de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques livres dont on parle

De quelques livres dont on parle

Il faudrait être bouché à l’émeri, comme disait Anatole France, pour ne pas avoir entendu parler en bien de Cher connard (344 pages, 22 euros, Grasset). La chose fait un tabac en librairie, la plupart des médias l’ont chroniquée, la critique se pâme d’admiration (à de rares exceptions près, Eric Naulleau et Lucile Commeaux notamment). Alors, que se passe-t-il ? Même si Virginie Despentes (Nancy, 1969) a souvent connu l’ivresse des hauts tirages, cette fois il en va autrement. Son éditeur a eu la bonne idée de publier son livre le 17 août quand il n’y a personne ou presque en face, la rentrée se fixant désormais et depuis des années au 23 août ; le titre et la couverture explosent visuellement dans la vitrine et sur les tables des libraires ; et, le dernier mais pas le moindre, le contenu surprend -en bien.

Cela se présente comme un roman épistolaire et tout le monde s’est aussitôt lancé sur la piste des Liaisons dangereuses 2.0#choderlos#virginie. Excellent argument marketing Un piège car le dispositif est illusoire. S’il s’agit bien de lettres échangées sur le ton de la confidence entre l’écrivain quadragénaire Oscar Jayack et la star de cinéma Rebecca Latté du même âge et avec intervention de la jeune et angoissée Zoé Katana, il est vain de dégommer le livre au motif que, grossière erreur que même un débutant sait éviter, tous les personnages parlent du même ton. Sauf qu’ils sont tous une seule et même personne, à savoir l’auteure, qui est partout dans l’échange qu’il s’agisse de drogue, de féminisme, la défonce, de #MeToo, des hommes, du vieillissement, de tabac, des lesbiennes, du viol, des addictions, des réseaux sociaux, de la prise de poids, du harcèlement sexuel, des réunions aux Narcotiques Anonymes, de l’alcool, des gays, de spleen nancéien et surtout d’amitié.

On est dans le flux et cela seul compte. Du pur Despentes partout ! A la différence de ce qu’elle écrivait avant, non pas Vernon Subutex qui n’est pas ma tasse de purple drank mais King-Kong Théorie (2006), son livre le plus important qui doit beaucoup au SCUM Manifesto de Valerie Solanas à qui elle exprime à nouveau sa gratitude, cette fois ce n’est ni trash, ni agressif, ni violent, ni même clivant. Et pourtant, tout le monde en prend pour son grade, nul n’échappe à sa volée de bois vert. Rassurant au risque de paraitre consensuel, ce qui n’est pas nécessairement un cadeau pour celle qui a longtemps trainé une image de militante radicale, mais il faut savoir ce qu’on veut. Si elle a pu être ces dernières années kidnappée par divers lobbies ou institutions, officiels ou marginaux, Cher connard est là pour rappeler qu’elle demeure fondamentalement un électron libre, incontrôlable, rétive à tout embrigadement militant, soucieuse de son absolue indépendance de jugement et d’une liberté absolue. Et comme son langage est cash tout en étant radicalement nuancé, qu’elle tord parfois le cou à la langue avec bonheur, le livre y gagne en nervosité, en vivacité et en humour. Certaines pages sont désopilantes sinon hilarantes. Si vous n’avez pas compris que j’ai pris un grand plaisir à lire Cher connard, c’est que, oui, parfaitement, vous êtes bouché à l’émeri !

Tout à fait autre chose ! Une heure de ferveur (256 pages, 20,80 euros, Actes sud) de Muriel Barbery (Casablanca, 1969). Haru Ueno, le personnage principal de ce sixième roman, est un galeriste d’une trentaine d’années épris de beauté et d’harmonie, qui s’est réalisé en quittant ses montagnes natales. En se retirant dans sa maison de Kyoto, il croit se mettre à l’abri des violences et des embarras du monde mais le monde vient l’y chercher en la personne d’une Française, liaison furtive lors d’un séjour à Paris. Ils ont eu une petite fille qu’il n’a pas le droit d’approcher alors qu’elle détient le secret de son âme… Ce roman japonais est une vraie réussite. Son écriture en est étincelante, cristalline ; c’est peu de dire qu’elle est poétique. Barbery a su éviter les pièges tant de l’appropriation culturelle que de l’imitation (d’autant que Rilke passe une tête).

Ce n’est pas le Japon pour les nuls mais le Japon d’une occidentale qui y a vécu des années, l’a aimé et compris. Les dialogues sont d’une légèreté aérienne. C’est hanté par la présence des morts et un questionnement lancinant sur le statut ambigu des étrangers dans ce pays. La toute dernière page est sublime. Un roman de bout en bout lumineux malgré ce que les aléas de la vie de son héros peuvent avoir parfois de sombre et de tragique. Seule une écriture inspirée, qui ne triche pas et jamais ne japonise tout en restant parfaitement dans le motif (espérons qu’on lui épargnera les clichés sur la prétendue « école de Kyoto » suite aux séjours à la villa Kujoyama), permet d’atteindre cette magie-là.

Avec Sarah Jollien-Fardel (Hérens, 1971), on quitte le Japon pour le Valais profond dans un village de montagne. La lecture de Sa préférée (20 euros, 208 pages, Sabine Wespieser) provoque la sidération. Une vraie gifle. Là encore la violence au sein d’une famille. Air connu, hélas. Mais le récit de la peur qui y règne sous la férule d’un père brutal, ordurier, alcoolique, incestueux, dont les coups quotidiens assénés à la mère et les viols répétés de leur fille ainée pousseront celle-ci au suicide, hantent la narratrice plusieurs années après sa fuite hors de son monde natal. L’instinct de mort l’habite ; elle est bourrelée de culpabilité de n’avoir pas su protéger les siens -ou plutôt les siennes. Le récit de son émancipation et de sa délivrance, notamment par l’amour, est porté par un style âpre, sans concession, aussi implacable que la réalité qu’elle décrit, tout juste atténué par la grâce retrouvée dans la nage sur le Léman. Aussi dense qu’intense, parfois suffoquant, Sa préférée est un premier roman très impressionnant.

Que faires des souvenirs ? Des mémoires, des confessions, un journal, un essai… Ou de l’art si l’on est romancière. Pour le meilleur ou pour le pire. Avec La vie clandestine (Gallimard), pour le meilleur, encore que… Monica Sabolo (Milan, 1971) avait écrit quelques bons livres (Summer, Crans-Montana) dont la part autobiographique était déjà bien présente. Là, c’est du lourd : quelles furent les motivations des militants d’Action directe, seule dérive terroriste française issue du gauchisme soixante-huitard dans les années 80 ? Des assassinats de personnalités du capitalisme industriel (Georges Besse) ou militaire (l’ingénieur général René Audran), des braquages etc. Elle va à leur rencontre et tente de comprendre pourquoi en faisant la part du romantisme révolutionnaire et du sectarisme idéologique- non sans une naïveté revendiquée dans la mesure où ce monde lui est étranger et son imaginaire inconnu. A ce stade, l’enquête est déjà intéressante et féconde. Mais là où Sabolo est écrivaine, c’est qu’elle noue cette recherche à celle de son père, dont la qualité de fonctionnaire au B.I.T. à Genève n’était peut-être qu’une couverture pour une barbouzerie africaine. Un personnage mystérieux, disparu, insaisissable. Et elle explore la part de silence et de secret, avec ce que cela recèle de violence, qui ronge les familles, surtout quand affleure portée de l’inceste.

Une réussite qui doit aussi à la fluidité du récit. Et pourtant, si la lecture captive, elle ne se fait pas sans mélange. Malgré sa naïveté revendiquée, on se demande si, par un effet d’empathie et par là même de complaisance, elle n’a pas été victime d’un syndrome de Stockholm réaménagé, à distance, par procuration. Car enfin ses antihéros, le groupuscule d’Action directe, sont tout de même une petite bande de crétins criminels. Rien à voir avec l’armature idéologique et la personnalité des Andréas Baader et Ulrike Meinhoff, ou de certains militants des Brigades rouges. Tous ont du sang sur les mains mais les nôtres, plutôt minables en regard, ne furent jamais que de sinistres Pieds nickelés (Helyette Besse, à qui l’auteure a rendu visite, s’en tire mieux). Ce qui rend difficile, malaisé, d’adhérer pleinement au roman sans l’assortir de réserves.

