de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques livres dont on parle

De quelques livres dont on parle

Il faudrait être bouché à l’émeri, comme disait Anatole France, pour ne pas avoir entendu parler en bien de Cher connard (344 pages, 22 euros, Grasset). La chose fait un tabac en librairie, la plupart des médias l’ont chroniquée, la critique se pâme d’admiration (à de rares exceptions près, Eric Naulleau et Lucile Commeaux notamment). Alors, que se passe-t-il ? Même si Virginie Despentes (Nancy, 1969) a souvent connu l’ivresse des hauts tirages, cette fois il en va autrement. Son éditeur a eu la bonne idée de publier son livre le 17 août quand il n’y a personne ou presque en face, la rentrée se fixant désormais et depuis des années au 23 août ; le titre et la couverture explosent visuellement dans la vitrine et sur les tables des libraires ; et, le dernier mais pas le moindre, le contenu surprend -en bien.

Cela se présente comme un roman épistolaire et tout le monde s’est aussitôt lancé sur la piste des Liaisons dangereuses 2.0#choderlos#virginie. Excellent argument marketing Un piège car le dispositif est illusoire. S’il s’agit bien de lettres échangées sur le ton de la confidence entre l’écrivain quadragénaire Oscar Jayack et la star de cinéma Rebecca Latté du même âge et avec intervention de la jeune et angoissée Zoé Katana, il est vain de dégommer le livre au motif que, grossière erreur que même un débutant sait éviter, tous les personnages parlent du même ton. Sauf qu’ils sont tous une seule et même personne, à savoir l’auteure, qui est partout dans l’échange qu’il s’agisse de drogue, de féminisme, la défonce, de #MeToo, des hommes, du vieillissement, de tabac, des lesbiennes, du viol, des addictions, des réseaux sociaux, de la prise de poids, du harcèlement sexuel, des réunions aux Narcotiques Anonymes, de l’alcool, des gays, de spleen nancéien et surtout d’amitié.

On est dans le flux et cela seul compte. Du pur Despentes partout ! A la différence de ce qu’elle écrivait avant, non pas Vernon Subutex qui n’est pas ma tasse de purple drank mais King-Kong Théorie (2006), son livre le plus important qui doit beaucoup au SCUM Manifesto de Valerie Solanas à qui elle exprime à nouveau sa gratitude, cette fois ce n’est ni trash, ni agressif, ni violent, ni même clivant. Et pourtant, tout le monde en prend pour son grade, nul n’échappe à sa volée de bois vert. Rassurant au risque de paraitre consensuel, ce qui n’est pas nécessairement un cadeau pour celle qui a longtemps trainé une image de militante radicale, mais il faut savoir ce qu’on veut. Si elle a pu être ces dernières années kidnappée par divers lobbies ou institutions, officiels ou marginaux, Cher connard est là pour rappeler qu’elle demeure fondamentalement un électron libre, incontrôlable, rétive à tout embrigadement militant, soucieuse de son absolue indépendance de jugement et d’une liberté absolue. Et comme son langage est cash tout en étant radicalement nuancé, qu’elle tord parfois le cou à la langue avec bonheur, le livre y gagne en nervosité, en vivacité et en humour. Certaines pages sont désopilantes sinon hilarantes. Si vous n’avez pas compris que j’ai pris un grand plaisir à lire Cher connard, c’est que, oui, parfaitement, vous êtes bouché à l’émeri !

Tout à fait autre chose ! Une heure de ferveur (256 pages, 20,80 euros, Actes sud) de Muriel Barbery (Casablanca, 1969). Haru Ueno, le personnage principal de ce sixième roman, est un galeriste d’une trentaine d’années épris de beauté et d’harmonie, qui s’est réalisé en quittant ses montagnes natales. En se retirant dans sa maison de Kyoto, il croit se mettre à l’abri des violences et des embarras du monde mais le monde vient l’y chercher en la personne d’une Française, liaison furtive lors d’un séjour à Paris. Ils ont eu une petite fille qu’il n’a pas le droit d’approcher alors qu’elle détient le secret de son âme… Ce roman japonais est une vraie réussite. Son écriture en est étincelante, cristalline ; c’est peu de dire qu’elle est poétique. Barbery a su éviter les pièges tant de l’appropriation culturelle que de l’imitation (d’autant que Rilke passe une tête).

Ce n’est pas le Japon pour les nuls mais le Japon d’une occidentale qui y a vécu des années, l’a aimé et compris. Les dialogues sont d’une légèreté aérienne. C’est hanté par la présence des morts et un questionnement lancinant sur le statut ambigu des étrangers dans ce pays. La toute dernière page est sublime. Un roman de bout en bout lumineux malgré ce que les aléas de la vie de son héros peuvent avoir parfois de sombre et de tragique. Seule une écriture inspirée, qui ne triche pas et jamais ne japonise tout en restant parfaitement dans le motif (espérons qu’on lui épargnera les clichés sur la prétendue « école de Kyoto » suite aux séjours à la villa Kujoyama), permet d’atteindre cette magie-là.

Avec Sarah Jollien-Fardel (Hérens, 1971), on quitte le Japon pour le Valais profond dans un village de montagne. La lecture de Sa préférée (20 euros, 208 pages, Sabine Wespieser) provoque la sidération. Une vraie gifle. Là encore la violence au sein d’une famille. Air connu, hélas. Mais le récit de la peur qui y règne sous la férule d’un père brutal, ordurier, alcoolique, incestueux, dont les coups quotidiens assénés à la mère et les viols répétés de leur fille ainée pousseront celle-ci au suicide, hantent la narratrice plusieurs années après sa fuite hors de son monde natal. L’instinct de mort l’habite ; elle est bourrelée de culpabilité de n’avoir pas su protéger les siens -ou plutôt les siennes. Le récit de son émancipation et de sa délivrance, notamment par l’amour, est porté par un style âpre, sans concession, aussi implacable que la réalité qu’elle décrit, tout juste atténué par la grâce retrouvée dans la nage sur le Léman. Aussi dense qu’intense, parfois suffoquant, Sa préférée est un premier roman très impressionnant.

Que faires des souvenirs ? Des mémoires, des confessions, un journal, un essai… Ou de l’art si l’on est romancière. Pour le meilleur ou pour le pire. Avec La vie clandestine (Gallimard), pour le meilleur, encore que… Monica Sabolo (Milan, 1971) avait écrit quelques bons livres (Summer, Crans-Montana) dont la part autobiographique était déjà bien présente. Là, c’est du lourd : quelles furent les motivations des militants d’Action directe, seule dérive terroriste française issue du gauchisme soixante-huitard dans les années 80 ? Des assassinats de personnalités du capitalisme industriel (Georges Besse) ou militaire (l’ingénieur général René Audran), des braquages etc. Elle va à leur rencontre et tente de comprendre pourquoi en faisant la part du romantisme révolutionnaire et du sectarisme idéologique- non sans une naïveté revendiquée dans la mesure où ce monde lui est étranger et son imaginaire inconnu. A ce stade, l’enquête est déjà intéressante et féconde. Mais là où Sabolo est écrivaine, c’est qu’elle noue cette recherche à celle de son père, dont la qualité de fonctionnaire au B.I.T. à Genève n’était peut-être qu’une couverture pour une barbouzerie africaine. Un personnage mystérieux, disparu, insaisissable. Et elle explore la part de silence et de secret, avec ce que cela recèle de violence, qui ronge les familles, surtout quand affleure portée de l’inceste.

Une réussite qui doit aussi à la fluidité du récit. Et pourtant, si la lecture captive, elle ne se fait pas sans mélange. Malgré sa naïveté revendiquée, on se demande si, par un effet d’empathie et par là même de complaisance, elle n’a pas été victime d’un syndrome de Stockholm réaménagé, à distance, par procuration. Car enfin ses antihéros, le groupuscule d’Action directe, sont tout de même une petite bande de crétins criminels. Rien à voir avec l’armature idéologique et la personnalité des Andréas Baader et Ulrike Meinhoff, ou de certains militants des Brigades rouges. Tous ont du sang sur les mains mais les nôtres, plutôt minables en regard, ne furent jamais que de sinistres Pieds nickelés (Helyette Besse, à qui l’auteure a rendu visite, s’en tire mieux). Ce qui rend difficile, malaisé, d’adhérer pleinement au roman sans l’assortir de réserves.

Enfin, l’Algérie, très présente en cette rentrée dans plusieurs livres de facture très différente. Mais j’avoue ma préférence pour Attaquer la terre et le soleil (160 pages, 17 euros, éditions du Tripode). Ce n’est pas la première fois que Mathieu Belezi (Limoges, 1953) ressuscite le passé algérien de la France ; il lui a déjà consacré une trilogie à la tonalité tout sauf nostalgique (loin de la fresque d’un Jules Roy pour ne citer que lui) qui l’a installé dans le paysage littéraire comme un puissant conteur. Cette fois, c’est l’histoire des premiers colons vers 1845 et de leur destin difficile peu après la conquête de cette terre hostile dans la région de Bône. C’est âpre, sec, brutal, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même, les soldats comme les civils, l’homme comme la femme au centre du récit : le cynique pacificateur en armes la marseillaise et la Séraphine Jouhaud et toute sa famille attirés par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole. Mais n’allez pas imaginer je ne sais quoi, ils ne se rencontreront pas.

