret. Le cas de Mariko Ozaki (on nous pardonnera de ne pas procéder à la japonaise et de placer le prénom avant le nom) avec Kenzaburô Ôé pour L’écrivain par lui-même (sakka jishin o kataru, traduit du japonais par Corinne Quentin, 370 pages, 23,50 euros, Editions Philippe Picquier), l’un des rares ouvrages de ce genre à être aussi bien construit qu’écrit. Non seulement on y apprend énormément de choses sur l’un des plus grands japonais du siècle échu, mais on se prend à relire certains de ses romans ou de ses nouvelles à l’aune de ce qu’on découvre alors. On aura compris que l’exercice est passionnant quand les questions sont aussi intelligentes, fines et nuancées que les réponses.
Né en 1935, il a grandi dans une famille japonaise à l’ancienne, où le père ne s’adressait jamais directement à ses enfants mais, le cas échéant, par le truchement de la mère ; mais longtemps après, parvenu au faîte de son œuvre, l’écrivain en lui se dit encore trop immature pour parvenir à décrire une femme. Ôé doit tout aux livres qui l’ont fait. Aussi ne cesse-t-il de payer sa dette. Il avait déniché le tout premier, du moins parmi les étrangers, chez les bouquinistes : Fragments de la Renaissance française de Kazuo Watanabe, professeur de littérature française à l’université de Tokyo. Ce sera le livre de sa vie, celui qui lui révèlera la signification de l’expression « le sens du libre examen », interprété comme la libération des humains du pouvoir absolu de la religion chrétienne sur les consciences, et partant le début de la modernité, ce qui gouvernera son existence. Au moment de son mémoire de fin d’études, il hésita entre Pascal et Sartre, opta finalement pour « L’imagination chez Sartre ».
Des Français, il y en aura d’autres dans son panthéon, très différents les uns des autres, chacun valant pour l’originalité de son apport : Pierre Gascar, ce fut son extraordinaire représentation des animaux, un bestiaire sans pareil… ; C’est d’ailleurs l’intime commerce avec la fiction française qui l’a poussé à sauter le pas et à écrire des romans. Un chapelet de mots chez ce même Gascar, traduit en japonais par l’indispensable Watanabe, a agi comme un déclencheur : « un sentiment d’immense communion ». Ôé s’est naturellement transporté jusqu’au texte original, ce qu’il fait régulièrement ; on ne s’étonne pas d’apprendre au passage que 5% de son immense bibliothèque est constitué de dictionnaires, ceux de langues n’étant pas les moins nombreux, ce qui éclaire en grande partie son processus créatif. Car c’est en vérifiant les acceptions de cet « immense » que son premier roman s’est mis en marche, et cela n’a pas changé depuis :
« Même maintenant (2007), pour certains romans (je n’ai pas ce souvenir pour tous), je trouve un mot français ou anglais et pendant que je réfléchis à sa traduction en japonais, monte en moi le désir de développer dans un roman cette sorte de bourgeon qu’est l’univers sensible ou l’idée de ce mot. C’est à partir de là que je construis une histoire »
Il avait commencé à écrire des histoires qu’il juge, avec le recul, trop abstraites et conceptuelles, mais qui évolueront ensuite vers un fantastique proche de celui de Calvino, avec un certain esprit mystique se déployant autour du lien naturel entre la mort et la renaissance. Ce qui n’en fait pas un religieux pour autant, ne fût-ce que parce que la prière résiste aux mots, et qu’il met les mots au-dessus de tout. Les livres, donc. Pas que les français puisqu’il rend hommage au Pedro Paramo de Juan Rulfo, injustement négligé par ceux qui louent généralement le grand boom latino-américain, Blake, Yeats sans oublier La divine comédie (Caton d’Utique, dont Dante a fait le gardien du purgatoire, est son personnage politique préféré). Des poètes japonais mais guère de haïkus. Et un évènement, personnel, intime ô combien, et qui a tout changé : la naissance en 1963 de Hikari, un enfant souffrant d’un grave handicap mental. Depuis quarante ans, il adapte son emploi du temps à ce fils devenu un compositeur de musique ; Ôé travaille systématiquement jusqu’à minuit sachant Hikari se réveille toutes les nuits à cette heure pour aller aux toilettes ; il l’accompagne pour le protéger du froid, puis ajuster sa couverture lorsqu’il se recouche :
« A cet instant, je me dis que c’est peut-être là ce qui est « éternel » en moi ».
Trois minutes à peine, quelques mots échangés, mais un rituel quotidien qui fait autant de bien à l’un qu’à l’autre. Il ne cache pas qu’il avait écrit Une affaire personnelle (1964) dans l’espoir de surmonter cette douleur. De même, Changeling (2000) est né de la nécessité de surmonter la souffrance de sa femme et de lui face au suicide d’un de leurs proches. Dans un cas comme dans l’autre, écrire pour dominer les choses de la vie qui nous laisse démunis face au Mal, continuer à vivre mais par procuration dans des récits sans point d’orgue. Rien n’est plus universel surtout si, comme dans Changeling, l’expérience traumatisante qu’affrontent les deux héros lycéens n’est jamais désigné que comme « cela ». Ses romans sont d’ailleurs pleins de pseudo-couples, binômes hérités tant de la relecture passionnée du Quichotte que de sa propre expérience ; car pour avancer, dans la vie comme dans ses romans, il a toujours eu besoin de l’Autre, maître ou ami. Plus que du côté de Cervantès, c’est peut-être vers les fratries du type de celle qui unissaient Franz Kafka et Max Brod, ou Walter Benjamin et Gershom Scholem, qu’il faut se tourner.
Si on veut comprendre la structure de ses livres, il faut regarder des tableaux de Bacon, son peintre de chevet, dont il loue « la répétition décalée » autour d’une colonne vertébrale, la sienne portant le nom de son fils, Hikari. Si on veut saisir le flux qui irrigue sa fiction, il faut lire Noyade (2009) et se souvenir de sa hantise de l’eau, du courant de la rivière, du déluge, de l’inondation. C’est un enfant de la forêt. Il n’en est jamais sorti, les mots s’étant substitués au léger tremblement des feuilles d’un plaqueminier. Il a écrit jeune son tout premier poème qui n’a cessé de le hanter depuis :
Sur les gouttes de pluie/ Le paysage se reflète/ Dans les gouttes/ Un autre monde se trouve
L’amitié, profonde et durable, avec l’essayiste américain d’origine palestinienne Edward Saïd, est à l’origine de certaines des belles plus pages de ce livre qui n’en est pas avare. Avant tout, ils avaient l’exil en commun, Ôé considérant la forêt dans sa vallée natale comme un pays en soi. Sa forêt de fiction est une représentation de la forêt en mots, tirés de légendes japonaises et autres, se coagulant avec les mythes qui le fascinent pour se mettre au service d’histoires locales entendues dans la bouche de ses parents, le tout constituant l’inquiétante étrangeté de ses romans.
Ses engagements extra-littéraires ont été peu nombreux mais durables : l’opposition à la révision du Traité de sécurité nippo-américain, au nucléaire militaire et civil et, d’une manière générale, une posture d’opposition au pouvoir, mais sans que jamais son activisme ne prenne le pas sur la littérature (y compris chez le supporter de l’équipe de base-ball de Hiroshima). Cela lui a parfois valu d’affronter la société dans toute sa violence, certains le harcelant ou le menaçant jusque dans sa vie privée. Même le titre qu’il donna à son discours de réception du prix Nobel (1994) « Moi, d’un Japon ambigu » lui valut des attaques, malgré la référence évidente au « Moi, d’un beau Japon », discours prononcé un quart de siècle avant sous les mêmes lambris suédois et dans les mêmes circonstances par Kawabata.
Malgré son influence sur la génération suivante, celle qui tient désormais le haut du pavé littéraire, les Haruki Murakami (1949) , Le jeu du siècle ayant compté dans l’élaboration de son Flipper, Yôko Ogawa (1962) et Banana Yoshimoto (1964), il considère son écriture comme ancienne, lui qui, à peu avant l’événement du Nobel, annonçait publiquement qu’il n’écrirait plus de fiction ; car s’ils sont, eux comme lui imprégnés de littérature étrangère, eux sont plus sensibles à une langue orale, parvenant ainsi à un rayonnement quasi mondial auquel la génération de Ôé n’était pas parvenue. Sa propre importance, Kenzaburo Ôé ne s’en gausse pas, malgré les effets de la nobélisation. Lorsqu’il entend que de lui date l’exportation d’une littérature japonaise universelle et non entachée d’exotisme bon marché (malgré Tanizaki ?), il se récrie et cite plutôt Kôbô Abe ; à l’appui de son sentiment, il raconte qu’il avait un jour reçu une longue lettre de Jean-Marie Le Clézio détaillant son admiration pour ses nouvelles, mais les confondant en fait avec Murs de Kôbô Abe…
A propos, et ses lunettes ? Il en a changées dans les années 1980. Jusque là, elles étaient de format carré. Mais à cette époque, se consacrant davantage à la lecture qu’à l’écriture, il eut l’intuition que de grands lecteurs parmi ses pairs portaient des lunettes rondes. Vérification faite sur des portraits de Joyce, Sartre et alli, il en acheta une dizaine, non sans avoir constaté qu’elles convenaient mieux pour la littérature étrangère, des lettres de l’alphabet aux idéogrammes, verticalement et horizontalement, dans un incessant va et vient avec les dictionnaires, « le » livre qu’il emporterait sur une île déserte à condition qu’il soit électronique et qu’il fonctionne sur une batterie solaire !
En se penchant au chevet de sa vie, il confesse n’avoir jamais eu le souci d’exceller dans quelque savoir que ce fut, et ne s’en porte pas plus mal. On éprouve alors confusément quelque chose comme un sentiment d’immense communion avec cet écrivain, nostalgique d’un retour à la forêt natale, mouvement fécond car il le pousse à écrire encore au lieu de le paralyser dans la mélancolie ; au soir de sa vie, ce fascinant conteur s’intéresse comme au premier jour à la fameuse goutte de pluie, maquette parfaite condensant passé et futur, minuscule rassemblement de ce qui nous constitue.
(Photos D.R.)
875 Réponses pour Comme un sentiment d’immense communion avec Kenzaburô Ôé
nous sommes parfaitement informés !
oui, sur les programmes télé, les films à voir au cinoche, le parc aventure où promener bobonne et les gosses, les gens qui arrêtent de fumer, les gourdes se tapant des nuls et écrivant comme des pieds, les femmes de footballeurs et les fans en tout genre, etc etc, mais pour le reste..
oh, qu’est-ce qu’il faut aux ploucs mariés pour les consoler..
les galipettes d’une bourgeoise du XIX°
C’est bien cela aussi, Mme Bovary !
Les illusions d’une petite bourgeoise dont on imagine qu’elle n’a lu que l’Astrée, une bécassine amourachée, dont l’autre version est la Félicité des Trois contes.
Cela dit, si ces deux-là pensent bêtement, elles ne pensent pas bassement …, elles.
Ne nous dites pas, DHH, que vous encouragiez notre normande clopinarde à écrire ses missives ..
Si ???
Ah .
Bon, votre préfét aura-t-il eu, à tout le moins, l’intelligence de vous laisser à votre place.
Ce n’est déjà pas si mal même si l’arrête vous perce le gosier que nous en entendions encore la scie ..
Quand l’amante à l’Oe met l’Oe dans le gaz, le torchon brûle.
Nous sommes parfaitement désinformés !
C’est plutôt ça, la vérité.
(le plus dur chez les journalistes de nos jour ça doit être de trouver quotidiennement le plus *ragnagna* *trucmuche* du monde)
Màc etc ..
C’est curieux, ML, comme vous êtes affirmatif alors qu’on a compris que vous n’avez plus de contact avec lui, depuis longtemps.
C’est précisément parce que je n’ai plus de contact avec lui depuis longtemps. Et pas que moi, d’ailleurs, que je puis être aussi affirmatif. Vous ne pouvez pas comprendre, de toute façon.
