de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
De l’esperluette entre Winston & Clementine

De l’esperluette entre Winston & Clementine

Mais non, ce n’est pas un monstre sacré, ce Churchill. D’abord parce l’expression est un lieu commun trop commun pour lui, ensuite parce qu’elle commence mal, avec ce quelque chose de monstrueux, et donc de bestial, alors qu’il n’y avait pas plus humain, terriblement humain que lui. La preuve : il écrivait à sa femme, tout le temps. Conversations intimes (traduit de l’anglais par Antoine Capet et Dominique Boulonnais, 848 pages, Tallandier), titre plus romantique et racoleur que l’original Speaking for Themselves, est peut-être son meilleur livre avec Mes jeunes années, celui qui le révèle le mieux, le plus personnel et le plus sincère. Pas de nègres, pas de censure sollicitée auprès des intéressés.

Leur fille Mary Soames, la plus équilibrée de leurs enfants, y a rassemblé 1700 lettres, notes et télégrammes que Pig (cochon) ou Pug (carlin) selon les jours, et Cat (chatte), ont échangés de 1908 à 1964. Pig, qui entretenait une véritable ménagerie dans sa chère campagne, disait : « Les chiens vous regardent d’en haut, les chats vous regardent d’en haut, mais le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux ». Les voyages de l’une, et le petit boulot de l’autre les ayant souvent tenus à distance, c’est assez fourni. Il faut dire qu’ils avaient pris goût à l’épistole puisque même lorsqu’ils étaient sous le même toit, dans leur propriété de Chartwell par exemple, ils s’écrivaient encore par courrier interne en se glissant des mots sous la porte. Pas toujours des mots doux car ils avaient leur tempérament.

On sait que Churchill demeura toute sa vie un conservateur nostalgique de la grandeur de l’empire. Il voyait un fakir à demi-nu en Gandhi, et un bolchévique en Chaplin. Libérale convaincue, Clemmie avait du bon sens, un enthousiasme communicatif, un esprit aiguisé, un instinct sûr des hommes et des situations, toutes qualités gâtées par sa mélancolie, son angoisse chronique et sa fragilité nerveuse, qu’une apparence sereine et maitrisée, fruit d’une éducation, ne laissait pas deviner. Ses faiblesses autorisaient Winston à moins tenir compte de ses avis, d’autant qu’elle les exprimait oralement dans l’excès et l’hyperbole ; il s’en mordit les doigts lorsqu’il passa outre ses conseils de prudence et soutint Edouard VIII dans l’entêtement qui le mena à l’abdication.

Winston épistolier est d’un ton égal selon qu’il écrit à un ministre ou à sa femme. Il est vrai que dans les deux cas, il dicte souvent à sa secrétaire depuis son lit, y compris le plus intime. Un hommage à son plumard, plus encore qu’à son plumier, n’eut pas été superflu lors de la proclamation de son prix Nobel de littérature.winston-and-clementine-churchill

Un couple uni par l’humour et qui, malgré la mélancolie de l’une et le black dog de l’autre, ne prenait pas les drames au tragique. Ils s’équilibraient, se compensaient. Leur correspondance a un indéniable intérêt historique car Churchill s’y fait en temps réel le greffier de toutes les crises politiques qu’il a affrontées, des rencontres et des décisions, des lâchetés et des mesquineries. Mais le quotidien du couple, scellé par la complicité davantage que par la passion, y reprend vite le dessus, avec ses constants soucis d’argent. Car Churchill, qui a surtout gagné sa vie avec sa plume, a toujours vécu au-dessus de ses moyens et vu grand. Comme l’un de ses modèles, Benjamin Disraeli, il aurait pu dire : « La vie est trop courte pour être petite ». Toute son existence semble avoir été l’illustration de l’idée selon laquelle le voyage est si bref, alors autant le faire en première classe, n’est-ce pas. Le sexe ne semble pas avoir occupé une place centrale dans leur vie commune ; ni même ailleurs, encore que, en lisant entre les lignes, on soupçonne plus de liaisons chez Cat, encline à bovaryser, que chez Pig, trop occupé à guerroyer ; à moins que leur fille, qui reconnaît avoir émondé certaines lettres de précisions inutiles ou ennuyeuses, ait eu une conception assez large, et gouvernée par l’understatement, de ce qu’elle évoque comme des « détails administratifs »

Ceux qui y recherchent la « Churchill touch », humour bien particulier à base d’un mélange original de cynisme, de cruauté, de misogynie, de tabac froid et de whisky sans glace, seront déçus. Pas de cela avec Clemmie, bien qu’elle-même soit sans tendresse pour certains amis de son mari. Coquetterie typographiques, usage immodéré des majuscules, récurrence d’expressions françaises, vouvoiement affectueux et … l’esperluette à toutes les pages, le plus charmant des logogrammes. Ligature stylisée des lettre formant le « et », elle est aussi le signe le plus difficile à exécuter. Aux yeux des maladroits de la plume, il relève de l’art de la calligraphie.

Ne jamais oublier que Sir Winston disait : « Je sais que l’Histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire ». Ce volume de correspondance y participe malgré sa facture intime. Churchill ? Un homme de mots. Alors, pourquoi l’ampersand, pardon, l’esperluette entre lui et elle ? On ne le saura pas. Même si son usage est plus courant en anglais qu’en français où l’usage en est surtout commercial et publicitaire (France Telecom en avait fait son logo), loin des traditions des copistes médiévaux. En refermant cette correspondance intime où elle pullule, on se dit juste qu’à cette place-là, ce lien subliminal ne manque pas de caractère.

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

635

commentaires

635 Réponses pour De l’esperluette entre Winston & Clementine

rose dit: à

A force de simuler, on le devient. Ridicule.

Elle est adorable.
Tu vis, tu a le cul de vivre avec une fille adorable et même pas tu le sais ?

Daaphnée dit: à

Ah, on ne comptait pas sur vous pour ramener un peu de consistance à ce fil de commentaires qui se délitent déjà ..
Mais ne vous privez pas d’achever le désastre ..

Dieu dit: à

Vous me faites beaucoup de peine, les filles, à réagir comme si vous ignoriez vos propres insuffisances !

Un peu de réalisme, svp ! A défaut de pudeur.

passementerie dit: à

on ne peut pas demander sur un blog de donner ses cartes de visites relevés de comptes et autres renseignements, même par sollicitude pour quelqu’un qu’on apprécierait. C’est donner aux autres commentateurs du fourrage pour longtemps.

je me souviens d’une phrase qui revenait souvent à table et permettait à chacun de sauver la face au moment de ranger sa serviette. Je préfère être poire que voleur.

On le voit bien les relations humaines sont souvent vues sur le mode de l’avoir que sur celui de l’être.

La piscine est un bon exemple.

Dieu dit: à

Il faut que vous compreniez que, par l’inconsistance de vos propos délirants, vous mettez ce blog littéraire sans dessus-dessous.

bérénice dit: à

Cette biographie révèle une face ignorée de l’astre, sensible humaine aimante aux prises de ses relations familiales, en contre poids du portrait historique,l’homme de sentiments.
Rose cessez de me prendre pour Daphnée, vous vous plantez! 12h18 Nos excès ne dictent-ils pas notre fin, pas tout à fait comme tendre l’autre joue, Rose.

rose dit: à

oui vous auriez pu juste entériner une entente cordiale. Winston Churchill.
Vous ne faites jamais les liens.
Ni avec la société du spectacle.
Ni avec l’entente cordiale.
Quand on est con on est con.
Quelle tarte ce mec !
Et triste.
Ce qui n’est pas mon cas.

On lui joue le billet, et il le voit pas.

Daaphnée dit: à

en contre poids du portrait historique,l’homme de sentiments.

Pourquoi pas, Bérénice, en effet ..
Mais d’une part la position est un peu celle du voyeur tout de même !
D’autre part, s’il y a quelques allusions à ce qu’on pourrait comprendre du politique à travers cet échange, et ce serait le seul intérêt à mon avis, c’est cette lecture-là qui mériterait exégèse .. Pas de la psychologie de hall de gare !

Dieu dit: à

Ne vous trompez pas de cible, ladies des bas-quartiers, je ne suis pas l’estimable Passou.

Il n’est qu’une de mes créatures les plus réussies. Subtile, certes, mais humaine.

J’ai encore énormément de travail à réaliser sur Paul Edel, dont le jugement est devenu si fragile ! Où est passé le maître ?

rose dit: à

>bérénice j’ai un instinct hyper sûr et faillible, je ne crois pas me tromper : j’aime bien ces deux facettes, la fille adorable et la pire des salopes. C’est un bel exemple comme la piscine.

Matisse a fait cela dans le salon de l’hôtel où il résidait, durant un été très chaud, à Nice. Il a bâti cela de mémoire et d’imagination. Dans le salon de son hôtel particulier. Et il disait que faire ce travail lui apportait de la fraîcheur. Surtout de voir les baigneurs plonger.

La famille de Matisse, ses héritiers, bienfaiteurs du musée de leur ancêtre, a offert, récemment la piscine en céramique qui trône désormais à l’entresol du musée, comme elle a été crée dans le salon du peintre.

Bon dimanche bérénice, je vous aime bien. J’aime nager aussi.

