de Pierre Assouline

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La République des livres
Le français serait-il plutôt la « langue de Montaigne » ?

Le français serait-il plutôt la « langue de Montaigne » ?

Dans un récent dossier, la revue Medium s’était interrogée sur la notion d' »écrivain national » et la pertinence de l’expression « la langue de Molière » pour désigner le français. « La République des livres » s’en était fait l’écho. Retour sur ce débat d’histoire littéraire qui vire au débat d’idées avec Antoine Compagnon, professeur de littérature française au Collège de France et à l’université Columbia de New York, auteur d’essais sur Brunetière, Proust, Montaigne, les Antimodernes et tout récemment d’un Baudelaire, l’irréductible (333 pages, 24 euros, Flammarion)

La République des livres : Pas très ancienne, cette notion d’ « écrivain national », non ?

Antoine Compagnon : Elle date de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, du premier romantisme, de l’institution du Panthéon comme monument des grands hommes, et de l’idée que l’âme d’une nation se reflète dans ses arts et sa littérature. Jean-Claude Bonnet l’a montré dans Naissance du Panthéon (1998). Les architectes se mettent alors à graver au fronton des bibliothèques et des universités les noms des grands écrivains : Homère, Virgile, Dante, Shakespeare, Cervantès… On fait de même dans les musées, les conservatoires de musique, les salles d’opéra. L’historien de l’art Francis Haskell a étudié ce phénomène dans un petit livre stimulant, La Norme et le Caprice (1976), sur la formation du canon dans les différents arts et sur son inscription sur les monuments.

Etait-ce typiquement français ?

Non. On retrouve une semblable conception nationale, morale et pédagogique de la littérature dans la seconde moitié du XIXe siècle en Angleterre, avec le poète et critique Matthew Arnold, en Allemagne après la formation de l’Empire, et en France après 1870 dans l’école de Jules Ferry. Quant à l’Italie, elle a tardé à devenir une nation, mais le patrimoine artistique y était déjà un ferment d’unité. La cohorte des écrivains nationaux, c’est un peu l’équivalent du musée, la muséification d’un canon littéraire classique. Avant cela, on ne songeait pas trop à représenter l’esprit de la nation à travers quelques grands écrivains, voire un seul « grand écrivain national » résumant chaque nation européenne.Montaigne-726

La notion vous paraît-elle pertinente ?

Elle ne dit pas tout, puisque le grand écrivain se définit justement par le fait qu’il est reconnu hors des frontières et qu’il devient une sorte de produit d’exportation, voire de propagande. Homère et Virgile sont universels, de même que Dante et Shakespeare. Le grand écrivain national représente l’esprit de son pays parce qu’il a acquis une réputation transnationale. Pour qu’un grand écrivain incarne l’esprit de sa nation à l’étranger, il doit y être lu, comme Chateaubriand découvrant une gravure représentant René au fond de la Bohême. La caractérisation du grand écrivain comme écrivain national est donc paradoxale, insuffisante. Il reste toutefois qu’il n’y a de grands écrivains nationaux, c’est-a-dire à prétention universelle, que dans les grandes nations et les grandes langues, qui ont une vocation impériale. Trois textes cernent bien la question : l’article célèbre de Sainte-Beuve, « Qu’est-ce qu’un classique ? » (1850), la fameuse conférence de T. S. Eliot, « What is a classic ? » (1944), et le livre de Frank Kermode, The Classic (1975), sur Virgile comme modèle porté par l’empire romain. On peut en dégager trois critères du classique : l’universalité, l’antiquité au sens de la survie et de la traversée du temps, enfin la maturité, car le classique représente une nation dans sa période la plus accomplie. Il n’est pas sûr que la formule soit attestée en France. L’expression consacrée était plutôt celle de « Grands écrivains français » ou de « Grands écrivains de la France », deux importantes collections chez Hachette, l’une, ancêtre de la Pléiade, donnant des éditions critiques, l’autre des synthèses sur le modèle de « L’homme et l’œuvre ».

Pourquoi ne peut-on se contenter de « la langue de Molière », ni même de la « langue de Voltaire » comme on disait en fait ?

Il existe un problème français singulier, alors qu’il n’y a pas d’incertitude au XIXe siècle sur l’écrivain porte-drapeau des autres grandes langues européennes. Nous n’avons pas encore mentionné Pouchkine, ni Goethe, qui s’imposa vite en Allemagne contre Schiller. Ces grands écrivains nationaux sont sans rivaux et les mêmes noms reviennent partout. En France en revanche, nous sommes confrontés à un embarras de richesses, ce qui peut devenir un handicap puisque il est impossible de déléguer l’esprit de la nation à un seul écrivain, mais ce qui témoigne aussi du caractère exceptionnel de notre littérature. A la différence des autres grandes littératures européennes, qui ont connu des hauts et des bas selon les siècles, qui ont traversé des périodes moins fécondes, la littérature française a pour propriété d’avoir été continue depuis le Moyen-Age et la Renaissance. Elle a produit des grands écrivains à toutes les époques. On ne peut donc pas la résumer en un seul, et c’est sa grandeur. On s’est souvent demandé ce que l’on ferait si l’on ne devait garder qu’un seul nom à graver au fronton auprès des autres grands écrivains européens. Molière ? Oui, mais il s’est illustré dans la comédie, genre insuffisamment noble. Voltaire ou Rousseau ? Oui, mais le consensus n’est pas possible autour de penseurs liés aux Lumières et qui ont annoncé la Révolution. La solution n’est pas facile.

William-Shakespeare-007D’autant que l’on voit resurgir aujourd’hui, à travers les débats sur l’identité nationale, une lame de fond anti-Lumières qui rassemble des esprits religieux et conservateurs venus de tous horizons…

J’avais déjà relevé cette tendance en 2005, à la suite de mon livre sur Les Antimodernes, de Joseph de Maistre à Roland Barthes : désormais les antimodernes sont des hommes et des femmes qui défendent l’héritage des Lumières, à rebours de la doxa qui le conteste. Un Baudelaire ou un Cioran pouvait taquiner les Lumières, cela ne portait pas à conséquence ; mais nous vivons aujourd’hui un renversement : être antimoderne, si c’est toujours se porter contre le consensus de ses contemporains, cela impose maintenant de défendre les Lumières. Leur contestation a commencé par la critique de la notion moderne de progrès (technique, scientifique, social), qui a cessé d’être admise (principe de précaution, croissance zéro). Les catholiques du XXe siècle étaient marqués par les idées de l’école républicaine ; ils s’étaient convaincus que l’Eglise avait su profiter de la loi de séparation de 1905. Ce consensus laïc n’est plus le cas, comme en ont témoigné les manifestations d’il y a deux ans. Dire qu’en 1981 François Mitterrand avait été élu grâce aux suffrages des catholiques de gauche, notamment de l’Ouest…

Revenons au cas français du « Grand écrivain national »…

Albert Thibaudet avait bien observé le problème de la littérature française ; celle-ci ne peut se réduire à un seul grand écrivain, parce que les écrivains français vont toujours par deux, comme des couples de contemporains ou de successeurs, mais en tout cas inséparables : Ronsard et du Bellay, Voltaire et Rousseau, Descartes et Pascal, mais aussi Montaigne et Pascal, Corneille et Racine, Hugo et Baudelaire, ou encore, après la mort de Thibaudet, Sartre et Camus, ou encore Duras et Sarraute, ou Le Clézio et Modiano, les derniers Nobel.

 Baudelaire et Hugo aussi, une rivalité ?

Certainement, et Baudelaire est même devenu « le » grand poète français, le plus lu, le plus étudié au lycée. Il lui a fallu attendre la Première Guerre mondiale, entre le cinquantenaire de sa mort en 1917 et le centenaire de sa naissance en 1921, pour n’être plus un « poète maudit », mais il s’est bien rattrapé depuis. Aujourd’hui, on lit plus Baudelaire qu’Hugo, et sans doute qu’Apollinaire ; on présente des poèmes du Fleurs du mal plutôt que des Contemplations ou d’Alcools au bac de français.Goethe_(Stieler_1828)

Vous qui avez consacré des livres à Proust, Montaigne, Baudelaire, vous votez pour qui ?

Dans cette compétition, Gide avait choisi son camp : il votait pour Montaigne. Il s’en était expliqué au début des années trente, lors d’un entretien à Berlin avec un jeune journaliste qui s’appelait Walter Benjamin. Je suis sur la même ligne. C’est d’ailleurs autour d’hommes comme Montaigne que s’est instituée l’idée même de nation. Au XVIe siècle, temps des guerres civiles, il faisait partie de ceux que l’on appelait les « politiques », qui plaçaient l’unité de la nation au-dessus des divisions religieuses. Il était un partisan de l’Edit de Nantes avant la lettre, un précurseur de la théorie du contrat social et de notre laïcité.

Peut-on alors définir le français comme « la langue de Montaigne » ?

Pourquoi pas ? Il pensait écrire dans une langue qui évoluerait si vite que l’on ne pourrait plus lire ses Essais au bout de cinquante ans ; il croyait que le latin, lui, durerait, mais il avait choisi d’écrire pour ses proches, donc en français. Or il a contribué à la fixation de notre langue. Il a aussi été d’emblée un écrivain transnational, immédiatement traduit en anglais. La Tempête de Shakespeare doit beaucoup à son chapitre « Des cannibales », dont le nom de Caliban, anagramme qui en est tiré. Montaigne est pour ainsi dire au départ de la série de tous ces couples de grands écrivains qui s’est perpétuée par la suite. Et puis il représente parfaitement la notion de tolérance, de haine de tous les fanatismes, dont nous avons tant besoin aujourd’hui.

Et Baudelaire, tant le moderne que l’antimoderne ?

