De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas
Quelques temps après l’attribution du prix Goncourt 2016 à Mathias Enard, un écrivain de mes amis mais que je me garderais bien de nommer, déçu de n’avoir pas été lui-même couronné cette année-là, me prit à part au hasard d’une rencontre en province et me tint ce discours : « J’ai crû comprendre que Boussole avait été choisi en raison de son exigence littéraire. Le mot revient dans tous les articles et la plupart des commentaires. Mais ça ne veut strictement rien dire, une littérature exigeante ; ce n’est ni un critère, ni un paradigme, encore moins une catégorie ou même une qualité ; ça n’a aucun sens… ». Nous avons donc devisé une bonne partie de la soirée autour de cette notion et de sa pertinence, laquelle revêt tout son sens à mes yeux, surtout dans le cas de Boussole.
Or il se trouve que cette idée est récurrente dans Lettre de consolation à un ami écrivain (104 pages, 10 euros, Robert Laffont) que publie cette semaine Jean-Michel Delacomptée, l’excellent auteur de Madame la cour la mort, Racine en majesté, Langue morte Bossuet ou encore La Grandeur Saint-Simon, éditeur de la collection « Nos vies » chez Gallimard qui a succédé à « L’un et l’autre » du regretté J.B. Pontalis qui l’avait justement publié autrefois. Déjà, même si on n’a pas eu le bonheur de le lire dans ses essais honorant le génie de nos classiques, on se sent en terrain familier à la lecture de l’épigraphe empruntée à Paul Celan :
« Accessible, proche et non perdu demeura au milieu de toutes les pertes seulement ceci : la langue »
Cette lettre s’adresse à un écrivain que l’auteur a écouté la veille dans une librairie. Ce qu’il en a retenu, ce n’est pas tant ce qu’il a dit de ses livres mais ce qu’il a annoncé : son « retrait définitif du monde littéraire ». Entendez : de toute la société française, en fait. L’indifférence à ses livres en est la raison. L’auteur aimerait le convaincre de renoncer à son renoncement. Son entreprise lui est un prétexte pour s’interroger sur la littérature contemporaine, son statut, sa place, son influence. Vaste projet !
Ce qui fait problème, ce n’est pas tant son but avoué que la manière dont il s’y prend. Jean-Michel Delacomptée établit une distinction entre la « littérature majoritaire » (médiatisée et primée) et « littérature minoritaire ». Celle qui se vend et rencontre le succès et celle qui demeure confidentielle. Non pas l’une et l’autre mais l’une contre l’autre. Il craint que la première n’en vienne peut-être à remplacer la seconde. Tout est dans le « peut-être ». Tout ? Le risque d’une disparition, l’une broyant l’autre dans les mâchoires du marchandisation. On demande alors des traces, des signes à défaut de preuves de la catastrophe annoncée. L’auteur en produit à commencer comme celle-ci : l’amer constat de ce que la littérature a déserté le lieu du roman pour se réfugier « dans les textes où l’on pense » : essais, mémoires, récits etc Selon lui, on n’en serait pas là si l’époque ne confondait pas la qualité d’écrivain avec celle de romancier. Il ne cite pas Georges Simenon, qui récusait toute autre catégorisation que celle de romancier s’agissant de lui-même, mais Houellebecq, Carrère, Darrieussecq, Laurens, Djian, Nothomb etc. Il fait un sort particulier à Annie Ernaux pour Mémoire de fille et à Christine Angot pour Un amour impossible dans la mesure où, davantage que d’autres encore qui sont pourtant gâtés sur ce plan là, elles ont la carte. Leur point commun ? Le succès, la médiatisation et une écriture à fond plat qui les autoriserait à raconter leur vie « sans aucun effort de style » quand la vertu de la littérature serait juste de transformer le réel brut.
Ce qui mène droit à la définition de l’écrivain, le moins qu’on puisse attendre à ce moment de sa démonstration, fut-elle formulée sous une forme épistolaire qui adoucit à peine le propos et lui permet de prendre ses distances avec le ton pamphlétaire qui sied d’ordinaire à de telles prises de position. Un écrivain, c’est quelqu’un qui a le souci de la langue. Le critère, c’est la question du style. Soit. Philippe Bordas et Michel Jullien auraient selon lui un style, ce dont beaucoup d’autres sont manifestement dépourvus. Puisque tout est roman, que ledit roman est partout, que n’importe qui s’en empare pour publier souvent n’importe quoi, une telle confusion, entretenue sinon encouragée par les éditeurs, ne peut mener qu’à ce constat consterné :
« La littérature a presque entièrement disparu de la scène littéraire ».
Ce que Richard Millet déplore de longue date à longueur d’essais, d’articles et de billets. Mais est-ce une raison pour augmenter la confusion en mêlant dans une même phrase Marc Lévy et Fred Vargas au motif que leurs livres ont du succès, puis en se disant « déconcerté » par le fait que des textes d’auteurs tels que Philippe Claudel ou Daniel Pennac ont servi pour les dictées d’ELA ? Ce qu’il leur reproche ? D’avoir écrit des best-sellers. Comme si dans leur cas cela correspondait à une activité délibérée de fabrication éditoriale à destination du plus grand nombre ! C’est à se demander quels noms il rangerait parmi ceux qu’il considère a contrario comme des « écrivains authentiques ». Justement, il y vient : Pierre Michon, Richard Millet, Pascal Quignard, Sylvie Germain, Laurence Cossé, Jean Rouaud, Marie Ndiaye, Laurent Mauvignier, Pierre Bergougnoux, Jean Rolin « une vingtaine en tout ».
On ne peut que s’accorder avec Delacomptée sur le critère de la rigueur – ce qui n’exclut pas sous sa propre plume quelque relâchement, lorsque le conversationniste en lui se laisse aller à « échanger » sur les auteurs contemporains. Ou que le polémiste dans son élan rebaptise « Joël Dickers » l’auteur de La vérité sur Harry Quebert tout en écorchant le nom de Jean-Michel Maulpoix. Ou qu’il tienne pour acquit que Primo Levi s’est suicidé alors que ce n’est qu’une hypothèse. Ou qu’il croit que Joseph Andras se moque bien de la diffusion de son De nos frères blessés, en quoi il s’avance.
Un livre exigeant nous oblige : il exige davantage d’attention, de concentration, de connaissances du lecteur parfois un peu largué par un lexique trop sophistiqué, des ellipses trop raides, des associations d’idées trop rapides ou une culture spécialisée jusqu’à en être technique (sur la poésie orientale ou la musicologie romantique par exemple) comme c’est justement le cas de Boussole de Mathias Enard, ce qui ne gâte en rien la puissance du texte et l’effet d’envoûtement qu’il provoque.
On tiendra rigueur à Delacomptée de déceler de la fabrication dans Réparer les vivants de Maylis de Kérangual : à l’en croire, son succès était prévisible (or on ne sait jamais rien du sort d’un livre, saine devise de Gaston Gallimard qui ne sera jamais assez méditée) car sa recherche de réel à tout prix aurait été calquée sur celle des séries télévisées… (comme si celles-ci n’étaient pas inspirées par les ressorts du bon vieux feuilleton à la Eugène Sue !), De même est-il difficilement compréhensible de louer comme il le fait le dynamisme, l’énergie, le rythme de Vernon Subutex de Virginie Despentes pour l’exclure ensuite du champ de la fameuse littérature exigeante au motif que la morale en serait in fine bien-pensante : « La transgression s’arrête où commence, systématique, le point de vue victimaire. Les bons sentiments édulcorent même le vitriol ». Serait-ce un nouveau pilier du paradigme mis en place par Delacomptée ?
Le problème avec ce genre de raisonnement, c’est qu’on a du mal à penser avec quelqu’un qui, comme lui, juge, décide et décrète, quel que soit le ton et l’élégance de son discours. Celui-ci n’a rien d’agressif ni même de discrétionnaire. Mais de quel droit Delacomptée déciderait-il qu’untel relève de la littérature, et qu’untel doit incontestablement en être exclu ? Le critique littéraire juge en fonction d’un absolu de la littérature. Il peut condamner un texte mais il ne se permet pas de rejeter son auteur hors de sa qualité d’écrivain et du territoire de l’écriture, car nul n’a autorité pour le faire (encore heureux…). Il y a dans ce mouvement d’exclusion une violence d’autant plus dérangeante qu’elle s’appuie sur une typologie des plus faibles, dans laquelle le succès, la médiatisation et la primauté du réel sur l’esthétique seraient le paradigme de la non-littérature, celle qui ne saurait prétendre à l’exigence. Ce qui n’a pas grand sens à l’aune du succès et de la médiatisation des livres de Michon, Quignard, Ndiaye, Mauvignier… Comment écrire alors :
« La littérature exigeante est la malvenue. Mise à l’écart, reléguée dans les combles » ?
Avant l’attribution du Goncourt, Boussole flirtait déjà avec les 40 000 exemplaires, et depuis il s’en est vendu quelque 240 000, pour ne rien dire des innombrables articles, émissions et invitations à s’exprimer en public dont l’auteur a bénéficié ces dix derniers mois ! Au vrai, la démonstration de Jean-Michel Delacomptée, pour excitante qu’elle soit par son ambition, souffre de reposer sur des critères très discutables mais guère discutés par lui. Soit il n’en fait pas assez, soit il en fait trop ; ainsi lorsqu’il s’imagine que les Américains, eux (contrairement à nous), ont foi en leur langue au motif que, lors du discours d’intronisation du président Obama, la poétesse Elisabeth Alexander a lu solennellement ses vers de louange, ce qui serait hautement significatif :
« Bien davantage qu’un supplément d’âme : l’âme de tout un peuple rassemblé dans un poème » !
On se consolera à l’idée que cette Lettre de consolation à un ami écrivain suscite des débats vigoureux. Ce qui témoignera de ce qu’en France la littérature demeure « une cause nationale ». Au vrai, Jean-Michel Delacomptée nourri de littérature et de théâtre du Grand Siècle, passion que nous sommes encore un certain nombre à partager avec lui et qui éclaire magnifiquement ses portraits, rêve d’une nouvelle querelle des Anciens et des Modernes. Ce qui ne manquerait pas de panache. Inutile de préciser qu’il se situe parmi les premiers. Dommage qu’il leur arroge l’exclusivité du souci de la langue, les autres étant dénoncés comme indifférents sinon hostiles. Et les autres sont innombrables à l’en croire, d’autant que selon lui, nombre d’essayistes (Marc Fumaroli, Régis Debray, Cécile Guilbert, Michel Schneider…) ont « la plume infiniment plus littéraire que celle de la plupart des romanciers en vue ».