@La pipilette dit: à

Daaphnée dit: 24 novembre 2013 à 12 h 19 min
Rien à dire sur le sujet du billet ?
aaphnée dit: 24 novembre 2013 à 12 h 11 min
Je rejoins ce que disait Bloom, par grand intérêt

Ah, quand dafnoz s’intéresse au sujet, quels commentaires, quelle profondeur, le fond est immanquablement touché.
Pauvre d’elle.

bérénice dit: à

Passementerie votre histoire de piscine me fait souvenir d’un après-midi d’été chaud comme souvent dans la région où j’acceptai la compagnie d’un jeune homme genre petite bombe sympa à la plage pour vérifier les éléments de mon psychisme vieillissant et qui au retour m’invita à prendre un verre dans son modeste appartement, son physique attrayant et douché ne réussit pas à me séduire pas plus que sa gentillesse naturelle, je le déposai déçue qu’aucun accord ne fut possible.

Misère de misère! dit: à

Bon dimanche

Après 3 heures de conneries diverses, il serait temps!

Misère de misère! dit: à

@La pipilette

Ta gueule keupute!

rose dit: à

>bérénice dit: 24 novembre 2013 à 12 h 33 min
Nos excès ne dictent-ils pas notre fin
Pardon bérénice Je suis pas tout ; d prend trop de place. Qu’il retourne dans ses nuages.

Ben bien sûr. Tu picoles tu fumes etc. Mais pas toujours quand même. Il n’y a pas d’évidence ; que de la complexité. Et Lou Reed avec la vie de déjanté qu’il a eu a eu la chance de vivre jusqu’à 71 ans. Je te le souhaite pour lui.
Toi aussi je te souhaite de vivre jusqu’à 96 ans : j’aimerai bien que tu aies un toit, une salle de bains, un peu de fric, en sécurité quoi. Tranquille.
Franchement penses-y.

rose dit: à

Je n’ai jamais aimé les petites bombes.

Dieu dit: à

Venez, dieux anciens, accourez ! Sauvez-nous de ces catastrophiques ego féminins, en lutte pour un trophée de carton.

Pourquoi ai-je créé la femelle de l’homme ? Pourquoi ?

Je fus plus inventif pour l’escargot.

rose dit: à

Non, mais un inculte affectueux oui.
Un mec adorable je le vois bien.

rose dit: à

Qui passe pas sa vie sur internet.
Y compris le dimanche.

rose dit: à

Qui m’emmène manger des rognons de veau au madère.

rose dit: à

Qui ne boive pas
et
qui ne fume pas
et
qui ne pète pas.

D’un coup j’ai peur.
Y’en a pas.

Bin Laden dit: à

rose dit: 24 novembre 2013 à 12 h 52 min
« Je n’ai jamais aimé les petites bombes. »

Perso, en septembe, j’ai toujou préféré l’avion !

passementerie dit: à

les hommes mentent souvent pour séduire à terme ce n’est pas un bon calcul, mais bon ils faut laisser couler et apprécier la méthode. J’ai toujours trouvé qu’un homme qui se dépêtrait dans ses explications avait un petit côté touchant et comique. j’ai un faible pour les maladroits. comme celui qui fait atchoum parce qu’un premier rayon de soleil lui tombe sur le nez.

http://www.youtube.com/watch?v=uLsjlOLNnJs

rose dit: à

N’êtes jamais content.
La perfection n’existe pas.
Pourtant on fait de not’mieux Daaf et moi.
On se décarcasse même.
Peut pas mieux faire.
Tant pis pour les mentions.

Bweau ténébweu, libwe toud'suite dit: à

Chèvre Wose,
je swui neg’albinos ! l’homme, le neg’blanco, qu’il wous fwaut !
( réféwense Daaphneu garanties)

des journées entières dans les arbres dit: à

C’est par pure curiosité, induite par l’outrance hystérique de commentaires sur ce fil, que j’ai relu, ce matin, un billet à propos de l’élégance anglaise.
Une introduction à un petit livre, sans auteur, à destination des soldats anglais; un petit rappel des bonnes manières pour aborder les français …

Rose is a rose, is a rose. Certes, mais.

http://www.youtube.com/watch?v=hww5cWo8CWY

Elena dit: à

merci pour Anne Sylvestre et les gens qui doutent.

rose dit: à

>libweu toud’suit’
là, j’ai les pieds glacées, chui pas une affaire.
(ça veut dire quoi références Daaphnée garanties ? Un doute m’étreint )

rose dit: à

Bon ben els pt’tits loups puisque vous êtes réveillés salut. J’ai fait mon taf.
A vous de jouer.
Qui doutent oui.
Qui mentent non.
L’élégance anglaise : cela me rappelle ces deux types qui se sont embrassés sur la bouche avec la langue, en se culbutant sur le divan, pour nous faire schoking à nous les p’tits girls françaises. Et un juste après, a sorti du placard de la cuisine de sa femme tout en haut, inaccessible, un robot ménager à tout faire. Nous leur cuisinions des petits farcis de Nice. Le mec à sa femme  » eh pourquoi tu t’en sers jamais darling ? ».
Rhâm.
Sa femme.
Violette.

Quae fieri fas est, tempore haec fiunt suo dit: à

l’outrance hystérique de commentaires sur ce fil

Tout se soigne, sauf la connerie.
(et la rose est en phase finale)

rose dit: à

Daaphnée dit: 23 novembre 2013 à 21 h 21 min
On dira ce qu’on voudra .. Il n’empêche que l’uniforme, ça vous pose son homme !

C’est vrai : j’ai vu mon père en uniforme et j’ai compris ma mère.
Hier y’avait un ‘ti marin à table derrière nous avec plein de boutons en carré (comme dans Les Temps modernes quand Charlie tourne les boutons de la nana en jupe serrée, j’adore j’adore j’adore

http://www.youtube.com/watch?v=OG13Jozk1oc

à 1mn 49 à peu près, trop bon.)
Serrage de boulons

des journées entières dans les arbres dit: à

La lettre  » bourrée d’implications politiques » que nous offre F. Delpla,- indépendamment de son « opinion » personnelle qui s’en veut un résumé-, me ravit personnellement.
C’est toujours le cas, à propos du nom de la Rose.

Annosus stultus non diu vixit, diu fuit. dit: à

C’est toujours le cas, à propos du nom de la Rose.

La bête contrairement à l’humain n’a pas conscience de la fuite du temps.

des journées entières dans les arbres dit: à

Annosus stultus non diu vixit, diu fuit. dit: 24 novembre 2013 à 13 h 53 min

Voilà, que cette phrase prend tout son relief:
« La vie est trop courte pour être petite ». Toute son existence semble avoir été l’illustration de l’idée selon laquelle le voyage est si bref, alors autant le faire en première classe, n’est-ce pas.

C’est inexplicablement la conclusion à laquelle en arrivent les trop humains.

Je vais vous faire une confidence: le voyage à Cantorbery s’imposera peut-être, un jour. Sans doute pas en 1ère classe; plus sûrement en 3ème classe, avec un départ qui ne se fera pas de , mais d’un quai 9 3/4

Le saviez-vous ?
« C’est un coup de Trafalgar pour la gastronomie française! Une nouvelle polémique venue d’outre-Manche et qui va à coup sûr réveiller l’antagonisme entre nos deux pays: les Anglais avalaient des cuisses de grenouilles bien avant les Français! »
http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/10/16/01008-20131016ARTFIG00498-les-anglais-premiers-mangeurs-de-cuisses-de-grenouilles.php

des journées entières dans les arbres dit: à

un départ qui ne se fera pas de Pietermaritzburg

rose dit: à

Non jamais les militaires. Et puis quoi encore ?
bérénice dit: 23 novembre 2013 à 21 h 39 min

Vous descendrez en zone libre, passée la ligne démarcation il vous faudra rejoindre un port muni de bateaux de guerre, Sète me parait toute indiquée pour ficher l’ennemi par le fond sans crier ni gare ni quoi ni qu’est-ce il faudra vous hâter de charger les canons et des sous marins veilleront à dégager le terrain maritime tandis que des cohortes bien armées vous soutiendront jusqu’aux dernières délibérations concernant le plan d’attaque.
bérénice dit: 23 novembre 2013 à 21 h 35 min

Et si vous le souhaitez je peux vous fournir d’anciens plans antiques aquatiques, vous livrerez bataille par la mer, celle qu’on voit danser le long des golfs clairs qu’a des reflets d’argent

Là on dirait que vous parlez de Trafalgar avec l’amiral Nelson.
Est-ce bien le cas ?

rose dit: à

Non jamais les militaires. Et puis quoi encore ?
bérénice dit: 23 novembre 2013 à 21 h 39 min

Vous descendrez en zone libre, passée la ligne démarcation il vous faudra rejoindre un port muni de bateaux de guerre, Sète me parait toute indiquée pour ficher l’ennemi par le fond sans crier ni gare ni quoi ni qu’est-ce il faudra vous hâter de charger les canons et des sous marins veilleront à dégager le terrain maritime tandis que des cohortes bien armées vous soutiendront jusqu’aux dernières délibérations concernant le plan d’attaque.
bérénice dit: 23 novembre 2013 à 21 h 35 min

Et si vous le souhaitez je peux vous fournir d’anciens plans antiques aquatiques, vous livrerez bataille par la mer, celle qu’on voit danser le long des golfs clairs qu’a des reflets d’argent

Là on dirait que vous parlez de Trafalgar avec l’amiral Nelson.
Est-ce bien le cas ?

