de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’effet pervers en littérature

De l’effet pervers en littérature

Pour qui fait profession d’observer la vie littéraire au quotidien, rien n’est réjouissant comme la rencontre inopinée en librairie de deux livres qui paraissent en même temps, sont peut-être disposés innocemment bras dessus bras dessous dans certaines librairies et se parlent à l’insu de leur plein gré, nouant ainsi une discrète conversation dont tout lecteur peut tirer profit. Le cas depuis peu de La nuit sur commande (180 pages, 19 euros, Stock) de Christine Angot et de Déshonorer le contrat (153 pages, 19 euros, Gallimard) d’Antoine Compagnon. Deux essais dont on pourrait penser a priori qu’ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre alors qu’à l’examen ils ont tant à se dire.

Christine Angot avait accepté la commande d’Alina Gurdiel et de Manuel Carcassonne, la directrice de la collection « Ma nuit au musée » et le patron des éditions Stock, de jeter son dévolu sur un musée ou une collection (l’ancienne Bourse de commerce investie, c’est bien le mot, par l’homme d’affaires François Pinault il y a quatre ans pour y exposer des oeuvres de ses artistes), d’y passer la nuit à déambuler puis de dormir sur un lit de camp et d’en ramener un livre, le 22 ème de la série. Seulement voilà : qui s’adresse à Angot ne doit pas s’attendre à ce qu’elle fasse autre chose que du Angot sauf à être bien naïf. Trop libre, trop indépendante, trop Angot pour obéir à un autre désir de livre que le sien propre. Ce n’est pas quelqu’un à qui l’on donne une consigne. Encore moins un dispositif d’écriture. Quant à Pinault, s’il en a accepté le principe (après tout, c’est chez lui), et qu’il s’est imaginé que l’écrivaine, comme d’autres de la collection, ferait l’apologie du lieu, sa surprise a dû être aussi grande qu’est haute la verrière de la Rotonde de sa Bourse.

Non seulement Angot est venue avec sa fille Eléonore mais elle n’a pas passé la nuit sur place comme prévu. A une heure du matin, elle en a eu assez et s’est tirée ailleurs. Le musée en question est donc expédié en quelques pages à la fin de son texte, mixtures d’appréciations extraites du Livre d’or et de GPT. Tant mieux parce que ce qu’elle a à dire de l’art et de la littérature mais aussi des mondanités artistiques et littéraires auxquelles il lui est arrivé d’assister sinon de participer, est autrement plus excitant. A Paris, cela va de soi, mais aussi à Châteauroux, Nice, Reims… Car il fut un temps, il y a longtemps, où elle fréquenta ce Milieu, disons plutôt le microcosme de l’art contemporain, jusqu’à devenir l’intime de Sophie Calle, Jean-Michel Othoniel, Christian Boltanski, Claude Lévêque & co, un tout petit monde où l’on brasse souvent des sommes considérables, où des créateurs sont parfois les marionnettes de marchands, galeristes et collectionneurs, où toute conversation de vernissage sur le marché de l’art dévie exclusivement sur le marché au mépris de toute réflexion sur l’art (et dans une ignorance crasse de l’histoire de l’art).

Rejetant le respect des conventions, Angot en fait un récit implacable, une satire tordante mais sans violence ni agressivité car tempéré par l’humour qui explore les rapports de pouvoir et de domination dans un univers où l’argent suinte par tous les pores. Même si le pied-de-nez n’était pas dans son projet, c’est peu dire qu’elle se paie la tête de ses commanditaires même si elle va bien au-delà dans une pure démarche d’écrivaine, rivée à tous moments à son autobiographie pour le moins chahutée (son père, qui l’emmenait adolescente au musée, une fois la nuit venue lui faisait des demandes qui étaient autant de commandes)- et comment en serait-il autrement dès que la célébrité acquise lors du coup de tonnerre de la publication de L’Inceste (1999) a fait d’elle une personnalité invitable et admissible dans ce milieu-là.

La présence de l’étranger y est sollicitée par intermittence avant d’être renvoyée à son statut d’intrus. Piteuse élite qui se donne pour une aristocratie du nouveau goût ! A la place de ses commanditaires, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, on dirait qu’un si spectaculaire retournement, la plus inattendue des (dés)installations de la rentrée littéraire de printemps, était espérée. Il en nait une tension suivie d’un apaisement comme on en rencontre rarement dans les récits de soi. Par facilité de langage, on dirait que cette réussite littéraire est l’effet pervers de ce détournement de commande. Encore faudrait-il s’entendre sur le sens de l’expression, si glissant qu’il parait signifier aujourd’hui bien autre chose qu’il y a, disons, une soixantaine d’années. Toute une tendance parmi les psychanalystes et psychiatres n’a jamais supporté que les Foucault, Deleuze, Guattari, Genet, Lacan entre autres détournent la perversion de son sens classique figé par la nosographie médico-légale et l’esthétisent jusqu’à ce qu’un Barthes définisse systématiquement l’écriture par la perversion, un défi à la Loi- et le contrat comme un modèle vénal inspiré par la prostitution.

Au fond, en pervertissant la commande, Christine Angot a contrefait le protocole qui lui était proposé/imposé. Ce qui nous renvoie à Déshonorer le contrat d’Antoine Compagnon. L’historien de la littérature, qui fut autrefois le jeune assistant de Roland Barthes au Collège de France, y examine de plus près les rapports qu’entretenait l’essayiste et théoricien avec la commande. Chemin faisant, ceux qui connaissent mieux son œuvre que sa biographie, y découvriront nombre de détails édifiants. C’est peu dire qu’il ne dédaignait pas les besognes parasites. Antoine Compagnon parle même de mercenariat, de l’apprentissage nécessaire de l’écriture au kilomètre et va jusqu’à affirmer:

« Qui n’a pas été payé à la ligne ne sait pas ce que c’est qu’écrire »

Procrastinateur, Barthes écrit toujours à la demande de quelqu’un, à son incitation, répondant ainsi au désir d’un autre que lui-même. A la fois peine et bienfait, l’écriture lui est une tâche ; c’est pourquoi il la fonctionnarise. Il a besoin d’un contrat pour s’y mettre étant entendu que cela suppose un don et un contre-don. Sarrasine (1830), la nouvelle de Balzac, fut largement étudiée par Barthes comme l’histoire d’un contrat déshonoré dans une société où il convient de tenir ses engagements là où d’autres tentent de faire un enfant dans le dos. Quand on dit « commande », on entend souvent « commandement ». On dira qu’il avait besoin d’argent et de pouvoir. Et puis quoi, il y a quelque chose de stimulant dans ce type de défi. Or bien après, lorsque Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes par Roland Barthes, Le degré zéro de l’écriture, le structuralisme, la revue Tel quel, l’élection au Collège de France en firent un maitre à penser dans certains milieux, il continua mais avec davantage de discernement ; encore que celui-ci lui fit défaut lorsqu’il accepta par exemple de préfacer en 1976 Clefs pour la science-fiction des jumeaux Bogdanoff ( !) ; pour sa chance, bien que son texte fut livré à temps, l’éditeur lui en préféra un autre de Ray Bradbury…

En réenvisageant Roland Barthes sous ce prisme bien particulier, on découvre un tout autre rapport à l’écriture. C’est à se demander si cet écrivain à la plume étincelante, essayiste d’une intelligence si aiguë qu’elle en était parfois inintelligible hors de son cercle, ne fut pas un romancier raté, avorté, mort-né en raison même de son rapport à la demande extérieure. S’agissant d’une fiction, elle doit venir d’un désir intérieur. Dans l’admiration éperdue et jamais démentie de Proust, Barthes aurait rêvé d’écrire une autre Recherche du temps perdu. Or le problème, c’est que ce désir-là ne se commande pas. Comment peut-on désirer un livre qui vous a été commandé ? On aura beau citer l’exemple de Tristes tropiques, l’analogie ne tient pas : Jean Malaurie ne l’avait pas commandé à Claude Lévi-Strauss pour sa fameuse collection « Terre humaine » chez Plon : il le lui avait juste demandé, et c’est toute la différence. La proposition tombait bien, comme tombaient bien les propositions du même genre qu’Albert Skira fit à nombres de plumes prestigieuses pour sa collection « Les sentiers de la création ». En fait, Roland Barthes essaya d’adopter l’attitude d’Igor Stravinsky tel que celui-ci l’exposa dans ses Mémoires :

« Le truc, bien sûr, c’est de choisir sa commande, de composer ce que l’on a envie de composer et de se le faire commander ensuite »

Toute l’habileté consiste non seulement à persuader le commanditaire qu’il est bien, lui et lui seul, à l’origine du projet puis, une fois signé, de se le réapproprier en le poussant à bout jusqu’à une certaine limite. Sous la plume de Compagnon, on découvre que Barthes a été durant toute sa carrière un grand producteur de préfaces notamment à l’intention des patrons de ce qu’on appelait « les clubs », secteur profitable et prolifique dans l’édition des années 1950 à 1990 : la Guilde du livre (Lausanne), le Club français du Livre, le Club du meilleur livre, le Club des libraires de France, le Grand livre du mois, France-Loisirs…

Après une étude un peu trop technique et inutilement fouillée de ce domaine, l’auteur nous révèle que Barthes était du genre à détourner un peu la commande s’agissant notamment des présentations de classiques : La Bruyère, Chateaubriand etc. Et même de classiques modernes où on le voit traiter avec condescendance L’Etranger avant de prendre de haut La Peste alors qu’il est censé « vendre » Camus au lecteur qui doit être mis en appétit. Ses préfaces aux œuvres de Racine connaitront une certaine gloire car recueillies par la suite avec d’autres textes de lui dans son volume Sur Racine, elles seront à l’origine de la fameuse et virulente polémique Barthes-Picard qui enflammera conservateurs et avant-gardistes durant un an au sein de l’université. Tous les livres de Barthes parus de son vivant ont été écrits à la commande, sauf un : Fragments d’un discours amoureux. Son meilleur livre.

(« Roland Barthes dans le rôle de W.M. Thackeray aux côtés de Marie-France Pisier dans Les soeurs Brontë d’André Téchiné, phonogramme D.R. ; « L’Extase de sainte Thérèse, sculpture en marbre du Bernin », 1645-1652, Chapelle Cornaro, Rome, photo Filippo Monteforte)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 584 Réponses pour De l’effet pervers en littérature

Jazzi dit: 5 mai 2025 à 12h59

« Cela marche aussi pour les voiliers en bois »

A voile et à vapeur, rose ?

rose dit: 5 mai 2025 à 13h00

de quel livre ?

Noces.
À Tipasa.
Ceci étant, aigrie etc. ne sont pas des notations physiques.

D. dit: 5 mai 2025 à 13h00

Ce que beaucoup de gens ignorent, C’est qu’elle la mort accidentelle de Camus fut commise par un rituel de sorcellerie.

D. dit: 5 mai 2025 à 13h05

Alors, oui, le bitume utilisée comme pigment noir en peinture est un désastre parce qu’il ne tient pas structurellement sur un très long terme et finit par se fendiller.
Tout hydrocarbure, même hyper lourd, est voué à s’évaporer. Même si ça prend deux-cents ans. Il ne reste plus ensuite qu’un résidus carboneé pulvérulent.

D. dit: 5 mai 2025 à 13h08

Il m’énerve, ce Phil. Dès qu’il est privé de porter un bermuda à cause de la météo, il devient désagréable.

D. dit: 5 mai 2025 à 13h11

Ah oui, pardon pour l’erreur, et alii.
Évidemment il s’agit de l’arche de Noé et non pas de l’arche d’alliance, beaucoup plus tard du temps de Moïse.
C’est à cause de Phil qui m’énerve que je m’embrouille.