Il ne peut pas aussi aisément susciter de consensus. Je m’en suis bien rendu compte lorsque je lui ai consacré une série d’émissions l’été dernier sur France Inter. Le problème avec lui, c’est qu’il parle de choses dans lesquelles nous nous reconnaissons encore. Le monde n’a pas tellement changé depuis Baudelaire en ce qui concerne le grandes questions politiques et sociales : la souveraineté populaire, le suffrage universel, la doctrine du progrès, la foule, l’art moderne. Or, comme on se sent proche de lui, on a du mal à accepter ce qu’il dit des femmes ou de la peine de mort. La familiarité que l’on entretient avec lui rend plus choquantes certaines de ses assertions. Il n’est pas seulement le poète préféré des intellectuels, plus encore que Mallarmé, mais celui qui est le plus souvent choisi par les candidats au baccalauréat. Il incarne la résistance à la modernité dans la modernité sans être académique ni conservateur. Il veut être emporté dans le mouvement sans céder en rien sur son droit de regard, sans renoncer à sa réserve, fut-elle une restriction mentale.

200px-Portrait_de_DanteEst-ce paradoxal ?

Il me semble que chez tous les vrais modernes, on trouve un élément de résistance. Tout progrès implique un regret. On rencontre une semblable nostalgie tant chez Chateaubriand que chez André Breton.

La France est-elle encore une nation littéraire ?Nous sommes sous le coup d’une illusion d’optique qui fait dire à certains qu’il n’y a pas de nos jours de grands écrivains français. Comme s’il y en avait eu des dizaines à chaque siècle ! Je n’ai aucun pessimisme relativement à l’avenir de la littérature dans notre pays. L’attribution du prix Nobel de littérature à Patrick Modiano m’a fait plaisir. J’en ai profité pour lire ou relire plusieurs de ses romans ; non seulement je n’ai été nullement déçu, mais je n’ai aucun doute sur la valeur de cette œuvre.

Ce sont Les Misérables qui ont rendu la France littéraire…Kermode remarquait que la notion de classique était indissociable de celle d’empire, d’imperium. Ce sont les empires qui font les grands écrivains plutôt que les nations. Voyez Kipling. Hugo a été universel dans la mesure où il y a eu un empire français et un empire de la langue française, ce qui n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui. On va voir Les Misérables sur Broadway sans savoir que l’œuvre a été écrite en français.

Vous qui avez un élément de comparaison du fait de votre enseignement à Columbia University (New York), avez-vous le sentiment que la France a un souci de la littérature qu’on ne retrouve pas, par exemple, aux Etats-Unis ?

Cette question est inséparable de celle de l’école. Dans le secondaire, la place de la littérature est sans doute moindre aux Etats-Unis, mais elle reste supérieure à l’université. Un enseignement des « humanités » est obligatoire dans nombre de grandes universités américaines, alors que beaucoup d’étudiants français cessent tout contact avec la littérature après le bac. Le jeunes Américains auront lu Homère, Virgile, Dante et Cervantès avant de faire du droit ou de la médecine, alors qu’en France on se spécialise beaucoup plus tôt non seulement qu’aux Etats-Unis mais qu’à peu près partout ailleurs. Celui qui choisit le droit ou la médecine après le bac n’entendra plus parler de littérature. On n’est plus au temps où le latin était indispensable pour réussir en médecine et où les Pléiade s’alignaient sur les murs du cabinet de votre médecin.

Les grands écrivains sont-ils politiquement récupérables ?

Le nazisme a essayé avec Goethe, sans y parvenir. Quant à Montaigne, les fondateurs de la IIIe République, qui le comparaient à Renan pour son scepticisme bonhomme, lui reprochaient son conservatisme, puisqu’il avait été hostile à ce qu’il appelait les « nouvelletés », au premier rang desquelles la Réforme. On se méfiait de son loyalisme monarchique, alors qu’il se situe aussi à l’origine de la pensée libérale. Le reproche ne me semble pas justifié car il est formulé au nom d’un anachronisme : la notion de progrès. Montaigne ne croyait pas au progrès ; il voyait l’âge d’or derrière lui plutôt que devant. Son obsession était la guerre civile, comment l’éviter. Il n’était conservateur que pour prévenir la lutte fratricide. Mieux vaut un tiens que deux tu l’auras !

(« La facade de la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, Montaigne, Goethe, Cervantès, Shakespeare et… Dante par Botticelli »)

800px-Bibliothèque_Sainte-Geneviève,_panneau_du_catalogue_monumental

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commentaires

737 Réponses pour Le français serait-il plutôt la « langue de Montaigne » ?

Widergänger dit: à

Pour arrêter le massacre, il ne faudrait pas mettre plus de 18 élèves par classe à Bobigny, au collège comme au lycée. Mais bien sûr ça couterait cher. Mais faut savoir investir dans l’Education si on veut construire l’avenir d’un pays. Là, on est en train de détruire l’avenir de notre pays.

Pinpin dit: à

Le hamac, ça sert à rien.

Widergänger dit: à

Si ! à se la couler douce, mon chéri !

Comme il fait beau ce matin dit: à

La République mérite mieux que ça.

renat'orna sabbia dit: à

« Ils naviguent ainsi vers des ports différents sur l’océan de l’être, et chacun d’eux possède un instinct qui le guide et dont on lui fit don. »

JC..... dit: à

Tu parles sans savoir, mon cher Michel : j’ai été Assistant en maths en fac de sciences, et assurant des cours de façon continue en milieu professionnel.

La pédagogie, je connais pour l’avoir pratiqué, et longuement.

Plus généralement, je ne t’autorise pas à semer le doute sur mes vertus immenses auprès des lecteurs de ce blog de prestige, si sourcilleux !

Bon hamac !… Que le Ciel te garde de toi-même !

Widergänger dit: à

C’est comme pour l’Europe.

Les dirigeants européens ont imposé aux peuples les traités contre la volonté des peuples bien souvent, qui les ont rejetés. Et maintenant que la Grèce fait voter contre l’austérité imposée par les traités, Jean-Claude Junker, le président de l’UE, vient crier à l’imposture.

Tout ça finira mal, mes petits chéris, c’est moi qui vous le dis. On est dans l’impasse. Comme pour la démocratisation de l’enseignement.

Le choc démocratique risque à terme de nous apporter la guerre civile.

Widergänger dit: à

Arrête ton char, JC ! Qu’est-ce que tu connais à la pédagogie, à la didactique dans l’enseignement secondaire ? Rien de rien ! T’as déjà enseigné les maths en 6ème ? C’est une autre paire de manche. Mes collègues s’arrachent les cheveux. Alors un peu de décence, tu veux !

fellini dit: à

quand le PQ de JC se rendra-t-il à cette évidence : inculte et ringard

renat'orna sabbia dit: à

(« onde si muovono a diversi porti
per lo gran mar de l’essere, e ciascuna
con istinto a lei dato che la porti. »)

JC..... dit: à

« Alors un peu de décence, tu veux ! »

Arrête tes conneries : si c’est si difficile d’enseigner les maths en 6ème, les profs n’ont qu’à pas faire professeurs !!!

Personne les oblige…. Jouez pas les victimes, les pédagogues !

JC...... dit: à

« Alors un peu de décence, tu veux ! »

Arrête tes coinneries : si c’est si difficile d’enseigner les maths en 6ème, les profs n’ont qu’à pas faire professeurs !!! Personne les oblige…. Jouez pas les victimes, les pédagogues !

Changez de métier …

Widergänger dit: à

Un ingénieur qui avait passé l’agrég de maths n’a pas tenu une semaine avec sa classe de 6ème. Au bout d’une semaine il a démissionné. Et dans mon établissement, on est très loin de connaître la situation de Bobigny ! Alors tu peux imaginer ce que ça doit être d’enseigner les maths à Bobigny !

Ils me font rire tous ces Diafoirus avec leur fantasme du privé ! Effrayant ce pays ! Une somme de sottises à défier toute concurrence…

G.L dit: à

nel nulla io stesso

Widergänger dit: à

Mais c’est ce que font précisément les nouvelles générations de matheux, figures-toi, mon brave JC ! Ils ne prennent même plus la peine de passer des concours !

Et ceux qu’on prend en maths désormais, ce sont les plus nuls en maths…! Et ce sera pareil dans les autres disciplines. Les profs aussi bien formés que moi, avec l’immense culture qui est celle des profs de ma génération, il n’y en aura plus. Y aura plus que des ploucs qui n’auront lu, comme dit l’autre, que les titres des romans qu’ils seront censés enseigner…! C’est la fin d’un monde.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un conseil, parmi d’autres,!…

…quand,!…en Europe,!…vous arrivez à percevoir, dans n’importe quel zone,!…
…que dans l’ensemble,!…vous avez plus de 25 % d’étrangers,!…

…mani militari,!…une loi,!…tout les étrangers, même ayant acquis la nationalité, sur nos terres d’Europe,!…Via,!…
…retours à leurs terres d’origine,!…avec les accommodements humanitaires,!…

…en quelque sorte, pas de  » cancer « , intégriste-étranger, sur nos terres,!…

…c’est un minimum,!…
…pas de films, avec des jeunes blanches qui couchent avec des étrangers d’autres  » races « ,!…et non aux mixages  » démocratiques « , de style batave,!…
…ne pas faire du fric,…en soupe barbares-bussines-sex,!…
…des gouvernements coupables, d’êtres  » bataves « ,!…à dominer, et expurger, l’esprit de ces profits, sur la dignité blanche, qu’ils entravent,!…
…un net, plus ultra,!…
…les barbares, ne sont pas des cochons, pur sang de chiens,!…
…enfin, faut vérifier,!…aux tests toys,!…
…Ah,!Ah,!…tout ces persécuteurs  » indiens  » de trop,…à nous vendre par  » majorité « , et nous réduire en esclavage,!…comme abrutis dévoyer,!…

…trop de films,pour n’avoir, que des commerçantes  » averties, des bonnes moeurs coloniales, aux cachets d’entreprises,!…
…l’ordre pour les cocus,…leurs futures épouses au baise, à s’agrandir, à tout services,!…chéris, j’ai la migraine,!…
…excellent, retourne à ton  » bordel d’état, et police de drogues,!…
…etc,!…etc,!…

Thank you Idowa dit: à

World is changed by 24%. Average level is by American, 1956.

M OU MME dit: à

On m’accordera un petit séjour pour se faire pardonner l’expulsion des Juifs de 1492… On peut rêver, non ! (widergänger)

Oui ben, qu’il ne rêve pas trop : ça devrait plutôt se régler par un foutage à la porte à coups de pied au cul.

