de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

A-t-on toujours envie d’aller faire un tour à l’arrière du côté des casseroles, là où la sauce mijote encore, avant de savourer un plat au restaurant ? L’expérience peut s’avérer néfaste –et encore, il ne s’agit pas de se projeter bien en amont du côté des abattoirs ni même de subir à table le rituel du canard à la rouennaise baignant dans une sauce au sang frais constituée de sa carcasse, de sa moelle osseuse et son foie broyés dans une presse. De l’écrire provoque déjà un haut le cœur. J’y repense chaque fois qu’il est question d’emmener dans les cuisines de l’écrivain. Passionnant, édifiant, instructif pour un collègue de bureau ; pour le chercheur aussi ; mais pour un lecteur dilettante, ainsi que la critique universitaire a pris l’habitude de nommer le simple lecteur, celui ne lit pas un crayon à la main ? Pas sûr qu’il goûte l’épreuve.

Parlons alors de laboratoire plutôt que de cuisines. L’indiscrétion permet d’observer la chimie du vécu en fusion avant qu’elle ne soit transcendée en littérature comme un alchimiste métamorphose la boue en or. Du pain béni pour les généticiens et les biographes. Pour les autres, faut voir… Il y a plusieurs manières de s’y prendre dès lors que l’on a décide de se dévoiler – ce qui n’est pas si courant. Car dans toute œuvre, certains inédits méritent parfois de le rester, réservés au seul usage des chercheurs. Tout ce qui sort d’une plume, fut-elle la plus noble, n’est pas destiné à être mis sous le regard du commun. Il revient à l’auteur d’en décider. Qu’est-ce qu’on laisse et qu’est-ce qu’on garde ?

Ce peut être sous la forme de cahiers à l’état brut comme ceux qui constituent les Manuscrits de guerre posthumes (José Corti) dans lesquels Julien Gracq racontait, sous la forme d’un carnet de bord intime de soixante-dix-sept pages, aride, télégraphique, voire pauvre comme un procès-verbal, sa campagne du 10 mai au 2 juin 1940. Il y perdait en maîtrise ce qu’il y gagnait en vérité. Comme si la technique romanesque ne l’avait pas encore conditionné dans ses moindres réflexes littéraires.

Cela peut être sous la forme de l’inventaire méthodique de la bibliothèque personnelle de l’écrivain, sur le principe du catalogue raisonné, telle La Bibliothèque philosophique de Paul Celan (Editions de l’Ecole Normale Supérieure), répertoire recensant avec ses propres annotations et remarques en marge. près de 500 ouvrages (soit un dixième) lus et relus par un immense poète dont on s’accorde à penser qu’il a bouleversé la langue allemande dans la seconde moitié du XXème siècle, son laboratoire à poèmes, son atelier d’artiste – et il y a quelque chose de vertigineux à se dire que Fugue de mort,ou La Rose de personne,ont pris naissance dans ses réflexions sur le nihilisme, la mélancolie ou la résistance de l’humain, surgies du frottement de sa vie à ses lectures.

Cela peut être dans le chaos apparent  du Journal de pensée (Seuil) de Hannah Arendt. On se penche par-dessus son épaule pour voir ce qu’elle écrit. Ce n’est pas de l’indiscrétion puisqu’elle a elle-même ouvert la porte. Et là, le vertige nous prend face à la masse de notes, la densité d’informations, la complexité des signes parfois indéchiffrables qui s’offrent au lecteur.

La pensée doit il est question dans le beau titre de l’ensemble se présente brut de décoffrage, dans toute sa rugosité, avec autant de redites que de fulgurances, de lenteurs que d’accélérations. Malgré l’abondance de citations, on aurait tort de le lire comme une anthologie. Prenons ce grand document pour ce qu’il : l’autobiographie intellectuelle d’une philosophe se donnant comme une théoricienne de la politique, qui sût penser les totalitarismes et l’homme de masse tout en restant en marges des groupes, partis et mouvements.

Une même impression de vertige nous prenait à la lecture des Cahiers (Gallimard) de Paul Valéry: une certaine fascination, teintée souvent d’incompréhension, devant le spectacle rare d’une intelligence en marche, d’une pensée à l’oeuvre, d’un work in progress. Avec lui, on a la chance d’observer le chaudron d’une intelligence hors pair en pleine activité. Une pensée qui s’intéresse moins à l’oeuvre et à l’auteur, qu’à ce qui fait l’oeuvre. La chose se présente comme une suite de fragments plus ou moins reliés entre eux, des explosions de pensée, des fusées éblouissantes. Réflexions, observations, maximes, critiques, souvenirs… C’est souvent brillant, parfois lumineux, quelques fois rigoureusement obscur et hermétique. Valéry y teste de nouvelles aventures de son M. Teste. Les réflexions sur le langage sont partout, d’autres sur la théorie des rêves sont assez surprenantes, de même que ses impressions de voyage en Italie. Le fourre-tout valéryen est une mine aux multiples pépites quand il n’est qu’un fourre-tout chez tant d’autres écrivains. Au fond, c’était son blog à lui.

Les fameux Carnets (éditions des Syrtes) de Marina Tsvetaeva,couvrant la période qui court de 1913 à 1939, sont de cette encre. Selon la loi du genre, il s’agit de notes à leurs dates les «  »notes à leurs dates » » avec des blancs, des manques, des lacunes, mais l’ensemble présente un matériau fascinant. De quoi est-il question ? De tout car, dans l’oeuvre d’un artiste, d’une manière ou d’une autre, tout ce qui entre fait ventre. Les évènements politiques bien entendu, mais aussi la réflexion sur la littérature surgie de son intime commerce avec les livres et leurs auteurs, la misère de sa vie quotidienne, le problème du ravitaillement avant même la guerre, la question de la censure, et puis le froid, la peur, la nuit. Tout. Et « moi » en particulier puisque l’auteur se fait l’implacable témoin de son effondrement psychique. Elle s’observe comme un phénomène, avec l’illusion de maintenir une distance entre elle et elle-même. Elle parvient pourtant à effectuer ce pas de côté qui lui donne une acuité exceptionnelle dans le processus de poétisation d’un quotidien le plus souvent tragique. Elle se veut la spectatrice de sa propre désintégration. Car vivre et écrire, c’est tout un. C’est parfois écrit à la diable; d’autres fois, le premier jet est éblouissant. Il y a le meilleur et le moins bon. Tsvetaeva côté cuisine donne le sentiment d’un chaos génial et effrayant. Il s’agit bien de carnets et non d’un journal. La différence est sensible : dans le second cas, on trouve davantage de notes de travail, de brouillons, d’ébauches d’écritures, de comptes-rendus de rêves et de lectures et de relevés de comptes, que dans le premier, que sa fabrication destine plus naturellement à la publication. Des éclats de vers y côtoient des factures impayées.

Cela peut être sous la forme d’un entretien autour de l’exploration historique, méthodique et surtout technique de l’écriture de son œuvre à laquelle Mario Vargas Llosa vient de se livrer avec brio, générosité, et une curiosité inentamée pour tous les états de la littérature dans L’Atelier du roman (Arcades/Gallimard). La lecture en est aussi captivante malgré sa densité que celle du Journal secret 1941-1944 de Curzio Malaparte (Quai Voltaire) est assommante et sans intérêt.

Et puis il y a le journal d’un livre en cours, genre à l’intérieur du genre, dominés par deux modèles. Le Journal du « Docteur Faustus » n’a pas la notoriété du Journal des « Faux-Monnayeurs », du moins en France. Les tentatives d’André Gide et de Thomas Mann n’en obéissent pas moins à une même logique : faire entrer le lecteur dans leur atelier, lui faire découvrir leur laboratoire à personnages, lui montrer l’envers du décor. A l’époque, cela ne s’appelait pas encore un making of. Heureuse époque ! Pour avoir récemment relu le Gide qui date de 1926, et après avoir découvert le Mann qui remonte aux années 40, je dois avouer que le second m’a davantage emporté. Peut-être parce que le romancier, métamorphosé en mémorialiste de son oeuvre en train de naître, s’y regarde moins écrire et y prend moins la pose, et que le contexte (la guerre) est plus dense.

Le Journal du « Docteur Faustus » (Bourgois) est autant le reflet des tensions de l’époque que des conflits intérieurs de son auteur. Le souci d’Hitler n’est jamais loin de l’écrivain qui disait avoir été « contraint à la politique » jusqu’à devenir l’antinazi le plus irréprochable, le porte-parole le plus juste de l’émigration et l’exilé allemand le plus célèbre des Etats-Unis. Peu importe qu’on ait lu ou non son roman philosophique. Le récit de sa fabrication est passionnant en ce qu’il dépasse son objet pour nous livrer notamment de puissantes réflexions sur le caractère démoniaque de la musiquede Wagner à Schönberg. Ca se termine par l’évocation d’une journée ensoleillée dans les Grisons, à Flims. Alors qu’il corrigeait les épreuves du Docteur Faustus, l’écrivain comprit que le roman de sa genèse s’achevait et que celui de sa « vie terrestre » allait commencer.

J’ignore si le genre, pourtant rare, a déjà ses fondamentaux et ses invariants mais le fait est que j’ai repensé à ces deux livres en découvrant ces jours-ci la parution de Jours de travail (Working Days, traduit de l’anglais(Etats-Unis) par Pierre Guglielmina, 205 pages, 19 euros, Seghers). John Steinbeck (1902-1968) y tient entre juin et octobre 1938 le journal de l’invention au jour le jour, pourrait-on dire, des Raisins de la colère (traduit chez Gallimard par Marcel Duhamel et Maurice-Edgar Coindreau, titre qui a le mérite en français de faire entendre « Les raisons de la colère » contrairement à l’original anglais The Grapes of Wrath). C’est l’histoire d’une famille de pauvres métayers contraints par la sécheresse et la famine de la Grande dépression d’abandonner leur maison dans l’Oklahoma et de prendre la fameuse route 66 pour la Californie dans l’espoir d’échapper à la misère, de trouver du travail et, qui sait, un avenir.

Frappé par la situation, John Steinbeck avait pris contact avec la Farm Security Administration (Washington), un programme du New Deal mis en place par Roosevelt chargé d’aider les fermiers les plus pauvres via le ministère de l’Agriculture, afin qu’on lui facilite les contacts pour enquêter (et comment ne pas penser à la démarche similaire de l’écrivain James Agee et du photographe Walker Evans pour les reportages sur le même sujet que Steinbeck, destinés au magazine Fortune et qui donneront ce chef d’oeuvre Louons maintenant les grands hommes). On le mit en relation avec Tom Collins qui dirigeait alors un camp de migrants. Une amitié naquit entre eux et il fut même l’un des dédicataires du roman (« Pour Tom- qui l’a vécu »). Il est vrai que celui-ci, en le faisant venir sur le terrain à Arvin (Californie), lui avait fourni quantité de données statistiques, d’informations, d’impressions, de témoignages, de choses vues qui donnèrent au roman ses accents de vérité ; c’était d’autant plus indispensable que Steinbeck se doutait bien qu’il serait critiqué et attaqué à la sortie du livre par les grands propriétaires qu’il mettait en cause dans un roman que, toute façon, il présentait comme rude et révolutionnaire. Ce fut déjà le cas des reportages sur la situation désespérée des migrants de la Grande Dépression, qu’il tira de ces matériaux. A Salinas même, sa ville natale dans le comté de Monterey, Californie (le film A l’est d’Eden y a été tourné), qu’il savait si conservatrice et violente dans son anti-intellectualisme, on brûla publiquement ses livres dénoncés comme « de la propagande juive » et les fermiers associés lancèrent une campagne de calomnie le faisant passer pour pervers, drogué, juif (sa famille, d’origine allemande, était pourtant membre de l’église épiscopalienne).

Malgré le succès de Tortilla Flat et de Des souris et des hommes, c’est incontestablement son grand roman, auquel l’adaptation cinématographique de John Ford avec Henry Fonda dans le rôle principal a donné une aura aussi durable que son prix Pulitzer 1939. L’ambiance en est bien particulière, profondément marquée par le contexte historique tant national qu’international (Hitler discourant sur la paix et s’apprêtant à rouler la France et l’Angleterre dans la farine à Munich), double registre sur lequel se greffe sa guerre intime, personnelle, avec les mots, pour aboutir à noircir au stylo noir 619 pages d’une écriture régulière, presque jamais raturée, parfaitement interlignée. Et pour autant, cela lui parait la pire des périodes pour écrire un roman car comment peut-on rester assis à se gratter la tête face à sa page blanche quand dehors tout conspire à lui nuire …

Ce journal, nombre d’écrivains pourraient le contresigner, l’endosser, l’avaliser aujourd’hui encore. Car ses tourments sont les leurs, ses doutes, ses hésitations, ses découragements, tout ce qui fait le quotidien d’un écrivain attaché à « cartographier les journées et les heures de travail effectives d’un roman »– étant entendu que les Raisins de la colère lui a pris à écrire trente six ans + cinq mois.

