de Pierre Assouline

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La République des livres
On peut tomber amoureux d’une statue

On peut tomber amoureux d’une statue

Aimer une œuvre d’art, c’est courant. Mais l’aimer à la folie et nourrir une véritable passion amoureuse pour elle ? Faut voir. Un tableau, c’est difficile. Les experts conviennent que si la peinture peut provoquer de fortes émotions, elle n’entraîne généralement pas de transports susceptibles d’altérer le jugement. Même si nous avons tous connus des gens si épris d’une toile, un portrait le plus souvent, qu’ils ne pouvaient s’empêcher de l’embrasser. L’image est fixe et intouchable alors qu’on peut tourner autour d’une sculpture, et il est permis de la caresser. Cela dit, le fameux syndrome de Stendhal ne touche pas particulièrement les visiteurs de la galerie des Offices mais plus généralement les touristes victimes d’un trop plein de beauté artistique à l’issue d’un grand tour de Florence : musées, églises, monuments… En fait, il semble que cette passion se focalise sur les sculptures, notamment les statues.

Cette tendance porte un nom qui sert de titre au bref , étrange et original essai de Laura Bossi De l’agalmatophilie (50 pages, 12 euros, L’Echoppe). Du grec agalma pour statue ou image, et philia pour amour. C’est peu dire qu’il comble un vide : la bibliographie est quasi muette sur le sujet. Pour le développer dans ce texte clair, dense, érudit, au souci plus historique que littéraire, l’auteur a puisé pour l’essentiel dans des travaux de recherche en anglais, en italien et en allemand. On n’attendait pas vraiment Laura Bossi sur ce terrain-là. Neurologue et philosophe des sciences, elle est surtout connue pour ses livres sur l’Histoire naturelle de l’âme, sur les frontières de la mort et par ses prises position dans les questions de bioéthique et de dons d’organes. Encore que l’amour des statues a partie liée avec la morbidité, la mélancolie et la nécrophilie : 

« Ce sont les bras apaisants de la mort que l’on cherche dans l’étreinte marmoréenne ».

Cette histoire commence avec Pygmalion, celui des Métamorphoses d’Ovide, amoureux d’une Vénus en ivoire sortie de ses propres mains. Tout ce qui viendra ensuite sera d’une manière ou d’une redevable à ce mythe, que ce soit par les livres avec le Frenhofer délirant de Balzac (Le chef d’œuvre inconnu) ou à travers les Pygmalion de Falconet, Delvaux et autres. L’auteur a le mérite de nous faire (re)découvrir, en peu de pages, un grand nombre d’œuvres en y pointant une dimension agalmatophilique qui nous avait échappé. Ainsi dans le Royaume de ce monde (1949) cette scène troublante où Alejo Carpentier montre le nègre Soliman lorsqu’il voit au Palazzo Borghese la statue de Pauline Bonaparte qu’il avait autrefois massée. Ou encore dans Le Tambour (1959), ces pages où Günter Grass fait apparaître le personnage de Herbert, gardien du musée de la marine à Dantzig, amoureux de Niobé, maléfique figure de proue sculptée.

Dès 1893, dans son fameux Psychopathia Sexualis, Krafft-Ebing décrivait des cas de voyeurs et de frotteurs. Des passages à l’acte y sont étudiés. Peu après, Freud y revenait dans son étude sur la Gradiva de Jensen, bas-relief de l’époque romaine représentant une jeune fille qui marche, observée au musée du Vatican. Discrète mais riche, la chronique intime des petits et grands musées fait état de cas d’abus sexuels commis sur des statues. Trop inconvenant pour être rendu public, il faut souvent attendre le recul des archives pour l’apprendre. Récemment encore, on a pu étudier le cas d’un notable français si épris de l’Aurore de Michel-Ange qu’il en fit faire une reproduction à l’identique par un sculpteur, non sans lui demander de l’adapter à ses besoins, de manière à lui faire subir un traitement de poupée gonflable.

Fétichistes et/ou idolâtres, ils éprouvent le sentiment de la chair au toucher de la statue de leurs rêves. Ils sentent la température du marbre se modifier au contact de leurs doigts. On comprend que l’agalmatophilie ait été classifiée au sein du DSM-IV, bible mondiale des psychiatres, au titre des perversions sexuelles sur des objets inanimés, même si cela reste un peu flou. Elle a connu une sorte d’âge d’or avec les Romantiques, leurs automates et leurs statues mouvantes (Villiers de l’Isle-Adam). Encore que par la suite, les Rilke, Nabokov et Aragon ont lâché la bride à leurs fantasmes avec le masque mortuaire d’une noyée dite « l’inconnue de la Seine ». Et aujourd’hui ? Le champ est vaste et vierge. On s’étonne que cela ne suscite pas davantage de vocation chez les jeunes chercheurs en histoire de l’art.

La vertu de ce petit livre est d’en contenir une dizaine d’autres en germe. Que de pistes ouvertes et d’intuitions en friche ! Mon seul petit regret est de n’y avoir pas trouvé trace du plus bandant monument funéraire du Père-Lachaise : celui du journaliste Victor Noir. Qui saura jamais expliquer pourquoi le sculpteur, qui l’a bronzifié en gisant dans l’état dans lequel il fut trouvé après son assassinat, a jugé bon le reproduire le sexe en érection, et quelle ! La théorie de filles et de femmes qui depuis des décennies n’hésitent pas à s’y frotter, s’y empaler, s’y tripoter, s’y lover témoigne de son inaltérable pouvoir d’attraction. C’est même devenu la partie la plus lustrée du gisant. De quoi ouvrir des perspectives à l’école française d’agalmatophilie.

(« Le marchand, critique et historien de l’art Bernard Berenson à la galerie Borghèse, Rome, 1955 » photo David « Chim » Seymour ; « Aurore », détail du tombeau de Laurent II de Médicis, 1526-1533, marbre, Basilique San Lorenzo de Florence, Sagrestia Nuova, Florence)

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commentaires

812 Réponses pour On peut tomber amoureux d’une statue

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…on peux rester en admiration,…comme apprécier une vie en partage,…avec des appréciations cadrées,…

…mais, aimer une statue,…un simulacre d’un état de la vie pétrifiée d’un modèle,…

…c’est éconduire la raison,…et vendre son appréciation et ses bourses aux artistes,…

…une  » bonne « ,…statue, pour ma collection,…passe encore,…
…aimer,…la pierre,…en vie de château comme tout les parasites  » libres « ,…etc,…

Une coquille dit: à

Au début du deuxième paragraphe, « Du grec agalma pour statut ou image »
*StatuE ?

C’est un très bel article.

xlew.m dit: à

Et une statue peut-elle tomber amoureuse d’un homme sensible, un écrivain par exemple (ou un faune veiné de marbre d’une femme) ? Il me semble que Cioran avait des craintes à ce sujet. Est-ce que le gisant de Victor Noir étanche la trace fossile d’un désir tenace par l’attraction qu’il n’est peut-être pas si innocent que ça à susciter chez la partie féminine de l’humanité ? En tout cas, au-delà d’une pure agalmatofolie (on dirait un mot tout droit sorti du jargon de la dentisterie), lorsqu’on visitait il y a quelques mois, chez eux à Dijon dans leur palais, les tombeaux des ducs de Bourgogne, quelque chose de chaud et de profond remuait en nous, certainement pas d’une nature exclusivement sexuelle, et de loin.

pour eux et pour deux dit: à

très beau sujet dont j espère qu’il suscitera des commentaires appropriés .
bonsoir P.Assouline et merci de ces images (que j’ai paisit à revoir)

pour eux et pour deux dit: à

que j’ai plaisir à revoir

explication de plage dit: à

« On peut tomber amoureux d’une statue »

Quelle richesse thématiques pour ce magnifique sujet Pierre Assouline que notre scientifique neurologue doit connaître jusqu’au bout de ses doigts.
Les terminaisons nerveuses du bout de nos doigts, infinies et extrêmement sensibles.
Laura Bossi, rond de bosse et Florence Braka qui nous parle de ce fameux Victor Noir et dont le nom se rapproche tellement de braquemart!

pour eux et pour deux dit: à

Il n’y a peut-être que P.Assouline pour ouvrir un si large compas à la curiosité sans préjugés étriqués , et c’est quand même du meilleur de son enseignement .

des journées entières dans les arbres dit: à

Érotisme des sculptures également. C’est ainsi que Victor Noir, illustre inconnu de son vivant, a acquis une célébrité posthume avec l’érection de sa statue funéraire. Mort tragiquement dans un duel, le jeune homme est représenté fort bien pourvu par Dame Nature sur son caveau, ce qui a entraîné une vague de fétichisme sans précédent. Pour lutter contre la stérilité ou ranimer sa virilité, visiteuses et visiteurs procèdent à de savants attouchements dont le bronze garde la trace, faisant de Victor Noir la braguette la plus lustrée du 20e arrondissement.

http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/les-dessous-du-pere-lachaise-01-09-2012-1501434_4.php

pour eux et pour deux dit: à

l’aspect « scientifique » ne m’excite pas , mais les autres m’intriguent .
j’ai aimé Seymour découvert à travers cette photo qui me touche toujours

des journées entières dans les arbres dit: à

« La théorie de filles et de femmes qui depuis des décennies n’hésitent pas à s’y frotter, s’y empaler, s’y tripoter, s’y lover »
je voudrais rien dire, ni demander, mais c’est pas un pur fantasme, ça ?!