@ Widergänger dit: 22 novembre 2014 à 15 h 25 min
« Je n’aime pas le Japon, Du Japon, j’ai en tête le long plan séquence sur une autoroute du Japon filmé par Tarkovsky dans Solaris (un plan fascinant, ceci dit). De quoi vous dégouter à jamais du Japon… »
Punk, aus
Alors Alba, vous êtes devenu « punk » ?
Faute de frappe bien entendu, vous vouliez écrire Punkt, aus !
Imaginer que le Japon puisse correspondre dans son ensemble, au Japon de Tarkovsky, me parait particulièrement borné.
Moins les gens comme vous aimeront le Japon, plus le pays sera épargné de touristes coincés dans leurs préjugés.
« que vous n’avez plus de contact avec lui, depuis longtemps. »
Et que la qualité des contacts semblait laisser à désirer.
TKT dit: 22 novembre 2014 à 15 h 50 min
Et voilà !
Retour des trolls.
Réduire Madame Bovary à des galipettes, faut vraiment être débile. Ce ne sont que propos insignifiants. Les gens ne savent pas lire, de toute façon. L’Ecole est censé leur avoir appris, et on se rend compte qu’elle ne leur rien appris du tout en définitive. Une telle Ecole n’est pas digne de la République.
Vous savez bien que je suis borné, mon brave Tkt, pour votre plus grand plaisir…
Mais quand TKT arrêtera-t-il de s’en prendre grossièrement à WG et Clopine ?
Non, pas du tout, vous vous trompez comme toujours sur le sens de mes commentaires. La dernière fois que j’ai vu Màc, il m’a raccompagné en voiture chez moi après avoir passé la soirée à dîner ensemble au restaurant. Nous nous sommes quittés alors en excellents termes. Mais il a coupé les ponts avec tous les gens qu’il connaissait. J’en connais secrètement la raison. Mais je ne vous dirai rien.
Comme je sens qu’Hamlet raffole de mes impressions romaines, en voici quekques lignes, rien que pour lui.
«Juillet 2014 »
En suivant les quais du Tibre , aprés le vieux village olympique , les rives deviennent plus affaissées, avec d’affreux mélanges de roseaux, de branches charriées par les anciennes crues, de larges bandes de boue qui brillent au soleil . On croise un hangar en planches arrimé au rivage par des filins. C’est une construction flottante avec des moisissures de mousse le long de minuscules fenêtres, elle abrite des périssoires , on les aperçoit à travers les carreaux sales , elles pourrissent dans le floc- floc d’une eau croupie .
Plus loin après une zone déserte, eaux lisses d’un vert parcourues de remous, quelques abris en tôles ondulées fermées avec des cadenas. Il y a des zones plus boueuses avec des espaces herbeux. endroits défaits , pauvres étendues ingrates où quelqu’un il y a longtemps a jeté un bidet, une motocyclette, un vieux matelas,.
Il y a aussi de vieux ornements de sacristie au milieu desquels sautillent des pies…. Au loin les nuages flottent extraordinairement tranquilles vers le dôme de saint Pierre et quelques vols de martinets qui zèbrent le ciel si vide à cet endroit .
Une villa à la façade brun écaillé surgit après un long virage ; elle est entourée d ‘invités qui bavardent sous une pergola, des amis disparus papotent : tous ces morts sont réunis dans une villa à l’abandon cernée par le lierre. Il y a mon ancienne prof de français , en jupe droite fendue pour montrer ses jolies jambes, mon ami qui levait le poing en Mai 68 et qui finit en cendres dans du papier alu.. et aussi un collègue journaliste qui déchira sa carte du PS le jour où Mitterand, arriva au pouvoir et partit pour Jérusalem épouser une belle femme et mourut devant un verre de vin blanc..l’amour et le vin l’ont tué lentement et magnifiquement. Dommage qu’il n’ait pu achever sa pièce sur un bébé de 4O ans qui vit dans un parc avec un biberon et des crayons de couleurs. Il n’en restait qu’une page laissée par distraction dans la photocopieuse du journal.
« Màc a quitté les lieux depuis fort longtemps et n’y reviendra jamais plus. » Widergänger
Une phrase prononcée à Lagrasse par Pierre Assouline me semble donner raison à WG.
Ceux qui confondent Màc et Bouguereau ne savent pas lire.
oui bon, les points godwin du blog à passou on y tient hein..
Widergänger dit: 22 novembre 2014 à 15 h 55 min
Une telle Ecole n’est pas digne de la République.
Mais l’école de la République n’est en rien chargée d’éduquer les enfants qu’on lui confie aux charmes discrets des amours bourgeoises.
Il me semble que vous vous trompez de rôle.
Les hauts fonctionnaires ont détruit l’école primaire depuis 30 ans. Ils sont en train désormais de s’en prendre au collège, les réformes à venir vont achever de détruire le collège. Ils sont aussi en train de détruire le bac en le rendant trop difficile. Les élèves ne savent plus lire. Ils ne comprennent rien à ce qu’ils lisent, ou disons 2 à 5 % de ce qu’ils lisent. Le sens même d’une œuvre leur échappe complètement. Et ce qu’on leur demande en classe par exemple pour préparer le bac est beaucoup trop difficile pour le lecteur moyen. C’est bien trop technique. Trop intellectuel, trop universitaire. On leur donne de bons outils de lecture, mais ils ne peuvent pas en faire grand chose parce qu’il leur manque les bases pour l’assimiler, l’effort est trop grand à fournir. Et ça les décourage de lire. Je les comprends, je me mets à leur place. Ils ne comprennent pas plus Lesage que Francis Ponge, pas plus Stendhal que Flaubert. Ce n’est pas qu’ils sont bêtes, c’est simplement qu’ils n’ont pas reçu la formation qui leur permet d’être à la hauteur des exigences du système scolaire. La plupart ont décroché en classe de 4ème où il est très difficile d’apprendre quoi que ce soit à des adolescents d’aujourd’hui. Ils ne veulent plus travailler en plus, quelle que soit leur origine sociale. Dans ma bonne classe de 4ème, j’ai fait trois ou quatre corrections de synthèse d’explication de texte, qui est un travail très formateur pour assimiler les notions littéraire, apprendre à penser et à commenter un texte ; les élèves ne le font pas. Mes élèves de 5ème font des synthèses bien meilleures et travaillent. Mais aujourd’hui, de la classe de 4ème à la classe de Seconde, les élèves, sauf exception qui confirme la règle, ne fiche plus rien. En classe de 3ème, il faut ramer comme un malade pour les mettre au travail. Mes collègues en sont épuisées. Sauf pour une petite fraction d’entre eux, 20 à 25% de toutes les classes de troisième. Ceux qui vont à H IV, à Condorcet, Chaptal, Louis le Grand. Les autres ils sont nuls en lecture.
J’en connais secrètement la raison.
Il s’est fait largué par sa teutonne
Annibal 2, vous avez oublié: « que les cents fleurs s’épanouissent! »
quand màc commentait ici, personne ne pouvait le saquer, il engueulait tout le monde, il avait toujours raison, etc.
Cette nostalgie a donc de quoi surprendre.
WG sur MàC:
« J’en connais secrètement la raison. Mais je ne vous dirai rien. »
Pas de chance WG, vous nous l’avez déjà donné la raison: un problème de santé. Mais je n’en dirai pas plus puisque, soit vous nous avez menti ce jour là, soit c’est devenu secret pour de mystérieuses raisons.
quand màc commentait ici, personne ne pouvait le saquer, il engueulait tout le monde, il avait toujours raison, etc
Mais qui dit ça ?
@daphnée 15 heures 39
merci pour cette lecçon d’analyse litteraire ,qui confirme ce que le disais plus bas :ce blog me donne l’occasion d’echanger en matiere litteraire avec des gens avertis ,comme je n’en rencontre pas dans mon univers familier
Vous avez tous tort. Je vous lis et j’aimerais bien vous donner un os à ronger avec de la viande autour mais j’ai choisi le silence.
Basta !
« Être débarrassé de JC, c’est bien »
Ne vous réjouissez pas trop vite : il nous a fait ses adieux définitifs un nombre de fois astronomique.
Personnage pathétique, qui se croit indispensable à la RDL.
« Màc a quitté les lieux depuis fort longtemps et n’y reviendra jamais plus. »
A quitté les lieux sous ce pseudo (de màc) susdit
Commérages de saison dit: 22 novembre 2014 à 16 h 13 min
Quand on connaît (ou croit connaître, dans ce cas) des pans de la vie privée de gens qui n’en parlent pas, on évite ce que vous venez de faire, qui est puant.
Je vous lis mais j’ai choisi le silence.
l’oeil de Moscou dans le cornet!
« Ceux qui confondent Màc et Bouguereau ne savent pas lire »
Bouguereau n’a jamais démenti cette rumeur, qui lui permet de se parer indûment des plumes du paon.
Pauvre geai.
on évite ce que vous venez de faire, qui est puant
tout à fait, et le 15:44 n’est pas mieux, notez..
(pour ne rien dire des autres politburalistes engoncés dans leur newspeak)
« personne ne pouvait le saquer, il engueulait tout le monde, il avait toujours raison, etc.
Cette nostalgie a donc de quoi surprendre. »
Yen a que les grandes gueules impressionnent et il avait parfois de l’humour
à Etonné 16 h 30 : vous avez raison… mais il est déjà revenu maintes fois et on le re/connait toujours
de l’humour ? goering, gode ceinture, allez tous vous faire… les injures permanentes… ah bon !
constat dit: 22 novembre 2014 à 16 h 36 min
S’il y a bien un bas-bleu suffisant et misogyne ayant tout à craindre du retour d’un MàC qui la ferait remonter dans son bus andin à coups de pied au prosper, c’est elle.
Pas étonné dit: 22 novembre 2014 à 16 h 44 min
Bon, chaloux reprend son discours.
Rien de changé en somme.
16 h 44 min
sous le pseudo de màc il pouvait parfois être marrant – boug c’était le personnage graveleux qu’il s’était créé come carapace- on s’en fout de toute façon (pardon pour sa cour d’admirateurs)
constat dit: 22 novembre 2014 à 16 h 05 min
oui bon, les points godwin du blog à passou on y tient hein..
Ben houi mais le Japon c’était bien un peu rude, mais ils avaient pas trop de timbrés, ou alors ils l’étaient tous !
MàC se consacre à son opus magnum, un recueil de pensées à mi-chemin entre Marc-Aurèle et Bruno Masure. Toutes ces heures passées sur la RdL, toute cette énergie gaspillée à écrire des milliers de posts, et pour quel résultat ? voir ce sagouin d’Assouline empocher tous les bénéfices !… Terminé ! Fini ! On ne l’y reprendra plus, on n’est pas aux grosses têtes, nom de Dieu !
troll domestique dit: 22 novembre 2014 à 17 h 06 min
on n’est pas aux grosses têtes, nom de Dieu !
Faudrait un hamiral, des danseuses de corde, quelques alcoolos scattered, ça devrait coller !
Michel Alba, vous aviez aussi raconté que la majorité de vos élèves étaient des jeunes génies, particulièrement travailleurs et doués.
Bref, vos élèves sont normaux, vous bien entendu vous êtes « un cas particulier »…
Votre dévoué liseur de commentaires,
Thierry Kron
8008 Zürich
Bon, faudrait se discipliner un peu, là. Ne plus revenir sur le passé. Ne pas « rebondir ». Se consacrer à des conversations fructueuses et surtout, surtout, ne pas répéter les erreurs du passé. On évoque tel ou tel ? Allez, on laisse tomber. Je m’en vais faire, moi, ma règle d’or…
Donc, le sujet du jour est un auteur japonais prôné par notre hôte, « qui s’y retrouve », et qui est l’occasion pour certains d’évoquer d’autres noms, pour d’autres d’exprimer ce que leur inspire, en engouement ou en recul, la nation japonaise. J’ai retenu pour ma part le com’ de l’un d’entre nous, qui disait en substance qu’on ne pouvait visiter (a fortiori comprendre…) un pays à l’aide de la vision d’écrivains qui nous ont précédés : le décalage horaire (ahahah) était rédhibitoire. Ca m’a fait divaguer jusqu’à la Chine. Certes, la découvrir avec Pearl Buck en poche ne me semble pas une bonne idée. Mais d’un autre côté, s’il faut que la littérature (et, ma foi, celle de Buck n’était pas si mauvaise, se rapprochant un peu d’Han Suyin et de sa si formidable scène du prince chinois et du fromage belge, que quiconque a lu une fois ne peut se défaire de son souvenir !) s’il faut que la littérature, donc, « colle » à la temporanéité d’une civilisation, ça me paraît problématique. Tout ce qu’une revue comme « Courrier International » nous apprend de la Chine est qu’elle galope et se transforme avant même que j’ai eu le temps de taper le mot « transformer »…
Demander à la littérature, je semble donner raison à l’auteur du com’ susuvié, , de jouer les guides du routard est donc absurde. mais n’en déplaise à l’auteur du com susvisé, elle (la littérature)peut être pertinente AILLEURS ! Et du même coup, pourquoi ne pas lire les ouvrages d’un Bouvier AUJOURD’HUI ? Je viens de finir « BW » de Salvayre. Il me semble qu’on peut appréhender, à travers les itinéraires littéraires des autres, non le pays étranger, mais notre étrangeté à nous : et c’est ce processus de compréhension qui lui, est éternel.
