de Pierre Assouline

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Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

Assisterons-nous cet automne à la naissance d’une passion française pour la Finlande ? Ce serait l’effet collatéral du succès d’un roman qui a suscité le plus inattendu des accueils critique et public : Les Guerriers de l’hiver (448 pages, 21,95 euros, Michel Lafon). Sous ce titre de bande dessinée intergalactique se cache l’histoire chez nous méconnue sinon ignorée de la tentative d’invasion de la Finlande par l’Armée rouge en 1939 malgré un pacte de non-agression, et de la résistance héroïque que cette guerre perdue d’avance a suscité. Son auteur Olivier Norek (Toulouse, 1975) s’est emparé d’un sujet ambitieux, complexe et il en fait une histoire remarquablement bien ficelée qui emprunte à plusieurs genres.

   On l’a appelée « la guerre d’hiver » car elle commença le 30 novembre 1939, les deux parties ne s’entendant pas sur la création d’une zone tampon pour protéger Léningrad d’une attaque allemande. Indépendant depuis 1917, ce pays frontalier de l’Union soviétique sur une distance de 1340 kms n’avait aucune chance de repousser l’envahisseur. Il tint bon pourtant durant 105 jours. Ses capacités de mobilisation et son armement étaient faibles sinon dérisoires face à ceux de l’ennemi ; mais la topographie de ce pays lacustre, sylvestre et accidenté, la bonne connaissance d’un terrain enneigé et l’habileté de soldats à ski passés maitres dans l’art de se camoufler furent décisifs dans la résistance qui provoqua le fiasco militaire soviétique. Les Finlandais y perdirent l’isthme de Carélie et Vyborg, deuxième ville du pays, ainsi qu’une partie de leur potentiel industriel mais conservèrent leur souveraineté à la suite d’un traité de paix. Grâce au sisu, un certain cran ou l’esprit de ténacité, l’art finlandais du courage et de la détermination, devenu un mythe dans le roman national. On dit même que la Finlande est le pays des trois S : Sisu, Sauna, Sibélius…

    Les Guerriers de l’hiver n’est pas un polar mais il en a les qualités. Ce n’est pas non plus un roman historique malgré la solide documentation, l’enquête in situ, les archives sur lesquelles il repose et que le récit sait faire oublier. Rien n’est inventé, ni les personnages, ni les situations, ni les anecdotes. Mais quel formidable metteur en scène, ce Norek ! Sa patte n’est pas sans rappeler celle d’un Pierre Lemaitre. Petit-fils d’un migrant silésien naturalisé français via la Légion étrangère, humanitaire puis capitaine dans la police judiciaire (enquêtes et recherches) dans des vies antérieures, il était connu du grand public pour des romans policiers à tonalité sociétale régulièrement plébiscités et récompensés qui se déroulent en Seine- Saint-Denis où il vit (« Une année dans le 93 équivaut à dix ans dans un autre département” assure l’ancien flic).

Nous sommes entrainés dans cette histoire folle et dure mais authentique sur les pas du personnage principal Simo Häyhä, un paysan que les évènements transformèrent en tireur d’élite surnommé « la Mort blanche ». Il n’est pas sans rappeler l’un des deux héros de Stalingrad, le film de Jean-Jacques Annaud. Après les loups, le voilà chasseur de Russes par moins 40°. Le récit est fluide, prenant, efficace, sans excès dans l’exposition de l’héroïsme. On survit, on se bat, on s’accroche à un contre quatre aux côtés de ces Finlandais assez inconscients pour être courageux face à l’ogre russe. On entend le bruit des pas sur la neige au long de ces 450 pages, « ce crissement meringué », c’est dire si on y est. Bilan : près de 400 000 morts côté soviétique et un peu plus de 22 000 côté finlandais selon les plus récentes recherches.

La Finlande, qui appartient à l’Union européenne depuis 1995, a adhéré à l’OTAN le 4 avril 2023 à la demande de sa population. Impossible de lire ce puissant roman sans penser à un conflit actuellement en cours tant les analogies s’imposent d’évidence. Comment dit-on sisu en ukrainien ?

(« Soldats finlandais à l’assaut de l’Armée rouge, 1939-1940 » ; « Simo Häyhä dit la Mort blanche » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 656 Réponses pour Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?

puck dit: à

on dit ont sabordé non ? pas saboté, sabordé.

les occidentaux ont sabordé les négociations entre les russes et les ukrainiens en mars 2022.

là ça sonne mieux.

saboté pour les gazoducs.

les occidentaux sabordent les négociations et sabotent les gazoducs.

c’est mieux que dire les occidentaux sabotent les négociations et sabordent les gazoducs.

puck dit: à

du coup l’ancien premier ministre israélien a été le premier à le dire.

c’est d’ailleurs assez drôle la façon dont il en parle, on peut l’écouter sur YT, il dit qu’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé : tout le monde était tombé d’accord, ils avaient tous signé les papiers et hop ! fini les négociations…

il est bien placé pour en parler vu qu’il y était.

franchement c’était un type courageux ce Naftali Bennett.

puck dit: à

c’est pour ça que le président ukrainien a les boules quand il demande des sanctions contre la Russie et des armes.

parce que c’était l’engagement initial : vous ne signez rien et en échange on vous refile des armes et on applique des sanctions en 3 mois c’est plié.

c’est d’ailleurs assez drôle d’entendre les tournures de phrases de Biden :
en avril 2022 il dit aux ukrainiens on vous donnera des autant que nécessaire.
et en décembre 2022 il dit on vous donnera des armes autant que possible.

en 8 mois il est passé du nécessaire au possible et en face ils sont passés de la confiance à l’énervement.

J J-J dit: à

ça suffit, ce complotisme dans vos « analyses géopolitiques » de pacotille. Bouclez vous la boucle ou summerize it !… On n’y comprend plus que pouic, comme chez CT & MS, malgré nos efforts. Les gazoducs s’abordent, mon pote, merd’alors ! Révisez vos charoulismes, au moinss !

MC dit: à

Si j’étais taquin, je le suis parfois, je signalerais à Clopine que le « « Aimons-nous les uns les autres « figure d’abord dans le Levitique, et ensuite chez le Christ, lequel a ses lettres. Je dirais à JJJ que son analyse des rapports interclopiniens n’est pas ( si) mauvaise, et qu’il y faut discerner ce qui relève d’ un Bourdieusisme étroit et sectaire , comme d’un féminisme hurlant à la mort du mâle. Sur ces deux aspects la, je ne suis pas d’accord. Notez que Rosanette non plus! Si mon crime est d’avoir été assimilé à Lucien Bergeret, il me semble que nous avons eu récemment des aveux qui me disculpent. Évidemment , on peut toujours se fabriquer in absentia sua le Marc Court qu’on veut. Je pense qu’on n’y manquera pas.. Bien à vous. MC

J J-J dit: à

Pourquoi n’aimez-vous pas Jo Biden, au demorant, pukt ? Sa navigation à vue face à I. est pourtant limpide (quoiqu’un brin ondulatoire en fonction de l’attitude de Netanyahou, de ses conseillers à la maison blanche, les yeux tjs rivés sur l’influence des lobbies juifs sur le vote « Kamala »…) Et alors ? Vous voulez vraiment, petit franchouille, qu’ils foutent sur la gueule à l’Iran, les States ? et le Trump, il va faire quoi, d’après vous-j ?

closer dit: à

Beaucoup de violences et de guerres, y compris menées par les hébreux, dans l’Ancien Testament Rosanette. Elles ont disparues dans la vie du judaïsme avec la disparition d’un état juif et la diaspora n’a pu ensuite que les subir.

Soyons lucides, le potentiel de violence des humains n’a pas besoin de religion pour s’exprimer. Toute forme d’identité opposable aux autres peut en être la source.

Chaloux dit: à

Chers amis et autres, le livre que j’attendais avec impatience c’est celui-ci, paru récemment:

Les Flaubert et leur maison à Croisset, dirigé par Guy Pessiot, éditeur prestigieux, bien connu des rouannais, spécialiste de l’histoire de leur ville.
Je n’ai encore eu le temps que de le feuilleter, mais j’ai déjà appris, ou on m’a fait souvenir, que, contrairement aux idées reçues, Flaubert n’a jamais rien écrit dans le pavillon, qui conserve quelques reliques de son bureau, et demeure le seul vestige de cette maison, dont George Sand précise dans une lettre qu’elle était « très propre ».

Je nous souhaite une bonne lecture.

https://www.hotelslitteraires.fr/2024/06/20/les-flaubert-et-leur-maison-a-croisset-entretien-avec-guy-pessiot/

MC dit: à

Les Rouannais sont en fait les Rouennais, me semble-t-il…Maintenant, si le livre est bon…

rose dit: à

Soyons lucides, le potentiel de violence des humains n’a pas besoin de religion pour s’exprimer.

Closer,

je le crois aussi.

Chaloux dit: à

Sur le chapitre de Dieu, oserais-je rappeler que PA a écrit de très belles pages sur la question dans ses Vies de Job.
Les méchants peuvent ricaner, j’en avais fait l’éloge dans ces temps reculés.

(Mon ami, ami de Benoît Duteurtre, m’apprend que son conjoint serait décédé hier, la veille, donc de la soirée d’hommage qui a lieu ce soir).

FL dit: à

 » ‘Aimons-nous les uns les autres’ figure d’abord dans le Levitique, et ensuite chez le Christ, […]’

A condition que tu ne touches la verge de ton frère. Parce que comme homophobes ils se posaient un peu là.

D. dit: à

Puck, la copulation massive des limaces forestières chavilloises ne se produit que très rarement. Il faut une pression atmosphérique inférieure à 980 millibar et de la pluie abondante pendant plus de 10 heures. Ces conditions déclenchent l’événement, que l’on repère par les innombrables petits paquets d’écume gluante sur les troncs d’arbres ou sur les feuilles mortes au sol. Je ne veux manquer cela en aucun cas parce que j’aime la magie de la nature.
Je n’éprouve qu’une très légère excitation sexuelle en observant les pénétrations de ces mollusques gastéropodes. Je dirai qu’elle est négligeable.

Chaloux dit: à

« Rouennais ».

Bien vu, MC. Je me disais bien que quelque chose n’allait pas.

De mon côté, de votre part, j’ai particulièrement apprécié:

« MC dit: à
JJJ . Je vous ai répondu sur les romans à côté. »

Oui, en effet, vous répondez souvent « à coté », mais ce premier effort de lucidité me semble extrêmement louable.

Bravo!

puck dit: à

@ »Pourquoi n’aimez-vous pas Jo Biden, au demorant, pukt ? »

salut 3j ! ça boume ?

je comprends tout à fait pourquoi vous posez cette question.

en 4 ans de son mandat on arrive à une quantité de victimes aux 4 coins de la planète qui est assez considérable, je me demande même s’il n’a pas battu un record dans cette catégorie.

avec le risque d’une 3è guerre mondiale à la clé et même un conflit nucléaire etc…

même pendant la guerre froide le monde n’a jamais été aussi dangereux que sous Biden.

mais comme je sais que vous votez pour Glucksmann qui lui aussi rêve d’entrer en guerre avec la planète entière je comprends tout à fait que ce n’est pas le genre de considération qui entre en jeu selon vos critères.

plus il y a de morts et plus vous vous sentez bien.

puck dit: à

3j je l’imagine avec la ceinture du vaillant petit tailleur où est gravé ‘7 d’un coup’

sauf qu’au lieu de « 7 d’un coup » sur la ceinture à 3j c’est écrit « jusqu’au dernier ukrainien »

c’est la ceinture du vaillant petit glucksmannien.

puck dit: à

3j je croyais que vous sautiez mes commentaires.
c’est mieux de les sauter parce que si vous me cherchez je vais vous éclater.

Jazzi dit: à

Ce soir, « Saint Omer », sur Arte

voilà ce que j’en disais à sa sortie en novembre 2022 :
__________________

« Un fait d’hiver

« Saint Omer » de Alice Diop, avec Guslagie Malanda, Kayije Kagame, Valérie Dréville et Aurélia Petit.