JC...... dit: à

P’tain ! comme dirait le plouc de la City, si c’est la fin du monde, autant finir dans la bizarrerie une vie commencée dans l’honneur, la vertu, et le dévouement…

Je vais me suicider de ce pas, en me jetant dans les bras d’une haltérophile culturiste russe de 2 mètres …

On dit qu’elle est cannibale. Etonnant, non ?

babel oueda dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2015 à 11 h 19 min

Quand vous parlez en « bon Juif » (your words) dont la mission est de réparer le monde (תיקון עולם), on vous lit avec une sympathie un peu sceptique.

En revanche, votre sincérité éclate dans la phrase suivante:
« En tout cas, je vous écris depuis mon hamac sur ma gigantesque terrasse face à la mer, sous un splendide soleil de printemps, et je vous emm…ah ah ah… »

J’y crois!

Widergänger dit: à

Bon, je vais roupiller un peu avant de lire. Qui dort dîne…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en plus, de cela,!…
…tout les notables, à consonantes de noms européens,!…
…mais résultats des courses, des têtes de turcs, d’arabes, de huns,!…ou autres tribus de toutes sortes d’Afrique, d’Orient,!…

…européens, si la tête de vos représentants du peuple, ne vous conviennent plus,!…bannissez les simplement,!…

…des têtes de turcs-persécuteurs au pouvoir,!…direct aux bancs-publics,!…
…nettoyez-plus , déjà les suspicions d’apparences,!…

…vous êtes noir, noir,!…évitez les frais,!…même à changer de masques,!…

…ne nous apprenez-pas la République,!…of course,!…
…etc,!…

Bloom dit: à

Un véritable honneur que de se faire agonir par le Cheuloux. Et de se marcher dedans, la triple couche…

FULBERT, Chanoine...... dit: à

Une erreur d’orientation universitaire, à la fin castratrice …

« Dès lors, le savant Abélard ‘Socrate des Gaules’ ne pense plus qu’à hurtebiller sa doulce élève, la béluter, la bagasser, la bouillaver ! Et le voilà qui alterne entre voie orthodoxe et voie schismatique, lui labourant la gimblette ou lui enfonçant sa bêche raide dans la fente cuvière, puis c’est la jeune novice qui encaldosse maintenant l’oignard béant de son amant, un légume contondant étant passé à sa portée…

Bref, on l’aura compris : Héloïse (d’Argenteuil) et (Pierre) Abélard sont amoureux ; et en amour rien n’est sale. N’est-ce pas, ma amour ? »

il est cinq heures dit: à

« comprimée », Chaloux vous vous montrez injuste et inactuel, aujourd’hui on compresse les mémoires et si par malheur vous trouvez à vous étendre en long large et travers, à vous répandre en utilisant l’espace, preuve est faite que vous n’avez pas grand chose à débattre, le mieux pour tous se ferait silence absence transparence incolore silencieuse illisible invisible impraticable et top secret, les clés usb ont remplacé les microfilms, les espions sont truffés de puces et les intellectuels cherchent en vain des territoires neufs las de se quereller pour trois chapelles et une mosquée entre trois paradis fiscaux, ici la terre toujours l’enfer d’un décor que l’on peine à remettre dans le bon sens. Ceci dit j’aime aussi comme vous que soit rendu pérenne l’usage du passé simple, il habille joliment les pires horreurs mais c’est un temps agréable et utile.

Lulu dit: à

« En tout cas, je vous écris depuis mon hamac sur ma gigantesque terrasse face à la mer, sous un splendide soleil de printemps, et je vous emm…ah ah ah… »

Suffisance typique des profs qui travaillent peu, savent peu, sont surpayés et ne pensent qu’à prendre des vacances.

Chaloux dit: à

Bloom dit: 19 avril 2015 à 12 h 14 min
Et de se marcher dedans, la triple couche…

Bloomy, canichou, pourquoi ta pensée ne dépasse-t-elle jamais tes paroles?

Voici Gala..... dit: à

Bérénice,
La question que se pose la milice des mœurs de la RdL : avez vous cédé à Dédé l’Amoroso ?

Widergänger dit: à

Quand vous parlez en « bon Juif » (your words) dont la mission est de réparer le monde (תיקון עולם), on vous lit avec une sympathie un peu sceptique. (babibel)
________
Pourquoi sceptique ?

Mais je répare le monde en effet et très concrètement. Je vais réparer la petite sri lanquaise. J’ai déjà réparé en partie la petite algérienne. Et j’ai encore récemment réparé quelques autres : un compatriote de Sarcelles, qui est lui aussi en 2de et qui a maintenant d’excellente notes en commentaires composés. Sa mère était ravie de ses progrès. Et moi aussi. Je suis même très fier de ses bons résultats. Ainsi tout le monde est content. Et je peux vous dire que ces parents-là se saignent aux quatre veines pour leur gamin ! Et il n’est pas le seul. Une petite gamine de 6ème (dans une école privée qui habite une cité à Ménilmontant où habite ma cousine de Tel Aviv, a eu les encouragements au dernier conseil de classe. Les parents m’en ont remercié. Un autre, à Malakov, est devenu excellent en Allemand. La mère m’en a félicité. C’est ça, à mon niveau, réparer le monde, espèce de trou du cul !

bérénice dit: à

Il ne chasse que les plus beaux spécimens, et hélas mes modestes ailes ont du souffrir de tant d’intempéries…Je cherche un marchand de couleur qui les rénoverait pour un rien.

Coloriste dévoué, mais il faut bien vivre !..... dit: à

Sans trahir un secret, vous disposez de quel budget, Bérénice … ?

Widergänger dit: à

Juste en face l’hôtel, il y a une superbe villa avec une piscine. Elle doit valoir entre deux et trois millions d’euros. Encore quelques cours particuliers et je vais me l’acheter…

Widergänger dit: à

En plus la cathédrale d’Argenteuil contient la vraie tunique du Christ qui date du Moyen-Âge…

bérénice dit: à

13h13 quelques rêves, trois idées et du ciel pour les absorber.

Coloriste dévoué, mais il faut bien vivre !..... dit: à

13h22
Convertibles ?…

M OU MME dit: à

En revanche, votre sincérité éclate dans la phrase suivante:
« En tout cas, je vous écris depuis mon hamac sur ma gigantesque terrasse face à la mer, sous un splendide soleil de printemps, et je vous emm…ah ah ah… » (Bab)

Effectivement, ça sonne plus juif que ce qui précède.

bérénice dit: à

écoutez si j’écrivais ça se saurait, rien qui produise ou clic ou clac.

Widergänger dit: à

À Argenteuil aussi d’ailleurs je répare tant et plus.

Un jour, alors que je regagnais mes pénates, je croise un brave homme que je n’avais pas reconnu, un ancien épicier d’origine marocaine de ma rue qui avait disparu du jour au lendemain un beau jour avec toute sa marchandise, qui m’expliqua qu’en raison du prix trop élevé du loyer de sa boutique il avait pris la décision de partir en retraite. Il était là comme un malheureux, souriant tout de même, heureux de me rencontrer. Il habitait désormais chez son fils à Argenteuil. Surpris de me voir là, il me demanda la raison de ma présence dans sa bonne ville d’Argenteuil. Quand je lui eu dit que je venais donner des cours de français, il m’en a félicité. Lui comprenait d’emblée, sans avoir besoin de le lui dire, que je venais là pour réparer le monde. Et il en était content pour les autres, ce brave homme. Un brave épicier au noble cœur. C’est pas comme ce lamentable Babibel !

bérénice dit: à

13h25 je me demande dans quelle région ou pays WGG est allé suspendre son hamac pour se laisser gagner par le repos, l’Espagne peut-être?

Widergänger dit: à

Eh oui, ma chérie, me voilà de retour à Sitges depuis hier !

Ooooouuuuuuuuaaaaaiiiiisssssssss!!!!!!!!!!!!!!!!!!

einstein dit: à

Comment se fait-il que malgré tous ces commentaires si lumineux, le monde aille si mal

bernie de ch. dit: à

« Suffisance typique des profs qui travaillent peu, savent peu, sont surpayés et ne pensent qu’à prendre des vacances. »

ces assistés ils savent pas quoi faire de leur fric , sont toujours en vacances et lisent la p de clèves

Faut frapper trois coups peut-être dit: à

Je tenais à vous parler train de perruques derrière masque qui ne serait pas si dérangeant sans cela mais ça peine à l’entrée. C’est presque drôle.

Widergänger dit: à

Z’avez qu’à donner le pouvoir à Attali, et vous allez réparer le monde. Il souhaite que les Français soient heureux dès le lundi matin. C’est super comme projet politique, non ?!

Vous verrez, les profs vont reprendre le chemin de l’Ecole le lundi matin avec la joie au cœur, après un week-end de repos bien mérité, de se faire enfin insulter par leurs élèves pour une nouvelle semaine dans la joie et la bonne humeur…

Faut frapper trois coups peut-être dit: à

rien qui produise ou clic ou clac

Essayez le coucou, on en fait partout !

Widergänger dit: à

Bon, je termine le Puoilloux sur Montaigne et je vais déjeuner en bas à la terrasse de l’hôtel une bonne truite.

Ah, quelle vie de pacha, mes petits chéris ! Quelle bonheur !

Widergänger dit: à

Que allegria tambien !

babel oueda dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2015 à 13 h 16 min
Juste en face l’hôtel, il y a une superbe villa avec une piscine. Elle doit valoir entre deux et trois millions d’euros. Encore quelques cours particuliers et je vais me l’acheter…

Pince-sans-rire!
Bonne sieste, mon bon WG.

renat'orna sabbia dit: à

“Juste en face l’hôtel, il y a une superbe villa avec une piscine.”

Un voilà un qui aime regarder les riches lécher leur sorbet…

Faut frapper trois coups peut-être dit: à

Un hamac dans un mausolée c’est petit. J’en connais qui y ont mis beaucoup plus.

Bon c'est fait dit: à

Je sors. J’espère n’avoir pas trop sali.

