de Pierre Assouline

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Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

Assisterons-nous cet automne à la naissance d’une passion française pour la Finlande ? Ce serait l’effet collatéral du succès d’un roman qui a suscité le plus inattendu des accueils critique et public : Les Guerriers de l’hiver (448 pages, 21,95 euros, Michel Lafon). Sous ce titre de bande dessinée intergalactique se cache l’histoire chez nous méconnue sinon ignorée de la tentative d’invasion de la Finlande par l’Armée rouge en 1939 malgré un pacte de non-agression, et de la résistance héroïque que cette guerre perdue d’avance a suscité. Son auteur Olivier Norek (Toulouse, 1975) s’est emparé d’un sujet ambitieux, complexe et il en fait une histoire remarquablement bien ficelée qui emprunte à plusieurs genres.

   On l’a appelée « la guerre d’hiver » car elle commença le 30 novembre 1939, les deux parties ne s’entendant pas sur la création d’une zone tampon pour protéger Léningrad d’une attaque allemande. Indépendant depuis 1917, ce pays frontalier de l’Union soviétique sur une distance de 1340 kms n’avait aucune chance de repousser l’envahisseur. Il tint bon pourtant durant 105 jours. Ses capacités de mobilisation et son armement étaient faibles sinon dérisoires face à ceux de l’ennemi ; mais la topographie de ce pays lacustre, sylvestre et accidenté, la bonne connaissance d’un terrain enneigé et l’habileté de soldats à ski passés maitres dans l’art de se camoufler furent décisifs dans la résistance qui provoqua le fiasco militaire soviétique. Les Finlandais y perdirent l’isthme de Carélie et Vyborg, deuxième ville du pays, ainsi qu’une partie de leur potentiel industriel mais conservèrent leur souveraineté à la suite d’un traité de paix. Grâce au sisu, un certain cran ou l’esprit de ténacité, l’art finlandais du courage et de la détermination, devenu un mythe dans le roman national. On dit même que la Finlande est le pays des trois S : Sisu, Sauna, Sibélius…

    Les Guerriers de l’hiver n’est pas un polar mais il en a les qualités. Ce n’est pas non plus un roman historique malgré la solide documentation, l’enquête in situ, les archives sur lesquelles il repose et que le récit sait faire oublier. Rien n’est inventé, ni les personnages, ni les situations, ni les anecdotes. Mais quel formidable metteur en scène, ce Norek ! Sa patte n’est pas sans rappeler celle d’un Pierre Lemaitre. Petit-fils d’un migrant silésien naturalisé français via la Légion étrangère, humanitaire puis capitaine dans la police judiciaire (enquêtes et recherches) dans des vies antérieures, il était connu du grand public pour des romans policiers à tonalité sociétale régulièrement plébiscités et récompensés qui se déroulent en Seine- Saint-Denis où il vit (« Une année dans le 93 équivaut à dix ans dans un autre département” assure l’ancien flic).

Nous sommes entrainés dans cette histoire folle et dure mais authentique sur les pas du personnage principal Simo Häyhä, un paysan que les évènements transformèrent en tireur d’élite surnommé « la Mort blanche ». Il n’est pas sans rappeler l’un des deux héros de Stalingrad, le film de Jean-Jacques Annaud. Après les loups, le voilà chasseur de Russes par moins 40°. Le récit est fluide, prenant, efficace, sans excès dans l’exposition de l’héroïsme. On survit, on se bat, on s’accroche à un contre quatre aux côtés de ces Finlandais assez inconscients pour être courageux face à l’ogre russe. On entend le bruit des pas sur la neige au long de ces 450 pages, « ce crissement meringué », c’est dire si on y est. Bilan : près de 400 000 morts côté soviétique et un peu plus de 22 000 côté finlandais selon les plus récentes recherches.

La Finlande, qui appartient à l’Union européenne depuis 1995, a adhéré à l’OTAN le 4 avril 2023 à la demande de sa population. Impossible de lire ce puissant roman sans penser à un conflit actuellement en cours tant les analogies s’imposent d’évidence. Comment dit-on sisu en ukrainien ?

(« Soldats finlandais à l’assaut de l’Armée rouge, 1939-1940 » ; « Simo Häyhä dit la Mort blanche » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 656 Réponses pour Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

rose dit: à

Peut être l’aveuglement.

rose dit: à

« Infiniment merci », puis-je imaginer.
Admiration pour Christiane Parrat, cette femme d’exception.

rose dit: à

Enfin, en tout cas, moi je,ce  »est pas comme cela que je visionne Eyes wide shut.

J J-J dit: à

Oh oui…, infiniment merci. Pardon, Ch., merci r^z,
Bàv2.

J J-J dit: à

Je ne me souviens plus trop du film, mais me souviens très bien de la première apparition de Nicole Kidman à l’écran. D’une stupéfiante et troublante beauté à chavirer… Je m’étais dit sur le moment : « mais comment est-il possible que la terre puisse nous offrir de telles splendeurs ? ».
Nicole.

Chaloux dit: à

1) Le gaullisme est éternellement devant nous.

2) Les arguments de F. Héran ne tiennent pas.

J J-J dit: à

@ Beaucoup aimé « la terrasse » de Christine Montalbetti (POL), qui se passe le long d’un été diaphane, dans un petit hôtel du Portugal.

Nous en prenons acte à la RDL. Bàv,

Bloom dit: à

Ah, ce canard un.dien du serviteur de Moche-coup
Or-gane de la h.indout(u)vacomme ça
Ce naZionalisme ReligioEthnicoShivaïtoVischenouiteLatrouille
Son leader incarnation, l’invité du 14 juillet ‘23, maudit, va !
Sa pompe à phynance = les deux multimilliards d’ères qui l’ont aidé à monter sur le podium en ‘14 et ont têtés largement récompensés deuxpuits
Ce palmipède ‘Zafran’ n’aime pas les gens qui se tournent vers La.Mec antimahométan et les Zé(u)ropéens
Il adore raconter l’histoire de laisse-clavage khulturel imposé par les conquérants ahfeghans, mogogols et zéropéens aux populations bonnes-à-riennes soi dix ans « un-dit-gènes » (hmm…Adivasis-auto-chtones- étaient là avant).

Bloom dit: à

suite de Bac à vaisselle

Torechon facheuxstoïde, y colporte de la fèke niouze où l’Un.de est raTbaissée, mâLetraitée
Le Bé Gi Pet et ses surgeons ou mi.lices encore plus ZextRèmes fait de B.har.at un « h.in.dou.rastra » qui est le ber-sot de toutes les Zivilisations, de toutes les Zinventions, y compris la Jhirurgie esthétic (le dieu Ga.ga.nesh à tête d’Olifant en est la preuve).
« B.har.at » est le nom sans c’kri de l’Un.de (heureusement, il y a l’ Un.dus) dont on dit kil sera bien tôt à Dopté (Yen avait M.yanmar de la B.irmanie, à K.ampuchea le Cam.bodge ?)
Le vocable ‘r.astra’, dans h.in.dour.astra, on comprend kila a la même est-y-mollogie que le r.ei.ch de Milan

Bloom dit: à

Fin du bac à vaisselle

Comme pour l’O, la qualité des sources garantit la qualité de l’information.
Je ne vous dis pas de quelle nuance de noir est la Ya.mouna qui coule à Délit. Il en va de même pour ce que l’on trouve à lire dans ce chorton.
A la glauque fontaine
S’en allant promener
L’a trouvé l’eau si sale
Qu’il s’y est baigné
Il y a longtemps qu’il flotte

Bloom dit: à

A la glauque fontaine
S’en allant promener
L’a trouvé l’eau si sale
Qu’il s’y est baigné
Il y a longtemps qu’il flotte
Là je crois qu’il va bien couler

Jazzi dit: à

Les ehpad en faillite, c’est la faute à rose !

« Chaque mois, on perd 40 000 euros en moyenne » : des Ehpad financièrement au bord du précipice
Plus de deux tiers des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sont confrontés à des déficits records. Une situation catastrophique et inédite, qui fait planer la menace de fermetures de lits, voire d’établissements entiers. »
https://www.leparisien.fr/economie/chaque-mois-on-perd-40-000-euros-en-moyenne-des-ehpad-financierement-au-bord-du-precipice-05-10-2024-GBHLM7KTI5HINHG7STLAC7ZU4A.php

closer dit: à

La faillite est générale JB.
Merci qui?

J J-J dit: à

L’exercice de décryptage (théoriquement à la portée de tous les erdéliens de bonne volonté), constitue un exercice mnésique fort utile, le matin… On retient beaucoup mieux ce que le locuteur dit à son contradicteur… C’est ce que nous avait déjà appris l’bouguereau quand il s’en revenait des Indes par la Moskova.
Bàv, rBl @ J. les jaunes 🙂

J J-J dit: à

Heureusement, les immigré.es sont là pour les refinancer, et surtout en faire fonctionner les pensionnaires, les faire bouffer et les torcher tous les jours jusqu’à ce que MOURU s’en suive. Car enfin, on peut toujours les renvoyer chez eux.elles, en Afrique noire, fermer tous les ehpad d’icite bien trop dispendieux pour les grands fortunés… Et mettre fin au plus vite au trou de la Sécul, en laissant mourir les néo-mouroirs de leur belle mort.
Vive les jeunes néo-gaullistes ! On a toutes les solutions en main, suffit de les appliquer, cl ! Qué faillite ? à qui la faute ? Ché pas, Barnier.
On est tous dégaullistes, on a tous les remèdes mirak en main ! Catan ton ? Caton tant ?…

D. dit: à

J’ai du mal à comprendre comment Bloom peut s’amuser à salir une religion plurimillénaire en déformant ridiculement les noms des divinités qui y sont vénérées. Qui plus est s’agissant d’un peuple qui l’a accueilli sur ses terres. Si j’étais dirigeant de ce peuple, je ne laisserais plus Bloom mettre le pied sur la terre indienne.

Chaloux dit: à

Un peuple peut « accueillir un quidam sur ses terres » pour finir par le virer à coups de pompes.

(Suite à mon nouveau contrat avec @PA, il n’est plus en mon pouvoir de répondre aux provocations, même répétées).

D. dit: à

Quand à moi, j’ai le plus grand respect pour l’Inde et l’hindouisme qui en est le sel générateur tout comme le catholicisme l’est pour la France fille aînée de l’Eglise.
Par ailleurs, et à ma connaissance, jamais les hindous ne s’en sont pris violamment aux chrétiens d’Inde.

Chaloux dit: à

Information.
40% des étrangers présents sur le sol français sont sans emploi. INSEE. Compte-tenu des arrivages journaliers, ce chiffre grossit tous les jours. Le personnel des Ehpad est une goutte d’eau dans cet océan. L’évoquer est une imposture.

