de Pierre Assouline

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La République des livres
De l’esperluette entre Winston & Clementine

De l’esperluette entre Winston & Clementine

Mais non, ce n’est pas un monstre sacré, ce Churchill. D’abord parce l’expression est un lieu commun trop commun pour lui, ensuite parce qu’elle commence mal, avec ce quelque chose de monstrueux, et donc de bestial, alors qu’il n’y avait pas plus humain, terriblement humain que lui. La preuve : il écrivait à sa femme, tout le temps. Conversations intimes (traduit de l’anglais par Antoine Capet et Dominique Boulonnais, 848 pages, Tallandier), titre plus romantique et racoleur que l’original Speaking for Themselves, est peut-être son meilleur livre avec Mes jeunes années, celui qui le révèle le mieux, le plus personnel et le plus sincère. Pas de nègres, pas de censure sollicitée auprès des intéressés.

Leur fille Mary Soames, la plus équilibrée de leurs enfants, y a rassemblé 1700 lettres, notes et télégrammes que Pig (cochon) ou Pug (carlin) selon les jours, et Cat (chatte), ont échangés de 1908 à 1964. Pig, qui entretenait une véritable ménagerie dans sa chère campagne, disait : « Les chiens vous regardent d’en haut, les chats vous regardent d’en haut, mais le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux ». Les voyages de l’une, et le petit boulot de l’autre les ayant souvent tenus à distance, c’est assez fourni. Il faut dire qu’ils avaient pris goût à l’épistole puisque même lorsqu’ils étaient sous le même toit, dans leur propriété de Chartwell par exemple, ils s’écrivaient encore par courrier interne en se glissant des mots sous la porte. Pas toujours des mots doux car ils avaient leur tempérament.

On sait que Churchill demeura toute sa vie un conservateur nostalgique de la grandeur de l’empire. Il voyait un fakir à demi-nu en Gandhi, et un bolchévique en Chaplin. Libérale convaincue, Clemmie avait du bon sens, un enthousiasme communicatif, un esprit aiguisé, un instinct sûr des hommes et des situations, toutes qualités gâtées par sa mélancolie, son angoisse chronique et sa fragilité nerveuse, qu’une apparence sereine et maitrisée, fruit d’une éducation, ne laissait pas deviner. Ses faiblesses autorisaient Winston à moins tenir compte de ses avis, d’autant qu’elle les exprimait oralement dans l’excès et l’hyperbole ; il s’en mordit les doigts lorsqu’il passa outre ses conseils de prudence et soutint Edouard VIII dans l’entêtement qui le mena à l’abdication.

Winston épistolier est d’un ton égal selon qu’il écrit à un ministre ou à sa femme. Il est vrai que dans les deux cas, il dicte souvent à sa secrétaire depuis son lit, y compris le plus intime. Un hommage à son plumard, plus encore qu’à son plumier, n’eut pas été superflu lors de la proclamation de son prix Nobel de littérature.winston-and-clementine-churchill

Un couple uni par l’humour et qui, malgré la mélancolie de l’une et le black dog de l’autre, ne prenait pas les drames au tragique. Ils s’équilibraient, se compensaient. Leur correspondance a un indéniable intérêt historique car Churchill s’y fait en temps réel le greffier de toutes les crises politiques qu’il a affrontées, des rencontres et des décisions, des lâchetés et des mesquineries. Mais le quotidien du couple, scellé par la complicité davantage que par la passion, y reprend vite le dessus, avec ses constants soucis d’argent. Car Churchill, qui a surtout gagné sa vie avec sa plume, a toujours vécu au-dessus de ses moyens et vu grand. Comme l’un de ses modèles, Benjamin Disraeli, il aurait pu dire : « La vie est trop courte pour être petite ». Toute son existence semble avoir été l’illustration de l’idée selon laquelle le voyage est si bref, alors autant le faire en première classe, n’est-ce pas. Le sexe ne semble pas avoir occupé une place centrale dans leur vie commune ; ni même ailleurs, encore que, en lisant entre les lignes, on soupçonne plus de liaisons chez Cat, encline à bovaryser, que chez Pig, trop occupé à guerroyer ; à moins que leur fille, qui reconnaît avoir émondé certaines lettres de précisions inutiles ou ennuyeuses, ait eu une conception assez large, et gouvernée par l’understatement, de ce qu’elle évoque comme des « détails administratifs »

Ceux qui y recherchent la « Churchill touch », humour bien particulier à base d’un mélange original de cynisme, de cruauté, de misogynie, de tabac froid et de whisky sans glace, seront déçus. Pas de cela avec Clemmie, bien qu’elle-même soit sans tendresse pour certains amis de son mari. Coquetterie typographiques, usage immodéré des majuscules, récurrence d’expressions françaises, vouvoiement affectueux et … l’esperluette à toutes les pages, le plus charmant des logogrammes. Ligature stylisée des lettre formant le « et », elle est aussi le signe le plus difficile à exécuter. Aux yeux des maladroits de la plume, il relève de l’art de la calligraphie.

Ne jamais oublier que Sir Winston disait : « Je sais que l’Histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire ». Ce volume de correspondance y participe malgré sa facture intime. Churchill ? Un homme de mots. Alors, pourquoi l’ampersand, pardon, l’esperluette entre lui et elle ? On ne le saura pas. Même si son usage est plus courant en anglais qu’en français où l’usage en est surtout commercial et publicitaire (France Telecom en avait fait son logo), loin des traditions des copistes médiévaux. En refermant cette correspondance intime où elle pullule, on se dit juste qu’à cette place-là, ce lien subliminal ne manque pas de caractère.

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commentaires

635 Réponses pour De l’esperluette entre Winston & Clementine

Britannia, etc, etc ... dit: à

Impérial. Un Anglais comme on les aime, un chef d’Etat comme il en faudrait de l’autre côté du Channel !

La Reine du com dit: à

Drôle & enlevé & finalement bien dans ce ton british qui vous sied, PA, en cette matinée où je remets la main sur un ordinateur & m’accorde brièvement le temps d’un post. Pas trop longtemps car des gens attendent, je ne voudrais pas abuser & risquer de me faire lyncher.
L’attachement aux animaux teinté d’une observation typiquement anglaise des « pets » (par pitié que les guillemets ne soient pas omis ici), cet humour qui unissait le couple & la probable absence globale de sexe entre eux, tout cela résonne juste, fondé, rigoureux & espiègle. On appréciera en particulier les commentaires à propos de l’éventuel « tri » effectué dans la correspondance par leur fille & autrement dénommé, ou camouflé pudiquement par cette dernière.
Pour finir, petit écart de côté à l’adresse de Jacques Barozzi, car plus le temps d’aller sur RdC : Javier Bardem définitivement le plus délicieux. Ses chemises à papillon. Sa coiffure, sa gestuelle …aussi bon chez les frères Coen en tueur un peu systématique qu’en marlou surdangereux & absurdement sentimental chez Ridley Scott!
Bien à vs

bouguereau dit: à

hach le goût du chef..
plein de dieu et plein de maitre

bouguereau dit: à

L’attachement aux animaux teinté d’une observation typiquement anglaise des « pets »

non msieu..les anglais et les américains méprisaient l’attachement des français aux pets jusqu’à il n’y a pas si longtemps..les motocrottes ont été une risée..le matout est le king de l’internet

bouguereau dit: à

whisky sans glace

mais noyé de seltz et quand fidel le voit comment il fumait ses cigars il a envie d’envahir l’angleterre

bouguereau dit: à

hach le goût du chef..

sans lui on srait toujours dans la merde dans laquelle on est..huuuuuurkurkurk

Historia dit: à

Churchill 3 – Pétain 0

bouguereau dit: à

comme il en faudrait de l’autre côté du Channel !

..mais ferme ta gueule keupu

Indes Galantes dit: à

Nous partageons l’opinion de Winston : Gandhi a une gueule de fakir demi-nu, bon à jeter, et plutôt tordu à ce qu’on raconte. Nehru, lui, a la classe anglaise, séduisante à l’indienne.

Metro, boulot, dodo dit: à

Entendu dans le transport en commun, ce matin :
« Vous allez arrêter de me tripoter l’esperluette, espèce de vieux cochon de Bouguereau amoral ? »

bouguereau dit: à

Nehru, lui, a la classe anglaise

rho..un bonet dnuit sur un tuxedo blanc ca fsait pas ilusion chez les moutbatène dirait vontraube..hurkhurk

Gays ! Gays ! Marions les ! dit: à

Winston* était gay. Il est prouvé qu’il a eu une liaison homosexuelle avec Staline, à Yalta, et qu’i a abusé de Roosevelt, handicapé par sa chaise roulante…

*Ses enfants sont issus du bovarysme érotique de Clem dont la chaudière était en permanence sous pression

John Brown dit: à

Pas étonnant que Clémentine en ait pincé pour Winston : de tous, c’est lui qui avait le plus gros cigare.

John Brown dit: à

Leur fille Mary Soames, la plus équilibrée de leurs enfants

Parce que les autres déraillaient ferme ?

