de Pierre Assouline

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La République des livres
Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

« Je vais te donner un conseil : n’essaie jamais de dire de quoi parle un grand livre. Ou, si tu le fais, voici la seule réponse possible: rien. Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est. Ne retombe plus jamais dans le piège de vouloir dire de quoi parle un livre dont tu sens qu’il est grand. Ce piège est celui que l’opinion te tend. Les gens veulent qu’un livre parle nécessairement de quelque chose. La vérité, Diégane, c’est que seul un livre médiocre ou mauvais ou banal parle de quelque chose. Un grand livre n’a pas de sujet et ne parle de rien, il cherche seulement à dire ou découvrir quelque chose, mais ce seulement est déjà tout, et ce quelque chose aussi est déjà tout ».

Justement, La Plus Secrète Mémoire des hommes (461 pages., 22  euros, Philippe Rey /Jimsaan) est un grand livre. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Rien ou presque. Plus que jamais, un roman est irréductible à ce qu’il raconte. Ce qui compte vraiment, c’est que ce qu’il dit d’autre que ce qu’il raconte. Rien de mieux que d’en citer des extraits pour en donner la couleur, le ton, l’esprit.

Quatrième roman (les précédents portaient sur le djihadisme, les migrants, l’homosexualité) de Mohamed Mbougar Sarr (Dakar, 1990), il inspiré d’une histoire vraie.  Inspiré, sans plus. Celle du malien Yambo Ouologuen. En 1968, son roman Devoir de violence étant couronné du prix Renaudot, il est fêté comme « le Rimbaud nègre ».  Puis accusé de plagiat. Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre. Les critiques tant français qu’africains lui tombent dessus et c’est la baston. Un scandale s’ensuit comme le milieu littéraire aime en mitonner un, histoire de chauffer la rentrée. De quoi le scier à jamais. Ce qui fut le cas. Il est le dédicataire de ce livre, et pour cause, sa légende fascine l’auteur, mais il n’en est pas le sujet. Ce n’est en rien sa biographie. Juste le premier souffle.

Au départ, la découverte de cette affaire aiguillonne Mbougar Sarr non vers un roman mais vers une thèse universitaire sur la naissance du roman postcolonial dans la littérature africaine francophone à travers livres parus en 1968 : ceux d’Ahmadou Kourouma (les Soleils des indépendances), de Malick Fall (la Plaie) et bien entendu de Yambo Ouologuen le proscrit. De la thèse il glisse vers le roman. On y découvre Diégane Faye, qui lui ressemble comme un double et ne vit que pour écrire « le » livre, son grand roman total. Comme si, sans préjuger de son avenir dans les Lettres, il n’avait qu’un livre à écrire (on pense au Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart). Le voilà lancé en 2018 à la poursuite du spectre d’un certain T.C. Elimane, auteur du Labyrinthe de l’inhumain (1938), œuvre mythique qui hante toutes les pages de ce livre. En un brillant paradoxe, il avoue que, loin de l’enrichir, sa lecture l’appauvrit car elle l’a dénué en lui ôtant son superflu. Ce qu’il appelle un enrichissement par soustraction

« Je m’assis sur un banc, sans autre ambition que de m’en relever le moins abattu possible, voire de m’en relever tout court. Ensuite, j’inspirai profondément et m’enfonçai sans difficulté, comme un suppositoire, dans le trou du cul déjà lubrifié du monde – on a les expériences pascaliennes qu’on peut.

Tous ceux qui ont approché cet écrivain ont été troublés au-delà de ce qu’on imagine puisqu’ils en sont morts. Ceux qui avaient critiqué le livre ? Une crise cardiaque et six suicides. Voilà qui interroge. Le narrateur se livre à une enquête policière à la recherche du secret d’un disparu. « Il se peut qu’il ait disparu par amertume ».Une enquête oscillant entre l’exactitude du contexte et la vérité de la narration. Ses résultats nous parviennent au fur et à mesure par morceaux, dans le désordre car ce roman bannit la chronologie. On la dirait menée et écrite par un « black Borges », érudition, chausse-trappe, litotes et humour compris. C’est diablement intelligent et si séduisant qu’on se laisse emporter dès l’entame par la fluidité du récit.

Outre le récit, justement, la forme emprunte au roman épistolaire et au Journal et ne se refuse aucun retour sur ses pas. Le mystérieux T.C. Elimane, personnage à l’érotique affirmé, qui joue d’une aptitude naturelle à la séduction, est raconté par des femmes. D’où ce roman choral, polyphonie de voix : à chacun(e) sa vérité. Toute reconstitution aboutit à une mosaïque dès lors qu’il s’agit d’une vie. Doué de voyance, l’incroyable Elimane avait une aptitude au surréel. Si doué pour explorer l’invisible qu’il n’avait pas vu ce qui allait lui arriver. Sa vie irrigue cette histoire qui se déploie dans trois villes sur trois continents : Dakar, Paris, Buenos Aires. C’est une histoire pleine d’écrivains (notamment Gombrowicz et Sabato, mais aussi Borges et Ocampo sans oublier Roberto Bolano, son écrivain de chevet, celui qui a modifié sa vision du monde et s’est révélé assez récemment comme son maitre à écrire), de désir, de mythes, de sensualité, de souvenirs et surtout de femmes, aimées, aimantes, amantes.

La Plus Secrète Mémoire des hommes (titre piqué chez Bolano, justement) refuse de se laisser enfermer dans une catégorie, d’obéir à une assignation ethnique ou raciale. Elle est d’un jeune écrivain qui a la liberté de dire non. Il sait déjà qu’on risque le rhume à trop fréquenter l’air du temps. Alors non aux thématiques imposées (le retour de l’exilé au pays etc) . Non à toute aliénation qu’elle soit coloniale, néocoloniale, postcoloniale ou décoloniale. Il suit sa trace, creuse son propre sillon en ignorant les injonctions des héritages accumulés sur les épaules de tout romancier-africain-d’-expression-française. Il y a du règlement de compte dans l’air. Ambiance :

«… ah, nos aînés tant salués tant célébrés tant récompensés, tant décrits comme le sang neuf de la littérature francophone, ah, ces aînés, génération dorée mon cul : on mettait leur œuvre sous la lumière crue, on la rapprochait du feu et sitôt alors le précieux métal fondait et coulait faux, contreplaqué, boue poisseuse entre les doigts, et on voyait que nombre de leurs livres valaient moins que ce qu’on en avait dit ou espéré, on voyait que ceux qui résisteraient au temps se compteraient sur les doigts de la main de Maître Yoda, on voyait qu’ils n’avaient publié que les bons petits livres qu’on attendait d’eux, on découvrait qu’ils avaient fait de nous des héritiers sans testament, qu’ils avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits, ah, ces glorieux aînés, ah, ah, mais étaient-ils les seuls coupables ?..

Ce roman est un mille-feuilles de romans. La mise en abime est parfois vertigineuse mais on s’y retrouve dans ce labyrinthe. La réflexion récurrente sur l’écriture est puissante, enchâssée dans de multiples narrations au sein d’une intrigue certes complexe mais vivante, charnue, sensuelle, incarnée. Son kaleidoscope de significations est d’une telle richesse qu’il ne se laisse pas épuiser à la première lecture. L’auteur a ceci de diabolique qu’il désamorce toutes les critiques qu’on pourrait lui adresser puisque le narrateur se les adresse déjà à lui-même et qu’il y répond. Car l’enquête brasse large. La moindre des choses avec un projet aussi ample et ambitieux que celui de Mbougar Sarr. Paradoxes, ambiguités, contradictions, il n’élude rien non seulement de la situation de tout écrivain-africain-d’expression-française mais de la sienne propre. La leçon de toute cette histoire prend la forme d’un avertissement :

« Cet avertissement nous disait, à nous écrivains africains : inventez votre propre tradition, fondez votre histoire littéraire, découvrez vos propres formes, éprouvez-les dans vos espaces, fécondez votre imaginaire profond, ayez une terre à vous, car il n’y a que là que vous existerez pour vous, mais aussi pour les autres.

Voilà aussi pourquoi La Plus Secrète Mémoire des hommes, surprise en forme de pépite, fait de son auteur la révélation de cette rentrée littéraire. Le secret de l’énigmatique T.C. Elimane, c’est que cet homme fut tout à la fois mystificateur, assassin et tout le reste, un palimpseste d’identités, recouvert par la seule qui dise sa vérité pleine et entière : la littérature. Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ?

(Photo Oumar Ly ; « Mohamed Mbougar Sarr » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 172 Réponses pour Dans le labyrinthe avec Mohamed Mbougar Sarr

Phil dit: à

Incipit gidien, style en moins. Retour à Biskra, par ici les petits bédouins, mélanchon tout disait Bismarck

Soleil vert dit: à

J’ai eu un peu de mal à comprendre.

La Plus Secrète Mémoire des hommes, raconte l’histoire d’un certain T.C. Elimane. Ce personnage fictif est inspiré de la vie de Mbougar Sarr, romancier dont un texte fut à la fois célébrée et accusée de plagiat.

On a semble t-il un roman complexe, multi-significatif. J’ai affronté ce type de complexité avec l’œuvre de David Mitchell (là c’est de la grosse louche).

Enfin bref Passou m’a convaincu. Le livre intègrera ma PAL.

Soleil vert dit: à

célébré et accusé

Jibé dit: à

« La Plus Secrète Mémoire des hommes (titre piqué chez Bolano, justement) refuse de se laisser enfermer dans une catégorie, d’obéir à une assignation ethnique ou raciale » dit passou.
Incroyable.
C’est vrai que désormais, si on ne précise pas ce genre de choses, ça ne va plus de soi.
Ceci dit, qui concerne le billet et pas l’oeuvre en question, on a plutôt envie d’y aller voir. Une pépite est si rare.