pour eux et pour deux dit: à

je reconnais avoir éprouvé le désir de toucher certaies sculptures et apprécie les oeuvre contemporaines qui sollicitent explicitement des gestes des visiteurs , pour le malheur des galeristes et des musées : ce n’est pas simple du tout pour eux de gérer les effets ces « pulsions » (?)

explication ou bien regard dit: à

pour eux et pour deux dit: 9 août 2013 à 23 h 36 min

Les formes déployées en volume ne laissent jamais indifférent, vous avez raison de le souligner.
Question a priori de réalisme… mais regardez les installations de Louise Bourgeois, ses chambres dans lesquelles on peut carrément « entrer » et voir jusqu’au toucher.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…aimer des statues,…
…comme  » piliers « , en colonnes de marbre,…
…pour certains  » édifices ,…

…donc, à ma gauche les jardins suspendus des  » Adonis  » d’époque des dinosaures,…
…et, à ma gauche  » la fessée « ,…aux  » obits « , un doigt dans le cul,…en bas relief,…du contorsionniste,…

…un enseignement des dix commandements,…pour laisser, le champ libre aux exactions du seigneur aux innocents – les mains pleines,…des rituels j’adoube des bas-fonds,…etc,…
…Oui,…pour moi aussi,…encore une nouvelle couche de fromage,…sur mes Panzannis,…avec le relief au Bordeaux Clos à la moisson,…etc,…

…au pantographe – oscillant,…mais, c’est bien sûr,…aux forêts à tête diamantées,…

…l’atelier,…pour en graver les dix commandements en herbes du paradis d’usurpateurs,…seigneurs des arts & lettres,…& C° Trust,…parasites,…etc,…
…envoyer,…la poudre de sable,…pour un fini vernis au toucher,…etc,…O.K.,…

passou dit: à

Merci la Coquille.

John Brown dit: à

 » Peut-on tomber amoureux d’une statue?  » Non seulement on peut, mais on doit ; en tout cas, c’est préférable à n’importe quelle passion pour une femme en chair et en os et bien vivante (malheureusement). La pureté, la noblesse de l’élan amoureux ne risque pas de s’avilir au fil de manigances dégoûtantes. La bien-aimée ne vous assomme pas de ses récriminations, de ses préoccupations ménagères, de ses âneries, n’exige pas de vous, pour un oui pour un non, que vous vous dépassiez, que vous vous surpassiez, histoire de lui prouver que vous êtes digne d’elle, et ne vous importune jamais de ses soupçons jaloux. Ah quelle paix c’est que d’être amoureux d’une oeuvre d’art. Personnellement, depuis l’adolescence, je kiffe Madame Récamier sur son divan. Je ne me suis pas encore lassé de sa pose alanguie, de son chignon, de sa ceinture sous les seins. Jamais eu envie d’aller voir ailleurs. Je me plais en sa compagnie, je lui parle, je sais qu’elle me comprend, et, surtout, qu’elle m’approuve. Quelle vivante pourrait rivaliser avec une si belle, si douce, si invariablement souriante, si indulgente morte ?

explication ou bien regard dit: à

Pour en revenir à l’ Hermaprodite du Louvre, celui là même que j’ ai vu en visite de classe au Louvre, tout jeune ( en classe de cinquième ) et que j’ ai voulu aller y voir avec la main à l’époque…

LE DOS, ET LE DÉSIR DEVOIR
Mais la sculpture n’est pas la peinture. Elle est comme Pensée, l’héroïne du Père humilié &t Paul Claudel, «protégée par une sorte de figure sublime de !a pudeur. »193 Aveugle, «de ne pouvoir se voir être vue, elle semble à l’abri du seul regard qui dévoile. » Lorsque l’amateur d’art achève de visiter la Casa Borghese où sont exposés quelques chefs-d’œuvre du Bernin, son attention est attirée par une statue singulièrement touchante. Elle date de l’époque hellénistique. Découverte en 1619 dans le jardin d’un couvent, elle fut res­taurée par Le Bernin l’année suivante. Vendu en 1807 à Napoléon, l’origi­nal se trouve actuellement au Louvre. Le personnage gît sur un lit et nous tourne le dos. Certes, si nous n’étions pas informés qu’il s’agit d’Hermaphro­dite, sa pose nous laisserait probablement indifférents. La position du corps nous rassasie de courbes féminines tout en dissimulant les attributs virils. Tout se passe comme si l’exhibition du dos avait pour but d’escamoter la vue d’un élément qui, du coup, se fait l’objet de notre désir de voir. Le dos sert en quelque sorte de voile au phallus. Celui-ci ne peut être objectivé sans que sa visibilité ne mette en péril son statut véritable. Il n’est pas fait pour être vu mais pour être désiré. Il symbolise l’essence du désirant dans la mesure où son voilement se fait cause du désir.
Il apparaît donc que la sculpture, en nous tournant le dos, révèle que faces et profils sont enchaînés à un point aveugle. Cette zone de vulnérabi­lité – que Le Bernin compense en y plaquant l’emblème agressif de la vision (le chien Cerbère à trois têtes dans le Ravissement de Proserpine, le torse de la cuirasse dans le David] – trahit une solution de continuité dans l’en­veloppement des plans et des points de vue, dans la « chair » du Volume. Il se passe alors un phénomène comparable à ce que Magritte dépeint dans un tableau étrange, La reproduction interdite. »

193. Lacan, Le transfert,
Luc Richir, Essai sur la sculpture.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/65/Borghese_Hermaphroditus_Louvre_Ma231.jpg/800px-Borghese_Hermaphroditus_Louvre_Ma231.jpg

des journées entières dans les arbres dit: à

« Ce sont les bras apaisants de la mort que l’on cherche dans l’étreinte marmoréenne ».

La Fontaine n’a pas dit la même chose exactement que Laura Bossi.

Il s’y connaissait aussi en roche métamorphique :

« Un bloc de marbre était si beau
Qu’un statuaire en fit l’emplette.
« Qu’en fera, dit-il, mon ciseau ?
Sera-t-il dieu, table ou cuvette ?
Il sera dieu : même si je veux
Qu’il ait en sa main un tonnerre.
Tremblez, humains! faites des vœux :
Voilà le maître de la terre. »

L’artisan exprima si bien
Le caractère de l’idole,
Qu’on trouva qu’il ne manquait rien
A Jupiter que la parole.

Même l’on dit que l’ouvrier
Eut à peine achevé l’image,
Qu’on le vit frémir le premier,
Et redouter son propre ouvrage.

A la faiblesse du sculpteur
Le poète autrefois n’en dut guère,
Des dieux dont il fut l’inventeur
Craignant la haine et la colère.

Il était enfant en ceci ;
Les enfants n’ont l’âme occupée
Que du continuel souci
Qu’on ne fâche point leur poupée.

Le coeur suit aisément l’esprit :
De cette source est descendue
L’erreur païenne, qui se vit
Chez tant de peuples répandue.

Ils embrassaient violemment
Les intérêts de leur chimère :
Pygmalion devint amant
De la Vénus dont il fut père.

Chacun tourne en réalités,
Autant qu’il peut, ses propres songes :
L’homme est de glace aux vérités ;
Il est de feu pour les mensonges. »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la statue est inerte,…elle ne parle pas,…ne change pas de comportements a vos propos,…
…tout au plus,…vous la laisser aux souvenir de son créateur,…
…vous étudier la technique appliquée,…ses analogies dans le subconscient humain et le psy-commerce à en tirer,…par les psy-manipulations mis en exergue,…etc,…

…mais, aimer,…c’est plus des souvenirs vécues, ensembles , dans les rêves,…
…déjà,…çà coûte moins cher,…les rêves d’abrutis,…à consolider en endoctrinés en torchon,…etc,…Ah,…Ah,…bip,…Bip,…
…au suivant,…la pose,…

explication ou bien regard dit: à

De l’ Hermaphrodite à Magritte, donc

LA REPRODUCTION INTERDITE

« Un personnage se regarde dans un miroir et s’y voit de dos. A son tour. \c spectateur le voit de dos. Nous sommes dès lors en droit de supposer que le spectateur se trouve dans le même rapport vis-à-vis de son image que le personnage peint vis-à-vis de son reflet. Comme s’il y avait, dans son dos. quelqu’un qui le regarde se voir dans un personnage qui se voit réfléchi de dos. Se voir de dos — voir quelqu’un de dos tout en s’identifiant à son image ainsi perçue -, c’est déployer à l’infini un éventail de reflets emboîtés les uns dans les autres, c’est engendrer une succession qui n’a d’autre cause que la supposition d’un regard rejeté à l’infini. En voyant le personnage de dos se voir lui-même de dos dans le miroir, nous devenons ce personr et du coup notre regard se retrouve dans notre dos, supporté par un per­sonnage imaginaire qui lui-même, nous voyant de dos, s’imagine à son tour vu de dos, etc. En d’autres termes, c’est le regard en tant qu’imaginé au champ de l’Autre qui ouvre l’espace pour l’amener à se clore démesurément dans l’utopie de la sphère infinie. Sans le dos, il n’y aurait pas de sphère imaginable : le besoin de la construire ne serait pas ressenti. Autrement dit. la sphère infinie a quelque chose à voir avec le dos. C’est depuis l’autre vu de dos qu’elle se développe pour se boucler dans un face à face idéal avec le front de l’image enfin retrouvé. En d’autres termes: le visible se fait dans notre dos. »

Luc Richir opus cité.

http://1.bp.blogspot.com/-cy-STCwwdZs/TVgXNK1p0LI/AAAAAAAAAHw/sJc8s_Btubs/s320/magritte.jpg

explication ou bien regard dit: à

La photographie publiée par Passou va tout à fait dans le sens de cette vue de dos!
Nous ne voyons que de dos et donc devons supposer ce que voit de la face de la statue le spectateur et vous cher lecteur vous voyez derrière mon dos aussi!

