De quelques romans de la rentrée (2)
Francis Bacon a-t-il eu seulement une nourrice ? Et d’abord l’a-t-elle vraiment élevé jusqu’à le suivre dans ses pérégrinations une fois adulte ? A la limite, on s’en fiche ; on n’ira pas vérifier car on y croit dur comme fer dès lors que Maylis Besserie est notre guide. Son roman La nourrice de Francis Bacon (247 pages, 20 euros, Gallimard) clôt une trilogie irlandaise commencée avec Beckett (Le Tiers-temps, 2020), poursuivie avec Yeats (Les amours dispersées, 2022) et achevée là avec Bacon. Car cette écrivaine a vraiment l’Irlande chevillée au corps, à l’esprit, à l’âme. L’écriture en est fine, précise, charnelle, subtile. Le grand peintre y est raconté de l’intérieur par sa nourrice, comme l’indique le titre, encore que le terme de nanny convienne mieux ainsi qu’elle en fait usage en permanence dans le livre. Entre les deux mots, il y a davantage qu’une nuance.
Même en France, dans des familles de la grande bourgeoisie, il y a un attachement de longue durée, disons : de la naissance à la mort, à cette mère de substitution qui est bien davantage qu’une mère nourricière. Besserie donne donc la parole du début à la fin à celle du futur artiste, une anglaise protestante originaire des Cornouailles exilée par nécessité en Irlande chez les Bacon. Elle est épatante par son franc-parler dont se dégage un humour irrésistible, son langage imagé, son esprit cash, l’auteure ayant trouvé la note juste pour les restituer sans forcer la dose de la familiarité. C’est une prouesse d’y parvenir en près de trois cents pages (lire ici des extraits) ; et quelle idée formidable d’en faire la narratrice exclusive et l’unique point de vue de l’existence hors-norme de ce créateur hors-pair !
Il revient donc à Jessie Lightfoot (mais oui, elle a vraiment existé !) de raconter ce garçon à part dès le début, fouetté au sang dans l’étable pour un oui ou pour un non par son père colérique, brutal, pervers, jamais en retard d’une humiliation, qui ne supportait pas d’apprendre qu’au pensionnat son fils fréquentait plus assidûment les dortoirs que les salles d’études et qui le bannit de la maison de famille à 16 ans après que celui-ci fut découvert atitfé des dessous de sa mère. La nanny le rejoint à Londres, Berlin, Paris et Londres enfin pour vivre avec lui afin de continuer à s’occuper de lui alors qu’il est en pleine ascension malgré une critique hostile que sa peinture, visages et corps tordus dont la douleur explose dans un décor clinique, dérange. Le surveiller, le préserver, le protéger et lui procurer de la drogue et des gays (selon The Times !) sans s’immiscer alors qu’il revient parfois ravagé par l’alcool, le corps meurtri et le visage tuméfié de ses nuits d’orgie dans les bas-fonds.
Son physique est si spectaculaire qu’il est des plus attirants ; ses amants de la bonne société en témoignent, oubliant à quel point son visage est entaché de laideur. Régulièrement, Besserie incruste deux pages qui disent sans appuyer mais avec justesse ce que la violence de sa vie projette de peinture sur ses toiles, ses papes hurlant, ses crucifixions, et l’influence des poèmes de TS Eliot, d’un massacre de Poussin, d’un paysage de Van Gogh, du landau de Potemkine sur son imaginaire traumatisé. Soudain on saisit mieux d’où vient cette vision fracassée de la vie. Tout cela est noué, tressé avec la sensibilité idéale pour cette prise de risque littéraire. En épigraphe figure un mot du peintre lui-même :
« Que reste-t-il à la fin ? Des dents et des os ».
Mais à la fin de cette lecture, il reste des images, des sensations, des convictions et une irrépressible empathie pour le créateur d’une œuvre sans pareille.
Avec un titre comme Veiller sur elle (578 pages, 21,90 euros, L’Iconoclaste), on s’attend naturellement à ce que « elle » soit une femme. Or il s’agit d’une troublante statue. Le sculpteur qui l’a façonnée, un artiste disgracié par la nature, vit parmi les moines afin de la protéger des regards étrangers. En explorant le mystère de cette Piéta si perturbante pour ceux qui croisent son chemin, dans le couvent où le Saint-Siège l’a reléguée à l’abri des regards, le romancier Jean-Baptiste Andrea retrace la relation contrariée de Mimo, l’humble artisan qui l’a sculptée, le seul à savoir pourquoi elle y est enfouie, avec Viola, la fille des riches et puissants aristocrates Orsini, illustre famille princière de l’Italie du Moyen-Âge et de la Renaissance dont la lignée Gravina, la seule non éteinte, est aujourd’hui représentée par le prince Domenico Napoleone Orsini, XXIIIe Duc de Gravina.
L’Italie de la première guerre mondiale aux lendemains du fascisme, disons de 1916 à 1948, avec un certain cardinal Pacelli futur Pie XII en ombre chinoise, est la toile de fond de cette histoire gouvernée par une écriture étincelante (les jurés du prix du roman Fnac 2023 qui viennent de le couronner ne s’y sont pas trompés) et dont la tyrannie faite aux femmes est le fil directeur. S’ensuit un combat de l’art contre la dictature mené par deux êtres que tout oppose, un homme et une femme qui n’auraient jamais dû se rencontrer selon une vision de l’existence pétri par un déterminisme d’airain. Mimo (moins lourd à porter que le « Michelangelo »» dont ses parents l’avait gratifié) Vitaliani, son héros, lui aussi « fait » sa propre chance, conviction ancrée dans l’esprit de Jean-Baptiste Andrea depuis sa jeunesse dès qu’il a vu dans Gilda (1946), Glenn Ford dire à Rita Hayworth :
«I make my own luck ».
Ni avec toi ni sans toi. Air connu mais pas reconnu lorsqu’il est revisité par un écrivain assez habile pour donner plus de force encore à leur relation amoureuse en lui conservant son caractère platonique. Aussi prenant que poignant (on ne s’extrait pas impunément de sa condition), cette fresque d’un romanesque absolu est portée par des pages d’anthologie, notamment, celles consacrées au rôle de l’aristocratie génoise dans la montée du fascisme ou encore la catastrophe ferroviaire de Saint-Michel de Maurienne qui vit périr 435 permissionnaires français retour du front italien en 1917 lors du déraillement de leur train dans cette commune de Savoie.
« Sculpter, c’est juste enlever des couches d’histoires, d’anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu’à atteindre l’histoire qui nous concerne tous ».
Sculpter, écrire… C’est peu dire que ce roman se distingue par la fête de l’imagination à laquelle il nous convie. Après des années de diète autofictionnelle et nombriliste à laquelle le fiction française nous avait condamnés, il mérite vraiment de sortir du lot.
(« Trois études de Lucien Freud, 1969 », 198 × 147,5 cm, triptyque à l’huile de Francis Bacon, collection Elaine Farrell Wynn, Portland Art Museum ; « Francis Bacon et Jessie Lightfoot », photos D.R.)
953 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (2)
Rose, le David de Michelangelo est conservé dans la Galleria dell’Accademia, il était à l’origine installé piazza della Signoria ; le David qui est actuellement exposé dans cette même place n’est pas l’original mais une copie.
Rose est plus précise, Baroz. On parle de marbre ou de pierre, pas de chair à palper…et de la condition faite aux artistes…
Un effort, que diantre!
pas entendu le mot sofa depuis longtemps
Déficit de germanophilie sans doute, dear etalii, maladie courante sur ce prestigieux blog. Nos amis allemands le remplacent d’ailleurs souvent par « couch » qu’ils prononcent comme Coach, victimes consentantes de nos amis US. Les Ottomans se bidonnent à s’étrangler sur leur divan.
Merci renato.
Quel métier ?
Les Ottomans se bidonnent à s’étrangler sur leur divan.
Sigmund aussi, à Vienne.
C’est la pensée qui constitue le véritable attrait pour l’artiste et le véritable pouvoir que ce nu viril parvient à transmettre à l’observateur dans sa relation en chiasme. Relation en chiasme se réfère à l’intersection des parties du corps qui effectuent une action et des parties qui sont au repos, formant un X. (en grec, la lettre χ est appelée χιασμός et sa forme croisée a donné son sens au mot chiasme et à tous ses dérivés).
Anecdote : Michelangelo avait demandé à Pier Soderini, gonfalonier de justice, ce qu’il en pensait ; ce dernier regarda un instant la statue et le complimenta pour son excellent travail, mais trouva que le nez n’était pas parfait. Michelangelo monte alors sur l’échafaudage et s’empresse d’agir : d’une main, il fit semblant de lisser la partie imparfaite et de l’autre, il fit lentement tomber de la poussière de marbre, donnant l’illusion qu’il était en train de remodifier la statue. Une fois à terre, Soderini lui dit : « maintenant c’est vraiment parfait, félicitations ! «
Dans mon dernier post je parle du David de Michelangelo, naturellement.
TROP PARLER NUIT
Il répétait souvent : « La reine est un chameau
funeste. » On l’envoya ramer sur la galère
du roi. Jusqu’à sa mort, il ne dit plus un mot.
L’embarquement pour s’y taire.
(Alphonse Allais)
« Quel métier ? »
Compte tenu que mon travail on peut le voir ici :
https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/home
L’on peut facilement déduire le métier en lisant le post dédié à Luca Scacchi Gracco ! Par ailleurs, j’ai plusieurs fois parlé, ici, de mon gagne-pain.
