de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
De quelques romans de la rentrée  (3)

De quelques romans de la rentrée (3)

Il y a deux ans, son Murnau des ténèbres avait été remarqué. Nicolas Chemla y révélait déjà un certain attrait pour les messes noires et compagnie. Avec L’Abîme (304 pages, 21 euros, Le Cherche-midi), titre qui doit peut-être à un fameux aphorisme nietzschéen (« Celui qui combat des monstres doit prendre garde à ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde aussi en toi », traduction de Cornelius Heim), il va plus loin et s’enfonce dans un univers de mysticisme et d’ésotérisme. On y suit la descente aux enfers d’un Américain plongeant irrésistiblement dans des abîmes sexuels made in backrooms, envoûté par la contemplation de la Melencolia de Dürer et l’écoute des Leçons de ténèbres de Couperin, hypnotisé par la promesse d’extases au long de pratiques de plus en plus extrêmes, hanté par les corps et les hommes d’un soir. Tout en se gardant bien de verser dans le roman cultivé, le narrateur a beaucoup lu et nombre de pages se déploient à l’ombre du Huysmans de Là-bas. Il est de pires inspirations, d’autant que Chemla se garde bien de tout « à la manière de » qui eut été du pire effet bien que son narrateur soit possédé par un Horla. Sans être mâtinée de décadentisme dix-neuvièmiste, l’écriture en est séduisante ce qui est une prouesse dans une enquête policière sur une mort suspecte dans un milieu assez glauque, par delà le bien et le mal. L’incipit est déjà un éloge de l’art du roman : « Il faut s’imaginer… ». A une époque où les frontières s’estompent durablement entre la prose d’imagination, le témoignage et l’essai, ce n’est pas superflu.

En cette rentrée, les souvenirs d’enfance remontent comme jamais. Ils sont partout sans même prendre la peine de se masquer de fiction. Dans Le plus court chemin (256 pages, 19,50 euros, Verdier) d’Antoine Wauters, qui fut, lui, non seulement remarqué mais loué pour son magnifique Mahmoud ou la montée des eaux, révélation confirmée peu après par la qualité de ses nouvelles réunies dans Le Musée des contradictions, ce sont cette fois des éclats de réminiscences traversés de fulgurances : « L’idée folle de tout type qui écrit ? Etre heureux sans le secours des mots ». Un puzzle. « Papa… maman… ». Je l’avoue, j’ai du mal avec ces adultes qui parlent ainsi. Je pensais que c’était une affectation typiquement aristos&grands bourgeois, mais je m’aperçois que même chez les paysans… Tout aussi exaspérant. Et ici en prime : « pépé, mémé… » et même « papou… » ! Ses parents lui disaient toujours « Suis ta pente… » sans aller jusqu’à y adjoindre le complément de Gide : « … pourvu que ce soit en montant ». Et pourtant, ce récit gouverné par un complexe de campagnard, m’a beaucoup touché.

« L’écriture vient toujours après. Après la fracture. Après la faille. Quand vient le manque »

L’enfance, tout ce qu’il écrit vient de là, quitte à courir le risque d’être taxé de naïveté à la façon d’un Douanier Rousseau. « Aussi loin que je m’en souvienne… » : l’expression revient plusieurs fois dans le recueil et elle aurait pu l’intituler. L’auteur touche par son refus obstiné et pathétique, de livre en livre, de ne pas trahir l’enfant qu’il a été. Il restera à jamais le petit-fils de ses grands-parents. C’est tout le sens de cette plongée dans un village wallon dans les années 80. Inventer, créer, imaginer, bref faire œuvre de fiction l’intéresse désormais beaucoup moins que documenter les traces de son enfance dans les Ardennes belges sur le plancher des vaches en quête du jour où tout a bifurqué. Le moyen le plus sûr d’accéder à l’universel. Il oscille en permanence entre la peine et la joie, son moyen d’échapper à la nostalgie et partant à la mélancolie. Certaines pages, constituées parfois d’une poignée de lignes ou d’un seul paragraphe, sont guettées par la grâce. Là où d’autres s’émerveillent, lui préfère s’étonner. Il dit écrire pour rester nombreux. Son texte se lit au fond comme une méditation, heureusement peu bavarde, sur le silence. Humble et profond sans jamais cesser de parler de soi. Voilà un écrivain qui impressionne par sa sensibilité et la coulée de prose poétique qu’elle suscite. Elle dégage une vibration commune à nulle autre.

Ecume (416 pages, 21,90 euros, Equateurs) de Véronique Bergen est à mes yeux le roman le plus gonflé de la rentrée. Car il y a un vrai pari narratif, une vraie prise de risque. L’auteure, poète, essayiste, philosophe belge, écrit comme un moteur à explosions- ce que le titre ne rend pas tant il est apaisé, trop pour un livre aussi somptueusement sauvage. Des chapitres de deux ou trois pages chacun, charnels, sexués, radicaux, parfois violents pour établir trois récits de vies parallèles qui finissent par s’entrecroiser sur des lignes marines puisque la mer est leur oxygène : celui d’Ismaël à travers les océans à bord de « La Mirabelle », celui de l’escort-girl Anaïs de port en port non sans rappeler celle du Genet de Querelle de Brest, celui des cétacés. Avec en toile de fond le fol acharnement des hommes à détruire les mers, ce bien commun, et Moby Dick en fil rouge dans un roman chahuté comme un océan en colère.

(« Oeuvre de Mark Rothko », exposition à partir du 18 octobre à la Fondation Louis Vuitton ; détail de « Melencolia I », burin sur cuivre » d’Albrecht Dürer, 1514, Metropolitan museum fo Art) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

723

commentaires

723 Réponses pour De quelques romans de la rentrée (3)

Samuel dit: à

Pourquoi la haine conserve mieux la bonne santé alors que la bonté rend malade ?

D. dit: à

Attention au jogging JC. Mauvais pour le dos et les genoux à fortiori pratiqué pendant des dizaines d’années. Il vaut mieux faire du vélo ou de la natation. Ce n’est pas une blague. Je connais des joggers qui à 60 ans ont la colonne vertébrale détruite.

D. dit: à

Après il semble y avoir des susceptibilités personnelles. Certaines personnes se sortent de dizaines d’années de jogging sans le moindre dommage.
La pratique du jogging devrait surtout être suivie médicalement.

JC..... dit: à

Cher D, j’ai cessé de jouer au tennis après que le tennis sur bitume ait brisé mes genoux, escagassé mes hanches, pourri ma colonne vertébrale.

Le vélo est impraticable sereinement tant les punaises de Tesla et les cafards de Trottinette nous pourchassent !

La natation ? magnifique plaisir sportif, effectivement, la plage est pleine de sirènes gonflées à bloc par un féminisme sensuel… Pauvre Ulysse.

A plaindre, donc, … modérément ! Tout faire avec mesure.

racontpatavi dit: à

Rien ne vaut la marche et qui plus est, la marche nordique!
Marcher est une pratique naturelle qui maintient le corps et l’ esprit en forme.
C’est ma pratique minimale au moins deux fois par semaine.

racontpatavi dit: à

Il faut, bien entendu, éviter le bitume pour la marche.
Fouler l’ herbe gorgée de rosée le matin, quel plaisir!

Jazzi dit: à

Le léZard vous recommande le nouveau cinéma roumain. Toujours drôle mais universellement noir !

closer dit: à

Pourquoi écris-tu « également roumain » JB ?
Kaurismaki est finlandais.

Jazzi dit: à

Oui, closer, j’ai corrigé, merci.
Confusion avec Lucian Bratu…

Jazzi dit: à

Quand Le Monde était encore lisible !

30 septembre 1985.
Simone Signoret est morte des suites d’un cancer, dans sa maison de campagne, à Autheuil-Authouillet dans l’Eure.
Elle était âgée de soixante-quatre ans.

