De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
Au fond, ce n’est pas un hasard si l’expression « chaine du livre » s’est si largement répandue ces derniers temps. Elle correspond à une réalité : tous ceux qui y participent sont des enchainés. Aussi ces galériens de la vie littéraire méritent-ils largement que leur statut soit révisé à la lumière des débats actuels sur la pénibilité au travail.
Les éditeurs ? Ils se sont toujours plaints. Les collections des gazettes littéraires en témoignent : pas une interview dans laquelle ils ne déplorent leurs difficultés. En ce moment, la hausse du coût du papier. De manière récurrente, la baisse de la vente des livres. De temps à autre, les mauvaises pratiques des auteurs, des traducteurs, des agents etc. Bref, même quand ça va, cela ne va pas si bien que ça. De quoi leur rendre la vie pénible.
Le directeur littéraire ? Il doit supporter la réception de manuscrits de plus en plus mal écrits, l’orgueil d’écrivains qui font une jaunisse quand on leur retranche une virgule de travers etc Pénible aussi, non ?
Le directeur commercial de la maison d’édition ? Il lui faut accueillir tous les jours avec le sourire les coups de fil indignés d’auteurs qui ne comprennent pas que leur nouveau livre ne soit pas en pile dans la librairie du village berrichon où vit pourtant leur belle-mère pour ne rien dire des dizaines de milliers de points de vente dans toute la France. Et lorsqu’il croit l’avoir convaincu de l’impossibilité technique de sa requête, le directeur commercial doit une fois de plus lui expliquer qu’il est vain de demander chaque jour le chiffre des ventes de son livre car ce sont des sorties et que le bilan ne sera réaliste que des mois plus tard lorsque les retours des libraires seront déduits. Vraiment pénible, n’est-ce pas ?
Et l’attaché de presse ? Il doit supporter en permanence un procès en incompétence pour n’avoir pas réussi à faire inviter l’auteur à la « Grande librairie » ni obtenu un grand entretien sur son œuvre dans le prochain Télérama. Il a beau expliquer que cela ne se commande pas et que de toute façon, c’est le bouche à oreille qui garantit le succès d’un livre, rien n’y fait. Plus que pénible.
Et le libraire indépendant alors ? Outre que son activité croissante de manutentionnaire lui casse les reins (pour rester poli), que la surproduction et les offices ne lui permettent pas toujours de mettre en valeur des livres qu’il a aimés (à supposer qu’il ait eu le temps de les lire), que les sites de ventes en ligne leur portent préjudice (il n’y a pas qu’Amazon), qu’il y a toujours des lecteurs qui cherchent un livre aperçu à la télévision mais dont ils ignorent le titre, le sujet et le nom de l’auteur, l’augmentation des baux commerciaux en ville a donné le coup de grâce à un métier qui relevait déjà du sacerdoce.
Et le critique littéraire ? Sa direction ne cesse de mesurer ses colonnes et de ronger son espace à mesure qu’il reçoit de plus en plus de livres. Il a beau être dur au mal, sa souffrance au travail est insoupçonnable.
Et les membres des jurys ? Ils doivent se donner la peine de lire un nombre incalculable de romans que leurs auteurs se sont à peine donné la peine d’écrire.
On dira que tout cela est contestable en regard de la pénibilité au travail des chaudronniers, éboueurs, perceurs de tunnels et plongeurs scaphandre en grande profondeur. Mais l’écrivain lui-même, y ont-ils jamais pensé au ministère de la pénibilité ? La littérature et la poésie coalisées, combien de divisions ? Zéro. Qu’ils se mettent en grève ne changera rien à la situation de la France- sauf sur le plan moral, métaphysique, spirituel, mais qui s’en soucie vraiment.
Les lecteurs ont du mal à l’imaginer mais l’écrivain est aussi sujet à des accidents du travail. L’angoisse de la page blanche peut le faire passer de la névrose commune à la psychose à condition, il est vrai, d’être un romancier du genre de Jack Torrance, le héros du Shining de Kubrick qui remplissait des centaines de feuillets de son futur livre de l’unique phrase :
« Trop de travail et pas de plaisir font de Jack un enfant terne ».
Chaque fois qu’un écrivain est sommé de passer le ouikende dans une foire du livre et d’en repartir la valise pleine de manuscrits « juste pour avoir votre avis » alors qu’il n’avait rien demandé, il devrait pouvoir activer son C2P ou Compte professionnel de prévention, lequel permet de déterminer et de référencer les facteurs de risques professionnels d’exposition d’un travailleur au-delà de certains seuils. Ils ouvrent droit, sous certaines conditions, à des mesures de compensation qui varient selon les facteurs concernés. De l’avis général, le seuil de tolérance a été franchi pour tous de longue date dans un milieu où, on au nom de la passion que l’on voue aux livres, la notion même d’heures supplémentaires est une vue de l’esprit. Et l’âge de la retraite itou.
Entendent-ils parler d’environnement physique agressif, de travail de nuit, de postures pénibles, de rythmes de travail, de pression supérieure à la pression atmosphérique, ou tout simplement de bruit qu’un sourire apparait sur leurs lèvres généralement prolongé par une tape amicale dans le dos. Il n’y a guère que les agents chimiques dangereux auxquels ils échappent. Pour le reste, ne jamais oublier qu’avant d’être une activité intellectuelle harassante, l’écriture est un acte physique. Assis toute la journée sur sa chaise, les jambes croisées, les bras tendus vers le clavier, le dos en compote hésitant entre l’arthrose rachidienne et la discopathie dégénérative
Au fil des rencontres, l’écrivain doit souvent payer de sa personne lorsqu’il enquête avant d’écrire. Aussi il n’est pas exagéré de dire qu’il partage certains conditions du travail en hyperbarie : entrée et sortie du poste de travail, habillage/déshabillage, douches répétitives, compression/décompression, Conscience d’évoluer dans un périmètre dangereux mêlant obscurité et isolement au sein d’un milieu biologique hostile… Et puis, nul ne l’ignore, le milieu aqueux est consubstantiel à l’édition, nombre de requins patrouillant dans ses eaux troubles. Et puis quoi, qui osera dire aux écrivains qu’ils ignorent la souffrance au travail alors que ces dernières semaines, Hanif Kureishi, de passage à Rome pour y réfléchir à son prochain roman, a fait une chute qui le laisse paralyser ; et Salman Rushdie, poignardé par un islamiste alors qu’il rencontrait ses lecteurs dans l’Etat de New York, a perdu vingt kgs, l’œil droit, un bout de lèvre et la sensibilité de la main gauche, celle qui écrivait ! Vous avez dit pénibilité ?
(« Marcel Proust sur la plage de Trouville. Collection Mike Lebas ; « Ecrivain en croisière mais lequel ? » photo D.R.)
1 506 Réponses pour De la pénibilité au travail dans le milieu littéraire
ici-bas
Amen.
« Gavroche sur une des barricades. »
En ce temps-là, elles ne puaient pas, rose !
Il est vrai que parfois, les rats, ils les bouffaient, les insurgés…
D’ici que Macron doive se réfugier à Versailles ?
« Ses propos ne me semblent pas inopportuns ici bas »
Non, mais ils méritent un plus large échos, JL.
Elle a la plume et l’étoffe d’une éditorialiste.
« Je n’étais pas en colère. J’ai été très choquée », a déclaré sur TF1 la première ministre. « Le Parlement, l’Assemblée nationale, c’est le lieu du débat. Si on ne veut pas s’écouter, ça traduit le fait qu’un certain nombre de groupes ne respectent pas nos institutions (…). Le chaos, le désordre ce sont les Français modestes qui en paient les conséquences. »
Pas de miroir.
Une pauvre imbécile.
« que la mort de ses proches était devenu un filon littéraire »
Ou une façon de faire perdurer la mémoire de son frère, JJJ ?
Huit manifs sans chaos ni désordre de gens modestes qui racontent leurs conditions de travail.
Et elle qui parle du lieu de débat. Une telle inconséquence ! On croit rêver.
Prochaine manif jeudi 23 mars.
Macron a la lanterne. Une chance que cela l’éclaire.
186 millions d’euros sur combien de milliards ? Un moyen pour financer les retraites non ?
« Une pauvre imbécile. »
La socialiste Elisabeth Borne est passée par le cabinet ministériel de Martine Aubry et l’Hôtel de Ville de Paris, où elle a forcément côtoyé Anne Hidalgo.
Existerait-il une rivalité entre les deux femmes, désormais sur les côtés opposés de la barricade ?
« Macron a la lanterne »
Ou à la tête des Versaillais, en attendant de tirer sur les communards !
Faudra alors que je quitte Paris, si je ne veux pas avoir à bouffer du rat…
Cher M. Renato, en parlant de Turin, est-ce que l’appartement qu’occupait Nietzsche en janvier 1889, lorsqu’il est devenu fou, est toujours visible.
@« Ses propos ne me semblent pas inopportuns ici bas »
Non, mais ils méritent un plus large échos, JL.
Elle a la plume et l’étoffe d’une éditorialiste.
Dans ces conditions, vous qui êtes un homme d’influence et d’entregent, ne vous privez pas de le faire savoir dans les bons cercles
Ta gueule Jazzi !
Cher Jazzi. Restez ! On doit bien encore avoir un ballon ou deux.
S’il vous revient avec un message type « your text message didn’t get delivered » l’adresse est fausse ; si le message ne revient pas elle est bonne. Ce n’est vraiment pas difficile !
–
Heureusement qu’on t’a, renato.
Procédé douteux. Cher Monsieur. Il faut des méthodes moins hasardeuses.
FL, l’appartement est au 6 de via Carlo Alberto. À une époque la dame qui habitait « l’appartement du philosophe » permettait la visite, aujourd’hui je ne sais pas.
Il existe donc encore. On peut le voir de la rue si je comprends bien. Une visite à Turin s’impose. Merci.
@ dans le dernier, il évoque sa mère et son deuxième frère disparus durant le covid… Il fait comme il peut avec ses fragiles et je ne lui en conteste pas le droit… Cela dit, hein… est pas obligé de vendre à ce seul sujet, a assez d’argents et de droits d’auteur… Silence, etc,
@ chez Gil B. de la 1st chaine, Mme Borne a dit ce que la langue de bois usuelle lui avait dit de dire… Pathétique, elle m’a fait un peu pitié après la séance de l’aprèm. A la fin, elle a lâché qu’elle avait pas toujours été d’accord avec tout ce qu’elle avait avalisé (à cause des autres LR du Sénat) et l’autre con, qui ne lui pose même pas la seule question qu’il fallait… L’agité du Bouleau sciemment choisi pour faire semblant de la harceler et la faire patienter en lui mettant la m… sous le nez. Quelle humiliation pour elle, me disais-je ! j’en étais un brin gêné.
Mais bon, à part ça, j’espère qu’elle va avoir le courage de se tirer et de laisser sa merdr’au petit diktateur, hé…
Se libérer des naufrages de ce pays, bon dieu !… Crions-le, oublions tout, agissons sur nos poubelles et puis, mourrons dans la dignité, en leur pétant tous à la gueule.
Sauvons F. Kafka de sa détresse, soutenons le peuple ukrainien pour son héroïsme, et taisons nous.
Bàv,
Passou est mieux placé que moi, JL.
