de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

« Je vais te donner un conseil : n’essaie jamais de dire de quoi parle un grand livre. Ou, si tu le fais, voici la seule réponse possible: rien. Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est. Ne retombe plus jamais dans le piège de vouloir dire de quoi parle un livre dont tu sens qu’il est grand. Ce piège est celui que l’opinion te tend. Les gens veulent qu’un livre parle nécessairement de quelque chose. La vérité, Diégane, c’est que seul un livre médiocre ou mauvais ou banal parle de quelque chose. Un grand livre n’a pas de sujet et ne parle de rien, il cherche seulement à dire ou découvrir quelque chose, mais ce seulement est déjà tout, et ce quelque chose aussi est déjà tout ».

Justement, La Plus Secrète Mémoire des hommes (461 pages., 22  euros, Philippe Rey /Jimsaan) est un grand livre. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Rien ou presque. Plus que jamais, un roman est irréductible à ce qu’il raconte. Ce qui compte vraiment, c’est que ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte. Rien de mieux que d’en citer des extraits pour en donner la couleur, le ton, l’esprit.

Quatrième roman (les précédents portaient sur le djihadisme, les migrants, l’homosexualité) de Mohamed Mbougar Sarr (Dakar, 1990), il inspiré d’une histoire vraie.  Inspiré, sans plus. Celle du malien Yambo Ouologuen. En 1968, son roman Devoir de violence étant couronné du prix Renaudot, il est fêté comme « le Rimbaud nègre ».  Puis accusé de plagiat. Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre. Les critiques tant français qu’africains lui tombent dessus et c’est la baston. Un scandale s’ensuit comme le milieu littéraire aime en mitonner un, histoire de chauffer la rentrée. De quoi le scier à jamais. Ce qui fut le cas. Il est le dédicataire de ce livre, et pour cause, sa légende fascine l’auteur, mais il n’en est pas le sujet. Ce n’est en rien sa biographie. Juste le premier souffle.

Au départ, la découverte de cette affaire aiguillonne Mbougar Sarr non vers un roman mais vers une thèse universitaire sur la naissance du roman postcolonial dans la littérature africaine francophone à travers livres parus en 1968 : ceux d’Ahmadou Kourouma (les Soleils des indépendances), de Malick Fall (la Plaie) et bien entendu de Yambo Ouologuen le proscrit. De la thèse il glisse vers le roman. On y découvre Diégane Faye, qui lui ressemble comme un double et ne vit que pour écrire « le » livre, son grand roman total. Comme si, sans préjuger de son avenir dans les Lettres, il n’avait qu’un livre à écrire (on pense au Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart). Le voilà lancé en 2018 à la poursuite du spectre d’un certain T.C. Elimane, auteur du Labyrinthe de l’inhumain (1938), œuvre mythique qui hante toutes les pages de ce livre. En un brillant paradoxe, il avoue que, loin de l’enrichir, sa lecture l’appauvrit car elle l’a dénué en lui ôtant son superflu. Ce qu’il appelle un enrichissement par soustraction

« Je m’assis sur un banc, sans autre ambition que de m’en relever le moins abattu possible, voire de m’en relever tout court. Ensuite, j’inspirai profondément et m’enfonçai sans difficulté, comme un suppositoire, dans le trou du cul déjà lubrifié du monde – on a les expériences pascaliennes qu’on peut.

Tous ceux qui ont approché cet écrivain ont été troublés au-delà de ce qu’on imagine puisqu’ils en sont morts. Ceux qui avaient critiqué le livre ? Une crise cardiaque et six suicides. Voilà qui interroge. Le narrateur se livre à une enquête policière à la recherche du secret d’un disparu. « Il se peut qu’il ait disparu par amertume ».Une enquête oscillant entre l’exactitude du contexte et la vérité de la narration. Ses résultats nous parviennent au fur et à mesure par morceaux, dans le désordre car ce roman bannit la chronologie. On la dirait menée et écrite par un « black Borges », érudition, chausse-trappe, litotes et humour compris. C’est diablement intelligent et si séduisant qu’on se laisse emporter dès l’entame par la fluidité du récit.

Outre le récit, justement, la forme emprunte au roman épistolaire et au Journal et ne se refuse aucun retour sur ses pas. Le mystérieux T.C. Elimane, personnage à l’érotique affirmé, qui joue d’une aptitude naturelle à la séduction, est raconté par des femmes. D’où ce roman choral, polyphonie de voix : à chacun(e) sa vérité. Toute reconstitution aboutit à une mosaïque dès lors qu’il s’agit d’une vie. Doué de voyance, l’incroyable Elimane avait une aptitude au surréel. Si doué pour explorer l’invisible qu’il n’avait pas vu ce qui allait lui arriver. Sa vie irrigue cette histoire qui se déploie dans trois villes sur trois continents : Dakar, Paris, Buenos Aires. C’est une histoire pleine d’écrivains (notamment Gombrowicz et Sabato, mais aussi Borges et Ocampo sans oublier Roberto Bolano, son écrivain de chevet, celui qui a modifié sa vision du monde et s’est révélé assez récemment comme son maitre à écrire), de désir, de mythes, de sensualité, de souvenirs et surtout de femmes, aimées, aimantes, amantes.

La Plus Secrète Mémoire des hommes (titre piqué chez Bolano, justement) refuse de se laisser enfermer dans une catégorie, d’obéir à une assignation ethnique ou raciale. Elle est d’un jeune écrivain qui a la liberté de dire non. Il sait déjà qu’on risque le rhume à trop fréquenter l’air du temps. Alors non aux thématiques imposées (le retour de l’exilé au pays etc) . Non à toute aliénation qu’elle soit coloniale, néocoloniale, postcoloniale ou décoloniale. Il suit sa trace, creuse son propre sillon en ignorant les injonctions des héritages accumulés sur les épaules de tout romancier-africain-d’-expression-française. Il y a du règlement de compte dans l’air. Ambiance :

«… ah, nos aînés tant salués tant célébrés tant récompensés, tant décrits comme le sang neuf de la littérature francophone, ah, ces aînés, génération dorée mon cul : on mettait leur œuvre sous la lumière crue, on la rapprochait du feu et sitôt alors le précieux métal fondait et coulait faux, contreplaqué, boue poisseuse entre les doigts, et on voyait que nombre de leurs livres valaient moins que ce qu’on en avait dit ou espéré, on voyait que ceux qui résisteraient au temps se compteraient sur les doigts de la main de Maître Yoda, on voyait qu’ils n’avaient publié que les bons petits livres qu’on attendait d’eux, on découvrait qu’ils avaient fait de nous des héritiers sans testament, qu’ils avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits, ah, ces glorieux aînés, ah, ah, mais étaient-ils les seuls coupables ?..

Ce roman est un mille-feuilles de romans. La mise en abime est parfois vertigineuse mais on s’y retrouve dans ce labyrinthe. La réflexion récurrente sur l’écriture est puissante, enchâssée dans de multiples narrations au sein d’une intrigue certes complexe mais vivante, charnue, sensuelle, incarnée. Son kaleidoscope de significations est d’une telle richesse qu’il ne se laisse pas épuiser à la première lecture. L’auteur a ceci de diabolique qu’il désamorce toutes les critiques qu’on pourrait lui adresser puisque le narrateur se les adresse déjà à lui-même et qu’il y répond. Car l’enquête brasse large. La moindre des choses avec un projet aussi ample et ambitieux que celui de Mbougar Sarr. Paradoxes, ambiguités, contradictions, il n’élude rien non seulement de la situation de tout écrivain-africain-d’expression-française mais de la sienne propre. La leçon de toute cette histoire prend la forme d’un avertissement :

« Cet avertissement nous disait, à nous écrivains africains : inventez votre propre tradition, fondez votre histoire littéraire, découvrez vos propres formes, éprouvez-les dans vos espaces, fécondez votre imaginaire profond, ayez une terre à vous, car il n’y a que là que vous existerez pour vous, mais aussi pour les autres.

Voilà aussi pourquoi La Plus Secrète Mémoire des hommes, surprise en forme de pépite, fait de son auteur la révélation de cette rentrée littéraire. Le secret de l’énigmatique T.C. Elimane, c’est que cet homme fut tout à la fois mystificateur, assassin et tout le reste, un palimpseste d’identités, recouvert par la seule qui dise sa vérité pleine et entière : la littérature. Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ?

(Photo Oumar Ly ; « Mohamed Mbougar Sarr » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 172 Réponses pour Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

Janssen J-J dit: à

Françoise Héritier était parfois sentimentale, comme moi. Elle avait su pimenter le « sel de la vie », vers sa fin,… un merveilleux petit livre de souvenirs échevelés au fil du temps. Itou, vais aller voir Dune bintôt, kar j’ai été TAF convaincu par la critique très articulée de notre ami jzmn… Merci Jzmn… !

rose dit: à

Et les femmes qui paraissent plus jeunes que leur âge ma mère, et pas l’amère) sont des femmes extrêmement capables de s’occuper d’elles-mêmes en prem’s et de vivre une vie qui leur convient, active et dynamique.
Elles sont aimées souvent pour ce qu’elles dégagent de positif.
Comme Mercotte qui a un enthousiasme fulgurant.
Ou Sarah Poniatowski qui a un talent certain pour la décoration d’intérieur.
À Marseille, un type en a posé deux à côté d’un container à poubelles.
J’en ai pris une et ai laissé le seconde pour quelqu’un d’autre.
Tu peux écrire sur le bon coin « donne une bouteille de gaz pour cause double emploi. »
Ça te fera du bien.

