Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule
A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant ? L’expérience peut s’avérer néfaste –et encore, il ne s’agit pas de se projeter bien en amont du côté des abattoirs ni même de subir à table le rituel du canard à la rouennaise baignant dans une sauce au sang frais constituée de sa carcasse, de sa moelle osseuse et son foie broyés dans une presse. De l’écrire provoque déjà un haut le cœur. J’y repense chaque fois qu’il est question d’emmener dans les cuisines de l’écrivain. Passionnant, édifiant, instructif pour un collègue de bureau ; pour le chercheur aussi ; mais pour un lecteur dilettante, ainsi que la critique universitaire a pris l’habitude de nommer le simple lecteur, celui ne lit pas un crayon à la main ? Pas sûr qu’il goûte l’épreuve.
Parlons alors de laboratoire plutôt que de cuisines. L’indiscrétion permet d’observer la chimie du vécu en fusion avant qu’elle ne soit transcendée en littérature comme un alchimiste métamorphose la boue en or. Du pain béni pour les généticiens et les biographes. Pour les autres, faut voir… Il y a plusieurs manières de s’y prendre dès lors que l’on a décide de se dévoiler – ce qui n’est pas si courant. Car dans toute œuvre, certains inédits méritent parfois de le rester, réservés au seul usage des chercheurs. Tout ce qui sort d’une plume, fut-elle la plus noble, n’est pas destiné à être mis sous le regard du commun. Il revient à l’auteur d’en décider. Qu’est-ce qu’on laisse et qu’est-ce qu’on garde ?
Ce peut être sous la forme de cahiers à l’état brut comme ceux qui constituent les Manuscrits de guerre posthumes (José Corti) dans lesquels Julien Gracq racontait, sous la forme d’un carnet de bord intime de soixante-dix-sept pages, aride, télégraphique, voire pauvre comme un procès-verbal, sa campagne du 10 mai au 2 juin 1940. Il y perdait en maîtrise ce qu’il y gagnait en vérité. Comme si la technique romanesque ne l’avait pas encore conditionné dans ses moindres réflexes littéraires.
Cela peut être sous la forme de l’inventaire méthodique de la bibliothèque personnelle de l’écrivain, sur le principe du catalogue raisonné, telle La Bibliothèque philosophique de Paul Celan (Editions de l’Ecole Normale Supérieure), répertoire recensant avec ses propres annotations et remarques en marge. près de 500 ouvrages (soit un dixième) lus et relus par un immense poète dont on s’accorde à penser qu’il a bouleversé la langue allemande dans la seconde moitié du XXème siècle, son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste – et il y a quelque chose de vertigineux à se dire que Fugue de mort,ou La Rose de personne,ont pris naissance dans ses réflexions sur le nihilisme, la mélancolie ou la résistance de l’humain, surgies du frottement de sa vie à ses lectures.
Cela peut être dans le chaos apparent du Journal de pensée (Seuil) de Hannah Arendt. On se penche par-dessus son épaule pour voir ce qu’elle écrit. Ce n’est pas de l’indiscrétion puisqu’elle a elle-même ouvert la porte. Et là, le vertige nous prend face à la masse de notes, la densité d’informations, la complexité des signes parfois indéchiffrables qui s’offrent au lecteur.
La pensée doit il est question dans le beau titre de l’ensemble se présente brut de décoffrage, dans toute sa rugosité, avec autant de redites que de fulgurances, de lenteurs que d’accélérations. Malgré l’abondance de citations, on aurait tort de le lire comme une anthologie. Prenons ce grand document pour ce qu’il : l’autobiographie intellectuelle d’une philosophe se donnant comme une théoricienne de la politique, qui sût penser les totalitarismes et l’homme de masse tout en restant en marges des groupes, partis et mouvements.
Une même impression de vertige nous prenait à la lecture des Cahiers (Gallimard) de Paul Valéry: une certaine fascination, teintée souvent d’incompréhension, devant le spectacle rare d’une intelligence en marche, d’une pensée à l’oeuvre, d’un work in progress. Avec lui, on a la chance d’observer le chaudron d’une intelligence hors pair en pleine activité. Une pensée qui s’intéresse moins à l’oeuvre et à l’auteur, qu’à ce qui fait l’oeuvre. La chose se présente comme une suite de fragments plus ou moins reliés entre eux, des explosions de pensée, des fusées éblouissantes. Réflexions, observations, maximes, critiques, souvenirs… C’est souvent brillant, parfois lumineux, quelques fois rigoureusement obscur et hermétique. Valéry y teste de nouvelles aventures de son M. Teste. Les réflexions sur le langage sont partout, d’autres sur la théorie des rêves sont assez surprenantes, de même que ses impressions de voyage en Italie. Le fourre-tout valéryen est une mine aux multiples pépites quand il n’est qu’un fourre-tout chez tant d’autres écrivains. Au fond, c’était son blog à lui.
Les fameux Carnets (éditions des Syrtes) de Marina Tsvetaeva,couvrant la période qui court de 1913 à 1939, sont de cette encre. Selon la loi du genre, il s’agit de notes à leurs dates les « »notes à leurs dates » » avec des blancs, des manques, des lacunes, mais l’ensemble présente un matériau fascinant. De quoi est-il question ? De tout car, dans l’oeuvre d’un artiste, d’une manière ou d’une autre, tout ce qui entre fait ventre. Les évènements politiques bien entendu, mais aussi la réflexion sur la littérature surgie de son intime commerce avec les livres et leurs auteurs, la misère de sa vie quotidienne, le problème du ravitaillement avant même la guerre, la question de la censure, et puis le froid, la peur, la nuit. Tout. Et « moi » en particulier puisque l’auteur se fait l’implacable témoin de son effondrement psychique. Elle s’observe comme un phénomène, avec l’illusion de maintenir une distance entre elle et elle-même. Elle parvient pourtant à effectuer ce pas de côté qui lui donne une acuité exceptionnelle dans le processus de poétisation d’un quotidien le plus souvent tragique. Elle se veut la spectatrice de sa propre désintégration. Car vivre et écrire, c’est tout un. C’est parfois écrit à la diable; d’autres fois, le premier jet est éblouissant. Il y a le meilleur et le moins bon. Tsvetaeva côté cuisine donne le sentiment d’un chaos génial et effrayant. Il s’agit bien de carnets et non d’un journal. La différence est sensible : dans le second cas, on trouve davantage de notes de travail, de brouillons, d’ébauches d’écritures, de comptes-rendus de rêves et de lectures et de relevés de comptes, que dans le premier, que sa fabrication destine plus naturellement à la publication. Des éclats de vers y côtoient des factures impayées.
Cela peut être sous la forme d’un entretien autour de l’exploration historique, méthodique et surtout technique de l’écriture de son œuvre à laquelle Mario Vargas Llosa vient de se livrer avec brio, générosité, et une curiosité inentamée pour tous les états de la littérature dans L’Atelier du roman (Arcades/Gallimard). La lecture en est aussi captivante malgré sa densité que celle du Journal secret 1941-1944 de Curzio Malaparte (Quai Voltaire) est assommante et sans intérêt.
Et puis il y a le journal d’un livre en cours, genre à l’intérieur du genre, dominés par deux modèles. Le Journal du « Docteur Faustus » n’a pas la notoriété du Journal des « Faux-Monnayeurs », du moins en France. Les tentatives d’André Gide et de Thomas Mann n’en obéissent pas moins à une même logique : faire entrer le lecteur dans leur atelier, lui faire découvrir leur laboratoire à personnages, lui montrer l’envers du décor. A l’époque, cela ne s’appelait pas encore un making of. Heureuse époque ! Pour avoir récemment relu le Gide qui date de 1926, et après avoir découvert le Mann qui remonte aux années 40, je dois avouer que le second m’a davantage emporté. Peut-être parce que le romancier, métamorphosé en mémorialiste de son oeuvre en train de naître, s’y regarde moins écrire et y prend moins la pose, et que le contexte (la guerre) est plus dense.
Le Journal du « Docteur Faustus » (Bourgois) est autant le reflet des tensions de l’époque que des conflits intérieurs de son auteur. Le souci d’Hitler n’est jamais loin de l’écrivain qui disait avoir été « contraint à la politique » jusqu’à devenir l’antinazi le plus irréprochable, le porte-parole le plus juste de l’émigration et l’exilé allemand le plus célèbre des Etats-Unis. Peu importe qu’on ait lu ou non son roman philosophique. Le récit de sa fabrication est passionnant en ce qu’il dépasse son objet pour nous livrer notamment de puissantes réflexions sur le caractère démoniaque de la musiquede Wagner à Schönberg. Ca se termine par l’évocation d’une journée ensoleillée dans les Grisons, à Flims. Alors qu’il corrigeait les épreuves du Docteur Faustus, l’écrivain comprit que le roman de sa genèse s’achevait et que celui de sa « vie terrestre » allait commencer.
J’ignore si le genre, pourtant rare, a déjà ses fondamentaux et ses invariants mais le fait est que j’ai repensé à ces deux livres en découvrant ces jours-ci la parution de Jours de travail (Working Days, traduit de l’anglais(Etats-Unis) par Pierre Guglielmina, 205 pages, 19 euros, Seghers). John Steinbeck (1902-1968) y tient entre juin et octobre 1938 le journal de l’invention au jour le jour, pourrait-on dire, des Raisins de la colère (traduit chez Gallimard par Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, titre qui a le mérite en français de faire entendre « Les raisons de la colère » contrairement à l’original anglais The Grapes of Wrath). C’est l’histoire d’une famille de pauvres métayers contraints par la sécheresse et la famine de la Grande dépression d’abandonner leur maison dans l’Oklahoma et de prendre la fameuse route 66 pour la Californie dans l’espoir d’échapper à la misère, de trouver du travail et, qui sait, un avenir.
Frappé par la situation, John Steinbeck avait pris contact avec la Farm Security Administration (Washington), un programme du New Deal mis en place par Roosevelt chargé d’aider les fermiers les plus pauvres via le ministère de l’Agriculture, afin qu’on lui facilite les contacts pour enquêter (et comment ne pas penser à la démarche similaire de l’écrivain James Agee et du photographe Walker Evans pour les reportages sur le même sujet que Steinbeck, destinés au magazine Fortune et qui donneront ce chef d’oeuvre Louons maintenant les grands hommes). On le mit en relation avec Tom Collins qui dirigeait alors un camp de migrants. Une amitié naquit entre eux et il fut même l’un des dédicataires du roman (« Pour Tom- qui l’a vécu »). Il est vrai que celui-ci, en le faisant venir sur le terrain à Arvin (Californie), lui avait fourni quantité de données statistiques, d’informations, d’impressions, de témoignages, de choses vues qui donnèrent au roman ses accents de vérité ; c’était d’autant plus indispensable que Steinbeck se doutait bien qu’il serait critiqué et attaqué à la sortie du livre par les grands propriétaires qu’il mettait en cause dans un roman que, toute façon, il présentait comme rude et révolutionnaire. Ce fut déjà le cas des reportages sur la situation désespérée des migrants de la Grande Dépression, qu’il tira de ces matériaux. A Salinas même, sa ville natale dans le comté de Monterey, Californie (le film A l’est d’Eden y a été tourné), qu’il savait si conservatrice et violente dans son anti-intellectualisme, on brûla publiquement ses livres dénoncés comme « de la propagande juive » et les fermiers associés lancèrent une campagne de calomnie le faisant passer pour pervers, drogué, juif (sa famille, d’origine allemande, était pourtant membre de l’église épiscopalienne).