S’ensuivent160 pages d’une puissance en harmonie avec la violence qui y est décrite. Forcément, conquérir, ça fait des dégâts. Les soldats le disent eux-mêmes : « On n’est pas des anges ». En effet : pillages, enfumades des grottes, massacres, décapitations et pour ceux qui s’en sortent la hantise du choléra. Pas sûr que l’éditeur rende service à l’auteur en le situant du côté du Faulkner (comment s’en sortir avec un parrainage si écrasant ?) même si l’auteur ne nie pas son influence non plus que celle de Malcolm Lowry. Il est vrai que c’est noir et sans issue. La seule rédemption est dans le départ et le retour vers la métropole qui signe l’échec d’une promesse. Mais chez le romancier français les personnages l’emportent sur le reste ; ils sont la matrice même de son histoire, à la racine de sa fulgurance ; tout part d’eux et revient à eux. Non que la guerre de conquête ne soit qu’un décor historique mais elle les sert, ils la structurent ; elle se met à leur service, et non l’inverse. Mais si Belezi l’emporte, c’est avant tout par la beauté tragique d’une écriture minérale. Sa musicalité est vraiment envoûtante rythmée par la litanie d’une imploration de Séraphine : « …sainte et sainte mère de Dieu… »

(“Peru, a Toxic State” photo Alessandro Cinque; « Mali, Timbuktu, 26 February 1989 » photo Françoise Huguier ; « Marlène, 1952 » photo Eve Arnold)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 281 Réponses pour De quelques livres dont on parle

Marie Sasseur dit: à

« Un personnage romanesque. Marchand à la tête d’un vaste réseau de comptoirs, Jacques Cœur est fait argentier du roi Charles VII en 1438. Anobli vers 1441, il devient son homme de confiance. Le palais (1443-1451) témoigne de son rang. Les jalousies entraînent son arrestation en 1451. Évadé de prison, il se réfugie à Rome. Il meurt de maladie à la tête d’une croisade en 1456. Jacques Cœur entre dans la légende et sa destinée est chantée par le poète François Villon.  »

https://www.palais-jacques-coeur.fr/

Janssen J-J dit: à

@ rptv, J’ai préparé cette petite bafouille pour lancer le projet de notre cercle local, qui n’a pas encore de dénomination précise.

« marie-christine et jean-jacques, passionnés de lectures diverses et variées, aimeraient créer un petit cercle de lecteurs.trices à XXX (nom et lieu d’une association de leur village). A dates régulières, une réunion mensuelle de 18 à 20h serait une bonne occasion d’échanger sur le vice impuni de chacun.e – Histoire de mieux nous connaître, et peut-être de nous en libérer, à défaut de nous en guérir… Comptes-rendus de romans, de poésies, de contes, tout resterait ouvert. Chacun.e de nous, à tour de rôle, serait invité à raconter aux autres sa nouvelle ou ancienne lecture du moment, avec ses mots, sa passion et si possible sans connexions durant deux heures. Après quoi, on pourrait approfondir avec chaque lecture par un jeu collectif de questions-réponses et ce, dans le respect de tous.tes, la bonne humeur collective devant toujours être de mise sur les éventuelles querelles d’opinions.
Il s’agirait uniquement de se faire mutuellement plaisir. Qui serait partant.e ? MC et JJ ».
—–

(***des suites aux prochaines revoyures de l’RDL)

Marie Sasseur dit: à

Pas commencer à se disperser, à courir à droite à gauche, à copier coller n’importe quoi, à visiter rien et son contraire presque rien , en disant j’ai plus le temps ⌛️

Weather is fine

« Je n’aurai pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n’aurai pas le temps
Pas le temps »

https://youtu.be/E9xgdEdSpOM

Marie Sasseur dit: à

….polémique, fouille-merde, au choix.

Comme quoi tout le monde est rentré de vacances, on dirait; des journaleux qui s’étaient sans doute mis en mode avion comme mbappe, débarquent…

MC dit: à

Tout ce que je puis dire JJJ de cette liste est que Pascale Robert-Diard y figure pour d’assez lourdes raisons de justice, tandis que Barbery y est comme une réparation. De là à penser que l’auguste prix se posera sur une de ces deux têtes, c’est autre chose…

rose dit: à

Elle reprochait à Sandrine Rousseau de faire de son cas une généralité.

Elle lui a reproché deux choses :
Une phrase style « apprendre à écouter » et aussi en faire un sujet politique.

Je préfère cela au moi je, délétère.

De facto, une femme en plein débat public, télévisuel, voyeur, qui fait pleurer une autre femme, c’est d’une grande laideur.

rose dit: à

lmd
Coupe à pique.

MC dit: à

Même remarque pour Nathan Devers, intelligent mais qui peut difficilement passer pour un parfait inconnu, et qui ferait peut être mieux de continuer son activité de rédacteur, ce pourquoi il est principalement connu. De ´la tripotée de romancières inconnues quoique formant bataillon, on verra. Sic transit classis librorum …Boileau a dit des choses bien amusantes là dessus sur les bides de son temps. Le Jonas inconnu peine à voir la lumière. Le Moise commence à moisir par les bords….

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’en faire un sujet politique, sinon une généralité, rose ?
Angot exploite à fond un sillon, creuse une veine au bon sens du terme.
Rousseau exploite un argument pour sa carrière politique et verse des larmes de crocodiles…

rose dit: à

Oui, d’accord Jazzi et Clopine.

Traiter un sujet politique c’est se donner la possibilité de légiférer et les moyens d’évoluer.

rose dit: à

Rousseau, je l’ai trouvée sincère dans cette archive.

MC dit: à

On ne critique pas St Ex? Oh si! Ah cette assommante « Citadelle »! Du béton dans le goût mauresque… Et Vol de Nuit qui a cruellement vieilli….J’avoue que la déification dont il est l’objet lui , son harem,et son petit bonhomme m’énerve passablement. C’est parfois joli, en aucun cas profond, sauf à y projeter ce que l’on veut….

lmd dit: à

…Saint-Exupéry, de longue empégué… et cassant l’avion.

Jazzi dit: à

Moi j’ai adoré quand Angot s’est insurgée contre la langue de bois (« Apprendre à écouter ») de la Rousseau, rose !

Jazzi dit: à

Comme pour le roman, on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments !

closer dit: à

Nathan Devers, c’est celui qui écrit un roman sur les métavers ?
Il peut être utile de le lire, non pas pour sa valeur littéraire dont je n’ai aucune idée, mais pour son introduction à des notions certainement plus digestes présentées dans une fiction que dans un texte didactique. Sa carrure (ENS, agrégation) doit lui permettre de faire de la vulgarisation non vulgaire…

closer dit: à

Quant à Saint Ex, cher MC, je n’ai pas lu Vol de Nuit depuis longtemps mais je maintiens que Terre des Hommes, une relecture plus récente, est un très, très, beau livre.

rose dit: à

Closer

Pas relu depuis longtemps, je crois que Courrier Sud est le premier, écrit à Tarfaya, Cap Juby, quand il était chef d’escale là-bas aux portes du désert.
Me semble que vous ne vous trompez pas. Un certain lyrisme, poétique. Beaucoup de lien avec l’enfance heureuse aussi, et l’amour à sa mère.

rose dit: à

Le profond, j’évite, particulièrement les abîmes.

x dit: à

Anne Serre n’est pas une inconnue, et il serait assez difficile à qui l’a lue de la mettre dans le même sac qu’une « tripotée de romancières » du seul fait de son genre (féminin). Tant son univers semble particulier, à travers des sujets et des genres (littéraires) assez différents. Tant son écriture a « de la tenue » (ce que l’on peut reconnaître indépendamment du goût que l’on a ou non pour tel ou tel de ses ouvrages).

Paul Edel dit: à

Je ne suis pas certain Jazzi, qu’on réussisse mécaniquement de bons romans avec de mauvais sentiments!…
La mission du roman est de recréer un monde, et Diderot, à propos de Richardson note bien ,dès le XVIII° siècle, que la nouveauté du genre « roman » tient aussi à cette capacité à rendre la complexité du réel, sa capacité montrer les personnages englués dans leurs passions, dévoilés souvent dans leurs intérêts immédiats et égoïstes ; il remarque que l’originalité de ce monde romanesque est donc créé avec les détails les plus triviaux,(ce qui choque l’Eglise et Rousseau) mais aussi avec la durée intérieure de chacun, avec l’épaisseur temporelle, avec les contradictions des personnages mesurées sur la longueur des entreprises humaines. Ce genre romanesque permet donc au lecteur de juger l’évolution morale d’un personnage selon la durée d’une vie contenue en quelques centaines de pages : c’est particulièrement évident dans « Madame Bovary » de Flaubert, ou « Le journal d’un curé de campagne » de Bernanos, ou dans le portrait d’ « Anna Karénine » de Tolstoï, ou en suivant les débats de conscience de Raskolnikov dans « Crime et Châtiment » de Dostoïevski ; et donc le genre romanesque, ne se lasse pas de démêler et d’analyser ce mélange de Bien et de Mal, d’illusions et d’aveuglement ,de courage ou de lâcheté, qui bouscule et dévaste parfois les personnages.
Si on prend un Dostoïevski, le romancier dévoile les effets de la pauvreté, de la souffrance, de l’humiliation à un point de combustion qui stupéfie et ouvre un champ de réflexion immense pour le lecteur.. Donc, le débat moral est depuis la naissance du genre le champ de prédilection du territoire romanesque, on le voit avec le procès de Flaubert jusqu’au scandale de Nabokov et de sa .Lolita. C’est aussi important sinon davantage que le débat esthétique. On le voit actuellement avec la dénonciation de notre société par un Houellebecq ou un Emmanuel Carrère, ou une Despentes. Ce sont d’abord des moralistes.
Si on lit « Guerre et Paix « qui peut s’identifier au futile Anatole Kouraguine ? Personne. A l’inverse, l’itinéraire moral de Pierre Bézoukhov, qui, d’une vie d’enfant gâté, devient un homme pris dans une recherche de s’améliorer moralement ,et qui veut servir sa patrie, aider ses proches, est fascinant..

D. dit: à

Faire disparaître des manifs bien réelles.

