De la complexité d’« Un cœur simple »
Il y a longtemps de cela, la première fois que je l’ai lu, le texte était nu. A la relecture peu de temps après, également et je ne cherchais pas à en savoir plus. L’éblouissement, dans lequel l’admiration se mêlait à l’émotion, mettait à distance tout esprit critique. Bien sûr, l’auteur me parvenait précédé par sa légende mais un jeune lecteur n’a pas nécessairement la curiosité d’aller au-delà. Après, lorsqu’il quitte le lycée pour l’Université, ça se gâte. La parution ces jours-ci du dixième et dernier volume des œuvres complètes de Gustave Flaubert dans la collection de la Pléiade, à l’occasion du 200ème anniversaire de sa mort, m’a poussé à l’y relire sans interligne sur papier bible (« on peut lire plusieurs pages d’un coup en transparence, ça va plus vite » ironisait le jeune Antoine Blondin, lorsqu’il enseignait). On dira que d’autres relectures s’imposent davantage dans l’œuvre du Patron, l’écrivain le plus souvent cité par les écrivains (et pas qu’en France) mais qu’importe : nous ne sommes pas tenus d’avoir tous les mêmes livres à notre chevet ; ceux-ci n’y reposent pas en fonction de leur statut dans l’histoire littéraire mais de leur place dans l’imaginaire de chaque lecteur, dans sa mémoire et de son importance dans sa propre histoire.
On aura compris que, outre mon enthousiasme inentamé pour le reste, et bien que je ne cesse de sauter et gambader dans sa Correspondance, son Cœur simple, discret classique, y occupe depuis longtemps une place de choix. De quoi alimenter bien des rêves malgré la tristesse qui s’en dégage, à condition de se souvenir que, pour fêter sa publication par Charpentier en 1877, Edmond de Goncourt, le survivant des « deux bichons », avait organisé avec les jeunes naturalistes un diner chez Trapp dont le menu vaudrait d’être tenté à nouveau : purée Bovary, poularde truffée à la saint Antoine, artichauts au cœur simple…
Ultime livre à paraitre de son vivant en 1877, ce qui fit résonner dans cette épure des accents testamentaires alors que ce colosse (1,82m pour 112 kgs) était épileptique, syphilitique, épuisé et ruiné, Un Cœur simple figure en tête du recueil des Trois contes (les deux autres étant Légende de Saint Julien l’Hospitalier et Hérodias). Ce conte bref, autant dire une nouvelle particulièrement orale empruntant au roman et à la tragédie, d’une limpidité exemplaire et d’une morale assurée, accède à l’universel dans toute son apparente simplicité (le flou chronologique n’y est pas étranger : « Bien des années se passèrent »… « dès la cinquantaine, Félicité ne marqua plus aucun âge » etc), en allant bien au-delà de la peinture des mœurs de province -même si sa gloire fut plus discrète que le bovarysme et ne culmina pas dans la consécration d’un néologisme. Acclamé par une grande partie de la critique l’année de sa publication pour sa « »perfection » », il a depuis souvent été inspecté sous toutes les coutures textuelles, intertextuelles et paratextuelles (j’ai emprunté le titre de ce billet à l’étude de Steve Murphy et à son analyse de la résilience d’une femme en bois). De quoi s’agit-il selon l’auteur même ?
« L’histoire d’Un coeur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste » (Lettre du 19 juin 1876 à Madame Roger des Genettes)
Religionnaire du Beau en art et de la littérature vécue comme un absolu, Flaubert a du mal à démarrer cette histoire, souffre laborieusement, peine à effectuer des coupes claires dans ce trop plein de descriptions au début, à la développer, il déplore d’avoir à se rendre à Pont-l’Evêque et Honfleur pour vérifier, se documenter et satisfaire sa volonté, encore et toujours, de « faire tableau » à la manière d’un Manet. La revendication et l’apparence de simplicité est une illusion. On se croit loin de l’obsession de la phrase parfaite, de l’art pour l’art, du style absolu ; du moins s’ils président bien là comme toujours, on ne les voit pas, on ne sent pas le travail et, moins que jamais, on ne sent l’effort ; pour un peu, cela paraitrait aussi vivant et spontané que sa Correspondance dont l’actuelle doxa tend à faire (non sans coquetterie) son chef d’œuvre.
La morale de l’histoire, qui doit à l’influence de George Sand à l’intention de laquelle elle a été écrite et dans le but de lui plaire, donne l’impression que l’auteur s’est promis d’étonner ceux qui doutaient de ses facultés de tendresse ; de son propre aveu, il entend prouver qu’il peut se montrer humain et faire pleurer les âmes sensibles en écrivant « les amours d’une vieille fille et d’un perroquet ».
On y retrouve certains de ses fondamentaux (le statut de la bêtise, la place de l’humour et de l’ironie dans son réalisme) jusque dans le trouble de la relation entre la maîtresse et sa servante, des femmes dans lesquelles tant de lectrices ont pu s’identifier (l’héroïne de Des pays de Marie-Hélène Lafon, une fille de paysans qui s’arrache à son Cantal pour étudier les Lettres à la Sorbonne, pleure chaque fois qu’elle relit Un cœur simple dont elle fait « un bréviaire absolu »). La complexité de la première, Madame Aubain, est négligée au profit des deux personnages principaux : Félicité bien sûr, figure de normande dont l’auteur n’a pas épuisé les ressources et la richesse en écrivant Madame Bovary, dévote sans être mystique, détachée du réel, personne au lexique sobre et économe, puisque le conte se présente comme l’histoire d’une femme sans histoire, mais aussi le perroquet jaune et vert dans lequel Yvan Leclerc voit « le fétiche et totem absolu de Flaubert », volatile que, dans les différents états de ses manuscrits, l’écrivain baptise successivement « Jacot », « X », « Parrot », « Little Bird », et enfin « Loulou », surnom affectueux qu’il avait donné à sa nièce adorée Caroline.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, les livres de la Pléiade se lisent aussi. Ils ne sont pas destinés qu’à la conservation, à l’érudition ou à l’exhibition comme on pourrait le croire. On conçoit que la prestigieuse collection puisse intimider au point de paralyser tout désir de lecture ; il est devenu de bon ton de dénigrer sa « dérive universitaire », la prolifération de notes savantes en fin de volume, les appendices et surtout les variantes du texte favorisées par le développement des études génétiques. C’est pourtant là une mine irremplaçable d’informations et d’analyses d’une richesse, d’un sérieux et d’une rigueur impressionnants ; c’est peu dire qu’ils renouvellent le regard du lecteur sur des livres qu’il croit connaitre pour les avoir lus ; j’allais écrire : simplement lus, c’est-à-dire avec un regard à peu près vierge, ce « quasi » s’imposant étant donné que nombre d’éditions de poche, notamment scolaires, proposent un appareil critique mais réduit a minima et se reprenant les unes les autres. Or il faut de nombreuses années pour mener à bien une édition en Pléiade, le maitre d’œuvre fut-il secondé par une équipe de plusieurs spécialistes auxquels il distribue les tâches (établissement du texte, notices, notes) et répartit les livres (ici le sommaire du Tome IV et là celui du tome V qui viennent de paraitre).
Nous n’irons pas réveiller les querelles grammaticales que l’on a cherchées à Flaubert (de Proust à Suarès) ni nous demander si « égaliser » est aussi acceptable qu’« égaler ». Mais par rapport à nos premières lectures du texte nu, le regard s’enrichit des précisions de l’appareil critique même si on peut être pareillement touché par cette histoire sans rien en savoir d’autre et dans l’ignorance de son invention quasiment au jour le jour. Si l’on est familier de la littérature du XIXème, on sait en principe que le postillon est le cocher en second et on peut deviner qu’un porte-balle est un colporteur. Mais je l’avoue, j’ai aimé découvrir sans avoir à le chercher ailleurs, souvent difficilement, qu’il fallait entendre « assemblée » comme une fête de village ; que le « fabricien » désignait le membre du conseil de fabrique chargé d’administrer les biens d’une église ; que « godefiche » est l’équivalent de coquille Saint-Jacques ou que « crapule » évoque l’ivrognerie ; que trente sols correspondent à 5 euros ; que la lecture de l’Essai sur les légendes pieuses du Moyen Âge (1843) d’Alfred Maury lui avait inspiré l’idée qu’une personne simple pouvait confondre l’Esprit saint avec une colombe (alors pourquoi pas un perroquet ?) ; que la « tapissière » était une grande voiture hippomobile ; que l’auteur avait emprunté à la bibliothèque d’épais ouvrages forts savants sur les maladies de perroquets avant de trouver la solution à son problème en interrogeant son propre médecin ; que le baromètre importe comme symbole du destin de l’héroïne (l’humidité de la maison est fatale au perroquet) ; que lorsqu’il écrit « salle » en italiques, c’est pour signaler qu’il s’agit d’un normandisme désignant l’équivalent de notre séjour dans une maison ; pour ne rien dire de la profondeur des analyses présentées dans les notices, loin des formules à l’emporte-pièce, des lectures superficielles et de ce que Flaubert appelait « le caquetage de la critique » ; disons que, pour user d’une formule de Flaubert dans une lettre à son grand ami Tourgueniev à propos d’un discours de Dupanloup à la gloire des humanités : « C’est à connaître ! » (leur correspondance vient d’être rééditée en format de poche aux éditions Le Passeur)
On le sait, Flaubert, écrivain si visuel, était du genre à effectuer des repérages géographiques et à se documenter jusqu’à ce cela tourne parfois à l’obsession dans la vérification, la chasse au détail inexact et à l’anachronisme. Il croyait davantage à l’imprégnation qu’à l’inspiration. Et de même qu’il s’était immergé dans le motif en Tunisie au moment de préparer Salammbô pour mieux y réinventer Carthage in situ, il a emprunté un perroquet au muséum d’histoire naturelle de Rouen et l’a posé sur son bureau et sous ses yeux afin de « mieux s’emplir la cervelle de l’idée perroquet ».
Archiviste de lui-même, Flaubert ne jetait rien. Sa détestation de la photographie allait de pair avec celle de la biographie des écrivains. L’auteur ne doit pas s’écrire. Il doit disparaitre dans son texte et dans la société, principe d’impersonnalité dont on fera plus tard une théorie. L’album Flaubert n’en est que plus précieux. Il l’accompagne comme il est de tradition en mai, mois consacré à la promotion de la collection, et il est si bien composé par Yvan Leclerc (à la tête du Centre Flaubert de l’université de Rouen), texte et illustrations, que, pour un peu, il dispenserait de la lecture d’une épaisse biographie (même si celle de Michel Winock procure un réel plaisir de lecture). Selon le principe même de l’album annuel (il y en eut déjà un en 1972), cela donne à voir par exemple Louise Colet autrement que par ses yeux à lui mais par ceux de Winterhalter, ou la tête et l’allure du substitut Pinard, ou encore la salle à manger de la princesse Mathilde dont il fut souvent le commensal peinte par Giraud- pour ne rien dire des portraits de l’écrivain qui ne cessait de fuir les portraitistes et, partant, toute image de lui, qu’elle fut d’un dessinateur, d’une aquarelliste, d’un peintre ou d’un photographe- les exceptions sont remarquables tel le cliché signé Carjat vingt ans avant la mort de Flaubert alors âgé de 38 ans ou les clichés de Nadar, Mulnier et Borelli ; vers la fin, il cessait de les éviter mais s’opposait avec la dernière fermeté à la diffusion de leur travail. Sans oublier le produit des « rages photographiques » de son ami Maxime du Camp lors de leur voyage en Orient. On voit mieux, carte postale d’époque à l’appui, comment très tôt Yonville-l’Abbaye s’est employée à s’identifier au Ry de Madame Bovary contre la volonté de l’auteur, refus des clés bien que le fait divers à l’origine du roman soit authentique, ce qui saute aux yeux à la découverte de ses trois croquis topographiques de la ville retrouvés dans ses manuscrits.
Pas de préface, pas de critique, pas de poèmes dans cette oeuvre, à de très rares exceptions près. Le volume de la Pléiade donne à lire et relire son admirable préface aux Dernières chansons du cher Louis Bouilhet (1872) à l’égal d’un testament et d’un art poétique. Son ami était sa « boussole littéraire ». Flaubert y écrivait notamment ceci :
« La postérité nous déjuge. Elle rira peut-être de nos dénigrements, plus encore de nos admirations ;- car la gloire d’un écrivain ne relève pas du suffrage universel, mais d’un petit groupe d’intelligences qui à la longue impose son jugement ».