Enfin, l’Algérie, très présente en cette rentrée dans plusieurs livres de facture très différente. Mais j’avoue ma préférence pour Attaquer la terre et le soleil (160 pages, 17 euros, éditions du Tripode). Ce n’est pas la première fois que Mathieu Belezi (Limoges, 1953) ressuscite le passé algérien de la France ; il lui a déjà consacré une trilogie à la tonalité tout sauf nostalgique (loin de la fresque d’un Jules Roy pour ne citer que lui) qui l’a installé dans le paysage littéraire comme un puissant conteur. Cette fois, c’est l’histoire des premiers colons vers 1845 et de leur destin difficile peu après la conquête de cette terre hostile dans la région de Bône. C’est âpre, sec, brutal, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même, les soldats comme les civils, l’homme comme la femme au centre du récit : le cynique pacificateur en armes la marseillaise et la Séraphine Jouhaud et toute sa famille attirés par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole. Mais n’allez pas imaginer je ne sais quoi, ils ne se rencontreront pas.

S’ensuivent160 pages d’une puissance en harmonie avec la violence qui y est décrite. Forcément, conquérir, ça fait des dégâts. Les soldats le disent eux-mêmes : « On n’est pas des anges ». En effet : pillages, enfumades des grottes, massacres, décapitations et pour ceux qui s’en sortent la hantise du choléra. Pas sûr que l’éditeur rende service à l’auteur en le situant du côté du Faulkner (comment s’en sortir avec un parrainage si écrasant ?) même si l’auteur ne nie pas son influence non plus que celle de Malcolm Lowry. Il est vrai que c’est noir et sans issue. La seule rédemption est dans le départ et le retour vers la métropole qui signe l’échec d’une promesse. Mais chez le romancier français les personnages l’emportent sur le reste ; ils sont la matrice même de son histoire, à la racine de sa fulgurance ; tout part d’eux et revient à eux. Non que la guerre de conquête ne soit qu’un décor historique mais elle les sert, ils la structurent ; elle se met à leur service, et non l’inverse. Mais si Belezi l’emporte, c’est avant tout par la beauté tragique d’une écriture minérale. Sa musicalité est vraiment envoûtante rythmée par la litanie d’une imploration de Séraphine : « …sainte et sainte mère de Dieu… »

(“Peru, a Toxic State” photo Alessandro Cinque; « Mali, Timbuktu, 26 February 1989 » photo Françoise Huguier ; « Marlène, 1952 » photo Eve Arnold)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 281 Réponses pour De quelques livres dont on parle

Bloom dit: à

The Queen: PPH?

Amanda Lire dit: à

Le lien Behar, vraiment bien :

 » Il n’y a pas d’amour heureux, pas de famille sans mensonges, pas de
couple dans discorde ni d’idéal sans trahison ? On n’aura rien dit de Castille
tant qu’on n’aura pas admis à quel point il vivait dans une dépendance
amoureuse sciemment entretenue, dopée, revendiquée… A quel point l’amour
cela vous dupe, cela vous abîme !
Nane ou Nancy, évoquant leur trente mois
de passion commune, a confié à sa biographe qu’elle le trouvait trop
demanding. Sur quelques photos, on lit dans son regard cette demande qui
dépasse les mots, l’attente d’une chose immense et qui n’arrive jamais. »
D. Bougnoux (extrait du chapitre 7.)

D. dit: à

J’apprends que SM Elisabeth II d’Angleterre va mal. Sa famille proche appelée à son chevet. Je crains l’annonce d’une mauvaise nouvelle dans les heures à venir. God save the Queen !

Jazzi dit: à

« La littérature par le trou du Q. C’est de là qu’elle sent le meilleur, hein Baroz ? »

Faut le demander à Passou, Bloom, c’est lui qui, en bon connaisseur, parle de vaseline, car le gel ça sent rien…

et alii dit: à

coeur:
« La société Abbott/St. Jude Medical a informé l’ANSM d’un problème de fabrication conduisant dans de rares cas à un défaut d’étanchéité sur certains de ses stimulateurs cardiaques implantables [pacemakers] double chambre, modèles Assurity et Endurity fabriqués et distribués entre septembre 2019 et avril 2022. »
le monde

et alii dit: à

le trône de Salomon:
Dans le dernier numéro de la revue à comité de lecture Palestine Exploration Quarterly , Gibson retrace l’histoire fantastique et hilarante du « trône de Salomon » : de sa découverte par Parker à sa publication partielle par le père Vincent, le rôle joué par Cook the traducteur, et sur la pruderie post-victorienne ( » An Iron Age Stone Toilet Seat (the ‘Throne of Solomon’) from Captain Montagu Brownlow Parker’s 1909–1911 Excavations in Jerusalem: Palestine Exploration Quarterly: Vol 0, No 0).
Tout a commencé avec un spirite finlandais nommé Valter Juvelius qui prétendait connaître « la situation » du trésor perdu du Temple (Haaretz le sait aussi – il est perdu). Parker a levé d’énormes sommes d’argent et s’est mis à fouiller l’ancienne Jérusalem avec ses amis, dont aucun n’avait de formation en archéologie. Des terres ont été achetées sur le versant oriental de la « Cité de David », au-dessus de la source Gihon, raconte Gibson.

Jazzi dit: à

« God save the Queen ! »

Too late, D.
God save the King Charles !

bouguereau dit: à

il était facile, à la courte distance où j’étais, de deviner de quel orifice copieusement enduit émanait l’entêtante invite

ristat montre les efforts de sa prose au prose « entétant » pour qu’elle participe ou qu’elle méprise ?..le vulgaire est ptête dans l’indéci..lassouline havec son « défoncer » dit qu’il a « compris » l’hinvite..comme degaulle en somme

bouguereau dit: à

Pour cette dernière servitude, la chèvre fonctionne très bien

c’est plus himpératif..comprende l’invite himporte peu a keupu..et « je me suis compris » n’est pas un propos d’estrade qu’il dirait macro

Phil dit: à

Too late, D

bas le moral

bouguereau dit: à

Excellent commentaire, bien construit et circonstancié, avec une ouverture et une fin percutantes, Alexia Neuhoff !

baroz en commissaire politique pour prison de femme fait son entétant lui même..dior jadore qu’il dirait dirfilou

Phil dit: à

guy vaseline a soufflé le goncourt à Céline, mauvais goût.

bouguereau dit: à

faut rappler à lassouline que vazline est un nom de marque..de « gelée de pétrole »..ça la foutrait pas plus mal..mais y’a comme une odeur qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

et puis céline assouline vazline..ça fait riche

Bloom dit: à

God save the King Charles !

Peut mieux faire, Baroz.
Pas de « the », car Titre + Nom = considéré comme nom propre.
‘THE American president’, mais ‘President Biden’
Or donc:

God save………………Charles!

Vu le bins dans lequel se trouve Blighty, j’aurais tendance à dire:
‘God save the UK, Britain, England, the pound, England’s pleasant pastures, this blessed spot, this realm, this precious stone set in the silver sea, and all my good friends there…’

Bloom dit: à

Excellent, dear Phil!
(le temps écossais est tellement excécrable que ça n’arrange rien. Il y pleut entre deux averses)

bouguereau dit: à

se réjouir des affres de langleterre ne fait pas forcément une bonne prose française qu’il dirait polo..en bonne angliche c’est pas pareil

MC dit: à

Pauvre Jean Ristat qui n’a jamais rien commis qui vaille! S’il fallait une preuve que l’Amour est aveugle…Ou qu’il a su se rendre indispensable…
Closer, j’ignorais que Devers donnait dans les Métavers !
Bien à vous.
MC

D. dit: à

Si SM Elisabeth II venait à décéder, cela me causerait un important chagrin. Je l’aime beaucoup.