DESINFORMATION

renato dit: à

Tiens ! Le petit pourri fait de la propagande pour un fasciste…

Paul Edel dit: à

Jazzi, si tu prends « Le voyage au bout de la nuit » de Céline, c’est un d’abord cri de révolte contre le colonialisme, contre la guerre, contre le capitalisme industriel, contre les abominables les conditions de vie dans les banlieues et une défense de l’homme de la rue, ce déshérité, vu par un médecin. etc.. Au XIX° siècle « Les Misérables » de Hugo c’est une apothéose du Bien dans la personne et l’action de -Jean Valjean- contre toutes les calamités sociales. Et un des plus beaux textes de Flaubert « Un cœur simple » , est le récit d’une vie obscure, , c’est beau, profond, émouvant et Flaubert raconte au fond la vie d’une sainte…On pourrait en faire un vitrail.

poussière dit: à

« On pourrait en faire un vitrail. »

avec un très beau perroquet coloré du plus bel effet, bien sûr 😉

bouguereau dit: à

« On pourrait en faire un vitrail. »

l’apocalispe avec des couleurs de couché dsoleil c’est pas pareil qu’il dit polo..poussière en belzébute dla conrie frait chouette à la sinagog qu’il dit keupu

bouguereau dit: à

Je ne suis pas certain Jazzi, qu’on réussisse mécaniquement de bons romans avec de mauvais sentiments!…

voilà qui était necessaire et toutafé suffisant..faut savoir s’arréter polo..tout ton ress fait mauvais roman

bouguereau dit: à

Le Jonas inconnu peine à voir la lumière. Le Moise commence à moisir par les bords….

pas mal meussieu courte..mais faut mette le hola..sinon à la fin on finit par dire du bien de judas et quau vatican c’est que des tarlouses en jupe

rose dit: à

Le prix Nobel de physique 2021, Giorgio Paris, provoque un drame en Italie :

« La cosa più importante è tenere il COPERCHIO sempre, il calore si perde moltissimo per evaporazione.
Dopo che bolle la pasta io metto il gas al minimo, minimo, in maniera che bolla bassissimo senza consumare gas.
Si può anche provare a spegnere, come suggerito da questo post, che non è mio ma di Alessandro Busiri Vici e che ho semplicemente rilanciato.
Ovviamente in questo modo si consuma ancora di meno e penso che la pasta si cuocia lo stesso. In fondo la pasta si cuoce bene anche in montagna con l’acqua che bolle a 90 gradi.
Il coperchio è fondamentale. »
Ne faudrait-il pas supprimer Facebook au plus de quatorze ans ?

rose dit: à

Giorgio Parisi.

Pablo75 dit: à

Et il est bien évident, si c’était pas clair, et au risque de me répéter que je ne lirai pas ce roman pour connards.
Marie Sasseur dit:

Mais quelqu’un a demandé ici à l’Andouille Folle de lire un roman? Elle vient ici pour dialoguer avec des interlocuteurs fantômes, pour répondre à des questions que personne lui pose, pour s’énerver contre des objections que personne lui fait.

Elle est complétement Pétée, cette Nouille…

Patrice Charoulet dit: à

La fabrique du dictionnaire

J’écoute avec retard l’émisssion « Répliques » d’Alain Finkielkraut, diffusée sur France Culture , le samedi 3 septembre. Elle a pour tittre « La fabrique du dictionnaire ». Sont invités, pour le petit
Larousse , Bernard Cerquiglini et, pour le petit Robert Robert, Géraldine Moinard. Finkielkraut leur a posé plusieurs questions sur le choix des mots nouveaux (150 par exemple par an pour le Larousse) et le choix des mots supprimés. L’animateur a critiqué plusieurs choses. On lui a répondu.
Finkielkraut voulut citer le célèbre livre de Maurice Grevisse  « Le bon usage ». Cerquiglini lui fit observer, avec raison, qu’il avait dit « Gré » dit et non « Gre ». Finky répondit : « J’adore être corrigé ! ».
Comme je n’étais pas invité (je le conçois) je ferai observer à Finkielkraut ceci. Il a dit deux fois « éditions du Cerf » et faisant, fautivement, sonner la lettre « f ». Et , à trois repprises, il a dit fautivement « linguousiste », puis « linguouistique », au lieu de dire « linguiste » et « linguistique »,

Possédant les trois premier tomes du dictionnaire de l’Académie, et m’en servant tous les jours, j’avais récemment vanté ici ce dictionnaire. Je me posais une question : Quand sera publié le qua-trième et dernier tome ? J’ai eu ( presque) la réponse puisque l’académicien Finkielkraut a déclaré dans cette émission qu’ils en étaient « à la lettre WW ».

Pablo75 dit: à

@ B

Je ne savais pas que Lars Vogt, pianiste que je connais mal, était mort (3 jours avant son 52e anniversaire).

Lars Vogt in Memoriam (8.9.1970-5.9.2022)

Franz Schubert – Andante sostenuto from Piano Sonata in B-flat Major, D 960

https://www.youtube.com/watch?v=6OfyXqPex-o

Tu en penses quoi, Renato?

Marie Sasseur dit: à

« In fondo la pasta si cuoce bene anche in montagna con l’acqua che bolle a 90 gradi. »

Il faut monter à 3000m d’altitude, pour que l’eau bouille à 90°C, avec une pression de 0.7 bar
E de Luca, qui est monté bien haut, vous le confirmera, que ça prend du temps pour faire bouillir l’eau des pâtes, lol.

Marie Sasseur dit: à

L’espingouin est venu pour prendre sa claque dans la gueule, à cette heure il doit être bourré.

Marie Sasseur dit: à

Le problème de pression/ température est d’un niveau d’études cuisinières, on va dire.
Tout change avec la cocotte minute. Avec une pression de 2 bar, 2 fois la pression atmosphérique, l’eau bouillira à 120°C.

renato dit: à

Lars Vogt, apprécié en Brahms ; moins, bien que sans faiblesses, en Schumann.

rose dit: à

On ne peut pas faire cuire des pâtes à la cocotte minute.
Vous êtes pour la guerre en Italie ?

MC dit: à

Ah le Dictionnaire des Quarante, sa sage lenteur, coiffée sur le poteau dès les origines par Furetiere. Je ne sais plus quel rimeur du Dix-huitième dit: « Et le destin m’aurait bien obligé/ S’il m’avait dit: tu vivras jusqu’au G »

Bloom dit: à

Institut français d’Espagne, operador del Ministerio para Europa y de Asuntos Exteriores para la acción cultural exterior francesa

Titre ronflant, quasi nobiliaire, qui donnerait presque envie de le ponctuer d’un « olé! » ou d’un ‘wallāh’ comme lors des concerts de musique soufie.
« Smooth operator » à l’occasion de ce partenariat avec l’Institut séfarade-Israel (‘un pont entre l’Espagne et le monde juif’) pour l’exposition A la Recherche du temps juif de Proust », est une excellente initiative.
Bonne conversation à Passou!
(La inauguración consistirá en una conversación sobre su figura entre el escritor y periodista Pierre Assouline y Juan Manuel Bonet, escritor y crítico de arte y literatura.)
En espérant que l’événement sera filmé et diffusé sur le site de l’IF d’Espagne afin que tout le monde puisse en profiter.

Marie Sasseur dit: à

Moi j’aime les pâtes al dente , et cuites à l’eau bouillante.

De toute façon , à pression donnée l’eau ne deviendra évidemment jamais plus chaude , soit 100°C à pression atm au niveau de la mer et 90 °C a 3000m d’altitude.
Ce que dit ce Nobel concerne le maintien de la température d’ébullition, juste en dessous du point d’ébullition. Et nul besoin de mettre plein gaz pour ce faire. Le couvercle est dans tous les cas nécessaire.

Bloom dit: à

Salto de rétablissement syntaxique:

« Smooth operator » à l’occasion de ce partenariat avec l’Institut séfarade-Israel (‘un pont entre l’Espagne et le monde juif’) pour l’exposition A la Recherche du temps juif de Proust », excellente initiative.

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet dit: à
Romans inédits de Céline, la polémique va continuer…
https://www.lesinrocks.com/livres/romans-inedits-de-celine-la-polemique-va-continuer-495985-06-09-2022/

Marie Sasseur dit: à
….polémique, fouille-merde, au choix.

Comme quoi tout le monde est rentré de vacances, on dirait; des journaleux qui s’étaient sans doute mis en mode avion comme mbappe, débarquent…

Peut-être. C’est en tout cas l’article de la presse « généraliste » le plus clair sur les enjeux de cette affaire que j’ai lu sur le sujet :

« Jean-Pierre Thibaudat, qui avait conservé les inédits de Louis-Ferdinand Céline pendant quatre décennies, raconte leur provenance dans un récit à paraître le 20 octobre.

150 000 exemplaires de Guerre, le premier roman sorti en mai des trois inédits à paraître de Louis-Ferdinand Céline, se sont écoulés en quelques mois. Un immense succès qui sera prolongé par la publication rapide des autres manuscrits retrouvés, dont le roman Londres le 12 octobre prochain.

Publié chez Gallimard, édité et préfacé entre autres par l’un des ayants-droit de Céline, François Gibault, mais étrangement dénué d’appareil critique, Guerre était présenté comme un roman à part entière. Il avait été volé avec d’autres textes et documents chez l’écrivain en fuite, pendant la libération, et retrouvé en août 2021 en possession du critique dramatique de Libération, Jean-Pierre Thibaudat. Celui-ci, qui avait alors signé des textes dans Mediapart expliquant pourquoi il s’était retrouvé depuis le début des années 1980 en possession de ces manuscrits, et pourquoi il n’en avait rien révélé jusqu’alors, rassemble ceux-ci dans une version augmentée qui forme un véritable récit à paraître chez Allia le 20 octobre.

Des brouillons ?
Dans Le Trésor retrouvé, il devrait ainsi révéler l’identité de la mystérieuse personne qui le lui a remis, le faisant jurer de le garder secret jusqu’à la mort de la veuve de Céline, Lucette Destouches. C’est du moins ainsi que le présente son éditeur. On peut parier que ce recueil va faire enfler la polémique sur la véritable nature de ces manuscrits. Cet été, le journal Libération faisait paraître la tribune d’un universitaire italien avançant les preuves que Guerre et les autres “romans” inédits, seraient en fait des brouillons du Voyage au bout de la nuit, écartés par l’écrivain lui-même, et qu’il serait dès lors mensonger de les présenter et de les vendre comme des romans, pensés et écrits comme tels par Céline. À suivre »

Jazzi dit: à

Paul, dire que l’on ne pas faire de la bonne littérature avec de bons sentiments ne veut pas dire qu’on peut en faire avec de mauvais.
C’est plutôt une dénonciation de toute littérature édifiante et moraliste, où les bons triomphent des méchants, où les uns vont au Paradis et les autres en Enfer, où l’amour est toujours plus fort que la haine, où tout le monde il est beau et gentil, où les hommes sont de méchants machos féminicides et les femmes de pauvres victimes, etc.