D. dit: à

Je corrige : il y a eu des meurtres de chrétiens, mais en 2008 et beaucoup plus anciennement en 1999, par des extrémistes illuminés. Le gouvernement en question n’était pas au pouvoir.
Aucun à ma connaissance depuis. Le gouvernement reste laïque et théoriquement tolérant de toutes les religions. Les conversion de l’hindouisme à d’autres religions y sont cependant très mal vues et effectivement risquées en raison de la présence d’extrémistes hindous dont les actions ne sont pas du tout encouragées ni couvertes par le gouvernement et qui restent entièrement justiciables.

Chaloux dit: à

Jazzi, je te disais donc que tu pourrais t’occuper de la Castiglione. Une histoire touchante. C’est Decaux qui après avoir écrit sa biographie a fait restaurer sa tombe, je crois à ses frais. La Castiglione est comme tu sais un personnage extraordinaire à bien des égards.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Les ehpad en faillite, c’est la faute à rose !

Alleluyah, Amen !

Kilékon dit: à

Jazzi dit: à
Les ehpad en faillite, c’est la faute à rose !

Elle est sous assistance respiratoire dans son grangeon paillé!

D. dit: à

Un assasinat de chrétien en 2016.
Également des mesures prises contre des oeuvres caritatives chrétiennes pour les affaiblir financièrement. C’est exact.
La vérité est cependant qu’en 10 ans, l’extrémisme islamique a tué beaucoup plus en France que l’extrémisme hindouiste dirigé contre les chrétiens ou les occidentaux. Je n’ai pas de données sur le nombre de musulmans tués par des extrémistes hindous ces dernières années. Mais il y en a eu.

puck dit: à

Bloomy_words_salad tu peux traduire tes propos ?
tu parles du lien sur le journal indien ?

D. dit: à

33 morts en 2020 lors d’une grave émeute intercommunautaire à New Delhi. Autant hindous que de musulmans parmi les victimes.

rose dit: à

Chaloux dit: à
Information.
40% des étrangers présents sur le sol français sont sans emploi.
Déclaré.
Parce que, au black, principalement les noirs d’ailleurs, ils bossent comme des nègres. Sous payés, pas déclarés, sans couverture sociale. Il arrive que un meure sur un chantier, le patron prend macros et va le jeter devant son domicile, un garage sous loué 500€ par mois par une chrétienne dévote.

rose dit: à

le patron prend le corps, mort.

Chaloux dit: à

Rose, je ne vois pas en quoi ce scandale justifie leur présence.

Il y a des millions de chômeurs en France.

L’UE décrète que toutes les femmes afghanes sont fondées à émigrer en Europe. Donc, rapprochement familial oblige, tout l’Afghanistan. Que va-t-on faire de tous ces gens? Qui entrera? Combien de terroristes?

J J-J dit: à

@ « mon nouveau contrat avec @PA » -> Synallagmatique ou unilatéral, le contrat ?… Peut-on en avoir votre version, Pierre, lcé ? Merci. Jamais trop confiance envers les mythos, hélas…

***Agnès Levallois a dit : « je travaille depuis 40 ans sur ce conflit et pour la première fois, je suis dans l’incapacité totale de me projeter sur ce qui peut advenir ».

***dans son histoire du blasphème, Gerd Schwerhoff a expliqué qu’il n’était qu’une dimension du vaste champ d’expression de l’invective, un mode de communication humaine basique. Une déclinaison de l’insulte et de la moquerie, dirigée contre Dieu, les choses saintes et la notion de sacré.

*** Du film de François Oson, un journaliste qui ne l’a pas aimé lui a reproché une « mise en place interminable, une musique illustrative qui surligne toutes les émotions, des rebondissements prévisibles, et conclu : voilà du scénario filmé en guise de mise en œuvre ».

*** Les Woolfnotes mises en ligne par Michèle Barrett grouilleraient, parait-il, d’éléments inédits sur la construction de Madame Dalloway. Encore du pain sur la planche pour PE et MS, après leur effort de relecture sur LF Céline thibaudaté.

***Il semblerait y avoir quelques lueurs d’espoir au sein du cinéma indien. Grâce notamment à Payal Kapadia et ses consoeurs.

Mersssi qui ?

Jazzi dit: à

La Castiglione, la plus belle femme de son époque, Chaloux !

« Appartenant à la noblesse gênoise et mariée en 1854 à un écuyer de Victor Emmanuel de Savoie, elle dut à sa beauté d’être envoyée par Cavour auprès de Napoléon III, dont elle devint la maîtresse, et contribua ainsi à l’alliance de la France et du Piémont dans le cadre du Risorgimento italien. Déçue par la conclusion de la guerre d’Italie en 1859, elle se brouilla avec l’empereur et vécut ensuite dans la retraite complète à Paris.
On oublia sa tombe qui ne fut redécouverte qu’il y a quelques années. Elle fut restaurée en 1999. »

Sa tombe est désormais en très bon état dans la 85e div.
Présentée comme une femme de coeur, l’impératrice Eugénie déclara que chez elle, le coeur était placé un peu bas !

Chaloux dit: à

Mon contrat avec @PA est tacite. Et je le respecterai.
Malgré les insultes incessantes de la Gi.gi, et probablement de certains autres à venir. (La Gigi qui s’est fait vertement remettre en place en public mais qui l’a déjà oublié).
Cela m’amuse de poster ici, et je ne me ferai pas avoir deux fois.

Chaloux dit: à

@Jazzi, Napoléon III l’a congédiée en disant qu’il n’aimait pas parler politique au lit. Il y a un passage dans Archives du Nord (il me semble) à propos de ses pieds qui semblent usés à force d’avoir fait le trottoir. Une personnalité devenue morbidissime.

Chaloux dit: à

J’ajoute pour Raspatule que mon père n’était nullement gaulliste.

Chaloux dit: à

D’après l’impératrice Eugénie, la Castiglione avait le cœur placé un peu bas.

Bloom dit: à

Yes my dear Pagal, l’ur texte ne passant pas j’ai lettrisé la description du
Krapouillot version R/ess/ess.
Kudahaafiz

renato dit: à

Ceci ce n’est pas une blague.

(Rapporté par Lakota Man)

« Le sénateur républicain de l’Idaho, Dan Foreman, a dit à Trish Carter-Goodheart, une démocrate qui brigue un siège à la Chambre des représentants de l’État, qu’elle devait « retourner d’où elle venait ». Or, Trish Carter-Goodheart est Amérindienne de la tribu des Nez Perce. Dan Foreman devrait retourner d’où il vient. »

Jazzi dit: à

Le léZard a vu le remarquable film indien où l’on pourrait penser, en effet, que la femme pourrait être l’avenir de la femme !

closer dit: à

Selon les chiffres les plus officiels (INSEE, Eurostat) il y aurait en France 5.6 mio d’étrangers dont 68% extra européens, soit 3.8 mio. 34% d’entre eux seraient inactifs, soit 1.3 mio.

Donc, selon Rose, la majorité des inactifs, des centaines de milliers, seraient des pauvres travailleurs exploités au noir sur des chantiers où ils mourraient de temps en temps, leur cadavres étant jetés sur le trottoir par les patrons devant des portes de garage leur servant d’abris.
Et tout cela sans que personne ne s’en aperçoive, pas même leurs collègues et camarades, à une époque où tout le monde prend des photos du moindre incident avec des smartphones…

Vous nous prenez vraiment pour des cons, Rose.

En tout cas vous avez sans doute donné des idées à des fabricants de fake news. Rien ne doit être plus facile que de fabriquer des photos accusatrices de ce que vous décrivez avec l’IA.

Jean Langoncet dit: à

Journée mondiale des enseignants.
Encore une pensée pour Samuel Paty

et alii dit: à

Depuis le 1er janvier 2017, le service médical de l’OFII a la compétence pour donner un avis médical au préfet dans le cadre de la procédure d’admission au séjour pour soins.
Si vous êtes étranger, et que votre état de santé ou celui de votre enfant nécessite une prise en charge médicale, vous pouvez, après examen par le préfet, bénéficier d’un titre de séjour pour soins.
https://www.ofii.fr/procedure/etranger-malade/

et alii dit: à

vous avez dit ganesh
Chitra Ganesh is a Brooklyn-based visual artist whose work encompasses drawing, painting, comics, installation, video art, and animation. A visual artist of Indian heritage, she attempts to reconcile representations of femininity, sexuality, and power absent from the artistic and literary canons. Spanning printmaking, sculpture, and video, her work draws from broad-ranging material and historic reference points, including surrealism, expressionism, Hinduism, Greek and Buddhist iconographies, South Asian pictorial traditions, nineteenth-century European portraiture and fairy tales, comic books, song lyrics, science fiction, Bollywood posters, news and media images.
https://rubinmuseum.org/page/chitra-ganesh-reimagine-himalayan-art-now/

Bloom dit: à

qu’avons-nous à offrir aux diplômés indiens?

Vous pourriez préciser votre question, MC? J’ai un peu travaillé dans le secteur de l’offre de formation universitaire en France pour les jeunes indiens. Et à Delhi, mon bureau jouxtait celui de Campus France, qui fait un excellent boulot soit dit en passant.
Merci de vos Lumières.

et alii dit: à

‘This year is particularly special’: art prize exhibition delayed by Russian invasion opens in Kyiv
« There is no pre-selection and all applicants are welcome—with one exception: artists who are citizens of Russia and Belarus, which supported the invasion. “We cannot allow them,” said Geldhof. “I think that would be deeply disrespectful for Ukrainian artists, and deeply disrespectful for all Ukrainians.”

Chaloux dit: à

« Michel Blanc, visiblement mort d’une intox alimentaire. Comme Jean Teulé.
Mon ancien adjoint à Lahore, qui connait bien le milieu me disait hier que peut-être un rail de coke de trop? La plaie du showbiz… »

Le spécialiste universel.

Le pauvre Blanc allait subir une coloscopie.

Phil dit: à

à offrir aux diplômés indiens ?

les entreprises telecom en iourop recrutent de l’Indien à tous les étages (mal), dear M. Court. Ça cause english indish comme Devdas et roule bmw en welcome cadeau. Le cinéma des festivals fait des films branchos sur leurs parents fichus en ephad, sans l’avis de vischnu ni de la Rose indienne.