« Saint Omer » est le premier long métrage de fiction d’Alice Diop, dont le dernier documentaire « Nous » était sorti en salle en février 2022.
Dans son précédent film, la réalisatrice et scénariste d’origine sénégalaise, native de la banlieue parisienne, nous offrait un regard politique et ethnologique sur une large portion de l’Île-de-France, qu’elle filme de façon récurrente depuis sa première caméra, et dans lequel elle avait inséré quelques archives familiales : des images de bonheur de son père et de sa mère, que l’on retrouve dans… « Saint-Omer » !
C’est dire que pour Alice Diop la fiction et la réalité sont toujours étroitement imbriquées.
Pour ce dernier film, multi récompensé à la dernière Mostra de Venise et sélectionné pour représenter la France aux prochains Oscars, elle s’est directement inspiré de l’histoire de Fabienne Kabou, une sénégalaise, doctorante en philosophie, qui abandonna à la marée montante, sur la plage de Berck-sur-Mer, sa fille Adélaïde, âgée de 15 mois.
Un infanticide pour lequel elle fut condamnée en 2016 à 20 ans de prison (ramenés à 15 en appel), par le tribunal de Saint-Omer.
Tout comme Rama (Kayije Kagame), la jeune romancière du film, projection d’Alice Diop dans le film, cette dernière assista au procès de Saint-Omer et en fut pareillement bouleversée.
Se contentant seulement de changer le nom du personnage principal – Fabienne Kabou est dénommée ici Laurence Coly -, Alice Diop s’est attachée à reconstituer, dans le cadre même où ils se sont déroulés, les principaux temps forts du procès d’assises.
Le film est constitué essentiellement de longs plans fixes, où l’accusée, remarquablement incarnée par l’actrice Guslagie Malanda, répond, entre silences éloquents et explications dans une langue châtiée, aux questions précises qui lui sont posées.
Un film épuré, qui n’est pas sans évoquer celui de Robert Bresson, filmant les actes du procès de Jeanne d’Arc.
Le plus sûr moyen peut-être d’accéder au plus près du mystère, quasi insondable, qui nous est donné ainsi à voir et à tenter de comprendre.
Mais peut-on comprendre l’incompréhensible ?
Le Diable probablement, aurait dit Bresson, là où Alice Diop, cinéaste à l’imaginaire plus métissé, nous conte un drame mythologique, à base d’infanticide, de maternité et de rapport conflictuel à la mère, où la rationalité occidentale se trouve intrinsèquement mêlée à la sorcellerie africaine. »
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19598522&cfilm=280206.html

rose dit: à

Quel est l’instrument que Björk de a dans les mains ?
Super.
Leur respect réciproque surtout.
Je l’m bcp. Zana aussi. Terribles elles sont.

rose dit: à

On ne sait pas qui est Polly.

Bloom dit: à

Magnifique soirée d’hommage.
Ah, Les Frivolités parisiennes, l’accordéon,  le merveilleux Siegel et les mots touchants des amis et collègues.
Quel plaisir aussi de revoir Jean Lebrun et Marc Voinchet, légendes de notre service public.
Touchante  Nicoletta qui a commencé par se gourer de chanson puis s’est crue à France culture…bon, elle n’a plus de voix, Marie Paule Belle non plus, mais toutes deux étaient bien là , pas  comme ce faux frère de Welbeck qui devait lire un texte mais est resté introuvable.  Devait certainement être trop bourré pour écrire sur un autre que lui. Le raccord a été enregistré,  et il se pourrait qu’il réapparaisse au montage final.
Finalement, on se dit que c’est bien que Joplin Morrison Bessie Smith et Billie Holiday soient partis jeunes. La voix est le plus fragile des instruments,  n’est-ce pas Céline D ?

J J-J dit: à

1/ Je viens de voir ce film, jzmn… et il y a un débat sur les infanticides… L’expert psychiatre appelé à la barre aurait pu être Tobie Nathan, mais ils ont plutôt préféré plaider la folie du délire paranoïaque. C’était sans doute plus recevable ici … Or non, il y a une autre logique tragique depuis Médée. On ne veux pas la « comprendre ».

2/ @ puckt, Restez toujours enfermé dans la meme logique sophistique puisqu’elle arrange votre confort cérébral…. Voilà : je vote pour le juif Glucksman (où ça, quand ?) ; or, ce Glucksmann, le fils de son père, russophobes déchainés, ne craint pas d’envoyer les Ukrainiens à la boucherie pour ce faire. C’est un belliciste invétéré… or, Biden le gringo est glucksmanien… Donc, JJJ préfère rouler pour la politique meurtrière de Biden depuis quatre ans que pour la politique pacifiste de Trump quatre ans auparavant…

Voilà où nous en sommes avec le gars qui vient de reprendre le flambeau de « l’autre », lequel semble s’être enfin (?) calmé…

Brefl, « plus il y a de morts et plus vous vous sentez bien » (sic) et « si vous me cherchez je vais vous éclater » (sic).
Il vous cherche et vous attend, le gros jiji.
Bàv aux 2 (p)urck-hurck-hurck… – Hourrah !

renato dit: à

« Quel est l’instrument que Björk de a dans les mains ? »

Si je ne me trompe pas, il s’agit d’un séquenceur Yamaha QY20,

D. dit: à

Bjork, Taylor Swift, Lady Gaga, Beyonce etc..

Tous ces gens là n’ont jamais rien produit d’autre que du caca musical.

J J-J dit: à

***bien sûr nous autres, les pauvres types, on ne comprendra jamais rien à ce que les femmes éprouvent dans leur corps quand elles sont enceintes. Evidemment « on ne porte pas »… Et voilà pourquoi on aura toujours tort, nous autres les pauvres types, et les femmes qui donnent la vie (ou non) toujours raison. Personne n’arrivera vraiment à modifier ce schéma, en dépit de toutes les idéologies. C’est comme les pucks,…
On est tous des punks, peut-être un peu moins caricaturaux que certains, donc, autant se Trumper !
TOUT EST SI SIMPLE, pourquoi diable embrocher des mouches ?…

Bloom dit: à

Le Ventre de l’architecte, 3J.
Total barré le Greenaway. Plus vraiment dans l’air du temps orthonormé.
Tobie Nathan fut Cocac à Tel Aviv, en tant que tel patron ce mon pote Alain M. qui s’est régalé à bosser avec lui comme Attaché Q pendant 4 années.
TN a mis à profit son séjour pour rassembler de la doc, « travailler à (s)es fonds », comme le dit Flaubert,à propos de l’Education sentimentale, pour d’écrire ce grand livre qu’est Qui a tué Arlozoroff?
Un autre sionisme que celui des fondus du bulbe qui font coucher leurs femmes par terre quand elles ont leurs règles.

Bloom dit: à

patron DE mon pote…

renato dit: à

Ici, D. donne des signes de vie en laissant des flatulences !

MC dit: à

Merci Bloom de ce récit, hautement préférable aux clabaudages chaloupesques, qui ne nous rendront pas celui qui est parti.

rose dit: à

Les fondus du bulbe : je confirme, il y en a.

Quoique moi-même, étant ménopausée depuis un certain nombre d’années, je dorme relativement souvent par terre, surtout l’été, plus que bref cette année, de mon plein gré : je suis consentante.

rose dit: à

Je viens de sauver un ver de terre, d’environ 50cm de long, qui tentait d’échapper à la pluie en se réfugiant dans mon grangeon. Je l’ai mis gentiment dans les tomates.

rose dit: à

Qui a tué Arlozoroff ?
Viens de parcourir le sujet. Cela confirme que les femmes sont hautement imprévisibles.
La tromperie de Goebbels avec une actrice hongroise a du peser sur la décision.
Tout le monde n’est pas la maman des deux filles dans les graines du figuier sauvage. Je les connais bien toutes les trois.
Harald s’en est sorti peu de temps, puisque juste avant son anniv.de 46 ans il s’est crashé dans son Messerschmitt.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Beechcraft_King_Air#/media/Fichier%3ABeechcraft_E90_King_Air%2C_TAP_Air_Portugal_JP6246.jpg

Il était déjà totalement orphelin. De père et de mère depuis plus de vingt ans.

rose dit: à

Mais cela sert à quoi ?

—–
Caca musical.
Mais ses coiffures à Björk, c’est quelque chose.
—-
Et avez-vous remarqué l’harmonie lorsqu’ elle chante avec Harvey J(-?) ?

Et Madonna ?

rose dit: à

Ah.
Vu P-J Harvey.
Très belle femme. (Je préfère Björk).

rose dit: à

Infanticide.
Je ne savais pas que la mère était doctorante en philosophie ???!!! mais
« abandonna à la marée montante » est faux.
Elle l’a emmenée, là, exprès, pour la noyer.
Berk.
C’est dégueulasse.
Adélaïde n’avait pas demandé cela.
Zéro commentaire.
Pense beaucoup aux migrants ces temps, qui se noient involontairement.
Et à mon papa.

rose dit: à

Médée c’est tout à fait autre chose : ne touchez pas à Médée.
Mes élèves n’y comprenaient rien. J’avais beau y mettre mon enthousiasme, me disaient invariablement « elle est folle ».
Alors que non.

rose dit: à

La voix est le plus fragile des instruments, n’est-ce pas Céline D ?

C’est le premier symbole de la vie.
Dimanche, ai croisé un forain aphone.

rose dit: à

C’est le premier symbole de l’énergie.

Il y a peu, j’étais dans un bureau, avec deux témoins. J’ai crié -sans le savoir- faiblement. Couic. Que pouic. En face de moi l’individu a hurlé à en faire s’écrouler l’immeuble. Un/e Érynie dans sa totalité. Cauchemardesque.

rose dit: à

En même temps, je souriais et j’admirais, la puissance.
Mais s’il manque le reste, ça sert à quoi ?

rose dit: à

À rien.

rose dit: à

Moi aussi, l’autarcie, je connais.

rose dit: à

Poly c’est un cheval pour moi.
Et Harvey, c Keitel.
Lorsque nous ne sommes pas de la même extraction sociale, le fossé est incommensurable, ita est, infranchissable.

rose dit: à

Mono-poly.
Poli-chinelle.
Mega-poli-S

Etc.

rose dit: à

on ne comprendra jamais rien

Rien.
C acté.

rose dit: à

Les mouches.
À merde, vertes.
Mon père m’a questionnée là-dessus. Et sur l’eau* et la résurrection.
* On n’en manque pas, c’est peu de le dire.

Il s’est calmé.
Il était temps. Il commençait à être usant.

Au bistrot, l’autre jour, pour l’anniversaire de Karim- qui a versé une larme-un a poussé la chansonnette « Maman ».
Je lui ai conseillé, haut et fort-d’aller se faire embaucher à l’Opéra de Marseille.
Réel. Impressionnant.

rose dit: à

le gars ? qui vient de reprendre le flambeau de «l’autre » ?

rose dit: à

Sa voix.
Chaude. De velours. Puissante. Du coffre.

rose dit: à

« Avant, Vincent C. était poseur de menuiserie, alcoolique, fumeur de joints, consommateur occasionnel de cocaïne et déjà condamné pour violences conjugales. Aujourd’hui, il a 43 ans et comparaît détenu devant la cour criminelle du Vaucluse […]. »

Lorsque je suis partie à Buenos Aires, mi corazon, le 31 décembre 2016, après trois mois de retraite amplement méritée, tenter de la prendre avant que de mourir, mais rien n’est moins sûr, comme le père de mes enfants, vingt ans cette année, sur le Vol Air France, lisait le Monde papier.
C’était le temps des voeux à venir.
Ne me souviens que de cela : en page quatre de couv., y avait un article pleine page sur un journaliste du Monde qui vantait ses plans culs à Paris. La constance de ses recherches et le temps à cela consacré : sa vie, c’était les plans culs.

J’espère qu’il a attrapé le sida, sans trithérapie, la chatouille, la syphilis et qu’il ne bande plus, huit ans après.