Bloom dit: à

En théorie, l’agalmatophilie devrait laisser de marbre les aniconiques majeurs (juifs & musulmans)…Mais sont-ils vraiment à l’abri du vieil atavisme qui pousse l’humanité à se frotter à la pierre en érection consacrée….La tombe de Victor Noir, à laquelle notre ami faisait allusion plus haut en est une des manifestations parisiennes les plus remarquables.
On parlera du Boudhha plus tard.

JC... dit: à

– Tu es belle comme une statue…
– Réchauffe moi !
– Tudieu non ! ça me refroidit.

christiane dit: à

Il y a ,depuis quelques mois, une très intéressante exposition « La chair et le marbre » au musée Rodin. On peut lire dans la pierre ou les plâtres exposés, des esquisses. Ces moments où quelque chose a défié le sculpteur, quelque chose qui était à l’intérieur du bloc et qu’il fallait révéler. C’était dans la pierre et dans l’œil de l’artiste. C’est aussi dans les mains quand la glaise commence à répondre à la pression des mains, à la blessure du couteau. C’est aussi dans les pierres – colonnes, voûtes, murs- des temples grecs, des églises romanes, des monastères cisterciens. Peu importe… que l’oeuvre soit réaliste ou abstraite, chacun a rendez-vous au hasard de ses marches, dans un musée, une église, au détour d’un chemin avec une pierre, un bronze qui l’immobilisera, qui rendra sa main furtive, caressante, interrogative. L’œil et la peau.
Oui, un billet inspiré.

Patrick Scemama dit: à

Dans un des numéros consacre a l’amour de la revue Intermedialites: histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques, Aurelia Gaillard de l’Universite Bordeaux III prétend que la bizarrerie et la perversion seraient ce qui fonde l’acte même d’aimer. « Aimer, écrit- elle, c’est toujours aimer une statue ».

Bloom dit: à

Assez fastoche de tomber amoureux d’une statue; l’exploit, c’est de s’enticher d’une installation ou d’une performance.

JC... dit: à

Patrick, la copine Aurélia d’Aquitaine… elle ne se mélange pas les pinceaux, franchement ?

J’aurai accepté : « prétend que la bizarrerie et la perversion seraient contributions importantes à l’acte même d’aimer. »
Mais parler de « fonde l’acte »… j’y crois pas ! Exagération due aux produits du vignoble.

En outre « Aimer, écrit- elle, c’est toujours aimer une statue ». Non ! Un modèle, une image, une représentation, je veux bien …

Pas une statue.

SUCHET dit: à

Je crois que les shivaïtes indiens connaissent cette variante de l’agalmatophilie, non?
H./S.

versubtil dit: à

Merci Pierre Assouline pour ce concentré de réflexions potentielles que recèle votre billet.
Comme dit  » explication ou bien regard  » dont je me sens proche de pensée, il faut sûrement « y mettre la main pour voir »!
( C’est tout l’intérêt de Passou d’avoir posé cette statue archétypale sur laquelle certaines dames – peut-être des hommes? – posent autre chose que la main.)
De Baudelaire à Giacometti, en passant par Rodin ( oui, Christiane)il y a matière à réflexion!

versubtil dit: à

Parce que si il y en a un, sculpteur, qui y a mis la main pour voir, c’ est bien Giacometti!

Jacques Barozzi dit: à

Jacques Barozzi dit: 10 août 2013 à 9 h 48 min
Pour moi le plus beau nu, recto-verso, de Paris, c’est celui-là.
Sauras-tu le reconnaître et localiser les trois emplacements parisiens où l’on peut l’admirer ?

http://www.bluffton.edu/~sullivanm/france/paris/dorsaysc/0059.jpg

Jacques Barozzi dit: 10 août 2013 à 9 h 54 min
Quant à la statue la plus tripotée du Père-Lachaise, c’est celle-ci.
Allez y faire un voeu, succès garanti, je l’ai expérimenté !

http://gallery.photo.net/photo/3502006-lg.jpg

Jacques Barozzi dit: 10 août 2013 à 10 h 05 min
Et pour les femmes voilées-dévoilées, nous en avons plein nos cimetières.

http://lowsmoze.files.wordpress.com/2012/05/pleureuse.jpg

Jacques Barozzi dit: 10 août 2013 à 10 h 07 min
Même en voile intégral !

https://lh4.googleusercontent.com/-bAzl-EOLWmM/TxMAUhra96I/AAAAAAABVIw/9DSC_llAULw/s640/18perelachaise_Raspail012.jpg

.D dit: à

« Aurelia Gaillard de l’Universite Bordeaux III prétend que la bizarrerie et la perversion seraient ce qui fonde l’acte même d’aimer. »

Grotesque.

John Brown dit: à

Oui, un billet inspiré. (rédigé par Christiane)

C’est vrai qu’il n’est pas trop mal écrit ni dépourvu d’intérêt.

John Brown dit: à

« Aurelia Gaillard de l’Universite Bordeaux III prétend que la bizarrerie et la perversion seraient ce qui fonde l’acte même d’aimer. »

Grotesque. (rédigé par D.)

Au contraire. Aurélia a touché merveilleusement juste.

JC... dit: à

« Au contraire. Aurélia a touché merveilleusement juste. »

GROTESQUE !

John Brown dit: à

Merci Pierre Assouline pour ce concentré de réflexions potentielles que recèle votre billet. (rédigé par versubtil)

Les billets d’Assouline sont à la pensée du RdListe moyen ce que le bouillon Kub est à la soupe au vermicelle. Vous m’en mettrez un bidon.

Jacques Barozzi dit: à

Le poète amoureux d’une étoile, c’est un marronnier de saison en attendant la rentrée !

.D dit: à

Il ne suffit pas de penser, il faut démontrer.

Jacques Barozzi dit: à

Passou, s’empaler sur le gisant de Victor Noir, c’est tout simplement impossible…

.D dit: à

Jacques a déjà essayé, il faut le croire.

John Brown dit: à

« Au contraire. Aurélia a touché merveilleusement juste. »

GROTESQUE !

Pas du tout. La Félicité de Flaubert, par exemple, qui niera qu’elle fasse dans l’amour super-naïf ? Eh bien, elle finit par aimer un perroquet empaillé. Vous avez dit bizarre…?

JC... dit: à

On ne va pas comparer la Félicité de Flaubert à la Josette de John Brown, tout de même ?!

.D dit: à

J’adore mon chat et je ne suis ni bizarre ni pervers avec lui. Donc toute la thèse s’écroule

JC... dit: à

.D serait-ce le coming out de D. ?

John Brown dit: à

.D dit: 10 août 2013 à 10 h 28 min
Il ne suffit pas de penser, il faut démontrer.

N’importe quoi, vraiment ! Queuqu’niais. Va donc dire ça à Badiou. Quelqu’un citait plus haut un passage des élucubrations d’un dénommé Luc Richir, sorte de Ducon Lajoie lacanesque : est-ce qu’il se soucie de démontrer quoi que ce soit ? Il suffit d’élucubrer : c’est le secret de la réussite. L’imposteur de la Mecque (comme disait Voltaire) savait très bien ça, mais y a pas que lui.

Jacques Barozzi dit: à

Peut-on tomber amoureux d’une héroïne ou d’un héros de roman ?

J’avoue que les divers « Angelo » de Giono ne m’ont pas laissé insensible !

John Brown dit: à

J’adore mon chat et je ne suis ni bizarre ni pervers avec lui. Donc toute la thèse s’écroule

Alors là, c’est l’exemple qu’il fallait pas me sortir. Tous les amoureux des chats sont des pervers finis. Sur le sujet, je suis en mesure de fournir des démonstrations étayées sur mon expérience perso. Je m’y mets tout de suite. Zébulon, mon amour, viens tout de suite sr les genoux de ton papa.

.D dit: à

C’est embêtant ce que vous dites-là, John Brown.
Est-ce que cela fonctionne dans l’autre sens ? Ce chat qui m’adore est-il pervers et bizarre ?

u. dit: à

Le rêve inverse est évidemment de transformer, par exemple, une jeune femme en « rêve de pierre ».

Ici, un artiste nippon présente son installation, qui est d’un grand intérêt mais ne peut rencontrer son public que par le biais de l’industrie pornographique.

Cette statue « Le sourire » (c’est son nom) est présentée à un groupe de braves gens dans un parc (on entend les corbeaux de Tokyo): plus le présentateur fait l’éloge de la matière employée (pas de la pierre… comme du silicone… touchez, Madame…), plus les spectateurs sont persuadés de sa nature non-humaine.

Coup de chapeau à la jeune fille, pour sa patience.

(Cliquez sur plein écran pour éliminer la quincaillerie cheap porn)

http://www.freepornvideo.me/video/60019002/green-japanese-homosexuals-statue-has-melons-felt-up?utm_source=referrer&utm_medium=ref&utm_campaign=t1

Marie-Chantal dit: à

JC, bouguereau, Jacques, renato, John… cessez vos chamailleries. Vous ne voyez donc pas que vous êtes d’accord sur l’essentiel ?