On voit ses ennuis domestiques interférer sans cesse avec ceux de ses personnages, sa famille de papier rejoignant sa propre famille, le réel se mêlant à la fiction jusqu’à ce que tout s’enchevêtre dans cette activité de greffier de son propre imaginaire, au sein de ces cahiers qui ont la vertu de lui « ouvrir l’usage des mots » et, ce qui n’est pas rien, de l’apaiser, de le calmer. Car il n’a de cesse de tempêter : il maugrée contre la machine à laver dont le ronflement l’empêche d’écouter de la musique alors que cela lui est indispensable ; il forme des vœux pour trouver des moments de solitude absolue (pas facile dans la maison de Los Gatos qui fait 75m2), disparaître pour tous et pour chacun, loin de sa future ex-femme et de sa future nouvelle femme, loin de tout remue-ménage, du bruit, des sollicitations, des problèmes ; il s’effraie de l’interminable perspective d’une écriture qui s’étend et s’étend encore ; il se bat contre toute influence extérieure ; il est incapable de juger ses pages de la veille tant il les a relues ; il se reproche sa faiblesse de caractère, sa paresse ; par moments, il se dit qu’il n’écrit pas vraiment mais « sort des mots » glissant « comme des raisins hors de leur peau », en prenant garde de ne pas les laisser s’empiler dans leur empressement à sortir; ses nerfs lâchent, la dépression le guette et il faut continuer malgré la grippe intestinale qui s’invite au mauvais moment. Et quand il écrit la scène de la grève, il se met en situation de gagner lui-même cette grève !

On le voit se reprocher l’imposture du succès vécu comme un malentendu (« De la tricherie ! ») après les acclamations qui ont fait cortège à Des souris et des hommes. Tant et si bien qu’en en sortant pour se lancer dans le projet des Raisins de la colère, il se demande s’il est capable d’écrire un livre honnête. Il a tellement peur de décevoir ses lecteurs, mais il n’a pas la force, vide de toute énergie, émotionnellement ravagé, incapable de trouver le sommeil. Il faut le lire comme le journal d’un homme en colère car c’est bien le sentiment qui court tout le long, même si l’on imagine pas que l’on puisse composer une œuvre d’une telle ampleur, d’une telle puissance dans un perpétuel état de tension. Selon le traducteur dans sa préface, « temps » est le mot le plus employé dans ce Journal. C’est possible. « Ah si seulement j’avais du temps… ». On en est tous là, les écrivains, grands ou petits.

Le 3 septembre à 11h, il tient enfin son titre grâce à celle qui partage alors sa vie et tape son manuscrit à la machine, sa première lectrice. C’est bête mais dès lors que le titre s’impose « le livre a enfin une existence ». Carol l’a trouvé dans The Battle Hymn of the Republic (1862) de Julia Ward Howe, elle même inspirée par le livre de l’Apocalypse (14 : 19-20). Un titre qui emballa Steinbeck car il lui faisait penser à une marche militaire !

« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on.
 »/« Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée;
Sa vérité est en marche.
 »

(« Photos de Dorothea Lange pour la Farm Security Administration à l’exception du portrait de John Steinbeck -en haut- et du pictogramme tiré du film de John Ford avec Henry Fonda -en bas »)

 

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commentaires

1 366 Réponses pour Dans l’atelier de l’écrivain, par-dessus son épaule

Delayourte dit: à

Quel soleil ce matin. Ça me rappelle des dimanches à la campagne, quand je lisais Enid Blyton sous les cerisiers, après la messe. Paul Edel ne parle jamais d’Enid Blyton, il est sûrement jaloux de son succès. Mais enfin, quel style, elle avait tout dit bien avant Houellebecq. Alors Paul Edel, au lieu de rêver au succès qui vous permettrait de vous la couler douce, faites nous un papier sur Enid Blyton. En etes vous seulement capable? Repondez, Paul Edel!

Bérénice dit: à

Rose, j’y pensais en meme temps que vous l’écriture. Cependant, en me fichant du traitement et des réponses méprisantes, je remarque une fois de plus que le rapport de force mène au mépris que pour ma part j’aime plus habillé.

Bérénice dit: à

Que vous l’ecriviez. Correcteur.

Delayourte dit: à

D’ailleurs il y a encore un cerisier près des Champs Élysées, je vais de temps en temps me reposer sur un banc, á côté. Jacuzzi prétend connaître Paris mais je suis sûr qu’il ne sait pas où il est, il est trop mondain pour se preoccuper de ces choses.

Delayourte dit: à

Ma chère Éd, vous aussi vous devriez manger quelques cerises au lieu d’abuser des saucisses, et lire Enid Bouton, votre style y gagnerait.

Bérénice dit: à

Renato, je n’ai pas vu ce film. JP Goude en aura subi l’influence. C’est tellement grotesque que je pensais à un clip mauvais genre.

Bérénice dit: à

Rose, je reviens sur votre post de 6h46, en essayant d’éviter de tomber dans un Gala en différé. J’ignorais qu’ils aient eu le temps d’avoir un enfant et je comprends mieux pourquoi il s’est suicidé. Perdre une femme qu’on aime est terrible , perdre la mere et la femme une sale experience dans les circonstances qui ont été celles de l’assassinat de JS. Il a dit après cela quelque chose sur le chagrin d’amour , quelqu’un avait donné la citation ou est ce que je l’avais découverte dans le dédale des clics.

renato dit: à

« JP Goude en aura subi l’influence. »

Ce n’est pas urgent, j’aimerais toutefois que l’on m’explique comment la fenêtre d’Alfred Hitchcock aurait pu influencer le concepteur — à l’imagination évidemment limité — de cette pub.

et alii dit: à

les liens ne conviennent pas à bérénice qui trouve tout le mone irrespectueus de sea collestion de lingerie:arsenic et vieille dentelle ses histoires de séductions;j’en ai marre:
une amie paramédicale m’a raconé quecomme effet de la réorganisation d’un hopital, les infirmières qui ne upportaient pas le déplacement contraint se déchiiraient comme des harpies et que les patients trinquaient comme une amie à elle qui avait le bassin fracturé;elle, mon amie se destresse en dessinant le soir,comme la dame au bassin fracturé,qui est seule, son mari étant mort de mort volontaire(il avait une grave maladie)
bonne journée tous, c’est dimanche!

Bérénice dit: à

C’est une intuition, rien de sûr. Les fenêtres, et JPG n’a pas pu ne pas voir ce monument du cinema. C’est quelqu’un de cultivé.

Bérénice dit: à

Et alii, je proteste, il est rare que je mentionne un irrespect qui m’est envoyé. Ne confondez pas avec ED, je n’ai pas grand chose de commun avec elle, du moins c’est ce que je constate, je crois justement. J’ai râlé mais en regard de la brutalité, la violence de certains à l’encontre d’autres.

et alii dit: à

je ne mange pas les lettres (mone etc)ni ne cherche à innover :j’ai à faire
bons entretiens

et alii dit: à

j’ai à faire et n’ai pas oublé le temps où la RDL accusait les gens d’être ivres;je n’ai jamais vu le blog d’ed,qui a sur ce blog un interlocuteur privilégié,sauf erreur de ma part;
bons entretiens entre vous qui vous comprenez si bien;j’ai d’autres interlocuteurs qui ont d’autres soucis que le dénigrement de tiers
ciao!

Bérénice dit: à

Et alii, comme vous le savez, plus la pression est grande plus grand est le risque de conflits interpersonnels. Une psychologie tres jolie d’ailleurs, et compétente m’avait soumis l’idée que pour vivre collectivement dans une bonne ambiance il faut savoir ne pas faire de vagues. C’est parfois difficile . Il faut pouvoir s’inventer des échappatoire, rogner son bic, se ronger les ongles, sortir du bureau, regarder par la fenêtre…

et alii dit: à

exemple d’épuisement irrespectueux de sa collection

Bérénice dit: à

Excellente journée, et alii. Indice UV en hausse, gare aux coups de soleil.

Bérénice dit: à

9h48 ? Irrespect ? Soit. N’importe quoi. C’est un bon conseil, pas de vagues, pas de remous, ne pas donner suite, ne pas attiser le feu qui couve.

renato dit: à

« C’est quelqu’un de cultivé. »

Il faudrait voir la connotation que vous donnez au mot — cultivé, j’entends —. Affective, peut-être ?

et alii dit: à

comme j’aimerais suivre ce colloque au Japon!j’espère qu’on en entendra reparler;P.Assouline, faites suivre ça,s.v.p, et des images! j’aime l’origami, et les drapés!

Janssen J-J dit: à

Comment trouver une sérénité pareille devant tant de coups portés ? – « suis comme chacun, violente et douce et dans le chagrin ». Oui. – Ursus, c’est le personnage qui lui ressemble le plus, le bateleur philosophe porté à l’antiphrase, le bougonne et parle seul pour pas être entendu, dit toujours le contraire de ce qu’il sent et de ce qu’il veut faire entendre. Ventriloque drôlement bien, même. Est tel comme le bavard de des Forêts (R-L), possède toutes les puissances du langage pour mieux ne pas parler. – Et toutes les deux, comme des fées bienveillantes, elles le savent d’instinct et de science, retiennent sa tendance à vouloir ruer aux brancards. Elles calment de bon matin, retournent le courroux à l’endroit, savent bien éponger le parpaing.

DHH dit: à

A tous ceux que la leçon sur le PARDES cet acronyme désignant les 4 niveaux de signification des textes sacrés a intéressés
savez vous que cette pensée a trouvé vie dans la pensée chrétienne de la renaissance ,ce qu’explicite Dante dans son épitre XIII où il illustre par un exemple à vrai dire peu éclairant ce que sont pour une même verset qu’il cite les sens littéral; allégorique; moral et anagogique,

Alexia Neuhoff dit: à

A propos de l’illustration n°1, la photo de Lange est audacieuse en diable. Deux pauvres chemineaux invités par un panneau publicitaire à « la prochaine fois, essayer le train »… Est-ce que Lange s’était postée au bord de la route en attendant l’apparition miraculeuse de ces migrants ? Sont-ils des figurants ?

et alii dit: à

avant de revenir aux plis, quelques mots écrits sur
Hantaï ,un artiste du pli-par lequel furent attirés bien des intellectuels avec lesquels il eut des échanges-on peut faire l’hypothèse que tout n’a pas été publié!et justifie des recherches dignes des protagonistes,et qui détruisit lui-même quantité!de sa production
« « Simon Hantaï a détruit une grande partie de ses œuvres, sans compter celles qui ont été détruites accidentellement par sa famille en Hongrie ou qui ont été volées. Ce bourreau de travail en action du matin au soir a été très prolifique jusqu’à ce qu’il cesse, assez brutalement, et se retire du monde de l’art, dans une forme de mutisme. Il continue alors de peindre, mais des toiles qui ne sont pas destinées à être présentées.(il a été exposé au Japon)

Dans ses derniers travaux, celui qui affirmait vouloir peindre “les bras coupés, les yeux fermés” entaille même ses œuvres, les “brutalise”. Il découpe d’anciennes toiles, réduit les Tabulas à de plus petits formats. Ces œuvres mutilées, rappelant les découpages de Matisse, sont intitulées : Laissées. »philomag

et alii dit: à

toujours dans philomag (que j’ai tronqué)sur Hantaï
(que j’aime beaucoup)quelques lignes encc(excuses)
Simon Hantaï, artiste sans qualités
Figure majeure de l’abstraction, Simon Hantaï naît en Hongrie en 1922, où il étudie à l’école des Beaux-arts. Il quitte sa terre natale en 1948, accompagné de son épouse. Dans l’attente du visa français, le couple traverse l’Italie et admire les chefs-d ‘œuvres du palais de Offices (Florence).