John Brown dit: à

il dicte souvent à sa secrétaire depuis son lit

depuis le lit de la secrétaire ? Sacré Winston. Pauvre Clem.

Diago&Nal dit: à

Compte rendu intéressant… L’absence apparente de détails croustillants dans la correspondance du couple éberlué refroidit un peu l’ardeur d’aller y voir. En revanche, on peut prédire que la trouvaille sur l’esperluette va susciter pas mal de grivoiseries… Normal… l’objectif passoulinien reste avant tout de commencer par réchauffer la salle. Qui se souvient du jeu de cartes de l’aluette ?

Colette dit: à

Barozizi est comme Blanche-Neige avec les 7 nains : il voit des gays partout et partouzes, même boudegras, ça alors !

John Brown dit: à

Est-ce que Winston avait l’esperluette intranquille ?

Jacques Barozzi dit: à

« Dans une lettre de février 1896 Mr. Bruce accuse Winston Churchill, alors élève officier à Sandhurst de s’être livré sur la personne de son fils Allan « à des actes grossièrement immoraux du genre de ceux d’Oscar Wilde ». La presse relate l’affaire, le journal satirique Truth raconte que le sous-lieutenant Bruce a été fouetté en présence de ses camarades et chassé de l’école militaire. Somerset Maugham témoigne : « Churchill m’a avoué qu’il avait couché une fois avec un homme pour voir comment c’était ». « 

La Reine du com dit: à

Bah! Jacques, je m’en doutais. Vous ne croyez pas que je pensais qu’un autre que Fassbender vous avait tapé dans l’oeil. D’ailleurs il est magnifique, mais utilisé un peu trop de la même façon à mon goût depuis « Shame ».
Pour en revenir au sujet & en finir pour aujourd’hui, question accès internet : hélas jamais eu pour ma part de cochon. Une chèvre,(Iphigéniesansbouillir) et un mouton (Fabrizio), oui – évidemment non destinés à être mangés. Mais un cochon, jamais. Ce qu’en dit Churchill est frappé de bon sens. En tout cas, de face. Vu de dos, l’animal aurait plutôt tendance à faire vriller le regard, vu la complexion de sa queue.
Toujours passionnant en tout cas d’en apprendre davantage sur les grandes figures politiques. On sait suffisamment comment cela – le « personnel », les tempéraments & autres atomes crochus – est directement susceptible d’influer sur le jeu des alliances, donc de peser sur les grandes décisions géo-politiques : il n’y a qu’à voir les rapports De Gaulle/Churchill. On a toujours dit que leur partage (ou non) de certain goût pour la table, les flacons etc ne fut pas entièrement étranger à leur manière de dialoguer. .

John Brown dit: à

Le TLF ignore « esperluette » et ne donne que « perluète ». Il est vrai qu’il ignore aussi « intranquille ».

Bardamu dit: à

« Winston touch » ? Calligraphie… ?typographie… et même Esperluette !
Il y a une photo de Sir Winston devant le site cézannien par excellence, à Aix-en-Provence ; il est sous plusieurs parapluie/parasols entremêlés (pour le soleil of course!) d’une élégance « too british »… (chez Ch. Tyrwhitt, Jermyn Street London, « Shirts 4 for 100£ » ce mois, very Christmas)-
… et donc, en train de peindre.
Serait-ce là, le secret de son écriture ?
R. Hess (après ses recherches sur le style de son pote Adolph, autre artiste peintre méconnu), en était convaincu, et souhaitait en parler avec lui…
A Oslo, il neige… og kulde…
ogsâ Velkommen til: med Öl, skjaer Vin, old Pale, Scotch Whisky…
til « CHURCHILL PUB » !!

&spère luette dit: à

La luette intranquille, John Brown, car, d’après sa secrétaire, il ne rechignait pas aux dures luttes.

A toi, Marcel.

La Reine du com dit: à

Pour Bardem, je persiste & signe ! Very irresistible. Brad Pitt vous regarde de haut. Fassbender vous regarde de haut. Bardem est le seul à vous regarder dans les yeux. Surtout depuis Jamon Jamon.
Ah, cette Pénélope quelle…,
hum, chanceuse!

Dieu dit: à

Erdogan & Morsi, complices en religion fraternelle et muslimaniaque !

Scandaleuse attitude de l’armée égyptienne qui, voulant rester maître chez elle, vire l’ambassadeur d’Erdogan, un saint homme, hurk hurk ! Ataturk turk !

u. dit: à

« Pig, qui entretenait une véritable ménagerie dans sa chère campagne, disait : « Les chiens vous regardent d’en haut, les chats vous regardent d’en haut, mais le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux ».

Hem, hem…

« I like pigs. Dogs look up to us. Cats look down on us. Pigs treat us as equals. »

Bardamu dit: à

Je reviens sur le sujet que j’avais effleuré avec Debord… parce que le jour tombe vite et qu’il commence à faire froid !
S’agissant de Bernard Levy (oui le spectacle de la societé),et s’agissant de la Lybie (existe-t-elle toujours au fait ?), il y a deux types de photos sur Goog..: les vraies et les « bidons » (triste mais vrai).
Sur une « vraie », là où il fait le signe « V », il est à côté d’une mulsin, voilée qui plus est naturellement, en robe rose gonflée à exploser, par un très probable probable 130 G… (oui, deux Obus pour célébrer la Pax-BHL; le contraire d’Arielle…)
Alors Hiver ou pas: Infos ou Intox ? (du Doctor aux implants foireux vi… )

des journées entières dans les arbres dit: à

« Esperluette » est aussi le nom d’un salon du livre; cela me fait penser que, sans une minute à perdre, il me faut rejoindre, ailleurs, quelques auteurs des sommets.
No sport, pour W.S.

La Reine du Com, vous avez raison de persister ! excellent Javier Bardem.
http://www.youtube.com/watch?v=7HKoqNJtMTQ

des journées entières dans les arbres dit: à

 » no sport » pour W.Churchill, sorry.

LéoBloomPold dit: à

Antoine Capet fut mon collègue à la fac de Rouen; nous partagions le même bureau, celui des « britannicistes »… Grand professionnel.

Le commentaire de Winnie sur Ghandi ne va-t-il un peu plus loin que le conservatisme? N’est-il pas l’expression d’un racisme ordinaire à l’égard des « brown sahibs », plus courant chez les conservateurs, mais finalement assez répandu à l’époque dans toutes les couches de la société britannique et singulièrement par la classe ouvrière?
Il suffit de remonter à Macaulay en 1835 et à sa volonté de créer en Inde une classe d’obligés à l’empire britannique (« a class who may be interpreters between us and the millions whom we govern; a class of persons, Indian in blood and colour, but English in taste, in opinions, in morals, and in intellect. ») pour voir que Ghandi ne correspond pas franchement au stéréotype du « babu » soumis…

Je suis toujours un peu gêné quand il est question de la vie intime des personnages publics, de ces misérables tas de secrets qui ont peut-être davantage intérêt à rester cachés. Kafka considérait l’intrusion dans la vie privée comme la marque de fabrique du fascisme. On pourra toujours dire que c’est au nom de la « science », de la meilleure connaissance des ressorts de l’action, des percements du mystère humain etc. etc… J’y vois beaucoup de voyeurisme.
Et puis ce n’est pas ça qui démarque ‘l’individu historique mondial’ du reste. On sait que si on aime la littérature, il vaut mieux se contenter de lire les écrivains plutôt que de les fréquenter. Ayant été considérablement aseptisées par les divers mécanismes de contrôle de la société du spectacle (ha!) et de la reproduction mécanique de l’oeuvre d’art, les sécrétions de l’individu public sont généralement moins nauséabondes que celles de l’individu privé.

Vu de mon modeste promontoire en rotin, Churchill, c’est

– le ministre de la marine qui, en avril 1915, envoie à la mort des milliers de soldats brits, indiens, australiens et néo zed (et quelques Français, des troupes coloniales) en les lançant à l’assaut de forces turques supérieurement équipées et positionnées à Gallipoli;

– le premier ministre dont la pug-nacité galvanise une population de conquérants pas disposée à se laisser conquérir; qui n’hésite pas à le foutre dehors une fois la paix revenue parce que le Beveridge Report et le Welfare state ne pas des inventions conservatrices…

– un formidable écrivain qui fait appel à des nègres pour mieux les « corriger » (comme le fait Russell Banks)

Enfin, Winston, et ce n’est pas un hasard, c’est aussi le nom du protagoniste de 1984, homonymie formidablement exploitée par Simon Schama dans le dernier épisode de son Histoire de la GB pour la BBC « The Two Winstons »…

bérénice dit: à

Si j’étais un homme(question de détail…) il me semble que j’aurais horreur qu’on puisse écrire de moi que « délicieux »… comme s’il s’agissait après dégustation macaron petit-four mignardise par une fine connaisseuse un peu dominatrice qui en dépit de la stature & l’envergure tenterait d’installer l’homme sous la coupe de son pouvoir bienveillant.

bérénice dit: à

La phrase est bancale, zut et puis qu’importe la dernière apparition de cet acteur sexy date pour ma part de Vickie Christina Barcelona où aucune des deux intermédiaires ne réussit à mes yeux à effacer la beauté pleine et sensuelle de Pénélope en artiste confusément ravagée.

bérénice dit: à

Comment ça Bloom vous délaissez l’anglais? Je vous en prie ainsi je sortirais de illettrisme pour visiter l’analphabétisme.