(« Cabinet de Flaubert à Croisset, 1874 » par Georges-Antoine Rochegrosse ; « Flaubert photographié par Etienne Carjat », cira 1860 ; « Portrait de Flaubert par Adam-Tessier, 1987-1992 ; « Félicité endormie, avec perroquet », Gravure en couleur avec aquatinte sur papier vélin. (19)74 de David Hockney)
1 359 Réponses pour De la complexité d’« Un cœur simple »
« Christiane, La Cerisaie mise en scène par Peter Brooks et jouée par d’excellents comédiens anglais aux Bouffes du Nord est peut-être, réflexion faite, ce que j’ai vu de plus beau de Tchekhov malgre l’absence de sous-titrage, on était obligé de comprendre. un peu une variante de votre exemple du mime Marceau! »
Eh bien voilà un bon exemple pour ouvrir l’espace théâtral at des créations… Autour de l’oeuvre originale.
puck, j’au qu’en latin « bagatelle » se disait nuga comme le nougat de Montélimar ,avant de connaître le parc , et céline, n’en parlons pas!
Cher Puck; ce qui serait délassant, c’est de revenir une fois que vous serez sûr d’avoir trouvé quelque chose de notre humanité. Croyez moi tout le monde est en dehors de la caverne des pompiers pour l’exercice d’alerte au feu, seul vous êtes encore à l’intérieur pour voir s’il n’y reste personne, en dehors de vous-même… Sortez vous vite de ce brasier, on vous sent déjà le roussi !… Je vous envois des glaçons… Tchinz !
Closer, ne dites pas que les palpitations ne sont pas graves. Beaucoup ne le sont pas, c’est exact. Cela demanderait un avis médical si ce n’est pas déjà fait. J’en ai eu une fois après un gros coup de fatigue et un excès d’alcool. J’ai consulté un cardiologue qui m’a mis un holter pour 24 h et en effet après examen ce n’était pas grave du tout et ce n’est d’ailleurs plus jamais revenu depuis près de 10 ans.
Il faudrait déjà arriver à sortir de votre caverne, Dexer, avant de prétendre sortir les autres de la leur.
@ P.E. -> Je ne crois pas que le père de Corto Maltese se soit inspiré de la vareuse blanche (white jacket) de Rimbaud au Harrar.
On écoute avec plaisir les bagatelles de Beethoven et aussi celles de Webern.
j’ai su
La Force du destin :
Les premières recettes de nougat blanc sont attestées au Moyen-Orient dans des livres arabes du xe siècle. Le nougat de Provence, a fortiori celui de Montélimar, sont les héritiers des nougats arabes, catalans et italiens. Certains historiens prétendent que les premières mentions du Nougat de Montélimar pourraient dater de 1097. Il existe également une quantité de documents publiés tout au long des siècles5.
Le mot nogat (« amande » en langue occitane) apparaît en 1595 dans un livre de pharmacie et en 1607 dans un livre de diététique, Le Thresor de santé, tous deux publiés à Lyon. Il y est précisé que nogats et torrons sont confectionnés exclusivement en Provence et Languedoc, des terres agricoles favorables à la culture de l’amandier. Le nougat s’appellera nogat jusqu’au début du xixe siècle.
Le nougat est attesté à Montélimar depuis 1701. La tradition des 13 desserts de Noël en Provence est attestée depuis le xviie siècle et le nougat y est présent avant la fin du xviie siècle. Il existe également du nougat noir de Provence. Il s’agit de l’un des 13 desserts traditionnels de Noël en Provence composé de miel, de sucre, d’amandes, et éventuellement de vanille6.
Interview de Peter Brook à TF1 le 3 avril 1981 :
« Dans la vie nous sommes tous occupés à ne considérer qu’une partie de notre point de vue, d’une manière tellement puissante qu’il est très difficile de nous en faire sortir. Dans le théâtre nous sommes libres d’être en même temps partie prenante et objectif. Si l’acteur joue bien et si la pièce a une puissance, nous recevons son point de vue de manière absolue. Mais au moment où il s’arrête de parler, nous sommes libres de pénétrer de manière intégrale dans le corps et l’âme de l’autre et d’accepter l’autre point de vue. C’est pourquoi dans la pièce d’un auteur exceptionnel comme Tchekhov, nous vivons de manière très intensive le point de vue contradictoire. De cette façon, le public n’est jamais un juge mais un participant actif. Quand le caractère est joué de manière juste, nous ne sommes ni avec lui ni contre lui, nous sommes comme l’auteur, nous le comprenons. Et nous saisissons en même temps, avec le même sérieux et la même force aussi, celui auquel il s’oppose, l’antagoniste. »
(A propos de « sa » mise en scène de « La Cerisaie ».)
à Ch., Qu’avez-vous pensé de la Cerisaie de Peter Brook, créée en 1981 ? Personnellement, je l’avais beaucoup aimée, avec notre ami Robert Murzeau, dans le rôle de Firs. Ce dernier avait baptisé sa maison de campagne du nom de ce spectacle dans notre village. Hélas, il n’y poussa jamais de cerisiers.
https://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=15110
Les mêmes mots dits par Peter Brook et un extrait de la pièce :
https://fresques.ina.fr/en-scenes/fiche-media/Scenes00057/peter-brook-a-propos-de-la-cerisaie-de-tchekhov.html
Janssen J-J dit à
à Ch., « Qu’avez-vous pensé de la Cerisaie de Peter Brook, créée en 1981 ? Personnellement, je l’avais beaucoup aimée, »
Moi aussi mais je n’avais vu que la version filmée.
Petit souvenir de cet excellent comédien et acteur charentais, quelque peu oublié de nos jours par jzmn :
http://www.lesgensducinema.com/affiche_acteur.php?mots=Robert+MURZEAU&nom_acteur=MURZEAU+Robert&ident=47198&debut=0&record=0&from=ok
La Cerisaie ? Le temps de l’enfance contre le temps de la mort…
sans parler des sujets qui fâchent un brin, les bagatelles pour un massacre…
(RM : non ce n’est pas r. maestri) – Bàv,
https://www.google.com/search?q=robert+murzeau&client=firefox-b-d&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=wXdcetp_THcKBM%252CmqORitLOjiZWwM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kQDsKWtblN_yqrea3i9I_rHMNoCzw&sa=Xved=2ahUKEwjx4IPYuODwAhWYC2MBHdFuDr4Q_h16BAgYEAE#imgrc=wXdcetp_THcKBM
Robert Murzeau, Firs, le vieux valet… Beau souvenir.
Je me souviens de cette blancheur de l’aube de sa lumière irréelle, des fleurs des cerisiers, tout ce blanc jusque dans la chambre des enfants au début de la pièce et Ania si heureuse de la retrouver comme si elle n’était jamais partie. Et son premier désir : courir à la Cerisaie. La mémoire blanche de ses rêves d’enfant.
Oublier la Cerisaie, la vendre, c’est s’arracher à l’enfance…
Firs est le dernier personnage que scène. Ils l’ont oublier… Il se couche et se dit : « j’ai plus de forces, mon pauvre vieux, il te reste rien, rien de rien… Propre à rien,va !… »
oublié
Je n’ai pas encore vu de pièce de Tchekhov en France – une lacune qu’il va falloir bien vite combler.
En revanche, je garde un souvenir eidétique et très ému des remarquables mises en scène des Trois Sœurs (ma/mes préférée/s) et de la Mouette qu’il m’a été donné de voir au Grand Opera House de Belfast au début des années 80.
Le Chekov irlandais est sans conteste J.M. Synge /sing/ dont les dernières pièces, comme celles du médecin des corps et des âmes russes, ont une teneur symbolique de plus en plus affirmée.
Euh, plutôt,sauf erreur, la noix ( nugax) que le nougat, et alii ! C’est le sens que le mot a dans Horace. Maintenant que la. Noix ait plus ou moins le sens de bagatelle, c’est exact, mais en mauvaise part. Bien à vous. MC
Le Bouffon à la touffe est trahi par son âme damnée qui révèle que BJ a séché bon nombre de réunion du conseil des ministres parce qu’il devait terminer une bio du Cygne de l’Avon afin de payer les frais de son divorce.
L’audition officielle de l’ancien conseiller & éminence grise du Brexiteur-en-chef devant la Commission parlementaire de la santé aura lieu la semaine prochaine.
« Maudit soit celui qui touche à mes os » – la vengeance de Will est implacable.
Politics For All
@PoliticsForAlI
·
22h
🚨🚨 | BREAKING: The government is concerned that Dominic Cummings will reveal that Boris Johnson missed numerous key coronavirus crisis meetings because he was working on a biography of Shakespeare, the money from which he needed to fund his divorce
les frais de son divorce ? Pas très frenchie, ça = ses frais de divorce. Saint-Cloud, Gustave.
(on peut être condamné à payer les frais exposés par autrui)
J’ai dit « pas grave en soi », D. Il faut évidemment en vérifier la cause pour dépister une éventuelle pathologie.
puck, quand Gustave dit qu’il travaille sur une bagatelle, c’est parce qu’il écrit une nouvelle, pas un roman. Ajoute à cela une pincée d’autodérision et pas mal de fausse modestie et tu auras la bonne explication. Pas la peine de chercher ailleurs.
@Petit Rappel dit: à
Euh, plutôt,sauf erreur, la noix ( nugax) que le nougat, et alii ! C’est le sens que le mot a dans Horace. Maintenant que la. Noix ait plus ou moins le sens de bagatelle, c’est exact, mais en mauvaise part. Bien à vous. MC
Vous arrive-t-il d’avoir le goût d’une femme autrement que sur le plan politique (cf. cap 21), mr. synthétique ? (jazzi a répondu par la positive plus d’une fois)
Brinqueballe dit: à
Axel Kahn
·
LE BOUT DU CHEMIN.
Merci
Nugae, parfois nugellae, pour choses insignifiantes, se dit parfois de compositions littéraires auxquelles on donne ou on dit ne pas vouloir donner de poids ; Catulle, Horace, Pétrarque, Beethoven, Webern ont employé le mot en ce sens.
compositions littérairees ou autres
on donne > on NE donne
Catulle, la poésie noétique, par exemple.
Ce qui est vraiment nouveau par rapport à ses prédécesseurs, ce n’est pas tant sa prédilection pour la littérature grecque la plus récente qu’une imitation des aspects érudits et précieux qui caractérisaient cette littérature. Il tient des poètes hellénistiques le goût pour la contamination entre les genres, l’intérêt pour l’expérimentation métrique, la recherche d’un lexique et d’un style sophistiqués, et le caractère résolument désengagé de la poésie. Ils appelle ses poèmes — carme de 1 à 60 — « nugae » pour souligner le caractère ludique et désengagé de son activité. En réalité, pour lui, la littérature est souvent l’activité d’une vie et le résultat d’une recherche formelle laborieuse.
ce n’était que pour la prononciation que j’ai écrit »nougat »;à titre « mnémotechnique » peu sérieux pour moi;excuses;n’importe comment,merci!
bonsoir à tous
bonsoir, txfl
Jean Langoncet dit: à
(on peut être condamné à payer les frais exposés par autrui)
Je n’arrête pas de rire.
En page 11 me sont réclamés 5000 euros pour frais de justice.
Je subis un acharnement délirant. Dépouillée, coupable, condamnée à payer les frais.
Ma mère qui s’en tape. Met tout sur le dos de l’aînée qui aimait le père mais pas elle. Et disculpe le fils quoiqu’il fasse. Sait-elle ou pas que c’est elle qui lui a donné ce statut de privilégié ?
J’me détache.
Depuis 4 jours, elle s’adapte. Hier aprem., elle a eu un concert et m’a dit « c’était formidable », un couple trentenaire qui avait une belle voix.
Je prends mes distances : une de mes deux amies constate (moi chui l’nez dans l’guidon) que la signature des papiers à l’aînée, sans les lire précède de très peu l’assignation par huissier.
Je ne prépare rien, ne monte rien, ne manipule rien.
Devant moi, j’ai la gloire de ma mère. Sa dignité. L’amour qu’elle porte à égalité à ses trois enfants. Sa manière de se tenir la tête haute.
Je dors.