Malgré le succès de Tortilla Flat et de Des souris et des hommes, c’est incontestablement son grand roman, auquel l’adaptation cinématographique de John Ford avec Henry Fonda dans le rôle principal a donné une aura aussi durable que son prix Pulitzer 1939. L’ambiance en est bien particulière, profondément marquée par le contexte historique tant national qu’international (Hitler discourant sur la paix et s’apprêtant à rouler la France et l’Angleterre dans la farine à Munich), double registre sur lequel se greffe sa guerre intime, personnelle, avec les mots, pour aboutir à noircir au stylo noir 619 pages d’une écriture régulière, presque jamais raturée, parfaitement interlignée. Et pour autant, cela lui parait la pire des périodes pour écrire un roman car comment peut-on rester assis à se gratter la tête face à sa page blanche quand dehors tout conspire à lui nuire …
Ce journal, nombre d’écrivains pourraient le contresigner, l’endosser, l’avaliser aujourd’hui encore. Car ses tourments sont les leurs, ses doutes, ses hésitations, ses découragements, tout ce qui fait le quotidien d’un écrivain attaché à « cartographier les journées et les heures de travail effectives d’un roman »– étant entendu que les Raisins de la colère lui a pris à écrire trente six ans + cinq mois.
On voit ses ennuis domestiques interférer sans cesse avec ceux de ses personnages, sa famille de papier rejoignant sa propre famille, le réel se mêlant à la fiction jusqu’à ce que tout s’enchevêtre dans cette activité de greffier de son propre imaginaire, au sein de ces cahiers qui ont la vertu de lui « ouvrir l’usage des mots » et, ce qui n’est pas rien, de l’apaiser, de le calmer. Car il n’a de cesse de tempêter : il maugrée contre la machine à laver dont le ronflement l’empêche d’écouter de la musique alors que cela lui est indispensable ; il forme des vœux pour trouver des moments de solitude absolue (pas facile dans la maison de Los Gatos qui fait 75m2), disparaître pour tous et pour chacun, loin de sa future ex-femme et de sa future nouvelle femme, loin de tout remue-ménage, du bruit, des sollicitations, des problèmes ; il s’effraie de l’interminable perspective d’une écriture qui s’étend et s’étend encore ; il se bat contre toute influence extérieure ; il est incapable de juger ses pages de la veille tant il les a relues ; il se reproche sa faiblesse de caractère, sa paresse ; par moments, il se dit qu’il n’écrit pas vraiment mais « sort des mots » glissant « comme des raisins hors de leur peau », en prenant garde de ne pas les laisser s’empiler dans leur empressement à sortir; ses nerfs lâchent, la dépression le guette et il faut continuer malgré la grippe intestinale qui s’invite au mauvais moment. Et quand il écrit la scène de la grève, il se met en situation de gagner lui-même cette grève !
On le voit se reprocher l’imposture du succès vécu comme un malentendu (« De la tricherie ! ») après les acclamations qui ont fait cortège à Des souris et des hommes. Tant et si bien qu’en en sortant pour se lancer dans le projet des Raisins de la colère, il se demande s’il est capable d’écrire un livre honnête. Il a tellement peur de décevoir ses lecteurs, mais il n’a pas la force, vide de toute énergie, émotionnellement ravagé, incapable de trouver le sommeil. Il faut le lire comme le journal d’un homme en colère car c’est bien le sentiment qui court tout le long, même si l’on imagine pas que l’on puisse composer une œuvre d’une telle ampleur, d’une telle puissance dans un perpétuel état de tension. Selon le traducteur dans sa préface, « temps » est le mot le plus employé dans ce Journal. C’est possible. « Ah si seulement j’avais du temps… ». On en est tous là, les écrivains, grands ou petits.
Le 3 septembre à 11h, il tient enfin son titre grâce à celle qui partage alors sa vie et tape son manuscrit à la machine, sa première lectrice. C’est bête mais dès lors que le titre s’impose « le livre a enfin une existence ». Carol l’a trouvé dans The Battle Hymn of the Republic (1862) de Julia Ward Howe, elle même inspirée par le livre de l’Apocalypse (14 : 19-20). Un titre qui emballa Steinbeck car il lui faisait penser à une marche militaire !
« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on. »/« Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée;
Sa vérité est en marche. »
(« Photos de Dorothea Lange pour la Farm Security Administration à l’exception du portrait de John Steinbeck -en haut- et du pictogramme tiré du film de John Ford avec Henry Fonda -en bas »)
1 366 Réponses pour Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule
Las casas colgadas, à Cuenca (Espagne)c’est presque aussi vertigineux que les fulgurances etalliiènnes… c’est peu dire !
@et alii dit: 23 mars 2019 à 5 h 25 min et avant…
Bpi (que d’heures lentes passées en ce lieu…) et Kiefer… Joie de vous lire ce matin.
Le plomb, comme une blessure du temps d’avant, de la guerre. Il lutte contre l’amnésie possible. Plus sculpteur que peintre, crépusculaire. Il le dit lui-même : – Je mets en scène de la matière sur des toiles.
L’Histoire (romantisme noir né du passé nazi de l’Allemagne qui l’obsède) et le spirituel (ses grands livres de plomb. Le mythe du Golem ? Emet / Met : Vérité / mort)… Le plomb malléable et lourd et ses teintes sourdes. Le signe astral de la mélancolie… Le temps de Saturne.
Teintes terreuses et neige : les voies de chemin de fer à l’entrée des camps… Et le champ d’étoiles numérotées… Les fleurs de cendre pour Paul Celan… Les tournesols calcinés.
Sa mémoire se dévide comme une pellicule en noir et blanc.
Hommage à Toi, Osiris, Seigneur d’éternité, Roi des Dieux, dont les noms sont nombreux, dont les formes sont sacrées, Toi forme cachée dans les temples, dont le Ka est sacré. Tu es le gouverneur de Tattu1, et aussi le puissant à Sekhem. Tu es le Seigneur auquel des louanges sont attribuées dans le nome de Ati, Tu es le Prince de la nourriture divine à Anu. Tu es le Seigneur qui est commémoré à Maati, l’Âme Cachée, le Seigneur de Qerrt, le Souverain suprême de Hineb-Hedj. Tu es l’âme de Rê, son propre corps, Tu as Ta dernière demeure à Henensu. Tu es le bienfaisant, et es loué à Nart. Tu as élevé ton âme. Tu es le Seigneur de la Grande Maison à Khemenu. Tu es le puissant des victoires à Shas-hetep, le Seigneur d’éternité, gouverneur d’Abtu. Le chemin de Ton trône est à Ta-Tcheser. Ton nom est reconnu dans la bouche des hommes. Tu es la substance des Deux Terres. Tu es Tem, le nourrisseur de Kau, le Gouverneur des Compagnies des dieux. Tu es l’Esprit bienfaisant parmi les esprits. Le dieu de l’Océan Céleste a tiré de Toi ses eaux. Tu envoyas le vent du nord à la tombée du jour, et le souffle de Tes narines à la satisfaction de ton cœur. Ton cœur a renouvelé sa jeunesse. Les étoiles dans les hauteurs célestes Te sont soumises, et les grandes portes du ciel s’ouvrent devant Toi. Tu es celui auquel des louanges sont adressés dans le ciel du sud, et des remerciements Te sont adressés dans le ciel du nord. Les étoiles impérissables sont sous Ta surveillance, et les étoiles qui ne se couchent jamais sont tes trônes. Des offrandes apparaissent devant Toi sur l’ordre de Geb. Les Compagnies des Dieux te louent, et les dieux du Touat hument la terre en Te rendant hommage. Les parties les plus lointaines de la terre s’inclinent devant Toi, et les limites du ciel T’implorent de leurs supplications quand elles Te voient. Tu domines ceux qui sont sacrés, et toute l’Égypte T’offre des actions de grâce quand elle rencontre Ta Majesté. Tu es un Esprit-Corps lumineux, le gouverneur des Esprits-Corps ; permanent est Ton rang, établi est Ton pouvoir. Tu es le Sekhem bienfaisant de la Compagnie des Dieux, gracieux est Ton visage, et aimé de celui qui le voit. La crainte de Toi s’étend sur toutes les terres en raison de Ton amour parfait, et tout le peuple Te fait des offrandes. Tu es le seigneur qui est célébré dans le ciel et sur la terre. Nombreuses sont les clameurs qui s’élèvent pour Toi lors de la fête d’Ouat, et d’un seul cœur et d’une seule voix l’Égypte lance pour Toi des cris de joie.
Tu es le Grand Chef, le premier parmi Tes frères, le Prince de la Compagnie des Dieux, l’instaurateur du Bien et de la Vérité partout dans le monde, le Fils qui a été placé sur le grand trône de son père Geb. Tu es l’aimé de Ta mère Nout, le puissant de vaillance, qui a vaincu le démon Sebau. Tu T’es levé et as frappé Ton ennemi, et inspiré la crainte à Ton adversaire. Tu as apporté la frontière des montagnes. Ton cœur est ferme, Tes jambes sont bien campées. Tu es l’héritier de Geb et de la souveraineté des Deux Terres. Il a vu ses splendeurs, il a décrété pour lui la conduite du monde par Ta main aussi longtemps que dureront les temps. Tu as fait cette terre de Ta main, et les eaux, et les vents, et la végétation, et tous les troupeaux, et toutes les volailles à plumes, et tous les poissons, et tout ce qui rampe, et tous les animaux sauvages. Le désert est la possession légitime du fils de Nout. Les Deux Terres sont satisfaites de Te couronner sur le trône de ton père, comme Rê.
Tu T’es lové dans l’horizon, Tu as placé la lumière au-dessus des ténèbres, Tu as envoyé l’air de Tes plumes, et Tu as inondé les Deux Terres comme le Disque solaire au lever du jour. Ta couronne pénètrent les hauteurs du ciel, Tu es le compagnon des étoiles, et le guide de chaque dieu. Tu es bienfaisant dans Tes décrets et Tes paroles, le préféré de la Grande Compagnie des Dieux, et l’aimé de la Petite Compagnie des Dieux.
Sa sœur Isis le protégea, et a repoussé les démons, et détourné les calamités du mal. Elle prononça le charme avec le pouvoir magique de sa bouche. Sa langue était parfaite, et ne butait jamais sur un mot. Bienfaisante dans les ordres et les mots était Isis, la femme des formules magiques, l’avocate de son frère. Elle le chercha inlassablement, elle erra sur cette terre dans le chagrin, et elle ne s’arrêta pas avant de l’avoir trouvé. Elle fit de la lumière avec ses plumes, elle créa l’air avec ses ailes, et elle poussa les lamentations funéraires pour son frère. Elle souleva les membres inactifs dont le cœur était inerte, elle tira de lui son essence, elle fit un héritier, elle éleva l’enfant dans la solitude, et l’endroit où il n’était pas connu, et il grandit en force et en taille, et sa main était puissante dans la Maison de Geb. La Compagnie des Dieux se réjouit, se réjouit, à la venue d’Horus, le fils d’Osiris, dont le cœur était ferme, le triomphant, le fils d’Isis, l’héritier d’Osiris.
a propos de la moustache :
@9.22, b., très ému à l’évocation de Vincent de La Soudière, et au travail obstiné de S. Massias pour le sortir de l’oubli. Il n’était pas vraiment un poète : cet homme tourmenté a souffert de Dieu toute sa vie durant. Je l’aime, bien que je ne l’ai pas connu directement, j’ai connu en revanche certains membres de sa famille, du côté Brégeon de la Vergnée. Il est né lui-même dans mon village natal, au pied de l’église du village, au domaine de la Tour de St Saturnin. Il finit par se suicider à Paris en 1993 en se jetant dans la Seine après avoir rendu une dernière fois visite à sa mère, en sa maison de repos.