D. dit: 5 mai 2025 à 13h22

Le 4 janvier 1960, à 14 h 10, Albert Camus trouve la mort sur un platane du kilomètre 88,4 de la Nationale 5, entre Pontsur-Yonne et Paris.— Quelle coïncidence, dit quelques heures plus tard le conducteur du fourgon mortuaire de Villeblevin. C’est le deuxième habitant de Lourmarin qui vient se tuer à cet endroit et juste sur le platane du kilomètre 88,4 ! 18 La quatrième heure sur la plupart des cadrans à chiffres romains est indiquée par 4 bâtonnets : IIII, et non par le chiffre IV.19 Le professeur Prudhomme, de l’Institut Pasteur, étudia les raisons de cette détérioration, identifia les ultrasons coupables et préconisa les hélices à faces bombées qui éliminèrent cet inconvénient.-21-Quarante années plus tôt, des Gitans chassés des ruines du château de Lourmarin (Vaucluse), avaient jeté une malédiction sur tous ceux qui participeraient à la résurrection de cette vieille demeure. Douze personnes, entre 1925 et 1960, parmi les habitués du château, moururent subitement ou de mort assez peu naturelle. Albert Camus, qui riait de la malédiction, fut la treizième victime.En Allemagne, sur la route de Brême à Bremerhaven, la borne 23,9 semble vouée au même rôle. Près d’elle, le 12 avril 1931, l’explorateur Trintler et son chauffeur trouvèrent la mort. Les accidents mortels se répétant au même endroit, la borne fut enlevée et transportée au Musée de Brême sans conjurer pour autant la malédiction – les autos continuèrent à se télescoper au même point ou à s’écraser contre les arbres de la chaussée.Une autre série d’accidents va peut-être éclairer ces coïncidences d’un jour nouveau.En 1949, l’industriel Jean-Luc Michelin roulait à 120 à l’heure sur la route large, rectiligne, de la Nationale 7, entre Briare et Montargis.Il n’y avait aucun autre véhicule en vue. Soudain, et sans aucune raison apparente, la voiture quitta la route et dans un fracas d’explosion percuta un arbre de la rangée plantée sur la berme.― C’est curieux, dit un témoin de l’accident. L’auto roulait vite, mais la voie était libre. Il y a bien eu, en dix ans, plus de dix tués à cet endroit20.On avança bientôt des explications incohérentes : il existe des endroits maudits. C’est la vengeance de la route sur les rois du pneu.L’accident d’Albert Camus, sous quelque angle qu’on le prenne, offre un aspect mystérieux : il était mathématiquement impossible – pas une chance sur cent milliards que deux habitants de Lourmarin dans le Vaucluse, puissent trouver la 20 La famille Michelin et ses alliés ont particulièrement été éprouvés : 1937 –Pierre Michelin et quatre passagers tués entre Briare et Montargis. 1947 – Pierre Boulanger, président de la Société Michelin, échappe de justesse à la mort entre Briare et Montargis. 1949 – Jean-Luc Michelin et trois personnes se tuent entre Briare et Montargis.-22-mort à 600 km de distance de leur village, sur le même arbre de l’Yonne.En ce qui concerne les Michelin, une explication scientifique, insolite et pourtant vraisemblable, a été trouvée par un docteur de l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Cette explication fut clairement formulée par un autre docteur, M. Marcel Lapipe, lauréat de l’Académie de Médecine :Tout individu qui reçoit dans les yeux 10 éclairs à la seconde entre en crise, s’il est prédisposé à l’épilepsie. Quand le soleil se couche derrière la rangée d’arbres de la Nationale 7, un automobiliste roulant à 120 à l’heure, reçoit par le jeu des ombres et des lumières, entre les troncs et les branchages, exactement 10 flashes lumineux à la seconde.Pierre Michelin avait été victime de ce redoutable phénomène.Ce que les yeux ne peuvent pas voir et ce que l’esprit ne veut pas entendre débordent largement le mystère de la vie quotidienne. Des éléments inexplicables pénètrent dans l’histoire, la préhistoire et la tradition, bouleversant nos habitudes de pensée, notre bon sens.Le plus loin que les hommes puissent remonter dans leur genèse semble être au temps où les ancêtres à peine pensants, issus de leurs pères gorilles qui habitaient dans les arbres, taillaient leurs outils dans le silex, luttaient corps à corps contre les ours, enluminaient les grottes de dessins hautement colorés à signification magique.Mais ces rustres sont-ils bien ceux qui firent démarrer la tradition de l’Arbre, de la Pomme et du Serpent ?La Bible ne fait-elle pas état d’Ancêtres Supérieurs ?Des textes révélés et les découvertes récentes ont illuminé le ciel inconnu des ères géologiques peut-être jusqu’à la borne zéro où débuta la Tradition.De leur étude va naître un passé inédit pour lequel nous avons inventé un nom tout neuf étincelant de mystère : la primhistoire !

Robert Charroux
HISTOIRE DES HOMMES DEPUIS CENT MILLE ANS

D. dit: 5 mai 2025 à 14h03

Quel horrible esprit que celui d’Arno Schmidt. La prédestination des âmes, toujours et encore. Une vie dans l’erreur la plus totale et laissant derrière lui une œuvre fortement nocive séduisant fatalement d’autres esprits bancales sur le chemin de la perdition.

D. dit: 5 mai 2025 à 14h06

Prends pitié de ces hommes, Seigneur, ils ne savent pas ce qu’ils font, pensent ou écrivent. Du moins je l’espère pour eux. Sauve-les des flammes du Feu éternel s’il en est encore possible.

puck dit: 5 mai 2025 à 14h22

@ »Très drôle, Maurice Desborels se moquant de Camus… »

« Vous êtes ambitieux, n’est-pas ? Lui demande-t-elle sans lâcher sa main, en s’approchant de lui, en approchant d’elle sa main à lui, en l’approchant de son chemisier bleu clair, tout près de son chemisier bleu clair bien trop cintré, cintré au point de s’entrebâiller entre les boutons, des boutons bien trop distants les uns des autres, tellement éloignés les uns des autres que cet éloignement est propice à l’entrebâillement du chemisier trop cintré, surtout à cet endroit précis du chemisier trop cintré où sa main se dirige, là où des forces agissent de telle sorte qu’elles amplifient l’entrebâillement du chemisier trop cintré, quelques centimètres plus bas le chemisier trop cintré est bien moins entrebâillé, il est à cet endroit situé quelques centimètres plus bas si peu entrebâillé qu’il peut laisser croire que ce chemisier n’est pas trop cintré mais suffisamment cintré pour éviter toute éventualité d’entrebâillement, c’est sans compter sur les variations des forces qui interagissent sur le chemisier cintré quelques centimètres plus haut, la main de Samuel est à présent à quelques centimètres à peine de l’entrebâillement, il aurait fallu une règle pour mesurer la distance précise à présent entre sa main et le chemisier trop cintré de la responsable des ressources humaines, à l’évidence une règle seule ne sert à rien dans ces circonstances particulières dans la mesure où la distance évolue au fil du temps, il convient d’ajouter un chronomètre à la règle, seuls ces deux éléments, conjugués l’un à l’autre et utilisés de manière convenable permettent en l’occurrence de mesurer la vitesse de déplacement de la main vers le chemisier trop cintré, en l’occurrence une vitesse constante de l’ordre d’un centimètre toutes les dix secondes, soit 0,36 m/h, cette vitesse, bien que dix fois moindre que celle à laquelle se déplace un escargot lancé à pleine vitesse, est dans ces circonstances particulières, une vitesse qui donne le vertige à Samuel. »

sérieux ? y’a pas photo non ?

MC dit: 5 mai 2025 à 15h03

C’est la première fois que je vois D recourir à Robert Charroux! MC

MC dit: 5 mai 2025 à 15h17

Jazzi, la Collection Dubuisson avait toute sa place à Carnavalet, un legs était prévu, mais pas la Conservatrice pour la préserver. Les intérêts de la Dame ne dépassant pas la Révolution. Ceci explique cela. D’où vente partielle aux Enchères, et à Stanford. D’où le fait que je possède ainsi un livre du Dix-Huitième Siècle qui en est issu. Mais ca ne me console pas.

J J-J dit: 5 mai 2025 à 16h48

Je ne crois pas qu’un jour sera levé le mystère de leur improbable rencontre par temps difficiles. Elle n’appartient qu’à elles, même si elle suscite une légitime curiosité. Elles cuident empathiquement (et sans emphase). Bàv,

J J-J dit: 5 mai 2025 à 16h51

La grêle tombée sur Paris lors de leur visite au musée Picasso de l’autre jour (sur l’art dégénéré) les a immobilisés durant une demi-heure. Ils nous en ont raconté l’anecdote. Les gens voulaient ouvrir les rideaux, la sécurité les en empêcher. Tout cela aurait pu mal tourner.

J J-J dit: 5 mai 2025 à 17h02

L’archéologue Jean-Loïc Le Quellec souligne que la croyance de Robert Charroux en la théorie des anciens astronautes se double d’une position suprémaciste blanche. Selon Charroux, seuls les Blancs (les « Aryens »), qu’il considère comme étant originaires d’un territoire septentrional appelé « Hyperborée », auraient fait l’objet de métissages avec les anciens extraterrestres, ce qui leur aurait conféré un patrimoine génétique supérieur. Leur devoir est dès lors de « garder le sang pur » en ne commettant pas d’« unions dégradantes » avec des « races bestiales » : il cite en contre-exemple les Juifs, dont il affirme qu’ils étaient autrefois de « purs Aryens », mais qu’ils auraient causé leur propre déchéance en se mélangeant à d’autres peuples (ce qu’il caractérise comme un « péché »). Ceci conduit Charroux à écrire que « le péché est de n’être pas raciste » et à tenir Alfred Rosenberg, idéologue du nazisme, pour un « homme de talent ». (extrait d’une fiche)
____
Merci MC pour la découverte de ce Robert Charroux qui ressemble à s’y méprendre à D de Chawille. Avec vous, on en cuide tous les jours un brin, même si on aurait pu s’en passer. Etant djeune (en 68 ou 69), je me souviens d’avoir lu un bouquin d’Erich von Daniken et un autre de Philippe Randa. J’avais été embringué un temps par un copain, dont j’ignorais qu’il fût témoin de Jéhovah. Il est décédé il y a trois ans. Je l’ai revu par hasard un an avant sa mort. Nous n’avons pas parlé des extra-terrestres de jadis, mais uniquement de Pierre Loti. Bàv,

J J-J dit: 5 mai 2025 à 17h28

Merci PE pour avoir essayé d’articuler en votre blog quelque chose sur Arno Schmidt et le travail de son traducteur. Les photos de l’écrivain dans sa cabane sont bien intéressantes.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h29

« seuls les Blancs (les « Aryens »), qu’il considère comme étant originaires d’un territoire septentrional appelé « Hyperborée », auraient fait l’objet de métissages avec les anciens extraterrestres, ce qui leur aurait conféré un patrimoine génétique supérieur. »

wow c’est génial !

c’est la preuve scientifique qu’il faut aider les ukrainiens à éradiquer tous ces asiates russes qui continuent de peupler leur territoire…

si ça se trouve Macron il a même lu ce livre.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h33

tu m’étonnes que les tatoués du bataillon Azov ils s’auto-désignent comme étant des « scandinaves ».

les mecs ils ont été inséminés par des extra terrestres.
ça m’étonne pas.

si ça se trouve Macron aussi est aussi le descendant d’un extra terrestre, d’où cette affinité.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h37

D. tu sais que l’Europe vient de décider d’investir des centaines de millions d’euros dans la recherche ?

tu sais quoi ? tu devrais postuler.

on a beau être d’emblée supérieurs aux autres, avoir une longueur d’avance et avoir en plus des super valeurs n’empêche qu’il faut quand même investir des millions, comme quoi la génétique c’est pas suffisant.

c’est trop injuste, c’est limite insultant.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h40

en fait à force de lire des livres sur ces histoires comme quoi on descendait des extra terrestres, à la longue l’Europe a fini par s’endormir sur ses lauriers, en misant trop sur son patrimoine génital, on dit génital ? le truc quand on a des gènes de la supériorité on appelle bien ça un patrimoine génital ? bon c’est pas grave on s’en fout, du coup je sais plus ce que je voulais dire.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h45

@bàv désolé mais oui c’est vrai que je me marre de relire mes commentaires, sérieux ça me désole, surtout pour toi, je veux dire je n’ai jamais même jamais (ça fait 2 fois jamais ?) souris en lisant un de tes commentaires, je pleure pas non plus remarque, alors que les miens me font pleurer de rire, c’eszt pas bien de me foutre de vos tronches non ? je veux dire ça se fait pas ?

en plus vous n’êtes que combien ? 4 ou 5 à continuer de venir sur ce blog, tous les autres sont partis ? ou ils sont morts ? vous devriez vous serrer les coudes : vous êtes des survivants.

puck dit: 5 mai 2025 à 17h49

@bav quand je pense que tu as des ancêtres extra terrestres en fait ça devrait inspirer le respect.
dans ton cas ce devait être des extra terrestres un peu portés sur la vodka.
ma foi si ça t’aide à oublier tes emmerdes c’est pas très grave.
respect mon frère.
tu fumes pas au moins ? en plus ?

puck dit: 5 mai 2025 à 17h57

là où les ukrainiens n’ont pas de bol c’est que le type qui est arrivé en tête en Roumanie il veut récupérer la partie roumaine de l’Ukraine, avec la Moldavie qui au départ fait partie de la Roumanie.

les mecs du politburo ils devaient être bourrés comme bàv quand ils ont dessiné les cartes.

même les colonisateurs qui ont découpé l’Afrique ils étaient plus inspirés, encore que ça s’explique parce qu’ils avaient des valeurs supérieures qui leur venaient de leurs ancêtres extra terrestres, contrairement aux autres asiates.

