de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques romans de la rentrée  (3)

De quelques romans de la rentrée (3)

Il y a deux ans, son Murnau des ténèbres avait été remarqué. Nicolas Chemla y révélait déjà un certain attrait pour les messes noires et compagnie. Avec L’Abîme (304 pages, 21 euros, Le Cherche-midi), titre qui doit peut-être à un fameux aphorisme nietzschéen (« Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi », traduction de Cornelius Heim), il va plus loin et s’enfonce dans un univers de mysticisme et d’ésotérisme. On y suit la descente aux enfers d’un Américain plongeant irrésistiblement dans des abîmes sexuels made in backrooms, envoûté par la contemplation de la Melencolia de Dürer et l’écoute des Leçons de ténèbres de Couperin, hypnotisé par la promesse d’extases au long de pratiques de plus en plus extrêmes, hanté par les corps et les hommes d’un soir. Tout en se gardant bien de verser dans le roman cultivé, le narrateur a beaucoup lu et nombre de pages se déploient à l’ombre du Huysmans de Là-bas. Il est de pires inspirations, d’autant que Chemla se garde bien de tout « à la manière de » qui eut été du pire effet bien que son narrateur soit possédé par un Horla. Sans être mâtinée de décadentisme dix-neuvièmiste, l’écriture en est séduisante ce qui est une prouesse dans une enquête policière sur une mort suspecte dans un milieu assez glauque, par delà le bien et le mal. L’incipit est déjà un éloge de l’art du roman : « Il faut s’imaginer… ». A une époque où les frontières s’estompent durablement entre la prose d’imagination, le témoignage et l’essai, ce n’est pas superflu.

En cette rentrée, les souvenirs d’enfance remontent comme jamais. Ils sont partout sans même prendre la peine de se masquer de fiction. Dans Le plus court chemin (256 pages, 19,50 euros, Verdier) d’Antoine Wauters, qui fut, lui, non seulement remarqué mais loué pour son magnifique Mahmoud ou la montée des eaux, révélation confirmée peu après par la qualité de ses nouvelles réunies dans Le Musée des contradictions, ce sont cette fois des éclats de réminiscences traversés de fulgurances : « L’idée folle de tout type qui écrit ? Etre heureux sans le secours des mots ». Un puzzle. « Papa… maman… ». Je l’avoue, j’ai du mal avec ces adultes qui parlent ainsi. Je pensais que c’était une affectation typiquement aristos&grands bourgeois, mais je m’aperçois que même chez les paysans… Tout aussi exaspérant. Et ici en prime : « pépé, mémé… » et même « papou… » ! Ses parents lui disaient toujours « Suis ta pente… » sans aller jusqu’à y adjoindre le complément de Gide : « … pourvu que ce soit en montant ». Et pourtant, ce récit gouverné par un complexe de campagnard, m’a beaucoup touché.

« L’écriture vient toujours après. Après la fracture. Après la faille. Quand vient le manque »

L’enfance, tout ce qu’il écrit vient de là, quitte à courir le risque d’être taxé de naïveté à la façon d’un Douanier Rousseau. « Aussi loin que je m’en souvienne… » : l’expression revient plusieurs fois dans le recueil et elle aurait pu l’intituler. L’auteur touche par son refus obstiné et pathétique, de livre en livre, de ne pas trahir l’enfant qu’il a été. Il restera à jamais le petit-fils de ses grands-parents. C’est tout le sens de cette plongée dans un village wallon dans les années 80. Inventer, créer, imaginer, bref faire œuvre de fiction l’intéresse désormais beaucoup moins que documenter les traces de son enfance dans les Ardennes belges sur le plancher des vaches en quête du jour où tout a bifurqué. Le moyen le plus sûr d’accéder à l’universel. Il oscille en permanence entre la peine et la joie, son moyen d’échapper à la nostalgie et partant à la mélancolie. Certaines pages, constituées parfois d’une poignée de lignes ou d’un seul paragraphe, sont guettées par la grâce. Là où d’autres s’émerveillent, lui préfère s’étonner. Il dit écrire pour rester nombreux. Son texte se lit au fond comme une méditation, heureusement peu bavarde, sur le silence. Humble et profond sans jamais cesser de parler de soi. Voilà un écrivain qui impressionne par sa sensibilité et la coulée de prose poétique qu’elle suscite. Elle dégage une vibration commune à nulle autre.

Ecume (416 pages, 21,90 euros, Equateurs) de Véronique Bergen est à mes yeux le roman le plus gonflé de la rentrée. Car il y a un vrai pari narratif, une vraie prise de risque. L’auteure, poète, essayiste, philosophe belge, écrit comme un moteur à explosions- ce que le titre ne rend pas tant il est apaisé, trop pour un livre aussi somptueusement sauvage. Des chapitres de deux ou trois pages chacun, charnels, sexués, radicaux, parfois violents pour établir trois récits de vies parallèles qui finissent par s’entrecroiser sur des lignes marines puisque la mer est leur oxygène : celui d’Ismaël à travers les océans à bord de « La Mirabelle », celui de l’escort-girl Anaïs de port en port non sans rappeler celle du Genet de Querelle de Brest, celui des cétacés. Avec en toile de fond le fol acharnement des hommes à détruire les mers, ce bien commun, et Moby Dick en fil rouge dans un roman chahuté comme un océan en colère.

(« Oeuvre de Mark Rothko », exposition à partir du 18 octobre à la Fondation Louis Vuitton ; détail de « Melencolia I », burin sur cuivre » d’Albrecht Dürer, 1514, Metropolitan museum fo Art) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

723 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (3)

JC..... dit: à

ACADEMIE FRANCAISE

« Il va organiser de grandes fêtes. » (Damien le Gamin)

C’est effectivement un job nécessaire, prestigieux, indispensable, utile, INDISPENSABLE !….
No comment!

rose dit: à

A Ajaccio, le président de la République a lancé, jeudi, une « nouvelle étape » institutionnelle, en la conditionnant à un accord unanime des élus de l’île. Son discours, très remarqué, a satisfait la droite insulaire et laissé les nationalistes de marbre.

Très doué ! La Bretagne emboîte le pas. Attendons les Basques, les Alsaciens, les pyrénéens et le Berry.

renato dit: à

« Très doué ! La Bretagne emboîte le pas. Attendons les Basques, les Alsaciens, les pyrénéens et le Berry. »

Je ne vois pas pourquoi ce serait un problème, p. ex., évidemment sur la page wiki française le terme « autonomes » a été « oublié » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Région_italienne_à_statut_spécial

Après les referendums pour l’autonomie en Lombardie et en Vénétie (victoire du oui), des referendums en ce sens ont été annoncés en Émilie-Romagne, Piémont, Ligurie, Campanie.

Il y a aussi les communautés autonomes d’Espagne.

Enfin, bonne journée.

JC..... dit: à

INDEPENDANCE

La Grande Famille est prête à gérer Corsica, au mieux, en cas d’indépendance de l’îlot célébrissime.

Foin de l’autonomie ! Fin du département…

Alexia Neuhoff dit: à

Le Figaro me donne rarement l’occasion d’un éclat de rire. Comme ce matin avec cette histoire de troupeau de mouton qui a dévasté 300 kg de cannabis dans une serre, quelque part en Grèce. Et surtout la déclaration de l’éleveur : «Je vais très bien, mais les moutons sont encore mieux, pleins d’entrain et un peu délirants. Ils semblent tout joyeux. Ils affectionnent particulièrement le chanvre, le haschich et les légumes verts. Ils sautaient même plus haut que les chèvres».

renato dit: à

Si l’État se comporte bien, ce qui n’est jamais évident avec les droites nationalistes au pouvoir, pas de velléités indépendantistes, JC.

Alexia Neuhoff dit: à

troupeau de moutonS, bien sûr, « moutonss, je dis moutonsse ».

D. dit: à

Sur France Culture, en ce moment, une violoniste dont je n’ai pas retenu le nom a affirmé que la croissance se terminait à peu près vers 12 ou 13 ans…

C’est bien évidemment faux. On peut grandir notamment jusqu’à 17-18 ans ! Ce fut d’ailleurs mon cas.

Jazzi dit: à

Amin le méditerranéen

Les échelles du Levant désignaient jadis les principales métropoles placées sur les routes commerciales reliant la Syrie à la Turquie en passant par le Liban, la Jordanie, l’Égypte, Israël et la Palestine. Les échelles du Levant d’Amin Maalouf nous conte l’histoire d’Ossyane Ketabdar qui, avec sa famille, va traverser les principaux évènements du XXe siècle qui se sont déroulés sur ces rivages de la Méditerranée, depuis le génocide des Arméniens en Turquie jusqu’aux conflits israélo-arabe. Avec un détour par la France de la Seconde Guerre mondiale, où Ossyane, fils d’un descendant de la famille régnante de l’ex empire ottoman et d’une arménienne, né au Liban, où ses parents ont dû se réfugier, est parti poursuivre ses études de médecine. Là, il participera à la Résistance et rencontra Clara, une jeune juive, qu’il épousera à la Libération. Partageant leur vie entre Israël et le Liban, Ossyane et Clara, enceinte de sept mois, viennent tout juste d’échapper à un attentat aux portes d’Haïfa, lorsque ce dernier, laissant sa jeune femme au sein de sa famille, regagne en catastrophe, par la mer, Beyrouth : son père se trouvant sur le point de rendre son dernier souffle. C’est alors que son destin va basculer irrémédiablement dans la folie générale qui va enflammer, durablement, toute la région !