Marie Sasseur dit: à

La petite embrouille vient du fait que ce physicien semble dire que les pâtes peuvent cuire dans une eau à 90°C, c’est à dire en plaine, dans une eau non bouillante, en dessous de son point d’ébullition , puisque les pâtes cuisent bien dans une eau à 90 •C en altitude.
C’est évidemment assez grossier,car pour que les pâtes soient bonnes il faut que l’eau bouille. C’est ce que ne dit pas ce physicien.
Et la température d’ébullition n’est pas la même à Marseille et au sommet du Mt Blanc , et le temps de cuisson non plus.
Enfin, moi j’évite de partir bien haut avec un réchaud de bivouac. La dernière fois pour la fondue , c’était limite.

Dino dit: à

« Enfin, moi j’évite de partir bien haut avec un réchaud de bivouac. La dernière fois pour la fondue , c’était limite. »

Je comprends tout maintenant!!!

Marie Sasseur dit: à

Tout à faut dino dindon, maintenant je fais de fondues sur la plage.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, ce n’est pas la saison de la fondue
Cette histoire de pâtes pas cuites m’a coupé l’appétit.

Damien dit: à

Chevillard a vu le film de Claire Denis dont nous avons parlé, « Avec amour et acharnement ». Cela lui a beacoup plu, apparemment. Il s’est délecté, notamment du jeu de Binoche, de sa prestance, de son sens du drame, et de son absolu perfection dans ce rôle. Cela donne au départ quelque chose de bref, dont le lecteur peut ensuite imaginer de manière naturelle toutes les circonvolutions critiques les plus raffinées et les plus définitives. Du grand art, Chevillard ! Les autres peuvent aller se rhabiller avec leurs papiers moisis !

« Le cinéma est un divertissement cruel qui consiste à regarder vieillir Juliette Binoche. » (Chevillard)

Jazzi dit: à

« Le cinéma est un divertissement cruel qui consiste à regarder Damien écrire des conneries. » (Jazzi)

Jean Langoncet dit: à

@Cet été, le journal Libération faisait paraître la tribune d’un universitaire italien avançant les preuves que Guerre et les autres “romans” inédits, seraient en fait des brouillons du Voyage au bout de la nuit, écartés par l’écrivain lui-même, et qu’il serait dès lors mensonger de les présenter et de les vendre comme des romans, pensés et écrits comme tels par Céline. À suivre

La « tribune » évoquée est lisible ici, pour ceux qui ne seraient pas abonnés à Libération ni lecteurs réguliers des commentaires de la RDL … : http://www.item.ens.fr/guerre

Marie Sasseur dit: à

@ »Marie Sasseur dit: à
….polémique, fouille-merde, au choix.

Comme quoi tout le monde est rentré de vacances, on dirait; des journaleux qui s’étaient sans doute mis en mode avion comme mbappe, débarquent…

Peut-être. C’est en tout cas l’article de la presse « généraliste » le plus clair sur les enjeux de cette affaire que j’ai lu sur le sujet: »

Il faut quand même que le toxico soit soit gonflé, pour dire  » peut-être  »

Le plus fieffé des salopards, qui a lu tous mes commentaires laissés sur la rdl concernant ce roman de Céline, que j’ai lu, je le précise, et pas lui, n’osera pas prétendre que ce torchon de journaleux en manque de scoop m’apprend quelque chose.

Jean Langoncet dit: à

Un commentaire contemporain de la naissance de la RDL (2005) : « Des médias de plus en plus concentrés, des journalistes de plus en plus dociles, une information de plus en plus médiocre. Longtemps, le désir de transformation sociale continuera de buter sur cet obstacle. »
Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde, 2005, page 143

ouaille ouaille ouaille

Marie Sasseur dit: à

J’ajoute que JP Thibaudat a absolument raison de monnayer son travail en éditant ses billets de blog et en les augmentant.

bouguereau dit: à

térezoune à l’antique on lui apprend quand qu’on l’encule..hon peut pas dire qu’elle a pas dmanière qu’il dit meussieu courte

Jean Langoncet dit: à

(bécassine, sans prétendre vous monumentaliser, l’abondance de vos commentaires de lectrice de Guerre et votre maîtrise autoproclamée des « plus de 500 entrées » dédiées à Céline sur ce blog, conduisent à ce constat : vous êtes passé à côté des enjeux de cette affaire, à vous supposer de bonne foi ; un hors sujet presque parfait et assez extraordinaire vu les moyens dépensés)

bouguereau dit: à

un pont entre l’Espagne et le monde juif

néveur y se couche le soleil sur licelui..karlos quinto on l’prend on lretourne et..sapré kabloom

Clopine dit: à

Clopinou va , grâce au nouvel arrêté de juillet, adjoindre mon nom de famille à celui de son père. Et je pense à toutes ces femmes qui n’ont eu d’autre identité que celle d’un homme..

bouguereau dit: à

où les hommes sont de méchants machos féminicides et les femmes de pauvres victimes, etc.

ça c’est sur le papier baroz..qu’il dit polo..on a une réputation sacrénom qu’il dit dirfilou

Bloom dit: à

Multicuturalisme & pratique de la parité britanniques en action: pas un seul homme blanc pour la première fois à la tête d’un des 3 ministères ‘régaliens’ outre-Manche:à l’écononomie, Kwasi Kwarteng, originaire du Ghana: à l’intérieur, Suella Braverman, dont les parents viennent du Kenya & de Maurice; et le bien nommé James Cleverly, qui vient du Sierra Leone, devient le premier ministre des Affaires étrangères « de couleur » en GB.
Très à droite tous les 3, démontrant qu’il n’y a pas de lien nécessaire entre minorité et ‘progressisme’, contrairement à ‘la pensée Bisounours’.
Plus de ministre des « opportunités du Brexit » (et pour cause!)- le seul et unique tenant du poste, l’horrible Jacob Rees-Mogg, hérite des affaires sont les affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle.
Kemi Badenoch, ministre du commerce extérieur, d’origine nigériane (elle a vécu à Lagos), est probablement la personnalité plus prometteuse de cette bande de conservateurs qui vont devoir faire face à la crise la plus aiguë que la GB doit affronter depuis 1945.
On ne se prononcera pas sur le caractère démocratique de l’élection de la première Ministre, portée au pouvoir par les votes de 81 326 membres du parti conservateur sur 141 725, soit 57,4% des voix, le pire des résultats de tous les temps de chien britannique…
En tous cas, le pays continue à produire de la très grande littérature & il n’y a aucune raison pour que cela change.

Marie Sasseur dit: à

Toxico, monomaniaque, le vieux junkie becassin cherche une becasse, cause d’un bouquin qu’il n’a pas lu lui-même, faut-il le rappeler à ceux qui débarquent.

bouguereau dit: à

haaa bonne clopine va réécrire l’hestoire..et ça se vendra pas..les femmes c’est que des salopes ça ça se vend qu’il dit lassouline..c’est ça la littérature j’y peux rien..la tradition tout ça

bouguereau dit: à

pas un seul homme blanc pour la première fois à la tête d’un des 3 ministères ‘régaliens’ outre-Manche

have a beer on mee..turd ov vrench..no délibérachone iouzefoul..ils osent tout qu’il dit bodjo

bouguereau dit: à

« Le cinéma est un divertissement cruel qui consiste à regarder Damien écrire des conneries. » (Jazzi)

damianus..ça aurait bien sonné comme producteur porno 70’s…mais voilà..mais on est 50 piges haprés..ça pète qu’elle dirait térezoune

Jazzi dit: à

« Clopinou va , grâce au nouvel arrêté de juillet, adjoindre mon nom de famille à celui de son père. »

C’est-à-dire, Clopine, qu’il va rajouter le nom de ton père à celui de son père ?

Jazzi dit: à

Tu as des nouvelles de et alii, le boug ?

Marie Sasseur dit: à

Excellent

bouguereau dit: à

et qu’il serait dès lors mensonger de les présenter et de les vendre comme des romans, pensés et écrits comme tels par Céline. À suivre

comme y disait « la vérité c’est qu’y a que moi qui bosse..les otes y foutent rien ».. »et en plus je touche même pas la thune..je suis damné »

et alii dit: à

 » l’actualité éditoriale allemande de cet auteur, qui a laissé un « Nachlass » important, mêlant des textes de toutes sortes, notes de cours, manuscrits achevés et inédits, etc. La vérité nue, publié en Allemagne en 2019, et aujourd’hui proposé au lecteur français (sans présentation autre que celle de l’éditeur allemand, ainsi que l’ont décidé les légataires du philosophe), s’inscrit dans un des projets philosophiques les plus marquants du XXe siècle : celui d’une « métaphorologie », c’est-à-dire, au point de rencontre entre pensée et langage, entre rhétorique et philosophie, l’étude d’un phénomène culturel à la fois au fondement du concept et l’outrepassant. »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/09/07/blumenberg-posthume/

Phil dit: à

le pays continue à produire de la très grande littérature

yes dear Bloom, les meilleurs Tintin pendant l’occupation. La ministre Kenya se réjouit de reconduire du monde au Congo, miss Trouss bouche en cerise approves, les morand chardonne applaudissent comme au muppet’s.

Jean Langoncet dit: à

@comme y disait « la vérité c’est qu’y a que moi qui bosse..les otes y foutent rien »

Oui, et dans cet entretien avec Louis Pauwels on apprend, incidemment, que le manuscrit d’un roman de Céline représente environ 25000 feuillets ; c’est qu’avec l’âge il a perdu en concision le Ferdine… avec 6000 feuillets datant d’entre Voyage au bout de la Nuit et Mort à crédit (voir les dates) il a produit deux romans à part entière, un conte et un tas d’autres choses passionnantes ; la vieillesse est un naufrage qu’il a dit Charlie
https://www.youtube.com/watch?v=4hjtjZYXXic
Break

Marie Sasseur dit: à

Et Al est de retour, je suis personnellement très heureuse de pouvoir maintenant retourner à ma lecture de ce roman très zen de M. Barbery.

Clopine dit: à

C’est exactement cela Jazzy. A part Blanche de Castille, Aliénor d’Aquitaine, ou Catherine d’Aragon, déterminées par leurs fiefs, le reste n’est qu’hecatombe de l’oubli, ou si tu préfères, de la non existence,sans nom à soi On connaît « une chambre à soi ». Mais un nom à soi est aussi difficile à obtenir.

rose dit: à

Précisément, ce que dit ce prix de Nobel de physique, c’est d’arrêter le gaz et de laisser les pâtes finir leur cuisson en rajoutant absolument un couvercle sur la casserole. Sur une plaque à induction, cela peut marcher, mais sur le gaz ?