Chantal dit: 5 mai 2025 à 18h00

Arno Schmidtt le rêve bordé d’or enfin traduit cela date de 2016, je me souviens avoir été chez le libraire Ptyx près de la place Flagey ( Il a dû fermer et c’est maintenant un bar à barista et cup cake, ils ont juste gardé la façade avec la tête de tous les auteurs mythiques de la littérature mondiale ) . Il y avait organisé une expo de ses photos.

Le texte ce n’est pas vraiment évident j’ai retrouvé le premier tableau

Tableau 1

La baignade de Klappendorf . Piailleries sur vert bariolé (: ‘Tu es tout pour moi, car je n’aime que Toi : Micaé-là-a-a’), dans la lumière de l’après-midi. Très chaud pour un 1er octobre (24° !) : des petite nuages blancs se paissent, (‘L’avion fait des trânées’ , une remarque d’Ann ‘Ev ‘ ; mais Martina : ‘Mais non. Vent, force O.o3 ; fait même pas tomber les abeilles des boutons-d’or. ‘) ; sorbiers aux baies rouges ,(et en même temps, se détachent tout en haut sur les jeunes pousses, 2 ombelles blanches) ; l’étourneau a déjà changé de demeure ; et pourtant se dressent partout de bien mignonnes paquerettes : parfois ça dure jusqu ‘ en novembre et reprend déjà en février ; Martina, elle aussi, a arraché une de ces ‘fleurettes des oies’ avec la boucle de la lanière en cuir de sa claquette (elle a une démarche pataude & mal assurée). C’est ainsi qu’elles se rapprochent du petit pont (près duquel a encore fleuri un nouveau panneau) . /Le camion sans coeur plein de cigares s’éloigne … en se hâtant. /Snaked-eyed little girl , robe troussée jusqu’à la clavicule , admiring her double of darkness, une gigantesque bulle de chewing-gum toute noire devant la face (explosion sourde & réabsorption… ; some 12 years old, demure, affected, shy ; prepared the force of early powers to try. Dans son dos , Pasteur Culottes-de-Cuir, with pale religious letchery/leutchery ; il chéribine/chérubine la tabernaculette lutine , with azure eyes of prey/pray, de la regio poplitis , jusqu’aux petites poires décanales pointues, designed for loving). / Et les y voilà – à côté d’elles un petit chien blanc qui accompagne tous ceux qui passent le pont, (mais qui ne fait de mal à personne) ; on lui parle volontiers, et cela suffit à le contenter – elles s’appuient au garde-fou peint en vert clair ; et elles examinent avec complaisance leurs images qui tout aussitôt se mettent à danser : la ‘gamine du Major’, avec Kö de Schwall (retenue par 2 ‘cerises’, d’une couleur mi-gris clair, mi-olive) ; la jeune poitrine qui se développe sous un léger pull sans manches ; sous la jupe, de longues jambes grassouillettes (hélas ! très légèrement en x) ; à la main, un coussin gonflable muni d’une poignée. ‘it’s more sociable-like’ avait-elle prétendu, lorsqu’Ann’Ev ‘ lui avait objecté: ‘T’as pas besoin de poche , c’est qu’une promenade.’ Cette dernière a de longs cheveux jaunes, bizarrement emmêlés ; là-dedans de grands yeux gris cernés de noir ; elle bouge épaules et hanches, mal à son aise – elle n’est pas habituée à porter des vêtements, et regarde autour d’elle : ? –

MARTINA (étonnée) :  » un ‘Bommenzinnes’ ?!  » – (Elle a droit à ‘trois réponses’ ; elle pense à ‘lampe’ : ‘une lampe à arc’ . Ou ‘une corbeille à papier’ ?… )

ANN’ EV’ :  » M-m. Une espèce de saint des ponts : ne-Pomucenus. – Le chemin qui tourne autour de l’Étang, il s’apelle vraiment ‘Le Fer à Cheval’ ? ; ou c’est vous qui l’appelez comme ca ? – Oui ; je boirais bien un S’pa-Citron . Il fait une de ces chaleurs , on sue pire qu’une danseuse dans un confessionnal. Mais j’ai pas d’argent.  »

MARTINA :  » Pas de problème : avec messieurs les originaux & seigneurs de la pantoufle . Sont vieux comme les rues et te sortent tous les noms des taches de la lune ; un peu simplets & jouisseurs; avec ces vioques t’étudies la gérontologie.  »

ANN’EV’ :  » Oui ; c’est un drôle de ménache chez vous : tu donnes un schmoutz , tu reçois un sou . Tss ; je veux bien croire à ton malheur avec ces vieux sous-développés – il a son t du genre à penser que le sucre ne sucre plus comme avant . Les gens de 50-60-70 ans sont lubriques & pas droits ; des non-homme s qu’ont plus de moelle, turning bad dispositions into worser habits.  »

MARTINA (donne un aperçu général, inaccurate but inspired) : Parfois il y a de quoi attraper des plumes sur tout le corps. Surtout avec ce loup-garou rabougri d’oncle Olmera : vieux comme Matouchalem , et la braguette toujours ouverte : ce monstre de lubricité a une femme en caoutchouo, et qu’il faut gonfler ! L’Etat lui paye une rente ad aeternam qu’il utilise pour s’abonner à ‘Playboy’ t se louer à l’heure toutes les gamines de 10 ans à la ronde… ? – : penses-tu ; ‘bibliothécaire à la retraite’ ; il a des livres avec plein de gravures cochonnes . Sleep , Sin and Old Age: ce lézard libidineux m’inspire un dégoût in commensurable, je me méfie même de son ombre. »

(Elles déambulent autour de l’étang légèrement surélevé. / Nombre de jeunes gaillards ont le cou qui s’ allonge et leur avidité transparaît à travers le maillot de bain. / Coquettes gourgandines in-douze: excitée par la lumière, elles mettent à l’air leurs petits derrières bruns et blancs, blen fermes, qui s’égouttent peu à peu . Une diablotine rosissante d’une maigreur affligeante tient une petite serviette purpurine devant ses organeaux pour attirer l’att ention d’un Bayard prêt à l’assaut. Ploufs et blablaploufs de microbates sablées d’argent aux oeillades délurées, hedged by uncles. / Une beauté grisonnante (maillot une pièce, mais fendu jusqu’au clitoris) s’encrème une paire de cuisses d’Atalante pour se protéger contre notre soleil bien-aimé, (et phatalement les seins s’échappent lorsqu’on se penche et pourtant une enfant pâle aux allures de naine, without an inch of teat, lui jette aussitôt la pierre de l’opprobe : !). (Plus tard, alors qu’elle a disparu dans l’eau, un gamin s’agenouille devant la prodigieuse empreinte qu’a laissée son derrière dans le sable, -vaillammamant ; un spectacle qui apporte du ravittaillement à son imagination – une jeunette, une grande sèche bien sévère, derrière allongé à la moderne , raie étroite coupée au rasoir, fesses pincées et austères, ne le gratifie pas même d’1 coup de pied.) / Dissimulé dans les fourrés , un vieil Onanyme, blême demi-portion) se voyeurise jusqu’à presque s’estropier.

https://www.maurice-nadeau.net/book.php?n=37

Cela m’a suffit et je n’ai pas rempli ma bibliothèque déjà bien chargée.

J J-J dit: 5 mai 2025 à 18h03

Je me souviens avoir acheté « Rose et Poireaux » à sa parution, qui m’était immédiatement tombé des mains, à la différence de Léviathan et Brand’Haide… Je viens d’en retrouver une fiche résumé sur la toile qui dit ceci, tout en s’attardant plutôr sur « on a marché sur la Lande »… Merci la toile, Tintin ! Finalement, a-t-on besoin des aides de « la critique littéraire » qui recopie et résume tout ce qu’elle trouve un peu partout. J’en viens parfois à me le demander…

Donc, je cite, je cuide, comme tout le monde pour résumer un brin l’homme et l’œuvre :
« Arno Schmidt se lance dans la littérature expérimentale. Tout d’abord avec les trois essais « Calculs I », « Calculs II » et « Calculs III » publiés dans « Roses et Poireau ». Puis vient « On a marché sur la Lande » qui narre l’histoire de Karl et Hertha. Ceux-ci passent une semaine en Saxe chez la tante de Karl, la Tante Heete dans le petit village rural de Giffendorf. Karl Richter est un contrôleur dans une usine et Hertha Theunet une dessinatrice sur textiles. Elle s’ennuie très vite dans ce village rural et Karl doit lui inventer une histoire. Il racontera les déboires de Charles Hampden, un libraire américain vivant dans une colonie post-nucléaire sur la lune. L’histoire prend place après la seconde guerre mondiale qui a laissé l’Est de l’Allemagne en ruines. Quelques Américains et Russes ont cependant été mis en sécurité sur la Lune. Le livre s’ouvre sur un incipit signé D. Martin Ochs, en fait anagramme de Arno Schmidt. Il y aura d’autres anagrammes, dont Chr. M. Stadion, par ailleurs qualifié de pédant. Cet incipit précise que quiconque aura une raison artistique « d’y voir une « œuvre d’art », sera fusillé ». Lecteur averti. le livre est divisé en deux colonnes. Sur celle de gauche, on lit ce qui arrive réellement aux trois personnages. La colonne de droite raconte l’histoire que Karl invente pour Hertha. Le dialecte de Tante Heete, typique de cette région de Saxe, laisse la place à des mots écrits phonétiquement, « kekchose » pour « quelque chose ». De plus, les références constantes à James Joyce telles que « ton Jo=hisse » ou « ton Tchoyess » font appel et rendent hommage à l’auteur irlandais. D’autres expressions comme « Roh=Mann=Tick » remplacent le Romantik en allemand. Etc. »——–

J J-J dit: 5 mai 2025 à 18h13

@ 18.00 (je me souviens avoir été chez le libraire Ptyx près de la place Flagey)…
Non elle n’existe plus, Chantal et les canards du lac commencent à se déplumer pas mal. Seule tient encore le cap la librairie TROPISMES, à l’abri de la grande galerie Saint-Hubert. Mais pour combien de temps encore ? Bàv

@ Merci punckt pour votre extrême sollicitude à l’égard de bàv, le joyeux fœtus acqueux. A l’air de vous mettre en verve, H 24. Tant mieux, non ? Bàv
Ca craint pour la Moldavie, je trouve aussi.

Chantal dit: 5 mai 2025 à 18h19

Si on veut y voir de la pornographie à chacun de voir, je pense plutôt à une pantalonade cryptée pour initiés …

En format A3 de plus de 200 pages (allez lire ça dans le métro!), composé de 55 tableaux, « Soir bordé d’or » conte trois journée très chaudes d’octobre autour de trois soixantenaires (et plus) : Eugen, l’amputé des deux jambes, Olmers, le beau-frère, A&O, l’ami écrivain. Mais aussi Grete, la femme d’Eugen, Asa, la servante, Martina (15 ans), la fille d’Eugen, Ann’Eve, la visiteuse de 21 ans, Bastard Marwenne, rustre au membre d’exception, Egg, son acolyte, Babilonia, 11 ans et déjà veuve à plusieurs reprises. Entre autres. Et chez chacun, la chaleur torride réveille une concupiscence trop longtemps retenue. Peu à peu, la campagne environnante se transforme en Mont Eryx. Chaque parcelle de bosquet devient lieu d’émoi sexuel.

Bon, je vais m’occuper de mes plantes qui ont soif.

J’en ai un peu marre de voir la tête de Roland Barthes qui regarde dans un sens et fait sa moue satisfaite et dans la fenêtre à côté Mario Vargas Llosa qui souri de toutes ses dents en direct du paradis des scribouillards.

Chantal dit: 5 mai 2025 à 18h23

C’est bien ce que j’ai écrit les 3 J c’est maintenant un bar à café et pâtisseries pour faire du coworking.