Bloom dit: à

subir une coloscopie

Le gogoliste de service ne connait pas le sens de « peut-être ». On s’en serait douté, vu la couche qu’il trimbale.
En revanche, l’intimité des stars n’a aucun secret médical pour lui.
Confirmation: sa gaulloscopie à lui révèle de vilaines tumeurs dites « plukhon » (plukhon tumeurs).

et alii dit: à

VOUS VOUS SOUVENEZ TOUS D UN SIKH AU MOINS/
Sikh est utilisé pour parler des disciples de Guru Nanak et des neuf autres gourous fondateurs du sikhisme. La première définition du mot sikh remonte au XVIIe siècle : un sikh est alors un disciple de Guru Nanak qui ne croit ni aux idoles ni aux temples. La loi sur les Gurdwaras de 1925 stipule que « est sikh une personne qui professe la religion sikhe14 ». Une déclaration succincte fut écrite afin d’être acceptée par tout sikh.

En 1971, une loi votée par le parlement de l’Inde donne une définition stricte d’un sikh : un sikh ne doit pas se couper les cheveux, il doit croire dans les dix Gurus humains et dans le Guru intemporel, le Guru Granth Sahib, et affirmer qu’il suit leurs enseignements.

Les sikhs croient en un Dieu unique, le Créateur, et leur unique objet de dévotion est le Livre saint, le Guru Granth Sahib. Prière, gentillesse et bonnes actions doivent imprégner leur vie. Un écrit de Guru Amar Das dit : le sikh se lève tôt le matin, fait ses ablutions, lit les hymnes sacrés (les gurbanis), réalise ses actes pour Dieu et non pour lui, et il aide les autres autant qu’il peut. Aujourd’hui, suivre la règle des cinq K, et avoir pris l’Amrit Sanskar est primordial pour tout bon sikh15. »

Chaloux dit: à

Mais tu vois tout, Ô divinité !

Chaloux dit: à

Je disais bien que « visiblement » ce n’est pas « peut-être ».

Toutes les insultes n’y changeront rien.

Chaloux dit: à

A l’avenir, je m’efforcerai d’intervenir sur des précisions de vocabulaire, parfois bien nécessaires, comme dans le cas qui précède!

La précision du langage est un aspect du gaullisme. Ne l’oubliez pas!

Chaloux dit: à

« Malgré les insultes incessantes de la Gi.gi, et probablement de certains autres à venir. »

La prophétie du jour, ça n’a pas trainé.

Rapanui dit: à

La précision du langage est un aspect du gaullisme.

Comme dans « Je vous ai compris! » par exemple?

Votre prophétie autoréalisatrice, illustration de votre vanité et de votre attitude de provocateur compulsif évoquent ce que mes cousins bataves appellent tout simplement « een debiel ».
Vous manquez d’esprit, monsieur.

MC dit: à

Fl, la rage contre les Romantiques figure aussi chez Lautreamont, Dépeindre Hugo comme une locomotive lancée à pleine vitesse, etc, ce n’est pas mal non plus!

FL dit: à

« Fragment d’une fresque trouvée dans la villa romaine de Sirmione. Certains pensent qu’il s’agit du portrait de Catullus jeune. »

Beau gosse. Mais il était pas d’ascendance gauloise ? Parce que là il est un peu brun.

Chaloux dit: à

@Raspatule.

Le général de Gaulle a dit « je vous ai compris », il n’a pas dit « je vous exaucerai ». En effet, il avait parfaitement compris et n’a pas exaucé.

Votre remarque souligne un évident manque de compréhension des propositions simples.

Quant à l’esprit que j’aurais ou non, c’est avec le vôtre que vous en jugez.

Je ne vous in.sulte pas, la gros.sièreté de votre style s’en charge pour moi.

FL dit: à

« Fl, la rage contre les Romantiques figure aussi chez Lautreamont, Dépeindre Hugo comme une locomotive […] »

Et cette ode à la féminité ! De la part de Rimbaud. Ça sent l’exercice obligé. Heureusement que les féministes ne s’en sont pas encore aperçu.

« Ces poètes seront ! Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l’homme, jusqu’ici abominable, — lui ayant donné son renvoi, elle sera poète, elle aussi ! La femme trouvera de l’inconnu ! Ses mondes d’idées différeront-ils des nôtres ? — Elle trouvera des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses ; nous les prendrons, nous les comprendrons. »

renato dit: à

Il s’agit d’un portrait supposé, FL. Puis il faut voir comment la couleur a vieilli.

Bloom dit: à

Chose promise…

« Emprisonné au fort Saint Nicolas »

Jean Zay également.
Embarqué dans le « Massilia » pour continuer la lutte après la capitulation, Jean Zay est arrêté (avec PMF)le 24 juin 1940 à Casablanca, renvoyé en France et interné en décembre 1940 au fort Saint-Nicolas avant d’être transféré à la maison d’arrêt de Riom.
Le 20 juin 1944, trois miliciens viennent l’y chercher sous un prétexte fallacieux, le conduisent dans les bois et l’exécutent et font sauter son cadavre à la grenade.

En 1936, à 32 ans, Jean Zay s’était vu confier le ministère de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts par Léon Blum. Né d’une mère protestante & d’un père juif, ministre du Front populaire, antimunichois et franc-maçon, il fut la cible d’une incessante campagne antisémite menée par l’extrême-droite maura-ciste.

Jean Zay, c’est la démocratisation et la modernisation du système scolaire; Jean Zay, c’est le créateur du CROUS, du CNRS, de l’ENA, du Musée de l’Homme, du Musée d’art moderne et du Festival de Cannes dont la première aurait dû avoir lieu pour la première fois en septembre 39. Jean Zay, c’est un ministre qui favorisa la création artistique et défendit les droits des écrivains.
Merveilleux écrivain lui-même, il consigna ses réflexions dans son journal de prison, publié sous le titre « Souvenirs et Solitude » chez Belin, un texte d’une profondeur et d’une puissance rarement égalées dans l’histoire de notre littérature.

A la fin de ce mois, quand je déambulerai aux abords du Fort St Nicolas pour saluer la stèle à Missak Manouchian avant de rejoindre la Corniche et le Vallon des Auffes, c’est vers lui qu’iront mes pensées, pas vers le pacifiste intégral et ses compromissions.
Zakhor!

FL dit: à

« Il s’agit d’un portrait supposé, FL. Puis il faut voir comment la couleur a vieilli. »

Il est à Simione ? Ça donne envie d’aller y faire un tour.

Rapanui dit: à

Votre simple présence dans ce forum est une insulte, monsieur chavroux. Vous êtes le seul à ne pas vous en apercevoir.
Vos moqueries permanentes et vos sophismes vous enfoncent à chaque fois plus profondément.
Je plains l’homme du 18 juin d’avoir pour thuriféraire autoproclamé un mythomane de votre acabit.
Vous êtes un faible, monsieur.

Chaloux dit: à

Toujours amusant, ces gens qui se flattent de l’héroïsme d’autrui. Un peu comme ces poètes ratés qui dissimulent leur médiocrité derrière un génie, s’en font les spécialistes, pour avoir une chance de faire passer leur infâme production pour ce qu’elle n’est pas. Ce sont parfois les mêmes.

renato dit: à

Oui, FL, c’est à Sirmione.
Ce fragment d’une fresque a été trouvé dans la villa.
La figure (un jeune homme en toge tenant un rouleau) suggère un homme de lettres. Catulle a été identifié en comparant ce portrait avec un portrait similaire trouvé dans la Maison avec bibliothèque de Pompéi.

Chaloux dit: à

Raspatule, vous faites tourner la langue française comme certains mauvais vins font tourner les sauces.

Ecrivez ce que vous voulez, je ne vous lirai plus, j’ai horreur des ripopées.

Rapanui dit: à

Décidément, ce monsieur a tout pour plaire qui conjugue faiblesse et couardise.
Flaubert aurait dit de lui qu’il « enlaidit la laideur ».
S’en donner à coeur joie? La proie est trop facile.
Tenez-vous, sieur chavrou. Même si l’on sait que votre parole ne vaut rien.

Clopine dit: à

Fl, plus ça va, plus je me fiche un peu de l’avenir de l’homme. Mais la femme, en tant qu’avenir de la femme, cela m’apparaît de plus en plus comme une question nécessaire. Nous sommes toutes élevées dans l’idée que notre identité provient de notre faiblesse, qui nous assouplit au point d’épouser, jusque dans nos libidos, les désirs masculins. Certaines d’entre nous se plantent complètement, allant jusqu’à « apprécier » l’industrie pornographique, jusqu’à avoir honte des viols qui nous sont infligés, jusqu’à intégrer la domination que nous subissons. Ca va pas être facile, mais…

Clopine dit: à

… Et la poésie, jusque chez Rimbaud, ou Baudelaire, ne peut pas nous aider, car c’est un combat cuirassé. Les odeurs profondes des divans se soldent par des années de psychothérapie,sur ces mêmes divans, pour tenter de réparer les femmes. Y’a du boulot.

Chaloux dit: à

Raspatule, vous écrivez un français aussi flou, primaire, laid et désopilant que l’illettrée de Bruxelles. Je soupçonne un cousinage.

Quant à Flaubert, n’y touchez pas. Comme le disait Edmond de Goncourt à une personne à cheveux gras:
« Vous salissez ».

Clopine dit: à

Edmond de Goncourt était un sacré con. Bon, on ne sait pas si Jules l’était plus, ou moins. Mais dans le genre préjugés de classe… D’ailleurs, leur Journal à deux mains, si ce n’est pas le sébum de la pensée ?

Clopine dit: à

Les mains en question étant de droite, bien entendu.

Clopine dit: à

D’ailleurs, on pourrait étendre l’idée de « sébum de la pensée » à tant de commentateurs, ici, qu’on ne sait quels shampoings à l’ortie il faudrait employer. Car l’intelligence ne tient qu’à un cheveu, en fait : celui qui reste sur le crâne de la tête à Mathieu.

Chaloux dit: à

Les Goncourt sont de grands écrivains. Un spécialiste a dit que sans Manette Salomon (chef-d’oeuvre) il n’y aurait peut-être pas d’Education sentimentale. Le Journal est une passionnante montagne. Pour qui sait lire.

Claudio Bahia dit: à

je crois que pour Noel, je vais me laisser offrir un beau livre avec des images; cela se nomme « Vive nos clochers – avec Barrès, Hugo, Proust et d’autres.
Et puis aussi je m’offrirai le roman de Olivier Norek (bien que je ne lise que très peu de romans)
Et vous autres, ça va?
Je viens de passer trois semaines en Suisse et au Portugal. En France cela se calme, semble-t-il, vous devez être tous contents d’avoir enfin un gouvernement après ces magnifiques Jeux Olympiques.
Bon, on continue d’assassiner dans les bois.

https://www.causeur.fr/vive-nos-clochers-avec-barres-hugo-proust-et-les-autres-jean-pierre-rioux-292031?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=b56c26b128-Newsletter_4_fevrier_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-b56c26b128-57612161

Clopine dit: à

Ben voyons. Et qui va décider de qui sait lire, ou pas ? Vous, Chaloux ?