>Une journée entière dans les arbres
merci pour votre lien donné ce matin
la reine rousse, d’un si beau roux, sérieuse et espiègle, et son page qui porte la même boucle d’oreilles que
http://www.evene.fr/files/imce/1764_visage.jpg

D & B dit: à

Bien dormi, Bérénice ?

rose dit: à

Que d emanières !

Elle te demande si tu as baisé avec un militaire.
Faut pas avoir fait polytechnique.
Tant d’affèteries.
Oui
ou Non.
Et c’est marre.
Si tu veux pas donner la réponse pourquoi tu poses la question ?

Vous êtes d’un compliqué !
Alors faut être odieuse pour qu’il s’emmerde pas.
Et puis quoi encore ?
Se la jouer Greta Garbo mâtinée de Marylin Monroe ?

rose dit: à

François DelPLA dit: 23 novembre 2013 à 20 h 40 min

27 juin 1940

Mon chéri,
J’espère que tu me pardonneras si je te dis quelque chose qu’il faut, à mon avis, que tu saches.
L’un des hommes de ton entourage (un ami dévoué) est venu à moi et m’a dit qu’il y avait un risque que tu sois mal vu par l’ensemble de tes collègues et subordonnés, à cause de tes manières rudement sarcastiques et autoritaires. Il semble que tes secrétaires privés aient pris leur parti d’être traités comme des écoliers et prennent les choses comme elles viennent, quitte à hausser les épaules en te quittant. Pire, si une idée est suggérée (par exemple lors d’une réunion), on dit que tu es si méprisant que maintenant il n’y aura plus d’idées, bonnes ou mauvaises, qui seront proposées. J’étais étonnée et bouleversée parce que pendant toutes ces années j’ai été habituée à voir t’aimer tous ceux qui travaillaient avec toi ou sous tes ordres. Je l’ai dit et on m’a répondu : « C’est certainement le surmenage ».
Mon Winston chéri, je dois reconnaître que j’ai remarqué une détérioration dans tes manières ; et que tu n’es pas aussi aimable qu’avant.
C’est à toi de donner les ordres, et s’ils sont mal exécutés, à part le Roi, l’archevêque de Cantorbery et le Speaker, tu peux virer n’importe qui et tout le monde. C’est pourquoi avec ce terrible pouvoir tu dois faire coexister l’urbanité, l’amabilité et si possible un calme olympien. Tu disais : « On ne règne sur les âmes que par le calme. » Je ne peux supporter l’idée que ceux qui servent le pays et toi-même ne t’aiment pas autant qu’ils t’admirent et te respectent.
D’ailleurs tu n’obtiendras pas les meilleurs résultats par l’irascibilité et la rudesse. Elles engendreront soit l’antipathie, soit une mentalité d’esclave. (La rébellion, en temps de guerre, est hors de question !)
Je t’en prie, pardonne à ton aimante, dévouée et vigilante
Clemmie
Au moment le plus délicat, l’épouse se révèle un boulet !

Belle lettre de l’épouse que vous traitez de boulet !

Elle prend soin de l’aura de son cher et tendre : beau rôle pour une épouse. Un bon chef est un chef aimé par ses troupes. Pas haï ce me semble.
L’épouse c’est celle qui se la boucle ?

rose dit: à

Coursive.

Cours sylve.

Franchise dit: à

Environ 250 commentaires.
330 de rose (il faut compter les modérés)
Elle devrait demander un pourcentage sur la pub à passou.

Distribution des prix dit: à

Environ 250 commentaires.
330 de rose (il faut compter les modérés)

En laissant la bêtise nuire à ce point, c’est le Guiness book assuré!

Distribution de fusibles dit: à

Même le placide popol qui, lui, est bien allé le chercher, est en train de péter les plombs!

Aredius44 dit: à

« Les chiens vous regardent d’en haut, les chats vous regardent d’en haut, mais le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux »
Je m’en vais immédiatement recopier cette citation sur
http://boudinochataigne.canalblog.com/

Très bon souvenir de la série d’émissions sur W.Churchill à la radio.

Daaphnée dit: à

« Les chiens vous regardent d’en haut, les chats vous regardent d’en haut, mais le cochon est le seule animal à vous regarder droit dans les yeux »

Heu .. un contre-sens et quasiment un faux-sens, quand même ..

Aredius44 dit: à

« le seule animal »…c’est du lard ou de la truie ?

kicking dit: à

un petit rappel des bonnes manières pour aborder les français …

tant que tu ne forces pas la dose pour faire ressembler à un combat singulier ce qui n’en est pas un t’as tout bon..

bérénice dit: à

Rose 14h59 J’ai manqué d’humour et le regrette, j’aurai pu répondre que je n’avais pas rencontré le bon uniforme et on n’en parlait plus.
D qui est ce B qui vous accompagne? Barbara ou Benoit?

D & B dit: à

J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, Bérénice : elle s’appelle Bridget et je suis fou d’aile.

rénatoto dit: à

bon, les filles maintenant ça suffit, hein !

bérénice dit: à

D quelle nouvelle! J’en suis triste et jaune comme un poussin, c’est joli penserez-vous et ça fait varier les phrases en sortant du bleu.

Daaphnée dit: à

Et notre nouvelle Bélise qui revient en recopiant une citation erronée !
Cette fois-ci, c’est acquis, PA est bon pour le Guiness book

I am fond of pigs. Dogs look up to us. Cats look down on us. Pigs treat us as equals.

Prenez un dictionnaire !

François DelPLA dit: à

rose dit: 24 novembre 2013 à 15 h 02 min

Belle lettre de l’épouse que vous traitez de boulet !

Elle prend soin de l’aura de son cher et tendre : beau rôle pour une épouse. Un bon chef est un chef aimé par ses troupes. Pas haï ce me semble.
L’épouse c’est celle qui se la boucle ?

Eh bien, si j’étais en manque d’amour, adepte de l’hyménée et convaincu par vos principes, je ne me risquerais point à demander votre main !

Car vous auriez raté l’examen, non seulement en prenant aussi peu soin de mon aura, mais en dévoilant des capacités cérébrales bien au-dessous, figurez-vous, de ce que j’espère de mes enjuponnées relations.

J’avais pourtant bien précisé que cette fin de juin 40 était, pour l’époux en question, le moment politique le plus délicat. Pourquoi donc, à votre avis ?

Parce qu’il était entouré de ces gens que depuis 1933 on appelait « appeasers » et qui alors trouvaient bizarre de poursuivre la guerre au moment où la France se couchait.

Il est bien évident que parmi ces gens qui critiquent Churchill, et passent par son entourage privé pour miner sa position, bon nombre, sinon tous, soulèvent des questions de ton parce qu’ils divergent sur le fond.

Autrement dit, si Winston n’avait pas, selon toute probabilité (perhaps they talked, tu parles !), haussé les épaules, s’il avait pris au sérieux ces coupeurs de jarret et avait commencé à discutailler avec eux, nous parlerions frallemand et non franglais.

A supposer qu’on nous ait laissés naître.

bérénice dit: à

@François D fallait prévenir que c’était une interro, on aurait révisé!

François DelPLA dit: à

Bérénice, pouvais-je prévoir que vous ne sussiez rien des enjeux de la politique mondiale fin juin 40 en venant causer de Churchill, chez Assouline de surcroît ?

n'importe quel internaute dit: à

ayant envoyé un lien avec une très belle esperluette de Matisse , puisqu’il a été censuré, je ne reviens plus écrire sur ce blog
si en angleterre,rien n’est fait pour les femmes , même pas les hommes – adage rapporté par P.Assouline du temps qu’il ne traitait pas ses lecteurs de nuls, hystériques ou paranos, en rdl, rien n’est fait pour les lecteurs , peut-être même pas le billet

bérénice dit: à

François D, après rapide survol des troupes il semble que vous soyez le seul avec un tir sporadique venant de Bloom à informer le débat avec pour centre et intérêt Churchill, je n’en sais pour ainsi dire rien comme du reste, je devrais me cacher et ma honte sous le tapis.

des journées entières dans les arbres dit: à

Avec F.Delpla, ce n’est plus de l’Histoire, c’est la possibilité d’histoires.
Ecrire l’histoire avec plein de conditionnel, de futur antérieur, de suppositions, vous tenez-là la trame d’un bon roman uchronique.

François DelPLA dit: à

Ecrire l’histoire avec plein de conditionnel, de futur antérieur, de suppositions, vous tenez-là la trame d’un bon roman uchronique.

fallait de bons yeux pour voir tout ça dans mes remarques sur une lettre de Clemmie.

ça doit développer l’acuité visuelle de passer des journées entières à se balancer aux branches !

Court, dit: à

Des Journées Entières dans les Arbres

On peut parfois reprocher à François Delpla une surinterprétation des sources et un penchant à l’hypothèse que ne confirment pas toujours explicitement celles-ci. Là je pense à « La Ruse Nazie ».
Cela étant, il s’agit en général de travaux équilibrés, bien informés, bien écrits.
C’est pourquoi parler de roman et d’uchronie me semble très exagéré . Ni le Hitler, ni le Mandel, pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit, ne me paraissent relever de ces catégories.
M.Court

Dieu dit: à

Enfin la relève ! Aux vieilles uchronnes succèdent les vieux uchrons.