« La mort a toujours le dernier rôle. Sous les marronniers du Père-Lachaise, dans la lumière crue d’un somptueux après-midi d’automne, Simone Signoret s’en est allée, vite, vite, vers l’ultime loge de la division 44.
Une sortie furtive et grandiose à la fois, des obsèques non en grande pompe mais de grande classe, comme un tomber de rideau poignant et dépouillé.
N’imposer point sa mort aux vivants, comme une épreuve dans l’épreuve, accepter le chagrin sans en provoquer les démonstrations excessives, c’est vouloir, c’est savoir aussi réussir sa sortie. Simone Signoret avait voulu que ses obsèques soient ce qu’elles furent : un adieu pudique et accéléré.
Boulevard de Ménilmontant, sous les arbres déjà casqués d’or, des milliers de personnes attendaient, foule sage et sagement triste. Le soleil, en retard d’affection, tapait si dur que beaucoup s’étaient fait, avec ces journaux qui racontaient la vie de Simone Signoret, des chapeaux de maçon italien, de Tour de France ou de jour de fête. Images tendres d’un deuil d’été indien, comme déjà une grande nostalgie.
A 16 heures, le cortège est passé très vite. Les lourdes portes du Père-Lachaise se sont ouvertes un instant, puis vite refermées à la foule, pour dix minutes d’intimité. Le break transportant le cercueil est monté dans l’entrelacs des allées pavées. Et une image là nous restera de ces trois bonnes dames, qui, au prix sans doute de savantes intrigues, avaient réussi à s’introduire au Père-Lachaise. Elles avaient patienté le malheur, tricotant, assises, devant la tombe d’Henri Curiel, par hasard, et se levèrent pour agiter un mouchoir, comme sur un quai de gare.
En dix minutes tout fut dit. Sur le cercueil disposé dans une simple fosse de terre, Yves Montand, immense, le visage blême, a jeté une rose. Catherine Allégret, la fille de Simone, à la ressemblance plus émouvante que jamais, vêtue d’une robe à fleurs, comme une cuirasse contre le malheur, en a fait autant. Et puis, derrière, tous et toutes, gens des arts, des lettres et de la politique, Philippe Noiret, Marina Vlady, Bernard Blier, Anouck Aimé, Annie Girardot, Dany Saval, Claude Lelouch, Robert Badinter, Yvette Roudy, Jack Lang, Lionel Jospin, Gisèle Halimi, Françoise Giroud, Claude Mauriac, Edmond Maire, Daniel Mayer, Marek Halter, André Glucksmann et tant d’autres.
Après, les portes du cimetière se sont ouvertes. Et des milliers de personnes ont commencé à monter doucement, sans trop d’espoir de voir la tombe, d’y poser une fleur. Simplement comme cela, comme une immense et sage procession, comme pour une remontée vers leurs propres souvenirs, leur propre vie, datés par le visage et la vie d’une grande dame. Simone Signoret, qui détestait tant les enterrements, s’en allait dans l’intimité de cette foule qui était sienne. »
« L’adieu pudique », Le Monde, édition du 3 octobre 1985.

D. dit: à

Les trois gouvernements qui se sont succédés depuis 2017 ont totalement délaissé le secteur du logement et particulièrement le premier, celui d’Edouard Philippe.
Aujourd’hui ce secteur est extrêmement dégradé et beaucoup de jeunes ménages ne peuvent ni louer ailleurs que dans le social, souvent en attendant de 5 à 10 ans, ni acheter.
Il faudra le moment venu rendre des comptes aux Français de cette faillite qui vient s’ajouter à toutes les autres.

et alii dit: à

L’artiste parisien Emeric Lhuisset a recréé une célèbre œuvre d’art du XIXe siècle à l’aide d’une troupe de soldats ukrainiens. Lhuisset a déclaré au journal The Art Newspaper que des soldats de la 112e brigade de défense territoriale ont reconstitué la réponse des cosaques zaporogues (1880-1891) de l’artiste d’origine ukrainienne Ilya Repin, qui montre des cosaques ukrainiens donnant une réponse insultante à un ultimatum du sultan. de l’Empire ottoman en 1676.

Lhuisset dit avoir passé un an sur le projet, notamment pour trouver les 40 soldats et organiser la composition . « Une reproduction [de l’œuvre] m’a été offerte lors de la révolution du Maïdan [qui a eu lieu en Ukraine en février 2014] et est restée comme un aimant sur la porte de mon réfrigérateur depuis 2014 », a déclaré Lhuisset dans un communiqué. Dans une publication Instagram, Lhuisset montre comment il a monté le projet.
ART NEWSPAPER

et alii dit: à

NOMS:
Est-il vrai que les Ukrainiens appellent des petites filles «Javelina», en «hommage» au lance-missiles américain ?
Guerre entre l’Ukraine et la Russiedossier
La journaliste du «Monde» Florence Aubenas a évoqué les noms guerriers que certains parents choisiraient pour leurs enfants. Un symptôme de la «radicalisation» de la société ukrainienne, selon elle.
libération
https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-que-les-ukrainiens-appellent-des-petites-filles-javelina-en-hommage-au-lance-missiles-americain-20231001_USQSQQK5MJFIVLTUJ37OYD2IRU/

lmd dit: à

On connait ces séries de pots farine café sucre sel poivre ; dans le plus gros (farine ) on mettrait Charoulet et D et le couvercle par dessus.

Jazzi dit: à

« Où aurais-je puisé, dans ma carrière, autre chose que de l’étonnement ? Je suis devenue écrivain sans m’en apercevoir, et sans que personne s’en doutât. Sortie d’une ombre anonyme, auteur de plusieurs livres dont quelques-uns étaient signés de mon nom, je m’étonnais encore qu’on m’appelât écrivain, qu’un éditeur et un public me traitassent en écrivain, et j’attribuais ces coïncidences renouvelées à un hasard complaisant, hasard qui de palier en palier, de rencontre en prodige m’a amenée jusqu’ici. N’allez pas plaindre de ce que la soixantaine me trouve encore étonnée. S’étonner est un des plus sûrs moyens de ne pas vieillir trop vite. »

(Colette, Discours de réception à l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, 1936)

rose dit: à

Samuel,

Réponse à votre question.

Lire Billie Budd marin, 1924, posthume

Melville

Claudio Bahia dit: à

† Patricia Janecková
Navré d’étaler ici mon émotion incontrôlable. Je suis dévasté d’apprendre le décès à l’âge de 25 ans de cette jeune et talentueuse soprano Slovaque. Je voudrais pourtant que ceux parmi vous qui se sentiraient concernés partagent un peu de ma tristesse, si toutefois cela vous est possible, par exemple en écoutant son Laudate Dominum qui vaut, je crois, celui de Barbara Hendricks.
Patricia Janecková venait de fêter ses 25 ans et s’était mariée il y a 3 mois; elle est décédée d’un cancer du sein contre lequel elle lutait depuis mars 2022.
À tous ceux qui n’aiment pas ce message, s’il vous plait, ne dites rien, merci

https://www.youtube.com/watch?v=ljvTwbxrylc&list=RDljvTwbxrylc&start_radio=1

Clopine dit: à

Ce que j’aurais envie de faire, c’est de photographier les femmes de mon ghetto. Elles sont incroyables de beauté vestimentaire. La tenue des femmes noires qui arpentent la place est digne des tenues d’Odette de Crécy, en plus lumineux, je veux dire en plus coloré. La coupe la plus pratiquée est une veste resserrée à la taille et s’évasant sur une jupe indépendante, néanmoins de la même étoffe et des mêmes motifs que la veste. C’est quelque chose qui fait incroyablement penser au dix-neuvième siècle français, bonheur des dames, et qui est en même temps absolument africain. J’en suis si souvent éblouie que je voudrais avoir le culot de demander la permission d’une photo (mais bien entendu, je n’ose pas). Une fois, sur l’esplanade, j’ai vu une femme tellement « bien habillée » (et sa petite fille aussi), tellement élégante et serrée dans sa robe pourpre, aux larges motifs soyeux et éloquents, que franchement, n’importe lequel de nos couturiers de luxe en auraient dû avoir du remords. La petite fille était habillée à l’identique, la même coupe, le tissu coloré, des fleurs bien plus énergiques que notre pâle occident. Je ne suis jamais allée en Afrique, mais là…

A côté, les magrhébines sont tristes. Oui, je le dis. Certaines sont grandes, élancées, ce que nul costume ne peut cacher, et ce qui permet au pire des linceuls d’avoir une certaine grâce, qui sert le coeur. Mais les gris, les marrons, les noirs dans le pire des cas, sont si dominants !

Oui, je voudrais être photographe. Mais bon, j’en avais un sous la main, avant. Qui aurait pu, sous mon impulsion, faire un reportage, enfin, témoigner.

Mais je n’ai plus que mes yeux. (pour pleurer ?)

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Points de suspension

Le nombre de points de suspension est de trois.
Quand les points de suspension indiquent la coupure d’un passage, on les met entre crochets, pour les distinguer des points imputables à l’auteur.
Pour les suppressions portant sur des passages importants, sur des alinéas entiers, on se sert de la ligne de points.
On ne doit jamais mettre de points de suspension après etc. Pourquoi ? Parce que  etc.. équivaut à « … ». Ecrire « etc… » serait dire deux fois la même chose.

