Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?
Assisterons-nous cet automne à la naissance d’une passion française pour la Finlande ? Ce serait l’effet collatéral du succès d’un roman qui a suscité le plus inattendu des accueils critique et public : Les Guerriers de l’hiver (448 pages, 21,95 euros, Michel Lafon). Sous ce titre de bande dessinée intergalactique se cache l’histoire chez nous méconnue sinon ignorée de la tentative d’invasion de la Finlande par l’Armée rouge en 1939 malgré un pacte de non-agression, et de la résistance héroïque que cette guerre perdue d’avance a suscité. Son auteur Olivier Norek (Toulouse, 1975) s’est emparé d’un sujet ambitieux, complexe et il en fait une histoire remarquablement bien ficelée qui emprunte à plusieurs genres.
On l’a appelée « la guerre d’hiver » car elle commença le 30 novembre 1939, les deux parties ne s’entendant pas sur la création d’une zone tampon pour protéger Léningrad d’une attaque allemande. Indépendant depuis 1917, ce pays frontalier de l’Union soviétique sur une distance de 1340 kms n’avait aucune chance de repousser l’envahisseur. Il tint bon pourtant durant 105 jours. Ses capacités de mobilisation et son armement étaient faibles sinon dérisoires face à ceux de l’ennemi ; mais la topographie de ce pays lacustre, sylvestre et accidenté, la bonne connaissance d’un terrain enneigé et l’habileté de soldats à ski passés maitres dans l’art de se camoufler furent décisifs dans la résistance qui provoqua le fiasco militaire soviétique. Les Finlandais y perdirent l’isthme de Carélie et Vyborg, deuxième ville du pays, ainsi qu’une partie de leur potentiel industriel mais conservèrent leur souveraineté à la suite d’un traité de paix. Grâce au sisu, un certain cran ou l’esprit de ténacité, l’art finlandais du courage et de la détermination, devenu un mythe dans le roman national. On dit même que la Finlande est le pays des trois S : Sisu, Sauna, Sibélius…
Les Guerriers de l’hiver n’est pas un polar mais il en a les qualités. Ce n’est pas non plus un roman historique malgré la solide documentation, l’enquête in situ, les archives sur lesquelles il repose et que le récit sait faire oublier. Rien n’est inventé, ni les personnages, ni les situations, ni les anecdotes. Mais quel formidable metteur en scène, ce Norek ! Sa patte n’est pas sans rappeler celle d’un Pierre Lemaitre. Petit-fils d’un migrant silésien naturalisé français via la Légion étrangère, humanitaire puis capitaine dans la police judiciaire (enquêtes et recherches) dans des vies antérieures, il était connu du grand public pour des romans policiers à tonalité sociétale régulièrement plébiscités et récompensés qui se déroulent en Seine- Saint-Denis où il vit (« Une année dans le 93 équivaut à dix ans dans un autre département” assure l’ancien flic).
Nous sommes entrainés dans cette histoire folle et dure mais authentique sur les pas du personnage principal Simo Häyhä, un paysan que les évènements transformèrent en tireur d’élite surnommé « la Mort blanche ». Il n’est pas sans rappeler l’un des deux héros de Stalingrad, le film de Jean-Jacques Annaud. Après les loups, le voilà chasseur de Russes par moins 40°. Le récit est fluide, prenant, efficace, sans excès dans l’exposition de l’héroïsme. On survit, on se bat, on s’accroche à un contre quatre aux côtés de ces Finlandais assez inconscients pour être courageux face à l’ogre russe. On entend le bruit des pas sur la neige au long de ces 450 pages, « ce crissement meringué », c’est dire si on y est. Bilan : près de 400 000 morts côté soviétique et un peu plus de 22 000 côté finlandais selon les plus récentes recherches.
La Finlande, qui appartient à l’Union européenne depuis 1995, a adhéré à l’OTAN le 4 avril 2023 à la demande de sa population. Impossible de lire ce puissant roman sans penser à un conflit actuellement en cours tant les analogies s’imposent d’évidence. Comment dit-on sisu en ukrainien ?
(« Soldats finlandais à l’assaut de l’Armée rouge, 1939-1940 » ; « Simo Häyhä dit la Mort blanche » photos D.R.)
1 656 Réponses pour Comment dit-on « sisu » en ukrainien ?
« Sous un marbre lourd qu’elle isole
Ne s’allume pas d’autre feu
Que la fulgurante console.
Mallarmé »
magnifique, le seul truc un peu triste c’est quand j’entends le nom de Mallarmé je pense à ces pauvres ukrainiens dans leurs tranchées, eux c’est pareil et c’est notre faute s’ils sont Mallarmé.
Puck, est-ce que je peux traduire tes commentaires en Anglais pour les rendre chiants ?
Oui ? Merci !.
I saw a video of a German left-wing MP lashing out at Orban and the Russians: it’s the most frightening thing you can imagine.
The German was on fire; thankfully, he was speaking in English because if he had been shouting like that in German, you’d think it was the start of the Fourth Reich.
Poor Habermas, who did everything he could to try to civilize the Germans and teach them proper manners to resemble democrats… luckily, at his age, he’s not quite with it anymore, otherwise, he’d throw himself off his balcony—if he could manage to get over the railing.
Seriously, what was the point of Habermas going to all that trouble if, in 2024, we end up watching a young left-wing MP like this and thinking, this guy is so rabid he needs to be put down immediately…
I’m sure the Germans still have some surprises in store for us: as soon as they’re a little upset, you can instantly sense they’re ready to send their Panzers into the Urals.
Seriously ?
le truc de Mr X sur le difficile équilibre entre traduction et choc des cultures fait penser à un truc qui s’est produit durant le tournoi de tennis de Wuhan en Chine.
la tenniswoman Paola Badosa a voulu faire une blague dans un resto en s’étirant les paupières avec les baguettes pour faire genre j’ai les yeux bridés.
son entraineur a trouvé ça drôle il a filmé et partagé la vidéo sur les réseaux sociaux.
hé ben Badosa, qui doit classée top 20, a dû abandonner le tournoi parce que les chinois l’ont accusée de racisme, elle a essayé de s’excuser mais walou : elle a subi une déferlantes d’insultes du coup elle a dit qu’elle était malade et hop ! elle est rentrée chez elle en Espagne.
comment un traducteur occidental pourrait-il comprendre les mécanismes qui ont entrainés cette réaction ?
c’est impossible de se mettre dans la peau des autres.
déjà on n’arrive pas comprendre pourquoi les russes ne veulent pas de l’otan à leurs frontières, ça nous parait totalement loufoque de voir qu’un pays ne veut pas voir les missiles d’un autre pays qui ne l’aime pas à 300 mètres de sa capitale.
pour les chinois il y a eu un truc cette année où nos médias sont totalement passés à côté.
le président chinois en visite en Europe fait une halte à Belgrade.
les médias tiens c’est bizarre, pourquoi Belgrade ? peut-être pour construire une usine d’automobiles…
en fait le président chinois s’est arrêté à Belgrade parce que c’était le 25è anniversaire du bombardement de l’ambassade chinoise par l’OTAN.
l’otan a bombardé 2 fois l’ambassade chinoise il y a eu une 20aine de morts, du coup les 2 présidents sont allés se recueillir devant une plaque que les serbes ont mises devant cette ambassade en souvenir de ces victimes du bombardement de l’OTAN.
hé ben silence radio dans tous les médias !
le président chinois était en Serbie pour signer des accords commerciaux point barre !
là on se dit c’est pas possible, en fait tous les journalistes savent pour le type s’est arrêté à Belgrade, mais ils se sont tous donnés le mot pour ne pas en parler parce qu’avec ce qu’il se passe en Ukraine ça la fout mal de rappler ce genre de souvenir…
et ça, quand on s’imagine vivre dans un pays démocratique c’était extrêmement troublant.
Il y a une lettre de Verlaine à Mallarmé où celui-ci ironise sur ce qu’il serait catalogué « décadent » et Mallarmé « symboliste ».
Du coup est-ce que ces catégories ont du sens alors qu’elles n’en avaient pas pour les intéressés.
du coup les chinois sont d’accord avec les russes sur les limites de la confiance qu’on peut accorder dans cette alliance militaire soit disant défensive.
et si une ambassade française avait été bombardée par l’otan je suis sûr que nous nourririons les mêmes doutes.
et si c’est une ambassade américaines qui est bombardée on imagine même pas le barouf que ça ferait, déjà avec leur 2 buildings c’était la fin du monde alors une ambassade on n’imagine même pas.
Vente de la collection Eric et Marie-Hélène B. en 2010.
Uffa che barba!
« Du coup est-ce que ces catégories ont du sens alors qu’elles n’en avaient pas pour les intéressés. »
alors là, le sens des catégories c’est un truc hyper variable, même pour les critiques.
d’autant qu’il peut arriver de tomber sur des décadents qui sont symbolistes autant que des symbolistes qui sont décadents.
on ne peut qu’être étonnés par l’extrême variabilité de ces choses.
limite on donnerait des fléchettes aux critiques avec une cible où l’on place les post it avec écrit dessus décadents ou symboliques que ça reviendrait au même.
d’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi ils faisaient pas comme ça pour le Goncourt et les autres prix littéraires, avec un jeu de fléchettes, parce qu’au final le résultat serait à peu près le même.
Even Cowgirls Get the Blues
« Assisterons-nous cet automne à la naissance d’une passion française pour la Finlande ? »
Je n’en sais rien et franchement j’espère que ce roman trouvera un public nombreux, et pas uniquement parce que Simo fut , comme sur le terrain, précédé de sa légende.
Il n’y a pas toujours de hasard à choisir un livre, pour un lecteur qui n’en fait pas métier.
En tout cas c’est mon cas. Il faut bien qu’il y ait quelque chose, quand même.
Ce quelque chose vient de bien loin, pour ce qui concerne mon choix de lecture de ce roman, quelques hommes en blanc, perdus dans le décor et la mémoire qui en est entretenue.
S’il fallait illustrer cet intérêt initial, ce serait cette photo, non exclusive
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/sites/default/files/styles/old_styles/styles/large/public/tireurs.jpg
Un roman dense, en 71 chapitre très courts, et 2 épilogues.
Et O. Norek a la reconnaissance généreuse pour ceux qui l’ont épaulé dans son aventure, qui l’aura conduit là-bas dans le grand Nord.
Le rythme est alerte, en mouvement, jusqu’à l’enlisement final qui sera de courte durée, comme si l’art de la guerre n’était pas finalement de savoir la finir.