DHH dit: à

@Rose
vous n’avez pas été qu’une ménagère ;moi non plus même si en dehors des choses du ménage j’ai fait moins de choses que vous et que je me suis contentée de bosser à l’exterieur de la maison ,comme vous.
Mais ,plus âgée que vous ,en un temps où dans mon milieu étaient rares les femmes qui travaillaient à plein temps quand cela ne correspondait pas a un besoin vital de revenu pour la famille, j’ai dû en permanence sentir peser sur moi le regard culpabilisant, et a certains moments déstabilisant ,’ de celles qui « ne sacrifiaient pas leurs enfants à leur ambition « ,dont « les enfants trouvaient une maison pleine en rentrant de l’ecole » ,dont on suivait de pres la scolarité, »dont le mari n’était pas obligé de faire une part des tâches du menage  »
Autant de points de vue, que le paysage culturel mis en place par les conquêtes féminines des cinquante dernières années a privés de tout sens
les feministes radicales d’aujourd’hui ne mesurent pas ce que leurs revendications ont de dérisoires ,vrais caprices d’enfants gâtées, par rapport a ces vraies avancées, cadeau dont elles méconnaissent ce qu’a representé leur apport , et qu’elles ont trouvées dans leur berceau

rose dit: à

(ma mère et pas la mère)

Marie Sasseur dit: à

Billet: « L’auteur a ceci de diabolique qu’il désamorce toutes les critiques qu’on pourrait lui adresser puisque le narrateur se les adresse déjà à lui-même et qu’il y répond. »

Une forme d’auto- dérision ?
Là encore sur le thème de l’ecrivain qui se voit décerné tous les honneurs, ça me fait penser à l’anomalie de Le Tellier.

Billet, encore :

« un palimpseste d’identités, recouvert par la seule qui dise sa vérité pleine et entière : la littérature. Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ? »

Toujours, la/ ma, réponse est non.
Il y a même quelque chose que je qualifierais d’apocalyptique , de millénariste, dans ce très talentueux tour de passe-passe rhétorique qui ferait accéder l’exilé, au sens premier, à une forme de verité suprême.
Et qui ne dit pas son nom: un renoncement.

M. Mbougar Sarr enferme, dans ce discours, plus qu’il ne libère, et fige dans une utopie, en ne les faisant pas vivre, des liens entre les vivants.

Extrait d’un billet de blog de M. Mbouga Sarr, « un appel » , dont le talent est servi par une expression écrite parfaite :

« L’exilé est obsédé par la distance, la séparation géographique, l’éloignement dans l’espace. C’est pourtant le temps qui fonde l’essentiel de sa solitude. En elle-même la distance n’est rien ; on ne finit par sentir le feu de sa blessure qu’à cause du temps qui passe ; et alors on accuse les kilomètres quand ce sont les jours qui nous tuent. C’est dans le temps qu’on s’éloigne vraiment des êtres aimés et quittés, dans le temps, toujours en lui, et non dans l’espace. Dans l’espace, ce monde est trop petit pour qu’un exil y soit possible. J’aurais pu supporter d’être à des milliards de bornes du visage parental si j’avais eu la certitude que le temps glisserait sur lui sans rien lui infliger de ses dommages. Mais cela est impossible ; il faut que les rides se creusent, que les joues tombent, que la vue baisse, que la mémoire flanche, que la faiblesse frappe le corps, que des maladies menacent.

Quelque chose est mort. Je regardais le visage parental, mais il m’était impossible de le voir en son état. Un grand trou s’étendait entre nos vies, qu’aucun récit ne comblerait. Le récit écrit : anagramme absolue de vocables jumeaux dans leur acte de création, de nomination, d’épuisement du monde sur une page. Mais le trou n’a que faire de cette interversion alphabétique possible au cœur la puissance de la parole. Le trou se creuse, indifférent à ces sortilèges du langage.

A certains qui sont partis, il faut souhaiter qu’ils ne rentrent jamais, bien que ce soit leur plus profond désir : ils en mourraient de chagrin. Mes parents me manquaient mais je craignais de les appeler ; le temps passait ; et comme j’étais triste de ne pas les entendre me raconter ce qui arrivait dans leur vie, l’idée qu’ils me le disent m’effrayait également, car je savais au fond ce qui arrivait vraiment dans leur vie. C’était ce qui arrivait dans toute vie : ils se rapprochaient de la mort. Je ne les appelais pas et j’en souffrais ; je les appelais et j’en souffrais aussi, peut-être même davantage. »

Janssen J-J dit: à

certes, mais on ne peut pas leur reprocher non pus de se sentir irresponsables de ce qu’elles ont trouvé dans leur berceau… Et de n’entrevoir point de plaisir plus touchant qu’un idole d’époux et des marmots d’enfant… qu’il disait le Momol…., toujours d’actu… Non, moi je ne vois pas les choses ainsi… Elles doivent affronter les drames liés au réchauffement climatique, et tenter de les résoudre pour le bien être de leurs futures marmailles dont elles continuent à penser qu’ils sont nécessaires à leur équilibre personnel.
(bien sûr, j’émets là une opinion dissidente et TAF biaisée par le genre, DHH, veuillez m’excuser pour cette intrusion décalée dans votre dialogue avec notre amirôz, merci)…

JC..... dit: à

Cette charmeuse de serpent, DHH, veut nous faire croire qu’elle n’a pas délibérément privé ses enfants de la lecture de la Recherche Inutile pour enrichir son ambition personnelle !…. Misère du déni

et alii dit: à

ma kiné m’a raconté que bien des femmes réellement « âgées » ont souvent des troubles cognitifs, de mémoire, mais « donnent très bien le change » (sic)
au point qu’on ne les soupçonne pas si on n’a pas été mis au courant de leur état et de leur traitement

Phil dit: à

le bruit généralisé des bouffeurs de pop-corn !

Cauchemar, vaccinés lobotomisés dans fauteuils de peloteurs à mk2, bientôt les femens au pouvoir

JC..... dit: à

Quittons nous sur une profession de foi de veau : sage ! par Lucifer…

Janssen J-J dit: à

Depuis quelques temps, dument recentrée, ses commentaires semblent s’approfondir., sa seule cible devenant le pauvre Passoul… Le commentarium s’en ressent mieux, respire… sans avoir à riposter aux insultes ad hominem.
Nous voyons bien qu’il y a toujours du progrès partout en ce bas monde, à l’aube du grand collapse…
Bàv, les témoins de J…

Marie Sasseur dit: à

Le blog, laissé en jachère, de M. Mbougar Sarr.

http://chosesrevues.over-blog.com/

A bientôt Passou, et si ce bouquin gagne le Goncourt, ce sera toujours ça de pris.

bouguereau dit: à

bientôt les femens au pouvoir

on pourra même pus dire ‘à poil’..

JC..... dit: à

Post Scriptum

De même qu’il y a en politique des idiots de service, ne serait ce pas en littérature l’émergence d’un nègre de service ?

Bonne journée, mes petits chéris !

bouguereau dit: à

ma kiné m’a raconté que bien des femmes réellement « âgées » ont souvent des troubles cognitifs, de mémoire, mais « donnent très bien le change » (sic)
au point qu’on ne les soupçonne pas si on n’a pas été mis au courant de leur état et de leur traitement

« à l’innocente la main pleine de cafards.. »

Damien dit: à

Il y a un livre qui paraît sur Denis Roche, occasion d’un nouvel article, avec cette citation qui essaie de décrire un tempérament mélodieux : « L’ironie de Denis. Ce sourire ou ce rire régulièrement convoqués pour rythmer la conversation, l’animer, la contrarier, la faciliter, l’empêcher parfois. Pour laisser à l’autre le soin de deviner le propos dont il n’est jamais sûr lui-même de tout le sens. » Fin de citation (très belle !). Ce blog de Passou, dans l’idéal, devrait ressembler à cela. Je dis bien « devrait ». Un peu d’ironie, Messieurs-dames. Un peu de Jankélévitch ? Bientôt, un article sur Jankélévitch, après Edward Said ? Le haut du pannier ! Bonne journée.

rose dit: à

L’Italie a gagné la coupe du monde de pâtisserie.
Forza Italia.♥️🌞👏

rose dit: à

« […]C’était ce qui arrivait dans toute vie : ils se rapprochaient de la mort. Je ne les appelais pas et j’en souffrais ; je les appelais et j’en souffrais aussi, peut-être même davantage. »

Oui, et quelque que soit la solution choisie, la distance se creuse.

DHH dit: à

@JJJ
Momol comme vous l’appelez releve aussi ,au titre de la mediocrité de la vie ménagère , d’avoir a dormir « auprès d’u homme vraiment nu »dans une replique d’Armande en generale censurée et absente dans les éditions scolaires(larousse et autres )

rose dit: à

DHH

Je plussoie à la première partie de votre commentaire.
Vous avez eu la liberté de travailler et en avez jouir.
Le regard des autres sur vous n’a pas occulté la satisfaction intellectuelle de la réussite à vos concours et les diverses missions que vous avez remplies.
En même temps, vous faites partie de ces femmes d’exception qui par leur engagement intellectuel et politique ont contribué à changer nos vies.
Et puis, vous avez raconté ici accomplir désormais avec délices la cuisine pour votre famille et retrouver plus tardivement le soin de l’on apporte aux siens.
Le bien-être offert par la mère de famille.
Sans être une ménagère, terme aucunement laudateur dans le vocabulaire usuel.

et alii dit: à

Sans être une ménagère, terme aucunement laudateur dans le vocabulaire usuel.
c’est vrai!
on dit toutefois « se mettre en ménage »
et un cadeau traditionnel aux mariés est « la ménagère »

et alii dit: à

Gilles Ménage, né à Angers le 15 août 1613 et mort à Paris le 23 juillet 1692, est un grammairien, historien et écrivain français.

Jazzi dit: à

« Merci Jzmn… ! »

De rien, c’est Jibé qui a fait tout le boulot, JJJ !

lmd dit: à

«… ah, nos aînés tant salués tant célébrés […] on découvrait qu’ils avaient fait de nous des héritiers sans testament, qu’ils avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits…»
Les valeureux amateurs, ou pro, des sciences humaines se souviennent-ils de Cheik Anta-Diop valeureux universitaire multicartes. Il bataillait contre les savants idéologues blancs qui refusaient d’admettre qu’homo sapiens sapiens est parti d’Afrique , il assurait que les égyptiens pharaoniques étaient des africains noirs, qu’ils ont établi les bases de la pensée grecque à travers leurs apports directs à la culture Mycénienne et que donc la pensée greco latine et occidentale a ces fondations en Afrique noire.
Il fallait pas lui raconter des histoires ; il disait que si dans les labos il y avait des nègres, l’histoire serait différente . Il développait des chapitres entiers sur le Mode de Production Asiatique, avec des bibliographies peines de savants soviétiques…
Je n’y ai pas vraiment cru, mais il avait la pèche et il donnait confiance en l’Afrique.

bouguereau dit: à

« Merci Jzmn… ! »

De rien, c’est Jibé qui a fait tout le boulot, JJJ !

t’es crédité baroz..jubé porte les valoches..

bouguereau dit: à

Je n’y ai pas vraiment cru, mais il avait la pèche et il donnait confiance en l’Afrique

zouzou adorait parler de l’ucad..t’es presqu’aussi tarte que damien keupu havec son ironie a la jankélévitch..povre janké

bouguereau dit: à

Vous avez eu la liberté de travailler et en avez jouir.
Le regard des autres sur vous n’a pas occulté la satisfaction intellectuelle de la réussite à vos concours et les diverses missions que vous avez remplies.
En même temps, vous faites partie de ces femmes d’exception qui par leur engagement intellectuel et politique ont contribué à changer nos vies.