La Reine du com dit: à

Eh bien Bérénice, qu’est-ce qui vous empêche de vous faire opérer? Je sais, c’est peut-être plus difficile dans ce sens. Mais ne désespérez pas : là, vous voyez, je m’adresse à vous en toute bienveillance! Ensuite, si vous voulez scruter à la lorgnette le terme « délicieux » employé à la volée, de manière manifestement ironique vu le beau poulet assez viril qu’est Bardem, pour y voir je ne sais quel indice dénotant une « fine connaisseuse un peu dominatrice aimant(entre autres) les macarons et tentant d’installer les hommes sous une coupe infantilsante etc etc », n’hésitez pas non plus. Combien votre psy vous prend t-il de l’heure? (Toujours penser au ticket modérateur, possible quand c’est nécessaire.)

Léo Bloom, ce que vous dites est aussi vrai. C’est ce qui paradoxalement me détourne parfois des biographies. Mais quand ce n’est pas le voyeurisme qui guide la lecture, quelle manne humaine incomparable pour comprendre mieux certaines trames.

La Reine du com dit: à

D’ailleurs Cameron Diaz, c’est moi.
Pour ceux qui ont vu le film, obligée de préciser que je n’ai pas (encore?) de Ferrari jaune à disposition.
Essayer peut-être avec un macaron au citron? Peur que ça soit moins classieux.,,

u. dit: à

« Le commentaire de Winnie sur Ghandi ne va-t-il un peu plus loin que le conservatisme? N’est-il pas l’expression d’un racisme ordinaire à l’égard des « brown sahibs », » (Bloom)

C’est probable, mais dans le cas de Gandhi il y entre une violence et une sorte d’exaspération chez Churchill qui n’est pas ordinaire.

Le half-naked fakir, il l’a autrefois rencontré avant la 1re guerre mondiale à Londres quand Gandhi était barrister et, après l’expérience du ridicule lors de son arrivée en Angleterre, un modèle de correction vestimentaire à la britannique (sans jamais être un dandy à la Jinnah).

Je ne suis pas sûr que Churchill comprenait (ou plutôt voulait comprendre) la dimension spirituelle que Gandhi donnait aussi au fait de se vêtir d’un simple dhoti, mais il comprenait parfaitement qu’il avait affaire à un adversaire politique devenu intraitable, parce que désormais radicalement étranger à la culture politique de l’Empire.
Plus question de traiter entre gentlemen…

Curio dit: à

Belle critique de Popaul sur le livre ce Clopine, par contre pas un mot sur le départ de la dévouée Christiane qui n’a pas beaucoup de soutiens, la pauvre

hamlet dit: à

« Je sais que l’Histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire ».

Monsieur Assouline vous êtes sûr que cette phrase n’est pas d’Hitler ?

hamlet dit: à

il existe deux sortes d’hommes politiques : ceux qui font reculer le fascisme et ceux qui le font progresser.

l’Histoire s’écrit au présent : que nos démocrates actuels portent sur leurs épaules la responsabilité de ce qui va arriver.

hamlet dit: à

il est toujours possible de cacher derrière son petit doigt : la culture est devenue le meilleur moyen d’endormir les gens, les pauvres en esprit ont canal+ et les élites cultivées leur biographie des grands hommes d’autrefois, il aiment s’endormir en en lisant quelques pages, pour faire de beaux rêves, oublier que la barbarie est là, elle sonne à leur porte, doivent-ils se laver en pyjama et lui ouvrir la porte ? ou bien non, le mieux est de relire quelques pages de ces biographies de ces grands hommes d’autrefois… faire de beaux rêves… elle sert à ça la littérature : faire de beaux rêves.

bérénice dit: à

La reine du com: « coupe bienveillante » et comme nous traitons tous les mots avec sensibilité et imagination personnelles depuis le livre(les bienveillantes) ce mot, porte toujours la trace indélébile du texte, quoiqu’il en soit cela ne me mène pas aux portes d’un cabinet autre peut-être, que de curiosités. Bardem ex sportif rugbyman s’est malencontreusement fait redressé son beau profil vraisemblablement en raison d’une jalousie crasse et d’une bêtise atavique qui traînent encore violemment aux alentours des stades. Rien sur Churchill.

D. dit: à

Capet, c’est un beau nom.

D. dit: à

Je ne cesse d’imaginer Thierry en danseuse tahitienne se trémoussant sur le son du ukulélé.

D. dit: à

Cauchemardesque. Je vais m’aérer.

hamlet dit: à

à quoi ressemblera notre prochain Churchill ?
il naitra en 2025, viendra-t-il d’une famille bourgeoise ou verra-t-il le jour dans un banlieue ?
en 2050 il aura 25 ans.
en 2050 l’Europe aura vécu 20 ans d’un totalitarisme venu mettre fin à 10 années de violences sociales, de guerres.
quel sera le prénom de ce futur Churchill ? Gaston ? Léon ? John Connor ? le peuple le considérera-t-il comme l’Elu.

Dis pourquoi tu tousses? dit: à

Belle critique de Popaul

Hum hum Gesolmina est une simplette

bérénice dit: à

D bonjour, remettez ce lien d’ukulélé, please j’avais adoré!

kicking dit: à

J’y vois du voyeurisme…pas très heureux…bref…

oui bon, surtout ne détaille pas les différentes manières de rentrer dedans non plus, ça deviendrait jeniecollogique..

hamlet dit: à

la société du spectacle culturel :

Thierry Ardisson : votre couple est surtout uni par l’humour ?

Churchill : on se compense.

TA : votre correspondance a un indéniable intérêt historique. vous vous faittes en temps réel le greffier de toutes les crises politiques, des rencontres et des décisions, des lâchetés et des mesquineries.

Chruchill : oui

TA : Mais le quotidien du couple ? scellé par la complicité davantage que par la passion ? les constants soucis d’argent.

Churchill : j’ai surtout gagné ma vie avec ma plume.

Ardisson : vous avez toujours vécu au-dessus de vos moyens et vu grand.

Churchill : Comme le dit un de mes modèles, Benjamin Disraeli : « La vie est trop courte pour être petite ».

Ardisson : Toute votre existence semble avoir été l’illustration de l’idée selon laquelle le voyage est si bref.

Churchill : alors autant le faire en première classe, n’est-ce pas ?

Ardisson et le sexe ? Le sexe ne semble pas avoir occupé une place centrale dans votre vie commune.

Chruchill : ni même ailleurs.

Ardisson : encore que, en lisant entre ces lignes, on soupçonne plus de liaisons chez Cat ? Cat c’est un peu Bovary non ?

Chruchill : j’étais trop occupé à guerroyer…

pathétique.

Curiosa dit: à

oui, et je rajoute, ne vous en déplaise, belle chronique sur un très bon livre plein de fraîcheur qui ne devrait pas susciter les commentaires vachards de certains habitués de ce blog, si vous voyez ce que je veux dire en ne nommant personne

GPS pour mémé dit: à

Merci Cucuriosa, chez popol c’est le trottoir d’en face

hamlet dit: à

Monsieur Assouline vous avez lu le livre sur la relation supposée entre Clémentine et Javier Bardem ?

hamlet dit: à

« mais le cochon est le seule animal »

sans faire de freudisme à 2 balles je vois dans cette coquille quelque chose de profond, même de très profond, abyssal, sans doute un refoulement de quelque chose ? mais de quoi ?

Curiosa dit: à

merci GPPS pour pépé, j’en viens, à toi

Vous avez dit Nauséabond ? Comme c'est nauséabond ! dit: à

« les sécrétions de l’individu public sont généralement moins nauséabondes que celles de l’individu privé. »

….ça se discute…l’inverse est tout aussi vrai !….

Jacques Barozzi dit: à

Vous oubliez de dire ce que Paul Edel dit de vous, Dis pourquoi tu tousses ?

« les trolls, bien sûr, toujours et partout, inusables, insultants, monotones, peremptories, grincheux, curieuses fleurs de haine, pas une ombre de légereté.. pathétique.. ..on les connait »

La bite sous le bras dit: à

Et tu sais de quoi tu parles Barrozizi!

John Brown dit: à

Réponse de Clemmie à Winston lui certifiant qu’il ne lui écrivait pas depuis le lit de sa secrétaire chinoise :  » Et ta soeur, elle habite toujours Pékin ? « 

John Brown dit: à

« les trolls, bien sûr, toujours et partout, inusables, insultants, monotones, peremptories, (Jacques Barozszi)

Toujours délicieusement anglomane, le Popal, le Paypal, le Popaul veux-je dire

John Brown dit: à

le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux

C’est ce que se disait Ben Laden, au comble de la désolation

John Brown dit: à

il s’en mordit les doigts lorsqu’il passa outre

Tant que ce ne sont que les doigts…

John Brown dit: à

Il voyait un fakir à demi-nu en Gandhi

On dit qu’il était pédé

Dieu dit: à

Terriens, il vous faudrait dans ce monde fait de « haines » pathétiques, de « trolls » sordides, et « d’inimitiés » littéraires, beaucoup d’hommes de grande valeur comme Popaul et de femmes de salon équilibrées comme Clopine.