On suit cette guerre, à la fois sur le front à hauteur d’hommes avec la métamorphose d’un jeune paysan et trois de ses amis, car c’est bien d’une aventure d’amis qu’il s’agit, embarqués du jour au lendemain, dans une guerre soudaine, une grande et belle , et cruelle aventure humaine.
Mais on est aussi à l’arrière, à Helsinki, et aussi dans les quartiers généraux, avec principalement Aksel Airo et C-G. Mannerheim côté finlandais, Staline et puis Staline, côté soviétique.
Staline dont la pensée du troisième Reich » raccourcissait ses nuits » ne voulait pas prendre le risque que la Finlande laisse passer sur son sol les troupes d’Hitler qui auraient pris le chemin vers Leningrad.
Une guerre soudaine, déclenchée par un stratagème mensonger, l’agresseur se disant agressé, comme Staline en avait coutume, avec cruauté, l’offensive de Mainila, à jamais effacée de l’histoire réécrite en Russie.
Une histoire de guerre asymétrique, en termes de moyens et de motivation.
La 6eme compagnie contre la 8eme armée
Le sisu d’un côté, la peur et le sous équipement de l’autre où ils grelottaient en tenue d’été, au milieu de la fanfare…
De la motivation d’un côté, une désorganisation complète de l’autre sous l’effet d’un encadrement décimé par les purges staliniennes.
Juutilainen « L’Horreur du Maroc » légionnaire qui confine à la caricature tellement son audace aiguillonnée par l’alcool l’aura sauvé, et Simo d’un côté des « ronces artificielles », de la chair à canon de l’autre.
Une histoire dont Simo, « la mort blanche », « Belaya Smert » , fut un héros
Similitude entre ces guerriers de l’hiver finlandais et ce de l’hiver russe du film Stalingrad , entre Simo Häyhä et Vassili Zaïtsev qui ont connu un destin comparable de sniper d’élite bien sûr, après avoir connu semblable initiation de chasseur de père en fils, ou tout comme,
mais du côté soviétique, l’omniprésence d’écrivains , bien rendue dans le roman de Norek, ainsi que dans le film de JJ Annaud a changé le « narratif » comme on dit.
Ceux chargés de la réécriture de l’histoire soviétique et stalinienne, dont la plume se faisait tout aussi meurtrière que le fusil si la victoire n’était pas lisible par Staline, ces écrivains, étaient plus prosaïquement des officiers politiques, politruks, maîtres en délation, capables de faire trembler des officiers militaires ou de fabriquer des héros.
Simo, également contraint mais pas de la même manière, d’endosser de son côté le costume de super héros pour motiver le courage et la ténacité.
Il faudrait causer du style littéraire, car il est là, indéniable, fluide, en une économie de mots, pour dire : moins cinquante degrés. Et non, on n’y est pas si on n’infuse pas cette donnée.
C’est trop vaste entreprise, et pour qui n’a pas lu, pas lu encore, il faut laisser cette chance de la première trace.
Je retiens cette image du renard au pelage de feu, sorte de manifestation irréelle, qui vient assister Simo, au moment du tuer une première fois. Et y perdant son innocence.
La guerre en Finlande chez d’autres écrivains
Norek fait une description épique, apocalyptique, de la tentative insensée des soviétiques, sous le commandement de Timochenko, dans l’incapacité de briser le front finlandais en travers de l’isthme de Carélie, de prendre un raccourci en faisant traverser le golfe gelé de Finlande par son armée, fait penser aux chevaux de glace, dans le roman de Kaputt de Curzio Malaparte, autre grand reporter dans son genre, … qui a lui vécu la guerre suivante, « guerre de continuation », cette fois la Finlande cobelligérante avec l’Allemagne nazie, contre la Russie de Staline.
C’est a cette aune qu’il mérite d’être relu, ou plus simplement lu, pour ce qui me concerne, chapitre III les chevaux de glace et le chapitre X, Nuit d’été, Finlande, Légation d’Espagne , la guerre de continuation, version château en Finlande, avec des sissit et leur puukko affuté pendu à la ceinture, les lottas vêtues de toile grise, et Leningrad en fond de paysage, sur l’autre rive.
Il faudrait aussi citer Mario Rigoni Stern, pour les combats d’hiver, lors de la retraite de Russie, dans le récit « le sergent dans la neige », dantesque.
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Des similitudes avec l’Ukraine
Bien sûr que ce roman fait écho à l’actualité de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, 83 ans plus tard, dans cette guerre qui en est à son 961 eme jour, alors que le président ukrainien fait de nouveau la tournée des capitales occidentales pour réclamer encore du soutien.
Bien sûr cet isolement est comparable à celui de la Finlande.
Mais isolement déjà de l’Ukraine lors de l’opération Holodomor au cours de laquelle Staline a affamé l’Ukraine pour la priver de toute velléité d’indépendance. On retrouve l’un des protagonistes de cette sombre histoire pendant la Guerre d’Hiver, Lev Mekhlis, passé au commandement pour faire avancer ses troupes en déshérence, le même qui a finalement conduit à faire sombrer « Homo Sovieticus .
O. Norek relate les promesses non tenues de Daladier et Chamberlain prolongeant ainsi un espoir de Mannerheim à bout de ressources et qui s’avéra vain, ces promesses ont inutilement retardé un armistice inévitable qui conclu à temps, s’est soldé par une fausse victoire soviétique, 15 km à peine de terrain gagné au-delà de la frontière au bout de 105 jours, mais a permis , en dépit des concessions accordées, d’éviter une annexion.
Bien sûr les dirigeants occidentaux ne sont pas Daladier et Chamberlain, mais ces promesses qui ont tardé en 2022, ont valu au président français un néologisme dans le dico ukrainien : macronit.
Bien sûr que cette invasion de la Finlande avait suscité l’émoi partout en occident, préoccupé par la mise en perspective que cela donnait d’ un Reich menaçant .
Bien sûr que l’occident est un soutien indéfectible de l’Ukraine.
Encore faut-il tempérer des agitations, qui rappellent celle de 1939 et qui fit dire à un général, dans la presse de l’époque, Paris Match décembre 1939 en réponse à des discours de sympathie impuissants, la morale d’une fable de La Fontaine :
« Je blâme ici plus de gens qu’on ne pense.
Tout babillard, tout censeur tout pédant
Se peut connaître au discours que j’avance :
Chacun des trois fait un peuple fort grand :
Le créateur en a béni l’engeance.
En toute affaire ils ne font que songer
Aux moyens d’exercer leur langue.
Eh! mon ami, tire-moi de danger,
Tu feras après ta harangue. »
*************************************************************
Les prises de guerre, les prises que le lecteur fait au cours de cette Guerre d’Hiver, beaucoup, beaucoup d’Histoire, d’abord.
Et puis la recette de « the » cocktail ! Le cocktail Molotov du nom de celui dont les chars s’éventrèrent en les absorbant…
Du vocabulaire, aussi. Le récit lorsqu’il emprunte au finnois, n’est jamais cuistre, et ne laissa pas le lecteur perdu dans un brouillard givrant, en donnant systématiquement la traduction, perkele !
Et puis à la fin, du panache.
Celui du chasseur, la gueule défoncée par une munition à fragmentation, dont la silhouette va et s’estompe dans le blanc du tableau. Simo disparait dans sa nature sauvage.
Il faut conclure mais pas comme le pense Jean-Claude Dusse,
Alors merci M’sieur le flic Norek, quelle enquête ! énorme.
Vous m’avez fait voyager, dans le temps et dans l’espace, apprendre de l’Histoire,
me faire revenir le souvenir de l’odeur de la neige qui fond, et qu’on ne vienne pas me dire, car je sais où s’ en va le blanc, mon pays c’est l’hiver.
Posté peu le 10 octobre 2024 un oeu avant minuit, veille du jour de remise du Nobel de la paix 2024, l’occasion de rappeler , comme relaté par Norek, le souvenir de Martti Ahtisaari, enfant jeté sur les routes de l’exil devant l’invasion soviétique, qui deviendra président puis Prix Nobel de la Paix en 2008.
psst, Merci Passou de faire réapparaitre ce qui a disparu
« Bien sûr que ce roman fait écho à l’actualité de l’invasion de l’Ukraine par la Russie »
vu la taille du pays pour envahir l’Ukraine il aurait fallu que les russes utilisent au moins un million de soldats.
exemple : pour envahir la Pologne Hitler a mis 1,5 million de soldats.
je suis étonné par ce côté approximatif du langage.
comme je regardais l’empoignade entre Orban et Ursula où cette dernière lui rappelait les chars russes à Budapest en 1956 et l’autre qui essaie d’arrêter cette guerre parce que les ukrainiens envoient les ukrainiens d’origine hongroise en première ligne, ne comprenait pas le rapport entre les 2.
c’est comme quand Glucksmann répond à la journaliste que si la Russie l’emporte ça menace la sécurité en Europe, et la journaliste ne le reprend même pas sur cette affirmation hallucinée.
le langage c’est ce qui permet de transformer le réel en réalité.
si le langage est approximatif alors la réalité devient elle-même approximative.
sauf que le réel lui il est reste ce qu’il est, et le réel est toujours plus fort que la réalité.
du coup quand à cause du langage approximatif la réalité s’éloigne trop du réel il arrive forcément un moment où il y a un clash et comme le réel est plus fort que le langage c’est lui qui fini par s’imposer.
en ce moment on est en train d’atteindre ce point de rupture en plein d’endroits : sur le front ukrainien, dans la politique ukrainienne, la fiabilité des américains, l’effet des sanctions en Europe etc…
il va forcément arriver un moment où on va se prendre ce réel dans la figure.
un autre exemple : ce conflit n’a pas débuté en 2022, mais en 2014.
en 2019 le président ukrainien a été élu parce qu’il voulait mettre fin à cette guerre civile.
comme dans son programme il y avait la fin de ce conflit dans le Donbass la quasi totalité des ukrainiens russes de l’est ont voté pour lui, donc il a été élu grâce à leurs voix.
ça fait encore partie des étrangetés de ce conflit qu’il faut avoir à l’esprit.
c’est comme on invoque la charte des nations unis pour parler de l’intégrité territoriale : ça c’est l’article 2 de la charte.
par contre dans l’article 1 ils parlent du « respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes »
quand les ukrainiens ont fait des russophones (ou aussi des hongrois et des roumains d’Ukraine) des citoyens de seconde zone ayant des droits inférieurs à ceux des autres c’était déjà une rupture avec la charte des NU.
et quand un conseiller du président ukrainien dit que la différence entre eux c’est que les russophones ne sont pas des humains parce que ce sont des asiates là c’est juste la cerise sur le gâteau.
pour ceux qui veulent lire la charte des NU :
Le pache de Janina c’est le pacha de Ioannina au nord de la Grèce en Albanie.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ali_Pacha_de_Janina#/media/Fichier%3ACentral_Greece_1820.svg
Le pacha, père d’Haydé.