Patrice Charoulet dit: à

Erratum

(à la fin) Veuillez lire : « Parce que etc. équivaut à
« … ».

et alii dit: à

« s’étonner est un des plus surs moyens »
NIHIL MIRARI3/
« Supporte et abstiens-toi » (sustine et abstine), « ne s’étonner de rien » (nihil mirari) sont des formules qui résument cette sagesse dont le langage courant conserve l’esprit lorsqu’il qualifie de « stoïque » une attitude impassible. »
COPIER DE PHILOMAG

Clopine dit: à

Et je passe sur l’esplanade, avec mon jean informe de six ans d’age, mon sweat informe, tout ce qu’il faut pour passer inaperçue, comme j’ai presque toujours fait. Et la vieillesse, et les cheveux gris d’un mauvais gris, et je les admire, elles. Qui dira la beauté d’un bracelet d’or sur une peau noire ? On peut toujours s’aligner, tiens ! Et le premier qui m’accuse de néo-colonialisme, je le pulvérise, façon puzzle…

et alii dit: à

clopine,excusez moi de vous demander
une certaine grâce, qui sert le coeur.
qui sert, et non qui serre?

D. dit: à

Je me demande si, non contente de tomber dans dans le néo-colonianisme, Clopine ne sombre pas dans la folie ?

D. dit: à

lmd, vous souhaitez me mettre avec Charoulet dans un pot de farine, c’est bien ça ?

D. dit: à

Je voudrais avoir si ce sera avec ou sans farine ?

MC dit: à

« J’en avais un (photographe) sous la main avant, qui aurait pu, sous mon impulsion… » Modeste avec ça, notre Clopinouchette nationale!.! Et Alii , sur les Cosaques Zaporogues et leur réponse au Sultan, cf La Chanson du Mal-Aime. Bien à vous. MC

Samuel dit: à

Pourquoi il vaut mieux être cueilli dans toute sa fraîcheur que de rester pour se flétrir misérablement ?

Samuel dit: à

Pourquoi il faut se réjouir quand les enfants meurent tout jeunes ?

Phil dit: à

Bas étiage sur le prestigieux blog à passou, la faute à la rentrée trop chaude en octobre, Bougreau ne revient plus et 3j à disparu dans ses poulaillers. Le considérable Baroz nous apprend la présence d’Edmond Maire, syndicaliss, aux funerailles de Signoret. Et Dame Clopine a du mal à placer l’air dans la maghrébine.

Rosanette dit: à

@claudio Bahia
je l’ai vue je l’ai ecoutée et j’ai envie de crier au scandale
oui la mort est un scandale ,un scandale encore plus scandaleux quand elle frappe une personne si jeune en plein envol vers son avenir ,et dans son cas encore plus revoltant qu »on ne doit plus mourir d’un cancer du sein ;Un cancer dont en France la plupart des femmes guerissent , parce que la France a une politique de prevention et de surveillance qui ^permet d’agir des les premiers signes quand tout est possible
Ce décès serait-il à imputer à des insuffisances du système de santé de son pays ?

FL dit: à

Comment tu veux hurler à l’oppression intellectuel après ça.

FL dit: à

La censure des pièces de Shakespeare avait quand même beaucoup plus d’allure.

Reprenez-vous !

FL dit: à

Ils ont banni « Le Seigneur des anneaux » 🙂

D. dit: à

Je vais être dans un pot plein de farine avec Charoulet. Je ne sais pas du tout pourquoi mais apparemment la décision à été prise.

FL dit: à

Bon bien sûr « Le Seigneur des anneaux » au troisième degré…

vadeboncoeur dit: à

Magnifique ce Rothko que vous avez mis en lien, Mimi Pinson.
Merci!

vadeboncoeur dit: à

Quel bleu magnétique!

Damien dit: à

« N’attendez pas trop de la fin du monde » ne vaut RIEN. Désolé, mais j’ai trouvé ça une daube comme je n’ai pas vu souvent. Je n’ai pas vu « Barbie », mais ça y ressemble. Le scénario est indigent, et, sur la forme, c’est un désastre, du niveau de « On a perdu la 7e Compagnie ». C’est un film particulièrement vulgaire qui m’a donné envie de me suicider. C’est moins cher qu’une euthanasie en Suisse !

vadeboncoeur dit: à

 » une peinture vit par l’amitié, en se diluant et en se ranimant dans les yeux de l’observateur sensible.
Elle meurt pareillement. Par conséquent, c’est un acte dur et risqué que de l’envoyer de par le monde. Combien souvent doit-il être affaibli pour toujours par les yeux du vulgaire et la cruauté de l’ impotent qui aimeraient étendre leur affliction universellement! »
Mark Rothko, Écrits sur l’ art, éditions Champs/Flammarion page 107.

vadeboncoeur dit: à

 » La question de la civilisation de l’artiste. On a exploité le primitivisme, l’ inconscient, le primordial. Cela a affecté notre manière de penser. Les gens me demandent si je suis un bouddhiste Zen. je ne le suis pas. Je ne suis intéressé par aucune civilisation excepté celle-ci. Tout le problème en art est de savoir comment établir les valeurs humaines dans cette civilisation particulière. »
Mark Rothko, Écrits sur l’ art, éditions Champs/Flammarion page 197.

vadeboncoeur dit: à

D, vous pourrissez ce blog.Je suis désolé de vous le dire.
Je m’en vais.
Bonsoir avec Rothko qui m’accompagne avec ses deux livres.

Claudio Bahia dit: à

@ Rosanette
très touché par votre message.
Vous avez trouvé les mots: c’est un pur scandale, en ce sens que cela nous scandalise.
Je ne sais rien sur d’éventuelles carences ou déficiences dans le système de santé de la Slovaquie, mais je me dit que Prague ou Berlin ou Munich ne sont pas si loin (elle est par ailleurs née en Bavière). C’est un mystère, et la Mort a voulu la prendre à tout prix.
Paix donc à son âme; Et pour vous, Rosanette, ce petit bijou plein d’humour tiré des contes d’Hoffmann
https://www.youtube.com/watch?v=mVUpKIFHqZk&t=2s
Patricia Janecková était aussi une très bonne pianiste

D. dit: à

Voilà l’intolérance des gens qui se veulent tolérant : vous exprimez des idées qui ne sont pas les leurs : vous pourissez le blog.

MC dit: à

Dit autrement. « L’huile de ce tableau, ternira ses couleurs ». Toujours eu à l’esprit ce vers de de Sponde ,même pour un tableau qui n’était pas à l’huile…et il est vrai! MC

renato dit: à

2 octobre 28°, c’est fatigant !

D. dit: à

Oui en effet, renato. Allez vous coucher.

D. dit: à

N’oubliez pas de vous laver les dents.

renato dit: à

De l’art nous aimons la saleté, disait Boccioni. Dans Éloge de l’ombre Tanizaki dit quelque chose en ce sens.

William Boquet dit: à

Cela dit, Calimero le Testiculaire peut aller se brosser avec son acolyte du Puys du Fou

renato dit: à

Pensez plutôt à l’hygiène de votre conscience, D.

renato dit: à

… la Sixtine, par exemple, éclairée à la bougie et chauffée au brasero pendant des siècles : fumée noire et suie.

JC..... dit: à

MARDI 3 OCTOBRE 2023, 6h16

DILEMNE
La plupart de nos amis, de nos proches, des commentateurs en RdL iront au Paradis, récompense méritée pour leur vie exemplaire. N’est il pas vrai ?

Problème. Aller au Paradis, et y vivre cette promiscuité éternelle, au milieu de fauves sans tâche ?!

Pas question. Ce serait d’une cruauté sans pareille. Visez l’Enfer, au pire le Purgatoire … domaines d’aventure bien plus séduisants que ce Paradis sans charme !

renato dit: à

Voilà un intéressant morceau de prose, JC.
Il fit œuvre de missionnaire. Mais, de ses débuts, il eut peu de succès en essayant de convaincre ses pupilles de leur responsabilité dans un crime commis au commencement de la création, un crime que, tel qu’ils le comprenaient, ils étaient tous disposés à reprendre à leur compte (ils portaient même des amulettes pour les y aider). Il ne les convainquit pas d’avantage qu’un homme était mort sur un arbre pour les sauver tous : action qu’un vieil Indien, si la traduction de Gwyon était correcte, considérait comme une « criante présomption ». Il compta peu de conversions, et elles furent en général parmi les femmes, créatures faibles et malades, en transit entre ce monde et l’autre, qui acceptaient le paradis qu’il leur était offert comme des enfants s’inscrivent pour une sortie dans un parc d’attractions. Encore un vieil guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paraissait mieux la place d’un homme ; et, en entendant les références sanglantes de ce candidat plein de zèle (qui offrait d’ajouter le scalp de son mentor à sa collection en manière de garantie), le missionnaire l’assura qu’il serait exaucé.
William Gaddis, Les Reconnaissances.