Suis obligée de calmer mon coeur. Sinon, il s’emballe. Vu mon médecin de famille, pas encore le cardiologue. Vais retourner le voir.
Ma seconde amie m’engueule. « Arrête de parler d’eux ». Je dis à l’autre que j’intellectualise et suis contente de ne pas être eux.
Une des questions que je me pose est la suivante :
Sort-on des rôles attribués/distribués par les parents ?
Puisque je sais que l’on peut trahir -ma mère dit « il m’a poignardé dans le dos » (tout s’est construit chez lui durant les six mois passés à Poitiers) et être l’aimé, peut-on sortir du reste à connotation négative et plombante ?
Nancy Huston écrit que tout ce qu’elle est elle le doit à sa mère qui, lorsqu’elle avait six ans, a quitté le domicile conjugal larguant à leur père et sa nouvelle épouse ses trois mômes.
In La poétique du ciel, le bataillon de Kessel, le grand écrivain journaliste reporter.
https://www.aerobuzz.fr/breves-culture-aero/le-bataillon-de-kessel/
Je crois que je suis capable, en train de devenir capable, lorsque ma mère mourra, de ne pas la suivre dans la tombe.
Pour elle, je le serai battue plus que de raison?, mais grosso modo, c’est le rôle que je joue depuis grand nombre d’années. Je suis le hérault de ma mère.
ne pas la suivre dans la tombe.
Pour elle, je me serai battue plus que de raison, mais grosso modo, c’est le rôle que je
Bien plus que de raison, ma vie sur les champs de bataille.
Dans les bataillons du ciel ; évitons de voyager avec Ryanair pour be oad êtee intercepté avec un MIG biélorusse.
Journaliste un métier dangereux.
ne pas être
Do the evolution.
Mon chat ne peut pas fuir.
L’est pas revenu.
Notes on Time: Art, Language, and the Night Sky :
https://www.metmuseum.org/blogs/collection-insights/2021/night-sky
Bloom, c’est impressionnant ce théâtre de Tchekhov qui, traduit, a franchi les frontières et continue d’interpeller, aujourd’hui, notre temps, parfois avec des réécritures, des mises en scène imprévisibles. Comme si ses mots n’avaient pas tout dit de ce qu’il voulait dire dans sa langue, dans son temps, dans son Histoire.
Parfois, Rose, ce combat, il est de vous à vous, votre maman ayant choisi ses alliances tout en déplorant parfois de ne pouvoir retrouver le passé. Mais ce passé n’avait pas l’air d’être simple ni pour elle ni pour vous. Parfois, comme dans la Cerisaie de Tchekhov, rester dans le passé de l’enfance c’est ne pas choisir la vie, c’est s’engluer dans quelque chose de révolu qui a eu lieu et qui ne peut avoir lieu au nouveau. Le sens du temps, Rose….
Christiane
Ma mère refuse de choisir, de trancher, de s’impliquer.
Cela nous remet tous en question sur les choix que nous assumons durant notre vie active et sur la vie que nous menons ensuite. Je questionne énormément rupture et continuité.
Ce que je peux dire est que ma mère est dans un rêve d’un passé idyllique qui n’existe pas.
Mon enfance fut heureuse et choyée.
Mon adolescence tourmentée.
Aujourd’hui, dans les affres de la douleur, j’accouche de qui je suis et pas de qui on voudrait que je sois.
Et je me sépare de ma mère, dont je ne suis pas amoureuse, eh non, même si je l’admire, et avec qui je ne suis pas fusionnelle.
Cette nuit, une femme est dcdée. Je l’avais connue brièvement et j’avais vu, de mes yeux vu, combien elle était maltraitée par sa famille. Une des maltraitantes l’a accompagnée à mourir. Que chacun ait la chance de changer au contact de ses expériences de vie. Un qui a beaucoup filmé sur les traumas internes à la famille est Bergman.
Merci Christiane quant à votre réflexion écrite ce matin.
Nota bene : ma mère ne retrouve dans sa mémoire que ce qu’elle veut. Et je peux vous dire que les souvenirs heureux y sont et le reste elle le jette.
Bien cordialement
« Nous devons faire attention à ne pas croire les choses simplement parce que nous voulons qu’elles soient vraies. Personne ne peut vous tromper aussi facilement que vous-même. »
Richard Feynman
Je suis heureux d’entendre parler, enfin de lire,ces posts (Christiane, JJJ) sur la Cerisaie de Peter Brook, que j’ai vu en version filmée et que j’ai plus qu’appréciée. Un excellent souvenir, d’autant que c’est « mon Tchékov » préféré, du moins par le thème qui y est traité, tout cet arrachement aux territoires de l’enfance (sinon, La Mouette, bien sûr)
que j’ai vuE.
scusi
rose, il m’a semblé quand j’y repensais, que l’épouse de mon mère a commencé de manager sa mort à lui, avant même de l’épouser , alors que son père à elle était encore vivant , et que mon père acheta le caveau dans son pays à elle avec sa place à lui, mon père; qu’elle lui fit faire un testament, qu’elle vola ,à son profit à elle ,et il se laissa faire toute sa vie;
excusez moi, c’est sans intérêt ici, et d’un tout autre temps;
bonne journée à tous
De la nécessité absolue des traductions, Christiane, une activité que certains et certaines (je pense à T. Samoyau) pensent comme auxiliaire des formes de domination du type colonisation, camps de la mort, sociétés d’apartheid, régimes totalitaires…Perspective critiquable qui pourrait (devrait) tout aussi bien mettre en cause l’ activité langagière en soi & en premier lieu celle qui consiste à imposer dans sa propre langue, sa domination sur autrui. Autant dire que la langue est fasciste et s’en tenir à Roland Barthes.
Enfin ,c’est oublier que, par exemple, la traduction de la Bible en langue vernaculaire a permis au petit peuple de prendre la mesure du fossé qui existait entre le message christique relayé par la doxa romaine et ses pratiques corrompues (simonie, achat d’indulgences, etc.).
Traduction = émancipation, aussi, surtout et avant tout.
(JE, 25.5.21 @ 9.29)
Bonjour les pluies
@ rôz & ch., ///j’accouche de qui je suis et pas de qui on voudrait que je sois. / – J’me détache. / – Je prends mes distances. / – capable de ne pas la suivre dans la tombe. -///
Oui, je la ressens bien depuis quelques temps, cette lente mise à distance, douloureuse mais de – en – centrée sur Elle, et + sur Vous-M’aime, qui devez apprendre à lui survivre, à la laisser s’éloigner seule avec ses certitudes, ses souvenirs et bouts de mémoire heureuse, et l’oubli des douloureux. Ce qui signifie exactement, je crois et tel que vous le dites, que vous avez bien d’autres champs de bataille navale et aérienne à affronter depuis la terre, pour mieux vous recentrer.
(« demain, dans la bataille, pense à moi », Javier Marias). Mille biz. La lueur au bout du tunnel ne va faire que s’agrandir, en suis sûr. Nous avons un peu les mêmes pigeons, au bout, je crois…
Par ex, pas + trad que cette nuit, nouvelle révélation (pentocôtiste ?) :
RL me rapporte ce propos de DM : « En dehors de toi, qui aurait pu consacrer toute sa vie à cet objet (P.) pour en faire du miel, et qui d’autre s’en occupera désormais, hormis un paysan qui ne saura jamais transformer la moindre merde en or ?… m’avait-il dit, en me passant le relai. Voilà pourquoi je n’avais jamais aimé DM » (en réalité, très flatté de me rapporter cette confidence intime de jadis)…
– (alors moi…, tonitruant devant l’assemblée, leurs amis, RL, DM et sa femme, sur la terrasse d’un bar à bière, à Bruxelles-les Sablons : « Eh bien, nous y voilà ! Je viens enfin de comprendre tout du sens de ma propre vie obscure. Avec moi, à cause de moi et grâce à moi, cet objet P a toujours été de la merde, et il le sera resté. Je l’achève en beauté, cette vie dédiée à la merde ! C’est DM eut raison sur toute la ligne, qui ne croyait pas si bien dire !… La leçon n’en est-elle pas lumineuse et limpide ? »
(éclat de rire, à commencer par le mien déclenchant l’hilarité générale, y compris celle de DM et RL, après une légère hésitation. Tonnerre d’applaudissements).
Bàv,
@Bloom
votre post précédent, j’en reprends tous les mots, c’est exactement comme ça que je vois le travail du traducteur, merci.
ce dont je me souviens très bien c’est qu’une condisciple que j’avais invitée demanda tout à trac dans la cuisine à cette épouse, devenue « légalement » ma mère, pourquoi elle avait épousé mon père et qu’elle répondit aussi sec « parce qu’il avait les cheveux blancs »; je ne comprenais pas qu’elles puissent ainsi parler, devant moi
beau lapsus!:l’épouse de mon père!
Relu la mort de Bergotte avec en fond sonore le premier mouvement de la sonate pour violon et piano en la majeur de César Franck.
Le dernier refuge
MORT DE Bergotte;
http://palimpsestes.fr/quinquennat/2013/decembre/proust_bergotte.html
merci!
Les trois derniers paragraphes
Entre et alii qui confond son père et sa mère, rose qui n’en finit pas de s’éloigner de la sienne pour mieux s’en rapprocher et JJJ qui consacre désormais sa vie à l’objet « P » (?), c’est la grande confusion sur la RDL !
Nous avons vu, au moment de la mort de ma grand’mère, que la vieillesse fatiguée aimait le repos. Or dans le monde il n’y a que la conversation. Elle y est stupide, mais a le pouvoir de supprimer les femmes, qui ne sont plus que questions et réponses MP
NON SEULEMENT JE NE LES COnFONDS PAS, c’est une faute de frappe vérifiable sur un clavier mais je n’ai pas envie de caqueter
je fume, tranquille
Jibé, il me semble important de contrer un certain discours extrêmement pernicieux qui se nourrit avant tout de ressentiment, et qui constituent une perversion des discours émancipateurs dont il se réclame.
D’autant plus qu’il émane souvent de personnes solidement installées dans l’Institution, qui crachent dans la soupe pour « faire peuple opprimé », alors que ce sont des « cadres incorporés ». Ce genre de manip n’est pas nouveau, qui m’évoque ces intellos cambodgiens formés en France, nourris au lait des penseurs des Lumières et devenus chez eux les organisateurs de la machine de mort khmer rouge, échafaudant un galimatias théorique bouddhico-maoisto-rousseausite et une pratique génocidaire mêlant haine de l’Autre et détestation de Soi.
Comment peut-on en même temps (!) traduire Joyce en Folio et considérer que la traduction est violence? That is the question.
De tels brouillages aboutissent à la gormanisation de l’acte de traduction, exemple de racisme systémique en action/réaction.
Les nouveaux mollahs de la pensée et leurs idiots utiles portent une responsabilité écrasante dans la fascisation lente et inexorable des sociétés occidentales.
@ et alii dit: excusez moi, c’est sans intérêt ici, et d’un tout autre temps ;
Racontpatavi va devoir encore intervenir.
Je pense que vous n’avez plus aucune crédibilité, txfl, auprès de jzmn. Mais moi, cela ne me gêne nullement… Tant que rien n’est confus chez lui, hein…, la boutique peut continuer à tourner !
Je vous rappelle que cette journée de travail gratuit doit en principe rapporter 3 MM à l’Etat, dont 1 est censé revenir à l’ADAP redistribué par les collterrit, 1 autre au monde hospitalier, le 3e à ?… engraisser la technostructure de mise en marche.
Bàv,
peu m’importe les pseudos médecins, pseudo psys , et autres coureurs de « confidences » disent-ils ils sont , ces pseudos, des « nugae » pour un travail de pensée consistant
Bloom et Jibé vont à l’amble. Bonheur d’entendre ainsi parler de la traduction.
il va sans dire qu ‘en « nugae » où on peut lire « nuages » et que j’ai une autre manière de les penser ces « pseudos » managers
« KHMERS » est une bonne traduction; côté couleurs , aujourd’hui on a les khmers verts
https://lelab.europe1.fr/khmer-vert-l-inusable-insulte-anti-ecolo-159
constituent ==> constitue !
Selon les recherches du Lab, la première apparition de l’expression « Khmer vert » dans la presse remonte à une Une du magazine engagéActuelen octobre 1991.
attention:
Le député UMP du Nord Christian Vanneste, connu pour ses propos homophobes, a estimé lors d’une interview en 2006 que les associations de défense des homosexuels étaient « un lobby terroriste ». « C’est ce qu’on appelle les khmers roses », a ajouté ce membre influent de la Droite populaire.