– 7.15, Le geste du gardien de nuit sur la vieille femme de 98 ans à l’EHPAD lui est resté incompréhensible. Je crois que cet homme a du lui faire inconsciemment payer toute la haine professionnellement accumulée à l’endroit des personnes âgées, en s’acharnant sur cette vieille dame, plus coquette que la moyenne des pensionnaires. C’est un fait d’hiver.
– Finalement, j’ai beaucoup peiné ces 10 derniers jours (les trois quarts du temps de lecture sur les 780 p. de l’Homme qui rit), à cause des laborieux développements inutiles à l’action. Mais je suis heureux d’en être venu à bout, je pourrai désormais en discuter avec des « spécialistes » de ce roman, sans qu’ils essaient de m’embobiner des salades.
– Le gouvernement français du moment est aux abois pour avoir laissé s’exprimer le gouverneur militaire sur la possibilité d’ouvrir le feu sur la foule. Les militaires de ma famille, ce matin, se disent consternés d’appartenir à ce « régime », et de devoir lui obéir. Agitons la théorie de la désobéissance aux ordres illégitimes qui fait partie de notre déontologie. Soyons des « baïonnettes intelligentes ».
– Vu le film « Rebelles » d’Allan Mauduit, hier, c’est une comédie à l’humour noir, à la fois débridée et grinçante. Excellent casting d’actrices. Les trois copines sont allurées, toutes également sexy et intelligentes en leur genre. Leur sexe est dans leur cerveau, qui carbure très correctement. Le sexe du salaud est à sa place, donné en pâture aux chiens. On est donc sur la bonne voie, non pas celle de la justice privée, mais d’un cinéma réparateur et consolant. Meetoo# est passé par là, on le sent bien, et c’est comme irréversible.
// (parallélismes avec Thelma et Louise). Les nostalgies liées à la mythique piste 66 de Kerouac résonnent assez justement avec le billet dédié à Steinbeck. Il se pourrait bien qu’on aille lire son Journal de travail quand il sera paru en poche.
// Ce soir : « Place des Héros », aux Gémeaux. (on peut le dire aussi de la XIXe édition des héros de ce nouveau samedi).
Bonne journée à toustes, d’où qu’elle soit vécue.
Toujours du Livre d’Ani (XVIIIème dynastie, celle à laquelle appartient le Roi Tout-Ankh-Amon) :
Salut à toi, grand dieu, maître des deux Maât !
Je suis venu vers toi, ô mon maître, ayant été amené pour voir ta perfection.
Je te connais et je connais le nom des quarante-deux dieux qui sont avec toi dans cette salle des deux Maât, qui vivent de la garde des péchés et s’abreuvent de leur sang le jour de l’évaluation des qualités (…)
Voici que je suis venu vers toi et que je t’ai apporté ce qui est équitable, j’ai chassé pour toi l’iniquité.
Je n’ai pas commis l’iniquité entre les hommes.
Je n’ai pas maltraité les gens.
Je n’ai pas commis de péchés dans la Place de Vérité.
Je n’ai pas cherché à connaître ce qui n’est pas à connaître.
Je n’ai pas fait le mal.
Je n’ai pas commencé de journée ayant reçu une commission de la part des gens qui devaient travailler pour moi, et mon nom n’est pas parvenu aux fonctions d’un chef d’esclaves.
Je n’ai pas blasphémé Dieu.
Je n’ai pas appauvri un pauvre dans ses biens.
Je n’ai pas fait ce qui est abominable aux dieux.
Je n’ai pas desservi un esclave auprès de son maître.
Je n’ai pas affligé.
Je n’ai pas affamé.
Je n’ai pas fait pleurer.
Je n’ai pas tué.
Je n’ai pas ordonné de tuer.
Je n’ai fait de peine à personne.
Je n’ai pas amoindri les offrandes alimentaires dans les temples.
Je n’ai pas souillé les pains des dieux.
Je n’ai pas volé les galettes des bienheureux.
Je n’ai pas été pédéraste.
Je n’ai pas forniqué dans les lieux saints du dieu de ma ville.
Je n’ai pas retranché au boisseau.
Je n’ai pas amoindri l’aroure.
Je n’ai pas triché sur les terrains.
Je n’ai pas ajouté au poids de la balance.
Je n’ai pas faussé le peson de la balance.
Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.
Je n’ai pas privé le petit bétail de ses herbages.
Je n’ai pas piégé d’oiseaux des roselières des dieux.
Je n’ai pas péché de poissons de leurs lagunes.
Je n’ai pas retenu l’eau dans sa maison.
Je n’ai pas opposé une digue à une eau courante.
Je n’ai pas éteint un feu dans son ardeur.
Je n’ai pas omis les jours à offrandes de viande.
Je n’ai pas détourné le bétail du repas du dieu.
Je ne me suis pas opposé à un dieu dans ses sorties en procession.
Je suis pur, je suis pur, je suis pur, je suis pur !
Ma pureté est la pureté de ce grand phénix qui est à Héracléopolis, car je suis bien ce nez même du Maître des souffles, qui fait vivre tous les hommes (…)
Il ne m’arrivera pas de mal en ce pays, dans cette salle des deux Maât, car je connais le nom des dieux qui s’y trouvent.
…puis…
2. Hail, Heprshet, venant de Kher-aha de la grande ville entre Fostat et Matariyah), je n’ai pas commis de vol qualifié.
3. Hail, Ferrus, sortant vient de Khemenu (hermopolis), je n’ai pas volé avec violence.
4. Hail, Am-khitabu, venant de Qerrt “(le cercle – peut-être une place dans l’autre monde), je n’ai pas commis de vol.
5. Je vous salue, Neha-hau. Revenant en arrière du Re-stau(une région de l’autre monde de Memphis), je n’ai pas tué hommes.
6. Hail, Dieu Lion et déesse lionne, qui vient du ciel, je n’ai pas fait allumer le boisseau de maïs.
7. Hail, Merti-f-em-tes, en venant de Sekhem(Letopolis), je n’ai pas agi frauduleusement.
8. Hail, Lone, sortant de Khetkhet, je n’ai pas volé la propriété de Dieu.
9. Hail, Set-qesu, sortant de Suten-henen(Herakleopolis), je n’ai pas prononcé de mensonge.
10. Hail Uatch-Nesert, sortant de Het-ka-Ptah(Memphis), je n’ai pas volé de nourriture.
11. Salut, Qerti, sortant d’Ament, je n’ai pas maudit.
12. Hail, faire-abehu, sortant de Ta-he(Fayyum), je n’ai pas attaqué n’importe quel homme.
13. Hail, Am-senf, sortant de l’abattoir, je n’ai pas tué le bétail du Dieu.
14. Hail, Am besek, sortant de Mabit, je n’ai pas utilisé de tromperie
15. Hail, Neb-Maât, sortant de Maati, je n’ai pas volé de grain.
16. Hail, Thenemi, venant de Bast (Bubastis), je n’ai pas espionné.
17. Hail, Asti (ou Anti), sortant de Anu, je n’ai pas calomnié.
18. Salut, Tutu-f, sortant d’Ati[?], je n’ai pas été en colère sans motif.
19.Hail, Uamenti, sortant de la maison, je n’ai pas couché avec une autre femme.
20. Hail Maa-OMM, sortant par le Per-Menu, je ne me suis pas fait de mal.
21. Hail, Her-seru, sortant de Nehatu, je n’ai fait peu à aucun homme.
22. Hail, Abdelkader, sortant d’Ahaui, je n’ai attaqué aucun homme.
23. Hail, Shetkheru, sortant d’Urit, je n’ai pas été un homme de la colère.
24. Hail, Nekhen, sortant de la HQE-au, je n’ai pas été sourd à l’expression de la vérité.
25. Hail, Ser-Kheru, sortant d’Unes, je n’ai pas provoqué de lutte.
26. Hail, Basti, venant de Shetait, je n’ai causé de peine à personne.
27. Hail, Her-f-ha-f, (qui était le passeur de l’autre monde. Il aimait ruth et haï de péché et à cause de son intégrité, est devenu un chef de file des dieux), sortant de la place de la voile, j’ai agi je n’ai pas agi de façon impure, ni couché avec des hommes.
28. Hail, Ta-re, qui sortent la nuit, je n’ai pas mangé mon cœur.
29. Hail, Kenemti, sortant de Kenmet, je n’ai pas maudit n’importe quel homme.
30. Je vous salue, An-hetep-f, sortant de Sau, je n’ai pas accompli d’actes de violence.
31. Hail, Nebheru, sortant de Tchefet, je n’ai pas agi précipitamment.
32. Je vous salue, Serekhi, sortant forment Unth, je n’ai pas [?] ma peau, je n’ai pas [?] le Dieu.
33. Hail, ONÉ-Benoît, sortant de Sauti, je n’ai pas haussé la voix en parlant.
34. Hail, Nefer-Tem, sortant de Het-ka-Ptah (Memphis), je n’ai pas agi frauduleusement, je n’ai pas agi méchamment.
35. Hail, Tem-sep, sortant de Tetu, je n’ai pas maudit le roi.
36. Hail, Ari-em-ab-f, sortant de Tebti, je n’ai pas pollué l’eau.
37. Hail, Ahi [?], sortant de Nu, je n’ai pas élevé la voix.
38. Hail, TUT-rekhit, venant de l’avant de leur maison, je n’ai pas contraint de Dieu.
39. Je vous salue, Neheb,-nefert, sortant de [?], je n’ai pas agi insolemment.
40. Je vous salue, Neheb-kau, venant de l’arrière de la ville, je ne travaille pas pour les honneurs.
41. Hail, Tcheser-tep, sortant de la carven, je n’ai pas augmenté mes biens sauf par le biais de mes propres biens.
42. Je vous salue, An-a à f, venant de l’avant d’Auker, je n’ai pas traité avec mépris le Dieu de ma ville.
La moustache, ça chat(te)ouille !
« Toujours du Livre d’Ani »
Celui qui aimait les sucettes, D. ?
Résultat des votes.
Deux contre : rose et Ed
Deux pour : Bérénice et Christiane
Ma voix fera donc toute la différence : Steinbeck élu écrivain sexy !
Saluons la mémoire de Marcel DETIENNE (84 ans), dont la disparition il y a trois jours, sauf erreur, n’a pas été signalée par la RDL. Cet anthropologue, collègue de Jean-Pierre Vernant laisse une œuvre abondante et de tout premier plan sur la mythologie hellénistique, CB. En voici quelques entrées des plus significatives dont la plupart des erdeliens se souviennent.
-Homère, Hésiode et Pythagore. Poésie et philosophie dans le pythagorisme ancien, Avant-propos de P. Boyancé, Bruxelles, Latomus, 1962.
-De la pensée religieuse à la pensée philosophique. La notion de Daïmôn dans le pythagorisme ancien , Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Liège, Préface de J.P. Vernant, Paris, Belles Lettres, 1963.
-Les Maîtres de vérité dans la Grèce archaïque, Paris, Maspero, 1967 (Presses Pocket, coll. Agora, 1994).