Jibé dit: à

« Le livre intègrera ma PAL »
celle qui commence bien et finit mal?
Ceci dit moi aussi, pour une fois, je suis tenté par le bouquin. Enfin une oeuvre qui se déploie, qu’on puisse s’y noyer le temps de la lecture!

bouguereau dit: à

..se sentir libre comme un supositoire dans un troudbal..juste le temps d’une truite à choubère..ça srait encore plus bat hin jibé qu’elle dirait bonne clopine

Janssen J-J dit: à

@ message précédent…. « On aurait mieux accepté qu’il s’attaquât à l’Alizadé de Pierre Loti qu’à Flaubert ! » Sonia Combe en fait parfois un peu trop…Saïd en effet n’a pas tellement évoqué Loti, et il s’en est pris à l’emblématique Flaubert… et il eut bien raison. Car Loti a certainement moins exotisé la Turquie que Flaubert l’Egypte.
Surtout; Loti n’a jamais écrit « Alizadé »… Elle doit confondre avec Aziyadé… Bofl. Le papier reste intéressant… On s’interroge sur la nécessité d’une biographie US derrière la remarquable autobiographie laissée par Saïd lui-même…

Soleil vert dit: à

« Car Loti a certainement moins exotisé la Turquie que Flaubert l’Egypte. »
Flaubert en Orient, c’était pas la tournée des bordels ?

Janssen J-J dit: à

Peut-être un grand roman, mais aucune chance de remporter le Goncourt. Au moinss, Passoul aura-t-il sauvé sa mise, et fait la job… Merci pour la PAL de chaque erdélien… Moi non, moi je vais pas l’augmenter, car l’est déjà au bord de s’écrouler…
Bonne ournée et courage à tous.tes, et surtout au brave Pastagoin du soir… !

Janssen J-J dit: à

(Choses vécues, 25.9.21 @ 14.36) – J’ignore si l’herdélie a jamais été confrontée à devoir aller déposer sa vingtaine de pneus usagés à la déchetterie locale, pour débarrasser de son gourbis le vieux hangar de la ferme. Il lui faut donc savoir qu’elle peut ranger 17 pneus dans sa citroen C3 , si on ne dispose pas d’une camionnette ou d’une charrette attenante. Ou alors, faire deux A/R. Le dépôt a lieu une fois par an dans une dépendance extérieure à la déchetterie (située à 9 km), il s’agit de ne pas manquer le RV et de savoir qu’il y aura nécessairement une longue file d’attente. Car d’autres paysans s’y pressent dès l’aurore avec des remorques entières… de ces pneus qui servaient jadis à recouvrir les ensilages de maïs… Ça les occupe un brin et ils sont tout joyeux, ils estiment faire œuvre utile désormais, avant d’aller taper la belote. Je les ai vus… sont devenus un brin fiers d’être utiles « pour la panète », comme l’un a dit… Ils font semblant de se plaindre de voir encore des manouches laisser trainer leurs saletés dans les accotements des routes ou aux orées des bois. Bon… mais ce matin, le chef gestionnaire de la déchetterie leur a dit : « pas de roues de tracteurs ou de camions, hein, et en principe, c’est cinq pneus pas foyer et que des pneus de voitures !.. Mais bon… là je vois que vous en êtes loin, mais je vous tolère car je vous connais, et je préfère les voir rangés en piles ici, que partout dans la nature !… – « Mais pourquoi ne pas les prendre tous, ils vont partir au même foyer d’incinération ? »… m’enquis-je ?… Mais monsieur, vous ne savez donc pas qu’on vient chez nous pour nous envahir, qu’il nous faut mobiliser des containers spéciaux pour les pneus, et surtout ce qui est rageant, c’est que les garagistes ont le monopole d’une éco taxe de 4 euros/pneu si on les leur rapporte (et quand ils veulent bien les reprendre !…), alors que nous, on le fait pour pas un rond !… Et on est obligé d’embaucher un agent pour la journée !… Il faudrait que les gens le comprennent et y mettent du leur !… Bon, mais vous, vous avez l’air d’un bon gars, me dit-il, alors vous repartez avec votre vieux pneu de tracteur, vous le découpez en quatre chez vous, et je vous reprendrai les morceaux n’importe quand avec vos prochains déchets…, comme ça, ni vu ni connu… OK ? – Bon, d’accord !, merci m’sieur…! »
Ah mais, c’est qu’on en apprend tous les jours en France profonde, rapport à la gestion des déchets !… beaucoup plus que par les romans de Christine Angot ou de Marcel Proust…
Pas vrai, messieurs Charoulet er RM ? Bàv, –

Janssen J-J dit: à

J’apprends que la Caulerpa dite Taxifolia (txfl), cette algue proliférante qui avait menacé d’asphyxier la Méditerranée et…. durablement traumatisé la sensibilité verdâtre de nos sudistes, aurait totalement disparu de la circulation sous-marine.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/09/03/vie-et-mort-de-l-algue-tueuse-la-saga-de-caulerpa-taxifolia_1567353_3244.html
… Voire qu’ en dépit de sa réapparition envahissante sur cette chaine, elle y serait devenue de plus en plus inoffensive en vieillissant…
Comme quoi, toute seule, la « nature » fait bien des choses ! Bàv –

B dit: à

Ne sais si l’émission est encore disponible, Mohamed Mbougar Sarr était assis au côté de MO à la grande librairie il y a deux semaines, pour ceux qui auraient envie de l’entendre.

renato dit: à

Pour la gestion d’une partie des déchets voir « Deposit Return System ».

Damien dit: à

C’est bien de vous renseigner sur Edward Said, lui au moins était un authentique proustien. A la fin de l’article que je vous citais, il y a cette conclusion alarmante, mais qui montrait, par opposition, combien Said était un humaniste, au milieu d’un monde qui a vu Trump triompher et peut-être Eric zemmour, s’il continue sur sa lancée :

– Peu avant sa mort, après le Patriot Act édicté à la suite du 11-Septembre, Said eut cette phrase dont on aimerait qu’elle ne soit pas prémonitoire : « Les États-Unis semblent être de plus en plus dirigés par les sectes fondamentalistes chrétiennes, ce qui, à mes yeux, constitue une menace pour le monde. »

B dit: à

Voilà aussi pourquoi La Plus Secrète Mémoire des hommes, surprise en forme de pépite, fait de son auteur la révélation de cette rentrée littéraire.

Rien lu de cet auteur, il fait l’impression en plus d’être beau de n’a pas être exactement un rigolo.

closer dit: à

Je suppose que certains d’entre vous ont écouté Finky ce matin sur l’identité arménienne avec deux intervenants de grande qualité. J’ai découvert l’existence d’un journal tenu par une déporté au fil de ses épreuves, le seul qui nous soit parvenu. Les autres témoignages connus ont été écrit après coup par des survivants.

Je n’insiste pas sur l’aspect humain auquel tout le monde ici sera sensible, mais sur cette découverte pour moi fascinante: en 1915 à Trébizonde, sur les bords de la Mer Noire, on parlait encore grec…C’est d’ailleurs ce qui l’a sauvée. Elle s’est faite passé pour grecque en modifiant son nom. Son carnet de bord est tenu en trois langues, la moitié en arménien, 20% en grec et…30% en français! Ci-dessous un lien pour en savoir plus:

https://www.franceculture.fr/histoire/la-bnf-publie-un-temoignage-inedit-sur-le-genocide-armenien

B dit: à

Damien, voir le commerce électoral de D Trump avec les évangélistes.

et alii dit: à

j’ai le plaisir de remercier Jcube de ses informations sur une algue « originaire de BRISBANE ARTICLE CITE par lui DU MONDE puisque LE NOM DE Perec est aussi lié à BRISBANE (Les derniers 53 jours de Georges Perec. L’impossibilité d …https://www.persee.fr › doc › item_1167-5101_2008_nu…
Son idée était d’écrire le roman durant les cinquante-trois jours pendant lesquels il occuperait la fonction de professeur invité à l’uni¬ versité de Brisbane …
‎Un double livre-manuscrit · ‎Débat critique autour du livre-manuscrit)
https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_2008_num_29_1_1444
j’ignore quelles sont les algues sur lesquelles on table pour le futur de l’humanité,mais je ne doute pasque ce savant erdélien vous le précisera un jour!

et alii dit: à

ayant eu e plaisir de vous signaler ‘université de Brisbane: », « il revient en octobre 1981 d’un séjour à l’Université du Queensland (à Brisbane) 53 JOURS »je sais gré au monDe de donner cette précision.

puck dit: à

« Les gens veulent qu’un livre parle nécessairement de quelque chose. La vérité, Diégane, c’est que seul un livre médiocre ou mauvais ou banal parle de quelque chose. Un grand livre n’a pas de sujet et ne parle de rien, il cherche seulement à dire ou découvrir quelque chose(…) »

c’est très beau.

j’ai pas bien compris : c’est du Christine Angot ou du Camille Laurens ?

et alii dit: à

Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est.
et pourquoi devrais-je faire un commentaire « qui veut dire quelque chose » si tout est dans le grand livre ?
JE n’ai plus l’âge d’apprendre à écrire erdéliennement correct ; bonsoir et bon week end

Jazzi dit: à

« 11 – Je me souviens d’un camarade de classe en terminale qui voulait toujours que je lui achète « La Cause du Peuple ».
115 – Je me souviens des premières classes dans le métro. »
(Jazzi)

« Les obsolètes : la première classe du métro, wagons rouges, avec ses sièges de cuir marron, presque noir (ou vraiment noir?), à peine rembourrés, pour le principe, alors qu’en seconde on n’avait droit qu’à des bancs de bois verni. La mine et la mise des voyageurs de première, des dames surtout, crois-je me souvenir, actrices résolues de la lutte des classes. La tête qu’elles faisaient, quand on entrait dans leur wagon, avec des cheveux longs crasseux, avec à la main la « Cause du peuple ». »
(Jacques Drillon)