Vous croyez, FL que D. m’hébergerait à Chaville ?
Je ne désire pas trop m’éloigner de Paris, pour mieux revenir…
@ mais moij, G S’A, j’ai toujours plaisir à vous lire, seulement vos apparitions sont si subreptices et décalées…, je le déplore. Bàv,
Je ne peux pas vous dire. Dans les temps de troubles gauchistes, Versailles est une bonne adresse. Ou la Riviera si c’est plus sérieux. Sinon il reste l’Angleterre.
@Passou est mieux placé que moi, JL
L’important n’est-il pas de faire de son mieux ? Et il est indéniable que vous êtes un homme important
FL, anecdote : un ami qui habite piazza Carlo Alberto a su par son facteur que le philosophe reçoit encore du courrier « comme s’il était un Père Noel à qui demander d’exaucer les vœux », dit-il.
Étrange. Et les lettres ont été ouvertes ?
Il est plus facile de se rendre là où il est devenu fou que sur sa tombe. Röcken c’est une expédition.
Je suppose, puisqu’on m’a parlé de vœux à exaucer.
« Et il est indéniable que vous êtes un homme important »
Ne te fout pas de ma gueule, JL !
@L’important n’est-il pas de faire de son mieux ? Et il est indéniable que vous êtes un homme important
De la complétude. … là où l’on devine que J J-J est un humain imposant et « légitime », à bien des égards sinon à tous égards
Mon dieu je découvre qu’il est mort. Pour moi Nietzsche c’est un peu son petit livre d’initiation.
Pour ma part, je le devine surtout à ses fragilités, malgré le soin qu’il apporte à les dissimuler
FL, il y a encore deux cafés que Nietzsche fréquentait : Florio ; Al Bicerin. Puis il y a sa promenade, aujourd’hui via Nietzsche (l’un de mes amis il y a son atelier).
Je note, cher Renato, je note.
& moij continue à lécher mes plaies, bien qu’elles soient cautérisées depuis longtemps et qu’elles le seront tôt ou tard pour tout le monde. Les croûtes n’ont pas d’âme.
Et puisqu’il est question du Nietzsche italien : « Le voyage de Nietzsche à Sorrente ».
FRIEDRICH NIETZSCHE
Le génie de la victoire
Entre 1883 et 1888, Friedrich Nietzsche (1844-1900) vint régulièrement passer l’hiver et une partie du printemps à Nice. Ville dont le climat lui convenait parfaitement. Au point que, plus stoïque que jamais, le philosophe allemand put surmonter son hypersensibilité nerveuse et mener à bien, dans l’ancienne Nikaïa (la victoire, en grec), l’essentiel de la rédaction des œuvres de sa maturité. Au point aussi que, même un tremblement de terre, ne parviendra pas à lui faire perdre sa sérénité retrouvée ! En témoignent, les lettres enthousiastes envoyées alors à son ami, le compositeur Peter Gast. Extraits.
Nice, 24 novembre 1885
[…] Ces jours-ci, j’ai été revigoré d’apprendre que le nom de cette ville que je ne peux quitter ni troquer contre une autre, évoque la victoire. Et si vous saviez comment s’appelle la place sur laquelle donne ma fenêtre (des arbres magnifiques, au loin de grands édifices rougeâtres, la mer et la baie des Anges à la courbe harmonieuse), c’est-à-dire : « Square des Phocéens [En français dans le texte] », vous ririez peut-être comme moi de l’extraordinaire cosmopolitisme que comporte cette alliance de mots. Des Phocéens ont réellement jadis établi ici un comptoir – mais quelque chose de victorieux et d’extra-européen s’en dégage, quelque chose de très réconfortant qui me dit : « Ici tu es à ta place ».
En effet, entre temps, j’ai essayé de Munich, Florence, Gênes – mais rien ne convient à ma vieille tête sinon Nice, sans compter quelques mois à Sils-Maria : bien que l’été soit ici, dit-on, plus revigorant encore qu’en n’importe quel lieu à l’intérieur de l’Allemagne (le soir, fraîche brise marine, les nuits un peu froides), l’air est d’une qualité incomparable, la force stimulante ne se retrouve pas ailleurs (non plus que la luminosité du ciel). J’ajoute enfin qu’on peut vivre ici à bon marché, très bon marché, et que l’endroit est assez vaste pour permettre de mener une vie cachée, érémitique, à n’importe quel degré. On a à soi tout ce que la nature offre de plus exquis, tels les sentiers sylvestres de la proche montagne, ou la presqu’île de Saint-Jean. De même la magnifique Promenade, libre d’accès, au bord de la mer écumante (environ trois quarts d’heure de parcours) et qui n’est fréquentée que quelques heures par jour. Pardonnez-moi si votre sort préoccupe souvent ma pensée et s’il n’est pas rare que j’arrive à cette conclusion : vous devriez tâter une fois de ce Nice et laisser l’Allemagne à l’Allemagne. […]
Nice, 6 décembre 1885
[…] Je jette un coup d’œil à ma gauche : mer bleue, plus haut une chaîne de montagnes et, tout près, de puissants eucalyptus. Ciel lumineux.
Examinez bien le beau symbole de Nice (ce nom est d’origine grecque et fait allusion à une victoire) – c’est « Cosmopolis » s’il en fut jamais en Europe ! On est plus près de l’esprit français raffiné (un nouveau volume de Psychologie Contemporaine de Bourget, est à portée de ma main). Mais point trop près non plus : ma rue avec le grand théâtre italien est le type de la rue selon le schéma italien – et les gens qui s’y trouvent, d’authentiques Rivierains. Par ciel très clair, on voit la Corse, même de ma fenêtre. Un Allemand dirigera à présent l’orchestre de Monte-Carlo. Le 23 janvier, la Lucca chante ici Carmen. Il y a également des trattorie, où vous mangez aussi bien qu’à la Panada, ou plutôt beaucoup mieux et à meilleur compte (excellent vin régional !) Pour peu que vous vouliez donner des leçons, vous aurez l’embarras du choix entre des Russes et des Polonais de distinction (cette espèce foisonne ici). […]
Nice, 24 février 1887
Cher ami, peut-être la nouvelle de notre tremblement de terre vous a-t-elle inquiété ? Voici un mot qui vous dira du moins ce qu’il en est de moi. La ville regorge de gens dont le système nerveux est ébranlé, la panique dans les hôtels est à peine concevable. Cette nuit, vers deux ou trois heures, j’ai fait un tour et visité quelques personnes amies, qui en plein air, sur des bancs ou dans des fiacres, croyaient se préserver du péril. Pour moi, je vais bien. Absence complète de frayeur – et même pas mal d’ironie ! […]
(Lettres à Peter Gast,
traduction par Louise Servicen
Christian Bourgois éditeur, 1981)
On pouvait voir encore sur la façade de l’hôtel Beau-Rivage (évoqué dans les deux premiers extraits), avant qu’ il ne soit restauré, une plaque commémorative disant : « Ici a résidé Nietzsche et son génie tourmenté ». A moins que ce ne fut « torturé » ? Depuis, elle n’a pas été replacée ! Seules demeurent, du côté mer de la résidence (107, quai des Etats-Unis), celles mentionnant les séjours qu’Anton Tchekhov et Henri Matisse y firent, respectivement en 1891 et 1918. Venant de Gênes et après un court séjour à Villefranche, Nietzsche s’installa le 2 décembre 1883 au 38bis de la rue Ségurane. Il y resta jusqu’en janvier ou février 1884 et y acheva Ainsi parlait Zarathoustra. Fin novembre 1884-avril 1885, retour à Nice, à la pension de Genève, puis Petite rue Saint-Etienne, et rédaction du livre V du Gai Savoir. Le 11 novembre 1885, Nietzsche revint à la pension de Genève, puis emménagea au 26bis, rue Saint-François-de-Paule, au deuxième étage de l’actuel hôtel Beau-Rivages, voisin de l’Opéra. Cet hiver-là, il écrivit Par-delà le bien et le mal et Prélude à une philosophie de l’avenir. Le 20 octobre 1886, retour à la pension de Genève, puis installation, le 3 janvier 1887, au 29, rue des Ponchettes. Là, il assiste au tremblement de terre qui, le 24 février, ébranla toute la Riviera : il n’a pas eu peur, mais il signale dans une autre lettre adressée à Peter Gast que les maisons de la rue Ségurane, où il écrivit Ainsi parlait Zarathoustra, ont été détruites. Du 23 octobre 1887 au 2 avril 1888, dernier séjour de Nietzsche à Nice. Sentait-il venir la folie ? Le tremblement de terre l’avait-il finalement ébranlé ? Cette ville, qu’il jugeait si propice à ses nerfs, où il nourrissait l’idée de constituer autour de lui un cercle d’ « hommes supérieurs » unis par la foi en la gaya scienza (le gai savoir), et où il théorisa son concept de « l’éternel retour du même » ne lui convenait plus. Il décida de passer l’hiver suivant à Turin : « C’est vraiment la ville dont j’ai besoin à présent… » Fatale erreur : le 3 janvier 1889, voyant un cocher maltraiter une vieille rosse dans une rue de la capitale piémontaise, il se jeta en pleurs au cou de la bête, à laquelle il s’identifia ! Quelques jours plus tard, il fut rapatrié à Bâle où l’on diagnostiqua une « paralysie progressive, sans espoir de guérison. »
Viens vite à Chaville, Jazzi. Je t’attends.
Tu peux venur avec ton conjoint.
Les chrétiens ont le devoir d’hospitalité.
Viens avec tes poubelles si tu veux.
Tu peux venir aussi, Pablo.
Alexia aussi.
Ma villa est grande.
Passou aussi.
Venez tous avec vos poubelles.
Dormez bien, Emmanuel. Faites de beaux rêves.
B-52’s
Jacques, nous avions déjà parlé ici de l’épisode de cheval.
En plus d’avoir été repris dans une grande partie de la littérature sur le philosophe et puisqu’il est entré dans la culture pop, l’épisode est aujourd’hui considéré comme vrai. Toutefois, si on examine l’histoire en détail, il est pour le moins étrange de constater que les preuves concrètes de l’existence d’un tel cheval sont pratiquement absentes, et il est encore plus étrange qu’en lisant Dostoïevski (l’un des auteurs les plus vénérés par Nietzsche), on tombe sur un épisode presque identique à celui que l’histoire a attribué à la vie du philosophe.
Enfin, le fait est que nous savons très peu de choses sur ce qui s’est passé en janvier 1899. Il ne fait aucun doute que Nietzsche a été trouvé dans la rue, tout comme et qu’il a été envoyé dans un sanatorium peu après. La seule référence au cheval provient d’une interview du propriétaire de la maison où habitait le philosophe par un journaliste, onze ans après les faits, et il n’est question que d’un cheval que le philosophe avait embrassé et dont il ne voulait plus se séparer : jamais d’épisodes de violence de la part du propriétaire de l’animal.
Revenons à Dostoïevski, ne pas oublier que dans Crime et Châtiment, Raskolnikov, qui s’apprête à assassiner deux vieilles femmes à coups de hache, se couche anxieusement et tombe dans un sommeil perturbé et profond dans lequel il se revoit enfant, alors qu’il se promène avec son père dans les rues d’une ville de province : à l’extérieur d’un bistrot, une foule ivre se rassemble autour d’un vieux cheval attaché à une charrette trop lourde pour lui. Le propriétaire du cheval commence à fouetter vigoureusement l’animal, et lorsque quelqu’un dans la foule en liesse s’oppose à la violence, l’homme répond en disant que la bête est sa propriété.