À Paris, Hantaï intègre le mouvement surréaliste après qu’il a déposé une toile sur le palier d’André Breton, dont il gagne l’estime. Il quitte le mouvement dans les années 1950 et débute une période gestuelle, faite d’expérimentations nombreuses. L’année 1959 voit la naissance de deux de ses plus grandes toiles : Écriture rose et A Galla Placidia. Elles marquent un tournant dans l’œuvre de Hantaï et symbolisent trois de ses obsessions : le primat de la forme sur le signe ; un immense intérêt pour le geste et la matière ; un travail répétitif, fastidieux, semblable à un exercice spirituel.

Peindre le phénomène
Cette « spiritualité », Hantaï la revendique, lui qui dit « peindre pour Dieu ». Peindre pour Dieu ou rejoindre une forme de transcendance sont pour lui synonymes. Simon Hantaï « ouvre la matière du monde », il représente une présence « toujours là au fond », s’inquiète des modalités d’apparition du monde et des phénomènes.

A Galla Placidia, composé d’une infinité de traits dessine un « velours » noir, jouant avec les ombres et les lumières ; la peinture fait référence aux mosaïques du mausolée de Galla Placidia à Ravenne (Italie). Composée l’après midi, la toile répond à Écriture rose, composée le matin. Cette dernière est constituée de textes du missel, recopiés à l’encre rouge, verte, violette et noire durant 365 jours. Le texte est visible sans être lisible et le rose, jamais employé par le peintre, apparaît néanmoins à la rencontre de toutes les autres couleurs, vues de loin comme une seule couleur « épiphanique » ou «phénoménale».

Bérénice dit: à

Alexis, une mise en scène? S’il avait disposé d’un véhicule , pourquoi ne pas supposer qu’au cliché il ait préféré équipé de son âme d’artiste les aider. Le Baiser de Doisneau a été déclaré fabriqué. Le contexte toutefois était moins poignant. Alors oui. difficile de concevoir sauf flux humain ininterrompu qu’il les ait laissés passer sans rien faire de mieux qu’un cliché pour témoigner.

Bérénice dit: à

@ alexia.
Et alii, il faudrait absolument vous inscrire à un cycle de conference en tant que conférencière. Vous êtes intarissable, à moins que DHH ait vu juste en vous etiquetant hypomaniaque. Vous êtes en phase active s’il s’agit pour vous d’une manioco-dépression à un stade que je ne saurai évaluer. La psychose étant plus grave, je n’ose vous la confier. Sinon, sans pathologie, vous rejoindre le cercle des conférenciers auquel Clopine appartient depuis peu. Elle a franchi le pas.
Ciao, je sors prendre le soleil et tout ce qui s’associe à lui.

Janssen J-J dit: à

@ c’est toujours plus rigolo de se mettre à plusieurs sur une victime désignée

D’accord. C’est + rigolo, donc ça se défend. Imparab’.
Moi la photo de D. Lange me fait irrésistiblement penser à la première scène de… I call you…
https://www.youtube.com/watch?v=brSbk2dq75k

christiane dit: à

@et alii dit: 24 mars 2019 à 12 h 02 min
Impressionnante cette nouvelle piste : le pli… Pourquoi Hantaï plus que le baroque ou la statuaire classique où le pli est maître et montre la virtuosité des artistes ? Ou le pli des roches ? Ceux du visage et du corps, sillons et rides ? Choix judicieux qui me ramène en 2013 au centre Pompidou. Des murs , des sols, des tables couverts d’immenses toiles de Hantaï. Toiles sans cadre, toutes froissées encore par les plis, les nœuds qu’il leur avait fait subir avant de déplier, dénouer et se promettre de ne plus intervenir ne voulant créer sur ce hasard.
Une photo m’avait intriguée : sa mère portant un tablier de toile, ou une jupe en coton, devenus luisants par les lavages et repassages qu’il avait subi. Le travail des femmes hante Hantaï, elles qui plient et déplient de lessive en repassage.
Mais qu’est-ce que ces gestes pour Hantaï : se courber, rabattre, plisser, nouer et peindre à l’aveugle la toile ainsi accidentée, molle, abandonnée, passant sur creux et reliefs. Une véritable obsession. De belles réussites, d’autres moins convaincantes… Le hasard et l’instinct sont rois. Le déploiement de ces toiles est donc une finalité mais aussi un retour arrière. Parfois on songe aux origamis japonais. Les blancs (toile épargnée dans les plis et les nœuds) sont vraiment intéressants. Un rythme naît dû aux gestes de l’artiste. La mode s’en est inspirée.
Mais les plis renvoient à une méditation sur le temps entre le disparu et ce qui subsiste. Le mystère aussi, le caché. Dès qu’il y a pli, il y a mystère. Les plis d’Hantaï laissent des traces, des empreintes donc une mémoire.
Pliure en miroir que votre mémoire de cet artiste dont vous dîtes aimer les œuvres.

Ed dit: à

Ah oui exact. Ceci dit Bagdad Cafe est un film trop angoissant. La femme noire a une tête de folle et les grands espaces de l’Amérique, avec des maisons moches au milieu, m’ont toujours angoissée.

Paul Edel dit: à

Jazzi, de quoi te plains-tu? tu es cité dans l’Express avec une super note.. elle t’aurait mis 5 ou 8 sur 20 j’aurais compris ta colère,mais là..t ‘as jamais eu d’éreintement sur une page entière, ça se voit..allez souris! d être cité avec un bonne note.. et merci pour le texte de Fajardie, le grand oublié.

Jazzi dit: à

Je suis plutôt content de la note, Paul, seulement amusé par le procédé qui renvoie les auteurs à l’école !
Quand je dis que je peu mieux faire, c’est une autocritique…

Jazzi dit: à

je peux…

Ed dit: à

Jazzi,
Votre jugement sur la notation sur 20 est un prétexte pour pavaner ici. Vous n’auriez certainememnt pas publié un lien vers une mauvaise critique. Mais félicitations tout de même. Je suis contente pour vous !

et alii dit: à

christiane, jevous rappelle que le cooloque signalé par le tweet doit se tenir au Japon, que HantaÏ estconnu au Japon,et qu’il est un contemprain pour les recherches biographiques éventuelles plus accessibles à de jeunes chercheurs qui seront d’aurant mieux reçus et « lancés » sur des pistes pour eux fécondes

et alii dit: à

christiane, suite
cela n’empêche personne de lire les textes publiés sur Hantaïn et vous pouvez bien sur travailler à cette résurrection
ajoutez le caractère « politique » pourquoi pas?
Hantaï n’est pas né français aperçu biographique sur wiki comme d’habitude

et alii dit: à

j’ai répondu, christiane ,parce que vous connaissez l’oeuvre et avez déjà parlé de l’un des galeristes dévoués à ses artistes(fournier)que je connais aussi

Jazzi dit: à

Merci, Ed. A vrai dire, je n’ai jamais eu de mauvaises critiques. Il parait que ça vaut mieux que pas de critiques du tout ! Mais pour les descentes en flèche, ici j’ai été servi…

Ed dit: à

Nan mais ici vous serez toujours descendu en flèche quoi que vous fassiez. J’essaie d’appliquer, comme dans la vie, le « never explain, never complain ». Ça marche et c’est bon de voir l’incompréhension dans les yeux des abrutis quand vous avez le malheur de ne pas vouloir vous justifier. Bref, dans l’écriture c’est pareil.

Je pense aussi que les mauvaises critiques valent mieux que pas de critiques du tout. Cyniquement, on dit : bad buzz is still buzz.

PS : j’ai regardé un replay du Divan avec Angot cette nuit. Passionnant, en particulier sur sa vision radicale de l’écriture.

et alii dit: à

j’ajoute christiane que
1)l’anecdote du tablier de la mère de HantaI est bien connue comme réel -source et me plait beaucoup
wue je trouve intéressant que soient mêlées les sources et l’écriture:un thème -l’écriture dans la peinture »qui n’intéresse pas que moi

sur le livre

Sur cette photo de sa mère qui date de 1920, on voit distinctement le tablier. Simon Hantaï n’est pas encore né. La jeune Anna n’est pas encore mariée. Etrange tablier noir ou indigo, ciré, sans âge, comme une momie. Après la mort de sa mère (après 1963), Hantaï le recevra de Hongrie, il le lavera, le pliera, le sèchera, l’enroulera sur un rouleau de bois. En 1976, lors de sa grande exposition rétrospective du MNAM, il se dérobera à tout récit biographique qu’il remplacera par deux photos : celle de sa mère – avant sa naissance – et celle d’un grand tableau – avant son dépliage. Déjà, en 1960, il pliait, dépliait, dédoublait, multipliait les tissus. Il faisait revenir le temps d’avant, le tablier de la mémoire, comme présent réminiscent. « Tout de suite après l’Ecriture rose, j’ai été pris par le pli, j’ai pris le pli, le pli m’a repris ». Le pli protège la femme dans sa féminité, c’est un plimen comme dit Hélène Cixous, un hymen. Le tablier devient table, tablette, tableau, tabula.

Ce qui me reste de ma mère, dit-il. Elle repassait son tablier jusqu’à ce qu’il brille, jusqu’à ce qu’on puisse s’y voir comme dans un miroir. C’était magique. Par ses pliages, le fils voudra faire revivre cette magie.(idixa)

Clopine dit: à

Non, Jazzi, moi je te comprends et ne crois pas que ta réaction soit feinte, uniquement pour nous envoyer lire une critique élogieuse de ton livre. Même si 16/20 est honorable, hein (le bouquin sur le Caravage a obtenu 19, lui…)

IL y a des manières de « dire du bien » qui parfois minorent le travail effectué, et généralement ça laisse un petit goût d’injustice dans la bouche, ça c’est vrai.

Par exemple, notre co-producteur, le syndicat apicole de Haute-Normandie, est présidé par un brave homme, certes, mais qui nous a hélas toujours plus ou moins considérés, nous, à Beaubec Productions (et spécialement moi j’en ai l’impression), comme des « prestataires de services » et non des partenaires unis à égalité dans un projet…

Ca m’a toujours un peu blessée, même si, en l’exprimant, j’ai pu me débarrasser de l’agacement… M’enfin ce brave homme ne parlait jamais de « film », par exemple, mais toujours de « DVD ». Et ne faisait jamais état du devenir du film, mais simplement du congrès international où nous vendrions le DVD (et qui était donc, visiblement, pour lui non le prétexte mais le but ultime et unique de notre partenariat).

Ah là là.

Eh bien, quand la nouvelle est tombée que notre documentaire a été sélectionné pour participer à un festival international (15 films sélectionnés sur plus d’une centaine tout de même, même si, d’après moi, notre thématique joue pour beaucoup et que nous n’avons guère de chances de remporter quoi que ce soit, vu le niveau de la concurrence professionnelle…), eh bien, même cette nouvelle ne l’a pas fait changer de posture. Il a réussi à nous sortir un :  » c’est une surprise totale », à peu près aussi flatteur que ces compliments qu’une « amie » vous fait en regardant une photo de vous : « oh, ce que tu es bien sur cette photo, on ne te reconnaît pas du tout !!! »

Misère !

Bref, moi je te félicite, Jazzi, sans aucune note mais en te serrant chaleureusement les mains, et je voudrais qu’Ed soit un peu plus sympa avec toi, qu’elle quitte cette posture de demi-dérision, demi-agacement, qui la conduit toujours à donner de vilains motifs à tes actes les plus courants, et les plus compréhensibles.

Ed dit: à

Clopine, faut apprendre à lire. Vraiment…

et alii dit: à

le procédé qui renvoie les auteurs à l’école !
c’est le style RDL, et une certaine mode »l’école des » soignantes récemment;identifications quand elle les tient!

et alii dit: à

le dernier snobisme, que je crois lié à internet, est de prendre la posture »je sais tout, je comprends tout »,aussi sur la RDLc’est le narcissisme dévergondé;mainteant que de très jeunes sont proposé-e-sau Nobel
on remarque , il y a surement des études sur cet aspect
je vais profiter du soleil ciao

Lavande dit: à

Bravo Jazzi : 16/20 à un examen, c’est quand même mention très bien, je vous signale (ça c’est mon côté prof un jour, prof toujours).
Ceci dit c’est vrai que cette notation a un côté un peu infantilisant, mais c’est pas grave. iI faut le prendre avec un certain humour.
J’ai déjà le goût de l’été… je vais compléter ma collection saisonnière.

Ed dit: à

Au fait, pourquoi « le goût de la culotte » a-t-il été refusé ? Ca m’aurait bien botté.