Les cinquante de Mazan, la banalité de l’homme.
Le Monde, depuis, ne s’est pas amélioré.

rose dit: à

La chtouille.
Andréa Bescond ne fait que raconter, elle, les Chatouilles, et fait un travail gigantissime sur la reconnaissance des agressions/viols : merci à elle.

JC..... dit: à

CEA

Elton et Donald en sont membres !

Illustres personnages du monde, membres illustres de cette Confrérie des Entrepreneurs Autocrates, ceux pour qui le business passe bien avant toute idéologie.

« Ce serait indigne que je débatte, Moi, avec une boniche démocrate », chuchote d’ailleurs le canard boiteux, ce cher Donald…

Marie Sasseur dit: à

@ « pas comme ce faux frère de Welbeck qui devait lire un texte mais est resté introuvable. Devait certainement être trop bourré pour écrire sur un autre que lui »

Trop dur pour lui ?

Et pourtant, Houellebecq et Duteurtre est sans doute l’illustration de ce que l’amitié a de plus personnel.
Ce n’est pas souvent que Houellebecq écrit un texte de funérailles, comme il l’a fait pour son ami, loin des salons parisiens.
Ce n’est pas souvent que Houellebecq brise publiquement sa retenue lorsqu’il s’agit de dire un ami disparu; avec B. Maris et B. Duteurtre, Houellebecq montre ainsi la valeur rare qu’il donne à ce mot, et quelque part l’impossibilité de la dire en public.

renato dit: à

Qu’est-ce que la classe sociale a à voir là-dedans ?

Cela dit, Polly (avec 2 L) est une variante médiévale du nom propre féminin Molly, lui-même variante de Mary.
PJ Harvey bien à part, 2 Polly célèbres :
un personnage de L’Opéra de quat’sous ;
5278 Polly, astéroïde de la ceinture principale (située entre les orbites de Mars et de Jupiter) ;

rose dit: à

Polyclinique
Polyhandicapé
Polyglotte ❤️❤️❤️⛺🤗😘

rose dit: à

C la classe sociale. Je le vois bien avec Marguerite Yourcenar et sa grand-mère paternelle Noémi, riche et odieuse « mon salon, mes chaussettes, mon fils ». Ses abus du possessif écrit Marguerite. Et son père volage.
En passant, la mère de sa mère a aussi perdu sa mère très jeune.

rose dit: à

et quelque part l’impossibilité de la dire en public.

Tatata.

Ce serait bien Taratata, mais sans référence.

rose dit: à

et quelque part l’impossibilité de la dire en public.

Tatata.

Ce serait bien Taratata, mais sans référence.

rose dit: à

Doublon incongru.
Tu veux la célébrité, tu l’as, et le pignon avec, tu l’assumes.

rose dit: à

Et le pognon.
Correcteur affolatto.

Bloom dit: à

Webeck devait passer après l’interprétation remarquable de Tout est au  duc , naguère chanté par Trenet. Après  que  le sympathique Clément Rochefort  a annoncé que le gonze du 16e avait séché le contrôle,  des Michou Trouduc ont fusé de ci de la mezzo sotto. Facile mais cela montre bien le peu d’estime que ce type de comportement suscite vers des gens à qui on ne la fait pas.
Pas de fric à gagner pour Michou dans un lieu, l’Alliance française, aux antipodes de son antihumanisme tribal.
Très bien qu’il ait eu le courage de ne pas en avoir.
Ses groupies pourront toujours aller de frotter sur sa parka lors de sa prochaine séance de signature.
S’il a le cœur brisé (il aurait donc un cœur?) qu’il aille se faire poser des stents en coro.

Marie Sasseur dit: à

Des fois je trouve un mimétisme certain dans les commentaires de Robert et l’huissier , du coup je lis ce degueulis avec distance.

rose dit: à

Houellebecq le cœur brisé ?
Ouaip.
Il chie plutôt sur ceux qui le font vivre.

Bloom dit: à

Ne me lisez pas, MST, et ne m’applaudissez surtout pas, dès fois qu’on vous prenne pour une giroutette déjà rouillée.
De la cohérence avant tout.

Marie Sasseur dit: à

Allons Robert vous savez bien que vous pouvez tout dire n’importe quoi sur ce blog à propos de Houellebecq.
Vous ne ferez jamais mieux que ce qui a déjà été écrit sur ce blog, où de notoriété publique, il en a été fait l’ennemi public n°1.
Il ne vous rend pas la réciproque.
Frustré ?

Cela dit, un lecteur lucide ne se dira jamais  » groupie  » de Houellebecq.

Marie Sasseur dit: à

Et la cohérence justement c’est de savoir lire sans être aveuglé par l’affect.
J’ai lu Houellebecq, y compris jusque dans sa radicalisation, c’est peut-être ce qui fait la différence entre un degueulis et une expérience de lecture.
Vous ne rapportez pas a picture de Houellebecq triste ?
On s’en remettra.

J J-J dit: à

@ mais parfois, les futons dans les grangeons sentent bon et sont bons pour la relaxation du périnée. Croyez-moi, être ménopausée est d’un grand soulagement dans la vie. Icelles concernées jouissent beaucoup mieux, passé ce moment certes un brin difficile mais chaleureux. Rien à voir avec la perte de la libido, comme tant d’entre elles le craignent avant d’y arriver. N’ayez plus peur, les femme modernes !

@ rptv -> Il parait qu’on ne devrait pas raconter sa vie intime, icite, car on pourra toujours vous la renvoyer un jour de Noël à la troche. Illustration : « Mon ami, ami de Benoît Duteurtre, m’apprend que son conjoint serait décédé hier »… Wouah, il a copain gay !… quelle révélation !

@ Donc, le petit Samuel aurait été viré de la RDL ?… Faut dire que d’autres le furent pour beaucoup moins que lui sur cette chaine publique, du genre : « petit Hitler à la bite coupée ». Pas vrai, Sam-suffit75 ?

@ dear file droit : il a reçu son livre. Une paix relative s’en est suivie. Attendons la fin de la trêve. Pourvoux qu’elle doure…

@ Le ventre de l’architecte, c’est l’oeuf du serpent de 1923. Toujours tapi, et prêt à sourdre en 2024.

@ « Ce serait indigne que je débatte, Moi, avec une boniche démocrate ». Autant lui cramponner la chatte un bon coup, même avec un pied bot !

@ Où trouver l’hommage à BD de Houellebecq à BD, futur pressenti du Nobel du jour apèrs le jeu des 1000 francs,… (en dépit des extrêmes réticences de notre hôte pour ce candidat de notre patrimoine pour BD !… – Non, pas Bob Dylan !- Y’avait quand même pas Foto, Rino, hein !). Merci par avance.

@ Tous les matins, le journal de r^z en fragments découpés par notules comme ces vêtements de papier qu’on découpait jadis dans les trois suisses pour habiller barbie et ken. Quels talents ! L’éducation sentimentale.

@ Nous savons maintenant que MC peut être taquin. Moi, n’enj n’avaisj jamais doutéj, l’avais-j toujours deviné. Bienvenue au club des joyeux. Confraternellement, hein !

Bàv (10.10.24_8.57)

J J-J dit: à

(Ma pêche au filet du matin n’est pas remontée, on lui a coupé les fils – Dommage)…

Je remets juste cela, pour vérifier si c’est à cause de Punk.

@ Ce serait indigne que je débatte, Moi, avec une boniche démocrate sic),

Autant lui empogner la ch.atte, qu’il aurait dit Donald, avec son pied bot.

Clopine dit: à

Oui, moi aussi j’ai lu Houellebecq, avec de plus en plus de malaise. Les livres du début, qui retraçaient les hypocrisies et les dérives des idéologies de mai 68, étaient comme des miroirs qui étaient tendus à ma génération, et je les trouvais salubres dans leur réflexion acide. Mais après… Sournoisement, on aurait dit que le narcissisme et la compromission prenaient possession des héros de Houellebecq, et que le miroir se retournait. Il ne s’agissait plus de nous le tendre, mais de se mirer dedans…

Chic ! Suite de l’arabe du futur de Ryad Sattouf. Un des plus forts dessinateurs de notre temps. Et quelle histoire que celle de sa famille, mi bretonne, mi syrienne….

J J-J dit: à

Mais non…, il a toujours eu des défenseurs qu’on a laissé causer, quand même… Et d’ailleurs, tout changera icite quand il aura empoché son prix… Voyez comme on y confond déjà les différentes BD (genre, Duteurtre & Dylan).
Bon, je sors… déjà. Je sais comme c mauvais. Hors, la pluie a cessé et les cagouilles grouillent… C’est une éducation sentimentale (10.10.24_9.20)

closer dit: à

Houellebeck restera jusqu’à son dernier souffle l’enfant désemparé abandonné par sa mère, assoiffé d’amour (il dit lui-même une phrase de ce genre et c’est vrai). Cela apparaît davantage dans chaque livre. Je pensais que son dernier, « Anéantir », particulièrement bouleversant, serait son livre testament…Nous verrons.

closer dit: à

Houellebecq, pardon…Bien entendu CT est tombée dans le panneau d’y chercher avant tout une critique sociale, idéologique, etc, etc…

Bloom dit: à

Hier soir, avec tous ces chats et ces chiens qui nous tombaient dessus, les jeunes du bar de la rue de Rennes faisaient pluvieux.

Marie Sasseur dit: à

Ca et là, ça fait parler la poudre, jour de Nobel oblige…lol

N’oublions pas qu’un Nobel français à été parolier de hit-parade.

Et d’ailleurs pour le hit, mis en lien ci-avant… étonnez-vous.

https://youtu.be/nvjrok1REO8?si=VHlZRhuxhW5COVHd

A toute

J J-J dit: à

Oui, CT, c’est une lecture « raisonnablement » germanopratine plutôt majoritaire de la trajectoire de cet écrivain que vous nous faites. Mais voilà, elle plutôt « fausse », comme tout ce qui est mainstream. Perso, je suis toujours mal à l’aise d’être pour une fois en raccord avec MST sur le sujet d’Houellebecq… Que voilà un écrivain à regarder dans toute sa complexité ! et non point avec les lunettes d’une courbe de Gauss. (les 3 cloches ?)… Vous me direz mais « ce n’est pas un sujet », comme la technocratie du jour. Pmp, je n’ai pas à m’expliquer sur mon goût étrange de Houellebecq. Ca ne s’explique pas par un quelconque partage « d’idéologie politique », à supposer qu’il en ait une, claire et nette, jamais fluctuante.
En revanche, rien à voir avec le médiocre Céline, pourtant de renommée et réputation littéraire mondiales, icite, hélas !… Bàv,

J J-J dit: à

… et de surcroit, en raccord avec closer. Un comble !… Pas loin de penser comme lui : anéantir…, peut-être le meilleur, le plus lucide, le plus âprement désespéré, ouij.

Marie Sasseur dit: à

Et d’ailleurs pour le hit, mis en lien ci-avant… étonnez-vous.
Qui était aussi le titre de l’émission radio de Duteurtre, je précise pour les malcomprenants, sont nombreux.

Bloom dit: à

Sniff…Foutaise. Il était bien dans ses baskets dans la cour du Lycée Chaptal réservée aux prépas, pendant les interclasses.
Self-fashioning, indécence de l’exhibitionisme. Confirmation de Martyn Turner, son quasi voisin dans le sud-ouest de l’Irlande: Mi-chou Mi-chèvre n’a laissé aucun souvenir à personne, personne ne s’est aperçu qu’il s’était barré des que le Arts Council of Ireland a cessé de dispenser les écrivains de l’impôt au milieu des années 2000.
Article du Guardian sur la disparition d’un dispositif conçu en 1969,l’année du Nobel de Beckett.
https://www.theguardian.com/uk/2005/jun/18/booksnews.artsnews

J J-J dit: à

rue de Rennes, c’était rouannais ? des vieux plus tout jeunes,apparemment ! Qu’il s’en passe des à Pariss. Les erdéliens se sont-ils foutus sur la gueule, comme ils se l’étaient promis icite ? Pour l’instant, la PPP ne nous a pas signalé ce genre d’incidents…, les fake news ne sont plus ce qu’elles étaient, quoi. –
Françoise Hardy…, une mélodie plaisante.
Merci Benoite (groult), vous nous étonnerez toujours un brin.