..rose te la remplit fastoche ta bouteille de gaz jubé..

bouguereau dit: à

Je n’y ai pas vraiment cru, mais il avait la pèche et il donnait confiance en l’Afrique

luniversité netaniaou à jéruzalème..même pas peur

D. dit: à

Certains rois et reines d’Égypte étaient noirs, c’est unce certitude.
Ramses II avec ses cheveux roux ne l’était pas, autre certitude. Troisième certitude : les cheveux roux étaient à son époque assez courants en Palestine et quasi inexistants en Egypte.

et alii dit: à

L’histoire conventionnelle a-t-elle nié la contribution de l’Afrique noire à la civilisation de l’Égypte antique ? Toutânkhamon était-il noir, aux cheveux crépus ? La polémique continue. Et pourtant, là, est tout l’enjeu du nouvel ouvrage, de Juliette Smeralda Cheveux d’appoint. L’auteure s’inscrit dans les travaux du grand historien sénégalais, Cheikh Anta Diop.
https://information.tv5monde.com/video/toutankhamon-pharaon-noir-aux-cheveux-crepus

et alii dit: à

le livre d’une sociologue martiniquaise Juliette Sméralda intitulé : Peau noire, cheveu crépu : l’histoire d’une aliénation , que l’on peut traduire par : Peau noire, cheveux crépus : l’histoire d’une aliénation .

OZYMANDIAS dit: à

Pharaons nubiens. Pas africains.

Jazzi dit: à

Par Salomon, vous avez oublié de rappeler que l’empereur Haïlé Sélassié était juif, et alii !

Soleil vert dit: à

L’article de Passou (suite)

J’ai relevé dans l’étude de M Orban, l’extrait d’un courrier d’André Schwarz-Bart qui appelle à prendre de la hauteur sur cette notion de plagiat.

« Quant à l’utilisation faite du « Dernier des Justes », elle ne me gêne en aucune manière. Comme je l’ai dit à Monique Nathan, le jour de la réception du livre et de ta lettre, 7 août dernier, j’ai toujours vu mes livres comme des pommiers, content qu’on mange de mes pommes, et content qu’on en prenne une, à l’occasion, pour la planter dans un autre sol. À plus forte raison, suis-je profondément touché, bouleversé, même, qu’un écrivain noir ait pu prendre appui sur le « Dernier des Justes » pour faire un livre tel que Le devoir de violence. Ainsi donc, monsieur Ouologuem n’est pas mon débiteur, mais moi, le sien. Tout ce que je regrette, c’est qu’il n’ait pas jugé utile de m’adresser jamais le moindre mot.

Cela m’a rappelé ma découverte des poèmes du Sénégalais Birago Diop. En dehors des célèbres « Souffles » ou « Le Chant des Rameurs », on trouve des poèmes inspiré par le plus pur symbolisme hexagonal:

« Un sanglot qui se brise
Meurt dans un champ de lilas,
Une chimère exquise
Laisse mon cœur bien las
… »

A l’heure des tentations terroristes et fanatiques qui menace vos territoires, écrivains maliens, sénégalais ou d’ailleurs lisez nous, copiez nous, plagiez nous !

et alii dit: à

de l’intérêt de lire les dates,chiffres,
Gilles Ménage, né à Angers le 15 août 1613 et mort à Paris le 23 juillet 1692
L’œuvre littéraire et linguistique de Gilles Ménage : une complémentarité intertextuelle exceptionnelle
Isabelle Turcan
https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques-2015-3-page-123.htm
 » 1694 de son Dictionnaire étymologique, ou Origines de la langue françoise [1]
[1]
I. Leroy-Turcan et T. R. Wooldridge (éd.), Gilles Ménage…. Dès 1993, une première réflexion [2]
[2]
I. Turcan, « Gilles Ménage (1613-1692), philologue… m’a permis d’ouvrir à propos des travaux de cet auteur le débat sur les liens étroits qu’entretiennent la langue et la littérature et qui s’inscrivaient dans le contexte des rivalités entre Anciens et Modernes. Or Ménage, tout en revendiquant son statut d’Ancien par son goût de l’histoire des textes anciens, sa connaissance des langues de l’Antiquité et sa pratique de commentateur de textes littéraires variés, anciens et modernes, s’est affirmé implicitement par ses pratiques linguistiques et comparatives comme un Moderne avant la lettre. »

et alii dit: à

une fixette peut être haineuse:elle n’en est pas plus à propos, serait-ce celle d’ un prof sociologue défenseur de l’homomachin truc sur laRDL

renato dit: à

« Un des modèles d’expansion reposant sur l’ADN mitochondrial. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_planétaire_de_l%27Homme_moderne#/media/Fichier:World_map_of_prehistoric_human_migrations.jpg

Le Pôle Nord est au centre.
Les chiffres sont les millénaires avant le présent.
Africain, L, L1, L2, L3, L3 ;
Proche-Orient, J, N ;
Europe du Sud, J, K ;
Généralement Européen, H, V ;
Europe du Nord, T, U, X ;
Asiatique, A, B , C, D, E, F, G (M est composé de C, D, E et G) ;
Amérindiens : A, B, C, D, et parfois X

puck dit: à

Damien : « Ce blog de Passou, dans l’idéal, devrait ressembler à cela. Je dis bien « devrait ». Un peu d’ironie »

cher Damien, je sais pas pourquoi mais je pense que l’ironie c’est pas trop votre truc, me semblez plutôt un psychorigide à l’esprit étriqué et le cul serré prêt à balancer de l’anathème sur toutes les têtes genre « charia » ?

d’ailleurs comme la plupart sur ce blog : tous des culs serrés sans la moindre once d’humour…

me trompe-je ?

puck dit: à

Damien je dis ça parce qu’il fallait é » de la sourate 46 dit vraiment, même très très con.

et alii dit: à

« déménager » en argot veut aussi dire « perdre l’esprit », « être fou »

puck dit: à

je récapépète :

Damien je dis ça parce qu’il fallait être très con pour aller chercher ce que le verset 23 de la sourate 46 dit vraiment, même très très con.

regardez si c’est pas dans le verset 46 de la sourate 23 traduit par Claro.

puck dit: à

et alii dit: à

« déménager » en argot veut aussi dire « perdre l’esprit », « être fou »
 »

exact !!!

vous êtes hyper fortiche !

vous avez encore droit à une bonne réponse pour gagner le gros lot ! à savoir un magnifique service de table en porcelaine de Limoges que vous pourrez faire voler dans votre cuisine pour les scène de ménage.

puck dit: à

« Amérindiens : A, B, C, D, et parfois X »

incroyable !

on a 3 amérindiens sur le blogapassou : D., B et X !

puck dit: à

et alii dit: à

Phénoménologie des identités juive et noire
 »

où l’on voit que le mot « phénoménologie », à la mode, est employé à toutes les sauces.

« phénoménologie de l’identité » : ça ne veut rien dire du tout ! à moins de ne pas savoir ce qu’est la phénoménologie ni l’identité.

puck dit: à

en fait le mot « phénoménologie » est une invention de la philo continentale qui, ne voulant surtout pas utiliser de mot provenant de la philo anglo saxonne, s’est refusée à employer les mot « empirisme » et « pragmatisme ».

autrement dit c’est un foutage de tronche comme les philosophes savent bien en faire.

puck dit: à

quand Zemmour parle d’identité française il se fait allumer. par contre on peut parler d’identité juive, noire, amérindienne sans aucun risque.

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

Gilles Ménage (1943-2017) fut un bien haut fonctionnaire
 »

vous avez oublié particule ! c’est Gilles de Ménage !

et son père s’appelait Arsène.

renato dit: à

Comment ne pas être d’accord avec Philip Roth lorsqu’il dit que l’identité commence là où s’arrête la pensée ?

bouguereau dit: à

et si sarreter dpenser c’est mon identité..c’est mon droâ quil dit keupu

bouguereau dit: à

en fait le mot « phénoménologie » est une invention de la philo continentale qui, ne voulant surtout pas utiliser de mot provenant de la philo anglo saxonne, s’est refusée à employer les mot « empirisme » et « pragmatisme »

..non..outre que ce distinguo anglosaxon/continental est une invention didentité d’imbéciyes..et c’est bien leur droâ

bouguereau dit: à

quand Zemmour parle d’identité française il se fait allumer. par contre on peut parler d’identité juive

y’a transfert duconno..les juifs par effet d’himbéciyité au cube se font passer pour les superblancs globaux qu’il dirait kabloom..y font se déboutonner les caucasiens en viktor qu’il dirait dirfilou..tout bénèf

Patrice Charoulet dit: à

RACISME

« Qu’est-ce que le racisme ? Toute doctrine qui fait dépendre la valeur des individus du groupe
biologique, ou prétendu tel, auxquels ils appartiennent. » (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Quadrige, PUF, p.1079)

bouguereau dit: à

..lepen se fait décolorer les chveux..se met un bandeau de viking..se gomine au subjonctif et y se fait faire minabe par un tarvenu nain djardin qui dit « tout ça mon ami c’est du détail..limportant mon colon c’est que maréchal me voilà..’

bouguereau dit: à

(André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Quadrige, PUF, p.1079)

ça charoulais c’est un peu du pédigré sacrénom..à la bouchrie sanzo c’est 100% bio avec persil dans les oreilles..c’est pas dans tes moyens

Damien dit: à

« Damien je dis ça parce qu’il fallait être très con pour aller chercher ce que le verset 23 de la sourate 46 dit vraiment, même très très con. » puck

C’est un réflexe de quelqu’un de cultivé, qui a l’habitude des livres et de l’étude. Ce qui est idiot, par contre, c’est d’inventer de fausses citations, dont il est aisé de trouver la source. J’ai simplement pris mon exemplaire du Coran, pour savoir si par miracle j’en aurais répété un verset sans le savoir. Cela aurait été étonnant, comme de me faire passer pour un musulman ; d’ailleurs, dans votre petit jeu, il y a manifestement du racisme antimusulman. Vous devez voter pour Le Pen, vous. Du reste, lorsque je lis vos commentaires ineptes, comme depuis hier, je n’ai plus envie de venir sur ce blog, sauf pour lire les excellentes chroniques de Passou. puck, pour moi, si j’étais peu charitable, je dirais que vous êtes une raclure de bidet, c’est pourquoi je m’arrêterai là, sans évoquer davantage les tristes cas de Mme Sasseur et de celle qui lit Proust en diagonal, en sautant des passages, elle se reconnaîtra. Adieu, bande de zigotos, et bon courage à Paul Edel, homme responsable et respectueux de la littérature, lui.