Mais pourquoi le David a-t-il de si grandes mains… Disproportionnées ?
Sofa, so good ..
Si la main droite est disproportionnée par rapport au corps, c’est à cause d’une survivance, car au Moyen-Âge, on disait que David était manu fortis, c’est-à-dire qu’il avait la main forte.
La tête est aussi trop grande (par rapport à son âge), mais il faut tenir compte du fait que l’œuvre fait 517 cm (5, 17 mètres) piédestal compris, et qu’on la regarde généralement de bas en haut.
Manque un muscle situé entre l’omoplate droite et la colonne vertébrale. Et pour ça je ne me suis jamais posé la question.
En tout cas se poser cette question à propos du David revient à se demander pourquoi le corps de la Grande Odalisque d’Ingres est exagérément allongé, en sachent que selon les modèles Maniéristes, cette peinture atteint des proportions artificielles qui nient les formes anatomiques au nom de la recherche d’un équilibre et d’une beauté supérieurs.
Tenir en compte qu’on envisage le Maniérisme en relation avec la Contre-Réforme, le Baroque ou le Classicisme. En 1915, W. Friedländer voit dans le Maniérisme le style anti-classique par excellence, opposé à l’idéal d’harmonie de la Renaissance. Il définit ainsi un premier Maniérisme, qui débute avec l’œuvre de Michel-Ange, et identifie plus tard une seconde phase qui marquera sa fortune.
Qui nous parlait il y a peu de temps de la tombe de Prigojine et de la mise en exergue d’un poème de Brodsky?
Sur Fb,
André Markowicz
·
La mère et le fils,
Prigojine et Brodsky
Donc, on a enterré Prigojine et ses deux adjoints les plus importants, Outkine (Wagner, le type avec les tatouages SS), chef des opérations militaires, et Tchékalov, chef des opérations logistiques (et aussi, visiblement, des finances). Deux, Outkine et Prigojine, étaient « héros de la Russie » , titre décerné par Poutine en personne, et alors que ce titre impose que les titulaires soient enterrés avec les honneurs militaires, ont été enterrés dans trois cimetières différents de Pétersbourg, après une espèce de comédie macabre qui consistait à égarer autant les journalistes que les partisans venus avec des couronnes, — une comédie qui a duré aussi longtemps que possible et qui en est arrivée au point qu’à un moment on ne savait si Prigojine allait être enterré à Moscou ou à Pétersbourg. Et, bien évidemment, avec aucune présence officielle, malgré, là encore, toutes les suppositions des commentateurs et des journalistes : non, aucun officiel.
Prigojine a été enterré, mais son enterrement lui-même s’est passé d’une façon, dirons-nous, très inhabituelle, parce que, contrairement à la base du rite orthodoxe, le corps n’a pas été exposé. C’est peut-être explicable, atrocement, par le fait que le corps, en tant que tel, n’existait plus, qu’il s’était, je ne sais pas, déchiqueté, qu’il avait été entièrement brûlé et qu’on ne l’avait identifié que par l’ADN. Je n’en sais rien. Mais, d’ores et déjà, des bruits insistants, des rumeurs complotistes circulaient dans le monde : en fait, disaient certains commentateurs (dont Serguéï Jirnov, généralement, je crois, mieux inspiré), oui, Evguéni Vitkorovitch est mort dans l’avion, mais, des Evguéni Viktorovitch, chez les Wagner, il y en avait carrément quatre… Et imaginez-vous que, ça, c’est vrai : il y a quatre types qui ont demandé à porter le nom de Prigojine, chez Prigojine (ou à qui on a demandé de porter son nom ?…). et qui ont été utilisés, sans doute pour égarer les journalistes qui pourraient voir son nom sur des listes de passagers ou des choses de ce genre-là. Et donc, oui, dit Jirnov, il y en a qui est mort (sachant que l’un des quatre, très vite après avoir changé de nom officiellement, s’est retrouvé en prison pour je ne sais plus quel crime de droit commun…).
Je pense que ce sont des salades, évidemment, et que le Prigojine qui est mort est bien le vrai Prigojine, sans quoi ni Outkine ni Tchekalov ne seraient montés dans l’avion avec lui, mais quelle n’a pas été ma sidération quand j’ai vu l’inscription funèbre sur la tombe.
Prigojine a été enterré dans un petit cimetière de Pétersbourg, – un cimetière dans lequel on ne peut être enterré que si on a déjà quelqu’un qui a été enterré là. En l’occurrence, il a été enterré avec son père, qu’il a perdu quand il avait 9 ans (il a été élevé par sa mère, Violetta, sa grand-mère, et par son beau-père). Je ne sais rien des relations qu’il a pu avoir avec son père. Mais bon, c’est là, comme on dit, qu’il repose.
*
Et qu’est-ce qu’on a découvert sur la tombe ? Vous avez la photo du texte russe. Ce sont les trois dernières strophes d’un poème, extraordinaire, de Joseph Brodsky, écrit en janvier-février 1972, et qui s’intitule « Nature-morte » (en français translittéré). Un hymne, si je peux appeler ça un hymne, de noirceur non pas au monde des hommes, mais à celui des objets. Au silence des objets. À leur totale indépendance (même si on peut les casser, les brûler, en faire ce qu’on veut), à leur passivité. Un hymne, allégorique, à la résistance – on dit à la résilience, passive, silencieuse, – des gens, même si les gens sont très peu sympathiques. Et puis, à la toute fin du poème, d’un coup, sans prévenir, il y a ces trois strophes finales. Je vous les transcris, et, si vous voulez bien, nous les lisons ensemble (je mets en majuscules les syllabes accentuées – l’accent est fondamental, en russe, dans la poésie russe, et dans ce poème en particulier).
1. MaT’ gavaTit KhriSTOU :
— TY Moï SYN ili MOÏ
BOG ? Ty priBIT k kreSTOU.
KAK ia païDOU daMOÎ ?
2. KAK StouPLIOU na paROG,
ne poNIAV, ni reCHIV :
TY moÎ SYN ili BOG ?
TO-iest’, MIORTV ili ZHIV ?
3. ON GAVARIT v atVET :
– MIORTvy ili jiVOÏ,
RAZnitsy, JÉno, NET.
SYN ili BOG, ja TVOÏ.
*
En russe, à le dire, c’est absolument extraordinaire. Je vous fais le mot à mot :
1. – MAT’ ; La mère
gavaRIT : dit
KhriSTOU : au Christ
– — TY : tu (es)
Moï SYN : mon fils
ili MOÏ : ou mon
– BOG ? Dieu (le rejet est saisissant)
Ty priBIT k kreSTOU : tu es cloué à la croix. (littéralement : pas cloué sur la croix, cloué à la croix, comme on cloue quelque chose à un mur)
KAK : Comment
ia païDOU : je rentrerai
daMOÎ ? chez moi, à la maison.
La mère dit au Christ/Tu es mon fils ou mon/ Dieu ? Tu es cloué à la croix/ Comment je rentrerai à la maison ?
2.
– KAK StouPLIOU : comment mettrai-je le pied
na paROG : sur le seuil,
– ne poNIAV : sans avoir compris
ni reCHIV : sans avoir décidé, tranché
– TY moÎ SYN : (si) tu (es) mon fils
ili BOG ? : ou Dieu ?
– TO-iest’, : c’est-à-dire
MIORTV : mort
ili ZHIV ? ou vivant ?
Comment mettrai-je le pied sur le seuil/ Sans avoir compris, sans avoir décidé/ Si tu es mon fils ou Dieu/ C’est-à-dire : mort ou vivant ?
3.
ON GAVARIT v atVET : Il dit en réponse
– MIORTvy ili jiVOÏ, : mort ou vivant
RAZnitsy, : de différence
JÉno, : femme
NET : il n’y a pas
(et le mot « jéno », liturgique, slavon, renvoie au slavonisme d’un quatrain du Requiem d’Anna Akhmatova)
SYN ili BOG, : fils ou Dieu
ja TVOÏ : je suis tien.
Il dit en réponse / mort ou vivant /Femme, il n’y a pas de différence/ Fils ou Dieu, je suis tien.
*
En russe, la forme, ces vers brefs, les accents, saccadés, inéluctables, les rimes, toujours masculines, donnent une impression de grandeur tragique, et, j’allais dire, quasiment inhumaine… Et cette fin… Mort ou vivant, je suis tien. Ce poème, depuis que je l’ai découvert à sa publication, en 1977, dans ce recueil extraordinaire qu’est « La Fin de la belle époque », il s’est gravé dans ma vie. Et jamais je n’ai réussi à le traduire. Il y a, je dois le dire, une traduction, sans les jeux sonores, chez Gallimard (et qui sera reprise dans le volume à paraître chez Poésie/Gallimard), – une traduction, terne et plate, que la charité chrétienne devrait m’interdire de mentionner, – mais je ne suis pas chrétien.
*
Qui a choisi ce poème déposé sur la tombe ? Est-ce lui, Prigojine, qui l’avait prévu, ou est-ce sa mère, qui vit toujours (et sur le nom de laquelle, je crois, il avait fait passer je ne sais combien de centaines de millions de dollars), je n’en sais rien… Sa mère, parce que, sa femme et ses enfants sont, je crois, à Bakou, ou à Dubaï, profitant des milliards de dollars accumulés par ce salopard et cet assassin. Mais quelle ironie macabre, pourrait-on dire. Ou quel pied de nez à la rumeur sur sa mort qui ne serait pas sa mort. Ou quelle obscénité.