D. dit: à

Comme beaucoup d’entre vous je suis né sous son règne. C’est incroyable quand on y pense. Je me serais volontiers marié avec elle si nous avions été d’âges semblables et si l’occasion s’était présentée et si elle avait accepté.

D. dit: à

Vous aussi Monsieur Court, à mon avis.

bouguereau dit: à

c’est lui qui, en bon connaisseur, parle de vaseline, car le gel ça sent rien…

la vazline non pus baroz..dailleurs elle est employée secrétment pour faire tenir plus longtemps les parfums..le gras étant sa vie..faut recontextualiser dans l’époque..ou tout était « sentbon »..le gel hidème..t’as houblié ces arômes d’invite hindéfinissabe sinon qu’il se voulait entétante dans ta culotte etc. comme quoi l’odeur a ses histoire et fixe bien les mépris: vive la france en numbeur five

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

rose dit: à

Me too.
Queen Élizabeth 👑 .

bouguereau dit: à

c’est lui qui, en bon connaisseur, parle de vaseline, car le gel ça sent rien…

j’himagine que ça devait sentir comme un genre de parfum américain ou anglais pour joueur de rudby que sentaient nos tontons en sortant de chez le coiffeur..il aurait fait bon de leur dire quils venaient de s’y faire henfiler

bouguereau dit: à

une souyon de monarchiis..

et alii dit: à

bien sur tout explique le titre :
Aragon et le « sentir-vrai »

Clara Muller

bouguereau dit: à

j’ignorais que Devers donnait dans les Métavers !

hof..si la vazline fait pus recette..ptête qe la créme à bouton a zukerbèrgue..qu’il dirait dirfilou

rose dit: à

Fini Amélie Nothomb, Le livre des soeurs, Albin Michel.

194 pages de tristesse infinie.
La sororité réussie, et cela semble être, ne remplace pas, à lire Amélie Nothomb l’immense désarroi du désintérêt parental.

Notons : encore papa, maman.
Heureusement, commencé Bouillier, ça va dépoter.

Janssen J-J dit: à

@ la chèvre fonctionne très bien (au chabichou – l’animal machine à traire, à recycler parmi les éoliennes, à n’utiliser qu’avec de la Vase-Lyne inodore)
@ vu LGL d’ALexia, le petit nouveau s’est trop glissé dans les dents blanches du précédent, mais leur dentifrice n’est apparemment pas le même. Les cernes aux yeux et pauvres sourires de ma débraillée Virginie, la tresse à l’élastique et la vilaine bouche le Lola, les cheveux blancs et chemise boudinée du trop contrôlé Laurent, les jambes ouvertes de la jeune Blandine en baskets,… un spectacle de haute littérature, assurément. Ador-né.
@ rappelons que sur la première photo péruvienne, l’enfant s’apprête à aller égorger la poule blanche qu’il a capturée et à l’offrir à sa famille famélique.
Bàv, aujourd’hui 8.9.22_18.04, le temps manque parfois. Pardon à Emma.

Janssen J-J dit: à

@ Rz, faites-vous un stage de lectures rapides avec ma soeur des goncourts ? Votre boule imie me surprend de + en + un brin. Non ? Pas vous ? Biz.

renato dit: à

La rentrée littéraire ressemble de près à ces repas où les gens se goinfrent de tout et n’importe quoi comme des affamés.

bouguereau dit: à

@ rappelons que sur la première photo péruvienne, l’enfant s’apprête à aller égorger la poule blanche qu’il a capturée et à l’offrir à sa famille famélique

pour faire une bonne photo faut que personne n’ait dbons sentiments et surtout lassouline qui la poste..et hencore ça suffit pas toujours..tût trends pas compte du boulot qu’y faut..

bouguereau dit: à

la mal bouffe ça peut faire une phrase qu’il dit rénateau..mais ça irait mieux si qu’y poignardait le prochouto..mais voilà..on fait trop vite qu’il dirait polo

bouguereau dit: à

Les cernes aux yeux et pauvres sourires de ma débraillée Virginie, la tresse à l’élastique et la vilaine bouche le Lola, les cheveux blancs et chemise boudinée du trop contrôlé Laurent, les jambes ouvertes de la jeune Blandine en baskets,… un spectacle de haute littérature, assurément

..on sent bien que pour la dernière en basquette t’as une envie..mais elle est pas hassez entétante

bouguereau dit: à

Regina José Galindo , artiste guatémaltèque, crée des œuvres sur la violence contre les femmes et la Terre :

sulpicerie

D. dit: à

J’ai consulté les astres et les données numérologiques et je place le décès de la Reine d’Angleterre ce soir à 23h en temps universel. Donc une annonce dans la nuit.

Jacques dit: à

J’aime bien Élisabeth II.

D. dit: à

Il n’y a que Bloom à ne pas l’aimer. C’est triste. Elle est un monument, lui il est tout petit à côté mais il se permet de la critiquer. Moi je trouve ça aussi incroyable qu’inacceptable.

D. dit: à

Ça me révulse.

D. dit: à

Le covid commence à légèrement remonter. Tous les ingrédients sont là pour : chute des températures induisant moins d’aération, poursuite du relâchement, déprime post-vacances, promiscuité scolaire, professionnelle et des transports en commun.

D. dit: à

Moi je m’en fous.

Bloom dit: à

RIP Elizabeth.

MC dit: à

Elisabeth II , les Windsor ,ou la revanche de Louis XVI.

Jacques dit: à

La Reine est morte, vive le Roi.

D. dit: à

Dans ma vie jusqu’alors j’aurai vu deux fois Élisabeth II, la première fois avec François Mitterrand ! Deux fois le Prince Charles, aujourd’hui Roi, qui sera prochainement nommé Charles III d’Angleterre. Une seule fois la Princesse Diana, qui m’avait lancé une lointaine oeillade que je qualifierai d’étonnée et dont je me souviens encore.

pourmapar dit: à

Dans ma vie jusqu’alors j’aurai vu deux fois Élisabeth II

Faut pas éxagérer D!
Et si vous saviez que les deux princes Héritiers du Royaume du Danemark avec leur père, le Prince qu’on sort, décédé depuis, sont venus faire pipi dans les toilettes de notre magasin après la demande pressante et urgente de leur papa, lui-même?
Leur garde du corps était resté à distance mais il était bien là! 🙂

rose dit: à

Élizabeth II, ma Queen
👑🙏😭

Din’t bargain.Don’t explain.
Les retrouvailles avec Prince Philip.
♥️👍☀️🤸

renato dit: à

Tiens, D. s’est encore trompé !

rose dit: à

Rz, faites-vous un stage de lectures

Non.
Juillet vitamines B12.
Août vitamine C.

That’s why.

rose dit: à

Don’t bargain.
Din’t explain.

rose dit: à

Don’t bargain.
Don’t explain.

RIP Liz number II

MC dit: à

Maintenant: Charles I à fini decapite. Charles II a fait tomber sa dynastie. Que fera Charles III?

rose dit: à

Il laissera la couronne à William, très rapidement.

MC dit: à

Curieux. L’oncle de la Reine est tantôt Edouard VII, tantôt Edouard VIII sur deux chaînes concurrentes, mais jamais Edouard VI…

MC dit: à

On peut imaginer William septuagénaire et Prince de Galles…

rose dit: à

Ah. Sait-on jamais.

D. dit: à

renato dit: à
Tiens, D. s’est encore trompé !

De très très peu. D’autant plus que j’ai parlé de temps universel.

rose dit: à

Pardon à Emma pourquoi ?

D. dit: à

J’ai annoncé le moment de la mort d’Elisabeth II avec 2h d’erreur seulement.
Qui dit mieux ?

D dit: à

pourmapar est jaloux.

D. dit: à

j’attends la Trouillefou sur la couronne d’Angketerre et le féminisme. Arff. Qu’est-ce qu’elle pourrait nous pondre là-dessus ?