Jazzi dit: à

Michel Houellebecq

Nique ta mère !

Michel, l’un des deux héros des Particules élémentaires, vient rejoindre son demi-frère Bruno à Saorge, un village haut-perché de l’arrière-pays niçois, à la frontière de l’Italie. Nés de la même mère, à la fin des années cinquante, et élevés par leurs grands-mères paternelles, ils viennent assister à la mort en direct de leur exécrée génitrice. Bourgeoise friquée et instruite, elle ne s’était jamais remise de mai 68. L’époque était alors au maoïsme et à l’amour libre. Abandonnant ses deux maris et ses enfants elle vécut dans diverses communautés, de l’Inde à la Californie, s’entourant progressivement d’amants de plus en plus jeunes qu’elle. Résultat des courses, ses deux fils, qui ont atteint la quarantaine à l’instant de leur ultime rencontre, sont devenus, l’un, Bruno, passablement fou, et l’autre, Michel, totalement désabusé. Mais grâce à un éclair de lucidité, Bruno résume parfaitement pour nous le portrait de la néo-ruralité : son historique, ses conflits avec les agriculteurs locaux, l’application sur le terrain des principales mesures écologistes… Vraisemblablement, pour Michel Houellebecq, l’avenir n’est pas au bio fixe !

« Selon le Guide du routard qu’il avait acheté à l’aéroport d’Orly, le village de Saorge, avec ses maisons hautes étagées en gradins, dominant la vallée en un à-pic vertigineux, avait « quelque chose de tibétain » ; c’était bien possible. Toujours est-il que c’est là que Janine, sa mère, qui s’était fait rebaptisée Jane, avait choisi de mourir, après plus de cinq ans passés à Goa, dans la partie occidentale de la péninsule indienne.
« Enfin elle a choisi de venir ici, elle n’a sûrement pas choisi de crever, corrigea Bruno. Il paraît que la vieille pute s’est convertie à l’islam – à travers la mystique soufie, une connerie de ce genre. Elle s’est installée avec une bande de babas qui vivent dans une maison abandonnée à l’écart du village. Sous prétexte que les journaux n’en parlent plus on s’imagine que les babas et les hippies ont disparu. Au contraire ils sont de plus en plus nombreux, avec le chômage leur nombre a considérablement augmenté, on peut même dire qu’ils pullulent. J’ai fait mon enquête… » Il baissa la voix. « L’astuce c’est qu’ils se font appeler des néo-ruraux, mais en réalité ils ne glandent rien, ils se contentent de toucher leur RMI et une subvention bidon à l’agriculture de montagne. » Il hocha la tête d’un air rusé, vida son verre d’un trait, en commanda un autre. Il avait donné rendez-vous à Michel Chez Gilou, le seul café du village. Avec ses cartes postales cochonnes, ses photos de truites encadrées et son affiche de la « Boule saorgienne » (dont le comité directeur ne comportait pas moins de quatorze membres), l’endroit évoquait à merveille une ambiance « Chasse – Pêche – Nature – Tradition », aux antipodes de la mouvance néo-woodstockienne vitupérée par Bruno. Avec précaution, celui-ci sortit de son porte-documents un tract intitulé SOLIDARITE AVEC LES BREBIS BRIGASQUES ! « Je l’ai tapé cette nuit… fit-il à voix basse. J’ai discuté avec les éleveurs hier soir. Ils n’arrivent plus à s’en sortir, ils ont la haine, leurs brebis sont littéralement décimées. C’est à cause des écologistes et du parc national du Mercantour. Ils ont réintroduit des loups, des hordes de loups. Ils mangent les brebis !… » Sa voix monta d’un seul coup, il éclata brusquement en sanglots. Dans son message à Michel Bruno indiquait qu’il vivait de nouveau à la clinique psychiatrique de Verrières-le-Buisson, de manière « probablement définitive ». Apparemment, donc, ils l’avaient laissé ressortir pour l’occasion.
« Donc notre mère est en train de mourir… coupa Michel, soucieux d’en venir au fait.
– Absolument ! Au Cap d’Agde c’est pareil, il paraît qu’ils ont interdit au public la zone de dunes. La décision a été prise sous la pression de la Société de protection du littoral, qui est complètement aux mains des écologistes. Les gens ne faisaient rien de mal, il partouzaient gentiment ; mais il paraît que ça dérange les sternes. Les sternes, c’est une variété de piafs. Au cul les piafs ! » s’anima Bruno. « Ils veulent nous empêcher de partouzer et de manger du fromage de brebis, c’est des vrais nazis. Les socialistes sont complices. Ils sont contre les brebis parce que les brebis sont de droites, alors que les loups sont de gauche ; pourtant les loups ressemblent aux bergers allemands, qui sont d’extrême droite. A qui se fier ? » Il hocha sombrement la tête. »

(« Les particules élémentaires », Flammarion, 1998)

J J-J dit: à

@ je précise pour les malcomprenants, sont nombreux (sic tansit)

Inutile de vous surligner, MST, tout le monde avait compris votre humour takin. Personne n’est pas sourd ni dingue ! Tout le monde sont intelligents, et essaient de tout comprendre, y compris dans votre art de bluffer sans cesse. Un art,anéfé, qui demande à faire l’objet d’une enquête scientifique de décryptage systématique, en tant que mode de communication devenu dominant. Cette chaine en est un merveilleux laboratoire à microbes. Bruno se délectait déjà, par avance, d’en faire Le Tour.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Non Robert, je n’irai pas sur le terrain de la diffamation concernant Houellebecq, ni à en chercher les motivations, sauf à y voir de la jalousie.
Et je n’ai pas le temps de démonter toutes ces outrances assez indignes et pour finir insignifiantes, pour qui a lu Houellebecq.

Relever cela au passage, puisque j’ai déjà tordu le coup à cette mesquinerie gratuite :
« Il était bien dans ses baskets dans la cour du Lycée Chaptal réservée aux prépas, pendant les interclasses » dit Robert qui peut en témoigner.

Le seul truc, c’est que Houellebecq en prépa pour l’Agro, au lycée Chaptal, prépa peu cotée, a été dénoncé, ptdr, par son coturne.
Et son témoignage, que de souvenirs..est à lire dans le cahier de L’Herne Houellebecq.

J J-J dit: à

Non, l’avenir n’est pas au bio fixe, jzman, surtout en Charente-Maritine du Nord , la région la plus pesticidée d’Europe.
Nous allons y découvrir bientôt les ravages de l’agriculture intensive aux pesticides, sur les cancers du sein dépistés des les hôpitaux et cliniques de la préfecture. Cela va vous faire l’effet d’une bombe à retardement.
Bàv,

J J-J dit: à

moi, je mets toujours des H à cothurne, sans quoi on s’imagine avoir affaire à des godasses (d’après les
dicos de Charoulet, bien sûr)

J J-J dit: à

michel & bruno. Les deux fils de Niktamère. Ouin…

Marie Sasseur dit: à

« j’ai déjà tordu le coup (sic) »

Misère, ça aussi, je regrette, lol

J J-J dit: à

Les dicos de Dieppe ne sont plus ce qu’ils étaient…Ne faites pas semblant de nous causer de colocataires, hein, pour le cou ! 🙂
—————-

COTHURNE, subst. masc.
A.− ANTIQUITÉ
1. Chez les Grecs et les Romains, chaussure de cuir enserrant la jambe jusqu’à mi-mollet et à lanières lacées par-devant. Du bout de son cothurne, il lui avança un tapis sous la tête (Flaub., Salammbô, t. 2, 1863, p. 106).
2. Spéc. Chaussure du même genre, mais à semelle de bois très épaisse portée par les acteurs tragiques afin de se grandir et d’avoir un air plus majestueux. Les Anciens (…) grandissaient l’acteur par le cothurne, grossissaient sa voix par le masque (Vigny, Journal poète,1840, p. 1130).
− Loc. méton. [En parlant du genre tragique, de la tragédie] Chausser, mettre, prendre le cothurne. Composer, jouer des tragédies ; adopter le ton de la tragédie. Quand se décidera-t-elle [Barbara Laage] à chausser le cothurne ? (Le Monde,19 janv. 1952, p. 8, col. 3): 1. Il est certain qu’on ne doit élever sur le cothurne que des personnages pris dans les hauts rangs de la société. Chateaubriand, Génie du christianisme, t. 1, 1803, p. 344. – Rem. Chausser le cothurne s’emploie également en mauvaise part et ironiquement, au sens de « enfler son style, utiliser un style pompeux ».
B.− P. ext. 1. Lacets, lanières ou rubans servant à attacher une chaussure de femme et montant jusqu’au mollet. Des souliers à cothurne (Sue, Myst. de Paris,t. 3, 1842-43, p. 8) : 2. La robe de mousseline blanche semée de fleurs bleues (…) le corsage à pointe et sans ceinture, les souliers à cothurnes croisés sur un bas de fil d’Écosse accusaient une admirable science de toilette. Balzac, Béatrix,1839-45, p. 132. – 2. Chaussure attachée de cette façon. Sur ses bas de soie noirs (…) se nouaient les rubans des cothurnes qui chaussaient ses pieds étroits (Bourget, Drame,1921, p. 11). Rem. La plupart des dict. gén. attestent l’adj. dér. cothurné, ée. Qui porte un cothurne.
Prononc. et Orth. : [kɔtyʀn̥]. Ds Ac. depuis 1718. Étymol. et Hist. Av. 1502 (Oct. de Saint-Gelays, Eneïde, 6 ro, édit. 1540 ds R. Hist. litt. Fr., t. 8, p. 496). Empr. au lat. class. cothurnus, lui-même empr. au gr. κ ο ́ θ ο ρ ν ο ς. Fréq. abs. littér. : 73. Bbg. Mat. Louis-Philippe. 1951, p. 219.

renato dit: à

Coturne ou cothurne ?

Il faut voir l’environnement.

Marie Sasseur dit: à

@Ne faites pas semblant de nous causer de colocataires,

Je ne fais pas semblant, je renvoie aux pages 23 à 26 du cahier de l’Herne Houellebecq, le coturne de Houellebecq y livre un témoignage rare sur la genèse..

Moi aussi y’en a savoir faire ma cuistre.

Maintenant je sors !

J J-J dit: à

c’est tout vu !

J J-J dit: à

Faites attention à ne point glisser sur la chaussée. Le coturne de l’Herne vous veille… Restez plutôt avec nousj, bien au chaud. Je vous en prie, marie. Restez à la maison. Vous allez nous attraper froid.

J J-J dit: à

On aime les cuistres ici, de poulets, surtout
🙂 ah ah ah aha… étonnez-moij, benoîte !

rose dit: à

Ma cuistre de grenouille.