D. dit: à

J’ai regardé en replay le débat Zemmour – Mélenchon qui a eu lieu il y a quelques jours sur BFM TV.

Ce n’était guère passionant. Zemmour s’est parfois retrouvé en difficulté sur deux ou trois contradictions. Il faudrait qu’il retravaille cela.
Mélenchon était en mode zen, assez éteint, plein de bonnes intention humanistes (le siècle des lumières
bla bla bla) d’une naïveté confondante au vu de l’évolution géopolitique actuelle.

B dit: à

M. Mbougar Sarr enferme, dans ce discours, plus qu’il ne libère, et fige dans une utopie, en ne les faisant pas vivre, des liens entre les vivants.

MS, ce que vous ramenez du blog de M MS fait presque de nous tous des exilés, exilés du paradis de l’enfance par exemple. Je pensais il y a quelques jours qu’il était plus facile de vieillir ensemble que de réunir deux vies depuis longtemps disjointes, deux esprits et deux corps. Pour l’esprit peut être est il plus facile de comprendre, d’accepter son évolution, ses révolutions et pour le corps comment même si soi même on est éprouvé par le temps qui en plus d’être passer a interdit une évolution conjointe, comment l’appréhender comme un objet aimable alors qu’il l’est beaucoup moins jusqu’à plus du tout. Cela dépend aussi du temps où l’on a raté le train, plus ou moins lointain .

B dit: à

D, il doit se préparer aux olympiades, c’est un petit trot d’essai.

Marie Sasseur dit: à

Tiens donc, edel qui se prend un scud chaque fois qu’il vient troller ici , envoie maintenant ses vieilles universitaires transgenres, en chaleur.
Pfff.

Zut au moment où je viens de traverser le Trieves dans l’autre sens…

cette vielle conne de petitix signe damien maintenant ?

Et elle a lu Bolano réécrit par un disciple qui a besoin d’un maître à penser ?

Si j’ai un conseil à donner à MMS, qu’il se barre vite vite de l’EHESS.
A son âge il a autre chose a prouver.

Marie Sasseur dit: à

cette vielle conne de petitix signe damien maintenant ?

Et elle a lu Bolano réécrit par un disciple qui a besoin d’un maître à penser ?

Si j’ai un conseil à donner à MMS, qu’il se barre vite vite de l’EHESS.
A son âge il a autre chose a prouver.

B dit: à

Pourtant,il a l’air tout à fait autonome. Pour les matières artistiques, comme on revenait sur l’emploi des citations en littérature, on remarque qu’elles existent aussi au cinéma et d’une manière générale je me demande s’il est possible de se défaire de toutes influences et empreintes quel que soit le domaine où le processus créatif intervient. Les influences surement plus facilement accessibles pour les arts visuels ou peut être est ce parce que je ne possède pas une culture littéraire suffisante pour repérer ce qui vient d’un autre.

et alii dit: à

puck
Phénoménologie des identités juive et noire
Abdoulaye Barro
lisez-vous bien qui a écrit « phénoménologie…… »meci!

et alii dit: à

excuses merci

Dino Saluzzi dit: à

Je me suis laissé tenter par le commentaire élogieux de M Assouline (aussi par ceux de Pierre Benetti dans En attendant Nadeau et Camille Laurens dans Le Monde) du roman de Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes et après lecture j’ai la désagréable impression d’avoir lu un « remake groupé » des deux romans de Bolaño, Les détectives sauvages et 2666: mix des mêmes personnages (la vieille poétesse, l’arcimboldi africain, les romans aux titres définitifs), même structure éclatée, mêmes arguments, même présentation sous forme de journa daté, etc… Par ailleurs, les rencontres Gombrowicz/Sabato prêtent à rir. Petit détail aussi , Gombrowicz n’est jamais retourné en Argentine après son séjour berlinois (peut-être c’est une invention voulue de l’auteur et alors autant pour moi). Hommage à Bolaño, certes, mais de là à en faire un chef-d’oeuvre… Une chose me semble pourtant juste, sa vision critique de la critique littéraire franco-parisienne.

et alii dit: à

puck, je n’avais pas compris que la RDL ETAIT UNE ENTREPRISE DE DIVERTISSEMENT DONT VOUS ETIEZ LE GUS.
bonsoir

et alii dit: à

B CITATION/
Notre héritage n’est précédé d’aucun testament.
62° feuillet d’Hypnos de René Char

Jean Langoncet dit: à

Putain le bouge …

et alii dit: à

Dans la préface de son ouvrage, La crise de la culture, Hannah Arendt cite d’emblée cet aphorisme de René Char: «Notre héritage n’a été précédé d’aucun testament».

et alii dit: à

Fils d’un marabout également commerçant, le jeune Oumar Ly découvre la photographie lorsqu’un inconnu le prend en photo alors qu’il vend des légumes aux militaires français installés à Podor au Sénégal. Fasciné par le procédé, Oumar économise et fait bientôt l’acquisition d’un Kodak Brownie flash d’occasion pour 1500 CFA. Il se forme auprès d’un voisin, Demba Assane Sy, qui exerce en tant que photographe parallèlement à sa profession d’infirmier. Grâce à l’indépendance du Sénégal, Oumar Ly est embauché par l’administration pour sillonner la brousse et faire des photos d’identité. En 1963, il inaugure le Thiofy Studio, premier studio photo de la région qui devient très vite le lieu à la mode où le Tout-Podor vient se faire tirer le portrait. Les affaires seront florissantes jusqu’à l’arrivée du Photomaton, de la couleur puis du numérique. Disparu en 2016, Oumar Ly verra cependant son talent reconnu de son vivant avec une première exposition à Dakar en 2009 suivie la même année par une participation aux Rencontres africaines de la photographie à Bamako. La rétrospective présentée par la galerie lyonnaise Regard Sud rend hommage à un corpus d’archives uniques qui témoignent de la vie quotidienne des populations vivant dans la vallée du fleuve Sénégal.

et alii dit: à

 » Paul Verlaine : «O qui dira les torts de la rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou/ Nous a forgé ce bijou d’un sou/ Qui sonne creux et faux sous la lime ?» Et Verlaine de mettre fin à son poème avec ce constat mal compris et source d’une formule qui a alimenté un vaste malentendu : «Et tout le reste est littérature».

renato dit: à

Il y a quelques jours de là Le Temps titrait « Eric Zemmour, candidat des médias français » et ce n’est pas faux, car sauf quelques rarissimes cas, le journalisme politique mondiale patauge dans une impressionnante palude fait de peu de culture politique et de beaucoup de poncifs. Donc, les journalistes nous ont déjà servi un Grand-Blond-pas-Comique-du-Tout et maintenant se jettent comme des charognards sur un Éditorialiste-Qui-se-Veut-Kultivé. Enfin, pourquoi fignoler ? ils ont toujours une excuse pour ne pas réellement parler de politique, mais ils feraient n’importe quoi pour un brin d’audience.

puck dit: à

Damien dit: à
C’est un réflexe de quelqu’un de cultivé, qui a l’habitude des livres et de l’étude. Ce qui est idiot, par contre, c’est d’inventer de fausses citations, dont il est aisé de trouver la source. J’ai simplement pris mon exemplaire du Coran(…)
 »

parce que vous pensiez que dans le Coran vous alliez vraiment trouver un passage qui dit : « Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »

et vous vous dites cultivé ?

cultivé au point d’afficher le plus profond mépris pour ceux que vous n’estimez pas être cultivés ?

la culture mon ami c’est savoir prendre uen considération que sur cette terre il y a des gens qui n’ont pas les ressources pour lire autant que vous et faire de hautes études comme vous !

sans autant mépriser ces gens-là espèce de tête de noeud que vous êtes !!!

mon Dieu quelle misère…

puck dit: à

bouguereau dit: à

y’a transfert duconno..les juifs par effet d’himbéciyité au cube se font passer pour les superblancs globaux qu’il dirait kabloom..y font se déboutonner les caucasiens en viktor qu’il dirait dirfilou..tout bénèf
 »

greubou sur ce point précis je suis tout à fait d’accord avec toi.

autant j’aime pas trop quand tu t’en prends aux nains de jardin, autant là-dessus nous sommes d’accord !

avec toutefois un petit bémol quand tu écris : « .y font se déboutonner les caucasiens en viktor qu’il dirait dirfilou »

bien que cela puisse encore se discuter.

Damien, comme vous pouvez le constater on peut aussi avoir des échanges tout à fait constructifs sur le blogapassou.

renato dit: à

une impressionnante palude > un impressionnant palude

Soleil vert dit: à

renato dit: à
Comment ne pas être d’accord avec Philip Roth lorsqu’il dit que l’identité commence là où s’arrête la pensée ?

Antoine Blondin, adepte des contrôles d’identité policières car  » si quelqu’un avait bien besoin d’une vérification d’identité, c’était moi.» …

puck dit: à

il faudrait parler de Zemmour d’un point de vue strictement phénoménologique.