Sergio dit: à

Et même pas le moindre exploit à moto ! Pour un lancier, ça fait léger…

Phil dit: à

Oui, les commentaires de F. Delpla relèvent d’un pilpoul historique qui séduit plus que les uchronies azimoffeuses.
La période s’y prête volontiers. Il n’a tenu qu’à un fil que Churchill n’enfermât de Gaulle dans la tour de Londres tandis que Morand, barrèsien moderne, aurait ravi le Général de sa prose s’il avait choisi son parti.
Sans les historiens d’entre-deux, qui eût pensé le petit-fils de Ramon Fernandez en directeur du trésor français déboulonné ?

rose dit: à

> bérénice dit: 24 novembre 2013 à 15 h 58 min
Rose 14h59 J’ai manqué d’humour et le regrette
C’est pas grave ; cela m’arrive à moi aussi. Je vous pardonne bien volontiers (mais cela a duré ad vitam aeternam, pourvu que le voyage ad patres soit plus expéditif que cela, pitié). Je le regrette moi aussi ce soir, après avoir marché dans la neige.

bouguereau dit: à

françois le culte du chef lui suffit pas, le chef il doit en outre être bien accompagné et piou piou il veut se sentir aimé..il nous réécrit l’histoire et stalingrad avec un chef même pas son fils et qui a gagné la guerre..fais ton comingue aoute françois

bouguereau dit: à

avec un chef qui n’aimait personne même pas son fils

bouguereau dit: à

et arrétez pliz de parler de ww1 et two..dites 14-18 ou celle que je préfère pour la deuxième demandez à françois..bande de dégénérés

rose dit: à

François DelPLA dit: 24 novembre 2013 à 16 h 23 min
Eh bien, si j’étais en manque d’amour, adepte de l’hyménée et convaincu par vos principes, je ne me risquerais point à demander votre main !
Car vous auriez raté l’examen, non seulement en prenant aussi peu soin de mon aura, mais en dévoilant des capacités cérébrales bien au-dessous, figurez-vous, de ce que j’espère de mes enjuponnées relations.
J’avais pourtant bien précisé que cette fin de juin 40 était, pour l’époux en question, le moment politique le plus délicat. Pourquoi donc, à votre avis ?
Parce qu’il était entouré de ces gens que depuis 1933 on appelait « appeasers » et qui alors trouvaient bizarre de poursuivre la guerre au moment où la France se couchait.
Il est bien évident que parmi ces gens qui critiquent Churchill, et passent par son entourage privé pour miner sa position, bon nombre, sinon tous, soulèvent des questions de ton parce qu’ils divergent sur le fond.
Autrement dit, si Winston n’avait pas, selon toute probabilité (perhaps they talked, tu parles !), haussé les épaules, s’il avait pris au sérieux ces coupeurs de jarret et avait commencé à discutailler avec eux, nous parlerions frallemand et non franglais.
A supposer qu’on nous ait laissés naître.

Grand bien me fasse le coup de la main ; je suis une gamine à vos côtés.
Belle lourdeur que d etraiter l’épouse d’un diplomate de boulet ; surtout lorsque celui-ci se vante  » « Un bon diplomate est quelqu’un qui peut égorger son voisin sans qu’il s’en aperçoive. »
Winston Churchill

rose dit: à

Nonobstant cette première remarque, alors lorsque la situation politique est tendue l’épouse se la boucle ?
Et si vous avez des choses politiques à dire sur ce moment là dites-les au lieu de vous faire supplier.
Et si le rôle des femmes était justement d’être lucides au lieu de lèche-culs ?
Et si moi je jugeais de votre intelligence comme vous vous permettez de juger de la mienne ?

C’est une conversation cela ?

bouguereau dit: à

Autrement dit, si Winston n’avait pas, selon toute probabilité (perhaps they talked, tu parles !), haussé les épaules, s’il avait pris au sérieux ces coupeurs de jarret et avait commencé à discutailler avec eux, nous parlerions frallemand et non franglais.

faut lui reconnaitre un truc à churchill c’est que hess le voyait plus arien que les français mais hitler voyait l’américain plus arien que l’anglais..il s’est dit que tôt ou tard « les bouteilles de biere vides » sur la tête a goering ça aurait une fin..il fallait que l’américain soit anglais..surtout anglais..sacré winston!

rose dit: à

Ouaip et le coup de refaire l’histoire  » à supposer qu’on nous ait laissés naître » à d’autres.
Cela n’a pas été. Pourquoi tergiverser ?
Cette femme à son mari je la trouve sensée et pas du tout boulet comme vous l’avez tranché précédemment.

rose dit: à

>bérénice

je voulais juste vous dire que Nelson avant le déclenchement de la bataille de Trafalgar a rédigé son testament.
Il s’est lancé dans la bataille, navale, qu’il a remportée haut et fort, il y a laissé sa peau d’Amiral.

Dieu dit: à

Tôt ou tard, Sir Winston Bouguereau et Lady Clem Rose vont nous faire un enfant, un beau fruit de leur démente copulation.

Le Commissaire Delpla écrira son histoire, romancée bien entendu

des journées entières dans les arbres dit: à

F. Delpla, je vais même vous aider.
Le roman pourrait commencer ainsi:

« Sa femme était devenue un boulet ! ».

-insérer ensuite quelques considérations inactuelles relatives aux moyens militaires, canons obusiers, en prenant soin de faire une pause, pourquoi, en effet, ne pas faire référence à votre propre perception de l’hyménée ?-

laisser ensuite planer le doute, des fois que votre lectorat ne dispose pas de l’understatement adéquat, quitte à l’interpeller- c’est une figure stylistique, qui peut plaire-:

« J’avais pourtant bien précisé que cette fin de juin 40 était, pour l’époux en question, le moment politique le plus délicat. Pourquoi donc, à votre avis ? »

Ben voui, pourquoi, pourrait se demander l’autre à l’understatement plus que limité.

Là, il ne faut assommer, assumer, sortir le grand jeu:
« Parce qu’il était entouré de ces gens que depuis 1933 on appelait « appeasers » et qui alors trouvaient bizarre de poursuivre la guerre au moment où la France se couchait. »

Et voilà, magistral, M. Delpla, et tout ça à partir d’une lettre de Clementine.

C’est tellement idiot, que l’autre avec son understatement à deux balles, et sa chronologie historique sans dessus-dessous, l’avait même pas vu venir ce complot des bouffeurs de crocodiles.

Sergio dit: à

rose dit: 24 novembre 2013 à 18 h 20 min
la bataille, navale, qu’il a remportée haut et fort

C’est fort vrai. Ceci étant, Villeneuve n’avait rien d’un ténor du combat naval, et si Nelson avait eu sur le paletot, à sa place, un autre Suffren…

François DelPLA dit: à

Ma Ruse nazie expose une thèse nouvelle sur l’arrêt devant Dunkerque, en rapport étroit avec le sujet du jour mais tenons-nous en à ce dernier et que les curieux aillent voir ici le début du livre, où j’expose l’état antérieur de la question : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=616 .

Parler d’uchronie à propos de mon travail en général et de mes posts du jour en particulier est une erreur flagrante et une paresseuse facilité. Dire que « si Winston, ce 27 juin, avait pris en considération le point de vue de Clemmie, nous parlerions un sabir d’allemand, si nous existions », est simplement synonyme de : « son point de vue était très minoritaire dans la classe dirigeante britannique » ou « l’Angleterre regorgeait de candidats au rôle de Pétain ».

bérénice dit: à

des journées L’historien agirait comme un médecin, la lettre un symptôme cache et révèle la grave maladie qui s’étend comme un lèpre et pave le plancher de Churchill de mauvais conseils, j’ai trouvé intéressante l’interprétation de FD et n’avait concédé aucune attention à sa conclusion concernant son épouse, conclusion qui vient un peu comme une paille sur le potage, un peu comme une faute de gout venant de François Delpla. Je vois que vous ne laissez rien passer.

des journées entières dans les arbres dit: à

« On peut parfois reprocher à François Delpla une surinterprétation des sources et un penchant à l’hypothèse que ne confirment pas toujours explicitement celles-ci. »

C’est exact M. Court. C’est l’opinion, peut-être mal fondée, que je me suis faite en lisant ici, les  » si » de M. Delpla.

l’Histoire, en tant que discipline scientifique, ne s’y prête pas tellement, aux « si ».
Ou alors on dit que l’on parle d’autre chose.

n'importe quel internaute dit: à

Leur correspondance a un indéniable intérêt historique
a fortiori après tous les livres des professionnels de la psyché sur le thème de « ces fous qui nous gouvernent ».

François DelPLA dit: à

une opinion, cela s’argumente, et cela ne ressemble à rien de dire en reculant qu’elle était « peut-être mal fondée ».

Clementine, un boulet ? en général non, en l’occurrence certainement. Elle relaye une querelle de forme au moment où son mari est une sorte d’Atlas : il porte seul le poids d’une guerre mal partie qu’il faut absolument prolonger, si on ne veut pas que Hitler meure… de vieillesse.

rose dit: à

>Sergio dit: 24 novembre 2013 à 18 h 41 min
Taratata
bagatelles
Le fait qu’il ait rédigé son testament, Nelson, avant le début de la bataille prouve qu’il était décidé à la gagner. Croyez-en mon instinct très sûr. Et en forces sur le terrain maritime, il était bien inférieur aux français/espagnols. Reconnaissons le loyalement : les anglais sont plus forts que nous, en musique et en batailles navales.
(en escalade ils sont très forts aussi)

rose dit: à

>F. Delpla
« son point de vue était très minoritaire dans la classe dirigeante britannique » ou « l’Angleterre regorgeait de candidats au rôle de Pétain ».
Eh bien tant mieux. C’est une chance qu’il ait eu du flair. Je suis ravie qu’elle n’ait pas été tout le temps un boulet. Quelle misère pour un homme de se traîner un boulet !