Jazzi dit: à

« un vieil guerrier »

vieux peut s’écrire vieil seulement si le mot suivant commence par une voyelle ou un « h » inspiré, renato.
Exemple : un vieil homme.

Phil dit: à

Laissez-nous le charme prosaïque de Renato multilingue, dear baroz. Ici plus de baiseurs ni fumeurs sur le prestigieux blog à passou, que du pisse-vinaigre épaules d’artichauts.

Alexia Neuhoff dit: à

« ou un « h » inspiré »
Voilà un bel hommage à Hélène Carrère d’Encausse. Jazzi pourrait remplacer le président Macron aux Invalides, cet après-midi (même si ce dernier ne céderait sa place pour rien au monde). Est-ce que Poutine enverra une gerbe de fleurs ?

Damien dit: à

Jazzi, comment avez-vous pu aimer ce film roumain absolument lamentable ? Vulgaire et complaisant. Et cette actrice insupportable qui mâchonne son chewing gum interminablement ? Et qui n’arrête de dégueuler des paroles ineptes ? Elle ne se révolte même pas. Ne se repose jamais ! Jazzi, vous baissez dans mon estime !

renato dit: à

Désolé, Jazzi, mais ne voulant pas emmerder les anglophobe, j’ai fait confiance à la traduction de Jean Lambert dans laquelle, page 16, on lit « qu’un vieil Indien ».
Cela dit, merci.

renato dit: à

anglophobeS

Alexia Neuhoff dit: à

Quelqu’un sait-il ce que devient JJJ ? Je me perds en conjectures pour justifier son absence : il s’est embarqué dans une croisière Hurtigruten pour échapper à la canicule, il est occupé à vacciner sa basse-cour, il boude la RdL à la suite d’une bordée d’injures, il est en campagne pour les prochaines élections européennes, il se consacre à la rédaction d’un ouvrage qu’un éditeur en sciences sociales lui a commandé, il est tombé amoureux de sa prof d’aquarelle ? Un affreux jojo l’a dénoncé auprès de « l’hôte de ces lieux » et il se trouve, à la suite de notre cher Boug., placardisé ? Quien sabe ?

vadeboncoeur dit: à

D, je ne vous reproche rien, mais vos opinions politique n’ont rien à faire sur un blog qui parle de littérature.
On peut parler politique lorsque cela à trait directement avec un motif littéraire. Mais cela n’ est pas votre cas.
D’ailleurs vous faites hélas, bien la paire, avec renato qui nous prend lui-aussi pour des demeurés en politique.
Bonnet blanc et blanc bonnet.
Bonne journée à toutes et à tous.

vadeboncoeur dit: à

D’ailleurs vous faites hélas, bien la paire, avec renato qui nous prend lui-aussi pour des demeurés en politique.

Et je vous soupçonne d’une entière ironie volontaire pour astiquer la bête.
Sur ce, bonne journée.

renato dit: à

Je ne prends personne pour un demeuré en politique. Dans cette espace où chacun dit ce qui bon lui semble, je fais part de mon opinion relativement à un criminel notoire, ce qui ne semble pas déplaire au fondateur.

Pour ce qui concerne D., certains le croient à tort capable d’humour, l’ironie étant autre chose, malheureusement il est persuadé que ses opinions sont la vérité : on dirait un ancien communiste nostalgique.

et alii dit: à

pisse vinaigre:
c’est une question pour lacanien,lacan:
Avec Jacques Lacan, çà finit toujours par tourner au vinaigre; la généalogie paternelle est dominée par l’élaboration du vinaigre dans la région d’Orléans; dominée également par la figure du grand Père
paternel qui aurait par sa stature laissé peu de place dans le champs symbolique à Alfred, le Père de Jacques; toujours est-il que l’enfant, par loyauté à son Père aurait vécu difficilement la position autoritaire
grand paternelle;

et alii dit: à

pourquoi censure-t-on le vinaigre?
EST CE LA FAMILLE DE LACAN qui a des droits exclusifs sur le vinaigre? ET LES PISSE VINAIGRE ?

Jazzi dit: à

« il est occupé à vacciner sa basse-cour »

C’est bien mal lire JJJ, Alexia.
Tout le monde sait ici qu’il n’a plus de basse cour depuis belle lurette !
Seule rose connait ici son identité et son mail : plus inquiétant, il ne répond plus…

Phil dit: à

la traduction de Jean Lambert

Le gendre de Gide, saine lecture

Jazzi dit: à

« Jazzi, comment avez-vous pu aimer ce film roumain absolument lamentable ? »

Pour ces raisons-là, Damien ex Delaporte :

L’humanité et après

« N’attendez pas trop de la fin du monde » de Radu Jude, avec Ilinca Manolache, Nina Hoss, Uwe Boll et Katia Pascariu.

Si « les feuilles mortes » du finlandais Ari Kaurismäki, se présente, avec une grande simplicité de moyen et une totale maîtrise, comme un concentré du coeur humain, le film du cinéaste roumain Radu Jude concentre, lui, le coeur inhumain dans toute sa splendide morbidité !
Entre la sortie du bloc communiste et l’entrée dans le giron de l’Europe libérale et consumériste, il semble que pour Radu Jude, l’Enfer existe bel et bien et se focalise désormais sur Bucarest.
Prémonitoire d’une fin du monde généralisée.
Et alors, et après ?
Mettant en parallèle deux destins de femmes, qui finiront par se rencontrer, Radu Jude mélange des scènes d’un long-métrage roumain de 1981, réalisé par Lucian Bratu, avec celles de son propre film.
Dans ce précédent film, en couleur, l’héroïne, Angela, est une femme chauffeuse de taxi à l’époque de la dictature communiste.
Tandis que la Angela de « N’attendez pas trop de la fin du monde » (décapante Ilinca Manolache !) filmée en noir et blanc, est une journaliste indépendante, précarisée à mort et devant travailler 14 à 16 heures par jour pour joindre, tant bien que mal, les deux bouts.
Elle sillonne pareillement que l’autre Angela les rues de Bucarest en voiture, afin de fournir des publireportages à sa boîte de production, commanditées par des multinationales étrangères établies en Roumanie.
Une propagande remplace l’autre.
Si la Angela en couleur nourrissait encore quelques illusions en un avenir radieux, la Angela en noir et blanc, elle, est totalement dépourvue du moindre espoir.
En témoigne l’échantillon des débris d’humanité qu’elle nous donne à voir, dans un Bucarest chaotique, inesthétique en diable et dépourvu de la moindre éthique, où la brutalité et la vulgarité règne en maître entre les individus.
Non, il n’y a plus grand chose à attendre de cette fin du monde programmée, semble nous dire d’une commune voix l’héroïne et le réalisateur de ce film totalement désenchanté.
Ce n’est pas une raison toutefois pour en perdre tout sens de l’humour, bien au contraire !
Un humour roumain, à la Charlie hebdo, particulièrement ravageur et jubilatoire…

Jazzi dit: à

Passou nous parlera t-il de « La Danseuse », le nouveau roman de Patrick Modiano ?

« La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu’à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d’occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs… Une odeur particulière de vieux bois, de lavande et de sueur. »

Parution le 5 octobre 2023

Damien dit: à

Jazzi, le problème concernant ce film c’est que c’est un ratage artistique complet. Un ennui prodigieux s’en dégage, et du dégoût. Le réalisateur se vautre dans la vulgarité et s’en délecte, via une héroïne complètement foutue. C’est un film nihiliste qui apporte le désespoir et donne, je le répète, envie de se suicider. Comment quelqu’un d’aussi raffiné que vous, Jazzi, un homosexuel, un esthète si raffiné semblable à Visconti, peut-il défendre cet immondice ? Vous ne m’avez pas répondu. D’ailleurs, c’est votre statut inventé par vous, que rien ne justifie, de critique de cinéma qui pose question. Votre article est partisan et ne prouve rien. Vous devriez faire montre de beaucoup de goût : ce serait le minimum. Il n’en est rien. Vous vous êtes identifié à l’actrice du film ? C’est ça ? Mon pauvre ! Je vous plains. Par contre, on va se jeter sur le livre de Modiano qui a l’air très chouette !

Samuel dit: à

…cette immondice…

Samuel dit: à

Jazzi, critique de cinéma ?!?!!!!!!
Et moi je suis le Pape !

FL dit: à

Contrairement à ce que j’ai écrit l’ouvrage de Dreyfus s’appelle « Journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui ».