Bon, c’est vrai que pour le spectateur lambda la version pop est plus fascinante de la banale réalité… Ne pas oublier que 1888 a été l’une des plus productives de toute sa carrière, charge de travail suite à laquelle il fit une dépression nerveuse complète d’hallucinations prononcées ; suivie d’un déclin cognitif soudain et, en 1889, à seulement quarante-cinq ans, il a été admis dans un hôpital psychiatrique,
3h33 vendredi 17 mars 2023
Taquinons le goujon.
Les poubelles.
En cas de grève longue et dure descendre ses sacs poubelles de 1O0 litres et les empiler à côté des containers archi-pleind, est une attitude d’une débilité certaine.
On les garde chez soi, on commence à les trier : rien de sale. Nos poubelles doivent être propres. Ne pas puer.
Ce que j’applique de manière organisationnelle aux poubelles, je dois/peux/suis capable de l’étendre aux papiers de tous acabits. Là, je verrai/vais voir le changement.
Je connais deux hommes dans mon entourage qui ne gèrent pas leurs poubelles :
Pas un iota.
– le premier est berger, sa pension de retraite est de 750 euros.
Il dit « je paie des impôts » ce qui est faux puisqu’il ne paie que la taxe foncière, il est exonéré du reste. Il a pourtant une intelligence vive comme Doumé. Pas livresque mais quand même. Il ne trie pas même le verre, ni même les bouteilles en plastique. Rien.
Le second est milliardaire. Brave homme, inféodé à l’argent, con comme un balai. Il vient manger chez toi, le vendredi de Pâques, il offre le journal qu’il a acheté pour lui le matin. Le dimanche, c’est encore Pâques, il a offert deux poulettes à 8€90 aux deux autres seniors et à toi une bouteille de mousseux Intermarché. Tu cliques sur Google et en moins d’une seconde, tu vois blanc de blanc 4€49.
Alors, tu appelles Emma dans la cuisine pendant qu’il est affalé dans le salon, et après la discussion, elle te dit « tu vas voir ».
Pendant que toi, tu gémis anéantie, elle souriante et même joyeuse.
Une femme intelligente de ce genre, rarement tu en as cotoyé.
À l’apéro soigné, elle a vu en cuisine les asperges/oeufs mimosa, le gigot etc,la montagne de gâteaux, elle te dit à toi, qui n’es pas au courant de la suite :
« Quand meme Michèle, avec le bon repas que tu as fait tu aurais pu nous offrir le champagne ? ».
Et je rétorque, amusée, mais c’est x.y qui a offert la bouteille.
Sans vergogne, l’impétrant, le goûter arrivant, se saisira de la bouteille de champagne offerte par le vieux tonton, 🍾 , servira les invités lui-même, les amis italiens, 🥂, et au moment de boire, changera de verre pour se saisir du plus grand pour lui-même.
Sans honte.
Il ne trie pas ses poubelles.
Pas même le verre, ni ses boîtes de conserve, ni ses bouteilles en plastique.
Après lui, le déluge.
Son sujet de conversation préféré est son caca : « j’ai fait caca mou, mon caca est dur », je n’ose envisager la suite.
Les mecs qui ne trient pas leurs poubelles (en lien direct avec leur merde, je reviendrai dessus plus tard, pas pour des virgules), c’est rédhibitoire.
Ré-dhi-bi-toire.
En un, les poubelles,( en lien direct/étroit, avec ta merde, la tienne), en deux la sexualité, je reviendrai dessus, les excréments humains puis la sexualité.
Tes poubelles disent tout de toi.
D. dit: à
Viens avec tes poubelles si tu veux.
(Écroulée de rire).
Çà c’est un bon chrétien.
Moi j’en suis à chacun sa merde.
Mais je pourrai progresser.
Aux USA, des journalistes sont allés faire les poubelles des stars et en ont fait l’inventaire des stars elles-mêmes en fonction de leurs poubelles.
Je découvre qu’il est mort.
Il y a vingt cinq ans.
Vous vous êtes bien peu intéressé à lui !
D. dit: à
S’il vous revient avec un message type « your text message didn’t get delivered » l’adresse est fausse ; si le message ne revient pas elle est bonne. Ce n’est vraiment pas difficile !
–
Heureusement qu’on t’a, renato
Oui.
Moi, je l’ai fait, anciennement, sans doute sur LSP ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️, une fois avec Pierre Henri à San Francisco . Un homme fascinant. La seconde avec un dont l’adresse émile était une bouteilleàlamer.ôsecours. Entre-temps, il a coulé.
Depuis, je me suis consacrée à mon jardin : je vois le résultat. Ma voisine m’a dit hier « il a changé le jardin ! ».
« que la mort de ses proches était devenu un filon littéraire »
Vous n’avez pas eu tort de le penser. Parce que même si c’est un pansement, c’est très laid. Ma mère et moi aimons être starisées parce que cela nous sort de notre ordinaire (pour moi, vous l’avez compris, consacré à trier mes poubelles, mon cheval de bataille), mais, eux, ont-ils été consultés pré-mortem ? Tu sais, de toi, je vais faire un livre « Trois jours chez ma mère » tu veux bien ?
4h 27, les poubelles passent chez moi.
Je ne sais pas si « Fini, parti ». Je demanderai.
Mme Borne a dit ce que la langue de bois usuelle lui avait dit de dire… Pathétique, elle m’a fait un peu pitié après la séance de l’aprèm. A la fin, elle a lâché qu’elle avait pas toujours été d’accord avec tout ce qu’elle avait avalisé (à cause des autres LR du Sénat) et l’autre con, qui ne lui pose même pas la seule question qu’il fallait… L’agité du Bouleau sciemment choisi pour faire semblant de la harceler et la faire patienter en lui mettant la m… sous le nez. Quelle humiliation pour elle, me disais-je ! j’en étais un brin gêné.
À moi, elle ne me fait aucune peine. Passer du socialisme à ça, cette trahison !
Elle ne pourra plus sortir dans la rue sans se faire conspuer.
Et puis, tu peux retourner ta veste comme ça toi ?
Tu le peux ?
Les poubelles c’est mon sujet de prédilection. Je le constate.
Sortons nos mouchoirs.
https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-gerald-darmanin-demande-aux-prefets-des-mesures-renforcees-de-protection-pour-les-elus-de-la-majorite_5716109.html
Soleil Vert
Hey Rasmus !
Brian Evenson
épurés à l’aide d’une écriture minimaliste. Immobilité est une road story encore plus âpre que La route de Cormac McCarthy.
Comment cela peut’il être possible ?
Y aurait-il pire que le pire ?
L’absurdité du langage bcp relevé chez les mendiants de Beckett aussi et l’immobilité centrale, avec l’enfouissement dans Ô Les beaux jours !
Hey, Soleil Vert, la tendresse, c’est un truc qui ne s’explique pas.
Vladimir et Prokoff.
FL dit: à
Je ne peux pas vous dire. Dans les temps de troubles gauchistes, Versailles est une bonne adresse. Ou la Riviera si c’est plus sérieux. Sinon il reste l’Angleterre.
Ai eu hier des nouvelles de l’Angleterre : croisé deux anglais. Ils ont choisi l’exil, qui à Amsterdam qui dans le bras d’Asse.
Situation dramatique en Angleterre : les prix ont triplé depuis le Brexit.
Sa tombe à Röcken.
https://www.larevuedesressources.org/la-tombe-de-nietzsche,205.html
Mais qu’à t’il pris à Élisabeth ?
Une soeur abusive ?
convenait plus. il décida de passer l’hiver suivant à turin : « c’est vraiment la ville dont j’ai besoin à présent… » fatale erreur : le 3 janvier 1889, voyant un cocher maltraiter une vieille rosse dans une rue de la capitale piémontaise, il se jeta en pleurs au cou de la bête, à laquelle il s’identifia ! quelques jours plus tard, il fut rapatrié à bâle où l’on diagnostiqua une « paralysie progressive, sans espoir de guérison. »
Comme si la folie dans laquelle l’individu plonge dépendait de la ville où il séjourne.
Langoncet et bis B52
Têtes de poupées Barbie. Coiffures en choucroute exubérantes et pas de voix. La nullité autoproclamée.
Bon, c’est vrai que pour le spectateur lambda la version pop est plus fascinante de la banale réalité… Ne pas oublier que 1888 a été l’une des plus productives de toute sa carrière, charge de travail suite à laquelle il fit une dépression nerveuse complète d’hallucinations prononcées ; suivie d’un déclin cognitif soudain et, en 1889, à seulement quarante-cinq ans, il a été admis dans un hôpital psychiatrique,
Mais alors, pourquoi la saga populaire et collective aurait donc inventé la violence du propriétaire envers son cheval et l’acces de révolte et de chagrin soudain de Nietzsche ?
La nullité autoproclamée.
Comme on est soi-même,…
En m’occupant ardemment de la planète, toutes ces années durant, cela m’a aidé à (…).
Fiérote de moi. Les solutions j’en trouve.
Je n’accueillerai personne chez moi avec ses poubelles : à chacun de gérer ce qui le concerne.
rose, à propos de légendes
Tout le monde, je suppose, connait le Mozart et Salieri de Pouchkine, au moins dans la version donnée par Rimski-Korsakov (op. 48), mais il faut être vraiment limité dans ses capacités cognitives et connaitre mal l’histoire de la musique viennoise pour croire que Salieri a empoisonné Mozart, toutefois puisque Pouchkine l’a écrit, ça doit être vrai et tous les cons suivent.
Plus proches de nous. L’un de mes ami ha une fois imaginé un tableau gigantesque (Tavole con le zampe diventano tavoli *) et pour le peindre il loua un abri pour machines agricole dans la campagne piémontaise. Le tableau est connu surtout par la photo prise sous cet abri qui est devenu dans la légende pop « la ferme de propriété de Merz », et il y a encore aujourd’hui des crétins qui croient dur comme fer en cette légende.
* https://www.abebooks.com/Tavole-zampe-diventano-tavoli-Merz-Mario/30991726258/bd
Le cheval de Nietzsche est de la même nature ; mais peu importe, que les gens croient ce que bon leur semble !