M OU MME dit: à

Confortés par les récentes prises de position de Manuel Valls, j’ai décidé de porter plainte contre widergänger pour antisémitisme. J’ai acquis la conviction, en effet, que des gens comme lui (ou comme Nétanyahou) sont manipulés par une secte crypto-nazie pour discréditer les Juifs par leurs propos et leurs actes imbéciles et irresponsables.

Deneb dit: à

Bérénice, selon mes dernières informations, Mimi est descendu à l’Hôtel des Voyageurs à Aurillac.
La truite sauce au bleu y est au menu.

Deneb dit: à

Au fait, quelle est la différence entre une secte crypto-nazie et une crypto-secte nazie ?

Deneb dit: à

Bérénice n’est pas du genre à céder sur quoi que ce soit. Elle est gentille mais très ferme sur pratiquement tout.

Deneb dit: à

« Mais faut savoir investir dans l’Education si on veut construire l’avenir d’un pays. »

Moi j’investirai plutôt dans 1000 postes-frontières à raison d’un tout les kilomètres avec entre les deux une ligne infranchissable minée.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2015 à 11 h 19 min
En tout cas, je vous écris depuis mon hamac sur ma gigantesque terrasse face à la mer, sous un splendide soleil de printemps, et je vous emm…ah ah ah…

Cher Alba, aussi savant et raffiné sur le chapitre des voyages qu’en matière de littérature. Un bloc.

M OU MME dit: à

Au fait, quelle est la différence entre une secte crypto-nazie et une crypto-secte nazie ? (Deneb)

Mais non. La différence est entre une secte crypto-nazie et une crypte naso-sexy ( à l’usage des nases sexo-cryptés).

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2015 à 13 h 50 min
Quelle bonheur !

Chaque jour, cet homme sauve des vies orthographiques. Est-il pas allé jusqu’à « Argenteuil » pour exercer, auprès de populations ébahies, son saint don!

PIF MAGAZINE dit: à

NAISSANCE D’UNE GLOIE:
Mimi dresseur de truites en tournée périphérique.

Widergänger dit: à

leurs actes imbéciles et irresponsables.
________
Lesquels, mon petit chéri ?

Widergänger dit: à

Y a pas que les riches qui lèchent leurs sorbets. les pauvres aussi ! La preuve, je suis en train d’en lécher un précisément…

La coquine de Marusa les appelait les « lécheux ». Pouvez pas comprendre, c’est du québecquois !

M OU MME dit: à

leurs actes imbéciles et irresponsables.
________
Lesquels, mon petit chéri ? (widergänger)

Eh bien , ne serait-ce que leur obstination à persister dans leur être ; obstination qui justifierait certainement une intervention des amis de Tseu-Hi. Et les amis de Tseu-Hi sont nos amis. Nous leur en toucherons un mot.

remplaçante PTZ dit: à

« pour exercer, auprès de populations ébahies, son saint don! »
Actuellement, dans son hamac, il exerce son saindoux…!

M OU MME dit: à

Et les amis de Tseu-Hi sont nos amis. (moi)

J’adore « les amis de Tseu-Hi ». C’est plus extrême que moyen-oriental, mais ça ne fait rien; ça vous a un air de secte crypto-satanique que je vous dis que ça.

Widergänger dit: à

Un vent léger s’est levé. La mer en est toute frisée…

Sergio (Amayerling) dit: à

Prof de fac ça doit être bien… Dans la tribu à Mandelbrot ! C’est un Vrounzé, n’empêche, on n’est pas des boeufs !

renat'orna sabbia dit: à

Il y a la mer à Aurillac?

Sergio (Amayerling) dit: à

Deneb dit: 19 avril 2015 à 14 h 30 min
« Mais faut savoir investir dans l’Education si on veut construire l’avenir d’un pays. »

Moi j’investirai plutôt dans 1000 postes-frontières à raison d’un tout les kilomètres avec entre les deux une ligne infranchissable minée.

C’est ça le problème, on est pas doué en affaires ; les Yanks, eux, ils auraient racheté le rideau de fer pour le démonter remonter… Sinon reste la Muraille de Chine, elle sert pas tellement… Mais alors là faut porter, hein !

Sergio (Amayerling) dit: à

renat’orna sabbia dit: 19 avril 2015 à 16 h 02 min
Il y a la mer à Aurillac?

On a quelques lacs haut perchés, en Auvergne, genre Titisee ; mais alors quand y faut aller dedans ! Même le quinze août… Ha ça l’eau est propre, hein…

Sergio (Amayerling) dit: à

Les piscines dans les villas ça sert à rien…

Ann O'Neam dit: à

Dites, Pierre Assouline, est-ce que je peux vous suggérer une idée de « sortie », si vous n’êtes pas trop occupé en ce moment ?

Il s’agit de cinéma… mais réalisé par une très grande proustienne, cette Véronique Aubouy dont vous aviez salué le « Proust Lu », entreprise aussi monumentale que son sujet…

Vous qui avez rendu compte du film de Jane Campion « Bright Star », vous seriez sûrement intéressé par « Je suis Annemarie Schwarzenbach ». Que dis-je, « intéressé » ? « Captivé », oui, bien plus sûrement.

Car tout est nouveau dans ce film, tout est inattendu, tout « fait mouche ».

D’abord, ce n’est PAS un documentaire sur la vie et l’oeuvre d’Annemarie Schwarzenbach. C’est un film A PARTIR DE cette figure-là, qui hante le film « comme un fantôme ».

Ensuite, la construction est si originale, pleine de faux-semblants (est-ce une « histoire vraie » à laquelle on assiste ? Les récits de ces jeunes gens, sont-ils autobiographiques ou inventés, etc. ? ), et pourtant l’émotion qui en sourd est palpable, incarnée… Et l’Albertine de Proust n’est certes pas si loin (sauf qu’Annemarie, elle, meurt d’une chute de vélo !)

Perso, j’ai rarement vu (sinon au début du « portrait of a lady » de la même Jane Campion) des actrices filmées comme cela. Et j’ai rarement vu un film aussi « honnête » que celui-là.

Derrière les jeunes acteurs, derrière le fantôme d’Annemarie, c’est bien Véronique qui se dévoile aussi. Comme encore un dernier portrait, après tous les autres : celui d’une réalisatrice dévorée par ses interprètes mêmes, en quelque sorte, et qui se sert de cette dévoration pour une évocation bouleversante de l’écrivaine suisse.

(et en plus, cela donne immédiatement envie de se procurer au plus vite les livres d’Annemarie Schwarzenberg, de toute urgence !)

Non, vraiment, Pierre Assouline, vous devriez aller voir ce film. Ne serait-ce que pour ce dernier argument : à savoir que les jeunes acteurs qui le « portent » ont chacun quelque chose en commun avec Annemarie Schwarzenberg, mais font tous partie d’une génération qui, comme en son temps l’écrivaine, pressent un futur gros de ténèbres….

Ann O'Neam dit: à

BACH pas « berg », grands dieux ! Oh mes doigts !

Glenn dit: à

Qu’est-ce qu’un MontaIgne ?

Sergio (Amayerling) dit: à

Restons dans le sujet dit: 19 avril 2015 à 17 h 46 min
Comme qui dirait

Houi mais c’est blanc ; j’arrive pas à trouver comment on peut faire un blog blanc… Faut tout enlever, quoi…

Passou dit: à

Widerganger de 11.00, avez-vous eu la curiosité de regarder sur la liste établie récemment par le gouvernement espagnol si votre nom figure parmi ceux des expulsés de l’Inquisition qui ont droit à la citoyenneté d’office ,

babel oueda dit: à

Une université islamique dans les Pouilles ou dans le Var?
Une telle entreprise permettrait de raviver de vieilles connivences historiques, en plein coeur de la méditerranée, d’encourager aussi plutôt que le latin la connaissance de l’arabe, langue de médiation culturelle par excellence.

L’entrepreneur Giampiero Paladini (devenu Khaled depuis sa conversion) y met beaucoup de coeur.
La municipalité de Lecce semble plus pusillanime:

« Niente università islamica.
Il Comune di Lecce ha spento il sogno dell’imprenditore italiano divenuto musulmano due anni fa, Giampiero Khaled Paladini. Deciso a testimoniare l’entusiasmo verso la nuova fede, Paladini si era fatto promotore del varo del primo ateneo «per lo studio della cultura islamica in una terra dove sono presenti evidenti punti di contatto».
Ma da Palazzo Carafa, sede dell’amministrazione comunale del capoluogo salentino, è arrivato un secco «no»: «La proposta non ci interessa», ha detto l’assessore all’urbanistica, Severo Martini. L’«attenzione nazionale e internazionale sull’Islam», ma soprattutto la contrarietà espressa dai cittadini hanno orientato un dibattito segnato da critiche e polemiche. «Compito dell’amministrazione è anche quello di interpretare ansie e paure dei cittadini e in questo momento avviare un progetto di questo genere è quantomeno inopportuno».

Uno stop, dunque, all’ateneo per «orientare la conoscenza alla luce dell’Islam» piantato nel cuore dell’Europa mediterranea. Ma forse è uno stop solo momentaneo. L’imprenditore pugliese, infatti, non si scoraggia: «Ce lo aspettavamo», ha commentato. «Andremo avanti», ha aggiunto.

http://www.corriere.it/scuola/universita/15_febbraio_04/lecce-dice-no-all-universita-islamica-d448cdf0-ac50-11e4-88df-4d6b5785fffa.shtml

Widergänger dit: à

Mais oui, mon bon Passou, c’est même ma cousine qui me l’a refilé, la liste des noms. Je l’avais d’ailleurs signalée ici. Serait-ce que tu ne lis pas tous les postes, mon bon Passou… Tu m’étonnes là !

Ce qui est drôle (c’était en août dernier), c’est que ma cousine me dit : Ils veulent sans doute qu’on achète une villa à deux ou trois millions d’euros s’ils nous filent la nationalité espagnole…

Moi, je ne demande pas mieux… Ici à Sitges, par exemple, sur le bord de mer, y en a quelques-unes qui me plairait bien… J’ai pensé à un truc pour complaire au gouvernement espagnol : Et si je faisais une souscription sur la Rdl pour me l’acheter. Après on pourrait faire des sommets de la Rdl dans notre villa de Sitges. Hein, qu’elle est bonne cette idée !