L’altitude.
C’est pour cela qu’en montagne on a du mal à allumer le réchaud à gaz ?

Jean Langoncet dit: à

@on apprend, incidemment, que le manuscrit d’un roman de Céline représente environ 25000 feuillets

Correctif pour un même constat : « pour un livre qui se composera de 2500 pages manuscrites, il couvre de son écriture 80000 feuillets qu’il assemble avec des pinces à linge »

rose dit: à

En lisant le père Goriot de Balzac, on trouve un homme ni macho ni féminicide mais victime de l’amour hypertrophié qu’il porte à ses deux filles.

et alii dit: à

naufrage
BLUMENBERG :article signalé :
 » L’Arche, 1994), consacré au naufrage comme métaphore de l’existence humaine,

rose dit: à

2500 pages mais rites cela fait combien de pages reneotypées ?

et alii dit: à

excuses:
Naufrage avec spectateurs (1979

rose dit: à

manuscrites

rose dit: à

roneotypées

Marie Sasseur dit: à

Sur le gaz.
Il faudrait disposer de la courbe de température de l’eau en fonction du temps dans la casserole, une fois l’alimentation en gaz coupée. Prévoir de faire l’essai au préalable SANS les pâtes. Important: Si vous mettez du sel, la t°C l’eau après ébullition pourra continuer d’augmenter. Refaire l’essai avec du sel. Gardez bien la même casserole pour faire vos mesures.

https://physique-chimie-college.fr/cours-5eme-chimie/lebullition-de-leau/

D. dit: à

William est un Mountbatten-Windsor. Pas d’ajout de Spencer.

D. dit: à

Vous trouvez ça normal, Clopine ?

Jazzi dit: à

Louis Aragon a un nom qui n’est ni celui de son père ni celui de sa mère.

« Naissance d’un personnage

D’origine, Aragon est une fiction !

Son nom n’était ni celui de son père ni celui de sa mère et l’on ne connait avec certitude ni sa date ni son lieu de naissance.

L’adresse mentionnée sur son acte d’état-civil correspond en fait à celle de son géniteur, le préfet de police de Paris, Louis Andrieux, qui demeure alors avec sa femme légitime et ses trois enfants au 42 rue Scheffer, dans le 16e arrondissement de la capitale.
Tandis que sa mère, Marguerite Toucas, habite avec sa propre mère, ses deux soeurs puinées et son frère cadet rue Vaneau, dans le 7e arrondissement, à deux pas des magasins du Bon Marché, pour lequel elle peint, la nuit, des motifs décoratifs sur des éventails et des pièces de vaisselle.
A la naissance de l’enfant, la mère ayant dissimulée sa grossesse à Toulon, berceau de la famille maternelle, où il serait peut-être né, celui-ci est placé en nourrice en Bretagne, durant treize mois.
Afin de mieux « brouiller les pistes » avec le voisinage, au retour à Paris du bambin, sa famille maternelle s’installe au 11 bis rue de Villars, à l’autre extrémité de l’arrondissement, côté Seine, où, dès qu’il est en mesure de comprendre, on lui sert la fable consistant à le faire passer pour l’enfant d’amis de sa grand-mère, qui l’aurait adopté, peu de temps après la mort accidentelle de ses parents, à Madrid, où ils étaient censés résider. Sa supposée vraie mère se serait alors appelée Blanche. Blanche ou l’oubli…
Beaucoup plus tard, dans son livre Je n’ai jamais appris à écrire ou les Incipit (1969), Aragon affirme être venu au monde quelque part « sur l’esplanade des Invalides ».
Bien des années auparavant, dans son premier ouvrage, Anicet ou le Panorama, roman, commencé au Chemin des Dames, en 1918, il écrit : « Je suis né l’année où il a fait si grand vent, d’un père inconnu et d’une revendeuse à la toilette. »
Son père, Louis Andrieux, a cinquante-sept ans, quand sa mère, de trente-deux ans sa cadette, se retrouve enceinte. Ce n’était pas vraiment un inconnu pour lui, comme il l’avoue dans le Mentir-vrai (1964) : « Pendant mon enfance, le dimanche et le jeudi matins, nous allions, ma mère et moi, le rencontrer au bois de Boulogne, lui venant de Passy, nous de Neuilly (où sa mère tient alors une pension de famille). Je l’appelais parrain, c’était la version pieuse des choses. »
Quant à sa mère, ce n’était pas à proprement parler une midinette de mélodrame. Elle était d’ascendance aristocratique, apparentée du côté maternel aux Massillon.
Ce n’est que le jour du départ d’Aragon pour le front, à vingt ans, qu’en l’accompagnant à la gare de l’est, le 26 juin 1918, sa mère, à la demande de son père, lui révèle le secret de sa naissance : « parce qu’il ne voulait pas que je pusse être tué sans savoir que j’avais été une marque de sa virilité » !
Son nom a été choisi arbitrairement par son père, en souvenir de la province d’Aragon, qu’il connut lorsqu’il était ambassadeur en Espagne.
Aragon n’a jamais appelé sa mère « maman », ainsi qu’il le dit dans son poème Le domaine privé – le mot, écrit après la mort de cette dernière durant la Seconde Guerre mondiale : « Le mot n’a pas franchi mes lèvres/Le mot n’a pas touché son coeur/(…)Jamais je ne l’ai dit qu’en songe/Ce lourd secret pèse entre nous/Et tu me vouais au mensonge/A tes genoux/Nous le portions comme une honte/(…)Te nommer ma soeur me désarme/(…)Que si j’ai feint c’est pour toi seule/Jusqu’à la fin fait l’innocent/Pour toi seule jusqu’au linceul/Caché mon sang » »

rose dit: à

vieillesse est un naufrage qu’il a dit Charlie
https://www.youtube.com/watch?v=4hjtjZYXXic

Vraiment génial !
« Deux trois par siècle qui ont un style »
« Les écrivains ? Des aptères ! »

Et ben, tous ces becs de gaz passage Choiseul avec Gazprom qui le coupe couic.
Tous dans le noir. Fini les gifles et la lessiveuse de nouilles.
Quel homme ce Louis Ferdinand !

Jean Langoncet dit: à

@La « tribune » évoquée est lisible ici, pour ceux qui ne seraient pas abonnés à Libération ni lecteurs réguliers des commentaires de la RDL …

Qui est la co-auteure de cette remarquable première analyse des « inédits » de Céline ?

« C’est l’ordure, encore l’ordure et toujours l’ordure » : le dégoût de Zola à Céline, sous la direction dePaolo Tortonese (Sorbonne Nouvelle) et Pierluigi Pellini (Université de Sienne).

Cette thèse se propose de reconstruire la genèse de la poétique du dégoût, qui tient une place majeure dans la littérature française de la seconde moitié du XIXe siècle et du premier tiers du XXe siècle. À partir d’un corpus ample, de Zola à Céline, en passant par Huysmans, Mirbeau, Léon Bloy, Camille Lemonnier et bien d’autres, nous creuserons le rôle prépondérant des émotions négatives dans les textes littéraires. Nous tenterons aussi de comprendre l’influence que l’esthétique naturaliste a eue sur les auteurs de la première moitié du XXe siècle (François Mauriac, Gabriel Chevallier, Louis-Ferdinand Céline parmi d’autres). Dans le prolongement des études d’Alain Corbin, Jan Plamper et Jacqueline Carroy, il s’agira de retracer les premières recherches dans le domaine de l’anthropologie, de la physiologie et de la psychologie : c’est à partir du dernier tiers du XIXe siècle que ces disciplines s’interrogent sur l’émotion du dégoût et développent des cadres épistémiques et des techniques inédites d’observation de l’expression émotionnelle. Cette thèse vise ainsi à cerner les implications de l’esthétique du dégoût au tournant des XIXe et XXe siècles, en croisant l’analyse des œuvres littéraires, l’histoire de la médecine, le discours philosophique et politique.
http://crp19.org/doctorat.2/doctorants/mela.html

rose dit: à

Il est né à Forcalquier, Aragon. D’une relation adultère.
Aragon puisque c’était la région d’où venait une maîtresse espagnole de son père, Louis Andrieux, préfet de police.

D. dit: à

Avec une pression de 2 bar, 2 fois la pression atmosphérique, l’eau bouillira à 120°C.

P.V = n.R.T Tout simplement.
P en Pascal
V en. m3
n en mol
R = constante des gaz parfaits 8,31 environ
T en Kelvin

Épicétou.

Bloom dit: à

un Mountbatten-Windsor

Trucage.
Windsor est le nom choisi pendant la Première Guerre mondiale en 1917 pour faire oublier que la dynastie s’appelle Saxe-Coburg, courtoisie du prince Albert de Saxe-Coburg, mari de Victoria, allemand jusqu’au dents.
Trois jours plus tôt, les Battenberg, famille princière allemande liée aux Saxe-Coburg, anglicisa son nom en Mountbatten. Pas bien fait, le monde?
Ces insupportables « Windsor » sont des Allemands, mâtinés de Grec (le Prince Philip de Grèce & de Danemark était né à Corfou), passablement dégénérés & d’un autre âge, où les gens connaissaient leur place (inférieure, toujours) dans la société anglaise.
Faut-il rappeler qu’au début du 20e s. il y avait en Angleterre 1 million de mineurs et 1 million d’employé.e.s de maison, en large part d’origine irlandaise.

Marie Sasseur dit: à

Cette chronique du roman de Sabolo , sur le site En attendant Nadeau, est d’une stagiaire d’un service de com.

Bloom dit: à

Prix du Monde à Mathieu Belezi pour ‘Attaquer la terre et le soleil’ (Le Tripode). Bravo.
Sur la colonisation de l’Algérie.
C’est pour vous, dear Phil, nul doute que vos Modonne et Chardand adoreront la minutieuse description des enfumades de Bugeaud.

Marie Sasseur dit: à

Bugeaud c’est aussi la référence de zemmour, un algérien d’origine.