Jazzi dit: à

« Qui dit mieux ? »

Moi, qui l’ai annoncée en début d’après-midi, D. !

Bloom dit: à

Dupont Saignan confond la Russie et l’Ukraine. Décidément, c’est le jour des rois: Charles The Turd, et Le Roidec.

Janssen J-J dit: à

@ Pardon à Emma pourquoi ?

… parce qu’hélas, il est tard et elle ne retrouvera pas son prince Philips, le jour venu. Fallait-il qu’elle ne meure point, après le roi ?

Janssen J-J dit: à

@ Qu’est-ce qu’elle pourrait nous pondre là-dessus ?

… comme Béatrice Dalle et sa copine Virginie, elle dirait qu’on s’en ouf…, c’est une vieille qui meurt en même temps que des milliers d’autres de son âge.

Janssen J-J dit: à

On va quand même pas se laisser gagner par l’émotion collective mondiale de ces con.nards de britanniques brexiteurs durant une semaine, non ?… surtout quand elle est entretenue par la gueule baveuse de stéfane-bergne, hein !

D. dit: à

Louis XIV a régné davantage : plus de 72 ans ! Imaginez le choc que fut sa mort !

D. dit: à

Le Pharaon Pépi II a probablement règné 92 ans ! Imaginez le choc.

rose dit: à

On ne va pas se laisser gagner etc.

Mais cela fait tellement du bien une reine aimée. Même en Russie la maman de Vassilissa l’a noté sur son Instagram.

On pleure une reine respectée par ses sujets.
Quoi de plus beau ?

Harry en profonde peine.

D. dit: à

-2246 à -2152

Balaise.

MC dit: à

« Harry en profonde peine ». Il vaut mieux qu’il ne parle pas trop. Sa femme aussi, d’ailleurs.

rose dit: à

Harry.
Qu’il soit arrivé pour lui dire au revoir avant le grand voyage.
Qu’il ait eu cette chance là.

rose dit: à

Elle édite Claire Keegan. André Bûcher et alii.

rose dit: à

André Bucher.

rose dit: à

Raté.

BNàv.

rose dit: à

7h17
Vendredi 9 septembre 2022, grand froid.

renato dit: à

Bucher, s’il s’agit de l’écrivain-paysan, sans circonflexe…

9.9 — 7.48

Bloom dit: à

Assez rare pour être notée, cette déclaration de Michelle O’Neill, leader du Sinn Fein, le parti nationaliste irlandais, première force politique d’Irlande du Nord & partisan d’une rupture avec le RU et d’une unification de l’île:

‘Personally, I am grateful for Queen Elizabeth’s significant contribution and determined efforts to advancing peace and reconciliation between our two islands (…)
Throughout the peace process she led by example in building relationships with those of us who are Irish, and who share a different political allegiance and aspirations to herself and her government. »

Déclaration impensable il y a 25 ans, y compris pour des ‘contraintes internes’.

et alii dit: à

A l’origine, il était utilisé comme chien de chasse et de compagnie par les familles les plus riches. Le King Charles Spaniel a été croisé avec divers chiens d’Orient pour parvenir aux standards actuels, dont l’Epagneul Japonais. La race du King Charles Spaniel a été définitivement acceptée par la FCI le 3 janvier 1955. Le standard actuellement en vigueur de la race date du 13 octobre 2010.

rose dit: à

Et mourir en Écosse, quid ?

(Hormis la pub.pour un machin frelaté).

Alexia Neuhoff dit: à

Laissons nos « amis britanniques » pleurer dix jours durant la mort de leur reine, ce qui leur permettra (peut-être) d’oublier les ravages de l’inflation, du brexit, de l’ultralibéralisme, l’horrible rictus de leur première ministre, la défaite de Liverpool, le sort des Ukrainiens, des Ouïghours, des Maliens, que sais-je encore… Ils auront bien besoin de ces carrosses dorés, de ces tenues d’apparat, de ces rituels monarchiques, de ces tralalas qui font office d’opium.

rose dit: à

Demandé à l’ou n’étant de sortir ma.mere demain soir voir les auroles boréales au Palais Longchamp, puis dormir ds sa chambre sur un matelas pneumatique.
En précisant, c’est exceptionnel.
Et répété ex-cep-tion-nel.

On va bien voir.

rose dit: à

l’Ehpad

Lou, baby Lou

Marie Sasseur dit: à

« Groupe de pop anglais né à la fin des années 70, The Korgis fait référence à la race de chiens préférés de la reine Élisabeth II, appelé Welsh Corgi. »

Everybody’ s got to learn sometime

https://youtu.be/fOVECbr-vsc

bouguereau dit: à

l’horrible rictus de leur première ministre

rictus?..tout un protocole facial so britiche que ça te scotche au bar..pas la seule..la politique anglaise n’a plus besoin de spittingue himédge..tu t’essuies le front

bouguereau dit: à

midinette à midinette et dmi..ça mérite d’être noté

bouguereau dit: à

«Il est impossible de prévoir le succès d’un livre»

pédro nous réhinvente et se réjoui davance de lhantique chagrin du critique toujours recommencé..en revanche le pédro te dit a coup sûr les tous les bouquins quon lira pus quand qu’y sra mort et hanterré..vas donc contrarier lrictus dun crâne..même sil est de piaf qu’il dirait baroz à lachaise

Phil dit: à

« London Bridge », God save Gallimard.

lmd dit: à

…il faut cliquer sur le dessin…

et alii dit: à

le « sentir vrai »
Joy Milne a prédit l’apparition de la maladie de Parkinson de son mari 12 ans avant les médecins. Un indice lui a mis la puce à l’oreille, son odeur !
« Joy Milne est une infirmière de 72 ans qui vit en Écosse. Elle a un odorat hypersensible, un don autant qu’un calvaire. Son hyperosmie l’empêche d’aller dans les parfumeries, mais il lui a permis de détecter un changement d’odeur chez son mari, Les, quand celui-ci était alors âgé de 33 ans, en 1986. Une douzaine d’année plus tard, les médecins lui diagnostiquent la maladie de Parkinson. »
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/parkinson-femme-senti-maladie-parkinson-son-mari-100635/?utm_source=nl_alerte&nl_optin=optin_alerte&utm_content=20220909&utm_campaign=general&utm_medium=email&xtor=EPR-57-ALERTE-20220909&uid=%093f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776

et alii dit: à

Parkinson NOURISSIER
Je mobilise les mots, à mon service, c’est-à-dire contre la maladie ». Une maladie qu’il surnommait « Miss P » et qui l’avait poussé à démissionner de l’Académie Goncourt dont il était membre depuis 1977, secrétaire général de 1983 et 1996 puis président de 1996 à 2002. Né le 18 mai 1927 à Paris, François Nourissier passe son enfance en banlieue avant de réaliser un parcours d’études « un peu cahotique », selon les termes de l’Académie Goncourt, à Sciences-Po, à la Sorbonne et à la faculté de Droit. Il écrit son premier roman « L’Eau grise » en 1951 à l’âge de 24 ans et devient l’année suivante secrétaire général des éditions Denoël. Il sera ensuite rédacteur en chef de la revue la Parisienne puis conseiller littéraire chez Grasset. « Bleu comme la nuit » lance en 1958 une trilogie autobiographie dont le deuxième volet « Un petit bourgeois » est considéré comme le chef d’œuvre de François Nourissier et qui s’achèvera par « Une histoire française ». Un dernier opus couronné par le grand prix du roman de l’Académie Française en 1966. En plus d’un demi-siècle, celui pour qui « être écrivain, c’est la façon exemplaire, proclamée, de ne pas devenir un adulte » écrit 24 ouvrages. Parmi les plus marquants, on retiendra aussi « La Crève » (1970), lauréat du prix Femina, « L’Empire des nuages » (1981), « Bratislava » (1990), « Mauvais genre » (1994) et « A défaut de génie » (2000), livre-testament. Commandeur de la légion d’honneur, François Nourissier publie en 2008 « Eau-de-vie » son dernier livre, dans lequel il raconte sa relation tumultueuse avec l’artiste-peintre Hélène Cécile Muhlstein. Homme de lettres, François Nourissier prête aussi sa plume à la presse. Auteur de nombreuses collaborations pour les Nouvelles littéraires, le Point, le Figaro, L’Express, Figaro et Paris-Match, il est tour à tour critique littéraire et dramatique, critique cinéma et reporter.