à savoir se demander tout ce qu’il a fallu accumuler pour en arriver à un Zemmour.

en effet, la phénoménologie nous invite à toujours essayer de comprendre les choses en amont, sans toutefois les aborder de façon déductives, mais au contraire de façon inductive, à savoir de façon strictement empirique, je dirais même plus de façon liée à une certaine forme d’empirisme logique !

autrement dit juste se poser la question : pourquoi est-il là ? comment est-il arrivé là ?

comme dirait Marcel (pas Proust l’autre) il faut toujours aller en amont !

et là je vous mets tous au défi de me trouver la réponse !

puck dit: à

renato dit: à
Comment ne pas être d’accord avec Philip Roth lorsqu’il dit que l’identité commence là où s’arrête la pensée ?
 »

d’où l’imbécilité de parler d’une « phénoménologie de l’identité »

une expression qui ne veut rien dire du tout !

Marie Sasseur dit: à

et alii dit: à

je n’arrive pas à copier « son blog » ; désolée !

Ça ne marche que sur un smartphone.
Et j’ai donc choisi pour vous cet extrait , sur le dernier billet du blog de M. Mbougar Saar, pour répondre à cette phénoménologie des identités juive et noire, ce qui est intellectuellement une grivelerie, une escroquerie, bref.

« A quoi est-ce que je sers, si ce que je fais n’est pas compris par la grande majorité de mon peuple ? A quoi est-ce que je sers, si ce que je tente de dire n’intéresse pas nombre de mes compatriotes ? A quoi suis-je utile, si je ne parviens ni à comprendre mon peuple, ni à me faire comprendre de lui, au moment où j’ai besoin de lui et lui, peut-être, de moi, comme écrivain ? Voilà, formulées, ma tragédie. Voilà les mots du malentendu. Ils vont au-delà de la seule question de la langue, qui n’en est qu’un affleurement. J’aurais tout aussi bien pu écrire en sérère ou wolof que l’écart resterait entier. Il y a évidemment les questions d’accès au livre, de coût du livre, de problèmes structurels du système scolaire, de politiques culturelles réelles mais insuffisantes pour la promotion du livre.

Je ne nie aucune de ces questions, mais je dis que la source de mon malentendu avec mon peuple ne se trouve pas là. La vérité est que nous ne parlons pas la même langue. Je le dis sans désespoir ni résignation pour cette raison-ci : je me sais pris, comme écrivain, dans une solitude que je sais malgré tout irrémédiable, et que je veux peut-être telle. La tragédie dont je parle est plus fondamentale ; peut-être même est-elle nécessaire : bien que je le désire, mon peuple et moi ne nous comprendrons pas. Notre incompréhension semble archaïque, séminale et irrémédiable, du fait même que je sois écrivain. Et je doute que l’esprit suprême des traducteurs, même s’il s’incarne en un homme nommé Souleymane Bachir Diagne, puisse nous amener à nous comprendre. Je ne crois plus aux écrivains qui exprimeraient l’âme entière de leur peuple ; je ne crois plus à la stature de l’écrivain national, habité par la conscience de tous les siens ; la réalité de mon peuple est trop éclatée et contradictoire pour que je puisse l’embrasser, en exprimer les aspirations. »

Alors là mon bonhomme, tu te goures au-delà de ce qui est exprimable.

Et cette  » solitude » de POSEUR incompris ne ravira que les pseudo-intellectuels parisiens des facs de sossio.

Un professeur, tout ce qu’il y a de plus Africain, qui sait ce que pourrait apporter le wolof, ou le sérère, tous ces langues qui portent en elles des concepts que la philo occidentale n’aura jamais maîtrisés, a pu écrire : : l’individualité est une unité finie qui se découvre toujours dans une relation avec d’autres. »(…) ce qui importe c’est le lien qui en résulte ( de la solidarité) entre les hommes qui se reconnaîtront une identité de sort »

Il faudrait développer sur le savoir traditionnel, que MMS semble avoir laissé pour lettre morte…

Mais ce n’est pas le lieu.
Et je suis fatiguéeeee.

et alii dit: à

merci Marie

et alii dit: à

L’itinéraire de Souleymane Bachir Diagne méritait bien qu’il le raconte, à sa façon fine et limpide, pour renouer les fils entre le Sénégal, où il a grandi dans une lignée de lettrés musulmans qui croyaient à l’école et auxquels il est resté fidèle ; la France, où il fut le premier Sénégalais à entrer à Normale sup’ en philo, formé par Derrida et Althusser ; enfin, les États-Unis où, dit-il, il fut confronté pour la première fois directement à la question de la race et où, finalement, il fait carrière à Columbia. Il renoue surtout l’écheveau de sa pensée entre passion pour « l’algèbre de la logique », foi soufie et philosophie de l’islam, rencontre avec l’élan vital de Bergson et revivification de la pensée religieuse avec le poète indien Mohamed Iqbal, et longue discussion avec Léopold Sédar Senghor sur « la philosophie africaine », notion qu’il critique… Esprit universel, Diagne défend plus que jamais un « universel latéral » cher à Merleau-Ponty, qui fasse place à la pluralité. Il a fait sien l’« ubuntu » de Nelson Mandela, qu’il traduit par « faire humanité ensemble ». Son récit, passionnant, mêle ses souvenirs aux questions philosophiques qui l’accompagnent, à commencer par celle de l’identité, qu’il ne conçoit que dans le devenir. « L’être-au- »
https://www.philomag.com/livres/le-fagot-de-ma-memoire

puck dit: à

première piste phénoménologique : Zemmour et/ou la fin de la conscience politique.

en effet Zemmour donne l’impression d’aborder des questions politiques ou de façon politique dans une société que pensait s’en être débarrassée et où les questions politiques étaient ramenées à des objets d’ordre budgétaires ou comptables gérés par des gestionnaires technocrates.

d’où, d’une part cet effet brutal d’intrusion de la politique dans une société dépolitisée, et d’autre part la difficulté des politiques à contrer les enfonçages de portes ouvertes racistes et identitaires de Zemmour.

et alii dit: à

C’est en étudiant le penseur musulman Mohamed Iqbal que Souleymane Bachir Diagne a redécouvert Bergson.

« À mon arrivée à Paris, j’avais des inquiétudes, car c’était la première fois que je vivais en dehors du Sénégal. Mais le lycée Louis-le-Grand était international et, au fond, nous venions tous d’ailleurs. Certains « provinciaux » étaient dans le même cas que moi. Je fréquentais les cercles communistes, je faisais partie de l’équipe de foot… autant de réseaux de socialisation qui m’ont vite intégré à une communauté. Je suis entré à l’École normale supérieure en 1977. J’étais alors le seul élève venu d’Afrique sub­saharienne et musulman.
https://www.philomag.com/articles/souleymane-bachir-diagne-bergson-ma-aide-penser-un-islam-ouvert

et alii dit: à

Souleymane Bachir Diagne : Peut-être bien, en effet ! Aussi loin que je me souvienne, et aussi loin que les souvenirs de mes parents remontent, j’ai toujours adoré danser. Tout petit, j’aimais le rythme, je pouvais me donner en spectacle en oubliant tout dès que les tambours se mettaient à jouer. Étudiant à Paris, je passais des nuits à danser dans les boîtes, principalement au Palace, où nous nous retrouvions souvent avec mes amis. J’ai toujours été frappé par une scène de la tradition, dans l’histoire de l’islam, où Jafar, le cousin de Mahomet, danse autour du prophète en lui racontant qu’il avait vu pareille danse autour du souverain d’Abyssinie pour exprimer par le corps la joie que l’on éprouve à être gratifié par lui. Et en effet, danser est la meilleure manière d’exprimer la joie que l’on porte, car la joie, essentiellement, est ce qui met en mouvement. Ce n’est pas seulement exprimer la joie mais la faire naître, de la même manière que sourire à quelqu’un fait naître son sourire en retour. J’ai petit à petit donné sens au plaisir que j’éprouve à danser. Comme si j’avais acquis une intelligence cinétique du monde. Dans les cosmologies traditionnelles, telles que les raconte Léopold Sédar Senghor, chaque chose et chaque être est une force – et les forces se distinguent par le rythme. Vous êtes un rythme particulier, je suis un rythme particulier, et si nous sommes bien en phase, c’est que nos rythmes s’accordent. J’adore cette idée d’un monde de rythmes, où tous les êtres seraient des rythmes et où
https://www.philomag.com/articles/souleymane-bachir-diagne-je-plaide-pour-une-intelligence-cinetique-et-universelle-du

puck dit: à

alors déjà la gauche n’existe plus, elle s’est perdue dans sa dialectique de l’histoire entre son anti colonialisme suivi de l’accueil de tous les anciens colonisés quand ces derniers étaient enfin décolonisés, et ça c’est juste des incohérences sur la phénoménologie de l’histoire qui ne pardonnent pas sur le long terme quand on en arrive à une France divisée entre ceux qui pensent que Benzema a bien le droit de ne pas chanter la Marseillaise et ceux qui pensent le contraire en se disant que s’il était resté au bled il serait jamais devenu la star du Réal de Madrid qu’il est…

et Zemmour surfe sur ces incohérences de la phénoménologie de l’esprit politique français.

puck dit: à

ouai plutôt que se pencher sur Bergson les intellectuels africains feraient mieux de se pencher sur la corruption et la spoliation des richesse qui gangrènent leurs pays.

et nous aussi d’ailleurs.

cela dit lire Bergson c’est bien aussi.

puck dit: à

c’est le même qu’a écrit un truc sur la phénoménologie de l’identité ?

pas étonnant s’il a lu Bergson : son dada c’était la phénoménologie existentielle…

mon Dieu quelle misère…

puck dit: à

si c’est le même c’est fortiche parce que passer de la phénoménologie existentielle à la phénoménologie de l’identité c’est plutôt cool comme projet.

limite ça donnerait envie de se remettre à lire.

Marie Sasseur dit: à

De choses et d’autres, j’ai voulu savoir quelles régions d’Afrique n’avaient pas été colonisées.

C’est surprenant.