Mais qu’est-ce donc qu’une plume littéraire pour des romanciers ? Si on l’a bien lu, ceux-ci auraient de commun avec l’esprit des Anciens qu’ils se sentiraient « responsables du patrimoine qu’ils se reconnaissent, redevables de la lignée d’ancêtres sous le regard desquels ils écrivent ». Ce qui, à l’épreuve, doit être assez intimidant, terrifiant, paralysant. On se demande alors comment Jean-Michel Delacomptée aurait accueilli Ulysses et Mort à crédit s’il étaient parus près d’un siècle après. A le lire, on n’imagine pas qu’il aurait enrôlé leurs auteurs sous l’étrange bannière des « écrivains authentiques ».
(Photos Jean-Pierre Bertin-Maghit)
929 Réponses pour De la littérature exigeante et de celle qui ne l’est pas
Celui-ci est pris dans un violent chagrin le soir ; à l’évocation de son père. Il ne l’écoutait pas car préférait courir la taïga; Et puis, celui-ci est mort alors que Piort n’avait que onze ans, d’où une espèce de regrets éternels.
Un soir, lors de son séjour avec son ami Piotr, en Sibérie, Andréi se met à lui raconter l’histoire du lieutenant Schreiber : Piotr écoute attentivement oublie ses complaintes est très attentif, pose des questions, voit des parallèles entre son père et le lieutenant.
Le lendemain matin, Andréi en,tend quelqu’un frapper au marteau ; il s’agit de son ami Piotr qui plante un poteau donnant le nom de la rue qui jouxte sa maison au lieutenant Schreiber.
Je ne dis pas que son chagrin est chassé, mais en tout cas il est distancé, atténué, réparé serait prématuré.
renato
j’avais à vous répondre ; je l’avais ;
perturbée par les deux coms haineux de la vie dans les bois à qui je ne dirai pas combien mes élèves m’ont aimé, mes chefs m’ont estimée, les parents de mes élèves me parlent avec vénération, et le reste je le garde pour moi, je ne vous répondrai pas ce soir.
Vais finir Makine, puis reprendre Paul Veynes.
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour ce texte de julio cortazar sur les axolotls, dans Oeuvres ouvertes, texte qui m’a marquée, d’une beauté infinie.
Demain, je panse mon coeur, je vous réponds. Pardon pour ce soir. Tout ce qui est corrosif me rouille.
m’ont aimée
pas d problème d’identité pourtant
…
…l’éducation à plier les chagrins, par des confettis,…des éclairs au chocolat,…
…
…des chagrins, pour trouver des tapis volants,!…pour l’hérésie du pouvoir,!…
…
…on s’en balance, la priorité, voir venir tout les jougs, malgré eux,!…
…
…les charrettes aussi,!…en plus des cornes, déjà sur toiles,!…etc,!…
…la divine comédie en famille,…Go,!…
…
A la louche, il faut bien reconnaitre que dans sa scolarité, un élève en France, voit pendant chaque année et au terme de toutes, plus de 10 enseignants.
Lorsque les études terminées, on en compte 30, 40, voire plus je n’ai pas fait mon compte personnel, assez débiteur, dans l’ensemble, je leur dois cette reconnaissance, combien d’élus de son coeur, de carrément oubliés ?
Et puis, à l’heure d’internet, on découvre des profs racistes, haineux. Eh oui.
Don’t give up:
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/miranda-july-dont-give-up.html
…
…faire beaucoup d’études et en être des grosses élites d’ingénieurs,!…
…
…et pour finir voir, Londres et son panorama de buildings,!…quel paysage affreux,!…
…
…aucun goûts de styles, et comme d’autres villes d’Europe,!…
…l’art sauvage par des » sous » à blanchir en béton armé,!…
…c’est clair comme de l’eau de roche,!…
…etc,!…
…connaître ce monde,…s’en même, y mettre les pieds, comme ailleurs,!…
…
…des riches, avec, que du très mauvais goût,!…absolutly of course,!…Go,!…
…
…des exigeants d’Europe avec des fesses à lire,!…Ah,!Ah,!…
…
…riches, riches, l’esprit dans les poubelles à faire du chiffre,!…
…dirait la reine Victoria en plus,!…
…
Notre hôte, avec ses pseudo-applaudissements, semblent rejoindre ceux qui trouvent déplacéle tweet de Klarsfeld sur le rapport Auschwtiz-animaux des abattoirs…
Pourtant, si je peux témoigner ici, ce fut exactement ma réaction quand j’ai visité, sur la proposition d’un pote ingénieur agronome et prof dans un lycée agricole, un élevage industriel de porcs.
Je précise que cet élevage était plutôt « bien tenu », car recevant des visites pédagogiques, par rapport à ce qu’on peut voir, notamment en Bretagne, championne toute catégorie de ce type d’industrie.
Sortie de là (je vous en épargne la description, mais j’ai absolument tout noté !), j’ai été vomir dans le fossé attenant au bâtiment. Et certes pas à cause de l’odeur (dont vous pourriez avoir une fragrance en ouvrant à la fois une dizaine de sachets de tranches de jambon vendus en supermarché, périmés, et laissés au soleil…) ; mais parce que je n’arrivais pas à comprendre -autrement qu’en me remémorant la Shoah, effectivement, comment un cerveau humain pouvait concevoir de pareils endroits.
Il y avait là comme un effroi inexorable, et que je devais désormais associer à ma notion d' »humanité ». C’était bien des humains qui avaient conçu, en toute rationalité, cet endroit, où des êtres vivants étaient censés exister.
Que je vomisse ou non ne changeait rien à l’affaire, puisque tout ici avait une finalité précise, et était méthodiquement pensé.
La souffrance du vivant (car une coche est douée de sensibilité) renvoyait à la non-humanité conférée aux juifs : ce qui était (ce qui est, car encore aujourd’hui, et demain, et après-demain….) appliqué là n’était que le résultat d’une logique poussée à l’extrême…
Je m’inscris donc totalement en faux contre ceux qui trouvent déplacée la réflexion de Karlsfeld : il me faut intégrer, dans la conception de ce qu’est l’humanité, cette dimension-là aussi : on peut sous un toit hermétique, sans aucune aération naturelle, disposer un système de cages et de grilles pareil, et y fourrer des bêtes vivantes sans plus y penser…
Un poème, un jour : Robert Desnos – 28.4.36
Le pirate en a plein les bottes
Le pirate est essoufflé
Le pirate ne se porte plus
Versons un pleur sur le pirate.
Le pirate avait passé plein de drame
Un titre nobiliaire et dans une campagne fertile
Le château de ses ancêtres en ruines comme leur tombeau
Versons un pleur sur le pirate.
Le pirate avait eu des chagrins d’amour
C’était une espèce de chevalier au cœur de pierre
Qui violait les captives en rêvant à son amour
Versons un pleur sur le pirate.
Puis le pirate était devenu un pauvre bougre
Employé de banque ou représentant de commerce
Dont le navire eut navigué sur le bassin des Tuileries
Versons un pleur sur le pirate.
Le pirate était devenu esclave, il l’est encore
Il tremble quand son patron menace de le renvoyer
Plus de château mais un rêve qui lui rivait les pieds
Versons un pleur sur le pirate.
Ce fut le grand coup de guerre des exploiteurs
De persuader aux exploités
Qu’ils n’avaient d’évasions que dans les rêves
Versons un rêve sur le pirate.
Mais à force de pleurer
Le pirate est tout mouillé
Tas de salauds qu’il crie, avez-vous fini de pisser
Donnons un grand coup de pied au pirate.
Pour qu’il s’éveille de son rêve absurde
Qu’il se voit avec ses manches de lustrine
Le ventre creux le cheveux rare
Un homme, un homme esclave, un dormeur éveillé
Versons un pleur sur le pirate
Sur le pirate et la piraterie.
Les deux photos n’ont encore fait l’objet d’aucun commentaire:
la première, fleuve en crue pris au détour d’un bouquiniste avec en premier plan de l’étal le nom d’un célèbre marin corsaire qui pour finir perdit toute sa fortune en raison de la disgrâce de celui qu’il soutint contre vents et marées.
la seconde montre la représentation d’un paysage apposée tout contre le paysage en question comme si lui seul ne suffisait pas à éveiller le regard et à ce qu’on le remarque ou comme si la représentation primait sur le réel ou peut-être montre que la réalité ne peut se passer d’une représentation fidèle en tous points, réplique, reproduction sans modification .
la troisième, identique à la seconde, sait-on jamais trop ce que les visiteurs retiendront des lieux, mieux vaut donc deux fois plutôt qu’une.
Clopine définitivement un Cas à Part dit: 22 septembre 2016 à 10 h 07 min
magnifique !!! entièrement de votre avis ! Moi aussi, j’ai vu, malheureusement, l’abattoir d’Alès…ce que vous dites est terriblement vrai.
pour les photos, la seconde, c’est comme la Vache qui rit, qui a des boucles d’oreilles en cache qui rit qui a des boucles d’oreilles en vache qui rit, qui a des boucles d’oreilles en vache qui rit…
La première, à part la crue de a Seine, la tortue ninja moche en plastoc , Bavastro et Rayman, c’est un eu téléphoné, genre « conentré de Paris ».
» mais parce que je n’arrivais pas à comprendre -autrement qu’en me remémorant la Shoah, effectivement, comment un cerveau humain pouvait concevoir de pareils endroits.
souffrance du vivant (car une coche est douée de sensibilité) renvoyait à la non-humanité conférée aux juifs »
-Conférer: Accorder en vertu d’une autorité.
Les mots ont un sens, l’emploi de « conférée » est bien malheureux; quant à la non-humanité, c’est le dire vite, car il s’agit plus justement de « sous-humanité ».
Enfin, si l’on désapprouve le traitement cruel infligé aux animaux, nul n’est besoin d’évoquer la Shoah pour le dénoncer, à vrai dire, je trouve ça obscène, d’autant plus obscène que le pouvoir nazi
fut particulièrement attentif aux droits des animaux…., les propos qui assimilent la violence faite aux animaux à celle que subirent les juifs dans les camps de la mort sont, à mon sens, une terrible perversion de la pensée.
http://www.lanrf.fr/blog/quelquun-a-t-il-des-nouvelles-de-la-rentree-litteraire–n1000099
Concernant les élevage de porcs en Bretagne dont je ne sais trop s’ils sont entre autres causes les éléments qui favorisent les marées vertes, un homme a été retrouvé mort d’une mort suspecte ( jogger, 50 ans au milieu des algues vertes,dans Le monde d’hier) et moi même j’ai pu constater à quel point le problème environnemental est patent dans cette région, en 2015, revenant sur une plage merveilleuse fréquentée par les surfeurs je l’ai retrouvée après deux ans d’absence complètement colonisée par des tonnes d’algues alors qu’auparavant elle ne l’était que par les amoureux de nature qui pour la plupart ont déserté ce spot, nous étions trois pelés ce matin là.