Quatre cas de candidose, également appelée «champignon blanc», ont en effet été détectés le 19 mai à Patna, la capitale de l’État indien du Bihar, par ailleurs durement frappée par le Covid-19, rapporte The Independent. Les patients touchés par cette infection fongique présentaient des symptômes du coronavirus ainsi que des lésions pulmonaires typiques d’une contamination au Covid, mais n’ont pas été testés positifs au virus.
je ne suis pas candide ni candidat!
les khmers verts
—
Ils sont effectivement assez KHons, ceux-là, si l’on en juge par l’agressivité débile dont est capable leur candidat en IdF, qui tire à boulet rouge sur les boomers.
Ils ont tellement l’habitude de se débiner entre eux que ça sort sur les côtés…Pitoyable.
Je fais mon autocritique, le bonnet d’infamie sur la tête et le panonceau sur le torse: il m’est arrivé de voter écolo, notamment quand les socialos étaient au pouvoir. Bien évidemment, cela ne se reproduira plus (cad je ne voterai plus pour eux & les socialos ne seront plus au pouvoir).
Ce n’est rien de dire que les options se raréfient chaque jour un peu plus!
Je vous reçois 5 sur 5, Bloom, et je vois venir aussi des temps bien sombres. Comment peut-on penser librement si chaque mot est potentiellement insulte à autrui, en tout cas reçu comme tel, par a priori. Fondé sur ce pire des biais cognitifs, en effet: le ressentiment. Il existe ds les facs américaines des salles de retrait pour que les étudiants affectés par tel propos de leur prof puissent se mettre à l’abri. Jamais je n’aurais cru cela possible, ce rejet de tout ce qui diffère au nom d’un identitarisme aussi radical que ridicule et que vous êtes fondé, Bloom, à appeler fascisme. La traduction subit les aléas de cette tendance lourde, de plus en plus institutionnalisée, oui. Un ordre moral tyrannique qui interdit tout échange -car on n’échange qu’avec ce qui diffère ou qui a le droit de différer. Vide de la pensée, repli sur soi. Que ce soit fondé sur la haine de soi, de son passé, retournée en revendication outrée ne fait pas de doute. Que ce soit instrumentalisé est évident aussi. Les populismes nous le montrent et les démocraties s’y mettent, dès lors que leurs institutions intègrent des normes et des interdits au nom des « minorités » et autres approches victimaires.
On va finir avec des sociétés désossées et désarticulées, juxtaposant des entités de victimes, chacun étant sommé de fermer sa gueule pour ne pas attenter à l’autre.
(Jonathan Coe, dans son récent Middle England, montre un de ses personnages, enseignante, obligée de quitter la fac à cause d’un mot de trop, mal compris par l’auditoire, une broutille montée en épingle, en procès pour être exact)
Un pdf donnant le point de vue de Pierre Assouline sur l’état de la traduction :
https://centrenationaldulivre.fr/donnees-cles/la-condition-du-traducteur
Christiane
sans vouloir faire mon déjà vieux con, je pense souvent qu’il est heureux que je ne sois plus si jeune dans un monde pareil. D’une autre façon, je plains les jeunes gens qui vont devoir se battre pour exister et dire ce qu’ils pensent dans des formations et des professions où tout sera passé au crible des identités victimisées.
Pour autant, j’aime la vie et ses possibles, et j’attends à tout instant d’être contredit. Un retour de balancier… Je ne dis pas que je l’espère car je me garde d’espérer, je préfère la réalité de l’instant.
et merci pour ce lien, Christiane, je m’en vais voir ça!
Affair Pulvar/Darmanin, qui calomnie qui ?
C’est la confusion partout !
si vous trouvez plus « simple »
Les Aventures de Simplicius Simplicissimus, plus grand roman allemand du xviie siècle,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Aventures_de_Simplicius_Simplicissimus
J’avais lu le texte de P.A. en 2011, à une époque, qui semble très lointaine, où un Blanc pouvait traduire un… une personne non blanche (euh, j’ai bon?)
De Bloom ou de Jibé, qui donne du bonheur à Christiane ?
Les deux !
Con-fusion à tous les niveaux…
Bloom, je repense souvent à votre billet sur le Dasein et les langues. En fait, si je vous interprète correctement, je ne suis pas du tout de cet avis. Dans une autre langue, on est différent. L’expression Dasein s’applique très bien, mais en se plongeant dans l’autre langue, et en rejetant toute traduction. Toutes les méthodes d’apprentissage de la langue sont fondées sur ce principe. (E.g., ne jamais utiliser le français dans une leçon d’anglais). La traduction ne vient qu’après et est en grande partie une réflexion sur sa propre langue. (Goethe qui prétendait préférer Faust dans la traduction de Gérard de Nerval). Remarques sommaires ici.
Christiane, pour les films d’Antonioni, et autres, Cinetek est disponible quand on veut.
peut-on avoir « la joie » et le « bonheur » en même temps ?
@ racontpatavi. Personnellement, je me souviens que ma grand mère maternelle (décédée en 1991) aimait beaucoup cette speakerine « kora » (93 ans). N’aurais pas imaginé qu’elle lui survécût trente ans. Je la salue. A vair dire, je ne savais pas qu’elle était encore en vie, au moment où on nous apprit qu’elle ne l’était plus. C’est ballot !
https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/mort-de-jacqueline-caurat-speakerine-pionniere-et-star-de-la-tele_784f726c-bbd8-11eb-89a7-077775c2d237/
les nuages, c’est nubes, si je ne m’abuse…
Page 91 de ce pdf (La condition des traducteurs en France par Pierre Assouline) on peut lire ces lignes :
« Il faudrait aussi mettre systématiquement le nom du traducteur à l’honneur sur l’affiche. Il n’en coûterait rien au directeur du théâtre et l’on ne
voit donc pas pourquoi il refuserait de réparer une lacune qui résulte de
la désinvolture plus que du calcul. Après tout, les traducteurs de théâtre,
eux, n’hésitent pas à remercier, le cas échéant, metteurs en scène et comé-
diens.
Ainsi, en page de garde de la nouvelle édition revue et corrigée de « La
Cerisaie » d’Anton Tchekhov, parue chez Babel, en 2002, André Markowicz
et Françoise Morvan expriment leur gratitude à Alain Françon et Jean-Claude Berrutti «qui [nous] ont permis de corriger notre traduction» au
cours des répétitions, étant entendu que la lecture de la pièce par les acteurs est toujours «une mise à l’épreuve décisive» susceptible de quantité
de changements. Mais ce qui est vrai de l’affiche devrait valoir pour tous
les supports de communication. »
C’est l’édition que j’ai choisie qui porte sur la couverture : « Anton Tchekhov – La Cerisaie – théâtre traduit du russe par André Markowicz et Françoise Morvan » (Babel)
– 51 – septembre 2002.
Édition présentant des annexes intéressantes et une lecture de la pièce par F.Morvan.
@ txfl -> / si vous trouvez plus « simple » / Oui, chez yannick Grannec
https://www.babelio.com/livres/Grannec-Les-simples/1153398 –
Un roman bien décevant, après celui de Grimmelhauser…
Et effectivement sur la page de garde on peut lire : « Nous remercions Alain Françon, Jean-Claude Berrutti et tous les comédiens qui, au cours des répétitions en 1998 à la Comédie Française et en 2002 au Théâtre du Peuple de Bussang, nous ont permis de corriger notre traduction. »
f.M et A.M.
Je vus suis, Jibé, désaritulée, en effet, et donc aisément sous le joug de ceux que Saul Bellow, dans Les Aventures d’Augie March , appelaient les « professeurs de réalité », trop avides d’exercer leur magistère sur les consciences soumises.
Je suis et serai toujours « de gauche », mais j’ai toujours considéré qu’il n’y avait pas plus dangereux que les mandarins de gauche; j’ai à m disposition toute une pléiade de personnages issus de l’Université, des Ministères, des Ambassades, des cellules partisanes, qui correspondent parfaitement à cet idéal-type.
J’ai eu jadis comme professeur de civilisation des pays anglophones quelqu’un qui considérait que le génocide des Amérindiens n’était pas une grande tragédie car ils n’avaient, selon lui, rien produit d’universellement valable. Nous (les étudiants) avons manifesté vigoureusement notre désaccord avec cette façon de voir de cet enseignant, mais n’avons jamais mis en question sa fabuleuse connaissance de l’histoire des religions en Angleterre ou des médias américains et la très haute qualité de ses cours. C’était à Nanterre, haut-lieu de la contestation radicale, comme chacun sait.
Aujourd’hui règne une volonté de détruire l’Autre, dans le débat comme au rugby. Étrange involution de l’espèce…
Je n’ai pas encore lu le ‘Middle England’ du grand Brummie, mais garde en mémoire mon Roth préféré, ‘The Human Stain’, et la chaine de conséquences tragiques qui détruiront Coleman Silk parce qu’il a posé une question innocente mais jugée insultante à l’égard des étudiants (afro-américians) systématiquement absents à son cours: « Do they exist or are they spooks?”
Perso, je continuerai à lutter, sans appréhension aucune, contre les fascismes et de droite et de gauche, avec Orwell, Ossip Mandelstam et Vassili Grossman comme modèles, mes « trusty shillelagh » à moi.
‘désarticulée’, bien sûr!
(au sens de ‘inarticulate’ aussi)
On peut lire aussi dans ce même document page 95 :
« Autre indice de l’intérêt des lecteurs pour les
questions de traduction : la multiplication des
commentaires sur le blog La République des
livres chaque fois qu’elles sont évoquées. De
tous les billets mis en ligne en six ans, tous
sujets confondus, celui qui aprovoqué le plus
de commentaires, plus encore que les polé
miques sur les livres de Jonathan Littell ou de
Michel Houellebecq, était consacré à la
critique de l’essai autobiographique du
germaniste Georges-Arthur Goldschmidt « Un
enfant aux cheveux gris », livre d’entretiens. »
Pourriez-vous le remettre, s’il vous plaît, Passou (billet et commentaires). Merci.
« peut-on avoir « la joie » et le « bonheur » en même temps ? »
Et le plaisir en sus, et alii. Essentiellement grâce aux livres, pour Christiane, à ce qu’elle m’en a dit un jour ici :
« TOUS, tous mes livres aimés autour de moi comme une tour solide. Toutes mes voix aimées murmurantes, prêtes à sauter hors les couvertures et les pages. Et moi, heureuse au milieu, plus jamais seule, le nid idéal, des fragments de ces livres dans la mémoire pour faire plumes. Et je me les lis à livres fermés, bondissant de l’un à l’autre et parfois un me manque, je le saisis hâtivement l’ouvre en trois coups de feuilletage et de poids (on se souvient non du numéro de la page mais du poids exact des deux parties du livre ouvert à la bonne page). Rapide balayage et hop, pile au poil, la ligne que l’on cherchait et là bonheur parfait : lire, caresser des yeux, boire à l’encre et rêvasser livre ouvert à ce qu’elle fait naître en nous de délice retrouvé, toujours aussi juste, aussi exact, aussi fidèle. Un livre est plus sûr qu’un homme aimé, plus qu’un chat débonnaire, un livre c’est un peu de nous en l’autre, de l’autre en nous. Perfection du bonheur… »
Et page 105 du même document, le cri du cœur d’une traductrice :
« Le 13 septembre 2010, au micro de son émission L’Humeur vagabonde
sur France-Inter, Kathleen Evin, journaliste chevronnée, invite la comédienne Isabelle Carré à parler de la pièce « Une Femme à Berlin » qui est jouée
au Théâtre du Rond-Point. L’œuvre est tirée du roman éponyme de Hans
Fallada, traduit de l’allemand par Françoise Wuilmart. Tous les noms des
personnes impliquées dans la fabrication de la pièce sont cités, dont celui
du metteur en scène à de nombreuses reprises. C’est dire que les occasions ne manquent pas. Jamais celui de la traductrice. Oubli? Manque de
temps? Manque de place ? Ignorance ? Françoise Wuilmart se fend donc
d’une lettre à la productrice pour s’étonner du procédé et manifester sa
désapprobation :
«[…] Je suis en effet la traductrice du livre, et si je ne vous demande pas
de poser à l’antenne un jugement positif sur mon travail, sachez tout de même
que l’écriture «remarquable» dont parle Isabelle est la mienne. Traduire est un
art. J’aurais pu livrer uneversion sabotée ou mal écrite de l’original allemand.