« La radio du salon (…) était ordinairement branchée sur la Station du Proche-Orient, antenne chypriote de la BBC, ou plus rarement, sur l’une des radios de la région, Beyrouth, Damas ou Le Caire.
L’écoute obéissait à une sorte de rituel. Personne n’ouvrait la bouche tant que le poste parlait. On pouvait entendre les nouvelles les plus graves, les opinions les plus outrancières, personne ne manifestait approbation ou désapprobation, il était même assez mal vu d’exprimer sa surprise par un « oh ! » Quand parfois il y avait au salon des visiteurs qui ne connaissaient pas la règle, dès qu’ils desserraient les lèvres mon père sévissait : un « chut ! » sonore, un geste éloquent de la main ; parfois même, en cas de récidive, cet autre geste un peu grossier des cinq doigts qui se referment en museau ; et le silence se faisait. Si discussion il y avait, c’était uniquement après, quand la TSF se taisait. (…)
Les radios à l’époque avaient besoin de quelques secondes pour chauffer avant d’émettre le moindre son. Et quand le son arrivait, il commençait très faible, comme s’il venait de loin par un tunnel.
Les premiers mots audibles, ce jour-là, je ne les ai pas oubliés : « La guerre qui vient d’éclater… » Ma sœur avait encore la main sur le bouton, elle s’est dépêchée de le tourner dans l’autre sens. Mon père s’était déjà redressé dans son lit. « Ta femme… » m’a-t-il dit. Son visage tremblait. Si l’on cherchait à lui éviter les secousses du cœur, on s’y était pas pris de la meilleure manière !

C’est cette scène qui me revient en mémoire chaque fois que je me remémore le déclenchement de la première guerre israélo-arabe. C’était en quarante-huit, à la mi mai. Les évènements s’étaient précipités : le mandat britannique sur la Palestine avait pris fin ; le Conseil du peuple juif, réuni au musée de Tel-Aviv, avait proclamé la naissance de l’État d’Israël ; et dans les heures qui ont suivi, les pays arabes étaient entrés en guerre.
Pour –être franc, ces péripéties politiques et militaires ne m’émouvaient déjà plus. Tout le monde savait depuis longtemps que la région allait vers l’embrasement. Une seule me préoccupait en ces journées, une seule chose m’affolait : le sort de Clara et de l’enfant à naître, car à présent une frontière nous séparait, une frontière devenue infranchissable, et pour longtemps. »
(« Les échelles du Levant », éditions Grasset & Fasquelle, 1996.)

À travers ses personnages, porteurs de tant d’espérance pacifique, Amin Maalouf retrace le roman d’une double désillusion, celle du père turc d’Ossyane épousant une arménienne et celle d’Ossyane, marquée par l’alliance d’un libanais et d’une juive. Ce dernier, déclare au narrateur, à la fin des années soixante-dix : « J’ai eu l’occasion d’écouter, il y a quelques jours à Paris, un débat à la radio entre un Juif et un Arabe, et je vous avoue que cela m’a choqué. Cette idée de mettre face à face des personnes qui parlent chacune au nom de sa tribu, qui rivalisent de mauvaise foi et d’habileté gratuite, oui, cela me choque et me dégoûte. Je trouve ces duels grossiers, barbares, de mauvais goût, et j’ajouterais, parce que c’est là toute la différence : inélégant. L’élégance morale, pardonnez-moi de m’encenser une fois en passant, oui l’élégance morale, c’était Clara et moi, Clara qui s’efforçait de comprendre jusqu’aux pires travers des Arabes, et de se montrer sans complaisance envers les Juifs, et moi, sans complaisance pour les Arabes, et gardant toujours à l’esprit les persécutions lointaines et proches pour pardonner les excès chez les Juifs. Je sais, nous étions d’incurables naïfs ! ».

JC..... dit: à

Les Etats qui se comportent bien ne sont pas légion, cher renato, droite ou gauche confondus !

renato dit: à

Se comporte bien dans ses relations avec les régions autonomes, JC.

B dit: à

La théorie classique de la philosophie politique distingue surtout l’autonomie d’un pays dans une situation dans laquelle l’administration locale dispose de nombreux pouvoirs, en matière de culture, d’éducation, de développement économique, mais où elle dépend d’un autre pour certaines compétences, généralement les affaires étrangères, la défense et la monnaie. WIKI

concrètement, qu’est-ce l’autonomie « dans l’état » avec une inscription dans la constitution française va apporter de plus aux corses?

JC..... dit: à

Très chère B, comme tout se que tente bébé Macron, l’autonomie (!) « constitutionnelle » sera une couillonnade suprême qui ne trompera aucun indépendantiste et cette esbrouffe finira par un flop, un splatch, un plouf, un maalouf !

MC dit: à

Amin Malouf, excepté son livre sur les Academiciens oubliés, est l ’ Homere de la platitude…. MC

MC dit: à

Soleil Vert, je retiens votre « passionnant dans la première partie »

rose dit: à

Marc Court

Avez-vous oublié de lire Sarmacande ?

MC dit: à

«  et tout dans ce billet est hors de mes intérêts. ». Enfin! Enfin Sasseur vous y êtes! Un tout petit pas, et vous comprendrez (peut-être ) que le but de Passou n’est pas d’ écrire que pour vous…

Jazzi dit: à

Le léZard a été déçu par le film 100% français de Woody le new yorkais.

MC dit: à

Rose, j’évite les Malouferies, d’ordinaire fort indigestes. C’est pourquoi le livre sur les Académiciens m’avait heureusement surpris! Mais est-il de lui?!

renato dit: à

Melania Trump a renégocié son contrat de mariage.

Clopine dit: à

Oh, j’entends encore les plaintes que j’émettais, bébé.Il devait y avoir, autour de moi, des mines expectatives et curieuses : les bébés pleurent, mais là… C’était exagéré : le roman familial en atteste : lors de mon baptême, il paraît que je n’ai pas cessé de hurler. Il semble que je n’ai pas cessé.

Patrice Charoulet dit: à

Je n’ai jamais insulté un seul gendarme ou policier de ma vie.
Je n’ai jamais jeté une pierre ou un pavé à un seul gendarme ou policier de ma vie.
Quand, alors que j’étais en voiture ou à pied, un policier m’a demandé mes papiers, je lui ai répondu : » Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police. Voici mes papiers. Je saisis l’occasion pour dire que vous n’êtes pas assez payé pour les services que vous rendez. »
La profession de policier ou de gendarme est dans une société la plus nécessaire de toutes.
Je n’ai jamais participé de ma vie à une seule manifestation de rue et, je le dis aux manifestants, il est révoltant de s’en prendre aux policiers quand on est mécontent d’un gouvernement. Dans ce dernier cas il convient d’attendre la prochaine élection (Ce ne sont pas les élections qui manquent dans notre excellente démocratie) et de voter en songeant aux divers candidats et non pas du tout aux policiers et aux gendarmes, fonctionnaires qui suivent les consignes qu’ils reçoivent et qui empêchent que notre société soit à feu et à sang.
Il ne me gênerait nullement que le salaire des policiers et des gendarmes soit doublé le mois prochain.

MC dit: à

Je ne dis pas qu’elle est inutile, mais de là à dire que la « profession de policier est la plus nécessaire de toutes »… je crois entendre des grognements et plus du cote des militaires, de la Royale, et de quelques autres, non?

Alexia Neuhoff dit: à

Patrice Charoulet dit:
« La profession de policier ou de gendarme est dans une société la plus nécessaire de toutes. »

M. Charoulet, qui doit lire Le Figaro, se met à son tour à dresser des palmarès.
« Les 10 professions les plus nécessaires à la société :
1. Policiers et gendarmes
2. ? (influenceuse à Dubaï ?)
3. ? (footballeur-se ?)
4. ? (politicien.ne [de droite] ?)
5. ? (prostitué.e ?)
6. ? (hackeur.se ?)
7. ? (dealer.se ?)
8. ? (passeur de migrants ?)
9. ? (avocat fiscaliste ?)
10. ?(coureur de dots ?)

Phil dit: à

Certes, foutaises habituelles de la « rentrée littéraire ». Ce M. Charoulet se fiche de la littérature comme d’une guigne, depuis quand le tlf

Phil dit: à

Bernanos à ronger

Marie Sasseur dit: à

« le but de Passou n’est pas d’ écrire que pour vous… »

De quel cerveau malade est produite pareille intention.

Du même délinquant. Dont j’ai signalé les agissements à ceux qui s’occuperont de son cas.

A part mes quelques commentaires en rapport avec le billet, on cherche encore ceux qui l’ont commenté.

Passou n’écrit certainement pas pour les punaises qui ont infesté son blog.

Bon week-end, Passou, et bon courage.

et alii dit: à

ESCORT POLYGLOTTE TRES NECESSAIRE

D. dit: à

Pourquoi Pont-à-Mousson détient-il en France un quasi-monopole de la bouche d’égout ?

FL dit: à

Après Victor Hugo / Abel François Villemain, citons les relations de Paul Verlaine / Stéphane Mallarmé. Les deux hommes se rencontrent en 1866 à propos des « Poèmes saturniens ». Mallarmé montrera toujours de l’amitié pour Verlaine en dépit des frasques de celui-ci. Stéphane Mallarmé, bon père, bon époux. Aucun goût pour les hommes. Le contraire de Verlaine. Il fait son éloge lors de son enterrement.

Il écrira plus tard :

« (…) Avec lui, je ne sentais pas réellement le contact. Je l’aimais pourtant (…) »

Il lui consacre un Tombeau.

https://www.poesie-francaise.fr/stephane-mallarme/poeme-le-tombeau-de-verlaine.php

Comme quoi l’homophobie de Claudel n’est pas un sentiment universel à l’époque.

et alii dit: à

l’homopobie n’est-elle pas un « préjugé facile »?