Ainsi tout irait mieux. Dans l’amour des autres, de la belle ouvrage littéraire, des mots, des idées, des belles phrases, du creux et du plein.

John Brown dit: à

ils s’écrivaient encore par courrier interne en se glissant des mots sous la porte

C’est comme ça que nous correspondons, ma Juliette et moi, Pas plus tard que tout à l’heure,elle m’a confié, sous le sceau du secret, qu’elle a onze amoureux. Le dernier s’appelle Salim, il ne se lave jamais, il pue, il lèche son blouson et il pète en classe. Je lui ai suggéré de l’éliminer de la liste de ses prétendants ; j’ai osé émettre l’opinion que cette liste, même réduite à dix…. Sous la porte, la feuille circule :

— Je sais mais c’est la nature qui est faite comme ça.

— Pas du tout. La nature se contente d’un seul.

— Dacord, mais y en a qui sont sexy et laids.

— Faut garder les beaux et sexy.

— Mais le plus beau, c’est Bastien, on est amis… et Jules ! aussi !

— Joue à pile ou face.

— Ques que tu dis, g joue ! avec un j !

— C’est comme ça que j’écris J : J J Jean  »

Je garde la suite pour moi, n’ayant pas envie qu’on me confonde avec Matzneff.

bérénice dit: à

Curiosa pas de problème tant que Rose et son commentaire bâtard (entre digression et ragots) ne viennent pas défoncer la ligne du front littéraire, difficile de savoir jusqu’où son feu nourri va nous faire replier.

Sergio dit: à

Oui mais dans les bêtes le black dog c’est bien une bête, corboeuf !

Sergio dit: à

Les lanciers c’est pas mal ça fait allégé estival ; tandis que par exemple Ferdine avec sa cuirasse pour aller encore en plus soulever les gonzesses…

Philippe Régniez dit: à

« il s’en mordit les doigts lorsqu’il passa outre ses conseils de prudence et soutint Edouard VIII dans l’entêtement qui le mena à l’abdication. »

C’est trop ou pas assez.

bérénice dit: à

John Brown si c’est pour le Renaudot vous repasserez sur l’envers votre exercice, c’est délicat et vous êtes loin du plébiscite à moins que vous optiez pour une édition à compte d’auteur.

La vie des trolls inusables, insultants, monotones, peremptories, grincheux, curieuses fleurs de haine, pas une ombre de légereté.. pathétique. dit: à

je ne nommerai personne
curiosa

Il paraît que DHH signe maintenant curiosa beurre de haine.

Mais que lisent-ils donc?! dit: à

femmes de salon

Pour Clopine?
peut-être confondez-vous avec « animatrice de réunion tupperware »

Dieu dit: à

Vous avez raison ! Plutôt que « femme de salon », paysanne de salon.

Mais que lisent-ils donc?! dit: à

et fausse paysanne, passons!

u. dit: à

Pig/ cat.

Pas facile, le couple formé d’une chatte et d’un cochon.

Photo 1
Débuts de la vie maritale, l’esprit cochon domine, Winnie et Clemmie scrute horizontalement l’horizon.

Photo 2
Bien plus tard.
La chatte est parvenue à ses fins, she looks down on him.
Le grand homme s’est tassé, son melon est dorénavant à la hauteur des yeux de sa compagne.
Il sourit malgré tout, il a jeté l’aristocratie par dessus bord, il semble apprécier la cochonne qui le prend en photo.

Qâladâ, fille de Mansûr dit: à

Les velléités humoristiques de ce commentaire tombent à plat :

u. dit: 23 novembre 2013 à 18 h 19 min

Mort aux trolls! dit: à

le père es luette

Ta gueule keupute!

Sergio dit: à

Mais que lisent-ils donc?! dit: 23 novembre 2013 à 17 h 55 min
tupperware

Oui enfin faut vraiment que ça soye rond sinon ça fait comme les rails de chemin de fer ça fuit…

u. dit: à

Salut, Qâladâ

Bah, si je ris, n’est-ce pas l’essentiel?

As-tu aussi reçu de ces lettres d’anglaises, écrites d’une écriture ronde sur papier à lettres bleu avec des ampersands, et ces petites croix un peu ridicules qui multiplient les kisses?

Vivons d'espoir dit: à

Moyen le zouzou du soir.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le pastis au confessional,…un micro de plus,…

…un échange de soutane,…c’est mieux au presbytère pour les testaments,…

…par ses diversions,…Dieu veille aux grains,…fournir l’armée,…de vaillances spéciales,…

…saucisonages,…dégrossissages,…un terrain d’explorations,…d’expérimentations,…les jouets de tactiques militaires par les huiles des roses,…

…les parties d’échecs, pour brouter le  » mat  » de la galette,…
…les choses sérieuses d’Expresso et casse-rôles,…queue du bonheur,…à l’ourlet ouvert,…
…encore queue du Cinéma,…pour un débarquement,…après les radars,…
…refaire l’histoire,…tout d’un trait,…
…etc,…

François DelPLA dit: à

Il y a au moins une lettre bourrée d’implications politiques. C’est d’ailleurs l’une des plus célèbres.
27 juin 1940

Mon chéri,
J’espère que tu me pardonneras si je te dis quelque chose qu’il faut, à mon avis, que tu saches.
L’un des hommes de ton entourage (un ami dévoué) est venu à moi et m’a dit qu’il y avait un risque que tu sois mal vu par l’ensemble de tes collègues et subordonnés, à cause de tes manières rudement sarcastiques et autoritaires. Il semble que tes secrétaires privés aient pris leur parti d’être traités comme des écoliers et prennent les choses comme elles viennent, quitte à hausser les épaules en te quittant. Pire, si une idée est suggérée (par exemple lors d’une réunion), on dit que tu es si méprisant que maintenant il n’y aura plus d’idées, bonnes ou mauvaises, qui seront proposées. J’étais étonnée et bouleversée parce que pendant toutes ces années j’ai été habituée à voir t’aimer tous ceux qui travaillaient avec toi ou sous tes ordres. Je l’ai dit et on m’a répondu : « C’est certainement le surmenage ».
Mon Winston chéri, je dois reconnaître que j’ai remarqué une détérioration dans tes manières ; et que tu n’es pas aussi aimable qu’avant.
C’est à toi de donner les ordres, et s’ils sont mal exécutés, à part le Roi, l’archevêque de Cantorbery et le Speaker, tu peux virer n’importe qui et tout le monde. C’est pourquoi avec ce terrible pouvoir tu dois faire coexister l’urbanité, l’amabilité et si possible un calme olympien. Tu disais : « On ne règne sur les âmes que par le calme. » Je ne peux supporter l’idée que ceux qui servent le pays et toi-même ne t’aiment pas autant qu’ils t’admirent et te respectent.
D’ailleurs tu n’obtiendras pas les meilleurs résultats par l’irascibilité et la rudesse. Elles engendreront soit l’antipathie, soit une mentalité d’esclave. (La rébellion, en temps de guerre, est hors de question !)
Je t’en prie, pardonne à ton aimante, dévouée et vigilante
Clemmie

Pas de réponse. « Perhaps they talked », commente Mary Soames.

Au moment le plus délicat, l’épouse se révèle un boulet !

Mort aux trolls! dit: à

Peut-être pas la conseillère la mieux avisée, cette Clemmie, mais très jolie jeune femme ( sur la photo)!

( U., Les petites anglaises … !
Nom d’une jupette !
Avec ce froid !

Bon, Elisa ..
13, 14 à nous deux ..
pou pou pidou dou doudou
les autres on s’en fout ..
to lou lou to louloute to louloute
..

http://www.youtube.com/watch?v=Flam3nd7KbE )

Daaphnée dit: à

( ne faites pas l’innocent ..)

Daaphnée dit: à

On dira ce qu’on voudra .. Il n’empêche que l’uniforme, ça vous pose son homme !

Daaphnée dit: à

Et l’effet voilette, pas mal du tout .. )]

bérénice dit: à

Daaphnée il faut pourtant envisager l’homme sans uniforme, un peu comme un homme d’expérience convoite une victoire de Samothrace .

bérénice dit: à

Et si vous le souhaitez je peux vous fournir d’anciens plans antiques aquatiques, vous livrerez bataille par la mer, celle qu’on voit danser le long des golfs clairs qu’a des reflets d’argent

bérénice dit: à

Vous descendrez en zone libre, passée la ligne démarcation il vous faudra rejoindre un port muni de bateaux de guerre, Sète me parait toute indiquée pour ficher l’ennemi par le fond sans crier ni gare ni quoi ni qu’est-ce il faudra vous hâter de charger les canons et des sous marins veilleront à dégager le terrain maritime tandis que des cohortes bien armées vous soutiendront jusqu’aux dernières délibérations concernant le plan d’attaque.