Et si Tatiana Vialle est tombée amoureuse du livre… c’est sans doute grâce à
moi, aussi… Simplement, à la fin, quand on mentionne que le livre est paru
chez Gallimard, collection «Folio», on aurait pu ajouter, «dans une traduction de Françoise Wuilmart». Rien que cela. Par respect. Quand les journalistes auront-ils le réflexe éthique professionnel, déontologique, sinon humain,
de nous reconnaître comme auteurs à part entière, en tout cas écrivains à part
entière et donc de nous citer chaque fois que l’on parle de notre ouvrage? Et cela
dit… j’aurais pu être un élément enrichissant dans votre émission aussi… car
personne ne connaît ce journal intime comme moi, je l’ai réécrit… ne l’oubliez
pas… avec l’empathie nécessaire à ce genre d’entreprise. La voix que vous entendez sur la scène, c’est celle que j’ai SU restituer. Voilà tout […]»
Ce qui lui vaut cette réponse :
«Chère madame,
L’objet de l’émission était la pièce de théâtre actuellement à l’affiche
du Théâtre du Rond Point, et à cette occasion nous avons cité le livre et
vivement recommandé aux auditeurs de le lire. Nous sommes d’autre part
libres du choix de nos invités, en l’occurrence Isabelle Carré pour parler du
spectacle dans lequel elle joue. »
Suite de mes citations du même document, page 105, le cri du cœur d’une traductrice :
« Le 13 septembre 2010, au micro de son émission L’Humeur vagabonde
sur France-Inter, Kathleen Evin, journaliste chevronnée, invite la comédienne Isabelle Carré à parler de la pièce « Une Femme à Berlin » qui est jouée
au Théâtre du Rond-Point. L’œuvre est tirée du roman éponyme de Hans
Fallada, traduit de l’allemand par Françoise Wuilmart. Tous les noms des
personnes impliquées dans la fabrication de la pièce sont cités, dont celui
du metteur en scène à de nombreuses reprises. C’est dire que les occasions ne manquent pas. Jamais celui de la traductrice. Oubli? Manque de
temps? Manque de place ? Ignorance ? Françoise Wuilmart se fend donc
d’une lettre à la productrice pour s’étonner du procédé et manifester sa
désapprobation :
«[…] Je suis en effet la traductrice du livre, et si je ne vous demande pas
de poser à l’antenne un jugement positif sur mon travail, sachez tout de même
que l’écriture «remarquable» dont parle Isabelle est la mienne. Traduire est un
art. J’aurais pu livrer uneversion sabotée ou mal écrite de l’original allemand.
Et si Tatiana Vialle est tombée amoureuse du livre… c’est sans doute grâce à
moi, aussi… Simplement, à la fin, quand on mentionne que le livre est paru
chez Gallimard, collection «Folio», on aurait pu ajouter, «dans une traduction de Françoise Wuilmart». Rien que cela. Par respect. Quand les journalistes auront-ils le réflexe éthique professionnel, déontologique, sinon humain,
de nous reconnaître comme auteurs à part entière, en tout cas écrivains à part
entière et donc de nous citer chaque fois que l’on parle de notre ouvrage? Et cela
dit… j’aurais pu être un élément enrichissant dans votre émission aussi… car
personne ne connaît ce journal intime comme moi, je l’ai réécrit… ne l’oubliez
pas… avec l’empathie nécessaire à ce genre d’entreprise. La voix que vous entendez sur la scène, c’est celle que j’ai SU restituer. Voilà tout […]»
Ce qui lui vaut cette réponse :
«Chère madame,
L’objet de l’émission était la pièce de théâtre actuellement à l’affiche
du Théâtre du Rond Point, et à cette occasion nous avons cité le livre et
vivement recommandé aux auditeurs de le lire. Nous sommes d’autre part
libres du choix de nos invités, en l’occurrence Isabelle Carré pour parler du
spectacle dans lequel elle joue. »
Je suis et serai toujours « de gauche », –
c très bien, d’ailleurs moi c pareil… il en faut. Mais je vois pas qui détruit qui au rugby, reste un sport de gauche à la diff. du football. Bàv,
@ les nuages, c’est nubes, si je ne m’abuse…
Elle n’est pas à ça près…, comme dirait SMS…
Il manque la fin de la réponse de la journaliste K.E.. Ce serait dommage de ne pas en avoir connaissance !
« Et enfn, excusez-nous d’avance, cela va certainement heurter votre sensibilité, nous ne
reconnaîtrons jamais les traducteurs comme des «
écrivains à part entière». Nous pouvons
considérer qu’il y a de bons, de moyens ou de
mauvais traducteurs. Mais les traducteurs ne
sont pas écrivains. »
«… rugby, reste un sport de gauche à la diff. du football. »
Voilà pourquoi le foot et le rugby m’ennuient : ils sont politiquement connotés.
Entre temps le fasciste de Minsk se comporte en criminel.
Cet éloge de Bloom par lui même, je me demande, comme cet intervenant n’est pas dépourvu d’humour, si ce n’est pas un diasyrme . Enfin,on sait que Bloom est un homme vertueux jusqu’au bout des ongles en se plaçant dans sous les vastes ombrages d ‘ Orwell,d’ Ossip Mandelstam et Vassili Grossman.
Christiane
Réponse inouïe d’imbécillité. Comme quoi dans les maisons d’édition, ce n’est pas de la tarte.
Bravo à la traductrice pour sa revendication justifiée.
«… « nugae » où on peut lire « nuages »… »
C’est par ce biais que l’on accède à l’arbitraire.
Bloom ds Ulysse de James Joyce.
Il en faut, oui, ne serzait-ce que pour lire le calendrier révolutionnaireier nous étions le 26 Fusain, aujourd’hui le 27 Civette. Buglose, Sénevé, et Houlette terùineront Mai-Floreal…
La traduction ne vient qu’après et est en grande partie une réflexion sur sa propre langue.
—
Pas seulement, vedo, c’est une réflexion sur l’écart entre les langues, qu’il s’agit de réduire pour donner accès.
Personnellement, je préfère le Poe de Baudelaire au Poe originel, à la prose souvent ampoulée et truffée de latinismes.
Nous pouvons
considérer qu’il y a de bons, de moyens ou de
mauvais traducteurs. Mais les traducteurs ne
sont pas écrivains. »
—
Nous pouvons considérer qu’il y a de bons, de moyens ou de mauvais écrivains. Mais les écrivains ne sont pas traducteurs.
G vérifié : faute de frappe vérifiable sur le clavier : et alii
P se situe juste au dessus de M.
Quand même c’est fort.
Mais ce que vous ne dites pas : cette épouse n’est pas votre mère ?
Moscou choqué par les réactions européennes à l’enlèvement criminel d’un opposant en Biélorussie. Réactions des amis de Vlad ?
Et pour terminer, cette très belle lettre page 120 de ce pdf, formidable travail, dont je rappelle le lien :
file:///C:/Users/chris/AppData/Local/Temp/Pierre.assouline.la_.condition.du_.traducteur.2011.pdf
« Les chevaliers errants de la littérature »
« Et l’Italie ? La condition matérielle du traducteur est, on l’a vu, catastrophique. Peut- être est-ce pour cette raison qu’elle a donné un salutaire exemple, qui nous paraît devoir être suivi, sous la forme d’un lobbying concerté. Un groupe de pression qui a pris forme au sein du site Biblit, né en 1999, a en effet organisé une protestation collective contre les médias qui critiquent ou évoquent des livres traduits d’une langue étrangère sans jamais mentionner le nom du traducteur, alors qu’ils trouvent le temps et la place de mentionner le prix et le nombre de pages. Cette protestation s’est voulue spectaculaire afin de faire avancer les choses.
Elle s’est traduite par une «Lettre ouverte des chevaliers errants à la presse» signée, depuis 2003, par 959 professionnels de la culture.
Elle s’ouvrait à propos sur une citation d’un livre de Carlo Fruttero et Franco Lucentini sur les outils du métier : «Le traducteur est le dernier, le véritable chevalier errant de la littérature.»
En voici le texte :
«Nous sommes des chevaliers errants : du sublime, nous ne saurions le dire, mais assurément familiers de l’anonymat. Or, sans revendiquer un quelconque héroïsme, avec le crépuscule en toile de fond de nos journées, nous sommes las de le laisser nous engloutir à chacune de nos entreprises. «Nous aussi avons nom et prénom, derrière lesquels respire et vit la passion pour notre travail, qui se nourrit de silence et d’une bonne dose d’amère frustration, puisque le monde que nous croyons habiter de plein droit – le monde des mots, des livres et des essais littéraires – ne se rend compte et se rappelle que trop rarement de nous. «Nos éditeurs, il est vrai, inscrivent nos noms aux frontispices des livres, voire en couverture pour les plus courageux : une mention à laquelle les oblige une législation qui protège les créations d’œuvre «telles que les traductions en d’autres langues», et dont le droit met sur un pied d’égalité la dignité artistique du traducteur à celle de l’auteur. Pour autant, seuls quelques critiques éclairés reconnaissent à son juste prix le profil professionnel du traducteur, et à peine plus nombreux sont les rédacteurs des pages culturelles de journaux et revues qui daignent communiquer nos noms à leurs lecteurs.
Par ailleurs, même si la loi affirme qu’extraits, citations ou reproductions des œuvres de l’intellect doivent toujours «être accompagnés de la mention du titre de l’œuvre, des noms de l’auteur, de l’éditeur, et, s’il s’agit d’une traduction, du traducteur», la force de l’habitude conduit à insérer dans un texte quelconque des extraits de l’œuvre traduite ou à en lire des passages dans le cadre d’un programme quelconque sans jamais citer la personne grâce à qui nous disposons désormais de cette œuvre dans notre langue.
«À la lumière de cette constatation aussi quotidienne qu’avilissante, nous jugeons donc fondé de nous adresser au grand public pour tenter d’échapper au crépuscule éternel qui enveloppe la nature intrinsèque de notre travail, sans en épuiser la vérité pour autant. Accepter de rester discrets est important, mais cela ne signifie nullement accepter de rester invisibles !
Lorsqu’il lit un livre en français qui n’a pas été pensé dans sa langue, le lecteur normal est loin d’imaginer que quelqu’un a dû consacrer plusieurs mois de son existence à traduire ces pages… or il n’en va pas de même pour «les professionnels du secteur» – critiques,rédacteurs des pages culturelles, journalistes et présentateurs d’émissions radio-télévisées où l’on discute de livres à quelque titre que ce soit –, envers qui nous avons moins le cœur à être indulgents. «Car nous aussi sommes présents, nous aussi faisons partie intégrante du processus qui donne le jour à ces objets si importants : les livres ! Livres où l’on parle de rires et de larmes, d’amour et de souffrance, de savoir et d’évasion, ces livres qui d’une manière ou d’une autre touchent le cœur et l’esprit des lecteurs, c’est aussi à nous qu’on les doit. Nous souhaitons par conséquent que notre nom y figure également, pour confirmer que notre œuvre ne sera plus passée sous silence.
«Quant aux critiques qui ne tarissent pas d’éloges sur le style, les choix lexicaux et les acrobaties linguistiques de l’auteur, ils ne devraient pas manquer, s’ils ont lu le livre original, d’apprécier la façon dont il a été rendu en français ; et s’ils ne l’ont découvert qu’en français, qu’ils se rappellent donc qu’ils ont lu les mots, les phrases et les rythmes qu’aura préférés le traducteur.
«Tout comme nous sommes prêts à accepter les critiques compétentes et motivées, nous voulons seulement que les traducteurs soient reconnus à leur juste valeur. «Chevaliers errants, certes, mais chevaliers sans peur ! »
« Nous pouvons considérer qu’il y a de bons, de moyens ou de mauvais écrivains. Mais les écrivains ne sont pas traducteurs. »
ah bon Bloom?Quelle affirmation. C’est nouveau ça!..de Nerval(Goethe) à Vialatte(Kafka), je connais des écrivains traducteurs.Excellents.Par exemple, Handke, traduit tres bien Bove en allemand..