J J-J dit: 5 mai 2025 à 18h35

Oui, c’est exact, Chantal (18.19). Mais aussi, pour faire du covoiturage de-Paris-Brest en crème patissière … Me too, j’en ai marre de leurs deux gueules. Mais on doit les supporter jusqu’à ce que la patience de « notre hôte », etc.
« Chaudasse, allumeuse, en plein fard pour les frotteuses »… euh, c pas bien de parler ainsi de Fanny en général et de vos copines ardentes en particulier, ma Jeure (18.20). A tâââble, les garçons !… l’est 20.32 (purée de fèves et saucisses aux herbes et au dessert, des roses sur vos poireaux) ! Bàv,

Jazzi dit: 5 mai 2025 à 18h44

Un texte du Père David Journault :

« Hier soir j’ai regardé la cérémonie d’ouverture des JO et… je n’ai pas été choqué (sorry, not sorry) 😉 !
Le « Zizou Christ » de Jamel m’a fait beaucoup rire ! Et je crois que ça a fait rire Jésus aussi ! Je n’ai pas vu de blasphème, j’ai vu de la création artistique, que je n’ai pas toujours forcément comprise ou aimée, car ce n’est pas vraiment mon domaine de compétence, et j’ai vu de l’humour.
Je n’ai pas vu de blasphème, sauf à considérer comme « sacré » le tableau de Léonard de Vinci, que j’ai toujours trouvé totalement irréaliste et un peu ridicule, qui ne m’a jamais vraiment parlé, car il est impossible que la Cène se soit passée comme le représente ce tableau. Cette iconographie appartient à la culture populaire, comme la Joconde, et les Cathos n’en ont pas l’exclusivité. Ma foi n’est pas dans une représentation de la Cène par De Vinci, mais en Jésus lui-même.
En lisant les réactions des uns et des autres, je pense à cette parole du Christ en Mt 5,39 « Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre. » Nulle part je ne vois Jésus nous enseigner de faire des communiqués de presse assassins ou de nous répandre en propos haineux sur les réseaux sociaux… Si vous vous sentez blessés, faites comme Jésus : aimez et pardonnez. Les croisades n’ont jamais fait progresser la cause du Christ. Notre Dieu est mort sur la croix pour nous sauver tous, ceux qui se croient des bons cathos et les drags queens barbues aussi ! Pharisien et Publicain, la paille et la poutre… Que celui qui a des oreilles entende. Comment ne pas voir sous certains de ces commentaires outrés des arrières-pensées politiques ou une homophobie larvée qui cache sa laideur sous le masque de la vertu outragée.
Plus profondément, faut-il encore que les Cathos apparaissent comme des pisses-vinaigres qui se sentent agressés par la moindre petite parodie d’un tableau ? Comment pouvons-nous espérer attirer qui que ce soit au Christ avec cette attitude ? Avons-nous totalement abandonné toute idée d’évangélisation, d’ouverture, d’accueil de l’autre différent ? Sommes-nous une forteresse assiégée et en ruine ou une religion moribonde en soins palliatifs, qui ne sait que grogner et se plaindre ? Avec tout le mal qui a été fait par des membres de l’Église, laïcs, religieux, prêtres, évêques… sommes-nous vraiment en position de donner des leçons de dignité ou de bienséance ? N’avons-nous rien compris du fiasco des scandales passés (et présents) et de la Manif pour tous ? Sommes-nous devenus incapables d’avoir la moindre capacité d’auto-dérision ? Ne laissons pas l’intégrisme islamiste contaminer la façon dont nous comprenons notre religion et notre foi. Oui, il est moins risqué de se moquer de Jésus que de Mohamed, parce que les chrétiens ne sacralisent pas les images, parce que rien de ce qu’on peut faire subir à Jésus en représentation ne peut être pire que ce qu’Il a déjà vécu, volontairement, par amour pour nous tous, sur la croix.
Personnellement, je choisi de retenir la joie, la fraternité, l’inclusivité, la beauté, la prouesse artistique et technique, et j’aime aussi que la dernière parole qui a été prononcée, par la voix de Céline Dion, a été : « Dieu réunit ceux qui s’aiment. »

MC dit: 5 mai 2025 à 19h08

Je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit dans les Evangiles sur l’inclusivité.Je ne pense pas que la Manif pour tous ait été un scandale. Et je choisis d’ignorer ce Journault, définitivement.

puck dit: 5 mai 2025 à 19h23

« Je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit dans les Evangiles sur l’inclusivité »

au contraire après l’Egypte on déconseille de continuer les pratiques égyptiennes trop olé olé.

par contre les filels de Loth, comme elles n’ont pas e mecs à portée de main ou d’autre chose, elles jouent à fond la carte de l’inclusion.

puck dit: 5 mai 2025 à 19h28

« Dieu réunit ceux qui s’aiment. »

c’est beau ! j’avais un pote à Aix qui avait mis ça dans une chambre, c’était une époque où se réveillait le matin avec des gens qu’on se souvenait pas qu’on s’était endormi avec la veille.

le premier réflexe c’est que ça étonnait un peu, et là on tombait sur ces belles paroles « Dieu réunit ceux qui s’aiment » et là on trouvait ça plutôt cool.

Jean Langoncet dit: 5 mai 2025 à 19h43

(ici dieu réunit ceux qui s’hainent ; profils banals de professionnels de la haine et cyberharcèlement en réseau – voir la procédure Thomas Jolly pour ne citer que l’exemple du jour : confondant)

Marie Sasseur dit: 5 mai 2025 à 20h43

@closer dit: 5 mai 2025 à 7h03
Choose France!
On va voir arriver tous les « fonds de cuve » des universités US (comme dit Ferry) qui accepteront un salaire français parce que personne ne voudra d’eux.
____

Pour amateurs de science dure, un débat-doc absolument extraordinaire ce soir sur LCP, consacré au dissident ukrainien, Pliouchtch, libéré des geôles soviétiques, grâce a l’initiative d’un comité de mathématiciens.
https://lcp.fr/programmes/ces-mathematiciens-qui-firent-plier-le-kremlin-339679

Maurice revient... dit: 5 mai 2025 à 20h52

On s’imagine que la vieillesse est synonyme de sagesse, sorte de repos des sens et sérénité de l’esprit.
Mais combien d’hommes et de femmes commencent vraiment à haïr leur propre vie, à se sentir mal, très mal, une fois échoués sur les rivages du troisième âge, quand le corps ne répond point et l’esprit s’égare loin, très loin…
Et comment mourir dignement après avoir vécu tout aussi dignement ?
Les vieux, même chez eux, sont tellement fragiles, un petit accident domestique, une chute, et ils se cassent, se brisent et dans une fraction de seconde, se fragmentent l’esprit et disparaissent dans les arcanes sombres de leur chez-soi…

D. dit: 5 mai 2025 à 21h23

On va voir arriver tous les « fonds de cuve » des universités US (comme dit Ferry) qui accepteront un salaire français parce que personne ne voudra d’eux.

… c’est précisément ça.
Et, une fois encore, Macron se plante lamentablement et hélas plante la France. Du fric encore foutu en l’air. Sans référendum. Et le pensionné Charoulet pour applaudir cette bêtise de tous les instants peut-on supposer ?

Marie Sasseur dit: 5 mai 2025 à 21h39

Bienvenue en macronie :

« Bienvenue en France », en 2018, était d’accueillir 500.000 étudiants internationaux d’ici 2027.

_____

La loi immigration, adoptée par le Sénat puis par l’Assemblée nationale le 19 décembre,( 2023) durcit l’accès des étudiants étrangers aux établissements français.

____

Depuis 2019 et la réforme du lycée, les mathématiques ont disparu du tronc commun des élèves de Première et Terminale

_____

Choose science, lol.

rose dit: 6 mai 2025 à 1h40

Aborder cela* sereinement, puisque c’est inéluctable
https://www.instagram.com/p/DJPbe_pCHPz/?igsh=MW5ycHJyMzIwcHJ0OA==

*Maurice revient… dit: 5 mai 2025 à 20h52
On s’imagine que la vieillesse est synonyme de sagesse, sorte de repos des sens et sérénité de l’esprit.
Mais combien d’hommes et de femmes commencent vraiment à haïr leur propre vie, à se sentir mal, très mal, une fois échoués sur les rivages du troisième âge, quand le corps ne répond point et l’esprit s’égare loin, très loin…
Et comment mourir dignement après avoir vécu tout aussi dignement ?
Les vieux, même chez eux, sont tellement fragiles, un petit accident domestique, une chute, et ils se cassent, se brisent et dans une fraction de seconde, se fragmentent l’esprit et disparaissent dans les arcanes sombres de leur chez-soi…

renato dit: 6 mai 2025 à 5h06

Donald Trump revient sur l’annonce selon laquelle il imposerait un tarif de 100% sur tous les films produits dans des « pays étrangers » et affirme que « aucune décision finale » n’a encore été prise.

Chaloux dit: 6 mai 2025 à 7h05

Question.

Pourquoi Macron choisit-il systématiquement le mal?

rose dit: 6 mai 2025 à 7h20

De la négresse
A Biarritz, la rue de La Négresse rebaptisée rue de l’Allégresse par décision de justice.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 7h58

L’autobiographie de Daniel Cohn-Bendit est un modèle de lucidité sur soi-même (Souvenirs d’un apatride). Quand on a suivi attentivement les péripéties publiques de la trajectoire de vie de cet homme, on se dit qu’il a tout compris de la manière d’objectiver avec la plus grande honnêteté possible, les ressorts existentiels et neuro-psycho-sociologiques de son propre engagement au sein du monde vivant.
Ces souvenirs sont un modèle du genre, il n’y en existe pas beaucoup de la sorte à ma connaissance, parmi les mémoires d’êtres encore vivants ayant connu quelque célébrité.
Merci Daniel pour vos forces et faiblesses (que vous n’ignorez pas) et notre joie de vivre. Vous avez aidé bien des lecteurs/acteurs à ne pas trop douter d’eux-mêmes.
Bàv,

duralex said laisse dit: 6 mai 2025 à 8h01

Comment faire des économies à la radio nationale?

Les placardisés nous coûtent cher..
Un article de Médias Citoyens

 » LA CONNIVENCE ENTRE LA CGT ET LA DIRECTION DE FRANCE TELEVISIONS ?

LES PURGES DE LA CGT À FRANCE TÉLÉVISIONS –

Depuis plusieurs années, une mécanique d’élimination interne se mettrait en place au sein de France Télévisions, impliquant la direction du groupe et le syndicat CGT, majoritaire. Loin de simples tensions sociales, il s’agirait d’une entente structurée visant à neutraliser les voix divergentes dans l’encadrement éditorial et administratif. Des pratiques qui, si elles étaient confirmées par l’enquête en cours de la Cour des Comptes, dévoileraient une forme de détournement idéologique et financier du service public audiovisuel.

UN PROCÉDÉ MACHIAVÉLIQUE

Nul n’ignore la place privilégiée dont jouit la CGT dans les JT et les programmes de France Télévisions (mises en avant récurrentes, visibilité décuplée lors des mobilisations sociales…). En 2023 et 2024, le syndicat radical aurait bénéficié d’une exposition à l’antenne environ 7 fois supérieure à celle des autres organisations. Mais au-delà de cette surreprésentation, peu connaissent l’existence d’un pacte secret passé entre la présidence du groupe et la CGT. Un haut dirigeant – récemment entendu par la Cour des Comptes – décrit une stratégie de disqualification ciblée : « Les personnes visées font d’abord l’objet de tracts calomnieux signés par le syndicat. La direction fait semblant de s’en émouvoir, mandate un audit externe payé entre 50.000 et 80.000 euros, et utilise ce rapport à charge pour écarter la personne via la DRH. » Une mécanique bien huilée pour liquider les indésirables.

LES ENNEMIS DE CLASSE DE LA CGT

À qui s’attaque cette stratégie d’éviction ? Selon notre source proche de la présidence, les cibles sont systématiquement des cadres ou cadres dirigeants, jamais des techniciens : « Dans l’idéologie de la CGT, l’encadrement incarne la classe dominante à abattre. Les profils modérés, non-syndiqués ou perçus comme proches du pouvoir en place sont les premiers visés. »
Le paradoxe de cette alliance est flagrant : pour éliminer ses « ennemis de classe », la CGT pactise avec la direction générale, qu’elle prétend pourtant combattre publiquement. Le syndicat devient ainsi acteur d’une cogestion informelle, où la logique militante se substitue à l’intérêt général.