FL dit: à

Sur Villemain quelques précisions.

‘ Villemain, homme marié et père de famille, fut surpris par des maîtres-chanteurs près de la Madeleine, « se livrant à ce qu’il y a de plus dégradant avec un jeune homme. Ils étaient blottis dans un coin de la rue de l’Arcade.» ‘

Et c’est tiré ça ne s’invente pas de :

« Registre des pédérastes de la Préfecture de police de Paris, BB4, f° 151. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Fran%C3%A7ois_Villemain

La rue de l’Arcade c’est là où Le Cluziat aura son hôtel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_de_l%27Arcade_(Paris)

FL dit: à

Une route droite. L’ornière est déjà creusée. Il suffit de suivre.

et alii dit: à

PUNAISES
IL PARAIT QUE Marseille est infestée de punaises de lit alors que le covid reprend;
soyez prudents, renseignez vous,courage!

MC dit: à

Allons, le cerveau malade, comme vous le dites, enregistre fort bien et vos oscillations , et vos déceptions…et vous nous faites comprendre ici , dans vos oeuvres complètes, que c’est ici le cas. Mettez-vous cependant à la place de Passou. Il doit commenter des œuvres qui peuvent vous déplaire. Et l’on a compris qu’aucun des romans chroniques ne vous plaisait. Vous nous l’avez, vous en souvient-il? Même dit. Ergo Pierre Assouline doit rendre compte de romans que vous n’aimez pas. De là à penser que cela vous déplaît, vous nous l’avez assez fait savoir pour qu’on le relève. Encore un petit effort et vous comprendrez la grandeur et la misère qui sont celles , à travers Passou, de tout critique littéraire consciencieux…Bien à vous. MC, (pas si dément, mais que sert de vous le prouver?)

Jazzi dit: à

« soyez prudents, renseignez vous,courage ! »

Evitez les rapports sexuels pour l’instant, et alii !

et alii dit: à

peut-on éviter, sur la RDL peut on éviter le ton harceleur entre commentateurs trices; les commentaires y perdent leur pouvoir de « conviction »

Marie Sasseur dit: à

Le dément a été signalé à,qui de droit.
Terminé

et alii dit: à

anniversaire:
Lundi 29 septembre 1902, Emile Zola et son épouse Alexandrine ont été retrouvés gisant dans leur chambre à coucher, à l’étage noble de l’hôtel particulier où le couple est installé depuis 1889.

Jazzi dit: à

« préjugé facile »

C’est le bon indicateur entre les société libérée de nature capitalo-démocratique et les sociétés à tendance pro religieuse ou pseudomarxiste, sans oublier les néo fasciste, et alii.
(Vous comprenez pourquoi je préfère Macron à Le Pen ou Mélenchon…)

Marie Sasseur dit: à

Et Al, on se passera de vos  » conseils « .
Vous n’avez pas fait preuve de capacité à arbitrer quoi que ce soit des intoxications et comportements délictueux sur ce forum public.

Bloom dit: à

Quel fayot, le dicobole.
J’ai un bon ami inspecteur à la retraite qui ne tarit pas de critiques sur nombre de ses anciens collègues. Avec humour et fermeté.
De l’inconvenient d’être niais, comme aura pu dire Mimile Cioran, admirateur d’Adolf et de Benito.

Bloom dit: à

aurait pu dire

D. dit: à

Il n’est pas exact que Pont-à-Mousson détienne un quasi-monopole sur les bouches d’égout en France. Bien que cette ville ait une longue histoire dans la production de fonte et de produits métallurgiques, il existe plusieurs entreprises en France et dans le monde qui fabriquent des équipements similaires. Il est possible que Pont-à-Mousson soit bien connu pour ses produits de qualité, mais d’autres entreprises participent également à ce marché.

D. dit: à

Ah bon, et lesquelles ?

D. dit: à

Il y a plusieurs entreprises en France et dans le monde qui fabriquent des équipements similaires, notamment:

1. Saint-Gobain PAM
2. Nicoll
3. Delvalle
4. Hauraton
5. Josam
6. ACO

Ces entreprises produisent divers produits liés aux systèmes d’assainissement, y compris des bouches d’égout. Il est important de noter que la concurrence dans ce secteur est assez étendue, et différentes entreprises peuvent avoir des parts de marché variées en fonction de divers facteurs tels que la qualité, la gamme de produits, et les relations commerciales.

D. dit: à

Ah bon.

D. dit: à

Si vous avez d’autres questions ou si vous avez besoin de plus d’informations sur un sujet spécifique, n’hésitez pas à demander !

Samuel dit: à

Pourquoi dans les films romantiques les scènes d’amour sont sans sexe, et dans les films pornographiques, les scènes de sexe sont sans amour ?

D. dit: à

Les choix artistiques dans les films dépendent souvent du genre et de l’objectif du réalisateur. Les films romantiques tendent à se concentrer sur l’aspect émotionnel de l’amour, en mettant l’accent sur la connexion émotionnelle plutôt que sur l’aspect physique. D’autre part, les films pornographiques sont généralement axés sur la représentation explicite de l’activité sexuelle, mettant moins l’accent sur le développement émotionnel des personnages.

Ces choix reflètent les différentes intentions narratives et les attentes du public pour chaque genre cinématographique.

Marie Sasseur dit: à

« Des manuscrits inédits du génie des maths Grothendieck entrent à la BnF
Le mathématicien, qui

Des manuscrits inédits du génie des maths Grothendieck entrent à la BnF
Le mathématicien, qui vivait en ermite, livre des textes dans lesquels on y sent un homme « rattrapé par les fantômes de son passé », avec une adolescence marquée par la Shoah
Par AFP
Aujourd’hui, 14:01 0

Des dizaines de milliers de pages, rédigées par un des plus grands génies scientifiques du 20e siècle : des manuscrits inédits du mathématicien français Alexandre Grothendieck, né dans une famille juive, ont intégré vendredi les collections de la Bibliothèque nationale de France.

Ce « fonds Grothendieck » comprend deux œuvres-fleuve, léguées à la BnF par le mathématicien qui s’était retiré du monde au début des années 1990 jusqu’à sa mort en 2014, à l’âge de 86 ans.

C’est dans le village de Lasserre en Ariège, où il vivait en ermite, qu’il a frénétiquement rédigé une somme manuscrite intitulée Réflexions sur la vie et le cosmos : environ 30 000 pages réunies en 41 volumes, mêlant réflexions sur les mathématiques, la philosophie, la métaphysique et la psychologie.

Le deuxième texte, La clef des songes ou Dialogue avec le bon Dieu, est un essai dactylographié qui parle de l’interprétation des rêves. Ces pages, dont des éditions pirates ont déjà circulé, furent écrites entre 1987 et 1988. Une période où il enseignait encore à l’Université de Montpellier mais avait déjà largement rompu avec la communauté des mathématiciens.

Considéré comme l’un des plus grands – voire le plus grand – génie des mathématiques du 20e siècle pour avoir révolutionné la discipline comme Einstein la physique, Alexandre Grothendieck (médaille Fields 1966) a passé sa vie à coucher ses pensées sur papier. »

https://fr.timesofisrael.com/des-manuscrits-inedits-du-genie-des-maths-grothendieck-entrent-a-la-bnf/

B dit: à

Si vous avez d’autres questions

Que faire d’une plaque d’égout en dehors de son usage fonctionnel? Une table de salon? Un mandala?

D. dit: à

Recycler une plaque d’égout Pont-à-Mousson d’une manière créative peut être une idée intéressante. Voici quelques suggestions :
1. **Table de salon :** En effet, vous pourriez l’intégrer dans une structure pour créer une table de salon industrielle et unique.
2. **Œuvre d’art murale :** Utilisez-la comme base pour une œuvre d’art murale. Vous pourriez ajouter des éléments artistiques ou la peindre pour en faire une pièce décorative.
3. **Table de jardin :** Si la plaque est assez grande et robuste, elle pourrait servir de table pour un espace extérieur.
4. **Banc ou tabouret :** En fixant des pieds solides, vous pourriez en faire un banc ou un tabouret industriel.
5. **Plateau de service :** Si elle est suffisamment plate, elle pourrait être utilisée comme plateau de service ou de présentation.
6. **Décoration murale :** Accrochez-la au mur comme élément décoratif brut, en particulier si elle a des détails esthétiques.

Assurez-vous que toute transformation est faite en toute sécurité et que l’objet conserve sa stabilité.

D. dit: à

Voici une expansion de chaque point pour vous donner une idée plus détaillée :

1. **Fonctionnalité urbaine :**
– *Collecte et drainage des eaux pluviales :* Les bouches d’égout Pont-à-Mousson jouent un rôle essentiel dans la collecte et le drainage des eaux pluviales, contribuant ainsi à prévenir les inondations et à maintenir la sécurité urbaine.
– *Intégration dans les systèmes d’assainissement :* Ces plaques font partie intégrante des systèmes d’assainissement, facilitant le passage des eaux usées et contribuant à la propreté urbaine.

2. **Design et esthétique urbaine :**
– *Potentiel artistique et esthétique des plaques d’égout :* Les plaques peuvent être considérées comme des toiles urbaines, offrant un potentiel artistique inexploré. Leurs motifs et leur texture peuvent être intégrés dans le design urbain de manière innovante.
– *Utilisation dans des projets artistiques urbains ou des installations :* Artistes et designers peuvent exploiter ces éléments pour créer des installations artistiques urbaines qui racontent une histoire ou reflètent l’identité locale.