John Brown dit: à

Zébulon, mon amour, viens tout de suite sr les genoux de ton papa. (rédigé par mmézigue)

Mon Zébu est décédé il y a trois ans, mais j’ai mis ses photos partout dans la maison, comme dans « la Cité des femmes ». Je déplace mon tabouret dans les couloirs, je me pose, et je tombe en extase; il me manque la barbiche et le panama, mais pour le côté niais, je fais la pige à Berenson.

John Brown dit: à

Ce chat qui m’adore est-il pervers et bizarre ? (rédigé par d.)

ça tombe sous le sens. Pas besoin d’avoir lu Elisabeth de Fontenay pour en être convaincu.

pas étonnée dit: à

en cliquant sur le lien fourni par u, on se rend compte du genre de site qu’il consulte…

hamlet dit: à

La sortie du Romantisme se fait lentement et douloureusement mais elle se fait, par bonheur l’Homme occidental va enfin de débarrasser de ce poison gluant qu’aura été pour lui le Romantisme.

Le Romantisme représentera sans doute l’a dernière étape, le dernier avatar de l’être Humain de l’homme.
A la phrase de Nietzsche disant dans Zarathoustra que la grandeur de l’homme est d’être un pont et non pas un but (sans préciser vers quoi ce pont mène), fait écho celle de Foucault expliquant que l’Homme est une invention récente dont on peut percevoir la fin prochaine.

L’écologie, en tant que dernier mouvement de pensée appartenant à l’ère romantique, était condamné d’emblée à la ringardise : le désir érotique n’existe pas en dehors de la création humaine.
Les Hommes dans l’évolution des espèces a tout de suite su adopter une mentalité de « nouveau riche », au regard de qui le monde ne peut inspirer qu’un profond mépris, l’Homme n’a jamais appartenu à ce monde pré existant, le seul monde possible pour lui est celui qu’il fait exister, celui qu’il fabrique, celui qu’il crée.

Le savoir faire technique, le talent humain, pour les créations scientifiques (incluant la création artistique) ont non seulement fait de lui un être monstrueux mais aussi un être dont le désir érotique était intimement lié à la monstruosité de ses oeuvres créatrices.

Le talent créatif scientifique et artistique est ce pont dont parle Nietzsche, si lui ne savait pas vers quel horizon mène ce pont aujourd’hui, pour la premère fois dans l’histoire humaine nous commençons à entrevoir ce que sera le devenir post-humain de l’homme.
La modernité n’aura jamais existé, elle n’est qu’une vue de l’esprit des romantiques.

C’est une femme Catherine Hayles qui en 1999 à la première a donné les définitions du post humain, cinq ans plus tard Ray Kurztweil a repris et affiné ces termes positionnant les registres entre espèces et singularité (est post humain toute singularité devenant elle-même sa propre espèce).

Deleuze écrit dans Foucault : « les forces dans l’homme entrent en rapport avec des forces du dehors, celle du silicium qui prend sa revanche sur le carbone, celles des composants génétiques qui prennent leur revanche sur l’organisme, celle des agrammaticaux qui prennent leur revanche sur le signifiant. »

Ces statues sont très belles.

Zébulon dit: à

Mon maître m’inquiète. Il est persuadé que je suis mort. Quand il me caresse le ventre, ça m’angoisse.

JC... dit: à

Marie-Chantal dit: 10 août 2013 à 10 h 45 min
« JC, bouguereau, Jacques, renato, John… cessez vos chamailleries. Vous ne voyez donc pas que vous êtes d’accord sur l’essentiel ? »

OK, l’essentiel, c’est aimer. mais c’est sérieux, on ne se chamaille pas, on dispute, c’est pas pareil.
Exemple : pour votre serviteur, pas question de s’aimer en dehors des liens sacrés du mariage !

Non à la bizarrerie ! non à la perversion ! non au gode-ceinture commercialisé avec honteux profit par monsieur Bougboug, non au jeu, à l’imagination, au plaisir… !

PROCREATION ! PROCREATION !

scoupe dit: à

(Sur la photo c’est JC résigné à force d’avoir été rejeté par toutes les super nanas de la plage

Jacques Barozzi dit: à

« en cliquant sur le lien fourni par u, on se rend compte du genre de site qu’il consulte… »

… et de la taille microscopique continentale par rapport à l’objet du désir de Victor Noir !

John Brown dit: à

L’amour pour les statues et pour les représentations figurées est non seulement normal et sain, mais exemplaire, puisque nous ne pouvons aimer, de toute façon, que des représentations, notre rapport à autrui étant un rapport nécessairement médiat, assujetti à la vitesse de la lumière. On n’aime jamais que ce qui, étant déjà du passé, est déjà mort.

u. dit: à

Deleuze écrit dans Foucault : « les forces dans l’homme entrent en rapport avec des forces du dehors, celle du silicium qui prend sa revanche sur le carbone, celles des composants génétiques qui prennent leur revanche sur l’organisme, celle des agrammaticaux qui prennent leur revanche sur le signifiant. » (hamlet)

Ce qui laisse rêveur devant ces promotions du non-humain, c’est le statut de ceux qui s’en proclament les porte-paroles.

Le Parlement des choses, comme dit l’autre…

Jacques Barozzi dit: à

« L’amour pour les statues et pour les représentations figurées est non seulement normal et sain, mais exemplaire »

Raison pour laquelle les caves du Vatican sont pleines des zizis antiques en provenance de la multitude des statues brisées et feuilles de vignisées !

JC... dit: à

T’as l’amour nécrophile, Johnnie. Quand le message arrive au présent aimé-mort, tu es toi même mort…

Jacques Barozzi dit: à

Incroyable, voilà ce que Passou écrit dans son twit !

« Ridicule, cet emballement unanime des médias à propos de la découverte d’une lettre de Camus à Sartre. Ils se sont tous rués sur cette « érection » qui n’est qu’un effet d’annonce pour une position à venir. »

gespenst de Praxitèle dit: à

On raconte qu’à la tombée de la nuit un satyre parisien, ex haut-fonctionnaire (très amoureux de ses ex-prérogatives et ex-satuts), ex-homme politique, ex-mari d’une riche héritière, ex-taulard de Rykers Island, chercherait en vain depuis des années le gisant d’une certaine Victorine Blanche qu’un facétieux sculpteur a représenté dans la pleine gloire d’un yoni gorgé de sang, afin d’y frotter son linguam toujours dressé entre la nuit et la journée lorsqu’il visite des ministères, des cimetières ou des musées. Mystères modernes de la ville de Paris…

u. dit: à

« et de la taille microscopique continentale par rapport à l’objet du désir »

Tout est relatif, Jacques.

Cliquez donc sur mon T-shirt favori.

John Brown dit: à

T’as l’amour nécrophile, Johnnie. Quand le message arrive au présent aimé-mort, tu es toi même mort… (rédigé par JC)

Absolument.
Seule ma conscience, dans l’instant présent, m’assure que je suis vivant, ou encore que quelque chose est vivant . Rien n’est vivant que ma conscience, dans l’instant présent. Il faut tirer jusqu’au bout les conséquences du postulat du père Einstein.

Jacques Barozzi dit: à

Pour la perversion, voyez cette histoire réelle survenue jadis au cimetière du Montparnasse :

« Le sergent nécrophile

Pour clore le chapitre des évènements historiques liés au cimetière du Montparnasse, il nous faut évoquer un fait divers du XIXe siècle. Il s’agit d’un cas de nécrophilie dont le protagoniste est un certain François Bertrand, sergent dans un régiment de la région parisienne. Âge de 25 ans au moment des faits, en 1848, ce militaire de carrière, licencié en philosophie, bien noté de ses supérieurs, ne pouvait résister au désir de déterrer les cadavres et de les mutiler. Après de nombreuses profanations commises dans plusieurs cimetières et principalement celui du Montparnasse, il fut grièvement blessé à la jambe d’un coup de chevrotine, au cours du piège que la police lui avait tendu. Il parvint néanmoins à s’enfuir et à se rendre au Val-de-Grâce. Confondu quelques jours plus tard, il fut mis aux arrêts. Les 27 et 28 juin 1849, il comparaissait devant le Conseil de guerre qui le condamna à la peine maximale, à savoir un an d’incarcération. Prisonnier modèle, il devait se suicider peu après sa sortie.
Auparavant il s’était expliqué, dans une lettre adressée au médecin qui le suivait, sur le besoin irrésistible auquel il succombait : « (…) j’éprouvais autant, je puis dire plus de plaisir en mutilant le cadavre après l’avoir violé, qu’en me livrant sur celui-ci à toutes sortes de profanations. Oui, la monomanie destructive a toujours été plus forte en moi que la monomanie érotique, c’est incontestable, et je crois que je ne me serais jamais exposé pour violer un cadavre si je n’eusse pu le détruire après. » »

in « Secrets des cimetières parisiens », éditions Massin :
http://www.amazon.fr/Secrets-cimetières-Paris-Jacques-Barozzi/dp/2707207632

u. dit: à

« Âge de 25 ans au moment des faits, en 1848, ce militaire de carrière, licencié en philosophie, bien noté de ses supérieurs, ne pouvait résister au désir de déterrer les cadavres et de les mutiler »

Oh lalalalala…

Encore une attaque en vue de hamlet sur l’inutilité de la philosophie.