Et Assouline aussi est sur la liste. Il paraît que si on demande la nationalité espagnole en groupe, on a droit à une prime… si si…!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à chaque quinquennat,…of course,!…

…un nouvel hôtel ( à coeurs-perdus  » schoking à la Montespan ) particulier pour le  » guide politique « , en cour,!…
…les entrées du personnel,!…
…pour essayez les chaussons aux caprices des dieux,!…même pas,!…
…l’histoire, que retiendra l’histoire,!…des histoires à montées, pas plus fraîches que d’en rester au Rubis-con, rouge pigeon,!…habituel, niveau élite,…des cinq cent,!…
…retenir, son fou-rire,!…
…je sort, je ne saurait m’acquitter de cette tache,!…une roturière m’attend,!…en son hôtel de maître,!…
…et, l’assemblée, du pareil au même,!…
…votre ticket de sortie,!…signé,!…
…votre code à 10 chiffre,!…
…recommencé,…recommencé,!…recommencé,!…
…Non de dieu, la sécurité,!…tout le monde coincé,!…prend la tête à Montaigne,!…laisse-moi faire,!…à travers la vitre, d’un coup -sec,!…enfin….libre,!…au boxon aux St-Cyr au bals des soeurs royales,!…
…j’ai failli, attendre,…et grâce à la tête à Montaigne d’un jet,!…toujours avec les dauphins en bouches,!…c’est perlin-tintin,!…le savoir faire, des tuyaux en bourse,…
…qui lusse-tu-cru,!…l’histoire aux chars-bonnes à tout faire,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…faire des envieux à queue de piano, à la Mozzarella,!…etc,!…

Souvenirs, souvenirs dit: à

Et si je faisais une souscription sur la Rdl pour me l’acheter.

Comme Clopine pour ses pâtés?

Daaphnée dit: à

une villa à deux ou trois millions d’euros

Tssss !
A Stiges, vous trouvez une villa, 5 chambres, piscine , etc … pour 300 000€ .
A mon avis, notre Wiwi, vous n’êtes guère doué pour les affaires.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Souvenirs, Souvenirs,!…

…n’achète, rien, et garde au chaud, toutes tes liquidités,!…

…c’est pas, les propriétés qui manquent,!…
…chacun construit son château tout seul,!…

JC..... dit: à

Ann O’Neam dit: 19 avril 2015 à 17 h 18 min
Appel à Passou d’une emm.rdeuse née !… Comble du ridicule normand !

Pour le financement de la villa de Michel, je cotise volontiers pour 1000 euros, à la condition d’en négocier le prix avec le vendeur…

Euh... pardon dit: à

Vous avez pas vu un mec avec un « M’enkulé en moto »?

Euh... pardon dit: à

Non parce que c’était « avec ta femme du vietnam, va te faire enkuler »

chuuuuut dit: à

19 avril 2015 à 19 h 33 min
Comme Clopine pour ses pâtés?

daafdaaf, malgré l’âge, toujours aussi sympa -(qu’est-ce que ce sera quand elle agonisera!)

Daaphnée dit: à

Clopine perd ses cheveux ?
La pauvre femme !

Widergänger dit: à

Pouilloux, dans sa préface, résume bien les enjeux des différentes lectures de Montaigne.

Contre les lectures lénifiantes (est-ce que ce ne serait pas un peu le reproche qu’on peut faire à celle d’A. Compagnon, qui explique son succès ? On va encore dire que je suis mauvaise langue…), Pouilloux écrit ceci qui me semble si juste :

« Les lectures lénifiantes des Essais (elles abondent malheureusement) nous confortent dans cette crainte, nous rassurent en nous promettant un monde clair dans lequel les angoisses de l’existence, le scandale de l’injustice, l’horreur de la torture en viennent à prendre, du point de vue de Sirius, une importance relative. »

Mais une telle défiguration « doit surtout à la pente indéracinable en chacun, semble-t-il, qui nous entraîne à demander (à exiger) des réponses là où nous nous refusons à nous affronter à des questions sans solution, alors même que tout l’effort de la réflexion, sans cesse recommencé et reprise, se mesure à la difficulté de ne pas conclure, à la nécessité d’envisager l’ignorance comme terme de la quête (« L’admiration est fondement de toute philosophie, l’inquisition le progrez, l’ignorance le bout », III, XI, 1030, c) ; et plus profondément sans doute à la constance avec laquelle nous sommes en proie à une peur secrète, celle de ne pas savoir, de ne pas connaître. D’autant que nous ne manquons pas de ruse pour contourner l’obstacle d’un tel inconfort, de la même façon que nous sommes ingénieux pour échapper à l’intolérable radical, que nous sommes riches de moyens pour éviter d’imaginer que nous sommes mortels. »
_______
C’est exactement ce que disent aussi Schopenhauer (qu’il cite encore) comme Pascal, Clément Rosset, Cioran, entre autres.

hubert dit: à

19 h 50 min

JC et son vélomoteur rose, c’est du sérieux

hamlet dit: à

passou, pas forcément son nom, il faut le nom d’un ascendant qui puisse être ‘administrativement’ prouvé, un exemple, au hasard : dans mon cas mon nom n’y est pas, ni celui de ma mère mais celui de la mère de ma mère née à Tlemcen y est, ce qui peut permettre à ma fille de demander la nationalité espagnole, elle a entamé les démarches mais hésite encore sur son choix.

Widergänger dit: à

Tu penses bien, ma petite Daaphnée chérie, que si tel était le cas, je l’aurais depuis belle lurette, ma villa sur le bord de mer à Sitges.

T’es une grande futée en affaires, ça se voit !

Si par curiosité tu regardes un peu le prix de l’immobilier à Sitges, tu pourras constater, ma petite chatte, que des appartements sur les collines, se négocient déjà à 1 million d’euros ! Alors sur le bord de mer avec piscine…

On voit que t’es pas juive pour un sou, ma petite chatte…!

Daaphnée dit: à

un peu le prix de l’immobilier à Sitges

N’importe quoi, Wiwi !
En 2 clics , je viens de vous en trouver 2 à moins de 350 000€ ! Je me demande si vous n’êtes pas un peu niais ..
Bon, comme vous êtes si peu dégourdi mais fort désagréable , je prends 10%.
Et toc !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…1 million d’€uro,!…c’est jamais, que du papier,!…

…si t’a 50.000 millions, en réserve & liquidité,!…
…l’argent, pour s’enterrer au mieux, sans état d’âmes,!…Cronos sur nos têtes,!…
…etc,!…

Widergänger dit: à

C’est loin de tout et pas au bord de mer. Tu connais pas Sitges. Ta villa elle est en pleine cambrousse; alors forcément. Ce qui fait le charme ici, sur les collines ou le bord de mer, c’est la mer…!

Daaphnée dit: à

Mon pauvre Wiwi !
Mais quelle nouille !
Bon, je prends 15%.

Widergänger dit: à

Regarde les villas du bord de mer sur googlemaps, tu verras, ça t’a une autre gueule que ta villa miteuse pour retraité de l’Educ Nat… comme celle que je m’achèterai mais en Sologne !

JC..... dit: à

Daaphnée, W.,
Si vous avez besoin d’un médiateur, c’est 5%….

l'erreur de casting dit: à

la correction des fffffffffautes d’orthographe, je vais revoir le bareme

Daaphnée dit: à

villa miteuse pour retraité de l’Educ Nat… comme celle que je m’achèterai mais en Sologne

Ah, s’il vous faut une villa miteuse ..
Je garde mes bons plans pour plus éclairé que vous.
Fin du deal.

Pierrot Jaimetafleur dit: à

Sondage express.

Quelqu’un sur ce rivage envisage-t-il de s’offrir la Pléiade de Jean d’Ormesson, célébre comique troupier du faubourg Saint-Germain?

Widergänger dit: à

Nouveau naufrage d’un chalutier en Méditerranée, 700 morts !

2 millions de chômeurs en plus depuis 2011 dans les pays arabes.

Hollande se prépare à un débat avec Marine Le Pen en 2017.

Ah, on est mal barré, mes petits chéris !

Daaphnée dit: à

(le truc, JC, c’est de décider tout de suite ce que vous feriez, vous, de vos 5% et, moi, de mes 15% ..
Non, c’est vrai … quand ça fonctionne, autant continuer .. )

Widergänger dit: à

Il est grand temps de relire Montaigne si on veut être capables d’affronter les problèmes sans solution…

Widergänger dit: à

La Pologne toujours pas prête à assumer ses responsabilités.
_________
Shoah: Varsovie convoque l’ambassadeur US après les propos du FBI

« Suggérer que la Pologne (…) soit responsable de l’Holocauste, est une erreur » (chef de la diplomatie)
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/68299-150419-shoah-varsovie-convoque-l-ambassadeur-us-apres-les-propos-du-fbi
__________
Même après la Shoah, ces fumiers de Polonais s’y sont donnés à cœur joie. Plusieurs milliers de morts après la guerre !

Daaphnée dit: à

Tssss, Montaigne .. !
Oui, mais ce n’est pas tout.
Je parie que vous n’avez même pas votre permis de conduire.

Chaloux dit: à

Finir dans le Berry, quelle trajectoire!

Daaphnée dit: à

En biclou au pays des grenouilles ..
Ce n’est plus une trajectoire, c’est de la prédestination.

Widergänger dit: à

La Sologne, c’est au nord du Berry, mon petit chéri ! Va te falloir réviser tes classiques…

Et pis, la Gorge Sand, elle était bérichone ! Même le Gustave fut bérichon queques jours chez la Sand !

Et pis, la Sologne, moi ça me bote !

Widergänger dit: à

Au moins, je pourrais faire du vélo électrique toute la sainte journée !

closer dit: à

« ces fumiers de Polonais s’y sont donnés à cœur joie. »

Je suppose que WG voulait parler de « quelques fumiers de polonais ». Un être aussi fin et cultivé que WG ne se hasarderait pas à proférer de telles généralités stigmatisant tout un peuple…

Chaloux dit: à

Alba, tu seras tout de même plus près de Vierzon que de Montauban.

Widergänger dit: à

SI ! Pouvez pas comprendre, zêtes trop naïf !

