de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques pépites de la rentrée

De quelques pépites de la rentrée

Ce n’est pas tout à fait le premier livre de Maël Renouard puisqu’il est déjà l’auteur de quelques essais notamment sur Internet, mais L’historiographe du royaume (336 pages, 22 euros, Grasset) est assurément son premier roman. L’histoire se déroule au Maroc entre le milieu des années 40 et le début des années 70, une époque qu’il n’a pu connaitre puisque ce philosophe et traducteur, normalien qui fut la plume de François Fillon à Matignon, est né en 1979. Le Collège royal est une institution scolaire connue surtout des familiers des arcanes du pays, autant dire peu de monde ; elle se trouve dans l’enceinte du Palais royal à Rabat Puisqu’il est de tradition que les enfants de la famille royale y fassent leurs études primaires et secondaires, on les mêle à quelques autres sélectionnés dans différents milieux sociaux dans tout le pays. Le narrateur, un enfant brillant et doué du nom d’Abderrahman issu d’une famille modeste, en est. C’est un élu, ce qu’il tient pour un mystère. Il a eu cet honneur, le privilège du-t-il être parfois un fardeau car il s’assortit de contraintes. On s’en doute, des amitiés se nouent au cours des ans et lorsque l’un des princes accède à la fonction royale, il n’est pas ingrat et nomme ses anciens camarades de classe à des postes de responsabilité. Le narrateur comme les autres, finalement investi du poste d’historiographe du royaume, titre et fonction très « Ancien régime » ce qui lui va bien car ce fin lettré se pique d’écrire comme au grand Siècle, mais ballotté d’une nomination à l’autre sans même en connaitre les raisons, va aller de grâces en disgrâces (un poste de gouverneur dans le Sahara) au gré de l’humeur du souverain, Hassan II en l’espèce. Chargé de réfléchir à la célébration du tricentenaire du sultan Moulay Ismaël, il est écartelé entre sa loyauté absolue au monarque et la rivalité qu’il ne peut réprimer vis-à-vis de l’intelligence royale. C’est peu dire que nous sommes avec les intrigants et les courtisans dans les coulisses du Palais royal et des grands moments de son règne (1961-1999), à commencer par l’attentat raté de Skhirat (été 1971) qui fut l’occasion d’une répression féroce mais qui est rapporté là « de l’intérieur » de manière assez comique, le narrateur se trouvant enfermé pendant le carnage dans la salle de bains où s’était réfugié le monarque -et le général Oufkir en maillot de bain. Au vrai, on est feinté, impressionné, sidéré par la parfaite connaissance que l’auteur a du Maroc, de son histoire contemporaine, de ses intimes péripéties, de ses personnalités, du fonctionnement du pouvoir, du tempérament de Hassan II, alors qu’il n’y a pas vécu et ne le connait au fond que par son enquête documentaire. C’est à se demander s’il n’a pas bénéficié d’une source privilégiée au sein du pouvoir chérifien… (lire à ce sujet ici l’article que lui a d’ores et déjà consacré Tahar Ben Jelloun). Le roman n’en est pas moins captivant.

Camille de Toledo, lui aussi, publie un « roman » après avoir signé plusieurs récits, fragments, essais, romans. Pourquoi des guillemets? Parce que c’est plus qu’un roman. Mon admiration est totale pour Thésée, sa vie nouvelle (256 pages, 18,50 euros, Verdier), cette histoire dont je ne connais l’auteur que par ouï-dire (la quarantaine, passionné de traduction, enseigne la littérature comparée à Bruxelles) et un peu par ses articles et essais. Une quête des origines, une recherche d’identité, l’obsession généalogique… Je sais, c’est dans l’air du temps. Sauf que là, c’est porté par une écriture, une langue si musicales et si puissantes à la fois. Le récit est assez bref ; c’est une coulée poétique scandée par un questionnement ressassé : « Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? ». Le narrateur, qui se dit lui-même « le frère qui reste », se vit comme un autre Thésée hésitant entre les différentes voies de son propre labyrinthe généalogique. Il est hanté par la fatalité quasi génétique qui poursuit sa tribu, des descendants de Marranes, juifs d’Espagne convertis par force au catholicisme mais qui continuaient à judaïser clandestinement ; ils semblent avoir reçu en héritage le gène du secret incrusté au sein de la légende familiale. Pour fuir un passé de malheur et des souvenirs dont il ne veut plus, lorsque son frère se pend, afin d’essayer de comprendre cet acharnement du destin contre sa famille, il quitte la ville de l’Ouest (jamais nommée autrement), s’enfuit à Berlin et s’y installe puisque, comme le dit le dit un vers de Paul Celan, « la mort est un maître venu d’Allemagne ». Pour tout bagage, trois cartons d’archives bourrés de pistes onomastiques qui le feront finalement rouvrir « les fenêtres du temps » et affronter les identités fantasmées dont trois générations de sa famille se sont emparées avant de se les transmettre. Il ne suffit pas survivre, encore faut-il savoir quelle histoire on va choisir de raconter. La réussite sociale et professionnelle des parents se trouvant réduite à une comédie bien française, comment dépasser cette fiction toutes zones d’ombre dévoilées, ? Lourde, si lourde, illusoire et encombrante est la mémoire lorsque le grand récit d’éducation est pulvérisé par la mort volontaire d’un seul. Contrairement aux apparences, Thésée, sa vie nouvelle, poème et enquête, n’est pas sombre ; car, tout « livre des morts » qu’il se veut, il est  irradié par le soleil noir de la mélancolie et il faut plus que du talent pour le faire briller lorsque celle-ci s’ancre dans l’Histoire. Cette quête de sens est d’une telle densité et d’une telle richesse qu’une seule lecture ne suffit pas à en épuiser le sens et la beauté.

Le rapport père-fils est interrogé tout autrement par Victor Pouchet dans Autoportrait en chevreuil (176 pages, 16,50 euros, Finitude) de Victor Pouchet. Son personnage Elias est un personnage secret et si tourmenté qu’on le croirait enfermé en lui-même. Celle qui l’aime aimerait tant l’aider à s’épanouir enfin. Encore faut-il accepter de creuser son enfance… Ce petit livre à l’écriture délicate, précise, douce, à la tonalité si juste, vaut mieux et plus que sa reductio ad historiam. C’est une attachante exploration des territoires de l’enfance : les vacances chez la grand-mère, le goût orgueilleux du poisson que l’on a soi-même péché, les promenades en forêt, la découverte du chevreuil comme son animal-totem… Le tout s’organise autour de la relation entre l’enfant et son père, un homme autoritaire, original, marginal, anticonformiste, obsédé par l’effet des ondes scalaires sur la société des humains ; il ne s’exprime que par injonctions énigmatiques : le fils, qui le craint mais le vénère, quoique terrorisé par ses expériences auxquelles il se prête, dit qu’il parle à l’infinitif absolu tant ses phrases paraissent scellées par des certitudes définitives. Et au bout, tout au bout, la quête inassouvie de la légèreté face au réel. Un beau petit livre qui ne se pousse pas du col.