Delaporte des water aurait préféré un « goût de la calotte » et DHH de la « carotte ».

closer dit: à

Les notes vont de 14 à (potentiellement) 20. L’amplitude est donc de 6 points. 16 sur 20 correspond donc en réalité à 2 sur 6…
Pas de quoi pavoiser…

christiane dit: à

@et alii dit: 24 mars 2019 à 15 h 39 min
Ce qui est beau c’est la façon dont cette mémoire remonte en vous, comme une bulle du fond de l’étang libérée par un remuement d’herbes aquatiques. Et elle vient ici, éclater, comme un frisson sur l’écran et vous éveillez alors d’autres mémoires.
Hataï était complètement sorti de mes pensées et voilà que grâce à vos commentaires il revient avec sa cohorte de femmes et leurs gestes de travailleuses et cette mère comme l’origine et de lui et de son basculement dans ses étoffes peintes.
Je suis heureuse d’apprendre par vous qu’elles intéressent les Japonais. Cela ne m’étonne pas et me fait comme une joie spirituelle. Merci donc.toiles »

christiane dit: à

Jazzi, je prends très au sérieux ton travail de mémorialiste. Réveiller tous ces textes, les œuvres auxquelles ils appartiennent, le temps où ils sont nés dans la vie de l’écrivain et en plus, construire des passerelles de l’une à l’autre parce qu’un mot-t’aime fait vibrer ton imaginaire. Je n’ai pas encore ouvert celui sur le printemps mais j’en attends beaucoup de joie.
Quant à la note (quelle idée bizarre) ce que je retiens c’est que ton livre a retenu l’attention de ce critique heureux de te lire et cela ne m’étonne pas.
Je crois que tes livres sont pour toi comme pour nous un palimpseste recouvrant une façon personnelle de voir le monde, de l’aimer, de l’écouter en le lisant. C’est beau.

Bérénice dit: à

Allez Jazzi, on se fait un pétard pour fêter votre reconnaissance publique nationale. Bientôt xi Jinping vous offrira l’export et vous aimerez l’opium. Closer est sévère, il vous tasse la note comme le thé dans une boule.

renato dit: à

Une rétrospective de l’art vidéo allemand de 1963 à nos jours : Beuys, Knoebel, Beckett, Cor, Herold, Trockel, Farocki, Abramoviç, etc.

http://www.ubu.com/film/40.html

Bérénice dit: à

Jazzi, 15h24 est ce qu’elles vous ont aidé à progresser, ont elles modifié votre façon de travailler?

christiane dit: à

@closer dit: 24 mars 2019 à 16 h 29 min
Commentaire inutile.

Ed dit: à

Tiens, Bérénice est toxico. Quand tu coches toutes les cases, même si t’en as une en moins…

Bérénice dit: à

Ed, j’ai souvent pensé que les gens trop intelligents ou tres intelligents ne devaient pas avoir assez d’espace pour contenir les cases essentielles, la charpente en quelque sorte. De sorte que certains d’entre ceux à qui je me réfère me paraissent avoir irrémédiablement une case voir plusieurs cases en moins. Cela ne’en fait pas des handicapés mais il vaut mieux s’en méfier. Brillants mais pas fiables paradoxalement sur certains points qu’ils justifieront ou pour lesquels ils s’appliqueront à créer un pli pour ne rien en montrer ou ne rien en déduire et surtout ne rien changer à des conduites délictueuses, border-line, inacceptables. Je crois sincèrement que l’erreur , la faute quand elles sont reconnues en tant que telles permettent de progresser. Quand vous avez une case en moins ou plusieurs cette reconnaissance n’existe pas.

Clopine dit: à

Ben, Ed, j’ai lu « votre jugement (…) est un prétexte pour pavaner ici » ; « prétexte » et « pavaner » : j’y lis un doigt tendu, assez méchant, vers autrui, moi. Même si vous finissez par féliciter Jazzi, n’empêche que vous lui prêtez une intention fort méprisable… Et qui, en réalité, provient de votre manière d’être à vous, non ?

Bérénice dit: à

Ceci écrit, tous les gens à fort potentiel ne sont pas à mon avis des déséquilibrés.Mais comme vous le savez ce n’est pas mon bassin de natation. Ma remarque ne nait que de quelques exemples d’individus rencontrés. Il y aussi ceux que je n’ai jamais rencontrés en tant que personne , soit ils sont morts soit ils s’ébrouent avec des compagnons de route de la meme espèce et conservent mon admiration, mon approbation.

Ed dit: à

Clopine

Vous me saoulez. Je ne suis pas plus méprisable que vous. Jazzi a raison de se pavaner. Quand on a un succès, on a envie de le crier sur tous les toits et j’aurais fait la même chose. Jazzi n’a rien vu de méchant dans ma remarque alors ne parlez pas à la place du premier concerné. Quelle ém.merdeuse.

et alii dit: à

sur le maitre ignorant de Rancière
Certains auteurs voient dans les choix pédagogiques et philosophiques exposés dans Le Maître ignorant et dans les principes de Jacotot sur l’émancipation intellectuelle un guide pour les métiers de l’accompagnement tels le « coaching » : Joseph Jacotot, un coach au XIXe siècle par Arnaud Tonnelé5.

Une récente analyse du mode de gouvernance de Wikipédia par D. Cardon y fait référence6.

et alii dit: à

pour mieux crawler
« « Chaque jour, j’accorde moins d’importance à l’intelligence. » Cette phrase ouvre le Contre Sainte-Beuve de Marcel Proust. Notre époque, elle, adore l’intelligence jusqu’à la bêtise : nombreux sont nos contemporains qui la confondent, par exemple, avec la culture. Cette erreur se comprend facilement : c’est que l’intelligence n’apparaît jamais à l’état pur, mais toujours dans certains contextes, et appliquée à certains objets. Certes, son nom suppose une intellection plus ou moins pure 

Clopine dit: à

Bah, Ed, vous ne pouvez à la fois prétendre vous servir des mots pour vous exprimer et ignorer, quand cela vous arrange, leur sens. Votre tendance au persiflage et vos agacements m’amènent à souligner cette contradiction : comment concilier un travail littéraire et user avec une telle désinvolture de termes que vous savez blessants ? Ou bien, allez vous attabler au café du commerce, tapez sur le ventre du patron, traitez telle cliente em;merdeuse et telle autre de vieille folle, ébrouez-vous à votre aise façon jeune chiot tombé dans la mare, mais ne prétendez pas entretenir un rapport esthétique avec les mots : utilisez-les seulement pour persifler, sans prétendre vous en servir autrement.

Ed dit: à

Par contre la remarque de 16:29 n’est pas méchante du tout ?? Je souligne un trait humain (et qui ne m’est pas étranger du tout !) puis felicite et me fais enguirlander pour ça. Closer, rien.

Ed dit: à

Ah tiens. Clopine aussi s’en prend à mon âge et veut m’éloigner de la littérature. Bordel mais vous croyez vraiment que je vais vous écouter et que vos impératifs à la c.on possèdent une quelconque valeur ? Pauvre femme. Qu’est-ce vous avez besoin de la ramener à tort et à travers alors qu’on discutait tranquillement ? Oui. Une pure em.merdeuse

Ed dit: à

C’est ce que je disais hier. Toujours mes ratés qui donnent le plus de leçons.

Bérénice dit: à

Vous avez un coach, et à lii? Avez eu ? Quelle cata strophe! Vous êtes intéressante cependant il m’arrive en vous rencontrant sur ce blog de penser à cette fable de La Fontaine , le boeuf et la grenouille. Pas que vous soyez confiante ( je reprends une de vos expressions) mais je ne peux cesser de me demander d’où est née cette nécessité d’exposition. Je doute que ce soit oeuvre de charité ou de salut public car je vous vois plus vous livrer à un exercice concurrentiel d’auto promotion. Je peux aussi avoir une vision déformée de votre personnalité emblématique . J’accepterais volontiers une contre argumentation mais je doute que l’orgueil vous autorise à la donner. Vous avez horreur de devoir justifier votre position , vos besoins et vos désirs. Je comprends car cela ne concerne que vous, c’est votre espace privé, intime, votre jardin secret. Vous êtes aussi affolante qu’un papillon qui serait tombé dans une poudrière.

Ed dit: à

Elle aurait mieux fait de partir en croisière au large de la Norvege avec Clopin, peut-être cela lui aurait-il appris à relativiser ? Franchement on se demande ce que vous avez vécu de grave dans votre vie pour être sans cesse sur un piédestal et vous embrouiller pour un oui ou pour un non ! Visiblement rien. Vous n’avez rien vécu ou rien appris pour vous noyer dans des verres d’eau et avoir des certitudes et jugements péremptoires sur tout et tout le monde. Voilà mon hypothèse.

Bérénice dit: à

Et alii, votre dernier post me renvoie à Alexandre Grotendieck. Je pense que les extrêmement intelligents prennent encore des decisions comme la sienne et de plus nous pouvons observer que ces gens exceptionnels appliquent leur intelligence à différents domaines. Ils sont adaptables, à tout, il leur suffit de le decider, de s’y poser. Il y a aussi , des phénomènes de surcharge ou d’équilibre comme pour le baleinier de Moby Dick qui nuisent quand on possède comme vous ou d’autres une culture non négligeable. Il faut encore pouvoir classer, ordonner, peser, digérer.

Bérénice dit: à

Gonflante pour confiante. Correcteur.

Paul Edel dit: à

« Notre co-producteur, le syndicat apicole de Haute-Normandie, est présidé par un brave homme, certes, mais qui nous a hélas toujours plus ou moins considérés, nous, à Beaubec Productions (et spécialement moi j’en ai l’impression), comme des « prestataires de services » et non des partenaires unis à égalité dans un projet…  »
Clopine, vous parlez de votre » Beaubec Productions à vocation internationale comme Francis Ford Coppola nous parlait de son studio American Zoetrope face aux majors d’hollywood.. Impressionnant.

et alii dit: à

vraiment,je regrette de ne pas avoir une intelligence assez aiguisée pour inventer un point qui serait quant à l’intelligence et la betise dals le coversations sur blog l’analogue-ou l’homologue-du point godwin;
bonne soirée les profs sachant coacher à jeun

Bérénice dit: à

https://emcitv.com/bible/strong-biblique-hebreu-cether-5643.html

En voyant une similitude entre cathar , de l’hébreu et cathares, nos hérétiques, j’avais espéré une réponse d’un spécialiste. Mr Court, en l’occurrence, qui aurait pu infirmer ou consolider le lien entre ces deux termes religieusement et géographiquement distants.

et alii dit: à

dans les conversations

Bérénice dit: à

Et alii, vous allez contrere Contre sainte Beuve , sa phrase inaugurale Pour vous il n’y a que deux poles, l’intelligence et la bêtise. Vous voyez juste pour l’époque qui permet de faire fructifier l’intelligence jusqu’à la bêtise. Voyez où nous en sommes. La réussite souvent recompense le travail des intelligences , le problème résidant dans le commerce, tous commerces confondus, les nobles, les marchands, qui conduisent au saccage et à l’exploitation qui plus est laissant ceux qui n’auront pas l’opportunité ou la chance, les moyens de s’intégrer . Sans même regarder du côté du règne végétal et animal sacrifiés sur l’autel.

et alii dit: à

christiane,il se trouve que j’ai connu ,par sa femme setsuko,japonaise,didier BOURSIN
En 1978, en France, apparaît le Mouvement français des plieurs de papier (MFPP), créé par Jean-Claude Correia. Parmi les artistes français, Didier Boursin poursuit son travail éducatif, mélangeant la poésie de l’origami et l’apprentissage des mathématiques, par exemple. À noter, ses travaux sur les avions en papier (voir Aerogami) et les pliages de serviettes.
à l’époque,il me parla des professeurs de mathématiques qui ne comprenaient rien, ce qui le consternait;depuis, je l’ignore parce que je ne suis pas à Paris,mais je vois sur la toile qu’il est connu,et que son activité, modeste,(il s’occupait aussi de la boutique de sa femme couturière)a prospéré, ce qui me ravit;

et alii dit: à

Cet art est un des plus anciens arts populaires, au vie siècle, en Chine. Il y est appelé zhézhǐ (折紙/折纸), et daterait de la dynastie des Han de l’Ouest (−202 – 9).

Il aurait été apporté au Japon par des moines bouddhistes via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corées).

Il fait partie des arts du papier (纸艺), qui comprennent également le jiǎnzhǐ (剪纸, « papier découpé »), qui regroupe les techniques de pliage de papier et de papier découpé, mais où le découpage prédomine sur le pliage.