MAIS MONSIEuR
COURT? IL NE S’AGIT PAS D’UNE TRADUCTION AVEC
« Nuage » mais d’un anagramme !
bonne journée
Pavese a merveilleusement traduit en italien des écrivains américains.
Rose dit à Christiane :
« Réponse inouïe d’imbécillité. Comme quoi dans les maisons d’édition, ce n’est pas de la tarte.
Bravo à la traductrice pour sa revendication justifiée. »
Oui, Passou a écrit sur 200 pages, de 2009 à 2011, un pdf explosif et salutaire en l’honneur des traducteurs.
Bien qu’il soit mentionné,
(Copyright : Pierre Assouline, 2011 Centre national du livre pour la présente édition Édition hors commerce Ne peut être vendu, ni reproduit.)
je me suis permise d’en reproduire quelques passages puisque c’est chez lui (Blog) et avec son nom.
Je crois que ce lien est plus sûr :
https://centrenationaldulivre.fr/donnees-cles/la-condition-du-traducteur
rose:
Comme beaucoup de sujets, il y a une sorte d’omerta vis-à-vis de la maternité. Je me suis rendue compte que beaucoup de femmes partagent aujourd’hui ce même sentiment.
https://www.franceinter.fr/parentalite/maternite-quand-les-injonctions-du-modele-de-la-mere-parfaite-peuvent-s-averer-devastatrice
« Perso, je continuerai à lutter, sans appréhension aucune, contre les fascismes et de droite et de gauche, avec Orwell, Ossip Mandelstam et Vassili Grossman comme modèles, mes « trusty shillelagh » à moi. »
moi pareil !
et je sais bien que cette lutte ne sera pas toujours facile, il nous faudra s’armer de courage et de patience, ce combat se gagnera au prix de notre volonté la plus ferme à défendre nos convictions les plus pures et le plus sincères. Par bonheur nous aurons à nos côtés, pour soutenir notre combat, la présence de ces valeureux écrivains, ils seront toujours là, à nos côtés, ils seront les boucliers qui nous protégeront de l’infamie de nos ennemis, ils seront le bâton sur lequel nous nous appuierons quand nos jambes trop fatigués lors de ce difficile chemin ne pourront plus nous porter, ils seront a Lumière qui éclairera notre âme, nous préservant de ces moments douloureux où le désespoir montrera son hideux visage, ils seront le rempart contre nos doutes, ils seront encore un tas de trucs divers et variés dont il serait rop long de faire la liste, mais ce qui est certain c’est que c’est tout des trucs hyper importants.
Les recettes de Valérie Duclos extraites de son livre : « A la table de Flaubert » aux Ed. des Falaises, Rouen
Tarte pommes-noisettes et pommes caramel (Recette imaginée par Benoît Vatelier, Maison Vatelier)
Mirliton de Rouen(Recette imaginée par Christophe Cressent, MOF, Ma Boulangerie)
Huîtres chaudes gratinées(Recette imaginée par Pascal Hauguel, Grand Dauphin)
Tourte de caille, fenouil d’Albert*, pomme et noisette (Recette imaginée par Olivier da Silva et Suzanne Waymel, l’Odas)
Lectures pour aller plus loin :
Flaubert : itinéraire d’un écrivain normand Stéphanie Dord-Crouslé Paru le 11 mars 2021
« Mais ce que vous ne dites pas : cette épouse n’est pas votre mère ? »
La mère de et alii est morte lorsqu’elle était toute petiote, rose. Vous ne suivez pas !
mais etienne KLEIN PORTE AUSSI UNE DRÖLE DE BROCHE. JELE METS SUR MA LISTE Barnes Villani
https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-atelier/le-grand-atelier-23-mai-2021#xtor=CS1-901
Janssen J-J dit: Cher Puck; ce qui serait délassant, c’est de revenir une fois que vous serez sûr d’avoir trouvé quelque chose de notre humanité. Croyez moi tout le monde est en dehors de la caverne des pompiers pour l’exercice d’alerte au feu
»
houla 3j faut pas le prendre sur ce ton mon grand, moi si tu veux pas sortir de ta caverne du genre « ma caverne on l’aime ou on la quitte » c’est pas mon problème , moi ta caverne tu peux y rester, si chacun veut pas faire des efforts chacun de son côté, j’ai déjà eu beaucoup de mal à en sortir de la caverne du coup c’est sûr que je vais pas me taper des efforts pour les autres si tu vois ce que je veux dire !
Babel :
je me demande ce qu’on offrirait à P.Assouline comme broche, à part un livre broché
Jazzi dit: puck, quand Gustave dit qu’il travaille sur une bagatelle, c’est parce qu’il écrit une nouvelle, pas un roman. Ajoute à cela une pincée d’autodérision et pas mal de fausse modestie et tu auras la bonne explication
»
exact ! absolument d’accord avec toi ! et je n’ai jamais rien dit de différent !
il dit que c’est une bagatelle parce que pour lui c’est juste une petite nouvelle de rien du tout, quant à l’autodérision suffit de lire ce qu’il en dit dans ses lettres, par exemple quand il dit « je vous assure ce que c’est pas du tout ironique » (faut l’oser).
je crois même que c’est ce que MC appelle « le contrat passé avec le lecteur » et à partir de là je comprends pas qu’on fasse tout un flan de cette bagatelle, à moins bien sûr que le lecteur s’invente des trucs auxquels l’auteur n’avait pas pensé : du coup nous sommes d’accord !
ah bon Bloom?Quelle affirmation.
—
Vous n’y êtes pas, c’est un renversement wildien terme à terme de la phrase qui précède. Juste pour montrer l’inanité du propos.
Il paraitrait aussi que Baudelaire a traduit Poe, Paul Auster Baudelaire et Rimbaud, Seamus Heaney Beowulf, Gide Tagore (de l’anglais) et Borges Faulkner, Gide, Hesse, Kafka, Kipling et Poe.
Oh merci à l’amble!
( Mais ça bataille pour rien ici? 😉 )
et alii dit: Les recettes de Valérie Duclos extraites de son livre : « A la table de Flaubert »
»
vous trouverez dans la même collection :
– « le petit dictionnaire amoureux de Flaubert »
– « les randonnées en Normandie : marcher sur les chemins de Flaubert de Honfleur à Saint Hippolyte le Flan »
– « Flaubert et la Sagesse Mystique : visite du Saint Sépulcre et de Jérusalem »
– « Se marier à la façon des Bovary » (brochure n°246 de l’Agence ‘mariez-vous on s’occupe du reste’
Babel :
Il faut toujours qu’il rajoute sa fraise!
Gare, y guette!
@ puque ; ben voui mon ieux, mais tu sais pu c’que tu dis, tu voulais sortir tout le monde de sa taverne. T’as déjà oubié ??? As-tu trouvé qq chose de new sur notre humanité ?… Heureux que tu t’en sois bin tiré…
@ « Voilà pourquoi le foot et le rugby m’ennuient : ils sont politiquement connotés ».
Su pongé ds la + gde perpexité… Doit avoir une vie, ce gars-là, j’vous racont’pas (tavi) l’ennui… Comme disait caurat, la spikrine : « toute passion étant connotée, pour s’en échapper, autant n’en avoir aucune ! »… (de mémoire… pourrais retrouver la citation, à moinss que ce fût catherine Langée… ?) – Etait un brin platonique et péripathétique.
Bàv,
le crapaud de Flaubert me plaît beaucoup:
https://www.rotomagus.fr/ark:/12148/btv1b10051943z/f1.highres
Janssen J-J dit: @ puque ; ben voui mon ieux, mais tu sais pu c’que tu dis, tu voulais sortir tout le monde de sa taverne. T’as déjà oubié ??? As-tu trouvé qq chose de new sur notre humanité ?… Heureux que tu t’en sois bin tiré…
»
3j, merci pour votre réponse, que je m’en sois tiré un brin c’est beaucoup dire : sortir de la caverne est un travail de tous les jours un peu comme le truc de 6 ifs.
quant à mon enquête sur l’entendement humain, je vous remercie de l’intérêt que vous portez à mes travaux, j’ai commencé à le rédiger, mais c’est pas facile, pour le moment j’en suis à la page 2.
« Comme disait caurat, la spikrine… »
Et vous, vos poules bien à part, vous l’avez une vie ?
oh merci, racontpatavi
=> va putôt nous raconter ‘ça mord’ ?…
à la pêche aux moules 🙂
elles sont toute ma vie, RM…, vous le savez, et en +, elles adorent le rugby, car elles sont plutôt de gauche. Je leur apprends les règ ! surtout au coq qui veut devenir arbitre…
Bàv, Toutankhamon & Pokémon !… les cloches à Rome ont déjà sonné, une fois.
« The advantage of poetry over life is that poetry, if it is sharp enough, may last. »
Louise Glück
Crapaud: Mâle de la grenouille. Possède un venin fort dangereux. […] – Gustave Flaubert
Je crois qu’une société où les lunettes, les chaussures, les voitures, les sports et ainsi de suite, sont de gauche ou de droite est une société aliénée — il est vrai que pour beaucoup vivre dans une société aliénée c’est .
@ j’en suis à la page 2.
C déjà un bon début. Il vous faudrait l’épaule d’un solide écrivain traducteur et éditeur… Je peux vous en brancher un, peut-être ça vous aiderait-il à aller en vitesse de croisière. Courage ! Ce sont toujours les deux premières pages les + difficiles. Fiez-vous zamoi putôt qu’à Flaubert ou michel Onfray. Bàv,
et alii dit: à
Crapaud: Mâle de la grenouille. Possède un venin fort dangereux. […] – Gustave Flaubert
»
c’est dans le dictionnaire des idées reçues par la poste ?
« The advantage of poetry over life is that poetry, if it is sharp enough, may last. »
—
Life doesn’t last, dearest Louise, it just drags on and on. Look at your Mr Tambourine Man!
Pokémon, critiques religieuses — via wiki — :
Pokémon a fait l’objet de condamnations des religieux fondamentalistes de diverses confessions, qui le considérait comme contraire à leur foi. Le fait que les Pokémon « évoluent » a notamment été visé par des religieux prônant une lecture littérale des textes religieux décrivant la création du monde (créationnisme) et refusant la théorie de l’évolution 101. La manière dont les Pokémon se battent a aussi été corrélée avec le principe de survie du plus adapté102. L’évolution des Pokémon est en fait une métamorphose, au même titre que l’enfant devient adolescent et l’adolescent un adulte ; de plus l’évolution au sens de la biologie est bien plus lente que toutes les utilisations de cette idée en science-fiction103. Les critiques contre l’évolution des Pokémon sont même devenues un sujet de plaisanterie chez les adversaires des créationnistes104.
Certains groupes protestants ont vu dans Pokémon une inspiration satanique101. Certains parallèles sont faits entre Pokémon et le satanisme, le paganisme, ou encore l’occultisme7,105. Des exemples sont l’utilisation de pierres « magiques » pour faire évoluer certains Pokémon, la récurrence de concepts issus de traditions asiatiques que certains groupes chrétiens considèrent comme des rites païens91,101. Certains voient les Pokémon comme des démons invoqués par leur dresseur pour leur rendre des services101.
En Arabie saoudite, une fatwa du grand mufti Abdelaziz ben Abdallah Al ach-Cheikh a interdit l’ensemble des produits Pokémon dans le pays en 2001. Il les assimile notamment à des jeux d’argent, interdits par l’Islam, les accuse de « posséder les esprits » des enfants, de promouvoir le darwinisme et dénonce la présence sur les cartes de jeux d’« étoiles à six branches, symbole du sionisme international et de l’État d’Israël » et de « croix sous différentes formes »106,107. À Oman, au Qatar, à Dubaï, en Jordanie et en Égypte, de nombreux guides musulmans ont déclaré que Pokémon était « religieusement inacceptable » et des rumeurs dans de nombreux pays arabes affirmaient que « Pokémon » signifiait « Je suis juif » en japonais ; plus généralement, beaucoup ont évoqué une conspiration juive7,108.
Le Vatican a en revanche approuvé Pokémon, via Sat 2000 (it) (la chaîne de la Conférence épiscopale italienne109), comme un jeu qui stimule l’imagination des enfants, « sans effets secondaires indésirables sur leur moralité », et qui met en scène « des liens amicaux intenses »110.
Dante est port, Bloom, la Comédie reste.