Enfin, Ce qu’il faut de nuit (198 pages, 16,90 euros, La manufacture de livres) de Laurent Petitmangin est « le » premier roman dont on parle. Et dont on sait faire parler : nombreuses traductions en cours, sélection sur plusieurs prix, enchères pour la publication en format de poche, adaptation audiovisuelle en vue et déjà couronné à Nancy du prix Stanislas, le tout premier prix de la rentrée littéraire etc Cela se passe dans la Lorraine industrielle (l’auteur qui vit en Picardie, est un quinquagénaire originaire des environs de Metz, cadre supérieur chez Air France) au sein d’une famille élevée dans la tradition communiste/cégétiste SNCF/résistant déporté avec chansons de Jean Ferrat en prime. Fus, 24 ans, Gillou, 23 ans et leur père/narrateur qui les élève seul depuis la mort de leur mère. Ce qu’il fait de leurs convictions, de la manière dont ils conduisent leur vie. Comment faire une belle vie d’une vie de merde. « Le Jacky », « le Mimile » (mais avec « le Bernard », ca passe moins bien), « la maladie de la moman » … On se donne du « gros » avant toute interpellation. On étudie à l’IUT ou à l’ENA, chacun sa voie. Mais le problème, c’est Fus, l’aîné Fus, un footeux à gueule d’ange. Un jour, il revient avec un bandana d’ultra, tendance virage nord de la Lazio, à croix celtique. On commence comme ça et après on se demande pourquoi il y trop de restaurants de kebabs à Villerupt…Rien contre les immigrés mais contre l’immigration. Venant d’où il vient, militant de toujours à gauche du côté du PS, le père a honte de se résigner à ce que son fils fricote avec les fachos. A ses yeux, une manière de radicalisation. Indigné, explosant intérieurement de rage contenue, il n’obtient en retour que des « T’inquiète ! » et des « ca ne change rien ». Au fond, malgré tout, ça reste « des bons gars ». C’est son fils mais il n’arrive plus à trouver les mots pour lui dire qu’il fait fausse route. N’empêche : au stade, en cas de but du FC Metz, ils ne s’embrassent plus. Jusqu’au jour où Fus se fait exploser par des antifas. Après… Quels personnages ! Lisez-le, vraiment. Ecriture coup de poing, fausse langue parlée et vrai style (mais pour ratcher, schness, etc il faut tenter de déduire du contexte). Sec et nerveux, efficace (lire ici un extrait). Ca empoigne et ça secoue pendant 192 pages. Pas de doute : ca tranche avec ce qu’on a pu lire de la rentrée. Autre monde, autre ton. Ce livre mérite le meilleur sort.

(« Alberto Giacometti, carton d’invitation pour l’ouverture de l’ exposition Giacometti à la Galerie Maeght, 8 Juin 1951 Fondation Giacometti ; Oeuvres d’Irma Blank  et de Justine Python ; photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 138 Réponses pour De quelques pépites de la rentrée

bouguereau dit: à

camembert cricri

Bloom dit: à

Au sujet de l’infâme dessin représentant Michèle Obono enchainée en esclave, modeste contribution sue le site du Monde, sous l’alternatif pseudo de Léo Bloom (appelé ‘Poldy’ par Molly)-

Léo Bloom 29/08/2020 – 18h45

« Valeurs a-KKK-tuelles ne manque jamais une occasion de faire le buzz, en provoquant, puis s’excusant.. Il faudrait que l’Occupant revienne pour que ce KKK-anard bénéficie de tirages comparables à Je suis partout ou Gringoire. Imitateurs au petit pied qui n’ont ni l’Histoire, ni le courage (& encore moins le CRAN) avec eux. Produit de substitution utile au cas où le Moltonel viendait à manquer. »

bouguereau dit: à

C’est plutôt toi, bouguereau, qui découvre l’Europe, et avec beaucoups de peine, parfois

à ma petite échelle rénateau et à celle d’une vie..certainement..et havec beaucoup de peine parfois?..je veux mon nveux..je nsuis pas hindifferent à la cause hanimal..elle me toise de 500 myons d’année

et alii dit: à

J4AVAIS CRU COMPRENDRE qu’il ne fallait pas commenter en « compliments » sur ce blog,mais uniquement de manière dépréciative, parce que plus « journalistique?
quoiqu’il en soit, un commentaire approprié (billets et tweets) n’est pas synonyme de s’exprimer;
quant aux liens j’essaie d’en mettre qui ouvrent sur des commentaires, par les contributeurs;je considère que c’est fini pour ma part, si le lien est explicite;il y en a qui l’ont compris

et alii dit: à

j’avais très envie de mettre le dessin humoristique de « causeur » du « père au frigo »; il me plait beaucoup, mais autre chose de le faire sortir sur l’écran ,surtout que j’étais préoccupée d’aider des personnes perturbées;tout est rentré dans l’ordre pour »moi »;bonne soirée

Chaloux dit: à

Cricri : Vous complimentant, ils tentent d’effacer leurs turpitudes.

La Cricri voudrait faire oublier sa prose de maîtresse-chanteuse, ses mensonges, sa violence, mais c’est compliqué : ici ceux qui la pratiquent à longueur d’année savent à quoi s’en tenir sur son cas. A l’occasion, j’en fournirai une petite anthologie. Quand j’en aurai le temps. La vertu n’est pas toujours du côté de qui braille le plus fort.

christiane dit: à

rose dit à Christiane : « Merci à partir des qq.mots de Chantal d’avoir développé sur Camille de Toledo. Vous avez un côté exploratrice et j’aime votre enthousiasme. Vous nous direz sur l’ouvrage de Thésée, je suis très curieuse. »

Tout ce que l’auteur dit de lui, de son désarroi, de l’échec de son voyage, de son échec progressif en tant que père, de ses symptômes, je le comprends. C’est bien analysé.
De la transmission des drames non-dits, des chocs venant du passé dans une famille de génération en génération, nous en avions parlé. « La diagonale qui coupe l’écorce du temps. »
Le beau portrait de son frère, j’aime aussi.
De la lutte des femmes, aussi :
« tu luttes pour que ton fils naisse : tu te dresses contre des voix d’hommes, ton père veut que tu avortes..; On est à l’âge où les corps des femmes appartiennent aux hommes et les filles à l’autorité des pères… » (ça c’est très bien !)
De l’effet de la crise qui brise les réussites et qui font honte aux pères, aussi.
Du mensonge des parents à leurs enfants en cas de désunion, c’est courant, comme la faute rejetée sur l’autre.