*
Parce qu’il y a ça. Sachant que Brodsky a été emprisonné, puis exilé, et que le KGB, dans les années 80, quand Poutine en personne travaillait dans la section qui s’occupait des dissidents, a refusé par deux fois à Brodsky de rentrer à Léningrad pour l’enterrement, d’abord de sa mère, puis de son père, et sachant que Poutine était, à l’époque, un des petits rouages de cette grande machine qui tenait séparés le fils et la mère, et le fils et le père, je ne sais plus quoi dire.
PS. Je viens de trouver une video de Brodsky récitant ce poème. L’extrait final commence à 3.36
https://www.youtube.com/watch?v=9_Fdj95MWvU
rose est plus précise.
Pas de concurrence dont je fasse partie.
mon gagne-pain.
Ma question était étiez vous marchand d’art ?
qu’il s’était, je ne sais pas, déchiqueté,
Mais si on le sait,vadeboncoeur : en miettes.
Poème sublime.
Merci.
Rose,
Il faut remercier André Markowicz, c’est lui l’orfèvre de la traduction.
Joseph Brodsky, prix Nobel et ami de WH Auden, fut forcé de quitter l’URSS en 1972. Il termina sa vie & son oeuvre aux Etats-Unis, à mille lieux des turpitudes russo-soviétiques cradingues.
Sa rélique à la question « Who are you? »:
« I’m Jewish; a Russian poet, an English essayist – and, of course, an American citizen »
« On Grief and Reason » (1996), ses essais écrits directement dans la langue de Whitman, remarquables, sont à lire urgemment. Et ses poèmes.
André Markowicz, c’est lui l’orfèvre de la traduction.
—
Oui. Et l’auteur d’un brillant pamphlet: Et si l’Ukraine libérait la Russie? (Seuil)
Urgemment, moij.finis Nana, et les trente dernières pages sont dures à cuire.
Ensuite, je dois me taper tout Hugo.
Je ne suis pas une machine.
Un chien :
https://lesempio.blogspot.com/2011/07/francis-bacon-study-for-dog.html?q=bacon
vadeboncoeur
PS. Je viens de trouver une video de Brodsky récitant ce poème. L’extrait final commence à 3.36
https://www.youtube.com/watch?v=9_Fdj95MWvU
À 2mn46 son poème devient un chant, à 3’41, il déclame de façon déchirante.
Magnifique moment de poésie ! Merci.
@ mais vous avez déjà lu les Misérables, à notre rythme jadis !… Maintenant, sûr qu’il faudrait s’atteler à Quatrevingt 13 pour finie en beauté. Laissez tomboler Zola…
@ je voudrais rien dévoiler, m’enfin, le Michelangelo, l’a joué un sacré rôle dans l’énigme du meurtre de Pontormo. Seulement, on ne le comprend bien qu’à la fin. Logique… Je dis ça, mais je dis rien, hein, notez bien. (cf. Michel Manière vs LB)
Euh, Tombola Zoé…
Laissez tomba la zolée.
Trouvé Ô Jérusalem ds une boîte à livres.
Les « linguistes atterrées » qui ne jurent que par l’usage ne sont pas du tout contre les normes dès qu’elles en sont les auteurs.
https://mathstodon.xyz/@tract_linguistes@sciences.re/110826975493176814
« Ma question était étiez vous marchand d’art ? »
Vous n’avez pas posé la question de cette façon.
« Si la main droite est disproportionnée par rapport au corps […] »
Fumaroli se posait des questions sur la taille de la main de la Vierge dans « La Vierge aux rochers ».
Vinci a quand même mis trois ans pour peindre le tableau.
Mais Vermeer n’était pas un rapide non plus. Plus rapide mais pas un rapide quand même.
Magnifique moment de poésie ! Merci.
Il faut encore une fois remercier le traducteur qui l’a mise en ligne, rose.
Bonne soirée.
Et sinon Jacobus Vrel est-il un précurseur de Vermeer ? Faites votre Proust, allez voir l’exposition.
https://www.fondationcustodia.fr/Jacobus-Vrel-Enigmatique-precurseur-de-Vermeer-207
Merci Vadeboncoeur pour l’ensemble de cette belle contribution, poeme et commentaire, même si l’interprétation en est delphique! MC
Vrel est un peintre, Vermeer un virtuose.
Pas faux.
Jacobus Vrel= Jacques Brel !
Je suppose, FL, que vous parlez fe la version Louvre. Ce n’est pas un mystère, il suffit de regarder la main de la Vierge en relation avec la main de l’Ange : elles sont presque au même niveau, or il y a évidemment un espace important entre les deux personnages, donc effet de perpective !
Reponde à rose.
Afin de rassasier votre curiosité,m, oui, j’ai un peu vendu au début, puis ai surtout fait de la médiation entre ceux qui avaient une œuvre à vendre et des possibles acquéreurs.
Surtout XVIIe siècle et parfois Dada. Ce mouvement que j’apprécie particulièrement bien à part, rien du XXe, comme ça pas de justifications relativement à j’aime — je n’aime pas.
J’aurais aimé que ma dernière reprenne mon carnet d’adresses, mais elle a préféré se dédier aux langues monosyllabiques, ai donc donné mon carnet à un jeune femme que, j’espère, ne cédera pas au chant des sirènes.
Oui je parle de celle du Louvre. Plus exactement Fumaroli parlait de celle du Louvre ( je viens de découvrir en lisant la fiche Wikipedia qu’il y en a une à Londres ). Il proposait deux solutions : un modèle d’atelier qui aurait été un homme, et une raison théologique ( la main de la Vierge aurait été celle de Dieu ). Bon nous en avons donc une troisième : la perspective.
fe > De
Par contre en regardant la fiche Wikipedia je viens de comprendre pourquoi le gamin de gauche ( représentant le Baptiste enfant ) a une position aussi étrange : Vinci voulait dessiner un triangle.
L’un des pieds du gamin est aussi disproportionné que la main de la Vierge. Et les doigts de pied du Christ : hum !
peintre? virtuose?
Je dirais plutôt un grand peintre qui a sans doute inspiré un maître ou un génie.
Allez à la Fondation Custodia, on n’y est jamais déçu.
Les visages, les drapés, le paysage sont remarquables.
Leonardo était un homme rationnel, FL, donc l’image ne devait souffrir d’aucun « défaut » ni de moments arbitraires.
Bref, vous prenez du prenez du papier transparent et vous suivez le dessin sous-jacent, puis vous lui superposez la relative prospective et vous avez la preuve de comment Leonzrdo a conduit son action.
du papier !
Bloom, les plus beaux culs de Paris sont, pour moi, en marbre, celui des « Naufragés » d’Etex, au parc Montsouris et, en bronze, » Héraclès archer » de Bourdelle, au musée Bourdelle !
Puisque vous êtes là FL, et questions images bien à part ;
https://twitter.com/elonmusk/status/1697100985976361132?s=20
Amusant.
Je ne sais plus quelle rédactrice en chef s’était fait virer parce qu’elle n’était pas assez woke. Le Washington Post ou quelque chose comme ça.
La morale de Karl Marx aux wokes. Toujours la même histoire.
Fumaroli, en tant que Ami du Louvre ? Ou au Collège de France? Bien à vous. MC
C’est une de ses dernières conversations avec l’une de ses collègues. Mais bien entendu s’il parlait aussi savamment du tableau de Vinci c’est à cause de sa grande connaissance du Louvre.
renato dit: à
« Ma question était étiez vous marchand d’art ? »
Vous n’avez pas posé la question de cette façon.
Non, j’ai tourné autour. C’est ma manière.
Je m’intéresse aussi aux marchands de biens
Mais, mon vrai intérêt se porte sur l’histoire de l’art. Une jeune femme m’a conseillé de faire des études d’anthropologie, je lui ai répondu que je choisirai plutôt Histoire de l’art.
Connaître un musée et connaître une discipline ce n’est pas la même chose, et pour Leonardo la perspective n’était pas une opinion.
Il s’y intéressait c’est ça que je veux dire. Ils ont peut-être aussi évoqué la perspective. Ça n’a pas été rapporté.
Vous en prendrez bien une tranche?
Baroz, va te balader dans la salle des pas perdus de l’ancien Palais de justice de la Cité et regarde sur son côté droit l’arrière de la sculpture allégorique de La Justice; tu verras qu’elle a le cul nu. Vengeance du sculpteur qui n’avait pas reçu du Ministère public la somme promise.
Je vous ai répondu rose.
Votre amie n’a pas tort, il faudrait étudier le travail des artistes comme le ferait un anthropologue avec une bonne connaissance de l’histoire de l’art… e viveversa.
Trouvé que sa main gauche est aussi grande.
La droite bénit la gauche protège.
Ce pourrait être de l’importance des mains.
Effectivement, cela tranche bcp avec la gracilité du corps et la finesse des traits. Peut être un symbole de l’autorité tranquille et assumée.
Une très belle image de la maternité.
Comme cela à l’arrachée, mes deux peintres préférés sont Jan Van Eyck et Albrecht Dürer.
Lu, Renato.
Ce n’est pas une amie. Totale inconnue.
Je parle aussi avec les vigiles.
Anciens légionnaires, naturalisés français pour le sang versé.