John Brown dit: à

Dire que « si Winston, ce 27 juin, avait pris en considération le point de vue de Clemmie, nous parlerions un sabir d’allemand, si nous existions », est simplement synonyme de : « son point de vue était très minoritaire dans la classe dirigeante britannique » ou « l’Angleterre regorgeait de candidats au rôle de Pétain ». (François Delpla)

Ce n’est certainement pas synonyme, ou bien François Delpla a oublié ce qu’est un synonyme. Sa première assertion est une extrapolation personnelle invérifiable, les deux suivantes ont un intérêt historique, sous réserve de vérification.

rose dit: à

S’il est sûr de lui, comme Nelson l’a été à Trafalgar, qu’il assène : « là, chérie, sur ce coup, je pense avoir raison, ne crois-tu pas darling ? « .
Et hop.
Nous voilà franglais.

John Brown dit: à

« si Winston, ce 27 juin, avait pris en considération le point de vue de Clemmie, nous parlerions un sabir d’allemand (François Delpla)

Et comme Winston n’a pas pris en considération le point de vue de Clemmie, nous parlons un sabir d’anglais.

rose dit: à

Alors que c’est essentiel, le jugement porté sur l’épouse d’un grand homme.
Un peu de rigueur, je sais pas moi, bérénice. De la détermination. Les chiens ne font pas des chats.

Sur la vieillesse et -pardon – hors sujet, j’ai été particulièrement attentive au regard porté par Fred Wiseman sur les maîtres de ballet à l’Opéra de Paris : hommes et femmes d’un âge certain , passionnées toujours par la danse, ils enseignent aux jeunes qui les respectent immensément. Je me suis dit « voilà, nous sur la RDL comment nous devrions nous comporter avec cet immense respect. »

I do apologize envers vous F. Delpla car je trouve mon argument sous-stupide du « je suis une gamine » alors que l’âge dans les interactions intellectuelles n’a strictement aucune influence et que nous nous devons un respect réciproque. Vais tenter de mieux faire. Moins vite, plus réfléchi, moins impulsif, plus courtois : pardon.

ah ah ah ah ah dit: à

Quelle misère pour un homme de se traîner un boulet !
Rose

ah ah ah ah ah quelle couche!

des nuitées partielles dans les pierres dit: à

des journées entières, je t’avais plutôt à la bonne, mais t’es en train de devenir aussi con qu’u., c’est pas peu dire.

keupu dit: à

ta gueule bouguereau

des journées entières dans les arbres dit: à

François DelPLA dit: 24 novembre 2013 à 19 h 13 min
M. Delpla, « mal fondée » n’est pas une reculade : mes seules sources d’opinion sur votre travail, sont vos interventions sur la RDL.
Et votre dernière, me fait encore penser que des prédictions foireuses, ce n’est pas scientifique, c’est au mieux « empirique » et au pire, fait concurrence à Madame Irma reconvertie.
Cette provocation, prenez-là comme il vous plaira.
Même comme un encouragement à la rigueur.

François DelPLA dit: à

Sans rancune, Rose !

Mais admettez-vous que ce jour-là elle intervient de la plus déplorable façon ?

Bien entendu, si je suis si véhément, c’est à la fois parce que cette lettre est ordinairement présentée comme un joyau de l’amour conjugal par des gens qui n’ont pas un regard pour son contexte, et parce que des historiens bien plus uchronistes que moi considèrent comme la chose la plus naturelle que l’Angleterre reste en guerre après la chute de la France, alors que c’est un paradoxe aussi énorme que salutaire.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et dire, que j’écris aussi, des choses que je ne pense pas,…Ah!,…bon,…vous aussi,…

…régner sur les peuples comme un moteur à explosion,…Oh!, là, là,…rien que çà!,…çà nous en fait de la vermine,…sans gênes,…des candidats aux clonages,…

…autres tartuferies,…mais si,…l’état nous répète sans cesse,…( sans toi,…ma mie,…),…vous êtes libres,…mais jamais sous ma tutelle,…quel bonheur,…d’être ainsi  » inféodé « ,…liberté chérie,…mais ou çà,…et de toute façon au point ou nous en somme,…gaver de culture les foies abrutis des « soumis-persécuteurs »,…des castes à filières de  » morpions « ,…
…tu me la refile,…la poupée  » Barbie « ,…un échange  » standard « ,..Oui, contre ta cavalerie des « chocs « ,…

…déjà, au paradis des songes,…en  » Manneken Pis « ,…çà s’arrose,…parbleu,…etc,…

…pourvu, que je garde ce style,…

Bérénice dit: à

Aujourd’hui j’etais voir une très bonne représentation de Œdipe à la Cartoucherie (Aquarium).

n'importe quel internaute dit: à

« Je sais que l’Histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire ». Ce volume de correspondance y participe malgré sa facture intime.
malgré ou grâce à ? comme si par delà la vie publique, dont les protagonistes ont conscience encore quand ils s’écrivent , il n’y avait pas de reste, comme s’il n’y avait rien qui demeurerait inexplicable, même par le plus érudit maître de codes d’interprétation!
vive la perluette !

Dieu dit: à

« l’Histoire, en tant que discipline scientifique »

On peut désire qu’elle le soit. On doit rêver lorsqu’on l’affirme. C’est, en effet, tout autre chose !

Qui n’a rien de « scientifique ».

Daaphnée dit: à

Alors ça, François Delpa ..
Vous avez surtout fort bien fait de lui répondre:
« Car vous auriez raté l’examen, non seulement en prenant aussi peu soin de mon aura, mais en dévoilant des capacités cérébrales bien au-dessous, figurez-vous, de ce que j’espère de mes enjuponnées relations. »

Parce que, franchement, même avec la plus grande bienveillance je ne vois même pas comment Pierre Assouline supporte ce tissus de débilités qu’est venu déverser là cette sotte, toute la journée !
C’est quand même sidérant !

Quel boulet! dit: à

« je suis une gamine » alors que l’âge
Rose

Mais tu as 58 balais, vieille carne!

n'importe quel internaute dit: à

On ne le saura pas.
ouf !

n'importe quel internaute dit: à

On ne le saura pas.
j’ai vraiment cr

n'importe quel internaute dit: à

On ne le saura pas.
j’ai vraiment craint , au titre, qu’on ait voulu ,au nom de tous les savoirs ,m’enlever aussi ce rien d’énigme!

bérénice dit: à

A la relecture de la lettre dont il est question , je vois plus une critique sur la forme du pouvoir exercé, la façon l’absence de façons qui ressemble à du mépris qu’une remise en cause des idées que Churchill défendait, son isolement bien perçu par sa femme , à aucun moment elle n’exprime de désaccord avec ses décisions.

Chaloux dit: à

Le dimanche, vous écrivez mieux mais, pour la plupart, vous êtes toujours aussi cons. (Sauf deux ou trois, toujours les mêmes).
Bonne soirée

De l'ubiquité dit: à

bérénice, en étant ici à 16H28, 17H19, ça fait chaud pour un spectacle à la Cartoucherie à 16H le dimanche hum hum

bérénice dit: à

20h12 là je suis désemparée car avec les meilleurs de mes arguments pas la moindre trace de pantalons dans mon salon, pensez-vous qu’il faille que j’en change ou que j’envisage d’acquérir une collection plus contemporaine qui correspondrait aux besoins de l’homme moderne? Pas d’argument n’est donc pas un argument de conquête pourtant la guerre sévit de tous cotés!

rose dit: à

> François DelPLA dit: 24 novembre 2013 à 19 h 35 min
Sans rancune, Rose !

D’accord.
Je ne sais pas si le cours des choses en eût été changé car je ne suis pas férue en histoire. Je vous laisse donc le dernier mot.

> Quant aux autres commentaires, je renonce.

Salut,

bérénice dit: à

Ubique ces faux sont des faux vrais authentiques, je dînais à cette heure.

n'importe quel internaute dit: à

bref, on ne put conclure d’après le billet lequel écrivait le plus, si l’on a l’impression que les mots écrits se « répondent » , il reste quand même du mystère et de l’intimité .

rose dit: à

Mais admettez-vous que ce jour-là elle intervint de la plus déplorable façon ?

De facto, à la simple lecture, j’y vois moi aussi – comme le plus simple pékin – une preuve d’amour conjugal. Que ce soit une erreur tacticienne de la plus haute importance, je veux bien vous croire F. Delpla, mais je n’en sais fichtre rien.

>les autres je vous laisse à vos guerres intestines. Daap…. votre rôle, vous ne le lâchez jamais ? Répit, trêve tout ça ? Non ?

De l'ubiquité et du gros appétit dit: à

Vous dînez à 16H28, 17H19?

bérénice dit: à

non à l’heure qui déclare être allée à la Cartoucherie et après.

Daaphnée dit: à

20h12 là je suis désemparée car avec les meilleurs

Heu .. Bérénice, je ne vois guère de rapport entre ce que vous venez dire là et ce que je disais à F.Delpla au sujet de Rose!

Bérénicest dit: à

Je confirme moi aussi que je ne suis pas bérénice et d’ailleurs j’intervenais en direct du theatre avec l’iPhone toute en grignotant un peu avant le dîner.