Daaphnée dit: à

Je vois, je vois, Bérénice ..
N’ayons pas peur des mots.
TOUT NU.
Oui.
Remarquez, moi, même quand .. faisons un rapide bilan, si si .. je les préfère plutôt expérimentés et plutôt tout nus.

( Mais je n’ai jamais essayé des militaires. Vous, si ? )

bérénice dit: à

Ne partez pas sans votre magazine « qui choisir ».

Phil dit: à

Churchill coupait son champagne, comme Bismarck, pour mieux supporter les fakirs à demi-nu et autres bolchéviques échevelés qui envahissaient son empire.

bérénice dit: à

Churchill ne buvait-il pas un peu trop pour finir?

Daaphnée dit: à

Bérénice, vous êtes cernée … et vous vous défaussez. Je vois bien pourquoi D. vous fait frémir .. Si si .

bérénice dit: à

je me défausse? A propos?

Daaphnée dit: à

Voyons, Bérénice !
Les militaires, l’uniforme .. avez-vous essayé ?

bérénice dit: à

ne suis engagée dans aucune démarche militante ni d’autre nature ni dans aucun processus de falsification du réel, ici n’est pas un lieu et vous ne laissez que la trace qu’il vous convient.

Daaphnée dit: à

Perdu!
C’est bien ce que je craignais ..
Même D. s’ennuierait mortellement avec vous, bon .. il est vrai qu’il n’en prend pas le risque ..

bérénice dit: à

Et pourquoi devrais-je répondre à votre insistance alors qu’il ne me vient pas de vous poser des questions de ce genre, quelle nécessite à obtenir une réponse?

bérénice dit: à

Et de suite la sanction! des militaires dans votre famille? je ne vous demande pas si l’un d’entre eux vous a servi de terrain d’expérimentation.

Daaphnée dit: à

Pauvre Bérénice !
On ne joue pas par nécessité !

renato dit: à

« Churchill ne buvait-il pas un peu trop pour finir? »

Ça revient à quoi boire trop ? combien de verres ?

bérénice dit: à

J’ajoute que n’ayant rien gagné il m’est difficile de perdre, quoi? L’estime, l’amitié, un sentiment quelconque qui s’inscrirait dans une absence particulière?

bérénice dit: à

Daphnée je n’ai pas signer de contrat stipulant que je doive sous peine de « perte » répondre, jouer? A quoi dites-moi, à ce que vous aurez décidé?

L'escalier est dans la concierge dit: à

Dafnoz fait son baroz.
Pose des questions sans intérêt mais exige des réponses argumentées.
Madame pipilette ?

Daaphnée dit: à

( Vous savez quoi, Renato ?
Chez les gens très intelligents – enfin, je veux dire par rapport à la moyenne, ce qui n’a rien d’un exploit, bref .. – cela ne change rien .. sauf – mais cette pauvre Bérénice .. va définitivement se vouer à son immaculé .. – sauf pour la bandaison.
Si. )

Daaphnée dit: à

A quoi dites-moi

Voyons, Bérénice !
Quelle est cette injonction de vous répondre alors que vous-même avez décidé de ne pas répondre à ma question ?
Vous n’êtes pas très cohérente !

bérénice dit: à

Daphnée libre à vous de laisser votre mémoire vagabonder sur le net, je vous trouve indiscrète mais rien ne vous empêche par jeu de questionner DHH ou Rose ou tout pseudo féminin.

bérénice dit: à

Quelle finesse mais puisque ce jeu vous plait et qu’au moins à un des deux il correspond prenons le dans le sens du poil et n’embrouillez pas les règles, please.

Daaphnée dit: à

Un pseudo !
Ah, Bérénice, comme vous y êtes en sécurité, dans le pseudo !
Je vous plaindrais presque ..

bérénice dit: à

N’en faites rien, c’est trop d’égards.

Dark Warrior dit: à

Et les petits homme verts enregistrent tout.

Dark Warrior dit: à

C’est bien ce dont notre Jacounet se gaussait, D. ..

bérénice dit: à

D il me semble que votre engin a explosé assez loi du but aujourd’hui. Reprenons…

Daaphnée dit: à

Vous savez quoi, D. ?
pour élucider la fascination qu’excecent les Obama, Kennedy, Churchill, de Gaule et j’en passe ..
Je doute que cela tienne à la grosseur de .. libre à vous d’élaborer une théorie sur le sujet ..

renato dit: à

Quoi, ils les ont publiés ?! où ça ?

L'escalier est dans la concierge dit: à

Daaphnée dit: 23 novembre 2013 à 22 h 22 min

Aucun doute, aussi débile que TKT.

Le coach à dédé dit: à

Reprenons…

Bérénice en veut, c’est pas le moment de ramollir dédé

bérénice dit: à

Passou donne à voir une photo du couple, est-ce une raison suffisante à devoir chausser des cuissardes et tout un matériel pas historique du tout qui nous éloignent par des zones qui peuvent laisser libre cours à des interprétations douteuses?

Le coach à béré dit: à

Bérénice, c’est pas le moment de serrer les fesses

Mais comment le croire ? dit: à

La fascination qu’excece de Gaule est sessuelle !

Alors là dafnoz c’est le cas de le dire, vous m’en bouchez un coin.

bérénice dit: à

Décidément quelle époque de fesses.

Le coach à béré dit: à

La fascination qu’excece de Gaule est sessuelle !

Hé bien non, justement ! Du moins, ce serait bien difficile à étayer ..
C’est bien pourquoi, si l’on pense que largement plus de la moitié des citoyens qui écoutent les discours politiques n’y comprennent rien .. Il est bon de se demander à quelle faveur, ont pu se construire ces mythes vivants ..
Parce que ce sont des hommes qui ont imprimé bien plus que l’incarnation d’une « victoire » – et laquelle exactement ? – dans les mémoires collectives , non ?

n'importe quel internaute dit: à

ils avaient leur tempérament.
un homme politique peut-il durer sans « tempérament »

Daaphnée dit: à

Désolée, Bérénice, mais vous ne suivez pas; ce n’est pas bien grave ..

n'importe quel internaute dit: à

alors qu’il n’y avait pas plus humain, terriblement humain
bataille de mots ! comme si humain n’imliUAIT P

n'importe quel internaute dit: à

n’impliquait pas( émergence de ) terrible

renato dit: à

Maintenant on parte d’homme politique bien trempé ?!

n'importe quel internaute dit: à

Mais non, ce n’est pas un monstre sacré, ce Churchill.
monstre sacré a un champ assez précis ; il est devenu une légende !

n'importe quel internaute dit: à

Monstre sacré est une expression inventée par Jean Cocteau à propos de Sarah Bernhardt

Petit lexique à l'usage du nouveau rdélien dit: à

bien « membré » ça fait trop BCBG pour tarlouzes.

Sergio dit: à

Phil dit: 23 novembre 2013 à 21 h 43 min
les fakirs à demi-nu et autres bolchéviques échevelés

Non mais avec les oreillettes ça va…

passementerie dit: à

si mes souvenirs sont exacts (biographie kersaudy) que je n’ai pas sous la main, WC a un peu galéré avant que Clémentine dise oui, avec ce genre de zouave il faut être jeune pour s’embarquer, après on compose, c’était comme çà, un chat dans un sac le mariage.

Elle ne pouvait pas savoir jusqu’où cela la mènerait, il a plutôt bien mené sa barque, et comme dirait les vieilles tantes planquées derrière les plantes vertes pendant les bals : « elle a misé sur le bon cheval ».

C’est que dans cette sorte d’itinéraire de vie exceptionnel il faut tenir le guidon, rien ne laissait penser que ce galopin qui faisait des fredaines au collège et envoyait des missives à ses parents mondains qui ne faisaient pas grand cas de lui, – tout se résumait à réclamer finances pour ses plaisirs – dans un milieu qui le poussait à l’oisiveté et la guinche.

Ce n’est pas avec pareil conditionnement qu’on donne dans le sentimentalisme, on choisit, on épouse et puis ma fois on fait tourner la boutique.
Après il a vu du pays, via l’armée même s’il relayait les nouvelles, mais de fait il s’est rodé à communiquer et à évaluer les situations dans des conditions étrangères et extrêmes.