De Nota, quoiqu’il en soit, les dépecer vivants ou les écarteler pas tout à fait morts appellerait à ce que les contrôles des conditions d’abattage soient renforcés s’ils sont existants.
Bobine a toujours brillé par sa finesse De Nota. Dans ses gouts littéraires, ses arguments, etc. Elle se veut bonne,et elle est perfide (Ah , le couplet sur la Bretagne! Nous l’apprécions en connaisseurs). Elle a aussi ses accès d’inintelligence; Comment lui expliquer qu’un plan d’extermination total et racial n’est pas la meme chose qu’un meurtre nécessaire et ponctuel pour qui veut manger à sa faim?
Mais Bobine reve d’un monde doux, ou les animaux auraient leur maison de retraite, ou les humains seraient bio et pythagoriciens, ou tout le monde lirait le Nouvel Obs et Télérama, ou les films de Beaubec Productions feraient l’unanimité. Germinal y serait projeté tous les soirs, Beauvoir lue tous les matins, des cours de féminisme obligatoires compléteraient ce réjouissant tableau.
Entre le monde tel qu’il tourne du coté de Beaubec, ou Edouard Louis est Marlowe sinon Shakespeare,et ou nous sommes tenus au courant des états d’ame du moindre gallinacé , ane, ou bovin, et le mien, je crois que je préfère le mien.
Bien à vous.
MC
@Janssen J-J dit: 21 septembre 2016 à 14 h 25 min
Bonjour,
quelques pages plus tard…
J’ai abordé au deuxième livre (puisque Luc Lang a divisé son roman en trois « livres », c’est très biblique !).
C’est toujours Thomas qui est le pivot de cette deuxième partie mais le paysage a changé (haute montagne), l’écriture aussi (plus lyrique mais toujours tourmentée). Peur archaïque du précipice, perte de moyens, de repérage. Passages d’une beauté âpre. Que fait Thomas seul sur ce GR10 (puis au milieu de nulle part) dans ce paysage des Hautes-Pyrénées ? Plus de GPS, ni de réseau téléphonique. C’est encore le livre de Thomas mais aussi celui de Jean, le frère, mais encore celui du père (mort quand il avait 6 ans, dans ce paysage). Loin de la route qui mène au Havre, loin des paysages urbains, loin de la société informatique où il met au point des logiciels de contrôle, loin de l’hôpital, Thomas ne contrôle plus rien. Il est vulnérable et dans ce paysage puis près de son frère (qui vit dans une bergerie où il fabrique du fromage avec le lait de ses chèvres). L’atmosphère du début de cette deuxième partie m’a fait songé à un autre écrivain-grimpeur de solitudes : Erri de Luca. Ascension – Précipices. La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
Thomas (celui qui ne croit que ce qu’il voit dans les évangiles) apprend à douter, à être déstabilisé.
Et je ne suis qu’au début de ce deuxième livre !
(j’ai laissé de côté les gaulois et les francs et ces tueries organisées et sanguinolentes des abattoirs). Je reviens au roman, une forme d’écriture si souple quand elle est en bonnes mains.
De Nota, pardon si la maladresse de mon vocabulaire vous a heurté, mais l’idée que j’émets est bien que c’est dans la rationalité que réside le rapprochement entre Auschwitz et les animaux.
C’est cela qui est terrifiant, à mon sens. La rationalité humaine débouchant sur un processus industriel, dont la logique est implacable – trouver les meilleures solutions au moindre coût, organiser le transport et les conditions matérielles, dessiner les plans et construire les cages – mobiliser l’intelligence humaine pour des buts soi-disant « rationnels » (exterminer des millions d’humains, soumettre le monde animal aux uniques besoins humains)…
Aucun de mes cauchemars, (aucune toile grinçante et épouvantable comme celles de Bosch ou de Goya, auxquelles je pourrais me référer pour les dits-cauchemars) n’a atteint cette intensité dans la négation du vivant. Je vais même vous dire -je ne sais si vous pourrez le comprendre- que moi, qui cherche si ardemment le bonheur et trouve, pour le moins, des plaisirs infinis dans ma vie, j’arrive (je sais que je n’ai que soixante ans, donc tout ceci est ponctuel, m’enfin je suis sincère !) à « concevoir » ma mort. Non pas à m’y résigner, mais à admettre la finitude.
Mais ces aberrations du cerveau humain, ça, non. Je ne les admets pas, elles me révulsent, elles outrepassent l’humanité : elles sont pour moi pires que la mort.
Ma seule consolation est que MON cerveau, lui, n’aurait jamais pu concevoir un pareil projet, ni de pareils moyens pour parvenir à mes fins.
(et j’em… M. Court, au passage.)
Jansen JJ
Je vous parlais de la suite de ma lecture et voilà que le commentaire stationne dans la modération !
soutien à Clopine et merde au bedeau en court-circuit dans la sacristie
quel triste sire que ce MC, on plaint vraiment sa bourgeoise, la pauvre
Quand j’étais petit, j’habitait juste à côté dune grande usine de pâté-jambon. L’odeur qui en émanait étais plutôt appetissante, ça sentait le fumé, bref ça me donnait faim et quand je voyais les semi-remorques plein de cochons arriver, je leur faisait un petit « coucou » de la main, car je savais q’uon se reverrait bientôt dans une saucisse. Ces cochons avaient l’air malheureux de voyager au lieu de patauger dans leur boue puante en y recherchant du groin leurs épluchures de patates, ce qui constitue pour ces animaux le nec plus ultra d’une bonne condition de vie. Bonne chance a ceux et celles qui veulent faire des porcs autre chose que des porcs.
Germinal y serait projeté tous les soirs,
Quelle idée, je préfère de loin Moonrise Kingdom et toute la production de Wes Anderson dont je n’ai vu que la seconde moitié.
MC les nazis ne voulaient simplement vivre que dans les conditions qui leur convenaient, mais il est vrai que des animaux d’élevage la plupart d’entre nous ne voient que des paquets, l’animal est détaillé, sans histoire, juste une valeur marchande dans nos esprits. Sûrement est-ce que cela justifie ce qui se passe avant pour eux, pourquoi défendre les baleines si on supplicie un cheval à l’abattoir? Même scandale si l’on écarte la notion de rareté d’une espèce. Les japonais boycottent de plus en plus l’achat de baleine, les femmes en général la fourrure, seriez vous le seul à rester insensible à la condition animale fut-il d’élevage nécessaire en attendant que nous adoptions un régime moins gourmand en protéine animale? Nous n’aurions besoin de ces protéines si ma mémoire est bonne qu’à raison d’1gr par kilo de poids, voyez ce que l’on peut consommer en terme d’excédent.
Eh bien on est en plein débat heideggérien à propos des animaux, mes petits chéris…
Lisez le séminaire de Derrida : La bête et le souverain.
On y est en plein !
Rappelez-vous aussi que Himmler voulait faire au départ de Birkenau une ferme modèle…
1gr/kg/ jour.
ah nondedieu, MC parlant de « finesse », on croit rêver
Le paysage du point culminant de la Corée du Sud
est-il fractal ou simplement légendé de l’intérieur ?
Le motif ne se répète qu’une fois avec une valeur
indicative du lieu dans la miniature.
Répétitillement.
Sous couvert de morale,
ce qui tranchera le débat
« manger ou être mangé »
risque bien d’être
une fois encore
l’économie :
le coût de production,
dommage environnemental inclus,
quand il dépasse un seuil,
condamne la chaîne.
Alimenteusement.
En direct de la capitale des Gaules, juste le temps de souhaiter un bon appétit aux profs. Ici, il fait beau, poulet cesar grillé en salade au menu.
Wg le 21,23,38 et Chaloux le 22/00.27 sur Koyré: je m’abuse ou ça ce sont des lectures exigeantes? Chaloux je vous ai découvert ce matin sous un autre jour sur RDC. A.lise nous dit sa version de la littérature sous globe et de son intériorisation de la Torah.
Passouline dit : « Donald Trump traite mal la presse comme MacCarthy et ça s’est mal fini pour lui »
Pour elle aussi. la presse ,et quelques journalistes à l’époque ont pris un mauvais coup dans le cornet.
…
…l’homme abandonné seul sur terre, chassé du paradis,!…
…il s’en remet, heureux, loin des Dieux, paisible à lui-même,…
…
…déjà, tout ces gens à l’€uro de nos commendataires, à nous taxés,…et autres commissions européennes, des interdits, de tout,!…
…et eux, qui se réfugient dans des paradis fiscaux, les Bahamas, le Panama,!…
…en plus d’avoir un salaire hors-norme,!…
…vous avez votez non, à l’Europe,!…
…c’est donc, oui,!…des votes pour du beurre,!…
…et, çà nous fait, des lois à observer,!…
…grotesques et ridicules,!…
…l’Europe forcée abusée désabusée,!…
…
…le droit, pour des nigauds d’héritiers du chiffre,!…complots divers,…pour se reprendre au sérieux,!…
…la crème de tout l’establishment tous ripoux,!…en connivences,!…
…c’est vieux, rien de frais,!…au frigo,!…
…
Identité nationale : il n’est pas inenvisageable que la perspective d’assister à quelques décapitations publiques (Zemmour, Finkielkraut, Richard Millet, Renaud Camus) en convainque plus d’un de se laisser séduire par les sirènes d’une identité nationale salafiste. Quand j’y pense, j’en frémis.
Quand j’y pense, j’en frémis.
d’horreur, bien entendu.
Quand j’y pense, j’en frémis.
d’horreur, bien entendu.
Qué rire
les propos qui assimilent la violence faite aux animaux à celle que subirent les juifs dans les camps de la mort sont, à mon sens, une terrible perversion de la pensée
d’où vient cette comparaison qui l’a reprise l’a faite tourner et pourquoi..c’est hune question dénota..pour que tu y appliques aussi ta superbe indignation
Donald Trump traite mal la presse comme MacCarthy et ça s’est mal fini pour lui
jean mari idem suite à quarantaine..la presse s’est écrasé..et depuis la presse trouve que jean mari fait vende un max de papier..elle dit que c’est djust biznèce..qu’c’est son métier
@23.07 Eté agréablement étonné par la réapparition de Dexter qui avait naguère souhaité réunir des internautes de la rdl… Pour ma part, je n’avais pas trouvé l’idée faisable ni intéressante – Un lien avec ses textes évoqués (10/7/2010 et 14/3/1012) aurait été utile pour le séquençage d’avec le problème du jour sur les exigences de la littérature à défaut de la ‘littérature exigeante’ (ce pur objet de marketing de la RDL destiné à produire quelque mousse)…- Avions longtemps cru qu’un autre cher disparu (Hamlet) était le même, or il avait fini par lasser avec ses problèmes de manque de transcendance. – Je me souviens que Dexter expliquait comment ses soucis quotidiens d’élevage familial l’empêchaient de se concentrer sur la rdl. Sauf erreur, j’aimerais savoir s’ils sont désormais derrière lui, mais il n’y a aucune obligation. – Son texte… (bernhardien ?) reste un peu obscur dans ses intentions quoique non dénué d’intérêt. Il explique à Passou que la question posée est devenue obsolète, alors qu’elle le taraude encore. Et, dommage…, il distribue des points en visant le liste goncourt, tout en plaignant Passou d’un dilemme (d’ordre purement projectif) pour achever sur l’idée qu’il a bien tort de se mettre le doigt dans l’oeil. On se prend tous au jeu des pronostics, mais au fond, n’étant pas jurés de ce prix, on s’en fiche un peu… ce n’est qu’un jeu, dont on sait le caractère somme toute dérisoire. D’ailleurs, ici, personne n’essaie de convaincre qui que ce soit, … hormis quelque pitoyable chéri pathétique croyant inspiré d’assommer les collègues à coup de références livresques pédantes jamais lues, et toujours citées à mauvaise escient.