Lettre à Franziska Nietzsche du 28 settembre 1888
Ma chère maman, juste une carte postale pour te donner des nouvelles de Ta Vieille Créature à Turin, où elle est arrivée le 21 septembre. Même si le temps est incertain ici aussi, la vie que je mène a un effet extraordinairement bénéfique sur moi — je n’ai pas encore manqué un seul jour de travail et je suis incomparablement mieux loti qu’en Engadine. Turin est également le seul endroit où la nourriture correspond pleinement à mes besoins très personnels. Une découverte vraiment heureuse pour moi, cette Turin ! — Pour la deuxième fois, je constate une augmentation considérable de la prévenance et de la serviabilité. …. C’est la première fois depuis des années que je ne tombe pas malade en voyage. — Plongée dans le travail. — Une accolade.
vers 7.30 du 17.3
Pays Age légal de départ à la retraite (au 1er juillet 2022)
Allemagne 67 ans
Autriche 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
Belgique 65 ans
Bulgarie 64 ans et 5 mois pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes
Chypre 65 ans
Croatie 65 ans pour les hommes, 63 ans pour les femmes
Danemark 67 ans
Espagne 65 ans
Estonie 64 ans et 3 mois
Finlande 64 ans pour les personnes nées en 1958, puis 3 mois supplémentaires par an, jusqu’à 65 ans pour celles nées entre 1962 et 1964
France 62 ans
Grèce 67 ans (pour 15 ans d’assurance) ou 62 ans (pour 40 ans d’assurance)
Hongrie 65 ans
Irlande 66 ans
Italie 67 ans
Lettonie 64 ans et 3 mois
Lituanie 64 ans et 4 mois pour les hommes, 63 ans et 8 mois pour les femmes
Luxembourg 65 ans
Malte 64 ans pour les personnes nées entre 1959 et 1962, 65 ans pour celles nées après 1962
Pays-Bas 66 ans et 7 mois
Pologne 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
Portugal 66 ans et 7 mois
République tchèque 63 ans et 10 mois pour les hommes et âge variable en fonction du nombre d’enfants élevés de 60 ans et 2 mois à 63 ans et 10 mois pour les femmes
Roumanie 65 ans pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes
Slovaquie 62 ans et 10 mois
Slovénie 65 ans
Suède Flexible à partir de 62 ans, pension complète à 65 an
En 2020, l’espérance de vie à la naissance est de 82,3 ans en France et de 80,4 ans dans l’ensemble de l’Union européenne à 27 pays.
https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/europe/20_DEM/23_DME/23G_FigureE1
« La démagogie s’introduit quand, faute de commune mesure, le principe d’égalité s’abâtardit en principe d’identité. »
Saint-Exupéry
Oui, nous en avions déjà parlé, renato.
Mon long commentaire, plus haut, est tiré de mon « Goût de Nice », ville où il fut heureux et propice à sa production littéraire et philosophique.
Légende ou pas, Turin lui fut fatal, probablement pas à cause de la ville mais de l’aggravation de son état de santé psychique…
@mais peu importe, que les gens croient ce que bon leur semble !
Y compris, ceux qui attribuent à Nietzsche ce qui appartient à Dostoïevski.
Enfin, l’effondrement psychique de Nietzsche est suffisamment documenté maintenant.
A noter que la restitution des écrits de Nietzsche fait également partie des grandes aventures éditoriales du XXeme siècle.
17/03
Il faut bien sûr rendre a Montinari et Colli, ce qui leur revient.
Les pays en rouge qui partagent une espérance de vie comparable à celle de la France ont des âges de départ à taux plein vers 65/67 ans. Ce qui montre bien la foutaise des arguments contre le passage à 64 ans…
« Sciences : des chercheurs créent une souris issue de deux pères »
« Bénédiction des couples homosexuels : les catholiques allemands font pression sur le Vatican »
Les homos seraient-ils l’avenir de l’homme ?
Pas besoin d’aller chercher Dostoïevski, renato.
Du temps où les équidés étaient le principal moyen de locomotion des hommes, notamment les ânes, plus rebelles, il était fréquent que ceux-ci se servent de leurs bâtons pour les battre.
D’où l’expression « il arrive que le bât blesse » ?
Rien à voir, apparement
« L’expression apparaît dès le milieu du XVe siècle en référence aux bâts que l’on posait sur le dos des mulets et sur lesquels on accrochait les charges qu’ils transportaient. Ainsi, les bêtes dont le bât était mal fixé ou trop chargé avaient des plaies qui les faisaient souffrir. Dire « C’est là que le bât blesse » revient donc à dire que l’on a trouvé la cause d’une souffrance (psychologique en général), ou le point sensible d’une personne. »
Médisance et mésalliance chez Marcel Proust
« Cette lettre-ci m’annonce le mariage du petit Cambremer. – Tiens ! dis-je avec indifférence, avec qui ? Mais en tout cas la personnalité du fiancé ôte déjà à ce mariage tout caractère sensationnel. – À moins que celle de la fiancée ne le lui donne. – Et qui est cette fiancée ? – Ah ! si je te dis tout de suite, il n’y a pas de mérite, voyons, cherche un peu », me dit ma mère, qui voyant qu’on n’était pas encore à Turin voulait me laisser un peu de pain sur la planche et une poire pour la soif. « Mais comment veux-tu que je sache ? Est-ce avec quelqu’un de brillant ? Si Legrandin et sa soeur sont contents, nous pouvons être sûrs que c’est un mariage brillant. – Legrandin je ne sais pas, mais la personne qui m’annonce le mariage dit que Mme de Cambremer est ravie. Je ne sais pas si tu appelleras cela un mariage brillant. Moi, cela me fait l’effet d’un mariage au temps où les rois épousaient les bergères, et encore la bergère est-elle moins qu’une bergère, mais d’ailleurs charmante. Cela eût stupéfié ta grand-mère et ne lui eût pas déplu. – Mais enfin qui est cette fiancée ? – C’est Mlle d’Oloron. – Cela m’a l’air immense et pas bergère du tout, mais je ne vois pas qui cela peut être. C’est un titre qui était dans la famille des Guermantes. – Justement, et M. de Charlus l’a donné, en l’adoptant, à la nièce de Jupien. C’est elle qui épouse le petit Cambremer. – La nièce de Jupien ! Ce n’est pas possible ! – C’est la récompense de la vertu. C’est un mariage à la fin d’un roman de Mme Sand », dit ma mère. « C’est le prix du vice, c’est un mariage à la fin d’un roman de Balzac », pensai-je. « Après tout, dis-je à ma mère, en y réfléchissant, c’est assez naturel. Voilà les Cambremer ancrés dans ce clan des Guermantes où ils n’espéraient pas pouvoir jamais planter leur tente ; de plus la petite, adoptée par M. de Charlus, aura beaucoup d’argent, ce qui était indispensable depuis que les Cambremer ont perdu le leur ; et en somme elle est la fille adoptive et, selon les Cambremer, probablement la fille véritable – la fille naturelle – de quelqu’un qu’ils considèrent comme un prince du sang. Un bâtard de maison presque royale, cela a toujours été considéré comme une alliance flatteuse par la noblesse française et étrangère. »
(Albertine Disparue)
En 1922 les surréalistes s’apprêtent à enterrer Proust.
L’un des rares à l’avoir lu, Salvador Dali, I8 ans, prononce son éloge funèbre :
« Marcel Proust, avec son introspection masochiste et sa décortication anale et sadique de la société, a réussi à composer une espèce de prodigieuse bisque d’écrevisses, impressionniste, super sensible et quasi musicale. Manquent les écrevisses dont on peut dire qu’elles n’y sont que par essence ».
Équidés ou égalités, que des histoires de dingos sur le prestigieux blog à passou. Dali pour le coup de pied de l’âne.
Et la chienlit dans le grangeon cette nuit!
La rose ronfle-t-elle à cette heure?
( Il s’agit de la ronce de nuit…)
@Jean Langoncet
Merci de ces infos sur l’âge de la retraite dans plusieurs pays.
Croisez les listes dear mr Charoulet, retraités agrégés, espérance de vie ? Proust sans a(st)hme vit longtemps
GP n° ? – Je me suis souvenu cette nuit du Hans du Schnokeloch (nid à moustiques) apprise à l’école primaire à 6 ans par Mme J. Brucher, institutrice d’origine alsacienne, et d’avoir trouvé ce lien, avec une grande émotion.
https://www.youtube.com/watch?v=47ouXElr1eo
Il y a aussi l’expression « on s’en bat les couilles ».
@ Et puis, tu peux retourner ta veste comme ça toi ? Tu le peux ? – @ de toi, je vais faire un livre « Trois jours chez ma mère » tu veux bien ? (François Weyergans vous a déjà fait le coup et E.T. ne serait pas d’accord pour être tutoyée de la sorte).
*** d’autres associations mentales, répliké-je ? sur le coup de l’émotion à chaud, il eut un peu pitié d’elle : une première ministre reste une femme faible, une victime de son président – mais, à froid, non, plus rien, plus de pitiéj… – Mme Borne, avec son joli tailleur, était plus sympa que Mme Förster dans la vie réelle. – Merdre et Or -> Sig Fr expliquait pourquoi l’avarice des riches était le plus souvent corrélée à la recurrence de leur constipation… – Et Jzmn rajoutait qu’ils n’avaient jamais dépassé le ‘stadanal’ en balançant leurs poubelles puantes dans la rue au lieu de les trier.
GP n° ? – Je me souviens d’un mexicain basané allongé sur le sol, le sombrero sur le nez, en guise de pin parasol. –
GP n° ? – Je me souviens d’une gueule de métèque, aussi. Celle d’un pâtre grec ou corse qui payait trop d’impôts et donc, ne voulait pas trier entre ses crottes de biques et de brebis : « y’a des boueux bougnoules pour ça ! » (Il était un peu pour l’FN, et voulait bien se rapatrier à Chaville aussi).
@ Il y a aussi l’expression « on s’en bat les couilles ».
Oui, d’ailleurs je l’ai souvent entendue dans le RER, notamment chez des lycéennes d’origine maghrébine en bande haussant la voix et le ton pur se faire remarquer d’exister, mais jamais compris ce qu’elle voulait dire exactement. Quand j’ai voulu savoir et le leur ai demandé, me suis fait insulter, elles me traitèrent « ta gueule, pédale d’enculé », et donc, je n’ai point insisté…
Peut-être gît-il une explication dans les dictionnaires de PC ? Merci d’un retour, lcé.
L’épisode du cheval ne dépend que d’une seule source je suis bien d’accord.
Mais il n’y a aucune impossibilité.
Et tout dans la vie et l’oeuvre de Nietzsche m’incite à penser que l’épisode est vrai.
Ne prenons pas des gens pour plus saints qu’ils ne sont.
Mais les turinois ne sont pour rien dans ce qu’il lui est arrivé bien entendu. Ça couvait depuis très longtemps. Ça aurait pu se passer à Nice. Et c’est la ville « italienne » qu’il appréciait en Nice. Plus bien entendu le mélange de francité : l’allusion à Bourget et à Carmen dans la lettre ci-dessus.
[A Rose] Quand à son enterrement à Röcken, c’est tout simplement le cimetière familial.
* Quant à son enterrement …
Trouvé un Cambremer chez Balzac. Si c’est pas là que Proust l’a pris.
bonjour phil, anéfé il existe un lien entre les ânes et les équidés… Et le sanglot de l’homme blanc devant le martyr d’un cheval.
https://www.anigaido.com/animaux/equides
Bàv et à tous les coléoptères de la terre (Robert Cloporte ?)
GP n° – JMS que Roképine était une célèbre pouliche zitronienne, une autre star dans les blocks de départ.
anéfé
dixit Max Gallop
@ Et la chienlit dans le grangeon cette nuit!
… c’est là une remarque vraiment dégueulasse de ma soeur, FL.
lequel faisait beaucoup de sondages, en son temps…
« Il y a aussi l’expression « on s’en bat les couilles ».