3. **Mobilier urbain créatif :**
– *Transformation en bancs, tables ou autres éléments de mobilier urbain :* Les plaques peuvent être converties en bancs fonctionnels ou en tables dans les espaces publics, ajoutant à la fois utilité et originalité à l’environnement urbain.
– *Intégration dans des espaces publics pour ajouter une touche créative :* En les plaçant stratégiquement dans des parcs ou le long des rues, ces éléments peuvent contribuer à la création d’espaces publics accueillants et créatifs.

4. **Éléments décoratifs :**
– *Possibilité d’utiliser des plaques d’égout pour créer des éléments décoratifs :* Les motifs et détails des plaques peuvent être exploités pour créer des éléments décoratifs dans les espaces urbains, apportant une esthétique unique.
– *Intégration dans des jardins ou des espaces paysagers :* Ces éléments peuvent être utilisés dans des projets de paysagisme pour ajouter une touche industrielle et originale aux espaces verts.

5. **Durabilité et réutilisation :**
– *Utilisation des matériaux de la plaque pour des projets durables :* Les matériaux des plaques peuvent être réutilisés dans des projets de construction durable, contribuant ainsi à la préservation des ressources.
– *Possibilité de recyclage ou de réutilisation dans la construction :* En promouvant le recyclage de ces plaques, les communautés peuvent soutenir des pratiques de construction respectueuses de l’environnement.

6. **Projets communautaires :**
– *Engagement communautaire pour créer des œuvres d’art publiques :* Les communautés peuvent s’impliquer dans la création d’œuvres d’art publiques en collaborant avec des artistes locaux pour transformer ces plaques en expressions collectives.
– *Projets de sensibilisation environnementale :* Les projets utilisant ces éléments peuvent également servir à sensibiliser la communauté à des questions environnementales, soulignant l’importance de la gestion des eaux pluviales.

7. **Commerce et artisanat :**
– *Création de produits artisanaux à partir des matériaux des plaques :* Les artisans locaux peuvent créer des produits uniques, tels que des bijoux ou des œuvres d’art, en utilisant les matériaux des plaques.
– *Possibilité de créer un marché ou une économie locale autour de ces objets :* En encourageant la production locale d’articles à partir de ces matériaux, les communautés peuvent créer de nouvelles opportunités économiques.

D. dit: à

La vôtre n’est pas une Pont-à-Mousson, renato.

renato dit: à

Et où serait- il le problème pour ChatGPT ?

rose dit: à

génie des mathématiques du 20e siècle pour avoir révolutionné la discipline comme Einstein la physique

En quoi a t’il révolutionné les mathématiques ?
Son cerveau tournait à 1200 tours seconde.

rose dit: à

Janssen J-J
Vous ai envoyé un bref mail.
Pas de réponse.
Quid ?

et alii dit: à

Au Japon et nulle part ailleurs
On dit que les premières plaques d’égout conçues avec ce type de design sont apparues à l’occasion de l’Exposition Internationale des Océans organisée par la préfecture d’Okinawa en 1975-76. À l’époque, la révolution consistait à faire des plaques d’égout aux motifs de petits poissons, au lieu d’un motif géométrique standard. Aujourd’hui, les plaques d’égout sont devenus un support pour la publicité locale, et on compte 1 700 municipalités dans tout le Japon à avoir créé leurs propres designs.
https://www.nippon.com/fr/views/b06304/

et alii dit: à

Depuis quelques mois, en effet, ces objets, que dans le jargon de l’assainissement on appelle « tampon », font l’objet d’une étrange convoitise. On signale, un peu partout, la disparition des plaques d’égout. Généralement, l’information ne suscite pas davantage qu’un entrefilet dans un journal local, mais elle se répète. Ainsi, à Agen, deux jeunes hommes un brin éméchés ont été interpellés, non loin de la gare, après avoir dérobé une vingtaine de plaques en fonte. Les deux voleurs sont désormais sous les barreaux et seront jugés en septembre, rassure le quotidien Sud-Ouest.
https://www.lemonde.fr/blog/transports/2013/07/02/les-vols-de-plaques-degout-se-multiplient-en-france/

et alii dit: à

street art & anonyme
Mais certains ne répondent tout simplement pas, d’autres n’ont aucune identité numérique qui permette de les contacter ou de les trouver. Finalement le travail le plus long n’aura été ni la phase d’interviews ni la rédaction, mais bien la recherche. J’ai même communiqué avec certains artistes à l’étranger par courrier, ce qui était assez amusant. Au final nous avons pu réunir cinquante artistes qui parlent de manière ouverte ou anonyme.

Vous nous faites découvrir différents types d’arts urbains miniatures dans ce livre. En avez-vous découvert vous-même certains par la même occasion ?
https://ihh-magazine.com/street-art-xxs-a-la-decouverte-de-lart-urbain-miniature-avec-edith-pauly/

rose dit: à

Merci B.

renato dit: à

« 5. **Plateau de service :** Si elle est suffisamment plate, elle pourrait être utilisée comme plateau de service ou de présentation. »

Il faudra embaucher Paul Bunyan pour le service !

30.9 — 5.57

JC..... dit: à

SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023, 5h15

« Ainsi, à Agen, deux jeunes hommes un brin éméchés ont été interpellés, non loin de la gare, après avoir dérobé une vingtaine de plaques en fonte. » (Et Halii)

Cela fait plusieurs décennies que l’IB de Porquerolles (Institut Bartabacs) se réuni de jour en terrasse et le soir dans une ancienne fosse d’égout datant des envahisseurs romains.

Assis confortablement sur des fauteuils faits de plaques soigneusement aménagées, nous nous livrons en ces lieux à la réflexion, à la déjection collective de haut niveau, comme ici en RDL.

Quel bonheur !

Continuons le combat, camarades, et bon week-end.

renato dit: à

Les Russes visionnent Barbie sous le manteau (la projection est interdite, mais les salles s’organisent en catimini).

B dit: à

deux voleurs sont désormais sous les barreaux et seront jugés en septembre

Espérons qu’ils s’en sortent aussi bien que Fillon grâce à un vice de procédure, la gravité des infractions étant comparables.

B dit: à

comparablE.

B dit: à

Qui a vendu Fillon, quel Judas l’a précipité dans sa chute? That’s a question, waiting for answers.

Damien dit: à

« De l’inconvenient d’être niais, comme aura pu dire Mimile Cioran, admirateur d’Adolf et de Benito. »

Il se trouve que j’ai envie, en ce moment, de me remettre à EM Cioran. Je ne l’ai pas lu depuis longtemps, et toutes ses oeuvres m’attendent, m’ouvrent les bras ! EM Cioran était généreux, et intelligent. Il aimait les Juifs, sauf Bloom. Les textes écrits en français sont magnifiques. On n’aurait pas dû sortir ceux qui déparent l’oeuvre, écrits en roumain. Cette langue ne lui allait pas du tout. Il la méprisait du reste. C’est une langue de barbare, comme le russe. Par contre, quand EM revenait au français, langue qu’il a choisie pour son raffinement digne d’un Diderot, alors il était magistral. Et nihiliste. Mais joyeusement nihiliste. Nihiliste comme une jeune fille qui écoute de la musique punk dans le bus 63. On passe devant l’Assemblée nationale, et elle dit : « Nique ta mère ! » Je trouve ça sublime. J’ai envie de lui offrir les oeuvres complètes de EM dans la Pléiade. Et d’en parler avec elle devant une tasse de thé — ou une boisson qui déménage. Comme la libraire, l’autre jour, une jeune hyper-féministe. Elle me raconte qu’après avoir lu les mémoires de Joyce Maynard, elle a jeté à la poubelle « L’attrape-coeurs » de Salinger. Véridique ! Elle n’a laissé aucune chance au bouquin. J’aurais dû lui dire : « T’es hystérique, petite ! » Même Mère Clopine n’a pas fait ça. Joyce Maynard, d’accord. C’est l’esprit juif, dans sa pleine et entière somptuosité. C’est ce qui avait plu à JD Salinger. Mais quelle amertume lorsqu’elle raconte cette relation avec lui ! Car il était coupable de quoi, au fond ? De l’avoir balancée comme une chaussette sale ? Combien de femmes le font de leur amant ou de leur mari ! La différence d’âge ? Joyce avait 18 ans. Elle était grande, et avait déjà écrit cet article du « NYT ». Soit dit en passant, un article génial. C’est dommage qu’elle n’ait pas continué, qu’elle soit allé s’enterrer à la campagne, avec un mari stupide et des enfants calamiteux. C’est vrai, c’est beau, un enfant. Enfin, moi je préfère un bel article ou un beau livre. Je rejoins EM Cioran. Lui, il n’avait pas d’enfants. Il ne gagnait pas assez d’argent. C’est que, tout simplement, c’était un génie, comme JD Salinger. Et Joyce Maynard ? Oui, elle avait du génie, mais elle l’a gâché, finalement. Bonne journée, les blogueurs. A plus.

B dit: à

Ceci dit, son procès ne devrait pas le détourner de son commerce de rillettes.

Bloom dit: à

Le russe, une langue de barbares…? Complètement meschugge le delaporte des cabinets.
Pouchkine, Maiakovski, Babel et Boulgakov, des barbares…quant à Mikhail Sebastian, le povre ladre ne le connaît certainement pas. Racisme banal du monolingue autosatisfait.