Je ne sais pas si cette correspondance m’intéresse, à vrai dire, je serais plutôt du genre kafka qui vient d’apprendre que la guerre est déclarée en 1914 : piscine !

couicsilvère dit: à

homme politique bien trempé ?

mouillé, vu la température………

passementerie dit: à

sur la première photo je pourrais confondre aisément WC avec mon beau frère, sur la seconde avec ma mère, c’est ce qui est le plus troublant, mais ce n’est que mon point de vue subjectif, il est presque minuit, demain est un autre jour, clémentine semble voir bien au-delà du temps qui comme les pets doit être apprivoisé.

abdelkader dit: à

Entre le Churchill, leader du monde libre pendant WW2 et le Churchill d’avant et d’après guerre, je préfère de très loin celui qui a inspiré son peuple a résister et a vaincre les forces du Mal…et toujours avec un humour caustique, même a son heure la plus sombre…celle qui précéda l’aube…d’ailleurs, comme le disait Bloom plus tôt, les anglais ne se sont guerre fait prier pour le remercier aux élections générales de 1945…Cometh the hour, cometh the man…pour la petite histoire, mon pub local a Londres, the Gunmakers, était aussi son abreuvoir favori…bref, son fameux black dog, m’avait aussi inspiré ce p’tit blues de quat’sous…
Black Dog
Le soleil se couche sur ma vie
Le froid s’installe dans ma nuit
Les feuilles mortes dans mon jardin
Me parlent d’hiver prochain
Black Dog
Ces trompettes et ces orgues
Sur mon toit
Auront raison de moi
La lumière au bout du tunnel
N’est plus qu’une étincelle
Les parois se replissent
Et je sens que je glisse
Dans une abysse
Dégoût mortel
Ennui toujours en éveil
Figé comme une statue de sel

Black Dog
Ces trompettes et ces orgues
Sur mon toit
Auront raison de moi
Les cloches qui sonnent
Les sonnettes
Qui bourdonnent
Dans ma tête
N’arrivent pas a assourdir
Ce chorus maudit
Qui m’intoxe
Avec ces choses pas orthodoxes
Black Dog
Ces trompettes et ces orgues
Sur mon toit
Auront raison de moi
De tout ce que j’ai perdu
Mon esprit me manque le plus
Le juge et le jury
Ne cachent pas leur furie
Sont tous d’accord
Pour me donner tort
Leur sentence tombe
Comme une bombe
Black Dog
Ces trompettes et ces orgues
Sur mon toit
Auront raison de moi

abdelkader dit: à

ah oui, j’aime aussi le Churchill made in Cuba…un cigare sublime, d’un pied de long, qui exige votre extrême égoïsme et concentration toute la soirée durant avec pour seule compagnie, a part peut-être le chat qui ronfle a coté, le Kind of Blue en boucle…

LéoBloomPold dit: à

un bolchévique en Chaplin.

Ah, si tous les bolchos avaient été des Chaplin…!

Polémikoeur. dit: à

Moralité : pas d’héritiers, les étouffer
avant l’inversion des rôles due à l’âge
et brûler les miettes de ses archives
personnelles crachées par la déchiqueteuse.
Tablerasement.

rose dit: à

Oui enfin…Pour regarder un coichon droit dans les yeux faut être dans Délivrance ; sinon on le regarde de haut.
De rien des Journées dans les arbres pour le lien du cnrs.
Parfois dans la boue, des pépites voui.

Primate suis sortie au bout de 45 mn et encore j’ai failli avant.
La connerie humaine montrée par Wiseman dans toute sa crudité ; ai pensé à Daaaaaa…non stop surtout en voyant Marianne S. brancher ses machines de torture sur un pauvre singe encagé. Beaucoup d emecs, mais hélas aussi des femmes : ai bcp pensé à ses gens aujourd’hui 40ans après me demandant leur état de déliquescence, si c’est au prorata des actes commis ?

L’horreur et nous venons de là. Même si pas tous au niveau des yeux du cochon, je vous rassure.

rose dit: à

un cochon hihi hurk hurk gloub gloub

rose dit: à

Elle fut sa darling Clémentine.
Oh my darling o my darling o my darling Clémentine !

Quel prénom magnifique !

rose dit: à

>Marcel

dans un de vos posts sur le billet précédent, approuve à 100% votre analyse : on nous serine la crise et elle n’est pas pour tout le monde. Un bref séjour, hier, en ville, m’en a convaincue.
Abrutir le peuple a toujours été un bon moyen de l’entourlouper.
Comme les savants, à Atlanta qui piquent les singes avant de les enculer de les masturber et de leur ouvrir le ventre (je suis partie là, je ne suis pas maso.). Et qui violent la maternité d’une femelle singe en la filmant et la matant lors de/ et dès la mise bas.

A vomir.

rose dit: à

Il a misé sur le bon cheval.
C’est comme il a le cul bordé d enouilles.
Ce n’est pas donné à tout un chacun.
C’est la crise, on est dans la merde.
Pauvre de nous.

Mais 1400 euros à 49 ans à la retraite c’est cher payé : c’est quoi ce type de conventions privées qui vous donnent autant pour produire aussi peu ?

rose dit: à

La Reine du com dit: 23 novembre 2013 à 11 h 07 min
[…] je ne voudrais pas abuser & risquer de me faire lyncher. cet humour qui unissait le couple & la probable absence globale de sexe entre eux,

Quel bonheur !
N’abusez pas, il serait temps.

Sur la seconde partie de votre commentaire quelle absence de vécu ! Bien sûr qu’une telle complicité est liée par le cul et qu’ils ont – je l’espère et le suppose – bien baisés tous deux. Souvent et longtemps. Sinon il écrirait à ses potes, pas à sa meuf.
De plus, cela n’a pas été public ni société du spectacle : ils ont baisé dans leur boudoir, loin du Monde, en toute intimité.

La compréhension du cul vous est donc étrangère : mais, vous savez faire quoi alors ?

rose dit: à

Chaplin a été accusé de sympathies communistes à l’époque du maccarthysme.
Dans les Temps modernes, qu’il a tourné avec le son durant un an avant de revenir au muet et aux étiquettes écrites devant les spectateurs, son apparition devant les meneurs de grève est splendide.
Il se diraige face à la foule des grévistes, saisist un drapeau dans le caniveau (tiens !) rencontre les grévistes leur tourne le dos se retrouve en tête devant eux. Les flics arrivent, se saisissent de lui, le leader des grévistes.
C’est un poète Chaplin.
Nénamoins il a fui les Etats-Unis et s’est réfugié en Suisse, où il a fini ses jours, avec son épouse de 36 ans de moins que lui à qui il a fait huit enfants.
Dont Géraldine, qui, je vous le rappelle est l’épouse du docteur Jivago (du roman de Pasternak et film de David Lean) et la mère de ses deux enfants. Sublime Géraldine là et ailleurs aussi.

Images du monde chroniques Voici.

rose dit: à

Il se dirige face à la foule des grévistes, saisit un drapeau dans le caniveau

Pardon

La Reine du com dit: à

Léo Bloom : Un peu, oui, qu’on en redemande des Bolchs à la Chaplin!
Rose, sur la condition animale, deux livres extrêmement différents, majeurs : Le Silence des bêtes, d’Elisabeth de Fontenay. Le Seigneur des porcheries (sorte d’inverse terrible, démesuré), de Tristan Egolf, mort maintenant, que Marie Modiano fit découvrir & dont je ne me lasse pas de recommander la lecture.
Passementerie, 23h25, aimé vs lire (cette fluidité), néanmoins j’ai envie de vous dire comme à Bloom, lorsqu’il estime qu’il y a un côté voyeur aux bio – et c’est vrai, si on l’aborde comme ça. Mais qd vous dites que plutôt que de lire ce type de correspondances & autres voies d’accès moins directes au texte, vous préférez Kafka, notant « piscine » en venant d’apprendre que la guerre est déclarée, comment l’avez-vous appris sinon par le biais de la lecture de son journal & de ses lettres ? Or cela fait sens, aussi, ici.
Bien à vs tous, au-revoir.

rose dit: à

Géraldine, digne héritière de son papa, qui a tourné dans le dernier film d’icelui La Comtesse de Hong Kong, film avec un distribution prestigieuse, Marlon Brando, Sophia Loren ; non reconnu à sa sortir, flop comme la Vénus Noire d’Abdel hatif Kéchiche, puis aujourd’hui donné comme un des meilleurs Chaplin. En couleurs et avec le son.

Magnifique Géraldine (ah le sprénoms en « ine » comme Ferdine…Justine et tout ce qui s’ensuit)égérie de Pedro Alomdovar dans Parle avec elle, de Carlos Saura, dans Cria Cuervos , d’Altman, Deville Lelouche, resnais, Scorsese and so on.

Ah, beauté d’un tel héritage paternel…
Merci Charlot (et pour ton petit fils fou de cirque aussi, ton digne héritier ! Et pour Sydney…)

La Reine du com dit: à

Rose, ce matin 9h32. Je n’avais pas encore lu votre com à mon propos en vous postant un mot sur la condition animale.
Comme quoi, j’ai un instinct très sûr (au moins ça).
Les problèmes hormonaux sachez-le aujourd’hui se traitent très bien : j’ai connu plusieurs « testicules féminisants » (j’espère que ce terme purement médical n’ira pas heurter la part féminine, si fine et sensible, de votre oreille?) qui sont parvenus à être parfaitement équilibrés.
Pour la maladie de Gilles de la Tourette (SGT), qui consiste à lâcher des floppées de grossièretés incohérentes sans parvenir à les canaliser, je ne sais si on peut médicaliser. Mais je vous en prie, même si c’est le cas, n’en faites rien. Vous êtes tordante ainsi. Guérissant, vous priveriez nos amis internautes qui n’ont pas eu le plaisir de fréquenter des bidasses faisant leurs « trois jours » de tant d’émotion!
Moi-même, j’aurais eu grand plaisir à continuer ainsi avec vous cette conversation autour d’une tasse de thé, avec quelques macarons, des mignardises (ne vous inquiétez pas j’aurais gardé un litron de gros rouge sous la table pour que vous en buviez des lampées entre deux hoquets). Hélas il me faut vraiment partir. Quel regret!

rose dit: à

passementerie dit: 23 novembre 2013 à 23 h 25 min

J’ai aimé aussi vous lire ; votre mise en paragraphes, la sincérité qui découle de vos propos (même si sur le cul vous en êtes au stade anal primaire encore, stade que vous avez le droit de quitter), votre ponctuation, vos propos mesurés et clairs : ah quel bonheur ! Nous allons pouvoir, enfin, commencer à communiquer sur un autre mode que l’agression. Au bout de six ans.

rose dit: à

La Reine du com dit: 24 novembre 2013 à 9 h 43 min
Léo Bloom : Un peu, oui, qu’on en redemande des Bolchs à la Chaplin!
Rose, sur la condition animale, deux livres extrêmement différents, majeurs : Le Silence des bêtes, d’Elisabeth de Fontenay. Le Seigneur des porcheries (sorte d’inverse terrible, démesuré), de Tristan Egolf, mort maintenant, que Marie Modiano fit découvrir & dont je ne me lasse pas de recommander la lecture.