Edmond Dantès dit « les fils paieront pour les crimes de leurs pères ».
Mercedes a de toutes façons perdu son fils puisqu’il fuit avec son amoureuse Haydé.
en faisant traverser le golfe gelé de Finlande par son armée
Ce ne serait pas la mer Baltique par chance ?
La Carélie
Il y a deux golfes profonds de chaque côté de la Finlande qui débouchent chacun sur la mer Baltique.
Magnifique compte-rendu, marie sasseu. Ainsi, chose promise, chose due. C’est la première fois que vous balancer pour l’herdélie, quelques chose de sympathique. Effet Yom Kippour ?
Bàv,
D. dit: à
Bloom dit: à
I AM very much interested, x.
–
He IS very much not interesting, x.
*He IS very much not interesting, pas de l’anglais standard, plutôt de l’Hindglish, du Singlish, du globish, ou la production d’un des cancres du collège SAtanislas.
« very much » + participe présent (-ing), collocation incorrecte. La langue c’est du caoutchouc, pas du meccano.
Parlez et écrivez plutôt le pet, cock-a-doodle-D., c’est l’idiome dans lequel vous êtes le plus savant.
Le tissu d’imbécillités publiées par Monsieur Charoulet qui essaye de nous faire croire subrepticement que le RN serait dans la continuité de Drummond, Gobineau, Hitler (qui lisait des auteurs français, un indice décisif!), Pétain, Laval…que les flics français appelle les noirs « bamboula » (alors qu’eux mêmes sont souvent noirs) et contrôlent au faciès dans des quartiers où ils seraient bien en peine de trouver le moindre « gaulois » à contrôler, alors que tous les crimes raciaux dont je me souviens ces dernières années ont été commis contre des blancs, de préférence juifs, par des individus issus du « prolétariat nomade », comme dit son agrégé de philo, que les medias Bolloré comme ils les appellent sont peuplés d’intervenants de couleur ou d’origine arabe ou juive…Trop c’est trop.
Le seul danger raciste sérieux, celui qui peut déclencher des violences et des morts, vient de l’extrême gauche qui comptent les blancs et les noirs dans les réunions, en interdit certaines aux blancs, parle sans arrêt de racisés et de privilège blanc, en un mot dresse les non européens contre les blancs, surtout quand ils sont juifs.
L’univers mental de Monsieur Charoulet, comme celui d’autres ici, est resté bloqué dans les années trente/quarante.
Plutôt que de polémiquer, je vais prendre l’air pendant quelque temps, comme je l’avais fait cet été après que Passou ait publié un papier louangeur immonde sur un livre qui accablait la France et les français en Algérie, sans un mot pour leur travail inlassable là bas et leurs souffrances après 1954. Abdel Kader avait une autre allure et une autre noblesse; il savait que la guerre ne se fait pas avec des fleurs et il a hissé le drapeau français sur sa résidence à Damas.
@JJJ
d’accord avec ce que vous écrivez
Marie sasseur fait avec ce billet une demonstration éclatante de son brio presque a faire pâlir notre hôte qui a écrit sur lemme sujet; elle y montre montre combien elle domine la plupart d’entre nous qui ne saurions écrire un billet aussi intelligent et riche
E cela rend encore plus in compréhensible la personnalité de son auteur ,ou du moins celle qu’elle joue a afficher ici ,;celui dune personne suffisante. méprisante et agressive, toute en condescendance dévalorisante pour nous autres qui ne la valons pas ; un rôle peut-etre celui de la méchante qu’elle s’amuserait à jouer?
3J, suivez ce lien comme l’ex-flic Norek suit une piste
Rosanette aussi.
Moi j’attends que Passou fasse apparaître la partie manquante, sur les journalistes en Guerre d’hiver.
Le reste est up to you, vous autres, je ne vous ferai pas injure : lisez ce bouquin, et on en recause.
la partie manquante de mon commentaire
un rôle peut-être celui de la méchante qu’elle s’amuserait à jouer ?
Oui, Rosanette.
Si ce n’est que méchant, on n’a aucun brio sauf à l’être. Cupide, vicieux zt la panoplie.
Je pencherai plutôt pour une démonstration du type « on peut être horrible et merveilleux », affirmation que je récuse ; quoique dans « terrible » , il y ait également deux acceptions que je m’empressais de définir à mes élèves lorsque je me présentais en tant que prof.terrible.
Ça c’est la meilleure , un grand classique : tu leur montres la lune, ils regardent le doigt.
Moi, je m’en fous comme de l’an quarante d’être dominée parce que je ne le suis jamais.
Un prix Ignobel, vite!
Y compris pour regarder la lune. Même pas besoin de doigt.
Comme l’élégant, j’ai la mandale courtoise, ptdr.
Quand l’ignoble montre la lune, le sage regarde le doigt.
La journaliste Viktoria Roshchyna (28 ans), qui enquêtait sur les crimes de guerre des fascistes russes, meurt en captivité.
Source Oleksandra Matviichuk
CELA M4AGACE TANT D4ENTENDRE PARLER DE GENTILSque je préviens alors « la plus méchante c’est moi »
parce que c’est tres méchant de ne pas avoir voulu apprendre les bonnes et vraies injures, insultes:
rien à faire, je n’y arrive pas;çava me rendre jalouse,sur, j’ai tres peur de la jalousie et de ses effets!
« The Norwegian Nobel Committee has decided to award the Nobel Peace Prize for 2024 to the Japanese organisation Nihon Hidankyo. This grassroots movement of atomic bomb survivors from Hiroshima and Nagasaki, also known as Hibakusha, is receiving the Peace Prize for its efforts to achieve a world free of nuclear weapons and for demonstrating through witness testimony that nuclear weapons must never be used again. »
je suppose que Kenzaburo OE a eu son mot à dire
je sais OE mort le 3 mars 2023,
HIBAKUSHA
Des témoignages comme Journal d’Hiroshima, 6 août-30 septembre 1945, de Michihiko Hachiya (Tallandier, 2011), des films documentaires ou des romans dont le magistral Pluie noire (Gallimard) de Masuji Ibuse (1898-1993) et ce que l’on a appelé la littérature de la bombe (genbaku bungaku) s’en font l’écho.
le monde Hiroshima : le combat des « hibakusha » contre l’oubli
La mémoire des victimes des bombardements nucléaires et les rares témoignages de leur calvaire physique et moral s’évanouissent avec les années.
@Bloom
vous écrivez :Rosanette aussi
Que voulez vous dire ?
si vous suggérez une similitude avec Marie Sasseur, je m’inscris en faux
Ici je ne joue pas de rôle , ce qu’il m’arrive de dire de moi est toujours vrai ,et je sui ici, comme ailleurs dans la vraie vie, fondamentalement gentille; c’est le principal trait de ma personnalité que tout le monde dans mon entourage me reconnaît
Rien voir avec cette personne ou plutôt avec l’image d’elle qu’elle paraît s »amuser à projeter ici
« very much » + participe présent (-ing) à valeur adjectivale (pour être précis).
—
Rosanette, je vous conseillais de lire le lien transmis à 3j. Rien d’autre.
Misunderstandings will happen.
Avez-vous dit colonialistes ? L’expansion russe en Asie de 1533 à 1894 :
http://www.martin-van-creveld.com/wp-content/uploads/2023/08/Russian-expansion-Asia-1024×838.jpg
Brokeback Mountain
https://www.factinate.com/storage/app/media/factinate/2018/03/Screenshot-2023-05-09-154947-1.jpg
« alors là, le sens des catégories c’est un truc hyper variable, même pour les critiques. »
Là ce sont des écrivains qui se qualifient comme ça. Les journalistes n’y sont pour rien. Ni les érudits.
Pour les impressionnistes on connaît l’histoire. Les peintres qualifiés d’impressionnistes formaient un groupe effectivement. Et c’est un journaliste qui leur donne un nom en vue de les insulter.
Mais on peut toujours ensuite se demander pourquoi le mot a pris.
En regardant plus précisément ce qu »on fourre dans le décadentisme j’ai quand même l’impression qu’on y met tout et n’importe quoi.
Il faut que je revois un peu ça.
Vous avez l’air d’être peu intéressé par le Japon Bloom. Trop zen ? pas assez hindou ?
Les sentiments de Verlaine à propos de ce terme qu’on lui colle à la peau sont de fait mauvais.
« À bas le symbolisme, mythe
Et termite, et encore à bas
Ce décadisme parasite
Dont tels rimeurs ne voudraient pas! »
Verlaine, Invectives (1896)
Henri Matisse
Dahlias et grenades, 1947
https://sandrillon-in-lyon.fr/wp-content/uploads/2017/01/matisse-mba-3392.jpg
Nouvel entrant
52e division
Michel Blanc (1952-2024)
Acteur comique, il connut la consécration, ainsi que les autres membres de la troupe du Splendid, avec le film Les Bronzés (1978). Il s’est également illustré dans un registre plus dramatique : Tenue de soirée de Bertrand Blier (1986) ou Monsieur Hire de Patrice Leconte (1989) et s’est également affirmé en tant que réalisateur : Marche à l’ombre (1984), Grosse Fatigue (1995) et Mauvaise Passe (1999).
https://www.lelezarddeparis.fr/le-cimetiere-du-pere-lachaise
@Bloom
merci d’avoir répondu
ouf!
Pas encore eu le temps de lire le conseil quis’adessait aussi à moi
Bàv
une femme m’a dit récemment en se laignant d’un homme sourdmuet quila tracassait
jusqu’ici j’ai FAIT la gentille du temps de son mari(
qui est mort il y a peu )qui la maltraitait-elle l’a rappelé d’ailleurs-mais maintenant c’est fini;
elle avait été une sorte de secrétaire dans l’armée et on m’avait dit qu’elle savait insulter
plaignant
s’amuser
il me semble qu’il y a quelque chose comme un « désir » de s’amuser,de « jeu » au long de ce blog;
je lisais sur la lettre de philomag
« Quelque chose pousse, semble-t-il, le joueur à se faire créateur. Le psychologue Donald Winnicott ne distingue pas les deux : “C’est en jouant, et seulement en jouant, que l’individu, enfant ou adulte, est capable d’être créatif” (Jeu et Réalité, 1975). Effectivement, j’aurais sans doute eu du mal à me mettre à la confection de cette petite chasse familiale si je n’en avais pas d’abord éprouvé le plaisir. Courses d’orientation, jeux de piste, geocaching : j’ai toujours apprécié les “géographies ludiques”. Les occasions sont, je le regrette, assez peu fréquentes. Ces aventures réclament un important travail d’organisation en amont.