J J-J dit: à

Je suis stupéfait d’apprendre tant de choses passionnantes tous les jours, rBL… Merci bien
Vais-j m’empresser d’aller chercher ce bouquin que je ne connaissais point… Ce Tobie m’épate vraiment en ce moment… Il m’a passionné quand il raconte son rapport affectif difficile à Goerges Devereux, son « maitre » en ethnopsychiatrie, comme il le dit sin verguenza.
Déjà un résumé étoilé pour moij de ce roman…
———–
Cette expression, à priori énigmatique («Qui a tué Arlozoroff ?») est un des plus fameux «Mantra» en Israël, et sert à dire, à propos de n’importe quelle question, qu’il n’y a pas de réponse. Qui était donc cet Arlozoroff ? C’était un personnage politique de premier plan dans la Palestine d’avant la création de l’État d’Israël. De gauche, ennemi de la droite sioniste d’un Jabotinski ou d’un Begin, il avait joué un rôle majeur, avant-guerre, lorsqu’il s’était agi de «récupérer» le plus grand nombre de juifs allemands déjà menacés par la montée du nazisme. Or, le 16 juin 1933, soit six mois après l’accession d’Hitler à la chancellerie du Reich, Haïm Arlozoroff est assassiné sur une plage de Tel Aviv. D’où la question : Qui l’a tué ?
Le roman de Tobie Nathan s’ouvre sur cet épisode et, de fil en aiguille, nous mène loin, très loin, et plus particulièrement – ce qui devient fascinant – jusqu’à une certaine Magda Quandt, qui va devenir Magda Goebbels (celle-là même qui tuera ses cinq enfants avant de se suicider dans le Bunker d’Hitler) qui fut… la maîtresse passionnée de Haïm Arlozoroff.
Ce sont là des faits stupéfiants, mais historiques.
Tobie Nathan construit un roman passionnant, allant du passé au présent avec des fuites vers le futur. Arlozoroff a-t-il été assassiné par ses rivaux israéliens ? Par des Palestiniens déjà hostiles aux implantations de peuplement sioniste ? Où, plus probablement, par les émissaires de Goebbels qui tenait, plus que tout, à faire disparaître les traces de la liaison de son épouse, devenue nazie, avec un juif ?
________________

J J-J dit: à

« Petit Hit.ler sans pré.puce ».
Certains ont été virés pour moins que ça, sur la chaine de la RDL, genre sam75pukt, les trolls. Inutile d’en rajouter, hein, c juste pour vérifier si ça bloque à nouveau (une commande de la cyber PPP).

J J-J dit: à

Non ça n’a pas bloqué… Kool ! Suffit, sam, de mettre des points aux bons endroits… Hein !

Bolibongo dit: à

« rationnelle autant que je le peux »

Mais quelle idée, clopine, se fait-elle de la raison!? 🙂

Bolibongo dit: à

Mais quelle idée, clopine, se fait-elle de la raison!?

Et des religions? 🙂

J J-J dit: à

Coturne ou cothurne ?…
ça se conthourne aussi, mais on n’en meurt poinj.

Jazzi dit: à

Tout le monde avait intérêt à assassiner Arlozoroff !
Il aurait fallu confier l’enquête à Hercule Poireau ?

Kilékon dit: à

En apéritif.
Un Martin Buber, sinon rien! 😉

Janssen J-J dit: à

Pour personne, la raison n’est rationnelle, voyons donc, BLBG. Relisez mieux Descartes et Pascal. Pour ce qu’il en est les « vrais êtres religieux », voyez plutôt Latour. Pmp, je roule for him… Le nous fait gamberger avec ses dieux faitiches et laudate si. Au moinss… De remarquables pollinisations croisées avec Nathan et Descola. Croyez-moij, c’est pas de la littérature sentimentale, Gustave, ça nous fait quand même avancer le nouveau siècle, étonnez-moij encore avec les cothurnes de Salammbô à Croisset, vous aurez du mal ! Mais bon, chaucn sa merde, comme disait un cinéaste amateur des jardins sans penser à mal.
Sur les guerrires de l’hiver, tout a été dit… Il faut bien remplir le temps de la neige à venir.. Hein.Je vais sortir, ma toile a fini par sécher. Bàv

Jazzi dit: à

Le génocide des juifs n’est-il pas l’engrenage d’une forme d’autodestruction programmée des nazis ?
Vouloir rayer à tout prix Israel de la carte sera tout aussi fatal aux Hamas, aux Hezbollahs et au Mollahs iraniens !

Bolibongo dit: à

Relisez mieux Descartes et Pascal. Pour ce qu’il en est les « vrais êtres religieux », voyez plutôt Latour.

Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages 3J! 🙂

Bolibongo dit: à

voyez plutôt Latour.

Je ne connais que le château et ce n’est pas donné! 🙂

Chaloux dit: à

Précisons pour le pitoyable Gigi que son amie Michelle Perrot a participé au livre sur Croisset. Jamais en retard d’une gaffe.
Ce mépris universel de tout ce qui ne le concerne pas, est la preuve la plus évidente de son abyssale médiocrité.

J J-J dit: à

Latour ! prends garde… Faut faire des efforts pour le gouter, c’est sur qu’il est un peu cher… C’est un grand Beaune de garde…
Beaucoup de feignasses y ont renoncé, faute de goût et de pognon. C’est leur choix.
Les canards de donald Puck ne sont pas des sauvages, ils claudiquent un brin, juste…
Bon’ap, c l’heur d’écouter les résultats du prix. Erdéliens, tous aux abris !

J J-J dit: à

Je me disais aussi que « l’autre » harceleur Mital avait un brin tardé à réagir, mais qu’il ne lui céderait pas facilement sa place dans l’invective, au Puck qu’en a profité quelques jours. Bienvenue à Croissant, Klaus !… AU club des hôtels littéraires, c’est fait, ma chère… J’ai reçu mon livre… Y’aura de la place pour tout le monde. Michelle et P75 vous saluent bien, en attendant. Bàv,

J J-J dit: à

@ le pitoyable Gigi

Il a encore changé de sexe ? Décidément !… hein,
la Girouette sait plus trop comment se dépêtrer d’avec son propre contrat. A l’air fin, le gars qui peut pas vraiment s’empêcher. Mais la rechute dans l’addiction, c normal, diront nous charitablement, tous les tabacologues vous le diront aussi… Il faut en passer par là… malgré une décision de guérir (sur injonction thérapeutique)… après six ans d’ordures ménagères déversées tous azimuths. On n’y renonce pas facilement. Bon courage, mon garçon. Toute l’herdélie est avec vous, solidaire. Bàv,

J J-J dit: à

dirons-nous… ouij… inutile de relever, banane, c indigne de vous…

rose dit: à

Je suis avec vous, solidaire à donf.
Courage. C’est un travail.

Bloom dit: à

Anio Aseo!
Personne n’a lu Han Kang ici, je suppose. Déjà Booker international (La Végétarienne) & Médicis.
Au boulot!
Mija ave être contente.
Mihun/Luciaz itoiu

Bloom dit: à

Vouloir rayer à tout prix Israel de la carte sera tout aussi fatal aux Hamas, aux Hezbollahs et au Mollahs iraniens !

Et lycée de Versailles.

Bloom dit: à

Mija va…

Marie Sasseur dit: à

The Nobel Prize in Literature 2024
Han Kang
The Nobel Prize in Literature for 2024 is awarded to the South Korean author Han Kang

Aïe, ça va encore être compliqué d’en dire qqchose

et alii dit: à

Il a encore changé de sexe ?
c’est comme les poissons; mais là, c’est l’eau de la douche!

Chaloux dit: à

-« Le » c’est une distraction.
-Je n’ai fait que répondre à tes insultes
-Je vois que tu as un soutien au Pastis. Prudence! L’abus est dangereux pour la santé. Et finalement, en fin de journée, lequel soutiendra l’autre ?

et alii dit: à

La nature regorge de curiosités, mais l’hermaphrodisme ou le fait de posséder à la fois les organes reproducteurs mâle et femelle pourrait bien être la plus étrange d’entre toutes.

Prenons, par exemple, le poisson Serranus tortugarum. Une étude publiée dans la revue Behavioral Ecology suggère que ces petits poissons des récifs, d’à peine 7 cm de long, alterneraient les rôles sexuels avec leur partenaire jusqu’à 20 fois par jour.

Ces poissons serrans utilisent une stratégie de reproduction qui consiste à « échanger leurs œufs » dans laquelle ils subdivisent leur couvée quotidienne en « parcelles » et alternent leur rôle sexuel avec leur partenaire tout au long du cycle de reproduction.

Ils font preuve d’un investissement remarquable dans l’alternance de leurs rôles sexuels, explique Mary Hart, écologiste de l’évolution à l’université de Floride et auteure principale de l’étude.

Hart a constaté que les spécimens ne produisaient que rarement plus de deux parcelles d’œufs consécutives avant d’échanger leur rôle afin de garantir la réciprocité avec leur partenaire. Cette attention portée à la réciprocité permet d’entretenir la coopération entre partenaires et de réduire la tentation de tromperie.
https://www.nationalgeographic.fr/animaux/ces-poissons-changent-de-sexe-jusqu-a-20-fois-par-jour#:~:text=Le%20changement%20de%20sexe%20offre,g%C3%A8nes%20%C3%A0%20la%20g%C3%A9n%C3%A9ration%20suivante.

Bloom dit: à

Yi Mun-yol, chez Actes Sud, Han Kan chez Grasset, comme Jean-No.

et alii dit: à

cruauté:
Han Kang. Derrière ces deux syllabes se cache une romancière à l’image de sa dernière œuvre traduite, Impossible adieux : une prose fine et précise, d’une poésie plongeant volontiers dans le fantastique, mais suffisamment complexe pour dissimuler, sous ses éloges du songe et de l’imaginaire, une peinture implacable de la cruauté humaine.le monde

Bloom dit: à

Les films coréens sont supérieurs à la production littéraire nationale. Voilà un excellent booster pour les auteur/e/s potentiels.

Bloom dit: à

Vous l’avez lue et alii?

Bloom dit: à

La version anglaise The Vegetarian, a fait un tabac dans les pays anglophones.
Moins ici.
Tant mieux pour les curieux.
Vive la curiosité!

Bloom dit: à

auteur/e/s potentiel/e/s

et alii dit: à

Non, BLOOM MAIS EN SUIS TRES CURIEUSE

Bloom dit: à

Le discours de cette écrivaine d’être très intéressant.
On sort le kimchi et le soju! (les chinois adorent)
(l’odeur caractéristique du kimchi, conservé dans de grandes jarres sur les balcons flotte sur les villes de Corée…)

Bloom dit: à

Le discours de cette écrivaine PROMET d’être très intéressant.

Bloom dit: à

Philip Roth l’a encore raté. Damned!

renato dit: à

Greek Class mais aussi Human Acts

Bloom dit: à

Effervescence sur la DMZ?

J J-J dit: à

Moi, j’avais bien apprécié deux romans de MO YAN après que j’eusse appris l’obtention de son prix. Sa saga « Beaux seins, belles fesses », est restée dans mon souvenir comme le monument indéracinable de cet écrivain chinois qui nous dressa un portrait assez corrosif de l’évolution de la Chine de Mao à celle de Deng Xia Ping. A travers notamment l’histoire d’un petit garçon accroché au sein de sa mère jusqu’à sept ans, pendant que ses huit sœurs ainées poursuivaient leur destinée dans toutes les interstices de la chine de cette génération.
Voyons voir bientôt ce qu’il en sera de la Corée…

Rosanette dit: à

@bloom
hier soir sur à Paris vos chiens et vos chats se sont transformés sur ma tête en hallebardes

Bloom dit: à

Il n’y a plus ni littérature ni cinéma en Chine pop, 3J.
Mo Yan était toléré par le pouvoir, c’était avant le tournant amorcé en 2012 avec l’arrivée de Xi.
Si vous saviez…
La Corée est une gérontocratie confucéenne avec ses Chaebol certes, mais aussi une classe politique nouvellement démocratisée qui n’hésite pas à mettre ses dirigeants en taule:
Park Geun-hye, 25 ans de prison pour abus de pouvoir et coercition. Pas de bracelet électroniques à la balkanyste ou les horreurs tiberine
Les syndicalistes coréens se coupent le petit doigt pour obtenir satisfaction de leur revendications. Très « entiers », les Coréens (si je puis dire vu ce qui précède).