JC..... dit: à

« Racisme banal du monolingue autosatisfait. » (Bloom)

Euh !….non, rien !

JC..... dit: à

Nous venons d’exclure un membre éminent -et imprudent- de l’Institut Bartabacs qui voulait débattre en séance pleinière des sujets suivants :

« Les punaises de lit ? Comment les exterminer. »
« Les migrants ? Comment les aimer »

Laissons ces questions de fond aux visiteurs des blogs prestigieux, bobos cultivés qui ont toujours la bonne réponse aux questions les plus difficiles…

rose dit: à

Lu Tuer le père Amélie Nothomb décembre 2012.

En page quatre de couv.
Allez savoir ce qui se passe dans le tête d’un joueur. AN

Moi, si j’aurais été Norman, j’aurais tout fait pareil jusqu’à la fin. Mais là, j’aurais laissé Joe avec sa pelle à neige et j’aurais foutu le camp.

Pire que cela, le vice absolu de l’argent.

D dit: à

La Moldavie, plaque-tournante du soutien occidental et potentiel champ d’extension du conflit à cause de la Transnistrie russophone. Il faut garder en tête que des minorités roumaines, magyares et slovaques vivent en Ukraine. Les Etats abritant ces populations sont donc intéressés par un éventuel redécoupage territorial de la région.

JC..... dit: à

« Pire que cela, le vice absolu de l’argent. » (rose)

Mais bien sûr, chère rosette ! Jetons la Pierre au pire de tous : l’Argent. Le vice ABSOLU, pire que le meurtre de masse !

Des gamins, les Stalin, Mao Zedong, Dolfie p’tite Mustach, Pol Pot, Mussolini, Vlad Tepes, Ivan le pas Terrible, etc, etc … des gamins innocents.

Ah les banquiers… QUELS VICELARDS ABSOLUS !

une main dit: à

Méfiez-vous comme de la peste des liens  » l’ésempio » ce sont des lumières flageolantes pour attirer les moustiques!

Bloom dit: à

« Quand on meurt, on n’emporte rien avec soi, pas même le moindre petit fil de soie » nous avait dit une dame pondicherienne née au Vietnam et dotée de mille et un talents.
Alors L’argent…
L’intelligence des autres, essentielle.

JC..... dit: à

BARBOUILLE POUR COURTIERS D’ART

Paul KLEE ? Nul ! …je passe !

MC dit: à

« Le dément a été signalé à qui de droit. » Depuis le temps qu’on entend cette rengaine…. MC

JC..... dit: à

Cher Damien, cher Bloom,

merci pour votre accrochage sans conséquence, par bonheur, puisque vous êtes assurés …. de notre amicale sympathie !

Merci Passou !

MC dit: à

Je me demande tout de même comment Chemla on peut évoquer « La-Bas », ou se trouve le pire Huysmans, a travers qui rappelle plutôt « À Rebours », backrooms en moins….

Mimi Pinson dit: à

Merci rose d’aimer.

Le Klee des songes.

et alii dit: à

vu l’âne que c’est.
bloom, il est interdit d dénigrer des ânes; CLOPINE VOUS LE CONFIMERA

MC dit: à

« Vous êtes en tant que Prof, un parasite de l’Etat », Elle est grandiose, celle-là ! Si tous les corps étatiques enfantaient des parasites, il faudrait compter l’ armée, la marine, et que sais-je encore? MC

MC dit: à

Sur la clé des Songes, voir également l’antique
Artemidore d’ Ephese, et , dans une moindre proportion, Aelius Aristide et sa guérison à Delphes. MC

MC dit: à

Et sur la différence avec Freud, Persée, Etudes’d’ Histoire Ancienne, Artemidore Freud. La même chose pourrait etre dite pour Aelius dont l’ Épiphanie est constituée par la vision du Dieu…,

renato dit: à

À propos d’ânes.

L’âne apparaît pour la première fois dans la Bible lorsque, chargé de bois pour le sacrifice, il accompagne Abraham en route vers le mont Moriah pour sacrifier Isaac. L’âne est choisi par Moïse pour porter sa femme et ses enfants lorsqu’il retourne en Égypte, d’où il s’était enfui, pour accomplir la mission que Dieu lui avait confiée. Un passage du livre des Nombres montre l’âne capable de voir les signes de Dieu et de s’opposer à l’homme obtus qui ne les comprend pas. L’âne devient une figure sage, car il reconnaît la volonté de Dieu avant même l’homme qui se considère comme un voyant.
Bien que l’âne ne soit pas explicitement mentionné dans les Évangiles, étant le moyen de transport habituel, on considère qu’il est présent dans les épisodes évangéliques de la visite de Marie à Élisabeth, du voyage de Joseph et Marie à Bethléem, de leur fuite en Égypte et de leur retour d’Égypte.
https://www.ilcorriereapuano.it/wp-content/uploads/2016/12/Giotto-fuga-in-egitto.jpg
Giotto, Cappella degli Scrovegni

et alii dit: à

BERNANOS:
« ce quatrain de Ronsard de 1562, Remonstrance au peuple de la France, ou cagot est associé à Gots, Wisigoths, mais aussi Huguenots.

Je n’aime point ces noms qui sont finis en os,

Gots, cagots, austrogots, visgots et huguenots,

Ils me sont odieux comme peste, et je pense

Qu’ils sont prodigieux à l’empire de France. »

rose dit: à

Et dans la crèche, il est a côté du boeuf.

D. dit: à

La première personne que je décorerai sera Mireille Mathieu.

renato dit: à

Ce n’est pas dans le texte, rose. Voyons : l’Évangile de Luc raconte que Jésus a été couché dans une mangeoire, mais ne mentionne pas l’âne et le bœuf que l’on voit dans les crèches. Les chrétiens, s’attachant au terme de mangeoire, ont mis en relation le récit de Luc avec un texte d’Isaïe : « Le bœuf connaît son maître et l’âne la mangeoire de son maître, tandis qu’Israël ne sait pas, que mon peuple ne comprend pas ». Il s’agit d’un texte amer, dans lequel le Seigneur se plaint de son peuple, qu’il a élevé et fait grandir, mais qui s’est rebellé. Ces animaux, qui, à la différence du peuple, savent à qui ils appartiennent, deviennent un symbole d’acceptation humble et volontaire.

Dans la théologie catholique, les Pères de l’Église voient dans ces animaux le symbole de la présence de tous les peuples devant le Messie. Le bœuf représente le peuple élu en tant qu’animal pur selon la loi, tandis que l’âne représente les païens en tant qu’animal impur selon la loi.

et alii dit: à

avecmes excuses
« chamowr ou (raccourci) chamor » est traduit dans la Louis Segond 1910 par :
âne(s), ânesses 96 ; 96

Concordance biblique du mot hébreu « chamowr ou (raccourci) chamor » :
Genèse 12.16
Il traita bien Abram à cause d’elle ; et Abram reçut des brebis, des bœufs, des ânes (chamowr ou (raccourci) chamor), des serviteurs et des servantes, des ânesses, et des chameaux.

Genèse 22.3

renato dit: à

Oui, et al., c’est vrai : Genèse 12:16, j’ai bêtement oublié.

rose dit: à

renato dit: à
Ce n’est pas dans le texte, rose.
Mais c’est dans la crèche : 🤗

renato dit: à

Je connais l’iconographie, rose… et le texte aussi ! Disons que pour le folklore, et dans une perspective pop, l’invention de François a son sens, mais pas en matière de foi (enfin, tout dépend d’avec qui on a fait son catéchisme, et comment).

renato dit: à

Le Ghirlandaio est plutôt rigide, rose, tandis que Giotto : Cappella degli Scrovegni, Nativité de Jésus.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/Giotto_di_Bondone_-_No._17_Scenes_from_the_Life_of_Christ_-_1._Nativity_-_Birth_of_Jesus_-_WGA09193.jpg

Sources principales : les Évangiles, le Protovangile de Jacques, la Légende dorée.
La scène se déroule dans un paysage rocheux, comme si les protagonistes se cachaient dans une chaîne de montagnes, et dans ce paysage naturel, se distingue une petite structure en bois où se tiennent Marie et Jésus. Nous devons également prêter une attention à l’inclusion d’un nouveau personnage, qui n’est traditionnellement pas présent dans cet épisode, la préposée située à l’extrême gauche de la composition, qui aide Marie à placer Jésus dans la mangeoire.
Joseph est représenté dans la partie inférieure de la fresque, vêtu d’une robe marron clair et la tête entre les mains : son expression est particulièrement rêveuse, en raison de son incrédulité face à tout ce qui se passe à ce moment-là ; le fait que Joseph ne soit pas à côté de son épouse, mais dans une section séparée de la composition est un fait délibéré qui souligne sa subordination au Père divin de Jésus.
Sur le côté gauche, on trouve également le bœuf et l’âne ; tandis que sur le côté droit, deux bergers sont représentés dos à un ange qui leur explique ce qui se passe.
La robe de Marie, d’un bleu clair qui s’est usé avec le temps, a également laissé apparaître le rouge de la robe en dessous. Il est intéressant d’observer la prise de conscience de sa position : elle embrasse Jésus, mais ce n’est pas mécanique, au contraire, c’est très spontané ce qui fait ressortir le fort élément humain présent dans cet épisode. Il est intéressant d’observe sa position : elle embrasse Jésus, mais ce n’est pas mécanique, au contraire, c’est très spontané et cette prise de conscience fait ressortir le fort élément humain présent dans cet épisode.

Il faudrait dire quelques mots à propos des anges sur le toit, mais avec Giotto il suffit de regarder.