Chaloux dit: à

Clopine, je dois m’interdire de vous répondre.

C’est mieux ainsi.

Jean Langoncet dit: à

@Bon, on continue d’assassiner dans les bois.

Affaire d’échelle ; on ne s’expose à des crimes de guerre voire contre l’humanité tous les jours, par ici

Bloom dit: à

@Rosanette,

je vous avais parlé d’un « retour » sur « mensch » (ou « mentch », comme l’orthographiait mon homonyme qui enseignait le yiddish avec Rachel Ertel).
L’appellation, partie intégrante du « Yinglish » américain, désigne comme vous le savez une personne caractérisée par son intégrité et sa noblesse de coeur et d’esprit. Son opposé serait le « schlemiel », voire le « schliemazel » (« schmuk » & « schlub » désignant une médiocrité ponctuelle & non consubstantielle au caractère).

Or il se trouve qu’une distinction similaire existe en mandarin ou l’équivalent de « menstch » est « junzi « , l’homme de qualité, l’inversion des syllabes, « zijun », est d’ailleurs un prénom courant en Chine. L’homme de peu, son contraire, est le « xiaoren » littéralement, la « petite personne ».

En Yinglish et en mandarin, ces termes, autrefois strictement masculins, tendent aujourd’hui à devenir épicènes, signe d’une évolution que l’on ne peut que saluer.

Jean Langoncet dit: à

Affaire d’échelle et surtout d’intention

Clopine dit: à

L’autre jour, je me promenais, à l’occasion d’un festival de la cornemuse picarde, dans une petite ville nommée Flixécourt. Il y a, dans cette cité, une rue absolument remarquable, mise en valeur par la Commune, une « montée de corons », on aurait dit un plan d’un film de Ken Loach, bref. J’arpentais donc cette rue, et il y avait en moi des trucs qui « remuaient », comme des souvenirs… J’ai dit à l’ami qui m’accompagnait « c’est drôle, j’ai l’impression d’avoir déjà vécu tout ça. Ca vient d’un livre, je crois, que j’ai lu petite, disons vers huit-neuf ans, c’est un truc de ce paternaliste d’Hector Malot, ça s’appelle « en famille », pas « sans famille », hein, mais tout ça me rappelle cette lecture ». Mon ami m’a regardée curieusement. IL m’a dit « quand j’ai préparé notre balade, je suis allé sur le site de la mairie de Flixécourt, et figure-toi que c’est exactement ça : d’après le site de la Mairie, c’est la commune de Flixécourt qui a inspiré le « Maraucourt » d’Hector Malot. »

Bon sang, je ne sais pas si je suis quelqu’un capable d’écrire, mais capable de lire, ça oui. Bordel de merde.

renato dit: à

Certes, FL, Catulle est né à Vérone, ville dont son père (triumvir monetalis, je crois) fut l’un des fondateurs, mais il est issu d’une famille latine.

Chaloux dit: à

On ne peut pas lire uniquement du point de vue de son origine sociale. Ce serait une affreuse ampu.tation de l’intelligence, une sorte de bou.cherie intellectuelle.
Malheureusement, c’est encore le cas de trop de lecteurs.

Comprenne qui pourra.

Je vous laisse sur cette forte pensée qui, j’en suis certain, laissera les foules muettes de saisissement, même chez les bataves.

Claudio Bahia dit: à

tiens, il y a un nouveau, une sorte de RAPADURA, qui va peut-être casser les dents de certains.
Et Puck-WGG est toujours là, à tourner son moulin à prières, c’est souvent intéressant, mais ça se répète

Chaloux dit: à

Savoir lire ce n’est pas reconnaître des maisons.

Jean Langoncet dit: à

@ça se répète

En effet ; krifkrif

Clopine dit: à

A part ça, la cornemuse picarde, c’est quelque chose. La cornemuse tout court. On dirait toujours que ça vient du fond des âges. Z’ont zigouillé des chèvres, voire des moutons, z’ont prélevé les organes, z’ont foutu dedans des bouts de bois évidés, et z’ont soufflé. Et ça a fait, chose remarquable, de la musique…

et alii dit: à

the forward
Il a été fondé en 1897 comme quotidien en yiddish (פֿאָרווערטס, Forverts) par Abraham Cahan (en) (qui en assura la direction jusqu’en 1946). Il était à cette époque l’organe des unionistes socialistes.

Sa circulation grandit rapidement, en parallèle avec la montée rapide de la population yiddishophone aux États-Unis. En 1912, il était tiré à 120 000 exemplaires1 et vers la fin des années 1920 et le début des années 1930, le Forward était un quotidien métropolitain d’influence considérable et de circulation nationale de plus de 275 000 exemplaires1,2 mais il avait déjà chuté à 170 000 en 19391.
« Aujourd’hui, le Forward est publié à un rythme hebdomadaire, en éditions yiddish et anglaise séparées. Elles sont indépendantes l’une de l’autre et proposent des contenus différents. L’édition yiddish a récemment connu une légère augmentation des ventes, les cours de yiddish ayant gagné en popularité dans les universités américaines ; son tirage est à environ 3 000 exemplaires. L’éditeur actuel du Forward yiddish est Boris Sandler ; d’origine moldave, celui-ci est également l’un des plus importants auteurs yiddish contemporains. »

Rapanui dit: à

Le méprisable n’avait-il pas déclaré ne plus lire les compliments que je lui adressais?
Quel fieffé menteur que ce « vieux singe crotté» (Flaubert).
Il est plus poirot qu’Hercule, le belgophobe du forum.
« Il ferait presque pitié s’il était humain » (Catulle Mendès)

Jean Langoncet dit: à

Toutou à Bibi

Jazzi dit: à

« Jean Zay, c’est le créateur (…) du Festival de Cannes dont la première aurait dû avoir lieu pour la première fois en septembre 39. » Jean Zay,

En réaction contre le Festival de Venise, inféodé aux fascistes aux pouvoir en Italie…

Chaloux dit: à

Voltaire disait: « Un style de cheval de fiacre ».

C’était à propos de Jean Meslier, le curé athée.

Mais ça peut se réutiliser ad libitum (« Pas de langue étrangère! »: Vous trouverez la référence) les occasions ne manquent pas. Hélas.

MC dit: à

Bloom. Je pensais moins à vous qu’à la nécessité de contrebalancer les pouvoirs attractifs de l’Oncle Sam. En avons-nous les moyens? c’était le sens de ma question. Bien à vous. MC

rose dit: à

Bon sang, je ne sais pas si je suis quelqu’un capable d’écrire, mais capable de lire, ça oui. Bordel de merde.

Clopine
Chapeau bas.

rose dit: à

L’UE décrète que toutes les femmes afghanes sont fondées à émigrer en Europe. Donc, rapprochement familial oblige, tout l’Afghanistan. Que va-t-on faire de tous ces gens? Qui entrera ?

Je trouve cela normal d’entrer dans un pays qui est en paix, où tu peux travailler, nourrir ta famille et améliorer ta condition sociale.
Du côté de mon papa, ils sont venus d’Italie.
Du côté de ma maman, d’Espagne.
Nous sommes français.
Aujourd’hui, j’ai vécu un sentiment très fort avec un immigré français comme moi : j’ai compris qu’il était mon frère*.
C’est comme cela que l’on progresse.
* Je voudrai vous dire combien cela était magnifique. Je voudrai bien l’éprouver avec d’autres.
Avec les femmes, cela m’est déjà arrivé, mais avec un homme, c’est la première fois.

rose dit: à

l’Afghanistan.

Hé, Chaloux, il se dit dans mon entourage que l’Afghanistan est le plus beau pays du monde.
Une femme intelligente et cultivée, avait expliqué sur le blog Langue Sauce Piquante l’histoire des grottes de Bamiyan et l’invention de la peinture bien avant l’Italie et la Hollande réunies, grâce aux dégâts commis par les talibans qui ont brisé les grands bouddhas.

rose dit: à

Langue Sauce Piquante : ce blog extraordinaire.

Jazzi dit: à

« grâce aux dégâts »

Vous vouliez dire à cause des dégâts, rose !

Jazzi dit: à

L’homme est l’avenir de la femme, rose !

Kilékon dit: à

« sébum de la pensée »

la clope ne connait pas l’usage des cotons tiges…

rose dit: à

L’homme est l’avenir de la femme, rose !

Il semblerait bien Jazzi.
Et cet aprem, ai rencontré un second qui m’a glissé une idée géniale, en parlant d’un lieu vieillot. Il’m’a dit « c’est vintage ». Et nous avons un second point commun que je ne peux raconter ici.
Ça déménage !!!

Je ne suis pas éblouie, mais presque.

Jean Langoncet dit: à

Salut salut les plagiaires à l’insu de leur plein gré

rose dit: à

Rions un peu
Magnifique.
Où sont les femmes ?

Jean Langoncet dit: à

@Où sont les femmes ?

Ne vous privez pas de poser la question à bécassine dès l’embauche lundi matin

rose dit: à

Jazzi dit: à
« grâce aux dégâts »

Vous vouliez dire à cause des dégâts, rose !

Grâce Jazzi.
Inouï.
Seule cette femme peut raconter cette histoire extraordinaire.
C pour cela que, lorsque Untel et Untel et Untel ne se positionnent pas dans telle et telle situation, c’est un grand tort qu’ils commettent.
Puisque la boue se transforme en or.

Jean Langoncet dit: à

@Puisque la boue se transforme en or

tant qu’elle n’est pas faite de vos larmes

closer dit: à

Si vous souffrez d’un excès de bonheur, de joie de vivre, de gaieté, au point d’en être mal à l’aise, allez donc voir « Quand vient l’automne » d’Ozon…Au bout d’un quart d’heure vous serez douchés et vous vous demanderez quelle nouveau drame va s’abattre sur ces malheureuses à l’écran dans le quart d’heure suivant.

Bon, finalement la fin n’est pas si désespérante…

Le film repose sur les deux formidables actrices, putes à la retraite, Hélène Vincent surtout qui est au centre de tout le film et Josiane Balasko. Le scénario est un peu alambiqué mais on assiste à une analyse très fine des sentiments ambivalents qui peuvent unir une mère et sa fille, une mère et son fils. A un moment Josiane dit à Hélène: « toutes les deux on a merdé avec nos enfants ». Il y a du vrai, mais tout n’est pas absolument raté…

Je lis dans AlloCiné que des spectateurs se sont ennuyés. Je n’irai pas jusque là mais c’est un peu long parfois, c’est vrai.

J J-J dit: à

Désormais, on ose s’ennuyer un brin chez François.
Le serait sur le déclin ?… Du coup, on se tâte en cinémas de province, toujours à la traine de Paris.

rose dit: à

A la fin de ce mois, quand je déambulerai aux abords du Fort St Nicolas pour saluer la stèle à Missak Manouchian avant de rejoindre la Corniche et le Vallon des Auffes.