Jacques Barozzi dit: à

Et de Philippe Régniez sur le cannibalisme, u. ?

Jacques Barozzi dit: à

« Récemment encore, on a pu étudier le cas d’un notable français si épris de l’Aurore de Michel-Ange qu’il en fit faire une reproduction à l’identique par un sculpteur, non sans lui demander de l’adapter à ses besoins, de manière à lui faire subir un traitement de poupée gonflable. »

On veut des noms Passou, du commanditaire et du sculpteur, et si possible la photo de l’oeuvre !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un dicton avertis serait de se dire,…Oui,…

…j’aime les statues, et les cariatides,…comme pour les cornes d’un cocu,…pour empêcher que le ciel ne me tombe sur la tête,…of course,…

…Oui,…c’est approchant de l’unanimité,…çà fait  » coupole « , à deux balles,…
…enfin,…vaut mieux les prendre fraîches d’un couvent de jésuites,…les  » modèles « ,…de passe, à la mode,…
…nos  » escort-girls à papa à deux balles lubrifiées du ressort en maturité,… » gay’s tenus à s’abstenir « ,…

…encore perfectible les modèles  » objets « ,…etc,…la psy-médecine de porcherie des sens,…des prétextes pour s’envoyer en l’air,…et roublardez sa beauté  » papillon « ,…en torchon usées de lubricités sans pareils,…etc,…
…Oui,…elle est bien mise, tournez – moteur,…coupez,…prise 273,…vous changer de partenaires,…tournez-moteur,…vous la refaite plus amarrer au client d’un coup sec,…Oui,…recto – verso,…
…c’est votre premier,…succès,…etc,…
…je ne vois pas le suivant,…c’est que çà s’enchaîne pour bien faire,…
…un contrat à la lettre, aimer la sculpture au biseau,…enchaîner les mouvements,…Oui, simuler les bruits de fond,…
…mais, non,…pas le rouet,…c’est pas du foot,…un large éventail de littérature à développer pour des mains de maître comme  » alcôve au soleil levant  » Victor Hugo « ,…etc,…

Mme Michu dit: à

parasite, jargon, fantasme, mensonge, etc…

u. dit: à

« La Grèce a repris possession de deux statues antiques d’athlètes grecs qui n’ont pas pu être exposées au Qatar comme prévu, en raison de la nudité de leur sujet, a-t-on appris mardi auprès d’une source proche du ministère de la Culture grec.
«Les statues sont revenues en Grèce, les organisateurs de l’exposition au Qatar voulaient couvrir le sexe des statues avec des tissus noirs» a-t-elle indiqué…

Peu après l’inauguration de l’exposition, le quotidien français Libération s’était ému de l’absence de certaines sculptures de nus de l’époque greco-romaine lors du vernissage, dans un bref article intitulé «le Qatar ne peut pas voir le nu en sculpture». Le directeur du musée, Christian Wacker avait ensuite démenti toute censure. «Il n’y a pas eu de censure du tout» avait-il dit à RFI le 4 avril.

Le Qatar, éliminé de l’organisation des JO de 2016 et de 2020, est candidat à l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2024 ».
(AFP)

Victor Noir dit: à

à lire tous ces commentaires, je me sens de plus en plus tendu, mazette !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…cariatides,…cariatides,…papa il m’habite en cariatide,…c’est son côté grec en l’air de rien,…et la sauce est faite,…etc,…
…son Pierre Louÿs, qui revient gamberger,…

Mme Michu dit: à

une exploitation et non pas un exploit

en parcourant le fil précédent... dit: à

…suis tombé sur cette pépite :

ceci est une contrepèterie dit: 9 août 2013 à 19 h 06 min
u. exclu du plan couillon ?

JC... dit: à

« Il faut tirer jusqu’au bout les conséquences du postulat du père Einstein. »

Vu comme ça…! Tirons jusqu’au bout… sans comprendre !

JC ...pourquoi qua t'as ri ?! dit: à

L’argent corrompt, le sexe distrait, l’esprit doit s’envoler … Que faire ?

JC ...pourquoi qua t'as ri ?! dit: à

Exclu du plan couillon, je me demandais après avoir lu : « Âgé de 25 ans au moment des faits, en 1848, ce militaire de carrière, licencié en philosophie, bien noté de ses supérieurs, ne pouvait résister au désir de déterrer les cadavres et de les mutiler. » si on ne négligeait pas, dans cette affaire, le côté créatif du militaire ?

Quel fut son système de défense, avant de se faire justice ? j’aurai aimé plaider ce cas singulier…

RN dit: à

Le billet « On peut tomber amoureux d’une statue » est précédé d’une photo qui privilégie le regard et nous conduit en final vers, pour le moins, le toucher. Respectivement, voir et palper la statue.

Dans l’attente de prendre connaissance de l’essai de Laura Bossi – ne sachant si la neurologue de formation qu’elle est a mentionné en bibliographie cet ouvrage dix fois plus volumineux que le sien : « The Master and his Emissary – The divided Brain and the making of the Western Word » – le rapprochement me semble valoir un détour avec cet extrait (page 370, dans le chapitre « Romanticism and the Industrial Revolution ») :

« […] synaesthesia, whereby the eye, no longer the isolated toll of the intellect, must bring the whole of the viewer’s body in contact with the whole of the body viewed, often emerge, in defiance of language, as the sensibility of Romanticism develops, and is memorably expressed by Goethe in his « Römische Elegien » (V, lines 7 – 10), when he writes of lying in bed in Rome with his mistress :

Und belehr’ ich mich nicht, in dem ich des lieblichen Busens
Formen spähe, die Hand leite die Hüften hinab?
Dann versteh’ ich den Marmor erst Recht, ich denk’ und vergleiche,
Sehe mit fühlendem Aug’, fühle mit Sehender Hand. »

Traduction libre des deux derniers vers :
« C’est ainsi que j’en arrive à vraiment comprendre le marbre : j’y pense et compare – je vois avec un œil qui ressent, je ressens avec un œil qui voit. »

Iain McGilchrist, l’auteur de l’ouvrage cité, a un double parcours : Il a commencé par enseigner l’anglais à Oxford, puis s’est orienté vers la médecine (psychiatrie et neuro-imagerie, en Grande-Bretagne puis aux États-Unis).

RN

RN dit: à

Rectification pour RN – 10 août – 13h30 :
Lire « tool » et non « toll »… « emerges » et non « emerge ».
RN

Clopine Trouillefou dit: à

Quand je vois certains spécimens animés, je me dis que les objets inanimés peuvent bien eux aussi avoir une âme qui s’attache à notre âme et nous force d’aimer.

M’enfin je dis ça je dis rien.

Jacques Barozzi dit: à

Paul Edel pourrait peut-être nous en dire un peu plus sur cette question ?

« Le syndrome de Stendhal

Florence, 22 janvier 1817 – «En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, ce qu’on appelle des nerfs à Berlin; la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. Je me suis assis sur l’un des bancs de la place de Santa Croce.»

C’est à Florence, dans l’église Santa Croce, que Stendhal éprouve pour la première fois une violente émotion esthétique reconnue plus tard comme un trouble typique du voyageur. Confronté à la «beauté sublime», l’amateur d’art chavire de l’extase au vertige. En hommage à l’illustre écrivain, la psychiatrie moderne donnera à ce dérèglement des sens le nom de syndrome de Stendhal. »

passou dit: à

A J. Barozzi de 12.00, Il s’agit de J., amateur d’art et président du musée d’une ville de province en France. Son cas a été étudié par P.E. Lender dans les « Cahiers de sexologie clinique », 16 (97), pages 46 à 51, 1990. Vous voulez son portable aussi ?

bouguereau dit: à

quand même lassouline..parler des statues pour en faire des bloc de sel de sodomite et des mannequins à la molinier..des ailes en zinc et un gode ceinture pour idolatre, la sculpture c’est l’art le plus conchié et ridiculisé de la planète, c’est pas compliqué c’est ça l' »oublie de l’être »..que je suis sur qu’henri wallon avec son miroir aurait passé pour un pauvre béotien à ces miriades de peuples qui leur ont mis jusqu’à des perruque des cheveux de leur femmes.. »Ce sont les bras apaisants de la mort que l’on cherche dans l’étreinte marmoréenne  » con dirait du bhl, c’est faux jusqu’à la lune. honte..honte a ceux qui ont fait des grecs un peuple du tesque pour les rabaisser à leur niveaux

bouguereau dit: à

on dirait du bhl..céline retiens ta massue avec un gros clou fiché dedans, chus innocent

bouguereau dit: à

platon c’était un grec de la minorité..un bouffi de ressentiment, c’est la précisément que ce con de nietzchle c’est arrété pour battre des moulins

bouguereau dit: à

Il s’y connaissait aussi en roche métamorphique

que je crois pas que le marbre soit un roche métamorphique..faut dmander à un libertarien de rien

bouguereau dit: à

(Cliquez sur plein écran pour éliminer la quincaillerie cheap porn)

chus pas bien sûr que le tchip porn soit tellement autour zouzou..

bouguereau dit: à

..que si c’est métamorphique..j’ai fait le libertarien..bon allez vous faire enculer

Jacques Barozzi dit: à

« Vous voulez son portable aussi ? »

Non, merci Passou pour les dernières précisions, c’est que nous sommes ici sur un blog d’extrême exigence…

renato dit: à

Tu vois Le Petit Célinien, si tu t’appliques tu arrives à trouver la bonne réponse sans l’aide du libertarien de rien.