De l’influence des rayons Gamma sur le comportement des marguerites ?

puck dit: à

et alii dit: à

Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est.
et pourquoi devrais-je faire un commentaire « qui veut dire quelque chose » si tout est dans le grand livre ?
 »

&alii c’est bien tout le contraire : c’est parce qu’il ne parle de rien qu’il ouvre la voie à une infinité de commentaires pour exprimer ce tout qui n’est pas dit, si le livre ne dit pas c’est aux lecteurs de le dire, mais bien sûr pas à la façon des commentaires du blogapassou.

puck dit: à

en fait il doit y avoir une confusion dans la littérature. on a voulu y faire entrer le témoignage, l’expérience autobiographique vécue, des trucs journalistiques, affirmatifs du genre c’est vrai parce que je l’ai vu ou vécu etc… en se disant que si c’est écrit avec style c’est forcément littéraire.

ou comme l’autre écrivain pour jardiniers : le type qui parle tellement bien des fleurs que ça donne envie de les faire pousser pour voir si elles ressemblent à celles du bouquin.

ou des trucs genre « performance » comme Sand qui reproche à Flaubert d’utiliser ses personnages comme des marionnettes et l’autre qui répond c’est même pas vrai je vais vous prouver que si je veux je peux tout faire, le type il en a chié pour pondre son coeur simple vu que c’était contre nature, ais au final comme il était bon il a réussi, ça c’est de l’ordre de la « performance ».

la pièce de Shakespeare que j’aime le plus c’est « la tempête », en fait on comprend pas trop de quoi il veut parler dans cette pi-ce, sauf qu’on peut trouver des éléments de réponse par exmple quand on voit la performance de Flaubert pour écrire le coeur simple, on se dit ouai c’est de ça que ws voulait parler dans cette pièce testamentaire, avec ce type qui lui aussi est capable de tout faire et qui balance tout attirail dans la mer parce qu’il se rend compte qu’au final ça sert à rien.

la littérature est peut-être ce qui démontre que les attirails ne servent à rien, tous ces systèmes, ces concepts, ces savoirs etc… sont au final bien inutiles, juste le reflet de la prétention humaine, de l’ambition, de l’orgueil, de la vanité… à savoir des trucs normalement dévolus aux philosophes, aux historiens, aux sociologues, aux psychologues, aux journalistes etc…

qu’est-ce qu’est venue foutre la littérature dans ces histoires à vouloir faire en sorte que les écrivains ressemblent à des philosophes et des journalistes et se mettent à apporter des réponses aux questions humaines. à partir de quel moment les choses ont commencé à merder ?

puck dit: à

du coup on en arrive à des trucs assez grandioses, comme cette histoire de thématique pour le Goncourt : il ne peut y avoir 2 livres qui traitent de la même thématique, et on dit c’est le cas parce que 2 livres parlent de grands parents morts dans les camps, comme si le fait de parler de types déportés était en soi un thème littéraire, le système perd les pédales et on entre dans une logique qui finit par perdre les pédales, dans un monde qui perd les pédales et du coup toute légitimité de parler de ces morts : notre monde a perdu toute sa légitimité et de fait toute sa crédibilité.

B dit: à

La citation exacte:

Un grand livre n’a pas de sujet et ne parle de rien, il cherche seulement à dire ou découvrir quelque chose(…) »

puck dit: à

et après les bien pensants disent comment c’est possible d’avoir un Zemmour, si ça trouve il sera notre prochain président.

ben oui ! c’est juste dans la logique des choses, comme Trump aux US : fallait juste y penser avant et faire en sorte que notre monde ne produise pas de telles monstruosités, sauf qu’on toujours les monstres que l’on mérite, et si il y en a un qu’on a bien mérité c’est bien Mr Zemmour !

puck dit: à

Zemmour président avec Onfray premier ministre, Ruquier à la culture et BHL ministre de la défense, avec Enthoven comme porte parole du gouvernement.

B dit: à

On ne pourra pas dire que c’est un poids lourd de la politique. 60% des français estiment qu’il serait incompétent pour diriger ou représenter la pays. Pour pallier, on a vu qu’il recherche la caution de l’ENA comme ML l’a fait avec F P qui depuis a fondé son mouvement  » les patriotes » en tête du cortège anti-vax.

D. dit: à

Une question : est-ce que Sarr dine à l’huile ?

rose dit: à

Et est-ce que Sarr ah bande ?

Janssen J-J dit: à

@ Tiens ! D est encore là ?
@ Jcube.. ?. c vraiment une obsession… Yakoub… Jacob… vous a tjs dit qu’il était goy et n’avais point jamais zu goutte de sang impur
@ est-ce que Sarr Danapale ?
@ j’inspirai profondément et m’enfonçai sans difficulté, comme un suppositoire, dans le trou du cul déjà lubrifié du monde… Et jmb trouve rin à y redire ?.. Décidément, c bin la peine d’y tendre des sperches… !
BN (minuit)

Damien dit: à

Et pour conclure, évoquons encore l’autobiographie d’Edward Said, qui eut et a toujours un retentissement colossal, en tout cas chez les intellectuels des temps présents, et dans le monde universitaire :

« Arafat avait d’ailleurs fait interdire ses livres, mais son autobiographie, « À contre-voie », sera l’un des ouvrages les plus lus au Moyen-Orient. Cette « méditation proustienne », comme le dit Said de ses mémoires, lui permettra également selon son biographe de regagner quelque estime en France auprès d’intellectuels influents sur le monde de l’édition. « À contre-voie » est en effet un modèle du genre autobiographique. »

Soyons à l’affût de ces grands humanistes — Allan Bloom aussi, auteur de « L’Ame désarmée » (un chef-d’oeuvre) — qui redonnent un peu d’espoir et d’intelligence dans ce monde qui s’écroule à force de Zemmour et de Mélanchon. Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! Le message est : quand vous lisez Proust, ne sautez pas les passages qui vous semblent ennuyeux. C’est du gâchis. Et ça ne sert à rien. C’est comme pisser dans une clarinette. Ou lire « La Recherche » à votre vache, vainement. Bon dimanche !

Marie Sasseur dit: à

Quoi de neuf au moulin Saar.

« on voyait que nombre de leurs livres valaient moins que ce qu’on en avait dit ou espéré »

Un ouroboros.

Marie Sasseur dit: à

« Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »

Le damien a glissé sur une bouse de vache.

Marie Sasseur dit: à

« Ce roman est un mille-feuilles de romans. La mise en abime est parfois vertigineuse mais on s’y retrouve dans ce labyrinthe.  »

« Un grand livre ne parle jamais que de rien, et pourtant, tout y est. »

Un catalogue manufrance spécialisé, que des outils et leur présentation sommaire.

Marie Sasseur dit: à

L’inspirateur et le dédicataire de ce livre de MMS.

« Yambo Ouologuen. En 1968, son roman Devoir de violence étant couronné du prix Renaudot, il est fêté comme « le Rimbaud nègre ».

Pas si vite.

« Né le 22 août 1940 à Bandiagara, au centre du pays dogon, Yambo Ouologuem fait son lycée à Bamako et part en France en 1960 pour y poursuivre d’excellentes études universitaires (prépa à Henri-IV, Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, fac de lettres et d’anglais), couronnées par un doctorat de sociologie. Professeur de lycée à Charenton le jour, écrivain la nuit, Yambo Ouologuem fomente sa révolution en toute tranquillité. Personne ne peut le soupçonner de quoi que ce soit, personne ne le connaît, ni dans la France gaulliste ni ailleurs. » ( le monde)

____

La baston.

« Puis accusé de plagiat. Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre. Les critiques tant français qu’africains lui tombent dessus et c’est la baston. » 

Pas si vite.

L’histoire absolument passionnante de cette affaire Ouologuen, lequel a préféré ensuite se retirer au Mali loin de toute vie publique est dispo sur la toile.

Elle est très documentée et racontée nous dit sa fiche wiki par « un chercheur associé à l’Institut des textes et manuscrits modernes, équipe « Manuscrits francophones ». Il y dirige le groupe de recherche Schwarz-Bart'[5], au sein duquel il se consacre personnellement à la question de l’oeuvre inachevée d’André Schwarz-Bart. Il accompagne le transfert des archives d’André et de Simone Schwarz-Bart à la Bibliothèque nationale de France.

Il écrit la première histoire exhaustive, basée sur les archives des Editions du Seuil, du roman « Le Devoir de violence » de Yambo Ouologuem accusé de plagiat, lui-même accusant Le Seuil d’avoir caviardé son texte. »

Si vous ne savez pas quoi faire de votre dimanche pluvieux, un bon conseil, lisez cette fabuleuse histoire :

« En septembre 1968, paraît aux Éditions du Seuil le roman d’un jeune Malien inconnu de vingt-huit ans : Yambo Ouologuem. Le 18 novembre suivant, Le Devoir de violence obtient le premier prix Renaudot attribué à un écrivain africain. Son succès est rapide et, traduit dans dix langues, l’ouvrage dépasse les frontières, des États-Unis au Japon. Mais le 5 mai 1972, le Times Literary Supplement (TLS) londonien accuse l’auteur de plagiat à l’encontre de l’écrivain britannique Graham Greene. Un scandale éclate. Il poursuivra Yambo Ouologuem jusqu’à sa mort en 2017. »

Livre culte, livre maudit : Histoire du Devoir de violence de Yambo Ouologuem

Jean-Pierre Orban

https://journals.openedition.org/coma/1189#tocto1n11

rose dit: à

Est-ce que Sarr oit ?
Ou bien est-ce que Sarr haut ?