Mais peu à peu, le roman devient un règlement de compte, une accusation, alors que la mère est morte de chagrin après le suicide de son fils et le père aussi. Le roman alors, je l’apprécie beaucoup moins, ça ressemble à un déballage sordide :
« tu aimerais que l’on croie : ta famille parfaite, tes enfants, ton mari parfaits ; tu ne vois pas combien cette vie cachée que tu mènes, ton amour déclinant pour le père, ton désir inavoué pour l’autre, le banquier, et tes peurs irrespirables. […]
C’est une culpabilité qui te poursuit, celle de laisser tes fils en garde, de les confier à une « maman » de substitution… […]
Tu te souviens du père et ses fiancées qu’il emmène à l’opéra ? et la mère avec son amant bien correct qui part en vacances avec nous ; merde, à quoi on peut se raccrocher quand l’enfance s’est bâtie sur du sable mouvant ?[…]
le peu de foi que je peux avoir dans ce que toi et le père vous appeliez un foyer, de ton désamour dès les premières années de notre vie de famille… […]

Ces jeunes gens auraient pu faire autrement que de tout attendre des parents, un rêve idéal… Je trouve que leur vie, celle qu’il décrit dans le roman est plutôt protégée, confortable. Je trouve que les deux personnages des frères manquent de maturité et de générosité. Enfin, je fais une pause (milieu du roman) mais je trouvais les exégèses des « Vies potentielles » bien plus puissantes dans les questionnements qu’elles ouvraient.

D. dit: à

Selon mes calculs que je viens de finaliser nous aurons un confinement dur, dans 75 % du territoire français, vers le 25 septembre.
Avec de nouveaux les autorisations à remplir, le périmètre de 1km, la fermeture de l’ensemble des établissements scolaires etc…

À Paris ce sera amplement « mérité ». Aujourd’hui 1 personne sur 3 n’y portait pas son masque ou du moins pas sur la bouche et/ou le nez. Beaucoup de jeunes mais pas seulement.

et alii dit: à

familles:on veut bien faire semblant de croire que personne n’a lu « aïe mes aïeux » et autres spécialistes des secrets de famille !

rose dit: à

Trouvé, mistral gagnant

Charles BAUDELAIRE
1821 – 1867
Les phares
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l’on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s’agite sans cesse,
Comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer ;

Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l’ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,

Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d’un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s’exhale des ordures,
Et d’un rayon d’hiver traversé brusquement ;

Michel-Ange, lieu vague où l’on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;

Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d’orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,

Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;

Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu’on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d’enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;

Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C’est pour les coeurs mortels un divin opium !

C’est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C’est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !

Car c’est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !

rose dit: à

Qu’est-ce qui vous pousse là-bas ?

D.
Les irlandais.

Chantal dit: à

c’est salaud d’accuser d’office les jeunes j’en vois avec de fors jolis en tissus et bien propres tandis que des vieux récalcitrants portent des masques chinois noirâtres sous le nez à force de les chipoter de la poche au sac comme des mouchoirs sales. donc les généralités merde.

et les conseils de voyage en écosse et je ne sais où merci, on peux pratiquement plus.

renato dit: à

Ce n’est pas difficile à comprendre : à partir du moment où on a su qu’il s’agissait de SARS (-CoV-2) il fallait assumer le port du masque.

Clopine dit: à

PPDJ : J’AI FINI. J’AI FINI. J’AI FINI !!!
Le premier jet de « Je suis trop vieille pour mourir d’aimer » est terminé.
Accomplissement et délivrance. Ca n’a l’air de rien, mais finir un récit comme celui-là… Je ne trouve pas d’autres termes pour le définir que : « littéraire, politique et tripal ».
Alors, même si tout cela est modeste, voué à l’obscurité la plus totale, inutile et désespéré, n’empêche que, m’en fous.
J’ai mis ça dans le poste,https://youtu.be/VVpS44LGqTk

et, dans cet endroit improbable, laid et confiné où je cache ma carcasse, je secoue cette dernière et je danse la gigue. Pour fêter ça : j’ai réussi à achever ce que j’ai commencé…

Jazzi dit: à

« Car c’est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité ! »

Il était chrétien Baudelaire, le boug ?

Jazzi dit: à

En a-t-on jamais terminé, Clopine ?
Bravo d’avoir mené ton projet à bien !

« dans cet endroit improbable, laid et confiné où je cache ma carcasse »

A Paris ?

Marie Sasseur dit: à

La cocue a fini son pack de bières et ses tripes a la mode rouen.

Allez louïa.

rose dit: à

Chantal dit: à
c’est salaud d’accuser d’office les jeunes j’en vois avec de fors jolis en tissus et bien propres tandis que

Chantal

À Marseille aussi, les jeunes s’y sont mis sérieusement. ❤

rose dit: à

Clppine

Bravo.
C fini, c fait.
Congratulations

rose dit: à

j’m bcp cui-ci bouguereau

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;

Jazzi dit: à

Et à Paris aussi, quoiqu’en dise D. !
Depuis hier, tous le monde est masqué : outre les commerces et les transports en commun, dans la rue, les jardins, les cinémas…

Marie Sasseur dit: à

« Sont un écho redit par mille labyrinthes ; »

Surtout au comico, mais ducon est à l’accueil, il est d’astreinte.

bouguereau dit: à

salauds dpoves..salo djeunes..y’a qu’en esclaves quça vaut des tunes qu’il dirait jicé

bouguereau dit: à

tèrezoune tu risques rien..même dirfilou met pas un maravédi..à la soupe aux cailloux

bouguereau dit: à

j’m bcp cui-ci bouguereau

‘ha c’est beau’ qu’il aurait dit serdgio

bouguereau dit: à

La cocue a fini son pack de bières et ses tripes a la mode rouen.

tèrezoune teste si t’es guérite..elle c’est bouillon pointu tous les jours..faut savoir tnir son rang qu’il dirait morand

et alii dit: à

salauds de moustiques

bouguereau dit: à

Il était chrétien Baudelaire, le boug ?

plus catho qu’une armée djésuite en rut baroz..

bouguereau dit: à

je secoue cette dernière et je danse la gigue

je secoue ce derrière..salaud de correcteur..

Chantal dit: à

un coin à soi même laid c’est mieux que la clinique bravo clopine !

Marie Sasseur dit: à

Tu sais quoi, ducon?, je ne sais pas vraiment lequel de tes personnages je prefere ne pas.

D est un vicieux, une tête à claques.
Le boursouflé est un dépressif siniste, violent.
Alexia une caricature. Ed, un algorithme mal programmé, en xx.
Celui dont tu usurpes le pseudo, inutilement débile, limite une insulte à l’original.
Je n’ai pas le temps d’énumérer les autres.

Reste amlette. Tu nous a fait comprendre que Shakespeare n’a pas laissé la possibilité d’envisager ta réalité: Etre ou ne pas être,
bourré. Tu y as remédié. Parfois c’est amusant, la plupart du temps, c’est vraiment lourd.

Marie Sasseur dit: à

Aïe, tu nous as , etc.

Et pour conclure, fais comme Manu: un stage à Vipassana, ça nous fera des vacances !

B dit: à

Vicieux, ça va pas avec tete à claques. Vicieux ou vicieuse donnent envie de vomir. Très amusants à observer, ne pas être en rapport ni affaire avec un vicieux ou une bifiruse sauf pour concourir ou pour travail d’anthropologie .

B dit: à

Une vicieuse.

B dit: à

Merci Clopine pour la musique, je découvre.

B dit: à

Un slogan à l’issue d’un survol : Soyez brefs.