Quelques précisions.
Le fort Saint Nicolas ne se visite pas. Est juste après l’abbaye de Saint Victor (ai mis 66 ans avant d’aller la visiter). Un lieu austère de grande beauté.
Juste avant elle, les santons de Marcel Carbonel.
Avons loupé la visite guidée : on ne sait pas être au four et au moulin.
Du fort Saint Nicolas,changer de trottoir, aller côté mer.
La stèle/la sculpture de la tête de Manoukian est petite et le parc encore
plus petit.
Juste avant l’immense grand hôtel (Ibis où Novotel).

Plus loin, à droite le palais du Pharo, vue d’en face sur le fort Saint Jean et le Mucem.
Superbe point de vue sur l’entrée du Vieux Port.
La plage des Catalans, et le cercle des nageurs marseillais.

Avant la corniche, bon restau libanais à droite, juste avant le ***** de Gérald Passedat le Petit Nice.
À droite en contrebas, le génial quartier d’Endoume, pile-poil face au Frioul.
L’anse de la Fausse Monnaie.
Après à gauche, le Ruhl. Jamais mangé, mes parents oui.
Au vallon des Auffes, chez Jeannot, chez Fonfon, l’Épuisette.
Ne pas louper ce monument, en continuant, style, vous en avez parlé récemment ( ? ) qui est dédié aux soldats des armées d’Orient et autres terres étrangères.

La plage du prophète, à gauche sur le front de mer un bon restaurant de poissons.

Je ne vais pas plus loin.

Si vous y êtes pendant que j’y suis, avec Chantal cela n’a pas collé, et si, seulement si, le coeur vous en dit, je vous emmènerais avec ma maman dans le meilleur restaurant italien de Marseille.

Bon séjour !

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Je suis désolée, j’ai mangée une pleine assiette de pois-chiches et je le regrette amèrement.

rose dit: à

Oublié de vous dire que à droite, tout le long, vous avez la mer. Et là, la vue est imprenable.

renato dit: à

Il me semble que les bouddhas de Bamiyan datent du IIIe siècle après J.-C., alors que dans la seconde moitié du Ve siècle avant J.-C., la Grèce produisait Phidias, pour ne faire qu’un exemple. Ensuite, les Égyptiens et les Mésopotamiens bien à part, des peintures intéressantes datant d’avant 79 après J.-C. peuvent être vues à Pompéi.

Cela dit, il y a bien longtemps que l’histoire de l’art n’est pas regardée comme semble le faire la « femme intelligente et cultivée » mentionnée ci-dessus ; mais plutôt comme un grand processus qui a commencé dans différentes parties de la planète au cours du Paléolithique.

Mais peu importe. Selon l’un de mes amis japonais, bouddhiste pratiquant, les talibans ont involontairement créé une image Zen. Il y a aussi l’histoire assez connue d’un moine qui, un soir d’hiver, arriva dans un monastère où se trouvait une statue en bois de grande valeur. Le moine pris par le froid s’assit donc devant le feu qui, à un moment donné, manquant de bois, risquait de s’éteindre, alors le moine prit la statue et la jeta dans le brasier.

rose dit: à

Toute valeur se trouvant dans le cœur, et le froid étant très difficile à vivre, comment blâmer ce moine ?

Jean Langoncet dit: à

@@Où sont les femmes ?
Ne vous privez pas de poser la question à bécassine dès l’embauche lundi matin

une manière d’anticiper et peut être de remédier à ‘french monday afternoon’
https://youtu.be/Vy7yMhSiwJ4?si=l9bVR7SEEwB9no7U

puck dit: à

je reviens sur ce blog parce qu’on s’y sent bien, genre ambiance cocooning.
aussi parce que je pense beaucoup en ce moment à Georges Steiner, ce qu’il a écrit sur la cohabitation entre la barbarie et la culture.
On peut le vivre dans une certaine manière, cette açon de vivre dans un pays belliqueux, qui pratique son bellicisme non pas en envoyant sa jeunesse à la guerre amis en y envoyant celle des autres jusqu’au dernier de ces autres… et tout ça dans une ambiance cocooning de culture : la cohabitation en barbarie et culture.
cet article de passou qui vante le courage de ces gamins que nous prenons plaisir à envoyer au casse pipe comme si le fait d’en parler lui permettait de partager ce courage qui par ailleurs lui manque tant.
tout ça dans une ambiance feutrée si propre à ces gens cultivées.
et comme il faut un choix, j’ai fait le mien : le choix du cocooning culturel au milieu de gens cultivés qui cultivent cet art du cocooning culturel.

ma conclusion est que Steiner avait raison de poser la question de poser la question de la cohabitation entre culture et barbarie sauf que maintenant j’ai compris que c’est plus sympa d’être les deux.

entre barbarie et inculture il vaut mille fois mieux associer barbarie et culture.

je veux dire quitte à a voir sur les mains le sang de centaines de milliers de gamins morts pour rien il vaut mille fois l’être dans un monde cultivé plutôt qu’avec des incultes…

rose dit: à

Et

Un embargo sur les armes vise à interdire la livraison d’armes, à des Etats ou à des acteurs non gouvernementaux explicitement désignés

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Monsieur « Puck », aimez-vous les pois-chiche ?

puck dit: à

ce matin j’ai écouté Darrieusseqc parler d’Alice pau pays des merveilles (elle vient d’en faire une nouvelle traduction).

c’est toujours un immense plaisir d’écouter cette femme parler des livres, c’est comme écouter les critiques cinéma de closer ou de Jazzi, ce sont des moment de plaisirs inégalables.

la première que j’ai écouté Darrieussecq parler de livres c’était avec Enthoven où elle parlait de la Métamorphose de Kafka.
Elle avait eu cette remarque grandiose comme quoi si Samsa s’était transformé en nounours (c’est son mot) ça aurait changé la perspective du livre parce que soeur l’aurait pris dans ses bras.

je veux bien qu’on ne peut pas demander à tous les gens qui parlent de Kafka d’être des Benjamin mais là le coup du « nounours » c’est un truc que j’aurais jamais pensé imaginable, pourtant si.

à partir de là je suis parti du principe assez simple de dire cette fille est simplement idiote.

et là quand je l’ai écoutée parler d’Alice ça m’a fait presque plaisir de retrouver cette idiotie.
c’était comme si dans une partie de ce monde les choses étaient bien rangées à leur place.

on a pas mal de femmes écrivaines qui sont idiotes : Angot est idiote, Ernaux est idiote, Camille Laurens est idiote, je sais qu’il ne faut pas le dire mais Duras l’tait aussi, mais là avec Darrieussecq son idiotie a quelque chose d’apaisant qui lui donne un côté sympatoche et attachant.

un moment elle a dit que les enfants peuvent voir le monde des adultes comme un monde de fous, j’ai adoré cette remarque parce que là je me suis dit c’est cool pour moi d’être resté un enfant.

n plus pour Samsa elle a mille fois raison : s’il s’était métamorphosé en nounours de suite les livre aurait été différent, elle l’avait dit avec une telle conviction que sur le moment on pouvait se dit zut alors ! pourquoi cet imbécile de Kafka n’y a pas pensé !

renato dit: à

Pour éviter les effets secondaires des haricots et des pois chiches, un morceau d’algue kombu, mis dans l’eau de cuisson. Avant de répondre en fonction des préjugés, essayez.

puck dit: à

l’autre truc marrant en écoutant Darrieussecq parler de L. Carroll c’était son admiration, même sa fascination pour un auteur qui avait une certaine imagination, elle l’a même comparé à George Lucas et la guerre des étoiles.

du coup le fait d’avouer cette admiration pour un auteur imaginatif j’ai trouvé ça sympa venant d’une femme incapable de la moindre imagination.

d’ailleurs c’est probablement leur manque d’imagination qui rend toutes femmes écrivaines aussi idiotes : comme le monde s’arrête à leur personne ça réduit forcément le travail du cerveau.

on peut être d’accord ou pas sur le fait que ces femmes écrivent bien ou pas, par contre il ne peut pas y avoir de discussion sur le fait que leur cerveau ne tourne pas à plein régime quand elles écrivent.

et si leur cerveau ne tourne pas à plein régime quand elles écrivent ce n’est pas parce qu’elles le brident, mais parce que leur cerveau fait ce qu’il peut à savoir pas grand chose.

Bloom dit: à

Je pensais moins à vous qu’à la nécessité de contrebalancer les pouvoirs attractifs de l’Oncle Sam.

De quoi parlez-vous, d’études ou d’emploi?
Quand j’étais à Delhi, nous avons invité sur deux journées une centaine de présidents d’université et grandes écoles françaises à rencontrer leurs alter ego indiens en 2018 lors du 1er Knowledge Summit, un des volet de notre plateforme « Bonjour India » à l’occasion de la visite éclair de Macron (2 jours). J’étais responsable de la logistique de l’opération et du « coraqnage » de la ministre l’enseignement supérieur d’alors, Mme Frédérique Vidal. Elle fut de très bonne composition et j’ai trouvé nos présidents d’établissements supérieurs très agréables, et à l’écoute.
Plus de 35 MOU (Protcoles d’accord) préparés en amont, on été signés entre les insitutions partenaires, prioritairement pour les 3e cycles scientifiques.
Mes successeur(e)s ont continué à travailler dans ce sens dans un contexte hélas dégradé par le Covid et l’illibéralisme grandissant du gouvernement indien.
La plus grosse barrière est la langue, malgré le gros boulot fait par les AF, les écoles secondaires (privées) et les départements d’université.
Plus d’une centaine d’assistants indiens viennent chaque année travailler dans nos lycées,ce qui leur permet ensuite d’enchainer éventuellement sur une formation en Inde axée sur une poursuite d’études en 3e cycle chez nous.
Nous comptons des milliers d’alumni qui sont autant de relais de notre influence, dans les les administrations locales et d’états (type Bengale, Rajasthan), les ministères et les grosses boites d’ingénérie et du secteur de la High Tech à Bangalore, Hyderabad & Chennai.
On ne peut rivaliser avec les US dans aucun domaine, attractivité universitaire comprise, évidemment. En oiutre, on ne souhaite pas garder les meilleurs car on part du principe qu’ils nous sont plus utiles chez eux, en tant qu »ambassaders » que chez nous, où les préjugés peuvent parfois décourager.
Cela étant dit, on fait du bon boulot de coopération éducative et universitaire en Inde, en Chine (moins maintenant) et on en faisait autrefois en Russie (où la langue était tout sauf une barrière vu les facilités linguistiques des locuteurs russes).