Paul Edel dit: à

Non seulement la critique violente du récit d’Anne Berest, « La carte postale » signée de Camille Laurens dans le feuilleton du monde du 17 septembre est laborieux et d’un ton scolaire peu inspiré mais Camille Laurens attribue à Jean-Luc Godard la phrase célèbre « le travelling est affaire de morale » alors qu’elle est de Jacques Rivette, parlant du film « Kapo » dans « les cahiers du cinéma » … Camille Laurens devrait vérifier ses sources.

Phil dit: à

..de Serge Daney, dear Paul Edel, il me semble, poursuivons le travelling..

B dit: à

Maupassant mort à l’époque du litige n’a pas déposé plainte. Schwarz-Bart fit preuve d’indulgence et même se dit ravi que ses textes aient trouvé une autre terre pour essaimer. Merci MS du précieux lien. Comme dans une certaine pub, vous faites plus et mieux pour les français,qui bougent, ceci dit, la citation re citée par vos soins a été déformée. ( un texte ne dit jamais que rien…catalogue manufrance).

rose dit: à

Yambo Ouologuem

Extrêmement passionnant.
Lu en entier.
Quelques notules :
Léopold Senghor homosexuel, mais où va-t-on là ?

Sa notation lumineuse sur le respect aux ancêtres.

La réponse admirable d’André Schwarz-Bart.
Nourriture du pommier mais aussi intertextualité.

Ce jeune homme nourri aurait, piano piano, si la légèreté d’esprit lui avait été respecté, trouvé son style propre, et aurait bâti son grand oeuvre.

Ne me fais aucun souci et une rencontre au musée Acadoemia Carrare à Bergame a confirmé cette intuition forte : non seulement l’Afrique noire n’est pas morte, mais encore à la question posée style comment vont-ils s’en sortir, eh bien seuls, par eux même, parce ce qu’ils ne se trimballent pas une épine dans le pied, primo, et secundo, parce qu’ils ne sont pas envahis d’un pathos de conquête ; to spread out, s’étaler.

J’aurais bien aimé savoir s’il avait été/capable d’être, heureux au Mali, dans son retour au pays natal.

Pas compris non plus l’histoire du repas auprès de la maison d’édition.

L’Afrique noire est repartie.

rose dit: à

respectée (la légèreté d’esprit)

rose dit: à

Sublime photo, Renato.
Me restent à aller voir Reims, puis, l’a-t’il été dit hier Chartres. Dehors, dedans, dessous.
Ai demandé pour dessous le lac, la réserve d’eau, on m’a répondu non ; ai montré votre photo, on m’a redis non.
Je n’ai rien vu.

rose dit: à

on m’a redit non. Deux personnes différentes, service culturel et touristique, Renato.

rose dit: à

Hier, ma mère, outre de nombreuses autres choses, m’a dit « on ne revient pas.sur ce qui s’est passé ».

Moi, je vous dis, ce matin, on s’en remet.
Calme.

Mais, moi non plus, je ne pardonne pas. Cela me pose un problème éthique, néanmoins, j’en suis là.

rose dit: à

Joué
Les mecs, rhabillés pour l’hiver.

Hélas,.ce que j’ai vu, hier dans un autre bus, local, contredit vos dires : ce sont les filles qui étaient rhabillés pour l’hiver. Jeunes, noires et ou musulmanes, vêtues de burka de drap grossier marron foncé, leur couvrant jusqu’à la moitié des mains. Une a dormi, devant moi, rajustant souvent le voile de drap de dessus sa tête. Pas l’ombre d’un sourire, n’envisageons pas le rire.
Une multitude, a minima plus de six, au moins huit.
La peine dans mon coeur.

rose dit: à

Joué, correcteur. Infra Jibé.

rose dit: à

Les filles étaient rhabillées

rose dit: à

Plus loin, sur le trottoir, y avait une autre fille, jupe courte et colorée qui dansait trois pas, flamenco, doigts expressifs, un sourire radieux sur les lèvres, la tête haute.

Janssen J-J dit: à

du gros boulot à faire sur le seuil de chaque porte, pour vérifier ses sources, Manon… Bouh, la terre n’a pas fini de trembler, Pierre… !
*** découverte hier soir de sir Jim Barrie, le « père de Peter Pan » ! Quelle histoire…., en gardant petit Jules durant l’absence d’Amande et Dimit… – http://www.sirjmbarrie.com/biographie/1893-05-00-PX201-JMB.JPG – Sûr qu’il faut aller garder les enfants des autres, parfois, pour se décentrer de la rdl, sortir de ses ornières, aider à préparer un cours sur le refus de grandir parmi les 5e…*** établir des comparaisons avec le père d’Alice, aussi, on reste prof de français, tout de même… Ne pas sacrifier sa tâche pour la rentrée.
Bàv, (26.9.21@9.31)

rose dit: à

La morale est affaire de travellings
Luc Moullet

rose dit: à

; disons qu’il se pourrait que tous les sujets naissent libres et égaux en droit.
Jacques Rivette

Non.
C’est ce que nous voulons.
Nous voulons que tous les hommes naissent libres et égaux en droit.

de nota dit: à

« On a beaucoup cité, à gauche et à droite, et le plus souvent assez sottement, une phrase de Moullet : « La morale est affaire de travellings » (ou la version de Godard : « Les travellings sont affaire de morale ») ; on a voulu y voir le comble du formalisme, alors qu’on en pourrait plutôt critiquer l’excès « terroriste », pour reprendre la terminologie paulhanienne. […] On nous les casse depuis quelques mois avec les faux problèmes de la forme et du fond, du réalisme et de la féerie, du scénario et de la « misenscène », de l’acteur libre ou dominé et autres balançoires ; disons qu’il se pourrait que les sujets naissent libres et égaux en droit ; ce qui compte, c’est le ton, l’accent, la nuance, comme on voudra l’appeler – c’est-à-dire le point de vue d’un homme, l’auteur, mal nécessaire, et l’attitude que prend cet homme par rapport à ce qu’il filme, et donc par rapport au monde… Faire un film, c’est donc montrer certaines choses, c’est en même temps, et par la même opération, les montrer par un certain biais ; ces deux actes étant rigoureusement indissociables. […] Et si nous avons toujours détesté, par exemple, Poudovkine, de Sica, Wyler, Lizzani, et les anciens combattants de l’Idhec, c’est parce que l’aboutissement logique de ce formalisme s’appelle Pontecorvo. »

extrait de l’article » de l’abjection »de Jacques Rivette rédigé pour les cahiers du cinéma en juin 1961.

renato dit: à

Je ne sais pas quoi dire, rose, je demanderai ; mais ils vous ont au moins proposé la visite du baptistère de San Giovanni alle Fonti ?

Marie Sasseur dit: à

La chute.

« Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ? »

Non, Passou.

Il faut que vous reassuriez le réel.

Merci pour cette pépite de rentrée…d’il y a 53 ans…

« Dans Le devoir de violence, Yambo Ouologuem (1940-2017) ne veut pas se contenter de narrer le destin épique de l’empire imaginaire du Nakem. Quoiqu’il en soit de ses outrances, son œuvre oscille plutôt entre le récit romanesque, la réflexion philosophique et l’essai politique. L’humour est mordant et rappelle un peu certains passages du chef-d’œuvre d’un autre Malien, Hampâté Bâ, dans L’étrange destin de Wangrin. Sur un ton ironique, Yambo Ouologuem moque ainsi la façon dont le colonisateur a été manipulé en consolidant à son insu le pouvoir de l’aristocratie locale : « c’était l’assistance technique, déjà », s’exclame-t-il !

3La deuxième histoire dans Le Devoir de violence est plus médiatisée. En 1968, Yambo Ouologuem est le premier Africain à remporter le prix Renaudot. Controversé, son ouvrage connaît un grand succès et devient un roman culte. Mais la chute sera d’autant plus brutale. Après la gloire, le déshonneur : Yambo Ouologuem est accusé de plagiat, d’abord aux États-Unis, puis en France, où son livre est bientôt retiré de la vente. On lui reproche notamment de s’être beaucoup inspiré de Graham Greene (C’est un champ de bataille) et d’André Schwartz-Bart (Le Dernier des Justes), sans les citer. Amer, l’ancien élève du Lycée Henri IV, docteur en sociologie de l’École Normale Supérieure, se retire dans ses terres du Mali, où il finira sa vie loin des feux de la rampe, en l’occurrence à Sévaré, une localité devenue célèbre depuis qu’elle a failli être prise par les djihadistes de la nébuleuse d’Al-Qaïda au Maghreb islamique en 2012.

4La troisième histoire du Devoir de violence est certainement la moins connue. Bien qu’écrit par un Dogon du centre du Mali, le récit de Yambo Ouologuem fait en l’occurrence référence à un sultanat bien réel, celui du Kanem, dans une région où sévit aujourd’hui la secte djihadiste Boko Haram, à la frontière du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun. Le Nakem n’est jamais qu’un anagramme. Facile, le procédé qui consiste à changer une lettre sert aussi à désigner les localités du Cameroun allemand que se partagèrent les Français et les Britanniques au sortir de la Seconde Guerre mondiale : Gnounderé à la place de Ngaounderé ; Fousseri à la place de Kousseri…

5Les allusions sont on ne peut plus claires. Comme le Kanem, le Nakem se situe « au sud du Fezzan » et est mentionné dans « le Tarik el Fetah et le Tarik el Sudan des historiens arabes ». Tout y est : l’importance du pèlerinage à La Mecque pour légitimer le pouvoir ; la permanence de la razzia et de l’esclavage pour conforter le prestige des monarques ; la présence païenne des aborigènes so le long de la rivière Yobé, renommée Yamé ; la légende de la malédiction de Chanaan et de l’ascendance orientale des fondateurs de la dynastie régnante des Sefuwa, devenus Saïfs dans le livre de Yambo Ouologuem, etc. Les pages relatant la venue d’un ethnologue allemand qui évoque l’explorateur Heinrich Barth et qui se nourrit des affabulations des autochtones comptent à cet égard parmi les plus plaisantes du roman. Au final, seul le mouvement djihadiste Boko Haram manque vraiment à ce tableau. »

Référence électronique

Marc-Antoine Pérouse de Montclos, « Ouologuem Yambo. — Le devoir de violence »,  Cahiers d’études africaines [En ligne], 238 | 2020

https://journals.openedition.org/etudesafricaines/30627

Et bon dimanche !
26/09/2021 10h20

Paul Edel dit: à

Merci Rose, pour l’article.Très clair.