Il se serait rapidement développé vers 1200 au sein des rituels bouddhistes, où il aurait eu rapidement un grand succès. C’est ensuite dans l’art du bushi que se seraient développées la découpe et la création de fleurs en origami (紙花/纸花) utilisées comme marques d’amitié.

Le plus ancien usage religieux de l’origami connu à ce jour est le katashiro, représentation d’une divinité, utilisé pendant les cérémonies shinto du temple de Ise.
j’ai donc connu un atelier de pliage stricto sensu

rose dit: à

et alii
m’ autorisez-vous à copier- coller et transmettre vos deux derniers com. à ma fille aînée qui est férue d’ origami ?

Chaloux dit: à

Maintenant qu’elle est à la retraite, la mouche fermière ne peut plus persécuter ses collègues. Donc elle vient ici.

En passant dit: à

Ah vous vous comme vous m’insupportez etc ad nauseam

Plié de rire oririgahamimimi

closer dit: à

« closer, rien »

Non Ed, Christiane m’a réprimandé à 17h01. Et ce n’est pas rien une réprimande de Christiane. Je vais devoir faire un examen de conscience.

Ed dit: à

Closer et Chaloupe,

Vous m’avez bien fait rire. Vous êtes délicieusement méchants, surtout Chaloupe.

Ed dit: à

« à ma fille aînée qui est férue d’ origami »

Purée c’est Jacques Villeret dans Le Dîner de cons la gamine.

Clopine dit: à

Ne vous moquez pas de moi, Paul, je ne crois pas que ma prétention me vaille le quolibet d’une comparaison disproportionnée -ai-je vraiment beaucoup donné l’impression, ici, d’une arrogance et d’une suffisance telles, que mes travaux bénévoles, militants, amateurs et modestes me vaillent de tels rappels à l’ordre ? Je crois n’avoir jamais caché la vérité – à savoir la réelle modestie de mes entreprises, et reste toujours pantoise devant la méchanceté des postures qu’on me prête.

Chaloux dit: à

On se demande comment autant d’orgueil peut tenir dans si peu de modestie.

et alii dit: à

rose,t: 24 mars 2019 à 20 h 02 min
mais bien sur!je sippose que votre fille vous fait de jolies choses!on peut créer des tableaux enfin des tas de choses,j’ai vu un expo iln’y a guère où les gens étaient invités à plier:ils se régalaient;vous aussi peut-être!

Ed dit: à

« ai-je vraiment beaucoup donné l’impression, ici, d’une arrogance et d’une suffisance telles »

Du tout. On a eu droit à votre talent inné pour les mots pendant une récitation à l’école, puis à votre expérience de management d’équipes d’une cinquantaine de personnes (les pauvres), en passant pas l’inaltérable parcours universitaire de Clopinou qu’il ne doit sans doute qu’à sa môman. Je passe sur l’interdiction envers cricri de parler de Proust (A-t-elle le droit de le lire au moins ?) et celle envers ma pomme d’écrire.

À part ca, non. Personne ici ne vous prête la moindre arrogance ni suffisance, ce serait vraiment être de mauvaise foi.

Chaloux dit: à

« ai-je vraiment beaucoup donné l’impression, ici, d’une arrogance et d’une suffisance telles ».

Osons le mot…

renato dit: à

Ferlinghetti, un siècle.

Jean Langoncet dit: à

Probablement une photo de Larry Clark

Clopine dit: à

Je ne devrais pas répondre, mais cependant, je trouve la manière d’Ed de déformer à son gré les propos assez sidérante. Où a-t-elle lu que je lui interdisais d’écrire ici ? Pourquoi employer ce mot « d’interdire », qui ne correspond en rien à ce que j’ai pu tenter de lui dire ?

« Mon talent inné pour les mots » : là, les bras m’en tombent. J’ai raconté une histoire bien simple ! les vers de mirliton d’une gamine envers une autre servant à ce « harcèlement » dont on a heureusement pris conscience aujourd’hui, mais qui était non remarqué et encore moins « dit » quand j’étais au collège. La découverte, ce faisant, du pouvoir des mots, de leur nuisance possible et de leur stigmatisation (bref, tout ce que Ed devrait méditer) : mais d’après elle, je n’ai raconté tout cela que pour me faire valoir !!! Alors que le mauvais rôle, celui de la harceleuse, est bien évidemment le mien, et que je traîne ce remords depuis bien des années, pour Ed, je n’ai écrit tout cela que dans ce seul but : me faire valoir ! (franchement, l’empathie, chez vous, ne doit guère être développée, si vous n’avez même pas senti la culpabilité derrière mon récit)

Continuons « le management d’équipes d’une cinquantaine de personnes », là, franchement, je n’ai pas souvenir d’avoir écrit cela, mais cela correspond à la réalité de mon ex-vie professionnelle : y’a-t-il là encore une prétention abominable ? C’est assez modeste dans la fonction publique, et cela n’a rien de commun avec le brillant des voyages d’Ed ou de sa position à l’étranger : mais c’est moi qui frime, n’est-ce pas ?

Que savez-vous exactement du parcours de Clopinou, au fait, Ed ? Si je me souviens bien, la seule chose que j’ai dite récemment est qu’il allait faire son métier de « penser ». Dans e genre gloriole… Et où avez-vous lu que je m’en attribuais le mérite ? Comme Christiane, vous inventez des mots que je n’ai pas écrits, des intentions que je n’ai jamais eues, et vous les arrangez pour y faire tenir des sous-entendus que VOUS y mettez.

Quant à Christiane, montrez-moi précisément où et quand je lui ai interdit de lire ou d’écrire sur Proust. Si c’était mon intention, je l’aurais bien ratée, en plus, parce qu’elle ne se gêne en rien pour le faire. Et je me méfie de mes trop forts agacements envers elle, certes, mais de là à me taire… Franchement, vu la prestesse que vous mettez à réagir, encore une fois, si j’étais vous, je ne pointerais pas du doigt ainsi mes réactions, car les vôtres sont bien plus brutales, méprisantes et surtout nombreuses que les miennes…

Mais poutre, paille, tout ceci peut évidemment entrer en lignes de compte ; sachez cependant que je pourrais vous servir le même brouet, Ed, que celui que vous me concoctez ainsi… Mais que mon arrogance et ma suffisance m’empêcheront tout jamais de le faire, wouarf.

rose dit: à

soleil vert
m’ autorisez-vous à copier- coller et transmettre ce que vous avez tenté sur le pliage à ma fille aînée qui est férue d’ origami ?

Clopine dit: à

… En fait, ce talent pour l’insinuation, ce saut direct vers l’interprétation la plus malveillante de propos déformés par elle, ce qu’elle voit de posture arrogante et prétentieuse derrière mes pauvres propos, augurent assez mal, me semble-t-il, de sa future carrière d’écrivaine. Par contre, elle entre d’emblée dans la catégorie des vipères de blog, c’est sûr, et sans aucun remords, ni le moindre doute qui pourrait la faire trembler. Il est dommage que la ligue du LOL soit désormais dissoute : elle aurait parfaitement pu y avoir sa carte attitrée, tant elle attribue à autrui des propos non tenus (je lui « interdis d’écrire » !!!), histoire de le rabaisser…

rose dit: à

de l’art du pliage aussi, soleil vert et et alii
https://www.google.com/search?q=robe+delphos+mariano+fortuny&safe=active&tbm=isch&tbs=rimg:CWVLoshYiQrAIjhtT58qBqG-M1NXOZgCDv3hyd_1jSwJE2MnvIqIWK_1z0uzJg1GD9Y_1FBdbnGsMScEhc5n3YRTTxNJioSCW1PnyoGob4zEbww4nqcrZr8KhIJU1c5mAIO_1eEREdCGy0t6IRAqEgnJ3-NLAkTYyRGvIf8t6NNUdSoSCe8iohYr_1PS7EXlNJSPAaplRKhIJMmDUYP1j8UERUhUxLWNXPpAqEgl1ucawxJwSFxFS2jBZzbulICoSCTmfdhFNPE0mEQ7UaSnQmZXo&tbo=u&sa=X&ved=2ahUKEwimu5nO2ZvhAhUHORQKHdkMC78Q9C96BAgBEBs&biw=1600&bih=816&dpr=1#imgrc=WXuTQU8PhHwASM:

rose dit: à

et alii

oui

ai eu en cadeaux à Noël un papillon, un marque page d’oiseau fait, et un plus grand oiseau aux ailes pointues monté en mobile avec comme contrepoids une petite gaze emplie de lavande et autres cadeaux délicats en ready made, ou do it yourself. Très touchée, j’étais.

Delaporte dit: à

« Clopine, vous parlez de votre » Beaubec Productions à vocation internationale comme Francis Ford Coppola nous parlait de son studio American Zoetrope face aux majors d’hollywood.. Impressionnant. »

Oui, « impressionnant », et même fascinant. Il faut que Coppola vienne faire un stage chez Beaubec productions. Clopine à tant à lui apprendre. Il faudrait qu’elle se réconcilie avec Ed. Elles vont tellement bien ensemble, je trouve. Au début, elles s’entendaient si bien. Clopine conseillait même à Ed de m’attaquer en justice pour harcèlement. Eh oui…

rose dit: à

À propos de Lawrence Ferlinghetti, libraire à San Francisco de la fameuse consacrée à la beat génération, Kerouac et alii (pardon, mais pourtant, ce sont eux) ai vu samedi au Bleuet à Banon cet ouvrage* qui m’a tendu les bras : j’ai résisté à la tentation, carême aidant, néanmoins vous en partage la teneur, aux amoureux de la côte ouest, Steinbeck en tête.

* https://m.ina.fr/video/I00016145/henry-miller-a-propos-de-big-sur-et-les-oranges-de-jerome-bosch-video.html

Et ce qui est marquant à Monterey, CA 93940, outre Cannery row, sont les champs d’artichauts. Un rêve concret.

Ed dit: à

Clopine ne m’a jamais conseillée cela vieux sénile, mais vous le mériteriez.

Ed dit: à

Personne n’a oublié votre acharnement pendant des semaines et des semaines, y compris sur des sujets (la plupart) qui ne me concernaient pas du tout. Plus on vous ignore, plus vous continuez. La preuve que ce n’est pas la bonne technique face aux harceleurs. Combien de fois ai-je entendu cette phrase débile dans ma vie (ignore-les ils se lassereront) ? Et non. Le propre d’un harceleur est de ne jamais se lasser. Les victimes de la ligue du Lol l’ont confirmé.

Vous, vous êtes un grand malade, pas besoin de Clopine pour s’en rendre compte.

rose dit: à

Big Sur, sur la plage de laquelle se trouve Romain à l’ouverture de La Promesse de l’aube et qui se termine en boucle sur la même plage après une longue analepse qui constitue tout le récit de Romain. Et c’est ma fille aînée qui m’a emmenée à lire ce livre, de par l’enthousiasme retranscrit à la maison après le ton professoral emprunté par son professeur de français, talentueux, en classe de troisième : et c’est grâce à cette double transmission orale que je suis tombée en amour avec Romain Gary.

Clopine dit: à

Ah et puis, autre chose : je me demande si notre hôte a entendu parler de Tintin façon Hopper ? C’est un certain Xavier Marabout qui fait ça, et c’est… étonnant et ma foi, fort plaisant à mon sens. En voyant cela, j’ai repensé aux nobmreuses fois où j’ai protesté auprès de Pierre Assouline pour qu’il évoque, au minimum, la manière dont le monde est vidé des femmes, chez Hergé. Eh bien, avec Hopper aux commandes et des filles sexy, voilà ce que cela donne : http://www.art-marabout.com/herge-hopper/

rose dit: à

sur la mode, sur ce qui tombe parfaitement, sans faire un pli, sur ce qui abime et qui esclavagise, substances et alcohol et sur l’amour, dont le couple
https://www.youtube.com/watch?v=HVvQAeS-sfA

et ce goût des stars, de lea salamé; ce goût d’en être.

poussière dit: à

« Combien de fois ai-je entendu cette phrase débile dans ma vie (ignore-les ils se lassereront) ? Et non. Le propre d’un harceleur est de ne jamais se lasser. »

Exact

Jazzi dit: à

Je suis désolé de constater que ma note de 16/20 a eu des conséquences explosives sur la RDL !