et alii dit: à

NOURISSIER (&MISS P) Assouline

Dans son dernier livre, enquête littéraire sur Job parue chez Gallimard, Pierre Assouline raconte une de ses visites à son ami François Nourissier qui vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans. Avec son autorisation et celle de son éditeur, nous publions les passages de ‘Vies de Job’ consacrés à celui qui influença durant de longues années la vie littéraire française.
http://evene.lefigaro.fr/celebre/actualite/hommage-francois-nourissier-deces-pierre-assouline-vie-de-job-3097.php

Janssen J-J dit: à

@ ces tralalas qui font office d’opium /// Oui, AN !!
___
(le défunt beau-père avait son âge, qu’a-t-il pu nous en bassiner avec sa « commère », comme il l’appelait ! Alors sa fille m’a demandé : « ckoi tes souvenirs depuis 60 ans que tu supportes la Queen, où elle aurait pu te paraître sympatoche ? » Après mûre réflexion, j’y ai répondu : « y’en a trois : 1°) c’est dans le film de Frears (?) où on la voit réparer sa 4/4 tombée en panne dans les ornières de la forêt écossaise , 2°) c’est quand, grande lectrice de romans, elle a demandé à savoir qui fut cet étrange et fascinant écrivain français, Jean Genet, 3°) c’est avec Chirac au balcon devant le cheval de la garde qui leur avait pété au nez : – « o sorry, president ! » lui dit-elle, rougissante, et lui, de s’esclafer : « mais ne vous excusez pas, Her Majesty, je croyais que c’était le cheval ! » (Et tous deux d’éclater de rire comme des bossues).
Epicétou, hein !
Bàv (9.9.22_10.30)

rose dit: à

Lou, baby Lou, refus.

Stand by.

rose dit: à

Et pis, ce n’est pas tout, Géo trouve.

Vas me jeter dans les bras de Bille après entraînement « condoléance » lui dirai-je.

Bloom dit: à

La reine de fiction ne répare sa Land Rover, 3J, elle attend qu’on vienne la dépanner.
C’est la vision de ce magnifique cerf impérial à 14 cors (14-point imperial stag) qui fait l’intérêt de la scène, et le fait qu’elle ira voir sa dépouille quand il aura été tué par la meute des chasseurs.
Parallèle avec Diana et les paparazzi?
A thing of beauty is a joy forever (Keats)

Au chapitre des laideurs du quotidien (!), voir
les commentaires ‘woke’ publiés pour être vertement dénoncés par l’horrible Daily Mail, journal très très très conservateur. Du gros rouge qui tache. Beurrrk!
https://www.dailymail.co.uk/news/article-11195181/Woke-liberals-waste-no-time-attacking-colonizer-Queen-mere-hours-death.html

renato dit: à

C’est avec Russkiy Mir que Putin a donné la preuve de son fascisme, c’est inquiétant que les idiots utiles européens ne l’aient pas compris.

et alii dit: à

la reine Elisabeth reste-t-elle propriétaire des cygnes où passent-ils au nouveau roi ?

et alii dit: à

Cette cérémonie, appelée le Swan Upping, remonte donc au XIIe siècle. Elle a été instaurée par Couronne pour revendiquer la possession de tous les cygnes tuberculés. Pourquoi ? Parce qu’ils « étaient considérés comme une nourriture importante pour les banquets et les fêtes », indique le site de la Monarchie britannique. « La Couronne conserve le droit de propriété sur tous les cygnes tuberculés non marqués en eau libre, mais la Reine exerce principalement ce droit sur certains tronçons de la Tamise et de ses affluents environnants. Cette propriété est partagée avec les Vintners’and Dyers Livery Companies qui ont obtenu des droits de propriété de la Couronne au XVe siècle. »
https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/pourquoi-la-reine-elizabeth-ii-fait-elle-compter-les-cygnes-sur-la-tamise-chaque-ete-f37a0656-f5e8-11eb-96e9-289f0c185b6d#:~:text=Chaque%20%C3%A9t%C3%A9%2C%20lors%20de%20la,donc%20au%20XIIe%20si%C3%A8cle.

et alii dit: à

CONDUIRE/
Elle est la seule personne du Royaume-Uni à ne pas avoir besoin de passeport pour voyager, et à pouvoir conduire sans permis (ils sont édités à son nom) et sans plaque d’immatriculation.
LA REINE AURAIT UNE CONDUITE SPORTIVE

Janssen J-J dit: à

on se demande par quel mystère Nourrissier fait son apparition icite. Alzheimer, il avait ?… et donc décidé d’arrêter ? Ah bon ?
fusj-un « homme de lettres » et me demande bien quand j’vas décider d’arrêter la rdl, moijitoux, hein ? Bàv, etalii, vous allez mieux ? Ma soeur s’inquiétait et de JC qui n’est pas encore de retour sous ce pseudo… A moinss qu’il ait usurpé le vôtre ?
King charles ?… Va falloir tout lui réapprendre, à son âge !
https://www.youtube.com/watch?v=RM5TX-Uapd8
Bàv2,

Damien dit: à

Nourissier a été un grand critique littéraire, qui publiait dans le « Fig-Mag » chaque semaine avec une régularité de coucou suisse. Il a fait le bilan de cette activité, qui se confondait avec sa vie, dans « A défaut de hénie », un gros livre passionnant, que je rouvre souvent. Il écrivait aussi des romans. C’est dommage qu’il soit tombé dans l’oubli, qu’on ne lise plus rien de lui, qu’on ne fasse plus référence à son style compassé, gourmand, d’un autre temps (même pas Sagan, plutôt Colette ou Berl). C’est vrai, c’était son originalité suprême ! qu’il aimait raconter des choses sordides, car il voyait le mal partout, le revers des apparences. Quand il passait à « Apostrophes », il apparaisait derrière une vénérable barbe blanche, qui masquait sa cravate mal assorti à son veston marron (sorte de veste de chasse de gentleman farmer ; il n’avait pas besoin de fusil, c’était un non-violent qui ne mangeait pas de viande, mais buvait force whisky en guise d’antidépresseur). A la fin, il a été atteint de la maladie de Parkinson, qu’il appelait miss P. Son agonie dura longtemps et fut douloureuse. Ses visiteurs racontent qu’il ne parlait plus, et que, soudain, brisant le malaise, il partait d’un grand éclat de rire démoniaque. Il lui a manqué d’avoir un peu pensé à Dieu. Il se plaçait dans le prolongement de la droite littéraire (d’où le « Fig-Mag ») et d’Aragon. Il a manqué du brillant de ce dernier, d’où son obsolescence actuelle.

Jazzi dit: à

« Il a manqué du brillant de ce dernier, d’où son obsolescence actuelle. »

Tu veux dire, Damien, qu’il n’utilisait pas de vaseline ?

Janssen J-J dit: à

@ Joseph Nouricier : émoij, je suis très content d’être passé à côté d’un PETIT écrivain, sans même savoir qu’il était petit. On va pas nous dire dans 20 ans qu’il fût GRAND, geon ! au moinss… s’il a reconnu lui-même n’avoir pas eu de Hénie (sic), c’est qu’il était peut-être pas si pire. Hein ?
Comme dirait Charoulait, modeste…, l’était pas « icônique » !
Bàv,

rose dit: à

« Elles piapiatent ». 😅
Pas le moral.
Vu Bill à 1 m 50.

rose dit: à

Hénie
g et h se côtoient sur le clavier.
On peut être petit et grand tout à la fois. Mon grangeon est petit.