« Entre 1890 et 1914, la soi-disant «ruée vers l’Afrique» aboutit à la colonisation rapide de la majeure partie du continent africain par les puissances européennes. En 1914, environ 90% de l’Afrique était sous contrôle européen. Cependant, en raison de leur emplacement, de leur économie et de leur statut politique, l’Éthiopie et le Libéria ont évité la colonisation. »

https://www.greelane.com/fr/sciences-humaines/histoire-et-culture/countries-in-africa-considered-never-colonized-43742/

puck dit: à

« En 1914, environ 90% de l’Afrique était sous contrôle européen. »

si ça peut vous rassurer en 2021 c’est à peu près pareil, avec le chinois et les américains en plus.

puck dit: à

« l’Éthiopie et le Libéria ont évité la colonisation »

juste qu’ils doivent pas avoir de ressources naturelles.

D. dit: à

Je viens d’être averti en songe qu’une explosion nucléaire vient d’avoir lieu, vers 20h 05 heure française. Je ne sais pas où mais c’est une certitude.

puck dit: à

posez-moi directement vos questions ça vous évitera des heures de lecture inutiles.

puck dit: à

sûr que si au moment de la décolonisation la France en avait profité pour annexer la péninsule arabique maintenant on serait les rois du pétrole.

puck dit: à

si ça se trouve on aurait même pu acheter Lionel Messi avec nos sous.

puck dit: à

pour le faire venir à Marseille.

puck dit: à

D. dit: à

Je viens d’être averti en songe qu’une explosion nucléaire vient d’avoir lieu, vers 20h 05 heure française. Je ne sais pas où mais c’est une certitude.
 »

n’importe quoi ! c’est juste un fragment de comète qui vient de s’écraser en Mongolie orientale !

le reste de la comète va s’écraser dans 6 heures, elle fait 14 kms de diamètre, soit 2 fois plus grosse que celle qui a causé la fin des dinosaures.

D. son impact va générer des vents violents d’une température de 600° Celsius qui va détruire 85% de toutes les espèces organiques vivant sur terre, seuls quelques oiseaux, Macron et moi (pour mes compétences en séquençage) qui allons avoir le temps de nous réfugier dans un hangar à 200 mètre de profondeur situé au mont Verdun avec un nécessaire de survie de 9 mois (le temps qu’il faut pour que la planète revienne à une température viable) vont survivre.

adieu mon frère !

D. dit: à

Puck, aimes-tu le chou-fleur ?

rose dit: à

Souleymane Bachir Diagne : Peut-être bien, en effet ! Aussi loin que je me souvienne, et aussi loin que les souvenirs de mes parents remontent, j’ai toujours adoré danser. Tout petit, j’aimais le rythme, je pouvais me donner en spectacle en oubliant tout dès que les tambours se mettaient à jouer. Étudiant à Paris, je passais des nuits à danser dans les boîtes, principalement au Palace, où nous nous retrouvions souvent avec mes amis. J’ai toujours été frappé par une scène de la tradition, dans l’histoire de l’islam, où Jafar, le cousin de Mahomet, danse autour du prophète en lui racontant qu’il avait vu pareille danse autour du souverain d’Abyssinie pour exprimer par le corps la joie que l’on éprouve à être gratifié par lui. Et en effet, danser est la meilleure manière d’exprimer la joie que l’on porte, car la joie, essentiellement, est ce qui met en mouvement. Ce n’est pas seulement exprimer la joie mais la faire naître, de la même manière que sourire à quelqu’un fait naître son sourire en retour. J’ai petit à petit donné sens au plaisir que j’éprouve à danser. Comme si j’avais acquis une intelligence cinétique du monde. Dans les cosmologies traditionnelles, telles que les raconte Léopold Sédar Senghor, chaque chose et chaque être est une force – et les forces se distinguent par le rythme. Vous êtes un rythme particulier, je suis un rythme particulier, et si nous sommes bien en phase, c’est que nos rythmes s’accordent. J’adore cette idée d’un monde de rythmes, où tous les êtres seraient des rythmes et où »

Et alii

J’ai vu mon amie algérienne danser et c’est comme une ondulation souple, magnifique et extrêmement séductrice.
J’ai eu vu mon amie africaine danser et même en sortant des poncifs, c’est une vraie passation du rythme de la terre mère au corps africain.
Et il ne s’agit plus dès lors de séduction ou d’ondulation, mais bien de connections directe d’un élément vital à un autre bien directement branchés.
Et qui ne s’est pas senti ridicule, voire honteux de danser au côté d’un/e africain/e ?

Merci et alii de votre article passionnant.

puck dit: à

D. désolé pas trop envie de parler de chou fleur avec quelqu’un qui ne met pas de lait pour enlever l’acidité de ses endives.

puck dit: à

les africains ne savent pas que danser !

c’est vrai ça ! à force d’insister sur la danse par ci la dans par là ça finit par faire penser à la fable ‘la cigale et la fourmi’.

D. dit: à

Tu me déçois, Puck.

D. dit: à

Je ne plaisante pas avec cette explosion nucléaire. 20h 05 heure française aujourd’hui. Un songe. Aucun doute possible. Par contre je ne sais pas où.

puck dit: à

D. dit: à

Tu me déçois, Puck.
 »

j’y crois pas ! c’est toi qui met pas de lait pour faire cuire tes endives et c’est moi qui te déçois ? en balançant des trucs du genre y’a pas d’acidité dans l’endive !

commence donc par balayer devant ta porte et reconnaitre tes erreurs et ensuite on parlera de chou fleur ! peut-être.

puck dit: à

D. tu sais quoi ? la chance que tu as c’est qu’il n’y a pas de livre pour cette rentrée qui parle de la cuisson des endives ! sinon passou aurait faire une critique de ce livre et là tu ferais moins le malin ! mr je mets pas de leit pour faire mes endives !

tout le monde met du lait pour faire cuire les endives !!!

Janssen J-J dit: à

Voici le résumé du film Dune (de Denis Villeneuve) pour ceux qui, en RDL, ne l’auraient pas encore vu…

(Dans un futur lointain de l’humanité, le Duc Leto Atréides reçoit de l’Empereur Shaddam IV le fief de la très profitable et très dangereuse planète désertique Arrakis. Également connue sous le nom de « Dune », cette planète est la seule source de la substance la plus précieuse de l’Imperium, « l’Épice », une drogue qui prolonge la vie humaine, immunise contre les poisons et procure des facultés mentales surhumaines. L’Épice rend notamment possible la navigation interstellaire, base de toute l’économie impériale. Bien que Leto sache que cette opportunité est un piège complexe tendu par ses ennemis, il emmène avec lui sa concubine Bene Gesserit, Dame Jessica, son jeune fils et héritier Paul et ses soldats les plus fiables sur Arrakis. Leto prend le contrôle de l’extraction d’Épice, rendue périlleuse par la présence de vers de sable géants qui attaquent toute source de vibrations. Mais, après une trahison amère, Paul et Jessica arrivent jusqu’aux Fremen, le peuple autochtone d’Arrakis qui vit dans le désert profond de la planète. Les Fremen sont dans l’attente du Mahdi, le messie qui suscitera le soulèvement et les libérera de l’oppression de l’Imperium).
Pourmapar, je m’y suis un peu ennuyé, même si les vers de sable nous jettent de la poudre aux yeux… J’ai reconnu la voix de Charlotte Rampling, mais pas reconnu le comédien Javier Bardem. Je pense que je n’irai pas voir la suite, c’est plus trop de mon âge. Je me demande si D. n’a pas accès à l’Epice, de temps à autre pour nous pronostiquer quelque explosion nucléaire à venir chez les Fremen…
Bàv,

Jazzi dit: à

Il y a une suite de prévue, JJJ ?

x dit: à

¡caramba! Encore raté…

On se demande bien quelle analyse stylistique, thématique et/ou comportementale pourrait conduire à me confondre avec « Damien » (qui présente en revanche bien des ressemblances avec « jean jacques » / « Ozymandias »).
Pour info : je signe uniquement « x » (petite x) sur la RdL depuis des années.

Quelques éléments bibliographiques à propos du plagiat :
— Michel Schneider, Voleurs de mots Essai sur le plagiat, la psychanalyse et la pensée (Galllimard, coll. « Tel »)
— Maxime Decout, Qui a peur de l’imitation ? (Minuit)
— Vincent Kaufmann, Dernières nouvelles du spectacle Ce que les médias font à la littérature (Seuil), notamment son chapitre 8 (pourquoi Barthes et Derrida se feraient aujourd’hui remonter les bretelles, le lien entre l’obsession du plagiat et le règne actuel d’une « néoscolastique néopositiviste »)
— Marie Darrieussecq, Rapport de police (P.O.L.)
— G. Genette, Palimpsestes La littérature au second degré (Seuil, coll. Poétique)
— Judith Schlanger, Le neuf, le différent et le déjà-là Une exploration de l’influence (éd. Hermann)

B dit: à

Alors là mon bonhomme, tu te goures au-delà de ce qui est exprimable.

Noire de pot, faut penser au contrôle technique. C’est pas bien d’enfumer ceux qui suivent dans la file. Nous ne connaissions pas vos origines mais apparemment vous en savez plus que les gens que leur appartenance questionne. Les sciences auscultes?

rose dit: à

Qu’il se pkaigne, Stefen Hawking, avec sa femme qui lui a fait trois gosses et a qui il a autorisé un amant.

rose dit: à

Qu’il se plaigne.
Et des femmes pour redonner la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds et le goût de la marche aux paralytiques, il y en a en veux-tu, en voilà.

rose dit: à

Les sciences auscultes ♥️👏🌞🌃☀️💪👍

rose dit: à

Noire de pot, c’est pas de peau.
Alors que blanche comme un linge, c’est balèze.

Marie Sasseur dit: à

Toutes mes excuses petitix.
Et ozzy dont on ne compte plus les pseudos transgenres, est un malade.