FL dit: à

* oppression intellectuelle

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit:

« C’est bien mal lire JJJ, Alexia. »

Pan sur le bec, mon « canard » ? Suis pas très enchaînée… à la RdL.

D dit: à

Moi je fais la paire avec cet âne de renato ?! C’est extrêmement offensant.

D. dit: à

C’est pas Alexia en tout cas qui dira des méchancetés sur moi parce que elle m’apprécie beaucoup. J’ai du feeling pour ces choses. Je sais qu’elle me kiffe à donf sans trop oser le dire pour menacer la chèvre et le chou.

renato dit: à

Vous vous doutez bien D que c’est réciproque, avec l’aggravante que vous êtes un mulet.
Incidemment, vous devriez savoir que l’âne n’est pas l’âne de la légende — faites éventuellement une petite recherche… dans les limites de vos possibilités.

FL dit: à

Pour terminer sur l’homosexualité à la Belle Époque, on peut ajouter le livre de Kalifa sur Biribi.

Ce que décrit Kalifa ressemble à un roman de Jean Genet. Mêmes comportements, mêmes valeurs. Genet qui n’a pas connu Biribi mais la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray puis la Légion étrangère, puis Fresnes et la Santé. Une éducation française.

Jean Genet, romancier réaliste.

et alii dit: à

menacer
OU MENAGER?

Alexia Neuhoff dit: à

D. dit:

 » Je sais qu’elle [moi] me kiffe à donf sans trop oser le dire pour menacer la chèvre et le chou. »

C’est surtout pour MENAGER « la chèvre et l’endive », mon chou.

Marie Sasseur dit: à

3 octobre
Les huit auteurs dans la deuxième sélection du Goncourt :
Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andrea, L’Iconoclaste
Une Façon d’aimer, Dominique Barbéris, Gallimard
Humus, Gapsard Koenig, L’Observatoire
Proust, roman familial, Laure Murat, Robert Laffont
Sarah, Susanne et l’écrivain, Eric Reinhardt, Gallimard
Croix de cendre, Antoine Sénanque, Grasset
Triste tigre, Neige Sinno, P.O.L.
L’Echiquier, Jean-Philippe Toussaint, Éditions de Minuit

J’en ai lu 2 sur 8, et je vais continuer avec A. Sénanque.

Madeleine et sa girafe, toujours en course, la pauvrette.

FL dit: à

Biribi : le Goulag français. Je pèse mes mots. Quand on lit Kalifa on a l’impression de lire Soljenitsyne.

Pour des gens qui n’étaient pas condamnés pénalement.

FL dit: à

Biribi fermé au début des années 70. Faute de colonies dit Kalifa, et pas parce que l’Administration se serait rendu compte que quelque chose n’allait pas.

et alii dit: à

JE D2COUVRE/
Le gyotaku (魚拓?, en français « ichtyogramme ») est un art japonais consistant à reproduire des empreintes de poissons sur différents supports tels que du papier ou du tissu.
Sur leurs œuvres, les pêcheurs japonais inscrivaient également les mensurations de leurs prises, le lieu de la capture et ajoutaient parfois un poème de remerciement avant d’apposer leur signature. L’ichtyogramme est donc un mode d’expression du respect et de la gratitude du marin-pêcheur envers la mer nourricière. Dans cet élan artistique s’expriment la satisfaction et la fierté d’avoir pris une pièce d’exception mais aussi la reconnaissance de la générosité des océans.

Ce procédé a été repris par des naturalistes japonais et américains jusqu’au xxe siècle. Depuis, certains artistes ont sophistiqué la technique de l’ichtyogramme en fonction du support utilisé, allant jusqu’à repeindre les détails des écailles ou de l’œil sur l’empreinte.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyotaku#Historique

et alii dit: à

SUITE/
3 le Sūtra du Diamant. Ancêtre de tous nos livres imprimés — il remonte à l’an 868 —, ce document long de 4,8 m se présente sous la forme d’un rouleau. La méthode consistant à répandre l’encre sur une pierre gravée puis à appliquer un papier sur son relief serait la méthode la plus archaïque d’un relevé en impression inversée ; il s’agit généralement d’un relevé d’empreinte de stèle. Elle est en tout cas très antérieure au célèbre Sūtra du Diamant conservé au British Museum.

Aïeule d’une longue tradition, cette technique a abouti à la première forme du gyotaku qui permet d’obtenir le spectre authentique et fragile d’un modèle. Il semble difficile de déterminer l’époque des premiers soubresauts de cet art développé au Japon.

Les deux exemplaires les plus anciens que l’on connaisse ne remontent qu’à l’époque d’Edo et datent de 1862. L’un reproduit une daurade royale, l’autre une daurade grise, poissons nobles symbolisant le bonheur. Ces exemplaires ont été créés par un samouraï guerrier (bushi) du nom de Naotsuna Ujiie, et sont conservés au musée Honma de la ville de Sakata, préfecture de Yamagata (Japon)2.

Rosanette dit: à

je ne connais pas le Biribi de Kalifa, mais j’ai lu il y a longtemps un ouvrage décrivant l’horreur d’un de ces monstrueux bagnes coloniaux ,concernant peut-être Biribi.
l’auteur autant que je m’en souvienne etait Albert Londres … ou peut-etre Kessel
qui peut rafraichir ma mémoire ?

FL dit: à

Albert Londres je pense.

MC dit: à

Mais c’est St Laurent du Maroni et un autre, pas Biribi, sur lequel il a oeuvre. On a aussi oublié la Colonie Disciplinaire de Belle-Ile, sur laquelle Carne cherchait de quoi faire un film…

et alii dit: à

Chaque mois, Colossal partage une sélection d’opportunités pour les artistes et les designers, notamment des appels ouverts, des subventions, des bourses et des résidences. Si vous souhaitez lister une opportunité ici, veuillez nous contacter à hello@colossal.art . Vous pouvez également vous inscrire à notre newsletter mensuelle d’opportunités .
COLOSSAL

et alii dit: à

confession d’un liseron (c’est e lisant qu’on devient)
sur tablet »The Chained Reader
How the logic of machines makes us less human
BY DAVID SAMUELS
« En bref, ma thèse ici, basée sur trois décennies d’activité professionnelle en tant qu’écrivain et éditeur, est que nous nous trouvons à un moment de disjonction dans l’histoire de la lecture, entraîné par un changement technologique qui semble déjà aussi conséquent que la naissance de l’imprimerie, un changement dont l’ampleur m’était déjà présente il y a 15 ans lorsque j’ai eu la vertigineuse rencontre avec mon propre texte.

D. dit: à

Après mûre réflexion, et alii, j’ai décidé de quitter cet horrible blog.

D. dit: à

Je vais quand même demander à chatGPT pour cette histoire de biribiri.

Clopine dit: à

Se dire, tous les jours, toutes les heures, qu’il faut arrêter de lécher ses plaies. Comme on dit à sa chatte, trop fort occupée à assainir sa pelisse, que ça suffit de tendre sa patte autour de sa tête, de se pencher vers le secret de son ventre, et de jouer du violoncelle en s’occupant de ses parties intimes, à grands coups de langue râpeuse, comme font les chats. Et n’être pas en mesure de comprendre pourquoi, entre toutes, la douleur est tombée sur soi.

lmd dit: à

Biribi, de Georges Darien qui causait de ce qu’il savait, pour l’avoir vécu.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Ravi que Laure Murat ait survécu. N’ayant pas lu les autres, je n’en dirai plus, sauf que je regrette que le mignon Kevin Lambert ne soit pas au rendez-vous. En lice ailleurs, alors, espoir !

D. dit: à

C’est pour ça que j’ai pas de chartte. A cause du violoncelle.

Gabriele Pacelli-Pecci dit: à

Bihoreau jugerait-il les romans selon la p’tite gueule de leur auteur ?

FL dit: à

Gros voyageur cet Albert Londres.

Dans la même veine qu’ « Au coeur des ténèbres ».

FL dit: à

* Il a oeuvré

rose dit: à

Pour menacer la chèvre :
« ah si tu manges le chou ! ».

rose dit: à

3 octobre
Les huit auteurs dans la deuxième sélection du Goncourt :
Veiller sur elle, Jean-Baptiste Andrea, L’Iconoclaste
Une Façon d’aimer, Dominique Barbéris, Gallimard
Humus, Gapsard Koenig, L’Observatoire
Proust, roman familial, Laure Murat, Robert Laffont
Sarah, Susanne et l’écrivain, Eric Reinhardt, Gallimard
Croix de cendre, Antoine Sénanque, Grasset
Triste tigre, Neige Sinno, P.O.L.
L’Echiquier, Jean-Philippe Toussaint, Éditions de Minuit

J’en ai lu 2 sur 8, et suis en train de continuer avec La mémoire délavée de Nathacha Appanah puis lirai Cézanne de Marie Hélène Lafon.