Ed et Clopine, au-delà de vos prises de bec excessives, on sent bien que vous avez de l’estime l’une pour l’autre. Et vous avez plus de points communs que de désaccords…

Certes, Paul Edel a été quelque peu ironique sur Beaubec production, mais il a de l’affection pour sa grande Clopine…

Merci, Lavande. Quand vous aurez l’édition complètes des « Quatre saisons de Barozzi » vous aurez droit à un bonus…

Non, Bérénice, les critiques ne changent en rien à ma façon de procéder : à l’instinct (ou au pif, si vous préférez) !

rose, Romain Gary je le croisais quotidiennement les deux dernières années de sa vie : nous étions voisins et il fréquentait le bistro en face de chez moi. C’était l’incarnation du chevalier à la triste figure…

Delaporte dit: à

« Romain Gary je le croisais quotidiennement les deux dernières années de sa vie »

Il paraît qu’il portait des tenues extravagantes ?
Avez-vous pu échanger quelques mots avec lui ? Mais j’imagine que vous n’ouvrez jamais, hélas, ses romans.

Delaporte dit: à

« mais il a de l’affection pour sa grande Clopine… »

C’est vrai que Clopine donne l’impression d’être « grande », d’avoir un gros gabarit. Elle doit mesurer 1,85 m et peser 100 kilos. C’est quelqu’un qui, sans doute, mange beaucoup, notamment des plats cuisinés, comme le coq au vin dont elle nous donnait l’autre jour la suprême recette. Elle mange certainement beaucoup de charcuterie, des saucisses, d’épaisses tranches de boeuf… Il faut nourrir la bête, qui est « grande », en effet. De là que les « grandes « lectures, à sa juste proportion intime, ne la rebute jamais. la Recherche est son livre favori, car épais, large, prodigue… Elle aime les recettes de Françoise. Clopine est une authentique viandarde. Ce n’est pas très féminin, mais c’est sa manière à elle d’être féministe, je crois. Bien vu par Jacuzzi.

Ed dit: à

« Ed et Clopine, au-delà de vos prises de bec excessives, on sent bien que vous avez de l’estime l’une pour l’autre. Et vous avez plus de points communs que de désaccords »

C’est ce que je me suis dit. Et puis finalement j’ai pensé que la querelle avait pris trop de place et n’ai donc pas voulu en rajouter. Mais puisque vous le dîtes, j’en profite pour le confirmer.
Je suis très proche de Clopine intellectuellement et idéologiquement (notamment sur le féminisme) et n’ai aucun gros désaccord de fond avec elle. Berenice ou Delaporte restent des impondérables, que je cite simplement pour montrer la différence.

Bref. Il y a des disputes avec des gens qu’on apprécie et d’autres avec ceux qu’on ne pourra jamais blairer. Bravo à vous jazzi d’avoir su le percevoir !

Ed dit: à

« Clopine est une authentique viandarde. Ce n’est pas très féminin, mais c’est sa manière à elle d’être féministe, je crois. »

Voilà. Ca c’est un exemple de co.nnerie ultime et de désaccord de fond. Merci d’illustrer mes propos aussi brillamment. Même si Clopine écrit des bêtises et se précipite parfois, je la vois difficilement écrire ce genre de débilités. Quel blaireau ce Delaporte.

Delaporte dit: à

Je pense que Ed est plus petite et moins large que Clopine. Pour un crêpage de chignons entre les deux femmes, je crois que Ed aurait le dessous. Clopine lui collerait deux ou trois gnons bien agencés, et Ed serait assommée, sinon morte. Par contre, Ed serait certainement une très bonne utilisatrice de poison, qu’elle mettrait dans la viande de Clopine, qui ne s’en remettrait pas. Le plus beau, c’est qu’elles pourraient mourir en même temps : Ed d’un coup sur la tête, et Clopine d’une viande empoisonnée. N’est-ce pas magnifique ?

Delaporte dit: à

« Même si Clopine écrit des bêtises et se précipite parfois, je la vois difficilement écrire ce genre de débilités. »

Que voulez-vous dire ? On ne comprend plus rien à ce que vous racontez.

Ed dit: à

Delaporte qui rêve de violence entre deux femmes pour cacher ses propres envie de taper. Delaporte, c’est Cantat sans le rock n’ roll. Un grand malade (bis).

C’est parfait. Le masque tombe.

Delaporte dit: à

« Delaporte qui rêve de violence entre deux femmes pour cacher ses propres envie de taper »

Hum ! Il me semble que je plaisantais, dans ce petit délire sur Clopine et sur vous. Vous n’avez aucun sens de l’humour, passé minuit ? Ma pauvre fille !!!

Ed dit: à

« Le plus beau, c’est qu’elles pourraient mourir en même temps : Ed d’un coup sur la tête, et Clopine d’une viande empoisonnée. N’est-ce pas magnifique ? »

Y a-t-il un juriste dans la salle. Ca ne tombe pas sous le coup de la loi ? Menace de mort dissimulée ? Incitation à la violence et au meurtre ?
Delaporte, vous n’êtes pas dans votre salle de bain. Vos propos sont publics ici et sont très violents et choquants.

Delaporte dit: à

Ma chère Ed, l’humour noir vient d’Afrique. Vous devriez aller faire un stage là-bas, ça vous apprendrait. Et ça vous changerait de Hambourg, qui ne vous convient pas du tout, mais alors pas du tout !

Ed dit: à

Et le respect des femmes vient d’Occident. Vous devriez vous documenter la dessus et lâcher la justification par l’humour d’incitations au meurtre parce qu’on voit bien que vous êtes très sérieux. Le « ce serait magnifique » vous a trahi. Psychopathe va.

Delaporte dit: à

« Vos propos sont publics ici et sont très violents et choquants. »

Je crois seulement que mes propos ont bien fait rire tout le monde, y compris moi-même, qui ris dans ma barbe, et même Clopine, qui n’est pas la dernière pour la bonne rigolade.

Lavande dit: à

Delaporte :
« Vous n’avez aucun sens de l’humour, passé minuit ? Ma pauvre fille !!! »

Moi, c’est même le matin que je n’apprécie pas du tout ce brillant humour. C’est grave, docteur ?
Pourquoi l’humour m’est-il très perceptible chez Paul Edel, et pas du tout chez Delaporte ? Bizarre !

rose dit: à

Et alii

envoyé, merci.

jazzi

chanceux, vous êtes de l’ avoir croisé journellement, Romain.

Marie Sasseur dit: à

« Et Marie Sasseur, visiblement est une groupie… » la folle qui fume.

Très intéressante, cette réflexion, postee ici, il y a un jour ou deux.

Après les grands maîtres à qui il leur faut payer des dettes, voilà à quoi aspirent les vieux anciens étudiants en lettres, comme la-folle- qui-fume (surnom indien) qui le leur rend bien avec ses publications de copier-coller, sans verser un cent de droit d’auteur.

Cette reflexion est illustree par un lien que la folle-qui-fume donne peu après, et qui montre bien le monde de prostitution dans lequel evolue ce vieux ancien etudiant en lettres qui n’aura d’oeuvre littéraire, notee par ses pairs, des journaleux à la petite semaine , qu’une longue série de pillages littéraires.
Lien dans lequel on découvre ses « goûts »:

« Top 10 des écrivains les plus beaux-gosses, ceux qui te donnent envie de t’inscrire en lettres ».

Mais les vrais groupies, sont ceux-là, « grands et petits », qui veulent imiter J. Steinbeck et signer son journal a8 sa place, c’est clair dans le billet.

rose dit: à

de comment la violence trouve exutoire, et cela s’avère sain.
Mon grand-père avait été tourmenté par un prêtre ; il a attaché ce prêtre tout nu à la palissade d’ un corral. Et puis, il y a fait entrer un petit veau… On trouve toujours des moyens.
Tortilla flat

Et puis, si on ne rit pas, moi non plus et c’ est concevable, il n’ y a pas mort d’ homme.

Marie Sasseur dit: à

Si « groupie » est mis ici pour dissuader quiconque de commenter le billet ou ses prétextes , et ici, la littérature de Steinbeck, c’est une tentative bien vaine.
Sitôt que Passou avait annoncé ce billet, il y a quelques temps, après qu’une grande écrivaine a émis ici le souhait d’être suivie dans la lecture de ce journal de Steinbeck, a lu deux ou trois commentaires destinés à etouffer l’affaire, et puis le jour j. , plus rien.
Strange quand même.

christiane dit: à

@Closer
C’est que vous m’avez habituée à la pertinence de vos commentaires, jamais bavards.

@Rose, Et Alii
bel intermède que celui de l’art de l’origami. Plier, ne rien couper, rester dans la symétrie. Philosophie et mathématiques.

————————————————–

Pour le reste, l’air est ici saturé de poussières de mots.
Qu’est-ce qui est plus rapide que l’immobilité de l’écriture dans une vie d’écrivain, dans ces carnets ensevelis dans le passé ? L’œil d’un lecteur…

rose dit: à

c vrai, plus rien.
On s’ en fout.
On ne va pas la prier. Agenouillés.
On se démerde comme on peut.
Steinbeck a emprunté à Steinbeck à Voltaire pour ses têtes de chapitre.

rose dit: à

christiane

et alii, rose et soleil vert (son billet sur pliage et repliage passionnant avec la missive et E-A Poe.).

nota : vu un bb d’ un mois dimanche midi, jambes repliées ❤

nota bis : l’ affaire est pliée. Moui.

Marie Sasseur dit: à

L’un et non des moindres ici, avait même évacué le sujet, en le cataloguant de littérature prolétarienne, se livrant comme à l’accoutumee, à un comparatisme paresseux, et sans pertinence.

Peut-être que Paul Edel n’a pas fait les bonnes études.
Il n’est jamais trop tard.

https://www.etudes-litteraires.com/steinbeck.php

Marie Sasseur dit: à

« Florence Thompson Emerges »
« Not what she seems »
« Life loves on »

Une histoire épique. Et finalement, la légende est très belle.

Dorothea Lange est décédée avant de pouvoir connaitre le « sujet » de la photo qui l’a rendue célèbre .

Il me plait de penser qu’elle l’aurait trouvé
humain , très simplement, humain. À son image.

Et je suis bien contente, que les plus néfastes ici, ne lisent, ni ne captent, la langue anglaise ou anglo-américaine.
Voilà qui va échapper à leur convoitise. Hein, Georgia.

http://www.famouspictures.org/depression-mother

et alii dit: à

(ignore-les
j(ai connu une femme qui était une harceleuse:j’allais dire surtout des enfants:erreur;bien sur les enfants,jeunes aussi mais elle harcela toute sa vie son mari,qui un jour voulut l’empecher de harceler leur filleul:elle dit »je ne suis plus comme ça:faux;elle harcelait ses voisines, me raconta l’une d’elles,à sa mort où je dus aller, et la voisine précisa:elle essayait de s’accaparer tous les hommes

Lavande dit: à

Christiane avait déjà donné un lien replaçant la photo dans son contexte :
christiane dit: 23 mars 2019 à 2 h 27 min

Marie Sasseur dit: à

la lavande pas bio aura zappé ce qui précède, entre duegnes , elles se soutiennent.

Marie Sasseur dit: 22 mars 2019 à 20 h 02 min

christiane dit: à

@Lavande dit: 25 mars 2019 à 9 h 16 min
Oui, Lavande. Et ce léger écart avec la vérité… ce qui arrive souvent dans la vie des reporters-photographes : ôter le cadre entourant le sujet photographié pour rendre une photo plus saisissante quitte à inventer une histoire.
Néanmoins l’expo au Jeu de Paume me laisse un souvenir admiratif de son travail.

christiane dit: à

@rose dit: 25 mars 2019 à 8 h 24 min
Belle image que ce bébé encore « plié ». Il faut toute une vie pour se déplier… et tout autant pour prendre de mauvais plis…

P. comme Paris dit: à

John Steinbeck :

Environ 17 900 000 résultats (0,39 secondes) sur Google.

Pas de quoi désordonner des chignons.

et alii dit: à

je me souviens de galeries qui demandaient à l’artiste de reconstituer leur atelier pour l’expo;l’un d’eux avaitmis sur une pile une araignée qui disparut:quel émoi, cette disparition

closer dit: à

Christiane, il m’arrive de ne pas résister au plaisir de sortir une vanne de cour de récréation…Quand je serai grand, je vous promet de m’amender.

rose dit: à

christiane à 10h02

ce bébé était allongée dans les bras de sa maman assise, le papa mangeant des frites (et nous aussi) ; puis, les deux ont préparé le landau pour partir et quand la maman s’est levée, le bébé a allongé ses jambes mais youp les a repliées en foetus : c’était d’une beauté incommensurable : dépliée, repliée. C’est une fille.
Comme une petite grenouille : dépliée, hop, repliée.
(nota : je n’ai pas proposé de l’enlever, j’y ai songé pourtant, ni de l’adopter, je deviens raisonnable, moui.).

et alii dit: à

l’atelier de tintin
es couleurs de Tintin est un projet de site interactif par Marian Eerens.