@11.28, J’attends la résurgence avec le plus grand intérêt et la plus grande impatience, car on n’est jamais déçu par votre plume qui ne s’élance que lorsqu’elle a vraiment lu quelque chose d’intéressant pour les autres.
les propos qui assimilent la violence faite aux animaux à celle que subirent les juifs dans les camps de la mort sont, à mon sens, une terrible perversion de la pensée
Cette assimilation est pourtant parfaitement fondée : les nazis assimilaient les Juifs à des animaux. Les camps d’extermination étaient des usines à fabriquer de la mort en série, tout comme les abattoirs. Ils n’y manquait même pas la récupération et le recyclage des morceaux (dents, peaux, cheveux).
@11.47 Oui, pas d’autres possibilités que de bien choisir son jambon si on en a les moyens, et pas les moyens de faire autrement.
Tout le reste des comparaisons qui s’étalent ici demeure d’une rare obscénité, pour évoquer la souffrance animale.
Mais dans la Torah l’histoire du péché qui les chasse du Paradis est une métaphore pour expliquer la construction des civilisations
..ce divorce est beaucoup plus net et clairment politique dans la mitologie dbabylone..et dans les mythologie africaine en général ou le dieu -unique- tourne le dos..et c’est le seul souvnir de lui qu’on concerve..pour broder des conneries ensuite..la tora n’a fait que l’édulcorer
Mais dans la Torah l’histoire du péché qui les chasse du Paradis est une métaphore pour expliquer la construction des civilisations
..ce divorce est beaucoup plus net et clairment politique dans la mitologie dbabylone..et dans les mythologie africaine en général ou le dieu -unique- tourne le dos..et c’est le seul souvnir de lui qu’on concerve..pour broder des cohnneries ensuite..la tora n’a fait que l’édulcorer
les nazis assimilaient les Juifs à des animaux
non bien sûr..sinon hon en aurait mangé et fait du paté..l’outpout de l’abatoir c’est la bidoche, c’est de là que l’on part pour construire une ‘rationalité’..la rationalité technique est pragmatique dans la mesure hoù hon lui assigne hun but..sinon c’est du heideguère
Non, pas de commentaires sur les photos prises à Paris lors de la crue de mai ou juin. Sans doute parce qu’on nous a déjà fait le coup avec des bouts de mannequins démembrés sur des tas d’ordures urbaines. N’est pas Rondeau qui veut.
@14.25 une fois encore, une remarque de fort bon sens, chez b., mieux formulée que je n’aurais pu le faire, à cause d’un certain àquoibontisme, sans doute.
A lire les commentaires de MC ici ou là, on se rend compte que c’est un grand malade atteint de troubles obsessionnels compulsifs depuis longtemps ; exemples : son insistance récurrente à cracher sur Chéreau, Boulez, Angot, de Kerangal, Clopine, Anna Fort, Despentes, Edouard Louis, les formes de l’art actuel (peinture, musique), les écrivains d’aujourd’hui,etc… bref, tous les symptômes sont criants de vérité : il est temps pour lui de se faire soigner
la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 12 h 43 min
souhaiter un bon appétit aux profs.
Het voilà ! Et les ôtes qui le sont pas, profs, on va encore se ramasser deux verbes… Quinze heures de colle ! Une disserte sur la bille… Misère…
la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 12 h 43 min
souhaiter un bon appétit aux profs.
pouah, heureusement que j’avais déjà mangé, pare que les souhaits de Balai de Chiottes, non merci. Ce sont des souhaits sartriens, ils filent la nausée.
Exigeante, exigeante… Au moins avant quand la page était parfaitement noire on était bien obligé d’arrêter le massacre ! Maintenant on peut changer à l’infini… Y a que Charbukowski lui sur son Mac il éteignait sans sauvegarder ! Le lendemain c’était un peu mieux… Il rééteignait…
Lacenaire, les noms cités par MC : je partage à 1 ou 2 exceptions. Aucun besoin de me faire soigner. Insupportable MDeKérangal. Minauderies intellectuelles soutenues et promues en bande. Millet dont je ne partageais pas les opinions faisait bien de l’étriller
JJJ
quelques pages plus tard…
J’ai abordé au deuxième livre (puisque Luc Lang a divisé son roman en trois « livres », c’est très biblique !).
C’est toujours Thomas qui est le pivot de cette deuxième partie mais le paysage a changé (haute montagne), l’écriture aussi (plus lyrique mais toujours tourmentée). Peur archaïque du précipice, perte de moyens, de repérage. Passages d’une beauté âpre. Que fait Thomas seul sur ce GR10 (puis au milieu de nulle part) dans ce paysage des Hautes-Pyrénées ? Plus de GPS, ni de réseau téléphonique. C’est encore le livre de Thomas mais aussi celui de Jean, le frère, mais encore celui du père (mort quand il avait 6 ans, dans ce paysage). Loin de la route qui mène au Havre, loin des paysages urbains, loin de la société informatique où il met au point des logiciels de contrôle, loin de l’hôpital, Thomas ne contrôle plus rien. Il est vulnérable et dans ce paysage puis près de son frère (qui vit dans une bergerie où il fabrique du fromage avec le lait de ses chèvres). L’atmosphère du début de cette deuxième partie m’a fait songé à un autre écrivain-grimpeur de solitudes : Erri de Luca. Ascension – Précipices. La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
Thomas (celui qui ne croit que ce qu’il voit dans les évangiles) apprend à douter, à être déstabilisé.
Et je ne suis qu’au début de ce deuxième livre !
J’ai abordé au deuxième livre (puisque Luc Lang a divisé son roman en trois « livres », c’est très biblique !).
C’est toujours Thomas qui est le pivot de cette deuxième partie mais le paysage a changé (haute montagne), l’écriture aussi (plus lyrique mais toujours tourmentée). Peur archaïque du précipice, perte de moyens, de repérage. Passages d’une beauté âpre. Que fait Thomas seul sur ce GR10 (puis au milieu de nulle part) dans ce paysage des Hautes-Pyrénées ? Plus de GPS, ni de réseau téléphonique. C’est encore le livre de Thomas mais aussi celui de Jean, le frère, mais encore celui du père (mort quand il avait 6 ans, dans ce paysage).
Loin de la route qui mène au Havre, loin des paysages urbains, loin de la société informatique où il met au point des logiciels de contrôle, loin de l’hôpital, Thomas ne contrôle plus rien. Il est vulnérable et dans ce paysage puis près de son frère (qui vit dans une bergerie où il fabrique du fromage avec le lait de ses chèvres). L’atmosphère du début de cette deuxième partie m’a fait songé à un autre écrivain-grimpeur de solitudes : Erri de Luca. Ascension – Précipices. La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
Thomas (celui qui ne croit que ce qu’il voit dans les évangiles) apprend à douter, à être déstabilisé.
L’atmosphère du début de cette deuxième partie m’a fait songé à un autre écrivain-grimpeur de solitudes : Erri de Luca. Ascension – Précipices. La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
2 – Loin de la route qui mène au Havre, loin des paysages urbains, loin de la société informatique où il met au point des logiciels de contrôle, loin de l’hôpital, Thomas ne contrôle plus rien. Il est vulnérable et dans ce paysage puis près de son frère (qui vit dans une bergerie où il fabrique du fromage avec le lait de ses chèvres).
3- L’atmosphère du début de cette deuxième partie m’a fait songé à un autre écrivain-grimpeur de solitudes : Erri de Luca. Ascension – Précipices. La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
Thomas (celui qui ne croit que ce qu’il voit dans les évangiles) apprend à douter, à être déstabilisé.
Et je ne suis qu’au début de ce deuxième livre !
4-La forme romanesque, plastique, permet cette variation. Loin des clichés repérés par lvdb, du polar, de l’univers technique de pouvoir dans une société connectée, Luc Lang aborde l’obscurité des origines d’une histoire familiale complexe. Thomas découvre des secrets, se découvre, fragile. Le sens de sa vie passe par ce qui n’était pas visible dans sa vie familiale protégée et confortable.
Thomas (celui qui ne croit que ce qu’il voit dans les évangiles) apprend à douter, à être déstabilisé.
16h43 et 16h46
2 morceaux de ce commentaire que je vous destinais, JJJ. Le reste tombe en modération ! Cela me rappelle les ruses du Petit Poucet qui voulant retrouver son chemin remplaça les morceaux de pain becquetés par les oiseaux par des cailloux blancs.
Pour moi, l’algorithme de la modération est boulimique. Rien ne le rassasie ! Bon, pour le lire en entier, hors ces effilochures, il faudra attendre le retour de Passou !
Vive le saucisson chaud en brioche !
A bas la protéine verte triste et maigrichonne !
Le cochon est le comble de la saleté et de l’inélegance. De plus il est extraordinairement bruyant et son cri est laid par nature. Il n’y a rien à faire d’autre que le manger.
Tout le contraire du chat.
Vive la rosette de Lyon !
Vive le jambonneau !
17.14 Ne croyez pas cela, le cochon est un animal extrêmement sociable et propre, et affectueux, pour peu qu’on lui donne des conditions de vie décentes. Jim Harrison ne l’aurait jamais imaginé s’il n’était pas allé avec curiosité jusqu’a fin de sa vie (je vous conseille de vous en persuader en lisant Le vieux Saltimbanque, mais si vous ne le souhaitez pas, c’est inutile. Pour ma part, je n’insisterai pas, car comme souvent, pour aller contre des préjugés tenaces, il faut soi-même avoir fait l’expérience de la soue, ce qui n’est pas votre cas, et surtout en avoir tiré un certain profit, s’être débarrassé d’un préjugé judéo chrétien sur le long chemin de la désaliénation laïque.
@16.62 à 46, Grâce à vos tentatives réussies de contourner me modérator demeuré, on ne pourra plus dire qu’on ignorait ce que contenait Lang. Et par l’odeur alléchée, on attend bien évidemment le compte rendu du 3e livre. Et je serais tenté de dire : un job de moins pour Passoul, loin de Thomas l’imposteur.