COÛT PHARAMINEUX POUR FRANCE TÉLÉVISIONS

Cette politique d’épuration a un coût : celui des contentieux. Dans l’immense majorité des cas, les prud’hommes condamnent France Télévisions pour licenciement abusif. Mais peu importe pour la direction, selon nos témoins, l’objectif est ailleurs : faire place nette. Depuis dix ans, « au moins quinze directeurs régionaux et rédacteurs en chef ont été écartés du réseau France 3 à l’instigation de la CGT ». Le syndicat règne aujourd’hui en maître sur les rédactions locales. Chaque année, la direction provisionnerait entre 18 et 20 millions d’euros pour financer cette politique d’éviction, alimentant un système aussi opaque que dispendieux.

CONCLUSION : UNE LOGIQUE DE PURGE

Ce que révèle cette enquête, ce n’est pas simplement une dérive managériale ou une surexposition syndicale, mais un pacte de connivence illégal et corrosif entre une direction publique et un syndicat radical. En acceptant d’entrer dans cette logique d’épuration interne, la présidence de France Télévisions trahit les fondements du service public : pluralisme, équité, indépendance. Le contribuable finance ici un système de purges idéologiques, aux antipodes des missions régaliennes de l’audiovisuel public. Cette entente, si elle est prouvée, relève moins d’un dysfonctionnement que d’un scandale d’État. »

@Courdescomptes
@MinistereCC
Un tweet de Médias Citoyens
@medias_citoyens

J J-J dit: 6 mai 2025 à 8h11

@ mais un pacte de connivence illégal et corrosif entre une direction publique et un syndicat radical.
@ des missions régaliennes de l’audiovisuel public
d’un scandale d’État.

… tout ce vocabulaire ou ce genre de rhétorique vous a un parfum de je ne sais quoi ou presque rien, bien propre à l’air du temps, hein ? Pas besoin d’épiloguer longtemps sur l’origine de son émetteur ou porte-voix, l’@DSL. Bàv,

racontpatavi dit: 6 mai 2025 à 8h13

De la négresse
A Biarritz, la rue de La Négresse

Quartier excentré mais très agréable avec ces concentrations d’ artisans et de commerce originaux, tels que
les antiquaires, les tapissiers, les ateliers de restaurations de meubles et des encadreurs.
Deux hôtels à l’ entrée, un Campanile et un Formule 1.
Adieu la Négresse…

racontpatavi dit: 6 mai 2025 à 8h16

Et qu’en est-il du groupe de musique les Négresses verte?
Les allégresses verte, cela fera plus bal du dimanche!

Renelle dit: 6 mai 2025 à 8h19

Jjj j’allais déposer ce même lien merci .toujours se méfier de ces officines !

duralex said laisse dit: 6 mai 2025 à 8h20

Pour info, lcé …

Une info pro Pleynel dans Libération, Gigi toujours à défendre l’ indéfendable.

duralex said laisse dit: 6 mai 2025 à 8h23

La placardisation sur la radio publique, un fait pas nouveau, commencée sous le gaullisme s’est amplifiée sous la gauche démocratique aiguillonnée par le syndicat majoritaire.
Gigi n’y peut rien,hélas.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h38

« www.liberation.fr/checknews/qui-se-cache-derriere-le-collectif-medias-citoyens-qui-denonce-les-biais-anti-macron-des-journalistes »

Libération appartient à l’oligarque Patrick Drahi.
alors que le Monde appartient à l’oligarque Xavier Niel.
ce dernier étant le gendre de l’oligarque Bernard Arnault qui possède un max de médias.

ça c’est le décor qui permet de comprendre le pourquoi du comment du contenu de ces journaux.

je veux dire si on part pas de ce point on comprend rien à ce que nous raconte les journalistes.

Chaloux dit: 6 mai 2025 à 8h40

Cohn-Bendit, je n’en ai rien à foutre. Ses souvenirs, il peut se les coller où je pense.

Évidemment, Gigi la super visqueuse adore. On ne peut même plus appeler cela «déchéance ». Donner à ce point des preuves de sa c…, c’est phénoménal.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h43

d’ailleurs il y a un classement de RSF qui classe, ce qui n’est pas illogique pour un classement, je veux dire de classer, dont ce classement classe les pays en fonction de la liberté des journalistes.

et la France a reculé de plusieurs places, la raison donnée est le problème posé par tous ces oligarques à la c.n qui disent aux journalistes qu’ils payent ce qu’ils doivent dire.

ce qui entre parenthèses en dit long sur cette profession, pas d’oligarque parce c’est normal pour un normal pour un oliogarque de vouloir mettre en place un système oligarchique c’est même pour ça qu’on les appelle comme ça, non pour les journalistes, cela dit on sait bien qu’avec le pognon on peut tout acheter.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h45

« L’autobiographie de Daniel Cohn-Bendit est un modèle de lucidité sur soi-même (Souvenirs d’un apatride). »

pas sûr que le mot « lucidité » soit le mieux choisi pour parler de ce type.

est un modèle d’opportunisme ça c’est bien.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h50

si l’Europe se dirige tout droit vers une 3è guerre mondiale c’est à cause de tarés comme ce Cohn Bendit.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h58

c’est d’ailleurs marrant de voir ces gens comme Cohn Bendit convoquer l’Histoire pour combattre des partis comme l’AFD.

Meloni, Weidel (AFD), Orban, Fico etc… veulent arrêter la guerre.

les écolos allemands veut amplifier la guerre.

don,c si on veut vraiment se référer à l’Histoire l’équivalent des tarés des années 30 qui ont mis le bordel en Europe c’est pas Meloni, Orban et Weidel : c’est Glusckmann, Cohn Bendit, Macron, van der Leyen, Merz les autres tarés dans leur genre.

d’ailleurs l’a redit aux allemands il y a une dizaine de jours, il a dit au nouveau chancelier qu’il voulait reconstruire le mur de Berlin en divisant l’Allemagne en 2 et il lui a aussi rappelé que plus longtemps il prolongera le conflit en Ukraine et plus grandes seront les chances que ça se termine en conflit nucléaire.

puck dit: 6 mai 2025 à 8h59

« Puck, tu es réveillé ? »

non, je suis sorti du lit, mais je me réveille plus tard, vers 22h, juste avant de l’aller me recoucher.

puck dit: 6 mai 2025 à 9h02

sérieux Cohn Bendit est juste un taré de belliciste.

si les journalistes ne le disent pas c’est juste parce qu’ils sont aussi tarés que lui.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 9h12

8.20 Pleynel à la salle Pleyel sans doute… Meuh !

Chacun a son opinion sur Cohn-Bendit. Moi, j’ai la mienne, et je trouve que c’est la meilleure. Cela dit, hein ?… il vaudrait mieux lire cette autogiographie qui ne s’avoue même pas comme telle. Il ne s’agit que des « souvenirs » d’un vieux monsieur qui fait le point avec une ocntradictrice qui ne le ménage pas forcément et appuie là où ça fait mal. Mais la lecture n’est évidemment pas la déontologie minimale de ce blog et de ses animateurs patentés, henriette, punckt et les restes, toujours prêts à l’injur baveuse aux lippes, dès lors qu’ils sont choqués par une simple opinion qui leur converge mal. Bof… (Comme dirait ma jeure, on ne s’adressait pas à eux-j).

puck dit: 6 mai 2025 à 9h15

là où l’on voit que Macron est juste un truc « post-France » mis en place par des oligarques c’est quand il se fait virer par Trump à Rome lors des funérailles du pape.

« post France » parce qu’il n’incarne pas cette éducation française qui a fait l’identité et la grandeur de la France dans son Histoire.

et « post France » parce que Macron n’est le chef d’un état souverain vu que la France n’est plus un état souverain.

du coup Trump, qui lui représente ce peuple américain qui a voté pour lui, il va demander à Macron de se barrer, il n’est pas à sa place parce qu’il n’a pas de place.

les médias n’en n’ont pas parlé mais c’est probablement la plus grosse humiliation subie par la France depuis la défaite de 40.

puck dit: 6 mai 2025 à 9h17

bàv : Glucksmann / Cohn Bendit même combat…

comment tu peux être aussi cruche mon pauvre bàv.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 9h17

Depuis qu’il a découvert le mot « oligarque-oligarchie », il nous l’emploie à toutes les sauces. Même Roberto Michels, son théoricien, ne l’employait qu’avec modération. Il faut dire que sa « loi d’airain » avait une autre allure que la vulgate du grand mamamouchtoi, « sérieux »-là, hein ! 🙂

puck dit: 6 mai 2025 à 9h20

@ »dès lors qu’ils sont choqués par une simple opinion qui leur converge mal. »

il ne s’agit pas d’opinion qui converge mal il s’agit de tarés qui non seulement ont sur les mains le sang d’1 million d’ukrainiens mais en plus ça ne leur siuffit pas ! ils veulent encore plus de morts plus de massacres plus de veuves plus d’orphelins !

désolé je ne transige pas avec les tarés de bellicistes !

toi bàv tu aimes bien la guerre ? ben pas moi.

c’est aussi simple que ça, simple basique !

Jazzi dit: 6 mai 2025 à 9h22

Mais qui veut la peau de Stephane Plaza ?

Consommateur de stupéfiant on en fait un trafiquant de drogue !

« Stéphane Plaza interpellé chez lui, dans les Yvelines, dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants
INFO LE PARISIEN. L’animateur télé a été arrêté ce lundi soir à son domicile. Il serait le client régulier d’un réseau de trafiquants de drogue. Une petite quantité de cocaïne a été retrouvée par les policiers. »

puck dit: 6 mai 2025 à 9h26

« Depuis qu’il a découvert le mot « oligarque-oligarchie », il nous l’emploie à toutes les sauces. »

pourquoi ?
parce que personne ne l’emploie !

les mecs ils refusent d’appeler un chat un chat.

si tu veux comprendre comment Macron a été élu reprend toutes les couvertures de médias comme l’Express, le Point etc… à partir de 2016.

Macron est le pur produit des médias.

et donc il a été mis en place par des oligarques.

là encore c’est simple, basique.

comme disait le sélectionneur de l’équipe de France de foot : il y a des moments où il faut savoir revenir aux fondamentaux.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 9h28

Il serait peut-être bon (?) que vous lisiez le différend qui opposa longtemps Cohn Bendit à son frère Joshka Fisher, et la conversion de ce dernier à un minimum de réalisme, au vus de ce que l’intransigeance pacifiste des Verts allait rapidement conduire l’Europe entière à la catastrophe.
Cela dit, « A cruche trumpiste, cruche poutiniste et demie »… ou « à Goupil endormi, rien ne choit dans la gueule »…
Bàv (c’est juste une formule de politesse en sigle qui veut dire : Bien à vous, quelqu’erdélien.ne que vous soyez, nous ne sommes justement pas en guerre civile, et tant pis si elles bave un peu. On l’assume).

vadeboncoeur dit: 6 mai 2025 à 9h32

Et pendant ce temps là, on est en train d’ élire un pape à Rome! 🙂

J J-J dit: 6 mai 2025 à 9h45

Merci D. d’avoir précisé que vous n’étiez pas mécréant, juste un mec créant (en) Dieu et en son nouveau pape à venir à Chawille.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 9h54

@ désolé je ne transige pas avec les tarés de bellicistes ! MOI NON PLUS, EN PRINCIPE. N’EN SOYEZ PAS DESOLE. Sachez rester pur et surtout les mains propres, Jean-Paul !

@ toi bàv tu aimes bien la guerre ? ben pas moi. MOI JE NE L’AIME PAS MAIS VOUS, SI, QUI LA CHERCHEZ EN PERMANENCE.

@ c’est aussi simple que ça, simple basique !
QUAND UNE REVENDICATION DE SIMPLICITE SE DIT BASIQUE, hay qué TOUJOURS S’EN MEFIER… Elle émane toujours d’un esprit tordu et pervers. Ce qui n’est pas très grave, tant que cela reste virtuel, et que ça fait du bien par où ça lui passe.
Bàv,

Chaloux dit: 6 mai 2025 à 10h15

Pauvre Gigi, la misère intellectuelle incarnée. Comme un ongle.

Lire c’est d’abord choisir ce qu’on lit. Pour se salir l’esprit avec les souvenirs de Cohn-Bendit, il faut vraiment le vouloir.

Tu canges tes mouches?

D. dit: 6 mai 2025 à 10h22

Ben oui, franchement, Cohn-Bendit n’est qu’un militant d’un moment historique. Il en fallait un et c’était lui. Ce moment passé, il n’a plus été grand chose.
Exactement comme Yannick Noah. Pareil.