-Les Jardins d’Adonis, Paris, Gallimard, 197211 (édition revue et corrigée avec une postface : Paris, Gallimard, 1989).
-Jean-Pierre Vernant et Marcel Detienne, La Cuisine du sacrifice en pays grec, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des Histoires », 1979, 336 p. (ISBN 978-2070286553)
-L’Invention de la mythologie, Paris, Gallimard, 1981.
-Les Savoirs de l’écriture en Grèce ancienne, Marcel Detienne et coll., Lyon, PUL, 1988.
-Les Ruses de l’intelligence. La métis chez les Grecs, en collaboration avec Jean-Pierre Vernant, Paris, Flammarion, 1989.
-La Vie quotidienne des dieux grecs, Paris, Hachette, 1989.
-Dieux grecs, en collaboration avec Giulia Sissa, Paris, Hachette Litterature, 1989.
-L’Écriture d’Orphée, Paris, Gallimard, 1989.
Les dieux d’Orphée, Éditions Gallimard, coll. « Folio Histoire », 2007 (1re éd. 1989), 240 p. (ISBN 978-2070341825), p. 174.
-Dionysos à ciel ouvert, Paris, Hachette, coll. Pluriel, 1990.
-Transcrire les mythologies, Paris, Albin Michel, 1994.
-La Déesse parole : quatre figures de la langue des dieux, sous la dir. de M. Detienne et G. Hamonic, Paris, Flammarion, 1994.
-Dionysos mis à mort, Paris, Gallimard, 1996.
Apollon le couteau à la main, Paris, Gallimard, 1998 (rééd. coll. Tel, no 365, 2009).
-Comparer l’incomparable, Paris, Le Seuil, 2000 (nouvelle édition augmentée d’une préface : coll. Points, 2009).
-Comment être autochtone ?, Paris, Le Seuil, 2003.
-Qui veut prendre la parole ?, Paris, Le Seuil, 2003.
-Les Dieux d’Orphée, Paris, Gallimard, 2007.
-Les Grecs et nous, Paris, Perrin, 2005 (coll. Tempus, 2009).
-L’identité nationale, une énigme, Paris, Gallimard, coll. Folio Histoire, no 177, 2010.
Vertige du balcon !
En attendant les barbares, mon village s’est construit en à pic sur le vallon, comme la plupart de ceux de la région (l’arrière-pays niçois)…
http://www.ectm.fr/photos-aeriennes/photo.php?photo=7027444
Marcel Détienne était une pointure, il était l’un des fleurons de la France, comme le Fouquet’s, détruit samedi dernier.
A ce propos, je note singulier qu’on interdise les Champs aux manifestants d’aujourd’hui : la semaine dernière, ils ont tout cassé. Rien n’est resté debout, et ce même Fouquet’s est fermé pour plusieurs mois, nous annoncent les médias. Alors, la question est : qu’auraient-ils encore cassé, saccagé aujourd’hui ?
Les écrivains en direct de leur cuisine, c’est toujours intéressant…
Voir le témoignage de Paul Edel sur son blog.
Mais les écrivains analysés depuis l’intérieur de leur culotte, c’est plus édifiant !
« qu’auraient-ils encore cassé, saccagé aujourd’hui ? »
Voir les sombres prédictions de D. à propos de l’expo Toutankhamon, JJJ !
Cela dit, on est rassuré, JJJ. Les prédictions de D. se réalisent toujours à l’inverse de ce qu’il prédit…
Ce n’est pas aujourd’hui, que, depuis mon balcon perché, je verrai passer la révolution à Paris !
@ au balcon révolutionnable : « le baron perché » était bien meilleur que le « vicomte pourfendu », à mon humble avis, voire que le « sentier des nids d’araignées » (encore un roman au titre animalesque).
Cela dit, les prédictions de D. sont beaucoup plus propres à effrayer son collègue Delaporte. Quant à Marcel Détienne, -qui ne s’est jamais intéressé aux mythologies égyptiennes-, on dira qu’il était plutôt un fleuron de la Belgique, et n’eut d’ailleurs rien à envier à Marceline de Crayancour, pour honorer notre langue.
Allez, je donne mon avis, Jazzi. Je ne sais pas trop si Steinbeck est sexy ou non, mais moi il m’aurait intimidée à cause du perçant du regard. Je crois que je me serais approchée de lui comme Pile Poil s’approche des chats : prudemment et prête à battre en retraite au moindre signe d’impatience. Mais avec l’envie, néanmoins, d’entrer en contact,et plus précisément, de l’écouter parler.
(sauf qu’il aurait parlé américain et que j’y aurais entravé que pouic. Mais bon.)
Jazzi, tu devrais écrire un « gout de la culotte »
Dans Le baron perché le personnage plus sympathique est le Dachshund.
Déjà proposé et refusé, Paul !
@11.35, suis donc allé voir chez Edel. Et, en effet, ça parlait de Détienne. Donc tout va bien y’en a qui suivent.
Ce que je n’aime pas dans son blog, c’est que si vous ne lui rendez pas hommage, il vous envoie baldinguer. J’avais renoué un petit dialogue avec Olga a propos de Sergio. Elle m’a répondu en me citant, mais mon message a disparu. Et sans doute c parce que j’avais eu le malheur de paraphraser « Stendhal s’ennuie » par « Stendhal m’ennuie ». Crime de lèse-majesté sans doute. Et le voilà qu’impudemment, paul edel écrit ceci (je copie-colle) :
« Comme Assouline parle sur son blog des arrière cuisines d’écrivains moi j’écris de la cuisine entre la passoire pleine de coques et la mâche qui baigne dans une eau sablonneuse…’
Dans ces conditions, je ne me gênerai pas pour dire que voilà un phrase plutôt fort prétentieuse et des plus impudentes ! Par suite, je troquerai, à propos des ses remugles d’arrière cuisine, cette vue parodique de Balzac, et non de Stendhal : « ce que je vois de ma fenêtre [(bretonne)] peut paraître assez banal, j’y ai pourtant découvert de singulières beautés’ [(chez PE, immondices)].
Entre nous, j’préfère nettement le balcon de jzmm, aujourd’hui… Sent meilleur, presqu’autant que çui du bougreau.
Un lien que Marie et Sasseur Ali ont oublié de nous fournir !
https://www.babelio.com/livres/Bassalah-La-vie-sexuelle-des-ecrivains/872734
mail il est dégueulasse, ce bouquin ! Attenter ainsi aux écrivain.es, en nous faisant croire que leurs goûts sexuels nous informeraient sur le sens de leurs œuvres, mais jusqu’où ira-t-on ?
« … gout de la culotte. »
Joyce aurait conservé — toute sa vie — dans la poche arrière de son pantalon la culotte portée par sa femme le jour de leur passage à l’acte.
Giacometti, selon un qui le connaissait assez bien, conservait les culottes de ses conquêtes.
Il m’arrive de songer à la taille de ces sous-vêtements…à l’époque des faits.
JJJ, je trouve le témoignage intime de Paul Edel (chose rare chez lui tout comme chez Passou) très beau…
Je suis pas très moustache. Encore moins barbe. D’ailleurs je me demande quand cette mode de branlos – j’ai nommé ma barbe de 3 jours – finira. Ca fait 10 ans que ça dure, il est temps d’en finir.
Je me souviens…
En terminale, au lycée Carnot de Cannes, il y avait dans ma classe un grand rouquin déluré, un Corse dénommé Olivi, que je trouvais secrètement sexy.
Chose exceptionnelle, qui nous épatait, il bénéficiait d’une chambre indépendante où nous nous retrouvions à plusieurs, pour fumer et parler de ce que nous aimions.
Il jouait de la guitare et nous chantait parfois des chansons de Brassens. Un jour, il dit en riant aux autres : « Barozzi il a un langage châtié, au lieu de dire cul il dit derrière ! »
Une autre fois, à propos de nos lectures, je lui avait déclaré que je lisais Sartre et Beauvoir.
Il me répondit : « Ouais, c’est bien, mais ça manque un peu de cul ! »
A quoi rêve les jeunes garçons ?
à quoi rêvent…
La barbe
Steinbeck pas élu écrivain sexy puisque Clopine ajoute une 3e voix au camp des contre.
» – j’ai nommé ma barbe de 3 jours – »
Ed, femme à barbe !?
Clopine trouve Steinbeck sexy mais n’ose pas l’affirmer, Ed !
Et Marie Sasseur, visiblement est une groupie…
Houellebecq, ça cest un écrivain sexy !
Hurkhurkhurk !
Plus sérieusement, Salviano est une exception. Les (bons) écrivains sont tous plus ou moins répugnants.
Ben Kerouac est très sexy. Mais ça s’arrête là je pense.
SOYEZ PRUDENTE , CLOPINE
Une montgolfière de « Thalassa » avec à son bord la présentatrice Fanny Agostini s’abîme dans le golfe du Morbihan
Kerouac, incontestablement beau gosse, Ed !
Pasolini avait une belle gueule, mais je n’aimais pas sa voix…
Steinbeck au top ten, Ed !
http://www.topito.com/top-ecrivains-sexy-beaux-gosses-jaime-les-livres
Excellent classement. J’enlève Hemingway et me mords les doigts d’avoir pu oublier Paul Auster. Un regard…mon Dieu.
en bref
Il manquait une rubrique scientifique à Causeur. Peggy Sastre comble enfin cette lacune. A vous les labos !
Mesdames et messieurs les chimpanzé.e.s
Dans le langage, comme partout, il existe des lois universelles. Parmi celles-ci, la loi de Zipf et la loi de Menzerath. La première, dite aussi principe d’abréviation ou d’efficience, établit que l’amplitude d’un signal est inversement proportionnelle à sa fréquence – voilà pourquoi les mots les plus usités sont en général les plus courts. Selon la seconde, la taille d’une structure linguistique est inversement proportionnelle à celle des éléments qui
causeur pour la suite
« Ce que je n’aime pas dans son blog, c’est que si vous ne lui rendez pas hommage, il vous envoie baldinguer. » Faux Janssen J-J.je corrige les faits biographiques déformés ou lds raccourcis caricaturaux qui prouvent que les textes n’ont pas été lus.. de toute façon je n’aime pas votre ton professoral.
Il faut savoir que deux règles fondamentales sont présentes dans les langues humaines. Quelle que soit la langue, nous avons d’abord la loi de Zipf, qui prédit que les mots les plus abondamment utilisés ont tendance à être assez courts. La deuxième règle est la loi de Menzerath, qui explique que les structures linguistiques plus grandes et longues sont constituées de parties, d’éléments de langages plus courts. « Plus le tout est grand, plus ses constituants sont petits ». Concrètement, cela se traduit par des structures longues constituées de syllabes plus courtes.
C’est ainsi que les scientifiques ont identifié, au total, environ 2 000 exemples de 58 gestes uniques utilisés par les chimpanzés durant leurs communications. N’utilisant pas de langage oral, ils communiquent essentiellement par une véritable langue complexe, composée par des gestes de la main. Également, leur posture corporelle, expressions faciales et sons viennent compléter leur manière de communiquer. L’ensemble et l’addition de tous ces modes de communication permettent aux chimpanzés de se transmettre un tas d’informations en tout genre.