Avez-vous dit colonialistes ? L’expansion russe en Asie de 1533 à 1894 :
—
Effectivement, renato. Gros coup d’arrêt à l’expansionisme en 1905, quand la marine japonaise a flanqué une impériale dégelée à la flotte russe à Tsushima. Après la destruction par les Afghans de l’armée d’Elphinstone 1842 (première guerre anglo-afghane), le mythe de la supériorité occidentale volait définitivement en éclat.
Pankaj Mishra consacre de longs développements à ce tournant dans l’histoire mondiale, passé quasiment inaperçu en Europe et aux US
De l’usage du regard décentré.
Avec un certain Japon distingué aujourd’hui par le Nobel de la Paix, il semblerait que bien des soleils se lèvent à l’est (littérature, cinéma, art contemporain…).
EN (1842)
On se demande pourquoi les Israéliens se sont fait iech à faire refleurir le désert alors qu’il leur suffisait d’attendre que le dérèglement climatique se charge du boulot.
Hou qu’il edt vilain, ce Bloom.
Confiture culturelle Bloom. Quantité minimale à la commande : citerne de 2000 litres. Permet de tartiner l’espace de commentaires d’un blog pendant 1 an.
pmp, non…, aucun sentiment d’être « dominé » non plus.
Je rendais juste un hommage sincère pour l’effort inhabituel de MS sur cette chaine… Puis, elle retombe aussitôt dans son « rôle » habituel.
Je connais trop bien ce type de syndrome. Continuer à se faire détester de tous, par incapacité à supporter le moindre éloge direct, mais jouir cependant, en silence, de l’avoir reçu en balançant à ceux qui l’ont émis sa marque de mépris habituelle, pour donner le change. Honneur sauf, de la sorte… En d’autre temps, nous avions décortiqué chez elle ce mécanisme de la perversion narcissique. Et maintenant, plus rien à f…
N’en déduisez surtout pas, chère rosanette, à une « supériorité » quelconque de l’oiselle, allons donc !… Pour ma part, plutôt désormais un brin de pitié navrée… Dommage pour elle, me dis-je, on n’y peut rien, ou pas grand chose.
Bàv, (11.10.24_14.02)
Dois-je préciser que je ne viens pas sur la rdl pour me faire aimer ou détester, je n’ai aucune propension à accorder le moindre intérêt personnel à tel ou telle, la plupart, pour ne pas dire la totalité, ne recueilleraient que ma plus parfaite indifférence, en d’autres circonstances. C’est de l’ordre de l’évidence.
______
Maintenant à Passou, j’aurais dû dire :s’il vous plaît, je vous remercie de rendre l’entièreté de mon message à propos de ce livre de Norek, dont une partie est passée à la trappe.
En fait j’y tiens plus par principe et pour un hypothétique lecteur hypocrite , mon frère, que pour les quelques intervenants , qui squattent ici, et qui de toute façon ne sont pas intéressés par ce roman. Mais plus par ce qui ne les regarde pas.
Enfin, si mon commentaire ne ressort pas, aprèsplusieurs tentatives, permettez que je salue quelqu’un.
Un lien que j’aurais posté de toute façon
« Reporter Martha Gellhorn saw the first Russian bombs fall on Helsinki »
https://www.theguardian.com/world/2009/sep/06/martha-gellhorn-russia-attacks-finland
Bon week-end
« Dois-je préciser que je ne viens pas sur la RdL pour me faire aimer ou détester? « . Oui, il nous semble que vous y avez vos cibles, lesquelles forment l’impressionnante escorte de tout ce qui n’est pas vous.
Et il en faut du sisu pour persévérer à commenter vos billets, mon pauvre Passou, au risque de se faire spamer par des vieux déments, qui s’excitent sur mon pseudo.
Han Kang — 2017 Interview, il faudra traduire :
M.Sasseur,et si vous cessiez de « les » dire vieux et déments (et il est peu probable qu’ils soient pus déments que la plupart des personnes de leur génération!)peut-être que quelquechose d’autre deviendrait possible dans vos stories!
je le souhaite pour nous tous lecteurs et commentateurs de ce blog que je crois une chance pour tous
plus déments
n’oubliez pas que des termes comme « démence » peuvent avoir une signification tres précise!
Dr Lecter, allons, vous postez ici depuis des années et des années, vos simagrées manipulatrices ne me font même plus rire, votre « clientèle » devenue sénile et démente, requiert plus votre attention que la mienne.
Now, snow for the week-end.
Dé est encore venu empuantir l’espace de commentaires.
Au poulailler, l’orpington!
D.main la casserole.
Chicchirichì!
Il commence à me courir sévèrement sur le haricot, le Bloom, avec sese idiomes en caoutchouc.
Et qu’il n’insulte surtout pas mes poules. Je le préviens, c’est le fil rouge.
Sans ce roman que je n’ai pas lu pour l’instant,il y aurait d’après la relation qui en a été faite une séquence consacrée à des des chevaux de »glace »
S’agit-il de quelque chose d’analogue a ce que décrit Malaparte dans Kaputt , tous ces chevaux qui vont mourir ,pris dans dans la glace du lac Lagoda gelé, et dont seule la tête est visible dépassant à la surface
Une page splendide , un rien inexacte peut-être, mais, comme dit Alexandre Dumas :on a le droit de violer l’histoire si on lui fait de beaux enfants
J’ai regardé vos dahlias et grenades, renato. C’est minable, du niveau cours élémentaire première année.
Je ne sais pas ce qu’ils ont tous avec la Finlande parce que franchement il n’y a rien du tout là-bas, à part des rennes cons, des bonnets qui grattent et des patelins avec des noms pas possible ; Huttukyla, Karahka, Peuhu, Petajajarvi, Kelankila, Mourusalmi.. Faut pas pousser quand même…
Morue-salami mon cul, oui.
D’ailleurs Sibelius est culturellement plus suédois que finlandais. Je dis ça en passant, comme ça.
Puis-je signaler sans passer pour un dangereux antisémite à Mr Charoulet et Closer, que Drummond , à l’anglaise comme ils l’ecrivent, est mort dans les années 1950 avec toute sa famille grace au très civilisé et bien de chez nous Gaston Dominici, et que le « Drummond » auquels ils pretent « la France Juive » s’ecrit tout betement Drumont en bon francais? D’avance merci. MC
Ce qu’il trouvait veau en Finlande, c’est le vide des immensités baturelles. Ça l’a inspiré. Sibelius adorait le rien, c’est ce qui a inspiré toutes ses compositions. Je ne serais pas le seul à affirmer cela, tous les spécialistes de la musique le szvent.
Ce soir je me fais du merlan.
Que ça
vous plaise
ou pas.
Je pense que MC, qui a un peu mes goûts, en mange aussi souvent.
Vos goûts sont-ils intéressants, D. ? Non.
Êtes-vous intéressant ? Non.
Ravel
il faudrait se pencher de près, mais pas trop pour pas tomber, sur l’évolution au fil du temps d’un journal comme le Guardian.
En France on retrouve à peu les mêmes transformations avec Libé, ou le Monde, encore qu’il faudrait différencier les 2.
il me semble que si on se penche sur l’évolution du Guardian on se rend compte qu’aujourd’hui le fascisme est à gauche.
le Guardian est devenu un journal raciste limite malsain comme pouvaient l’être les journaux d’extrême droit dans les années 30…
aux US c’est pareil : le parti démocrate est devenu un parti fasciste.
quand Hillary Clinton dit qu’il faut prendre maitriser les médias et les réseaux sociaux pour garder le contrôle limite c’est le genre de truc qu’on dit en Chine ou en Russie.
quand le patron de Facebook / Meta parle de la descente du FBI pour virer les comptes des « déviants » là aussi on se croirait en Chine.
quand on regarde CNN ou MSNBC ils ont autant perdu les pédales que le Guardian : au niveau pétage de plomb c’est kif kif.
oiu bien quand j’entends parler Glucksmann pour moi il est évident que ce type est une espèce d’idéologue fasciste nourri par l’esprit des néoconservateurs américains les plus déjantés.
en fait non, pas nourri : goinfré.
le truc qui m’a mis la puce à l’oreille c’est engouement pour former des militaires avec tatouages genre divsion das Reich ou division Galicie.
au début je me disais les mecs ils ont perdu les pédales.
en fait non, c’est juste qu’ils sont devenus leurs meilleurs potes.
exemple au hasard : si un conseiller du président dit lors d’une interview les russes sont des asiates donc ils ne sont pas humains, il y a 2 façons de réagir :
1/ soit on s’indigne et on proteste
2/ soit on le nomme ambassadeur en Norvège.
tous les types de la gauche d’il y a, admettons, 20 ans auraient pris l’option 1.
ben là ils ont pris l’option 2.
c’est quand même un signe qui ne trompe pas.
à moins de vouloir transformer et s’éloigner du réel bien sûr.
Puck, mes goûts sont-ils intéressants (poules, endives, merlan, Florian Philippot, avions de chasse, Bérénice…) et suis-je intéressant ?
quand un historien comme passou se réjouit de voir la Finlande entrer dans l’OTAN on se dit soit c’est l’âge, il est historien mais il commence à oublier qui était Louis XIV, soit on n’ose pas imaginer une autre option parce qu’on l’aime bien.
cela dit je suis sûr qu’il a aussi voté pour Glucksmann qui est un grand otanien devant l’éternel que limite si on l’écoute il étendrait l’otan jusque sur la Lune pour éviter que les chinois en piquent un bout…
D. je t’ai déjà répondu à cette question tu vas pas me la reposer tous les 3 jours.
tu vois bien que je suis en pleine réflexion politico-philosophique.
sérieux je t’aime bien mais là j’ai pas trop le temps de penser à ça.
D. c’est bon je prends 2 minutes, c’est quoi le problème exactement ?
c’est kiki t’a dit que t’es pas un mac intéressant ?
si c’est bloomy, closer ou 3j laisse tomber, je veux dire tu vas pas te rendre malade parce que 3j patauge dans la semoule.
en plus t’as des responsabilités : tu dois t’occuper de tes poules et si tu as des mauvaises énergies tes poules elles vont le sentir,; tu vas les leur communique et s’il y a un truc que les poules ne supportent pas c’est le mauvais karma.
sérieux, ressaisis-toi que diable !