D. dit: 6 mai 2025 à 10h25

Enfin, si, il y a une différence de taille : Yannick Noah a fait honneur à la France en gagnant Roland-Garros, lui.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 10h47

voilàtipas qu’elle se met au contrepet. On finira par en faire quelque chose d’autre, icite.
VBDC, vous avez bon coeur !… Qu’en dit BLBGo ?

MC dit: 6 mai 2025 à 10h47

Oui, les filles de Loth ont mal fini, d’ailleurs…
On a encore oublié, dans l’inénarrable tableau des oligarques, le cher Emile de Girardin, ses convictions pour le moins fluctuantes, appuyant tour à tour Louis Philippe, le Second Empire, la Troisième République
a travers ses journaux variés, dont Le bien nommé « Voleur ». Emile, dont les archives brulèrent, elles qui auraient eu tant à nous dire. En comparaison, Niel, Arnault, Bolloré sont , on s’excuse, peu de choses, et n’apportent rien de nouveau dans la caricature laborieusement brossée jour après jour de la Presse…

D. dit: 6 mai 2025 à 11h05

J’aimais bien Noah sur le court de tennis. Comme chanteur, il est affligeant.

D. dit: 6 mai 2025 à 11h11

« On pense qu’on aura un train pour ramener tout le monde dimanche »
(Le Pdg de la SNCF).

« On » dirait du Macron. Du Macron pour la ramener. Pour tout le monde.

FL dit: 6 mai 2025 à 11h14

Antoine Compagnon ne le relève pas mais j’y réfléchissais cette nuit. La Toussaint sanglante, date du début de la guerre d’Algérie, c’est le 1er novembre 54. L’article de Barthes sur « La Peste » c’est février 55. Je ne sais pas si Sartre a déjà donné de la voix mais il va être très actif pendant la guerre d’Algérie, manière pour lui de se racheter d’une attitude sous l’Occupation particulièrement attentiste (voir Elisabeth Roudinesco, « Philosophes dans la tourmente »). Bref Barthes pouvait-il avoir en tête cette guerre qui se profile en attaquant Camus qui parle de l’Occupation mais dont le roman, allégorique, peut figurer toutes les oppressions. Roman qui se passe à Oran, ville algérienne. Et roman dont la morale humaniste, peut encline aux excès de « l’Engagement » peut déplaire aux communistes et à Sartre.

C’est la question que je me pose.

puck dit: 6 mai 2025 à 11h16

« En comparaison, Niel, Arnault, Bolloré sont , on s’excuse, peu de choses, et n’apportent rien de nouveau dans la caricature laborieusement brossée jour après jour de la Presse… »

alors là il faut aller demander à Bolloré ce qu’il pense de l’arcom.

non il me semble que pas mal de choses ont changé sur le métier de journaliste.

exemple au hasard : les élections en Roumanie : France Info a un article sur son site expliquant de les enquêtes menées par les services de renseignement roumain ont conclu qu’il n’y avait pas eu d’ingérences russes, il s’agissait d’une manipulation d’un des partis politiques roumains (le PLN) qui a utilisé TikTok pour répartir les votes.

cette info on la trouve dans tous les autres pays, mais en France, et là France Info ose le dire.

sauf qu’à la suite de cet article tous les autres articles sur le site de France Info continuent de parler d’ingérences russes.

en fait ces journalistes ne peuvent pas ne pas savoir que ce n’est pas le cas, puisque eux-mêmes l’ont dit, sauf qu’ils continuent de le dire.

je pense que les journalistes sont totalement perdus entre leur discours et le réel : ils savent qu’ils sont déconnectés, sauf qu’ils n’arrivent pas à se reconnecter au réel parce qu’ils sont devenus prisonniers de leur narratif.

D. dit: 6 mai 2025 à 11h20

Il y a quelques temps je suis passé devant le temple de l’oOratoire, perpendiculaire à la rue de Rivoli.
La porte était ouverte. Je suis rentré.
J’ai été submergé par la tristesse que dégage l’endroit. Austère, les murs sales, sombre, sans vitraux ni décoration aucune. Brrr… j’en suis immédiatement ressorti pour aller visiter la magnifique et chaleureuse église Saint-Germain l’Auxerrois située à deux pas de là.

FL dit: 6 mai 2025 à 11h25

« Les hommes de Camus ne peuvent s’empêcher d’être bourreaux ou complices des bourreaux qu’en acceptant d’être seuls, et ils le sont. De même « La Peste » a commencé pour son auteur une carrière de solitude ; l’oeuvre née d’une conscience de l’Histoire, n’y va point chercher d’évidence et préfère dériver la lucidité en morale ; c’est par le même mouvement que son auteur, premier témoin de notre Histoire présente; a finalemne préféré récuser les compromissions – mais aussi la solidarité – de son combat. » Roland Barthes, « La Peste/ Annales d’une épidémie ou roman de la solitude » février 1955, « Club »

C’est petit franchement c’est petit. Quand on songe que Camus va mal et qu’il s’est pris Sartre dans les gencives c’est même laid.

Surtout que Roland Barthes « engagé » ça fait légèrement sourire. Les cellules du Parti c’était pas tout à fait son style.

Bon je lui garde mon admiration bien sûr. Mais quand même.

FL dit: 6 mai 2025 à 11h27

* c’est par le même mouvement que son auteur, premier témoin de notre Histoire présente, a finalement préféré récuser les compromissions

FL dit: 6 mai 2025 à 11h33

* J’ai été submergé par la tristesse que dégage l’endroit. Austère, les murs sales, sombre, sans vitraux ni décoration aucune.

D’un autre côté c’est l’esthétique et l’éthique protestante. L’Oratoire n’est pas particulièrement sombre. Mais il pourrait être mieux entretenu. Je pense qu’il appartient à l’Etat.

(Jacobus Vrel. Je pense que ça représente l’intérieur d’un temple au XVIIe siècle.)

https://image.over-blog.com/jSCAj9O-Prz8RULiL441vtSSn_M=/filters:no_upscale()/image%2F2168406%2F20230920%2Fob_f21abd_interieur-d-une-eglise-reformee-pe.jpg

FL dit: 6 mai 2025 à 11h35

* Et roman dont la morale humaniste, peut encline aux excès de « l’Engagement », peut déplaire aux communistes et à Sartre.

D. dit: 6 mai 2025 à 11h36

Je pense que les églises qui n’ont pas été construites orientées vers l’Est sont maudites à la base. L’Oratoire en fait partie. Elles portent leur disparition de façon immanente.

FL dit: 6 mai 2025 à 11h39

* Et roman dont la morale humaniste, peu encline aux excès de « l’Engagement », peut déplaire aux communistes et à Sartre.

MC dit: 6 mai 2025 à 11h47

L’Orientation particulière de l’Oratoire vient de l’ancienne enceinte parisienne qui passait rue de Rivoli. Pour quiconque veut imaginer l ‘Oratoire en sa splendeur, consulter Voltaire et son Siècle de Louis XIV. La transformation protestante a lieu sous l’Empire, pour les Billettes et l’Oratoire. Elle ne sera pas remise en question après. Les églises « maudites » ont bon dos…

MC dit: 6 mai 2025 à 11h48

L Orientation, et l’alignement. Ne pas oublier la présence de l Hotel de Coligny dans le coin…

J J-J dit: 6 mai 2025 à 11h52

@ Cohn-Bendit ne chante pas. Heureusement
Hélas, il a toujours été beaucoup plus passionné par le foot (cette aliénation des masses) que par la politique, dont il ne fut, au fond, qu’un amateur éclairé, quoiqu’influent.

D. dit: 6 mai 2025 à 11h57

Mais que sont ces astérisque au début de vos commentaires, FL ?
Allez-vous donc cesser ?!?

D. dit: 6 mai 2025 à 12h04

L’Oratoire en sa splendeur portait sa déchéance de façon immanente. Ce n’est pas la pzine de chercher midi à quatorze heures.

D. dit: 6 mai 2025 à 12h08

Le mot « pharamineux » (ou plus couramment « faramineux ») vient probablement d’une altération populaire du mot « faramine », lui-même issu du latin « foris » (dehors) et « mens » (esprit), signifiant littéralement « hors de l’esprit », donc extravagant, démesuré.

Au fil du temps, le mot a évolué phonétiquement pour devenir « faramineux », utilisé pour désigner quelque chose de très impressionnant, exorbitant ou incroyable.

« Pharamineux » avec un ph est une forme fautive ou archaïque, parfois encore utilisée de façon volontaire pour souligner un effet comique ou emphatique.

Phil dit: 6 mai 2025 à 12h18

Cohn Bendit en queue de peloton(s) sur la notule à Angot, tout pour plaire.

rose dit: 6 mai 2025 à 12h18

alimentant un système aussi opaque que dispendieux.
J’aurais dit mafieux.
Comme dit les docks à Marseille, avant.

Cela annonce le pamphlet contre lfi.

FL dit: 6 mai 2025 à 12h18

* Bref Barthes pouvait-il avoir en tête cette guerre qui se profile en attaquant Camus, qui parle de l’Occupation, mais dont le roman, allégorique, peut figurer toutes les oppressions ? Roman qui se passe à Oran, ville algérienne, et dont la morale humaniste, peu encline aux excès de « l’Engagement », peut déplaire aux communistes et à Sartre ?

et alii dit: 6 mai 2025 à 12h24

BONJOUR ROSE.
JE NE SUIS PAS DU TOUT EN FORME,malgré la remise en fofonctionnement de l’ordi;
mauvaise nuit mauvaise humeur (pas d’eau chaude)
bonne journée

et alii dit: 6 mai 2025 à 12h27

nb la bonne nouvelle est une histoire de « rosiers »que m’a contée ma kiné;il vait mieux aller voir sur place!
pour ça, elle est formidable

D. dit: 6 mai 2025 à 13h54

Les derniers conclave d’élection du Pape ont duré :

2013 : 2 jours
2005 : 2 jours
1978 : 3 jours (JP II)
1978 : 2 jours (JP Ier)
1963 : 3 jours
1958 : 4 jours
1939 : 2 jours
1922 : 5 jours

D. dit: 6 mai 2025 à 13h59

Ceci nous donne, sur les 100 dernières années, une moyenne de 2,875 jours.

Donc, le moment le plus probable de voir la fumée blanche sera vendredi 9 en fin d’après-midi. Ce n’est qu’une probabilité parce que j’ai vu en songe que ce sera mercredi.

D. dit: 6 mai 2025 à 14h12

Donc jeudi c’est sûr, par contre, je n’ai pas bien vu quel pape ce sera. Je l’ai vu de loin et de dos.

D. dit: 6 mai 2025 à 14h14

renato, vous vous souvenez de Veules les Roses, mais encore ? C’était comment ?

D. dit: 6 mai 2025 à 14h18

Puck, tu es là ? Je me sens seul. Personne ne me répond.
Qu’est-ce que je vais devenir ?