Widergänger dit: à

Le Chaloux, il est pas seulement relou en littérature, mais aussi en géographie… Y s’arrange pas avec l’âge…

Chaloux dit: à

Daaphnée dit: 19 avril 2015 à 21 h 05 min
En biclou au pays des grenouilles ..

Un genre de deuxième grand Meaulnes, en plus petit.

Chaloux dit: à

Alba, j’ai autrefois, dans un temps que les moins de vingt ans etc., écumé la Sologne en long en large et en travers -je relisais Le Grand Meaulnes une fois par an- au départ du bourg de Dampierre-en-Graçay (où les maisons ne sont pas chères non plus). Voila pourquoi, il y a association pour moi entre Sologne et Berry.
Le Berry, ce n’est pas seulement Châteauroux ou La Châtre, c’est aussi Vierzon.

(Je viens d’ailleurs d’acheter le Alain-Fournier d’Ariane Charton pour les vacances. Dans la même collection (Folio biographies), le Nietzsche de Dorian Astor est absolument passionnant. Je m’en vais lire également son autre texte : Nietzsche . La détresse du présent. Folio aussi).

Chaloux dit: à

Nançay qui se trouve en pleine Sologne, et qui est un des hauts lieux de l’épopée et de la vie d’alain-Fournier est bien dans le Berry, je viens de vérifier, lequel Berry monte jusqu’au Loiret. La chapelle d’Angillon aussi.
Site officiel du Berry :
http://www.berryprovince.com/les-plus-berry-province/seminaires-affaires-et-locations-de-salles/chateau-de-la-chapelle-d-angillon-la-chapelle-d-angillon

Révise donc, Alba, avant de conseiller aux autres de réviser.

On peut vraiment dire qu’aucune contre-vérité ne t’effraie…

M OU MME dit: à

Même après la Shoah, ces fumiers de Polonais s’y sont donnés à cœur joie. (widergänger)

Il est clair pour moi que chacune des interventions de ce widergänger, qui se proclame juif à toute occasion, vise sciemment et méthodiquement , par sa grossièreté, son arrogance, ses sorties racistes et xénophobes qu’un le Pen ne désavouerait pas, son sionisme de bas de gamme, sa culture d’emprunt, son mépris pour tout un chacun, à déconsidérer les Juifs. On croirait une caricature tout droit sortie d’un ouvrage du sinistre professeur Montandon, qu’il a dû lire attentivement, la plume à la main, pour se composer ce personnage ignoble dont il claironne la judéité.

Chaloux dit: à

Il est tellement nul, surtout, qu’il finit par en être touchant. Pas une de ses affirmations qui se révèle juste. Tu vois le niveau des cours d’Alba. A mon avis, au collège, il est plutôt dame de cantine.

M OU MME dit: à

Le Berry, c’est aussi Vierzon.

Vierzon, c’est vraiment le trou du cul du monde. T’as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon. Voir Vierzon et mourir d’ennui.

Chaloux dit: à

On voit que tu n’as pas connu la librairie de Vierzon, place du marché au blé. Tout un monde englouti. Ni le coiffeur de Graçay. « Pas trop court », tu lui disais en entrant, et tu ressortais de là lisse comme un œuf. Il faut dire, c’était un ancien militaire.

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 19 avril 2015 à 22 h 05 min
Il récure les chiottes, oui.

Oui mais le midi il secoue les nouilles.

M OU MME dit: à

Oui mais le midi il secoue les nouilles. (Chaloux)

ça m’étonnerait, vu qu’il en a pas.

M OU MME dit: à

J’ai vu qu’à Vierzon on pouvait admirer un monument aux morts pacifiste. l’auteur s’appelle Karcher !

Chaloux dit: à

Uniquement décoratives.

M OU MME dit: à

Question Sologne, j’en suis resté à Romorantin-sur-Cher, où créchait un bon ami à moi. On a même eu comme qui dirait une idylle. C’était l’époque où je me cherchais.

Chaloux dit: à

Pour ceux qui auraient connu, la librairie n’était pas place du marché au blé. elle avait deux entrées, une rue Voltaire, l’autre place Aristide Briand. C’est devenu un marchand de lunettes, probablement des lunettes pour ne rien lire.

M OU MME dit: à

j’en suis resté à Romorantin-sur-Cher (moi)

c’est pas le Cher, c’est la Sauldre.

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 19 avril 2015 à 22 h 02 min
Tu vois le niveau des cours d’Alba. A mon avis, au collège, il est plutôt dame de cantine.

Comme Bloom à l’ambassade.

M OU MME dit: à

En attendant, tous ces trous-du-cul du monde, ils auraient pu avoir leur Giraudoux. Pas de leur faute s’il est né à Bellac. Tous ces noms de rivières auraient pu servir à ramener des morts l’Isabelle d’ « Intermezzo » : le Cher grossi de la Sauldre, etc… Dans la pièce, c’est « le Cher grossi de l’Auron ». Pourquoi personne ne monte plus « Intermezzo » ? C’est la plus jolie pièce de Giraudoux, bien supérieure à « la guerre de Troie », à mon sens; en tout cas bien plus scénique.

Court dit: à

On notera sur ces clichés ou triomphe l éclectisme de Cousin et le gout de la liste, la présence d’écrivains qui n’en sont pas, comme Frédégaire, et celle , amusante, D’Opitz. Equilibrer Shakespeare par Cervantes va dans le meme sens que placer Moliere et Turgot de chaque coté du portrail de l’Hotel de Ville. C’est l’esthétique littéraire et la philosophie de Louis-Philippe dans toute sa splendeur. Un prolongement du syndrome de Sainte Geneviève sur les murailles de Carnavalet, coté Franc-Bourgeois, hors des constructions de Mansart. C’est le meme gout del’accumulation historico-littéraire…Il est d’ailleurs frappant que Jules et Victor Cousin ,sans parenté aucune, se soient livrés à la résurrection par l’hisoire plus ou moins arrangée des belles mortes, les Frondeuses pour Victor, Madame de Sévigné pour Jules…On peut etre érudit et jouer les Orphée…
Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC

Sergio (Amayerling) dit: à

Daaphnée dit: 19 avril 2015 à 19 h 49 min
Un rien kitch

Non mais du moment qu’il y a le garage… Va bene !

Court dit: à

Il y a un très joli texte de Giraudoux sur la splendeur de Bellac dans Littérature, qui prouve qu’on peut etre fidèle à son terroir, et le dire.
Intermezzo, d’accord, mais pourquoi pas Judith?
MC

babel oueda dit: à

Chaloux dit: 19 avril 2015 à 21 h 24 min

Lu avec plaisir la bio de Lou Andréas-S. dans la même collection, par le meme (Astor).

Parfait pour le format réduit (tascabile comme disent nos amis italiens), parce que précis et complet à la fois.
(Par exemple: Lou sous le nazisme, voilà ce qu’on ne lit guère ailleurs).

babel oueda dit: à

M OU MME dit: 19 avril 2015 à 21 h 58 min
On croirait une caricature tout droit sortie d’un ouvrage du sinistre professeur Montandon

C’est parfois vrai, et donc pénible à lire.
Mais quoi, c’est un grand enfant (désarmant par une sorte de narcissisme ingénu), et il ne représente que lui-même.

En revanche, quand il parle de l’enseignement dans les lycées, il sait de quoi il parle.

Sergio (Amayerling) dit: à

Non mais une dame de cantine c’est beaucoup plus utile à l’Etat qu’un joueur de quilles !

Sergio (Amayerling) dit: à

Vierzon, Vierzon… C’est Viorne ! Capitale mondiale du recoupement ferroviaire… Des trains qui partent de partout pour partout ! L’Orient-Express les wagons pullwoman du transhibernien le tortillard de la piste de Zapatan… Culmont-Chalindrey à côté c’est un abribus !

Chaloux dit: à

Merci Ueda, je vais le lire aussi. Il y a beaucoup de bons titres dans cette collection. Très commode pour les transports en tout genre. Ariane Charton a produit un Debussy très compréhensif, et Maxime Rovère le seul bon livre sur Casanova que je connaisse, à part le Rive Childs évidemment pour des raisons très différentes, et certainement aussi le Buisine qui est quelque part dans ma bibliothèque mais que j’avoue n’avoir pas lu. Il m’est arrivé de temps en temps, à une tout autre époque de ma vie, de discuter avec Alain Buisine, jamais sans profit. C’était quelqu’un.

Chaloux dit: à

Culmont-Chalindrey, j’y passais toutes les semaines en revenant de Fribourg en Brisgau.

Chaloux dit: à

Les deux Casanova de Félicien Marceau (surtout le gros) se lisent sans déplaisir mais le point de vue en est assez limité. Casanova ne devient vraiment intéressant et même capital que lorsqu’on regarde par-delà le séducteur.

Sergio (Amayerling) dit: à

Chaloux dit: 19 avril 2015 à 23 h 07 min
Culmont-Chalindrey, j’y passais toutes les semaines en revenant de Fribourg en Brisgau.

Le lycée français le Titisee encore lui… En voilà, des souvenirs à madeleine ! Parfaitement complets… Enfin parfaitement… Retrouver cela sous Googleearth ce ne serait pas si simple…

Chaloux dit: à

Sergio, je me souviens qu’à un certain moment, dans la forêt, entre Vesoul et Belfort, le train passait devant une sorte de folie du XVIIIe, toute blanche, perdue dans les bois. Un jour le train s’arrête juste devant. Éblouissement. On se serait cru je ne sais où, en Pologne, dans les pays Baltes, ou plus loin encore. Une route s’ouvrait.

Chaloux dit: à

Comme il fallait s’y attendre, ce cher Alba a disparu dans les Espagnes… Sait-il si les descendants des membres de l’ordre de Calatrava ont droit à un petit quelque chose?

Sergio (Amayerling) dit: à

Chaloux dit: 19 avril 2015 à 23 h 25 min
Éblouissement. On se serait cru je ne sais où, en Pologne, dans les pays Baltes, ou plus loin encore. Une route s’ouvrait.