IN MEMORIAM JACQUES REDA
Les Ruines de Paris
« Je rapporte du pâté de campagne maison de la Butte-aux-Cailles, la charcutière s’est plainte de la chaleur. On sent pourtant bien le fond de l’air humide et frais quand on roule, un souffle de toute cette eau. Car Paris en mai devient une ville entièrement aquatique : dans les creux comme sur les hauteurs, c’est la même consistance liquide, à peine plus dense au fond des impasses et des cours, autour du bec de gaz du passage Vandrezanne, dans l’amoncellement sous-marin de feuillages où flotte et s’enfonce la rue Bobillot. Comment alors rester plus de cinq minutes sur les rails de la Petite Ceinture, abordables rue Gazan par une rampe de démolisseurs ? J’appréhende d’étouffer ou d’être dévoré dans cette fosse, des tigres et des boas pullulent dans les fourrés délirants du talus. Je remonte et m’en retourne vers la Butte : Place Paul-Verlaine, rue des Cinq-Diamants … »
– Passage, N°1, Juillet-Décembre 2003, Alliance française de Sydney.
Merci au maître qui nous donna l’autorisation de publier son texte (le début seulement ici) sur mon ancien quartier, avec sa traduction anglaise en regard.
‘And death shall have no dominion’ (D.Thomas)
Je ne crois pas que Pierre Assouline ait jamais revendiqué le statut d’ Historién . De biographe, oui.
@On se demande pourquoi les Israéliens se sont fait iech à faire refleurir le désert alors qu’il leur suffisait d’attendre que le dérèglement climatique se charge du boulot.
Il faut éliminer les Nations Unies, sur ce terrain aussi …
https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/development-agenda/
Bon je quitte ce blog.
Cocher à ce point toutes les mauvaises cases relève d’une sorte de prodige
Merci Bibi & the Holding Company !
Quand je visualise ces chevaux pris dans les glaces, Rosanette, je songe à Harbin, capitale mondiale de la sculpture sur glace. Tour à tour russe (1898), chinoise, re-russe, japonaise et re-chinoise (1945), abrita une communauté juive florissante;
Mon copain véto & bassiste Robin y travailla pendant 7 ans à contrôler la qualité du lait pour une grande multinationale suisse. je n’ai jamais compris comment il avait pu vivre sous de pareilles latitudes.
elle abrita…
« Drummond »
MC
—
« Lord Drummond » est un célèbre « reel » du répertoire traditionnel irlandais & écossais. (Drummond est un nom écossais)
https://thesession.org/tunes/6001
Quand règne le silence, ces thèmes musicaux circulaires/répétitifs résonnent encore aux oreilles parfois plusieurs jours après la fin des « sessions »…expérience…
Un peui ce que dit Gabriel de la chanson de Greta à la fin de The Dead, de Joyce.
Etrange résurgence des archaïsmes et permanence nécessaire de ce pilier que certains prétendent retourner à l’avantage de leur phantasmes : « écrasons l’infâme »
https://www.lhistoire.fr/voltaire%C2%A0-%C2%AB%C2%A0%C3%A9crasons-linf%C3%A2me%C2%A0%C2%A0%C2%BB
Nota: je croyais l’article donné en lien ci-dessus de Passou, collaborateur de longue date à l’Histoire, mais apparemment ce n’est pas le cas. Peu importe, le sujet pourrait mériter quelques prolongements
certains prétendent retourner à l’avantage de leur phantasmes : « écrasons l’infâme » > leurS phantasmes (ils n’en sont pas avares) : « écrasons l’infâme »
@Bloom dit: à
« Drummond »
MC
—
Je ne sais pas si Bloom est partout et si il est doué du don d’ubiquité, mais il est, manifestement (quel tintamarre !) ici, en ce cul de basse fosse, très actif, voire agité
(« Désindustrialisation, flambée des prix de l’énergie… Sarah Knafo interpelle la Commission européenne sur les ravages de «l’idéologie verte» » JDD du 04 septembre 2024 ; attaque indirecte et chafouine des objectifs des Nations Unies évoqués ci-dessus ?)
La « carte blanche » de PA figure en dernière page (98) de la dernière livraison de L’Histoire (N°524) sous le titre « Le syndrome finlandais ».
Effectivement, certains ici vibrionnent en toute stérilité.
En effet . Drummond ? Allez donc courir un 100 mètres
Cela dit, étant entendu qu’en aucun cas vous ne pouviez faire référence à l’obscur auteur Drumont, coupable du très antisémite (et daté ?) ouvrage La France juive ; quel intérêt y auriez vous, Bloom ?
(La France juive : 1886)
In Memoriam J.Réda
Je rapporte du pâté de campagne maison de la Butte-aux-Cailles, la charcutière s’est plainte de la chaleur. On sent pourtant bien le fond de l’air humide et frais quand on roule, un souffle de toute cette eau. Car Paris en mai devient une ville entièrement aquatique : dans les creux comme sur les hauteurs, c’est la même consistance liquide, à peine plus dense au fond des impasses et des cours, autour du bec de gaz du passage Vandrezanne, dans l’amoncellement sous-marin de feuillages où flottent et s’enfonce la rue Bobillot. Comment alors rester plus de cinq minutes sur les rails de la Petite Ceinture, abordables rue Gazan par une rampe de démolisseurs ? J’appréhende d’étouffer ou d’être dévoré dans cette fosse, des tigres et des boas pullulent dans les fourrés délirants du talus. Je remonte et m’en retourne vers la Butte : Place Paul-Verlaine, rue des Cinq-Diamants …
-Mag AFSydney, 07/12/03
Remerciements éternels au maître qui permit le voyage de son texte (début seulement supra)
flotte
Jamais deux sans trois …
« Dans le sud du Liban bombardé, la grande peur des villages chrétiens
Dans le sud du Liban vidé d’une grande partie de ses habitants, une poignée de villages chrétiens se disent « assiégés », pris sous les feux croisés du Hezbollah et de l’armée israélienne dans une guerre qui, disent-ils, leur a été imposée.
Habitant le village de Rmeich, niché dans les collines verdoyantes à deux kilomètres de la frontière avec Israël, Joseph Jarjour, 68 ans, et son épouse, ont déjà vécu près d’un an de tirs transfrontaliers entre le mouvement chiite et les troupes israéliennes.
Et depuis près de trois semaines, c’est la guerre ouverte avec l’intensification des frappes aériennes israéliennes.
« Nous sommes un village pacifique, nous n’avons pas d’armes, on n’a jamais aimé la guerre. On veut seulement rester dans nos maisons », déclare cet enseignant à la retraite, joint par l’AFP par téléphone, lors d’une rare reconnexion de Rmeich au réseau internet. (…) » »
Rosanette,
C’était ce lien ci.
https://www.rtbf.be/article/les-guerriers-de-l-hiver-le-sacrifice-oublie-de-la-finlande-contre-la-russie-raconte-par-olivier-norek-11436816
Ne pas oublier l’invasion de la Finlande voulue par Pierre le Grand (1714), et tout ce qui va avec.
@Drumont
Vérification faite, Bloom y fait systématiquement référence, parmi d’autres invectives, pour tenter de discréditer ses contradicteurs ; et ça ne date pas d’hier
Une sorte de Lacombe Lucien mis au goût du jour, le gus ; enfin passons, le blog à connu de plus pitroyables extrémistes et, de ce point de vue, malgré tous ses efforts, il n’assure pas la relève et c’est tant mieux 🙂
à > a
Mon copain véto et bassiste…
Mon zami psy et flûtiste…
@ En fait j’y tiens plus par principe et pour un hypothétique lecteur hypocrite , mon frère,
——-
J’ai lu pmp tous les polars de Norek depuis dix ans, j’ai dit pourquoi j’avais apprécié ce bouquin qui offre une dimension supplémentaire dans son œuvre. Passoul le découvre comme tout le monde et ma soeur, pareil… Elle s’est enthousiasmée bcp plus que lui et en a bien mieux rendu compte. OK. Maintenant, forte de ce petit succès d’estime, elle exhorte tout le monde à lire ce bouquin pour « en causer » (sic). Et voilà qu’elle demande à Passoul de lui repasser ce qui était son apport « original », ce qu’il a fait mais qu’elle n’a pas vu…
Alors moi, je dis…, que tous les prétendus gaullistes de ce blog ne qui nous causent de Malaparte ne se souviennent plutôt trop d’Alain Peyrefitte…, pas le visionnaire de la Chine, non, mais l’essayiste des « Chevaux du Lac Ladoga », dédié au pouvoir judiciaire de son époque… C’était dans les années 1977, quand le fameux rapport « Réponses à la violence » venait de sortir sous son autorité. Il inaugurait déjà une inflexion bien droitière du de la justice pénale face au pouvoir exécutif et législatif, en prenant le contre pied d’une magistrature prétendument « rouge » à l’époque qi avait tendance à balayer le « sentiment d’insécurité », slogan idéologique tarte à la crème reposant sur rien de tangible en matière de criminalité. Marie Sasseur fera certainement le lien Norek avec la métaphore « blanche » des chevaux du lac Ladoga, le bris de glace ou du bruissement de la neigg…
https://www.babelio.com/livres/Peyrefitte-Les-chevaux-du-lac-Ladoga/478315
Drummondville, une charmante petite ville du Québec, entre nous, sous les couleurs de l’été des Indiens finissant…
« Ne pas oublier l’invasion de la Finlande voulue par Pierre le Grand (1714) »
si, comme certains le voulaient, on avait créer l’OTAN en 1650 et que les finlandais soient rentrés dans l’OTAN en 1710 Pierre le Grand il l’avait dans le baigneur.
c’est même pour ça que comme dit passou, dont je viens d’apprendre qu’il n’est pas historien (nul n’est parfait…), le peuple finlandais a émis la volonté d’entrer dans l’OTAN c’est juste pour ça !