__________

Avec tout xa il est maintenant évident que je ne lirai pas ce bouquin de Mbougar Sarr.
Mais je vais commander celui de Ouologuem.

rose dit: à

Je me demande si D. n’a pas accès à l’Epice, de temps à autre pour nous pronostiquer quelque explosion nucléaire à venir chez les Fremen…
Bàv,

Je ne le sais pas. Ce bloggueur a d’immenses qualités et de gros défauts.
Je crois que l’Épice aide surtout à supporter le es trahisons amères, qui sont insupportables.
Et quand tu ne prends pas d’Épice, et bien tu peux avoir comme signes cliniques, ta langue qui s’emmêle dans ta bouche, qui fait un noeud, se recourbé où se plie, ou bien ta langue qui se met à gonfler et qui remplit ta cavité buccale.

Marie Sasseur dit: à

Pour tout dire, la narratologie sociologique made Paris, floutage « artistique  » ne m’intéresse pas.

Jibé dit: à

JJJ
vous résumez le film Dune, soit le livre de F Herbert-première partie, ce qui ne dit pas la beauté des images, ce qui en fait du vrai cinéma d’aventure, presque de fantasy en SF. La scène de la mort du duc Leto, couché nu au bout d’une table où trône son ennemi confit de graisse est un modèle du genre -pictural. Plan large magnifique. Beaucoup d’autres plans renvoient à de grands standards de la peinture d’ailleurs. On n’a pas droit à ces terribles combats d’une longueur incroyables par lesquels s’exprime la mauvaise SF mal filmée. Au contraire, quelques luttes emblématiques suffisent.
NB : Charlotte Rampling est sous une résille (un des meilleurs anti-âge) et, de fait, on ne reconnaît que sa voix.
La Méthode scientifique sur France culture a justement consacré un long développement à ce film, que j’ai entendu après l’avoir vu. J ne vous la conseille pas, histoire de ne pas prolonger votre supplice.
A plus, JJJ, bonne journée.

Jibé dit: à

incroyable (sans S)
nononnon

bouguereau dit: à

si vous voulez tout savoir..ya qules bites dans l’cul qui la branche térezoune..et c’est vachement interessant qu’il dirait dirfilou

Jibé dit: à

A Jazzi qui le demande: il y aurait une suite prévue. Si celui-ci « marche », because budget. En tout cas, le scénar de celui-ci s’arrête en plein désert, et en pleine incertitude.

bouguereau dit: à

son ennemi confit de graisse est un modèle du genre -pictural

si ça avait bodjo je dis pas..houhou un donald volant plein de pustule..et macron en pti couillon torse poil..ou..comment dire..épicétou

Jazzi dit: à

« Si celui-ci « marche » »

Seul film actuellement à avoir dépassé le million d’entrées, en France, Jibé !
JJJ doit être trop vieux dans sa tête pour apprécier ce que les jeunes, comme nous, goûtons encore…

Jibé dit: à

JJJ « Mon conseil : vous la déposez subrepticement devant la porte du parc à bouteilles de gaz, en allant faire le plein d’essence à votre prochaine sortie. »
C’est exactement ce que j’ai fait, au supermarché du coin, en partant en cours. Je pense que je n’étais pas seul à avoir ainsi procédé, quelques bouteilles errantes (et vide) étaient subreptices aussi, entre deux rangées cadenassées… Tu parles d’une gestion du recyclage!

Jibé dit: à

Jazzi, plus d’un million, alors il y aura une suite. Cool.

Jibé dit: à

« un donald volant plein de pustule »
eh non, bouguereau, ça c’est dans la version de Lynch. Faut savoir avant de causer.

bouguereau dit: à

..on a dit à baroz de sachéter un seau de popcorn grand comme la lessiveuse a manman pour monter dans le ranking à google.. »pour tout dire » qu’elle dirait térezoune

Marie Sasseur dit: à

Il faut également préciser que le Sénégal est toujours surreprésenté a l’akademie de paris, pour porter ambitieusement la voix de son maître.
La multitude de résidences secondaires de luxe de métropolitains français ne doit pas masquer une autre réalité.

bouguereau dit: à

eh non, bouguereau, ça c’est dans la version de Lynch

..lynch a eu de merveilleux insight sur le livre..qui est un sacamerde inbittable comme du hammet..mais inventer « des personnages » « crédible » avec leur décor c’est l’une des choses les plus difficile au monde aurait dit flaubert

Janssen J-J dit: à

Oui jibe, la beauté des images… ce qui allait sans dire… Et j’avoue que la scène de la mort de Leto avait tout d’une caravagesque… , peut-être un brin trop complaisante. J’étais bien impatient de voir comment il allait insuffler son poison délétère au graisseux… Ai jubilé tel un gamin…
Merci jibe d’avoir défendu ce film avec courage quand tout le monde a l’air d’en faire la fine bouche, alors que non, il y a du vrai boulot !… La musique et les bruitages, serait peut-être à redire… (par moment, des départs analogues aux fameux western spaghetti de S. Leone… l’avez-vous remarqué ?… ou ai-je halluciné audivitement ?). J’ai surtout compris que Charlotte R., -pas reconnue sous son voilage-… doublait sa propre voix en français, car je n’ai pas vu ce film en VO… – un moment rare et troublant… Il faut dire que j’en ai toujours un brin pincé pour elle et pour ses yeux gris perle… tels ceux la mystérieuse flamme de la reine Loana)…
Bonne journée… !

Jibé dit: à

JJJ
j’ai entendu Charlotte Rampling avec la même émotion que vous, mais en VO. J’en pince aussi, comment ne pas?
Bande son façon Sergio Leone, j’y ai pensé aussi, et même que c’était un clin d’oeil (une référence, pour dire mieux).
Les deux émissions de la Méthode Scientifique sont très intéressantes, croisant données scientifiques, cinéma et littérature (« Epice et tout » et « Le ver de trop », tels en sont les titres). Ca s’écoute fort bien en faisant autre chose de pas trop prise de tête.

bouguereau dit: à

Jazzi, plus d’un million, alors il y aura une suite. Cool

ça pue la sueur la démarque et le dollar durement gagné en postprod à la guéme ov srone..on se croirait sur amazone prime quil dirait lassouline

bouguereau dit: à

Bande son façon Sergio Leone, j’y ai pensé aussi, et même que c’était un clin d’oeil (une référence, pour dire mieux)

..le désert..il ont pas repris la bande à laurence de peur de faire 1000 myard de dollar pourissant au soleil à saddam..petit

Phil dit: à

courage…à la quatrième dose du faillezeur, le goût du popcorn dégage, les spetateurs retourneront voir Rampling en portier de nuit avec les yeux caves du Chalamet.

et alii dit: à

La France remporte ainsi son huitième Bocuse d’or après de nombreuses années de désillusions successives. La précédente victoire datait de 2013. « Je crois que l’on a su montrer un bon travail, on n’a pas voulu copier, on n’a pas fait comme, on a fait du made in France et aujourd’hui ça paye », a estimé le président de l’équipe de France, le chef doublement étoilé Serge Vieira, à l’issue de ce concours tenu sur deux jours avec 24 participants dans le cadre du Sirha, le grand rendez-vous mondial des professionnels de la restauration.

Janssen J-J dit: à

… Ce Chalamet, l’ai pas trouvé bien convaincant dans le rôle de paul, chère Léa ! @ l’Phil… ça y est, l’a été contaminé … par l’jmb /.//
C koi, un bocuzd’or ?

Phil dit: à

Les secrets du casting, dear JJJ. Reprenez une dose pop-corn, ça va tout de suite mieux. Puisqu’on vous dit que Charlotte Gainsbourg est la sœurette de Kirsten Dunst, Alles klar ! C’est dans la fin du monde, du Lard en tri.

Janssen J-J dit: à

… pas facile de rester sur la même onde qu’avec jmb. Essayons, à vue de nez en moins…
@ Puisqu’on vous dit que Charlotte Gainsbourg (celle qui Rampe ?)
@ est la sœurette de Kirsten Dunst (celles qui joue dans Melancholia et dans les filles du docteur March avec timotée c ?),
@ Alles klar ! (c’est clair !? allaou akbar !?)
@c ’est dans la fin du monde, du Lard en tri (Lars von Trier ?)
J’ai tout juste – hein, là.. fisse de Moïse ? Breaking the waves…, mon brave Baluseau.

bouguereau dit: à

..aquénaton positif au covid..houou le sphinx de kara walter..c’est vrai que les rousses ça pue quand y pleut qu’il dirait dédé

bouguereau dit: à

les yeux caves du Chalamet

on dirait un zémouroïde photoshopé pour vendre du channel aux texannes de plus de 80 kilos..a choisir je préfère tom hiddleston..pour vendre la wurst et les béhêm a anguéla c’est un peu plus du sérieux par votan

puck dit: à

greubou plaisante pas avec ça ! F. Herbert avait bien prédit les choses dans la mesure où aujourd’hui les vers de sable qui produisent l’épice gériatrique est une espèce en voie de disparition et personne ne sait comment on va réussir à les sauver dans la mesure où la couche d’ozone s’amenuise à grand pas.

le probèle est qu’aujourd’hui plus personne ne va dans le désert ! c’est passé de mode. Fut une époque où les groupes de pop, le Clezio et j’en passe allaient tous faire un pèlerinage dans le désert pour se ressourcer.

ahhh le Clezio… je crois que Herbert s’est inspiré d’un autre désert, mais qu’importe ! le Clezio contrairement à F. Herbert n’était pas psychanalyste et il s’intéressait pas à la théologie politique. Dune est en effet au croisement de la phénoménologie de l’écologie et la théologie politiquement correcte !

puck dit: à

Jibé a oublié de dire que Dune est aussi un éloge à l’esprit pionnier américain dans sa version interstellaire.

puck dit: à

ce livre a quand même été refusé par plus de 20 éditeurs américains, ce qui n’est pas rien.

sûr que c’est pas du Nabokov.