hamlet dit: à

u. une promotion? je veux bien qu’à force d’avoir le regard plongé dans les livres où sur la foufounette et le popotin d’une jolie statue nous fassions comme si personne n’était au courant de ce qui se passe.
mais bon admettons, à la limite c’est vrai que le monde des entreprises n’est pas très passionnant.

figurez-vous qu’hier, une amie, exerçant le beau métier d’actrice, me demandait, ici même, sur le blog de Monsieur Assouline, si je connaissais la personne qui se prenait pour Christine Angot, je pense qu’elle n’a prêté attention à son lapsus, sans doute voulait-elle me demander tout simplement si je connaissais Christine Angot.

vous savez u. qui je place plus haut que Faust, que Prométhée et Zarathoustra et tous les autres surhommes? non? ce brave Prospéro, parce que je n’ai jamais compris pourquoi il avait jeté son livre de magie à la mer.

seuls les fous savent simuler la folie, ce qui limite les ambitions su théâtre, WS s’est toujours amusé à limiter ses propres ambitions, peut-être a-t-il voulu en faire de même pour celui qui est son dernier personnage, est-ce dans un moment de faiblesse que Shakespeare, ce seul auteur ayant le mérite de n’avoir jamais existé, contrairement à Angot qui croit dur comme fer que Christine Angot existe réellement, s’est mis à nous parler de lui au travers de Prospero?

est-ce faire une promotion que dire que les hommes ont fait du rêve de cet auteur qui n’a jamais existé leur propre réalité, toujours est-il que nous avons décidé, comme Prospero de jeter nos livres de magie à la mer sans décider de mettre fin à l’exil.

u. vous connaissez ce proverbe chinois qui dit « préoccupe toi de ne rien faire, alors toutes choses viendront à toi », préoccupons de ne rien faire d’autre qu’admirer les foufounettes et les popotins de ces belles statues, alors toutes choses viendront à nous.

christiane dit: à

@Jacques B.
Ah, votre archer Heraclès ! Musée d’Orsay, Musée Bourdelle (hall et jardin), Montauban (sa ville natale), dans le jardin de la demeure de son mécène, Gabriel Thomas, à Toulouse, à Lyon, à Prague. versions et épreuves légèrement modifiées ce qui était son exigence, disséminées dans tant de villes et musées.
A. Léon Willette imagina le « Chœur des dames » : – « Ah ! un homme complet ! Bravo Bourdelle ! »
Pour moi « L’homme qui marche » de Giacometti ou « La clairière aux neuf figures » ou « Le chien » ou ses si petites sculptures qu’il emportait dans une boîte d’allumettes, sur le tard.Ses fantômes. Creusements, ravinements, recherche désespérée, manque. Elles flottent, immobiles, cherchent leur équilibre, comme nées d’un songe. Mémoire ouverte…
R.Char les voyait « tels des décombres ayant beaucoup souffert en perdant leur poids et leur sang anciens. » Après, il ne reste que la poussière…

L'Œil dit: à

« qu’admirer les foufounettes et les popotins de ces belles statues, » (rédigé par keupu)

les foufounettes sur les statues en marbre, c’est plutôt rare.

Jacques Barozzi dit: à

Il y a aussi une superbe copie de l’Héraclès dans le hall de la gare de Vaugirard (Montparnasse 2) près de laquelle j’ai longtemps habité, Christiane…

Mieux que René Char, à lire aussi « l’Atelier d’Alberto Giacometti » de Jean Genet :

« Giacometti et moi – et quelques Parisiens sans doute – nous savons qu’il existe à Paris, où elle a sa demeure, une personne d’une grande élégance, fine, hautaine, à pic, singulière et grise – d’un gris tendre – c’est la rue Oberkampf, qui, désinvolte, change de nom et s’appelle plus haut la rue de Ménilmontant. Belle comme une aiguille, elle monte jusqu’au ciel. Si l’on décide de la parcourir en voiture à partir du boulevard Voltaire, à mesure qu’on monte, elle s’ouvre, mais d’une curieuse façon : au lieu de s’écarter les maisons se rapprochent, offrent des façades et des pignons très simples, d’une grande banalité mais qui, véritablement transfigurés par la personnalité de cette rue se colorent d’une sorte de bonté, familière et lointaine. On y a placé depuis peu d’imbéciles petits disques bleu sombre, traversés d’une barre rouge et destinés à indiquer que le stationnement des voitures est interdit. Perdue, elle ? Elle est encore plus belle. Rien – mais rien ! ne pourra l’enlaidir. Que s’est-il donc passé ? D’où a-t-elle arraché une si noble douceur ? Comment peut-elle être à la fois si tendre et si lointaine, et comment se fait-il qu’on l’aborde avec respect ? Que Giacometti me pardonne, mais il semble que cette rue presque debout n’est autre que l’une de ses grandes statues, à la fois inquiète, frémissante et sereine. » (Jean Genet, in l’Atelier d’Alberto Giacometti). »

prendre l'air dit: à

« qu’admirer les foufounettes et les popotins de ces belles statues, »
Y’a même les cartons explicatifs dans les musées en pleine nature!
http://humour-fun.net/photos/692.jpg

un admirateur dit: à

Voici l’exemple parfait du commentaire éclairé qui va droit au but. Prenez-en de la graine :

pour eux et pour deux dit: 9 août 2013 à 22 h 52 min
très beau sujet dont j espère qu’il suscitera des commentaires appropriés .

Polémikoeur. dit: à

Qu’il soit de matière, de folie,
ou ce malice, ce billet de grain
procure des transports garantis
avec son rituel débat de riens
égayé d’un jeu de mains polies.
Statutailèrement.

hamlet dit: à

le psychiatre Youcef Mahmoudia dit de Stendhal et de son syndrome que c’est de la « fumisterie » puis : «Ils s’inscrivent dans deux contextes particuliers. Soit les patients sont déjà atteints d’un trouble psychiatrique et sont dans un processus délirant à thématique persécutive, messianique ou politique. Soit ce sont des sujets qui sont pré-délirants, qui présentent des troubles minimes qui pour l’œil non avisé passent pour un état dépressif, une angoisse, un ras-le-bol, alors que le délire commence à s’élaborer progressivement. Quand ils arrivent à destination, il s’installe au bout de 24 ou 48 heures.»

heureusement, nos toubibs sont les seuls garder les pieds sur terre, si par malheur ils perdaient eux aussi les pédales ce serait la fin des haricots.

Polémikoeur. dit: à

Mettent à mort fixe,
l’ennui sue des statues.
Agalmatoclastiquement.

hamlet dit: à

c’est vrai qu’il faut avoir péter un boulon pour tomber dans les pommes à Florence.
encore que j’ai un pote qui avait fait son voyage de noce à Florence, en passant devant une bijouterie du Vieux Pont sa récente épouse lui a montré la bague qu’elle voulait qu’on lui offre, quand il a vu le prix il est tombé dans les pommes.

hamlet dit: à

quand la Fiorentina avait remporté le championnat de foot d’Italie pas mal de supporters étaient tombés dans les pommes.
mais ça c’est pas propre à Florence, c’est le cas à Liverpool aussi.

Polémikoeur. dit: à

Pour tomber d’une statue,
encore faut-il y être monté.
Accrobaltriquement.

hamlet dit: à

l’idée même d’imaginer que pour comprendre, éprouver, ressentir vraiment la vraie Beauté il faut tomber dans les pommes est en soi une idée tout à fait farfelue.

hamlet dit: à

Madonna a vendu 5 millions de dollars un Leger aux enchères chez Sotheby’s pour construire des écoles en Afghanistan.

c’est le mode de fonctionnement du futur système économique, bientôt même en France pour construire des écoles il faudra que l’état vende des tableaux.

comment les afghans appellent le zizi ?
ils disent : le gan.
parce que quand on l’Afghanistan.

Simon Porte dit: à

Char/Genet : des sodomites, alors !

hamlet dit: à

c’est l’heure de la dissertation philo :
vaut-il mieux vendre aux enchères un tableau de Fernand Leger pour construire des écoles au Pakistan?
ou bien le garder dans son salon?

Polémikoeur. dit: à

Pour être littéralement sidéré
par une émotion esthétique,
sans doute est-il nécessaire
de présenter quelques dispositions,
constitutionnelles ou circonstancielles.
En voyage, il y a tout de même pas mal
de raisons objectives de se retrouver
un peu fatigué.
Guidonnagement.

hamlet dit: à

vu l’effet des tableaux sur Stendhal sûr que c’est pas lui qu’aurait vendu un tableau pour construire une école pour apprendre aux enfants à lire pour lire ses livres.
Dieu quel faux cul encore que ce Stendhal.
décidément la France aura été le pays de prédilection des faux culs.
est-ce Cocteau qui disait que la folie d’Hugo avait été de se prendre pour Hugo.

hamlet dit: à

vendre un tableau pour construire une école ?
après les américains s’étonnent que les talibans veulent exploser l’Amérique.

u. dit: à

u. vous connaissez ce proverbe chinois qui dit « préoccupe toi de ne rien faire, alors toutes choses viendront à toi »

Il est arrivé à Lao Zi de pomper sur Martin Heidegger.

JC ... dit: à

Vendre un Léger ? pas bête ! Pour construire une école au Pakistan ? Que nenni ! Pour garder le pognon et s’acheter des roudoudous à vie…

christiane dit: à

Merci pour les deux cadeaux, Jacques.

u. dit: à

Merci pour les deux Jacques, pado.