Ayant récemment marché sur les traces d’Olivier Bley (A. Michel « l’art de la marche »… narcissique) sans aucune comparaison possible d’avec la Longue marche… altruiste (de Bernard Olivier), eh bien, une tournure littéraire de centration sur ses propres origines, rendue possible par une marche pyrénéenne, oui cela m’intéresse bien, a priori. Un art sans doute plus exigent que celui de n’importe quel journal de marche, bien évidemment. Enfin… tout dépend du lecteur, il n’y a pas de hiérarchie légitime à établir dans les goûts, faut-il assez le répéter.
Tiens, je me demandais si on allait me fiche la paix. Eh non.
Erri de Luca passe du 8 à vue, et préfère les hautes solitudes, que vient il faire dans cette galère comateuse au milieu des moutons de panurge, où le voit la mater dolorosa. Mais je m’en tape de cette vieille chèvre !
Qu’elle spoile Lang, ce qu’elle veut, mais ne me prenne pas comme alibi, pour étaler ses lamentations, trouducultries, pub pour papier cul le trèfle.
D Le cochon est le comble de la saleté et de l’inélegance. De plus il est extraordinairement bruyant et son cri est laid par nature. Il n’y a rien à faire d’autre que le manger.
Si on devait bouffer tous les laids, on crèverait d’indigestion ! Et ce portrait est le vôtre, sans doute. Sauf que vous ne devez être guère comestible…bah qui sait !
Ah, c’est très très drôle tous les petits morceaux sont réapparus ! Soit la modération a eu une overdose de ces fragments et a ouvert les portes du sas et alors : inondation ! soit passou est passé par là et s’est amusé à lâcher toutes mes tentatives de détourner la modération. Qu’importe, vous vous serez amusé et moi aussi ! Tout cela intercalé avec ce débat grave et insensé né de ce twit : « les abattoirs sont-ils à comparer avec les camps d’exter.mination ? » . Cela ne me viendrait pas à l’esprit, même si la souffrance des bêtes ne me laisse pas indifférente. Quant à la tirade de monsieur Sarkosy, elle aura fait jaser… Quelles formules tous ces candidats vont-ils encore inventer, jusqu’au printemps prochain, dans leur « irrésistible ascension » vers le pouvoir ? Il est vrai que les avantages promis, à vie, après leur passage à l’Elysée en feraient rêver plus d’un…
22 Septembre 1792, proclamation de la République, le lendemain de Valmy
22 Septembre 1914, mort d’Alain-Fournier au front, Quinze jours après Péguy. Voilà pour la littérature exigeante.
@la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 17 h 38 min
Vraiment vous êtes indé.crot.table, pauvre marionnette ! Nul besoin de vous comme « alibi ». Ce roman est fort et la comparaison avec Erri de Luca, pour le deuxième livre, est reprise par beaucoup. Mais qu’y faire, vous êtes bornée, malade, vulgaire et vous ne pouvez ouvrir la bouche sans dire des insanités.
C’est un rôle que vous vous êtes donné, entre deux œillades à votre Javert imaginaire. Quand vous ne volez pas honteusement l’identité d’E.M. vous délirez. Bon, nous sommes habitués. Désormais, je vous ignore. Allez au diable.
…
…le cochon de l’antiquité, ressemblait à s’y m’éprendre, au sanglier,!…
…
…gaulois, romains, normands,!…le même cochon en diverses variétés, ouvrir son appétit,!…les chats l’adore avec succès,!…
…
…un sens pour rire, des chansons gaillardes,!…la broche aux truculents sur le feux des exigeants,!…
…
…tout prévôt qu’il soit, la messe est dite,!…
…les livres à la sauce, trébuchants des lèvres aux gosiers,!…
…
…les écritures à les vents agiles gauloises,!…
…reçues cinq sur cinq,!…à l’oreille plate,!…la transparence,!…
…etc,!…les amours sans alcool,!…
…Ah,!Ah,!…
________________________________________________
D. dit: 22 septembre 2016 à 17 h 14 min
Vive la rosette de Lyon !
Vive le jambonneau !
Houi mais enfin Lyon c’est quand même des métropoles pleines d’usines avec des cheminées qui fument…
Là où le bitor est vraiment très excellent passeque justement le cochon est encore plus dégueu qu’ailleurs, c’est les hauts plateaux comme par hexemple la Haute-Loire… Mais faut avoir des crocs, hein ! Enfin, au moins quelques-uns…
Et d’ailleurs là-bas on n’a haucun homme célèbre : normal, on bouffe !
Si, Sergio ! au moins deux ! Robert Sabatier, né natif de Saugues. Et puis aussi Duguesclin, mort à Châteauneuf de Randon…
Le mépris provocant de D. pour le cochon trahit une probable obédience ultra-salafiste.
, à mon sens, une terrible perversion de la pensée.
de nota, j’ai pensé à ce que vous écriviez ce matin, côté perversion de la pensée ne serait-ce plutôt les nazis qui en traitant mieux les animaux que les juifs ( je n’ai rien lu à ce sujet ) ajoutaient à la perversité de leur fonctionnement pour souligner combien peu comptait la vie d’un juif qui valait moins que celle d’un animal et bien qu’on traite encore aujourd’hui une partie des humains moins bien que nos animaux de compagnie, je mettrais toutes vies sur un plan d’égalité mais nous nous sommes décernés le droit de vie et de mort sur les animaux parce que nous sommes en haut de la chaîne de l’évolution et disposons des moyens à les faire disparaître et bien qu’encore ces disparitions actuellement échappent à notre contrôle et que nous ne les souhaitions pas mais nos mécanismes ont déréglé un système, un équilibre fragile .
A bas la protéine verte triste et maigrichonne !
C’est un des slogans pour la campagne de votre hybride de Bruno Lemaire? Entendu sur France Culture une analyse de la situation politique électorale et prévisionnelle pour 2017 , il nous est fortement conseillé d’aller voter à la primaire de la droite si l’on ne veut pas voter pour N Sarkozy qui remonte dans les sondages et si l’on souhaite éviter le non-choix qui se présentera probablement au second tour: Sarkozy/ Lepen.
Le mépris provocant de D. pour le cochon trahit une probable obédience ultra-salafiste
En fait dédé exprime là un sentiment du moyen age ou l’animal son himage et son statut moral devait édifier en correspondant parfaitment..puisqu’on le mange c’est que le cochon est fait pour ça et comme c’est un fatum fort chargé l’animal doit être coupable..et s’il est coupabe il doit être laid..si dieu a voulu tout ça c’est qu’il y a une cohérence parfaite..c’est dla théologie hun peu plus trappu que dracul
JJJ
Pour Bernard Ollivier, la marche neutralise la perception du corps et libère l’esprit. Pour Luc Lang, dans ce deuxième livre, quand Thomas choisit le passage d’Orteig (à pile ou face) malgré les mises en garde de son frère, l’air glacé l’asphyxie puis il chute lourdement et se rattrape in extrémis à la paroi, se réfugie dans une grotte car la pluie tombe. « Il était un enfant que la peur déborde ». Il « peste, s’insulte ». Il sait que lorsqu’il posera le pied sur un ressaut, il peut « être expulsé vers le vide » (80 mètres d’à-pic). Loin de se sentir « allégé », il pense à la mort. La montagne lui fait vivre un bannissement. « Il ne sait plus ce qu’il est venu chercher (…) et tremble des pieds à la tête ».
Pourquoi prennent-ils tous les deux tous ces risques ? L’un fait le bilan de sa vie, l’autre affronte son passé.
C’est intéressant les liens que vous faites entre ces livres.
le cochon est un animal extrêmement sociable et propre, et affectueux, pour peu qu’on lui donne des conditions de vie décentes
tout ceux qui ont vu de cochons ‘de compagnie’ sont parfaitment bleuffé par leur hintelligence qui n’est plus a démontrer..j’ai connu un vigneron qui havait recueilli un sanglier..120 kilo qui fonce vers vous et qui vous font la fête c’est quelquechose..c’était une laie
recueilli un sanglier
petit qui devient vite hénaurme..c’est parfaitment hinterdit par la lois..une dénonciation et c’est l’abattage forcé
je relis rapidement le message de 17 h 58 min.
Dites Christiane, je vous demande, ici, même de donner les noms et prénoms de E.M., cette personne que vous mettez en cause, à travers une accusation qui pourrait vous valoir de gros ennuis.
On, je dit on pour avoir parfaitement ouvert un lien, on vous connait ici depuis un fait divers sordide.Et vous vous êtes présentée sur la RDL, vous attribuant le beau rôle. Mais comme dit le proverbe dans mon pays, celui qui la ramène un peu trop, aura des choses pas claires sur la conscience.
En clair: retourne te cacher derrière ton mammouth i.r.r.e.s.po.nsable. Et les enfants reposeront, enfin ! en paix. Et notamment ce petit ange en vélo rouge.
Si Luc lang pratique la montagne comme Erri de Luca, comme l’affirme crissiane en apoplexie, à travers de pauvres sensations qui la font défaillir de vertige, paumée sans gps, alors, signaler quand même aux lecteurs qu’il y en a une qui fait le forcing, dans le genre, et digne représentante de ces écrivains du Grand Jeu. Elle est dans la course de la rentrée, elle s’appelle Céline Minard.
Quant à javert, ah, javert, il n’a dans les commentaires usé que de 4 à 5 pseudos.
Le plus fort, quand même, est quand il se répond à lui-même…
Le mépris provocant de D. pour le cochon trahit une probable obédience ultra-salafiste
..comment allah peut il faire du laid et répugnant pour signaler qu’on ne le mange pas..la question job à coté c’est dla roupie dsansonnet
..si c’était lundi rénateau vous dirait que la louve de rome étoye une truie
la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 18 h 55 min
je relis rapidement le message de 17 h 58 min.
Dites Christiane, je vous demande, ici, même de donner les noms et prénoms de E.M., cette personne que vous mettez en cause, à travers une accusation qui pourrait vous valoir de gros ennuis.
balai de chiottes menace !! Qu’est-ce qu’on a peur ! Ouhlalalala
Ah, c’est très très drôle tous les petits morceaux sont réapparus !
–
Moi ça ne me fait pas rire du tout, Christiane.
Pourquoi prennent-ils tous les deux tous ces risques ?
Est-ce que pour le second ce ne serait pas aller plus loin que sa douleur en en affrontant une autre plus physique?
Si on devait bouffer tous les laids, on crèverait d’indigestion ! Et ce portrait est le vôtre, sans doute.
forcément, la rhétorique havait bien calculé lcoup du cochon ha la peau rose..c’était une preuve suplémentaire et une hédification divine..freud pour gangner sa croute en aurait été réduit a quémander sa gamelle
javert, tu es lourd, tu surjoues et c’est pénible.