Nous avons aussi plusieurs centaines d’étudiants français qui viennent parfaire un 3e cycle dans la Silicon indienne, à Bangalore. J’en rencontrais souvent le weekend à Pondichéry où il venaient passer quelques moments de détente avec leurs camarades indiens. Hélas, les routes sont très dangereuses en Inde, et certain(e)s trouvent que c’est qu’à Pondy c’est tellment cool de rouler en moto ou scooter les cheveux au vent, alors ils oublient le casque…Je connais bien la morgue de l’hôpital de Pondy. Et quand il faut accueillir les parents, c’est une terrible épreuve pour tout le monde…

(A Goa, un de mes collègues cumulait à une époque le poste de consul honoraire et de directeur d’AF. Il vécut des moments très difficiles, parce que si Pondy c’est le « booze tourism » (alcool pas cher, à foison et de très bonne qualité), Goa, c’est la dope & les saloperies qui vont avec…)

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Merci infiniment, Monsieur René Maestro.

Bloom dit: à

« cornaquage »…me suis trompé, normal Inde = Olifants aux oreilles rabattues….

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Vous devriez aller vous reposer, Monsieur « Bloom ». Vous êtes manifestement épuisé.

et alii dit: à

ARUNA RANGANATHAN
Associate Professor, University of California, Berkeley 2021 –
Dong Koo Kim Chancellor’s Chair in Social EntrepreneurshMS/PhD, Massachusetts Institute of Technology 2014
Sloan School of Management
Ranganathan A. and R. Shivaram. 2021. “Getting Their Hands Dirty: How Female Supervisors Motivate Female Worker Productivity Through Subordinate Scut Work.” Management Science 67 (5): 3299
– 3320.
– Finalist, Best Paper, Labor and Employment Relations Association
Ranganathan, A. 2018. “Train Them to Retain Them: Work Readiness and the Retention of First-Time
Women Workers in India.” Administrative Science Quarterly 63 (4): 879 – 909.
– Winner, Responsible Research in Management Award, Academy of Management
– Runner Up, Best International
2011
· India Innovation Seed Fund, MIT-India Program, $18,000
· Sarofim Fellowship, MIT Sloan School of Management
in
https://static1.squarespace.com/static/63f7b285964e76636c74c095/t/65ebfc2ae7b5c9154b3ce399/1709964330835/cv_aruna_feb2024.pdf

JC..... dit: à

Comparée à la géopolitique, la météorologie semble devenir une science exacte. Quelle foutaise !

Bloom dit: à

Si les milliers de français libanais sont cotraints à venir réfugier en France, ce n’est pas une bonne nouvelle pour kes soutiens inconditionnels de Bibi le malade. Ils leur demanderont des comptes et ils auront raison. Shalom arshav.

rose dit: à

On peut en vouloir à l’acharnement de Mélenchon et à un de ses affidés qui emploie le terme Intifada au lieu de négociation, cessez le feu, accords de paix.

rose dit: à

Deux.
Lagopèdes alpins.
Sublime photo.

closer dit: à

puck va encore se faire des amiEs!

J J-J dit: à

– comment peut-on confondre un puck et un widerganger ? Rien ne laisse présager chez le premier la moindre trace de philosémitisme ?
– pourquoi l’haricaut vert ne songe-t-il qu’à manger et péter ? Ses poules chavignoles auraient-elles la diarée depuis le nouveau covid ds gallinacées ?
– la grande bleue de Marseille aurait-elle des golfes clairs ?
– Je préférais de beaucoup Bibi Anderson. Elle n’était pas israélienne, au moins ?
– Mme Darrieuseq, l’écrivaine, souffre d’effroyables insomnies depuis des décennies. D’où son aptitude à se mouvoir dans une monde cultivé. Pour la nouvelle ministre en Santé, on ne sait pas encore très bien. Elle pourrait offrir de nounours à tous les enfants qui n’en ont pas, plutôt que de leur proposer des métamorphoses.
– J’avais lu jadis que Lewis Carroll souffrait sans doute de pédophilie. Et d’après Wanda Bannour, que les deux frères Goncourt s’encourageaient à copuler avec la même femme, juste l’un après l’autre. Les spécialistes voyeuristes en littérature n’ont pas toujours tous repris ces nouvelle. DU coup, on ne sait pas quoi trop en penser.
– un jour, MC nous proposa de relire Manette Salomon, que c’était un chef d’œuvre sans lequel Gustave n’aurait jamais existé, pas plus que l’épinette de George Sand.
– Les lagopèdes alpins ? des oiseaux aux mœurs contre nature, nous disent les dirfils à Télistes.
– Les entretiens de feu Bruno Latour sur le lien entre Exégèse et Ontologie… une splendeur nocturne pour une bonne nuit d’insomnie, comme celle-ci… S’ébrouer le matin, à la remontée de filets de la Chose. Bàv
(Sganarelle, 6.10.24_9.13 : demain lundi, @ porter les plaques d’amiante à la déchetterie – mais ce dimanche, repos).

renato dit: à

L’insomnie n’est que le révélateur d’un caractère bienveillant : nous sommes des personnes qui donnent une deuxième chance à la journée.

Bloom dit: à

Merci de votre sympathique proposition, rose. Ce sera avec grand plaisir si j’arrive à dégager un peu de temps lors de ma visite éclair, pour des raisons familiales. Elle a bien de la chance, votre maman…
Quand je vivais à Aix, je passais beaucoup de temps à Marseille (aussi froid qu’en Finlande sur la Canebière l’hiver avec le mistral, !) et ensuite une partie de ma famille s’y est installée. J’y compte quelques bon/ne/s ami/e/s, notamment mon meilleur ami d’enfance qui habite un vieille maison dans le 15e d’où il dirige une grosse entreprise de production et d’organisation de spectacles. Nous n’avons pas forcément les mêmes idées mais « he is family » comme on dit en anglais. Un mentsch, un vrai.
Mon adresse mail (allusion à nos interventions de défense de la forêt domaniale voisine)
duboisrobindepondy@gmail.com
Bien à vous

felix d dit: à

@ Clopine;

« Un gentleman, c’est quelqu’un qui sait jouer de la cornemuse , mais qui n’en joue pas . »

J J-J dit: à

merci RM pour cette profonde et très juste remarque sur l’insomnie. Goliarda avait fait la même dans son journal, je crois me souvenir. BJàv,

Chaloux dit: à

La référence à L’Éducation sentimentale se trouve dans la préface de l’édition Folio de Manette Salomon. Il suffit de la lire et de s’en souvenir.

B dit: à

felix, c’est de Desproges le bienveillant:

« Un gentleman, c’est quelqu’un qui sait jouer de la cornemuse, mais qui s’abstient de le faire. Un gentleman est un loup patient. Un gentleman est un monsieur qui, lorsqu’il rencontre une femme entre deux âges, opte pour le moins vraisemblable. »

Chaloux dit: à

Je connaissais : Un gentleman c’est quelqu’un qui pourrait jouer du piano mais qui n’en joue pas.

Personne, ou presque, ne sait que le baron de Charlus est un excellent pianiste, jusqu’à ce qu’on l’entende accompagner Morel. À la Raspelière, il me semble, chez les Verdurin.
Proust a senti que jouer avec quelqu’un qu’on aime est un plaisir divin.

J J-J dit: à

Mon père n’était nullement gaulliste, ma mère si. Nous n’avions pas les mêmes valeurs, eux et moi.
(in, L. Mauvigner, Loin d’eux, Minuit).
Qu’avez-vous pensé du dernier roman d’Emile Louis dédié à son frère suicidé, CT ? Vaut-il un nouveau détour, comme le suggère un récent hebdomadaire apparemment fan de cet auteur ?
Bàv,

D. dit: à

Lagopede alpin

Une insulte d’Haddock ?

closer dit: à

Il faut lire la trilogie du 19ièmé siècle sur le monde de la peinture, Manette Salomon bien sûr, mais avant « Le chef d’oeuvre inconnu » de Balzac et ensuite « L’Oeuvre » de Zola.

Comme toujours Balzac est prémonitoire.

Les trois sont des chefs d’oeuvre.
Certains pourront être incommodés par des relents d’antisémitisme dans Manette, qui ne s’appelle pas Salomon pour rien. Mais rien qui dépasse les préjugés de l’époque.

vadeboncoeur dit: à

merci Mimi pour cette profonde et très juste photographie! 🙂

Bloom dit: à

3J et renato sont top!
This be the verse.

Gare à l’amiante, 3J, l’oncle Fred est mort d’asbestose – l’incinération du pauvre bougre a duré 6 mois…

J J-J dit: à

ils pourriront tous par la tête, c’est écrit par le hareng saur, capt’tain Had Ock

renato dit: à

« Goliarda avait fait la même dans son journal… »

Chez les Italiens, c’est un cliché (poncif ?) — il sert à dédramatiser.

et alii dit: à

une LADY N EST PAS UN GENTLEMAN QUI JOUE DU PIPEAU

et alii dit: à

«Pipeau vient du verbe piper, qui signifiait ‘‘pousser un petit cri » (…), explique le lexicographe. Quand on ne pipe mot, on se tait. Quand on pipe, on trompe.»

Nom d’une pipe!
Voilà donc pourquoi cet instrument à vent est associé au leurre et à la ruse. La vertu enchanteresse de la flûte, elle, n’a cessé de nourrir l’imagination des plus grands artistes. «Aussitôt l’étranger tira de son sac une flûte de bronze et (…) commença à jouer un air étrange. Voilà qu’en entendant cet air, de tous les greniers, de tous les trous de murs, de dessous les chevrons et les tuiles des toits, rats et souris, par centaines, par milliers, accoururent à lui.» Qui ne connaît pas cet étrange conte des frères Grimm? Celui du joueur de flûte, dont la mélodie ensorcela tous les rongeurs de la ville de Hamelin, les attirant jusqu’à la rivière de Weser, où ils se noyèrent? Et comment ne pas penser à la Flûte Enchantée de Wolfgang Mozart, et son personnage de Papageno, oiseleur soufflant sa flûte de Pan?

Ainsi, du mot «pipeau», découlent d’autres expressions utilisées, là encore, pour désigner le mensonge. «Je me suis laissé prendre à ses pipeaux» signifie être tombé dans le piège. «Si les dés sont pipés, vous êtes un fripon; s’ils sont bons, j’ai tort… Les dés se trouvèrent bons.», écrit Denis Diderot dans Jacques le fataliste et son maître. Une fois la vérité rétablie, ne crie-t-on pas d’étonnement «Nom d’une pipe!»?