Ce propos est dénué de sens.

Bloom dit: à

Comment aller plus loin? En allongeant pas: en d’autre termes, en ayant le Pakistan.

Au sujet des écoles en Afghanistan, il faut rappeler que les deniers qui ont transité par la Fondation de France (relayée bruyamment par France Cul) pour la relance des lycées franco-afghans « Esteqlal » (pour les garçons) et Malalai (pour les filles) ne provenaient pas de la vente d’un quelconque petit maître. C’était l’argent de gens tout à fait ordinaires et généreux à qui l’on a fait croire qu’il suffisait de virer les Taliban pour faire de l’Afghanistan un pays d’Europe. A l’époque, il fallait en être, à Kaboul, dernier endroit à la mode. Maintenant c’est à qui s’en casse le premier.
Il faut libérer la femme afghane, disait-on… Merveilleuse escroquerie! Aujourd’hui les Taliban négocient avec Karzai un retour au pouvoir et le Pakistan s’est talibanisé, plus dangereux que jamais…
Belle réussite que « the War on Terror »…

JC ... dit: à

Il faut aux USA de vrais ennemis, bien solides : communistes intérieurs, URSS, Nazis ou Japonais sadiques et déterminés.

Dans les guérillas à la con du type Viêt-Nam/ Afghanistan/ Pakistan/ Somalie, ils sont technologiquement parés mais religieusement, idéologiquement, dépassés …

Après son « succès » au Mali, il faut envoyer notre FH en Afghanistan. D’une pierre, deux coups… !

hamlet dit: à

et oui Bloom en plus on leur a rien appris du tout, je ne sais pas si vous écoutez les infos : dans tous ces pays ils s’embêtent à faire exploser 30 ou 40 bombes tous les jours, pour tuer combien avec leur C4? au mieux dans une journée 400 civils femmes et enfants, on leur aurait appris à fabriquer de vrais bombes en une journée ils pourraient dégommer toute une ville de 400 mille habitants, si on veut faire es écoles au moins qu’on leur apprenne à fabriquer des choses qui leur servent à quelque chose.

hamlet dit: à

le plus drôle c’est l’Arabie avec la Russie, ils ont tout compris de comment il faut négocier avec les russes :
la morale : non rien a cirer
la paix : niet.
les droits de l’homme : niet rien à cirer
on vous refile du pognon : ah bon ? d’accord.
pas besoin de lire Pouchkine.

bouguereau dit: à

..mais ferme ta gueule keupu

bouguereau dit: à

Belle réussite que « the War on Terror »…

continue a traiter georges de menteur..et c’est a guantanamo qu’on va te serrer kabloom

bouguereau dit: à

garder le pognon et s’acheter des roudoudous à vie…

..pas étonnant qu’à londre les putes doivent faire des ménages pour vivre

Madame Dugenou, née Bloom dit: à

Belle réussite que « the War on Terror »

Ah ça, c’est ben vrai mon bon mossieu, on se demande ce qu’on est allé faire là-bas… Tout ça, entre nous, c’est encore la faute aux Américains et à ce Bush, je vous le dis comme je le pense, ah mais…

bouguereau dit: à

l’ennui sue des statues

piêtre image

renato dit: à

« piêtre image »

On ne peut pas mieux dire…

SF dit: à

« s’y empaler?  » Oh non. Regardez mieux.

bouguereau dit: à

Qui saura jamais expliquer pourquoi le sculpteur, qui l’a bronzifié en gisant dans l’état dans lequel il fut trouvé après son assassinat, a jugé bon le reproduire le sexe en érection, et quelle !

c’est une trés vieille lune lassouline, c’est trés vraisemblabe que la familliarité avec les statues nous parait tellement saugrenue et la défiances du touché..les amulettes lustrées, les statues animiss, les coeurs saignant dans les mains de tlaloc, les pieds des saints usés d’étre baisé..les menhirs embarbelés pasque les femmes vennaient y chercher la fertilité.. »les statues sue l’ennui »

C.P. dit: à

Uta de Naumburg, sinon rien !

renato dit: à

J’ai beaucoup aimé Uta en photo (b&w) ; assez décevante en vrai, compte tenu du voyage.

C.P. dit: à

Oui, renato, même impression. Mais quelle allure et quel visage, tout de même !

bouguereau dit: à

J’ai beaucoup aimé Uta en photo (b&w)

le « gothique » est en color rénato, comme toutes les statues ou prex..sinon pour les véreux de la renaissance qui réinventaient la couleur des courants d’airs et criaient au miracolo

renato dit: à

Tu peux toujours essayer une dorade accompagnée d’épinards huile & citron, bouguereau…

malheur de nous dit: à

’épinards huile & citron

en lavement ?

pour eux et pour deux dit: à

P.Assouline avait été prophète de lui-même le jour où il avait écrit qu’il lui manquerait toujours quelquechose : comme il se voit ici , il fallait déjà comprendre et ajouter: dans les livres des autres
on peut : c’est une autorisation ?
et ajouter : je connais au moins u livre d’un professeur qui ajouta à l’oeuvre maîtresse d’un humaniste une « proposition »
exemples du plus ou moins
bonsoir

D. dit: à

Je ne sais pas qui est le petit monsieur barbu qui reluque la statue depuis un bon moment déjà, mais je lui trouve un air vicelard.

D. dit: à

Essayez de vivre dans le réel, renato. L’art ne peut pas remplir une vie, soyons raisonnable.

hamlet dit: à

je n’aime pas du tout cette Uta de Naumburg, alors pas du tout du tout, un peu trop « tape à l’oeil », d’ailleurs à l’époque on devait la trouver très moche, même son mari n’a pas l’air heureux de l’avoir épousée, c’est une « beauté » hollywoodienne d’aujourd’hui, sans intérêt.
si vous voulez voir de très belles statues de femmes, pas la peine d’aller jusqu’en Allemagne, il existe de très belles Vierge à l’enfant, du moyen âge, sculptée dans le bois, en Auvergne, elles sont magnifiques.

pour eux et pour deux dit: à

On s’étonne que cela ne suscite pas davantage de vocation chez les jeunes chercheurs en histoire de l’art.
j’ai cru que P.A allait nous découvrir au moins un symptome passé à travers les mailles du D.S.M , son livre de chevet

bérénice dit: à

Bouguereau 17h53: La notion de « roudoudou » est une variable, chaque age a ses roudoudous et à chaque civilisation ses fétiches, dans un village non loin de mon domicile il est coutumier de réconforter les amants déçus en leur offrant un objet ou « roudoudou » en marbre emballé dans du latex dont je ne donnerai sous le coup de la censure aucun détail.

hamlet dit: à

sûr qu’en Auvergne on ne trouve pas des bêcheuses comme à Naumburg.
les auvergnates ne sont pas du genre à se la péter, elles!

hamlet dit: à

« xlew.m dit: 10 août 2013 à 18 h 48 min
Myriam, Galiléenne de Nazareth, passant l’été 2013 à Senlis, sinon presque rien. (pour C.P et renato.) »

quand C.P. et renato l’auront vue vous autoriserez les autres à la voir ?
ne vous inquiétez pas j’attends que vous donniez le feu vert.

Polémikoeur. dit: à

Des milieux bien informés signalent
à tout hasard que le »DSM » en est
cette année à sa cinquième édition.
Manialadivement.

JC ... dit: à

Visage sans le moindre intérêt.

pour eux et pour deux dit: à

La notion de « roudoudou » est une variable, chaque age a ses roudoudous
Ute_de_Naumbourg est morte à 46 ans !calculez l’âge roudoudou idéal

pour eux et pour deux dit: à

cette photo avec Berenson me touche encore comme la première fois que je l’ai lue.

Dorian d'Artois dit: à

Berenson a dit : « La fonction de l’histoire de l’art est de de s’élever non au-dessus des valeurs immuables, mais au-dessus des préférences que provoquent les manies et les hystéries du monde. (…) »

Franchement, je comprends rien à un tel charabia. Si quelqu’un veut bien m’expliquer.

John Brown dit: à

 » Mais nous avons quarante ans, je crois l’avoir dit. Nous savons de la vie, nous connaissons, nous avons éprouvé de la vie. Nous sommes plus exigeants. Il ne nous suffit plus qu’un marbre soit impeccable. Il ne nous suffit plus qu’un vêtement de marbre. Nous voulons, nous devons rechercher plus avant. Plus outre. Sous le grain parfaitement fin, parfaitement pur de ce marbre, sous les plis impeccables, parfaitement harmonieux de ce vêtement,de ce revêtement, sous les plis antiques, inimitables, sous la draperie antique nous voulons savoir si un coeur bat pur, ou si ce ne serait pas un coeur cruel; sous cette patine invinciblement dorée nous voulons savoir quel sang coule dans ces veines; et si ce sont des veines pécheresses, au moins de quel péché; tâche ingrate, proposition ingrate, propos ingrat; exigence ingrate, exigence virile; requête ingrate, réquisition ingrate; exigence quarantenaire nous voulons savoir comment sont articulés ces muscles de marbre, comment ils sont insérés dans l’épaule et dans la hanche, comment on leur a mis le bras dans l’épaule. Pour parler assez grossièrement. Sous ces plis harmonieux, sous ces plis de vêtement incomparables, il faut, nous voulons savoir si la construction organique est correcte, s’il y a une construction organique, si l’être est correct, s’il est organisé, organique. » (Charles Péguy, « Victor-Marie, comte Hugo »).