J’attends que crissiane nous donne les initiales de cette personne E.M., je retrouverai sans peine, dans les comentaires d’un billet passé, son, heu » témoignage », à propos de cette personne, qui semble la hanter.
Bérénice, écrire que je sois capable de voter pour un hybride de Lemaire est une insulte.
Lemaire incarne pour moi le plus bas niveau de la politique. Je préfère encore Valls à Lemaire, c’est vous dire…
Pas de lâcheté, cricri, lâchez le morceau !
Vous avez commencé à faire croâ croâ,- euphémisme !- continuez, que diable.
Je préfère encore Valls à Lemaire, c’est vous dire…
..entre lemaire et lefebvre tu serais sec là dédé
Clopine définitivement un Cas à Part dit: 22 septembre 2016 à 11 h 27 min
Soutien inconditionnel à Clopine pour son message que j’ai reçu comme un cordial.
Elle a aussi le soutien de Plutarque:
« l’usage de la viande rend l’homme non seulement insensible à la souffrance des animaux, mais il provoque en outre une agressivité incontrôlable à l’égard de son prochain. C’est pourquoi s’abstenir de viande offre aussi à l’homme la possibilité d’exercer ses sentiments d’humanité. »
LDVB à propos du grand jeu, l’avis d’une blogueuse:
http://www.motspourmots.fr/2016/09/le-grand-jeu-celine-minard.html
@berguenzinc dit: 22 septembre 2016 à 19 h 02 min
Elle le sait très bien, cette larve immonde.
D, je n’ai pas d’avis précis quant à ce candidat mais l’heure est grave.
Christiane, je vous ai demandé de donner les nom et prénom de cette personne E.M. que vous avez mis en cause ici, sur ce billet, mais aussi dans d’autres.
On va enfin voir quelle larve monstrueuse, vous êtes.
provoque en outre une agressivité incontrôlable à l’égard de son prochain
c’est une trés vieille association qui exprime surtout une certain crainte de soimême..manger de la viande a surement été et à plusieurs reprise un moyen de survit pure et simple de notre espèce
@bérénice dit: 22 septembre 2016 à 19 h 05 min
Très juste !
@18.16 Et d’ailleurs là-bas on n’a haucun homme célèbre
Peut être pas un homme célèbre, mais sans nul doute un écrivain de très haute catégorie quand même : Pierre Guyotat, natif de Bourg-Argental. Et qui surplombe de loin le panier de la littérature français dite exigeante.
@D. dit: 22 septembre 2016 à 19 h 04 min
Pauvre Calimero, « c’est vraiment trop injuste ! ».
berguenzinc dit: 22 septembre 2016 à 18 h 25 min
Et puis aussi Duguesclin, mort à Châteauneuf de Randon…
Oui ben là c’est pas fort que je l’aie oublié, parce qu’on a bien dû me le seriner… Ou alors c’était un black-out anti-Bretons !
Ah si, il y a aussi Chavagnac-Lafayette qu’est pas très très loin…
@Passou
Dites, Passou, vous allez nous l’infliger longtemps cette folle perverse de lvdb ?
L’animosité passe toutes les frontières mais son expression tient pourtant à ses particularités
https://www.youtube.com/watch?v=2ZM7F7e28QM
Abbas veut condamner la Déclaration Balfour !
Revenir cent ans en arrière, c’est tout ce que ce genre de bouffon est capable de faire pour faire évoluer la paix et favoriser l’avenir de son peuple.
Quelle pourriture !
Sergio, il faudrait aller plus souvent à Lyon. Si, si. Il faisait aujourd’hui une très belle journée d’automne, au pied de la tour crayon. Et puis c’est là que sont une partie de vos ancêtres !
Là-haut sur la colline…
Dites » Passou »,
Quel courage, on la reconnaît bien là crissiane… moi, je voudrais bien avoir des éclaircissements sur cette mise en cause, à 17h58. Savoir si on a affaire à une cinglée totale, ou si elle est malade.
Soulagement pour les anges.
L’écholalie et la tendance à répéter de façon spontanée, involontaire et systématique les derniers mots prononcés par un interlocuteur. Il s’agit d’un phénomène d’écho particulièrement observé chez les sujets souffrant d’un état démentiel voire d’une arriération mentale.
Dites Christiane, vous devenez pathétique.
A l’avenir abstenez-vous de m’interpeller dans vos commentaires. Pour quelque motif que ce soit.
Et que ce soit bien entendu crissiane, au cas où vous n’auriez pas bien compris.
J’ai en fait copié-collé le message où vous mettiez déjà en cause cette personne que vous citez de nouveau dans votre post de 17h58, ce jour.
Histoire de vous passer l’envie d’y revenir. En me mêlant à votre confusion mentale.
balai de chiottes perd ses légumes, se répête et se la pête…mmmm, lvdb, la vicelarde des blogs?
Sergio, un peu de musique, Duguesclin:
javert, ta pantomime grotesque ne parviendra pas à altérer le calme d’une belle journée d’automne qui s’achève; refais-nous dexter, t’es pas mal en vicieux.
Sergio, quelle est cette généalogie dont j’ignorais tout, je me perds dans ces châteaux, d’où êtes vous exactement?
«»Widergänger à 19h26 : Abbas veut condamner la Déclaration Balfour !»
Arthur James Balfour, curieux politicien britannique, a surtout déjà déclaré: Nothing matters very much, few things matter at all.
En plus d’indiquer que le gouvernement de Sa Majesté n’était pas opposé à un foyer sioniste en Palestine, il a pavé la voie vers la souveraineté totale des Dominions, souveraineté déjà bien réelle depuis leur participation à la Grande Guerre.
Je comprends l’effroi des Musulmans de Palestine devant l’arrivée massive de Juifs industrieux et travailleurs. Fini la dolce farniente à placoter en fumant devant un café. Évidemment, rien a changé…
lvdb……quelle dinde !!!!Dexter? moi? le pauvre ! mais votre adn ne se révolte pas devant votre fantastique bêtise?
Je me permets de répondre à la place de Sergio, Bérénice. Il est finlandais du côté de son papa, de l’Île de Pâques du côté de sa maman.
La première fois qu’il ma dit ça j’ai cru qu’il se fichait de moi mais non, c’est la pure réalité.
Michel Serres parle de Tintin sur la 5.
Ça va vous changer de Heidegger…
Michel Serres, c’est le plus bas niveau de la philosophie (selon mon propre avis). A la limite, je lui préfèrerai BHL, c’est vous dire.
bravo, Michel, voilà un commentaire…ad hoc…
Maintenant d’autres peuvent penser le contraire si ils veulent.
javert, vois cela avec ceux que tu as abusé parmi les intervenautes. Cela ne me concerne pas. Il faut te le dire en quelle langue ?
__________________________
Il y a foultitude de salons littéraires en ce début de saison.
Rappelons-celui-ci, des correspondances, il y aura le lauréat du prix littéraire « envoyé par la poste », genre je ne vous l’envoie pas dire, « au contraire ».
http://correspondances-manosque.org/
@Dexter dit: 21 septembre 2016 à 23 h 07 min
Je découvre ! irrésistible. Joie de retrouver vos variations épuisant une question. Du lecteur ou du livre… de la poule ou de l’œuf, qui fait l’autre ?
@Widergänger dit: 22 septembre 2016 à 20 h 46 min
Bonne nouvelle servie avec humour…
javert tu peux téléphoner à un ami, pour répondre 😉
berguenzinc dit: 22 septembre 2016 à 17 h 58 min
22 Septembre 1914, mort d’Alain-Fournier au front,
avec 18 camarades ; récemment on a extrait son corps de la fosse commune pour lui faire une sépulture décente à saint rémy la colonne en Meuse dans la région champagne ardennes. (avec une petite pyramide comme au Louvre).
Ai appris il y a peu qu’il y aurait eu quelque chose de l’ordre du règlement de compte : le lieutenant Alain Fournier et ses hommes auraient tiré malencontreusement sur des brancardiers allemands qui évacuaient des blessés. Il furent tués en retour de manière impitoyable. Sans vouloir dire de bêtises, je crois bien qu’il venait juste d’arriver au front : Il arrive, il meurt.
Depuis que je suis un peu penchée sur cette région et sur cette guerre de 14, la boucherie m’apparaît de plus en plus.
bérénice dit: 22 septembre 2016 à 18 h 41 min
au second tour: Sarkozy/ Lepen.
Ben on va être un certain nombre à ne pas voter ; et une fois l’habitude prise comment s’en passer ?
dire qu’un cochon est laid c’est ne jamais avoir vu un petit cochon. Ni un cochon élevé comme truffier. Affectueux comme pas deux. (Pas de deux)
mais qui est ce, cette salope ?
la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 18 h 55 min
et Pierre Assouline en laissant ce commentaire n’est il pas passible par la loi de condamnation ?
mais soeur marie des roses, insultez tant que vous pourrez. Ici, ce n’est pas feu votre blog des ivres.
Moi j’arrête.
Salut à tous
renato désolée et merci pour ce lien splendide sur Julio Cortazar.
Il m’est intolérable et insupportable de supporter ce qui n’est pas un jeu ; je ne partagerai pas cela avec vous.
christiane bonne suite à vous (c’était magnifique tous vos bouts de coms qui réapparaissent ! Ah si Tabarly avait eu bouées de sauvetage comme cela lancées à la mer…)
« ce commentaire n’est il pas passible par la loi de condamnation ? »
celui de christiane à 17h58, l’est.
rose dit: 22 septembre 2016 à 21 h 23 min
dame, lvdb-balai de chiottes doit être du sérail. journaleuse ou pisse-copie, criticule ou pousse-mégot besogneuse pour salons littéraires.
en tous cas une fieffée salope.
javert, je comprends que dans vos petits cercles de blogs disparus, il a dû y avoir du grabuge. Tu as gardé leurs photos ?
T’es trop fort.
@berguenzinc dit: 22 septembre 2016 à 21 h 29 min
Lu et approuvé !
@rose dit: 22 septembre 2016 à 21 h 27 min
C’est un conseil que W. avait donné un jour. Il disait que si un commentaire ne passait pas (modération) il fallait le relancer en le scindant en plusieurs morceaux. Alors j’ai pris mes ciseaux et fait un collage à la Prévert. Oui, le résultat est très drôle car aucun de ces petits morceaux n’apparaissait, puis 2, puis tous les autres !
la vie dans les bois dit: 22 septembre 2016 à 21 h 26 min
mais soeur marie des roses, insultez tant que vous pourrez. Ici, ce n’est pas feu votre blog des ivres.
mais qu’elle est khonne ! qu’elle est khonne, rose n’est pas smdr ! rien à voir. Par contre toi, tu es bien balai de chiottes, je confirme.