Clopine dit: à

Renato, le dimanche des Rameaux fait aussi état d’un âne quand Jésus arrive à Jérusalem. On sait même que Jésus était sur la croupe d’une ânesse suitée… Et l’âne est le symbole des animaux humbles, et comme le christianisme se veut la religion des humbles (enfin, à part la papauté of course), il semble normal d’associer cet animal à cette religion.

Dans l’arabe du futur de Sattouf, est reproduit le martyr d’un âne, ce sont des cases assez difficiles à supporter mais qui correspondent au sort qui est réservé à cet animal dans les pays du Maghreb. Je crois qu’il n ‘y a hélas pas grand’chose à faire, sinon passer par l’éducation des humains – comme pour tout le reste.

closer dit: à

A lire d’urgence la première partie des souvenirs inédits d’Alain Besançon sur ses années de formation et son engagement communiste.
Dans le numéro d’automne 2023 de la Revue Commentaires, consultable dans toutes les bonnes médiathèques.
Passionnant.

Damien dit: à

Le Woody Allen, « Coup de chance » est très bien. Un film ravissant, un scénario au départ ingénieux, même si la fin par en sucette. Je me suis régalé pendant plus d’une heure, avec Melvil Poupaud (drôle de nom) très sinistre et Lou de Laâge (très joli patronyme). J’aime bien la manière dont Niels Schneider disparaît du scénario. Brutalement. Bloom, je vous verrais bien disparaître ainsi, après un adultère imprévu. Parfois, il faut payer l’addition. Lou de Laâge est sublime. C’est la première fois que je la vois dans un film. Elle est gracieuse, irresponsable, Woody la fait craquer comme une allumette. Et puis, d’amoureuse, elle passe à indifférente. Son amant a disparu ? Elle pleure un jour ou deux. La première surprise qu’organise son mari lui fait oublier sa passion adultère. Elle s’en remet en trois coups de cuillère à pot. Melvil Poupaud jouant avec un train électrique géant, on y croit. Woody a tourné en français avec des acteurs français. Il publie en même temps que sort le film un recueil de nouvelles, dont la critique a dit le plus grand bien. J’ai envie de m’y mettre. J’ai vu aussi « Le Procès Goldman ». Je vous en parlerai un autre jour. Bonne soirée !

MC dit: à

Clopine, vous me coupez l’herbe sous le pied! Bravo! Cela dit l’animal humble s’accorde mal avec l’ Ânesse de Balaam, qui, dans l’ Àncien Testament, se met à parler à son propriétaire. Il se dit même qu’elle a Honoré de son passage lors d’une séance « spirite » les Proscrits de Jersey, mais chut! Bien à vous. MC

MC dit: à

« Qui es-tu? – Ânesse de Balaam. -Parle!
– l’ Homme passe à travers la création comme un oiseau de branche en branche…etc »

FL dit: à

Bon la dernière fois c’était que Christine de Pizan était une autrice féministe super badass.

FL dit: à

« Des journalistes qui ne connaissent pas l’oeuvre. »

Bah ! on a bien des rectrices qui ne connaissent pas l’orthographe. (Laquelle d’ailleurs n’existe pas. Ça tombe bien.)

et alii dit: à

Lâne de GOYA
L’âne généalogiste. “Hasta su abuelo” (jusqu’à son aïeul!). Dessin de Goya

renato dit: à

Chaque jour porte sa bêtise. Aujourd’hui : « l’opéra chose pour riches ».
À savoir qu’il n’y a pas seulement la soirée d’ouverture, mais aussi les soirées qui suivent, et là, le public populaire est au rendez-vous — beaucoup d’abonnements —. Et il s’agit d’un public compétent… enfin, s’il s’agissait d’un spectacle pour riches on ne parlerait plus d’opéra depuis longtemps déjà.

closer dit: à

Non Renato, l’opéra est très cher, c’est malheureusement un fait. Si vous y aller en famille, c’est inabordable pour la majorité des français qui, en plus, sont de moins en moins attirés par cette forme artistique de plus en plus étrangère à notre culture.
C’est très triste, je vous l’accorde, mais un jour ou l’autre, les assemblées élues ne voteront plus les subventions nécessaires à la survie de spectacles fréquentés à 90% par des sexas et au-delà, blancs de surcroît…
Pas besoin de détailler le processus.

FL dit: à

Est-ce que les journalistes doivent lire les livres dont ils font la chronique. C’est une question qui se pose. Puisqu’il est évident en lisant la chronique que le journaliste n’a pas lu le livre (je ne parle de M. Assouline).

Maintenant faire la promotion de quatre livres par semaine à la télévision on soupçonne bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

Je me souviens d’une chroniqueuse très célèbre faisant la chronique ma foi fort nourrie d’un ouvrage de Dreyfus : « Histoire de ma vie sexuelle ».

Manque de bol. « Histoire de ma vie sexuelle » c’est épais comme « La Recherche du temps perdu ».

(« Maman m’a dit qu’il allait falloir faire plusieurs volumes car c’était gros. » La mère de l’auteur c’est comme Françoise dans « La Recherche » il peut pas s’empêcher de la charrier.)

Moi il m’a fallu plusieurs mois pour lire « La Recherche ».

Quelque chose ne va pas.

renato dit: à

Je ne sais pas en France, Closer, en Italie il y a toujours des offres accessibles à toutes les bourses, et ça depuis toujours. À la Scala on va de 20 à 250 €. Bon, 20€ ce n’est pas le prix d’un film, c’est vrai, mais c’est un spectacle vivant…

FL dit: à

Gide par exemple n’a jamais lu « Du Côté de chez Swann ». Jamais. Et pourtant c’est lui en partie qui a décidé de ne pas publier.

FL dit: à

(« Maman m’a dit qu’il allait falloir faire plusieurs volumes car c’était gros. » (De mémoire.) Comme Proust ne pouvait s’empêcher de charrier Françoise dans « La Recherche », dans « Histoire de ma vie sexuelle », Dreyfus ne peut s’empêcher de se moquer gentiment de sa mère.)

FL dit: à

« Tu me diras les passages que je ne peux pas lire. Enfin~! je veux dire que tu me diras les passages que je peux lire. »

FL dit: à

* « Du côté de chez Swann »

FL dit: à

Je suis en train de lire un livre dont je me demande si le chroniqueur a lu le livre (il raconte faussement dans sa chronique les faits racontés par le livre). Mais si le chroniqueur n’avait pas fait sa chronique je ne serais pas en train de lire le livre.

Dilemme.

FL dit: à

En fait « Comment parler d’un livre qu’on n’a pas lu » malgré son titre fantaisiste est finalement un livre fort réaliste.

FL dit: à

Ce qu’il y a de gênant en fait c’est pas tellement qu’ils fassent la chronique de livre qu’ils n’ont pas lu. A l’impossible nul n’est tenu. Ce qu’il y a de gênant c’est qu’ils laissent croire qu’ils ont lu le livre. Je suis certain qu’Edwy Plenel n’est pas d’accord avec autant de fausseté.

FL dit: à

« Je lis la quatrième de couverture. Comme tout le monde. » Michel Tournier.

Bloom dit: à

J’aime bien l’âne animal, l’âne pseudo humain niet. C’est lui, le spécialiste du coup de l’âne.
Totalement incohérent ce pauvre de la 🚪
D. etc.

closer dit: à

Je parlais de places d’où l’on voit et entend raisonnablement bien.

closer dit: à

Devant l’ampleur que prend la psychose collective, je pense que Macron va bientôt lancer un grand débat national sur la lutte contre les punaises de lit.

renato dit: à

Il y a très peu de places à éviter dans un théâtre d’opéra bien conçu.

et alii dit: à

A Propos d’ânes:
pont aux anes
 »

L’expression date du XVIIe siècle et provient d’un pont enjambant la Seine à Paris, entre le Quai de Montebello et la Place du Parvis-Notre-Dame, et qu’on désignait par le terme de Pont-au-Double. Le fameux pont fut couramment appelé Pont-aux-Anes parce que des ânes le franchissaient fréquemment pour aller paitre de l’autre côté. Ce pont avait pour caractéristique d’être un pont à arche sans tablier, or l’âne, traditionnellement considéré comme un animal manquant de perspicacité est censé se trouver face à un dilemme devant un tel édifice, puisque ne sachant pas ce qui se trouve derrière le point culminant de l’arche. La métaphore de l’âne restant figé face à ce dilemme fait référence au sot ne parvenant pas à comprendre quelque chose de particulièrement simple. »

D. dit: à

Je pense que Clopine et MC s’aiment sans le savoir. Cela va se cristallise d’un seul coup, ça va être terribe.

MC dit: à

S’il s’ agit du public italien, ce n’est pas faux, Renato. On se souvient à Marseille ) sud aussi) d’un jeune ténor tétanisé par des poissonnières et s’entendant dire par celles-ci , dans un moment d’indulgence « Alors petit, tu la pousses ta note?! »

rose dit: à

« Peut-être que comme elles étaient devenues amies, elle n’a pas vu cette trahison arriver. Laisser un homme, quel qu’il soit, avec Marilyn Monroe, c’est dangereux », indique l’actrice. Pour se préparer à jouer Simone Signoret, Mathilde Seigner n’a pas cherché à l’imiter. Elle joue avec Emmanuelle Seigner, sa sœur, et qualifie le jeu de « très simple ».

Ces deux vieilles peaux.
On joue un rôle, on ne connait Rien, rien, rien au personnage que l’on incarne.
C’était mettre Marylin en danger que de la soumettre à la concupiscence des hommes et pas le contraire.
Montand, c’était un coureur, le pire des sales types.