Brinqueballe dit: à

bifiruse

Pas mal comme nom, ça fait bifide, vicieuse, double ruse!

Brinqueballe dit: à

ça fait bifide, vicieuse, double ruse!

Ce pourrait être mi-figue, vicieuse, double buse!

B dit: à

Sasseur, fort heureusement, n’a pas l’air d’être seule ce soir, nous aurons sa suite et, qui sait, fin de programme plus tard.

rose dit: à

pour travail d’anthropologie .

Tel Lévi-Strauss éviter de ramener son objet d’étude à la maison.

B dit: à

Rose, je lis en le découvrant ce poème de Baudelaire . J’entends la voix du regretté JP Marielle, Ah Baudelaire…

B dit: à

En matière de vices, les gens s’assemblent ou il faut être plus habile pour ne pas se faire avoir, soit thérapeute ce qui d’ailleurs n’efface aucun trait, soit dompteur et s’amuser ou charmeur de serpents. Le vice revêt d’innombrables vêtements et appartient aux pervers.

Marie Sasseur dit: à

@ »et autres spécialistes des secrets de famille ! »

C’est sur que si Alexis Mital balance sur ses parents, c’est pas tout a fait la même lecture.

rose dit: à

B

Baudelaire vient en droite ligne de bouguereau.

D. dit: à

Justement Rose, je ne vois pas trop ce que les Irlandais ont de bien par rapport aux Français. Je ne vois pas du tout même.
Est-ce que vous ne seriez pas victime d’une illusion une fois encore ?

D. dit: à

de bien ou de mieux. Mou en tout cas je m’aime Français, je n’ai absolument rien contre les Irlandais mais je ne voudrais pas en être un.

Jazzi dit: à

« Mou en tout cas je m’aime Français »

rose et moi on préfère un Irlandais musclé, D !

D. dit: à

Et êtes-vous certaine, Rose, d’intéresser les Irlandais ? Ils sont réputés accueillants alors il vous accueillent bien mais est-ce que selon vous ça signifie qu’ils vous appprécient ? Pas sûr. Peut être que oui peut-être que non.

Chaloux dit: à

@D. C’est un peu comme le public russe. D’après Rubinstein, il vous fait un triomphe mais on ne sait pas ce qu’il pense.

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Mou en tout cas je m’aime Français »

rose et moi on préfère un Irlandais musclé, D !

On voit que tu m’as jamais vu, jazzi. Je penses que tu serais tellement impressionné que tu en bafouillerais.
Il y a sûrement de beaux Irlandais mais on en trouve aussi pas mal de rougeauds et bedonnant de bières. S’enfiler des bières est sûrement toujours plus facile que se forger un corps d’athlète, non ?

D. dit: à

Le vice appartient aux pervers et la perversion aux vicieux, a tenu à résumer Bérénice, en un pas de géante.

D. dit: à

Vous n’êtes plus celle d’il y a sept ans, Bérénice. Vous avez perdu beaucoup de votre humour et mettez un sérieux de collégienne en tout. C’est embêtant. Ici j’en suis arrivé à vous éviter.

D. dit: à

Ici il est frappant de lire aussi souvent le mot thérapie et toutes ses déclinaisons à croire que c’est un vaste club de détraqués.
Quelle terrible pesanteur vous nous infligez tous et toutes abec vos pies, vos peutes et vos peutiques. Vous croyez que vous allez guérir de ce dont vous n’avez jamais été malade ?

rose dit: à

Rose, je ne vois pas trop ce que les Irlandais ont de bien par rapport aux Français. Je ne vois pas du tout même.

Ils jouent de la musique irlandaise dans les pubs.

Jazzi

Ok.
Et aussi Michèle O’ Brien.

rose dit: à

, il vous fait un triomphe mais on ne sait pas ce qu’il pense.

Chaloux

Le public russe on tente de ne pas les contrarier.

rose dit: à

« Mais peu à peu, le roman devient un règlement de compte, une accusation, alors que la mère est morte de chagrin après le suicide de son fils et le père aussi. Le roman alors, je l’apprécie beaucoup moins, ça ressemble à un déballage sordide : »

Christiane

C peut-être de l’auto-fiction. C’est un effet de mode le sordide non ?

rose dit: à

En ce moment, on achève bien mal les chevaux.
Honte à celui/celle/ceux qui s’en prennent à des animaux.

D. dit: à

Mais enfin Rose, la musique française est infiniment supérieure à celle irlandaise.
Et ces pubs sont très surfaits.

x dit: à

Curiouser and curiouser!
Le petit homme-jouet, l’homme-poupée, expérience moins plaisante pour Gulliver à Brobdingnag (mais là-bas tout est à l’avenant : fermiers, chiens, chats et rats, oiseaux, singes, guêpes, mouches et grêlons, meubles et instruments de musique).
Deux rencontres rapprochées, la première
peu après son arrivée dans la maison du fermier :
« When dinner was almost done, the nurse came in with a child of a year old in her arms, who immediately spied me, and began a squall that you might have heard from London–Bridge to Chelsea, after the usual oratory of infants, to get me for a plaything. The mother, out of pure indulgence, took me up, and put me towards the child, who presently seized me by the middle, and got my head into his mouth, where I roared so loud that the urchin was frighted, and let me drop, and I should infallibly have broke my neck, if the mother had not held her apron under me. The nurse, to quiet her babe, made use of a rattle which was a kind of hollow vessel filled with great stones, and fastened by a cable to the child’s waist: but all in vain; so that she was forced to apply the last remedy by giving it suck. I must confess no object ever disgusted me so much as the sight of her monstrous breast, which I cannot tell what to compare with, so as to give the curious reader an idea of its bulk, shape, and colour. It stood prominent six feet, and could not be less than sixteen in circumference. The nipple was about half the bigness of my head, and the hue both of that and the dug, so varied with spots, pimples, and freckles, that nothing could appear more nauseous: for I had a near sight of her, she sitting down, the more conveniently to give suck, and I standing on the table. »

La seconde plus tard, à la cour (chapitre V) :
 » The maids of honour often invited Glumdalclitch to their apartments, and desired she would bring me along with her, on purpose to have the pleasure of seeing and touching me. They would often strip me naked from top to toe, and lay me at full length in their bosoms; wherewith I was much disgusted because, to say the truth, a very offensive smell came from their skins; which I do not mention, or intend, to the disadvantage of those excellent ladies, for whom I have all manner of respect; but I conceive that my sense was more acute in proportion to my littleness, and that those illustrious persons were no more disagreeable to their lovers, or to each other, than people of the same quality are with us in England. And, after all, I found their natural smell was much more supportable, than when they used perfumes, under which I immediately swooned away. I cannot forget, that an intimate friend of mine in Lilliput, took the freedom in a warm day, when I had used a good deal of exercise, to complain of a strong smell about me, although I am as little faulty that way, as most of my sex: but I suppose his faculty of smelling was as nice with regard to me, as mine was to that of this people. Upon this point, I cannot forbear doing justice to the queen my mistress, and Glumdalclitch my nurse, whose persons were as sweet as those of any lady in England.