Lundi de Pentecôte…
« Le deuxième signe ne se fait pas attendre : «une sorte de feu qui se partageait en langues et se posa sur chacun d’entre eux». Et voici le troisième prodige : remplis de l’Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, «ils se mirent à parler en d’autres langues». La foule qui festoie est stupéfaite «parce que chacun d’eux les entendait parler sa propre langue». À tel point que certains les croient «pleins de vin doux». (Ac 2, 1-14) !
Influence sur la préoccupation du jour ? La traduction….
Le terme très connoté d’aliénation par l’Ecole de Francfort n’est plus tellement en usage, surtout dans un usage aussi communément vulgarisé…
Il vous faudrait passer à autre chose ou du moinsss à un autre vocabulaire + élaboré, putôt qu’à nous faire ce triste surplace neurologique quasiment régressif. Et cesser de vous en prendre à mon innocente basse-cour, comme si elle vous avait demandé si vous n’étiez pas vous-même un peu idéologiquement limité ? « Sale petit gallinophobe ! » m’a-t-elle soufflé.
Bàv,
port > Mort
Le terme aliénation par l’Ecole de Francfort est peut-être connoté et n’est plus tellement en usage, mais il reste très pertinent, que cela plaise à vos poules ou pas.
Un nouveau chaos est disponible, que cela plaise à racontpatavi ou pas.
eh non il n’est plus pertinent, que cela vous plaise ou non…
aliéné, fou, taré, zarbi, schizo… aujourd’hui, bipolarisé, essayez de respecter les évolutions nosographiques et le contexte des maladies nosocomiales, aux temps de la crise de la biopolitique et du care…
Merci de vous moderner, MC. Partez à la rencontre de quelques poules, cela vous fera le + grand bien.
non pas MC…, RM putôt… Sorry for the first… Fait quel temps à Colmar, au juste’hein ?
À tel point que certains les croient «pleins de vin doux». (Ac 2, 1-14) !
Mais la traduction ne dit-elle pas : « pleins de Saint doux »?
Bloom
« Orwell, Ossip Mandelstam et Vassili Grossman comme modèles, mes « trusty shillelagh » à moi. »
Beau compagnonnage. Orwell, non seulement j’aime son oeuvre et sa pensée mais j’aime le type, capable de dire je me suis trompé et je vais vous faire partager l’erreur et le pourquoi de l’erreur. De débusquer la grande manip. Orwell avait un courage, comme peu d’autres. Mandelstam (Le Bruit du temps, quel titre!), cette résistance, jusqu’au goulag. Et Grossman… Vous avez-vu cette nouvelle:
https://www.liberation.fr/culture/livres/vassili-grossman-observateur-de-guerre-20210519_OFVABGHK6NAWVKZCBOO5U5LPGA/
dans les trois cas, des hommes qui mettent les mains dans le cambouis, qui errent et désertent et qui démontent la mécanique.
Oui, Bloom, beau trio d’esprits libres qui dureront plus que leurs détracteurs -Staline et sbires d’icelui.
Me demande souvent si j’aurais eu cette qualité de force pour dire non jusqu’à tout perdre, vraiment tout.
@ critiques religieuses — via wiki —
Conseil à tte l’herdéie : quand on cite cette source, il serait bon d’en essuyer toutes les scories avant le copié-collé… Merci pour le respect des membres.
Oh, « allez nations » est un terme trop connoté, voyons!
Surtout en rugby.
Il n’est plus pertinent ? ce n’est que votre opinion. Reste que le mot vaut encore « réduit à l’état de chose — réifie —, sans liberté » ; tandis que dans le sens de malade mentale il est désormais n désuétude.
crapaud:
Gustave Flaubert s’en amuse dans son Dictionnaire des idées reçues quand à la définition du crapaud il indique : « Habite l’intérieur des pierres »147.
même wiki le sait!
je crois que c’est presqu’aussi important que le perroquet pour Flaubert
«… il serait bon d’en essuyer toutes les scories avant le copié-collé… »
On fait ce qu’on peut. Naturellement déchiffrer votre potée est une obligation.
Christiane,
j’ai relu des passages de ce texte de Passou en 2011, sa reconnaissance du rôle des traducteurs, dont vous vous faites écho ici. C’est capital. Quand je pense à côté de qui je serais, nous serions, passé(s) si les oeuvres n’avaient été traduites pour ces raisons invoquées actuellement, les plus ridicules des raisons, communautaires, racialistes! Ridicules et mortifères, et dangereuses. Un des sujets récents qui me met le plus en colère.
Quant à ignorer le nom des traducteurs, cf le cas italien, ces « chevaliers errants », on est dans le déni d’une dette. Que ferais-je si je n’avais jamais lu Calvino, ou Eco, ou Machiavel? En l’occurrence ce ne sont même pas des chevaliers errants, à ce point, mais des mendiants. A ma grande honte, il a fallu que j’aille regarder sur mes exemplaires de qui était la tradale…c’est vous dire…
@ JJJ
l’Esprit à la Pentecôte (Actes 2.1-36)
play
2 Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit.
2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis.
3 Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d’eux.
4 Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. 5 Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel.
6 A ce bruit, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
7 Ils étaient [tous] remplis d’étonnement et d’admiration et ils se disaient [les uns aux autres]: «Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens?
8 Comment se fait-il donc que nous les entendions chacun dans notre propre langue, notre langue maternelle?
9 Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, du Pont, de l’Asie, 10 de la Phrygie, de la Pamphylie, de l’Egypte, du territoire de la Libye voisine de Cyrène et résidents venus de Rome, Juifs de naissance ou par conversion,
11 Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans notre langue des merveilles de Dieu!» 12 Tous remplis d’étonnement et ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres: «Qu’est-ce que cela veut dire?»
13 Mais d’autres se moquaient et disaient: «Ils sont pleins de vin doux.»
14 Alors Pierre, debout avec les onze apôtres, s’exprima d’une voix forte en ces termes: «Hommes de Judée et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe et prêtez l’oreille à mes paroles!
15 Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car il est neuf heures du matin.
16 Mais maintenant se réalise ce qu’a dit le prophète Joël:
17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je déverserai de mon Esprit sur tout être humain; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des rêves.
18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, durant ces jours-là, je déverserai de mon Esprit et ils prophétiseront.
19 Je ferai des prodiges en haut dans le ciel et des signes miraculeux en bas sur la terre: du sang, du feu et une vapeur de fumée;
20 le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang avant l’arrivée du jour du Seigneur, de ce jour grand et glorieux. 21 Alors toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.
22 »Israélites, écoutez ces paroles! Dieu vous a désigné Jésus de Nazareth en accomplissant par lui, au milieu de vous, des miracles, des prodiges et des signes, comme vous le savez vous-mêmes.
23 Cet homme vous a été livré suivant le projet défini et la prescience de Dieu. [Vous l’avez arrêté,] vous l’avez fait mourir sur une croix par l’intermédiaire d’hommes impies.
24 Mais Dieu a brisé les liens de la mort, il l’a ressuscité, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le retienne.
25 En effet, David dit à propos de lui: Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite afin que je ne sois pas ébranlé.
26 C’est pourquoi mon coeur est dans la joie et ma langue dans l’allégresse; même mon corps reposera avec espérance, 27 car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton saint connaisse la décomposition.
28 Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.
29 »Mes frères, qu’il me soit permis de vous parler en toute franchise au sujet du patriarche David: il est mort, il a été enseveli et son tombeau existe encore aujourd’hui parmi nous!
30 Or il était prophète et il savait que Dieu lui avait juré par serment de faire surgir [le Messie,] un de ses descendants, pour le faire asseoir sur son trône.
31 C’est donc la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée en disant qu’il ne serait pas abandonné au séjour des morts et que son corps ne connaîtrait pas la décomposition.
32 »C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité, nous en sommes tous témoins.
33 Elevé à la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l’a déversé, comme vous le voyez et l’entendez [maintenant].
34 David en effet n’est pas monté au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite
35 jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.’ 36 Que toute la communauté d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié.»
Segond 21 Copyright © 2007 – 2021 Société Biblique de Genève
réduit à l’état de chose = réifié, fétichisé ; oui…, et en termes notariaux = vendu, donné, légué, etc… Donc, vous faites amende honorab’ ?
De son usage psychiatrique puis sociologique, il me semble que vous en aviez le premier utilisé la vulgate ou le sens commun… Vous n’allez pas nous la faire, hein !… ça marche pas avec moi. Quand l’Italie a tort, la France a raison. Mais nous sommes fairplay à l’Eurovision (fairplay veut dire beau joueur… ou buono sport).
Bàv
Christiane,
j’ai de facto mêlé deux problèmes: le déni du travail de traduction et celui du communautarisme. Vous aurez compris et mis dans l’ordre, j’en suis sûr!
Les deux sujets me tiennent à coeur.
Oui, c’est vrai que la Pentecôte, c’est cool: plus besoin de traducteurs.
Une potée, c’est délicieux, surtout en hiver!
https://www.papillesetpupilles.fr/2018/11/la-potee-au-chou.html/
Jibé, ces extraits me paraissaient importants. Il y en avait tant d’autres… C’est un essai courageux, sans langue de bois, bien documenté.
J’ai découvert la notion de traduction vers l’âge de 10 ans. Avant, je pensais que tous les livres que je lisais avaient été écrits en français. Les enseignants et les proches ne parlaient des traducteurs, pas plus que des éditeurs. Nous lisions souvent des adaptations par exemple pour les contes allemands, russes, espagnols ou anglais.
Découvrir ce monde m’a fait accéder à des métiers que j’ignorais.
Jibé dit: « Oui, c’est vrai que la Pentecôte, c’est cool: plus besoin de traducteurs. »
Humour bienvenu !
racontpatavi
« Donc, vous faites amende honorab’ ? »
Non. Et je me fous amplement des petites guéguerres franco-italiennes, car je n’ai jamais compris les gens qui saluent un drapeau.
christiane dit: à
La Cerisaie ? Le temps de l’enfance contre le temps de la mort…
oui
au-delà de la pièce, je pensais à « Au plaisir de Dieu ». La vente de la maison ancestrale. Plus définitif que l’adieu à l’enfance, le déracinement, l’amputation
« Racontpatavi » est en trop, pris dans le copié-collé !
«… c’est délicieux, surtout en hiver! », faut voir les compétences du cuistot.
Soleil vert,
c’est Françoise Morvan dans sa lecture de la Cerisaie en fin du volume édité par Babel qui m’a permis de comprendre cela.
Après je relisais le texte différemment.
J’aime ces traducteurs, ces critiques littéraires, ces metteurs en scène et ces comédiens qui nous donnent les clés d’une oeuvre, d’un écrivain.
Il y a toujours des non-dits derrière les grands textes. Les auteurs savent-ils tout des textes qu’ils écrivent…
quand au lycée nous avions des versions à traduire avec interdiction d’aller lire dans le BUDEE on découvrait l’exercice de traduction comme un travail « classique » et cela dès la 4ème, je crois;
Dante est port, Bloom, la Comédie reste.
—
Certes. Mais on ré-instruit son procès, pour le ramener à Florence.
Le week-end n’est pas encore fini.