Elle, Madame Signoret,by a gagné son alcoolisme invétéré, minée par le chagrin.

closer dit: à

« la soumettre? »
Qui? Elle n’était pas assez grande pour choisir sa vie?
Signoret a compris et pardonné cette liaison inévitable dès lors qu’ils étaient seuls tous les deux (Miller absent, Signoret aussi, en France).

B dit: à

le pire des sales types

c’est un peu excessif si vous l’affirmez uniquement en raison de son instabilité affective ou de ce coté séducteur. Quel homme à l’époque aurait résisté à l’envie de séduire Monroe?

renato dit: à

« Madame Signoret,by a gagné son alcoolisme invétéré, minée par le chagrin. »

J’éprouve de la compassion pour les victimes de l’alcoolisme, mais qui tenait le verre ? Chacun est responsable de ses actions et attribuer la faute des conséquences à un autre est l’équivalent de ces parents que confrontés à un fils qui a pris un mauvais pli, parlent de ses mauvaises compagnies… (ce proverbe de corinthienne mémoire !).

B dit: à

renato, on peut tout de même remonter dans les liens de causalité, les choses sont souvent plus compliquées qu’il n’y parait. Il est plus facile de rejeter la faute sur autrui en tant que parent que de se sentir responsable de ce que devient votre progéniture et encore que les situations, les contextes soient multiples et différents. tout corps plongé dans une même famille n’évolue pas de la même façon.

FL dit: à

* Je suis en train de lire un livre dont je me demande si le chroniqueur l’a lu (il raconte faussement les faits). Mais si le journaliste n’avait pas fait son article je ne serais pas en train de lire le livre.

Dilemme

B dit: à

Vu le documentaire sur N de Staël, s’il fallait juger ce peintre d’un point de vue moral et pour son attitude vis à vis des femmes, vous diriez quoi, Rose, quel amoureux passionné que la passion conduit successivement vers trois femmes dont la dernière aura peut-être été décisive dans son passage à l’acte. Il a semé deux familles avec enfants avec lesquelles il a vécu, ses compagnes ont pourtant beaucoup compté y compris d’un point de vue artistique et il finit par souffrir affreusement de cette Jeanne? qui se refuse à garder son enfant . A-t-elle été l’unique objet de son désespoir, « je t’aime à en crever « , écrira-t-il.

et alii dit: à

tout corps plongé dans une même famille n’évolue pas de la même façon.
c’est exact! c’est même ce qui fait énigme pour les chercheurs (jumeaux etc)

MC dit: à

L’Ane de Goya, oui, mais il y a aussi « l’ Âne « de Hugo, qui s’adresse à Emmanuel Kant, qu’il n’a probablement jamais lu. Il y a une phobie de Hugo pour Kant, et on ne sait pas à quoi elle tient. ( Elle est Présente déjà dans Choses Vues….). MC

renato dit: à

Enfin, B, de familles équivalentes, mon meilleur ami et moi, nous avions la même éducation et, envers et contre la volonté familiale, nous avons choisi la même profession. Pour nos parents l’art c’était bien, mais en faire une profession c’était inacceptable. Donc, pour ses parents, moi j’étais sa mauvaise compagnie ; pour les miens la mauvaise compagnie c’était lui. Nous avons longtemps ri ce ça !

renato dit: à

ri ce ça ! ri De ça !

Jazzi dit: à

Le léZard a beaucoup aimé le dernier film de Luc Besson.

Damien dit: à

J’aime le latin. Par exemple : Mea culpa, à quoi on rajoute : tu quoque syphilis. C’est pour vous MC. J’espère que vous riez, de temps en temps. Mais ici, que vous êtes sérieux ! Cela ne va pas du tout. Alors, vous trouviez que j’exagérasse sur les profs ? C’est vrai, vous en êtes. Mais avouez que vous êtes gai comme une porte de prison ! Ceci étant, je vous avouerais que j’ai des amis qui sont profs. Et que j’estime. Mais je n’aime que les vieux, à la retraite. Ceux du film qui vient de sortir, dont j’ai oublié le titre : NON ! Cela ne vaut rien. La propensio d’un prof est la paresse ? Qu’à cela ne tienne ! Qu’ils se mettent tous en congés de l’Education nationale. Ce sont les élèves qui seraient contents ! Et France Gall avec son horrible voix de crécelle arrêterait de passer sur Radio-Nostalgie avec « Sacré Charlemagne » ! Le roi Dagobert ma plaît davantage, avec son pantalon à l’envers. Et Clovis, et son baptême chrétien ! C’est passionnant. Je sens que je vais relire du Braudel. J’ai acheté du poulet à manger. Bon appétit à tous ! A bientôt.

Clopine dit: à

Z’êtes sûr, MC ? Certes, pour Victor Hugo, l’âne causant avec Kant lui assène que ses préceptes « Sont créés pour les vers ou sont faits pour les rats », mais en vrai, il y a une acceptation tacite d’Hugo pour l’humanisme kantien. Ca tombe sous le sens, en vrai… bref.

Je m’en veux de vous répondre, comme si une conversation pouvait s’établir entre un être tel que vous, qui avez délibérément choisi de me prendre pour « cobaye », et quelqu’un de si fondamentalement dénué de ressentiment, comme bibi. Mais la solitude, vous savez…

Clopine dit: à

Ca n’arrivera plus.

Clopine dit: à

Le problème de MC est bien entendu résurgent, jaillissant de ses origines sociales. De ses déterminismes (ah, je n’ose imaginer dans quelle passoire catholique il fut essoré, dans quel jésuitisme, lié à l’arrogance de classe, il fut élevé, bref, dans quelle classe sociale délétère il nage comme un poisson dans l’eau) il est totalement dépendant. Il est incompétent à s’adresser à autrui, sa vanité l’aidant. Oh, ce n’est pas qu’il ait été incompétent à accumuler du savoir. Il en est farci, comme les dindes, à Noël. Mais maintenant (et cela fait quelques années qu’il me poursuit de commentaires désobligeants, moi qui en fait ne lui ai rien demandé), il doit voir le bout de la vie bouger comme la queue d’un serpent, juste devant son nez, histoire de. La tête a avalé toutes les conneries réactionnaires. Le ventre est plein, mais les crochets venimeux sont toujours là, je pense qu’il ne pourra plus injecter de venin que lorsqu’il sera mort, ce qui, à mon avis, ne saurait tarder.

Jazzi dit: à

« Au moins trois films à voir cette semaine.

Mais par lequel commencer ?

1 – « DogMan » de Luc Besson

2 – « Coup de chance » de Woody Allen

3 – « Le Procès Goldman » de Cédric Kahn. »

L’heure des notes !

1 – ****

2 – **

3 – ***

JC..... dit: à

« Il en est farci, comme les dindes, à Noël. » (Clopclop)

Il est des dindes qui sont farcies, à l’année !

MC dit: à

C’est curieux Clopine , comme vous alternez réponse humaine et réponse stupide . ( Pardon, mais c’est cela !)En définitive, il faut que je ressemble à votre caricature pour que vous ne me répondiez pas.

Ce qui surprendrait fort père et mère si c’était le cas. Ou avez-vous pêché que j’ai fait mes études dans on ne sait quelle jesuitiere? Je vous informe que je les ai faites dans le public! Je suis dix-septiemiste, et après? La faute en revient à votre Genial Corneille. Le reste ne vaut pas l’honneur d’être relevé.Sauf peut-être le sérieux papal de vos sociologues, qui, visiblement, ne vous ont.pas enseigné l’humour. Vous bourdieusez au point d’en manquer cruellement. Enfin… MC

MC dit: à

Non , « Choses Vues « est formel à propos de ..,La mise aux enchères de la perruque de Kant. Le système du philosophe vaut ce que vaut sa perruque; à peu près rien, maintenant cette vente a-t-elle eu lieu? Ne s’agit-il pas d’un autre « Voyage dans le Bleu » cet écrit de Goethe et Tieck qu’Hugo prétendait « dirigé contre moi »? Et dont on n’a entendu parler par Hugo que de ce côté-ci du Rhin, sans trouver de l’ autre le moindre exemplaire? Là est la question. MC

D. dit: à

Je n’ai jamais aimé ues films de Luc Besson. Aucun. Je me souviens de la sortie du « Grand bleu ». Tout le monde encensait ce film. Quand je l’ai vu j’ai trouvé ça ennuyeux et prétentieux.
C’est déjà arrivé pour d’autres films qui je sont pas de Besson : le fabuleux destin etc… qui pour moi n’a aucun intérêt en dehors de la qualité de la musique qui en réalité est presque tout dans le film.
Et Intouchables, oeuvre grotesque par biek des aspects et sans aucun intérêt.

D. dit: à

Les Cahiers du cinéma avaient eux aussi été très critique sur Intouchables.
Pas pour rien mais parce que c’est un film à peine passable.

D. dit: à

Voire carrément médiocre.