« That which gave me most uneasiness among these maids of honour (when my nurse carried me to visit them) was, to see them use me without any manner of ceremony, like a creature who had no sort of consequence: for they would strip themselves to the skin, and put on their smocks in my presence, while I was placed on their toilet, directly before their naked bodies, which I am sure to me was very far from being a tempting sight, or from giving me any other emotions than those of horror and disgust: their skins appeared so coarse and uneven, so variously coloured, when I saw them near, with a mole here and there as broad as a trencher, and hairs hanging from it thicker than packthreads, to say nothing farther concerning the rest of their persons. Neither did they at all scruple, while I was by, to discharge what they had drank, to the quantity of at least two hogsheads, in a vessel that held above three tuns. The handsomest among these maids of honour, a pleasant, frolicsome girl of sixteen, would sometimes set me astride upon one of her nipples, with many other tricks, wherein the reader will excuse me for not being over particular. But I was so much displeased, that I entreated Glumdalclitch to contrive some excuse for not seeing that young lady any more. »

(Mais l’idée est principalement que tout (et notamment l’aspect grossier et repoussant du grain de la peau ou des odeurs corporelles) est relatif, puisqu’il s’était trouvé à peu près dans le même cas vis-à-vis des habitants de Lilliput. Relatifs aussi, le mépris du nain de la reine ou, du fait de l’habitude, le regard du voyageur lui-même lorsque de retour chez lui tout lui semble minuscule.)

D. dit: à

Vous avez le droit d’aimer tout ça, Rose. Mais ça n’est pas du tout du tout ma fibre.

Je ne sais même pas s’il existe un seul musicien classique irlandais un tant soit peu connu. Alors que si vous allez voir chez les scandinaves…pardon.

D. dit: à

Charles Wood peut être. Quand même.

Jean Langoncet dit: à

Reminder : oubliez les fusils d’assaut plus ou moins performants, l’affaire se jouera au corps à corps; en attendent l’heure, des Groovies impériaux pour patienter sur le champ de bataille
https://www.youtube.com/watch?v=w9cNdOwxwIg

rose dit: à

D. dit: à
Vous avez le droit d’aimer tout ça, Rose. Mais ça n’est pas du tout du tout ma fibre.

Pas grave.
Chacun sa fibre.
Certain c paternelle.

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou,
Puisque vous avez eu la générosité, -ce travers vous est rarement reconnu par vos squatteurs-, de nous faire partager vos lectures de rentrée, celles qui ont eu pour vous un intérêt, et ceux qui vous lisent un minimum le trouve  » logique »,

je voudrais comprendre comment l’un de ces quatre livres a perdu ses caractéristiques essentielles si l’on en reste à votre présentation.
Et que ce travers qui est le mien et qui finit par m’insupporter moi-même , d’y réagir par quelques indications toujours un peu énervées. Peut-être car je prefere que les choses soient claires ? Peut-être parce que je ne supporte pas le mensonge par omission ?

Il s’agit du livre de Camille de Toledo.

Que je ne lirai pas, car très peu d’intérêt pour la litterature thérapeutique post-traumatique auto-fictionnelle.
Celle qui intellectualise à outrance, en dénaturant le vrai de la tragédie, en utilisant la veine riche et féconde des interprétations de la mythologie grecque, posture litteraire qui a innervé bon nombre de pseudos-erudits qui se regardent ecrire, pour accoucher d’un misérable tas de secret..

Je voudrais comprendre, a la suite d’une réflexion d’Et Al, faisant suite à la mise en ligne d’un petit extrait, pourquoi la légèreté de votre présentation ne me semble pas être la bonne distance critique.

Si vous permettez, et sans offense, je voudrais vous dire ce qui me gêne.

D’un côté :

« je ne connais l’auteur que par ouï-dire (la quarantaine, passionné de traduction, enseigne la littérature comparée à Bruxelles) et un peu par ses articles et essais. »

L’auteur n’a jamais mystère de son identité véritable, et il serait assez fort de café de considerer comme une atteinte à la sacro-sainte vie privée de ne pas en présenter les éléments les plus emblématiques, d’autant que ceux-ci font partie de la vie publique française : et médiatique et économique.
Alexis Mital, alias Camille de Toledo, est le petit-fils d’Antoine Riboud, du groupe Danone, ses parents ont chacun une fiche Wikipedia, sa mère C. Mital- Riboud ayant eu une carrière dans le milieu des médias, et pas comme pigiste.

De l’autre:

« Il ne suffit pas survivre, encore faut-il savoir quelle histoire on va choisir de raconter. La réussite sociale et professionnelle des parents se trouvant réduite à une comédie bien française, comment dépasser cette fiction toutes zones d’ombre dévoilées, ? »
La réponse est apparemment : Faire apparaitre un drame familial, peu commun, et somme toute assez cruel pour cet homme, comme une fatalité qui s’inscrit plus largement dans l’histoire . Mais quelle histoire?
Une histoire allemande ?
Une histoire espagnole ?
L’extermination des Juifs d’Europe, ou l’exil des juifs d’Espagne ?

Il y a là un saut quantique qu’il est difficile d’admettre sauf à concéder à l’auteur sa totale liberté de penser ce qu’il veut des siens. Sans en faire un exploit a vocation sociologique.

Simplement avant cela, de passer à la folie des grandeurs, et a la mythologie grecque, la  » petite histoire », celle qui est présentée comme une comédie bien française aurait mérité au moins deux lignes.

Si la comédie française evoquee est celle de la bourgeousie parisienne qu’on peut lire dans les magazines voici- voilà, effectivement, il n’est pas le seul à prétendre à la une.
Mais,
Camille de Toledo est le seul encore vivant d’une famille où le frère s’est pendu, la maman est ensuite décédée d’une crise cardiaque, la meme annee ou presque et il a ensuite perdu son père. Autrement dit, né en 1975, a l’âge de 35 ans, il était définitivement tout seul.

Voila, Passou, qui me libère d’un poids sur la conscience, et en ce matin, où de pluie d’hier, l’air s’est chargé d’une fraîcheur de fin d’été, je vous souhaite un beau soleil, comme en Provence.

closer dit: à

« Que je ne lirai pas, car très peu d’intérêt pour la litterature thérapeutique post-traumatique auto-fictionnelle. »

Qu’arrive-t-il à SMDR/LVDB/MS? Un commentaire constructif, sans agressivité, sans insulte et comble du comble, avec lequel je pourrais être d’accord pour l’essentiel, notamment avec la phrase ci-dessus…

Dois-je consulter?

Marie Sasseur dit: à

C’est qui smdr et lvdb ?

Marie Sasseur dit: à

Water closet est un sinistre connard. Pas la peine de consulter, le diag est fait depuis long time.

Bloom dit: à

je ne vois pas trop ce que les Irlandais ont de bien par rapport aux Français.