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Sujet
Expression

J J-J dit: à

Désolé, RM, mais en france néo-gaulliste, ce n’en est pas un. Personne ne connait l’art dédramatiser les poncifs, sauf à faire l’effort toujours vain de s’empêcher d’insulter les autres.
Heureux peuple italien apaisé et apaisant, adhonques ? Bàv,

Bloom dit: à

Les Goncourt ont séjourné à deux pas d’ici. Ils ont leur plaque sous la Solitude. Leur antijudaïsme primaire et leur langue vipérine m’ont toujours débecqueté. L’esprit « français » dans ce qu’il a de pire.
Heureusement, comme Nobel, ils sont quelque peu dissociés des prix qui portent leurs noms.
Et Hugo, Semprun, Éluard et Max Ernst, voisins considérables, dispersent de leur souffle puissant les exhalaisons fétides laissées par les miasmatiques frangins.

J J-J dit: à

@ mimi, c’est une toile de paul klee ? 🙂

et alii dit: à

Autant dire, intox, bidon, pipeau et couille de loup dans le jargon professionnel. — Michel Embareck, La mort fait mal

J J-J dit: à

mais cl. trouve qu’ils n’ont jamais dépassé les préjugés communs de leur époque… Ce qui m’a semblé un brin piquant, d’après ce que j’ai pu lire de ces frangins qui ne furent pas particulièrement dreyfusards. Je conviens de la difficulté à assumer leur héritage aujourd’hui, mais apparemment maints s’accommodent d’en aseptiser les aspérités, tout comme chez le bon Louis-Ferdinand de l’Aragon.

et alii dit: à

Boris Cyrulnik : « 7 Octobre a renforcé mon sentiment d’appartenance au monde juif »
DIEU DANS LES YEUX. Le neuropsychiatre se confie sur sa spiritualité et s’alarme du retour des discours de haine qui lui rappellent ceux des nazis.3
LE POINT

renato dit: à

« La mort fait mal »

Cela dépend de ce dont on meurt, sinon pourquoi l’expression « mort paisiblement » ?

Chaloux dit: à

Soit on lit, soit on se laisse déborder par l’idéologie. Je lis les frères Goncourt comme des gens de leur temps. Je ne suis pas solidaire de leur pensée. Simplement, leurs livres m’intéressent, à la fois comme témoignage historique extrêmement fouillé, et comme œuvre littéraire. Ils ne sont pas les seuls dans ce cas, on pourrait citer des dizaines d’écrivains dans leur cas.
Les chevaliers Bayard du nouvel ordre moral, à dada sur leurs balais de garde-robe, peuvent toujours brailler. Quelle importance ?

Paul Edel dit: à

Une lamelle de bonne littérature oubliée pour un dimanche. Je pense à ce Jules Laforgue mort à 27 ans, qui étonna Mallarmé et fut le premier traducteur de Walt Whitman en français , admiré de Pessoa:
« J’ai levé tous les voiles;
Je sais l’Ennui des grands nuages voyageurs. »(Le sanglot de la terre). et Laforgue a une définition de la femme qui va fasciner Clopine: »Nous jouissons. Elle demeure. » (Des fleurs de bonne volonté)

MC dit: à

« Manette Salomon » n’ayant rien à voir avec l’ Éducation Sentimentale, et mon point de vue sur ce roman étant opposé à celui de Chaloux, je doute fort avoir écrit ce que vous me faites dire,JJJ…Ce n’est pas la première fois. MC

Bloom dit: à

Le chelou, langue de Teupu du blog, adore dévorer la prose dégeu des frangins vipérins d’une main en brandissant de l’autre le Marcel qu’il n’a jamais lu. Personne n’est dupe.
Bouffon un jour, bouffon toujours.

Chaloux dit: à

Et tac!

Bloom dit: à

Joyce adorait Laforgue, Paul Edel.
Ci-dessous, le poème que lui dédia le regretté John Tranter, ami de l’Alliance française de Sydney.
Je sais que vous ne lisez pas vraiment l’anglais mais la musique devrait vous plaire

After Laforgue

I light a cigarette under the moon
and fling myself onto the grass, inhaling, inhaling:
trees without flowers, flowers without nectar,
nectar without alcohol: I wish you were here
beside me, I’d talk until you were dizzy.

What was wrong with me, in my previous life?
Ardent, steely, mercurial – angry again.
I was in a fit of love, but I couldn’t admit it,
and as for you: bellicose, unreachable,
as self-contained as a wardrobe with its vanity mirror
on the shut side of the door… you
with your expensive little knapsack
and your plans for your singular future…
up there the stars are as plentiful as all the possible
games of chess, according to the scholarly apparatus,
according to the guard with his cap, lamp and whistle.

Married to my obligations I swim in the harbour,
and if I’m too fussy for happiness to visit
let me bathe in my luck – good or bad –
my wretched luck, if that’s all that’s on offer.
One day, far into the future, I’ll come to my senses:
cruising down the main street of a small town
where the moon, jealous of the abundant lighting,
draws the selvage of a cloud across her brow.

Now I speak in letters of Greek Fire
the better to spark your indifference, to
draw down your scorn – I mean admiration,
O princess of fisticuffs: intricate patterns of vowels,
spells that sparkle and promise to outlast metal –
speak to you, in your boots, in your jacket, in the
steel car you drive through the shell of your future.

B dit: à

»Nous jouissons. Elle demeure. »

Ce qui signifie que sans la jouissance de l’homme la femme est destinée à disparaitre( aux yeux de cet homme, pour son esprit), en d’autres termes elle n’exiterait qu’en tant qu’instrument de sa jouissance un peu comme la musique sans instruments hormis si l’on utilise un synthé ça n’existerait pas et ainsi l’homme et la femme sont irrémédiablement enchainés , l’existence de l’un dépendant de l’autre, par extrapolation?

Chaloux dit: à

La littérature ne peut pas servir de bouc-émissaire idéologique. Ou alors seulement pour de pitoyables im.bé.ciles dont certains viennent brailler ici leurs innombrables frustrations.

Le chevalier Bayard qui fait la campagne de DSK, ça me fait doucement rigoler. On se croit justicier universel mais on reste ultra libéral. Le pauvre B.lou.m-padaboum ne tient pas ensemble. Incohérent un jour, incohérent toujours.

Bolibongo dit: à

merci VDBCoeur pour cette profonde et très juste remarque! 😉
( Et à Mimi, aussi!)

Mimi Pinson dit: à

@ Celles et ceux qui apprécient

Ce citron pourri par la tête est l’ œuvre d’une amie photographe italienne vivant du côté de Gênes.

J J-J dit: à

@ Inutile donc d’insulter les Bayard de fonds, selon un précepte prétendument appliqué à soi-même.
—- Autre chose de bien plus intéressant…
Grâce à la trouvaille de « l’acteur-réseau » qui lui permit d’en finir avec la « sociologie du social » pour se consacrer entièrement à l’exploration de la pluralité des modes d’existence (EME), Latour, -pour celzéceux qui eurent du mal à suivre son cheminement intellectuel- devient lumineux avec son livre posthume d’entretiens avec Anne-Sophie Breitwiller et Pierre-Louis Choquet. Une cohérence souterraine était à l’oeuvre chez cette intelligence hors du commun, à la fois modeste et supérieure, farcesque et profonde, capable de comprendre par intuition très précoce la logique des « êtres religieux » (sa soeur), celle des êtres à la mentalité prétendument primitive en Afrique noire (grâce à l’ethnométhodologie de Garkinkel et des apports de l’ethnopsychiatre Tobie Nathan), grâce à l’observation progressive in situ des découvertes scientifiques dans les laboratoires américains, puis dans tout un tas d’autres domaines coexistant au sein d’un monde jamais entré dans la « modernité ». Cet homme, avec notre estimé Philippe Descola d’aujourd’hui, eut toujours besoin de la littérature comme d’un objet qui n’en finit jamais d’interroger le monde sans lui trouver de « solutions »… Celui qui passa du temps à sentir les mondes dans ses quelques arpents de vigne à Beaune, fut un objet d’enchantement intellectuel permanent durant la deuxième partie de ma vie. (rptv)… Retrouver les linéanament de son parcour sintellectuel par des repères autobiographiques issus d’une discussion à bâtons rompus laissée avant sa mort à deux « êtres religieux » singulièrement au fait de son œuvre, constitue un cadeau inespéré pour tout lecteur familier de son travail, auquel il manquait encore quelques clés. Heureux celzéceux qui auront pu s’en approcher. Avec les traces généreuses de Bruno Latour, on voit mal comment nos batailles rangées pour sauver notre Gaïa ne pourraient pas prendre aussi des allures plus pacifiques, à partir du moment où l’on aurait compris le sens de son travail et de sa propre démarche, à défaut de savoir toujours en « appliquer » quelque chose dans les cadres bornés de notre « sociologie politique à la française ».
Bàv,

J J-J dit: à

@ JC, j’ai juste dit que vous aviez mentionné Manette Salomon comme un chef d’oeuvre, à vos yeux. Jamais rien dit des salades de l’autre de ses rapports avec l’Education sentimentale.
Accordez moi au mois de vous prendre un peu plus au sérieux que l’autre et Cl. réunis.
Cela dit, je ne saurais retrouver votre trace, ce n’est pas mon genre, et si je me suis trompé, veuillez bien m’en excuser. Bàv,

Chaloux dit: à

L’édition Folio de Manette Salomon ainsi que la préface sont dues à Michel Crouzet, éminent spécialiste de la littérature du XIXe siècle.

« L’autre », c’est à dire moi, n’y est strictement pour rien.

J J-J dit: à

@ l’ œuvre d’une amie photographe italienne

C’est curieux, mimip, il se trouve que j’ai récemment fait le même montage photographique d’un citron pourrissant sur fond noir, -étant donné la facilité du sujet vu ce que l’on nous propose sur le marché des agrumes y compris bio-, sans jamais avoir eu la moindre conscience d’avoir accompli une « œuvre ». Cela dit, je dois encore manquer d’une intelligence suffisante pour passer des êtres du monde matériel à ceux du monde de la représentation art – tistique. Un passage encore très long à intégrer, qu’on n’en finit jamais.
Bàv…, et la clé de paul, dans toussa, hein ? 🙂

Bloom dit: à

Le contrat, le contrat, vous dis-je!
Comme un certain gouvernement, il est « sous surveillance ».
Tout adulte doté d’un minimum de dignité aurait honte d’être ainsi infantilisé. Pas l’ex-banni pour injures caractérisées qui continue à déposer son guano, senza vergogna.
Le contrat, gamin! Le contrat!
Ze fun!

closer dit: à

Il faudrait savoir lire JJJ!

Je ne parle pas de l’antisémitisme des Goncourt en général, je parle de celui qui apparaît dans Manette Salomon et qui ne dépasse pas, à mon avis, l’anti sémitisme d’atmosphère de l’époque. Maintenant, personne n’est obligé de lire Manette Salomon. Celui ou celle qui y renoncerait perdrait un excellent livre sur le monde de la peinture au 19ième siècle, qui complète bien le Balzac et le Zola. Pour être tout à fait franc, au risque de déclencher l’ire de Chaloux, je trouve que « Le Chef d’Oeuvre inconnu » et « L’Oeuvre » sont de plus grands livres que Manette Salomon.