D. dit: à

Personne n’a jamais contesté que les Windsor soient des Saxe. En tout cas moi jamais.

D. dit: à

God Save the Queen (from Bloom !)

rose dit: à

Mountbatten, lord, a joué un rôle dans la partition entre l’Inde et le Pakistan.

rose dit: à

Je la trouve bien cette critique chez en attendant Nadeau.

Jean Langoncet dit: à

@Mais que dit le Petit Célinien sur les manuscrits inédits ?
Il se contente d’établir une revue de presse…

C’est à ce titre qu’y figurait un entretien avec Thibaudat sur France Inter datant du 30 août ; Thibaudat y qualifie Guerre de « manipulation éditoriale », après l’avoir qualifié de « fabrication éditoriale » sur son blog ; le lien vers cette émission de radio semble avoir été supprimé de la revue
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/magma-le-mag-de-la-matinale/le-mag-de-la-matinale-du-mardi-30-aout-2022-9987112

renato dit: à

« L’altitude.
C’est pour cela qu’en montagne on a du mal à allumer le réchaud à gaz ? »

Pensez au fait, rose, qu’à partir de 1500 m. l’oxygène commence à décroître avec des conséquences parfois critiques pour certains physiques (d’où l’exploit de la douzaine d’alpinistes qui ont fait les 14 8000 sans oxygène). Donc, puisque la combustion a besoin d’oxygène…

renato dit: à

Dans les faits la quantité d’oxygène reste constante, c’est la pression qui varie, il y a donc une diminution de la quantité d’oxygène par unité de volume.

MC dit: à

Certes, mais sa femme Edwina Mountbatten, jouait durant ce meme temps une toute autre partition avec Sir Malcom Sargent, chef d’Orchestre, notamment pour Gilbert et Sullivan qui n’avaient pas leur pareil pour caricaturer les fastes impériaux…

MC dit: à

Merci Jean Langoncet, j’ai pris beaucoup d’intéret à lire votre lien célinien.
Bien à vous.
MC

rose dit: à

Donc, puisque la combustion a besoin d’oxygène

Pour les humains en bonne forme physique, les poumons s’acclimatent.

Pour les mini réchauds légers et pallier la difficulté d’allumage, ai acheté un petit sans flamme, pas facile non plus.
Me suis réveillée, sans rêve extraordinaire, avec un léger doute sur le fait que je descende le Yukon en canoë jusqu’au détroit de Béring.
Pour les ours, je suis pacifique, la n’est pas le souci.

Marie Sasseur dit: à

Dans les faits la quantité d’oxygène reste constante, c’est la pression qui varie, il y a donc une diminution de la quantité d’oxygène par unité de volume.

Mal dit. Ce qui se conçoit bien s’enonce aisément.

« Dans les faits la quantité d’oxygène reste constante »
il faut comprendre que la composition de l’air reste inchangée, il y a toujours 21% d’oxygène dans un volume d’air.

« c’est la pression qui varie, il y a donc une diminution de la quantité d’oxygène par unité de volume. »
la pression ambiante diminue lorsque l’altitude augmente. Il y a alors une détente de l’air qui est un gaz, dans 1 m3 d’espace, il y aura moins d’air, et par conséquent moins d’oxygène.

Voilà René, le mystère du sanatorium en montagne est résolu.

rose dit: à

G vu ma grand-mère, Joséphine ; le passage n’est pas si facile. Alors qu’elle répétait « j’ai le bel âge », dans le cercueil, elle était toute crispée, dure. Petite italienne d’un mètre 45 ?, sèche comme un figatelli.

rose dit: à

S’il y a moins d’air, est-il plus pur ?
Comment les poumons des malades s’acclimatent ?

Marie Sasseur dit: à

C’est aussi pour cela qu’il y a des masques à oxygène dans les avions, car à 11000 m d’altitude on respire plus ( en cas de depressurisation, bien sur)

rose dit: à

Je ne suis pas sûre de m’entraîner pour les pâtes. Je vais me chauffer au bois, l’hiver à venir. Et puis, je mange rarement des pâtes ; en un du riz, c’est mon côté italien, en deux des patates, en trois des pâtes. Mais des pâtes mal cuites, c’est l’échec assuré. Celles que j’aime bien en ce moment c’est orichietta.

Marie Sasseur dit: à

@Comment les poumons des malades s’acclimatent ?

Ils reçoivent plus de globules rouges. Car le corps en produit plus.

rose dit: à

la pression ambiante diminue lorsque l’altitude augmente. Il y a alors une détente de l’air qui est un gaz, dans 1 m3 d’espace, il y aura moins d’air, et par conséquent moins d’oxygène.

Voilà René, le mystère du sanatorium en montagne est résolu.

Le lien reste à éclaircir.
Dans un sanatorium, on protège les poumons avec un air pur. Comment la raréfaction de l’air, de l’oxygène dans l’air, en quoi est-elle aidante ?

rose dit: à

Pck il y a moins d’oxygène alors le corps reçoit plus de globules rouges. Pour les montagnards aussi.

Marie Sasseur dit: à

Les pâtes cuites dans l’eau qui ne bout pas, c’est pas qu’elles ne seront pas cuites, si la température est suffisante pendant un certain temps, c’est qu’elle seront collantes. Il doit y avoir un truc avec l’amidon. Il faut de l’eau bouillante, c’est le secret des pâtes.

rose dit: à

Si manque de globules rouges, anémie => faiblesse générale.

rose dit: à

Ben ouais à gros bouillons.
Ce physicien ne cuisine pas. Il met un pays en émoi.
Des pâtes collantes, c le ratage assuré.

Marie Sasseur dit: à

En tension, le corps surreagit face à une baisse ( tres légère a 1500 m) d’oxygène dans le milieu ambiant. La production de globules rouge est l’une des réponses.

rose dit: à

Ou alors, y a des gens qui font ça maintenant : démarrer à gros bouillons, puis finir la cuisson des pâtes comme un risotto, ou en gratin.

rose dit: à

Alors, un sanatorium permet de développer les globules rouges et de lutter contre l’anémie, mais s’il y a peu d’oxygène, comment les poumons guérissent-ils ?

Marie Sasseur dit: à

A demain
7h09 08/09/2022

rose dit: à

« La production des globules rouges a lieu dans la moelle osseuse sous le contrôle d’une hormone, l’érythropoïétine (EPO). »

Alors, cela permet une surventilation, c’est en cela que c’est dopant ?

rose dit: à

Dans notre sanatorium, nous nous ferons cuire des pâtes. Pour sûr. Moi, je ferai la sauce.

renato dit: à

C’est quoi ce « René », rose, maintenant vous aussi vous fascisez ?

Marie Sasseur dit: à

On francise, René, on francise, pas on fachise.

Un peu plus d’elegance, on est tout de même en France.

closer dit: à

Il faut ajouter une cuillérée d’huile à l’eau des pâtes pour éviter qu’elles collent…

Marie Sasseur dit: à

L’amidon de blé permet de faire de la colle, après que vous mettiez de l’huile avant, pendant où après , dans l’eau des pâtes qui ont cuit longtemps a basse température, ça changera rien à la purée gluante.

rose dit: à

« On décrit toujours les grandes mathématiques comme des quêtes héroïques d’un monde inaccessible, et leurs auteurs comme des héros. Mais ce qui frappe surtout chez Grothendieck, jusque dans ses renoncements et ses abandons, c’est combien il est humain ».
Et pourquoi Pascal Engel, philosophe, s’interesse-y’il a un mathématicien, personne ne nous le dit.
In En attendant Nadeau, une mine cette référence là !

rose dit: à

Renato = René.

Si vous nous prenez pour des billes, c’est raté.

Marie Sasseur dit: à

Tout a fait autre chose !

« Les nouilles sont le cheval de bataille de la cuisine japonaise et la base de nombreux plats iconiques. Que vous ayez un amour inconditionnel pour les réconfortants bols de ramen ou les bols froids de somen, voici un petit guide pour vous aider à identifier sept types de nouilles japonaises. »

https://www.finedininglovers.fr/article/72-types-de-nouilles-japonaises-connaitre

rose dit: à

avant, pendant où après , dans l’eau des pâtes qui ont cuit longtemps a basse température

L’huile, tout le monde le sait.

Ce n’est pas ce que propose Giorgio Parisi (j’ai autre chose à faire, moij.).

L’idée première est d’économiser le gaz.
Il en déduit que, des ébullition, on peut couper le gaz et laisser les pâtes finir leur cuisson seules dans l’eau qui a bouilli. Avec un couvercle sur la casserole.

Grothendieck n’a pas tout à fait les mêmes paroles que moi « tous les chevaux du roi pourraient y boire ensemble ». Si beau !

rose dit: à

dès ébullition

renato dit: à

Si vous répétez aveuglement un tic verbal fasciste, rose, vous êtes une bille. Ce n’est pas un cas si c’est D. qui a commencé ce jeu débile.

renato dit: à

L’huile dans l’eau de cuisson des pâtes ?! et vous les lavez aussi ?

Marie Sasseur dit: à

« L’idée première est d’économiser le gaz ».

Bien sûr, mais ce que ne propose pas ce Nobel aux italiens qui par nature préfèrent les pâtes cuites rapidement a l’eau bouillante, c’est le bilan global de la cuisson .

Combien de temps pour porter à ébullition 2l d’eau par rapport aux 8min nécessaires ensuite, pour que les pâtes soient bonnes ?

Pensez y et ne portez plus jamais de l’eau à ébullition , quel que soit l’usage, sans mettre de couvercle sur la casserole.

Bloom dit: à

Mountbatten, lord, a joué un rôle dans la partition entre l’Inde et le Pakistan.