(à part ça, je ne suis jamais allée bien loin, du point de vue de l' »exotisme ».. Et je n’aime pas Conrad, qui cherche la rédemption du mâle occidental dans l’engloutissement lointain dans les contrées asiatiques. Perso, la rédemption, je la laisse à d’autres… )
« Dans ce genre d’affaire, je crois que les Japonais des temps anciens étaient bien supérieurs aux Occidentaux. La manière des Occidentaux, adopter une attitude positive encore et toujours, est en vogue ces temps-ci, mais elle comporte un gros défaut. D’abord, quand on veut être toujours actif, on ne peut plus s’arrêter. À toujours agir de façon positive, on ne peut pas arriver à la satisfaction ni à la perfection.
Il y a des cyprès là-bas, n’est-ce pas ?
Ils offensent la vue et on les enlève ; pour lors, c’est la pension, plus loin, qui devient gênante.
On la fait disparaître et alors les maisons qui sont derrière deviennent odieuses.
Je te dis qu’il n’y a pas de limites. Et tout ce que font les Occidentaux est de ce genre. Napoléon ni Alexandre n’ont ressenti de satisfaction après leurs victoires. […]
On peut se démener à mort que le cœur n’arrive pas à la paix.
La monarchie ne convient pas, on se tourne vers le parlementarisme qui déçoit à son tour et on cherche autre chose.
Une rivière ennuie, on y jette un pont ; une montagne irrite, on y creuse un tunnel. […] Mais on n’atteint jamais la satisfaction complète […]
La civilisation occidentale […] est une civilisation faite par des gens qui passent leur vie dans l’insatisfaction.
La civilisation japonaise ne cherche pas la satisfaction en changeant autre chose que l’homme lui-même. »
« Je viens précisément de chez un homme d’affaires et, d’après lui, il faut ignorer trois choses pour faire de l’argent : ses obligations envers les autres, les sentiments et la honte. »
« L’affaire n’est pas très claire […] Ce n’est pas tellement à admirer, mais je crois qu’il y a beaucoup d’agissements semblables dans ce monde. Les banquiers qui utilisent tous les jours l’argent qu’on leur confie finissent par croire qu’il leur appartient. Les fonctionnaires sont des serviteurs de la communauté, un peu comme des représentants auxquels on a accordé quelque autorité pour qu’ils puissent faire leur travail. Mais à force de s’occuper chaque jour des affaires publiques sous le couvert de cette autorité, ils perdent la tête et considèrent que le pouvoir leur appartient, et que les gens du commun n’ont pas à mettre le nez dans ce qu’ils font. »
« Mon maître a l’habitude de faire les louanges de tout ce qu’il ne comprend pas. Il n’est certes pas le seul de son espèce, mais il y a souvent quelque chose de respectable qui se cache dans ce qu’on ne comprend pas, et les rivages qu’on ne peut pas atteindre font éprouver je ne sais quel sentiment de noble élévation. »
… Et puis, tenez, quel plaisir fut pour moi de découvrir l’Italie avec, dans ma valise, Gibbon… Faudrait que je creuse un peu le pourquoi du plaisir…
« ne peut se défaire de son souvenir » :ne peut oublier, boljemoï !
« J’en connais secrètement la raison. Mais je ne vous dirai rien. »
Dire qu’on connait « secrètement » la raison de quoi que ce soit, c’est bien du Alba. On ne connait « secrètement » que ce dont on n’a pas dit qu’on le savait.
misère de misère, voilà maintenant le spectre de MàC qui vient roder par ici….
Merci Passou d’avoir mis fin enfin au règne des pourrisseurs de ce blog. (Bloom)
J’ai lu sur le fil de ce billet divers remerciements analogues, ainsi que divers souhaits de ne plus avoir à lire untel ou unetelle, pendant qu’on y est. Certains se félicitent de la libération de la parole (comme si elle n’était pas déjà suffisamment libre); d’autres se réjouissent de voir s’approcher les temps où l’espace des commentaires de la RdL s’apparentera à un salon ou à un cabinet de lecture où l’on pourra s’entretenir, entre gens de bonne compagnie, dans un langage châtié, et avec toute la courtoisie requise, de sujets qui ne fâchent pas. On en est loin encore, si j’en juge par diverses interventions récentes de Widergänger, dont la courtoisie n’est pas la tasse de thé, du moins sur ce blog. On croira que je m’en afflige. Eh bien, c’est tout le contraire : je m’en réjouis sincèrement, et Widergänger peut bien continuer de chanter, comme disent certains critiques musicaux, « dans son arbre généalogique » (si je ne me trompe pas d’expression).
Si je parle de chanter et d’arbre généalogique, c’est à cause d’un souvenir récent, que je garde au chaud dans mon coeur. C’était au début de l’été dernier, et je venais de rejoindre ma voiture, au bas de la crête où j’ai mes habitudes. Je m’étais mis en devoir de délacer mes godillots, au pied d’un grand chêne pluricentenaire, dont les racines montueuses me facilitent la tâche, parmi d’autres grands chênes. La lumière tombait doucement; il faisait doux. J’entendis alors, au-dessus de moi, un incroyable concert, à croire que tous les oiseaux du canton s’étaient donné rendez-vous dans la ramure de ce chêne, ainsi que dans celles des arbres voisins. C’étaient de multiples voix, de multiples accents, de multiples messages que les uns adressaient aux autres (pas forcément aux mêmes), sur des tons, dans des tonalités de la plus grande diversité. Ces voix entraient en résonance les unes avec les autres, et mes oreilles entraient en résonance avec elles. Malheureusement, je n’y comprenais rien, sauf que la conversation allait bon train,sur des sujets variés, qui paraissaient passionner les uns ou les autres, mais tout le monde y allait de son avis, à pleine voix.
On pourrait définir, me semble-t-il, l’espace des commentaires de la RdL comme un espace de résonance, où les messages des intervenautes ( pour employer un néologisme mis en circulation, je crois, par Assouline lui-même) entrent en résonance avec le billet du jour, certes, mais aussi et surtout les uns avec les autres, sans qu’on puisse jamais prévoir qui va intervenir ni à quel moment, et selon des modalités elles-mêmes imprévisibles. Que les uns et les autres se fassent leur idée de la manière dont ces « échanges » devraient être régulés, c’est bien naturel; à l’image du salon de bonne compagnie, je préfère, quant à moi, celle d’un espace public pas forcément très bien tenu ni très bien fréquenté, une rue, une place ou un jardin public, ou, mieux, le hall d’une grande gare (Saint-Lazare, tiens), parce qu’elle me paraît mieux correspondre à la réalité des choses.
Comme dans la ramure de mon arbre, ce qui fait l’intérêt de l’espace des commentaires de la RdL, c’est la diversité, la richesse de toutes ces résonances que sont les messages postés, et la manière dont elles interfèrent les unes avec les autres. Je ne sais pas s’il existe de savants analystes des messages postés sur des sites internet collectifs, mais s’il en existe, ils ont sûrement beaucoup à nous apprendre, et sur plus d’un sujet.
Assouline nous a prévenus qu’il avait mis en place des procédures (des robots informatiques ?) destinées à écarter les trolls, les mauvais plaisants, les auteurs de messages injurieux, et, surtout, les gens dont l’unique objectif serait, selon lui, d’obtenir la fermeture de l’espace des commentaires de ce blog. Personnellement, je n’en ai pas repéré, mais ce dernier argument d’Assouline (qui, par ailleurs, récuse tout soupçon de censure, et il a raison) m’a paru le mieux fondé. Un minimum de régulation ne saurait faire de mal, mais ce qui compte, c’est que ça pépie fort dans la ramure, et, au fond, plus les voix sont discordantes, mieux c’est : ça prouve que ça vit là-dedans. Ce qui serait dommage, ce serait de scier l’arbre. Arrête, bûcheron…
m’enfin Clopine vous qui aimez Proust il faut lire les japonais ! Inoue : histoire de ma mère, le maitre de thé… Kawabate: Pays de neige, les belles endormies… Abe :la femme des sables, la face de l’autre… Tanizaki : un amour insensé.. Tsuitsui : les censeurs de rêve… Mishima : la forêt tout en fleur…
vous verrez Clopine, Proust est un écrivain éminemment japonais.
Une parenthèse : Irakly Avaliani jouera le 17 Décembre au Théatre Adyar.
Qu’on se le dise!
MC
rien à voir avec la Chine, les steppes mongoles de Chengzhi, le burlesque de Chi Zijan, les petites gens de Yu Hua, les histoires de couples de Xinxin, l’autofiction de Yu Luogin, la poésie de Xianlang, la parenté chez Congweng ou le style Zola de Zhang Lie…
quelle misère cette foutue modération qui nous oblige à écrire maintenant des trucs genre érudit à la c.n sur la littérature japonaise et chinoise.
réponse à hamlet : la faute à qui ?
Irakly Avaliani jouera le 17 Décembre au Théatre Adyar (Court)
Il était le 5 novembre à Gaveau. Faut prendre le train en marche.
sérieux on ne peut dire des trucs débiles sur ce blog ? sinon on est censuré ?
quelqu’un imagine ce blog rempli exclusivement de Bloom ? sérieux ce serait un enfer !
bon, d’accord, le gros problème dans ce personnage du roman de Yoko Ogawa c’est son angoisse de quitter sa ville natale pour partir en Suède, à Stockholm, il est vrai que la Suède est un pays froid, surtout en hiver, mais pire encore cette attitude cruelle vis à vis de sa soeur qui attend un enfant, nous retrouvons dans ce livre de Ogawa « la piscine, les abeilles, la grossesse » surtout des histoires de piscine, d’abeilles et de grossesse, c’est sans là son plus point fort….
Montaigneàcheval, que pensez-vous de moi ?
la faute à qui ? à moi ?
je suis comme Clopine, les histoires de Redemption je préfère les laisser aux autres.
n’empêche que moi Môssieu je n’ai jamais dit le moindre mal de personne !
au contraire, j’ai toujours été là pour aider les autres, pour les aider à surmonter les épreuves difficiles de leur pauvre existence ! Avaient-ils un petit souci d’ordre familiale ? une querelle avec leur conjoint ? des problèmes pour boucler leur fin de mois ? ils venaient m’en parler et je trouvais toujours le mot juste pour les réconforter !
demandez donc à Monsieur Assouline ! tous repartaient d’ici le coeur léger et la fleur au fusil !
ce n’est pas comme vous, je sens d’ici le fiel nauséabond se dégager de vos naseaux putrides !
D. tu veux savoir ce que MàC aurait pensé de toi ?
il ne vaut mieux pas que tu le saches car il ne t’aurait pas aimé, mais alors pas du tout vois-tu.
le connaissant, je crois même qu’il n’aurait pas hésité à te le dire.
c’est MàC vois-tu qui m’a ouvert les yeux sur les liens entre capitalisme et nazisme ! à l’époque je me suis battu bec et ongles contre cette idée, puis un jour, alors que je marchais dans la campagne une lumière, que dis-je un flot immense de lumière est apparu là, devant moi : MàC m’est apparu et tout à coup j’ai vu la Vérité, à l’état pur…
tu comprends D. ?