J J-J dit: à

Un « éminent spécialiste » de littérature, c’est quoi au juste ?

Qui en décide et quel crédit accordez-vous à sa prétendue autorité ? Suffit-il de nous mettre le nez dans la préface quelconque d’un bouquin ? Vous le savez bien, entre nous, ce genre d’argument d’autorité n’a guère jamais impressionné aucun.e erdelien.ne, sinon révélé la veulerie de qui s’en exonère après l’avoir balancé à la cantonade, en prenant cet air entendu propre à la cuistrerie de quelques-uns. Je dis ça, je dis rien, mais qui ne détiens pas les clés de « l’histoire littéraire » officielle, dieu me garde de ses vignes.
Bàv,

Chaloux dit: à

@Closer, Zola me tombe des mains. Pas lu L’Oeuvre. Le Balzac est une très ancienne lecture. Il faudrait relire. Pas d’ire. Jamais envers les gens intelligents.

J J-J dit: à

@ au risque de déclencher l’ire de Chaloux,

Ah bon ? et vous êtes sensible à ça ?…
Vous me décevez un brin, moi qui vous estime, quoique vous en pensiez, cl… Je veux bien imaginer que vous ironisez un brin. Bàv,

Chaloux dit: à

Il ne l’a jamais dit:
« @ JC, j’ai juste dit que vous aviez mentionné Manette Salomon comme un chef d’oeuvre, à vos yeux. Jamais rien dit des salades de l’autre de ses rapports avec l’Education sentimentale. »

Il l’a juste écrit
« – un jour, MC nous proposa de relire Manette Salomon, que c’était un chef d’œuvre sans lequel Gustave n’aurait jamais existé ».

« Un « éminent spécialiste » de littérature, c’est quoi au juste ?
Qui en décide et quel crédit accordez-vous à sa prétendue autorité ? »

Pour son cerveau en déliquescence, la Gi.gi va chez le tripier? Pas chez un spécialiste?

Quelle médiocrité. Entre lui et le Padabloum, on cherche lequel creuse plus profond.

Paul Edel dit: à

Question:Un « éminent spécialiste » de littérature, c’est quoi au juste ? »
Réponse:
C’est souvent un universitaire couvert de diplômes qui n’a aucun doute, au fond de lui, sur sa propre ignorance.Ne jamais oublier ce qu ‘a écrit Dorothy Parker: »Je ne veux veux plus faire de critique littéraire.Cela prend trop de temps et m’empêche de lire ».
Mais avec le livre de Passou, tout ça va changer.Il y aura désormais des hottes entières de bons romans déversés à Noel.

Chaloux dit: à

Un éminent spécialiste littéraire c’est quelqu’un qui connait son sujet. Exemple, les livres de Jean Gaulmier et Jean Boissel sur le grand écrivain qu’est Gobineau et qui ont contribué à l’extraire de l’absurde discours où il était enfermé.
Quelqu’un que son érudition fonde à remarquer des aspects qu’on aurait ignorés, des correspondances, des influences etc…
quelqu’un qui peut produire des chefs-d’oeuvre, par exemple l’Electre de Pierre Brunel.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas quelqu’un qui vous dira que, déjà avancé dans sa lecture, il a refermé tel livre sur l’expression insupportable « l’être que j’appelle moi » alors qu’il s’agit des trois premiers mots du livre.

J’attends les bra.iements de l’ân.e-dinde.

Chaloux dit: à

J’aurais pu citer Pierre-Marc de Biasi, analyste génial des manuscrits de Flaubert.

Clopine dit: à

B., y’a un blog accessible via youtube qui s’appelle « les couilles sur la table » (oui, oui) et qui explore méthodiquement les mécanismes de la domination masculine. Je ne suis pas forcément d’accord avec elles (les filles qui tiennent le blog), parce qu’elles en sont arrivées à rejeter toute hétérosexualité, et se dépatouillent entre raison et sentiment. Bon, je ne suis pas d’accord parce que je suis idéaliste, fleur bleue, pleine de sensiblerie, et mère d’un garçon. Mais pourtant, leurs analyses sont assez implacables, leurs références solides, et leur travail de salubrité publique (à mon sens). J’aimerais que vous y alliez, et m’en disiez ce que vous en pensez…

J J-J dit: à

@ un jour, MC nous proposa de relire Manette Salomon, que c’était un chef d’œuvre sans lequel Gustave n’aurait jamais existé, pas plus que l’épinette de George Sand.

Mes excuses, MC… J’aurais dû couper la phrase, dont le premier bout s’adressait à vous, et l’autre à l’autre…, comme vous vous vous en êtes bien douté.. Donc, je me répète :
@ MC / 1 / un jour, MC nous proposa de relire Manette Salomon, que c’était un chef d’œuvre ou un grand roman (l’avez-vous prétendu ou non ?)
@ l’autre /2/ Manette Salomon (MS) sans lequel Gustave n’aurait jamais existé…, pas plus que l’épinette de George Sand (était clin d’oeil en forme de coin dans l’écorce)

Est-ce plus clair, ainsi ?

@ et moij, Stach sur K. par ex…, est-il si « génial », je n’en sais rien. Reste qu’à ma connaissance, sauf erreur, sa « somme » sur la biog de K. n’a pas eu pour l’instant d’équivalent. Mais cet allemand ne se la pétait par pour autant, suffit de lire son préliminaire… Mais on dirait que ce pays a toujours besoin d’arrogants et de petits followers qui voudraient vous imposer leur diktat… Quand ils sont pris en défaut, ils vous disent : »il faudrait que je le relise », comme s’ils avaient jamais lu de quoi ils nous causent, Zola le Balzac ou autres… Etaprus, ils se moquent de Bayard qu’aurait jamais rien su mais toujours vous faire accroier d’être archi cultivé… Peuvent pas s’empêcher de mentir, c plus fort qu’eux…
PE, lui, fait des efforts plus conséquents, icite-même, car au moins il y croit aux « é-minents spécialistes », ou du moins s’en persuade-t-il avec un brin plus de talents et d’ironie que « l’autre »… Il sait n’en pas avoir lui-même la boursoufle et se montrer capable, lcé, d’aimables vachardises envers son confrère-ennemi.
Bàv,

Paul Edel dit: à

Mon cher Chaloux,
Vous êtes un vrai professionnel de la lecture. Je n’en doute pas. Je respecte vos commentaires qui sont tous marqués au sceau de la discipline mentale, de la bonne volonté , du sérieux et visiblement vous avez beaucoup lu, énormément. Et plus on lit plus on s’aperçoit -vous en avez fait l’expérience- que la littérature est un vertige devant tout ce qui a paru depuis que l’homme a mis le pied sur la terre.La bibliothèque absolue flanque le vertige. Je dois confesser que vous avez raison sur un point, il y a des universitaires qui naissent intelligents et qui le prouvent ou qui le deviennent Je prends exemple avec Stendhal mon dada. Ce qui a été commenté par un Crouzet ou un Philippe Berthier, un Henri Martineau, un Victor del Litto ou une Béatrice Didier tient du miracle. .J’ai même déployé un tapis de prière dans mon garage devant ma collection entière des petits classiques Larousse qui m’ont expliqué la littérature depuis Tacite jusqu’à Jean Anouilh en passant par Rimbaud qui est un véritable rébus. Cependant,cependant cependant
vous manquez d’ambition : dans vos catégories mentales, ne repoussez ni la légèreté, ni l’humour , ni la raillerie affectueuse, ni les vœux de Noël pour que la RDL devienne un salon de thé pour dames en donnant l’exemple de la courtoisie. N’excluez jamais la bouffonnerie dans nos échanges si sympathiques. Et les préjugés moralistes ou moralisateurs contres les frères Goncourt ne m’empêcheront jamais de trouver « Germinie Lacerteux » un superbe roman et un joyau du XIXeme. Les freres Goncourt ne se privaient pas d’autodérision, et de lucidité » l’un des deux a écrit le 26 decembre 1892 : « Éreintement de toute la presse.Je crois vraiment , quand je serai mort, que mes confrères viendront chier sur ma tombe. » On remarquera d’ailleurs que ,dans leur « Journal » à quatre mains les fins d’année les rendaient à la fois maussades,c’est vrai. Constatez avec moi qu’ils survivent tres bien au mépris qu’ils ont essuyé à leur époque. Mais je ne voudrais pas que mon commentaire vous hérisse, je suis sûr, qu’un jour nous deviendrons amis comme Bouvard et Pécuchet.

J J-J dit: à

@ le grand écrivain qu’est Gobineau
_______
et toujours cette manie de nous balancer gratuitement de la « grandeur » écrivassière, histoire de se singulariser d’une prétendue vulgate qui en ferait autre chose que ce que le commun raisonnablement cultivé en pense, autrement dit, de la mierda, sinon de la daube de boeufs…, ce qu’elle est, a toujours été et sera toujours, contextes gobinesques ou pas. Pas d’ire, pas d’insulte. On s’en empêche dans le noeud gordien avec nous-même, hein (cf. Ernst Junger, lcé) 🙂
Bàv,

J J-J dit: à

@ PE, Je dois volontiers vous reconnaître une manière d’élégance et de politesse dont je suis totalement dépourvu, c clair… Cependant,
cependant, ce pendant… hein ?

Chaloux dit: à

La pauvre Gigi contredite par la syntaxe
« « – un jour, MC nous proposa de relire Manette Salomon, que c’était un chef d’œuvre sans lequel Gustave n’aurait jamais existé ».

ce « que » lie clairement et irrévocablement la deuxième partie de la phrase à la première, donc au conseil de MC.
Gi.gi ment effrontément et ne sait plus comment s’en sortir. Simplement parce qu’elle a voulu faire croire que j’avais plagié MC, ce dont je n’ai nul besoin.
Gigi, il faut réfléchir avant de faire la sotte. Sinon c’est le martinet, et ce brave MC n’en est pas avare!

Quant au reste, je jurerais volontiers que je suis beaucoup moins « boursouflé » que toi.

Clopine dit: à

Z’avez pas besoin d’attendre que vous soyez amis, Paul Edel. Vous l’êtes : Bouvard et Pécuchet. Associés dans la niche littéraire, ce qu’à dieu ne plaise, Flaubert aurait rangé dans la catégorie des lieux communs.

Clopine dit: à

… Ce qui vaut mieux que lieux d’aisance. (notez que, pour Chaloux, on se demande, tant la littérature, pour d’aucuns, semble tenir lieu de papier toilette).

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