Lisant ces lignes (inspirées par la tragédie racinienne), je me suis demandé si Péguy aimait la sculpture. Peut-être pas la sculpture à la manière de Canova, en tout cas. Je trouve qu’il a bien raison. C’est pourquoi je me propose d’aller faire un tour à la galerie Borghese avec une masse de carrier dissimulée sous mon blouson, histoire de voir ce qu’elle a dans le ventre, la Pauline. Car enfin la sculpture aura été pendant très longtemps et presque exclusivement un art des apparences aimables. Eviscérez-moi ça !

pour eux et pour deux dit: à

cette photo avec Berenson m’impressionne , m’intimide d’autant plus que je connais depuis l’oeuvre de Seymour (avec les enfants!)artist que je mettrai peut-être dans mon panthéon, si je consentais à jouer à cette folie .

Passe t-il par la Lorraine? dit: à

« Car enfin la sculpture aura été pendant très longtemps et presque exclusivement un art des apparences aimables. Eviscérez-moi ça ! »
JB comme un gros éléphant dans un commerce de porcelaine!
Comme si casser du marbre après Pinoncelli avec le Mutt de Beaubourg ne cassait pas trois pattes à un canard!

pour eux et pour deux dit: à

On s’étonne que cela ne suscite pas davantage de vocation chez les jeunes chercheurs en histoire de l’art.
il n’est pas certain qu’il soit très fécond (pour le psychisme) pour personne de répondre à cette question et d’en relever le défi

John Brown dit: à

Trop belle pour être honnête, la Pauline. Chacun sait qu’en réalité la soeur à Poléon était une bonne pute. Berenson est en extase devant une représentation qui compte parmi les produits commandés par des artistes aux ordres pour les besoins de la propagande impériale.

ses sabots dit: à

« les produits commandés par des artistes aux ordres pour les besoins de la propagande impériale. »
JB enfile perles après perles!
Et nos Bhl, Arnaud, etc…Leurs artiste aux ordres, leurs critiques salariés…!

pour eux et pour deux dit: à

un oeuvre de commande n’est pas nécessairement une sous -oeuvre.
Mais la charge de défi de billets de P.Assouline qu’il désespérerait Don Juans et tous les diables de tous les enfers

pour eux et pour deux dit: à

Don Juan et tous les doms et tous les coms- et- Tom.
faites la somme

pour eux et pour deux dit: à

Berenson est en extase devant une représentation qui compte parmi les produits commandés par des artistes aux ordres pour les besoins de la propagande impériale.
d’une part il n’est pas extase mais il est questionnant : et alors , pourquoi pas ?

pour eux et pour deux dit: à

voilà où devait être l’s
de défi des billets
peronne ne va jusqu’à demander, en regardant cette photo ce qu’ils se sont dit ?

pour eux et pour deux dit: à

un portrait le plus souvent, qu’ils ne pouvaient s’empêcher de l’embrasser.
tiens tiens , c’est un expert du portrait qui vous l’a écrit !

Lorraine Baccal dit: à

Une Buren bien colorée pour JB !

Un Koons gonflable, à mater seulement!

Et pour graver ses lapalissades dans le marbre, un Ian Hamilton Finlay!
Et pour la distance théorique critique et pratique, un coup de Hans Haacke et ça repart!

pour eux et pour deux dit: à

personne ne va

John Brown dit: à

La niaise contemplation du Berenson propret devant la pute impériale idéalisée par Canova dévoile jusqu’à l’obscénité la préférence affichée pour un art qui sacrifie allègrement aux séductions faciles la quête de vérité qui est celle d’un art authentique. Même s’il est à entendre métaphoriquement, le texte de Péguy que je citais tout à l’heure s’applique étonnamment à cette production de Canova. Sa Pauline Borghese est trop belle pour être honnête.

pour eux et pour deux dit: à

berenson n’est pas non plus en contemplation : trop professionnel !

pour eux et pour deux dit: à

peut-on être professionnellement critique et tomber encore amoureux ?

Dorian d'Artois dit: à

Votre discours de 23h 29 est opaque, John Brown.

pour eux et pour deux dit: à

avec le temps, j’ai découvert que j’aimais un « pensée »ut qui n’était pas attribuable à tel ou tel . et sans doute en ai-je conçu de l’admiration,au sens commun du mot , mais pas de quoi en avoir le jugement affolé

pour eux et pour deux dit: à

bientôt une pilule pour ne plus tomber amoureux , même d’une oeuvre

pour eux et pour deux dit: à

la fatigue !
une « pensée »

pour eux et pour deux dit: à

conçu de l’admiration de cette pensée,de l’admiration de cette invention culturelle !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la conversation déjà sur une voie de garage,…etc,…
…les aiguillages d’esprits en attente des connivences du ciel,…etc,…par des escargots,…etc,…Ollé,…

court, (furet de librairie) dit: à

Péguy et la sculpture ?Il savait voir larchitecture, en tous cas, qu’elle soit en relation avec le sacré comme Chartres ou avec L’histoire comme Chateaux de Loire; Par ailleurs, le coté Philipp Glass d’Eve, avec ces coups de burin d’une poésie fondée sur la substitution, mérite largement d’etre réévalué; Ceci à une époque ou la culture d’un député moyen ne dépassait pas la statue porte-chance modelée sur les formes de Madame Steinheil.
Bien à vous.
MC
PS
Pour l’affaire du Père-Lachaise, voir je crois les Mémoires de Mr Claude, indéboulonnable chef de la Sureté de Louis-Philippe à 1875;Se méfier des versions abrégées, clp et Arléa.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…ce qui est bien de la  » solidarité « ,…c’est que la totalité des  » artistes « ,…du XIX ° au XX ° siècle, se sont copier – coller,…les uns les autres,…des détails grossissants répétitifs avec des réussites,…
…avec la photographie,…un progrès dans la continuité,…

…avec le travail  » archéologique « ,…de Pompéi,…les étrusques,…l’art africain, les cité pré-colombiennes,…les peuplades d’Océanie et les Maoris,…
…et le Japon,…et ses guerres de seigneurs et leurs harems à  » geisha « ,…pas que des statues de sel,…au sucre candi,…
…restons fier de nos  » institutions  » M.L.F.,…à la barbe,…de nos hôtesses pour nos voleurs fortunés,…

…cocus,…mais abrutis d’honneurs contents,…pas encore en statue,…Dieu reconnaîtra les siens,…entre toutes les paires de cornes,…tous contents,…

…théâtre,…palimpseste d’auteurs non-identifiés,…sur papier restaurer  » d’escargot de jouvence « ,…etc,…
…c’est plus,…Oui,…merci,…etc,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pourvu que les seins soient encore fermes et rebondissants,…et bons à tirer,…sur les corsets,…les nouvelles  » bruee, pucelles à communions « ,…les mariages  » blancs « ,…

…sinon  » rien « ,…Non,…pas de  » Botero « , pour les enfants de coeur,…réservé aux maquereaux des foires à foutres,…etc,…
…della Mancha,…à Don qui Chiotte,…du café aux moulins,…etc,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…enfin,…Odilon Redon,…un rêve endoctriné,…des mythes enseignées,…etc,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…en tout cas,…la sculpture,…comme moyen d’expression de revendications politiques,…

…autant, utiliser le jet de sable, et comme à travers un pochoir évider pour chaque lettre,…
…des textes pour les mouches,…de l’éternité,…etc, Bip,…Bip,…Ah,…

JC ... dit: à

« La niaise contemplation du Berenson propret devant la pute impériale idéalisée par Canova »

Mon dieu, John Brown ! Comme vous y allez ! Pute impériale, concubine présidentielle, courtisane ministérielle, maitresse entretenue, épouse aux ordres… quelle importance pour la statuaire et l’émotion qu’elle suscite ?

J’avoue avoir ressenti un ennui profond devant cette production de Canova, molle, fade, quelconque, quoi ! Entre Canova et Bernini, entre la faignasse Pauline et le Rapt de Proserpine, il y a la différence que le mélomane standard peut constater entre Lady Gaga et La Callas …

Et je vous souhaite la propreté égrillarde et marmoréenne de Berenson, pour vos 90 ans !

RN dit: à

Retour sur RN du 10 août – 13h30.

Manque manifeste d’attention à la relecture – ce qui distord la signification du commentaire.

Pour la traduction dite libre de :
Dann versteh’ ich den Marmor erst Recht, ich denk’ und vergleiche,
Sehe mit fühlendem Aug’, fühle mit Sehender Hand. »

Lire :
« C’est ainsi que j’en arrive à vraiment comprendre le marbre : j’y pense et compare – je vois avec un œil qui ressent, je ressens avec une main qui voit. » (et non: « … avec un œil qui voit. »

RN

renato dit: à

Toucher les statues ?! n’importe quoi !

renato dit: à

Pygmalion avait trouvé dans les mœurs des Propétides une bonne raison pour tomber amoureux de SA Galatée…

julien dit: à

« trop belle pour être honnête. »

c’est l’avis des jaloux

julien dit: à

@7 h 24 min

certains comme jc sont obligés de se rabattre sur des statues ou des chèvres d’où leur mentalité à la christine b…n, leur amertume de vieux frustrés, -et besoin de rabaisser les femmes des autres en particulier

JC ... dit: à

Julien (Bridou ?)est une vraie saucisse (!)

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