MC dit: à

Grand voyageur plutôt que gros , Fl ! Vu les aventures arrivées à Depardieu, Je me demande si aujourd’hui Hugo pourrait aujourd’hui être Hugo, sans subir le ramas des du Syndicat des Bonnes Guernesiaises….

rose dit: à

Seule rose connait ici son identité et son mail : plus inquiétant, il ne répond plus.
Non, je ne connais rien de son mail ni de son identité.
Il est sous haute protection.

William Boquet dit: à

Des vertus de la République française.
Face à tous les « agités du microcosme » et autres « israélites »en carton-pâte sur le retour qui se sentent investis d’une mission divine alors qu’ils sont aussi déterminés dans leur connerie foncière que les gros nazes qu’on voit avec regret gagner en influence chez Bibi la fripouille, barrons nous d’ici, Monsieur l’Economiste (Charoulet en vis à vis)

renato dit: à

Une jeune fille iranienne âgée de 16 ans agressée par la police des mœurs parce qu’elle ne portait pas le foulard est dans le coma…

William Boquet dit: à

Du plus vrai que nature (notez le nombre de points ; la complexité, sous cette forme, ça se mérite)

MC dit: à
Grand voyageur plutôt que gros , Fl ! Vu les aventures arrivées à Depardieu, Je me demande si aujourd’hui Hugo pourrait aujourd’hui être Hugo, sans subir le ramas des du Syndicat des Bonnes Guernesiaises….

Rosanette dit: à

L’auteur auquel je me référais ce n’etait donc ni Albert Londres ni Kessel ,c’était en réalité Georges Darien.
Merci de m’avoir mis sur la piste ;je l’avais lu sur sur mon Kindle ,où je viens de le retrouver; et cela parlait bien de Biribi.je suis curieuse de ce qu’a apporté au sujet Kalifa

MC dit: à

Que Bosquet-Langoncet prétende, entre autres m’enfoncer pour une figure aussi commune qu’une absence de transition en dit long sur sa bêtise. Enfin, on s’abstiendra de relever les autres. MC

Jazzi dit: à

« Le journaliste politique Jean-Pierre Elkabbach est décédé ce mardi 3 octobre à l’âge de 86 ans »

Phil dit: à

un scandale

JC..... dit: à

MERCREDI 4 OCTOBRE 2023, 5h47

« Après mûre réflexion, et alii, j’ai décidé de quitter cet horrible blog. » (D, dit Dédé)

Je vais suivre notre ami Dédé ! Quitter définitivement ce blog prestigieux ! STOP ! Tout a été dit sur tout, et depuis fort longtemps ! Adieu à tous et à toutes.

Euh !…à demain…

rose dit: à

Renato
Si vous ouvrez une adresse mail (150) et que vous la fermez vous n’êtes pas prêt de recevoir des messages.
J »ai trois adresses mails, avec les trois mon patronyme et mon prénom de ma vie réelle.
Je me sers d’une, consulte rarement la seconde qui est une boîte à pub et jamais la troisième.

C’est plus clair pour Janssen J -J maintenant ?

renato dit: à

Non, rose, cela n’explique pas ça :
« Vous ai envoyé un bref mail.
Pas de réponse.
Quid ? »
Mais probablement nous n’entretenons pas les mêmes relations avec notre courrier (récépissé activé dans GSuite Gmail).

Le mail sans réponse bien à part :
https://x.com/AlinejadMasih/status/1709305751267623011?s=20

Jazzi dit: à

L’avenir des Iraniens est dans le coma, espérons qu’il en sortira, renato !

On ne sait plus ce qu’il faut comprendre des commentaires de rose, comme si chez elle les mots n’avaient plus de sens…

Bloom dit: à

Impayable Modiano…
‘St Leu la forêt,pour la sonorité’
‘C’est compliqué…’ au début de chaque réponse.
Le plus poétiquement génial, ‘la Seine était inondée’…
Rebelle à toutes les modes, créateur d’une œuvre inca(s)sable et de suite reconnaissable…enfin…
Quel bonheur.

D. dit: à

Patrice Charoulet, Saint-Thomas d’Aquin de la politique, avec ses sommes. J’attends le « comment peut-on voter pour Macron » procédant des mêmes procédés de logique fondées sur des vérités.
(Je précise que je ne suis ni mélenchoniste ni macroniste ni écologiste ni charouliste.)

Jazzi dit: à

« je ne suis ni mélenchoniste ni macroniste ni écologiste ni charouliste. »

C’est plus court de dire que tu es 100% lepeniste, D. !

Jazzi dit: à

« Quel bonheur. »

L’amour est dans la forêt, Bloom !

D. dit: à

Non Jazzi, je pourrais être fauriste, ségoroyaliste, rousseliste, édouardiste, sarkozyste… tous ces gens-là très intéressés par l’Elysée. Et pas macronistes. Ou plus. Ni mélenchonistes.

Jazzi dit: à

Ni lisnardien, D. ?

renato dit: à

Une chose est sûre, D est un petit con qui cache son impuissance derrière un célibat catholique très mal compris : un hérétique sans épaisseur qui s’ignore.

D. dit: à

Oui c’est exact, cher renato.
Le grand Thierry Kron Traube aurait ajouté que l’on a abusé de moi quand j’étais petit. Ce qui n’excuse rien, je suis d’accord.

Jazzi dit: à

Autant vous annoncer le programme, cette semaine vous aurez droit aux comptes rendus cinématographiques suivant :

1 – « Le règne animal » de Thomas Cailley, avec Romain Duris, Paul Kircher et Adèle Exarchopoulos.

2 – « Bernadette » de Léa Domenach, avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès et Michel Vuillermoz.

3 – « L’Air de la mer rend libre » de Nadir Moknèche, avec Youssouf Abi-Ayad, Kenza Fortas et Saadia Bentaïeb.

4 – « Notre corps » documentaire de Claire Simon.

Pas forcément dans cet ordre…

Clopine dit: à

Oui, moi aussi j’ai écouté l’interview de Modiano. D’abord, j’ai été épatée par l’intuition du journaliste : pour obtenir le discours, il fallait évidemment se déplacer dans l’antre. Sinon… Ensuite, j’ai été particulièrement attentive aux rires de Modiano. Il peut donc rire, celui-là ! Suffit d’être chez lui, et de lui demander de décrire son boulot, comme on demanderait à un artisan ébéniste de commenter son usage du bois. Ce serait intéressant, certes, mais pas capital. Mais avec Modiano, c’est entre les lignes. Et entre les lignes, c’est ce rire presqu’espiègle, qui surgit, alors qu’on est tous à l’affut d’une révélation, et qu’il n’y en a aucune. Il se raconte comme un pauvre type ahanant sous l’effort sous lequel il se soumet. Et puis… Hop ! Un petit rire, deci-delà. Le bougre sait que de son établi, il a tiré finalement ce qu’une danseuse tire de ses entraînements douloureux : la grâce. Merci, Modiano.

D. dit: à

Moi j’ai écouté Modiano aussi pendant que je me rasais. Quand je me suis brossé les dents ça à fait du bruit et je n’ai plus entendu. Pareil ensuite sous la douche. Quand je me suis essuyé il parlait de la rue Dauphine qui n’a plus rien à voir etc.
Je l’ai aussi trouvé critique au sujet de Proust.

D. dit: à

Je ne comprends pas, Jazzi, ces films que l’on fait sur des personnes encore vivantes. Je trouve ça d’une incorrection incroyable. Donc Bernadette je n’irai pas le voir et Dieu sait pourtant que j’admire Deneuve (pour sa classe et son talent de comédienne, pas pour sa vie et ses opinions).

D. dit: à

Hein, Clopine, Modiano n’avait pas l’air emballé par Proust ?

D. dit: à

Le dossier-phare de Mme Borne, c’est les punaises de lit.

Bravo.

Bravo !

D. dit: à

Claude Chirac s’est d’ailleurs indignée : « C’est terrible, dans tous les articles qui parlent du film Bernadette, on a l’impression que ma mère n’est plus de ce monde ! ». Tu veux être complice de ça, Jazzi ? Pas moi. Je respecte les personnes âgées jusqu’au bout.

D. dit: à

Imaginez par exemple un film « renato » avec Franck Dubosc dans le rôle. Je dis non, non, et non. RESPECT.

Samuel dit: à

Pourquoi chaque fois que j’essaye de lire Modiano je m’ennuie mortellement ?