Janssen J-J à 11 h 50 min
j’ai comme l’impression que vous ne me lisez pas, lanceur de jeux
x dit: 20 mars 2019 à 21 h 08 min
Georges Limbour (et Rossini ex-aequo), La Pie voleuse
Henri Calet Peau d’ours
Georges Hyvernaud Le Wagon à vaches (si C.P. ne l’a pas déjà dit)
Blumenberg, Lions
Tomasi di Lampedusa, Il Gattopardo / Le Guépard
Italo Calvino Le sentier des nids d’araignée
Tchekhov, La Dame au petit chien
Personne n’ayant été allé voir ici « La Flor 1 » (4 h) du cinéaste argentin Mariano Llinás, je ne vous parlerai pas de « La Flor 2 » (3 h), que j’ai vu hier dans une salle bondée du Forum des Halles. Heureusement qu’il reste encore des cinéphiles !
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/la-flor-film-total
Chatwin, Cortázar, London, Salinger, Ferlinghetti, Beckett ? mais au fait, il est fait comment un beau garçon ?
ça se laisse regarder mais ça ne se décrit pas, renato !
https://www.en-attendant-nadeau.fr/wp-content/uploads/2018/01/pradelle_leclezio_article.jpg
N’oublions personne !
https://next.liberation.fr/livres/2017/10/27/modiano-l-art-de-la-fugue_1606248
13.16 @ de toute façon je n’aime pas votre ton professoral.
certes, mais c pas une raison pour censurer un ton, car quand on est prof, on ne peut pas tjs se le refaire. Enfin brefl, vous faites comme vous le sentez, chez vous, nul n’en disconvient. Il faudrait peut-être y rester plus souvent, voyez, plutôt que de venir vous salir chez l’ennemi, bien plus fairplay que vous, en l’occurrence, à vous supporter ainsi, n’est-il pas ?
13.28 @x je rappelle que le jeu a été lancé par Melle et alii et que je m’y suis laissé prendre ; mes excuses si je n’ai pas retenu votre liste, félicitations de nous l’avoir rappelée.
Je ne me salis pas comme vous dîtes si curieusement mais auu contraire aime le lire ce blog et trouve que Pierre Assouline propose des sujets variés assez formidables. ÉVITONS nous avec courtoisie
Je rappelle aux bretons le statut juridique de l’EARL, si d’aventure ils voulaient se lancer :
https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/earl-exploitation-agricole-a-responsabilite-limitee/
Je suis à la plage en maillot. N’ecrivez pas trop, je vous lirai ce soir. Phil, mon superflu est injustement abdominal, il me faudrait nager mais l’eau est un peu froide encore. Je me désole de ce kilo et demi mal placé.
Pourquoi nous éviter, cher JPA ou PE ? Nous sommes bien obligés de nous lire et de nous faire des remarques quand la nécessité s’en fait sentir. Comme avec CT, la courtoisie fut toujours de mise, me semble-t-il, non ?
Renaît, pour moi , il n’est pas gros, il a des cheveux, il est sensible , intelligent, accueillant.
@14.09, enlevez-le, vous êtes tellement plus fun sans ça, b…, car sans doute, bien épilée. A Palavas les Flots ? Plage de l’Espiguette, et sans aucun GJ à l’horizon ? Quelle chance !
Parfois, je me dis que notre hôte, en lisant nos élucubrations, doit soupirer bien fort. Un peu comme ma mère le faisait, avec cette expression qui revenait en boucle chez elle :
« Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu pour avoir des enfants pareils ? »
Vous souvenez-vous, les uns, les unes et les autres, d’expressions maternelles similaires ? Revenant dans le discours, pour marquer l’impatience, l’agacement ou le déplaisir ?
Clopine, la langue de mes parents était particulière, pleine d’images, des expressions qui revenaient régulièrement et qu’avec le recul me paraissent intelligentes, concentrées. Pour le mécontentement, il y avait ce que vous rapportez mais ne sortant pas de cet état entre difficultés de vivre et insatisfaction chronique ma mère s’en servait peu. Le bon Dieu , de toutes façons, les avaient tres mal servis et nous n’étions pas la pire des épreuves.
14h11 @ renato.
@ clopine
chez nous l’agacement avait une expression culinaire « tu vas me tuer à petit feu «
PaulEdel 08h23. votre commentaire sur la soirée consacrée à Brecht sur ARTE,hier soir 22/3, est précis et clair. J’ai regardé jusqu’à minuit mais je pense qu’il y avait une partie en plus que j’ai manquée.
Pour moi, le rôle du metteur en scène et du directeur de comédiens n’a pas été mis assez en valeur; les extraits de représentations n’étaient pas assez longs et trop dispersés au long des 3heures que j’ai vues. Peut-être à venir, ou bien non filmé.
Le personnage était remarquablement évoqué;différent de celui esquissé sur wiki !! Le séducteur invétéré, je l’avais découvert, il y a longtemps,en lisant ses poèmes,amoureux.. extrêmement crus,précis, pas la moindre guitare au clair de lune sous le balcon. J’avais vu « mère courage » au S. Bernhardt,par le Berliner, complètement fascinée, fort ou trop jeune, revu ensuite au TNp,avec G.Montero(je crois) j’avais mieux compris.
Le rôle de H.Weigel était remarquablement mis en valeur et l’on comprend mieux son exigence, par la suite quant à la représentation des pièces.
Bref, une incitation à lire, relire, tout le théâtre,et à s’interroger sur les rapports entre théâtre et politique.
Comme le billet de PA porte sur l' »arrière cuisine » des écrivains, ce documentaire tombe pile poil et est très précieux ,à mon avis, car il n’est ni biopic ni making off .
Ma mère se prenait la tête entre les mains et disait que j’allais la rendre folle, ce qu’elle était déjà !
Penny Lane :
@christiane 2H 40
vous m’invitez apparemment à me reconnaître dans le méchant geant de ce conte, qui finit bien puni d sa méchanceté
je suis étonnée.
cette condamnation non dénuée de partialité tranche avec le registre habituel de nos échanges, marqués par la courtoisie ,l’estime réciproque et l’intérêt de chacune pour nos apports respectifs .
Salinger était très sexy (du moins sur cette unique photo que je connais de lui) et comble de l’élégance (ou de la « fuaq u all attitude » ?), il a très tôt refusé de montrer sa belle pomme au monde.
Sinon, juste pour cette banane de JJJ, dézinguer à tout va n’est pas « ne pas rendre hommage » et Paul Edel fait ce qu’il veut sur SON blog.
@Clopine
Il y a aussi, après une agréable surprise :
« On pourra faire quelque chose de lui si les cochons ne le mangent pas ».
Plus catho, il y avait le « Seigneur Jésus Marie Joseph » de mon père en levant les yeux au ciel, qui correspond au « mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? de votre maman.
Et JJJ, moi non plus (personne je crois) je n’aime pas votre ton professoral, et encore moins votre sarcasme complètement ringard qui cache mal votre aigreur de raté jaloux. Ce sont toujours les gens les plus minables qui donnent des lecons.
Melle
qui c’est,ça ?
Melle
c’est qui
« On pourra faire quelque chose de lui si les cochons ne le mangent pas »
j’ai pendant un temps entendu une variante de celle la avec « petits cochons » et « en route
mais vite, ce fut « une famille d’absents ronflants devant la télé ou mutiques ;
il y eut des messages sur la glace de la salle de bains au rouge à lèvres mais que je n’arrivais pas à lire,moi qui lisait tout dans le metro,noatamment
de laisser sa place aux femmes enceintes,un mot que je ne comprenais pas et qui touchait à la question taboue, ce que j’ai fini par comprendre comme: une varaiant de « mirar e no toccar » de ma prime jeunesse bref :on ne dit rien, on ne pose pas de question » et je ne renie pas ma conclusion
qui lisais
Marcel Détienne. Une allusion, sur ce blog, au « collègue de J.P.Vernant » … Vernant fut au Collège de France , Détienne n’y fut pas.Quelle mauvaise blague, belge… Avec Marcel Détienne on est très loin d’une Grèce folklo-touristique, pays de « la République » !!! et de la démocratie réunies… J’ai lu: les jardins d’Adonis, l’écriture d’Orphée, Dionysos à ciel ouvert, Apollon le couteau à la main. Titres accrocheurs, pas si faciles à lire.
Les Américains ne s’y trompèrent pas, qui l’invitèrent..à enseigner. Verser des larmes quand on voit dans quel mépris l’Université française tient les langues anciennes-dites-mortes, alors que les Anglais, les Allemands,les Américains ont su en conserver l’enseignement à un haut niveau. Etudier les langues anciennes ,cela ne sert pas seulement à faire de l’étymologie souvent de pacotille.
Il y a un mois à peu près j’avais signalé une émission de France Cult. consacrée à Thucydide,intitulée (à peu près) Thucydide et nous . Emission remarquable, un helléniste,P.Brun commentait le livre d’un américain ,Graham Allison,qui étudiait l’impérialisme athénien, et les causes de la rivalité Athènes/Lacédémone , avec en arrière-plan la rivalité Chine/USA, Xi jin ping/D.Trump. Passionnant.
JJJ, n’en croyez rien. Il se trouve 10 000 manières de dire, la vôtre m’est acceptable. Nous sommes tous potentiellement capables d’erreurs. De méchanceté, de médisance, de prétentions, d’a priori toujours négatifs est réservé à une certaine elite à l’emporte pieces ou au char d’assaut.
Vous avez bien fait d’aller à la plage, Bérénice, ça barde à Montpellier !
Quelle idée d’habiter Montpellier de toutes façons ? C’est une ville dénuée de presque tout intérêt et assez détestable en temps normal.
13.16 @ de toute façon je n’aime pas votre ton professoral.
JJJ m’a attaqué hier, je crois, sous un fallacieux et stupide prétexte, me critiquant de manière profondément inepte. Un « ton professoral », sans doute, empesé et crétin, croyant tout savoir. Une zézette mégalomane sans cerveau, comme une fourmi (les fourmis n’ont pas de cerveau). Un désastre, une dégénérescence flagrante, due au grand âge et à une vie de misère au contact d’un travail abrutissant, avilissant, plein d’opprobre. Ses commentaires sont d’ailleurs illisibles, j’en survole certains avec ennui, dégoût et répulsion. On disait à Bloy un jour : « Il faut bien que tout le monde vive ! » Et Bloy avait répondu : « Je n’en vois pas la nécessité ! »
renato dit: 23 mars 2019 à 14 h 42 min
Penny Lane :
–
…franchement sans intérêt. La version originale est infiniment plus belle que ces flonflons pour kiosque de ville d’eau.
renato dit: 23 mars 2019 à 14 h 42 min
–
…franchement sans intérêt. La version originale est infiniment plus belle que ces flonflons pour kiosque de ville d’eau.
Notons tout de même que les Beatles montaient comme des pieds.
Je ne me suis jamais vraiment remis de l’assassinat John. Un tel gars aurait fait certainement beaucoup de grandes choses jusqu’à un âge avancé. C’était un chieur souvent pénible mais quel talent.
Rien compris moi non plus à cette histoire de géant de Christiane.
Et Alii a des griefs incompréhensibles et absurdes contre DHH.
Je pense que Bérénice habite plutôt Béziers.
Bérénice habite du côté des Landes mais je ne dirai pas où.
Bérénice habiterait à Biarritz ? Il y a une excellente pâtisserie là-bas. Mmmmhhhhhh.
Lavande
merci pour la photo de l’habitat surplombant le fleuve : magnifique !
christiane
je l’ai fait volontiers ; d’autant plus que je galère parfois pour retrouver des trucs.
DHH
il m’a semblé que le géant était l’autre et pas vous. Càd. Et alii.