J’ai noté vos deux références sur la condition animale et vous en remercie. Les regards des singes, leurs gémissements, leur hoquètement et leur colère. Leur opposition et leur impuissance ; j’ai noté tout particulièrement les deux femmes qui, à Bert, aux électrodes placés dans le crâne, disaient bon Bert, bon Bert, et lui tendaient une banane, morceau par morceau pour qu’il sorte la tête de sa cage. Une fois piégé, par la banane, elles lui ont coincé la tête dans le plexiglas pour lui enfoncer encore d’autres électrodes dans le crâne.
C’était sidérant.
D’une violence inouïe.

rose dit: à

>La Reine du com dit: 24 novembre 2013 à 9 h 57 min
Je vous lis bien tardivement, interrompue par une conversation téléphonique d’importance : eh bien, un ou d’autres ont essayé de faire pareil avec quelques individus ici qui se sont carapatés : les harceler et les traiter de ceci de cela. Peu me chaut.
Je n’ai aucun problème hormonal et je n’ai aucun problème d’alcoolémie contrairement à ce que Daaphnée a écrit ici l’autre soir, son éthylisme. D’ailleurs, pourquoi une femme qui ne boit pas se met à boire avec son homme qui lui boit comme un trou ? Je ne le sais pas.

Donc votre litron de rouge, sifflez-le.

J’en suis, comme LML -accusé en son temps de mille maux- au thé, ces temps vert, directement emmené de Pékin pour moi. Straight away. Et au lait menthe. Ou à l’eau.

La violence est une réponse à la violence Jean Paul Sartre.
Maintenant, si pour vous il n’y pas pas violence de la part de certains ici, pour moi, il y a.

rose dit: à

Cela dit la reine du Com : je vous ai pris pour Daaphnée bien sûr.
Maintenant si vous ne l’êtes pas c’est pour cela que vous êtes outré (e ?).
Le cas échéant, vous êtes pris à votre propre piège : changement de pseudo, je suis là mais je me cache etc.

Ce qui n’est pas mon cas.

LéoBloomPold dit: à

« as a writer, the good news for me is that the Picts apparently respect their bards more than the Gauls do. It must be so – Asterix himself says it on page 29, by Toutatis! »
Ian Rankin
—-
Tout simplement parce que l’inverse est vrai aussi…

La Reine du com dit: à

Je n’ai rien à voir avec Daaphnée, Rose.
Je ne change pas de pseudo et n’ai que faire de ce que vous appelez les « polémiques » et autres coups bas ici. Je lis depuis longtemps la RdL pour la qualité des billets de PA, l’intérêt littéraire & l’espace d’échange qui s’y trouve ouvert, lorsque j’ai le temps de suivre les commentaires. J’y interviens peu mais je la lis régulièrement, disons. Sur le ton de la victimisation, je veux bien entendre votre parallèle avec LML, etc, allons-y si ça peut vous faire plaisir, bien que la comparaison me paraisse tirée par les cheveux. Justement à propos de crèpage de chignon : ensuite vous pouvez citer Sartre autant que vous voulez, vous abriter derrière lui pour justifier votre virulence initiale (il lui est arrivé aussi de se tromper, vous savez..), je ne décrie même pas votre style, il est vôtre, libre à vous d’en user comme bon vous semble & éventuellement il m’amuse, mais si vous m’emmenez au lavoir pour la castagne alors que je ne vous ai rien demandé et que je ne vous agresse pas, ne vous étonnez pas d’avoir la boucle d’oreille arrachée et le lobe en sang.

rose dit: à

La Reine du com dit: 24 novembre 2013 à 10 h 52 min

Alors qui êtes-vous ?
Et ce n’est pas une agression votre vulgarité autour du litron de rouge caché sous la table, et votre référence à mes hormones, élégante ?
Et votre aller au lavoir fait référence à ?
Et Daaphnée, qui nage, là, n’agresse jamais personne ?

rose dit: à

Pour votre gouverne, je n’ai jamais eu de boucle d’oreille arrachée ni de lobe en sang.

La Reine du com dit: à

Je ne vois pas quelle vulgarité il y aurait au litron sous la table? Regardez Blondin. Ou Nabokov, de manière il est vrai plus subtile avec le coup de la théière. Vous voilà bien susceptible, soudain. Ce n’est pas Henri, vigneron qui fréquenta un temps RdL ni MàC, épicurien comme pas deux, qui y auraient vu offense.
Vous citiez Sartre, je vous renvoie à un autre auteur, Flannery O’Connor, quelque part en exergue d’un de ses livres, dont le titre « Et ce sont les violents qui l’emportent » ne laisse pas deviner toute la profondeur de champ ironique, merveilleusement humaniste(OK ça fait moins bien, elle est moins connue que Faulkner, pourtant quel écrivain!).Bref c’est tiré d’un extrait du Livre, qui dit en gros : si tu manies le fer, tu périras par le fer.
Ravie que vos oreilles soient intactes. Quelquefois ça peut être utile d’entendre.

passementerie dit: à

pour répondre aux interrogations de certains sur les relations entre clémentine et winston, qui sont de l’ordre de la privacy, on ne peut que suggérer de se pencher sur leur enfance pour y voir un mode de fonctionnement, je ne pense pas ( comme ici pourraient le croire certains ( je n’ai écrit wc que pas sens de l’abréviation, et parce que contextuellement cela me semblait juste. Mais on peut facilement déceler chez clémentine une anxiété compréhensible et un besoin de contrôler même si c’est utopique, elle provient d’un couple de la gentry adultère, un vrai père stérile, une mère qui se laisse convaincre par ses sens. Elle vient faire un séjour en bord de mer en france vers 16 ans, à dieppe je crois, ma mémoire est fort incertaine, elle a labàs dans la douceur découvert la peinture, les arts et éprouvé les premières sensations du flirt. Mais comme tt jeune fille well éducated, elle ne sort pas de son millieu, son instruction est faite par des précepteurs. Elle a donc une relation privée avec l’instruction, plus tard quand elle rencontre winston au cours d’une party, il y a bien coup de foudre, mais la relation débutera sur le mode épistolaire, c’est par le charme de sa conversation écrite que le jeune journaliste qui n’était pas très beau mais savait emporter l’adhésion que clémentine va apprendre à le connaître. Ainsi les petits surnoms, très familiers qui sont les ancêtres des cali scouts à la baden powel, sont d’usage. Nous sommes dans un environnement qui fonctionne sur le mode de l’expansion de la sauvegarde et de la conquête. Très éloigné de notre état d’esprit d’aujourd’hui. Chacun remonte en lui-même et cherche où pourrait bien se situer son point d’équilibre.

bérénice dit: à

Le menteur(la menteuse) ne ment par amour du mensonge mais pour octroyer plus d’espace à son ego.

La Reine du com dit: à

Pourquoi d’ailleurs j’aime mieux l’humour. Mourir de rire n’a jamais fait de mal à personne. Et contrairement à ce qu’on croie, les animaux aussi rient (pas seulement dans le comté du Cheshire)
Et cette fois, au-revoir.

rose dit: à

Ah merci passementerie de vos détails sensibles ! Ainsi un amour courtois et désuet entre clémentine et winston, dites-vous ?
L’acronyme l’a foutu mal, je vous le dis.