D. dit: à

Modiano est un contemplatif. Il ne se passe pas grand chose dans ses oeuvres. Ça reste intéressant bien que (pour moi) ce ne soit pas très bien écrit, ce qui est un problème chez un grand écrivain, non ? Des phrases trop courtes à répétition, le ressenti (pour moi) d’un certain labeur à l’écriture. Oui, on repose facilement ses livres pour aller faire autre chose.

lmd dit: à

A propos de Biribi, ce livre du grand Georges Darien et des crimes que s’autorise le pouvoir en France, Charoulet, vous qui n’avez jamais manifesté dans la rue, vous qui vous adressez aux agents de police «Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police. Voici mes papiers. Je saisis l’occasion pour dire que vous n’êtes pas assez payé pour les services que vous rendez», vous qui avez je crois enseigné à la Réunion (?), avez-vous vu ce film sur les enfants réunionnais déportés en France par le député de la Réunion Michel Debré ?

D. dit: à

Oh là là…

vadeboncoeur dit: à

A propos de Modiano, cette publicité pour l’émission littéraire de ce soir :

 » 📖Là où le souvenir poreux s’instaure en matériau d’écriture. Là où les silhouettes et figures s’estompent – où la ville de Paris, dévoilée en pointillisme et au croisement des époques, est peuplée de fantômes.
Un récit qui s’aventure, en équilibre, entre existence vécue et celle que l’on croit avoir rencontrée. Du grand Modiano ! »

Ce qui est étonnant dans ce texte qui vante une émission littéraire de renom, je le répète, c’est l’ expression :  » dévoilée en pointillisme « .
Au mieux il s’ agirait de préciser pour la cohérence du propos, : dévoilée à la manière d’ un tableau pointilliste, même si la comparaison entre écriture et peinture semble dans ce cas bien scabreuse.
Dévoilée par petites touches, serait peut-être une expression plus juste. Voire, dévoilée en pointillés.
Qu’ en pensez-vous?
Bonne journée.

vadeboncoeur dit: à

Dévoilée à la manière d’un peintre pointilliste, une autre possibilité d’énonciation.

Jazzi dit: à

« Modiano est un contemplatif. »

Tout à fait, D.

« Il ne se passe pas grand chose dans ses oeuvres. »

Moi, ça me remue la mémoire et fait naître plein d’émotions.

« Ça reste intéressant bien que (pour moi) ce ne soit pas très bien écrit, ce qui est un problème chez un grand écrivain, non ? »

Tu n’as jamais entendu parler du style modianesque ?
Un style singulier, qui fait que ses phrases se reconnaissent entre toutes.

« Oui, on repose facilement ses livres pour aller faire autre chose. »

Rêver et entrer à notre tour en contemplation.
C’est déjà pas mal, non ?

Bolibongo dit: à

La ville de Paris dévoyée en pointillisme, plutôt!

Des objets y trainent, par-dessus par en-dessous… 🙂

Jazzi dit: à

Te voilà bien pointilleux, Vadeboncoeur !

vadeboncoeur dit: à

Pointilleux, certes non Jazzi.
Vous n’ aimez pas consentir à la précision sémantique en ce qui vous concerne?
Moi, si.
C’est comme l’ autre jour je lisais sur fb,un intitulé de carte postale ancienne (début XIXè.) du sud-ouest de la France :  » Lou mercat  » alors qu’ il était précisé en bon français, le marché.
Pourquoi donc employer un terme patoisant, même et surtout s’il s’agit d’une langue, en l’ occurrence l’ occitan, pour décrire une scène classique et contemporaine?
Pourquoi rajouter de la couleur soi-disant locale à une scène qui dit déjà visuellement tout de ce qu’ elle a à dire?
Cela ne sert en aucun cas les poètes et poèmes occitans contemporains ni même la langue française, cette dernière étant conçue comme la « traduction » d’ une langue plus ancienne et plus couleur locale.
Je me suis fait traiter de con par l’ animateur de ce site fb en énonçant cela.
Qu’ en pensez-vous Jazzi?
Merci.

rose dit: à

!
‘On ne sait plus ce qu’il faut comprendre des commentaires de rose, comme si chez elle les mots n’avaient plus de sens…

Jazzi
Vous êtes tout particulièrement abruti.

vadeboncoeur dit: à

la ville de Paris, dévoilée en pointillisme

Il s’agit d’un anachronisme ( comme de nommer marché, mercat), Modiano, l’art d’écrire de Modiano, est d’ une toute autre époque!
Il suffit de lire le roman dans lequel le mot « IMPRESSION » est pour la première fois employé, de manière contemporaine cette fois. Il s’ agit du roman de Paul Adam intitulé SOI édité en 1886 à Paris chez Tresse & Stock, éditeurs. Je vous citerais bien les pages 420 et 421 de mon édition originale reliée en demi-reliure à coi et dédicacée à un célèbre conservateur de musée parisien de l’ époque. La référence de l’ écriture à la peinture y est décrite. Le pointillisme de Seurat à Signac, mis en exergue, les pratiques picturales de Pisarro, Guillemin et Dubois-Pillet sont aussi mentionnées.
Si j’en ai le temps, je vous transcris le passage de ces deux pages.
( Le mot impression est typographié à bien d’ autre endroits du roman…)
Cordiale salutation.

vadeboncoeur dit: à

en demi-reliure à coins, j’ en suis resté coit!

vadeboncoeur dit: à

surlignées!

Clopine dit: à

Jazzy ne peut qu’aimer Modiano le parisien qui a des dizaines et des dizaines de livres sur Paris dans sa bibliothèque. Donc, forcément, au moins un ou deux dédits livres de Jazzy sur le même thème. Je parierai sur un ou deux goûts des cimetières parisiens…

lmd dit: à

Vadeboncœur, je ne vois pas bien où vous voulez en venir : «le mot « IMPRESSION » est pour la première fois employé, de manière contemporaine cette fois.»(1886)
En 1876, Stéphane Mallarmé publie dans The Art Monthly Review, en traduction anglaise, un article sur Manet et les Impressionnistes. Il emplois le terme impressionnistes à plusieurs reprises. On trouve ce texte ans un petit livre tout récent ( 8€ ne pas s’en priver ).
https://www.fnac.com/a17736796/Stephane-Mallarme-Manet

D. dit: à

Cette histoire de punaises de lit m’arrange bien parce que dans le métro un certain nombre de voyageurs n’osent plus s’assoir. Ça fait des places libres, chouette. Vive les punaises.

renato dit: à

Impressionniste…, utilisé dans un sens péjoratif et satirique par Louis Leroy en 1874 en se référant à Impression: soleil levant de Monet (1873).

MC dit: à

Mais ouest donc passée la tête de Langoncet? Petite, petite, petite.,,, MC

vadeboncoeur dit: à

@lmd,
pour la première fois employé, de manière contemporaine cette fois.

J’ aurai du préciser,vous avez raison de me le faire préciser, dans un roman. Cela par comparaison de l’ emploi du mot pointillisme dans le roman de Modiano.
J’ ai repris dans ma bibliothèque pour l’ occasion,  » Les écrivains devant l’ impressionnisme  » textes réunis et présenté par Denys Riout, édition Macula, 1989.
Dans la préface intitulée  » Diversité des impressionnismes, l’ auteur insiste sur les connotations antagonistes des significations très négatives et positives de ce qualificatif. Il y note aussi, comme exemple, que la réception positive ou négative n’avait pas la même répercussion médiatique en ce concerne la popularisation de ce terme.
Entre la publication à grand tirage de certains journaux ou de romans et la diffusion confidentielle d’ un journal spécialisé, il y avait une grande différence. Il cite d’ ailleurs l’ article de Stéphane Mallarmé en Anglais, comme un cas de réception confidentielle.( voyez page 11 de la préface : « en 1874, Mallarmé était beaucoup moins connu que Chesnaux ou Clarétie (…).

vadeboncoeur dit: à

en ce qui concerne…

vadeboncoeur dit: à

Il cite d’ ailleurs l’ article de Stéphane Mallarmé en Anglais, comme un cas de réception confidentielle.( voyez page 11 de la préface : « en 1874, Mallarmé était beaucoup moins connu que Chesnaux ou Clarétie (…).