DHH dit: à

Je me souviens de ma rencontre du « Devoir de violence « l’année où il est paru, renaudé et encensé par la critique
Je me suis plongée alors avec plaisir et intérêt dans ce qui est une œuvre forte ,jusqu’au moment où je suis arrivée à cette scène qui est une transposition dans l’univers du roman d’une nouvelle de Maupassant , qui raconte l’aventure triste ,d’un marin qui dans un bordel de Rouen ,comprend , à travers une conversation post coïtale ,que celle avec laquelle il vient de coucher est sa sœur ,perdue de vue depuis longtemps
Chez Ouologuem la scène se passe dans un bobinard de Pigalle où officie une putain noire .
Un peu interpellée par la similitude des situations, j’ai voulu comparer les textes , voir comment l’auteur avait renouvelé dans son récit le thème de la nouvelle de Maupassant et ,surprise! j’ai trouvé une transcription mot pour mot
Un peu ébranlée sur le moment, j’ai néanmoins continué sans états d’âme ma lecture de ce livre fort et, pour ma part, sans remarquer les multiples autres emprunts que la critique a détectés
Est-ce si grave , ? ce serait le cas si cela nuisait à la coherence et l’unité du roman ;après tout un auteur peut se dire « si j’ai quelque chose à raconter dans mon livre et que d’autres l’ont ecrit avant moi ,pourquoi me priver de leur apport? »
Remarquons que nous encensons aussi bien Perec qu’Umberto Eco ,en étant tout a fait au clair sur le fait que des blocs d’ecriture massifs venus d’ailleurs sont insères dans « La vie …. et « le Nom de la rose « .Mieux nous admirons la subtilité des trouvailles intertextuelles qu’ils représentent et les clins d’œil au détournement de leur sens initial
Mais eux ne s’en sont pas cachés ,ce qui les met hors d’atteinte de cette recherche culpabilisante de poux
Lisez donc le » Devoir de violence « et si par chance vous ne connaissez pas les textes « importés « c’est tant mieux ;Rien ne viendra parasiter la qualité de votre plaisir de lecture

bouguereau dit: à

Remarquons que nous encensons aussi bien Perec qu’Umberto Eco

prc xcüzai..coco pas

bouguereau dit: à

Un peu ébranlée sur le moment

moins que si c’étoye ton frêre..la litterature txcuz..sapré drh

bouguereau dit: à

Est-ce si grave , ?

hum..si c’était mon père je dirai qu’est ce qu’il a encore hinventé cet ivrogne de catholique mais si c’est dirfilou je le mitou aux flics qu’elle dirait térezoune..

bouguereau dit: à

Rien ne viendra parasiter la qualité de votre plaisir de lecture

drh..tout pour le plaisir facile..perso du lecteur..la gît sa seule morale

Marie Sasseur dit: à

« et si par chance vous ne connaissez pas les textes « importés « c’est tant mieux ;Rien ne viendra parasiter la qualité de votre plaisir de lecture »

Oui, je vais lire ce livre « le devoir de violence  » de Ouologuem, qui est réédité. Il viendra dialoguer dans ma bibli avec celui d’Hampate Bâ…

Tous ceux entre les mains de qui est passé le manuscrit de ce livre de Ouologuem ont réagi diversement devant ces réappropriations, transformations , citations, pour celles qu’ils ont réussi à reconnaître…bien sûr.
Idem pour les lecteurs, et les éditeurs…

Le plus véreux, c’est quand même Claude Gallimard, soit-dit en passant, pour ce qui concerne « la baston ».

Je vais redonner ce lien sur le travail remarquable de J-P Orban, car non seulement Ouologuem ( quel lecteur! Incroyable) y explique ses choix et comment il a aussi perdu des sources documentaires.
Ce travail est très exhaustif sur le déroulement de  » l’affaire « :

https://journals.openedition.org/coma/1189

Ps: qu’est il devenu ensuite, eh bien il aurait encore écrit quelques livres, sous pseudo.

rose dit: à

Oui Renato
Ai visité et le baptistère et le musée.
Mais d’eau point.
Ai demandé deux fois en montrant votre photo.
Ai eu un non catégorique.
Pas montée sur la terrasse non plus, 14 euros, trop cher pour mon budget journalier.
N’ai rien vu.
Que les bricoles.

bouguereau dit: à

« On a beaucoup cité, à gauche et à droite, et le plus souvent assez sottement, une phrase de Moullet : « La morale est affaire de travellings »

t’as bon dénota..on aurait préféré que ça fût du daniel harasse commentant ça glisse dans mon troudbal de djerk love de 1975..là ça aurait été gr!t & maous..tope là moi 5

bouguereau dit: à

dailleurs s’il l’a pas dit daniel harasse l’a pensé havant..qu’un rhétoriqueur de merde me prouve le contraire

bouguereau dit: à

Il viendra dialoguer dans ma bibli avec celui d’Hampate Bâ…

empaté c’est un bon..furieux sens de l’humour..lôte jme dmande si y touche sa bille en traveling

rose dit: à

« […]Au final, seul le mouvement djihadiste Boko Haram manque vraiment à ce tableau. »

Mais ne serait-ce pas parce que la naissance du mouvement serait plus tardive que l’écriture du roman de Ouologuem ?

rose dit: à

Bon, je me bouge le cul.
Sinon, à midi, raviolis.

bouguereau dit: à

Sa notation lumineuse sur le respect aux ancêtres.

hon les hencule! comme hon dit a jéruzalème..on y a pas toujours faux qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

Sinon, à midi, raviolis

toujours a copier les travling de djerk love rose..c’est grave qu’elle dirait drh

bouguereau dit: à

Camille Laurens dans le feuilleton du monde du 17 septembre est laborieux et d’un ton scolaire peu inspiré mais Camille Laurens

si elle a dit ça habillée en ptite jupette cul nu avec une sucette dans chaque main..hé ben t’as hencore faux polo..mopaçant me donrait bon

puck dit: à

Damien :
Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous !
 »

greubou tiens c’est pour toi.

puck dit: à

« Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »

c’est écrit dans le bouquin à Zemmour ?

puck dit: à

« Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »

et comment on fait les gens ils veulent pas ?

on les oblige par la force ?

puck dit: à

« Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »

(Coran : verset 46 de la sourate 23)

puck dit: à

« Mieux nous admirons la subtilité des trouvailles intertextuelles qu’ils représentent et les clins d’œil au détournement de leur sens initial »

sûr que Raymond Devos était un génie.

Marie Sasseur dit: à

« Puis accusé de plagiat. Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre. Les critiques tant français qu’africains lui tombent dessus et c’est la baston.  »

La baston.

Le sentiment que j’en ai maintenait, une intime conviction forgée par ces documents je vous ai donnés lire, c’est que Ouologuem, quel lecteur! ne s’est jamais caché de ses réappropriations, citations et références. Depuis le début. Et que son éditeur savait.

Aujourd’hui on décerne un prix Goncourt à Le Tellier, pour ces jeux littéraires, hier un polardeux croyait bon de s’exonérer par cette formule magique  » plagiat par anticipation « . On n’est jamais trop prudent…

Non, le fin mot de l ‘histoire, un malentendu ou une incompréhension tient au fait que son éditeur, Seuil, savait
et n’y a pas accordé d’importance, ne prévenant pas par exemple, le principal intéressé, blessé par cette inattention de leur éditeur commun, sachant que Schwarz-Bart s’est dit honoré de cette reconnaisance de Ouologuem.
Ce qui a rendu d’autant plus insupportable cette idée, limite parano, que la cabale qui s’en est suivie initiée publiquement par le Times Literary Supplement aurait permis au Seuil de ne pas payer ce qu’il devait à son auteur…

puck dit: à

« nous admirons la subtilité des trouvailles intertextuelles »

greubou tiens c’est pour toi ! si tu y arrives tu vas tomber les gonzesses comme des mouches.

puck dit: à

« nous admirons la subtilité des trouvailles intertextuelles »

quand je demande aux femmes ce qu’elles aiment le plus en moi elles disent toujours que c’est la subtilité de mes trouvailles intertextuelles.

j’aurais préféré qu’elles disent que yé soui un bon coup, c’est pas de bol d’être aimé pour la subtilité de ses trouvailles intertextuelles.

puck dit: à

« nous admirons la subtilité des trouvailles intertextuelles  »

comme quand Jean Yanne il dit « les hommes naissent égaux en droit, c’est après que les emmerdes commencent »

en fait c’est une trouvaille intertextuelle parce que le texte il dit qu’ils sont égaux en droit juste quand ils naissent.

et cette subtilité fait ressortir la connerie de cette phrase que tout le monde aime répéter ad libidum sans se rendre compte de l’immense connerie qu’elle représente.

Jean Yanne était un grand penseur, contrairement à Camus qui lui a toujours enfoncé des portes ouvertes.