Oui, d’ailleurs je l’ai souvent entendue dans le RER, notamment chez des lycéennes d’origine maghrébine… »
Gaffe, JJJ, ce n’est pas politiquement correct !
Ayant récemment publié ma chronique du léZard sur le blog « Cinéma & littérature », je me suis fait vertement traité de grossophobe.
Celle-là, on ne me l’avait jamais faite : raciste, antisémite et même homophobe, oui, mais grossophobe, c’est une première : c’est violent sur les réseaux sociaux !
Et pourtant, sur celui-là, chacun est identifié…
Je me demande qui peut bien être FL…?
Of course !
un M. Charoulet yankee, not agregated of course
« GP n° ? »
Les poubelles de la mémoire
Gaffe, JJJ, c’est le début de la perte de mémoire !
Faut mettre de l’ordre jusque dans nos poubelles, qu’elle nous dit rose…
ben oui, jzmn, a déjà commencé depuis pas mal de temps, la PDM… Et j’arrive pu toujours à bien la rattraper… pourtant je fais gaffe. Et faut m’indulger, hein… merci. Gardez bien la vôtre en ordre, jzmn, durant que je vous envie. Vous incarnez la mémoire erdélienne commune, c une de vos grandes qualités, et tout le monde saitque vous êtes pas trop rancunier, même si parfois vous dérapez un brin, vous n’êtes pas un mauvais boug, ça non !
En effet, Il y a du vrai dans l’épisode du cheval, on va par inutilement reparcourir le cadre clinique, mais c’est un fait connu que quiconque souffre de névralgies récurrentes accompagnées de vertiges cherche quelqu’un ou quelque chose à qui ou à quoi s’agripper : un ami, un lampadaire, une rampe d’escalier, un arbre, un passant ; pour Nietzche ce fut un cheval. Ce qu’on sait avec certitude, c’est que ce jour-là, Nietzsche s’est agrippé au cheval puis il est tombé au sol en hurlant à cause des spasmes et s’est évanoui — à partir de cet épisode les « billets de la folie ».
Ces filles qui s’en battent les couilles, souvent entendues dans les transports en commun ou dans la rue.
Je me suis demandé si ce n’était pas une forme de castration symbolique. Elles s’attribuent des attributs qu’elles n’ont pas, comme des trophées arrachés à leurs adversaires…
Les jeunes filles en fleurs d’aujourd’hui sont très violentes, aussi.
J’en ai même vu se castagner entre elles !
des trophées de guerre…
Une façon aussi de revendiquer leur égalité avec les hommes ?
A l’inverse, j’entends souvent des folles (hommes efféminés) s’écrier en disant « J’ai mes règles ! » ou « Je suis enceinte ! »
lampadaire > réverbère
autrefois, une souris de labo coutait plus cher qu’une femme, et les bi pères?
OK, jzmn, pour les filles… mais quelle interprétation freudianienne en tirez-vous pour les « folles » ? (attention, ce qualificatif de « folle » n’est pas PC non plus…, vous pourriez être attaqué pour les avoir traitées de négresses dans le désert !)
@ RM, pensez-vous vraiment que friedrich se soit agrippé à l’encolure d’un cheval comme il l’eûtfait avec n’importa qui ou quoi d’autre qu’il aurait eu sous la main, avant sa nouvelle crise d’épilepsie ?… Vous alors ! hein… je l’aimais bien moij, cette légende urbaine ! Pourquoi vouloir toujours démystifier nos mites ?
@ Les poubelles de la mémoire.
Très joli… Elles ont toujours été la raison d’être du présent commentarium, non ?
Il y a aussi « les poudrins de la mémoire II », comme l’écrivait un célèbre poète en voie de guérison.
« Écrire face à la fenêtre, la neige tombant, les branches chargées, les roses en sommeil. Déposer quelques miettes sur le rebord et aussitôt vous visitent les mésanges, le rouge-gorge solitaire dont l’esseulement est bouleversant. Il ne doit de survivre qu’à lui-même. Joyeux ballet dans le silence où n’être plus que regard. Contraste de la nuit qui tombe et de la neige blanche, éblouissant les yeux, à se rendre presqu’aveugle. Te chercher dans ce contraste. Dans l’hiver écrire un poème qui tiendrait pour toujours : une neige éternelle. Un poème qui serait le monde, rassemblant sa lumière, ses pierres, son air, ses vents, ses intempéries, ses chemins, ses forêts, ses pâturages, ses troupeaux, ses faibles voix humaines. Nous ne sommes pas le Poète (l’étoile absinthe, c’est Rimbaud), mais ce pêcheur qui lance ce filet. Ne jamais dévoiler la ferveur qui nous habite lorsque nous rentrons au port. Taire le trouble joyeux du coeur : il permettra le vers et son écho, le courant ininterrompu du sonnet, le mouvement face à l’étroite fenêtre qui donne sur le jardin. Le regard, seul le regard… Lorsque l’écriture est subalterne, elle échoue. Elle est au centre de notre vie, car nous n’avons jamais cessé de tenter d’aller vers l’essentiel. La poésie, un essai, une ébauche essentiels ? Surtout lorsque l’essentiel est cette herbe seule sur la marche de l’escalier, ce visage du vieillard aux lisières de l’automne, cette joie de l’enfant, cartable au dos, qui sort de l’école, les joues rouges d’avoir vécu un après-midi groseille, le merle perché dans le sureau, la voix presque inaudible qui chemine dans la ruelle, le duvet, sur le seuil, à l’aube, juste sur la trace de l’escargot, etc. et etc. Narration infinie. Notes de clarté obscure. Né d’une longue fréquentation de la solitude blanche, le poème est une cathédrale de silence ».
Aux amis d’Israël
J’invite les amis d’Israël à écouter une courte vidéo de trois minutes où Francis Szpiner, maire d’un arrondissement parisien , exprime sa très légitime indignation.
Vous pourrez l’écouter en cliquant sur « tribune juive info ». C’est un excellent web magazine.
Cette courte vidéo a été diffusée le vendredi 17 mars 2023 .
@ closer, je ne comprends pas pourquoi vous êtes pour cette réforme de 62 à 64, pour économiser prétendument 11 milliards sur 20 ans, alors que tous les pays européens devraient admirer et s’aligner sur le juste combat des français défenseurs de leur système d’après-guerre, le moins injuste de tous.
Bàv, chacun sa conception des moutons, comme disait Rabelais en ses épices,
Ne nous parlez pas d’Israël, cette pseudo démocratie de Netanyahou ayant, hélas, érigé le fascisme d’Etat en politique réaliste la plus performante qui ait jamais été à ses yeux ! Les juifs d’I. l’ont voulu comme vous avez voulu passer en force ici, ils le paieront un jour ou l’autre. La démocratie confisquée par ses élites fascistes, ça n’existe pas, il est toujours temps temps de s’en révolter. Et de le CRIER, partout, surtout quand on est jeune et qu’on garde l’espoir en l’avenir des enfants que nous continuons à fabriquer contre vents et marées réchauffés !
Bàv,
@ « une souris de labo coutait plus cher »… qu’une danseuse entretenue dans un vaudeville bourgeois : les grisettes et les lorettes, des demi-mondaines é-labo-rées… (@ blanche et marie).
Les Poubelles de la mémoire pourrait être le sous-titre de La Recherche du temps perdu, JJJ ?
L’histoire du cheval n’est pas une légende urbaine. C’est une histoire pour laquelle nous n’avons qu’une seule source. Ca n’est pas la même chose.
Que vous y apportez de la crédibilité ou non, c’est votre droit. Rien ne prouve qu’elle soit fausse.
Pour tout ce qui concerne la folie de Nietzsche le nombre de sources est faible : soit c’est Overbeck, soit c’est le « journaliste » précité.
Closer plaisante. Il est 100 % contre cette réforme scélérate et va incessamment vous le confirmer, à ma demande expresse.
@tous les pays européens devraient admirer et s’aligner sur le juste combat des français défenseurs de leur système d’après-guerre, le moins injuste de tous.
Tous les Etats de l’UE ont adopté un système par répartition, complété de manière obligatoire ou facultative par une retraite par capitalisation.
En France, comme dans beaucoup d’autres Etats européens, la retraite s’appuie donc sur plusieurs régimes à la fois, qui forment trois piliers :
Le régime de base, financé par répartition et obligatoire ;
le régime complémentaire obligatoire, financé par répartition ;
et les régimes supplémentaires facultatifs (obligatoires pour certaines professions libérales et dans certaines entreprises).
https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/retraites-quels-systemes-chez-nos-voisins-europeens/
« Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles. »
Péguy
90% de la population mondiale en âge de travailler ne sont pas couverts par des régimes de retraite de nature à leur garantir un revenu suffisant.
La mauvaise gestion d’une grande partie des régimes existants aggrave la situation et expose une large part de la population mondiale à la pauvreté durant la vieillesse.
Même lorsque la protection est quasi universelle et lorsque les régimes sont gérés correctement, comme dans les pays industrialisés avancés de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – essentiellement l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale, le Japon et l’Australie – le financement des retraites posera de graves problèmes au fur et à mesure que les populations vieilliront et que les pays s’efforceront de diversifier les risques pour les personnes.
https://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/news/WCMS_008875/lang–fr/index.htm
et anna livia poubelle?
UN JOUR? 0 SON Père,qui lui mettait je ne sais quoi dans son assiette, ma petite fille lui a dit:’je ne suis pas la poubelle »
Sans oublier le complément Préfon par capitalisation pour les fonctionnaires…
« Pour tout ce qui concerne la folie de Nietzsche le nombre de sources est faible : soit c’est Overbeck, soit c’est le « journaliste » précité. »
Annotations de ses médecins traitants lors de son admission à l’asile d’Iéna, où il séjourna du 18 janvier 1889 au 24 mars 1890.
« Il ne sait pas où il est, parfois il se croit à Naunburg, parfois à Turin. »
« Il gesticule et parle sans cesse sur un ton affecté et des mots emphatiques, tantôt en italien, tantôt en français. Il est frappant que malgré le temps passé en Italie, il fasse souvent des erreurs ou ne connaisse pas du tout les mots les plus simples des phrases qu’il prononce en italien. »
Calendrier avec annotations quotidiennes sur le dossier médical :
18 mai : Cris souvent inarticulés.
10 juin : Soudain, il casse une vitre.
11 juin : Croit que le surveillant en chef est Bismarck.
16 juin : Demande souvent de l’aide contre la torture la nuit.
17 juin : Fait des mouvements de gymnastique, se bouche souvent le nez pendant des heures. Ça se perd dans les jeux de mots.
18 juin : Parle d’une voix grincheuse, très articulée, parfois très pathétique.
2 juillet : Urine dans son verre.
4 juillet : Casse une vitre « pour protéger mon accès avec des éclats ».
9 juillet : Il fait des culbutes et des grimaces.
14 juillet : Enduit d’excréments.
16 juillet : Enduit d’excréments.
18 juillet : Aspergé d’urine.
23 juillet : « Je suis stupide à la hanche. »
3 août : se plaint d’« oppression thoracique » et d’atrophie générale. Faim intense.
6 août : Une jambe enduite d’excréments.
14 août : Encore très bruyant. Il a de nouveau bu de l’urine. Motive ses caquètements avec des maux de tête sur le côté droit.