Bloom dit: à

– tibérineS…

– C’est Zygel (et non Siegel)

Rosanette dit: à

Je ne connaissais pas l’Alozoroff de Tobie Nathan en revanche je suis tombée il y a quelques années sur le livre-médiocre- de Karine Tuil qui porte le même titre cette interrogation ,paraît -il rituelle en Israel ,pour duire qu’un question ne peut avoir de réponse
J’avais relevé dans ce livre des passages concernant la liaison du personnage avec la future madame Goebbels , un peu trop démarqués, sinon copiés -collés, d’un ouvrage biographique sur les femmes au coeur système politique nazi

J J-J dit: à

« Je n’ai fait que répondre à tes insultes »
Mais où est l’insulte ?…

icite ?… @ Croyez-moij, c’est pas de la littérature sentimentale, Gustave, ça nous fait quand même avancer le nouveau siècle, étonnez-moij encore avec les cothurnes de Salammbô à Croisset, vous aurez du mal !
– décryptage : c’est pas de la littérature sentimentale, Gustave, (GF, auteur de l’Education sentimenatale) ça nous fait quand même avancer le nouveau siècle (Latour, Descola et Nathan), étonnez-moij (Benoit, donc) encore avec les cothurnes de Salammbô (à Croisset, lieu de vie de l’auteur), vous aurez du mal (puisé dans un dictionnaire en ligne) !

ou là ?.. @ « Précisons pour le pitoyable Gigi (sic) que son amie Michelle Perrot (et oui, son amie) a participé au livre sur Croisset (so what?. Jamais en retard d’une gaffe (laquelle ?). Ce mépris universel de tout ce qui ne le concerne pas anéfé… il e trouve que j’ai souvent visité la célèbre demere sans en avoir été le moindrement ému, tout comme celle de Sans,à quelques encablures quand même… so what ? suis pas tombé en pamoison ni Croisset ni à Nohant), est la preuve la plus évidente de son abyssale médiocrité » (donc un fait, pas vraiment une insulte chez l’empêché addict, si on a bien pigé sa propre profondeur de champ).
—-
« Vous voyez le rapport, vous autres », avec le dictionnaire des idées non reçues, les cothurnes de ma sœur, et le piano de Sand à Nohant abondamment décrit par MP ? et enfin et surtout, avec le Pastis… Meuh…

Bloom dit: à

De mon edition anglaise:

Dreams of murder. Murderer or murdered ….hazy distinctions, boundaries wearing thin. Familiarity bleeds into strangeness, certainty becomes impossible. Only the violence is vivid enough to stick. A sound, the elasticity of the instant when the metal struck the victim’s head … the shadow that crumpled and fell gleams cold in the darkness. They come to me now more times than I can count. Dreams overlaid with dreams, a palimpsest of horror. Violent acts perpetrated by night. A hazy feeling I can’t pin down … but remembered as blood-chillingly definite.

Han Kang. The Vegetariann pp. 35-36. Granta Publications.

et alii dit: à

HAN Kang
 » why pain, why death? I thought that books held the answers, but curiously I realised they contain only questions. Their writers were weak and vulnerable just like we were.”

Bloom dit: à

HK suite:

Intolerable loathing, so long suppressed. Loathing I’ve always tried to mask with affection. But now the mask is coming off. That shuddering, sordid, gruesome, brutal feeling. Nothing else remains. Murderer or murdered, experience too vivid to not be real. Determined, disillusioned. Lukewarm, like slightly cooled blood. Everything starts to feel unfamiliar. Like I’ve come up to the back of something. Shut up behind a door without a handle. Perhaps I’m only now coming face-to-face with the thing that has always been here. It’s dark. Everything is being snuffed out in the pitch-black darkness.

(p. 36)

et alii dit: à

dans l’article du G
« oreans have a concept of “hon”, which has no equivalent in English. “If you look it up in a dictionary, it is translated as soul, but I used shadow or soul-self, because it’s impossible to use the word soul in English without evoking the Christian context,” says Smith. It stands at the point where translation shades into cultural philosophy. “Deborah translated it as something related to animism or shamanism,” says Han. “It’s the part of you that can be alive after you’re dead, though it has no religious meaning. Since a child I’ve imagined it to be a soft, pure thing.”

rose dit: à

Il tombe des hallebardes, Rosanette.
Ici aussi.
Jamais vu un été aussi court.

Jazzi dit: à

Les hallebardes de LFI tombent aussi !
Deuxième député du groupe contraint de démissionner pour raisons sexuelles…

Jazzi dit: à

de violences sexuelles.

rose dit: à

Comme Darmanin, qui lui, n’a pas démissionné faite de preuves. S’est même retrouvé ministre.
Et maintenant, avec Attal, traître à Barnier. On va les regarder se bouffer le foie.

rose dit: à

faute de preuves tangibles.

Jazzi dit: à

« On va les regarder se bouffer le foie » disent les supportrices erdéliennes de LFI, en toute mauvaise foi !

Jazzi dit: à

Normal, à LFI ils votent avec leurs bites !

Bloom dit: à

Allons, allons…Céline a prôné, souhaité, voulu l’extermination des Juifs et il est en Pléiade et beaucoup ici trouvent ce que c’est un génie.
Aucun L Fist-‘ucking ne descend aussi bas que lui:

«Ah Proust s’il n’avait pas été juif personne n’en parlerait plus! et enculé! et hanté d’enculerie – Il n’écrit pas en français mais en franco-yiddish tarabiscoté absolument hors de toute tradition française – il faut revenir aux Mérovingiens pour retrouver un galimatias aussi rebutant… Proust, l’Homère des invertis… 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave c’est trop.»

Jazzi dit: à

« 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave c’est trop.»

Trop drôle, en effet !

Jazzi dit: à

Tu dis ça parce que tu votes LFI, Bloom ?

Janssen J-J dit: à

Meuh,
Laissez un peu de place à Passoul sur Han KANG, car si vous lui faites son boulot, ast’heure, hein, l’a puka fermer boutik… !.. Laissez lui nous raconter l’itw qu’il avait eu en exclusivité avec elle il y a deux ans, quand il avait pressenti qu’elle allait l’emporter grâce à son influence sur le jury… Et laisser à ma soeur le temps de digérer des liens bien plus intéressants que les vôtres, qu’elle va sûrement vous trouver. Bon, moi, j’ai du lierre à arracher sur le mur du garage, ça rigole pas, les gars. Bonjours les limaçons…

et alii dit: à

c’est peut-être « fun time »;mais je ne sais pas comment on dit fun time en coréen (ni en ukrainien)

Bloom dit: à

Comment un tel écrivain pareil n’a-t-il pas obtenu le Nobel pour sa profonde empathie avec l’espèce canine, son habile exploration de la polysémie de la notion de ‘race’? Serait-ce parce qu’il a eu jadis des propos malheureux sur une des grandes religions monothéistes qu’il semble regretter depuis qu’il croise dans l’escalier son nouveau home sweet home des domestiques pakistanais qui ne l’ont pas encore insulté ou pire encore?
N’en doutons pas, il peut encore tomber plus bas et faire plus sale, pour le plus grand plaisir de ses fans en France et à l’étranger, notamment en Allemagne où il est très en vogue auprès des votants de l’AfD, héritière du Nsdap.

« (…) Un cas particulier elle l’était en effet, la seconde vidéo en attestait davantage.
(…) Yuku se bran.lait sur une ottomane avant de se laisser glisser sur le sol recouvert d’un tapis aux motifs vaguement persans, ce sur quoi un doberman d’âge moyen la pénétrait avec la vigueur que l’on reconnait à sa race.Ensuite la caméra changea d’axe, et pendant que le doberman continuait à la besogner (…..) Yuzu agaçait le gland d’un bull-terrier avant de le pendre dans sa bouche (…)

(…) j’interrompis mon visionage, j’étais écoeuré mais surtout pour les chiens, en même temps je ne pouvais pas me dissimuler que pkur une Japonaise (d’après tout ce que j’ai pu observer de la mentalité de ce peuple) coucher avec un Occidental, c’est déjà presque copuler avec un animal. »

– Michel Houellebecq, Sérotonine, p. 53 édition de poche.

Bloom dit: à

Comment un tel écrivain pareil : on dirait du P75

Choisir, c’est mourir un peu.

– Comment un tel écrivain….mais que font les relecteurs?

Bloom dit: à

id.
pour une Japonaise…

rose dit: à

300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave c’est trop.»

Moi, je crois que je n’aurais pas encore compris.
Comme « la grenade, une bombe » m’a fallu la nuit.

Marie Sasseur dit: à

Robert, vous vous acharnez bien inutilement, ce livre de Houellebecq a été commenté sur ce blog, mais d’abord il a été lu. Ces extraits , sortis du roman, montrent surtout que vous ne l’avez pas lu. Reprenant des manœuvres déjà éprouvées sur ce blog, avec intention de nuire avec du hachis parmentier.
Prendriez-vous les lecteurs de Houellebecq pour des cons ?
Il vous faudra vous montrer aussi intelligents qu’eux. Parce que pour l’instant le gros con c’est vous. Chacun son tour.

x dit: à

Tim Parks, romancier britannique mais aussi traducteur (de l’italien), qui écrit par ailleurs régulièrement pour des revues littéraires, avait jugé sévèrement le roman le plus connu de Han Kang ET sa traduction (l’un comme l’autre primés et/ou applaudis par des lecteurs qui, comme lui, ne connaissaient pas un mot de coréen, mais ne s’étaient pas, eux, inquiétés d’un certain nombre d’incongruités, d’incertitudes de registre, d’une tendance au mélodrame, etc.) L’une des phrases dans le passage cité par Bloom figure d’ailleurs dans le florilège des exemples donnés par Tim Parks pour expliquer ce qu’il reproche au livre qu’il a lu (la version anglaise).
Je précise qu’il ne s’agit pas d’un éreintement mesquin, hâtif, qui aurait été commis par un plumitif en mal de célébrité, mais d’une lecture de près et d’une véritable réflexion (sur ce texte, sur la traduction, sur certains procédés romanesques).
La conclusion de l’article porte sur les attentes et les réactions formatées vis-à-vis d’une « littérature globale » qui me semble frapper juste. (Le même avait d’ailleurs écrit un article sur le peu d’intérêt du prix Nobel de littérature en général, comparant année après année les choux et les carottes et le faisant nécessairement de seconde main.)

Je n’ai pas suivi ni cherché à approfondir l’affaire, cet article ne m’ayant pas incitée à lire le roman (alors que j’ai vécu quelques années en Corée) ; je suppose que d’autres livres de la même autrice ont été traduits en anglais (par la même traductrice ou une autre ?) Tim Parks a-t-il été amené entre temps à moduler son jugement ? Je l’ignore, mais j’ai pensé que l’article en question méritait d’être porté à la connaissance des lecteurs de la Rdl.

http://www.nybooks.com/daily/2016/06/20/raw-and-cooked-translation-why-the-vegetarian-wins/

Marie Sasseur dit: à

Hi Han, donc, lol.

Marie Sasseur dit: à

« Continue reading
for just $1 an issue! »

Sorry, une autre fois.

D. dit: à

Ce soir je me fais du maquereau.