Hyper belle maîtrise de soi.
Un moment musical :
https://youtu.be/8e3rVcSy3IQ?si=gaw1tPqFHWgIJNIM
Musical, on peut dite ?
Rembrandt, Velasquez, voici qui devraient plaire à Pablo. Deux des influences majeures du peintre. Il est pétillant de vie et d’humour , je ne l’avais jamais vu ni entendu et quand on connait ses tableaux c’est inattendu de découvrir son appétit de vivre, de le voir rire.
Devrait*
Puisque vous avez écrit « Une jeune femme m’a conseillé », rose, au supposé qu’il s’agissait d’une amie… jamais interpréter…
voici qui devrait
Enfin, Bérénice…
Pour ceux qui aimeraient des témoignages sans intermédiaire
http://editionslateliercontemporain.net/collections/ecrits-d-artistes/article/conversations
Préfacé par Y Hanael :
» Qu’un artiste puisse être le plus délicat des êtres, qu’il évolue continuellement parmi les nuances, qu’il passe son temps à prendre des décisions imperceptibles, autrement dit que sa vie se joue sur le plan de la pensée (dans cette dimension que Bacon nomme le système nerveux, ou Artaud le « pèse-nerfs ») ; et que par ailleurs il soit saisi, lorsqu’il ne peint pas, par une frénésie libératoire, emporté d’ivresse, et dansant sur lui-même au cœur d’un rire qui vous éclabousse, qu’y a-t-il de contradictoire ? »
Y Haenel, mes excuses, j’ecorche son nom.
Votre interprétation « La droite bénit la gauche protège. » n’est pas fausse, rose, mais ce qui intéresse aujourd’hui c’est le processus mis en œuvre par Leonardo pour l’exprimer, ne pas oublier le conseil du poète : « Quiconque ait le sens de la dignité place son heure sur l’autel, les dieux n’acceptent pas les heures d’autrui. Le don c’est avoir un contenu ; la morale veut que l’on exprime ce contenu ; si l’on a du talent, on trouve une forme d’expression intéressante. »
Amitié entre Michel Leiris et Francis Bacon .
https://www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2003-2-page-169.htm
Shit! Cette soirée était presque un travail, et sans salaire à la fin !
Que cela vous plaise ou pas, B, Hanael est un intermédiaire.
Il a seulement préfacé. Auriez vous lu le bouquin?
Allez Allez au dodo tout le monde.
Il est tard.
« Francis Bacon intrigue. Il est le peintre de la violence, de la dislocation et du cri, qu’il déploie dans de grands triptyques. Ses œuvres choquent souvent, mais toujours fascinent. Au cours d’entretiens menés entre 1964 et 1992, l’artiste se prête au jeu des questions réponses et se dévoile peu à peu. Bacon parle de sa peinture, de son admiration pour les œuvres de Picasso et de Vélasquez, de Buñuel et d’Eisenstein. Il exprime son opinion sur l’art contemporain, qu’il n’aime pas, et sur l’art abstrait, qu’il déteste. Il défend passionnément ce qu’il aime, n’hésite pas à corriger ses interlocuteurs, se lançant parfois dans une joute verbale pour affirmer son point de vue d’artiste. »
Mais si vous préférez disserter sur la main gauche et la main droite, libre à vous.
Je n’ai pas du temps à perdre, B.
Et voilà D. en bon réac.
Haenel, Renato. J’ai corrigé.
« Et voilà D. en bon réac. » qui nous envoie dodo !
Pourquoi le Dodo a disparu de l’île Maurice ?
Le bouquin me semblait digne d’intérêt . Désolée de vous importuner. A lire vos échanges avec Rose, il m’a semblé que Rose s’est sentie agressée il y a quelques jours par vous et depuis digère mal. Il ne vous faudrait pas devenir acariâtre.
A cause des chats?
« J’ai corrigé »
Ne connaissant pas le Haenel dont vous parlez, B, ai copié-collé votre Hanael.
Bon, maintenant j’ai du travail
« Pourquoi le Dodo a disparu de l’île Maurice ? »
À cause de la fabrique de l’appétit !
Bon, je ferme. BàV tous, rm.
Or donc, Leiris fut l’ambassadeur, le découvreur de F Bacon. En était il épris sans pour autant passer à l’attaque? Il l’a soutenu, preuve indéniable de son affection indéfectible, de son admiration, de son amour secret?
( n’importe quoi)
Le Dodo par Gallica
https://gallica.bnf.fr/blog/11052018/la-funeste-histoire-du-dodo?mode=mobile
Je digère très bien.
Et je dors très bien aussi depuis de longs mois.
C drôle tout ce que les gens pensent suite à quatre mots.
Vos liens sont passionnants B.
Bacon me fait peur à moi. Ses premières œuvres m’ont anéantie. Je crois que cet homme était aimé et avait des amis. Cela me semble essentiel.
De mon côté, je rigole comme une baleine à l’intelligence et à la finesse des femmes qui commentent.
Une, Adeline, dit « deux funestes mandats, on va arrêter là hein Manu » et l’autre deux coms plus loin surenchérit « allez Manu Tchao ».
L’a pas rajouté Pantin.
Pas le courage de me farcir Nana.
Lu François Ruffin et l’attribution de milliards de dividendes, mais à qui ??? Pazamoa.
Et écouté Angot sur France Inter et la finesse de son analyse sur « je condamne le viol mais je jouis en même temps ».
Il y a trente ans, on en était déjà là.
Et il y a cinquante ans, sur le tri des poubelles, on en était aussi là.
Cela avance vraiment très lentement.
https://www.instagram.com/p/CwnUOigK3Dy/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Voili, voilou : maintenant il est vrai que ce blog manque singulièrement de tendresse et de gentillesse.
Mais, eu égard à ce qui se vit dehors, il est à l’image de ce que Paul appelle le chaos. Nous vivons le branle-bas de combat.
Le funeste sort des dodos dans l’article de Gallica.
Tel les patagons et les indiens mapuches.
Bon, un cadeau en attendant les correspondants Whatsapp :
https://twitter.com/OreroCreations/status/1697413699395588142?s=20
SAMEDI 2 SEPTEMBRE 2023, 5h46
HASARD
Il est sympathique et très intelligent -jusqu’à la sottise- l’enfant qui n’est jamais devenu adulte et reste figé devant son image, tel un nouveau Narcisse voyageant dans son bunker personnel, le monde.
On avait besoin d’un De Gaulle et le hasard nous a collé dans les pattes un bébé pérorant sans cesse.
Dix ans de perdu.
Assez !
Enfin, maintenant, il porte un costume trois pièces.
Achetant des pignons de pin pour faire un pesto le prix évoluait entre 55 et 77 euros le kilo.
Ayant trouvé du zaatar, épicerie l’Idéal, quartier de Noailles, le sachet sous vide coûtait plus de six euros pour trente grammes.
Comme s’en fout e.m (en marche ?) de l’inflation galopante.
On n’a qu’à traverser la rue.
Rêvé de Renato.
Pas top. Je le volais à sa femme, on partait s’enfermer dans un lieu obscur et caché.
Et bien bravo, rose. Fais tes prières.
Exemples pris sur un site au Québec.
Un roi chantait en bas,
en haut mourait un Dieu. (Hugo)
Tel qui rit vendredi,
dimanche pleurera. (Racine)
Ces murs maudits par Dieu,
par Satan profanés. (Hugo)
J’aime mieux un vice commode
Qu’une fatigante vertu. (Molière)
Exemples du chiasme, structure en croix.
Au Canada, nos enfants partent faire leurs études, parfois s’installent. S’ils sont sérieux le Canada service de l’immigration leur donne la nationalité canadienne, sans sang versé.
En échange Boralex, cette grande entreprise vient raser nos forêts de la montagne de Lure et installer des hectares entiers de panneaux photovoltaïques pour que les grands consommateurs d’électricité puissent continuer leur course en avant mortifère.
Mettant en danger des espèces protégées, lézards, oiseaux, le traquenet oreillard, démolissant sciemment notre biotope et altérant définitivement notre mode de vie.
Puisqu’il est question de Francis Bacon, un peintre que je place au plus haut de mes admirations artistiques, je suis allée à Beaubourg pour sa dernière rétrospective en France, en 1996. A reculons malgré le désir de voir ou revoir des œuvres que je connaissais déjà. A reculons parce que j’ai fini par détester ces grands messes où se précipitent la plupart du temps des foules qui n’ont aucune dévotion pour la peinture. La visite a bien commencé, peu de monde, des personnes attentives, intéressées, discrètes. Puis est arrivé l’immanquable troupeau de « scolaires » (grands lycéens?) bruyant, agité, qu’un professeur essayait de rassembler comme un chien de berger le fait de moutons, plusieurs tentant d’échapper, de filer vers la sortie. Une animatrice du musée (je suppose) ou plutôt « médiatrice culturelle » comme on dit désormais, tentait vainement d’expliquer les œuvres, posait des questions d’une simplicité enfantine (tableau : la corrida : qu’est-ce que ça représente à votre avis ? ) et n’obtenait le plus souvent que des silences ou des grognements. Les yeux étaient davantage sur les écrans des téléphones portables que sur les tableaux. Bacon, ne leur parlait pas du tout.