>la reine du com après le fer que m’annoncez-vous encore ? Entre le lobe et le tympan il y a grande différence. On peut avoir le lobe déchiré e tle tympan intact.

rose dit: à

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 11 h 31 min

Le menteur(la menteuse) ne ment par amour du mensonge mais pour octroyer plus d’espace à son ego.
Magnifique !
Merci.
A force de mentir on se retrouve pris à ses propres pièges que l’on tend aux autres.
Nager aussi c’est magnifique.
Ma piscine n’ouvre que deux mois d’été.
Je nageais enfant le dimanche matin moi aussi.
Pas depuis. Pas de messe non plus.

bérénice dit: à

« Les braves gens ne courent pas les rues » de F o C
Passementerie plus récemment des observations ont montré que les premières pierres servant de base à la relation amoureuse puis éventuellement liaison etc deviennent inamovibles ainsi si vous acceptez ou laissez passer telle ou telle chose « insignifiante » au départ celle-ci s’instituera en répétition puis habitude et sera inclus dans le mode du fonctionnement du couple.

bérénice dit: à

Rose si vous avez une piscine je veux bien vous rendre visite l’été prochain, au moins un plaisir assuré!

rose dit: à

non ma piscine c’est ma piscine collective/du village où on baigne à plusieurs. Pas même une mare. Je ne pense guère honnêtement à vous recevoir chez moi ; j’aime pas trop mentir.

rose dit: à

Le Channel c’est un canal. Creusé ou pas par l’homme.
Entre les anglais et nous, il ne l’est pas.

Dieu dit: à

Il ne serait pas souhaitable qu’en ce jour du Seigneur les connes remplacent les imbéciles en RdL.

Un pélerin de passage dit: à

Avec Rose c’est du 2 en 1!
Misère de misère!

bérénice dit: à

Rose je n’écrivais pas ça pour vous précisément. Puisqu’il n’est pas toujours possible d’avouer certains agissements il est logique de couvrir le territoire où le sujet s’ébat par de beaux ou pieux mensonges pour lui permettre de continuer de se mouvoir dans un espace qu’il est parfois préférable ou recommandable de cacher, après on peut mentir par réserve ou simplement parce qu’on ne s’estime pas redevable d’authenticité de véracité, il y a encore les virtuoses du mensonge en calculs élaborés, les joueurs de mensonge stratèges qui surement trouvent emploi dans la finance ailleurs …

des journées entières dans les arbres dit: à

« Leur fille Mary Soames, la plus équilibrée de leurs enfants »

« Les enfants, à l’exception de Mary, ne leur apportent que peu de satisfaction »
La notice Wikipédia, bien fournie, fait référence sur ce point à un ouvrage de F. Bedarida.
A propos de Lady Soames,
« Here, in the second extract from her touching new book, she looks back on family traumas, narrow escapes and her unusual courtship… »

http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2035960/From-private-diaries-Lady-Mary-Soames-recalls-feared-father-Winston-Churchill-seizure-row-brother.html

rose dit: à

si tu manies le fer tu périras par le fer
tu manies dieu tu périras par dieu :
c’est comme ça que cela marche ?

Difficile pour un homme lorsque les femmes sympathisent : tous ses petits coups font flop.
30 à 45 mn suffiraient je pense bérénice.

Dieu dit: à

Mentir est dans la nature de l’homme, une preuve de son intelligence créative.

Que sont les écrivains, sinon de superbes menteurs ? Célébrés ici de façon exagérée…

J’ai créé les traders pour montrer que tout le monde étant mensonger, eux, au moins font du fric. Ce qui est le but de tout chasseur/cueilleur, père ou mère de famille.

Daaphnée dit: à

9a y est, Rose-le-retour et c’est le déversoir d’inepties sans bormes, ragots de vieille folle et j’en passe … !
Mais qu’on la mette à la porte !

rose dit: à

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 11 h 58 min
Rose je n’écrivais pas ça pour vous précisément.

Non, mais je ne le prenais pas pour moi. Mais pour quelqu’un d’autre dont les mensonges sont coutumiers : une seconde peau.

rose dit: à

Daaphnée dit: 24 novembre 2013 à 12 h 06 min

Vous ne tenez pas longtemps la courtoisie Daaphnée/bérénice. 4 mn 36 ; ensuite vous partez en vrille.

rose dit: à

Ben non, mentir est la marque au fer rouge d’une impuissance chronique.

Un écrivain est un créateur. Pas un menteur.
Menteur aka voleur aka rapteur.

Daaphnée dit: à

Je rejoins ce que disait Bloom, par grand intérêt même si F.Delpa a trouvé quelques lettres éclairantes .., donc pas grand intérêt de mon point de vue à aller dans la correspondance privée, de couple, des grands hommes !
Sinon ramener les relations politiques à quelques facteurs psychologiques douteux ..

bérénice dit: à

Rose d’une vieille femme entendu il y très longtemps, on meurt par où on pèche. A l’inverse quelqu’un qui évolue dans la naïveté risque fort de périr en raison même de cette naïveté, la société accorde-t-elle une place à ceux, qui n’ont pas intégré et ne le peuvent, ses principes de base en intelligence du mal.

Dieu dit: à

Je m’ennuie un peu, en ce moment. J’ai donc à GENEVE cette nuit permis aux Terriens de refaire le coup de MUNICH, là où tout le monde se disait content, heureux, enchanté, d’avoir évité la guerre.

Dans le rôle de Chamberlain/ Daladier, on voit de beaux successeurs Kerry/Fabius ! Viendra t il un Winston pour écraser les nazis moyen-orientaux appelant à la destruction nucléaire ? J’y songe.

rose dit: à

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 11 h 58 min
Puisqu’il n’est pas toujours possible d’avouer certains agissements, il est logique de couvrir le territoire où le sujet s’ébat par de beaux ou pieux mensonges ; ceci pour lui permettre de continuer de se mouvoir dans un espace qu’il est parfois préférable ou recommandable de cacher. Après, on peut mentir par réserve ou simplement parce qu’on ne s’estime pas redevable d’authenticité de véracité ; il y a encore les virtuoses du mensonge en calculs élaborés, les joueurs de mensonge stratèges qui sûrement trouvent emploi dans la finance ailleurs …

Je ne suis pas sûre (j’ai un peu ponctué pardon, pour mieux vous comprendre) ; je crois que les traders ce serait plutôt comme les joueurs de poker : purement du bluff.
Du vent.
Derrière, rien.
>bérénice mais vous êtes adorable !
Donc une moitié de Daaphnée est adorable !
Bravo.

rose dit: à

>béréncie je n’ai pas encore compris dans votre message sibyllin sur le mensonge si vous parliez de vous ou de quelqu’un que vous protégez avec ardeur et sincérité.

Dieu dit: à

« Mais qu’on la mette à la porte ! »

Allons ! Allons ! Daaphnée, s’il fallait mettre à la porte toutes les connes comme Rose, vous en seriez. Peut-être ?!

rose dit: à

>bérénice dit: 24 novembre 2013 à 12 h 12 min
Rose d’une vieille femme entendu il y très longtemps, on meurt par où on pèche. A l’inverse quelqu’un qui évolue dans la naïveté risque fort de périr en raison même de cette naïveté, la société accorde-t-elle une place à ceux, qui n’ont pas intégré et ne le peuvent, ses principes de base en intelligence du mal.
Mais bérénice, ceci est un point de vue très judéo-chrétien, du style « je te menace » ou bien  » si t’es pas sage t’auras une baffe » ; je me demande toujours si c’est ridicule ou pas. Comme le mari de Catherine Millet qui a le cancer de la prostate ? Mais tout le monde a le cancer de la prostate. Alors quid de la loi du talion bérénice ? Péris-t-on vraiment par ce en quoi nous avons péché ?

bérénice dit: à

Rose j’ai trouvé cette phrase ce matin en consultant des flux auxquels je n’avais pas prêtés attention depuis des mois, je n’ai pas noté lequel sur Fabula. Le hasard et une grande ignorance, n’y voyez rien de plus, vous êtes encore plus parano que moi, c’est rassurant.

Daaphnée dit: à

Je crains fort, Dieu, que n’y passiez bien avant moi . Et descendez de votre petite estrade, vous êtes parfaitement ridicule .
Rien à dire sur le sujet du billet ?
Ah .

bérénice dit: à

Le fumeur de la cigarette, le buveur de l’alcool l’intello des idées l’idéaliste sur un barricade, le guérillero de la guérilla bien que ce ne soit pas pêcher, il faut consentir à des extensions du sens.

rose dit: à

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 12 h 12 min
Non mais si on est naïf on se fait baiser pck’ on est naïf. Comme si on est un ange on se fait couper les ailes pck’on a des ailes. J’ai fait une sale blessure à mon ange l’autre soir lorsque je me suis violemment disputée avec Daaphnée (Yasmina Khadra, les anges meurent de nos blessures, l’ai pas encore lu).
(J’adore quand vous faites des virgules en l’air tout l’temps).
>bérénice vous bilez pas pour le café ; je vais avoir très peu de temps. Mais j’aimerai bien un jour.

Dieu dit: à

Il y a une grande différence entre nous, Daaphnée, vous êtes ridicule avec naturel. Je ne le suis pas : je simule.

rose dit: à

Daaphnée dit: 24 novembre 2013 à 12 h 19 min
Je crains fort, Dieu, que n’y passiez bien avant moi . Et descendez de votre petite estrade, vous êtes parfaitement ridicule .
Rien à dire sur le sujet du billet ?
Ah

C’est vrai. Totalement d’accord avec vous.
Il voit tout, il sait tout, il a le regard de dieu = narrateur omniscient.
On s’y colle nous sur le billet Daaphnée ?

J’aimerai bien que vous me disiez sur quel flux bérénice sinon jamais je vais le trouver comme ça au pif.

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