Bloom dit: à

Si vous pouvez résumez l’argumentaire de Tim Parks, x, cela aiderait. Je trouverai l’article à la bibliothèque américaine, mais il est plus intéressant de savoir de que vous vous en pensez.

x dit: à

Ah, je pensais que l’article était en accès libre.
Un extrait :
« How can I judge a translation if I don’t know the original language? Time and again fellow reviewers have raised this question with me. We can tell if a book is fluent or not, elegant or not, lucid or not, but how do we know if the original is like this?
Conversely, if we can’t judge the translation, how can we arrive at an opinion about the book itself? It seems poorly written, but perhaps that is just the translator. Or vice versa of course. Are we reduced simply to saying that we like or don’t like the package, without any notion of who we should praise or blame?
This would seem to have been the conclusion of those who designed the new Man Booker International Prize. Until recently given for a life-time’s literary achievement to any author whose work is available in English, this year the rules changed and the prize is now awarded to a single foreign novel translated into English […] Orhan Pamuk, Elena Ferrante and Kenzaburō Ōe were all on the short list. The winner, however, The Vegetarian, came from outsider Han Kang, a Korean woman in her forties, and was translated by Deborah Smith, who is English. In an interview, Smith explains how, having completed a degree in English literature, she decided to become a translator. Monolingual until then, she chose Korean “pragmatically,” because she had heard there was a lively literary scene in Korea and far fewer translators than for European languages. She herself proposed The Vegetarian to an English publisher who accepted it. It is the first novel she has translated.
None of the judges for the prize appear to know Korean. Nor do I. So the novel provides an excellent opportunity for asking whether we can get any separate impressions of the achievements of writer and translator.
A premise. The Hogarth edition of The Vegetarian comes complete with thirty-four blurbs and review quotations to prime us, as it were, before we tackle the text. We are told that the book is “gracefully written,” “elegant,” “assured,” “poetic,” “beguiling,” “understated,” “spellbinding,” “precise,” “spare” and “devastating.” Playwright Deborah Levy praises its “cool, still, poetic but matter-of-fact short sentences, translated luminously by Deborah Smith, who is obviously a genius,” while author James Morrow tells us that “Han Kang’s slender but robust novel addresses many vital matters—from the politics of gender to the presumptions of the male gaze, the conundrum of free will to the hegemony of meat—with a dark élan that vegetarians and carnivores alike will find hypnotic, erotic, disquieting, and wise.”

x dit: à

et le passage, sur la littérature globale, auquel je faisais allusion :

« Looked at closely, the prose is far from an epitome of elegance, the drama itself neither understated nor beguiling, the translation frequently in trouble with register and idiom. Studying the thirty-four endorsements again, and the praise after the book won the prize, it occurs to me there is a shared vision of what critics would like a work of “global fiction” to be and that The Vegetarian has managed to present itself as a candidate that can be praised in those terms. Ideologically, it champions the individual (woman) against an oppressive society (about which we know nothing, except that it seems “worse” than our own). Emotionally, it allows us to feel intense sympathy for a helpless victim, which is always encouraging for our self-esteem. Aesthetically, it offers moments of surrealism—typically in the wife’s heated and unhappy imaginings, or the brother-in-law’s fantasies of vegetable couplings—which we can see as excitingly exotic and a guarantee of a lively imagination. In this regard, the slightly disorienting effect of the translation can actually reinforce our belief that we are coming up against something new and different. But above all the writing must be accessible. The foreignness and exoticism must in no way present a barrier to easy reading; “matter-of-fact short sentences,” Deborah Levy said. Some element in the work that allows the word “erotic” to be dropped in can only be positive.
Once it has been decided that the book fits the bill, all evidence of its unevenness and opportunism is set aside and thirty-four authoritative quotations are placed as guardians front and back, defying the reader to disagree. And of course if the novel is the real thing then the translation must also be excellent, instead of just perhaps okay. Curiously, this barrage of praise and prizes begins to feel, for the independent reader, rather like the strait-jacket of conformity that Han Kang’s unhappy heroine is determined to throw off. »

x dit: à

Si (mais seulement si) quelqu’un est intéressé, je collerai la partie centrale de l’article — laquelle, seule, permet de juger de la pertinence de la démarche de Tim Parks.

Bloom dit: à

Puisqu’il est question de traduction, P. Charoulet incluait dans sa longue liste la célèbre citation de J. Renard sur Mallarmé: « Mallarmé, intraduisible, même en français ».
L’avait de l’humour, le Jules.
Comme on sait, Stéphane Mallarmé était égalmement un remarquable angliciste. Sa poésie traduite en anglais a d’ailleurs plutôt fière allure:

O très chers rencontrés en le jamais banal
Bruges multipliant l’aube au défunt canal
Avec la promenade éparse de maint cygne

O dear companions met in never trite
Bruges multiplying dawn in canals now dead
where various swans are voyaging outspread

(on notera comment la rime aa/b est devenue a/bb en traduction).

Je demanderai à Mija aux siens ce qu’ils pensent de la traduction anglaise du passage que j’ai cité la prochaine fois que nous serons à Coutances, où le faux frère a séjourné à l’Hôtel de la Pocardière pour la documentation du livre cité supa.

Bloom dit: à

I AM very much interested, x.

Bloom dit: à

Très anglais, cette façon de passer du temps sur le paratexte (le blurb). aucun intérêt à mes yeux.
J’attends le ‘crux of the matter » avant de comprednre où ce monsieur veut en venir.
Bien évidemment, juger du style d’une/e auteur/e en traduction, indissociable de la matière sonore de la langue, est un peu problématique. Du style du traducteur/de la traductrice, en revanche, sans problème.

J J-J dit: à

@ Normal, à LFI ils votent avec leurs bites !

Relevons la « saillie »… Elle est juste drôle, à défaut d’être difflamatoire ou injuriante.
Pas vrai, les bégueules wokes ? Va savoir. Tchin.

x dit: à

Suite, juste après le 1er extrait donné plus haut (… disquieting, and wise.)

It all sounds very promising.

Unable to compare translation and original or even to check single English words against the corresponding Korean, since I cannot distinguish one Korean character from another, I have but one resource. I must consider the relationship between content and style in the English translation. In a literary text a certain content manifests itself in a certain style. There is no separating the two. The difficulty with translation is always to reconstruct that relationship. The danger is that one winds up with a voice that may be fluent, but that sits uneasily with the content.

The Vegetarian is divided into three sections initially published as separate stories and written in quite different styles. Each has a simple plot. The first is narrated by a crass young man who has deliberately chosen for himself a plain, quiet, obedient wife in line with his limited but determined business ambitions. He is entirely happy with his choice until, one morning, he finds her throwing out all the meat from the fridge. Following an ugly dream, she has decided she will never again eat or cook meat. Unwisely, our narrator drags her to dinner with his business associates, who treat her with contempt. This part of the novel ends with a dramatic encounter with the wife’s family during which her father first tries to force meat into her mouth then slaps her violently. She cuts her wrists.

The reader’s sympathies of course are entirely with the wife, who is a victim of a rigid, uncaring, unthinking society, suffocating in its ancient traditions. We learn that she was beaten as a child by her ignorant, patriotic father, a Vietnam veteran. All in all it is a savage indictment of Korean culture. Oppressed by unhappy memories and denied all sympathy, the wife stops speaking and eating altogether. At one meal she “didn’t so much as stick her chopsticks into the mouth-watering salad.” It seems strange that our intensely carnivorous narrator, who is generally uninterested in his greens, should describe the salad as “mouth-watering.”

The voice of the story, the unpleasant husband’s, is stiff and formal, in line with this traditional and conventional mindset that his wife experiences as a straitjacket (along with her vegetarianism she also refuses to wear a bra, because she finds it constricting). So we have phrases like “Ultimately, I settled for a job where I would be provided with a decent monthly salary in return for diligently carrying out my allotted tasks.” There is a rather nineteenth-century ring to it, as if we were reading an old translation of a Chekhov short story. Combining this stiffness with a determination to keep the prose “spoken” and idiomatic leads to some uneasy formulations. “However late I was in getting home,” the husband tells us “she never took it upon herself to kick up a fuss.”

“To take something upon oneself,” the Cambridge dictionary tells us, is “to accept responsibility for something without being asked to do so.” Does this make sense next to the idea of “kicking up a fuss” about a husband’s later return? Is this Han Kang indicating the husband’s limited grasp of idiom, or a translation issue? There is always a danger, when translating a spoken voice, of opting for the idiomatic at the expense of precision. During the unpleasant dinner with the husband’s business associates, for example, we are told that “awkward silences … were now peppering the conversation.” One can imagine a conversation peppered with obscenities perhaps, but aren’t silences just too long to be peppery? Earlier, complaining of his wife’s reading habits, the narrator talks of her “reading books that looked so dull I couldn’t even bring myself to so much as take a look inside the covers.” Is that “looked”/ “look” repetition in the original? And the overkill of “even bring myself to so much as look at”?

x dit: à

(suite)

Sometimes this mix of the uptight and the colloquial creates an awkwardness at the limits of comprehensibility. Here the narrator is regretting that he didn’t marry his healthy, meat-eating sister-in-law:

Taking in her nicely filled-out figure, big, double-lidded eyes, and demure manner of speaking, I sorely regretted the many things it seemed I’d ended up losing somehow or other, to have left me in my current plight.

Do old-fashioned literary formulas like “demure manner of speaking,” “sorely regretted,” and “current plight” correspond to the Korean here? Is the original equally muddled syntactically? I am honestly not sure how the grammar works at the end of the sentence. Despite the wife’s “vulgar curses” in response to his attempts at lovemaking, the narrator tells us, in what now seems a caricature of insensibility, that finally “I managed to insert myself successfully.” However, a few lines later he speaks of his wife remaining mute at breakfast “as per usual,” a specifically English (rather than American) idiom from quite a different register, contemporary and ironic rather than formal and old-fashioned.

If these things look to me like translation niggles, other incongruities are more likely the author’s responsibility. When the narrator finds his wife alone in the kitchen at night, he first describes what she is wearing and how she is standing (“ramrod straight”), then, confusingly, tells us the kitchen was “pitch black.” So how did he see her? After which “Her profile swam toward me out of the darkness.” This swimming out of darkness seems rather more literary and poetic than we would expect of our small-minded husband. A little later we hear of her retreating figure being “swallowed up beyond the door,” when in fact she has simply gone into a room and closed the door.

This occasional concession of a novelistic, sometimes even poetic tone to the boorish husband is most blatant when the wife grabs a knife and attempts suicide in her family’s presence:

Blood ribboned out of her wrist. The shock of red splashed over white china. As her knees buckled and she crumpled to the floor, the knife was wrested from her by [her sister’s] husband, who until then had sat through the whole thing as an idle spectator.

The fancy metaphor of blood “ribboning” seems totally out of line with our narrator’s expressive abilities. Was it there in the Korean? As for the detail of the “shock of red” splashing on the white china, the less said the better. “Buckled,” “crumpled,” “wrested from,” all seem standard novelese. How puzzling, though, to see the common and critical collocation “idle spectator” applied to the brother-in-law, who, understandably, has not been involved in the argument between the wife and her parents. Wouldn’t “spectator” be enough?

Perhaps the explanation is that Han Kang hungers for melodrama so that the constraint of the narrating voice she has chosen sometimes seems as uncomfortably tight for her as bras seem for the wife. Indeed, the husband’s story is sporadically interrupted by brief sections in italics that we take to be the wife’s internal monologue, her dreams, her memories.

Try to push past the meat, there’s no end to the meat, and no exit. Blood in my mouth, blood-soaked clothes sucked onto my skin.
In that barn, what had I done? Pushed that red raw mass into my mouth, felt it squish against my gums, the roof of my mouth, slick with crimson blood.

Sometimes these thoughts seem to go well beyond what we would expect of the wife, as she has been described, an ordinary young woman with a limited cultural background and no experience at all of expressing herself in words;

A sound, the elasticity of the instant when the metal struck the victim’s head … the shadow that crumpled and fell gleams cold in the darkness.

They come to me now more times than I can count. Dreams overlaid with dreams, a palimpsest of horror. Violent acts perpetrated by night.

And so it goes on, a repository of melodramatic cliché. This can hardly be the translator’s fault. (Though at the end of this section of the novel, after the husband has dreamed he is killing someone, he reaches out to his wife—the two are in the hospital—and touches her “philtrum.” Is it just me, or is that word as rare as I suspect? In any event I had to look it up; it means the groove between upper lip and nose. Again it would be interesting to know if the Korean word used here was equally unusual.)

We could easily continue with example after example from the second and third parts of the novel where a third person narrator tells first how the wife’s artist brother-in-law paints flowers and plants all over her naked body in an attempt to see the birthmark on her buttocks, and second how her sister despairs as the Vegetarian starves herself to death in an attempt to become herself a plant (often standing on her head imagining shoots emerging from her crotch). But there would be little point.

Looked at closely …
On arrive au 2ème passage initialement cité, celui que j’avais recopié dans ce commentaire :
https://larepubliquedeslivres.com/comment-dit-on-sisu-en-ukrainien/comment-page-6/#comment-1414113

D. dit: à

Non ça ce n’est pas possible, x.
Ici c’est un blog français et vous le polluez avec de l’Anglais à dose massive. Vous devriez avoir honte.