Les rues de Paris avaient du charme, il y a près de cent ans !
https://www.facebook.com/pariszigzag/videos/675405100696170
Pour la disparition quasi simultanée du Loup de Tasmanie et des Aborigènes de cette colonie pénitentiaire que les Brits appelaient Van Diemen’s Land, du nom de son « découvreur » (transformé en Van Demon’s Land), voir le roman d’Anouar Benmalek, « L’Enfant du peuple ancien ». On y parle de « la ligne noire », extension du domaine de la battue…
Le couplet sur le bas peuple qui vient déranger les profondes méditations des bobos est une variation classique du mépris « de classe ».
Perso, je dirais qu’en 1996, avant portables & TikTok, les élèves étaient plutôt genre agneaux-ados quand on les sortait à l’Opéra, au musée ou au théâtre (Nanterre, Eugène Villiers, Odéon)…Je m’appuie sur un échantillon représentatif, ceux de la Cité du Luth où j’ai eu le le plaisir d’enseigner pendant quatre ans entre la barre du Jean-Jacques (350 m de long) & l’A86.
Voir « Grands comme le monde », le film de Denis Gheerbrant, 1998), tourné pendant une année scolaire entière dans ce lieu d’échanges et de construction de la citoyenneté.
Alice Bourgneuf est de plus en plus snob! La grande bourgeoise du 7ième ne peut supporter la foule inculte des grandes expos (tout en votant à gauche bien entendu)…
En effet JB; j’adore le chauffeur de bus qui va chercher de l’eau à la fontaine avec son arrosoir pour refroidir le moteur du bus qui commence à chauffer!
« As dead as a dodo »…ce n’est pas vraiment nouveau.
Tiens ! Je fais ma « rentrée » et aussitôt commence mon bizutage. De la part d’un tenant des traditions, rien de surprenant. Quelle joie !
@ des foules qui n’ont aucune dévotion pour la peinture -…
Mais pourquoi auraient-elles de la sentimentalité
?
@ ce que les gens pensent suite à quatre mots ?
@ des néologismes auxquels ils devront s’habituer : parmi tous ceux-ci, « silencier » est çui que je préfère (il faudrait qu’à la RDL, les gens silencient plus souvent)… Pmp, je n’arrive pas à TAF intégrer ces autres dans mon vocabulaire courant, surtout avec les charentais : « algocratie, « validisme, « neuromorphique, « dégenrer,…
@ on réussit à vivre malgré tout sans ces cinq mots, suffit de pas les employer. Voilà.
@ Assez déçu par la première nouvelle du dernier recueil traduit d’Olga T., dans « tambours et tambourins ». Attendre de voir la suite.
@ Impatient de lire de CR der Soleil V. sur Suttree. Il nous le doit, pas vrai Christiane ?
@ Sommes « rentrées » en septembre, les profs enfin aux turbins. Machinette prépare ses cours de rattrapage de l’an dernier. Nous f… une paix royale depuis deux jours. On souff’ 1 brin, la canule.
@ Les erdéliens ont pris une telle place dans nos vies, qu’on rêve de plus en plus souvent d’aventures avec eux/elles. C’est vraiment une inédite expérience de vie enrichissante sur le long terme aussi?
(2.0.23_9.16, encore deux tours à la déchetterie).
– > quand même, moij trouve que j’y mets de la TENDRESSE*** et de la gentillesse, ça ne se voit peut-être pas sous de la gaudriole inépuisable et des si mauvais jeux de mots, mais l’intention est là, BORDELLE***. Très souvent.
(*** TITRE D’UN FILM DE JZMAN)
Bonjour Alice, Euh RE de vous lire !… vous nous aviez beaucoup manqué, depuis le post de Francis Bacon, ce peintre tout à fait inconnu en Charentes.
(entre nous, ses toiles ressemblent à s’y méprendre à celles de Paul Klee, mais enfin, nsuisj ni 1 spécialiste ni 1 marchand de pinsons). Bah !
@ au Dodo-Closer,… Aviez-vous lu naguère ce formidable roman de Jasper FFORDE, « l’affaire Jean Eyre » ?
————————————
https://www.google.com/search?sca_esv=562133542&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&q=dodo+fforde&tbm=isch&source=univ&fir=wx3C2h3_jTiQAM%252CVSqCkKuzwYq8gM%252C_%253BtRrherCPPPfZGM%252CJ_I_zzH78LfYcM%252C_%253BHIvkN20xQWDV7M%252CnjG31hwjuhKO1M%252C_%253Bcd5jmpyw5c5qOM%252Cxg_8eB3rh1ShyM%252C_%253BnkIbFOF2d-8SzM%252CX-DLCWbCXimtAM%252C_%253B5HaNap-RkrJlPM%252CIyg6fLR-Gq62hM%252C_%253B1ZeG99tUGq-TmM%252CYWY7TIRNMVbuMM%252C_%253BKb4uPOVp0rYxXM%252Cz8NLt31EOSTBFM%252C_%253BLBZeuAfAYnIWHM%252CxnG93ocJSIG1JM%252C_%253BWp9OSnngnmvyXM%252CeVFhdSeZ5MPafM%252C_&usg=AI4_-kQr2bytTXc52YhF7VDUpbTY4F4cig&sa=X&ved=2ahUKEwiw4KvFs4uBAxVqVqQEHVUCCKUQ7Al6BAgZEC8&biw=1604&bih=794&dpr=1
@ des foules qui n’ont aucune dévotion pour la peinture -…
Mais pourquoi auraient-elles de la sentimentalité
?
Pour rester dans la chansonnette, Janssen :
« On nous inflige
Des désirs qui nous affligent »
A tout prendre… Abrazo.
@ Robert Bl, et @ Alexia N, mes amitiés du jour.
https://www.theguardian.com/books/booksblog/2011/aug/17/live-webchat-jasper-fforde
Janssen J-J dit:
(entre nous, ses toiles ressemblent à s’y méprendre à celles de Paul Klee, mais enfin, nsuisj ni 1 spécialiste ni 1 marchand de pinsons). Bah !
Remarquable observation ! Il a été dit (je crois) que Bacon était la Klee anglaise.
Eh bé, B. ! Vous fonctionnez a contrario du printemps vous !
B. dit: à
SV? Je lis à propos du livre que vous ramenez sur ma berge (je découvre)
Ample odyssée de la précarité et de la misère, ce livre raconte la descente aux enfers – et la » renaissance » – d’un déclassé, Cornelius Suttree, sur les berges de la rivière Tennessee, dans les années cinquante. Suttree résonne de toutes les voix, pathétiques, tendres et burlesques, des laissés-pour-compte de la société américaine vers lesquels le héros entame son voyage au bout de la compassion et de l’amour. Paru aux Etats-Unis en 1979, initiatique et ambulatoire à la manière de l’Ulysse de Joyce, ce roman, qui donne à voir dans une lumière brute, extraordinairement exacte, les traits ou les couleurs du monde urbain et naturel, est tout entier traversé par la violence du message qu’adressent sans trêve, au corps et à l’âme des hommes, la plénitude et la douleur du monde. Cormac McCarthy a travaillé près de vingt ans à Suttree. Et c’est son livre le plus fort, le plus émouvant.
Rose, je l’attends. Avec impatience , j’ai un peu peur de ne rien comprendre aux deux derniers, ante mortem et j’éprouve une certaine curiosite pour cette oeuvre de jeunesse dont il a été dit qu’elle était la plus forte, la plus émouvante de sa production littéraire.
Alexia Neuhoff dit: à
Puisqu’il est question de Francis Bacon, un peintre que je place au plus haut de mes admirations artistiques, je suis allée à Beaubourg pour sa dernière rétrospective en France, en 1996.
Je ne sais plus où les accrocher, les cimaises sont toutes en haut des murs qui ne comportent que des hauts, je n’ai pas le talent de Bacon mais je tombe d’accord avec lui quand il déclare que s’il n’avait pas été peintre il serait devenu voleur. Si je n’avais pas été aussi stupide et attachée à l’honnêteté, j’aurais volé, des toiles de maitre mais pour cela il faut du génie et savoir déjouer les systèmes surveillance de plus en plus perfectionnés.
AN, j’ai moi même profité de sa 1ère rétrospective dans les années 70 au grand palais. La date des différents événements affiche nos ages respectifs. L’expo était tout à fait vivable, ce n’était pas comme aujourd’hui.
(entre nous, ses toiles ressemblent à s’y méprendre à celles de Paul Klee
Et personne pour relever cette aberration de regard?
Aucune ressemblance,
aucune identification possible.
j’aurais volé, des toiles de maitre
Mais il faut être sûr de ses maîtres! 🙂
Qu’en pense Mimi Pinson?
Lu François Ruffin et l’attribution de milliards de dividendes, mais à qui ??? Pazamoa.
https://twitter.com/Francois_Ruffin/status/1683520164745158669
Bacon et la littérature c’était en 2019 à Beaubourg, il n’y a pas que Elliot et ses crucifix, il y a Eschyle Nietzsche Conrad Bataille Leiris etc la colonisation la tauromachie etc composée de grands triptyques l’expo était visionnable, c’est très impressionnant, il travail donc sur l’espace, les abîmes humaines, réinterprète les grands maîtres et comme Giacometti son atelier est exigu et ses personnages enfermés dans des cages. A voir les visages et la façons pour les gens d’approcher les toiles il m’a semblé que tout le monde était fasciné.