« La vie d’un maître zen est une erreur de bout en bout. » Maître Dogen Zenji (1200-1253)
@azerty
Je trouve bienvenue l’analogie à travers laquelle vous caracterisez la RDL;
Je trouve comme vous qu’elle ressemble bien ces espaces publics frequentés par des habitués , ou l’on peut se contenter de passer, éventuellement de s’ arreter un instant ,si on tombe sur une personne amie, ou bien s’agréger avec un groupe déjà formé en s’invitant dans la conversation,
,C’était la fonction des forums dans les villes de l’antiquité romaine , et c’est toujours celle ce de lieu, place ou paseo, où converge à partir d’une certaine heure de l’après-midi la population des petite villes méditerranéennes
J’ai vécu ma jeunesse dans une de ces villes et c’était un but quotidien que d’aller faire un tour « à la place »,comme on disait ,sans qu’il soit besoin de preciser son nom , pour des moments de convivialité bavarde, dont la tonalité changeait en fonction de la ou les personnes rencontrées
// Je n’aime pas le Japon, autant j’aime la Chine. La Chine, pas le Japon //
A-t-on bien mesuré toute la bêtise de cette phrase, comme elle est révélatrice de l’ignorance, du manque de curiosité de celui qui la prononce ? Flaubert l’avait rêvée, Albatros l’a trouvée. C’est du grand art.
Mais où est passé Ueda ?
« La civilisation japonaise ne cherche pas la satisfaction en changeant autre chose que l’homme lui-même. »
qui a écrit ça ?
que celui qui a écrit ça se dénonce sur le champ !
les occidentaux auront tout essayé, toutes les politiques, les philosophies, ils auront inventé de nouvelles institutions pour remplacer les anciennes, de nouvelles lois, de nouvelles constitutions… tout ça pour rien, tout ça pour comprendre enfin que le problème ne venait que des hommes eux-mêmes.
les occidents n’auront été obsédés que par deux choses : leur bonheur et leur liberté !
et ils sont passés à côté de la seule seule chose qui permet de faire le bonheur et la liberté : la justice.
nul doute doute que ce dramatique loupé de l’occident lui sera bientôt fatal.
« La civilisation japonaise ne cherche pas la satisfaction en changeant autre chose que l’homme lui-même. »
qui a écrit ça ?
faut dire aussi que les japonais ne connaissent pas Nietzsche…
faut dire que Nietzsche, la justice il s’en tapait, pas une seule fois on ne trouve ce mot dans son oeuvre.
pour cette raison que tous les nietzschéens sont des libertaires.
quand on dit d’une époque qu’elle est nietzschéenne en vérité cela signifie qu’elle fait passer l’idée de justice en dernier, bien loin après la recherche du bonheur et cet esprit de liberté si chère à ce cher Freddy !
pas une seule fois on ne trouve ce mot dans son oeuvre.
faux. dites totu de suite que vous êtes catho, hamlet, ce sera plus simple
triple
lutz
piqué
…
…@,…hamlet,!…c’est O.K.,…Oui,!…
… ,…il à reçu sa dose,!…
…avec Merckxpresso Gold,!…
…touché le haut avec le bas,!…au bras-long inversé,!…
…la synthèse,!…les parfums aux trônes,!…
…etc,!…
…
Ce n’est pas la vie d’un maître zen qui est une erreurd e bout en bout. Ce sont toutes les vies.
Erreur, errer, une vie à errer. Que peut-on faire d’autre que d’errer ? Il n’y a pas de sens à la vie, il nous appartient de le créer, c’est ça qui est fatiguant, et dans cette tache, si lourde, on ne peut qu’errer, naviguer à vue. Tout est hasard, destin erratique. Qui mieux que Pascal l’a dit en des formules si simples et si vraies ?
Mon rêve deviendrait-il réalité ?
Alba s’est modéré, Paul Edel a retrouvé son humour, Montaigne est réapparu, Daaphnée argumente sans tortiller et griffer !
Manquent encore quelques absents à l’appel et un renouvellement des cadres.
Patientons encore pour l’éclosion de roses nouvelles, Sirius !
hamlet dit: 22 novembre 2014 à 19 h 02 min
faut dire aussi que les japonais ne connaissent pas Nietzsche…
faut dire que Nietzsche, la justice il s’en tapait, pas une seule fois on ne trouve ce mot dans son oeuvre.
Erreur hamlet!!
Relisez Nietzsche Hamlet, il utilise tres souvent le mot « justice » c’est même son obsession. Relisez par exemple » la généalogie de la morale, « deuxième dissertation « la faute et la mauvaise conscience et ce quilkeur ressemble extrait du texte traduit par Isabelle Hildenbrand
« . au point qu’il faut toujours d’abord un haut degré d’humanisation pour que l’animal « homme » commence à établir la distinction entre les notions beaucoup plus primitives, telles que « à dessein », « par négligence », « par hasard », « capable de discernement », et leurs contraires, pour les mettre en rapport avec la sévérité du châtiment. Cette idée, aujourd’hui si générale et en apparence si naturelle, si inévitable, cette idée qu’on a dû mettre en avant pour expliquer comment le sentiment de justice s’est formé sur terre, je veux dire l’idée que « le criminel mérite le châtiment parce qu’il aurait pu agir autrement », est en réalité une forme très tardive et même raffinée du jugement et de l’induction chez l’homme ; celui qui la place au début se méprend grossièrement sur la psychologie de l’humanité primitive. »
Annibal 2 mes 2 dit: 22 novembre 2014 à 19 h 50 min
Mon rêve deviendrait-il réalité ?
Mais non, la vie est toujours présente mon pipilet.
Nietzsche sans le problème de la justice, c’est comme si on parlait d’une poule qui ne pond pas d’œufs… Il n’y a qu’hamlet pour nous sortir pareille ânerie. Je ne l’avais même pas relevé tellement c’est insignifiant. C’est fatiguant aussi l’insignifiance. Il n’y a pas que le sens à créer qui fatigue, l’insignifiance aussi, ça fatigue…
Paul Edel dit: 22 novembre 2014 à 19 h 51 min
Relisez Nietzsche Hamlet, il utilise tres souvent le mot « justice » c’est même son obsession
Et derrière, une citation où aucune fois apparait le mot « justice ».
Là Paul vous abusez.
Faites littérature, restez où vous êtes (très) bon.
hamlet dit: 22 novembre 2014 à 18 h 44 min
tu comprends D. ?
–
Oui, mais je trouve cela dénué de sens.
Justiciable relisez et prenez vos lunettes!
Ce soir je fais un cake bio aux pommes.
Si quelqu’un veut venir y goûter, pas de problème, j’ouvrirai ma porte.
Hamlet, vous prenez nietzsche pour un idiot? sixième ligne du texcte de Nietzzche que je cite ne dites pas d’énormes betises…
« Tout est hasard, destin erratique. »
Connaissez-vous ces « Décrets indolents du hasard » de Reynaldo Hahn, Alba ? Les japonais l’adorent !
http://grooveshark.com/#!/album/Decrets+Indolents+Du+Hasard/9271680
WG est notre unique nietzscheen-pascalien,
une espèce rare.
…
…sur la » deux » belge,!…City Island ( gags ),…etc,!…
On vous avait dit un seul pseudo, D. !
« Vos joues devraient etre embrasées de honte »,Hamlet, comme l’écrit Shakespeare, vous qui vous dites « hamlet ». allons, un sourire…
Il faut lire le bouquin de Pierre Clastres, La société sans Etat, pour comprendre un peu qui on est et d’où on vient.
La justice est un problème intimement lié bien évidemment à l’existence d’un Etat.
Or, il existe des sociétés sans Etat. Par exemple la société guarani, les Indiens du Brésil à l’origine. Là, il n’y a pas ce que nous nommons justice. Il y a autre chose, le cannibalisme.
Nous venons tout de même d’un monde qui vient des cités-Etats du Proche-Orient. C’est là que s’est édifié la métaphysique occidentale et ce que nous appelons l’universel, avec une police, une justice, une administration, des lois, etc. C’est le faux universel. C’est de là précisément qu’est parti Abraham sur l’injonction de D.ieu pour inventer un nouvel universel, un universel singulier qui ne rabote pas les singularités des peuples au nom d’un universel abstrait. C’est l’universel d’en-bas qu’a inventé Abraham et à sa suite les Hébreux et leurs descendants, réunis dans le peuple juif. Le Judaïsme est un projet universel mais qui tient compte de la singularité de chacun, et ce jusqu’au temps messianique lui-même. Que chacun contribue à l’histoire universelle avec le meilleur de chacun, tel est le sens de l’universel singulier qui, à bien des égards, est le contraire même (meurtrier) de l’universel abstrait inventé dans les cités-états antiques du Proche-Orient, réactivé par le Siècle des Lumières et auquel les Juifs, en la personne de Mendelssohn, a adhéré pour le plus grand tort du peuple juif. Car ainsi, le plus grand penseur d’Allemagne a trahi le message universel d’Abraham, seul porteur d’espoir pour toute l’humanité. Et c’est en cela que je me définis comme juif.
« sentiment de justice » et « justice ».
Identique ?
Ok je sors comme dirait MàC.
Non, ce n’est pas rare du tout. Nietzsche était un très grand lecteur de Pascal.
Le dialogue entre Pascal et Nietzsche est l’un des plus beaux qu’on puisse méditer .
Pascal et Nietzsche sont en dialogue, ils sont bien d’accord sur la base commune : il ne peut y avoir d’absolu qu’en Dieu ; si Dieu n’existe pas, aucun autre absolu n’existe, ni moral, ni esthétique, ni logique ; il n’y a plus que l’incertitude, le relatif ; tout est possible, tout est permis. Nietzsche a ce cri : « Depuis qu’il n’y a plus de Dieu, la solitude est devenue intolérable. maintenant ciao je fais un diner crétois.
Le hasard c’est quand même la grande problématique du monde moderne.
Le hasard est au cœur de la mécanique quantique. Il est au cœur de l’art, l’œuvre ouverte de Umberto Eco en explore les contours. La musique stochastique de Xénakis et alii est fondée sur le hasard. Un grand roman d’Aragon comme Théâtre/roman est également fondé sur la combinatoire et le hasard, une sorte de jeu de carte hasardeux.
Le hasard est au cœur de l’art comme de la science modernes. Pascal en est le grand initiateur. Pascal, c’est l’avant-garde même !
Annibal 2 mes 2 dit: 22 novembre 2014 à 20 h 15 min
On vous avait dit un seul pseudo, D.
Jacky, vous aviez promis qu’à partir d’aujourd’hui vous saviez lire.
Essayez, sans fantasme tékatien.
Si pas mal de traits lancés à la justice, dans Zarathoustra (29 occurences) :
– Mon frère, connais-tu déjà le mot « mépris » ? Et la souffrance de ta justice qui te force à être juste envers ceux qui te méprisent ?
« Je n’aime pas votre froide justice ; dans les yeux de vos juges passe toujours le regard du bourreau et son couperet glacé.
Dites-moi donc où se trouve la justice qui est l’amour avec des yeux clairvoyants.
Inventez-moi donc l’amour qui porte non seulement
toutes les punitions, mais aussi toutes les fautes !
Inventez-moi donc la justice qui acquitte chacun sauf celui qui juge ! «
« C’était une nuit de pleine lune. On y voyait comme en plein jour. Une armée de nuages aussi cotonneux que des flocons vint masquer le ciel. Ils étaient des milliers de guerriers blancs à prendre possession du ciel. C’était l’armée de la neige. »
M.Fermine.
Ôé du bateau !
(Je m’esquive)
un peu trop égal pour être juste
justement
devine ce qu’il se passe
Ce qui est chouette avec hamlet c’est sa façon de faire bosser les autres.
Une affirmation en passant donnent 29 occurences et Paul et WG réconciliés.
Moi j’adore hamlet.
hamlet dit: 22 novembre 2014 à 18 h 38 min
« je n’ai jamais dit le moindre mal de personne ! »
Menteur
Non, je ne peux pas me réconcilier avec Paul Edel. Certaines blessures séparent les gens à tout jamais.