J J-J dit: 6 mai 2025 à 14h37

@ Cohn Bendit en queue de peloton(s) sur la notule à Angot (12.18). Comme un ongle incarné (dans la chair ?)
Et vous n’avez pas encore vu la suite du pléonasme, cher dirfile. On ne vous a pas encore dit qu’il eut une vraie grande histoire d’amour avec Marie-France Pisier, la même que sur la photo… DCB, veuxj dire, pas RB… Bientôt, je vais vous parler des futurs mémoires croisés de François Bayrou et Fillon. Car on ne lit bien que ce que l’on choisit de conc.hier, isnt’it, d’après une rumeur largement épendue… Veules les roses ? c’était bien… Je n’y suis jamais allé, remarquez. Mais des hommes de lettres et artistes y affluèrent au XIXe siècle, y emmenant pas mal de grisettes : Chintreuil, de Cock, Harpignies, Mélingue, Michelet, Meurice, Victor Hugo, les Frères Goncourt, Coppée, Richepin, drainèrent vers ce village « la » société parisienne qui découvrit un lieu de villégiature tranquille et coquine, à deux pas de la capitale.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 14h40

En dehors de vos notules du Nouveau Testament, vos remarques sont de plus en plus courtes. Elles signalent chez vous comme un désespoir languissant, dans l’attente de la fumée blanche, et en l’absence de vos soutiens habituels. Mon conseil : donnez deux fois plus de graines à vos poules de Padoue, ç occupe bien la journée.

puck dit: 6 mai 2025 à 14h59

@ »Hélas, il a toujours été beaucoup plus passionné par le foot (cette aliénation des masses) que par la politique, dont il ne fut, au fond, qu’un amateur éclairé, quoiqu’influent. »

je ne vois pas trop quelle a été l’influence de Cohn Bendit si tu peux m’éclairer.

si tu peux aussi m’éclairer en quoi il a été éclairé.

perso je pense que ce type est plus le signe ou le symbole de quelque chose, d’une époque.

déjà il est hyper mégalo, hyper égocentré, il a le melon.

ce qu’il incarne le mieux de notre temps c’est la légèreté : il parle de la guerre et de ses envies d’entrer en guerre contre la Russie avec une extrême légèreté, un peu comme Macron.

je crois que c’est le truc le plus flippant chez nos journalistes et nos politiques : la légèreté.

ce type est tellement gonflé à l’hélium qu’il imagine que la défense de ses idéaux valent bien d’entrer en guerre contre la Russie.

c’est là qu’on se rend compte du sens extrême sens des responsabilités des gouvernants occidentaux et du camp d’en face durant toute la guerre froide.

puck dit: 6 mai 2025 à 15h10

il me semble que c’est lors de son discours de Munich que JD Vance a dit aux européens qu’ils se comportaient comme les vaincus de la guerre froide.

il n’a pas tort : il y a un retournement de l’histoire : en 89 la chute du mur l’occident avait gagné, fin de l’histoire, à partir de là elle pouvait se comporter comme le vainqueur vis à vis du monde : soyez comme nous ou vous périrez…

et là il y a un retournement, l’Europe est faible, isolée, au bord de la faillite économique, la plupart de ses pays sont endettés jusqu’au cou, ils ont perdu leur souveraineté, ils votent pour les partis extrémistes etc…

comme ça ne peut pas être de la faute de l’Europe c’est la faute à Trump, à la Chine, à Poutine etc…

je me demande ce que camus aurait dit de cette situation, non pas Camus parce qu’il savait pas compté jsuq’à 3 sans ses doigts, mais un type comme Aron.

Glucksmann, Cohn Bendit, Macron etc… c’est tous des enfants, ce qu’il manque ce sont des adultes.

D. dit: 6 mai 2025 à 15h49

Ben c’est-à-dire qu’à un moment y’a eu Gorbi puis Eltsine qui ont donné l’impression de davantage marcher pour l’occident que pour leur nation.
Et puis il y a eu Poutine, qui a arrêté les dégâts. D’abord assez gentiment. Puis, comme on le prenait pour ce qu’il n’était pas, plus sévèrement.
En gros c’est ça. C’est un coup très classique en entreprise. Ça c’est déjà passé mille fois comme ça : un nouveau chef arrive parce que les précédents n’ont pas fait avancer leur service et il y a du bordel. Un nouveau arrive. Il est gentil. On a l’impression que ça va rester comme ça, qu’il est content. Mais il prend tout son temps pour évaluer le bordel, pour poser ses pions. Gentiment. On essaye de commencer à profiter de lui et tout et tout. Il laisse Un oeu faire, il teste, évaluer, note tout dans un coin. Et puis d’un seul coup il passe à l’action. Ça pleure et ça gémit dans tous les sens. Quel salaud ! A des gens comme nous, vous vous rendez compte !

D. dit: 6 mai 2025 à 15h55

L’Occident est très infantile dans son comportement. Beaucoup de naïveté. Une sorte de gosse toujours dans les jupons d’une mère-morale imaginaire dès que ça c’est mal passé dans le bac à sable.

D. dit: 6 mai 2025 à 16h03

J’aime bien le mot notule.
J’ai toujours adoré les mots en ule, capsule, nodule, ridule, tarentule, granule, fistule, vestibule, clavicule, vésicule, urticule, ventricule…

2. Formule

3. odule

6. Ridule

7. Tarentule

8. Libellule

9. Granule

10. Fistule

11. Inule (plante)

12. Clavicule

13. Vestibule

14. Particule

et alii dit: 6 mai 2025 à 16h07

juste un livre:
336 entrées et quelque 1000 pages pour se souvenir combien la fréquentation de Barthes est intellectuellement vivifiante.

« Et puis au moins, en Cacanie, on se bornait à tenir les génies pour des paltoquets : jamais on n’eût, comme ailleurs, tenu le paltoquet pour un génie », écrivait l’ironique Robert Musil dans L’Homme sans qualités.

Ils furent nombreux, les universitaires des années 1960 (Raymond Picard en tête), à regretter qu’on ne fût pas en Cacanie, et que l’on accordât du crédit aux « impostures » de Barthes. Que diraient-ils à présent qu’on consacre des dictionnaires entiers à l’objet de leur colère ?
https://www.nonfiction.fr/article-12353-roland-barthes-de-a-a-sz.htm

puck dit: 6 mai 2025 à 16h21

D. tu as regardé la vidéo quand Macron a appelé Poutine et ensuite il a rendu public cette conversation.
on voit Macron entouré d’un groupe d’ados qui se bidonnent comme s’ils faisaient une blague à leur pote.
cette vidéo a fait le tour du monde.
est-ce que Macron s’est imaginé les conséquences ? ce qu’en penserait le président chinois ? ou turc ? etc…
il y a une guerre en Europe et on a un président qui se bidonne avec un groupe d’ados.
c’est totalement invraisemblable.

Paul Edel dit: 6 mai 2025 à 16h24

Barthes au théatre.Il y alla si souvent…Dans les années 50 Roland Barthes -alors qu’il rédige « le degré zéro de l’écriture (1953) s’insurge en qualité de critique dramatique. Il faut avoir en tête qu’il a écrit plus de 80 articles sur le théâtre dans « Lettres nouvelles », « France Observateur « et surtout dans la revue « Théâtre Populaire » dirigée avec son ami Bernard Dort. Donc, en 1955 Il se montre tranchant sur l’ensemble du théâtre français jusqu’à ce qu’il connaisse un « éblouissement brechtien. »
Voilà ce qu’il affirme en avril 1955 :
« Pour mesurer l’ intérêt que nous devons à Brecht dramaturge, il suffit simplement de rappeler l’état actuel de notre théâtre.Cet état est catastrophique.Un geste quotidien peut nous en assurer:ouvrir notre journal et nous demander : Où aller ce soir ? Au fond, nulle part ; rien dans tous ces programmes parisiens ne nous tente vraiment ; nous y voyons à peu près partout, sauf une ou deux fois par saison, promesse de plaisirs anachroniques, ou machines à impostures idéologiques. Sauf épisodes brefs, tout notre théâtre est bourgeois, à peu près comme pouvait l’être le salon d’un sous-préfet sous Louis-Philippe. «

Jazzi dit: 6 mai 2025 à 16h26

« J’ai toujours adoré les mots en ule »

Mais comment veux-tu que l’on t’encule ?

puck dit: 6 mai 2025 à 16h28

@ »écrivait l’ironique Robert Musil dans L’Homme sans qualités. »

Barthes consacre un chapitre à l’HSQ dans le degré zéro de l’écriture (je crois?) il écrit tout un paragraphe sur le titre (à l’origine le titre devait être différent), il me semble qu’il dit il aurait préféré un titre genre « l’homme sans caractère » parce que pour lui Ulrich n’a pas de caractère, alors que Bouveresse écrit le contraire : Ulrich a trop de caractère(s) : un homme sans qualités est un homme avec trop de qualités.

J J-J dit: 6 mai 2025 à 16h36

Celle-là, elle a mis du temps àd venir… Vous dormiez, jzmn ?
« Où aller ce soir ? Au fond, nulle part » –
Un mot d’auteur à retenir sans aucun doute, à ma naissance. De même que celui d’aujourd’hui…: « j’ai pas d’eau chaude, suis de mauvaise humeur ». Tenez bon !… En manque de soutien-george ?… un Wonderbra vintage suffira…

J J-J dit: 6 mai 2025 à 16h40

C’est vraiment crapuleux d’imaginer l’existence d’un « pélicot boy’s band » sur cette illustre chaine du BàP, ma Jeure.tte.

Jazzi dit: 6 mai 2025 à 16h44

« je ne vois pas trop quelle a été l’influence de Cohn Bendit si tu peux m’éclairer. »

ROBERT MERLE

Printemps timide à Nanterre

Lorsqu’en 1964, pour désengorger la Sorbonne, la fac de Nanterre sortit de la boue, au milieu des bidonvilles, des usines et des barres d’HLM, ce sont essentiellement les enfants de la bourgeoisie de l’Ouest parisien qui y furent affectés en priorité. Ceux-là mêmes que l’ont retrouvera aux avant-postes, en Mai 1968. L’un des principaux sujets de revendication étant alors la possibilité pour les garçons de pénétrer dans la Résidence universitaire des filles, et inversement… À quoi tiennent les révolutions ? Dans son roman Derrière la vitre, Robert Merle (1908-2004), alors professeur à la faculté de Lettres de Nanterre, qui comptait pas moins de douze mille étudiants, retrace, heure par heure, la journée du 22 mars 1968. Une journée décisive, qui se solda par l’occupation, en soirée, de la tour administrative et de la Salle du Conseil. Cette action, menée par une poignée de « gauchistes », est considérée comme la répétition générale du mouvement insurrectionnel qui enflammera la Sorbonne au plus chaud du printemps, deux mois plus tard, et se répandra dans toute la France comme une trainée de poudre. Aux personnages réels, tels le doyen Grappin ou Daniel Cohn-Bendit, Robert Merle mêle les personnages imaginaires, largement inspirés par une étude sociologique qu’il avait entreprise auprès de ses étudiants, deux ans plus tôt. Nous faisant ainsi revivre, depuis le travailleur immigré employé sur le campus de la fac jusqu’au doyen, en passant par les professeurs, les assistants, les employés administratifs, et toute la gamme des divers étudiants, les aspirations, les pulsions et les conflits en jeu à l’époque. Au rapport de force traditionnel entre la droite gaulliste libérale en place et son opposition socialo-communiste traditionnelle, vint s’adjoindre une multitude de groupuscules d’extrême-gauche : anarchistes, trotkystes, marxistes-léninistes, prochinois… À Nanterre, les membres de l’U.E.C. (Union des étudiants communistes), assez minoritaires, furent très vite débordés par les « gauchistes », pour qui « l’esprit petit-bourgeois » était l’ennemi principal à abattre. Ici, à la cafeteria du resto U, peu après l’heure du déjeuner, le leader communiste Jaumet, qui ne laisse pas insensible la militante Denise, est informé du coup d’éclat à venir.