Il propose un visuel coloré pour chaque couverture d’un album de Tintin, avec une méthodologie précise (chaque couleur est représentée sous forme d’une zone colorée en bande. Sa largeur correspond au pourcentage d’utilisation dans la couverture en question).

Une infobulle précise les couleurs utilisées et le code hexadécimal.
Plus bas, un ensemble des couleurs de l’album mène à une autre infobulle, avec des informations sur son scénario et des liens vers une présentation plus complète.
sur la boite verte

renato dit: à

« C’est le travail le plus difficile. Comprenez que votre bien est de voir le bien qui se cache chez les autres. Ce n’est pas une histoire religieuse, un canapé théologique — à moins que vous ne donniez une valeur religieuse à la littérature. »
Diana Athill

rose dit: à

bérénice

je découvre maintenant votre post d’hier matin (et les autres)

Rose, je reviens sur votre post de 6h46, en essayant d’éviter de tomber dans un Gala en différé. J’ignorais qu’ils aient eu le temps d’avoir un enfant et je comprends mieux pourquoi il s’est suicidé. Perdre une femme qu’on aime est terrible , perdre la mere et la femme une sale experience dans les circonstances qui ont été celles de l’assassinat de JS. Il a dit après cela quelque chose sur le chagrin d’amour , quelqu’un avait donné la citation ou est ce que je l’avais découverte dans le dédale des clics.

Qui est JS ?

Quant au reste, arghhh !

Non, non et re-non (renom).
Ils se sont rencontrés au consulat de San Francisco. Il était ambassadeur de France ; elle artiste, 25 ans de moins. Sont tombés follement amoureux (lui homme à femmes, on ne peut se voiler la face, las, elle amoureuse aussi (Carlos Fuentes Diane ou la Chasseresse solitaire (1994, récit de sa liaison passionnée avec l’actrice Jean Seberg), Mario Vargas Llosa, et autres hommes mûrs, pas encore blettes).
Ils se sont mariés en cachette en Corse.
Leur couple a été bref mais intense ; elle était révoltée, lui avait déjà vécu cela, il ne voulait pas repartir dans une bataille qu’il savait perdue d’avance ; elle l’a trompé, lui, y a des risques qu’aussi, et surtout elle a perdu une petite fille de par sa négligence de mère et cela l’a affectée douloureusement.
Elle s’est suicidée par désespoir ; elle est au cimetière du Montparnasse : vous laissez Marguerite à gauche et Simon et Jean Paul à droite, vous avancez tout droit dans l’allée principale et elle est là, une petite tombe à gauche avec des cadeaux dessus, des admirateurs et -trices qui l’aiment toujours.

Comment ont-ils fait ce petit ? Seule la couette le sait et ses dessous.
Ils l’ont peu materné, ni paterné : la bonne espagnole, oui et aimé.

Le suicide de Jean et celui de Romain, à cinq ans d’intervalle si je me souviens bien, n’ont strictement aucun lien et Romain l’a signalé dans une lettre.

Jazzi a écrit hier une figure de chevalier triste.
Il ne désirait pas aller plus loin.
C’est un choix personnel et personne ne l’a retenu.

rose dit: à

à 10h45 c’est de la torture, j’ai faim moi.

rose dit: à

Simone et Jean Paul à droite,

(b.de m. un couple quoi)

rose dit: à

N’inventez pas, bérénice, quelque chose de très romantique : ils se sont aimés, puis plus aimés, comme tout le monde Jean et Romain, et ont été de piètres parents.

rose dit: à

sur le festin, mis en ligne hier matin tôt juste avant bérénice

assez, slippounette, je m’en fous vous pouvez trouver dans la bible en hébreu

il y a aussi un banquet dans Tortilla flat : mais, tristes sires, sans pomme de terre ! viande hachée, oignons pain, gallons de vin et gâteaux.

Et aussi une scène de torture (impossible à envisager) où avec un ouvre-boîte on lui cisaille le dos – au voleur- et dans les plaies on verse du sel. Et on le laisse souffrir pour qu’il apprenne à devenir honnête (je crois surtout pour qu’il évite de recommencer ses vols : ita est, comme dans le film Les révoltés Les éternels du réalisateur chinois génial Jia Zhangke avec le yakusa ; après s’être fait démolir, et avoir frôlé la mort, il vire sa cutie (et oublie sa chérie))

rose dit: à

avec le yakusa ; (…) (et oublie sa chérie))

autant vous le dire, à grillée, grillée et demie, ai pensé que c’était très romantique parce qu’ils s’aimaient encore, dix sept ans après. Lui, non, depuis longtemps, et elle non plus, plus récemment : trop harassée.

Jazzi dit: à

Non, rien d’excentrique dans la tenue de Romain Gary, Delaporte. Plutôt une certaine élégance britannique. Quand je le voyais depuis mes fenêtres attablé, généralement seul, à la table du café de Varenne, quelques livres, journaux et courrier à portée de la main, et son regard désenchanté, on n’avait pas envie de le déranger. D’autant plus que c’était peu après la mort de Jean Seberg (pas un assassinat) et en pleine affaire Emile Ajar…
J’avais une petite trentaine d’années, et ce qui m’attristait le plus chez lui, c’était le titre de l’un de ses derniers livres, emprunté à la RATP : « Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable » !
Et puis un matin, j’ai appris son suicide…

Clopine dit: à

De rien, Closer, je suis d’accord avec vous sur Marabout (d’ficelle) – perso « rupture à Cape Cod » me ravit, il est à un bout de la réglette (plus « hopperien » qu’Hergérien »), alors que « soleil à Moulinsart » est à l’autre bout (plus Hergérien qu’Hopperien »), mais c’est franchement… bien.

Pourquoi donc le correcteur automatique refuse-t-il « hergérien », alors qu’il laisse passer « hégélien », hein ?

Delaporte, gaffe à vous. Vous m’aurez sur le dos, vous tabassant comme les mamelues de Brives-la-gaillarde, pendant qu’Ed vous emplira la bouche d’un lourd venin dissimulé dans du Bourgogne, qu’elle vous forcera à avaler.

Jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Et je sais que je vous fais plaisir, n’est-ce pas ? Vous adoreriez périr ainsi.

(alors qu’il ne s’agit que de vous faire rendre gorge, pour que les mots en tombent pour ce qu’il sont, les fruits pourris de votre inconscient délabré).

Après Paul hier, me voici encore brocardée ce matin. Soupir. Est-il si impossible de faire état de ses problèmes d’identité et de reconnaissance, sans immédiatement provoquer le ricanement ? Après tout, nous partageons tous, enfin nous devrions, l’amour des mots. Que certains aient de douces illusions sur eux-mêmes, ou cachent honteusement un timide orgueil, est-ce un motif pour les traîner par les cheveux, et vouloir les tondre ? Le crime est-il si grand ?

Merdum, me voilà en train de faire des questions à la fois stupides et insipides, comme…

Euh là, non, Clopine. Stop.

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qui t’autorise à affirmer que je n’ai jamais ouvert l’un de ses livres, Delaporte ?

Voici l’extrait que je lui ai consacré dans « Le goût de Nice », que j’ai dédicacé et composé en hommage à ma propre niçoise de mère, peu de temps après sa mort.

ROMAIN GARY

La terreur du marché de la Buffa
Issue des « confins de la steppe russe, d’un mélange de sang juif, cosaque et tartare », et éprouvant un amour exclusif pour la France, la mère du jeune Romain Kasew, le futur Romain Gary, débarqua à Nice en 1928. Elle était accompagnée de son fils unique, alors âgé de 14 ans, qu’elle éleva seule, et pour lequel elle rêvait d’un avenir tout tracé d’officier de l’Armée de l’Air, de diplomate et d’écrivain : ce qu’il sera ! Morte en 1942, alors que son fils avait rejoint, avec son propre avion, le général de Gaulle en Angleterre, elle ne put assister à la concrétisation des espoirs qu’elle nourrissait pour lui. Elle repose depuis « tout au bout de l’immense cimetière de Caucade », à l’ouest de la ville. Cette femme, adorée par son fils, qu’elle avait eu à trente-cinq ans, était dotée d’une personnalité peu commune. Dans l’adaptation cinématographique par Jules Dassin du livre autobiographique de Romain Gary, La Promesse de l’aube, son rôle fut interprété par Mélina Mercouri, c’est dire !

« Ma mère se levait à six heures du matin, fumait trois ou quatre cigarettes, buvait une tasse de thé, s’habillait, prenait sa canne et de rendait au marché de la Buffa, où elle régnait incontestablement. Le marché de la Buffa, plus petit que celui de la vieille ville, où allaient s’approvisionner les grands palaces, desservait principalement les pensions de la région du boulevard Gambetta. C’était un lieu d’accents, d’odeurs et de couleurs, où de nobles imprécations s’élevaient au-dessus des escalopes, côtelettes, poireaux et yeux de poissons morts, parmi lesquels, par quelque miracle méditerranéen, d’énormes bottes d’œillets et de mimosa trouvaient toujours moyen de surgir inopinément. Ma mère tâtait une escalope, méditait sur l’âme d’un melon, rejetait avec mépris une pièce de bœuf dont le « flop » mou sur le marbre prenait un accent d’humiliation, pointait sa canne vers des salades que le maraîcher protégeait immédiatement de son corps, avec un « Je vous dis de ne pas toucher à la marchandise ! » désespéré, reniflait un brie, plongeait le doigt dans la crème d’un camembert et le goûtait – elle avait, lorsqu’elle portait à son nez un fromage, un filet, un poisson, un art de suspense qui rendait les marchands blêmes d’exaspération – et lorsque, repoussant d’un geste définitif l’article, elle s’éloignait enfin, la tête haute, leurs interpellations, insultes, invectives et cris indignés reformaient autour de nous le plus vieux chœur de la Méditerranée. On était en pleine cour de justice orientale où ma mère, d’un geste de son sceptre, pardonnait soudain aux gigots, aux salades, aux petits pois, leur qualité douteuse et leur prix exorbitant, et les faisait passer ainsi de l’état de vile marchandise à celui de « cuisine française de premier ordre », selon les termes du prospectus déjà cité*. Pendant plusieurs mois, elle s’arrêta chaque matin à l’étalage de M. Renucci pour tâter longuement les jambons sans jamais en acheter, dans un pur esprit de provocation, à la suite de quelque obscure querelle, quelque compte personnel à régler, et uniquement pour rappeler au marchand quelle cliente de marque il avait perdue. Dès que le charcutier voyait ma mère s’approcher de l’étalage, sa voix montait comme une sirène d’alarme, il se précipitait, se penchait, la panse sur le comptoir, brandissait le poing, faisait mine de défendre sa marchandise de son corps, sommant ma mère de passer son chemin, et, pendant que la cruelle plongeait dans le jambon un nez impitoyable, avec une grimace d’abord d’incrédulité, et ensuite d’horreur, indiquant par toute une mimique variée qu’une odeur abominable venait de frapper ses narines, Renucci, les yeux levés au ciel, les mains jointes, implorait la madone de le retenir, de l’empêcher de tuer, et déjà ma mère, repoussant enfin le jambon avec dédain, un sourire de défi aux lèvres, allait continuer son règne ailleurs, parmi les rires, les « Santa Madonna ! » et les jurons.
Je crois qu’elle avait vécu là quelques-uns de ses meilleurs moments.
Chaque fois que je reviens à Nice, je me rends au marché de la Buffa. J’erre longuement parmi les poireaux, les asperges, les melons, les pièces de bœuf, les fruits, les fleurs et les poissons. Les bruits, les voix, les gestes, les odeurs et les parfums n’ont pas changé, et il ne manque que peu de chose, presque rien, pour que l’illusion soit complète. Je reste là pendant des heures et les carottes, les chicorées et les endives font ce qu’elles peuvent pour moi. »
(« La Promesse de l’aube », éditions Gallimard, 1960)

*Plus haut dans le texte, Romain Gary nous apprend qu’il mettait une grande application pour rédiger d’attrayants prospectus afin d’attirer une clientèle, nombreuse et variée, vers la pension que gérait sa mère : de là date, probablement, sa vocation littéraire !