François DelPLA dit: à

si on se place, précisément, du point de vue de sa vie privée, il n’y a pas besoin d’entrer dans les méandres politiques : il est à un moment des plus délicats et il attend de son entourage autre chose que

-des avis suivant lesquels il est en tort sur des questions de forme;

-des critiques émanant de tiers qui n’osent les faire en face et passent par sa femme.

Imagine-t-on comme cela peut être pénible ?

Daaphnée dit: à

L’homme de pouvoir a dû se sentir bien seul mais je crois bien que c’est là l’un des traits caractérisques de l’exercice du pouvoir ..
Peut-être est-ce d’ailleurs ce que traversent en ce moment les présidents Hollande et, de l’autre côté de l’océan, Obama ..

bérénice dit: à

En tant qu’épouse mère compagne elle était la seule qui puisse s’adresser à lui pour lui confier un point de vue extérieur, sincère et non pollué par des querelles d’ambition sans que cet avis constitue une pression, J’imagine que n’étant pas venus de nulle part ils ne s’étaient pas choisis obligés ou au hasard.

Daaphnée dit: à

mmm .. ce n’est pas parce que l’un va exercer les plus hautes fonctions que l’autre, la compagne, y a un rôle qu’elle puisse tenir !
Voyez notre président et sa compagne ..

François DelPLA dit: à

s’il y a un enseignement historique à tirer de ce document, c’est bien qu’il n’avait pas dit en famille à quel point sa position politique était précaire. Mais Clementine manque, sur ce coup, de tact, d’intuition et, pour rester franglais, de feeling !

Daaphnée dit: à

Obama et son épouse, oui le duo fonctionne.
Clinton et Hillary, mmm .. après l’avoir sacrifié, lui ..

bérénice dit: à

Daphnée Les femmes restaient dans l’ombre mais cette correspondance offre l’avantage de montrer quelle place elle occupait au pied de l’arbre majestueux. Les temps ont changé et les américains ont commencé à faire campagne accompagnés et l’on sait l’influence non négligeable qu’exerce les épouses sur l’électorat.

bérénice dit: à

« C’est pourquoi avec ce terrible pouvoir tu dois faire coexister l’urbanité l’amabilité… »
Je ne vois pas en quoi elle discute la justesse de sa position politique et stratégique.

Daaphnée dit: à

D’accord, F.Delpla, mais est-ce que cela apporte qqc, ces documents, aux historiens,
si on n’y trouve qu’un témoignage de comment la sphère privée n’est que peu propre à « consolider » ce qui ce joue dans la sphère publique ?

Daaphnée dit: à

Les femmes restaient dans l’ombre

Qui ? quand ? ça ne veut rien dire Bérénice ! Il y a aussi des femmes de pouvoir !
Voyez des femmes de pouvoir comme Catherine II de russie!

bérénice dit: à

Ah parce qu’il y eut une autre Catherine que Catherine II Médicis?

François DelPLA dit: à

tout ce que j’en dis, c’est qu’il ne faut pas se hâter de dire ci ou ça sur leur couple en le … découplant de la sphère publique, et que sur ce coup l’épouse est un boulet, non une aide. Plus l’idée, qui m’est venue dans ce débat, qu’il ne devait pas lui dire alors grand-chose de ses soucis véritables.

passementerie dit: à

je vous écrit à la bougie qui tremblote, je suis dans un fort, il fait cru.
sur les murs des graffitis étranges, on dirait une superposition d’époques qui ce sont exprimées sur ces murs. Je ressens de la violence,
la flamme lèche le mur, de la pierre, des briques plus loin. L’esquisse d’une femme humble, elle tire une charrette, dedans du charbon de bois, elle est échappée d’une ou plusieurs guerres, c’est une figure. Elle n’est pas sur les clichés, tout au plus dans les champs elle ramasse des tubercules, elle ne fera pas tous ces beaux voyages d’épouse de chef d’état, mais quand elle se repose le soir, percluse, elle sait que c’est la fatigue qui s’est installée en elle et elle ne redoute pas le jugement de ceux qui la voient passer et l’ignorent.
Derrière les murs, les braillards et les clowns qui jouent leur petit numéro, un notable passe dans une carriole, sa femme baille, il s’ennuie. Plus loin des enfants jouent à la guerre, des bâtons ramassés en bordure de forêts, une fille joue à la marelle, sur un pied, puis l’autre, son parcours de craie semble ne pas lui permettre de sauter en dehors des carrés.

Daaphnée dit: à

( si vous prenez le couple Clinton-Hillary, Bérénice, la carrière de Clinton a été sacrifiée au bénéfice d’une future possible carrière de Hillary . Décision du moindre mal vu le contexte et le poids de la « morale » aux USA .. . Aléa heureux par la suite où Obama a été élu et où Hillary a joué la souplesse pour accepter les fonctions qui lui ont été réservées .. L’un et l’autre, Hillary et clinton, continuant a exercer, de fait, des fonctions influentes ..)

Daaphnée dit: à

qu’il ne devait pas lui dire alors grand-chose de ses soucis véritables.

Probablement, F.Delpla, il y a là dans cette sphère privée un romantisme bien européen qu’on est loin de pouvoir imaginer outre atlantique ( je viens de prendre l’exemple du couple Clinton-Hillary) .. non ?

bérénice dit: à

Et bien François Delpla j’en suis à me demander si vous n’utiliser pas l’histoire pour traduire votre méconnaissance des femmes voir une petite dose de misogynie, enfin vous tenez bon votre cap

Daaphnée dit: à

Ah parce qu’il y eut une autre Catherine que Catherine II Médicis?

Désolée, Bérénice, mais vous ne comprenez pas grand chose à bien peu pourtant. Je ne suis pas historienne moi non plus.
Retournez aux petites annonces de sites de rencontres.

Daaphnée dit: à

méconnaissance des femmes voir une petite dose de misogynie

Bérénice, je vous conseille d’avoir la prudence de ne pas vous imaginer pouvant incarner un quelconque groupe de ‘femmes ».
Des femmes beaucoup plus intelligentes que vous, mais qu’importe ..bref, extrêmement différentes de vous, ce n’est vraiment pas une rareté.
Mais probablement pas dans vos relations.

bérénice dit: à

Le point chronobio où vous éprouvez l’impérieux besoin d’ordonner le monde et ses domestiques?

Daaphnée dit: à

le monde et ses domestiques?

J’aimerais bien pouvoir me montrer aimable avec vous, Bérénice, mais vous n’avez qu’un catéchisme à m’opposer !
Je souffle dessus, il s’écroule.

bérénice dit: à

Daphnée je ne saisis pas très bien pourquoi vous vient cette idée qu’il vous faudrait m’aider à me situer, je crois qu’il est préférable de réserver mes arguments à moins de vous vouloir enchaînant des motifs tout aussi accueillants et pertinents.

Daaphnée dit: à

Je ne cherche pas à vous aider, Bérénice, vous devriez pouvoir vous débrouiller toute seule.
Désolée, même en tant que pédagogue on me fait le compliment d’être très exigeante … serait-ce, en définitive, un reproche ?

bérénice dit: à

J’ajoute que ce à quoi vous répondez ne vous est pas adressé. vous pourriez vous occuper de ce qui mérite d’être relevé , non?

n'importe quel internaute dit: à

depuis l’envoi de ce billet, une citation que j’ai relue récemment me trotte dans la tête
 » Le couple est un mensonge, érigé sur sa propre défaite. » ronell

Daaphnée dit: à

J’ajoute que ce à quoi vous répondez ne vous est pas adressé

Vous battez en retraite si docilement, Bérénice ..

passementerie dit: à

un petit gars, il est parti avec les autres par le train, on vit une épopée qu’ils disaient sur les affiches, on va sauver la nation.

Au début, c’était amusant des nouveaux potes, l’aventure, mais après il a moins rigolé, instruction, formation, rangs, pantalons rouges, ho pardon, le pantalon rouge c’est voyant ! La guerre a changé, plus d’huile bouillante, plus de catapultes, pourtant, dans les livres .. Il a reçu un livret militaire, autour de lui certains bombent le torse : j’ai une marraine de guerre, ma fiancée est à la croix rouge. Il tousse dans sa tranchée, il attend le courrier, dans sa caboche ce qu’il pourrait bien y répondre, si toutefois, quelqu’un sait où il est dans quel escadron. Ce matin, flocon d’avoine, avant le masque à gaz.

bérénice dit: à

Vous écrivez n’importe quoi vous extrapolez, vous interprétez, vous faites preuve de suffisance et état d’un esprit de supériorité, inscrivez-vous au club des 140 si vous êtes frustrée.

Daaphnée dit: à

Là, Bérénice, vous touchez le fond de la sottise grossière, restez-y puisque c’est là que vous avez choisi de vous réfugier.
Et assumez-le.