Widergänger dit: 22 novembre 2014 à 21 h 01 min
Mais si Michel,
vous parlez bien de MàC avec des sanglots dans la voix.
Donc….
Vous voulez le n° de Paul ?
mais c’est-y pas merveilleux ?
un petit coup de pied dans la fourmilière et tous les petites fourmis nietzschéennes qui se réveillent, surgissent le couteau entre les dents : mais comment ça ? notre Dieu Nietzsche, notre sainte divinité ne parle pas de la justice ?
je vous aime ! je vous adore !
si vous n’existiez mes nietzschéens adorés il faudrait créer un Nietzsche pour vous inventer.
Dieu que votre indignation est belle à voir, sérieux les larmes m’en viennent aux yeux, tellement ce spectacle que vous nous offrez est magnifique !
mais où étiez-vous donc passés mes petits nietzschéens ? vous vous cachiez dans votre petit terrier ?
mais j’ai un appeau pour vous faire sortir de votre trou, ce n’est pas un marteau mais un petit appeau qui imite fort bien le chant du nietzschéen, vous l’entendez mes chéris, il fait « piou piou! ».
et oui c’est le même cri que les petits poussins poussent pour rechercher leur maman poule…
la justice de Nietzsche dans Zarathoustra !
alors là, je ne sais où vous allez chercher des trucs pareils mais si vous pouviez me voir, là, à l’instant : je suis plié de rire !
Dieu que ça fait du bien de rire, la justice dans Zarathoustra.
vous voyez le plus drôle dans l’histoire, c’est que tous les libertaires adorent Nietzsche mais lui les haïssait !
il aurait haï tous les Camus, les Onfray, les Renatore, les Louise Michel, et tous les Léo Ferré, tous les Proudhon, les Bakounine et les Koprotkine il les aurait détesté d’une force que vous n’imaginez pas.
je suis désolé de vous le dire mais vous aussi qui rougissait en lisant Sade et orgasmez en lisant Nietzsche, votre justice il vous l’aurez mise bien profond parce que si vous avez trouvé de la justice dans Zarathoustra c’est que vous ne savez pas lire !
il vous faut retourner à l’école, à la maternelle, on va vous remettre une petite culotte courte des belles chaussettes blaches, des souliers neufs, la maitresse sera gentille avec vous, mais il faudra pas pleurer quand votre maman vous laissera, elle reviendra à 4 heures vous chercher avec votre gouter !
mais surtout profitez-en pour apprendre à lire ! pas juste voir des mots défiler sur une page ! non lire ! comprendre la signification du mot, et après vous viendrez me redire si dans Zarathoustra Freddy parle de JUSTICE !
comment en a pu en arriver à un point où les gens ne savent même plus la signification du mot justice !
si quelqu’un peut m’expliquer comment on en est arrivés là je suis preneur.
« – Mon frère, connais-tu déjà le mot « mépris » ? Et la souffrance de ta justice qui te force à être juste envers ceux qui te méprisent ?
« Je n’aime pas votre froide justice ; dans les yeux de vos juges passe toujours le regard du bourreau et son couperet glacé.
Dites-moi donc où se trouve la justice qui est l’amour avec des yeux clairvoyants.
Inventez-moi donc l’amour qui porte non seulement
toutes les punitions, mais aussi toutes les fautes !
Inventez-moi donc la justice qui acquitte chacun sauf celui qui juge ! »
excellent !!!
c’est excellant !
Monsieur Assouline si je devais mourir ce soir de rire mes descendants vous feront un procès, parce qu’on a pas ne pas censurer des choses aussi drôles, c’est pas juste !
Je l’ai déjà… !
tiens donc, de l’usage des pseudos.
« C’est vers la fin du XIXe siècle que la poésie francobelge entre vraiment en scène grâce au jeune introducteur et traducteur Bin Ueda. »
Il y a un écrivain qui parle très bien de cette tache si pesante d’inventer le sens de sa vie, c’est Fernando Pessoa. Il le dit d’ailleurs très clairement je ne sais plus où, qu’il s’agit désormais d’inventer le sens de sa vie et que c’est une tache pénible, épuisante, contrairement, dit-il, aux anciens, pour qui le sens était donné de l’extérieur. Il n’y avait plus qu’à se glisser dans le moule inventé par d’autres. Toute la pensée du Zarathoustra de Nietzsche est précisément cette pensée de l’invention du sens. Marcel Gauchet est, je crois, celui qui synthétise le plus clairement la pensée de Nietzsche à cet égard, au début (le premier chapitre) de son bouquin sur la crise du libéralisme. Pour avoir une vue globale et pertinente sur la pensée de Nietzsche, il faut lire ce chapitre, très clair, très didactique.
Mais on n’est pas plus avancé pour savoir vivre. Personne ne sait vivre. Et personne ne peut prétendre être un maître de vie. C’est bien là le problème. La seule chose qu’il nous soit donné de faire, c’est d’être honnête avec sa propre vie, d’essayer de raconter comment on s’y ai pris avec ses propres problèmes pour créer du sens à sa vie, d’indiquer sa propre voie, afin que les autres puissent, par opposition, contraste, analogie, défi, tenter à leur tour de trouver la leur. C’est mon projet littéraire dans mon roman du fantôme d’Auschwitz. En cela, mais en cela seulement c’est un roman de la déconstruction et un roman nietzschéen…
Et pendant que l’autre continue avec son bâton de majorette, dans son numéro usé jusqu’à la corde, je voudrais corriger une erreur de veille femme épouvantable. Non, l’ENA ne forme pas que des hauts fonctionnaires français.
Une vieille femme, qui ne sait plus lire.
…
…hamlet,…sans exagérer le mot » justice « , est en soi très équivoque,!…
…
…pour être succinct,!…c’est comme une photo,!…le photographe en justice,!…
…
…il choisi l’angle, la prise de vue, l’heure, l’ambiance des couleurs, la réflexion sur le sujet qui l’interpelle,!…
…bon, la photo faite,!…il n’y a plus de combat entre les couleurs du champs du cadre,!…tout les pixels ne se battent plus pour être plus riche en noir ou blanc,!…
…il faut un logiciel adapté pour les densités & contrastes,…et faire plus justes selon ce que chacun préfère,!…
…
…donc, la justice est relative aux dégradées de couleurs en obscurité et luminosité selon nos cadres de vies fixés ou muables,!…
…mais, le mort, illustre le vide ou l’incomensurable, en soi,…négatif-positif,noir ou blanc total,!…
…
…la justice, selon les goûts partagés à chaque époque,!…au fond,!…
…tout dépend des codes et des cadres et de leurs réelles dispositions à maîtriser leurs rôles,!…
…les trois coups, encore un vaudeville pour ramer,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…je vais dormir,!…
…
jugez-en par vous même.
Le sens de la vie chez Pessoa ?
« Lorsqu’on tire la vie du rêve, et que l’on fait de la culture de ses sensations, comme de plantes en serre, une religion et une politique, le premier pas alors, ce qui marque dans notre âme que l’on a fait ce premier pas, c’est de ressentir les choses les plus minimes de façon extraordinaire – et démesurée. C’est là le premier pas, et ce pas n’est rien de plus que le premier. Savoir mettre dans la tasse de thé que l’on savoure la volupté extrême que l’homme normal ne peut trouver que dans les grandes joies nées de l’ambition soudain comblée, ou de regrets nostalgiques effacés d’un seul coup, ou encore dans les actes finaux et charnels de l’amour ; pouvoir trouver dans la contemplation d’un soleil couchant ou d’un détail de décoration, cette sensation exacerbée que peut généralement donner, non pas ce que l’on voit ou entend, mais seulement ce que l’on respire ou savoure – cette proximité de l’objet de la sensation que seules les sensations charnelles (le tact, le goût, l’odorat) sculptent à même la conscience ; pouvoir rendre la vision intérieure, l’ouïe du rêve (tous les sens supposés, et ceux-là encore du supposé) réceptifs et tangibles comme des sens tournés vers l’extérieur : je choisis ces sensations-là (et au lecteur d’en imaginer d’autres semblables) parmi celles que l’amateur cultivant l’art de se sentir soi-même parvient, une fois exercé, à pousser à leur paroxysme – pour qu’elles communiquent une idée concrète et suffisamment proche de ce que je veux exprimer. […]
La deuxième étape du rêveur consistera donc à éviter la souffrance. Il ne devra pas l’éviter comme un stoïcien ou un épicurien première manière – en se dé nidifiant, parce qu’il s’endurcira ainsi au plaisir comme à la douleur. Il devra tout au contraire tirer le plaisir de la douleur, et s’exercer ensuite à ressentir faussement la douleur, autrement dit, lorsqu’il éprouve de la douleur, à ressentir un plaisir quelconque. Il existe divers chemins menant à cette attitude. L’un d’eux consiste à analyser la souffrance de façon excessive, en ayant au préalable disposé son esprit, et, en présence du plaisir, à ne pas analyser, mais éprouver seulement ; c’est là une attitude plus aisée – pour les hommes supérieurs, naturellement – qu’il n’y paraît à son simple énoncé. Analyser la souffrance et s’habituer à livrer la douleur à l’analyse, chaque fois qu’elle apparaît et jusqu’à ce que cela se passe instinctivement et sans que l’on y pense, ajoute à n’importe quelle douleur le plaisir de l’analyse. En exagérant le pouvoir et l’instinct d’analyse, cet exercice absorbe bientôt tout le reste, et il ne demeure, de la souffrance, qu’un matériau indéterminé, soumis à l’analyse. […]
La troisième étape, celle qui conduit au seuil fastueux du temple – celle-là, qui d’autre que moi a su l’accomplir ? C’est celle qui coûte vraiment, car elle exige un effort intérieur infiniment plus difficile que n’importe quel effort de la vie réelle, mais qui apporte aussi des compensations, à toutes les dimensions de l’âme, que la vie ne pourra jamais apporter. Cette troisième étape, une fois tout cela accompli, tout cela totalement et conjointement exécuté – oui, une fois employées mes trois subtiles méthodes, et employées jusqu’à l’usure – consiste alors à faire passer, directement, la sensation à travers l’intelligence pure, à la filtrer à travers l’analyse supérieure, afin de la sculpter sous une forme littéraire, et lui donner forme et relief propres. Alors, oui, je l’ai fixée définitivement. Alors j’ai rendu réel l’irréel, et j’ai donné à l’inaccessible un piédestal éternel. Alors, au tréfonds de moi, j’ai été sacré empereur.
Car n’allez pas croire que j’écrive pour être publié, ni que j’écrive pour écrire, ni même pour faire de l’art. J’écris parce que c’est là le but ultime, le raffinement suprême, le raffinement, viscéralement illogique, de mon art de cultiver les états d’âme. »
Le livre de l’intranquillité,
traduit du portugais par Françoise Laye
Christian Bourgois éditeur, 1988
Et c’est reparti,
Jacky nous refait le coup des copier/coller.
Au moins dans le Lagarde et Michard il y avait des commentaires.
Je me paye d’un résultat
toi tu dis justice des hommes?
Lesca, c’est comment celle là?
MàC c’est Gigi l’amoroso… Encore un recoupement ferroviaire !
sergio, ça va on a on a compris. Vous en revanche c’est un peu moins sûr. Respectons votre flamme, mais n’en faites pas trop quand même dans la saloperie.
Personne n’a su mieux parler du « Sens de la vie » que les Monty Python.
Pour Diagonal, only, s’il a bien lu.