Dernier vice roi des Indes, appelé pour solder le désastre du retrait du sous-continent (15 millions de déplacés, au moins deux millions de morts).
Cocufié par Nehru (ah, ces perfides ‘brown sahibs’!) il aura présidé à un des grands bâclage de la décolonisation britannique, les autres étant la partition de l’île d’Irlande en 1921, et la Palestine en 1948.
En 1979, il sera assassiné par l’IRA sur son yacht, aberration historique car il était en faveur de la réunification de l’île (après l’Inde, il comprenait fort bien la tragédie des partitions coloniales).
Nombre de conflits qui déstabilisent et ensanglantent le monde sont le résultat de l’incapacité des Britanniques à régler les situations conflictuelles de façon satisfaisante. A faire correctement le ménage avant de quitter les lieux. Le protocole nord-irlandais en est la preuve flagrante, une espèce de « surinfection »dont la guérison ne peut qu’entrainer d’autres irritations plus ou moins sérieuses…A no-win situation, hélas.
Pendant ce temps, Elizabeth, l’impuissance faite monarque, aura au long de son si long règne présidé au déclin inexorable d’une des grandes créations anglaise, l’anglicanisme, religion d’état depuis 1534 et dont elle est la cheffe & censée être la garante. Dans un contexte de sécularisation grandissante, ses adeptes sont aujourd’hui en GB bien moins nombreux que leurs alter ego catholiques et musulmans. Échec sur toute la ligne, donc, et sur toute la lignée. Windsor = quantité négligeable, matière à journaux à sensation pour crétins irrécupérables.

rose dit: à

Oh la la vos trucs, Renato ! G décroché : je suis au bord de la rivière avec Zoé Katana, moij.

rose dit: à

L’eau à ébullition, je la mets dans ma bouilloire moij.. Puis je la verse dans la casserole.

On change de sujet ?

rose dit: à

ensanglantent le monde sont le résultat de l’incapacité des Britanniques à régler les situations conflictuelles de façon satisfaisante.

Ah, pourtant aux Malouines, ils ont très bien géré : c’est chez nous. C’est chez nous.
Ce qui fait que, en Patagonie juste en face, les panneaux abondent : Malouines Argentina, Malouines Argentina.
Et ils ont raison, les argentins.

rose dit: à

Amore mio.

bouguereau dit: à

Windsor = quantité négligeable, matière à journaux à sensation pour crétins irrécupérables

quand chsrais king chte frais court fool qui dit bodjo

bouguereau dit: à

On change de sujet ?

rose..souillon dla monarchie

bouguereau dit: à

un tic verbal fasciste

tu peux anglicizer rose..rénateau veut choisir son maitre..c’est ldernier libéralisme qui lui reste

bouguereau dit: à

tous les italiens sont pas comme lui..on lsait bien..mais franchment on a pas dpot

bouguereau dit: à

jouait durant ce meme temps une toute autre partition avec Sir Malcom Sargent, chef d’Orchestre

hach..meussieu courte toujours himpatient dla baguette

bouguereau dit: à

@on apprend, incidemment, que le manuscrit d’un roman de Céline représente environ 25000 feuillets
..
c’est pas pour rien qu’il fallait un tombereau..céline en faisant lbidet l’a économisé..c’est ses coups davarice a ferdine

D. dit: à

Marie Sasseur dit: à
C’est aussi pour cela qu’il y a des masques à oxygène dans les avions, car à 11000 m d’altitude on respire plus ( en cas de depressurisation, bien sur)

Dès 3000 mètres le problème se pose pour certaines personnes. A 5000 les malaises sont fréquents.
En cas de panne de pressurisation ou de dépressurisation par fuite, il faut faire ube descente d’urgence à 10000 pieds, environ 3000 mètres.
En 2005, le vol Helios 522, un Boeing 737, est parti de Larnaca à destination de Prague, avec le commutateur de pressurisation sur « Manual » au lieu de « Auto ». 115 morts par axphyxie (hypoxie) , avant que l’avion, en pilote automatique se crashe au nord d’Athènes.
Il y avait bien eu alarme sonore à plusieurs reprises mais ni le commandant de bord ni le copilote n’ont compris qu’il s’agissait de la pressurisation à l’arrêt alors que l’avion dépassait l’altitude où celle-ci était nécessaire.

closer dit: à

Une cuillerée à café d’huile de cuisson dans l’eau avant que ça chauffe et hop! ça ne colle pas (si on ne dépasse pas le temps de cuisson of course).

Cette conversation est passionnante.

et alii dit: à

si rose m’avait envoyé des minuscules émoticones de 4AILEje les mettrais au début et à la vin de chaque mot de plus de 5 lettres; mais je ne sais pas faire , comme l’oiseau de la photo

et alii dit: à

à la fin

renato dit: à

« … et hop! ça ne colle pas… »

Jamais mis de l’huile dans l’eau de cuisson et jamais eu des pâtes collantes.

Voyons donc : l’huile étant hydrophobe il ne se mélangent pas à l’eau ; donc, lorsqu’on verse de l’huile dans une casserole d’eau, il va rester à la surface et ne fera pas barrière entre les pâtes, et ne pas oublier un gros inconvénient : à l’égouttage l’huile va venir se coller sur les pâtes empêchant ainsi la sauce d’y adhérer.

renato dit: à

mélangent > mélange

et alii dit: à

CLAUDIO PARMIGGIANI NAUFRAGE AVEC SPECTATEUR(1) Claudio Parmiggiani connaissait déjà le site du Couvent de Morsiglia quand la proposition du FRAC lui a été faite d’y intervenir. Il a conçu et réalisé une œuvre exceptionnelle dans la nef de l’église longue de trente mètres. Le couvent, lieu de recueillement a été construit (à partir 1479) à l’écart du village et dominant la mer. Le Cap Corse est une des régions de l’île parmi les plus sauvages. La nature impose à celui qui la découvre sa puissance magnifique ; une beauté qui submerge. Cette nature ne se montre pas comme un cadre propice à quelques sentiments particuliers ou éphémères. Elle donne tout par la contemplation qu’elle inspire. Claudio Parmiggiani a conçu l’œuvre « Naufrage avec spectateur » à la mesure de cet environnement. Comme la montagne et la mer, elle est un spectacle pour celui qui la regarde ; un spectacle qui oblige à se situer par rapport à elle. S’offrant à tous, elle s’adresse à l’intime.
https://www.cnap.fr/naufrage-avec-spectateur

Paul Edel dit: à

« La vie clandestine « de Monica Sabolo, absolument passionnant de bout en bout.

Jazzi dit: à

Le léZard a aimé l’histoire drolatique de cet ancien président de la république subitement tombé d’un train. Il recommande le film à tous et principalement à Passou !

rose dit: à

G le Grégoire Bouillier jusqu’à lundi.
Prêté par Les Correspondances qui ont un service de Presse. Hyper gentillesse et excellent accueil.

rose dit: à

Acheté une casserole géniale pour faire cuire les pâtes dans l’eau bouillante, avec huile, gros sel et couvercle.

D. dit: à

Renato est une huile, ne l’oublions pas.

D. dit: à

Il reste en surface, loin des pâtes.

bouguereau dit: à

dla tendresse pour sylvia baroz..une « belle figure »..le reste..un fauteuil pour térezoune à lépade

bouguereau dit: à

à l’égouttage l’huile va venir se coller sur les pâtes empêchant ainsi la sauce d’y adhérer

pas dsauce! ça donne mauvaise odeur a la dentelle..âsque la culotte à la bolognaise..c’est bon pour une journée particulière

bouguereau dit: à

absolument passionnant de bout en bout

polo s’esbaudit..doit yavoir du gros cul quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

passe que le monde fasse mine de découvrir avec lespagne que dali étoye itlérien de rien haprés toulmonde..mais tente de cochonner breton..hola..la gaaarde!..call for fantomas qu’il dirait dirfilou

Alexia Neuhoff dit: à

Nous sommes bien sur un blog culinaire… euh, littéraire… et pas un mot sur la seule émission télévisuelle consacrée aux livres : la grande librairie. Il y avait pourtant, hier soir, sur France 5, du nouveau, Augustin Trapenard en place de FB. L’animateur s’en est fort bien sorti. Et du beau monde autour de lui : Virginie Despentes, Lola Lafon, Blandine Rinkel et Laurent Gaudé. Il est vrai que la concurrence est rude : en face, sur M6, « le meilleur pâtissier »…

et alii dit: à

coeur,
attention:

Maladies cardiovasculaires : les édulcorants mis en cause ? le point
Par Alice Pairo-Vasseur
Une nouvelle étude d’une revue médicale britannique évoque un lien entre la consommation d’édulcorants et l’apparition de ces maladies.

et alii dit: à

le nom
tweet goncourt
« bernard pivot
@bernardpivot1
·
Sep 6
Des escrocs utilisent mon nom pour la promotion et la vente de produits CBD dont je ne connaissais pas l’existence jusqu’ici. Des publications complaisantes s’étonnent hypocritement de ma présence dans ce commerce. J’ai déposé plainte.

Jazzi dit: à

« de cochonner breton »

Comment voulais-tu que ce pauvre Aragon, qui n’a jamais pu appeler sa mère maman, et auquel on a donné pour l’état civil un pseudo qu’il n’avait même pas choisi, puisse se construire une identité ?
Lui qui ne croyait pas au ciel, mais au hommes, pour lequel il avait du goût, a longtemps bridée son homosexualité, sous le joug du pape homophobe du surréalisme, du parti communiste, tout aussi homophobe, et de sa tendre et charmante épouse, Elsa Triolet !
On comprend que sur le tard, il se soit relâché en devenant une vieille folle même pas honteuse, s’habillant en femme et se faisant saillir par derrière…

Jazzi dit: à

aux hommes pour lesquels…

Jazzi dit: à

Excellent commentaire, bien construit et circonstancié, avec une ouverture et une fin percutantes, Alexia Neuhoff !