16 août : Soudain, il brise du verre. Il prétend avoir vu le canon d’une arme à feu par la fenêtre.
20 août : Il fourre des excréments enveloppés de papier dans le tiroir de la table.
27 août : Lorsqu’il a perdu son cahier aujourd’hui, il a dit « il s’est retiré de sa propre main ».
4 septembre : Prise de conscience parfois nette de la maladie.
5 septembre : Demande de nouveaux livres et journaux. Il affirme avoir souffert d’épilepsie jusqu’à l’âge de 17 ans.
7 septembre : Presque toujours allongé sur le sol à côté du lit.
9 septembre : Aujourd’hui, il prétend être à Turin. Sinon, il ne sait pas où il est.
10 septembre : A nouveau bu de l’urine.
1er octobre : Rémission globale nette.
21 novembre : « J’ai tellement mal à la tête que je ne peux ni marcher ni voir.
2 décembre : affirme avoir « vu des petites femmes complètement folles dans la nuit ».
14 décembre : Il boit de l’eau de rinçage.
Il y a zéro chance que les autres pays, souvent gouvernés par la gauche (Espagne, DK, Allemagne, etc), s’alignent sur la France. Cela n’amuse personne de repousser l’âge de la retraite; s’ils l’ont repoussé à 65 ou 67 ans, c’est que le ratio actifs/inactifs devenait insupportable comme il le devient en France (comment 1,7 actif(s) peu(ven)t-il(s) entretenir 1 retraité en plus de lui-même? Absurde, un enfant de 5 ans le comprendrait).
@Absurde, un enfant de 5 ans le comprendrait
De là à en déduire que les principales figures politiques françaises, de Macron à Le pen en passant par Mélenchon, et les principaux médias d’information ont sombré dans la démagogie et le clientélisme …
Je parlais des premiers jours à Turin.
Et que nous apprend le dossier médical d »Iena à part qu’il est fou ?
Je le sais bien, Langoncet, merci pour la précision donnée aux étrangers, pas toujours très courant du dossier.
@ Complètement fou, c’est bien vite dit !…
Une crise de démence hallucinatoire persistante liée à un début d’AVC, s’originant dans un syndrome d’épilepsie adolescente, réactivé à l’occasion de cet accident vasculaire.
JJJ
Je vous fais penser à Israël.
Etrange !
Vous êtes, manifestement, un défenseur du Hamas.
Tous les goûts sont dans la nature.
Je continuerai à être un ami d’Israël et ne pas approuver l’antisémitisme.
Vos insultes n’y changeront rien.
Décidément, vos propos vous desservent et n’augmentent pas la sympathie qyue l’on pourrait éprouver pour vous.
Le système des retraites est extrêmement complexe en France (il suffit de voir avec quelles confusions il a été présenté par de soi-disant spécialistes du dossier), en France donc, comme d’ailleurs chez nos voisins européens. Etablir des comparaisons n’est pas pertinent. Pas plus que de dresser un tableau de l’âge de départ à la retraite pays par pays. Sauf à en faire un argument démagogique et partisan.
Tiens, il est l’heure de refaire le monde
Bonne soirée au Petit prince (de Lu)
Anne Hidalgo ne retiendra que deux jours de grève sur le salaire des éboueurs, les autres jours seront payés !
J’ai donc la réponse à la question légitime que je posais ici
https://www.lelezarddeparis.fr/la-poubelle-pour-aller-danser
A la démagogie de nos idéologues de service, telle Alexia Neuhoff, s’ajoute la mauvaise foi…
Ah, cette histoire du cheval de Turin concernant Nietzsche!
Avec le saint Suaire, double demande touristique…
Dans le très intéressant et passionnant Dictionnaire Nietzsche, paru dans la collection » bouquins » chez R. Laffont sous la direction de Dorian Astor, il s’y trouve un article sur Turin et est noté, l’ ambiance favorable ( physique et psychique ) pour ce qui concerne la philosophie du philosophe.
Comme l’écrit D. Astor en conclusion de cet article : » La ville de Turin apparaît ainsi, d’ une certaine manière, comme l’un de éléments constitutifs de l’ état dernier de la philosophie de Nietzsche. » page 893, opus cité.
@ PC, ne m’imputez aucune intention, cher monsieur le sangsureur et tombeur de jmboug. Contentez-vous de pénétrer l’oeuvre du japonais Oé, voici une fiche intéressante, remontant à il y a dix ans.
Pmp, je suis fort étonné de votre réapparition sur cette chaine et de cette interpellation peu accoutumée sur supposé pro-palestinisme de cet internaute peu sympathique. Chercheriez vous encore à ce qu’il vous fasse une bronca chahutée pour glorifier votre philosémitisme plutôt que de vous laisser tranquille dans le CDBF de votre auto-banissement dieppois ?
https://laviedesidees.fr/Kenzaburo-Oe-ou-la-barbarie-du-reel.html
Salutations à Monsieur et Madame Bilger, prenez soin d’eux.
« je suis fort étonné de votre réapparition sur cette chaine »
C’est la preuve, s’il en fallait une, que Patrice Charoulet est bien D.
non jzman, aucune mauvaise foi chez AN, la vérité tout simplement… N’ayez crainte, ce gouvernement ne tombera pas à cause d’une motion de censure… Car la droite dite républicaine a toujours été de la dernière lâcheté, aux derniers moments…
Petit rappel : la motion de censure traspartisan des centristes du LIOT doit être votée à la majorité absolue, soit actuellement 287 députés avec la prise en compte de 4 sièges vacants dans l’hémicycle. Cette motion de censure pourrait donc être votée par les 20 députés Liot, les 149 députés de la Nupes, les 88 du Rassemblement national, soit un total de 257 voix. A ces dernières, il serait possible d’ajouter les votes des 5 non-inscrits. Le total des votes monterait ainsi à 262… à la condition, évidemment, que tous les députés votent.
Il faudrait donc que 30 déserteurs de la droite s’y rallient : ils le feront pas… Dormez sans crainte en fermant vos fenêtres : les ordures de madame hidalgo vous bientôt disparaître par le truchement des réquisitions républicaines.
Bàv,
non jzmn, D. n’a jamais usurpé le pseudo de M. Charoulet, car la bible le lui interdirait. Tu ne mentiras point, affirme t elle… Aufé, avez-vous rapatrié vos ordures à Chaville ? Vous pourriez l’interroger à ce sujet, lcé. Bàv, le vendredi soir, c’est la teuf dans le XIe. Tchinz !
A ton déjà vu de la démagogie avec de la bonne foi, jzman ?… Allons donc, vous ne réfléchissez pas assez avant de poster, en ce moment. J’ensuisj même étonné. Un brin. Pas grave.
@ il est l’heure de refaire le monde
oui, Jean L., on a dépassé le 5-7, le soleil vient de s’éteindre, c’est donc le Grand Soir ! Bàv,
Audiberti, notre Fellini… devinez chez qui
“devinez chez qui”
Ici :
https://pauledelblog.fr/2023/03/17/audiberti-notre-fellini/
Le Centre des Arts de la Parole – le CAP
Projet inédit, artistique et citoyen, national et international, francophone et multilingue, le Centre des Arts de la Parole constitue ainsi le premier espace à réunir ces arts de la parole. Il est tout à la fois un espace de création, de débats et de transmission. Un espace où comprendre, vivre, améliorer la parole. Pour que la République soit non pas lettre morte mais langue vivante – parole juste, parole tenue, parole en actes.
https://centredesartsdelaparole.fr/?utm_source=Philosophie%20magazine&utm_campaign=8ea704603f-EMAIL_CAMPAIGN_2022_08_29_10_38_COPY_07&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-8ea704603f-217926025
le clou du spectacle a été l’intervention du metteur en scène japonais Yoshi Oida, invité à dire ce que signifiait pour lui un “art de la parole”. Lui aussi diplômé de philosophie, l’octogénaire a su montrer le caractère à la fois performatif et relationnel du langage par une simple anecdote de comédien, rappelant comment Peter Brook, dont il fut un compagnon de route, demandait aux acteurs d’improviser “entre des langues” – japonais, anglais, français, grec… – qu’ils ne maîtrisaient pas forcément. Ménageant une extraordinaire qualité d’écoute par sa présence,
sur philomag
Mais enfin, Patrice Charoulet, qu’attendez-vous pour dire que vous n’êtes pas moi et que je ne suis pas vous ? En vous taisant vous laissez planer un doute !
ça c’est un fait et ce n’est pas contestable.
Jean Langoncet dit: à
Pays Age légal de départ à la retraite (au 1er juillet 2022)
Allemagne 67 ans
Autriche 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
Belgique 65 ans
Bulgarie 64 ans et 5 mois pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes
Chypre 65 ans
Croatie 65 ans pour les hommes, 63 ans pour les femmes
Danemark 67 ans
Espagne 65 ans
Estonie 64 ans et 3 mois
Finlande 64 ans pour les personnes nées en 1958, puis 3 mois supplémentaires par an, jusqu’à 65 ans pour celles nées entre 1962 et 1964
France 62 ans
Grèce 67 ans (pour 15 ans d’assurance) ou 62 ans (pour 40 ans d’assurance)
Hongrie 65 ans
Irlande 66 ans
Italie 67 ans
Lettonie 64 ans et 3 mois
Lituanie 64 ans et 4 mois pour les hommes, 63 ans et 8 mois pour les femmes
Luxembourg 65 ans
Malte 64 ans pour les personnes nées entre 1959 et 1962, 65 ans pour celles nées après 1962
Pays-Bas 66 ans et 7 mois
Pologne 65 ans pour les hommes, 60 ans pour les femmes
Portugal 66 ans et 7 mois
République tchèque 63 ans et 10 mois pour les hommes et âge variable en fonction du nombre d’enfants élevés de 60 ans et 2 mois à 63 ans et 10 mois pour les femmes
Roumanie 65 ans pour les hommes, 61 ans et 10 mois pour les femmes
Slovaquie 62 ans et 10 mois
Slovénie 65 ans
Suède Flexible à partir de 62 ans, pension complète à 65 an
Un dessin sur Charlie Hebdo
https://www.facebook.com/CharlieHebdoOfficiel/photos/a.106706332685847/6462783650411385
sur philomag:une page qui semble dédiée à la RDL
Agrégation de philosophie : la guerre des rapports de jury
https://www.philomag.com/articles/agregation-de-philosophie-la-guerre-des-rapports-de-jury?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=8ea704603f-EMAIL_CAMPAIGN_2022_08_29_10_38_COPY_07&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-8ea704603f-217926025
YALOM
Clément Baude (Traducteur)
EAN : 9782253129455
512 pages
LE LIVRE DE POCHE (31/03/2010)
QUELQUES LARMES?
Agrégation de philosophie : la guerre des rapports de jury phmag.
Article assurément mal rédigé.
Bcp de choses à vous dire : en urgence : la pomme biotique concept inventée par deux physiciens chercheurs russes vivant dans une datcha à 100 km de Saint Pétersbourg. Victor et Anastasia.
Victor dcd en 2019.
https://www.terre-du-futur.fr/pompe-biotique-definition/
En lien direct avec les scientifiques/chercheurs qui ont développé le concept des rivières volantes en Amazonie.
https://www.dailymotion.com/video/x8f9lp2
Existe en Argentine, mi corazōn, un quadrilatère de la chance où, au croisement des deux diagonales se situent les chutes d’Iguazzu dont le débit a baissé de cinq fois, ce qui est dramatique.