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article417
la vie dans les bois dit: 22 novembre 2014 à 22 h 50 min
c’est un peu moins sûr
Bon mais halors « sûr » déjà ça l’est jamais y a qu’à voir le chat et même parfois les électrons qui virevoltent ; « moins », c’est comme les Contributions ça va pas harranger le fromage mais alors pas du tout ; et « un peu » pour le coup c’est le coup de grâce comme dirait Volker…
…
…( suite à mes arguments du 22 novembre 2014 à 21 h 51 mn ),!…
…
…& pour en revenir,…à ma réflexion du » logiciel adapté « , pour la densitogrammétrie des couleurs & contrastes de » Justice » des humains, pour leurs intérêts-propres sans trop s’émietter en partages, pour leurs » castes & corporatismes « ,…
…
…
…le » logiciel adapté « , c’est les changements de politiques dans l’histoire,…
…pour tirer la » couverture vers soi « ,…
…et gouverner l’air de rien, en jeux de rôles-politiques en se substituent par autorité à l’intérêt-général,…
…pour les intérêts en parasites-sociaux & diversions adaptées, par l’exemple des Tartuffes-Roublards-Collabo’s-Syndicats-Hurbannismes-règlements pour taxes innévitables,!…etc,!…listes infinie,!…
…
…pour rouler sur l’or,!…sur le dos du peuple hébété, trop heureux d’être de droite ou gauche, & protégé par l’état(s),!…
…dans des parlements de » bondage » des gens,!…aux suivants,…à nos incroyables démocrates au-dessus-de tout-soupçons,!…
…
…C.Q.F.D.
…
…encore merci,!…pour le logiciel ( ./ )
…etc,!…grotesque notre économie pour royalties ( élus du peuple ),!…
…Ah,!…Ah,!…
…au lieu d’avoir ( 1 seul Roi ),…bonjour les dégâts, nous avons tout les millionnaires et milliardaires,!…
…les autres dans le » Stallag 13 » à » l’Optimum à Paretto « ,!…
…tout est dit, sur cet exemple de civilisation non-démocratique,!…en logiciel-court,!…
…pas de commentaires,!…comme l’eau de roche,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!..etc,!…en diversion,!…
…chanton en coeur,!…Ah,! çà ira les Tartuffes,!…& nos milliardaires-escrocs,…
…Alors , ces châteaux, comment les lui offrir, la honte,!…etc,!…
…
Pessoa à la terrasse du café de la RDL ?
« Ces gens-là s’assoient face à une glace chaque fois qu’ils le peuvent. Ils causent avec nous mais se font amoureusement de l’œil à eux-mêmes. Parfois, comme il est bien normal pour les amoureux, ils en oublient la conversation. Ils m’ont toujours trouvé sympathique, parce que mon aversion, à l’âge adulte, pour mon aspect physique m’a toujours poussé, en présence d’un miroir, à lui tourner le dos. Ainsi (et ils le reconnaissaient instinctivement par leur gentillesse envers moi), j’étais le brave garçon qui, tout oreilles, laissait le champ libre à leur vanité et leur abandonnait la tribune.
Dans l’ensemble, ils n’étaient pas méchants ; pris un par un, il y avait du meilleur et du pire. Ils avaient des générosités et des élans de tendresse que n’aurait jamais soupçonnés un esprit amateur de moyennes, comme des bassesses et des infamies difficiles à concevoir pour tout être humain normal. […]
Quelques uns sont drôles, d’autres ne savent être que drôles, d’autres sont inexistants. Être drôle, dans un café, consiste à lancer soit des plaisanteries sur les absents, soit des insolences à l’adresse de ceux qui sont présents. Ce genre d’esprit est généralement qualifié de simple grossièreté. Rien ne révèle mieux l’indigence mentale que de ne savoir faire de l’esprit qu’aux dépens des autres.
[…]
Je suis venu, j’ai vu, et contrairement à ces gens-là, j’ai vaincu. Car toute ma victoire a consisté à voir. […]
De ce passage par le tombeau de la volonté, je garde le souvenir d’un ennui écoeuré, et de quelques mots d’esprit.
Le jour où on les porte en terre, on dirait que sur le chemin du cimetière, le passé a déjà été oublié au fond du café : comme il est silencieux maintenant. […]
Le plus extraordinaire, chez ces gens-là, était leur insignifiance totale, dans tous les sens du mot. Les uns étaient rédacteurs dans des journaux importants, et ils réussissaient quand même à ne pas exister ; d’autres occupaient des charges publiques, des places bien en vue dans l’annuaire, et ils réussissaient à n’occuper aucune place dans la vie réelle ; d’autres encore étaient des poètes, parfois même des poètes consacrés, mais une poussière blême, couleur de cendre, recouvrait leur visage niais, et l’ensemble composait une galerie funèbre de momies rigides, prenant, une main ramenée dans le dos, la posture de corps vivants. […]
Depuis cette terrasse de café, je contemple la vie en frémissant. J’en vois bien peu – elle, cette éparpillée – concentrée ici sur cette place nette et bien à moi. Un marasme, semblable à un début de saoulerie, m’élucide l’âme sur bien des choses. En dehors de moi, j’entends s’écouler, dans les pas des passants, la vie évidente et unanime.
En cette heure-ci, mes sens se sont figés et tout me paraît différent – mes sensations sont une erreur, confuse et lucide tout à la fois, je bats des ailes sans bouger, tel un condor imaginaire.
Pour l’homme vivant d’idéal que je suis, qui sait si ma plus vive aspiration n’est pas réellement de rester simplement ici, assis à cette table, à cette terrasse de café ? »
Le Livre de l’intranquillité,
traduit du portugais par Françoise Laye
Christian Bourgois éditeur, 1992
Annibal 2 mes 2, hélas ! Que dirait Pessoa, s’il contemplait son effigie de nos jours ? Largo del Chiado, au « café brésilien », en plein coeur de Lisbonne, le voici, discrète statue de bronze assise à la terrasse, qui semble réciter le passage que vous avez mis en ligne… Mais las ! Nous sommes bien loin de l’hommage à l’écrivain silencieux « qui ouvrait ses oreilles » : la statue, devenue argument commercial, est prise d’assaut par les touristes, qui se prennent en photo (ah, les selfies !), main dans la main avec Pessoa ; combien d’entre eux ont jamais ouvert un livre de lui ?
C’est ainsi : l’hommage est devenu outrage, encore que… les touristes du monde entier déambulent ici. Si Pessoa, du fond de son habit de bronze, tend encore l’oreille, ce n’est plus l’inconsistance des propos de ses contemporains qui vient la frapper, mais le vide babil babelien du tourisme de masse : dans un cas comme dans l’autre, du vent, du simple vent… Il en serait sans doute désespérement conforté dans sa créative misanthropie.
(moi aussi j’ai sacrifié, Clopin aidant, à la « photo de statue », mais au moins, j’avais l’avantage d’avoir ouvert les livres…)
– Ce mec est ridicule, tu y consens?
– non
– hé bein on sait.
Les inepties de « Léontine » me rappellent quelqu’un…
Le ferzé foiré?
inepte ou cocasse (pardon, ineptie, j’en reviens)
Ce que disaient les commentaires accompagnant l’extrait de ce reader’s digest sur le(s) café(s) :
« Pour célébrer le centenaire de la naissance de Fernando Pessoa (1888-1935), Lisbonne a érigé un monument à sa mémoire, œuvre du sculpteur Lagoa Henriques. « Le plus grand poète portugais du XXe siècle » y est représenté, en bronze, assis à une table, à la terrasse du A Brasileira, dans le quartier du Chiado, le centre historique et culturel de la ville. C’est dans ce célèbre café, dont Pessoa était un client assidu, que les écrivains portugais avaient l’habitude de se retrouver au début du siècle dernier. Aujourd’hui, les touristes, ne manquent pas de s’attabler avec l’illustre chantre de Lisbonne pour se faire photographier en sa compagnie. Dans Le Livre de l’intranquillité, sous la signature de Bernado Soares, l’un de ses plus fameux hétéronymes, au ton particulièrement pessimiste et acerbe, l’hypersensible Pessoa, qui subsista de modestes travaux d’écritures (comptabilité, traductions commerciales), témoigne d’un certain mépris, non dénué de jalousie, pour ses compagnons de café, mieux lotis que lui. A leurs mornes conversations, il semble préférer nettement le spectacle « vivant » présenté à sa vue depuis la terrasse du A Brasileira, où il est désormais statufié ! »
« Rappelons que Le Livre de l’intranquillité, auquel Pessoa consacra les vingt dernières années de sa vie, fut publié pour la première fois au Portugal en 1982. Les Portugais, qui furent parmi les premiers importateurs de café en Europe, sont très soucieux de l’excellence et de la qualité de leurs mélanges. A Lisbonne, on peut également aller déguster « uma bica » (le surnom féminin affectueux par lequel les Portugais désignent un petit noir serré) dans d’autres établissements historiques et littéraires, fréquentés jadis par Pessoa, notamment au café Nicola et à la pâtisserie Suiza, Place du Rossio, ou au Martinho da Arcada, Place do Comércio. »
J’ai du mal à me considérer, léontin, comme quelqu’un qui aurait vu quelque chose de si magnifique qu’il comprendrait qu’il n’a pas connu le répit.
Inepte, je cautionne pas.
branvlé des mouches, oui.
« Le plus extraordinaire, chez ces gens-là, était leur insignifiance totale, dans tous les sens du mot. »
il connaissait bien jc et daaphnette
Toujours dans le registre du borderline, ils appellent cela « évaporation »
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/11/21/03005-20141121ARTFIG00323–les-evapores-du-japon-le-phenomene-des-disparitions-volontaires.php
MàC c’est Gigi l’amoroso… Encore un recoupement ferroviaire !
Vous me faites penser, Sergio, avec ce « recoupement ferroviaire » à une discussion que nous avions eu sur le rapport au paysage – une géographie, au sens propre – de certains auteurs, parfois à travers le voyage – Stendhal pour le prisme politique, Rousseau pour un rapport intimiste, deux exemples à grands traits, ou Gracq pour qqc de plus proche dans le temps … bref, et je vois aussi cela dans cette forêt intérieure qui nourrit la mémoire de Kenzaburô Ôé , avec ce que PA en dit ici:
« C’est un enfant de la forêt. Il n’en est jamais sorti, les mots s’étant substitués au léger tremblement des feuilles d’un plaqueminier. Il a écrit jeune son tout premier poème qui n’a cessé de le hanter depuis :
Sur les gouttes de pluie/ Le paysage se reflète/ Dans les gouttes/ Un autre monde se trouve « .
Et je me disais comme cela, qu’il y a un corps perdu ou oublié qui exulte souterrainement dans ces écritures-là toutes imprégnées de ces climats matriciels ..
Au fond, le roman social, tel qu’on l’a rencontré au XIX° est une véritable catastrophe. Ah, si Zola m’entend … !
Il pollue la sphère de la poésie par un épouvantable ethnocentrisme qui rétrécit le monde à la bassesse de petits instincts … pas inutile contextuellement, mais mortifère. Et finalement, si le nouveau roman a eu quelque utilité, c’est bien d’achever de le démonter.
Bref, pourquoi y aurait-il une forme de « japonisme » dans l’intérêt actuel pour les auteurs du sud-est asiatique ? Probablement parce qu’on y projette avec entêtement et peut-être à tort – un exotisme ? – l’expression d’un rapport subtil à la nature qui n’aurait jamais cessé de se laisser entendre ..
Avec cela, l’expo Katsushika Hokusai ne désemplit pas ..
amicalement dit
Je ne vois pas ce que qq comme vous qui êtes totalement inculte, vient faire ici.
Tiens, comme Hamlet se faisait fort de décrier Nietzsche, un petit passage plein d’ironie et non sans regret du Zarathoustra:
« En vérité, nous sommes toujours attirés vers les régions supérieures – c’est-à-dire vers le pays des nuages : c’est là que nous plaçons nos ballons multicolores et nous les appelons Dieux et Surhommes.
Car ils sont assez légers pour ce genre de sièges ! – tous ces Dieux et ces Surhommes. Hélas ! Comme je suis fatigué de tout ce qui est insuffisant
et qui veut à toute force être événement ! Hélas !
Comme je suis fatigué des poètes !
Quand Zarathoustra eut dit cela, son disciple fut irrité contre lui, mais il se tut. Et Zarathoustra se tut aussi ; et ses yeux s’étaient tournés à l’intérieur comme s’il regardait dans le lointain. Enfin il se mit à soupirer et à prendre haleine. »
Un tel aveu m’arrache le coeur mais il ne faut pas se le cacher,
TKT est bien meilleur guide touristique que Clopine.
La différence entre une business et une économique.