Alexia Neuhoff dit: à

@ Clopine
Me voilà dans la situation délicate de défendre quelqu’un qui m’a plus souvent qu’à son tour traitée de sotte, plus précisément de « dinde » , terme que vous employez vous-même pour le caricaturer, ce qui ne manque pas de sel : MC. Personnellement, cela ne m’affecte en rien et a plutôt tendance à m’amuser, bien que je me tienne assez loin des oiseaux en général et ceux de basse-cour en particulier. Dans le registre de l’odieux, MC n’est pas le pire, vous trouverez ici maints exemples pour le confirmer. Sans doute fidèle aux mœurs de son cher XVIIème siècle, il préfère l’arme blanche au feu du mousquet. Et même le fleuret avec sa mouche. Qu’il dégaine plus volontiers à l’égard des commentatrices, ce qui met sur le chemin d’un soupçon de misogynie. Peut-être le domaine où MC se banalise et dégringole. Retenons que « fleuret » provient de petite fleur.

rose dit: à

Pas encore vu B.
Je vous dirai.

puck dit: à

bel article, seule petite correction si je puis me permettre : « Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi » n’est pas de Nietzsche, mais c’est une réplique de Aaron Hochner dans l’épisode 4 de la saison 6 d’Esprits Criminels.

la scène est la suivante :

Hochner : Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi

réponse de David Rossi : non parce que plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans l’avenir.

Hochner : qu’importe s’accrocher demande peu de forces, lâcher prise en demande beaucoup plus.

Rossi : Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais au début nous savions que le monde ne serait plus le même. Quelques personnes ont ri, d’autres ont pleuré. La plupart sont restés silencieuses.

Hochner : Le fait que tout soit différent ne signifie pas que quoi que ce soit ait changé

Derek Morgan (qui est entré dans le pièce entre temps) : Sauf que se défaire d’une illusion nous rend plus sages que de détenir la vérité.

Hochner répondant à Rossi : Oui la vengeance profonde est la fille du silence profond.

Rossi : La naïveté chez les adultes est souvent charmante. Mais quand elle est associée à la vanité, elle est impossible à distinguer de la bêtise.

Morgan : Le changement est la loi de la vie. Et ceux dont le regard est tourné vers le passé ou le présent sont certains de rater l’avenir

Hochner : Au crépuscule de notre existence, quelle que soit la façon dont on a déroulé le fil de notre vie, on constate qu’au bout du compte, on est arrivé là où on avait toujours voulu être.

c’est un des épisodes les plus mystérieux où l’on voit le criminel découper les paupières de ses victimes pour les empêcher de fermer les yeux quand il les torture et à la fin, au moment où il se rend on comprend que lui même avait été dans son enfance plus victime que coupable. D’ailleurs quand ce type sera en prsion il aura beaucoup de fans, surtout des femmes, dont certaines continueront de copier ses crimes.

puck dit: à

« L’auteure, poète, essayiste, philosophe belge, écrit comme un moteur à explosions (…) »

oui, et il existe aussi le contraire : des moteurs à explosion qui fonctionnent comme les philosophes belges, avec des ratés et des bruits suspects laissant imaginer qu’ils ne vont pas tarder à rendre l’âme…

puck dit: à

moi aussi j’ai arrêté de venir sur le blogapassou parce que Mr Court me traitait souvent de dinde.

puck dit: à

« Le faible a des doutes avant de prendre une décision, le fort les a après. »
citation de Novak Djokovic après sa défaite contre Federer en finale de l’US Open après avoir eu 26 balles de match.

puck dit: à

« Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison. Le cerveau regorge de corridors plus tortueux les uns que les autres. »
citation de Stephane Plazza dans une interview à Madame Figaro.

puck dit: à

« La violence ne conduit à aucun espoir durable, ce n’est que le répit temporaire d’un déclin permanent. »
réflexion d’un supporter du PSG après leur défaite en finale de Champion’s League.

puck dit: à

« Dans toutes les pages les plus sombres du surnaturel maléfique, il n’est pas de tradition plus terrible que celle du vampire : un paria, même parmi les démons. »
extrait de « comment devenir végan en 10 leçons »

puck dit: à

« Montrez-moi un héros, et je vous écrirai une tragédie. »
citation de Boris Johnson quand il a remis sa démission…

Bloom dit: à

Sahara

renato dit: à

« Oh, Erevan, Erevan ! Est-ce un oiseau qui t’a dessiné,
Ou bien un lion qui, comme un enfant, t’a colorié ? »

puck dit: à

« J’ai vu des enfants braver et surmonter l’influence d’une hérédité malsaine. Cela tient à la pureté qui est un composé inhérent à l’âme humaine. » (Hunter Biden)

D. dit: à

Absolument. J’ai aussi vu exactement le contraire.

D. dit: à

Ce soir je mange des oeufs.

D. dit: à

Êtes-vous préparé à la parousie, renato ?
Figurez-vous que le moment est proche.

D. dit: à

Je n’aime pas Bob Dylan mais je le préfère encore à Mick Jagger.

D. dit: à

Si New-York à été gravement inondée, ce n’est pas un hasard. C’est un signe.
Il y a 4 éléments destructeurs principaux des civilisations dégénérées : l’eau, le feu, l’air et la terre. Ces éléments sont respectivement gouvernés par les ondines, les salamandres, les sylphes et les gnomes .

et alii dit: à

Traduit de l’hébreu par Jeffrey Saks. Pour en savoir plus sur cette histoire, cliquez ici . Saks est le directeur fondateur de l’ATID. Cette traduction originale paraîtra dans une nouvelle anthologie des nouvelles d’Agnon, The Outcast and Other Tales , éditée par Jeffrey Saks, qui fait partie de la bibliothèque SY Agnon , présentant les écrits du lauréat du prix Nobel dans des traductions anglaises nouvelles et révisées. Les cours de Saks donnés à la Maison Agnon à Jérusalem sont diffusés sur WebYeshiva.org/Agnon .

https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/the-etrog

et alii dit: à

KRAINE:
Polonsky, qui était encore en vie lorsque l’histoire a été publiée (il est décédé l’année suivante), avait été pendant plus de deux décennies rabbin de Teplik (une petite ville du centre de l’Ukraine actuelle, près de la plus célèbre Ouman) avant son alyah en 1925, date à laquelle il devient rabbin du quartier Beit Yisrael de Jérusalem.

et alii dit: à

excuse Ukraine

renato dit: à

J’aime les surprises D., donc j’attends de voir.

Cela dit, si le moment est proche je pourrai dire d’avoir vu un grand spectacle.

Damien dit: à

« les feuilles mortes » de Kaurismäki : allusion à Pévert et à la chanson. C’est le meilleur film de tous ceux que j’ai vus ces derniers temps. Apparemment simple, il concentre l’humain, le coeur humain, avec une prodigieuse maîtrise. Cela va très loin. En même temps, c’est un film moderne, qui récapitule toute l’histoire du cinéma. Voyez la scène qui se passe au cinéma, avec les affiches des classiques, de Bresson, de Godard, etc. J’ai été fasciné par cette hypnose cinéphilique, dans laquelle Kaurismäki s’inscrit magnifiquement. Il a eu le Prix du Jury à Cannes. — Il faudrait que tous les blogueurs du site RDL voient ce film, ça calmerait leurs antagonismes. N’est-ce pas Bloom ? Quel ringard, ce Bloom ! Tout ce qu’il dit est tellement approximatif, faux, falsifiable, falsifié. Et il croit avoir raison, comme représentant de l’Etat ! Il n’est qu’une miette et une mauviette. Malamud ne lui a rien appris. Kaurismäki me fait penser à Bernard Malamud. Il aurait mérité d’être juif ! Je le vois aussi comme un mixte de Woody Allen et de Bergman. Le film de Woody, j’en ai parlé. C’est un film malgré tout assez froid et qui part en sucette dans la dernière demi-heure. Kaurismäki c’est la rigueur intégrale. Au travail, Bloom ! Pim, Pam, Bloom !…Bonne journée ! Je ne sais pas si…

JC..... dit: à

RETOUR DE JOGGING, 2/10/ 2023, 7h50

Pendant cet exercice d’entretien de la carcasse du vieux sportif, je pensais. Et m’étonnais que l’on ne parle pas du Nageur de Passou…

Ouvrage qui mériterait le Goncourt, si notre émir bien placé acceptait de faire comme tout le monde en démocratie : payer un dessous de table !

Facile et utile, la corruption ! On se fait des amis sûrs… et jouer Wagner rend richard !

closer dit: à

D’accord sur le dernier Kaurismaki. Néanmoins, ce n’est pas le K qui m’a le plus enchanté. Peut-être moins de dérision et de second degré que d’habitude, d’où moins de sourires du spectateur. A voir cependant, c’est évidemment l’un des meilleurs films récents.

Jazzi dit: à

« « les feuilles mortes » de Kaurismäki : allusion à Prévert et à la chanson. C’est le meilleur film de tous ceux que j’ai vus ces derniers temps. Apparemment simple, il concentre l’humain, le coeur humain, avec une prodigieuse maîtrise. »

Oui, Damien, mais plus fort que ce film-là, on peut voir actuellement sur nos écrans celui d’un autre cinéaste roumain, « N’attendez pas trop de la fin du monde » de Radu Jude, qui concentre magistralement le coeur inhumain dans toute sa suprématie.
Entre la sortie du bloc communiste et l’entrée dans le giron de l’Europe libérale et consumériste, il semble que l’Enfer existe du côté de Bucarest.
Prémonitoire d’une fin du monde annoncée.
Et alors, et après…
Particulièrement ravageur, l’humour noir roumain !

B dit: à

A ce propos, vu la lenteur du congrès américain à reconduire son soutien à l’Ukraine , faut il prévoir que des négociations de paix s’assoieront sur l’amputation du territoire ukrainien avec la perte de sa façade maritime et le danger de voir Poutine continuer de s’étendre là où ça l’intéresse avec des conséquences que je ne suis pas compétente à évaluer, militaires, commerciales, humaines. Sans penser au sacrifice humain qu’il a perpétré et aux pertes matérielles.

https://www.defense.gouv.fr/guerre-ukraine-dossier

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