Après l’échec de la mission lunaire de la Russie, le professeur Melnikov, qui dirigeait le département des systèmes spatiaux du principal constructeur d’engins spatiaux de Moscou, a fait une indigestion de champignons vénéneux. Il en est mort.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-12464851/Top-Russian-rocket-scientist-poisoned.html
« A lire vos échanges avec Rose, il m’a semblé que Rose s’est sentie agressée il y a quelques jours par vous et depuis digère mal. Il ne vous faudrait pas devenir acariâtre. »
Enfin, tout le monde se sent agressé, mais jamais qu’ils se posent la question de savoir si, par hasards, eux aussi ne pratiquent l’agression sous couvert d’une vanité galopante ou d’une modestie de convenance…. Il faut dire que les états d’âmes mis en avant par les uns et les autres pour se valoriser sont plutôt risibles.
Autre poncif des mondes des arts, tout le monde se pose comme découvreur… comme si les dates n’étaient qu’une opinion — c’est vrai que pour les Russes les dates sont une opinion, voir Russkiy Mir : la doctrine de Poutine sur la domination linguistiques et religieuses du monde par la primauté politique nationaliste de Moscou… pour ne dire que l’une connerie qui nous vient du froid… mais par chance, nous ne sommes pas Russes ! bien que…
Pourmapar, je me moquais un peu de ceux qui réussissent à dessiner une échelle à leurs admirations. Je crois que je ne serai jamais capable d’affirmer que l’un ou l’autre de ceux que j’ai découvert se situent au plus haut degré de celle-ci. Comment peut on départager Delaunay et Macque, Bazille et Marquet, Courbet et Genteleschi , le Caravage et Rembrandt?
tout le monde se sent agressé, mais jamais qu’ils se posent la question de savoir si,
Ce qui veut dire en français?
Vive la syntaxe libre! 🙂
Il faut dire que les états d’âmes mis en avant par les uns et les autres pour se valoriser sont plutôt risibles.
La foire aux vanités? Ceci étant, sans mes médocs, cher Renato, sans vouloir en faire une décoration genre croix de guerre, je constate mon humeur suicidaire, je suis en proie à la morosité, au pessimisme, au désespoir, à l’aboulie, à l’apathie, Rien de très engageant et j’admets sans sourciller que tout ceci ajouté à mon pauvre bagage puisse décourager .
Pourmapar, je me moquais un peu
Alors B, nous sommes d’accord!
Macke,
Gentileschi,
et ce n’est pas grave.
On est toujours étonné des personnes qui « admirent », en effet, et qui sont incapable d’acheter pour eux-mêmes la moindre œuvre d’art durant toute leur vie.
Alexia n’a pas tout à fait tort, elle a même raison. Lorsque nous étions à l’école élémentaire ou au collège avant de nous « amener » au musée il y avait une préparation — je me souviens précisément de la préparation à Canova —. Maintenant, sans être un représentant de la bourgeoise du « 7ième », je suis souvent dérangé par des gens de toutes âges, profs compris, pour qui l’autre n’est qu’une éphémère présence.
Dites-moi, le kon, comment l’auriez-vous écrit ?
Renato, où sont les matinées d’antan où les visiteurs rares déambulaient sans avoir à attendre qu’une grappe se détache du tableau pour l’observer. Souvenir de l’expo Seurat ( au grand palais?) un matin, pas un chat, un plaisir.
Faut il s’y connaître pour apprécier est bien cette vieille question vieille comme le monde, dans un petit papier humoristique qui s’intitule
« Au musée, les cartels nous privent de la joie d’être comme un con devant un tableau » vous n’y trouverez pas la réponse…. https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2023/08/10/au-musee-les-cartels-nous-privent-de-la-joie-d-etre-comme-un-con-devant-un-tableau_6185028_3451060.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bios%5D
Merci renato. Il y a, en France, un déficit d’éducation parentale. A titre d’exemple, j’ai visité cet été une église qui renfermait un gigantesque Christ sculpté d’une pièce dans un tronc d’ormeau par Zadkine. Deux enfants se poursuivaient dans les rangées de chaises, vociféraient, jouant de même que dans une cour d’école. Le père les couvait du regard, un grand sourire aux lèvres. Il ne lui est pas venu à l’esprit qu’un lieu, de culte ou pas, des gens, cela se respecte.
@ Qu’en pense Mimi Pinson ?
Elle rit, car elle n’a jamais d’agressivité envers les troupeaux qui visitent nos musées. Elle est gentille, en +, elle nous donne les clés. Elle croit à l’augmentation de la sensibilité artistique générale dans le monde des nouvelles générations, laquelle pourrait bien retarder les effets la pente fatale de la catastrophe climatique.
@ Quand même, B., vous connaissez pas mal de peintres, malgré votre pauvre bagage (sic). Tout le monde ne pourrait en dire autant, pmp, pas vrai, RM ?
@ Je ne ressens pas « d’agressions » de la part des internautes virtuels. Quant à mes voisins vicinaux, certains n’hésitent pas à vous f… sur la gueule ou celle de leur femme, quand le sont pas contents, et là, les blessures physiques réelles causent bien plus de souffrances que les symboliques virtuelles, car on est dans la vraie vie. Y’a pas d’écran. Et faut pas manquer de cran. Bàv,
mais le christ crucifié aimait voir jouer les enfants au Golgo devant lui, une dernière fois, avant d’expirer. « Laissez-les venir à moi, ils connaîtront la résurrection de la chair », soupirait-il… (Matthieu, 27, V.)
Bacon et l’eau :
https://lesempio.blogspot.com/2010/03/francis-bacon-jet-of-water.html?q=bacon
@ A la déchetterie, ce matin. J’ai déposé un gros carton de vieilles décorations de noël… En moins de 10 secondes, un homme à l’apparence d’un Rom s’en est emparé en me souriant, pour les emporter à ses enfants. Nous avons fait une bonne action, comme dans le beau roman d’AF, « Grâce et dénuement ». Je m’en souviens très bien.
@ je préféraij « a bigger splach » de david cocknay (?).
Premier émoi pictural adolescent devant Le printemps de Millet, c’est depuis ce moment que j’aime la peinture, il n’y a rien à comprendre, juste constater l’éblouissement de la représentation. Vous saviez que l’école de Barbizon a sanctuarisé un bout de la forêt de Fontainebleau, on ne peut rien y faire d’autre qu’y peindre.
@ Et personne pour relever cette aberration de regard ?
Pmp…, je fais confiance à kilekon, Jissé, BLBG, MS et RPTV…
@ Un 1er émoi pictural devant adam et eve de lucas Cranach, ils étaient tous nus, mais hélas cachés par une feuille au sexe. A quoi ça tient, hein la kultur qu’on avait acquise de la pintur-konfritur, hein – wouarf ? Bon’app
Cematin un club de motards avait privatisé la rue du village, comme je m’impatientais pour passer au travesr, leur chef vint me demander de faire demi tour, vu qu’ils célébraient l’apprentissage de l’un des leurs, en encourageant un jeune handicapé épileptique qui voulait apprendre mais n’arrivait pas à tenir sur les deux roues, vu le poids de la machine…
Tous les jours, suisj confronté à des trucs de la vie, apparemment insolites, sinon aberrants. Mais personne ne veut le croire. Avant à Meudon-ville, je n’y prêtais aucune importance mais depuis lors, je les remarque intensivement, ce qui me cause une autoréflexivité grandissante. Et si « la vie (était) ailleurs », comme le disait le Tchèque (en bois) ?
« Il ne lui est pas venu à l’esprit qu’un lieu, de culte ou pas, des gens, cela se respecte. »
Quelle vielle bourgeoise réactionnaire de droite, cette Alexia !
Janssen J-J vous avec écrit plus haut : «Quant à mes voisins vicinaux, certains n’hésitent pas à vous f… sur la gueule ou celle de leur femme…». Il y là une ambigüité qui interroge ; mon ton son notre votre leur etc. Les dangers de la campagne doivent être dénoncés avec plus de rigueur, sinon comment voulez-vous que des tempéraments pusillanimes s’aventurent dans la vraie vie sans appréhension.
Jazzi dit:
« Quelle vielle bourgeoise réactionnaire de droite, cette Alexia ! »
Vous êtes définitivement prévisible, Jazzi. Vous embrayez sur les insinuations (sous couvert d’humour) de JJJ, et vous foncez dans les clichés. Lisez toute la littérature politique des philosophes, des penseurs, des sociologues, des historiens de gauche, la revendication du « respect » y est centrale. Et elle fait ressortir que l’irrespect, le cynisme, l’arrogance, l’individualisme sont les produits de certaine « bourgeoisie » et de certain système capitaliste sauvage.
Moi je ne dis pas qu’ils sont au sommet d’une échelle.
Je les ai nommés pck les deux l’ont provoqué un choc absolu type anaphylactique.
Le troisième est à Capodimonte, Naples. C’est une Madone à l’enfant peinte sur une ardoise grise. Pas prêtée au Louvre.
Oui j’ai eu Van Gogh en tête immédiatement mais choisir c’est choisir.
Droit au logement, droit au travail, droit aux vacances, etc.
Comme dans pas mal de pays, en France, on a différents droits : droit de vote, droit d’aller et de venir, droit de grève, etc. On doit s’en réjouir et je m’en réjouis.
En revanche quelques expressions me semblent problématiques :
« droit au logement », « droit au travail », « droit aux vacances »…
Y a-t-il un droit au logement ? Non. On peut occuper un logement soit parce qu’on le possède, soit parce que c’est un logement de fonction (gendarme, concierge…), soit parce qu’on le loue. Point final. Un squatteur est un voleur qui croit qu’il existerait un « droit au logement ».