Marie Sasseur dit: à

Et ce livre de MMS dans toussa ?, eh bien je vais m’abstenir…

puck dit: à

Sasseur et Jean Moulin dans tout ça ?

rose dit: à

Maupassant me donnerait bon.
Ouais.
Mort fou de la syphillis.

puck dit: à

« l’intelligence à l’état pur est une révolte permanente »

qui a dit ça ? Jean Yanne !

rose dit: à

Tout est parti de la suppression des guillemets.

puck dit: à

« le monde est peuplé d’imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder un monde absurde »

qui a dit ça ? Jean Yanne !

puck dit: à

« la solitude c’est l’impossibilité de vivre seul »

qui a dit ça ? Flaubert ? non c’est Jean Yanne !

rose dit: à

On voit le résultat.
À savoir si c pareil chez Bolloré.
Tu démarres véreux, tu finis à la tête d’un empire.
Nous, les champignons, les véreux, on les laisse dans leur mousse.

puck dit: à

le rire et la colère c’est pareil, tout réside dans le traitement du sujet »

qui a dit ça ? Onfray ? non c’est Jean Yanne !

rose dit: à

Ps: qu’est il devenu ensuite, eh bien il aurait encore écrit quelques livres, sous pseudo.

Dérisoire.
A-t’il été heureux au Mali dans son pays natal ?

puck dit: à

« boire un vin c’est avaler les atomes de pierre parfumant ce que l’on ingère »

qui a dit ça ? Jean Yanne ? non c’est Onfray !

Marie Sasseur dit: à

Ps: qu’est il devenu ensuite, eh bien il aurait encore écrit quelques livres, sous pseudo.

Qui cherche trouve.

puck dit: à

« Le ciel étoilé offre une leçon de sagesse à qui sait le regarder : s’y perdre, c’est se trouver. »

qui a dit ça ? Jean Yanne ? non c’est Onfray !

Marie Sasseur dit: à

« LE CÔTÉ OBSCUR DE LA FORCE, REDOUTER TU DOIS. »
Qui a dit ça ?

puck dit: à

Zemmour ?

puck dit: à

Zemmour avec sa copine dans la mer c’est mettre iodée ?

Damien dit: à

« Nettoyons-nous l’esprit ! Purifions-nous ! »
(Coran : verset 46 de la sourate 23)
________________

La version originale de 23, 46 dit : « à Pharaon et à son grand conseil, qui se montrèrent hautains et plutôt arrogants ». (Traduction excellente de Malek Chebel)
C’était bien essayé, puck, mais c’est vraiment trop gros ! On voit que vous n’êtes pas familier du Coran. D’ailleurs, à lire vos commentaires décousus, on s’aperçoit rapidement que ce n’est pas la culture qui vous étouffe ! Bonne journée quand même.

DHH dit: à

@Rose
a la lecture de l’extrait que vous donnez du texte de présentation je pense que c’est « le port »

closer dit: à

Je viens de lire une deuxième critique dithyrambique sur le dernier roman de Catherine Cusset, « La définition du bonheur »…Quelqu’un a-t-il quelque chose à dire sur cette auteure que je ne connais que de nom ?

closer dit: à

 » l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon dès lors que le tout tisse une grande œuvre.  »

L’intertextualité c’est quand on aime bien l’auteur et qu’on veut le défendre, la contrefaçon c’est quand on ne peut pas le blairer et qu’on veut le dézinguer.

closer dit: à

Déjà trois auteurs copiés, parfois mot à mot (voir DHH pour Maupassant), ça fait quand même beaucoup…

Alexia Neuhoff dit: à

Quelques bonnes nouvelles : La Suisse dit « oui » au mariage pour tous. En Islande, 33 des 63 sièges du parlement à Reykjavik seront occupés par des femmes ! Boris Johnson distribue à tour de bras des visas aux camionneurs du continent : D., Janssen, Puck, Phil, Closer (poids lourds de ce blog) ont déjà bouclé leurs valises.

Paul Edel dit: à

Closer,oui, depuis ses débuts, elle écrit des romans excellents parfois autobiographiques. Vous devriez lire les commentaires de ses romans sur Amazon.

Janssen J-J dit: à

Des « PL du blog » auraient ainsi bouclé leur valise, pour se porter volontaires chez la Queen Johnson, la malchanceuse brexiteuse ?
… ou bien plutôt pour filer à l’anglaise en Suisse (on a ce qu’il faut icite) ou en Islande ?…
Moij, j’ai déjà mon billet pour Reykjavík, Aleskiane, suis embauché par le parlement pour conduire les copines touristes françaises sur la piste n° 1… Ont besoin d’un interprète qui sache les rouler à bon port…, et réparer les crevaisons des pneus…
300 000 habitants, un sympathique pays qui manque de bons muscles erdéliens ! yien yien… donc je me sacrifisse…
Bàv

Jazzi dit: à

« ça fait quand même beaucoup… »

Le colonisé colonise à son tour, closer, juste retour des choses !

Marie Sasseur dit: à

Water closet plagie un seul auteur, zemmour qui plagie oncle wolf, c’est déjà trop.

Marie Sasseur dit: à

« Vous devriez lire les commentaires de ses romans sur Amazon. »

The last way to cancan.

Marie Sasseur dit: à

Moi je vais encore attendre un peu pour mon billet pour le pays des hommes intègres.

« C’est un événement notable que la réédition ce 3 mai, au Seuil, dans la collection au cadre rouge, cinquante ans plus tard, du Devoir de violence de Yambo Ouologuem, Prix Renaudot 1968, un livre dont l’histoire à elle seule est un roman tragique. Enfin l’occasion de relire ce livre majeur dans l’histoire de la littérature non seulement africaine, mais universelle. Ambibé Ouologuem a 28 ans, il est le plus jeune fils de l’écrivain Yambo Ouologuem (Bandiagara, 22 août 1940, Sévaré, 14 octobre 2017). Le jeune homme était venu spécialement de Sévaré, ce 23 février 2018, pour assister à Bamako à l’hommage rendu à son père par la Rentrée littéraire du Mali. La rencontre a eu lieu à la Bibliothèque nationale. Le panel compte notamment Sami Tchak, qui retrace brillamment le destin de l’écrivain, meurtri par les accusations de plagiat que lui valut Le Devoir de violence, son premier roman consacré par le prix Renaudot, le premier attribué à un écrivain africain et retiré de la vente. »

https://www.lepoint.fr/culture/ambibe-ouloguem-je-souhaite-que-mon-pere-soit-lu-partout-20-03-2018-2204177_3.php

rose dit: à

Merci DHH.

rose dit: à

« Plébiscité par les lecteurs, finaliste du prix Médicis et récipient du grand prix des lectrices d’Elle en 2000, Le problème avec Jane s’est vendu à plus de deux-cent mille exemplaires. »

Moi, j’aurais écrit récipiendaire, mais bon, soyons ouverts aux changements dans nos vies.

Marie Sasseur dit: à

Cette sous merde de water-closet non content de ne rien lire, vient toujours troller.
C’est pénible à la longue.

bouguereau dit: à

Moi, j’aurais écrit récipiendaire

c’est plus expedient quil aurait dit coluche..mais dpuis guillaume bodjo vit de cqui peut

Jazzi dit: à

« Mais qu’importe la citation, l’emprunt, l’intertextualité avec lesquels on confond si souvent la contrefaçon »

Passou nous avait déjà fait le coup de « l’intertextualité » à l’occasion de l’affaire de plagiat de Joseph Macé-Scaron, il y a quelques années.
Des nouvelles de ce derniers ?

bouguereau dit: à

aux camionneurs du continent : D., Janssen, Puck, Phil, Closer (poids lourds de ce blog) ont déjà bouclé leurs valises

térezoune en finlandaise on dquel pianiss elle est la groupie
https://www.youtube.com/watch?v=nIfUo4cIpjU

renato dit: à

«… finaliste du prix Médicis et récipient du grand prix… »

Un contenant, donc…

bouguereau dit: à

Passou nous avait déjà fait le coup de « l’intertextualité »

..il le fait quavec les gonzesses baroz

Jazzi dit: à

« Un contenant, donc… »

Un henculé, qui dirait le boug !

bouguereau dit: à

Un henculé, qui dirait le boug !

y’a les récipiendaires et les autres..c’est selon ton sentiment qu’il dirait cloclo

renato dit: à

CH

Mariage pour toutes et tous, accepté par le people.

Initiative populaire « Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital », refusé.

D. dit: à

C’est bon les raviolis. Moi je prends des buitoni, sur un conseil de renato.

renato dit: à

Jamais donné un si mauvais conseil, D., c’est un produit qui se consomme frais : « far maccheroni e raviuoli e cuocergli » (Boccaccio).

B dit: à

Closer, lu de C C autre qu’on adorait. C’est l’histoire d’un universitaire bi polaire qui finit par se suicider.

D. dit: à

Pardon, renato. Ce n’était pas vous.
Celà dit je ne comprends pas que vous dévalorisiez de cette façon les raviolis Buitoni qui sont très bons.

Marie Sasseur dit: à

Billet: « Au départ, la découverte de cette affaire aiguillonne Mbougar Sarr non vers un roman mais vers une thèse universitaire sur la naissance du roman postcolonial dans la littérature africaine francophone à travers livres parus en 1968  »

Le sujet était-il trop restreint ?

Au moins une thèse universitaire a été faite.
Elle concerne une lecture intertextualle de ce roman « le devoir de violence  »
Et ce point de vue donne un tout autre éclairage sur ce qui a été a l’époque dénigré  » plagiat « , et remis dans le contexte d’une litterature africaine longtemps soumise aux canons occidentaux.
Thèse de Antoine Zacharie Habumukiza, Ontario, en ligne.

Marie Sasseur dit: à

Au moins une thèse universitaire a été faite.
Elle concerne une lecture intertextuelle de ce roman « le devoir de violence  »

These de AMZ Habumukiza · 2009 ·

Merville dit: à

Soleil Vert,vous ne semblez pas avoir compris le livre;relisez l’article de Passou.Mais lisez le livre.C’est un grand livre.Je n’avais rien lu de tel depuis 2666,Bolano étant d’ailleurs un modèle de l’auteur.