Damien dit: à

puck, vous m’avez convaincu ! La controverse est close.
Je lis un autre article sur Maria Pourchet, cela aiguise ma curiosité de lettré, d’amateur, ou de tout ce qu’on voudra, peu importe, bien sûr.
En voici un extrait intéressant : « Maria Pourchet met un parti pris narratif ambitieux au service d’une histoire banale, avec une plume clinique, plutôt froide, mais surtout concise. Ses phrases, d’une structure généralement très simple, sont brutales, et cette économie d’écriture donne aux mots une densité qui les rend d’autant plus percutants. Le titre du livre, Feu, en est un exemple frappant. Ce mot de trois lettres renvoie à autant de facettes du roman qu’il a de significations : le feu, c’est le foyer tout autant que l’incendie, ce qui purifie et ce qui détruit, le feu de l’enfer du quotidien des personnages, mais aussi le feu sacré de Véra, ado militante et radicale, ou encore, comme au début du roman, feu la mère et feu la grand-mère de Laure, qui lui parlent depuis leur tombe. Et c’est, bien sûr, le feu de la passion. »
A priori, l’histoire ne me passionne pas, ni le style haché de l’auteur. Il faudra quand même le lire en entier (sans sauter les passages embêtants, n’est-ce pas Clopine !) pour en avoir le coeur net.

et alii dit: à

personne ne s’est intéressé à Lucette, « la dame couchée » (seuil)

Marie Sasseur dit: à

« au milieu d’une bande de leucodermes » dit le type, caucasien comme le confirmera sa fiche identitaire.
Lol

Soleil vert dit: à

puck dit: à
ce livre a quand même été refusé par plus de 20 éditeurs américains, ce qui n’est pas rien.

sûr que c’est pas du Nabokov.

Cécité des éditeurs parfois … Dune a été publié aux USA dans « une maison d’édition plus connue pour la publication de manuels de réparation automobile ».
Aujourd’hui, avant la sortie du second film, rien qu’en France on atteint le million d’exemplaires.

L’idée de l’Epice , selon Herbert, lui aurait inspirée par Les Seigneurs de l’instrumentalité de Cordwainer Smith

Essayez de feuilleter Dune et Le Messie de Dune. Ca vaut largement les galipettes de Lolita

Soleil vert dit: à

lui aurait été inspirée

D. dit: à

Je réussis maintenant les doigts dans le nez le déplacement à distance par la pensée de gros objets (meubles etc..).
Pour que ça reussise bien il faut que je sois au tout début d’une phase d’endormissement. Impressionnant y compris pour moi et mes voisins.

Jazzi dit: à

« feu la mère et feu la grand-mère de Laure, qui lui parlent depuis leur tombe. »

Dans ce cas, il conviendrait d’écrire feue la mère et feue la grand-mère…

Jazzi dit: à

« au tout début d’une phrase d’endormissement »

Comme dans tes commentaires, D. !

et alii dit: à

Valse-hésitation de feu la… / la feue…
1- Son accord et son étymologie
Dans la notice en question, l’accord de feu est conforme à la règle que dicte la grammaire. Selon Le Bon Usage (2008), 1- feu varie quand il est placé entre le déterminant (article défini ou adjectif possessif) et le nom (ex. : la feue reine, les feus rois); 2- il ne varie pas

Selon Gilles Ménage (Les Observations de M. Ménage sur la Langue Françoise, 1672), ceux qui jugent que feu est indéclinable « se trompent, & dans leur décision, & dans la raison de leur décision. »
En 1718, l’Académie (2e éd. du DAF), sans évidemment expliquer son geste, décide que « Ce mot [feu] n’a point de pluriel, & même il n’a pas de féminin lorsqu’il est placé avant l’article ou avant le pronom personnel (3). Ainsi, quoiqu’on dise, La feue Reine, il faut dire, Feu la Reine. »

En 1672, G. Ménage rejette l’idée que cet adjectif vienne de fuit, même si Montaigne l’a dit. Ceux qui pensent ainsi se trompent. Feu vient, à ne pas en douter, de felix. Felix, felicis, felice, felce, feu! Ceux qui s’expriment bien disent : « la feüe Reine Mére, & non pas, la feu Reine Mére ». Il s’en trouve qui ne l’accordent pas, mais ceux-là ne sont pas à imiter, selon lui.

En 1675, Bouhours (1675, pp. 553-4) maintient que feu vient de fuit, et non pas de felix, comme le prétend Ménage. Ces deux auteurs se sont crêpé le chignon à ce sujet, par écrits interposés.
En 1932, Bloch et von Wartburg, dans leur Dictionnaire étymologique de la langue française, avancent une autre explication : feu viendrait du latin populaire fatutus, dérivé de fatum (destin), dont le sens original « qui a une bonne ou mauvaise destinée » a été remplacé, au XIIIe siècle, par « qui a accompli sa destinée ».
https://rouleaum.wordpress.com/2011/08/15/feu-feue/

bouguereau dit: à

feue la grand-mère

forcément..à ct’age là quand on l’a au cul..dans l’gaz y’a un peu d’eau..c’est forcé qu’elle dirait rozy

bouguereau dit: à

« au tout début d’une phrase d’endormissement »
Comme dans tes commentaires, D. !

dédé ya la main qui sent la couille aussi baroz?

bouguereau dit: à

Essayez de feuilleter Dune et Le Messie de Dune. Ca vaut largement les galipettes de Lolita

tu causes comme un fledgendarm sans capote

bouguereau dit: à

Dune est en effet au croisement de la phénoménologie de l’écologie et la théologie politiquement correcte !

lépice le goupillon..dla tribalisation tout azimut..on scroirait plutôt à alouine du temps dla reine victoria

bouguereau dit: à

le probèle est qu’aujourd’hui plus personne ne va dans le désert ! c’est passé de mode

..mais le désert iratatoi..fais chaud dans l’mayot à térezoune quil dirait dirfilou

Janssen J-J dit: à

@ feues ta mère et ta grand-mère… jzmn ?… faudra bien sifère…
@ les dernières sources d’inspiration du damien : l’EAN… Pourrait au moins citer ses sources !…
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/09/25/feu-pourchet/
Arrêtez d’insinuer que CT saute des pages à la relecture de la RDTP… Elle a lu les 7 tomes dans leur intégralité une première fois, sait donc mieux que quiconque ce qu’elle saute et pourquoi, aux relectures suivantes… A au moins eu l’honnêteté de le reconnaitre… Voilà comment se fondent des calomnies incessamment reprises sur cette chaine par des soi-disant lettrés (?) patentés qu’ont jamais rien lu de leur vie, en dehors de fiches de 2e main, et qui se la pètent à la moraline déontique.
Bàv… (l »énervent et lm’vénèrent, ceusses-là !)

rose dit: à

TP… Elle a lu les 7 tomes dans leur intégralité une première fois, sait donc mieux

Non cinq fois dans leur intégralité, tous les tomes de la Recherche.
Les deux dernières, elle a expliqué pkoi elle sautait des passages.
Je crois que, lui foutre la paix, c’est bien.

Jazzi dit: à

« feues ta mère et ta grand-mère… jzmn ? »

feues tes mère et grand-mère, c’est encore mieux, JJJ.

Marie Sasseur dit: à

« Décoloniser les savoirs, décoloniser les mentalités, la philosophie… et maintenant décoloniser les arts. Deux ouvrages sont parus en France à quelques jours d’intervalle, les 19 et 23 septembre, qui questionnent les milieux culturels occidentaux, notamment français, et africains. Dans Décolonisons les arts !, recueil de témoignages, une quinzaine d’artistes travaillant en France dénoncent le racisme auquel ils sont sans cesse confrontés dans leur profession. »

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/10/07/decoloniser-les-arts-les-blancs-doivent-apprendre-a-renoncer-a-leurs-privileges_5366002_3212.html

Soleil vert dit: à

bouguereau dit: à

tu causes comme un fledgendarm sans capote

Je m’excuse dans ce cas

puck dit: à

greubou tu sais c’est quoi ton problème ? ton problème c’est que t’y connais que dalle question phénoménologie.

et ça c’est une grosse lacune qu’il dirè ucèrle.

D. dit: à

C’est qui cette Fée nommée au logis ? La nouvelle femme de ménage ?

puck dit: à

Soleil Vert : ne vous excusez pas malheureux !!!

au contraire c’est greubou qui doit vous adresser ses excuses les plus plates sur sa façon de traiter avec le plus grand mépris et la plus haute condescendance la qualité inestimable de votre intervention !

d’ailleurs greubou il devrait faire ses excuses à tout le monde ici parce que c’est juste pas bien de se foutre de vos gueules de cette façon qu’il dirè émanouèle quante.

mais comme c’est un journaliste on peut aussi excuser ce comportement inexcusable.

puck dit: à

sans les journalistes Zemmour n’existerait pas.

c’est dire à quel point ils sont cons.

et si par malheur il venait à certains l’idée d’oublier cette évidence greubou est là pour nous la rappeler.

D. dit: à

Non cinq fois dans leur intégralité, tous les tomes de la Recherche.

C’est comme aller à Saint-Jacques de Compostelle à genoux. On est content d’arriver pour manger une petite madeleine en forme de coquille.

puck dit: à

Zemmour et Onfray ne sont que des objets médiatiques, des fabrications nées dans l’esprit malade régnant dans les salles de rédaction.

donner autant de pouvoir à des types qui savent pas compter jusqu’à 2 sans leurs doigts fallait pas s’attendre à des miracles.

et alii dit: à

« feues ta mère et ta grand-mère… »

feues tes mère et grand-mère, c’est encore mieux,
le déclin cognitif vous y êtes

puck dit: à

D. il était bon ton chou fleur ?

c’est parce que tu cuisinais du chou fleur que l’idée de la bombe atomique elle t’est venue ?

comme association d’idée c’est bien.

stp évite de faire des commentaires liés à des associations d’idées si tu te cuisines un truc genre banana split.

D. dit: à

Tu exagères, Puck. Ils savent compter tous les deux.

puck dit: à

« le déclin cognitif vous y êtes »

je peux vous pondre une petite disserte sur la phénoménologie du déclin ?

D. dit: à

Moi je défends les gens. C’est dans ma nature.

puck dit: à

D. dit: à

Tu exagères, Puck. Ils savent compter tous les deux.
 »

oui mais pas sans les doigts.

puck dit: à

D. dit: à

Moi je défends les gens. C’est dans ma nature.
 »

parce que tu crois en l’homme, parce que tu crois en la Rédemption et la Purification de l’âme qu’il dirè daustoillevesqui.

D. dit: à

Non le chou fleur je l’ai acheté avant l’explosion atomique. J’ai une preuve.

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