L’ histoire littéraire nous a fait oublier Chesnaux et Claretie…

MC dit: à

Claretie et les recueils de sa Vie Parisienne sont toujours utiles pour savoir qui jouait quoi et où. Outre que Guimauve le Conquérant a ce qu’on appelle un bon style. Je vous abandonne sans regrets ses romans, mais laissons-lui le rôle d’un bon témoin de Paris. MC

vadeboncoeur dit: à

Ernest Chesneau qui au départ fut un critiqueur acerbe des impressionnistes, reconnu son erreur de jugement et devint un fervent défenseur du mouvement.
Quasiment personne ne lisait les critiques de Mallarmé à l’ époque.
Les autre étaient beaucoup lu.
Denys Riout dans son livre recense les textes de A. Sylvestre, P. Burty, J.-A. Castagnary, E. Cheneau, J. Claretie, S. Mallarmé, E. Duranty, Beetall, E. Zola, G. Rivière, G. Lemonnier, T. Duret, C. Ephrussi, J.-K. Huysmans, P. Bourget, F. Champsaur, J. Laforgue, O. Mirbeau, E. Verhaeren, G. de Maupassant, P. Adam, R. Fénéon.

rose dit: à

Nathacha Appanah

La mémoire délavée

Ce n’est pas un roman ni un essai biographique.

Par l’enchevêtrement des souvenirs qui ressurgissent, l’auteur évoque le parcours de trois générations qui ont émigré de l’Inde à l’Ile Maurice, pour être des travailleurs engagés dans les champs de canne à sucre.

Tendresse infinie et hommage rendu aux grands parents.

Patrice Charoulet dit: à

lmd

Réponse.

Je suis innocent des crimes commis avant moi.
J’ai été marié 45 ans avec une Réunionnaise, rencontrée sur la plage de…Dieppe. Ma femme est, hélas, décédée et ne sera pas remplacée.

Jazzi dit: à

Mon goût pour Modiano est purement littéraire, Clopine.
Je le lisais déjà avant d’être Parisien…

Je veux bien être abruti, rose, mais vous dites avoir envoyé un mail à JJJ, puis vous venez nous expliquer ensuite que vous n’avez pas son adresse mail.
Que faut-il comprendre ?

Jazzi dit: à

Votre femme était-elle typée, Patrice Charoulet ?

rose dit: à

Jazzi

Je communique Paul mais supathiqizment avec.
Clopine
Christiane Parrat
Rosanette

Pierre Assouline

A chaque fois ds l’adresse mail, j’ai le nom et prénom de la personne en question.
Pour Janssen J-J non.
Qu’en concluez-vous ?

rose dit: à

Peu mais sympathiquement

FL dit: à

> Je suis curieuse de ce qu’a apporté au sujet Kalifa

Kalifa a fait une synthèse. Des centaines d’ouvrages et de journaux dépouillés de tous ordres. Les représentations littéraires. L’histoire de Biribi. Les institutions. La sociologie de Biribi. Les gardiens. Les punis. La santé. Les châtiments. La sexualité. Les débats politiques le concernant.

Donc une étude historique complète de qualité.

FL dit: à

Il est également question des enquêtes du Nouvel Observateur de 1970. Les dernières enquêtes le concernant avant sa fermeture.

FL dit: à

« Guimauve le conquérant », surnom de Claretie. Comme la duchesse de Guermantes surnommant Charlus « Taquin le superbe ». Réutilisé pour Hollande m’apprend Google.

et alii dit: à

P.Charoulet
j’au con deus femmes réunionnaises, amies à la REUNION où leur mari, déjà eux-mêmes copains en FRANCE, les a rencontrées; elles se sont retrouvées chez moi à un dîner!

et alii dit: à

connu

Patrice Charoulet dit: à

Le Grand Dauphin

De caractère, il n’en avait aucun ; du sens assez, sans aucune sorte d’esprit ; de la hauteur, de la dignité par nature, par prestance, par imitation du roi ; de l’opiniâtreté sans mesure ; doux par paresse et par une sorte de stupidité, dur au fond avec un extérieur de bonté qui ne portait que sur des subalternes.
Monseigneur était sans vice ni vertu, sans lumières ni connaissances, radicalement capable d’en acquérir, très paresseux, sans goût, sans choix, sans discernement, né pour l’ennui, qu’il communiquait aux autres, opiniâtre et petit en tout à l’excès, absorbé dans sa graisse et ses ténèbres, et, sans avoir aucune volonté de mal faire, il eût été un roi pernicieux.

Saint-Simon, Mémoires

MC dit: à

Surnom de Claretie..,lorsqu’il dirigeait le Français, me semble-t-il. Bien à vous. MC

Patrice Charoulet dit: à

Jazzi

Réponse.

Quand je l’ai rencontrée à Dieppe, la femme de ma vie était plus belle que Naomi Campbell et que Rihanna (voyez son clip « My umbrella »).Je me suis marié en trois mois. Ma vie avec elle pendant 45 ans fut très heureuse. Comprenez que je n’en cherche pas d’autre.

William Boquet dit: à

(Après les français d’origine étrangère et les minorités visibles, vient le blanc-bec au crâne dégarni, autrement dit …)

FL dit: à

On devrait leur donner des cours d’empathie. L’Administration en manque cruellement.

FL dit: à

Mais bon c’est des gens qui laissaient des vieillards se faire maltraiter dans des EHPAD sans réagir.

D. dit: à

Au service militaire, mon pote était réunionnais…en provenance directe de la Réunion. Je l’appréciais particulièrement pour son calme à toute épreuve en toutes circonstances.

Jazzi dit: à

Madame Charoulet était une bombe, Patrice Charoulet !

« A chaque fois ds l’adresse mail, j’ai le nom et prénom de la personne en question.
Pour Janssen J-J non.
Qu’en concluez-vous ? »

Vous pensez, comme Marie Sasseur, que JJJ est une composante des multipseudos, rose ?

rose dit: à

D’ailleurs, il mangeait réunionnais. Saucisse rougail.
________________

Il y a qq temps de cela, une femme me disait s’être mis le quartier à dos pour s position contraire au bien-être collectif.
Comme elle ne frôle plus la mort, et alors que c’était en voie de se calmer, elle recommence. Elle n’a pas saisi qu’elle était une teigne.

Las, je crois cette espèce est pire que les punaises de lit, pourtant espèce invasive endémique effrayante que j’ai eu à connaître à Biarritz, il y a une quinzaine d’années, et puis à la même période à Forcalquier par les logements sociaux insalubres des marchands de sommeil, d’une maman toute blonde avec son fils de quatre ans tout blond, dévoré, je dis bien dévoré, sur les jambes particulièrement : infliger cela à un enfant est de la torture. L’employée de mairie n’en avait rien eu à foutre. La dernière nouvelle employée est pire encore.

Antérieurement à cela, il y a désormais plus de trente ans, crénom, j’avais été confrontée personnellement c’est a dire dévorée moi-même sur mon corps tendre doux et tonique, oui en trente ans on s’en prend plein la gueule, par des punaises de couche himalayenne dans les hauts sommets au dessus de Leh au nord de l’Inde. Tous les logements des trekkeurs y compris en terrasse étaient infestés par les punaises de lit.
Je ne me souviens pas du nom du produit mais je me souviens que le remède était dans une boîte cylindrique assez haute d’un produit blanc qui ressemblait à du talc et dont l’on poudrait nos couches.
C’était radical.

Être piquée par des punaises de lit c’est l’enfer.
Le bois les attire particulièrement.
Les traitements totaux et radicaux ne marchent pas. Il en reste toujours deux qui se reproduisent et c’est exponentiel.
C’est pour cela que L’A-J de Biarritz a fermée elle était tout en bois et infestée.

Une de l’A-J avait accusé une de mes compatriotes, indienne et noire de peau, d’avoir emmené ses punaises dans l’Auberge. Tout son linge était à laver. On avait déménagé à quelques kilomètres après que je lui ai prêté de mes fringues.
Non seulement c’était faux mais en plus cette femme est venue chez moi passer trois jours un peu plus tard, ce qui n’arrive jamais et elle ne m’a laissé aucune punaise de lit.

Je suis ravie -pour les enfants- que le gouvernement prenne enfin les choses en main.

rose dit: à

Évidemment Jazzi.
Et Charoulet aussi.
Et sa femme réunionnaise avec.

Moi je n’écris plus, pourtant il a une écriture manuscrite magnifique qui témoigne d’un équilibre de vie et d’une harmonie intérieure extraordinaire, a quelqu’un qui ne se présente pas sous ses patronymes légaux.
C’est tout.
D’où le non démarrage de nos échanges.

Comme je ne suis pas le genre de femme à fantasmer sur OSS117 et encore moins sur l’espion qui venait du froid, alors voilà.
Si vous voulez communiquer avec quelqu’un, ce qui fut mon cas, la personne se présente. C’est pas un pseudo.
Bonne soirée jazzi.

Samuel dit: à

Pourquoi le nouveau Dieu est arrivé et il a pour nom IA (l’Intelligence Artificielle) ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*