ça fait 2 ans que les finlandais ne peuvent pas ouvrir un journal où il n’est pas écrit en première page que Poutine c’est le nouveau Pierre le Grand, les mecs on peut les blâmer, même dans les sectes ça fonctionne exactement pareil.
ouppss : on ne peut pas les en blâmer avec une double négation.
l’Histoire c’est bien, mais il ne faut pas tomber dans le piège de se mélanger les pinceaux.
exemple au hasard : le neveu de JF Kennedy a dit que le parti démocrate du temps de son oncle et de son père n’a absolument rien à voir avec le parti démocrate d’aujourd’hui.
en plus c’est vrai.
et ce serait une très grave erreur de lire une biographie de JFK e n se disant que Biden ou Harris c’est la même chose parce que leur parti est le même.
après je sais bien que c’est pas facile de demander aux gens d’entrer dans des systèmes complexes de pensée, mais il faut essayer de faire l’effort.
et si Poutine ne veut pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN c’est bien plus lié aux théories fumeuses des néoconservateurs américains et européens qu’à Pierre le Grand.
je veux dire nous un a le même problème avec les corses : si un parisien construit une villa au bord de la mer les mecs il la font sauter, et si ces parisiens décident de s’emparer de la Corse et virer les corses de leur île pour investir dans l’immobilier touristique personne n’ira faire un quelconque rapprochement avec Napoléon Bonaparte !
en fait l’Histoire c’est un truc hyper complexe qu’il faut savoir manipuler avec précaution.
avant j’aurais pu dire qu’en sa qualité d’historien passou aurait pu le confirmer, mais main,tenant que je sais qu’il n’est pas historien je ne vois plus trop son utilité…
en fait si on veut résumer la situation en 2 mots on peut dire que le projet premier des néoconservateurs américains est de pouvoir mettre des missiles sur la place rouge à Moscou pointés sur le Kremlin.
et si on regarde à quelle vitesse l’otan s’élargit ils peuvent y parvenir dans pas longtemps.
après c’est sûr que Pierre le Grand n’aurait pas non plus adhéré à ce projet, mais à ce compte là on peut dire que tous les russes sont des Pierre le Grand.
par contre pour les passionnés d’histoire je conseille d’écouter cette interview datant de 2019 du futur conseiller du futur président ukrainien parce que dans l’histoire le truc passionnant aussi ce sont ceux qui ont des boules de cristal pour réussir à prédire l’avenir :
REPUBLIQUE DES LIVRES
La RdL, Agora ensoleillée devenue, hélas, Ring saignant, vide de sens !
@Et voilà qu’elle demande à Passoul de lui repasser ce qui était son apport « original », ce qu’il a fait mais qu’elle n’a pas vu…
Non, et je ne vais pas retenter une nouvelle fois de poster la partie de mon commentaire qui a disparu.
Si c’est perdu pour tout le monde, ça n’a finalement aucune importance, j’ai lu ce roman, c’est ok.
@Ring saignant, vide de sens !
Le plus rigolo, c’est que la partie de mon commentaire de lecture de ce roman » les guerriers de l’hiver « , commentaire scindé en trois parties, dont seules deux parties sont lisibles ici, de terminait, au sens propre, sur un ring, plein de classe et d’élégance.
Sur ce, je vais m’estomper, aussi.
Bon.
G retrouvé mon gant de crin. J’y pensais tous les jours depuis un moment.
G perdu ma boîte à coudre, ce qui est très pénible.
Ring saignant. J’y pensais hier : les hommes qui ont leurs règles, qu’elle horreur ! Leurs petites crises, gueulardes. Faut se les fader. Avec leurs aigreurs d’estomac. Je ne parle pas de toi.
quelle horreur.
Me les suis tapées de douze à cinquante quatre ans ces putains de coulées de sang que tu ne contrôles pas.
Et on vient nous copier sur ce point là, difficile à vivre ?
—-
Avant hier, ai pensé soudainement que j’avais la foi, solidement ancrée et chevillée au corps. Pas besoin, nul besoin de convaincre qui que ce soit. Ni d’être convaincue du contraire. Cela m’appartient.
En //, ai songé que le terme force tranquille me convient bien. Stable, puissante, déterminée. Les larmes derrière moi, et la force séculaire qui m’envahit.
Hier et avant hier, deux personnes se sont manquées face à moi.
La première, désenchantement, je la fuis, une espèce d’enfant gâtée qui se la pète. La seconde, je lui ai dit, quatre fois. Une fille « massacrée » par sa mère qui a honteusement privilégié le fils, a en faire une pointure. Elle restant au ras du plancher des vaches et des moutons.
Tous les dons que j’ai, je les distribue sans parcimonie, mais dès que je suis maltraitée, je me rétracté illico.
Je me rétracte illico.
Je suis réfractaire aux compliments les recevoir et les faire, mais ai réalisé récemment que j’étais trop sévère ; je dois, il faut, y a qu’à, faucon, assouplir le tempérament et le caractère tant qu’à faire.
Ma maman est malade. Elle n’aura pas de visite, ni aujourd’hui, ni demain. Personne pour la soigner, la bichonner, la prendre dans ses bras. En 2023, elle a été visitée un dimanche sur l’année entière par son cadet, et un dimanche celui de la fête des mères par son aînée : deux dimanches sur un an.
Je pense beaucoup à mon papa ces temps.
Elle a la crève, ma mère.
Marie Sasseur.
Non seulement c’est brillant, mais en plus, c’est passionnant.
Il est la seule à bosser incessamment et tout le temps. Et sérieux comme Rosanette. Et toujours dans le sujet.
Moi, je suis des glandus, sur ce blog.
De l’été je n’ai rien lu à l’exception de Marguerite Y. qui m’a saisie sérieusement.
En //, et sans le faire exprès, Marie Sasseur me traite de rosse, depuis des années, m’injurie copieusement et me taxe d’alcoolique.
Et je la remercierais de ses commentaires talentueux ?
Et bien non.
Qu’elle commence à me respecter.
Et si je passe le gant de crin sur mes fesses, ce n’est pas pour qu’on me lèche le cul.
Eh non.
Cette femme, devenue veuve, de par la folie sanguinaire d’un grand taré, et qui ne renonce à aucune de ses convictions.
La foi, ce n’est pas en la religion – non-( même si pour moi, personnellement, s’y ajoute la religion), mais c’est en ses valeurs et ses profondes convictions concernant l’homme qui a toute sa puissance et toutes ses chances de s’en sortir.
. Le président français a jugé « tout à fait inacceptable » que les troupes de l’ONU soient ainsi « visées délibérément par les forces armées israéliennes ».
Qu’est-ce, qui arrêtera Netyanahou ?
Dans la Bible, dit Edmond Dantès, il est dit que « les fils paieront pour les crimes de leurs pères ».
Il n’est rien dit concernant les filles.
Il faut le lire ça
« Au procès des viols de Mazan : « C’est sa maison, sa chambre, son lit, sa femme. J’ai fait confiance à ce monsieur » » dans Le Monde.fr
Et ne pas y croire.
Je ne suis rien
Je ne suis personne.
Je ne suis pas intéressant.
C’est l’exact contraire. Chacun ne peut se convaincre que par lui-même.
J’ai essayé hier un nouvel éclair à la cacahouète, c’est chouette!
( Pas comme sur ce blog où tout fout le camp, même et surtout les ridicules auto congratulations à la marisasse.)
Rose vous nous faites du sous Pessoa!
🙂
du sous Pessoa!
De « bureau de tabac », par exemple.
Voilà
Tako-tsubo
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_tako-tsubo
Ce n’est pas du chiqué.
Un éclair a la cacahuète : c’est du chiqué.
Ai essayé cet été une baguette à la lavande, très sceptique. C’était délicieux => brevet déposé à l’INPI.
Sous Pessoa. Fais comme je peux. Pas plus pas moins.
Un éclair a la cacahuète : c’est du chiqué.
Non, certes pas. C’est peanut comme il se nomme! 🙂
J’arrêterai là mes commentaires :
https://www.midilibre.fr/2024/10/09/le-prix-nobel-de-chimie-a-ete-decerne-trois-americains-recompenses-pour-leurs-recherches-sur-la-structure-des-proteines-12249607.php
Le Nobel, c pas grave. L’exception étant qu’ils aient, les trois, accomplis quelque chose de quasiment impossible. Et là, chapeau bas, messieurs ! (Ce n’est pas de l’ordre du bureau de tabac, réservé aux femmes, sauf à Marseille, où ce sont les hommes et seulement les hommes).
Bureau de tabac, par Fernando Pessoa. @rose.
Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.
Fenêtres de ma chambre,
de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l’on savait ce qu’elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.
Je suis aujourd’hui vaincu, comme si je connaissais la vérité;
lucide aujourd’hui, comme si j’étais à l’article de la mort,
n’ayant plus d’autre fraternité avec les choses
que celle d’un adieu, cette maison et ce côté de la rue
se muant en une file de wagons, avec un départ au sifflet venu du fond de ma tête,
un ébranlement de mes nerfs et un grincement de mes os qui démarrent.
Je suis aujourd’hui perplexe, comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd’hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d’en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans.
J’ai tout raté.
Comme j’étais sans ambition, peut-être ce tout n’était-il rien.
Les bons principes qu’on m’a inculqués,
je les ai fuis par la fenêtre de la cour.
Je m’en fus aux champs avec de grands desseins,
mais là je n’ai trouvé qu’herbes et arbres,
et les gens, s’il y en avait, étaient pareils à tout le monde.
Je quitte la fenêtre, je m’assieds sur une chaise. À quoi penser ?
Que sais-je de ce que je serai, moi qui ne sais pas ce que je suis ?
Être ce que je pense ? Mais je crois être tant et tant !
Et il y en a tant qui se croient la même chose qu’il ne saurait y en avoir tant!
Un génie ? En ce moment
cent mille cerveaux se voient en songe génies comme moi-même
et l’histoire n’en retiendra, qui sait ?, même pas un ;
du fumier, voilà tout ce qui restera de tant de conquêtes futures.
Non, je ne crois pas en moi.
Dans tous les asiles il y a tant de fous possédés par tant de certitudes !
Moi, qui n’ai point de certitude , suis-je plus assuré, le suis-je moins ?
Non, même pas de ma personne…
En combien de mansardes et de non-mansardes du monde
n’y a-t-il à cette heure des génies-pour-soi-même rêvant ?
Combien d’aspirations hautes, lucides et nobles –
oui, authentiquement hautes, lucides et nobles –
et, qui sait peut-être réalisables…
qui ne verront jamais la lumière du soleil réel et qui
tomberont dans l’oreille des sourds ?
Le monde est à qui naît pour le conquérir,
et non pour qui rêve, fût-ce à bon droit, qu’il peut le conquérir.
J’ai rêvé plus que jamais Napoléon ne rêva.
Sur mon sein hypothétique j’ai pressé plus d’humanité que le Christ,
j’ai fait en secret des philosophies que nul Kant n’a rédigées,
mais je suis, peut-être à perpétuité, l’individu de la mansarde,
sans pour autant y avoir mon domicile :
je serai toujours celui qui n’était pas né pour ça ;
je serai toujours, sans plus, celui qui avait des dons ;
je serai toujours celui qui attendait qu’on lui ouvrît la porte
auprès d’un mur sans porte
et qui chanta la romance de l’Infini dans une basse-cour,
celui qui entendit la voix de Dieu dans un puits obstrué.
Croire en moi ? Pas plus qu’en rien…
Que la Nature déverse sur ma tête ardente
son soleil, sa pluie, le vent qui frôle mes cheveux ;
quant au reste, advienne que pourra, ou rien du tout…
Esclaves cardiaques des étoiles,
nous avons conquis l’univers avant de quitter nos draps,
mais nous nous éveillons et voilà qu’il est opaque,
nous nous éveillons et voici qu’il est étranger,
nous franchissons notre seuil et voici qu’il est la terre entière,
plus le système solaire et la Voie lactée et le Vague Illimité.