LES Irlandais, LES Français…c’t’un peu risqué l’essentialisation, non? Comme on peut le constater ici, LES Français, c’est tout et son contraire.
En ce qui concerne LES Irlandais, si je me fie aux personnes que j’ai rencontrées et connais parfois depuis 40 ans , aux médias que je suis d’encore plus près depuis Internet, aux livres que je lis, aux chansons que j’écoute, je peux seulement affirmer qu’ils possèdent au plus haut degré un humour dont nous sommes souvent dépourvus. L’imaginaire irlandais est tellement débridé que Freud prétendait que c’était le seul peuple irrémédiablement perdu pour la psychanalyse.
Si l’humour, ça vous change pas mal le quotidien (surtout quand il flotte un mois d’affilée), qui a travaillé ou travaille en Irlande sait aussi qu’il faut composer avec certains travers…
Le Dublin modeste d’avant le Tigre irlandais (que certains n’ont jamais vu passer) était plus sympa que que celui des fortunes rapides (rien de pire que l’arrogance des nouveaux-riches). Avant le Codid, la capitale était devenue sa propre caricature (comme Depardieu), une espèce de Disneyland bas de gamme que des touristes affublés de casques Viking en plastique sillonnaient dans des barges amphibies montées sur d’énormes roues…
Sans parler des cohortes de sans-abris marginalisés par des prix immobiliers supérieurs à ceux de Paris, faisant la queue à la soupe populaire devant la grand poste où Padraig Pearse lut la déclaration d’indépendance de la République irlandaise le lundi de Pâques 1916, dans l’après midi.
Ok pour l’humour et le sens de l’hospitalité (parfois un peu intéressée), mais moins pour le reste. Et, horresco referens, les golfs Trump commencent à saloper les côtes de l’Ouest, confirmant un certain penchant à faire fi de ses principes pour se vendre au plus offrant. Car,au bout du compte, quand le temps permet de l’apprécier, c’est un petit pays à la grande beauté tragique…

et alii dit: à

pour des raisons qui me sont « personnelles », mais surement partagées,je veux donner suite à la remarque de Marie S ; on ne désire pas toujours raconter publiquement , à supposer qu’on s’imagine en avoir les talents, son histoire ; l’idée m’en a passé et ce ne sont pas les commentaires des erdéliens qui me feront changer d’avis;ils ne m’aideront pas à éclairer « la comédie française » ,au delà de ce qu’on appelle le « narcissise des petites différences » mais je voudrais souligner qu’il me semble qu’un mot a conquis l' »espace littéraire » c’est le mot « zone » ,
bonne journée

et alii dit: à

narcissisme

christiane dit: à

@Rose, (Chantal, Jibé et…)
Ah, Rose, Passou a raison, mille fois raisons en chroniquant le beau roman de Camille de Toledo Thésée, sa vie nouvelle (Verdier).
J’étais déçue hier de me trouver, au milieu du livre, face à ce ressassement de la faute à porter par les seuls parents. Toujours la même histoire, pensais-je.
Et puis, reprenant ce livre après une pause, j’ai assisté dans la suite à un renversement de ces accusations mensongères et apparentes et la lecture a été « une longue coulée poétique » vers la lumière, me ramenant vers mes premières intuitions, portées par le titre et la lecture du roman précédent  » « Vies potentielles » (Seuil) :
le labyrinthe, « son » minotaure, le creux, la pauvreté qui seuls permettent de trouver Dieu, donc la paix, pour Thésée.
Tout cela naît et se développe de mot en mot, de phrases en phrases dans la deuxième moitié du roman.
Cela commence page 158 par cette suite de phrases : « je suis en train de reproduire les mêmes erreurs qu’eux… le corps est une machine à voyager dans le temps… il prend surtout conscience de ce qu’il a caché ; des terreurs dont il ne connaît pas la source… »

Ça passe par la rupture page 164 : « celui qui finit par accuser la mère, le père, en détruisant violemment par sa mort l’illusion de la famille heureuse… c’est le voile qu’il a posé entre lui et son passé ; et il n’arrive pas à [se] raccorder, à une mémoire intérieure ; tout reste en dehors de lui… »
Ce brusque renversement pour arriver au chapitre suivant « suivre le fil de la blessure ». (Ce fil de la légende grecque qu’il ne faut pas lâcher pour trouver la sortie du labyrinthe…)
Page 173 :  » Thésée est dans le labyrinthe, Thésée tremble entre les corps gisants de celles et ceux qui l’y ont précédé, Thésée entend le monstre, au loin, derrière une paroi qui l’attend… »
Encore un soupçon de doute, pages 175/176 : « il se refuse à écouter les liens qui se nouent en lui entre les âges ; Thésée est un moderne, il s’obstine à être un moderne, et il rejette les existences invisibles avec lesquelles il communiait enfant […] il s’agit surtout de peur, une peur qu’il ne peut comprendre mais que son corps est venu trouver, dénicher comme le monstre au cœur du labyrinthe : l’Allemagne, la langue allemande, et ces contes, Hänsel und Gretel, Rotkäppchen, Schneewittchen und die sieben Zwerge…. »

Et enfin la trace de la prière du jeune Oved, son souvenir dans le manuscrit de l’arrière-grand-père. Ce lien avec le kaddish, « le texte errant en hommage à Oved :
« qu’il y ait une grande paix venant du Ciel
et une vie nouvelle et le réconfort et la délivrance
dans le monde qui sera renouvelé
… »
C’est par la langue allemande qu’il va réveiller les mémoires englouties. Nostalgie d’une langue qu’il n’a jamais sue…
Il lui faut maintenant faire un dernier déplacement, aller au cimetière où tous les trois sont enterrés : le frère, puis la mère et enfin le père. « Depuis le vide de la prière » relier le passé au futur.
Sa lutte contre le minotaure, c’était donc celle de « Jacob avec l’ange » et non avec la mort.
Il regrette que son frère soit mort avant d’avoir lu ce manuscrit, ce texte écrit pour eux, « les enfants d’après », la prière oubliée, ce destin marrane. Mais les « si ne servent pas à sauver les morts… lekaddish à Oved n’arriva pas à destination… »
Peuvent venir maintenant les destins réunis « de millions d’êtres composites, fruits de l’exil ou de la colonisation, du mélange des langues et des croyances, des espoirs et des déracinements mis à l’épreuve par l’entêtement des nations à limer les appartenances, les identités… » (P. 205).
Voilà quelques pages encore pour finir ce roman admirable que je ne suis pas prête d’oublier. Merci Passou de l’avoir présenté.

Bloom dit: à

Il y a sûrement de beaux Irlandais mais on en trouve aussi pas mal de rougeauds et bedonnant de bières.

Vous confondez avec les Anglais, D. Ceux qui ont voté pour le Brexit et bouffent de la m… à longueur d’années…
Comme disait mon amie Marie-Claire en 1981, « c’est un beau peuple », ce qui est tout à fait exact (elle y vit depuis, mariée & maman, d’ailleurs). De la tenue et de la classe, même dans l’excès. Rien à voir avec la grande île à l’est.

Chaloux dit: à

Alexis Mital, alias Camille de Toledo, est le petit-fils d’Antoine Riboud, du groupe Danone, ses parents ont chacun une fiche Wikipedia, sa mère C. Mital- Riboud ayant eu une carrière dans le milieu des médias, et pas comme pigiste.