Pour toutes sortes de raisons, la comparaison entre l’horreur absolue des camps de concentration allemands et le martyre des animaux de boucherie n’est peut-être pas très heureuse. Mais je ne comprendrai jamais en quoi la souffrance animale pourrait être considérée comme anecdotique ou même acceptable, mise face à face avec la souffrance humaine. La souffrance est une.
A Manosque je vois qu’il y aura également Luc Lang, samedi.
Je ne sais pas s’il y aura vente de fromages de chèvres.
Finalement, j’ai acheté le Delacomptée, Kronos, l’inédit de Gombrowicz malheureusement lesté d’une inutile et prétentieuse préface de Moix,- mais le texte de Rita G. est magnifique de dépouillement. Et les Essais de Montaigne en Quarto (je le lisais dans l’édition Arléa, avec la Pléiade ouverte à la page).
Bonne soirée,
Viens d’écouter 5 minutes Michel Serres : le vieux schnock est mûr pour la maison de retraite.
Débloque complètement. L’expression du visage de sa voisine est passée de l’amusement à l’étonnement, puis à la pitié.
D. dit: 22 septembre 2016 à 20 h 45 min
Il est finlandais du côté de son papa, de l’Île de Pâques
Des types qui passent leur vie dans des saunas ? Me lave jamais ! Et j’ai une beaucoup plus tronche en biais que les gars de l’île de Pâques…
Non, pour répondre ipso facto à Bérénice, je suis Auvergnat par mon père, Bourguignon par ma mère, élevé en banlieue parisienne et maintenant en Lorraine comme le chien au fil de l’eau.
Mais ça doit être le coup du génome, je me considère comme Bougnat, même n’y allant que l’été, et même si on allait aussi dans le Morvan ; toutes manières les rois de France harrivaient bien à ss transmettre le nez Bourbon même en se mariant tout le temps avec des migrantes…
…
…Sergio,!…22 septembre 2016 à 22 h 55 min,!…
…
…le nez Bourbon,…
…l’essor des Capétiens direct, depuis Hugues Capet 987,…les Valois avant,…
…( Vendôme, Orléans,!…etc,!…filles mariées dans toute l’Europe,…),…loi salienne, jamais la couronne à une reine,…etc,…)
…enfin, les Bourbon ( cousins ) en ligne direct » mâle « , raccrochent aussi avec la couronne de France,…
…
…le nez Bourbon,!…authentique ?,…
…
…avec l’escarboucle de Henry IV,…roi de Navarre et roi de France,…Louis XIII,…
…
…et Louis XIV,…qui élimine cet escarboucle des armes de France, bannière, écu,…etc,…
…le nez Bourbon, une coalition pour faire son sucre, avec escarboucles,!…etc,…
…aussi, dans les maisons d’Espagne et en Italie, et ailleurs Brésil,!…etc,…
…
…Non, c’est pas des usurpateurs,!…
…juste savoir gérer , par l’authenticité du » mâle « , à la couronne,!…
…sinon, des filles autant qu’on veut,…
…la loi salique, pas partout en Europe,!…
…
…le nez Bourbon, l’exigence, of course,!…
…mais, le drapeaux blanc,…
…une mauvaise interprétation pour se concilier, la crédibilité soutenue par l’église,!…coucou,!…
…l’obscurantisme toujours là,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!…Bip,!…Go,!…
…envoyez,!…
…à nos républicains royaliste,!…of course,!…
…l’à gueule,!…merci,!…
…
… » Les Dynasties d’Europe « ,Bordas
…la France Médiévale, page 123 à 141,…
…etc,!…voilà,!…
…
…Sergio à 22 h 56 min,!…
…
…pour rester exact,!…là;…
Le cochon et les mille et une manières de l’accommoder, voilà sûrement le legs le plus pérenne de la Gaule. Et l’animal est mal vu, somme toute, à l’instar de notre ascendance gauloise – esprit de tribu, guerre civile larvée et enfin oligarchie dominante.
…
…6 h 22 min,…
…l’animal est mal vu,!…ou çà,!…chez les obscurantistes en vogue,!…
…
…moutons, chèvres,!…bien sur,!…
…
…intérêts de l’élevage porcin,…deux portées par an, chaque portée pouvant atteindre 11 gorets ou porcelets,…
…des types, le porc allemand amélioré,…le porc grand Yorkshire,…le porc de race flamande, le bacon danois,!…
…
…Manuel technique pour bouchers et charcutiers,!…etc,!…
…
C’est encore pire quand elle s’essaie à l’humour…
A propos de l’inédit de Gombrowicz:
-. Il y a quelque chose de fascinant dans le texte qui est un mélange d’austérité et de volupté, c’est souvent écrit avec une telle économie de moyens que ce pourrait être mortellement ennuyeux – et c’est continûment passionnant.-
http://next.liberation.fr/livres/2016/09/16/kronos-de-gombrowicz-une-vie-de-tout-et-d-airain_1499540
Vous nous direz à l’occasion, Chaloux quelle lecture vous en aurez faite et éventuellement prêtez le moi quoique de ce Witold j’ai du lire sans comprendre son Cosmos, sa Pornographie, et son Ferdyduke, à relire, je ne comprends jamais rien à rien.
L’article dit aussi ceci de l’auteur:- la fâcherie est de toute évidence un élément central de son rapport au monde et particulièrement au monde littéraire.-
fait, pardon d’écorcher à nouveau notre belle langue ( de bois? de ….? de Molière?, de pacotille?…)
-enfin oligarchie dominante-
Rien de très nouveau tout juste une histoire de costumes, de vêtements, d’emballage, de prêt à porter, de terminologie, de présentation.
Pour saluer un prof, qui nous avait gratifiés ici de commentaires de qualités, pas oublié dans mon coeur.
« … si c’était lundi rénateau vous dirait que la louve de rome étoye une truie »
La truie c’est Milan
De Cosmos, ne me reste que cette image avec les taches au plafond, c’est peu pour cette énigmatique récit. Mais je suis partisane du forçage de la résistance au sens ce qui ne ma d’ailleurs pas rapporté grand-chose qu’une vague idée de l’auteur, un peu fou.
« Je suis un humoriste, un plaisantin, je suis un acrobate et un provocateur. Mes ouvrages font le pied au mur pour plaire, je suis cirque, lyrisme, poésie, horreur, bagarre, jeu, que voulez-vous de plus ? »
L’amour sorcier? Introuvable au zoo.
renato, je ne sais rien de votre expérience de l’Homme mais je vous confierai qu’après bien des mésaventures j’éprouve plus de plaisir à la compagnie des bêtes qu’au compagnonnage humain mais il est vrai qu’ici n’errent pas de grands fauves et que le risque est faible à nourrir les chevaux, à parle aux poulains, à caresser les chiens les préférant à leur maître, à convier les oiseaux , à penser aux poissons si rares qu’il faudrait un filet de cinq kilomètres pour en ramener un.
renato? Vous avez disparu! Seriez vous un animal?
Connaissez-vous, Bérénice, ce document INA (1969) où Gombrowicz répond aux critiques de Michel Polac, Dominique de Roux et Michel Vianey (07:20) ?
http://www.ina.fr/video/I08219055
14 minutes toujours percutantes.
…
…l’art de la chasse par Xénophon, collection des universités de France,…1970
…
…chasse, petites chasses et pièges
…pièges, pour prendre les renards, loups, et plan du chenil,…etc,…vènerie,…
…l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, à Paris éditeur Henry Veyrier. MCMLXV 1965.
…
…les boucles littéraires, à desseins,!…
…
curieux quand mêm : la cri-cri demande à Passou d’éliminer lvdb mais on ne l’a jamais entendu se plaindre des saloperies de son porquerollais chéri
@keupu dit: 23 septembre 2016 à 10 h 09 min
y’a pas photo ! Elle est nuisible et folle, lui joue seulement à choquer les keupu !
moi aussi j’ai le contact facile avec les animaux, je sympathise vite avec les vaches, en dépit de leur conformisme apparent, ce sont de grandes originales douées d’une intelligence hors pair.
Par contre je ne supporte pas les porcs, sauf dans mon assiette, ni les ours.
Je ne sais pas ce qu’est la littérature exigeante, mais je sais ce qui est littérature & ce qui n’en est pas. Le dernier roman de Dame Edan O’Brien, Les petites chaises rouges, appartient à la seconde catégorie. J’en avais brièvement parlé il y a un an environ, l’article de Florence Noiville dans La dernière livraison du Monde lui fait pleinement justice.
» (…) N’est-il pas surprenant que cette très grande et très irlandaise romancière – qui a ravi des générations avec ses Filles de la campagne (1960 ; Fayard, 1988), son essai sur James Joyce (Fides, 2001) ou ses propres Mémoires (Fille de la campagne, Sabine Wespieser, 2013) –, n’est-il pas surprenant donc, qu’Edna O’Brien s’intéresse soudain à la guerre de Bosnie ? Et à la figure de son triste héros, Radovan Karadzic, le « boucher de Sarajevo » ?
Pas vraiment. Car loin d’une « exofiction » dans l’air du temps, l’écrivaine fait de cette histoire un roman véritable. Un conte bien à elle, une tragédie féminine, qu’elle ancre loin des Balkans, dans un trou perdu d’Irlande. C’est là, dans l’unique pub du coin, que s’ouvre le récit. Un inconnu est penché sur son brandy. Un drôle de type. Barbe énorme, chevelure de neige. Avec son long manteau noir et ses gants qu’il retire « doigt par doigt », regardant à l’entour « d’un air gêné, comme s’il était observé », il fait penser à un moine. Ou à « un saint ».(…)
Erratum, errare humanum est, perseverare diabolicum…!!!!!!!!!
Les petites chaises rouges, appartient à la PREMIERE catégorie.
je répète, c’est DE LA LITTERATURE…
damned!
Bonnes nouvelles pour ces scientifiques, D, qui pour observer des ovni bravent le froid et les ours:
D’accord, Bloom. Et donc ?
De la correspondance au président.
Rihanna attend une réponse du président français . Espérons qu’elle aura un retour : « mission accomplie »
Vous m’excuserez, Bernice, mais je ne lis pas « Liberation ». Chez moi c’est un principe. À la limite, je préférerais lire l’Humanité, c’est vous dire.
http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/14/ours-polaires-scientifiques-russes-bloques_n_12005390.html
christiane à 10:36, on peut vous retourner le compliment : il est nuisible et fou, elle joue seulement à choquer les cri-cri… et elle y arrive !… je ne la défends pas mais vos attaques et rancoeurs sont ridicules
Comme cité plus bas…femme(s) puissantes…
(…)
Montrer sans démontrer. C’est ce que font tous les bons livres. « Regardez la Bible, disait Isaac Bashevis Singer. On ne vous explique pas ce que les gens pensent. Vous les voyez agir… » Edna O’Brien sait cela mieux que personne. Elle n’analyse pas, elle accumule. Les faits, les notations, les couleurs, les détails. N’interprétant pas ou à peine. N’insistant jamais sur les métaphores. Titillant sans cesse l’imagination mais respectant scrupuleusement la liberté du lecteur. Au fil des pages, le miracle se produit. Comme devant une peinture pointilliste. On recule de trois pas et l’image saute aux yeux. A Portrait of a Lady. Un profil de femme. Contemporaine et sans âge. Aussi forte qu’Iphigénie. Aussi déterminée qu’Antigone. Mythique déjà. Inoubliable (…/)
Bloom j’ai lu l’article du Monde que vous citez, avez-vous lu le livre?