Vous avez-vu cette nouvelle:
—
J’ai même acheté Libé, pour l’occasion, Jibé. Je ne vais pas manquer de me procurer ces «Années de guerre» & leurs portraits des tortionnaires de Treblinka qui font froid dans le dos. Il doit encore en exister des comme ça, du côté de Damas, d’Urumqi, ou encore de la forêt de Sambisa, si l’on en croit Dame Edna O’Brien…
Glorifier le mot Aliénation, une manière( parmi d’autres) de s’agenouiller devant un drapeau! 😉
Aimez le drop haut, une affaire de choix complexe au rugby. 😉
Oui, Soleil vert, le plus beau livre de Jean d’Ormesson. « Au plaisir de Dieu » (Gallimard)
« […]Insensés qui ne savez pas ce que j’ai appris aux dépens de ma vie : qu’il n’y a qu’une force au monde et qu’elle s’appelle le temps. Ah ! comme je l’avais vu frapper autour de moi, ce temps : les vieillards et les enfants, les pierres, les idées, les mœurs, les souvenirs et les dieux. Ce n’était pas assez dire que le temps régnait sur le monde : le monde était le temps. Il était le temps des délices et le temps des douleurs, le temps de la jeunesse qui ne s’occupe pas du temps et qui se figure qu’il ne passe pas, le temps de la pluie et du soleil, des orages, de l’eau si claire autour des îles de la Grèce, le temps des catastrophes et le temps des amours, le temps de la mémoire et le temps de l’oubli. Tout ce qui défilait sous les yeux des générations successives n’était rien d’autre que du temps. Il s’incarnait dans les musées, dans les églises, dans les cimetières, dans les maisons qui s’élevaient et qui se lézardaient, dans les voyages, dans l’argent qui circulait avant de s’accumuler et de circuler à nouveau, avant de fondre et de s’évanouir. Dans la santé qui décline, dans les nuages qui se déchirent ou s’amassent, dans la terre et les arbres, dans les sentiments, dans l’ambition, dans les œuvres d’art et dans la guerre, dans les passions et dans l’histoire. Il s’était incarné dans Plessis-les-Vaudreuil et en chacun de nous. » (p. 537)
Flaubert a même le
souvenir d’avoir, à Esneh, connu les faveurs de la vivante Kouchouk-Hanem (86) ou, à Tunis, en compagnie joyeuse, apprécié celles de la non moins vivante Ra’hel, spécialiste tunisoise, sous le règne de Mahommed Bey, de la « danse du crapaud » ?
alors rien qu’un encrier, le crapaud DE Flaubert ?
Il ne s’agit pas de rapatrier Dante, Bloom, si j’ai bien compris il s’agit d’un procès en réhabilitation. Toutefois c’est l’une de ces trouvailles sans futur, car qui doit le réhabiliter, qui doit s’excuser ?
J’aime ces traducteurs, ces critiques littéraires, ces metteurs en scène et ces comédiens qui nous donnent les clés d’une œuvre, d’un écrivain.
oui mille fois oui
Soleil vert dit: à
christiane dit: à
La Cerisaie ? Le temps de l’enfance contre le temps de la mort…
oui
au-delà de la pièce, je pensais à « Au plaisir de Dieu ». La vente de la maison ancestrale. Plus définitif que l’adieu à l’enfance, le déracinement, l’amputation
»
oui et non.
On pourrait presque voir en Tchekhov un anti-Flaubert : si pour ce dernier la Beauté réside dans la phrase, dans ce qui est dit, la précision du détail de ce qui est décrit, montré etc… chez Tchekhov l’essentiel est ailleurs, dans qui ni dit, ni montré.
l’erreur des mises en scène que j’ai eu l’occasion de regarder est d’en faire une « tragédie », je ne crois pas que la tragédie entre dans la génétique russe. Et puis Tchekhov avait vécu cette expérience enfant : la propriété familiale vendue à un « bourgeois nouveau riche ». Et puis Tchekhov était médecin, les symptômes d’une maladie n’arrive pas d’un bloc, le diagnostique se fait par la succession de petits éléments qui arrive au fil du temps. Et puis Tchekhov a une relation au temps assez curieuse : le temps perdu, retrouvé, l’espérance comme rapport au temps vient peut-être de sa relation avec ses patients malades.
Et puis il y a la question de la possession, qu’est-ce posséder, c’est une famille de Dimitri, le frère Karamazov flambeur, ce ne sont pas des gens raisonnables : ils pourraient récupérer le pognon pour payer leurs dettes qu’ils le flamberaient en organisant des fêtes sans lendemains, comme Dimitri, comme si le présent pouvait s’incarner dans ce façon de claquer son fric comme on claque des doigts, ça c’est le présent à la russe, Dostoïevski aurait dit le « vrai » esprit russe, celui qui ne sait pas économiser comme dans la cigale est la fourmi, du coup on claque ou bien alors on balance son fric dans la cheminée ou on le refile à type qu’on ne connait pas qui ne fait que passer comme dans cette pièce, c’est la question du don, une mise en abyme du don, parce que ces arbres qu’on coupera à la fin sont aussi un don de la nature, un don de la vie, alors comment les hommes doivent se comporter pour être à la hauteur de ce don ?
Ma foi. Tellement de choses qu’on ne trouvera jamais dans un bouquin de Flaubert.
Et puis il y a la question de la foi, comment il disait Tchekhov ? que la foi c’est comme la soif ? quand on a soif on se croirait capable de boire tout un océan ? ça c’est la foi. Mais au bout d’un verre ou deux la soif a disparue, et là c’est la science ? C’est bien encore une réflexion d’un type qui aura passé des malades.
Glorifier ?! certainement pas, ce n’est qu’une banale observation.
@ « je n’ai jamais compris les gens qui saluent un drapeau ». – Il suffit de faire un petit effort d’imagination non-idéologique ! Une fois encore, comprendre les nationalismes sportifs ne veut pas dire adhérer de manière partisane et encore moinss belligérante à un camp. Ne mélangez pas tout, SVP !
@ Je ne sache pas qui vous êtes, @ racontpatavi, mais j’aimerais vous dire que si vous voulez m’enlever le pain de la bouche déconfusionnée en reconfusionnant à ma place (drapeau.aliénation.drop.), je vais devoir vous initier à puits ciseau renato pierre feuille et maestri ah…, à lard de la lanière… Bàv,
Il ne s’agit pas de rapatrier Dante, Bloom,
—
renato, d’après ce que j’ai compris, in fine, ce serait l’agenda caché de l’opération, orchestrée par deux conseillers municipaux de Florence, Massimo Pieri et Enrico Bosi.
Mais à Ravenne, on ne l’entend pas de cette oreille-là, visiblement.
Très florentin…
Qui peut m’aider à trouver en 13 lettres, « Tragédie de Racine » (avec ENT, les 3 dernières). Merci racontpatonscrabb…
@ et alinea…, je vous rappelle que vous pouvez trouver pas mal de machines agricoles
chez Massey-Ferguson , une gamme pour toutes ls bourses.
http://www.masseyferguson.fr/#
Bàv,
Oui, Bloom, j’ai entendu parler de ce projet de Chiara Mazzavillani, épouse de Riccardo Muti et directrice du Festival de Ravenne. Mais ça me semble du folklore.
La question du procès à laquelle je me referais dans le post précèdent a une tout autre origine. Un prof de droit veut refaire le procès avec l’objectif de comprendre s’il y avait de vraies raisons derrière les trois condamnations subies par le poète ou plutôt s’il s’agissait d’une tentative d’éliminer un opposant politique.
En tout cas, La Commission de la culture de Florence a en effet approuvé une motion visant à révoquer formellement l’acte avec lequel Dante fut banni de la ville, une sentence prononcée par contumace qui, en raison du refus du poète de retourner dans la ville pour se dégager de chefs d’accusation, fut commuée peine de mort.
commuée peine > commuée EN peine
13 lettres :ça porte surement malheur!
L’encrier-crapaud de Flaubert :
https://flaubert.univ-rouen.fr/article.php?id=20
Un lecteur nous a fait parvenir un bref entretien téléphonique avec Catherine Malabou à partir de la lecture de son dernier livre Le plaisir effacé, clitoris et pensée (dont il se permet de vous suggérer la lecture). Cet opus aurait pu s’insérer dans un travail plus large (en cours) qui s’intitulera « Philosophie et Anarchisme ». Le clitoris y est pensé en tant qu’« écart » : l’écart, ce n’est pas seulement la différence. L’écart fracture l’identité paradoxale de la différence, révèle la multiplicité qui s’abrite en elle. Cet organe largement « effacé » n’est ni en puissance ni en acte. Il n’est pas cette virtualité immature en attente de l’actualité vaginale. Il ne se réduit pas non plus au modèle de l’érection et de la détumescence. Le clitoris interrompt la logique du commandement et de l’obéissance. Le clitoris est… anarchiste … !
https://lundi.am/Le-plaisir-efface-clitoris-et-anarchie
https://lesjaseuses.hypotheses.org/2529
Un texte très idéologisé paru en mars. J’ignore si vous l’avez déjà parcouru, jzmn ou alter de l’rdl… Et surtout ce que vous pensez de cette notion de pansexualité ? On l’atteint par un des derniers touites de la rdl.
Bàv,
JJJ,
Il y a 41369 mots se terminant par ent et aucune tragédie de Racine se terminant par ces trois lettres sauf à chercher un autre sens à la question…
https://www.listesdemots.net/f/e/3/motsfinissantent.htm
J’ai retenu l’idée de ce point de subversion, de cette fracture. Cette dernière est temporelle : la domination consiste – dans ses formes essentielles – à faire durer quelque chose qui ne devrait pas durer. Graebber en donne deux exemples qui peuvent paraître naïfs mais je trouve qu’ils sont très parlants : c’est le directeur de thèse qui continue à imposer son pouvoir et utiliser son aura une fois que la thèse de l’étudiant est terminée. La deuxième c’est le docteur qui continue à exercer une influence sur son patient et à s’imposer comme le « médecin de famille », une fois qu’il est soigné.malabou
alors « famille »! n’en parlons pas
JJJ,
vos questions me laissent souvent déconcertée mais j’ai trouvé dans cette exploration des drapeaux de quoi m’étonner :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau
évidemment:
Madame de Genlis (Caroline Stéphanie Félicité Du Crest de Saint-Aubin (1746-1830))…
Merci Ch pour vos recherches. Dans ces conditions, je suis allé voir la solution qui était DECHAUSSEMENT. C’est la grille de Thierry Larsan qui nous a induit en erreur, la définition était toute libellée en lettres majuscules (TRAGEDIE DE RACINE) d’où mon erreur dans ma demande port-royalesque évidemment par trop inductive. Et par hasard, RACINE n’était pas au pluriel.
Je sais vous déconcerter souvent, Ch., il est vrai que j’ai un esprit de suite un peu trop rapide et elliptique. Et vous êtes une internaute loyale et toujours très courtoise (sauf parfois, quand vous vous mettez un brin en colère, mais nous le comprenons très bien, en général… et le diable aussi, probablement). Bàv,
« Et surtout ce que vous pensez de cette notion de pansexualité ? »
Etant, hélas, monolingue et monosexuel, ce n’est pas à moi qu’il faut poser cette question, JJJ.
POLICE-JUSTICE-PRISON
A) POLICE
Dans toutes les manifs, exemple celles des Gilets, un bon citoyen doit désapprouver les jeteurs de projectiles, les agresseurs de policiers, les incendiaires, les pilleurs…et applaudir les forces de l’ordre.
Au lieu de parler sottement de violences policières, dans ce type de manifestations, mieux vaudrait parler des violences exercées par certains manifestants.
Aucune zone de non-droit ne devrait exister en France.
Tous les dealers étant visibles et bien connus devraient être arrêtés.
La police doit être aimée, soutenue, tous les jours, et pas seulement après les grands attentats.
Les policiers ne sont pas assez payés pour le services qu’ils rendent.
Dans chaque commissariat un code pénal et un code civil devraient être consultables sur demande.
Les policiers ne devraient pas poursuivre en Kangoo ayant roulé 200 000 km des délinquants en BMW.
B) JUSTICE
Les magistrats appliquent les lois. Et la plupart des gens qui critiquent les magistrats n’ont jamais ouvert un code pénal.
Les magistrats ne devraient pas être syndiqués
Qui parmi les gens qui critiquent les magistrats n’a jamais mis les pieds dans un tribunal ? Comment ose-t-il la ramener ?
Le nombre de magistrats et de greffiers est scandaleusement insuffisant .
C) PRISON
Il faut dix mille places de prison de plus.
Les cellules devraient être fouillées régulièrement, afin qu’aucun couteau, aucune drogue ne s’y trouve.
Les personnels pénitentiaires doivent être augmentés.
Le nombre de viols étant immense en prison, une réflexion devrait être menée, pour les réduire considérablement.
Je la posais surtout à jzmn et SMS. Quoi que vous « soyez » que vous semblez regretter, RM (il ne faut rien regretter !), vous en avez sans doute une opinion idéologique. Pourquoi ne pas l’énoncer le cas échéant ?
(par ex. ma première réaction fut : quelle horreur !.. avant de prendre connaissance de ce point de vue qui parle de quelque part d’indécis). Bàv,
JJJ,
Les majuscules vous ont trompet. Pauvres quenottes !
J’aime aussi beaucoup ces jeux quand ils ont une signature de qualité et jouent sur les sens cachés dans le vocabulaire ou font apparaître de vieux mots inusités. Ils font travailler les méninges et procurent des petites joies quand la grille a cédé !
trompé
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