« Une masse importante se dressa devant eux. Ils levèrent la tête en même temps. C’était Méril, blond, carré, hilare.
– Tu devinerais jamais, dit-il à mi voix en s’asseyant devant Jaumet et en penchant la tête vers la sienne, ce que les groupuscules viennent de décider.
Il fit une pause et, les yeux plissés, il regarda alternativement Jaumet et Denise d’un air amusé.
– Alors ? dit Jaumet.
– Je cite mes sources, dit Méril. Michel. Il a assisté à la fin de leur truc. Au besoin, il te confirmera.
– Accouche, Bon Dieu, dit Denise d’un air irrité.
Méril la regarda, béant.
– Fais pas attention, dit Jaumet. La camarade est un peu nerveuse.
– Ah bon, dit Méril en secouant sa grosse tête blonde et en regardant Denise, l’air rassuré. – Elle n’en avait donc pas après lui. Elle était un peu nerveuse, c’est tout. D’ailleurs, en général, les filles. – Bon, dit-il en se tournant vers Jaumet. Tiens-toi bien. Les groupuscules ont décidé des re-présailles. Pour punir le gouvernement d’avoir arrêté deux des leurs, ils ont décidé d’occuper cette nuit la tour administrative de la Fac.
– Ah, les cons ! dit Jaumet.
Ils se regardèrent tous les trois en silence. Jaumet reprit :
– Ensemble ?
– Comment, ensemble ? dit Méril.
– Les groupusses vont l’occuper ensemble ?
– Non, dit Méril. Seulement la J.C.R. [un des groupes trotkystes], le groupe anar et les gars du C.V.N.[Comité Vietnam National]. Les marxistes-léninistes ne sont pas d’accord. Un autre groupe trotkyste non plus. Ils ont décidé de s’abstenir.
– Et voilà, dit Jaumet en déployant devant lui ses larges mains carrées. C’est incroyable, reprit-il au bout d’un moment. Où espèrent-ils aboutir avec des procédés de ce genre ? Ils sont à peine quarante, ils sont divisés, ils n’arriveront jamais à s’unir et ils se livrent à des provocations stupides.
– Bon, alors, qu’est-ce qu’on fait ? dit Denise d’un air résolu.
– C’est bien simple, dit Jaumet. On fait un tract.
Elle le regarda.
– Tu m’excuseras, dit-elle d’un ton raide. Mais je trouve ça dérisoire. Eux, ils vont s’emparer de la tour, et nous, pendant ce temps, qu’est-ce qu’on fout ? On pond un tract !
Jaumet retira la soucoupe de dessous sa tasse et à l’aide de son petit outil, il commença à vider sa pipe.
– La parole est à la camarade Fargeot, dit-il avec bonne humeur. Nous écoutons ses suggestions.
– Eh bien, dit Denise, on rassemble les copains et on sabote l’action des groupusses.
– Tu veux dire qu’on les empêche d’occuper la tour ? dit Méril en levant ses sourcils blonds presque incolores sur ses yeux pâles. Eh bien, ma vieille, tu es gonflée ! Tu te rends pas compte du massacre !
Jaumet sourit.
– Bravo. On coupe la route aux groupusses. On se pète la gueule avec eux. Et le lendemain, tous les murs de la Fac se couvrent d’affiches. Nous devenons, sur ces affiches : « les complices avoués du Pouvoir », les « supplétifs de la police », les « larbins du doyen ».
Denise détourna la tête et ne répondit pas. Elle ressentait une violente envie de pleurer, et en même temps, elle était furieuse contre elle-même. Même plus capable de discuter avec les garçons. Tout de suite les larmes. Pire que les pépées qui servaient de paillasses à Jaumet. Pire, parce qu’elles, au moins, elles ne prétendaient pas penser.
Jaumet eut un geste inattendu. Il lui posa la main sur l’épaule. Elle frémit.
– Allons, dit-il, je crois que je comprends ce que tu ressens. Ce n’est pas marrant, en ce moment, d’être étudiant communiste. On est une poignée, on ne recrute plus, on se fait insulter de tous les côtés, et ces petits cons de groupusses, avec leurs clowneries, ils épatent la galerie et ils font recette. Mais faut pas être dupe des apparences, poursuivit-il en gonflant d’un seul coup sa voix comme un orgue et en étendant ses mains serrées devant lui. Qu’est-ce qu’ils représentent dans le pays, les groupusses ? (Il ouvrit les paumes.) Rien, absolument rien. Tu peux pas comparer ! Même si, ici, nous ne sommes qu’une poignée, derrière nous, il y a un grand, un très grand parti, avec ses millions d’électeurs, ses mairies, ses journaux, ses revues, ses écrivains. Alors, nous, tu comprends, Denise, on ne peut pas se permettre de se conduire à Nanterre comme des potaches qui montent un canular au Proto.
Sa voix avait vibré tout d’un coup quand il avait dit : « derrière nous, il y a un grand, un très grand parti », et Denise avait vibré avec elle. Oui, il avait raison. Dans le parti, on était raisonnable, responsable, adulte. Peut-être trop. Elle se reprit. Mais non, quand on a la charge d’un appareil aussi vaste, un appareil qu’il a fallu cinquante ans pour implanter, on ne va pas, pour une gaminerie, risquer de le voir détruire par le Pouvoir. »

(« Derrière la vitre », Éditions Gallimard, 1970)

Vers 18 heures, nous retrouvons Denise, dans sa chambre de la cité Universitaire. Elle sèche péniblement sur un devoir d’anglais et regarde par la fenêtre. L’occasion de faire le point sur le climat de la journée en ce tout début de printemps. À temps triste, décor sinistre : « Une pluie fine pulvérisait devant sa vitre une sorte de brouillard, elle ne tombait pas assez fort pour ruisseler sur les carreaux avec un petit bruit intime et distrayant. C’était plutôt une bruine, un crachin, eau et air confondus, ça faisait un halo autour des grosses lampes déjà allumées sur le chantier de la Fac. Il avait fait gris toute la journée, c’était d’une tristesse à pleurer, les fumées dans le fond, et devant, derrière, les sifflets des locomotives. On était cerné de tous les côtés par les voies ferrées, les usines, les bidonvilles. »

À quoi tiennent les révolutions ?

renato dit: 6 mai 2025 à 18h04

Combien de jours durera le conclave ? Prédire est toujours difficile, D. ; tenons-nous donc aux rumeurs.

Le thème principal du conclave serait l’évangélisation et, plus spécifiquement, « comment partager l’Évangile dans la réalité actuelle ». Dans cette perspective, le prochain pape devra « faire face une situation complexe, et, étant donné qu’il ne résoudra pas les problèmes à lui tout seul, il devra s’appuyer sur le collège des cardinaux, sur la Curie romaine, sur les évêques, sur les nonciatures, sur les paroisses et sur les associations », en d’autres termes, d’après ce que j’ai pu comprendre, sortir du star-system inauguré par Wojtyla et prolongé jusqu’à Bergoglio pour redonner du sens à la vie de et dans l’institution. En bref, soit il y a déjà un accord sur ce sujet et le soir même ils peuvent prendre une pâte cacio e pepe e quelques verre de blanc dans les tavernes de Trastevere, soit ils peuvent s’installer autour de l’idée de vie communautaire et là la clôture peut durer longtemps, car les différences culturelles de référence de chacun ne sont pas indifférentes.

Bien sûr, tout peut changer si le thème n’est pas celui suggéré par les rumeurs.

et alii dit: 6 mai 2025 à 18h17

quand vous poserez vos augustes fesses sur ce siège curule
Ce siège date de la Rome antique. Selon Tite-Live, le siège curule provenait d’Étrurie, et selon lui, Tarquin l’Ancien, roi de Rome d’origine étrusque, en aurait introduit l’usage à Vetulonia.

C’est une sorte de tabouret (et non une chaise qui, elle, possède un dossier) formé par deux pieds entrecroisés sur lesquels est tendu un morceau de tissu.

La forme de ce siège a été reprise par le style Directoire au début du XIXe siècle. C’est également la forme du siège Saramaca que l’on trouve en Guyane.

Jazzi dit: 6 mai 2025 à 18h46

« sortir du star-system inauguré par Wojtyla et prolongé jusqu’à Bergoglio »

Datation arbitraire, renato.
Le pape a toujours été une star, en carrosse ou en papamobile avec robes et bijoux d’apparat.
De quoi inspirer les peintres, les metteurs en scène de théâtre ou de cinéma, tel Fellini.
Le spectaculaire est intrinsèque à la fonction.

renato dit: 6 mai 2025 à 19h17

Il y a dans votre observation, Jazzi, une confusion entre « grande pompe » (pompa magna), c’est-à-dire l’apparat, et « star-system ».

et alii dit: 6 mai 2025 à 19h44

d’accord renato,bidule est un mot d’argot, mais pas forcément péjoratif,je ne me permettrais pas

renato dit: 6 mai 2025 à 19h54

et alii, « bidule » est, selon le Larousse, « Chose dont on ne sait pas exactement le nom ou qu’on ne tient pas à préciser davantage », machin-truc-chose… ou le plat mentionné ci-dessus a un nom et dans mon post je l’ai précisé.

et alii dit: 6 mai 2025 à 20h00

d »‘ailleurs, renato, c’est l »exemple,mieux que la définition,qui me semble bien parlant, surtout pour vous
« Nous avons composé de telles fugues, intitulées, peut-être trop légèrement : bidules. Dans le bidule en ut par exemple, Pierre Henry au piano préparé, moi-même au tourne-disque, avions choisi un thème à mi-chemin entre la musique pure et la musique concrète, … P. Schaeffer, À la recherche d’une mus. concr.,1952, p. 153.
https://www.cnrtl.fr/definition/bidule

renato dit: 6 mai 2025 à 20h17

Si vous lisez plus loin, et alii, vous comprendrez pourquoi Schaeffer utilise le mot « légèrement ». Cela dit, dans la même page vous pouvez lire « bidule : objet de toute sorte, du stylographe à la baignoire, voire l’aéroplane ».
Et encore, « serait un terme originaire du nord de la France, pic. bidoule, berdoule « boue »; de la notion de « boue » serait issue celle de « désordre » de « complexité » d’où bidule « appareil compliqué ». » Ce qui peut fonctionner pour les « fugues » de Henry & Schaeffer, mais non pour ce plat romain dont voici l’histoire et la recette qui est certes difficile à réaliser, ma de composition très simple.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cacio_e_pepe

et alii dit: 6 mai 2025 à 22h25

ne vous inquiétez pas, renato,pour la fortune de la
bidulerie avec moi;j’ai évidemment tout lu, mais bidule n’est pas un de mes mots je ne l’ai pensé là qu’à cause de la liste proposée;je suis bien trop gourmande pour ne pas saisir l’occasion d’un repas avec des amis italiens pour faire un caprice de « pâte cacio e pepe « !
bonsoir

et alii dit: 6 mai 2025 à 22h46

La pantonymie consiste à désigner un terme par un autre, beaucoup plus générique, dans l’ordre de l’hyperonymie. Ces termes passe-partout tels que « truc », « machin », « chose », « bidule », « X », « schmilblick », « toutim » qui renvoient à des personnes, des objets ou des notions, sont des pantonymes.

et alii dit: 6 mai 2025 à 22h48

Le bidule est le nom donné dans les années 1950 à la matraque en bois longue (souvent en acacia et d’une longueur de près d’un mètre) employée par les compagnies d’intervention à Paris[2].

B dit: 7 mai 2025 à 7h46

Les derniers conclave d’élection du Pape ont duré

A ce propos j’estime que ce mot « conclave » qui sert actuellement à désigner je ne sais quelles comissions chargées d’examiner je ne sais quels problèmes est d’un ridicule, F Bayrou le catholique devrait se creuser les méninges afin d’employer des termes usuels pour les choses politiques. Conclave est parfumé à l’eau bénite.

B dit: 7 mai 2025 à 7h53

puck dit: 6 mai 2025 à 8h50
si l’Europe se dirige tout droit vers une 3è guerre mondiale c’est à cause de tarés comme ce Cohn Bendit.

Il semble évident qu’à l’ouest comme à l’est ce cher daniel semble responsable de la santé mental des dirigeants fraichement élus ou mafieusement cimentés au pouvoir. Vive la liberté et la démocratie russes, liberté de presse et d’information, liberté du monopole d’état, liberté de la censure, liberté des individus, des opposants, de ceux qui vont mourir pour César! Ils vous saluent!

B dit: 7 mai 2025 à 8h05

le degré zéro de l’écriture (1953) s’insurge en qualité de critique dramatique.

je l’ai oublié sur la banquette d’un train, de toutes façons je n’y comprenais rien et je crois que meme avec beaucoup d’efforts je n’en serais pas venu à bout. Lu ses fragments vers mes 18 ans, à cette époque j’avais bu ce livre comme s’il avait été mon coktail préféré. Je lis que d’autres ont détesté, ce fut pour moi à cet age d’une correspondance idéale. Il faut dire qu’à 18 ou 20 ans l’amour tient une place importante surement autant que Dieu pour les croyants, je ne crois plus, 66 tout est fichu de ce coté, me reste les paysages et quelques pages à découvrir quand je ne dors pas, quand je n’oublie pas tout devant une série policière à la noix en guised’anxiolytique.

B dit: 7 mai 2025 à 8h14

… » Car chaque jour appréhendant son lendemain à partir de rien comme un ennemi, avant qu’il le reconnaisse pour un frère àpartir de ce qui existe déjà, l’un après l’autre ne parle jamais que pour soi dès qu’il cherche à prévoir jusqu’à la septième fois ce qui se dirait nouvellement etre à partir de rien. C’est là l’angoisse et l’espor des six jours précédents à partir de ce ui existe, que rien ne se dise à partir de rien au septième jour. »…

Préface au  » NOMME JEUDI », Pierre Klossowski.

closer dit: 7 mai 2025 à 8h43

A 66 ans, rien n’est perdu B!
(pour info il y a un nouveau billet)

B dit: 7 mai 2025 à 9h22

Merci, je lirai ce dernier plus tard, pourvu qu’il ne devienne pas l’occasion d’une nouvelle foire d’empoigne comme il est fréquent de le constater, alors que des individus cultivés et a priori civilisés se rencontrent pour échanger leurs points de vue, perceptions, réceptions d’une oeuvre et autres découvertes sur un blog dédié aux Lettres desquelles l’on pourrait attendre comme pour la musique qu’elles apaisent et affinent voire raffinent l’esprit et l’expression.

B dit: 7 mai 2025 à 9h24

Closer, 69 année érotique, alors 66 n’augure rien qui me plaise, 😉.

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