Amanda Lire dit: à

et alii dit: à

CLAUDIO PARMIGGIANI NAUFRAGE AVEC SPECTATEUR

C’est quoi ce truc?
Une allusion certaine au parmesan que l’on met assez habituellement dans les pâtes une fois cuites?

et alii dit: à

Aragon:
Philippe Forest sous le simple titre Aragon ( (896 pages, 29 euros, Gallimard), un vrai livre d’écrivain malgré la rigueur des notes et sources, s’impose déjà comme la biographie de référence. Elle renvoie d’emblée au rayon des témoignages les deux précédentes, tant celle de Pierre Daix que celle de Pierre Juquin. Ceux-ci avaient pour eux d’avoir bien connu leur héros, et contre eux d’avoir bien connu leur héros. De plus, ils avaient tous deux été des apparatchiks, l’un culturel, l’autre politique. Ce qui n’est pas le cas de Philippe Forest. C’est dire à quel point le cas d’Aragon est, pour un biographe, emblématique. Sa réussite est une question de distance. Ni trop près ni trop loin. Il se tient à mi-chemin de l’ancienne et de la nouvelle génération, n’ayant été ni pro ni anticommuniste (il est né en 1962
https://larepubliquedeslivres.com/aragon/

Amanda Lire dit: à

sous le joug du pape homophobe du surréalisme,

Il aurait même confusément aimé être sous sa coupe…

maestri dit: à

« Nous sommes bien sur un blog culinaire… euh, littéraire… »

Cuisine et littérature, voyons plutôt :

Dans le Satyricon Trimalcion avec ses banquets exprime son hégémonie et son pouvoir.
Dans la Recherche fait l’éloge des merveilleuses colonnes de glaces au chocolat et à la framboise du Ritz.
Leopardi décrit le chocolat avec passion dans certaines de ses lettres.
Dans Les fiancés Manzoni décrit le désespoir d’une famine et l’agonie d’une humanité privée de la matière première de la vie qui accompagne la faim, la vraie, avec des livres de recettes improbables avec des plats à base de pains de riz mélangés à de l’orge, de la vesce de seigle, des herbes de prairie amère, écorce d’arbre assaisonnée d’un peu de sel et d’eau de mauvaise qualité (chapitre 28).
Dans Le guépard l’opulence devient la coutume qui dénote et différencie la classe noble et riche des autres. Il suffit de penser à la description de la « timbale imposante de macaronis » servie à Donnafugata dans la maison Salina, lorsque l’emballage en pâte dorée qui contient une garniture très riche semble être le produit triomphal de vingt-cinq siècles de gastronomie sicilienne.
Puis il y a le rognon de Joyce, et ainsi de suite…

et alii dit: à

c’est au lecteur de juger si Gallimard a eu tort de le soumettre, avant publication, à l’ayant-droit d’Aragon, si J.B. Pontalis, le directeur de la collection, a eu raison de convaincre Daniel Bougnoux de publier son livre amputé d’un chapitre, si ce dernier a bien fait d’accepter en se réservant le droit de clamer partout qu’il était victime de la censure gallimarde.
https://melusine-surrealisme.fr/henribehar/wp/?p=427

Jean Langoncet dit: à

Marianne entarte

« Guerre » : Gallimard s’est-il foutu de nous avec ses prétendus « inédits » de Louis-Ferdinand Céline ?

« Juste avant l’été, la prestigieuse maison Gallimard présenta comme « roman inédit » un texte de Louis-Ferdinand Céline, « Guerre ». Problème : comme le démontrent deux chercheurs italiens, rien ne prouve que Céline aurait validé la publication de ces feuillets, au statut incertain, sous un titre qui n’était pas de lui. Gallimard a-t-il sciemment berné les lecteurs ?

Rien. Pas le moindre article, pas la moindre émission de radio ou de télé. Les mêmes qui au printemps encensaient le « roman inédit », le « manuscrit volé », le « chaînon manquant » de l’œuvre de Céline, n’ont pas bougé. « Personne ne m’a appelé » confirme à Marianne Pierluigi Pellini, professeur à l’université de Sienne, en Italie. Pourtant, à la fin de juillet, avec une doctorante, Giulia Mela, Pierluigi Pellini a publié sur le site internet du CNRS un véritable brûlot sous le titre « Genèse d’un best-seller. Quelques hypothèses sur un prétendu “roman inédit” de Louis-Ferdinand Céline ».

Ce que les deux Italiens entendent démontrer est accablant pour l’institution Gallimard. La reine des maisons d’édition françaises, avec à sa tête Antoine Gallimard en personne, se serait livrée à une forme d’imposture éditoriale. Quoi ? L’éditeur de « la Pléiade », le gardien du temple de la grande littérature, aurait validé un assemblage de feuillets, fabriquant ainsi un « roman inédit » qui ne serait en réalité qu’un brouillon, un magistral premier jet, certes, mais probablement… des chapitres coupés du Voyage au bout de la nuit ? En tout cas, selon les Italiens, « un livre au statut fort douteux » et surtout pas un roman à part entière de Céline.

SANS CONDITIONNEL
« Ce que nous avançons, ce sont des hypothèses », insiste Pellini, bien conscient des conséquences dangereuses de sa démonstration, dans un monde où les fatwas durent toujours longtemps. (…) »

La suite pour les abonnés
https://www.marianne.net/culture/litterature/guerre-gallimard-sest-il-foutu-de-nous-avec-ses-pretendus-inedits-de-louis-ferdinand-celine

D. dit: à

Selon mes calculs previsionnels issus des données actuelles, le prix du gaz augmentera au maximum de 30 % en 2023.
C’est considérable mais bien peu de choses par rapport à celui de l’électricité :
– 500 % pour les industriels.
– 300 % pour les particuliers. Pour ces derniers, le kWH s’achètera autour de 50 centimes d’euros.
Ceci va donc freiner considérablement l’investissement dans les pompes à chaleur qui, je le rappelle, fonctionnent entièrement à l’électricité. Amortir une pompe à chaleur classique air/air mettra 5 ans au lieu de 2. Ne parlons pas des véhicules électriques qui, déjà fort coûteux à l’achat et de faible autonomie, seront 2 a 3 fois plus coûteux à la, recharge qu’un plein d’essence. Oublions également les infrastructures de recharge rapide, totalement insuffisantes en France, notamment en zones rurales et qui, pour se developper, necessiteraient un redimensionnement extraordinairement coûteux du réseau d’acheminement et de distribution.
Nous nous dirigeons donc tout droit vers un flop total, d’autant plus grave que les constructeurs automobiles français avaient commencé à modifier leurs chaines de recherche, développement et production pour s’adapter à l’électrique.

D. dit: à

Par contre on va assister à un phénomène nouveau et pas du tout ininteressant : l’installation, par des entreprises ou industries dépendantes de l’électricité, de leurs propres infrastructures de production d’electricté, par exemple à l’aide de panneaux solaires. Donc achat massif de terrains peu accidentés, surtout dans la partie sud de la France.

D. dit: à

On est jamais mieux servi que par soi-même.

Jazzi dit: à

Bon lien et alii.
C’est bien à ce chapitre censuré que mon commentaire fait allusion…

rose dit: à

Sud est.
Déforestation programmées pour installation d epanneaux photovoltaïques.

D. dit: à

Le panneau solaire installé en champ présente deux inconvénients mineurs : il nécessite un nettoyage régulier ainsi que le contrôle de la végétation qui l’entoure. Pour cette dernière servitude, la chèvre fonctionne très bien.
L’une des conséquences du renchérissement de l’électricité sera donc l’accroissement du nombre de chevres et donc du nombre de fromages de chèvre produits, lesquels seront massivement mangés dans les cantines. C’est donc tout un écosystème nouveau qui va s’installer.

rose dit: à

Castille.

Blanche de Castille et Aliénor d’Aquitaine : des noms de région.

Jazzi dit: à

Un autre lien aragonesque très intéressant !

Extrait : « Evidemment, le mot de censure, prononcé par Daniel Bougnoux, a aussitôt enflammé les esprits et envahi la toile. Dans son blog La République des livres, le 23 octobre, Pierre Assouline défend Daniel Bougnoux, avec quelques approximations. Il prétend que l’éditeur a fait lire le texte à Jean Ristat, après avoir appâté les libraires avec la lecture du sulfureux chapitre. Or Ristat, lui, affirme avoir demandé à lire. Et avoir dit, en effet, qu’il attaquerait en justice si ce qu’il considère comme des mensonges et des calomnies était publié.
Pierre Assouline dit avoir lu le chapitre, et y voir « quelques pages indispensables à l’économie du personnage, absolument pas gratuites, surtout pas dans une telle collection ; l’auteur y explique sa rencontre avec son héros. Les éphèbes analphabètes au bord de la piscine, Aragon demandant à Bougnoux de monter dans sa chambre lire un manuscrit », puis s’enfermant dans la salle de bains. « Lorsqu’il en émergea à nouveau, précédé d’une forte odeur de vaseline, le nageur à crinière blanche en peignoir et maillot de bain avait fait place à une drag-queen en cache-sexe rouge vif, lourdement fardée, qui se présentait pour se faire défoncer. (…) Pas de quoi fouetter une Pléiade. Un procès pour si peu ? Allons ! »
La description est assez imprécise. Pierre Assouline parle de vaseline, tandis que Daniel Bougnoux écrit : « Le parfum, un gel plutôt, n’avait pas été appliqué au hasard, et il était facile, à la courte distance où j’étais, de deviner de quel orifice copieusement enduit émanait l’entêtante invite. »
Pierre Assouline donne ensuite la parole à Daniel Bougnoux : « Cette scène de drague homosexuelle tout à fait carnavalesque est fondatrice pour moi. Or, on m’a sommé de retrancher ce chapitre de mon manuscrit. Cette amputation m’a meurtri. C’est un comportement d’un autre âge, c’est l’Union soviétique ! D’autant plus absurde que ce chapitre 7 permettait de rendre Aragon à sa complexité. » Aragon, semble-t-il, ne pourra pas échapper à l’Union soviétique. Le régime totalitaire a cette fois pour nom Gallimard, et son Staline s’appelle Jean Ristat. »
https://www.lemonde.fr/livres/article/2012/10/26/polemique-autour-d-un-chapitre-sulfureux-de-la-vie-d-aragon_1781477_3260.html

D. dit: à

Le pauvre Macron fait maintenant pitié à voir, complètement à la ramasse dans tous ces domaines où il y connait rien, uniquement formaté dès ses débuts il y a 20 ans par l’adminstration technicratique, la haute finance et les banques. Exactement le président qu’il ne faut pas en de telles circonstances, là où en revanche un Pompidou excellerait.
Il pédale joyeusement dans la semoule et commence à se faire rattraper par de (très) tristes sires prétendant à la succession. La fin du règne est déjà là et pourrait brutalement s’accélèrer selon les hasards de l’actualité.

Bloom dit: à

La littérature par le trou du Q. C’est de là qu’elle sent le meilleur, hein Baroz?

Quand le Con d’Irène devient le Q de Louis.

Sommets an(o)dins.

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