D. dit: à

Moi non plus je n’avais jamais rien lu de tel depuis 2666.

et alii dit: à

les hommes naissent
vous vous souvenez de votre naissance?

renato dit: à

Pour ce qui est des raviolis et autres produits à farce, D., j’ai des réserves pour tous les produits qu’on trouve dans le commerce. Les faire chez soi ce n’est pas si difficile qu’il puisse sembler et l’on sait de quoi la farce est faite — et on est sûr qu’elle n’est pas du « haché trottoir ».

B dit: à

Moi non plus je n’avais jamais rien lu de tel depuis 2666.

D, vous je ne sais pas trop si vous l’avez lu mais ce Merville a l’air catégorique, cela contre balance des préventions non motivées.

Janssen J-J dit: à

@ Merville,
qui que vous soyez, je vous félicite, si vous avez réussi à lire l’intégralité de l’enquête sur les féminicides du 4e tome du 2666 de Bolano, ce que (pourmapar), j’ai fait sans en sauter une ligne cet hiver covid…
Certes, on nous dit que cet auteur africaniste eut Bolano pour modèle, de là à en inférer qu’il est aussi grand que son inspirateur, il faudrait sans doute aller y voir…, m’enfin les conseilleurs ne sont jamais vraiment les payeurs… et on ne nous fera pas dévier de nos piles. Surtout icite, sachez qu’il y a pas mal de girouettes descendues des arbres qui se prennent le contrevent dans la gueule à chaque billet de Passoul, mais vous devez être bien innocent si vous l’ingorez, et du reste…, on ne va pas les pleurer).
Cela dit, bienvenue… L’Herdélie ilibérale est accueillante à tous les trolls.. et fidèle au Sage de Bandiagara et à l’étrange destin de Wangrin. Bàv, tchin !

Dumesnil de Lalandes dit: à

L’une des premières mesures que le prochain président de la République française devra prendre sera la construction d’une autoroute souterrai e 2 x 3 voies entre Lille et Bayonne, propriété de l’État, gratuite pour les possesseurs de véhicules électriques, avec des aires d’autoroute équipées de salons de massage également gratuits pour les killois.

D. dit: à

L’une des premières mesures que le prochain président de la République française devra prendre sera la construction d’une autoroute souterrai e 2 x 3 voies entre Lille et Bayonne, propriété de l’État, gratuite pour les possesseurs de véhicules électriques, avec des aires d’autoroute équipées de salons de massage également gratuits pour les killois.

et alii dit: à

qui tue les « killois »?

et alii dit: à

DANS LE LABYRINTHEj’ai croisé une affaire, une histoire d’écoles à laquelle je reconnais ne rien savoir: »
) La psychologie de la soumission aux maîtres et aux vérités intangibles
d’une Science triomphante.
Il en résulte une sélection par la soumission : pour assurer sa carrière dans
ces grands organismes, il faut au préalable faire allégeance. Les maîtres de la
9
Science (professeurs apparatchiks, lauréats de prix Nobel) ne vivent que par
leurs idées. Plus que leurs recherches ou leurs réalisations concrètes, ces idées —
cette idéologie — constituent leur substance. Le non-aboutissement des travaux
qu’ils sont censés mener importe peu.
3) La réification et l’instrumentalisation de la Science, déesse sécularisée,
seul espoir d’une humanité inquiète face aux grands défis en matière
d’environnement et de santé.
Conséquence : dans un système où la parole médiatisable pèse infiniment
plus que l’obscure action quotidienne, un lauréat Nobel peut impudemment et
impunément affirmer n’importe quoi dans n’importe quel domaine situé aux
antipodes de sa spécialité.
http://olivier.halgand.free.fr/Ma_verite_sur_la_memoire_de_l_eau.pdf

et alii dit: à

Dans l’attente de cette nouvelle coalition, Angela Merkel reste chancelière.

rose dit: à

aux camionneurs du continent : D., Janssen, Puck, Phil, Closer (poids lourds de ce blog) ont déjà bouclé leurs valises

térezoune en finlandaise on dquel pianiss elle est la groupie.

D’où l’intérêt de peser 130 kg.

rose dit: à

Non, c’étaient des grands raviolis carrés, frais, farcis aux cèpes.
Cuisson 3 à 4 mn.
En ai mangé six et de la bidoche ensuite.
Primi piatti raviolis.
Secundi piatti bistecki.
J’ai vu deux trois quatre machines à faire les raviolis ronds carrés gros ou petits à la Eataly. N’ai pas craqué.
En progrès.

et alii dit: à

réjouissez vous rose:
Emmanuel Macron a annoncé ce dimanche 26 septembre la création d’un “centre d’excellence” de la gastronomie française, qui devrait être basé dans la région lyonnaise, afin de défendre et promouvoir les métiers de la bouche dans les compétitions internationales.

rose dit: à

Et alii
Je vois.
Constaté le niveau actuel.
À ma grand-mère Joséphine, ai appris il y a 50 ans à être centenaire, à faire le gâteau au yaourt.

1 yaourt
3 pots de farine et 2 de sucre
3 oeufs
1/2 pot d’huile
1/3 sachet de levure

Elle le réussissait très bien.

L’eau a tant coulé sous les ponts qu’aujourd’hui, nous allons d’oeuvre d’art en oeuvre d’art. Tant mieux pour la jeunesse qui est excellentissime et trouve à son talent des débouchés extraordinaires.

N’empêche, nous, ma génération (soixantenaire) n’avons pas revendiqué d’être des ménagères de moins de 60 ans comme Anne Sophie Vidal.
Non, on a bossé, cuisiné, élevé nos gosses, varappé, jardiné, retaper des maisons, voyagé, bossé hors la maison.
Nous n’avons pas été des ménagères, ni de moins ni de plus cinquante ans, et alii.
Ce matin, me dis quelle vie extraordinaire avons-nous vécue, complètement en mouvement.
Voilà, il s’agit de bien prendre le virage maintenant.
Pas trop sur les chapeaux de roue, hein.

rose dit: à

Et alii
Savez-vous qui a gagné le concours du meilleur pâtissier ?

rose dit: à

Et alii

Nous, avec nos enfants, sommes passées du sein à la petite cuillère. Nous n’avons pas vécu cette période là, fascinante, de bébé mange tout seul.

Jazzi dit: à

« Non, on a bossé, cuisiné, élevé nos gosses, varappé, jardiné, retaper des maisons, voyagé, bossé hors la maison. »

Oui, mais quand avez-vous fait l’amour pour la dernière fois, rose ?

Soleil vert dit: à

Merville dit: à
Soleil Vert,vous ne semblez pas avoir compris le livre;relisez l’article de Passou.Mais lisez le livre.C’est un grand livre.Je n’avais rien lu de tel depuis 2666,Bolano étant d’ailleurs un modèle de l’auteur.

1- Soleil Vert,vous ne semblez pas avoir compris le livre;relisez l’article de Passou

Normal, je ne l’ai pas eu et j’essaye de le comprendre a travers l’article de Passou

2- C’est l’article de Passou que j’ai eu du mal à comprendre. Rédacteur moi-même de petites fiches de lecture, j’essaye d’appliquer les règles suivantes

-a qui est l’auteur, d’où vient-il, qu’a-il écrit auparavant?
-b Que raconte le livre ? Résumer l’intrigue sans déflorer
-c Eplucher le mille-feuille de significations

Bref j’aurais souhaité lire le paragraphe consacré à TC Eliman avant ceux consacrés à Yambo Ouologuen

rose dit: à

Jazzi
Ce n’est pas si vieux que cela et c’était bien.

rose dit: à

Jazzi

Comme il y a des gens qui forment des couples, il y en a d’autres qui n’en forment pas.
Je fais partie de la seconde espèce, ni fière, ni honteuse.

Jazzi dit: à

Et vous rêvez toujours de rencontrer le prince charmant, rose ?

et alii dit: à

rose, j’avais cru coomprendre que vous alliez chez une psy;parlez vous de quelque chose? REPONDEZ-VOUS à DES QUESTIONS? partagez vous des « interprétations » ailleurs que sur la RDL?

rose dit: à

enrichissement par soustraction

Voilà : j’ai vécu cela : un enrichissement par soustraction, i-e un dépouillement.
Les modèles masculins proches m’ont été catastrophiques, les plus ou moins lointains ne m’ont guère été plus favorables pour ne pas dire entreprise de démolition, et ma fragilité initiale puis retraversée à diverses reprises, 16 ans, 48 ans et 63 ans n’a trouvé à se panser que dans une solitude consentie.
Mon dernier amant, août à septembre 2020 se définit comme un cas, et moi, les cas, je les laisse aux spécialistes. Je ne suis ni infirmière, ni aide-soignante, ni psychiatre.
Les marasmes, ce ne sont pas ma tasse de thé.
Et, voyez-vous, Jazzi (je visionnerai Rocco et ses frères) les terrasses de cathédrale, je les envisage plutôt comme Carla Bruni en rouge sur le toit de l’Opéra de Paris.
En robe du soir en organdi et talons hauts à paillettes (et des baskets pour avant et après).

rose dit: à

;parlez vous de quelque chose? REPONDEZ-VOUS à DES QUESTIONS? partagez vous des « interprétations » ailleurs que sur la RDL?

Et alii
Oui.
Non.
Hé oui.

rose dit: à

Et alii

Ici, ce n’est pas mon blog de psy.
Je réponds à Jazzi qui joue ce rôle de Monsieur Loyal.

Jibé dit: à

Je souscris à l’intervention de SV ci-dessus, on ne peut pas dire que la critique de passou sur ce livre nous éclaire beaucoup ni ne le fait avec les précisions requises. Il a réussi (passou) a susciter un désir de lecture chez moi, mais pas davantage.

Jazzi dit: à

« REPONDEZ-VOUS à DES QUESTIONS ? »

Ce qu’il y a de bien chez rose, et alii, c’est qu’elle répond à toutes les questions, même les plus frontales, et sans détour !

A t-elle vraiment besoin d’un psy ?