Pas encore vérifié mais dans le quart inférieur droit (j’espère qu’il est du dit quadrilatère est située Villa Clara dans Entre Rios où est né Joseph Kessel.
Que vous dire sinon que nous sommes intimement liés à dame nature et donc la respecter est la première évidence.
Jazzi
Grâce à vous et à notre interaction olé-olé sur les poubelles (les diminuer drastiquement, trier en amont, en obtenir une quantité limitée et propre, traiter ce domaine avec le plus grand sérieux), j’ai obtenu deux résultats incommensurables :
En fin de nuit mes rêves sont souvent en fin de nuit, ai rêvé de ma mère, et de ma fille cadette et de mon père vivant incroyablement.
Une puissance inouïe une force incommensurable.
Dès le réveil, ai suivi le conseil de Renato, l’ai écrit sur mon carnet sans rajouter de fioritures. Pas simple.
Puis, en fin de journée de 16h21 à 17h24, ai rangé avec un degré d’activité tonitruante une tonne de papiers, tous plus importants les uns que les autres.
Demain, je me donne deux heures.
Dimanche, j’y consacrerai trois heures.
Cela sera suivi par une semaine de break.
Je vous tiendrai personnellement au courant de mes progrès. J’allume encore le poêle a bois, c’est une chance immense.
Voilà, je gère avec maestria mes poubelles, mais pas mes papiers.
J’ai attaqué.
Après la sexualité, il s’agit de faire régner dans sa vie une certaine harmonie, ou bien une harmonie certaine.
On ne peut se contenter d’une réussite parcellaire, puisque ce qui compte, c’est l’ensemble.
Jazzi merci ♥️♥️♥️.
La pomme biotique !!!🙄
Thé biotic pump.
La pompe biotique de toutes les grandes forêts de la planète.
Les chercheurs disent « pendant vingt ans, nous ne nous sommes occupés que du carbone, et maintenant nous savons qu’il s’agit d’orienter nos recherches sur le cycle de l’eau ».
>FL
] Quand à son enterrement à Röcken, c’est tout simplement le cimetière familial.
Clairement dit dans le texte mis en lien par mes soins.
Et Elisabeth a fait mettre sa tombe au milieu. Dcdée 35 ans après Friedrich et 38 ans après ?
Le père pasteur dans l’église qui jouxte, l’enfance passée sous les acacias. Les petites filles qui viennent vous guider lorsque vous arrivez là. Le lendemain, surprises que vous y soyez encore.
Le point sur ce I là, superfétatoire
Ai déjà visité Sils Maria, pas sûre d’aller jusqu’à Röcken.
Renato
par la photo prise sous cet abri qui est devenu dans la légende pop « la ferme de propriété de Merz », et il y a encore aujourd’hui des crétins qui croient dur comme fer en cette légende.
Je ne me moquerai pas tant.
C’est prendre la partie pour le tout.
Ici, le tout pour la partie.
Il s’agit de reconnaître l’importance du contexte. Il lui fallait du volume, de l’espace, il l’a trouvé là !
l’âge de la retraite; s’ils l’ont repoussé à 65 ou 67 ans, c’est que le ratio actifs/inactifs devenait
Il ne s’agit pas que de ratio.
Le travail d’un ouv rire est aujourd’hui quatre fois plus productif qu’il y a cent ans. Au prorata de ce modernisme (cette modernité ?), un ouvrier devrait travailler deux jours par semaine en comparaison des six jours sur sept d’avant 1936.
Le but est de développer les fonds de pension à partir du système de capitalisation et de réduire les fonds de pension par répartition.
Ainsi s’accroîtront les inégalités sociales.
Comme vendre les autoroutes au privé, EDF -Gdf, l’eau, etc.
Privatiser de manière à ce que les actionnaires touchent les dividendes du travail fourni par les ouvriers qui devraient, eux, toucher part/proportion du bénéfice de leur travail fourni.
C’est tout simplement un système capitalistique qui va droit au mur.
Très touchée par Nietzsche.
Que le cheval ait part ou pas de ce drame qui l’affecte et le conduit à une mort précoce et une fin atroce souligne simplement la tragédie de cette situation.
Il va pleuvoir énormément, puis ce sera la Révolution, et ensuite, la fin des temps.
Non, le bât blesse, il faut l’avoir vu de visu.
L’âne est souvent têtu et extrêmement intelligent, Clopine pourra plus plussoyer.
Parfois son dos est maigre, on peut y voir les côtes. Usuellement, on y met une couverture pour protéger son dos.
Le bât blesse c’est vraiment une blessure faite sur le dos de l’âne par le système du harnachement qui soit être fait avec rigueur.
Alors la blessure se transforme en une espèce d’escarre et la bête refuse d’avance.
Normalement, on devrait le laisse guérir de son/ses escarres et attendre que la pluie soit cicatricée avant d Elio mettre un autre bât.
Le bât blesse c’est in Real life. Pauvre Martin, pauvre misère.
avant de lui mettre un autre bât. Cela prendrait au moins trois semaines.
Enfin, rose, relisez ! la question n’était pas qu’il avait besoin d’espace — étant donné les dimensions c’est une évidence —, mais le fait que des crétins aient cru que la ferme était de sa propriété, ce qui n’était qu’une interprétation d’un tiers qui se voulait « informé ».
Franziska la troisième tombe.
Où sont les parents ?
Franchement Renato, je ne comprends pas en uoi ce fait a de l’importance par rapport à l’oeuvre commise ?
closer dit: à
Les pays en rouge qui partagent une espérance de vie comparable à celle de la France ont des âges de départ à taux plein vers 65/67 ans. Ce qui montre bien la foutaise des arguments contre le passage à 64 ans…
>Closer
Je ne vous souhaite ni de mourir un mois avant votre départ en retraite, ni de mourir dix ans après votre départ en retraite.
Un AVC ou un arrêt cardiaque et hop, vous mangez les pissenlits par la racine.
@oui, Jean L., on a dépassé le 5-7, le soleil vient de s’éteindre, c’est donc le Grand Soir ! Bàv,
Que les ânes bâtés soient doués de la science infuse vous confond à leur avantage
Réfléchissez ! La question n’est pas l’œuvre commise, mais l’inutile mythologie que quelqu’un a bâti et qui n’apporte rien à la valeur de l’œuvre…
@les humains « imposants » et pesants
« Marcel Proust, avec son introspection masochiste et sa décortication anale […]
À dix huit ans.
Quelques années plus part, c’est en parlant de ses propres excréments que Dali séduira Gala, la femme de Paul Eluard, lui arrachant ainsi sa belle.
Me demande, à vérifier, s’il ne s’agissait pas de coprophagie dans le cas de Dali.
Depuis la naissance ? C’est d’un pénible … même pour des rouquins qui ne sont pas de confession juive (bien que new-yorkaise, éventuellement)
https://www.youtube.com/watch?v=EsHijcP39UQ
@Me demande, à vérifier, s’il ne s’agissait pas de coprophagie dans le cas de Dali.
Vous n’avez pas même cette excuse ; misérable groupuscule de bousiers virtuels
Imposant, léger, clairement expliqué : lundi, transmis par la nouvelle génération (une Huysmans au Monde.fr !!!)
https://vm.tiktok.com/ZMYHKc5Mj/
Transmis par la nouvelle génération
Charles de Courson, député, centriste, zen poste depuis trente ans.
On se bat pour nos enfants.
https://vm.tiktok.com/ZMYHKcdfH/
(LFI arrêtez de déconner).
Dans la Famille de Courson, je demande Aurélien, le premier à publier le Cartulaire de l’Abbaye de Redon, ce qui est estimable pour l’époque, mais aussi le défenseur farouche des fausses chartes fournies chèrement par le Cabinet Courtois,Chartes qui servirent de base à la sélection des familles, point uniquement bretonnes, représentées dans la Salle des Croisades du Versailles de Louis-Philippe! On sait aujourd’hui, depuis les années 1950, qu’il s’agissait de faux documents. Courson a eu aussi autour de 1840 une forte influence sur Hersart de la Villemarqué, « Archidruide »du Folklore Breton, mais on ne sait pas précisément dans quel sens elle s’est exercée. On peut cependant penser qu’il l’a poussé à reconstituer des textes entiers, de la meme manière que les architectes romantiques reconstituaient du néo-gothique ou du néo-médiéval.
MC
Il passe pour intègre, Charles.
À la Saint Patrick,
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
Navigation
Le Monde – retour à la une
Se connecter
S’abonner
ÉCONOMIE
TotalEnergies : le conseil d’administration propose une hausse de 10 % de la rémunération de son PDG en 2023
Il s’agit d’une « hausse équivalente à celle dont ont bénéficié en moyenne les cadres du socle social commun en France », a précisé le groupe.
Le Monde avec AFP
Publié le 16 mars 2023 à 19h21, mis à jour le 16 mars 2023 à 19h24
Temps deLecture 1 min.
Ajouter à vos sélections
Partager
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, à la conférence sur l’énergie CERAWeek 2023 à Houston, au Texas (Etats-Unis), le 8 mars 2023. CALLAGHAN O’HARE / REUTERS
Le conseil d’administration de TotalEnergies a annoncé jeudi 16 mars qu’il proposerait une hausse de 10 % de la rémunération de son PDG. Lors de l’assemblée générale des actionnaires qui aura lieu le 26 mai, le conseil soumettra une motion prévoyant que « la rémunération et l’attribution d’actions de performance au titre de 2023 sont proposées en hausse de 10 % par rapport à 2022 », donne à lire un communiqué sur la convocation de cette assemblée générale.
Le groupe précise qu’il s’agit d’une « hausse équivalente à celle dont ont bénéficié en moyenne les cadres du socle social commun en France ». La hausse vient de l’augmentation du nombre d’actions attribuées au PDG, Patrick Pouyanné, la rémunération fixe de 1,5 million d’euros et celle variable n’évoluant pas, a affirmé une source chez TotalEnergies.
Perso, pour la retraite, c’est en deux vraies parties. Un, la vie, l’amour : j’ai eu raison tout le temps, qui fugit, comme chacun sait. J’ai tenté d’apporter aux miens de la disponibilité, de l’énergie, voire, allons n’hésitons pas, du bonheur – et ce faisant, je m’en procurais à moi aussi, car si l’on ne cherche pas à jouir de la vie qui nous est donnée, à quoi bon sang de merde cela vaudrait il le coup de vivre, hein !
Et puis question pognon j’ai eu tout faux. A moi la « carrière hachée », à moi les temps partiels et les choix tournés vers les miens plutôt que vers mes patrons, à moi les « disponibilités sans traitement » et le renoncement à « grimper » et « faire une carrière ».
Juste gagner ma vie, et vivre schizophrène : aimer passionnément les miens, et modérément (relativement, j’étais « compétente ») mon travail….en croyant que c’était compatible.
Arrivé la retraite.
Et là, deuxième aspect :
Celui du pognon.
Une catastrophe, bien entendu.
Environ trente pour cent de moins que l’équivalent « homme » de mon travail.