Janssen J-J dit: à

elles ont de la cuisse et de l’entrecuisses à Rome, c pas comme à paris ou londres… On y plongerait bien les narines dans leurs blouses fuselées, nous les infirmes pas souvent astiqués… juste pour aller plus loin, si affinités. Hein, Popol ?
Bàv,

et alii dit: à

Nourissier ( & miss P)
« En 2008, à l’occasion de la parution d’Eau-de-feu, l’écrivain et critique Jacques-Pierre Amette, bénéficiaire du prix Goncourt, en 2003, pour La Maîtresse de Brecht, que Nourissier avait beaucoup défendu, avait lui aussi rendu visite à celui qui venait de démissionner du jury. Même émotion que celle éprouvée par Pierre Assouline, deux ans plus tard. «Il écoute des bruits de délabrement qu’on n’entend pas», écrivait-il, dans un très beau texte, sur le site du Point.

Amette rappelait aussi ces phrases, extraites d’Eau-de-feu:

«Ma plus constante pensée tourne aujourd’hui autour de la mort, de mon cheminement vers elle par cette manière d’étouffant tunnel qu’ont creusé dans mon reste de temps les infirmités, dégradations, renoncements, impuissances, désormais mon lot.»

Et il ajoutait:

«Je suis enfermé dans une soustraction.»
https://www.slate.fr/story/34397/nourissier-pape-goncourt-maladie-autofiction

closer dit: à

Sur son blog, Paul reparle de belles romaines..Une épaule apparaît même… Oh joie, Opitz est de retour!

Jazzi dit: à

La fin de Nourissier c’est Bonjour tristesse, aussi triste que la fin de Sagan ou Sartre…

D. dit: à

Décès de la Reine Elisabeth II d’Angleterre / Macron : « …sa mort laisse en nous un sentiment de vide… ».

Pour quelqu’un d’aussi vide à la base ? Plus vide que vide, c’est pissoble ?

Jazzi dit: à

« c’est pissoble ? »

C’est même pissable, D. !

pourmapar dit: à

et me demande bien quand j’vas décider d’arrêter la rdl, moijitoux, hein ?

Vous n’êtes pas le seul à penser cela 3J…
Peut-être vaudrait-il mieux écrire directement à Passou chez Drouant. Comme il s’y rend seulement une fois par mois, pas de problème de trop l’emmerder et il ne sera même pas obligé de répondre aux courriers qu’on lui adressera. L’ important c’est de lui écrire sans avoir à se faire traiter de tous les noms comme ici sur la rdl par certaines olibrius.
Et puis, c’est une manière de soutenir le courrier écrit car la poste est décidée à supprimer le timbre imprimé pour le remplacer par le courrier numérique.
Déjà que l’on va supprimer le timbre « urgent » pour nous délaisser dans dans réseaux subalternes et lents.
C’est comme la fibre que l’on veut imposer à tous alors qu’elle est aussi merdique que le HTML.

rose dit: à

Infos Bouillier

Le traail de fin d’études de Tarkovski porte sur Les Killers avec Burt Lancaster. Un homme qui attend la mort chez lui sans bouger.

Grand boom : ma maman a participé aussi à une émission d’Anne Gaillard, dix ans avant Marcelle Pichon vers 1975, que je devrais pouvoir retrouver par l’INA.

pourmapar dit: à

nous délaisser dans dans réseaux subalternes et lents.

Tout comme les lignes ferroviaires secondaires qui irriguaient la France profonde et ses fantastiques diversités!

rose dit: à

travail

Amanda Lire dit: à

nous délaisser dans dans réseaux subalternes et lents.

Cela nous laisse nous perdre dans les grangeons empaillés de la littérature!

rose dit: à

Est ce que j’en aurai le courage ?
Je ne le pense pas.
Quand je vois dans quel état me mettent les relations avec la SNCF, je ne vois pas bien comment attaquer des recherches avec l’Ina. Pourtant, ma maman avait quarante ans. Retrouver une telle beauté, ce serait si émouvant.

rose dit: à

Deux remarques :
Soigner la tristesse par la tristesse ne marche pas.

La neige en septembre c’est un peu tôt.

Phil dit: à

d’où son obsolescence actuelle

drôle d’actualité. les chroniques du cycliste par Nourissier, recueil édité par sa fille, bien plus agréables à parcourir que la prose aragonesque qui pédale toujours dans le même sens.

renato dit: à

Ce n’est pas si tôt : Zermatt, ce matin, 12 cm à haute altitude, stations de ski ouvertes.

Amanda Lire dit: à

La neige en septembre c’est un peu tôt.

Mais c’est tous les jours dimanche!

Nicéphore dit: à

Damien :
A défaut de hénie, c’est pas hénial.

rose dit: à

Non. Elle s’est mariée le 1er octobre 1940. Ne savait pas la naissance imminente.

Janssen J-J dit: à

@ Paul reparle de belles romaines…/
Toujours les mêmes salades on se refait pas
@ Plus vide que vide, c’est pissoble ?/
Pour Muna, ça lui remplit bien la journée, hein !
@ la fibre que l’on veut imposer à tous alors qu’elle est aussi merdique que le HTML /
A kil dis-tu, kilorédi ?… Vas y’écrire avec un timb’ : la PTT va plus vit’que la fib à la Saine CF…
@ pmp & Am L : z’M les p’tits grangeons en paille. Tu leur souff’ dessus, s’ékroulent sous la pluie. Tu les reconstruis en bois, s’ékroulent sous la neige. Et en briques, farrebique, s’ékroulent sous le soleil ?
@ à défaut d’hernie herniale, ça craint à Zermatt. Ma soeur va louper sa rentrée toute shouss.

(+ sérieux) 1955 => mort de Thomas Mann. Et naissance de Colm Toibin, un écrivain irlandais qui lui dédie un beau roman biographique. Il ne nous apprend strictement rien sur l’Allemand mais sans doute beaucoup sur l’Irlandais lui-même. J’en suis au tiers @ Quid, bloom ?…
Bàv,

MC dit: à

« Tant qu’il y a de la Pompe et de la Circonstance ».
Vous aimez les puddings musicaux elgariens, Closer? Si oui, la version vocale de la chose est particulièrement redoutable, même bien chantée.
Bien à vous.
MC

rose dit: à

« j’ai d’autres banalités en réserve si on le souhaite ». Grégoire Bouillier

Non, pitié, page 123. Avancez.

Marie Sasseur dit: à

« 13 Bizarre Royal Jobs That Actually Exist

From carving meat to breaking in shoes, the royal family employs a host of royal officials to keep up their sometimes strange traditions. »

https://www.rd.com/list/bizarre-royal-jobs-that-actually-exist/

« Astronomer Royal is the title given to a prominent scientist in the field of astronomy. The position was established in 1675 by King Charles II, so you can imagine how much the field has changed since. The current astronomer, Martin Rees, is in good company in this office; Edmund Halley, for whom Halley’s Comet is named, is an alumnus. »

rose dit: à

alumnus : ancien élève.

Bill m’a appris ce matin foil : signifiant qqu’un qui triche. Pour Boris Johnson mentant à la reine et lui manquant de respect, suite à la fermeture durant un mois du Parlement et pour la faire signer, acter le Brexit. Bill sens dessus dessous.

J’ai compris mais comment mentir à la reine ?