Et qu’il a au fond -sablonneux-une énorme perle. Lancée là par Bin. Et un fond sympathique quoique piquant.
Bérénice l’a bien dépeint hier : tout le monde l’aime bien. Et quand il sera mort, couillons que nous sommes, nous l’admirerons éperdumment.
23 mars 2019 à 16 h 09 minvous vous trouviez socratique:vous ne savez pas qu’une majorité de sages femmes sont stérilesn, comme me le rappelait-car j’en ai connues beaucoup, et beaucoup aimé une -quile savait-pour sa gentillesse avec un homme âgé et les femmes,dont je fus témoin:elle navait pas eu d’enfant non plus d’ailleurs,et ne faisiat pas de « cinéma » :elle disait casse bonbon !et bien des femmes essayaient de l’imiter sans y parvenir;son prénométait très simple:annie;son nom très français;et quel charme émanit d’elle!quel talent pour soigner une personne malade jeune ou vieille, homme ou femme!
elle n’était pas intello du tout,et tricotait pendant ses gardes,la nuit:quel goût!
elle avait des histoires amoureuses dont elle ne parlait pas mais qui l’illuminaient;j’ai eu la chance de la connaître!
beaucoup aimée:au souvenir, l’orthographe m’échappe excuses;c’était il y a longtemps,il est vrai
DHH, Lavande,
Bien sûr que le géant du conte n’est pas DHH mais un être qui s’isole et ferme les portes. Rose a parfaitement compris.
@ Christiane
dont acte
merci
découvrir que je me trompais sur le sens de votre post me rassure
cette sage femme dont j’ai gardé un souvenir ému n’était pas parisienne mais du massif central je crois où sa mère était restée;j’espère qu’elle aura eu une vieillesse assez heureuse dans son « pays » où elle était retournée:ce que je sais parce que j’ai eu l’occasion de lui téléphoner;je connais encore des gens qui lui doivent la vie
rose, ce blog va m’oublier tranquillement;allos laissons ces histoires et spéculations sur le qui et le quoi!c’est vous que tout le monde aime bien parce que vousêtes communicative!tout en restant lectrice, ouverte!allons, je me retire!
eh bé quand des erdéliens s’enhardissent et s’attroupent au bouc émissaire, tel le troupeau moyen drivé par un edel, cela cristallise d’intéressants repositionnements politiques entre nos delaporte, nos ed, et autres eEt alii (mademoiselle), les grands humosirstes du blog déprofessoralisé.
Reste plus qu’à décompter les esprits libres, ie celzéceux qui restent en dehors du troupeau et qui s’en foutent, ils ont bin raison.
@ au Q clopinesque, ils disaient : « i sont complètement cinglés, ces deux marauds » (faut dire qu’on était jumeaux, et qu’ils en bavèrent avec nos saignements de nez perpétuels et notre incompréhensible cryptophasie). Aujourd’hui, c’est elle qui est devenue incompréhensible, et je lui dis : « t’as bonne mine, à présent ! »
oui, on le sait aujourd’hui, tricoter est très thérapeutique;il y a des psychiatres qui ont des ateliers et ouvert un musée en Amérique de leurs productions c’est sur la toile
J’ajoute, DHH, que je ne comprends rien à son agressivité à votre égard car vous avez souligné maintes fois ses grandes qualités intellectuelles et je crois pas, contrairement à Alexia, que ce paragraphe dans votre commentaire était ironique 22/03 à 13h25 :
« C’est dommage pour la personne peut-être la plus cultivée et la plus savante de celles qui passent ici, et qui nous impressionne tant je dois le reconnaître par la richesses des références, des textes et des cautions intellectuelles elle es en mesure d’invoquer quel que soit le sujet abordé . »
Je ne comprends pas non plus ce que Bérénice vous reproche sous le fil précédent le 18 mars 2019 à 12 h 24.
C’est ainsi. Je suis bien placée pour savoir que l’on provoque des aversions durables et injustes.
Mais quel ringard avec son « celzéceux ». Et il nous le sort à presque chaque commentaire. Le sarcasme à deux balles du vieux co.n qui déteste – forcément ahah – les formules incluantes. On a compris, débris !
Je viens de réaliser qu’à part, D, Edel, cricri, jazzi, DHH, Clopine et Lavande, sont tous séniles et inintelligibles ici. Des problèmes de ponctuation de et alii à ceux de sujets de rose, en passant par les élucubrations de Aigrie number one (« Je suis complexée » « Aucun homme ne veut de moi, mais je vous jure, ca ne me dérange pas, hein hein, je vous jure, je suis bien dans ma peau, mais rah j’ai du bide »), il faut faire le tri pour trouver des perles.
JJJ, je crois qu’il est possible de discerner un second degré dans le propos signé par Delaporte. C’est tellement trop que cela semble faux, une accumulation pour exercice de style.
ED, vous êtes la benjamine, la moyenne d’âge est plus proche de 60 que de 30
Il vous faudrait degoter un lieu adapté à votre esprit, un jardin d’enfants, un club d’ado.
ED, je suis parfois courtisée, c’est moi qui refuse. Aussi pour ne pas d’infliger cet effort je ne côtoie que des septuagénaires. Quand au ventre, je vais vous décevoir , un mois de natation et ce sera détendu. Je rentre sans problème dans mes 36 mais je n’ai quasi pas bougé de l’hiver . Un peu de sport
Interviouwe de la considérable Mona Ozouf dans Lemonde qui concède à Birnbaum jouissant in peto, que son père, ayant vécu, aurait pu passer de bretonnant à collaborateur. la matinale de franceculture version papier.
QuanT, retendu. Correcteur. Mes excuses. Un vaccin antirabique? May be?
18:46
Euh…Je vous rassure, tout le monde s’en fout.
Bien, dans ce cas ne vous exprimez pas sur l’objet à tort et à travers, de plus. Moi aussi je m’en fiche, ed.
Liliana Heker — Cortázar, pour italophones :
@ Christiane
a propos de Berenice
inquiète d’un post injurieux que je n’aurais pas remarqué,je suis allée le chercher et j’ai compris pourquoi il ne m’avait pas choquée,
C’était une réponse qui reprenait simplement un exemple que j’avais donné moi même plus Haut pour illustrer le « truc » oratoire qui consiste à répéter trois fois la même idée pour capter l’attention d’ un auditoire
la phrase apparemment assassine de Berenice ne voulait pas dire DHH « je vous hais » mais « DHH à propos de l’exemple que vous donnez
Vous réussissez à recruter des elements masculins qui tombent sous votre charme, ed? J’ose à peine imaginer le fond de leur slip dans la tête ou sur leur tête. Bonne soirée, ed, que l’amour du monde vous visite, vous le méritez !
DHH, oui, je trouvais votre méthode drôle et je reprenais l’idée pour m’amuser et tenter de faire sourire. Le contenu ne vous était pas adressé, je donnais suite. Je n’ai pas enregistré que ce post pouvait être lu autrement.
Avait été lu.
eEt alii (mademoiselle), vraiment très mal vu!
mais je crois que l’on ne doit plusappeler une jeune fille-ce que je ne suis pas et dont je ne recherche pas les trucs-j’en connais et de multitatouées!-mademoiselle!ça fait plus que ringard!vous dites germaniste intéressez vous à l’évolution des usages en France ;et au surnom que vous donnent vos interlocuteurs;je sais dire Merde ce que n’aurait su dire une jeune fille de mon temps;c’était la part du pèren et parfois de la mère;vos moinss de laborantin ne trompent personne
bonne soirée;je vais manger des fraises
Bérénice, la phrase « je rentre sans problème dans mes 36 », euh, là; ça pourrait être détourné savez-vous ?
Connaissez-vous l’histoire des deux curés sous la douche ?
Bon, je ne vais pas la raconter in extenso parce que ce n’est pas mon genre, m’enfin sachez qu’à la fin l’un des deux proteste : « mais non, je n’ai pas grossi de la b..ite. Je rentre toujours, sans problème, dans du douze ans ».
(je dédie bien entendu cette histoire à l’évêque Barbarin.)
Quand Bérénice dessale Cheuloux, est-ce spontané ?
https://www.youtube.com/watch?v=TqNy_Er2-ZA
@DHH dit: 23 mars 2019 à 19 h 06 et Bérénice
C’est très drôle et ça me rassure, aussi. Il est si facile de se tromper sur un commentaire. Surtout qu’avec mes allées et venues incessantes, mes intermittences sur les quelques blogs que je suis, les surprises sont parfois déconcertantes !
Ainsi, flotte dans ma mémoire visuelle le nom de Vincent La Soudière. Qui l’a évoqué récemment ? Quand ? Je ne sais mais cela a suffi pour que j’ouvre furtivement C’est à la nuit de briser la nuit – Lettres à Didier I (1964 1974) – (éd. cerf) et une de ces lettres (119) postée de Bodum au Danemark, le 16 mars 1971, est presque un soliloque, une parole qui pourrait se trouver dans un petit carnet. Elle est très longue. J’en retiens deux passages qui sont marque du temps qui a passé et de l’éloignement d’une époque, pourtant proche, ou internet, tablettes, ordinateurs, liseuses et smartphones n’existaient pas :
« J’ai emporté assez peu de livres (une quarantaine) : la correspondance de Baudelaire, l’œuvre de Kafka, des livres d’Antonin Artaud, les Confessions et les Rêveries de Jean-Jacques, des Caillois, des Gide, des Henry Miller, quelques recueils de poèmes […] je souffre de l’absence de musique : mon transistor ne reçoit plus les ondes de France-Musique, et quelle que soit la position de l’aiguille sur le cadran du poste, je ne trouve que fanfares hideuses et chansons mielleuses du Danemark ou d’Allemagne. […]
P.-S. : je suis loin de tout, ici, loin de la France surtout où il se passe des événements (littéraires) dont je ne reçois sur mon transistor que de brefs et vagues échos : le deuxième tome des Mémoires d’espoir de Charles de Gaulle vient de paraître chez Plon (tu t’es précipité pour l’acheter, n’est-ce pas ? ). Mais ce qui m’a le plus touché et ému, c’est d’apprendre la parution chez Gallimard d’un nouveau livre d’André Malraux. Les Chênes (chaînes ?) qu’on abat. Il y aurait eu une émission spéciale à la télévision, avant-hier, à propos de cet ouvrage, et Malraux en personne aurait parlé à l’écran… Je n’en sais pas plus. pourrais-tu m’apporter quelques précisions indispensables : est-ce un roman ? un bloc-notes ? un recueil de considérations politiques ? […]
Je te dresse à présent une petite carte du Danemark (très approximative) qui te permettra de me situer avec un peu de précision.
P.-S. : Je suis assez fier de moi : j’ai écrit cette lettre directement à la machine. »
C’est émouvant ! cela me fait pensé à Claudio ou à d’autres plumes qui posaient des commentaires ici, en étant loin de la France.
Comment s’appele cette figure de style, souvent utilisée par CLopine, qui consiste à dire « je ne vais pas… » et à le faire tout de même ? Merci d’avance-
appelle
@ Ed
la prétérition
@Paul Edel dit: 23 mars 2019 à 8 h 23 min
Mais pourquoi n’ont-ils pas évoqué, dans Berlin-est en ruines, la maîtresse de Brecht, la belle Maria Eich, agent de la Stasi, comédienne Viennoise, qui l’approche à son retour sur le sol allemand après quinze ans d’exil aux Etats-Unis ?
Ils auraient dû inviter cet auteur !
https://www.ina.fr/video/2391221001
C’est une blague que je ne pourrai hélas pas raconter aux journées d’amitié de la paroisse.