Clopine est insupportable au-delà de Forges-les-Eaux (heu….oui, d’accord…. en-deçà aussi) alors que TKT admirable connaisseur des cultures de la planète sait nous faire vibrer à l’évocation d’un sushi/daurade.
Bon ok, les deux devraient se contenter de faire comme leur copain Barozzi, reccopier des extraits des Lonely Planet, mais par ces temps modérés il faut savoir apprécier le peu qui nous est offert.
« Avec cela, l’expo Katsushika Hokusai ne désemplit pas . »
Pfftt, ils se pourlèchent tous à l’idée de voir des « estampes japonaises » et même pas l’ombre d’une, rien que le Kilimandjaro sous toutes les coutures.
Rarement vu, à la sortie, autant de gens se demander ce qu’ils étaient venus foutre là (j’y suis allé trois fois).
Ceux qui n’étaient pas venus pour voir du cul amènent en plus leurs tripotées de mômes, qui se font chiller un max alors qu’à deux pas ils pourraient s’éclater avec Niki.
La plus bobo (j’en suis)des expos parisiennes depuis bien longtemps, ce qui n’enlève rien au talent d’Hokusai mais ne le met sûrement pas en valeur.
…
…la honte, c’est l’éparpillement des idées, comme discourir, avec le serpent d’Eve,!…
… » les engrenagrd de la pensée & politique,!…
…( tantôt sur Europe 1 ),!…
…
…Oui,!…( pour résumé à la Nerlusconni ),..
…j’attaque, je suis tout contre, & tchic, & tchac,!…je fais plaisir à l’opposition,…et je ne fait rien,…j’aprouve même,!…Oui,!…mais, je fais mieux,!…c’est à dire rien,!…puisqu’il continuera cette politique libérale,!…mais il est contre,!…contre quoi,!…
…
…dans le même jeux, des questions des journalistes-complices imparcieux-publics,…
…
…je vous est à la bonne,…
…des confrontations en » jus de patates pour café « ,!…rassembler les oppositions autour de » lui « ,!…un chef de gangster tout au plus, comme Berlu, et son logiciel à Paretto,!…
…les autres aux Stallag 13,…m’a tu vu,!…connivences aux patronnats et obscolescence-programmées pour chômeurs politique à garder en chantage pour petits-esprits,!…à la manivelle,!…moteur on tourne, le blé de donner pour reprendre en farine,!…
…
…les pieds, dans l’engrenage judiciaire, je promet, le jour & la nuit,!…
…mais,!…toujour sans touchés aux royalties-régaliens des riches-escrocs,!…
…à l’a(u)bris du changement aux » del’or « ,…non-merci,!…va y continue, je suis aussi dans l’opposition,…je suis contre – toi, tout contre,!…tes îles du Man, çà va & en Tartuffes je promet ci, je n’en ferais rien, pour respect des accorts à la chancellière,!…
…je suis contre, je suis pour,…encore je suis contre je suis pour,!…de toute façons c’est pour leurs faire avaler des couleuvres aux » justes « ,!…non merci,!…blaser d’entendre des discours comme ceux du Serpent à Eve,!…l’enfer, le système des bourses à investiseurs dans les abîmes des discréminations conflituelles pour culpabiliser les peuples dans leurs innocences à se projeter une justice, qui n’à pas lieu d’être pour vivre décement et partager en communion les fruits des productions industriels, sans les parasites des propriétaires-loyer, et taxes injustes, pour désirer, ce qui vaut encore rien,!…le luxe de paraître comme nos merveilleuses et autres précieuses ridicules,!…
…être ou ne pas être,!…
…le Serpent à Eve,!…qu’elle « Gloire « , enfoncer les portes ouverte,!…la limite de la majorité des cancres-riches-heureux à gaver,!… » ceci n’est pas une pipe,! « ,…
…Ah,!…Ah,!…Ah,!…etc,!…
…t’à l’Adam qui veille,!…
…
«Le signe V est toujours considéré une bonne technique pour les filles de rendre leur visage plus petit et plus mignon.»
http://www.slate.fr/story/90655/signe-v-victoire-japon-asie-photos
Un petit salut, et puis s’en va.
http://www.jptoussaint.com/documents/7/72/Journal_de_tournage_%C3%A0_Tokyo.pdf
Nietzsche aurait peut-être été mieux compris s’il s’était adjoint un ponctuateur comme Sant’Angelo. Reprenons l’extrait cité et voyons :
…
…nous plaçons nos ballons multicolores,!… et nous les appelons Dieux et Surhommes,!…
…
…assez légers pour ce genre de sièges,!… tous ces Dieux et ces Surhommes,!…Hélas,!…Bip! Bip!,… Comme je suis fatigué de tout ce qui est insuffisant,!…etc,!…
…
Hélas,!…Go!,…Go,!…allez,!…
etc,…
…
constat, tu as certainement suivi assidûment des cours de pnl, persévère !
Prière est faite à « Poules de Cesto », « Léontine Bernstin », « constat » et « Giovanni Sant’Angelo » de ne pas intervenir dans les conversations des grandes personnes.
les efforts de JC pour s’adapter aux nouvelles règles sont vraiment attendrissants
mais radote les salades qui te conviennent, t’es libre ou pas ? comme ceux qui lisent
Pas étonné dit: 23 novembre 2014 à 12 h 08 min
Chaloux est sorti de la messe.
Constat dans ton cul, ça aurait fait gervais.
Il y a des communions que l’on vous laissera méditer.
« L’idée que le Japon « féodal » se serait engagé dans la guerre en raison de son arriération sociale et l’aurait perdue en raison de son retard « scientifique », idée amplifiée par le choc des bombes atomiques, acquiert dans l’immédiat après-guerre une forme de vérité officielle permettant d’éluder l’épineuse question de la responsabilité, qui sera attribuée assez vite à la « clique » militariste (gunbatsu) représentée par les officiers jugés au Procès de Tôkyô, au premier rang desquels Hideki Tôjô. Mais ces subtilités dépassent sans doute l’enfant Ôé, littéralement émerveillé par les mots magiques qui changent la défaite en victoire. La révélation quasi mystique qu’ils engendrent illumine rétroactivement le jour de la capitulation d’une lumière nouvelle : « J’ai parfois l’impression d’avoir vécu ce jour-là une seconde naissance », écrit-il encore quelques quinze années plus tard (Ôé, ibid., p. 17). »
see more:
http://www.laviedesidees.fr/Kenzaburo-Oe-ou-la-barbarie-du.html
…
…@,…Réactualisons,!…
… ,c’est parfait,!…
…
…Voilà,…si ma ponctuation, vous donne un élan plus créatif,!…Go,!…vous êtes libres,!…etc,!…
…
…attention, toutefois ,!…pour savoir la ramener à bon escient à sa place,!…Ah,!Ah,!…la ponctuation,!…en vol d’oiseau classique.
…etc,!…Go,!…
mais quelle daube de bobette
Pourquoi Barozzi a-t-il repris un pseudo?
Nous avons droit à une explication.
Pour ceux qui n’ont pas bien lu à propos de Ôé:
« fascination pour l’ultranationalisme »
Après vous communiez ou pas. Moi, non.
les efforts de JC pour s’adapter aux nouvelles règles sont vraiment attendrissants (Pas étonné)
Le problème, c’est que les nouvelles règles, personne ne les connait vraiment. Et dire qu’Assouline se demandait naguère si l »adjectif « kafkaïen » conservait un sens… Nous sommes tous Joseph K.
…
…@,…Prière,…plus con tu meurt,!…etc,!…
…
« Antonio Corrado dit: 23 novembre 2014 à 11 h 45 min »,
Le Kilimandjaro pour Hokusai ??? ?? ?.
« L’idée que le Japon « féodal » se serait engagé dans la guerre en raison de son arriération sociale et l’aurait perdue en raison de son retard « scientifique », idée amplifiée par le choc des bombes atomiques, acquiert dans l’immédiat après-guerre une forme de vérité officielle » (Ôé)
Reconnaissons qu’entre les aberration stratégiques de Hitler, genre opération Barbarossa, et des Japonais, et le fait que les Etats-Unis aient remporté sur le fil la course à la bombe A, on a eu sacrément du bol. Certains y verront la main de la Providence, je n’en suis pas.
On savait que B comme Berlin était probablement un des deux trois commentateurs les plus cons de l’histoire de la RdL, et il (ou elle) le prouve une fois de plus par son exceptionnelle perception des nuances et des degrés :
B comme BERLIN dit: 23 novembre 2014 à 12 h 29 min
« Antonio Corrado dit: 23 novembre 2014 à 11 h 45 min »,
Le Kilimandjaro pour Hokusai ??? ?? ?.
Quelques posts très récents me font penser que les logiciels salvateurs d’Assouline connaissent quelques ratés. De petits réglages de dernière heure à effectuer ?
va-t-il falloir faire comme Annibal 2 mes 2 et préciser chaque fois « c’était de l’humour » à des ânes du genre B comme Berlin ?
celui qui signe antonio corrado a clairement dit qu’il était un bobo, vu trois fois le Kilimandjaro, à l’expo d’Hokusaï qui s’est tué à peindre le Mont Fuji en 36 vues. Et alors ? c’est normal, pour un doryphore.
rien que le Kilimandjaro sous toutes les coutures.
Antonio Corrado
Heu … Antonio, vous vouliez parler du Mont Fuji, non ?
J’ai l’impression qu’il vous faudra aller y voir une 4ème fois ..
Cosinus arc tan, va te faire enculer
celui qui signe antonio corrado a clairement dit qu’il était un bobo, vu trois fois le Kilimandjaro, à l’expo d’Hokusaï qui s’est tué à peindre le Mont Fuji en 36 vues. Et alors ? c’est normal, pour un doryphore. (La Vie dans les bois)
Vu de loin par temps de brume, le Kilimandjaro ressemble à s’y méprendre aut mont Fuji (à moins que ce ne soit au mont Gerbier de Joncs ?)
De petits réglages de dernière heure à effectuer ?
Pour Rose/Léontine, ce sont plus que de petits réglages qu’il faudrait..
(elle était très pied ouais)
donc, Azerty et Daaphnée sont aussi cons que B comme Berlin.
le nervi c’est Jean-Claude? Juste pour voir voir comme ça si t’as un brin de pensée
…
…@,…La vie dans les bois, à 12 h 13 mn,…
…
…en Bigique Féodal des cupides, du Môyen-Age militaire,!…t’à un officier pour 6 soldats,!…
…même pas le niveau du » décurion » romain,!…
…presque des larbins personnel, pour cirer les chaussures,!…pour les parades Ô Clock,!…of course,!…Ah,!Ah,!…Oui,!…mon Général,!…un » Bond’Âge « ,…etc,!…
…
le Kilimandjaro ressemble à s’y méprendre aut mont Fuji
Heu …bien sûr, bien sûr ..
Vous voulez dire que dans « Tanzanie », il y a un « Z » comme dans Zapon ?
ce qui n’enlève rien au talent d’Hokusai mais ne le met sûrement pas en valeur.
—
Première expo Hokusai, au centre culturel du Marais, début des années 80, véritable épiphanie, fenêtre ouverte sur Hiroshige et les autres. Le Bois Brûlé à Lyon a de jolies gravures, abordables…
Leontine Bernstin dit: 23 novembre 2014 à 12 h 35 min
sans photos et passe incognito?
Écrire des conneries,
puis prétexter que c’est de l’humour
au lieu de reconnaître son erreur…
Pas si nouveau.
cours de rattrapage
Et cette débile mentale qui ne comprend strictement rien à rien !
avec des chiffres comme ça, on a tout canal plus.
Estimation: Revoir les chiffres à la hausse.
Le mont Fuji d’après la légende est aussi pudique que capricieux et tout habillé de brumes et de brouillards fait de ses visiteurs autant de touristes armés de patience, ils doivent dans une fantaisie de hasards ajouter à leur sac de voyage une dose de chance qui si elle agit leur révèlera la poésie majestueuse de ce lieu révéré.
Le Bois Brûlé à Lyon a de jolies gravures, abordables…
Suis passée devant une boutique hier, quai des Gds Augustins avec aussi qqs belles litho …. mais pas données, soit dit en passant ..