Janssen J-J dit: à

@ pmp et rptv -… et j’ai toujours pensé et constaté que l’homosexualité masculine entravée avait produit les meilleurs écrivains et les plus romans les plus durables. Qu’en revanche, l’attirance pour les garçons des écrivains d’aujourd’hui n’avait produit qu’une sous littérature des plus médiocres. Enfin, je dis ça, jzmn, mais n’en ferais pas une théorie pour l’Occident, ce qui serait bin trop simpliste et somme toute assez offensant pour la littérature des femmes homosexuelles. Laquelle me semble produire d’intéressantes éclosions sous de grandes plumes d’avenir. Bàv,

rose dit: à

Le sans vergogne 2022 (pas encore relu le billet en son entier) :

Aux en-têtes de parties, regroupant plusieurs chapitres, à la page 129
« Et Penny vint. »
GRÉGOIRE BOUILLIER, Le cœur ne cède pas

Oui, oui oui.Avant, il y a eu Alfred Hitchcock, Karl Marx, Jerry Schatzberg, Katy X, Donald Westlake, David Di Nota, Clément Rosset, etc. (André Breton, Enid Blyton, Virginia Woolf, Pasolini, on se croirait dans une salade Caesar chez Mac Donald). J’en ai court-circuité qqu’uns.
Je n’aurai jamais fini lundi.

rose dit: à

Le billet de Passou.

rose dit: à

Fils ce sont aussi les ailes des bateaux sous leur coque qui leur permet de décoller. De voler.

rose dit: à

Foils ce sont aussi les ailes des bateaux sous leur coque qui leur permet de décoller. De voler.

rose dit: à

Laquelle me semble produire d’intéressantes éclosions sous de grandes plumes d’avenir.

Pas encore convaincue

Mais je veux bien changer d’avis.

rose dit: à

Qui c’est qui m’a accompagnée ? Je n » »ai plus de mémoire. A moins que ce soit quelqu’un de l’ORTF qui soit venu me chercher. »

Je lui ai dit « je te cuisine ». Et j’ai rajouté « si tu ne parles pas, je te mets du sel sur les pieds et une chèvre viendra les lécher. »

Pas Grégoire Bouillier moij..Aux grandes ambitions les grandes entreprises.

Emma.

et alii dit: à

@] M.Court, c’est moi qui tiens à Elgar :donc voici les paroles:
 » Dear Land of Hope, thy hope is crowned,
God make thee mightier yet !
On Sov’ran brows, beloved, renowned,
Once more thy crown is set.
Thine equal laws, by Freedom gained,
Have ruled thee well and long ;
By Freedom gained, by Truth maintained,
Thine Empire shall be strong.

Chœur
Land of Hope and Glory, Mother of the Free,
How shall we extol thee, who are born of thee?
Wider still and wider shall thy bounds be set;
God, who made thee mighty, make thee mightier yet,
God, who made thee mighty, make thee mightier yet.

Soliste
Thy fame is ancient as the days,
As Ocean large and wide :
A pride that dares, and heeds not praise,
A stern and silent pride ;
Not that false joy that dreams content
With what our sires have won ;
The blood a hero sire hath spent
Still nerves a hero son.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Land_of_Hope_and_Glory

bouguereau dit: à

mais y peu dchance qu’onne n’détronne la reine des connes

Janssen J-J dit: à

@ rptv à CT -> J’ai remarqué que CT faisait assez peu souvent allusion aux amours d’Albertine et Gilberte (voire d’Andrée et de Mlle de Vinteuil)… Or il y a de quoi s’interroger à ce sujet, on voit bien que Proust ne savait pas trop les dépeindre en dehors d’un prisme étroit et vraiment myope… Il fallait donc bien que d’aucunes prissent la relève un jour : Violette Leduc, Colette, Carson Mc Cullers, Monique Wittig,… sans compter la grande Despentes, par exemple… Je sais pas moij si elles furent et seront GRANDES et pérennes, mais je le pense… Et je n’évoque pas leurs consoeurs d’autres contrées, hein !
———

(petits extraits) de Marcel Proust sur les aveugles à l’usage de celles qui doutent …

Elle me demanda tout d’un coup si j’aimais les femmes. Je ne sais quelle idée baroque me prit de la mystifier, je lui répondis que oui
En réalité, en quittant Balbec, j’avais cru quitter Gomorrhe, en arracher Albertine ; hélas ! Gomorrhe était dispersée aux quatre coins du monde. Et, moitié par ma jalousie, moitié par ignorance de ces joies (cas qui est fort rare), j’avais réglé à mon insu cette partie de cache-cache où Albertine m’échapperait toujours.
Je l’interrogeais à brûle-pourpoint : « Ah ! à propos, Albertine, est-ce que je rêve, est-ce que vous ne m’aviez pas dit que vous connaissiez Gilberte Swann ? – Oui, c’est-à-dire qu’elle m’a parlé au cours, parce qu’elle avait les cahiers d’Histoire de France, elle a même été très gentille, elle me les a prêtés et je les lui ai rendus aussitôt que je l’ai vue. – Est-ce qu’elle est du genre de femmes que je n’aime pas ? – Oh ! pas du tout, tout le contraire. »
(…)
Les phrases de Vinteuil me firent penser à la petite phrase et je dis à Albertine qu’elle avait été comme l’hymne national de l’amour de Swann et d’Odette, « les parents de Gilberte, que vous connaissez je crois. Vous m’avez dit qu’elle avait mauvais genre. N’a-t-elle pas essayé d’avoir des relations avec vous ? Elle m’a parlé de vous. – Oui, comme ses parents la faisaient chercher en voiture au cours par les trop mauvais temps, je crois qu’elle me ramena une fois et m’embrassa », dit-elle au bout d’un moment, en riant et comme si c’était une confidence amusante. « Elle me demanda tout d’un coup si j’aimais les femmes. » (Mais si elle ne faisait que croire se rappeler que Gilberte l’avait ramenée, comment pouvait-elle dire avec autant de précision que Gilberte lui avait posé cette question bizarre ?) « Même, je ne sais quelle idée baroque me prit de la mystifier, je lui répondis que oui. » (On aurait dit qu’Albertine craignait que Gilberte m’eût raconté cela et qu’elle ne voulait pas que je constatasse qu’elle me mentait.) « Mais nous ne fîmes rien du tout. » (C’était étrange, si elles avaient échangé ces confidences, qu’elles n’eussent rien fait, surtout qu’avant cela même, elles s’étaient embrassées dans la voiture, au dire d’Albertine.) « Elle m’a ramenée comme cela quatre ou cinq fois, peut-être un peu plus, et c’est tout. » J’eus beaucoup de peine à ne poser aucune question, mais, me dominant pour avoir l’air de n’attacher à tout cela aucune importance, je revins aux tailleurs de pierre de Thomas Hardy.
(…)
Un jour pourtant je parlai à Gilberte d’Albertine et lui demandai si celle-ci aimait les femmes. « Oh ! pas du tout. – Mais vous disiez autrefois qu’elle avait mauvais genre. – J’ai dit cela, moi ? vous devez vous tromper. En tout cas si je l’ai dit, mais vous faites erreur, je parlais au contraire d’amourettes avec des jeunes gens. À cet âge-là, du reste, cela n’allait d’ailleurs probablement pas bien loin. » Gilberte disait-elle cela pour me cacher qu’elle-même, selon ce qu’Albertine m’avait dit, aimait les femmes, et avait fait à Albertine des propositions ? Ou bien (car les autres sont souvent plus renseignés sur notre vie que nous ne croyons) savait-elle que j’avais aimé, que j’avais été jaloux d’Albertine et (les autres pouvant savoir plus de vérité sur nous que nous ne croyons, mais l’étendre aussi trop loin, et être dans l’erreur par des suppositions excessives, alors que nous les avions espérés dans l’erreur par l’absence de toute supposition) s’imaginait-elle que je l’étais encore et me mettait-elle sur les yeux, par bonté, ce bandeau qu’on a toujours tout prêt pour les jaloux ? En tout cas, les paroles de Gilberte depuis « le mauvais genre » d’autrefois jusqu’au certificat de bonne vie et moeurs d’aujourd’hui suivaient une marche inverse des affirmations d’Albertine qui avait fini presque par avouer de demi-rapports avec Gilberte. Albertine m’avait étonné en cela, comme sur ce que m’avait dit Andrée, car pour toute cette petite bande j’avais d’abord cru avant de la connaître à sa perversité ; je m’étais rendu compte de mes fausses suppositions, comme il arrive si souvent quand on trouve une honnête fille et presque ignorante des réalités de l’amour dans le milieu qu’on avait cru à tort le plus dépravé. Puis j’avais refait le chemin en sens contraire, reprenant pour vraies mes suppositions du début. Mais peut-être Albertine avait-elle voulu me dire cela pour avoir l’air plus expérimentée qu’elle n’était et pour m’éblouir à Paris du prestige de sa perversité, comme la première fois à Balbec par celui de sa vertu. Et tout simplement quand je lui avais parlé des femmes qui aimaient les femmes, pour ne pas avoir l’air de ne pas savoir ce que c’était, comme dans une conversation on prend un air entendu si on parle de Fourier ou de Tobolsk, encore qu’on ne sache pas ce que c’est. Elle avait peut-être vécu près de l’amie de Mlle Vinteuil et d’Andrée, séparée par une cloison étanche d’elles qui croyaient qu’elle « n’en était pas », ne s’était renseignée ensuite – comme une femme qui épouse un homme de lettres cherche à se cultiver – qu’afin de me complaire en se rendant capable de répondre à mes questions, jusqu’au jour où elle avait compris qu’elles étaient inspirées par la jalousie et où elle avait fait machine en arrière. À moins que ce fût Gilberte qui me mentît. L’idée même me vint que c’était pour avoir appris d’elle, au cours d’un flirt qu’il aurait conduit dans le sens qui l’intéressait, qu’elle ne détestait pas les femmes, que Robert l’avait épousée, espérant des plaisirs qu’il n’avait pas dû trouver chez lui puisqu’il les prenait ailleurs. Aucune de ces hypothèses n’était absurde, car chez des femmes comme la fille d’Odette ou les jeunes filles de la petite bande il y a une telle diversité, un tel cumul de goûts alternants si même ils ne sont pas simultanés, qu’elles passent aisément d’une liaison avec une femme à un grand amour pour un homme, si bien que définir le goût réel et dominant reste difficile.