Y a-t-il un droit au travail ? Non. En France, quand on est fonctionnaire, il faut d’abord réussir un concours. Un magistrat,
un commissaire de police, un professeur n’avaient pas le droit d’exercer cette profession dès leur naissance. Ils l’exercent, car un jury les ont estimés assez compétents pour l’exercer. Dans tous les emplois du privé, il n’y pas davantage de droit au travail. On travaille quand on a été recruté par un patron. Et le travail cesse si ce patron ne veut plus vous employer.
Ce samedi 1er septembre, sur France Culture, à midi, une émission est consacrée au « droit aux vacances ». Expression aussi peu acceptable que les deux précédentes. Dès le début, on comprend que l’on parle plus précisément des voyages que l’on peut faire quand on n’est plus obligé de travailler. On nous dit que 40% ne partent pas en voyage pendant leurs congés légaux et que la plupart d’entre ne bougent pas parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers pour ce faire. Fort bien. Leur prétendu droit est donc mort dans l’oeuf. Reste ceux qui -c’est mon cas- ont les moyens financiers de voyager, mais qui n’ont aucune envie de voyager et se trouvent bien là où ils vivent. J’ai le droit de voyager, mais je ne veux pas voyager. Ne venez pas me parler de droit aux vacances.
Au demeurant, retraité, je suis en vacances douze mois sur douze.
Vous me faites bien rire en me disant que j’aurais droit aux vacances.
une église qui renfermait un gigantesque Christ sculpté d’une pièce dans un tronc d’ormeau par Zadkine.
Soyez précise Alexia. Il s’agit du Christ de Caylus. On aurait ainsi pu nous rencontrer en Quercy?
🙂
@ Et personne pour relever cette aberration de regard ?
Pmp…, je fais confiance à kilekon, Jissé, BLBG, MS et RPTV…
Entre Klee et Bacon, il y a la différence entre le super plat coloré du premier et le vivant fixé dans toute sa complexité du second.
Résumons : pas le moindre rapport entre eux.
Et avez-vous visité la dernière exposition à l’ Abbaye de Beaulieu, pas très loin de Caylus? 🙂
à Alexia,
le message précédent.
« en 1996…les yeux étaient davantage sur les écrans des téléphones portables » comme disait Aristote la voix de la sagesse.
Où est Charlie ? https://images-e-venise.global.ssl.fastly.net/pics/musees-rome/vatican/raphael-sanzio-ecole-athenes-vatican-rome-01.jpg
@ car un jury les ont (sic) estimés assez compétents pour l’exercer.
lmd, Corrigez donc les flatulences de ceusses qui font preuve de lexicographie, ce sera bin plus utile que pour moij,
@ Résumons (Jissé) : pas le moindre rapport entre eux.
c bin pkoi je les avions appariés, tête de noeud !
@Il a été dit (je crois) que Bacon était la Klee anglaise (AN).
@jzman – > Comme koi, anéfé, la bourgeoisie du 7e a bcp + d’humour que le prolétariat du 12e, et y’apad mal. (cpr. rachida vs anne)
Sinon, je sors les autres assortiments, bàv. (un sorbet au citron deSt Jean d’Angély, à l’instant)
@ au fait, que devenez-vous, Sant’Angelo ? J’espère que votre dernière toile avance. La fois précédente, elle était déjà prometteuse. Bàv,
Bacon était la Klee anglaise (AN).
Aucune clef anglaise en ce domaine!
@ le droit au travail, aux vacances, au logement… sont des droits historiques mal acquis, apparemment. Le droit à la connerie, quant à lui, est constitutionnel, même si on s’efforce de ne pas l’exercer à Dippe, à l’insu de son poil à gratter. Hurk./
@ Aucune Klème anglaise en ce domaine, pmp.
Justin Brun de marmelade gélatineuse su du cheddar !
« Lisez toute la littérature politique des philosophes, des penseurs, des sociologues, des historiens de gauche, la revendication du « respect » y est centrale. »
Et pas pour ceux de droite, Alexia ?
Mais qui a dit : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » ?
Tandis que celui qui a dit : « L’Enfer c’est les autres » était résolument de gauche !
(Faut enlever les oeillères, chère Alexia…)
La vraie bonne action aurait été de vous déposer vous-même dans le container, Gigi.
Soyez précise Alexia. Il s’agit du Christ de Caylus. On aurait ainsi pu nous rencontrer en Quercy?
🙂
En effet. J’espère que vous n’êtes pas ce père (mâle blanc, type cadre en vacances) débordé et goguenard dont j’ai critiqué l’absence de réactions face au comportement inapproprié de sa progéniture. Oui, pour l’abbaye de Beaulieu. Lieu magnifique, collection cohérente et riche. Public civilisé. Exposition temporaire moins captivante. Chaleur suffocante.
J’espère que vous n’êtes pas ce père
Pas le moins du monde, Alexia! 🙂
J’ai très bien connu les créateurs fondateurs de l’ Abbaye de Beaulieu en centre d’ art contemporain. Geneviève Bonnefoi et Brache. Je suis un cul terreux de la région…
@ C’est ce que j’ai fait, mais il m’a rejeté, je n’étais pas assez sale ou usé, apparemment. Comment vous portez-vous, D. ? Bien j’espère, l’on vous sent tjs satisfait de la cuisine de vous-même, je trouve. Quel homme ! j’en suis commkidiré proprement chavillié ! bàvhurk !
« Partout le combustible renchérit et devient rare. La houille est chère aussi ; la nature s’épuise et l’industrie scientifique ne trouve pas de remède assez vite. » Macron a visité la maison de Sand, mais en coup de vent.
https://www.wedemain.fr/respirer/la-foret-de-fontainebleau-premiere-zad-du-monde/amp/
« Je suis un cul terreux de la région… »
Une région que je ne connaissais pas. J’y avais loué un gîte rural. Les guêpes et les frelons n’étaient pas spécifiés dans le contrat… et on fait valoir leur « droit au logement » (comme dirait Charoulet). Lorsque j’ai fait part de mon effroi à la propriétaire, elle m’a rétorqué « qu’il fallait apprendre à cohabiter avec les bêtes ». J’en suis restée coite.
Zut à Fregoli !
Florilège d’un commentaire de ce blog…littéraire :
:
ceusses/bin pkoi je les avions / Tête de noeud /anéfé/ y’apad mal…
Nous sommes en belle compagnie.
Autre témoignage sur les bizarreries de Beaubourg. Il y a quelque cinq ans, les choses ont peut être changé, le musée commençait par un coude. J’entends dans la salle que je ne voyais pas des propos fort bien tenus, qui m’ ont paru s’adresser à des lycéens. Hélas, le virage franchi, je tombe sur des collégiens, au demeurant fort sages mais quelque peu intimidés par un langage qui passait au dessus de la plupart des têtes…n’ incriminons donc pas Alexia. Si les murs ou les œuvres des Musees pouvaient parler…MC
Un fait mal observé est pire qu’un mauvais raisonnement disait Valéry
Charoulet, c’est dans une seule et même personne à la fois Bouvard, et Pécuchet. Ca fait beaucoup (trop), je trouve, pour une seule marmite dieppoise. Et moi il ne me fait pas rire du tout. L’étroitesse d’esprit est bien pire que le chas de l’aiguille ! Et comme, contrairement à Marie Sasseur, je ne suis pas un chameau…
« Un arbre est un édifice, une forêt est une cité, et entre toutes les forêts, la forêt de Fontainebleau est un monument. Ce que les siècles ont construit, les hommes ne doivent pas le détruire. » Hugo raconte n’importe quoi, une forêt n’est pas un monument, c’est une forêt, un lieu de vie et de mort pour les arbres et le reste, une forêt entière peut disparaître et laisser place. Même à l’échelle d’une vie d’homme.
https://youtu.be/oCmqp4Ko8lM?si=dQ4_mkAtoBUCBB_E
98% de l’électricité est fournie par des centrales hydroélectriques au Canada, dont Shawinigan à côté de Trois Rivières.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Complexe_hydro%C3%A9lectrique_de_Shawinigan
Pas de panneaux photovoltaïques au Canada alors Boralex vient les mettre chez nous.
Qui connait Milly et la forêt de Fontainebleau ne peut envisager un millionième de seconde la disparition de cette forêt ni des autres primaires.
Et jEAN cOCTEAU nous dit (épitaphe) : « je reste avec vous ».
Personne ne comprends mon humoure.
Tant pis, je reste. Il y a encore de la plasse à Chaville, et à Diepte, on reste en bonne compagnie, avec les spectres… ils sont toujours amusants. Cioran-Charoulet, ça valit le coup de les enregistrer, au bout de 5 minutes, on avait envie de se suicider…
elle ne dessert que le québec et une partie de l’ontario, pour le reste, non, ils font appel à la colombie britannique et au saskatchewan.
Soyons plus précis, comme dirait lmd qu’en rate pas 1′, se haussant du col (vert).
Éventuellement, David Sylvester, Interviews with Francis Bacon, Thames and Hudson.
Il me semble que Leiris l’a traduit en français, j’en ai lu quelques pages sans réel plaisir. Une lecture du texte en V.O. vaut le dérangement.
« J’en suis restée coite. »
Marie-Chantal à la ferme ?
Non, Alexia !