Il y aurait un peu de cela, mais en beaucoup moins fort, en la matière des salines, en l’occurrence les bâtiments, très beaux, typés, non les salines elles-mêmes, d’Arc-et-Senans, la micheline passant à bonne proximité.

Les éblouissements, ça vaut la madeleine ! En voilà, un thème, et pas très souvent traité ; le monde est autre, pendant deux heures, trois heures… Malheureusement on n’en a pas beaucoup dans le déroulement d’une vie, la preuve, c’est que l’on s’en souvient !

Sergio (Amayerling) dit: à

Pourquoi on prend pas Malherbe, comme référence canonique au pavillon de Breteuil ? Ou Vaugelas ? Là pour ce qui est d’être indiscutable et inaltérable…

Sinon on a pas mal d’auteurs qui écrivent des dictées et des exercices de grammaire… Sapré boulot !

Beau! de l'air... dit: à

petit prozac dit: 19 avril 2015 à 23 h 47 min

Vois sur ces guanos
Dormir ce vrai sot

Chaloux dit: à

@Sergio. Tout de même… La terre est assez riche pour nous ménager bien des éblouissements…

Lulu dit: à

Le « Casanova » de Félicien Marceau m’avait déçu, et pourtant j’aimais les romans et l’écriture délicate de l’académicien, davantage inspiré sans doute pour créer son propre univers que pour disséquer celui d’un autre.

Court dit: à

Mais, Sergio, Malherbe, si inaltérable fut-il, a connu sa période baroque-Les larmes de Saint Pierre son imitées du Tasse,- quant à Vaugelas, c’est un état de langue donné d’un milieu réduit.
Les choses sont ^plus compliquées et je pense que vous le savez.
MC

François Delpla dit: à

Les grands écrivains sont-ils politiquement récupérables ?

Le nazisme a essayé avec Goethe, sans y parvenir.

hélas, qu’est-ce qui permet de le dire ?
Dans ce domaine aussi la défaite militaire a tout balayé et rend les bilans malaisés.

La récupération même aurait consisté en quoi ? Ce régime avait besoin d’une mobilisation nationale, exaltant tous les éléments de l’histoire germanique qui passaient pour positifs et les tressant en une gerbe censée annoncer le nazisme.

Hitler aimait à citer une formule de Goethe : « Au commencement était l’action » et disait que pour cela « il lui serait beaucoup pardonné ». Ce n’était ni très récupérateur, ni très maladroit.

ZEUS..... dit: à

Vous avez deux solutions pour gagner la guerre religieuse et culturelle en cours, chers amis Européens, en mettant fin courageusement aux vagues d’assaut des envahisseurs africains :

-couler au canon leurs péniches de débarquement, bourrées de sauvages migrants prêts à tout, avant qu’elles ne touchent votre terre bénie des dieux, temples du bonheur de vivre ensemble.

-patrouiller le long des rivages des passeurs syrtes, saisir et remorquer ces engins, en rejetant à la côte africaine ces malheureux sans avenir chez vous.

Il va de soi que nous penchons plutôt pour la première solution, tant la seconde nous parait « reculer pour mieux sauter », la peur de la canonnade est le début de la sagesse …

ZEUS..... dit: à

ARES, cette brute guerrière, s’exclamait hier en se moquant d’APHRODITE et de son rejet de la guerre :

Il a bien eu raison, Montaigne, de dire : « Chaque homme porte la forme entière de l’animale condition. »

franchement dit: à

hamlet
demander la nationalité espagnole

Aucun intérêt

monday morning fever dit: à

JC on sait que vous êtes reptilien

Bloom dit: à

5 h 26 min

Parmi ces guillaumeries,au choix:

clay-brained guts/knotty-pated fool/
whoreson obscene greasy tallow-catch…

(« Et f*ckface », me direz-vous? Pour Tata Cheuloux. Obligé).

ZEUS..... dit: à

Vous avez eu tort, amis de France, comme d’autres, d’étendre la notion de peuple à tout humain mangeant, respirant, copulant, se reproduisant comme pauvres lapins sans cervelle attendant la casserole … Alors que nous, les Dieux, avions fort justement borné le peuple aux seuls hommes libres capables de réflexion !

Conséquence : votre démocratie ne fonctionne pas, tant vos torchons pourris mêlés aux serviettes sales conduisent au mensonge, à la flagornerie, au gâchis, et pour finir au chaos !

Ne venez pas vous plaindre de vos chefs de clan : rusé/menteur comme la Mitte, bouffeur/baiseur comme le Chi, agité/inconséquent comme le Shark, faux cul/impuissant comme le Bedonnant actuel …

Vous avez mérité ce qui vous arrive.

bon bref dit: à

Pauvre pq le râté, n’arrive pas à la cheville des grandes gueules (jambrun, ml) qu’il essaie d’imiter, tout juste bon à être une pâle copie du borgne ou du nain de béziers

JC..... dit: à

de nota
L’Union (des rêveurs) de la Gauche ne peut se faire qu’en allant à Droite, là où ont glissé les gens de gauche non-rémunérés, c’est à dire ceux, les cocus, qui ont compris comment la Gauche s’est foutue d’eux en 2012/13/14/15, réalité oblige …

Chaloux dit: à

Bloomy, un homme, un vrai, qui distribue les étoiles roses.
Je n’ai pas le temps de la coudre ce matin, mais gaffe, Bloomy, canichou ce que tu prétends combattre ressemble de plus en plus à une nostalgie.

de nota (revolver) dit: à

Je suis un gros bébé d’après 1972, monsieur JC….., c’est comme ça que je suis vu.

on a pas dit que c’était au point, hein, si?

JC..... dit: à

En ce qui concerne les migrants africains, pourquoi ne pas trouver un compromis élégant, avant une éventuelle canonnade à la Zeus ?

Ils ont payé leur billet ALLER ? Et bien … l’Europe leur paie le billet RETOUR !

Tout le monde est content…

JC..... dit: à

USURPATION

« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » ….

Blackbirde dit: à

« in lieu of the more commonplace sobriquet », comme on dit à Hollywood (de nota)

JC..... dit: à

Ma grand-mère – que Satan s’occupe d’elle, elle le vaut bien – disait volontiers : « Le monde se divise entre ceux qui sont c.ns et ceux qui le deviendront ! »

Je vois que pour vous, grégoire, le processus est achevé depuis longtemps … Bien à vous !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…moi, ce que je crains le plus,!…
…( genre imagination sur table d’échiquier,!…),…
…c’est les plans aux éducations différenciées,…pour produire des couches subséquentes stratifiés, pour les commerces aux dessus des lois, des conventions, et autres corporatismes de folklore des cinq sens,!…
…pour en varier, les niveaux entre  » victimes consentantes collabos en diversions,!…et persécuteurs très fins,…
…comme les apiculteurs,!…du miel à dorer sa feuilles,!…
…rentrer dans le cadre, du portrait  » ovale « ,!…
…un genre circuit fermer à vie,!…
…reines ou rois, abeilles ou fourmis,!…
…difficile d’éviter son rôle,!…
…ouf, un livre à glands de chêne,!…
…vous grimper encore,!…
…concours de  » Tarzan « , des tests musclés,!…pour séries genres profits à Dallas,!…
…tourner en rond, sur le pont d’Avignon,!…
…etc,!…à nos demeurer aux rêves, ne se prévaloir de rien,!…en ces vies sous Kronos éternel,!…quels rôles,!…
…etc,!…

arthur dit: à

« Le monde se divise entre ceux qui sont c.ns et ceux qui le deviendront ! »

le pauvre pq a une lourde hérédité

ami sincère dit: à

« envoyer Bloomy en Libye. »

y envoyer jc plutôt

Chaloux dit: à

Bloom dit: 20 avril 2015 à 7 h 30 min
Bloom dit: 20 avril 2015 à 4 h 17 min

D’ailleurs, j’avais déjà l’intention d’écrire. Est-ce qu’un type qui relève de la représentation nationale n’a pas un léger devoir de réserve? C’est une question que je me pose.

christiane dit: à

Quand Antoine Compagnon en réponse à la question (La France est-elle encore une nation littéraire ?), dit :
« Nous sommes sous le coup d’une illusion d’optique qui fait dire à certains qu’il n’y a pas de nos jours de grands écrivains français. Comme s’il y en avait eu des dizaines à chaque siècle ! Je n’ai aucun pessimisme relativement à l’avenir de la littérature dans notre pays. », j’ouvre « Être un écrivain » (La vie poétique, 4) de Jean Rouaud (Grasset)et je lis au fil des pages de quoi s’interroger non sur nos gloires passées, écrivains célèbres mais sur l’écriture et les livres qui sont les livres d’aujourd’hui :
« … mais comment écrire, puisqu’il ne restait plus sur ce champ littéraire, après les batailles du siècle, que la phrase dépouillée, évidée, privée de la nourriture du réel, que le Texte, le texte nu, désincarné, sans contexte, sans la moindre concession au récit, au souvenir, à la personne, pur exercice verbal, numéro de voltige phonétique, se rattrapant au trapèze d’un autre texte(…). Ils sont quelques uns à s’être lancés confidentiellement dans cette aventure. On s’en souviendra comme les membres d’une secte, tenant absolument à ce qu’on radiographie l’œsophage du texte pour apporter la preuve scientifique qu’il se nourrit de sa seule impossibilité.(…)
Mais le rêve flaubertien était enfin réalisé, « d’un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style, où le sujet serait presque invisible. »

Puis il évoque cette vague irrépressible d’écriture sur les nouveaux supports, l’abondance des publications de rentrée littéraire : »Test réussi. Écrivain comme tout le monde. Bon pour l’aventure du texte. » , pour donner un diagnostique plus pessimiste que celui d’Antoine Compagnon :
« Dans ces conditions on peut s’étonner qu’on n’ait pas poussé le processus de désintégration jusqu’à son terme, qu’on n’ait pas décrété à son tour la mort de la langue, puisqu’il ne manquait qu’elle dans cette suite de faire-part de décès. La décomposition générale était en bonne voie. On aurait pu ainsi procéder à une sorte d’autopsie de la langue morte. On voyait bien qu’elle perdait pied, qu’elle n’était plus ce qu’elle avait été, rayonnante, diffusant ses lumières au reste du monde, rageant de ne plus être dominante, cédant à vue sous les coups de boutoir de l’anglais (…) la France éternelle, coincée entre les faux fauteuils louis XV et le faux buffet Henri IV (…). De là à l’élever au rang de trésor national, c’était lâcher la poésie pour la chambre d’écho, tenir son rôle de conservateur de la langue comme ces substances que l’on glisse dans les conserves, d’un état antérieur fantasmatique de la langue… »