Mais vous savez Clopine, quand on se promène en forêt notre attention est d’abord retenue par les arbres déracinés. Tout ce qui est droit et pousse bien on y fait pas attention. Et si on se mettait à vouloir les compter ces grand arbres droits, on y arriverait tout simplement pas.
La prétérition, ouii. Merci DHH.
dédé, je traduis : on ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure.
‘Tain, je viens de voir sur facebook le tonneau d’insultes antisémites, phallocrates et tutti quanti déversé sur Christine Angot.
S’il y a quelqu’un dont je n’approuve ni l’écriture, ni les choix, ni les opinions, ni rien (son nez m’énerve, c’est dire), c’est bien elle.
Et là, j’ai pourtant envie de dire : « nous sommes tous des Christine Angot et des Alain Finkielkraut ».
Point barre : soutien total.
Oui, Ed, mais Clopine n’a pas parlé ici par prétérition. Plutôt par rétention.
Elle a sabré son histoire pour aller directement à la conclusion : « J’entre dans du douze ans ». Delaporte et D. ne vont pas aimer…
PS. : Moi je veux bien croire que Bérénice entre toujours dans son 36.
Clopine, vous savez ce que j’ai lu (plusieurs fois !) sur Twitter à son sujet :
« Mais d’où elle s’est faite violer par son père elle ? C’est bien la seule fois qu’un homme a voulu d’elle »
Les réseaux sociaux ont l’avantage de nous révéler ce que pensent les Hommes…Et c’est terrible.
Ed, je vous en prie, ne leur faites pas le cadeau qu’il s’agit là de « pensées ».
« dédé, je traduis »
Sans vouloir vous vexer, Ed, la métaphore originale de D. était hautement plus poétique !
Non non jazzi, c’est une vraie prétérition car elle dit bien « ce n’est pas mon genre » et invoque une rétention « je ne vais pas la raconter in extenso », mais raconte l’essentiel tout de même.
Excellente blague au passage. Chaloupe en hurkerait.
Et passez-moi le sac à vomi !
Roh mais jazzi c’était le but ! Casser gentillement sa métaphore par une expression plus triviale.
.. Car ce n’est pas la faute des femmes si les hommes confondent parois (souvent ?) le plaisir éjaculatoire et le vomissement d’autrui.
Ca manque juste de cuvettes, dans ce monde-ci qui est le nôtre.
Sans arrières pensées, une illustration intitulée « La vie au soft goulag » pêchée sur Pour 15 minutes d’amour
https://1.bp.blogspot.com/-BHlVLCOK16s/XJKhhRCHBmI/AAAAAAAA7bI/UrJhIcGv-u8C8sRhbf8pwC1Y_gUUfMGKwCLcBGAs/s1600/tumblr_pn8r88ZUh21slzegfo9_r1_1280.jpg
Il semble être de bon ton d’aimer Houellebecq et de détester Angot.
Moi j’aime les deux.
Angot aime bien la bataille, je crois que ça la bouste !
C’est clairement à gerber Clopine. Mais ce n’est pas tout, je vous épargne (et pas de prétérition, car je n’ai vraiment pas envie de développer ce genre d’horreurs) les commentaires sous le tweet.
Ce qui est intéressant c’est :
– Le caractère agacant de quelqu’un se transforme en une tempête de m-erde absolument immonde déversée sur cette personne
– L’effet de meute, parce que c’est toujours plus rigolo de se mettre à plusieurs sur une victime désignée. Et puis elle l’a bien méritée (cf. point précédent), selon les individus de la meute.
Jazzi dit: 23 mars 2019 à 20 h 59 min
Top !
Passou, il a fait encore mieux : il déteste les deux. Pas de jaloux.
@Madame Laure Adler
Magique « Heure bleue » vendredi, avec Peter Lindberg. Émouvante et si juste évocation d’Alberto Giacometti dans ces deux lieux. Découvrir les photos de P.Lindberg, ce n’est pas rien.
(Mais la rue Hyppolite Maindron où était le minuscule atelier d’Alberto Giacometti n’est pas dans le 15e mais dans le 14e.)
Gallimard publie la correspondance complète de Mallarmé, en un volume de presque deux mille pages. Cela vous en coûtera 65 € ! Cette semaine, un grand article dans Libération. Et dans Télérama, je pioche cette citation appétissante :
« C’était un homme de taille moyenne […]. Il gardait, pour recevoir, d’épais chaussons de laine, et, comme il était très frileux, il avait presque toujours sur les épaules un plaid quadrillé. Cela ne l’empêchait point de s’adosser au poêle, et il restait debout toute la soirée, fumant sa pipe favorite au fourneau de terre rouge et au tuyau fait d’un os d’oie… »
D, je ne sais plus dans quel thriller un adulte explique à un enfant que pour se développer un arbre à besoin d’être protégé , Avec tout un développement météo on pourra rajouter que sans, il poussera plus difficilement en indiquant le sens du vent dominant. Mais j’ai, je crois, déjà déposé cette histoire. Le film était américain, ils me sont toujours apparus dans les films comme des modèles inégalables en matière d’éducation , de communication avec les enfants.
La première édition Gallimard de cette correspondance Mallarmé était fameuse, avec beaucoup de notes en bas de page, qui bouffaient le texte mallarméen. S’il y a vraiment une expérience humaine, et littéraire, à faire dans votre vie, chers internautes, chère Ed, cher PaulEdel, c’est de lire la correspondance de Mallarmé, sinon dans sa totalité, du moins quelques lettres sublimes. Par exemple, PaulEdel, quelque chose me dit que vous n’aimez pas Mallarmé : vous n’en parlez jamais ! Eh bien, c’est un tort, assurément !
Delaporte, à qui se rapporte la citation, à Mallarmé ?
Je n’ai pas, pour ma part, lu toute cette correspondance en entier, mais divers fragments m’ont paru extraordinaire, comme une invitation à l’éthique et à la dignité humaine.
Clopine, avez vous lu l’interview de Mona Ozouf que Phil recommandait vers 18/19h. On le trouve dans Le Monde électronique, elle revient notamment ( je ne sais plus si c’est dans l’interview) sur le clivage systématique hommes/femmes heritage d’un féminisme américain, comme dans le monde selon Garp ( LMSG je l’ajoute, pour la rigolade).
La correspondance de Mallarmé, c’est le style grandiose ET l’éthique. Par exemple, a contrario, celle de Céline, c’est seulement du style à foison, des récriminations et des exagérations qui finissent pas lasser. De la bouillabaisse excellente, chez Céline. De l’ART, chez l’immense et incomparable Mallarmé.
Je n’ai jamais lu aucune correspondance et personne ne m’écrit , peut être éprouverais je un plaisir aquatique à m’y plonger. Des journaux, oui, peu , mais aucune correspondance. J’en parlerai à mon psychanalyste.
Autre exemple : je n’aime pas du tout la Correspondance de Proust. C’est un manque, un vide, un néant mondain plein de fioritures, sans l’essentiel qu’il a mis dans la Recherche. Heureusement qu’il y avait le roman, où il a tout mis, tout fourgué !
Il y a des auteurs dont on ne publie pas la correspondance. Pourquoi ??? Par exemple, qu’en est-il de Romain Gary ? Il devait quand même écrire des lettres, de temps à autre ?
D’un autre côté, voyez Matzneff qui a publié ses inintéressants emails, absolument sans intérêt. Quelle enflure ! Il faudrait lui supprimer son PC, à celui-là !
Ce peut être un système de vases communicants et si oui, méfiance! Plus le roman est dense moins le journal aura d’intérêt sauf peut être pour se balader tout nu et traverser les salons.
Au Vatican, ils sont malins : quand le pape écrit une lettre, une sainte lettre, elle est publiée sur son site (Saint Siège) où on peut la lire gratuitement. Souvent, ça en vaut la peine.
Gary à t il eu des héritiers directs?
@PAR-DESSUS SON ÉPAULE
Par-delà le bien et le mal, un indicible ?
J’ai beaucoup apprécié la Lettre aux artistes de Jean-Paul II, un court texte, mais profond, que j’ai relu plusieurs fois. Quand on manque de courage devant la misère du monde, on devrait toujours s’y reporter.
Je ne crois pas que Mallarmé ait écrit au pape. C’est dommage. Cela aurait été une lettre phare, une lumière dans l’obscurité du monde. Et puis, il fallait attendre Vatican II et les papes modernes – qui auraient plus au poète, surtout Jean-Paul II.
Moins la correspondance aura d’intérêt. J’ai mélangé, journal et correspondance. J’ai beau cherché, je n’en trouve aucune dans ma mémoire. Un signe du destin. Toujours pensé que l’amour était une histoire de correspondance comme l’exprime Romain Gary,l’amour est précis. Saluez les erreurs de casting.
Heureusement, Sollers n’a – officiellement – jamais écrit au pape. Il nous aurait gratifié de son morceau d’avilissement sur son affreux site. Quelle torture !!! N’est-ce pas, PaulEdel ?
J’ai beau cherchER.
vous l’attendiez de D :voici une page suggérée par
Détienne dont vous trouverez tousles liens,articles ,et saveurs:Aromates, épices et imaginaire (Inter-Lignes 17)fabula
Wow, the wrath of god! Même dans le vin, il n’y a pas de salut. Pourtant, ne dit-on pas que Dieu nous a donné le vin comme consolation. C’est toujours triste d’attribuer des valeurs divines (échouées selon notre interprétation). Le cicle se répète à nouveau.
D’un Nobel l’autre
https://www.youtube.com/watch?v=af7ngGxEusE
Nobel (via wiki) : « L’annonce de son couronnement fut mal reçue par la presse suédoise et américaine pour qui il était un auteur du passé. En effet, l’écrivain américain n’avait rien publié de marquant depuis longtemps… »
Anna, celui qui attribue n’est pas triste puisqu’il croit. Si vous vous réfèrez à uniquement à l’ivresse qu’occasionne une prise abondante d’alcool, c’est variable.
Vin gai, vin triste, dans le vin la vérité. Je ne bois pas ou peu et quand c’est beaucoup c’est du Champagne parce que cela convient à mon métabolisme et n’embrouille pas mon entendement.
Retour à la Nouvelle Orléans, c’était en 1961 ; Steinbeck sera couronné du Nobel en 1962, Dylan en 2016 et l’appartement de Roth est à vendre aujourd’hui pour 3.2 millions de dollars US
Et alii partage les memes lectures que Gisele. J’ignorais tout de ce grand cuisinier. Gisele semblait vouloir dire que c’était un intellectuel. Surement un procédé d’origami.
Ah c’est curieux Bérénice parce que moi le Champagne ne me réussit jamais, même le très très bon. Je peux boire pas mal de vin rouge sans grand dommage apparent ou ressenti mais le Champagne me perturbe très facilement. D’ailleurs je ne l’aime pas beaucoup. Jamais le Champagne ne m’a fait envie, je le bois pas politesse. Alors que je ferais des folies pour un verre d’un très bon Bourgogne. Et d’ailleurs j’en fais régulièrement.
Dans un coin de ce monde se trouve posée sur la tranche la boite contenant rien de moins que la bande master 24 pistes analogique de Penny Lane.
Et une personne en est responsable. Je ne sais pas quel est son état d’esprit. J’y touche ? J’y touche pas ? Si j’y touche je risque de faire une connerie avec. Si j’y touche pas je peux pas savoir si elle est toujours en bon état.