Et ce que propose le gouvernement, c’est d’enfoncer le clou. Ben voyons. Nos filles seront donc elles toujours confrontées à ce choix ? Soit, sauf les rares privilégiées qui, de leur position dominante, sont à l’abri des soucis matériels, se confronter à un choix draconiens ?
…
Je vais aux manifs
Y’a plein de filles. Leurs voix sont aiguës pour entonner les slogans, pas comme les voix de basse des mâles de la CGT… Mais elles sont là, mordel de berde, elles sont carrément là.
@ »l’inutile mythologie que quelqu’un a bâti et qui n’apporte rien à la valeur de l’œuvre… »
Pas plus que ceux qui prétendent sur le net
détenir le dossier médical de Nietzsche.
18/03
Le travail c’est la santé
Ne rien faire, c’est la conserver.
Pénibilité
« Le travail blesse, déforme, empoisonne, use, estropie, tue. Cela peut relever pour vous de l’évidence mais l’histoire des mouvements sociaux n’a pas toujours fait à cette question sa juste place. Les héros des luttes sociales occupaient l’espace : les sidérurgistes qui travaillaient an feu des hauts fourneaux, les mineurs sur leurs fronts de taille, les grévistes courageux. Les conditions quotidiennes de travail étaient souvent laissées dans l’ombre. »
La face cachée des risques psycho-sociaux : pour une requalification managériale et organisationnelle
https://www.cairn.info/revue-gestion-et-management-public-2014-3-page-17.htm
« La thématique de la souffrance au travail, du stress, de la santé psychique ou des risques psycho-sociaux s’est désormais installée dans l’actualité des organisations. Si la question est actuelle, elle n’est pas récente. La notion de stress elle-même connaît un développement en France dans la presse et les ouvrages spécialisés à partir des années 1990 [3] et prend alors la place d’autres formes d’expression de malaise antécédentes : fatigue nerveuse ou neurasthénie au XIXe siècle, fatigue industrielle entre 1920-1960, charge mentale, exploitation et aliénation en 1950-1970 (Loriol, 2011) mais aussi par exemple, les pathologies de surcharge (TMS [4]) et les maladies professionnelles depuis les années 1980. Première cause d’arrêt de travail et touchant près d’un quart des salariés européens selon l’enquête de l’INRS (2013), le stress au travail engendre à lui seul un coût social évalué entre 1.9 et 3 milliards d’euros. »
La catastrophe de Nietzsche à Turin :
« La figure de Nietzsche, après des années de ternissement et, dans certains cas, de lourd ostracisme idéologico-politique, est redevenue l’un des points de référence à l’aune desquels se mesure la crise croissante de la civilisation, des valeurs et des schémas interprétatifs. Il faut immédiatement ajouter qu’aux tentatives sérieuses de repenser Nietzsche dans l’horizon culturel d’aujourd’hui, se sont ajoutées la prolifération des manifestations non conventionnelles des adeptes et la clameur d’une mode nietzschéenne renaissante. La bibliographie du philosophe, déjà interminable, a recommencé à croître. Ce livre va à contre-courant, car au lieu de contribuer au flux des interprétations, il cherche à ramener le discours sur Nietzsche à la recherche de données et de vérifications élémentaires, sans lesquelles aucun discours ne peut tenir debout ; c’est-à-dire qu’il cherche à contrecarrer la mythologie repoussante par une reconstruction précise des faits. C’est un chapitre de la biographie de Nietzsche, le plus dramatique et le plus décisif, qui nous est offert ici, retracé à travers des documents, souvent inédits, et des recherches obstinées et des confrontations d’opinions et d’épisodes. Le séjour et la « catastrophe » de Nietzsche à Turin sont placés au centre d’un tableau vivant : la ville et sa vie, et en elles, jour après jour, les pas du philosophe dans les rues et le long du fleuve, ses rencontres avec les gens et la chronique locale, ses lettres, ses pensées, ses hallucinations et ses souffrances. Les dossiers médicaux de Bâle et d’Iéna publiés ici clôturent dans leur langage sinistre et déchirant une vie tourmentée, qui connut son été éphémère et pas si malheureux à Turin. Dans les pages de Verrecchia, c’est un portrait de vie qui se dessine, une occasion de repenser un destin humain et intellectuel exceptionnel et une invitation à se méfier de la légende. »
18.3 — 7.18
@Petit rappel : la motion de censure traspartisan des centristes du LIOT doit être votée à la majorité absolue, soit actuellement 287 députés avec la prise en compte de 4 sièges vacants dans l’hémicycle. Cette motion de censure pourrait donc être votée par les 20 députés Liot, les 149 députés de la Nupes, les 88 du Rassemblement national, soit un total de 257 voix. A ces dernières, il serait possible d’ajouter les votes des 5 non-inscrits. Le total des votes monterait ainsi à 262… à la condition, évidemment, que tous les députés votent.
Il y aura donc vote, voire votes, pour ou contre la réforme. Le recours au « 49.3 » a donc le mérite de clarifier les choses. Aux élus de se déterminer sans faux-fuyants.
Mes amis Siciliens m’interrogent :
« Qui est le parrain du milieu littéraire ? »
J’avoue n’en rien savoir, ma famille non plus !….
En tout cas, pas de souci à se faire pour l’avenir de Madame Borne qui percevra une copieuse pension, à laquelle se rajouteront les rémunérations pour cours, conférences, et commissions variées à venir. Il ne faut pas qu’elle s’ennuie.
@Il faudrait donc que 30 déserteurs de la droite s’y rallient : ils le feront pas… Dormez sans crainte en fermant vos fenêtres : les ordures de madame hidalgo vous bientôt disparaître par le truchement des réquisitions républicaines.
Cela dit, il existe bien une procédure qui donne à une minorité parlementaire le pouvoir sur une majorité. Cela s’appelle un coup d’État. Elle a toutefois rarement pour effet de pérenniser un système de retraites équilibré
Et si Le Pen et Mélenchon unissaient leurs efforts pour isoler la France de l’UE et faire financer les retraites par les oligarques poutiniens tant qu’il en reste, en attendant que le PC chinois prenne leur suite ?
@En tout cas, pas de souci à se faire pour l’avenir de Madame Borne qui percevra une copieuse pension, à laquelle se rajouteront les rémunérations pour cours, conférences, et commissions variées à venir. Il ne faut pas qu’elle s’ennuie.
Vos sources ? Quelles seraient vos préconisations pour « l’avenir de Madame Borne ? »
Pourquoi se fatiguer à répondre à Langoncet ?
@ Il y aura donc vote, voire votes, pour ou contre la réforme. Le recours au « 49.3 » a donc le mérite de clarifier les choses. Aux élus de se déterminer sans faux-fuyants.
D’un certain point de vue, oui (science politique réaliste), d’unb autre, non (droit)…
JL, vous êtes également capilotracté, ce que vos rockers d’étudiants doivent apprécier… Une denrée rare, sur nos bancs.
____
Je suis à votre école, tel un âne bâté qui regimbe un peu plus, avec l’expérience de la primogéniture.___
nb @ MC, Quels que furent les ancêtres honorables de Charles de Courson, cet homme ne fut pas le juste centriste équilibré que l’on dit. Il a toujours voté pour les pires politiques de réduction des coûts de la fonction publique du temps de la sarkocratie avec les conséquences que l’on sait, à l’égal d’un autre très honnête citoyen, Eric Woerth, pour ne point le nommer.
Je leur ai toujours préféré, pmp, ce député spécialiste évaluateur de l’évasion et de la fraude fiscales en France… lesquelles, si elles avaient été plus justement suivies, combattues et mieux ciblées par une inquisition fiscale moins complaisante sous Chirac, Fillon et autres Cahuzac, n’eussent point amené notre pays européen dans pareil état de lamentable de déréliction.
Mais comment s’appelait-il ce bon député ou sénateur, le meilleur analyste de nos finances publiques ? Et qu’est-il advenu, au juste, AN ?
Arrivé la retraite.
Et là, deuxième aspect :
Celui du pognon.
Une catastrophe, bien entendu.Clopine.
Et en décrivant auparavant le cursus d’une carrière professionnelle plus que hachée, vous concluez que c’est à cause de votre condition de femme!
Aucune logique de pensée là-dedans, non?
Vous auriez pu avoir une carrière complète et sans discontinuité avec aussi, hélas, un salaire de femme comme vous dites, Copine.
Mais une bien meilleure retraite que celle dont vous vous plaignez.
Pour nos erdéliens, les citoyens républicains par les vrais enjeux à éclairer, un rapport mesuré…
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_fin/l16b0292-tiii-a26_rapport-fond#:~:text=L'%C3%A9vasion%20fiscale%20est%20une,’%C3%A9chapper%20%C3%A0%20l’imp%C3%B4t.
Pour ma part, je renvoie les étudiants « critiques » aux travaux et réflexions de trois de nos collègues spécialistes, le politologue Pierre Lascoumes, le sociologue Alexis Spire et l’économiste Gabriel Zucman (voir leurs fiches sur la toile). Avec eux, ils devraient disposer des meilleurs outils pour guider la conscience politique de chacun de leurs enfants vers un monde plus équitable et plus juste. Bàv,
Aucune logique de pensée là-dedans, non?
____
Bien au contraire, MSL, la causalité est on ne peut plus claire, et d’ailleurs, madame Borne, ex femme « de gauche » ayant renié ses valeurs pour marcher, le sait parfaitement bien…
Quant à vous, vous resterez bien toujours un pauvre type de droite, épouvanté par la dangereuse prise de conscience révoltée et protestataire des femmes de nos classes populaires et moyennes, qui ne supporteront plus longtemps d’être assignées silencieusement en leur foyer à leur rôle de génitrices.
@les vrais enjeux
Des enjeux complémentaires ; autrement il aurait fallu un projet de réforme portant à 67 ans l’âge de départ à la retraite (cas de l’Allemagne par ex.)
Pour saluer la mémoire de Richard Wagner, l’ex époux d’Herta Muller.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Wagner_(%C3%A9crivain)
Bàv,… je pars déjeuner à l’Aquarium de LR, car ils n’y préparent pas d’endives au jambon…
Il devrait pleuvoir toute la journée. Bon’ap aux ensoleillés de la cagoule !
@Pourquoi se fatiguer à répondre à Langoncet ?
Gardez donc vos réponses pour vous. Je sais que l’actualité vous set, une fois de plus, de prétexte pour inciter à la haine sociale
Toutes ces criaieries en assemblée contre la superbe et désirable Babeth Borne méritent satisfaction !
Eteignez les Lumières, allumez quelques cierges de couvent, inutilisés, congédiez les huissiers-éboueurs surpayés et offrez à l’idolâtrie vindicative des rebelles Insoumis et castrés, le corps gauche de notre Bonne Mère Bornée, celle que nous adorons au fond de nos dortoirs !
Elle est morte, la belle rebelle !
Morte fidèle au Bébé Macron, crénom de nom, celui que le monde entier nous envie tant il est « grand », et plat, et tron.
Qu’est ce qu’on se marre, par François ! (Béroalde de Verville, 1616)
Bref, passons aux choses sérieuses cet après midi ! Passons du ballon démocratique dégonflé depuis toujours à l’ovale magnifiquement tendu et disputé sur les gazons du Tournoi des Six Nations.
Bon rugby-canapé !
1506
commentaires