Bàv, CT et chères erdéliennes libérées,

bouguereau dit: à

les corps libres chantant sous les blouses. Je me dis que j’ai la chance d’être terrien

polo otage dla multiplications des miches comme djizeus

Janssen J-J dit: à

quand même ! ça swingue pas mal entre rz et emma, on doit pas s’emm… tous les jours ! A de la repartie, la mère, entre nous… Bàv,

bouguereau dit: à

sans compter la grande Despentes, par exemple…

dracul voudrait pas la monter à vélo

bouguereau dit: à

la prose aragonesque qui pédale toujours dans le même sens

pas plus dirfilou avec son vélo à vapeur

bouguereau dit: à

je m’étais rendu compte de mes fausses suppositions, comme il arrive si souvent quand on trouve une honnête fille et presque ignorante des réalités de l’amour dans le milieu qu’on avait cru à tort le plus dépravé

c’est long pour dire « j’aurai pas du l’enculer si vite » qu’il dit serdgio à ferdine

Janssen J-J dit: à

ouiv, dragkul, c pu rapid’ avec la despentes à la descente, hein ? 😉

Jean Langoncet dit: à

Piapiater à la romaine, oui ; tchatcher façon maggie, non

Jean Langoncet dit: à

Je ne sais pas pourquoi les modos ont supprimé cet extrait de Their Satanic Majesties Request ; je le trouve épatant, de circonstance et marqué par l’influence de Brian Jones à son meilleur
https://www.youtube.com/watch?v=r3-XPoWRqf8

Janssen J-J dit: à

@ D. et Jacques,
Paroles d’une chanson française sur laquelle aimait beaucoup danser feue, la Reine d’Angleterre
____
Elle est venue sans bagage
Comme échouée d’un naufrage
Dans les cales d’un cargo elle a quitté son île
Pour un monde nouveau loin des bidonvilles
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour des marins largués qui cherchent la bagarre, au Macumba
Pour trouver la force d’attendre
Elle s’invente des rêves tendres
Les verres de tequila réchauffent sa mémoire
De ses mots d’autrefois brûlant comme l’espoir
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour des marins largués qui cherchent la bagarre, au Macumba
Macumba, elle danse tous les soirs
Au rythme des salsas, aux accords des guitares
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Et elle offre sa nuit contre quelques dollars
au Macumba, Macumba
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour les dockers du port qui ne pensent qu’à boire
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Pour des marins largués qui cherchent la bagarre au Macumba
Macumba, elle danse tous les soirs
Au rythme des salsas, aux accords des guitares
Au Macumba, Macumba
Elle danse tous les soirs
Et elle offre sa nuit contre quelques dollars au Macumba, Macumba
Au Macumba, Macumba
Au Macumba, Macumba

Pablo75 dit: à

Un chef-d’oeuvre d’Elgar méconnu en France: sa Première symphonie – surtout l’Introduction (les premiers 3 min 30 avec sa magnifique « explosion », so british) et son extraordinaire Adagio (à 26 min 40), avec sa sublime mélodie (l’une des plus belles écrites au XXe siècle), qui revient après avec des variations (avec de bons casques on entend C.Davis la chantonner):

Elgar: Symphony No.1 – C. Davis – Staatskapelle Dresden
https://www.youtube.com/watch?v=2OXU-TTDhHU&spfreload=10

(Entre parenthèses, j’ai entendu beaucoup de versions de cette oeuvre, personne fait mieux pour moi que Colin Davis).

Jazzi dit: à

« mais comment mentir à la reine ? »

C’est un crime de lèse Majesté, my God !

Jacques dit: à

Jean-Pierre Mader, que devient-il ?

Jean Langoncet dit: à

Le petit célinien a répertorié l’article de Marianne paru hier intitulé : « Guerre » : Gallimard s’est-il foutu de nous avec ses prétendus « inédits » de Louis-Ferdinand Céline ?

Trois pages noires en forme de deuil partagé sobrement – Dernier article paru : Marianne, 8 septembre 2022
https://drive.google.com/file/d/1Kcl3sJLq5SMLUgBUpdJ3_khgrZeuL5vJ/view

Janssen J-J dit: à

@ avec sa sublime mélodie (l’une des plus belles écrites au XXe siècle),

… évitons les clichés ou formules hyperboliques éculées, si possible, svp. Un peu de respect pour le deuil national so british.

Janssen J-J dit: à

Perso, je préfère largement celle de Solti, infiniment moins filandreuse que celle de Davis, et moins boursouflée que celle de Barenboïm. Donc, pour l’instant, je la mets en 1. Magnifique, sublime et extraordinaire, tant l’intro que l’adagio molto. Entendre en outre un conducator comme Colin (souvent mieux inspiré par Tchaïkovski) chantonner… faux, de surcroit, c’est toujours assez insupportable… –
M’enfin des douleurs et des coûts, Elgar ou Janacek, on ne va pas aller s’entretuer, hein ! bàv

Janssen J-J dit: à

cf. les deux plus insupportables bavards du moment ? je dirais, pmp, emilie muneyrat & rodolphe bruneau-moulnier. Sur la route tous les matins, qu’ils se la pètent, ces gros snobinards à rivaliser, grrr-pfff. on arrive toujours à cran au bureau.

D. dit: à

Jicé a disparu d’ici presque en même temps que la Reine Elisabeth II d’Angleterre.
J’en conclus qu’il s’agissait de la même personne. N’est-ce pas que j’ai raison, Jazzi ?

D.. dit: à

Ce soir j’ai mangé du carpaccio de merlan à l’echalotte.

MC dit: à

Et Alii vous avez allégé le pudding elgarien. Manque ,de Mémoire, le couplet we have crowned our King. Pas grave! Bien à vous. MC

renato dit: à

En 2003 Putin a rencontré la reine Elizabeth, pour la première fois en tant que président, à Londres. En le voyant, le chien du ministre de l’Intérieur David Blunkett a aboyé bruyamment et a pointé ses pattes. Blunkett a présenté ses excuses à la reine. Mais elle : « Les chiens ont un instinct intéressant, n’est-ce pas ? »

rose dit: à

5h09, samedi 10 septembre 2022, temps frais.

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