L’archange teigneux dit: à

«… j’en suis à me demander si vous n’utiliser pas l’histoire pour traduire votre méconnaissance des femmes… »

Quoi que l’on fasse, quoi que l’on croie, l’autre est à tous les effets un mystère, même pour ceux qui portent une écharpe rouge et un chapeau trop grand pour leur tête… puis, on peut hypocritement affirmer que l’on le comprend [l’autre]… on peut dire ça même sous l’emprise de l’alcool, mais là un garde-fous est plus que nécessaire…

bérénice dit: à

Les ours ont leur tanière les sots la sottise les débiles la débilité les anglais le thé…

passementerie dit: à

le général, sa carte, au dessus de sa tête l’épée de damoclès .. c’est jusqu’à ces murs là qu’il va falloir courir et c’est d’ici labàs que 40 % de mes effectifs vont voir la mort en pleine face.

le général sa carte, l’autre côté des barbelés, le quartier général s’est pris une bombe pendant le bal dans l’hôtel occupé, bel hôtel, bon plumard, ses bottines sont bien cirées. Une estafette qui a fait les lignes à vélo en rase campagne, lui tend un billet. Position de l’ennemi. Lequel, au dessus de sa tête, les avions, son officier d’état major tente une blague : le chef est tête en l’air. Silence de plomb.

renato dit: à

« les anglais le thé… »

… le whiskey aussi, et si c’est un bon inutile de lui ajouter des glaçons ou de l’eau pétillent…

bérénice dit: à

Archange rien compris à votre grammaire et finalement rien non plus à cette malheureuse lettre.

François DelPLA dit: à

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 22 h 05 min

Et bien François Delpla j’en suis à me demander si vous n’utiliser pas l’histoire pour traduire votre méconnaissance des femmes voir une petite dose de misogynie, enfin vous tenez bon votre cap

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 22 h 32 min

Vous écrivez n’importe quoi vous extrapolez, vous interprétez, vous faites preuve de suffisance et état d’un esprit de supériorité, inscrivez-vous au club des 140 si vous êtes frustrée.

bérénice dit: 24 novembre 2013 à 22 h 27 min

vous pourriez vous occuper de ce qui mérite d’être relevé , non?

********************************************

vous vous répondez à merveille !

Daaphnée dit: à

Ce n’est jamais inintéressant d’en revenir aux définitions,
or donc sur l’altérité », voici ce qui émerge du web, à la va vite et pour exemple:

« Soi et Autrui, identité et différence. D’une part, être conscient de soi, se saisir comme un Je, un sujet, privilège exclusivement humain. D’autre part, autrui, le différent, ce qui m’est étranger, un moi qui n’est pas moi et qui se prétend toutefois mon semblable, mon alter ego, un autre soi en même temps qu’un autre que soi : « Comment peut-on être persan ? » demandait Montesquieu. Quelle que soit la façon dont on le pense, comme un ennemi ou comme l’incarnation d’une humanité partagée, autrui apparaît inséparable de ma propre subjectivité.

« Je est un autre. » Il appartenait à la modernité de méditer cette parole de Rimbaud pour y entendre l’aliénation, la trahison de soi, l’inversion d’une raison technicienne, scientifique et politique déchaînant sa toute-puissance en guerres, révolutions et exterminations, ruinant ainsi à tout jamais la prétention de l’« animal rationale » issu de l’ancien humanisme métaphysique à conserver sa place privilégiée au sein d’un cosmos qu’il maîtriserait. Ce fut ensuite au tour des sciences humaines, de Freud à Lacan, Althusser, Foucault, en s’appuyant souvent sur les travaux de Heidegger puis Derrida, de contester la stabilité et la vérité de la coïncidence de soi qu’aurait mise au jour le cogito cartésien, de déconstruire le « for intérieur ». Il appartenait également à la modernité, en dépassant la métaphysique du Même et de l’Autre, d’élaborer une critique de l’humanisme en substituant à l’idée d’une subjectivité monadique celle d’une défense de l’homme, de l’autre que moi, fût-il, pour Heidegger, l’Être dont l’homme serait le berger, l’alter ego chez Husserl, le pour autrui sartrien, l’un-pour-l’autre lévinassien, le Soi en tant qu’Autre de Paul Ricœur. »

bérénice dit: à

« La femme vigilante est la couronne de son mari »
Salomon.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je n’ai rien compris,…

…vous avez tout bon,…

…et Gogol,…qu’est ce qu’il en pense,…Alors là,…rien que l’idée de penser à lui,…çà y ra,…

…en tout cas,…tout çà ne vaut pas un bon bistro du coin,…avec la populace champêtre en chaleur,…
…les resto’s du coeur,…les prince à la saucisse croustillante en moutarde,…
…Alors ce Beaujolais,…il résiste,…encore jeune pour collaborer,…

…du temps de Winston & Clémentine,…
…mais,…on s’en tape,…Nom de Dieu,…etc,…

L’archange teigneux dit: à

« … rien compris à votre grammaire et finalement rien non plus à cette malheureuse lettre. »

Pas étonnant, vu que vous pétez plus haut de votre cul…

bérénice dit: à

22h45 et vous créditez le germe d’une vague idée.

passementerie dit: à

« La femme vigilante est la couronne de son mari » Salomon.

De la part d’un type qui coupait la poire en 2, ne valait pas grand chose cette couronne, tout au plus un bonnet pompon ..

bon c’est pas demain qu’on va reprendre mers el kébir ni refaire le trou du canal de suez,

sant’angelo en est à la moutarde, que pensait la femme du général leclercq ? zut encore une guéguerre, la vie n’est pas pépère ..

bérénice dit: à

Archange vos « que l’on » nuisent à la compréhension,vous pourriez alléger votre style et dégager ainsi plus facilement l’essence précieuse de votre contenu,si je puis…

passementerie dit: à

bérénice je vous laisse mon enfant .. vous avez déjà la collection de hochets et de bilboquets.

bérénice dit: à

Curieusement l’altesse et sa cour sont partis se coucher sans saluer, les sujets sont fort attristés

Daaphnée dit: à

Paasez une bonne soirée, Bérénice, moi altesse sans autre royaume que celui de mon roi sans divertissement ce soir, je lui suis son insaisissable infidèle, pour rejoindre Morphée ..
( je plaisante )

bérénice dit: à

D des joutes? les chars russes à Prague, rien de plus.

JC..... dit: à

Dieu ! Que c’est bon de rentrer sain et sauf au port ! On retrouve la pauvre nullité des échanges en RdL, les egos criants de fatigue, on pose sa propre petite bêtise …

Ce que se disent Winston et Clementine, tout couple se le dit un jour ou l’autre. Sans importance, ces lettres. On attend qu’ISRAEL attaque l’IRAN… Qui sera le Winston du Moyen-Orient ?!

Que c’est bon d’être là ! On est si bien chez Passou. Chez soi ! Bonne journée !

François DelPLA dit: à

Dans l’écume des amabilités sur ma misogynie et mon aventurisme d’historien pas assez rigoureux, le principal a pu passer inaperçu.

Il concerne la grande solitude du Vieux lion le 27 juin 1940, moment où même Clementine le lâche.

En d’autres termes : c’est toute une planète qui est résignée à la victoire de Hitler et n’espère plus, dans un futur prévisible, limiter ses gains que par la diplomatie. Churchill et de Gaulle se dressent seuls, chacun avec un grain de folie -indispensable face à l’efficace délire de l’Allemand. Ils sont aussi isolés l’un que l’autre dans leurs pays respectifs.

Côté anglais, seule deux élus conservateurs de 1935 le soutiennent, d’après la documentation connue, sans défaillance et sont même par moments plus churchilliens que lui : Duff Cooper et Edward Spears. Seul le premier est ministre, et seulement de l’Information : il ne tient aucun levier décisionnel sur la question de fond.

JC..... dit: à

En 40, toute la planète est résignée à la victoire d’Hitler…et de Staline…et de Mussolini et du Japon !

Les uns, liés par le pacte germano-soviétique (accords secrets de répartition des territoires, Gestapo & NKVD travaillant main dans la main jusqu’à Barbarossa), les autres par le pacte d’acier avec les fascistes italiens … !

Bref, il fallait voir loin, être fort, courageux, visionnaire, pour rester seul à se battre dans son île. Ne me faites pas dire …

JC..... dit: à

Tiens ! Puisque l’on est dans l’ordure nazi-communiste et fasciste de WWII, pourquoi ne pas dire que Gabriel Matznouille en est une belle, d’ordure pédophile d’aujourd’hui, et qu’il devrait éviter de coller son esperluette dans les orifices de gosses de 10 ans, car c’est un crime !

J’irai jusqu’à dire que son Prix pue, car il s’en flatte, ce bougre de taré …

des journées entières dans les arbres dit: à

M. Delpla, votre ressenti  » aventurisme d’historien pas assez rigoureux » ne doit pas rester dans la postérité. Cheese.

De votre message de 6h32, une indication vérifiable, qui revêt donc un caractère de véracité,est la suivante :
« Côté anglais, seule deux élus conservateurs de 1935 le soutiennent, d’après la documentation connue, sans défaillance et sont même par moments plus churchilliens que lui : Duff Cooper et Edward Spears. Seul le premier est ministre, et seulement de l’Information : il ne tient aucun levier décisionnel sur la question de fond. »

Vos autres constats et observations, dans ce même message, ne paraissent pas relever d’un vocabulaire de chercheur, mais de l’idée personnelle que vous vous faites du résultats de votre travail et lectures.
C’est comme ça que l’on peut accepter de lire de votre part, des considérations très sentimentales:
« solitude du Vieux lion le 27 juin 1940, moment où même Clementine le lâche. »

« c’est toute une planète qui est résignée à la victoire de Hitler et n’espère plus, dans un futur prévisible, limiter ses gains que par la diplomatie. »

« Churchill et de Gaulle se dressent seuls, chacun avec un grain de folie -indispensable face à l’efficace délire de l’Allemand. Ils sont aussi isolés l’un que l’autre dans leurs pays respectifs. »

Bonne journée.

des journées entières dans les arbres dit: à

Si, encore un mot M. Delpla,
Je n’ai pas lu la bio de F. Bédarida sur Churchill, dont je dois comprendre qu’il est/fut un des rares spécialistes en France ? il est probable que son travail a pu être complété depuis, avec la mise à disposition de matériau documentaire d’époque.
Son « Le métier d’historien », L’Histoire, n°206, janvier 1996, dispo sur la toile, reste une lecture interessante.