Le prix du charbon de boit?
Quelqu’un a-t-il souligné le caractère prémonitoire de la Vague ? Un artiste japonais contemporain a-t-il détourné cette oeuvre (comme on détourne la Joconde) pour illustrer le tsunami qui entraîna la catastrophe nucléaire de Fukushima (= le Mont Fuji, Thanatos impassible et enneigé) ?
(sinon, pourquoi la nouvelle modération n’a-t-elle pas tenu 24 Heures ?)
Et pourquoi Jacques Barozzi ne poste-t-il plus ?
Clopine je pense surtout que l’environnement entre en interaction avec tout créateur, le Japon est un chapelet d’îles, comment dés lors ignorer la mer qui enfante de tant de mythologies.
JB, tss, tss, pour les bobos de paris outrecuidants comme antonio, jamais sorti de son arrondissement, aucune montagne ne ressemble plus à une autre montagne, mais pas pour vous quand même ?
» Le meilleur grimpeur du monde
Quoique personne n’ait jamais su exactement son nom, tout le monde l’appelait Tronc Feuillu. Ce devait être quelque chose comme Tron Fo Oyu.
(…)
Tronc Feuillu faisait partie de la délégation japonaise au rassemblement international d’alpinisme.
(…)
– la course? Il n’y en aura qu’une ?
– Sans doute
Trois jours plus atrd les le temps se mit au beau.
Les Japonais s’attaquèreent d’emblée à la face nord de la pointe Rekwal,
(…)
Conduits par Tronc Feuillu, ils évitèrent le passage dit » du pendule » par une variante restée célèbre. »
Un petit conte merveilleux de Bernard Amy.
http://le-tripode.net/livre/bernard-amy/meteore/lalpiniste
@23.10
Merci infiniment pour le lien sur Hervé Clerc. Je viens enfin de comprendre la nature de l’intérêt qu’EC portait à ce personnage dans Le Royaume : durant leur jeunesse, ils firent chacun ou crurent faire chacun l’expérience de la désillusion mystique, l’un après avoir connu le nirvana sous l’empire de la drogue, l’autre la fusion christique sous l’empire de l’Eucharistie. Personnellement, n’ayant jamais eu aucune soif de ce genre d’absolu à étancher, mais ayant bien souvent cotoyé de ces êtres qui l’ont toujours quêtée, ces bouquins m’apprennent nénamoins quelque chose d’intéressant sur leur quête inassouvie et son échec nécessaire. J’apprécie les losers quand ils osent expliquer comment ils sont allés dans le mur… Quant aux autres, ceux qui sont morts explosés dans la béatitude leur sectarisme, c’est bien dommage pour eux, mais on n’en peut rien dire. Surtout, ils ne nous apprennent jamais rien sur nous-mêmes, donc nous n’allons pas les regretter.
VDLB : Etes-vous vous même l’auteure de cette magnifique recension du bouddhisme ordinaire dont j’extraie ce fragment ?
Ce serait bien sympathique. Donc, je vous cite :
« Si l’auteur (Hervé Clerc) a perdu le contact avec le nirvana, c’est sans doute qu’il a expérimenté « le nirvâna dont on revient », et non pas le nirvâna ultime et définitif, ou nirvana « sans retour » (p. 218). Surtout, cette expérience était impréparée et pour ainsi dire accidentelle, de sorte qu’elle n’a pas délivré son esprit de toutes les souillures [14]. De là l’incapacité à retrouver l’expérience du nirvana et l’épreuve d’une nostalgie de l’absolu dévorante, qui a néanmoins pour vertu d’avoir conduit l’auteur à écrire un ouvrage unique, lucide et d’une rare profondeur. A supposer que l’expérience vécue par l’auteur ait été trompeuse et illusoire, cette illusion a néanmoins transformé entièrement sa vie. Pour Hervé Clerc, il ne peut s’agir d’une illusion, puisqu’il en ressent encore aujourd’hui – quatre décennies après l’avoir vécue – les effets et les contrecoups, qui lui procurent « le sentiment de la contingence du monde et la conscience aigüe de l’ignorance dans laquelle nous nous trouvons »
Je ne crois pas qu’EC ait pu jalouser son ami HC ; il le dépeint comme beaucoup plus sage que lui-même, il l’envie… Mais la différence, je crois, c’est qu’HC n’a jamais cru devoir faire un roman narcissique de son échec. Il a seulement essayé de mettre le bouddhisme à la portée de tous. Il a peut-être mieux réussi qu’EC à le faire à l’égard du christianisme primitif…
j’ai quelques ratés de clavier, vous corrigerez.
Monte un théorie-complot.
Bonjour Diago, je vais vous lire.
Bérénice, bien sûr, vous avez raison, mais moi, derrière le côté menaçant, terrible, vainqueur et destructeur de cette Vague qui va engloutir les pêcheurs tétanisés dans leurs barques, devant l’impassible Fuji aussi indifférent qu’un Dieu, je pense surtout à la fréquence et à la violence des séismes qui, de tout temps, ont secoué le Japon. Et j’avoue ne toujours pas comprendre l’entêtement de ce peuple, qui construit des centrales nucléaires en sachant, rien qu’en regardant l’un des plus célèbres tableaux que cette civilisation-là a pu produire, pertinemment ce qui va arriver…
aucune montagne ne ressemble plus à une autre montagne
lire au dessous du volcan, en dessiner un, imaginer les autres, déduire ceux qui n’ont pas hérité d’une forme conique ou qui l’ont perdue après explosion de leur sommet, Haroun Tazieff est demandé à la barre.
Quelqu’un a-t-il souligné le caractère prémonitoire de la Vague ?
Il y avait 1 question idiote à poser: clopine l’a trouvée.
Bravo!
Diago, je pense que Carrère n’avait trouvé personne dans son entourage à qui parler de religion, de foi. A part son ami Hervé.
Pourquoi vouloir y ajouter de la jalousie entre les deux, je ne comprends pas.
Télescopage: les images du (des?) Français converti(s) trancheur(s) de têtes syriennes m’ont renvoyé au passage du dernier Booker Prize ou le major Nakamura, un des responsables du chantier de construction du train de la mort entre Thailande et Birmanie, se souvient de sa première décollation, un prisonnier chinois: « His neck was dirty, grey, like dirt you piss on. But once I had cut it open the colours were so vivid, so alive – the red of his blood, the white of his bone, the pink of his flesh, the yellow of that fat. Life! Those colours were life itself ».
Esthétique du sushi…
Concernant le nucléaire la position du Japon est paradoxale, ils sont les seuls à avoir été visés par l’arme nucléaire, sur la faille. La course à la puissance économique détruit aussi efficacement que la guerre d’une façon plus durable dirait-on avec cette eau qui n’en finit pas de se répandre dans le Pacifique de façon irrémédiable à ce jour. Ont-ils choisi cette option remis d’une plaie affreuse, immunisés vaccinés inconscients?
Bloom, si vous pouviez traduire ! A chaque fois que vous citez sans traduction, vous excluez quelqu’un (d’accord, c’est souvent moi, qui n’en vaux pas la peine, m’enfin ce pourrait être un autre, vous savez)
bonjour !!!
désolé de vous déranger dans vos discussions intéressantes sur la modernisation du Japon et son art de toujours échapper à ses responsabilités (à se demander si les journalistes et les philosophes ne sont pas tous un peu japonais…).
mais je venais ici juste pour prendre des nouvelles de mes petits nietzschéens adorés, voir s’ils avaient passé une bonne nuit de sommeil.
Parce qu’il faut prendre bien soin de nos nietzschéens, leur soucis de donner du sens à leur existence, de parvenir à devenir ce qu’ils sont, ces choses sont si fragiles on se dit « mon Dieu pourvu qu’ils y parviennent », qu’importe s’ils deviennent ce qu’ils sont dans un monde totalement dévasté, qu’importe s’ils arrivent à donner du sens à leur vie dans un monde ravagé par la démesure des injustices… l’important c’est leur petite santé de nietzschéen, l’essentiel c’est leur petite volonté de puissance.
car sinon, si ce monde malade d’ubris et en totale déréliction ne leur permettait pas d’accéder à leur petite vie d’artiste ce serait bien là, convenons-en, la pire, la plus intolérables des injustices !!!
car si pour certains leur bonheur passe par celui des autres, pour nos petits nietzschéens sensibles et à la santé fragile, leur petit bonheur égoiste ne passe que par eux, d’ailleurs nous les remarquons à leurs œillères, ces mêmes oeillères que portait ce pauvre cheval et qui l’empêchait de voir d’où venaient les coups !!!
Avec les alcoolisées comme la coiffeuse pour pitbulls, on a changé de catégorie.
Place aux poids lourds.
et bon aprèm !
http://www.le-japon.com/sumos.html
the red of his blood, the white of his bone, the pink of his flesh, the yellow of that fat. Life! Those colours were life itself ».
Le rouge de son sang, la blancheur des os, le rose de sa chair, la graisse jaune. La vie! Ces couleurs là étaient la vie en elle-même.?
La vie dans les bois, n’allez pas imaginer rêver qu’il nous faudrait rivaliser avec votre puissance éthérée, volubile aussi légère évanescente qu’une brume évaporée envahissant l’aube d’un beau matin d’été dans un val, et que dans votre verger nous ne trouvions rien à goûter, votre apport enrichissant, indéniable.
Bérénice, merci, mais je crois qu’il faut compléter, d’après ce que j’ai péniblement compris, c’est un Japonais qui raconte donc sa première décapitation de prisonnier : « le cou (du chinois qu’il s’apprête à décapiter) était gris et peu ragoûtant, mais dès que j’ai eu commencé à le découper, les couleurs ont jailli, « le rouge de son sang, la blancheur des os, le rose de sa chair, la graisse jaune. La vie! Ces couleurs là étaient la vie en elle-même. »
Bloom conclut en haussant les épaules : « esthétique du sushi ». Moi qui n’aimais déjà pas beaucoup ça, comment effectivement détacher désormais les couleurs de l’aliment des souvenirs du tortionnaire ?
Mais quelqu’un pourrait-il, sans s’énerver ni trop me mépriser, m’expliquer pourquoi la civilisation japonaise renvoie toujours à Sade, plus précisément au sado-masochisme ? (ça, c’est l’explication que je me donne de ma réserve arc-boutée, mais il doit forcément y avoir des tonnes d’autres, non ? Qu’en dit ôé, celui du bateau qui va se faire engloutir par la Vague monstrueuse ?
(bon, « ôé du bâteau », euh.. Bon, flemme de l’enlever.)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sumo#mediaviewer/File:Erotic_Sumo_c1772.jpg
Bonne journée.
Le Japon d’avant renvoyait surtout à l’honneur, à la soumission avec un incroyable sens de la poésie, chaque chose et scène peintes avec la finesse de l’aquarelliste, les sentiments rangés ordonnés, l’homme souvent posé dans une harmonie où se jouait la vie dans l’ordonnance traditionnelle qu’aucun séisme ne parvenait à perturber, chacun acceptant son rôle dignement. De l’humble paysan au sacrifice toujours possible du Samouraï.
la civilisation japonaise renvoie toujours à Sade
Devant ce fatras, on ne savait se décider; hilarité ou épouvante?
bérénice dit: 23 novembre 2014 à 14 h 05 min
Hilarité.
Franchement, la citation que Bloom a donné aurait très bien pu trouver place dans un livre du Marquis, je trouve. Un type qui, pendant qu’il décapite (et pour la première fois !) un autre type, trouve moyen de noter l’harmonie des couleurs « de la vie » (= les couleurs internes de nos pauvres carcasses), vous appelez ça comment, vous ?
Les spécialistes pourraient statuer sur les mentalités, l’Orient serait il essentiellement plus doué pour la cruauté?
C’est un souvenir de lectures périmé et certainement incomplet. Je n’ai remis le nez dans leur contemporanéité que cette année après 30 ans de vacances.
l’Orient serait il essentiellement plus doué pour la cruauté? (Bérénice)
Lequel ? le proche? Le moyen ? L’extrême ? Pour moi, l’Orient, ça commence juste à l’Est de ma case.
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