J’y touche ou j’y touche pas ?
Allez je remets un p’tit coup de ça pour Ed, rien que pour l’allumé du clavier en salopette.
www.http://youtu.be/9c5yPIQ3LQI
@Allez je remets un p’tit coup de ça pour Ed, rien que pour l’allumé du clavier en salopette.
Rooohhh mais c’est surfait, Dylan. Je l’écoute jamais. Je n’ai jamais aimé sa tête.
Moi non plus. C’est pourquoi ça m’émeut
https://www.youtube.com/watch?v=Gr43Tx8u0cI
pour la citation biblique,je signale en ces jours de pourim que l’on doit y boire jusqu’à l’ivresse et ne plus distinguer certains mots c’est dans la fete d’esther dont le nom veut dire myrte
On est tenu de boire à Pourim jusqu’à ce qu’on ne sache plus différencier entre « Béni soit Mardoché et maudit soit Hamane » (Talmud Méguila 7b).
C’est ainsi qu’en hébreu le mot « vin » est mis en regard du mot « secret », parce qu’ils ont la même valeur numérique : 70.
Je déteste moi aussi Dylan, mais pas à cause de sa tête. Ce que je ne supporte pas chez lui, cest tout simplement sa voix ! Il ne chante pas, il gerbe des paroles.
Meeeuhh Mr. Tamburine
… baroque…
vendredi 14h, sur le parking de Xonforama (tout le monde s’ en fout, oui). Une jeune fille gueule comme un putois « et je t’ emmerde ».Je souris et je l’ appelle Marine ××××. Je la remercie pour le livre de poésie laissé à la cpe en cadeau lorsque j’ étais déjà partie.
Cédric et moi avons été son camp de base. Cédric ppursuivant l’ ascension vers le sommet, le Nangat Parbat, le choix d’ études. J’assurais le camp de base, ravitaillement, repos, solidité.
De l’ élevage d’ animaux, elle a changé son fusil d’ épaule, aide et soins aux personnes âgées.
C’ est la seconde jeune fille que je connais – la première, johanna samantha meghan, désireuse de s’ occuper de jeunes enfants- que l’ on colle contre leur gré vers ce métier difficile d’ accompagnement vers la fin de vie alors qu’ elles démarrent la leur.
Et alii, ne suis pas communicative plus que vous, j’ aime les gens et suis attentive aux interactions qui régissent nos relations. Restez avec nous.
.
jusqu’à ce qu’on ne sache plus différencier entre « Béni soit Mardoché et maudit soit Hamane » (Talmud Méguila 7b)
Steinbeck le dit dans Tortilla flat, sont très proches les deux opposés.
De ttes façons, sont tous obsédés par leur gallons de vin.
La proximité permet de passer aisément de l’ un à l’autre. Quant il te dit votre foi vous aide dans l’ épreuve, tu ne lui dis pas qu’ elle t’ aide à renoncer à jeter un bidon d’ essence sous chaque voiture et à gratter l’ allumette et ensuite à trouvet comment faire sauter la maison – nommée si injustement Le paradis- dans laquelle les complots conyinuent à s’ ourdir.
Pas de sainteté, suis comme chacun, violente et douce et dans le chagrin.
à trouver
continuent
Hier, dans le lavabo, c’était Byzance des coquillages : leur ai mis eau – chaude pour les Caraïbes, Marie Galante-
Une pastille de sel. Z’ ont été dans leu élément, la journée, la nuit.
Je l’ ai fait avant de savoir que Bérénice était à la plage.
Je ne vois pas comment on pourrait dore que le monde -LMSG- aurait été mieux avant, alors qu’ il ne l’ était pas, ah ça non. Grands dieux.
Chez moi, article réservé aux abonnés : même ceux de PRD, maintenant 😕.
dire
(se relire ; pénible sinon).
C’ était cauchemardesque, sauf le boulot, où je partais en chantant. Eh oh, eh oh, nous partons au boulot, lalalala etc.
Bérénice à 22h24
si vous parlez de Romain, il a eu Alexandre ( sa maman est Jean Seberg) qui vit à Barcelone, est libraire et a eu une petite fille qui a grandi depuis.
Alexandre Diego.
Je découvre grâce à vous qu’ il vient d’ écrire un second roman Le dompteur de mouches.
Merci.
Le premier S ou l’ espérance de vie étant autobiographique, ses souvenirs d’ enfance avec ses deux monstres sacrés de parents, cauchemardesque, broyé, liquéfié. Tu crois que quelqu’un lui aurait mis une pastille de sel dans le lavabo ?
J’aurais tendance à dire, sans doute est- ce une erreur que lorsque tout est dans les livres*, Romain, Joseph, Marguerite, pourquoi lire la correspondance ?
* les poèmes, Mallarmé, Baudelaire, Verlaine.
D, j’aime aussi le vin. J’ai découvert un blanc de la Loire, pas trop cher et qui se laisse boire. Mais bon, je ne connais absolument rien à ce monde merveilleux du vin. J’ai bu quelques tres bons vins , choix du au hasard , heureux, cela arrive quand on ne possède aucune culture oenologique ni grand budget. Le Champagne offre des cuvées qui varient du simple au triple. Quand je vivais en Champagne, il était frequent qu’au travail nous soit offert du Champagne. Je buvais une gorgée et quand il était trop vert, acide, pas bon je le classais dans les breuvages à TOGD .Le Togd était une technique employee pour visualiser une partie de l’appareil digestif, transit oesophage gastro duodenal, pour dire que l’absorption se faisait sentir. Il y en a de très bons quoi que je m’y connaisse peu , une fois de plus, il me convient car je ne ressens aucune lourdeur meme en en buvant ce qui pour quelqu’un qui boit rarement beaucoup.
Et alii m’a donné envie d’aller voir de plus près cette fête célébrée par le peuple juif, Pourim:
Religion. Vin et judaïsme , qui croise les affirmations un peu réductrices d’et alii
, si je puis sans éveiller son courroux.
Cether, notion de secret, refuge …
https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-cether-5643.html
j’avais lu la correspondance de Arendt et son amie Mary McCarthy;mon souvenir est trop vague d’ une histoire d’un roman dont Aredt n’avait pas aimé le portrait d’un petit garçon juif dans lequel je crus qu’Arendt avait identifié une tentative de son amie de la saisir elle, comme elle l’avait fait sur des gouts alimentaires,également questionnés par Arendt dans leurs échanges de lettres
bonne journée
il faut commencer par son niveau d’hébreu parfois indiqué
ESTHER PANIM: WHAT’S IN A NAME
CATEGORIES Purim
Vin et secret ne s’écrivent pas de la meme façon en hébraïque, peut être se rejoignent-ils dans la confusion que l’ivresse occasionne pour faire délivrer si ce ne sont des idées brouillées des oracles mais ils sont bel et bien deux termes distincts.
Fenêtre sur cour :
: son vrai nom était Hadassa et pourquoi ce nom d’Esther ? C’est parce qu’elle avait caché (Sater) sa véritable situation, ainsi qu’il est dit : « Esther n’a pas fait connaître qui était son peuple etc. » (Est. 2 :20). Rabbi Ne’hemya dit : son vrai nom était Hadassa, et pourquoi ce nom d’Esther ? C’est que les nations du monde l’appelaient ainsi en pensant à (la beauté éclatante) de la lune-Ishtar » (Meguilla 13a)
Et alii, ce que vous avez rapporté du vin et du secret se retrouvent dans le premier lien , j’ai vérifié les écritures, ils ne forment pas un seul et unique vocable.
de la meme façon en hébraïque, :en hébreu
Se retrouve dans le lien de 7h46. En poussant plus loin j’ai découvert un lien entre le secret, cether et cathar qui demanderait des explications par quelqu’un comme Courtpar exemple. C’est troublant.
, j’ai vérifié les écritures
où et avec qui avez vous appris l’hébreu ?cher expert de slip?
Renato, c’est la pub pour le parfum Égoïste puissance -10.
Nous demanderons à PA confirmation. Je dispose du même internet que vous, et alii, vous me surprenez. Vous pourriez effectuer la recherche pour vous rendre compte par vous même. Il suffit d’entrer l’objet de la recherche dans le moteur.
Ceci étant je ne vais pas exposer tous les slips qui ont été déposés à mes pieds. Il y en a trop.
Et alii, j’ajoute que par deux fois j’ai tente de fournir cette écriture en hébreu des deux termes et les posts ont été supprimés. Soit le modérateur estime que c’est faux , soit pour une autre raison à refusé d’intégrer ce post qui comportait vin et secret en deux mots hébreux distincts.
j’ai rentré ce que je voulais montrer
Il fait référence aux quatre approches exégétiques traditionnelles du judaïsme rabbinique ou aux niveaux d’interprétations possibles dans l’étude de la Torah. Il est composé des lettres initiales de ces différentes approches1 :
Peshat ou Pshat (פְּשָׁט), littérale2
Remez (רֶמֶז), allégorique2
Drash (דְּרַשׁ), homilétique2
Sod (סוֹד), mystique2
En d’autres termes, le Peshat (« dévêtir ») s’attache au sens simple, obvie, le Remez (« allusion ») au sens allusif, le Drash (« recherche ») au sens indirect, figuré et le Sod (« secret ») au sens ésotérique3.
assez, slippounette,jre m’en fous vous pouvez trouver dans la bible en hébreu
http://www.mechon-mamre.org/f/ft/ft3301.htm
Bean d’Anish Kapoor (cloud gate IRL)
Dans La perle de Steinbeck
Kino le père
Juana la mère
Coyotito le premier enfant.
Pour Alexandre Diego Gary, sa bonne espagnole, nourricière.
Le vin casher (hébreu : יין כשר yayin kashér) est un vin produit en suivant les lois
Bérénice, Fenêtre sur cour — Rear Window : film d’Alfred Hitchcock d’après la nouvelle It Had to Be Murder de Cornell Woolrich, avec James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, Wendell Corey, Raymond Burr. Présenté à la Mostra de Venise de 1954. Je ne vois donc pas la relation avec la pub que vous avez mis en ligne… Bon, pour une fois je n’ai pas eu droit à un nom de fantaisie, c’est déjà ça…
Et alii, votre brouillimini est trop compliqué pour mes faibles capacités. J’ai entré vin écriture hébraïque puis secret , j’ai obtenu deux hiéroglyphes différents. Je vais réessayer avec hébreu ancien. Je pense que quelqu’un comme Pierre Assouline pourrait débrouiller ce différend linguistique, semiologique ou sémantique qu’il concerne la tradition et le lien existant ou non entre vin et secret qui ferait selon vous se confondre les deux mots en un seul.
Bérénice
je ne crois pas que et alii ait souligné un unique vocable mais qu’il ait plutôt lié les deux. Établi une connexion.
et alii dit: 24 mars 2019 à 1 h 59 min
C’est ainsi qu’en hébreu le mot « vin » est mis en regard du mot « secret », parce qu’ils ont la même valeur numérique : 70.
Ce que vous affirmez et que peut être je n’ai pas compris
En hébreu le mot vin est mis en regard avec le mot secret.
D’une certaine façon, c’est ce qui est montré dans le lien que j’ai donné à 7h46. Votre formulation m’a conduit à envisager les choses de façon erronée. Mais je dois vous dire que ce n’est pas par respect de vous que j’entretiens la politesse, mais par amour de la politesse. Mise en regard: mettre en parallèle, associer, comparer. Il y a de quoi se tromper.
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