Enfin, quelques 200 pages plus loin, rien ne va plus !
 » Le mal parler pour faire peuple avait trouvé son pendant dans le mal écrire. contre la langue des grands précieux qui en exaspérait plus d’un qui y voyait un dialecte de Saint-Germain, en haine du parisianisme aussi, on pouvait verser du côté d’un style relâché, légitimé par ce présupposé d’un français comme il se parlerait dans la rue, et non comme dans les salons mondains, un mal écrire qui se voulait donc un écrire vrai, suivant en cela la voie ouverte par le grand imprécateur de Meudon. (…) Les grands précieux avaient au moins pour eux l’élégance. Ça ne voulait pas dire forcément grand-chose mais ça le disait en termes galants. »

Un bel enterrement de première classe pour quelques écritures d’aujourd’hui…

Deneb dit: à

J’avais une tante à Vierzon et je peux vous dire que c’est une destination très agréable. Le climat y est clément, il y a d’ailleurs des vignobles non-loin qui produisent d’excellents petit vins. Il y a la forêt de Sologne, les promenades au bord du Cher, des petits hôtels très bien tenus et de bons restaurants. Et pour les parisiens, c’est direct par l’autoroute à 150 km de Paris.

Deneb dit: à

C’est à cause des chansons de Brel qu’on a commencé à rigoler (à tort) de Vierzon, Vesoul etc.. Brel était quelqu’un d’exceptionnel mais il n’avait pas toujours le sens des responsabilités. Nombre de ces chansons comportant des paroles violentes et iniques. Ce qu’il exprimait parfois des femmes en général est tout à fait inexact même si il avait raison dans certains cas particuliers.

Deneb dit: à

L’aspect ferroviaire de Vierzon n’est pas ce qui caractérise le plus cette ville, Sergio. Très loin de là. L’industrie de la machine agricole y occupe une place très importante aussi et on en parle trop peu.

Deneb dit: à

Le Berry, tout ça, il faut y avoir séjourné pour comprendre la beauté de cette région et l’atmosphère unique qui s’en dégage. Les gens sont très injustes. La Châtre est une très belle petite ville qui regorge d’architectures exceptionnelles mais peu de gens le savent.
Il ne faut pas trop se focaliser sur Georges Sand qui veut le détour certes mais est finalement d’une importance secondaire.

fellini dit: à

aube dorée : les copains fachos de JC en jugement, bientôt son tour ?

Bloom dit: à

Voilà que tata cheloux se prend à rêver de pouvoirs exorbitants, en bonne petite fafounette qu’elle est. Grotesque personnage.

closer dit: à

Pour revenir à un sujet effleuré ces jours derniers, la déshérence du passé simple dans l’usage du français est une catastrophe stylistique. La généralisation du passé composé entraîne une répétition des auxiliaires être et avoir dès que l’on veut énoncer plusieurs événements situés dans le passé. C’est laid et lourd.

La pratique de langues qui conserve dans la pratique quotidienne un temps du passé simple (anglais, portugais, espagnol, par exemple) montre combien cette forme est utile.

Rien d’archaïque là dedans comme le prétend WG.

babel oueda dit: à

A Misrata, un officier de renseignement n’écarte pas cette perspective, « Il y a une stratégie des djihadistes d’utiliser les migrants pour déstabiliser l’Europe, croit-il savoir. Ils travaillent sur le long terme. »

C’est bien normal.
C’est sur ces poches de misère et de violence, non assimilées par les populations environnantes, que peuvent se renforcer un jour les réseaux de ceux qui rêvent d’un califat européen.
Du long terme dans le dat al-Harb.

Et la vision à long terme de l’Union européenne, conforme à ses intérêts, quelle est-t-elle?

fellini dit: à

le PQ de JC : la méchanceté est la faiblesse des imbéciles qui se croient fort

Widergänger dit: à

Jean Rouaud nous parle là d’un courant tout de même très marginal de la littérature française. Est-il vraiment symptomatique de son époque ? Je n’en crois rien.

Y a-t-il même un rapport entre les déclaration de Flaubert et les récits de Mathieu Bénezet ou Jean Laporte ? Il ne faut se fier à l’apparence. Pas forcément.

On croit savoir ce que Flaubert avait en tête en citant sa fameuse phrase, mais en est-on si sûr ? Si on analyse un peu en profondeur le début de Madame Bovary, on a là un début de roman dont on ne sait pas vraiment de quoi il nous parle, fondé sur un vide grossi à l’extrême comme une sorte de « tumeur narrative », le chapeau de Charles ; Charles qu’on ne présente même pas dans une école sans nom, un soir d’étude sans date dans un lieu innommable où règne l’ennui, les blagues stupides y compris celle du professeur ou celui qui en tient lieu. On pourrait tout aussi bien y voir une application stricte de la fameuse petite phrase de Flaubert.

Widergänger dit: à

Closer, tu sais pas ce que signifie « archaïque » en linguistique. Alors tais-toi et écoute ceux qui savent. Tu confonds tout, mon pauvre chéri.

De plus, mon petit chéri, le passé composé a deux valeurs contrairement à ce que tu crois. L’une de ces valeurs est un équivalent du passé simple, mais la seconde est une forme de présent, le résultat d’une action passée dans le présent du locuteur.

Attila dit: à

Pierre Guyotat a poussé ce processus de désintégration de la langue française en se rendant totalement illisible, mais il reste encore à redécouvrir Georges Perec : de la littérature mode d’emploi !

JC..... dit: à

« Et la vision à long terme de l’Union européenne, conforme à ses intérêts, quelle est-t-elle ? »

Exiger d’une pauvre aveugle une vision à long terme, c’est demander une pipe à Mère Teresa…

Attila dit: à

Rouaud versus Céline, il ne fait pas le poids…

babel oueda dit: à

C’est vrai qu’on y tient, au passé simple, même si son emploi se fait plus rare.

« Il mourut » et « il est mort », ce n’est pas exactement la même chose.

Mais c’est surtout le présent qui se généralise.
« Il meurt », « il meurt en 2013 ».
Ce présentisme nous fournit une sorte de temps universel, qui nous oblige à alourdir la phrase pour l’arrimer un vague contexte.

Widergänger dit: à

L’Etranger, de Camus, sans le passé composé, n’existerait pas. C’est le passé composé, qui hésite sans cesse entre ses deux valeurs, qui lui donne ce climat incomparable aux frontières de l’absurde. La répétition des auxiliaires y joue précisément un rôle majeur.

Bien sûr, il y a derrière le savoir-faire de Camus. Mais ça c’est le génie, inimitable.

babel oueda dit: à

« Closer, Tu confonds tout, mon pauvre chéri.
De plus, mon petit chéri, le passé composé a deux valeurs contrairement à ce que tu crois.  »

Mon bon WG, pour réparer encore plus notre pauvre monde, pourquoi ne pas simplifier ces termes d’adresse et appeler chacun « mon amour »?

Vous êtes un gros sentimental qui se contraint parfois au lit de camp alors que sa vraie nature est le hamac.
Tentez ce que les dames-zizi radiophoniques appellent le lâcher-prise!

Widergänger dit: à

Le passé simple est d’un emploi délicat. Il assimile presque immédiatement le récit où on l’emploie à un récit historique. Seul Rimbaud sait utiliser sa valeur incohative d’aoriste dans le poème « Aube » notamment pour faire sentir le début du jour dans des verbes d’action au passé simple, qu’il met savamment en contraste avec des commentaires de l’action au passé composé, les deux convergeant à la fin, pour signifier la fin et l’accomplissement d’un rêve. Mais Rimbaud est un génie de la langue française.

bérénice dit: à

concours de » Tarzan « Giovanni vous êtes d’un pessimisme sans fond, je n’a

renato dit: à

« … tais-toi et écoute ceux qui savent. »

Fantastique… ce sont des choses comme ça qui colorient positivement un début de journée.

Widergänger dit: à

Paul Claudel reconnaît d’ailleurs dans la langue de Rimbaud le génie de la langue française.

M OU MME dit: à

« Il mourut » et « il est mort », ce n’est pas exactement la même chose. (Bab)

« Il était mort », pour Charbovary, c’est encore mieux.
 » Quel étonnement. Il était mort « , écrit, de son côté, Maupassant. Personne n’a encore essayé le plus-que-parfait, même pour traduire les Evangiles : quel étonnement ! Il avait été mort. Mais je préférerais encore :  » Quel étonnement ! Il avait eu été mort. « 

Bloom dit: à

Rimbaud en anglais, pas mal non plus.

Vowels

(Voyelles)

A black, E white, I red, U green, O blue: vowels

Someday I’ll talk about your secret birth-cries,

A, black velvet jacket of brilliant flies

That buzz around the stenches of the cruel,

Gulfs of shadow: E, candour of mists, of tents,

Lances of proud glaciers, white kings, shivers of parsley:

I, purples, bloody salivas, smiles of the lonely

With lips of anger or drunk with penitence:

U, waves, divine shudders of viridian seas,

Peace of pastures, cattle-filled, peace of furrows

Formed on broad studious brows by alchemy:

O, supreme Clarion, full of strange stridencies,

Silences crossed by worlds and by Angels:

O, the Omega, violet ray of her Eyes!

renato dit: à

Ça, ou alors traverser un marché aux poissons…

Widergänger dit: à

Le passé simple coupe le récit de la situation d’énonciation. Pas le passé composé en raison de sa seconde valeur. Le goût d’aujourd’hui ressent cette coupure, soit comme donnant une tournure quelque peu archaïque et noble à l’ancienne (ex : Pascal Quignard), soit comme un tantinet désuète à cause de l’usage inconsidéré du passé composé dans la littérature moderne depuis L’Etranger de Camus. Il y a une sensibilité d’époque qui joue ici.

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