Jibé dit: à

Le centre de la gastronomie à Lyon…ou l’art d’alimenter (d’abord) les clichés. La ville de Bocuse et de la mère Brazier, etc etc etc
Paraît que Colomb lui fait la gueule, ceci dit. Entre Colomb et la mairie verte, va passer un bon séjour. Logé à la préfecture, dit-on.

rose dit: à

T puisque B. a parlé de cirque il y a qq.jours (et le jeu préféré de Jules César n’est pas cirque mais belote, aux mots croisés) je choisis pour ma part celui-ci, blanc, qui est le clown triste. De mon compatriote Picasso.
https://images.app.goo.gl/3JV7nLWhrHUqZdRT9

Janssen J-J dit: à

Puisqu’on vous dit qu’elles furent d’une génération qui dédaigna les « métiers de bouche », etalii & jzmn… Cessez de harceler les internautes sur le contenu de leurs confessions publiques et privées… Laissez la poésie des interprétations sauvage à notre ami jmb…
(Pourmapar, ces métiers-là me donnent de l’herpès facial, et je vous le dis sans être sollicité, inutile de me donner des conseils de pharmacopée, je me débrouille, merci)…

BJ @ tous.tes les dérouilleurs.euses en de début de semaine qui promet d’être TAF passionnant (27.9.21, il est 9.28).

rose dit: à

Jazzi.
Non.
Et d’ailleurs, vendredi dernier, l’ai prévenue que j’allais tout/es arrêter.
Je ne suis pas là pour soigner les dingos.
Qu’ils se soignent eux-mêmes.

Mais ma psy.m’ a dit, entre autre chose sur mes deux arguments, que les dingos, eux, ne vont pas chez les psy.
Alors, basta cosi.

rose dit: à

Jazzi

Je ne me sens pas harcelée par vous.

Jazzi dit: à

« ces jours, chez les garçons, la tendance c’est l’homosexualité. »

Et chez les filles c’est le lesbianisme, rose.
Vous avez vu « Les bonheurs d’Anaïs » ?

rose dit: à

Et alii

Je vous ai cherché ce matin, deux heures et demi durant, c’est beaucoup trop un gâteau russe qui est une grande œuvre d’art.
Pas retrouvé.
Il était vert et sublime.
Vous présente mes excuses.
Et pourtant. J’ai cherché.
Au Mont Saint Michel aussi, grande cuisinière spécialiste de l’omelette.

Bien cordialement,

Jibé dit: à

TAF, à quel degré faut-il entendre l’appréciation, JJJ?
Ca craint, at the time.
BàV, comme vous dites, et bonne journée
(j’ai, pourmapar, non des pneus mais une bouteille de gaz vide à restituer, mais personne n’en veut, ni déchetterie ni revendeur, au prétexte que « c’est pas à nous que ça revient » et/ou que je n’entends pas en prendre une pleine en retour. Je fais quoi? Abandon sur voie publique ds coin discret? VDM! (vie de merde))

Janssen J-J dit: à

@ Rédacteur moi-même de petites fiches de lecture, j’essaye d’appliquer les règles suivantes
-a qui est l’auteur, d’où vient-il, qu’a-il écrit auparavant?
-b Que raconte le livre ? Résumer l’intrigue sans déflorer
-c Eplucher le mille-feuille de significations (+ des autres… et dire mon sentiment personnel subjectif, le cas échéant)
@SV, je trouve cette méthode tout à fait intelligible et salutaire, cartésienne, somme toute… C’est celle que j’essaie d’appliquer sur d’autres chaines… Icite, je me permets de chambouler toutes les règles du jeu, de rire des interventions les plus insolites et farfouillées. Parfois, SV, je vous trouve vos fiches trop austères, un peu comme les romans de Paul, voyez !… Mais rassurantes, forcément. Je sais qu’en les relisant dans quatre ans, j’en pigera ipso facto du contenu… Vous n’êtes pas un bloguiste évanaissant, qualité qui n’est pas donnée à tout le monde, hein ! Bàv,

rose dit: à

Non. Suis rentrée il y a trois jours. Vais aller voir Dune qd il sera programmée.

Je trouve, c’est un point de vue global, ne pas en tirer de conclusions hâtives, les filles, oui il y a le lesbianisme pas motivé pareillement néanmoins. plus en recherche, en goût de/des garçons, que les garçons bien orienté s homosexualité.
Enfin, j’observe cela, et le reste avec grand intérêt quant à la révolution de la société.
L’évolution.
C’est pareil.

Jazzi dit: à

Hier, j’ai vu « Dune ».
Grande salle du MK2 Bibliothèque pleine de jeunes dont j’ai dû contribuer à faire remonter la moyenne au-dessus des trente ans !
A croire qu’ils sont désormais majoritairement vaccinés.
Bon spectacle.
Heureusement que la musique était assourdissante car je n’entendais plus le bruit généralisé des bouffeurs de pop-corn !

et alii dit: à

ROSE? UNE ARTISTE latino américaine « installée en France M A RACONTE que son frère était psy lacanien et que chez elle, au pays tous les gens des classes moyennes avaient leur psy; ce que m’avait déjà raconté une artiste également latino; celle que je connais aujourd’hui parait bien plus jeune que son âge officiel ; et c’est immédiatement l’impression que j’ai eue d’elle , qu’elle était « moins jeune qu’elle paraissait », ce quil’a aidée dans le boulot! bonne journée

et alii dit: à

croyez vous que les jeunes femmes sur la photo ont posé des questions?Lesquelles?
moi, j’ai repensé à F.Héritier qui est une africaniste et « féministe »!

bouguereau dit: à

Heureusement que la musique était assourdissante

villeneuve est une brêle

bouguereau dit: à

ni déchetterie ni revendeur, au prétexte que « c’est pas à nous que ça revient » et/ou que je n’entends pas en prendre une pleine en retour. Je fais quoi?

hannonce dans le bon coin « donne à manouches ou gros cons de paysans profonds..ou salope d’écolo pour bruler ses mauvaises herbes » etc..je sais c’est pas facile

bouguereau dit: à

Non, c’étaient des grands raviolis carrés, frais, farcis aux cèpes.
Cuisson 3 à 4 mn

des ravioles de ravioleuses aoc..t’es lgnere a foutre de lhuile dolive dessus..quel bidon de cuisine tu fais rosy

bouguereau dit: à

. ».donne à térezoune et rozy grosse bouteille propane pour s’épiler »..ça tfrait trop malocu jubé?

Janssen J-J dit: à

@ /que je n’entends pas en prendre une pleine en retour. Je fais quoi ?/
Vous vous sentez pris comme dans une impasse, jibé…, n’est-ce pas ? Mon conseil : vous la déposez subrepticement devant la porte du parc à bouteilles de gaz, en allant faire le plein d’essence à votre prochaine sortie. Vous résolvez ainsi de manière pragmatique la dissonance cognitive qui vous assaille : vous n’avez pas mis votre déchet dans la nature ET vous avez remis la solution aux mains de ceux qui auraient dû vous aider, plutôt que de vous obliger à acheter une nouvelle bouteille dont vous n’aviez pas besoin et à s’en laver les mains…
TAF ? dans mon bestiaire de sigles, veut dire : tout à fait… donc, tout à fait passionnant… Oui, dans le sens pourmapar, d’une semaine ouverte sur l’inconnu…, la certitude d’apprendre quelque chose de nouveau du monde en général et de l’herdélie en particulier, pour atténuer l’étendue de mes ignorances, de recevoir quelques messages personnels bienveillants parmi les innombrables inévitables saloperies quotidiennes… Toutafé, Thierry ! Ne vous découragez pas, Jibé… La vie est belle et vous le savez, comme le refuge d’une cabane dans la vigne…

bouguereau dit: à

Il a réussi (passou) a susciter un désir de lecture chez moi, mais pas davantage

..jubé qui fait lfigurant au bain turc pour susciter baroz

rose dit: à

Et alii

son frère était psy lacanien et que chez elle, au pays tous les gens des classes moyennes avaient leur psy

De manière générale, tous les gens intelligents ont leur psy.
J’en ai trois.
Mon psychiatre, chez lui, uniquement des gens brillants.
Ma psychologue clinicienne avec elle je fais un autre travail, du suicide à la renaissance dans et par l’eau, en 18 mois, c’est pas mal.
La troisième dirigé/animé/partage le groupe France O4 Alzheimer : j’y vais en tant qu’aidante de la mère ; et au retour des vacances, après deux mois d’interruption, ai réalisé que j’essaimais, que mes idées font leur chemin, et que je prosélyte.
Fière de moi.

Mais je vais bien.
Les dingos de ma famille ne se soignent pas. Alors, pourquoi moi ?

Nota : votre bouteille de gaz vide vous pouvez en faire un rangement pour le tuyau d’arrosage.

rose dit: à

ravioleuses aoc..t’es lgnere a foutre de lhuile dolive dessus..quel bidon de cuisine tu fais rosy.
Non, j’ai mis du beurre et du parmesan.

bouguereau dit: à

Cependant, j’ai une assez mauvaise nouvelle à vous dire Jazzi : ces jours, chez les garçons, la tendance c’est l’homosexualité

moi aux témoins de jéhova jleur dit poliment que je suis catholique pédophile ou communiste chinois..selon mon humeur qu’il dirait cloclo

bouguereau dit: à

Je réponds à Jazzi qui joue ce rôle de Monsieur Loyal

..il hannonce la bourrine quand qu’elle trotte elle fait des pets.. »sans bouteille de gaz » qu’il dit lmeussieu loyal

JC..... dit: à

Nous ne cèderons pas à ces relents de pédophilie coloniale que réveille en nous l’illustration atroce infligée à nous autres, handicapés démocrates, par un maitre de la suggestion littéraire….

Des lycéennes avisées !

Change de billet, Lucifer ! Ou d’illustration, si le contrat le permet…

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