Le marché de la Buffa, au coeur « de la région du boulevard Gambetta », attirait aussi les Juifs, les Russes et les Arméniens, qui s’installèrent prioritairement dans ce quartier neuf de l’ouest de la ville, dès le début du siècle précédent. Que sont devenus ces Russes, pour la plupart « Blancs », qui se réfugièrent à Nice après la Révolution de 1917 ? Réponse de Romain Gary : « Nice comptait alors encore près de dix mille familles russes, un noble assortiment de généraux, de cosaques, d’atamans ukrainiens, de colonels de la garde impériale, princes, comtes, barons baltes et ci-devant de tout poil – ils réussirent à recréer au bord de la Méditerranée une atmosphère à la Dostoïevski, le génie en moins. Pendant la guerre, ils se scindèrent en deux, une partie fut favorable aux Allemands et à la Gestapo, l’autre prenant une part active à la Résistance. Les premiers furent liquidés à la Libération, les autres s’assimilèrent complètement et disparurent à tout jamais dans la masse fraternelle des quatre-chevaux Renault, des congés payés, des cafés-crème et de l’abstention aux élections. »
Hélas, le marché de la Buffa, où la mère de Romain Gary avait vécu « quelques-uns des meilleurs moments de sa vie », n’existe plus ! Une galerie commerciale et des logements pour personnes âgées devraient le remplacer prochainement. Ce marché, situé à l’angle de la rue de la Buffa et du boulevard Gambetta, derrière le Négresco, le deuxième en importance, après celui du cours Saleya, était la « madeleine proustienne » de l’écrivain, qui s’y rendait à chacun de ses retours à Nice. Là, plus qu’ailleurs, il pouvait se remémorer l’époque heureuse de son adolescence niçoise, évoquée dans La Promesse de l’aube, lorsqu’il vivait avec sa mère Mina, gérante de « l’Hôtel-Pension Mermonts – « Mer » comme mer, et « Monts » comme montagnes – », au 7, boulevard Carlonne (l’actuel boulevard François-Grosso).

Delaporte dit: à

« Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable »

Très beau titre de livre, selon moi. Gary se sentait devenir vieux, moins éblouissant qu’avant. La solitude. La lettre qu’il a laissée, et qu’on peut trouver sur Internet, était très belle. Un suicide comporte toujours sa dose de mystère. Gary était, même vivant, un mystère, quelqu’un de très complexe. Au lieu de perdre du papier à imprimer la correspondance de l’inepte Sollers, Gallimard devrait s’atteler à l’édition de la correspondance de Gary. Qu’est-ce qui fait que cet éditeur n’en a jamais eu l’idée ? Et je suis suis sûr que ce serait un gros succès de librairie.

Delaporte dit: à

Merci, mon cher Jacuzzi, pour cet extrait fameux de La Promesse de l’aube, ça n’a pas pris une ride. Quel grand écrivain c’était !

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, après les Russes, ce sont les Chinois fortunés qui lorgnent sur la Baie des Anges, au prétexte d’y recréer la route de la soie…

Delaporte dit: à

Et Jacuzzi, aviez-vous noté quels journaux Gary lisait ? Et quels livres il gardait à portée de main ?

Jazzi dit: à

Non, Delaporte. Il y avait aussi dans cette portion de la rue de Varenne un teinturier qui exposait ostensiblement en vitrine pas moins de trois costumes d’académiciens français !
J’avais aussi pour voisins à cette époque, le vieux Aragon et le jeune Renaud Camus.

et alii dit: à

sarraute écrivait au café
Mais c’est seulement dans un café que fréquentait la colonie arménienne du quartier, à deux rues de là, qu’un demi-siècle durant, entre dix et treize heures, au rythme — « même pas » — d’une petite page quotidienne, elle rédigea la plus grande partie de son œuvre. « Dans le bruit, j’ai trouvé le silence ; dans la foule, la solitude », assurait-elle. Ici, sur le divan, elle ne faisait que lire, corriger, annoter, sauf les tout derniers mois, quand elle ne pouvait plus marcher seule. « Maman travaille, disait Raymond, et mes filles se demandaient quel pouvait bien être le travail de cette mère étendue en chien de fusil et qui avait toujours l’air de somnoler. » Mais c’est seulement dans un café que fréquentait la colonie arménienne du quartier, à deux rues de là, qu’un demi-siècle durant, entre dix et treize heures, au rythme — « même pas » — d’une petite page quotidienne, elle rédigea la plus grande partie de son œuvre. « Dans le bruit, j’ai trouvé le silence ; dans la foule, la solitude », assurait-elle. Ici, sur le divan, elle ne faisait que lire, corriger, annoter, sauf les tout derniers mois, quand elle ne pouvait plus marcher seule. « Maman travaille, disait Raymond, et mes filles se demandaient quel pouvait bien être le travail de cette mère étendue en chien de fusil et qui avait toujours l’air de somnoler. »

Delaporte dit: à

« J’avais aussi pour voisins à cette époque, le vieux Aragon »

Et vous ne l’avez pas interviewé pour le Gai pied ?

Jazzi dit: à

« Et vous ne l’avez pas interviewé pour le Gai pied ? »

Aragon, non, Renaud Camus, oui.

Bérénice dit: à

Jazzi, en gros, les pays abandonnés ou en difficultés dans l’Europe pactisent aisement avec la Chine pour cette route de la soie. Comment s’étonner que la Grèce puis l’Italie s’offrent à ce tres offrant. Cela me semble assez dément qu’on continue de fabriquer des règlements communs dans une mosaïque juridique, économique, fiscale, sociale totalement bigarrée , forcement sans veritable gouvernement européen la Chine a beau jeu de s’installer là où on a besoin d’elle, puis là où ça lui plaît. Jusqu’à présent je n’étais pas eurosceptique mais la construction de l’Europe est bien trop lente, les modifications nécessaires à son bon fonctionnement meme pas envisagées et encore moins envisageables. Les chinois peuvent sourire, c’est welcome tant que cela ne gene pas trop les allemands. Ceci étant que deviendra un pays come l’Angleteree s’il sort sans sortir vraiment , un bâton battu temoin.

Bérénice dit: à

Renaud Camus, j’suis déçue!

Bérénice dit: à

Jazzi, j’aurais préféré une phrase de Gary à trois interview de ce Camus. Il y en a un autre , j’ai oublié son prénom, pas Albert non plus, un philosophe qui analysait de façon impartiale et pertinente le mouvement GJ.

Jazzi dit: à

Bérénice, en ce temps-là, Renaud Camus vivait alors dans une soupente de la rue du Bac. Il est même venu diner chez moi. Il était plutôt de gauche et faisait la cour à Jack Lang, en vue d’obtenir une place à la villa Médicis à Rome. Il avait publié « Tricks », préfacé par Roland Barthes…

Jazzi dit: à

En ce temps-là, je croisais aussi Suzy Delair, toujours pimpante, poussant un caddie. Elle est toujours vivante et est âgée de 101 ans !

Ed dit: à

Oui enfin Lavande, on ne se tape pas non plus la cuisse en lisant Paul Edel.
Chaloupe et D oui. Closer aussi.

Bérénice dit: à

Tricks? C’est sexuel?

Bérénice dit: à

Tricks _ citation :

« Il s’est étendu contre moi, déjà bandé. Son sexe était assez épais, ses fesses plutôt volumineuses, glabres, mais pas molles, […] Puis il m’a sucé le sexe, assez longtemps. J’ai sucé le sien […] »

Jazzi dit: à

C’était son journal sexuel, essentiellement, et accessoirement culturel, Bérénice. Il y faisait montre de son goût de la culotte, plutôt du contenu que du contenant…

Bérénice dit: à

Il était jeune, il sentait bon le sable chaud .On pourra constater la trajectoire des individus cessant d’être projetés par l’énergie purement animale et sexuelle dans un phenomene de sublimation atterrissant sur la cible du social . Le sexe nous protégerait de l’inquiétude politique, de l’angoisse existentielle, de la projection alarmiste et surement des tas de choses. Aimons nous les uns les autres.

Marie Sasseur dit: à

A table ?.

« Située sur un promontoire rocheux à la pointe de la baie des Fourmis, la Villa Kérylos accueille tous les jours touristes et curieux venus admirer son architecture remarquable. Cette villa a été construite sur le modèle d’une demeure de la Grèce antique. C’est l’helléniste et archéologue Théodore Reinach qui décida de réaliser ce chef-d’œuvre au début du siècle dernier en faisant appel aux talents de l’architecte Emmanuel Pontremoli (grand prix de Rome en 1890). Édifiée de 1902 à 1908, cette construction blanche avancée sur la mer et surmontée de terrasses et pergolas nous fait remonter dans le temps. »
Cette villa est roman.
En macronie, elle surgit , non au détour d’une route de la soie, mais dans une sorte de sentier lumineux du commerce.

christiane dit: à

@et alii dit: 25 mars 2019 à 11 h 48 min
Belle mémoire de Sarraute.

Jazzi dit: à

Situées dans un site et des jardins magnifiques, la Villa Kérylos et la villa Ephrussi de Rothschild, sa voisine, m’ont toujours plus angoissé que fait rêver…

Bérénice dit: à

Marie Sasseur, les Européens ont tout de même travaillé à obtenir des protections pour leurs brevets et la Chine a fait quelques concessions concernant les investissements étrangers chez elle. Il y a quand meme de toutes manières un transfert de technologies qui lui est utile. Leur centrale électrique solaire à miroirs est une premiere qui pourrait si c’est performant être exploitée, et dupliquee. La France tente de se protéger , entre l’Asie qui étend son domaine d’influence et les US qui imposent leur lois via un droit dont seuls ils ont décidé, la partie n’est pas simple. Je n’ai rien lu sur le ralentissement de la croissance chinoise, croître! À l’infini puis en crever. Le marché européen est surachalandé, à mon avis les chinois devraient continuer de se tourner vers des marches sous développés. Le problème, c’est qu’ils endettent les pays et récupèrent si le pays se trouve dans l’impossibilité de rembourser. Une autre façon en deux temps de coloniser.

https://m.lesechos.fr/0211316194558.htm

rose dit: à

Le sexe nous protégerait de la mort également.
Sans lui, c’est l’effroi ( et les grands).

Tricks, ce n’est pas une machinerie de sorcière ? Un coup monté ?

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: 25 mars 2019 à 11 h 27 min

Merci merci merci

Jazzi dit: à

« Un coup monté ? »

Non, rose, Renaud Camus décrivait ce que nous étions alors nombreux à vivre.

Jazzi dit: à

Une certaine innocence, d’avant le sida, rose…

Delaporte dit: à

« Oui enfin Lavande, on ne se tape pas non plus la cuisse en lisant Paul Edel.
Chaloupe et D oui. Closer aussi. »

L’humour, c’est comme les rillettes Bordeaux Chesnel de la pub : il y a des valeurs qu’on ne partage pas, comme de rire avec n’importe qui. Pas étonnant que vous ne soyez pas sensible à mon humour, qui oxygène pourtant chacun de mes commentaires. Le vôtre ne me fait guère rire non plus. Je suis surtout sensible chez vous à une sorte de grotesque involontaire. Quant au poison, qui serait votre « arme » pour trucider Clopine, je crois que c’était bien choisi. Le poison : discrétion, mauvaise foi, duplicité féminine, le souci de garder les mains propres dans les pires forfaits, la rage de la virginité perpétuelle. Voilà le tableau.

Jazzi dit: à

… On appliquait alors le précepte « faite l’amour, pas la guerre » et la guerre nous a rattrapée !

Jazzi dit: à

« Chaque fois qu’il se rend dans un pays, le président Xi y va avec ses propres objectifs »

Et son propre lit !

Jazzi dit: à

En revanche, sur la Côte d’Azur, un site qui m’a toujours fait rêver et redonné le moral après une promenade dans ses jardins, c’est la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence.

(merci à vous, Soleil vert)

Bérénice dit: à

Delaporte, ed est une fouteuse de ..
. manipulatrice( elle n’est pas la seule )pour le dire abruptement, ce n’est pas malheureusement son unique defaut. Je prends le risque de me ramasser les ordures la tête, tant pis, j’ai mis mon côté et mon chapeau.

Bérénice dit: à

Ciré.
Merci JJJ pour votre memo.

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