Pierre Assouline, toujours au service des grands groupes!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Il n’y a donc pas d’écrivains fils de personne, non-petit-fils de qui que ce soit?

Quel pays lamentable et ceux qui l’entretiennent à l’état d’égout.

renato dit: à

Puisqu’il s’agit d’une œuvre de fiction, pourquoi avoir donné à un personnage une identité réelle — reconnaissable — ? voilà la question qu’il faudrait poser aux responsables de l’image outrageante publiée par valeurs actuelles.

Chaloux dit: à

Du yaourt gratos dans l’air…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Pourquoi ne pas décerner directement le Goncourt à un grand groupe industriel? LVMH, Mittal, etc…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Cricri-gobe-tout : la pauvreté qui seuls permettent de trouver Dieu

La pauvreté style groupe Danone!

Certainement une épaisse moquette dans l’ermitage!

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

« Nous, les moins-que-rien, fils aînés de personne » : Jacques Roubaud, l’art du « multiroman »
Le poète, selon Jacques Roubaud, est « toujours accompagné de son double passé ».
« Nous, les moins-que-rien, fils aînés de personne » : Jacques Roubaud, l’art du « multiroman »
Le poète, selon Jacques Roubaud, est « toujours accompagné de son double passé ».

Jibé dit: à

@Christiane
merci de cette chronique de l’œuvre, je suis heureux que C de Toledo se relève de ses supposées culpabilités Le titre prend tout son sens. Il dit la difficulté de se séparer de l’histoire ressassée et celle de chercher ce qui, dans le passé, ne passe pas ou passe de travers. C’est là que son propos le dépasse largement, nous concerne tous.
Je ne suis habituellement pas familier des plongées dans l’intime.
Enfin si, les grands, Proust, Woolf, enfin je ne vais pas entamer une liste. Bref, le roman de C de Toledo me parle et vous me confirmez cette impression.

Chaloux dit: à

Notons que le style de Toledo est des plus médiocres.

Jibé dit: à

smdr, c’est SMDR: Sœur Marie des Roses
Et c’est pas récent.
Autrefois, elle avait du caractère avec intelligence.

Chaloux dit: à

Le style de Toledo est une purge. Il n’y a vraiment que la Cricri pour pouvoir s’en envoyer deux barils à la suite…

Hurkhurkhurk!

JIbé dit: à

lvdb
je ne sais pas qui c’est. Pas là quand j’y étais.

Marie Sasseur dit: à

Moi je redis merci à Passou pour la présentation de ce livre de L. Petitmangin.

Et j’avais commencé par imaginer un exercice de meta- critique, comme on dit meta roman, pour en dire toute sa portée, en ces temps troublés pour les plus jeunes, qui refusent l’abdication des parents toujours dans une perspective de la structure élémentaire de la famille.

Pour ceux qui ont lu ce roman,  » ce qu’il faut de nuit », je ne pense pas commettre un attentat à la bien- présence totalitaire des intellos gôche, qui a pourri tout ce qu’il y avait de bon dans ce pays depuis des décennies, en assimilant « l’esprit de famille  » de celle de Julien à celui qui forgé des fils comme C. de Toledo.

Comprenne qui le voudra bien.

Chaloux dit: à

je suis heureux

Celui-là aussi, c’est une recrue! L’a bien fait de revenir…

avec les autres, ça va commencer à faire une grosse brochette!

Hurkhurkhurk!

(Qui sait quand on retire les fils à la grosse Gigi?).

et alii dit: à

j’ai apprécié
l »édito de Nora »

et alii dit: à

Si Le cyclisme est un phénomène intensément religieux »
je me suis cassé lafigure dès la première fois et plus tard adulte quand j’ai réessayé idem ;c’était avec un vieux vélo des parents (de la guerre!)mais trop intense pour moi ,(le souvenir?) donc fini la pédale, à d’autres

closer dit: à

« Il regrette que son frère soit mort avant d’avoir lu ce manuscrit, »

Difficile de lire un manuscrit qui décrit sa propre mort (réelle ici) avant de mourir…

Pauvre Christiane.

Jazzi dit: à

« Il regrette que son frère soit mort avant d’avoir lu ce manuscrit »

Il ne regrette pas la mort de son frère à proprement dit mais seulement d’avoir perdu un lecteur privilégié et concerné par son récit !
De quelle perversion cela est-il le nom ?

Chaloux dit: à

D’après Christiane, le frère mort, s’il n’était pas mort, aurait pu lire le manuscrit d’un livre ayant pour point de départ sa mort. Rappelons que l’hypothèse est que ce frère mort n’est pas mort. Et Cricri veut passer pour une pointure….

(Cherchez l’erreur. -Il y en a deux).

Hurkhurkhurk!

christiane dit: à

closer dit: à « Il regrette que son frère soit mort avant d’avoir lu ce manuscrit, »
Difficile de lire un manuscrit qui décrit sa propre mort (réelle ici) avant de mourir…

Pauvre Christiane. »

Dîtes donc, closer, après m’avoir accusé de pomper mes commentaires sur le billet de Sabine Huynh, puis vous être modéré en parlant d’influence (Mes posts remis en ligne ont dû vous ramener à plus de lucidité)… Vous vous êtes alors acharné sur un entretien que je n’ai fait que citer.
Maintnant, vous voilà feignant de comprendre comme… l’autre, que ce manuscrit n’aurait rien changé dans la décision du frère. Je suis certaine que cet homme ne se serait pas suicidé !
« Pauvre » est une trace de mépris que je vous renvoie volontiers. Vos commentaires en littérature de livres réellement lus et commentés sont si rares, voire inexistants…
Un conseil : lisez le livre avant d’écrire une telle enfilade de sornettes. Je vous croyais plus intelligent que… l’autre. Je vois qu’il n’en est rien… Pauvre closer…

Marie Sasseur dit: à

« Autrefois, elle avait du caractère avec intelligence. »

J’ai enfin compris le malentendu.
Le jibe était client de la rdlibres.

christiane dit: à

Le manuscrit de l’arrière-grand-père après la mort de son enfant de dix ans de maladie, se termine par les paroles de kaddish,« le texte errant en hommage à Oved :
«qu’il y ait une grande paix venant du Ciel
et une vie nouvelle et le réconfort et la délivrance. »

Ça ne sert à rien de citer des extraits de livres quand on a affaire à des lecteurs aussi bornés et mauvais lecteurs que closer, chaloux et… l’autre.
dans le monde qui sera renouvelé… »

Chaloux dit: à

comme… l’autre

Quelle distinction!

Rappelons que le fait de se précipiter sur un livre et de venir précipitamment en recracher les morceaux ici, pour jouer la première de la classe, et se donner on ne sait quelles preuves visant à en imposer à autrui, n’est en rien un signe de supériorité intellectuelle. Une vieille gourde et un vieux chameau seront toujours une vieille gourde et un vieux chameau.

Marie Sasseur dit: à

En 2005, il avait 30 ans. On peut conclure qu’il n’a pas beaucoup causé à son frère aîné, quand on lit, ce qu’on lit. Alors un bouquin pour déculpabiliser, pourquoi pas. Mais mes sous j’en ai besoin pour autre chose.