(Mange des chocolats, fillette ;
mange des chocolats !
Dis-toi bien qu’il n’est d’autre métaphysique que les chocolats,
dis-toi bien que les religions toutes ensembles n’en apprennent
pas plus que la confiserie.
Mange, petite malpropre, mange !
Puissé-je manger des chocolats avec une égale authenticité !
Mais je pense, moi, et quand je retire le papier d’argent, qui d’ailleurs est d’étain,
je flanque tout par terre, comme j’y ai flanqué la vie.)
Du moins subsiste-t-il de l’amertume d’un destin irréalisé
la calligraphie rapide de ces vers,
portique délabré sur l’Impossible,
du moins, les yeux secs, me voué-je à moi-même du mépris,
noble, du moins, par le geste large avec lequel je jette dans le mouvant des choses,
sans note de blanchisseuse, le linge sale que je suis
et reste au logis sans chemise.
(Toi qui consoles, qui n’existes pas et par là même consoles,
ou déesse grecque, conçue comme une statue douée du souffle,
ou patricienne romaine, noble et néfaste infiniment,
ou princesse de troubadours, très- gente et de couleurs ornée,
ou marquise du dix-huitième, lointaine et fort décolletée,
ou cocotte célèbre du temps de nos pères,
ou je ne sais quoi de moderne – non, je ne vois pas très bien quoi –
que tout cela, quoi que ce soit, et que tu sois, m’inspire s’il se peut !
Mon coeur est un seau qu’on a vidé.
Tels ceux qui invoquent les esprits je m’invoque
moi-même sans rien trouver.
Je viens à la fenêtre et vois la rue avec une absolue netteté.
Je vois les magasins et les trottoirs, et les voitures qui passent.
Je vois les êtres vivants et vêtus qui se croisent,
je vois les chiens qui existent eux aussi,
et tout cela me pèse comme une sentence de déportation,
et tout cela est étranger, comme toute chose. )
J’ai vécu, aimé – que dis-je ? j’ai eu la foi,
et aujourd’hui il n’est de mendiant que je n’envie pour le seul fait qu’il n’est pas moi.
En chacun je regarde la guenille, les plaies et le mensonge
et je pense : « peut-être n’as-tu jamais vécu ni étudié, ni aimé, ni eu la foi »
(parce qu’il est possible d’agencer la réalité de tout cela sans en rien exécuter) ;
« peut-être as-tu à peine existé, comme un lézard auquel on a coupé la queue,
et la queue séparée du lézard frétille encore frénétiquement ».
J’ai fait de moi ce que je n’aurais su faire,
et ce que de moi je pouvais faire je ne l’ai pas fait.
Le domino que j’ai mis n’était pas le bon.
On me connut vite pour qui je n’étais pas, et je n’ai pas démenti et j’ai perdu la face.
Quand j’ai voulu ôter le masque
je l’avais collé au visage.
Quand je l’ai ôté et me suis vu dans le miroir,
J’avais déjà vieilli.
J’étais ivre, je ne savais plus remettre le masque que je n’avais pas ôté.
Je jetai le masque et dormis au vestiaire
comme un chien toléré par la direction
parce qu’il est inoffensif –
et je vais écrire cette histoire afin de prouver que je suis sublime.
Essence musicale de mes vers inutiles,
qui me donnera de te trouver comme chose par moi créée,
sans rester éternellement face au Bureau de Tabac d’en face,
foulant aux pieds la conscience d’exister,
comme un tapis où s’empêtre un ivrogne,
comme un paillasson que les romanichels ont volé et qui ne valait pas deux sous.
Mais le patron du Bureau de Tabac est arrivé à la porte, et à la porte il s’est arrêté.
Je le regarde avec le malaise d’un demi-torticolis
et avec le malaise d’une âme brumeuse à demi.
Il mourra, et je mourrai.
Il laissera son enseigne, et moi des vers.
À un moment donné mourra aussi l’enseigne, et
mourront aussi les vers de leur côté.
Après un certain temps mourra la rue où était l’enseigne,
ainsi que la langue dans laquelle les vers furent écrits.
Puis mourra la planète tournante où tout cela s’est produit.
En d’autres satellites d’autres systèmes cosmiques, quelque chose
de semblable à des humains
continuera à faire des genres de vers et à vivre derrière des manières d’enseignes,
toujours une chose en face d’une autre,
toujours une chose aussi inutile qu’une autre,
toujours une chose aussi stupide que le réel,
toujours le mystère au fond aussi certain que le sommeil du mystère de la surface,
toujours cela ou autre chose, ou bien ni une chose ni l’autre.
Mais un homme est entré au Bureau de Tabac (pour acheter du tabac ?)
et la réalité plausible s’abat sur moi soudainement.
Je me soulève à demi, énergique, convaincu, humain,
et je vais méditer d’écrire ces vers où je dis le contraire.
J’allume une cigarette en méditant de les écrire
et je savoure dans la cigarette une libération de toutes les pensées.
Je suis la fumée comme un itinéraire autonome, et je goûte, en un moment sensible et compétent,
la libération en moi de tout le spéculatif
et la conscience de ce que la métaphysique est l’effet d’un malaise passager.
Ensuite je me renverse sur ma chaise
et je continue à fumer
Tant que le destin me l’accordera je continuerai à fumer.
(Si j’épousais la fille de ma blanchisseuse,
peut-être que je serais heureux.)
Là-dessus je me lève. Je vais à la fenêtre.
L’homme est sorti du bureau de tabac (n’a-t-il pas mis la
monnaie dans la poche de son pantalon?)
Ah, je le connais: c’est Estève, Estève sans métaphysique.
(Le patron du bureau de tabac est arrivé sur le seuil.)
Comme mû par un instinct sublime, Estève s’est retourné et il m’a vu.
Il m’a salué de la main, je lui ai crié: « Salut Estève ! », et l’univers
s’est reconstruit pour moi sans idéal ni espérance, et le
patron du Bureau de Tabac a souri.
Álvaro de Campos, 15 janvier 1928.
“Grande colère”
Langue française
Solutionner ?
« Nous voulons bien essayer de solutionner votre problème, mais il faudrait d’abord nous l’expli-cationner. » (Réplique de Clemenceau à Paul Deschanel qui lui avait demandeé de « solutionner » un problème)
@ r^z (Je ne parle pas de toi). Merci à luij.
@ JJJ / Qu’en est-il des dysménorrhées chez les transgenres, je n’arrive pas à y voir clair et tous les mois, j’ai mal au ventre.
@ aujourd’hui, mon frère, il y a 36 ans. Je l’aime et l’aimerai toujours.- Enlever l’amiante.
@ Elle traverse une mauvaise passe. Je l’embrasse, cela va passer. Oui.
@ Non, je n’ai jamais méprisé Emma Bàvary, l’héroïne de Flaubert. Mais on doit la laisser se reposer bien au chaud, car elle l’a bien mérité.
Bàv (12.10.24_9.50)
@ Sur ce, je vais m’estomper, aussi.
Bonne estompe alors, et moij vais trier me pinceaaux pour me faire Mac’Koirelle, futur polklie 🙂
Eh ben… je sens que ça va être beau.
Qu’est-ce, qui arrêtera Netyanahou
–
Vu d’où il vient et à quoi il a été d’abord formé : rien.
Israël a rencontré son Napoléon sur le tard.
Attention à la lavande, Rose. Perturbateur endocrinien probable et sans doute puissant.
Je vous déconseille formellement toute ingestion ou utilisation sur peau et muqueuses. Pour parfumer l’air si vous voulez.
Je suis le premier embêté parce que, si je n’aime pas du tout le parfum de la lavande, j’aime bien sa présence subtile dans le ras-el-hanout. Donc ça fait lobgtemps que je n’en consomme plus et aussi je regarde attentivement la composition des tisanes.
Ce matin j’ai écouté Alain Finkielkraut parler de Flaubert et c’était du nectar. J’apprécie énormément Finkielkraut. Nous avons tous les deux une perception du monde et une sensibilité proche.
Israël a rencontré son Napoléon sur le tard.
Sur le retour. Y a pas une île d’Elbe pas loin ?
Lavande.
G mangé une fois cette baguette. C loin de chez moi au moins 40km. Néanmoins m, j’ai participé à la récolte plusieurs années, en fait des bouquets séchés, fuseaux (tutoriel offert par Rosanette, il y a qq plombes, six ans environ) à être dans mes armoires (hein Noémi ?). Et lorsque l’on a une blessure cutanée sans muqueuse, il n’y a pas de meilleur cicatrisant que l’essence de lavande.
Bureau de tabac, par Fernando Pessoa. @rose.
Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.
C’est tabsolument magnifique.
Mais moi, las, je suis un petit quelque chose, hors tout bureau de tabac. Et je tiens droite.
Lirai la prose poétique ensuite.
Oui.
Elle a beaucoup de chagrin pck elle ne comprend rien. Et surtout, pourquoi sa vie aboutit à cela. Elle demande « mais qu’est-ce que j’ai fait ? ».
Pessoa en train de déguster son petit blanc dans son café préféré, glandeur suprême dans un pays qui n’en compte guère.
Bien sur que si, il existe fe bien meilleurs cicatrisants que la lavande ! A commencer par la vitamine A en pommade (respecter doses prescrites et durée d’utilisation). Et tout un tas d’autres pommades que l’on trouve en pharmacie, bien plus efficace que la lavande.
AU MOINS 2 choses qui ne conviennent pas du tout dans le budget de Barnier :
– vouloir faire machine arrière concernant l’artificialisation des sols. Erreur considèrable.
– ne pas moduler la durée le gel des pensions de retraites en fonction du montant des retraites (c’est à dire, par exemple, geler 6 mois à partir de 2500 euros perçus par personne, 1 an à 3000, 1 an 1/2 à 3500 etc…)
Et bien sur aucun gel sous 2500.
Rien que l’idée de l’émission de Finkielkraut sur Flaubert, ce matin, m’a fait éteindre le poste vite fait. Après, je m’en suis voulu, bien sûr. Les invités de F. sont souvent pertinents, ils sont savants et ce sont généralement des intellectuels dont on ne peut nier la probité morale. Mais c’est juste le pourquoi du comment de leur invitation par Finkelkraut qui m’est insupportable. Oh, F. cherche souvent une sorte de « confrontation », un « pour », un « contre », sur tel sujet littéraire ou de société, pour faire mine d’un débat équitable. Mais en fait, dès le départ, F. est pour un camp (réactionnaire), et contre l’autre. Ce qui fait qu’en fait de débat égalitaire, on est à deux contre un. Vous allez me dire qu’en ce qui concerne une critique littéraire de Flaubert, il ne s’agit pas de politique… Bof. Finkelkraut sait ce qu’il fait. En ces temps de procès Mazan, convoquer le personnage de Charles « contre » celui d’Emma, c’est déjà politique.