@keupu dit: 23 septembre 2016 à 11 h 31 min
A tout hasard, pourriez-vous m’indiquer dans disons, l’année écoulée, quand vous avez écrit un commentaire intéressant ? Faites-moi un copié -collé que j’ai enfin une autre (haute) opinion de vous car dans mes souvenirs, à part votre obsession de JC et l’attente de ma condamnation de ce JC, je ne vois rien, mais alors, rien du tout.
Quant à la folle en question qui passe son temps à insulter les uns et les autres, (surtout les unes), sauf son « javert » qu’elle hèle amoureusement et à faire des copié-collé de wiki (vous pourriez lui demander de l’aide), si vous ne voyez pas qu’elle est complètement dingo et néfaste, je crois qu’il vous faut changer de lunettes !
, je préférerais lire l’Humanité, c’est vous dire
C’est parce que vous êtes gémeaux ascendant communiste!
@11.12 bloume. C’est drôle… j’allais adhérer à l’idée qu’edna o’brien était à ranger dans la littérature mineure après avoir lu moi-même le papier de F.N, et voila-ti pas que vous dites avoir commis un lapsus…
Eh bé, il est très révélateur, votre lapsus. Car l’extrait que vous avez donné de cette journaliste ne démontre strictement rien en la matière. Du coup, on continuera à ne pas ranger ce roman dans la « littérature dite exigeante », même si elle fait la une du MDL. De toutes façons, vos critères sont différents, vous l’avez lu dans son jus initial en vous faites l’erreur d’en juger par rapport à la littérature anglaise. On est en pleine confusion des genres, il serait préférable que vous accrochiez le lien de votre propre commentaire de ce roman de l’an passé, plutôt que de rebondir sur le jugement de fl. noiville prononcé à partir d’un produit traduit. Et votre réputation ?
je suis une créature de bouguereau, je ne porte pas encore de lunettes, je suis comme beaucoup d’autres ici ou ailleurs (RdC) à traiter ce sale type de gros porc ne vous en déplaise
Je signale que dans le même journal, il y a un entretien d’eddy belleguelle accordé à jean birnbaum qui, curieusement, n’a pas encore été signalé ici par paris-normandie.
Entre nous, pas de quoi fouetter un chat, d’ailleurs.
JJJ ce livre a été traduit par Aude De Saint Loup.
Aude de Saint-Loup.
Professeur d’histoire dans un collège et lycée spécialisé pour sourds et malentendants à Paris (en 1997) ; Spécialiste de l’histoire des sourds au Moyen âge.
@keupu dit: 23 septembre 2016 à 11 h 52 min
Ah, vous traitez les autres de gros porc… Votre doublure, c’est quoi au juste ? Un séraphin ?
J’attends toujours un commentaire intelligent, intéressant…
Chaloux, connaissez-vous Aude De Saint Loup ?
Bonjour à vous .
@ici ou ailleurs (RdC)
Comme ce sigle revient sans cesse sous les différente plumes régulières de ce blog, malgré mes alarmes, cette persistance ne pouvant vouloir dire (RdL), je finis par déduire que les gens sont obsédés par d’autres soucis que les passouliniens, ou bien par le Registre du Commerce au
Rez de Chaussée de la la République Démocratique du Congo… Ou bien encore, et je crains le pire par Radio disney Club !… J’exclus par tropisme personnel, l’hypothèse de la grande Radio diffusion Charentaise, que la plupart d’icite ignorent royalement, Ségolène n’étant plus tellement en odeur de sainteté.
@11.54, Oui je sais, merci de citer la traductrice pour les autres. Je ne pense pas que la précision sur le détail de son handicap ait une influence quelconque sur les « qualités » de ce roman. Ce qui ne ferait que déplacer d’un mm le sempiternel débat des dossiers de l’écran d’armand jammot : « peut-on traduire un roman sans le dénaturer ? » Or, je ne souhaite pas entretenir ce marronnier qui a tendance à bien me fatiguer, icite même.
Enseigner l’histoire des sourds du moyen-âge à des malentendants du 21e, je reconnais que c’est trop classe ! Mais que traduire des romans de temps à autre, ça puisse reposer un peu. Oncques, bravo Mme Aude de St Loup, nous vous admirons vraiment.
ous l’avez lu dans son jus initial en vous faites l’erreur d’en juger par rapport à la littérature anglaise. On est en pleine confusion des genres, il serait préférable que vous accrochiez le lien de votre propre commentaire de ce roman de l’an passé, plutôt que de rebondir sur le jugement de fl. noiville prononcé à partir d’un produit traduit. Et votre réputation ?
—
Cher commentateur,
Par la présente sotte prose, je note que vous vous vous interdisez désormais toute prise de parole concernant un « produit traduit ». Soit vous avez décidé cantonnez à vos hexagonales limites, très heureusement étirées par la littérature dite « francophone’, auquel cas je vous plains, soit vous êtes bi/tri/quadri/lingue, auquel cas je vous admire, pauvre moi qui arrive tout juste à maitriser 2 langues (et encore).
Je signale l’expo Oscar Wilde au Petit Palais, à partir du 28 septembre. The world’s badly in need of Wilde Oscars…Ce qui me fait penser à ce ehr Micheál Mac Liammóir, sur qui je reviendrai quand j’aurais le temps. Must rush!
JJJ je me renseignais sur l’origine de la traduction, je ne comprends pas la nature de votre réaction, Aude De saint Loup est parée d’un bien joli patronyme . Je n’imaginais pas en plus de provoquer votre déplaisir qu’elle puisse être elle-m^me atteinte de surdité, vous me l’apprenez.
Moi, gémeaux ?!
Je suis Verseau ascendant Ophiucus m’a bonne dame.
lu en tweet:
« Quand Bruce Springsteen publie ses Mémoires et que le NYT veut les critiquer, c’est Richard Ford qui s’y colle »
Après avoir lu « Canada », de Richard Ford, -épopée qui s’étire de l’Alabama au Canada, un frère et une soeur lancés on the wild road,- ce passage-là, ce que R. Ford évoque à propo l’auto-bio de Springsteen, me semble obviuouly inévitable :
» “So we all made do,” he writes about his parents’ abrupt move from Freehold to California, in 1969, leaving him behind. “My sister vanished into ‘Cowtown’ — the South Jersey hinterlands — and I pretended none of it really mattered. »
(…)
« It’s the family parts that mean most to me in “Born to Run,” the parts that add ballast to Springsteen’s claim that when audiences see him they see themselves. »
Enseigner l’histoire des sourds du moyen-âge à des malentendants du 21e
Elle n’enseigne pas elle est spécialiste de cette portion de l’Histoire resserrée par son domaine d’investigation; elle dirige sans être sourde des établissements qui accueillent des élèves sourds ou malentendants, à Paris si l’on peut croire le mince filet d’informations à son sujet disponible via internet.
Saint-Loup, ça fait quand même chèvre de supermarché en rouleau. Et Aude, c’est la vendeuse qui vous le coupe.
Je suis Verseau ascendant Ophiucus m’a bonne dame.
Ah oui tout de suite l’indication aide à vous situer! Ophiucus, bien sûr, le serpentaire tout incrusté de pierres précieuses qui scintillent dans la nuit bleue Matisse.
ce que R. Ford évoque à propos de l’auto-bio de Springsteen, me semble obviously inévitable
Ecoutez D, allez donc vous dénicher une spécialiste de la langue des signes chez les moines cisterciens qui s’appelle Rose ou Aurore si cette Aude De Saint Loup ne vous va pas.
serpentaire
Bon, c’est bien gentil tout ça javert, mais tu as vu passer dans les commentaire le livre 3 de L.Lang , twa ?
« Thomas derrière la moustiquaire au Cameroun »
chèvre de supermarché en rouleau.
Tiens ça me fait penser que ce matin j’ai lu qu’un téméraire allait tenter de battre le record de Loïck Peyron pour son trophée Jules Verne, ne me demandez pas par quels chemins j’en suis arrivée là, je n’en sais fichtrement rien, problème d’émission/ transmission.
Quoi serpentaire? oui serpentaire!
@ christiane hep !!! minute papillon !
« Quant à la folle en question qui passe son temps à insulter les uns et les autres, (surtout les unes), sauf son « javert » qu’elle hèle amoureusement »
euh…javert, apparemment c’est mézigues ! C’est une invention de balai de chiottes, la foldingue rance et qui ferait mùieux de se coller un gode dans le fion…alors , non merci, l’adverbe « amoureusement » est très très déplacé. Cette boîte à pus ne mérite pas qu’on lui attribue cette merveille qu’est l’amour, ni d’ailluers la dilection augustinenne. Rien. C’est un étron.
bàv
javert, très très déplacé, kom tu dis.
Je me souviens que tu as très mal lu ce livre de R. Ford, » Canada ». Un truc, qui me revient, en ce début d’été indien.
ce mot extraordinaire de sa traductrice qui nous avit été donné dans un billet:
« Richard Ford est mystérieux. Une présence absente. Quelque chose d’un traître. Il a l’apparence du calme et la tension derrière. Comme son roman. J’habite Canada autant que Canada m’habite toujours. Si c’était une musique, ce serait celle de Rye Cooder dans Paris Texas. Si c’était une image, le ciel y tiendrait les trois quarts de la place. Le reste, ce serait l’ondoiement des blés dans des villes fantômes. Ce n’est pas un hasard si Ford a voulu dédier son livre au paysage et au mystère des choses évidentes. »
D. dit: 23 septembre 2016 à 13 h 12 min
et D. ça fait Dukhon
@berguenzinc dit: 23 septembre 2016 à 13 h 24 min
Oui, je sais ! elle doit être maso ! plus tu lui dis ses 4 vérités, plus elle revient. Complètement maboul…
@Janssen J-J dit: 23 septembre 2016 à 12 h 04 min
Mais JJJ c’est « la république du cinéma » en lien en bas du billet tenue autrefois par Sophie Avon, maintenant par Annelise Roux. Excellentes toutes deux et le cinéma y fait souvent place à la littérature.
et D. ça fait Dukhon
Quel vent souffle ici?!
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