D. dit: à

Bloom dit: à

I AM very much interested, x.

He IS very much not interesting, x.

D. dit: à

Bon je vais démarrer mon maquereau.
Et pendant ce temps-là vous faites le ménage, d’accord ?

renato dit: à

J’ai lu quelques choses de Tim Parks il y a quelques années de là, il est peut-être un bon professeur et traducteur, mais en tant que romancier, il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Je n’ai pas envie de me taper l’article de TNYR, donc je ne sais pas ce que TP conteste à la traduction anglaise de The Vegetarian. Bon, dans le passé (jusqu’en 2005), certains de ses livres ont été publiés en Italie par le même éditeur que Han Kang, mais je ne pense pas que cela suffise à créer une trouble.

Patrice Charoulet dit: à

RACISME

Je me propose de parler brièvement du racisme.

Pas un seul raciste ici. Nous sommes tous des gens très bien. Il aurait fallu prendre un micro dans un repas de militants lepénistes ou zemmouriens, mais je préfère m’adresser à vous . A qui m’objecterait que je vais enfoncer des portes ouvertes, je répondrai qu’en 2024, en France, il y a du racisme et il y a des racistes.
En matière de racisme, chacun pense d’abord au racisme d’Etat, à l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid, au nazisme de la Shoah. L’affaire est entendue. Ce sont des cas extrêmes et flagrants. Il y en a d’autres.
Il y a quarante ans, dans un lycée où je travaillais, je suis tombé sur un manuel de biologie où il y avait un chapitre intitulé « Les races humaines » et l’ on gratifiait les élèves de photos éloquentes et irréfutables pour prouver les idées émises par les auteurs. Cela semblait clair à tout le monde à l’époque. Objection : Il n’y a qu’un genre humain, qu’une espèce humaine, qu’une race humaine. J’espère qu’un tel chapitre a disparu des manuels de biologie  actuels. Je n’ai pas vérifié.
L’aspect foncé de la peau est dû à un pigment appelé « mélanine ». Rapport entre la dose de mélanine de la peau et le cerveau (87 milliards de neurones) ? Zéro, triple zéro . Le raciste se goure. En quoi ? Il essentialise sa victime. Qu’est-ce que ça veut dire « essentialiser » quelqu’un ? C’est le réduire à une seule de ses dimensions. Cet homme a la peau noire. Vous dites ; « C’est un Noir. » Certes. What else ? Quoi d’autre  ?Mais encore ? Manquent à l’appel mille autres caractéristiques de cette personne. Est barbare l’attitude consistant à ne pas traiter « a priori » quelqu’un comme un particulier, mais à le définir, à le juger, en général et d’abord, comme un Noir, un Juif, etc.
L’histoire française est pleine de racisme. Esclavage, traite négrière, économie de
plantation, colonisation de Afrique du Nord, de Afrique subsahariennne , etc. Il y a eu des zoos humains dans notre pays de 1870 à 1931 , où les visisiteurs s’ébahissaient ou rigolaient en voyant certains hommes venus de loin exhibés dans des stands, comme ailleurs ils allaient voir les girafes ou les éléphants. Si, si ! Dans notre beau pays des droits de l’homme.
Quand on pense au racisme, on pense très souvent à Hitler, et à son triste livre « Mein Kampf », dégoulinant de racisme,, mais Hitler avait lu des livres français (traduits en allemand). Avez-vous lu le célèbrre « Essai sur l’inégalité des races » ( je répète « l’inégalité des races »!)- nous sommes au cœur de notre sujet-publié en 1855 par Arthur de Gobineau, pourtant nommé ambassadeur de France par Tocqueville, le grand penseur politique, et correspondant avec lui sur plein de sujets des années durant ?
Cela ne s’est pas amélioré dans les années suivantes. Par exemple, Edouard Drumont va plus loin que Gobineau dans le racisme. Il lance en 1892 un journal politique constamment anti-Juifs, « La Libre parole ». En une du premier numéro on pouvait lire ce slogan: « La France aux Français ! ». Tiens, tiens ! Cela ne vous rappelle rien? Ce journal raciste est le premier à signaler l’arrestation de Dreyfus, qualifié de Juif, et il en fera sa cible pendant toute l’affaire Dreyfus .En 1902, Drumont présidera « Le Comité national antijuif » !
Chacun connaît le racisme de Pétain et de Laval, qui voulaient ne pas déplaire à l ‘occupant nazi. Les arrestations, les rafles, les déportations en Allemagne vers les camps de la mort sont encore dans toutes lés mémoires. Voilà quelques-uns de nos glorieux ancêtres français.
Je ne suis pas un perdreau de l’année. De ma vie, aucun policier ne m’a demandé mes papiers dans la rue. D’après vous, pourquoi ? D’autres , moins chanceux, sont contrôlés dans les rues, parfois sans arrêt. On appelle ça « contrôle au faciès ». Traduisons : contrôle raciste. Certains policiers s’ accordent une fantaisie supplémentaire : ils peuvent appeler un jeune Arabe « Aladin » et un jeune Noir « Kirikou » ou « Bamboula ».Ces policiers sont racistes. Tous , heureusement, ne le sont pas.
Dans la recherche d’emploi, pour entrer dans certaines boîtes de nuit, pour louer un logement, mieux vaut être Blond aux yeux bleus, que né en Afrique du Nord ou en Afrique subsaharienne . Racisme.
Sont très souvent, trop souvent, victimes du racisme, ceux que des journalistes et des politiques, appellent des « migrants », mot auquel ils ajoutent .soit « clandestins » soit « illégaux ». A ce propos, je veux vous fournir une info que vous n’avez peut-êtrre pas tous lue. Un des grands philosophes français actuel, reçu premier à l’agrégation de philosophie, concours difficile entre tous, longtemps professeur à Normale Sup, propose avec persévérance de remplacer dans les débats le terme « migrants » par « prolétaires nomades ». Je pense , hélas, que vous n’entendrez pas « prolétaires nomades » dans les débats télévisés, surtout si vous êtes fidèles à la triste chaîne d’info Bolloré « CNews », chaîne objectivement la plus raciste de France.
Attention, il ne faut pas mélanger les sujets, Critiquer une religion n’est pas du racisme. Dans une vraie démocratie , dans la République française, on peut croire ou ne pas croire. La croyance n’est pas obligatoire, Et accuser de racisme celui qui critique une religion , c’est porter à son comble la confusion conceptuelle.
Un mot politique pour finir. J’ai commencé en disant qu’il n’y avait pas de racistes ici .Je le redis, mais comme il y a au moins un parti politique français raciste, qu’il va, selon toute probabilit é, gagner la prochaine présidentielle, il faut bien qu’il y ait des électeurs .Ceux d’entre vous, qui ne sont pas racistes, qui ont voté et/ou qui vont voter pour ce parti raciste- dois-je vraiment le nommer ? -devraient s’interroger, à mon humble avis , avant de (mal) voter.

Chaloux dit: à

Ton sabir de vieillard ob.scène est déjà une insulte. Le reste en dégoutte, c’est bien le mot, naturellement,- si l’on ose dire.

Chaloux dit: à

Lu quelques extrait.e.s de la prixe Nobelle.

Pas pour moi.

D. dit: à

Charoulet Patrice, champion du monde de l’enfoncage de portes ouvertes.

Clopine dit: à

LFI, « ils votent avec leurs bites ».

Y’a des filles à LFI. Elles votent par bites interposées ?

N’importe nawak.

puck dit: à

j’ai lu le commentaire de Mr Charoulet, wow c’est super, c’est bien écrit, bien structuré, bien cohérent, avec une conviction bien affirmée de combattre les trucs bien moches, vraiment super !

toutefois je tiens à signaler la présence ici de nombreux cas de racisme anti russe, voire de russophobie avérée, et de slavophobie rampante…

puck dit: à

je pense que le pays occidental le plus raciste c’est l’Angleterre.

en plus du racisme ordinaire on constate dans la presse anglaise un niveau de russophobie tout à fait étonnant…

encore que les anglais sont habitués à un racisme intrinsèque, je veux dire un racisme social : c’est le pays du monde où les riches haïssent le plus les pauvres, limite les riches anglais considèrent les pauvres anglais comme une sous race.

et même si ça c’est aggravé ces dernières années ça ne date pas d’aujourd’hui : Londres au 19è siècle c’était carrément l’apartheid que même l’Afrique du Sud à côté c’était des enfants de choeur.

comme leur russophobie actuelle elle est en partie dû à tous les riches oligarques russes qui rachetaient les clubs de foot, et ça c’est le pire du pire, limite les anglais préfèrent vendre leurs clubs de foot à des noirs ou des arabes plutôt qu’à des russes.

sérieux il faut prendre du point de vue historique : les anglais étaient les rois du monde, il y a à peine 50 ans on aurait dit à un anglais qu’un arabe ou un russe allait acheter l’équipe de Chelsea ou d’Arsenal le mec il était mort de rire.

sauf que le cauchemar s’est transformé en réalité : il doit rester 2 clubs de foot du championnat anglais qui appartiennent encore à des anglais.

et ça c’est complet l’humiliation.

et comme chacun sait, même Mr Charoulet, c’est de l’humiliation que nait le racisme.

closer dit: à

La logorrhée de x en anglais est tellement chiante que je doute que quiconque ici la lise jusqu’au bout.

FL dit: à

Je me souviens d’un cours de français d’autrefois. Le professeur n’y comprenait rien. Nous non plus. Jamais compris pourquoi il avait mis à son programme un texte qu’il ne comprenait pas.

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Torche dans un branle étouffée
Sans que l’immortelle bouffée
Ne puisse à l’abandon surseoir !

La chambre ancienne de l’hoir
De maint riche mais chu trophée
Ne serait pas même chauffée
S’il survenait par le couloir.

Affres du passé nécessaires
Agrippant comme avec des serres
Le sépulcre de désaveu,

Sous un marbre lourd qu’elle isole
Ne s’allume pas d’autre feu
Que la fulgurante console.

Mallarmé

puck dit: à

j’ai vu une vidéo d’un député allemand de gauche qui s’en prend à Orban et aux russes : c’est le truc le plus effrayant qu’on puisse imaginer.

l’allemand était déchainé, heureusement qu’il parlait en anglais parce que les mêmes vociférations en allemand on se dit que c’est le début du 4è Reich.

ce pauvre Habermas, lui qui a tout fait pour essayer de civiliser les allemands, leur apprendre les bonnes manières pour ressembler à des démocrates, heureusement qu’à son âge il pédale dans la semoule le pauvre sinon il se jette par son balcon, s’il réussit à enjamber la rambarde.

sérieux à quoi ça sert que Habermas se soit décarcasser si c’est pour arriver en 2024 voir un jeune député en plus de gauche et ce dire ce type est enragé il faut le piquer d’urgence…

je suis sûr que les allemands nous réservent encore des surprises : dès qu’ils sont un peu contrariés on les sent de suite capables d’envoyer leurs panzers dans les steppes de l’Oural.

puck dit: à

@ »La logorrhée de x en anglais est tellement chiante que je doute que quiconque ici la lise jusqu’au bout. »

si moi je l’ai lu !

et si je puis me permettre ça ne m’étonne pas du tout que trouviez ça chiant.

en fait comme dirait Kant c’est juste une question d’échelle de valeur de gout…

par contre j’ai très rarement lu un commentaire venant de vous qui ne soit pas chiant.

et quand je dis rarement c’est parce que j’ai reçu une bonne éducation et je sais rester poli.

puck dit: à

closer non ! vos critiques de films comme par exemple celle de Nomadland sur l’éloge de l’esprit pionnier des américains c’était tout le contraire de chiant.

je l’avais même copié collé pour l’envoyer à des potes ils m’avaient proposé de vous inviter un soir à diner pour faire un truc genre le film avec ce regretté Villeret.

c’était pas chiant : c’était un grand moment de jugement critique.

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