Bref, ces jeux me fatiguent. Pendant disons dix ans de ma vie, j’aimais ça, surtout le samedi matin où écouter France Cul pendant que je faisais mon repassage hebdomadaire m’aidait à m’évader, à faire agir mon cerveau contre mes doigts quotidiens appliqués à passer le fer. Et j’aimais déjà beaucoup râler contre ce que j’entendais, surtout les arguties finkielkrautiennes… Mais là, je dois bien avouer que je dois me forcer. Le truc bien, c’est que je ne repasse plus. La famille, pour laquelle je passais deux heures à produire des tas de linges impeccablement pliés, famille que j’avais eu tant de peine à tenter de faire exister n’est plus qu’un lambeau de ma mémoire. Et comme j ‘accepte que mes torchons ne soient plus au carré, comme on disait dans les chambrées militaires, je ne m’impose plus les émissions d’Alain Finkelkraut. Que ce dernier repose en paix, en quelque sorte. Ahaha.
bien plus efficace.
Nous chez nous, on vit comme ça, D.
Presque on mettrait du purin de vache et on boirait l’urine des moutons et le lait des juments allaitantes pour le colostrum.
Je vis dans l’arrière-pays, D.(Merci pour la barre =>pas de gel ses retraités, merci, merci.)
Mathilde clopine est-elle tombée dans le bain Panot?
Homme pas homme, je repasse encore et j’aime ça.
à probité* morale
*Qualité de quelqu’un qui observe parfaitement les règles morales, qui respecte scrupuleusement ses devoirs, les règlements, etc.
à probité* morale
Toujours le mot superfétatoire.
Trouillefou avoue qu’elle éprouvait de la satisfaction à repasser en écoutant Finkielkraut.
Notez, et alii.
Oui, dire « probité morale », c’est redondant. Mais en ces temps troublés, vu que la morale c’est devenu n’importe quoi, comme s’il n’y avait pas d’autre choix entre une permissivité laxiste et un ordre totalement réactionnaire, je trouve que cette redondance a du sens. On peut rejeter la morale religieuse, approuver la « libération sexuelle » (par exemple), se réjouir que les vrais mots qualifient les vrais faits, et pourtant penser que la « morale » n’est que l’habillage d’une société dont le squelette repose sur la solidité des os de la domination, qui est le réel problème. Et la chair souffre, elle. Peut-être une nouvelle morale devrait voir le jour ? (et, tant qu’on y est, une sixième république, ahaha derechef ?)
Le fer à repasser ce n’est pas une mince affaire!
Je vais trop vite, là. Les pensées se bousculent. Et je me méfie de mes affects. Mais pourtant, oui, éteindre le poste… J’ai eu raison, ce matin.
Le faire à re-passé. Vous auriez pu le trouver tout seul, petit troll.
« une et un ordre totalement réactionnaire, »
Quel rapport face à une éthique?
permissivité laxiste = redondant!
Un ordre, c’est un ordre il ne peu sémantiquement s’ exprimer à moitié!Totalement est encore redondant. 🙂
il ne peut
A côté de ses mots comme à côté de la vie, notre clopine Panot.
Bye!
Ah, si c’était seulement vrai, votre « bye », Morale sed, mais c’est vous qui allez nous mettre votre botte cloutée sur notre tête, bien ras, au fond du caniveau. Ce n’est pas un ‘au revoir », c’est juste une menace. Au revoir, moi aussi, aux prochaines élections, si cela veut dire encore quelque chose, puisque… On s’en fout totalement, de nos jours, des résultats des urnes. Y’aurait pas comme un problème ?
fer ?
Man Ray, Le Cadeau, réplique de l’original disparu, 1921
https://delibere.fr/banksy-vs-marcel-siecle-de-retard-lart-morceaux-3/
Un peu de divertissement.
Une petite autre :
Nordic Award: for outstanding art from Nordic countries
Maren Dagny Juell: Human Resource The Musical
The Norwegian artist Maren Dagny Juell composed Human Resource The Musical, a critique of corporate language, featuring an AI-generated female avatar. The mannequin is on the point of giving a musical TED-style talk about the effective use of Human Resources when she bursts into song as the lecture hall turns into an office landscape where she performs a Disney-like musical replete with office furniture and machinery.
ART NEWSPAPER
Krannert Art Museum Presents Millie Wilson: The Museum of Lesbian Dreams
This is the first retrospective of contemporary artist Millie Wilson, whose work examines stereotypes and media representations regarding sexuality and gender identity. On view in Champaign, Illinois.
If celestial transport is the result of Stendhal Syndrome, it’s also the goal of the eponymous slideshow — in illustrating her own, Goldin aims to reproduce the experience for the viewer.
https://hyperallergic.com/956629/nan-goldin-celestial-sensations-gagosian/
@et alii
Nan Goldin, autocritique (mienne interprétation)
https://lesempio.blogspot.com/2019/03/nan-goldin-amanda-in-mirror_79.html
A propos de Flaubert.En politique l’écrivain est curieux, paradoxal, sinueux souvent farouche et peu nuancé . dans ses lettres il utilise les mots les plus durs pour se moquer et dévorer à pleines dents la Bourgeoisie, et sa bête noire « le Bourgeois » .Tout Pouvoir en place, est vite qualifié de « canaille ». Parfois il rêve d’une « tyrannie éclairée » mais quand arrive Napoléon III .Apres le coup d’Etat il devient l’habitué des salons de la Princesse Mathilde. Lui, l’ours solitaire,le sauvage , est flatté que cette protectrice des Arts l’invite régulièrement dans son salon .Il se montre même empressé et vaguement obséquieux. Pour mettre en évidence son côté généreux, ouvert, « de gauche » on cite souvent cette réflexion de Flaubert devant des « Bohémiens» rencontrés à Rouen. Il écrit le 12 juin 1867 à George Sand
« […] Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols – Et j’ai entendu de jolis mots à la Prud’homme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre.
C’est la haine que l’on porte au Bédouin, à l’hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Il est vrai que beaucoup de choses m’exaspèrent. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.»
Admirable !On le croirait presque socialiste.Mais il faut aussi savoir qu’il avait écrit en 1868 »Le néo-catholicisme d’une part et le Socialisme de l’autre ont abêti le France. Tout se meut entre l’Immaculée conception et les gamelles ouvrières. » Il s’adresse à George Sand,elle socialiste, en date du 7 octobre 1871 :
« L’instruction publique ne fera qu’augmenter le nombre des imbéciles … ( …).
Ou : »Le suffrage universel tel qu’il existe est plus stupide que le droit divin … ( …)
« L’instruction primaire nous a donné la Commune ».
Cette Commune, voilà comment il l’a juge .Le 29 avril ,à George Sand : Quant à la Commune, qui est en train de râler, c’est la dernière manifestation du moyen âge. La dernière ? Espérons-le !
Je hais la démocratie (telle du moins qu’on l’entend en France), c’est-à-dire l’exaltation de la grâce au détriment de la justice, la négation du droit, en un mot l’anti-sociabilité. La Commune réhabilite les assassins, tout comme Jésus pardonnait aux larrons, et on pille les hôtels des riches, parce qu’on a appris à maudire Lazare, qui était, non pas un mauvais riche, mais simplement un riche.
Enfin, il croit en la rumeur répandue dans « Le Figaro » qui annonçait dans la presse que certaines « pétroleuses » se donnaient au premier venu pendant l’insurrection,notamment la pétroleuse Papavoine arrêtée et jugée à Versailles les 4 et 5 septembre 71. Flaubert qui, en général exècre l’Opinion, donne dans le panneau et croit en la rumeur .Il écrit en septembre 71 dans une lettre à la princesse Mathilde et une autre à George Sand, « Une pétroleuse, qui a subi au milieu des barricades les hommages de 18 citoyens, en un seul jour ! Cela est roide, et dépasse de beaucoup la fin de la pauvre Éducation sentimentale, où les héros se bornent à offrir des fleurs, passage déclaré cynique ! » Est-ce un simple trait d’ironie ?
MERCI RENATO
CE N4ESY PAS DE L4IRONIE? MAIS IL NE SERA PAS DIT QUE nous n’aurons pas eu la possibilié d’entendre le shofar qu’on fait sonner pour les grandes fêtes;
ici,ce n’est pas « rituel », mais quand même par un
souffleur capable:
https://www.youtube.com/watch?v=Q6DKKTDCi1U
Paul Edel ce que vous écrivez est absolument magnifique !
quant à l’émission de Finky sur Flaubert ça donne hyper envie d’aller l’écouter en podcast.
toutefois, avant d’écouter l’émission, j’aimerais être rassuré juste sur un point, je sais que pour beaucoup ce point n’est pas très important, mais pour ça l’est, aussi j’en appelle à vous chers amis fidèles de la littérature…
j’imagine bien qu’ils vont parler de la bêtise et des galipettes à Emma, mais quelqu’un peut-il m’assurer, me jurer sur la vie de Paul Edel, que dans cette émission » à aucun moment, personne ne dit un truc du genre « le Beau dit le Vrai »
sérieux là avec l’Ukraine et LCI j’ai atteint un point max de tolérance, et là, si en plus j’entends dans mon poste quelqu’un dire « le Beau dit le Vrai » limite je fais sauter la médiathèque de mon quartier.
je ne veux pas sombrer dans un quelconque complotisme visant Flaubert, mais avant d’aller écouter l’émission à Finky quelqu’un peut-il m’assurer qu’à aucun moment il n’y de propos russophobes du genre Dosto lui il ne s’est jamais moqué d’un seul de ses personnages alors que comme Flaubert c’est un type courageux il passe son temps à se moquer de tous ses personnages ??
misère de misère je viens d’aller voir sur le site de FC : Finky avait 2 invités parmi lesquels Bernadette Lafon !
Lafon parlant d’Emma… ça je sais pas si je vais pouvoir supporter.
sérieux pourquoi il a pas invité plutôt Catherine Millet ?
avec Lafon on va tomber dans un truc du genre religieux, et le dernier truc que j’ai envie en ce moment c’est entrer dans une secte avec Bernadette Lafon comme prêtresse en chef !
on a déjà entrainé un pays européen dans un suicide collectif on va refaire la même chose avec la France.
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