François DelPLA dit: à

@ djedla

De deux choses l’une : ou vous considérez l’histoire comme un corpus figé à partir du moment où les maîtres ont parlé, et je ne puis rien pour vous; ou vous la voyez avec justesse comme une science en perpétuel devenir et vous considérez avec intérêt ceux qui y travaillent hic et nunc.

Dans le dernier cas seulement, vous aurez à coeur d’étayer vos impressions à partir de tout ce que je n’assène pas sur ce fil (je ne suis pas un squatter), mais ai mis à disposition de tout amateur (sans écarter les professionnels).
Sous forme imprimée de préférence, et à défaut en ligne : http://www.delpla.org .

Leo (Bloom) Pold dit: à

Pas de rapport direct avec le thème du billet, mais il serait idiot de laisser passer:
BBC radio Ulster consacre une série d’émissions à Seamus Heaney:
premier épisode
http://www.bbc.co.uk/podcasts/series/heaney

bérénice dit: à

Nous sommes pareil à ces crapauds qui dans l’austère nuit des marais s’appellent et ne se voient pas, ployant à leur cri d’amour toute la fatalité de l’univers.

J’ai confectionné avec les déchets des montagnes des hommes qui embaumeront quelque temps les glaciers.

A tous les repas pris en commun, nous inviterons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide mais le couvert reste mis.

Fureur et mystère __ René Char

bérénice dit: à

Hommage et famine René Char

Femme qui vous accordez avec la bouche du poète, ce torrent au limon serein, qui lui avez appris, alors qu’il n’était encore que graine captive de loup anxieux, la tendresse des hauts murs polis par votre nom (hectares de Paris, entrailles de beauté, mon feu monte sous vos robes de fugue), Femme qui dormez dans le pollen des fleurs, déposez sur son orgueil votre givre de médium illimité, afin qu’il demeure jusqu’à l’heure de la bruyère d’ossements l’homme qui pour mieux vous adorer reculait indéfiniment en vous la diane de sa naissance, le poing de sa douleur, l’horizon de sa victoire.
(Il faisait nuit. Nous étions serrés sous le grand chêne de larmes. Le grillon chanta. Comment savait-il, solitaire, que la terre n’allait pas mourir, que nous, les enfants sans clarté, allions bientôt parler?)

Luc-Antoine Marsily dit: à

En tant que défenseur historique et forcené de l’esperluette, je ne peux vous dire que merci !

bérénice dit: à

L’action qui a un sens pour les vivants n’a de valeur que pour les morts, d’achèvement que dans les consciences qui en héritent et la questionnent.

FUREUR ET MYSTERE

bérénice dit: à

vers l’extase sans racines
Toute bleue j’en suis payé

Aussi bien que de cantiques
Et de marches militaires

Et de mots définitifs
Et de bravos entrainants

Et la secousse idéale
de la vanité sauvage

Et le bruit insupportable
Des objecteurs adaptés

Le golfe d’une serrure
Abrite trop de calculs

Et je tremble comme un arbre
Au passage des saisons

Ma sève n’est qu’une excuse
Mon sang n’est qu’une raison

Si nous montions d’un degré

… Paul Eluard

Hélas! hélas...! dit: à

Que c’est bon d’être là ! On est si bien chez Passou. Chez soi ! Bonne journée !( JC.)

JC..... dit: à

Hélas !
Hélas !
Maudis seras,
Estrasse.

Hélas !
Hélas !
Tu trembleras,
Carcasse.

Daul Epel _ En route !

Leo (Bloom) Pold dit: à

Des journées…cite François Bédarida: qu’il me soit permis de tirer mon chapeau à ce merveilleux historien de l’Angleterre victorienne et contemporaine, fondateur de l’IHTP.
Accablé par une maladie tropicale lorsque j’effectuais ma coopération, son magnus opus sur la « Société anglaise 1851-1975 », fut un compagnon qui me procura réconfort et nourriture intellectuelle lors des (rares) instants où je parvenais à émerger.
Le passage sur les couleurs dominantes de l’ère victorienne est un pur régal.
De loin le meilleur connaisseur de la GB victorienne en France, indépassé jusqu’à aujourd’hui.
Je commande de ce pas son Churchill.

François DelPLA dit: à

Bédarida était peut-être plus fin connaisseur de la Grande-Bretagne que de son grand homme et, surtout, de leur commune « plus belle heure » de 1940, dont il fait le titre de son chapitre 6. Par un défaut fort commun, qu’on trouve aussi chez Kershaw et même chez mon maître John Lukacs, le premier découvreur, en 1990, de la crise du cabinet britannique au sujet la continuation de la guerre, il en situe l’acmé fin mai et non fin juin 1940 : « La ligne dure l’emporte », écrit-il à propos du 28 mai, p. 295. Il voit bien en Halifax le principal vaincu de ces joutes homériques qui ont fait vaciller le cabinet heure par heure depuis le 26, mais ne mentionne même pas les gravissimes indisciplines de Halifax dans la deuxième quinzaine de juin, par exemple lorsque le 17 il fait dire aux Allemands via la Suède que tout le monde n’est pas churchillien (affaire du télégramme de Prytz : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=102 ).

Il indique bien qu’au cours de l’été il y a encore des sceptiques, mais ne nomme alors que Lloyd George et Hoare.

Et donc, tout naturellement, il donne p. 294 une explication à l’eau de rose (et de Rose !) de la lettre de Clementine du 27 juin.

u. dit: à

Chaloux dit: 24 novembre 2013 à 20 h 35 min
pour la plupart, vous êtes toujours aussi cons.

Je me sens visé.
Ce n’est pas bien grave, hein, mais si vous rangez aussi Daaphnée parmi les cons, Chaloux, alors là je m’insurge.

JC..... dit: à

Camarade U.,
Je me sens aussi visé par l’admirable Chaloux, un être plein de bon sens, vide de perversions littéraire, sexuelle, intellectuelle, un garçon quasi-renatien…

Je l’estime terriblement, càd à sa juste valeur… il a vu juste : dimanche, il n’y avait ici que des poulettes et des coquelets. Plus un ou deux Jésuites.

sn

bouguereau dit: à

zouzou fait son tcheurtchil à pas cher….et cheuloux en chvère bombardier de nuit larguant sur les civils, son goering à 2 myards de deutcheu mark de 1923..on est sur la rdl

bouguereau dit: à

Accablé par une maladie tropicale lorsque j’effectuais ma coopération

churchill non plus n’aurait pas dit la chtouille..c’est bon pour les fransoziche

Leo (Bloom) Pold dit: à

Je vous fais confiance, F. Delpla, c’est votre domaine.
Je crois effectivement que Bédarida était avant tout un fabuleux victorianiste et un maitre es- socialisme anglais.

Eh oui, tout est possible dit: à

« mais si vous rangez aussi Daaphnée parmi les cons, Chaloux, alors là je m’insurge. »

Faut pas zouzou, pour une fois que le volvoïde lagunesque ne dit pas une connerie il faut tolérer, être à l’écoute.

JC..... dit: à

Pour revenir à Winston Churchill : ses lettres à la chère Clemmie conjugale, on s’en fout. Totalement. On a pas besoin de ça pour connaitre l’histoire de WWII, vu d’Angleterre.

Par contre, ses actes, eux, sont au niveau du stratège Thémistocle durant la seconde guerre médique ! Toute autre chose que les tacticiens, sophistes, bavards et bastards, dont nous jouissons aujourd’hui en ce cher vieux pays en ruine…

bouguereau dit: à

vous considérez avec intérêt ceux qui y travaillent hic et nunc

i.e. « et toi pti con combien de divisions? » ..l’françois fait son staline

rénatoto dit: à

ta gueule bouguereau, va cuver !

Confusion dit: à

« Toute autre chose que les tacticiens, sophistes, bavards et bastards, dont nous jouissons aujourd’hui en ce cher vieux pays en ruine… »

Après avoir chillé sur la France, JC chille sur la Grande-Bretagne.
Bientôt sur Israël ?

bouguereau dit: à

Toute autre chose que les tacticiens, sophistes, bavards et bastards, dont nous jouissons aujourd’hui en ce cher vieux pays en ruine…

pardon..cameron colabore avec la nsa mais lutte contre la pornographie en ligne..c’est homérique ou t’y connais rien

Oscar Temaran..... dit: à

Eh oui, tout est possible dit: 25 novembre 2013 à 12 h 07 min
« Faut pas zouzou, pour une fois que le volvoïde lagunesque…/… »

En Polynésie, on dit « vulvoïde lagonesque », macaque !

JC..... dit: à

Ce cher vieux pays, cancrelats, c’est celui de Villepin ! Celui qui fut le nôtre*.

*pointe de xénophobie

Eh oui ! dit: à

u. dit: 25 novembre 2013 à 12 h 20 min

u. dit: 25 novembre 2013 à 11 h 40 min
Ce post n’est pas de moi.

Mais celui de 12h17 est bien de Chaloux.

Noir c'est noir dit: à

T’es pas clair JC.
Comme tu assombris tout, on confond.
Tu broies, tu broies,
tu s’rais pas un peu nèg’e par hasard.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*