Bloom dit: à

Alexis Mital, alias Camille de Toledo, est le petit-fils d’Antoine Riboud, du groupe Danone

Je ne connais pas de la version française, mais en anglais, l’Ancien testament dit :“Fathers shall not be put to death because of their children, nor shall children be put to death because of their fathers. Each one shall be put to death for his own sin. »
Heureusement, nous ne sommes pas responsables des ‘péchés’ ou nos parents, ni de leur vertus, d’ailleurs…(Re)lire La lettre au père, de Kafka.

Chaloux dit: à

Vos commentaires en littérature de livres réellement lus et commentés sont si rares, voire inexistants…

Personne n’a rien lu excepté cette vieille pie, terreur des libraires, dont la culture classique est inexistante.

Bloom dit: à

des ‘péchés’ ou nos parents ==> DE nos parents

Chaloux dit: à

En ces jours-là on ne dira plus: Les pères ont mangé des raisins verts et les dents des fils en ont été agacées

Jazzi dit: à

« d’Antoine Riboud, du groupe Danone »

Le parangon du capitalisme vertueux selon la gauche caviar, Bloom !

christiane dit: à

Le manuscrit de l’arrière-grand-père après la mort de son enfant de dix ans de maladie, se termine par les paroles de kaddish,« le texte errant en hommage à Oved :
«qu’il y ait une grande paix venant du Ciel
et une vie nouvelle et le réconfort et la délivrance.»et il ajoute pour ses futurs descendants :
« Nous nous devons à nos tâches, et l’histoire ne doit pas s’arrêter. Mes enfants, frères et sœurs de notre Oved, je veux vous voir grandir. prenons ce qu’il nous a donné pour en faire une force et marchons vers le devant. »

Bloom dit: à

Le parangon du capitalisme vertueux selon la gauche caviar, Bloom !

La gauche caviar n’existe plus, Macron-le-boxeur a tout siphonné. Il reste des écolos bobos, des droitiers langouste,des fachos saucisson, et des désaffiliés qui bouffent des « grecs » qui sont en fait des « turcs ».

bouguereau dit: à

..het des ostraliens

bouguereau dit: à

mais hon s’en fout dton djizeus cricri

bouguereau dit: à

Le parangon du capitalisme vertueux selon la gauche caviar, Bloom !

hassez de bacroume!..rose elle préfère sainte thérèse

bouguereau dit: à

Heureusement, nous ne sommes pas responsables des ‘péchés’ ou nos parents, ni de leur vertus, d’ailleurs…

sapré kabloom..faites cqueuj dis

bouguereau dit: à

Si Le cyclisme est un phénomène intensément religieux

Le starter Pilate, tirant son chronomètre à eau ou clepsydre, ce qui lui mouilla les mains, à moins qu’il n’eût simplement craché dedans — donna le départ

bouguereau dit: à

LES Irlandais, LES Français…c’t’un peu risqué l’essentialisation, non? Comme on peut le constater ici, LES Français, c’est tout et son contraire

..bis repetita placent

et alii dit: à

Heureusement, nous ne sommes pas responsables des ‘péchés’ ou nos parents, ni de leur vertus, d’ailleurs du point de vue du « dogme »;
mais cela ne veut pas dire que dals la vraie vie ‘à cause de leurs enfants (alibi?)les parents n’aient pas erré gravement, »pour leur bien » ?
D’ailleurs la conversion?

et alii dit: à

PECHES DE NOS PARENTS

DHH dit: à

@bouguereau
le texte d’Alphonse Allais dont vous citez une phrase , je l’ai fait lire et commenter par des élèves d’Aulnay sous bois, tous musulmans au moment de l’affaire des caricatures de Charlie . Pour qu’ils comprennent bien que le blasphème comme manquement au droit n’a pas de place dans un pays laïc où le texte d’Alphonse Allais peut circuler librement et être matière à un travail dans le cadre de l’école publique

Jazzi dit: à

« rose elle préfère sainte thérèse »

D’Avila ou de Lisieux, le boug ?

et alii dit: à

et Bernadette S

Marie Sasseur dit: à

Son histoire a Camille de Toledo, elle tient en deux pages de magazine , qui pourraient être celles de Point de vue images du mondain, mais qui sont dans la revue matricule des anges, qu’on peut trouver sur le net en quelques clics, en fac-simile, n° 122, d’avril 2011. Où l’on découvre où peut conduire l’ennui mortel, celui d’une jeunesse livrée à elle dans une débauche de trop de tout.
Et il faudrait verser l’obole ?
Non.

Marie Sasseur dit: à

lire: livree a elle-même

Marie Sasseur dit: à

Et pour finir, car cette mystification a fini de le mettre en colère : c’est bien une histoire de jèze !

Marie Sasseur dit: à

de me mettre en colère.

et alii dit: à

dans une bio de Soeur Sourire, il est dit qu’elle vivait avec une thérapeute d’enfants autistes(qui se suicida avec elle)

et alii dit: à

tout ce qu’il y a à savoir
le comble!

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…dimanche 30 aout 2020 à 16 h 07 min.

…en restant le plus platonique possible,!…

…il y a la débauche de laisser les individus dans leurs frasques du quotidien,…
…plus encore,…
…individualiser la personnalité de chacun à leurs seuls prototypes en corrélations et miroirs,…( beautés arts astuces supériorités aux profits,…)

…réduire toute les populations à leurs cases ( isolées ),…de départ,…trop mortelles à rien foutre,…gavées enjouées en lapins de garenne,…
…la culture comme un couvercle, sur la casserole du monde à tout ses temps,…

…ne plus savoir éviter les excès en tout genres,!…
…pécher par nombrilismes et atavismes,…
…chacun son lot,…

bouguereau dit: à

gavées enjouées en lapins de garenne

faut leur saler lcul au pti plomb et les enfiler beurre en broche

bouguereau dit: à

tout ce qu’il y a à savoir

..tout tout vous saurez tout

bouguereau dit: à

le texte d’Alphonse Allais

horreur..malheur..djizeus a bon dos

bouguereau dit: à

mais cela ne veut pas dire que dals la vraie vie ‘à cause de leurs enfants (alibi?)les parents n’aient pas erré gravement, »pour leur bien » ?
D’ailleurs la conversion?

renfield..maistre es basses oeuvres mentales

bouguereau dit: à

Les petites vieilles, obligées d’appeler un voisin pour ouvrir leur pot de confiture, tant il est durement bloqué

non mais..frinchmin

bouguereau dit: à

Le moment de l’année où l’on trouve en même temps des cerises, des fraises et des framboises

haprés avoir laissé les mémés gueuler il est temps dfaire sa liqueur de vieux garçon quelle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Les gens dont on découvre qu’ils étaient encore vivants quand on apprend qu’ils viennent de mourir

tu doubles la dose de viagra drihihon..et tu dis « lèves toi et.. »

bouguereau dit: à

Braquer une banque du sperme

..tu triples

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