NOURRICE/
Il naît le 30 décembre 1865 à Bombay, et ses parents le confient à une nourrice indigène qui le bercera de récits fantastiques, peuplés de dieux innombrables et d’animaux fabuleux. De son enfance indienne, le futur écrivain retirera également une véritable allergie à la mentalité monothéiste, et plus particulièrement à son expression judéo-chrétienne 3
NOURRICE indienne de Kipling bien sur
psy et nourrice etlittérature
c’est dans Mannonni,mad que j »ai appis que Kipling avait eu une nourice indienne:
» la « destruction de l’enfance » – ce terme a été employé pour le président Schreber – et comment cette destruction peut avoir des effets différents selon qu’il s’agit de névrose, de psychose ou de perversion. Et j’ai pris comme modèle Kipling. Enfin, ce qui m’a intéressée dans Kipling, qui a vécu aux Indes jusqu’à l’âge de six ans, et qui ensuite, comme le veut la coutume, est allé en Angleterre pour y être éduqué. Simplement, les parents, au lieu de bien choisir la famille d’accueil, ayant eux-mêmes une famille chaleureuse en Angleterre, ont, pour ne gêner personne, choisi la famille uniquement sur petite annonce. Ils ont choisi une famille dont le père était un colonel à la retraite et la femme quelqu’un de tout à fait épouvantable. Et l’enfant a été, avec sa sœur – qui avait trois ans – abandonné du jour au lendemain, sans que les parents lui aient dit qu’ils partaient, et la mère adoptive lui disant qu’elle les recueillait par charité, alors qu’elle était payée. Du jour au lendemain, ça a été quelque chose d’une telle désolation qui s’est abattu sur lui qu’il n’a tenu le coup qu’en voulant, d’une façon tout à fait consciente, créer avec sa sœur une sorte de complicité – il s’était mis en tête de vouloir garder vivante, pour la petite sœur, qui n’avait que trois ans, la mémoire d’un passé disparu. Et c’est ça qui m’a intéressée, parce que c’est d’avoir gardé vivante cette mémoire d’un passé disparu qui a fait qu’il a pu trouver des repères de sécurité dans le monde de fantaisie qu’il s’est créé en devenant finalement précocement écrivain – même dans tout ce qu’il racontait oralement –, avec le fait que, dès qu’il prenait plaisir dans quelque chose, ce plaisir lui était confisqué par la mère adoptive. Ce qui l’a soutenu, c’est que son père lui a dit, avant de partir : « Il faut que tu apprennes vite à lire et à écrire pour qu’on puisse t’envoyer des lettres et des livres. » Et le premier livre que le père lui a envoyé, c’était Robinson Crusöe. »
https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2006-2-page-135.htm
Mannoni MAUD
Les parents sont dingos : partir sans dire je m’en vais
Comme Doumé.
Les gens, il leur manque tous les repères.
C’est comme cela qu’ils deviennent dingos.
Enfin, j’ai fini Nana et que personne ne vienne me baratiner sur les positions que les femmes font prendre aux hommes.
Ils les prennent tous seuls.
Zola est très clair à ce sujet.
Je repars en croisière en Grèce. Le livre est tellement génial que je le lis au compte-gouttes.
Offert le Mabanckou, Rumeurs d’Amérique. Il est camerounais et pas congolais.
« Le livre est tellement génial que je le lis au compte-gouttes. »
Lequel? Nana est fini, non?
Terrible, cette enfance éclatée de Kipling, et alii, mais qu’elle richesse pour les émotions et l’imaginaire !
Céleste Albaret a été tout à la fois la nourrice et la muse de Marcel Proust…
La beauté disparue de Marguerite Duras
« Très vite dans ma vie il a été trop tard. À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement a été brutal. Je l’ai vu gagner un à un mes traits, changer le rapport qu’il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d’en être effrayée j’ai vu s’opérer ce vieillissement de mon visage avec l’intérêt que j’aurais pris par exemple au déroulement d’une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu’un jour il se ralentirait et qu’il prendrait son cours normal. Les gens qui m’avaient connue à dix-sept ans lors de mon voyage en France ont été impressionnés quand ils m’ont revue, deux ans après, à dix-neuf ans. Ce visage-là, nouveau, je l’ai gardé. Il a été mon visage. Il a vieilli encore bien sûr, mais relativement moins qu’il n’aurait dû. J’ai un visage lacéré de rides sèches et profondes, à la peau cassée. Il ne s’est pas affaissé comme certains visages à traits fins, il a gardé les mêmes contours mais sa matière est détruite. J’ai un visage détruit. »
(« L’Amant »)
Un livre de Hermine de Saussure.
🤫
J’en ai un peu assez qu’on s’amuse à déconsidérer Chaville et Dieppe. Ça commence à sérieusement me courir sur le haricot. Je préfère vous le dire.
« Soudain on saisit mieux d’où vient cette vision fracassée de la vie » faudra que je jette un oeil. Si il est fascinant c’est parce qu’il est d’une violence malsaine, c’est à dire pas évident. Que reste t’il à la fin? D’après la référence à renato il « était un athée militant de la vieille école, qui semblait toujours à la recherche d’un prétexte pour rappeler que Dieu était mort et pour enfoncer quelques clous supplémentaires dans son cercueil. » Amen
Vois’j pas l’intérêt de cracher aujourd’hui sur cet homme qui nous a tant apporté de consolations, naguère.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/01/22/bourdieu-vingt-ans-apres/
Ce sont deux villes moyennes qui ont un plus petit dénominateur en commun, voilà tout : la taille du haricot coco de leurs erdéliens respectifs, étonnez-moi benoît-j,
Chaville c’est là qu’il faut être si on est un amateur de course à pied. Il y a des merguez à l’arrivée.
Absolument. Et des bonnes.
« Vois’j pas l’intérêt de cracher aujourd’hui sur cet homme qui nous a tant apporté de consolations, naguère. »
On a tous le droit de se faire des illusions, JJJ !
Le droit de se tromper est un droit fondamental, comme dirait Patrice Chat-roulé…
« J’ai le sentiment d’avoir traversé une exposition de l’ancien monde, célébrant encore et toujours ces auteurs mille fois consacrés: Bataille, Leiris, Conrad, Eliot, etc. (…) je ne peux m’empêcher de me demander à quoi aurait ressemblé cet accrochage, si l’œuvre de Francis Bacon avait été abordée à l’aune du monde que j’habite. »
https://www.slate.fr/story/182433/francis-bacon-en-toutes-lettres-exposition-centre-pompidou-cinema-gore?amp
C’est beau la candeur.
je dors très bien
rose dit:
Dormir bien es tener solucionado un tercio de la vida. (Bien dormir est avoir trouvé une solution à un tiers de sa vie).
Ramón Eder (l’un des meilleurs aphoristes espagnols vivants).
Il y a, en France, un déficit d’éducation parentale.
Alexia Neuhoff dit
… les enfants aiment‑ils mieux leurs parents aujourd’hui qu’ils les tutoient et ne les craignent plus?
(Chateaubriand. Mémoires d’outre‑tombe, t. I, p. 59)
Quelle vielle bourgeoise réactionnaire de droite, cette Alexia !
Jazzi dit:
La réalité est qu’Alexia est entrée dans la période de la vie dans laquelle on confond la décadence de son corps et de son esprit avec la décadence de son époque.
« Francis Bacon avait des tendances sadomasochistes, c’est bien connu. Son amant, Peter Lacy, le battait sous ses ordres et le laissait agoniser dans la rue. Lorsqu’il peint des ébats sexuels, ses œuvres évoquent aussi bien des cadavres que des batailles dans lesquelles se dissout la chair.
Le sexe est une affaire morbide. Contaminée par un parasite, une secrétaire médicale dans Frissons de Cronenberg, ne déclamera-t-elle pas: «Même la chair vielle est érotique. La maladie est l’amour entre deux créatures étrangères l’une pour l’autre. Même la mort est un acte d’érotisme»? »
Pas sûr d’avoir envie d’un tableau de Francis Bacon chez moi ?
Elle n’a pas assez fréquenté les caveaux parisiens. On peut se procurer le dernier tableau de Bacon fait de poussière parce que c’est « la seule chose qui soit éternelle » version posterisé pour moins de 14€ https://www.redbubble.com/fr/i/impression-rigide/Francis-Bacon-Étude-d-un-taureau-1991-Oeuvre-par-James-Fletcher/100815363.TR477
« Francis Bacon avait des tendances sadomasochistes, c’est bien connu. »
Et comme par hasard, il était, comme Picasso, Scorpion…
Moi non plus, Jazzi. Doivent jouer ici deux consternants souvenirs de ses œuvres au Musée des Beaux-Arts de Bruxelles….Bien à vous. MC
Quand les tableaux parlent http://cultureintensive.blogspot.com/2015/12/le-pape-invisible.html?m=1
« Comment Francis Bacon a-t-il survécu à l’amour malsain de Peter Lacy ?
La relation entre Francis Bacon et l’ancien pilote de chasse Peter Lacy était passionnelle, obsessionnelle, violente et dramatique. Les émotions résultant de cette liaison sont retranscrites dans les chefs-d’œuvre les plus poignants du peintre britannique. »
https://www.barnebys.fr/blog/francis-bacon-etait-loin-de-se-douter-que-sa-rencontre
Pourquoi la nuit est aussi lente qu’une insomnie qui s’éternise ?
Pourquoi le silence des dieux est impénétrablement déraisonnable ?
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