de Pierre Assouline

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Débattre de la fin du « Débat »

Débattre de la fin du « Débat »

Au fond, si l’histoire des idées devait retenir la revue Le Débat pour l’inscrire à une date sur la frise de notre histoire culturelle, ce n’est pas tant celle de sa naissance que celle de sa mort qui devrait être retenue. Après tout, quand une nouvelle revue apparaît, elle n’est riche que d’annonces, de projets, de promesses, et on ignore ce qu’on y gagnera ; mais lorsqu’elle met la clef sous la porte quarante ans après l’avoir ouverte, on sait ce qu’on perd.

En fait, les deux phénomènes qui signent la mort du Débat, avec la parution de son dernier numéro sous forme de bilan, avaient fait leur apparition il y a près de vingt ans déjà. L’un est purement intellectuel : la publication en 2002 du pamphlet de Daniel Lindenberg Le rappel à l’ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires (Seuil, 2002) dont les importants effets médiatiques se sont traduits par la difficulté croissante, sinon l’impossibilité, de dialoguer avec certains intellectuels dès lors qu’on les censure en les disqualifiant d’emblée dans un bel élan d’intolérance. L’autre relève de l’anthropologie des techniques : le numérique, les réseaux sociaux, les sites ont ringardisé le principe même de la revue d’antan, celle dont on disait qu’elle était le laboratoire des idées de demain. Désormais, c’est en ligne que ça se passe et nulle part ailleurs. On s’adapte ou on arrête, marche ou crève.

Le débat sur la fin du Débat offre un formidable tableau, un terrible précipité et un accablant révélateur des maux qui rongent notre vie intellectuelle -et le faux procès (dérive droitière, oubli de la question sociale etc) que certains lui intentent pour expliquer son jet de l’éponge en est une risible illustration ; les mêmes jugent que cette interruption volontaire de publication est un non-événement qui ne mérite pas débat. Un jour les historiens feront leur miel de ce terreau d’archives (des milliers de textes d’analyses et de réflexions contradictoires dans les domaines littéraire, politique, économique, artistique, historique, sociologique, philosophique etc un certain nombre ici en accès libre) lorsqu’il s’agira de restituer l’esprit, les arguments et les sensibilités des échanges d’idées du demi-siècle échu. Ils prendront la mesure de ce qui a paradoxalement disparu à une époque où les gens n’ont de cesse d’« échanger », intransitivement et sans interlocuteur défini, comme si seul importait le principe et non le contenu. J’échange, donc je suis ! Les forums en ligne débordent de cette exigence permanente d’un universel bavardage.

On n’a jamais raison tout seul. Nous ne sommes rien lorsque nous ne frottons pas notre intelligence à celle des autres. Dans « Fête de paix », l’un de ses Hymnes, le poète Hölderlin évoquait « l’entretien que nous sommes », ce dialogue ininterrompu entre les hommes dans le fol espoir que « bientôt nous serons chant ». La disparition du Débat, l’un des rares lieux où s’exprimait tout et son contraire, nous éloigne de cette perspective enchantée. La conversation devrait demeurer un écho bien tenace du monde d’avant. Le Débat en était un puissante et stimulant vecteur. Outre quelques revues (la Nrf, La Revue des deux mondes, Esprit, Commentaire, Etudes, Critique, Europe…), qui résistent tant bien que mal au vent mauvais qui a emporté celle de Pierre Nora et Marcel Gauchet, et dont on voit mal comment elles pourront renouveler et rajeunir leur lectorat (nul doute que ce sera discuté au 30ème Salon de la Revue, qui doit se dérouler « en principe » du 9 au 11 octobre à Paris), ce type de conversation n’est plus pratiqué que dans le cadre de « Répliques », l’émission d’Alain Finkielkraut sur France Culture. On y discute autant qu’on s’y dispute dans l’esprit de la disputatio chère à la scolastique médiévale.

Apaisé ou passionné, le débat d’idées peut devenir vif, nerveux, véhément, à condition de ne pas oublier que la colère n’est pas un argument, non plus que l’indignation, l’invective ou l’insulte. Or, non seulement l’art si français de la conversation s’est crispé au point de sombrer dans la violence, mais il tire l’opinion publique vers le bas. Comme le disent les animateurs du Débat :

« Le grand public est passé du prix Nobel François Jacob, dont La logique du vivant incarnait le meilleur de la science, à la vulgarisation façon Yuval Noah Harari ».

L’honnête homme serait-il une espèce en voie de disparition ? Cela va sans dire, mais va mieux en l’écrivant : la fin du Débat ne relève même pas d’une question d’argent. Comme la majorité des revues, celle-ci en perdait, Gallimard la finançant à perte depuis le début (entre 3000 et 4000 exemplaires par trimestre alors qu’entretemps le nombre des étudiants a triplé). Le rappel est douloureux : les revues, comme les civilisations, sont mortelles. Le constat rend d’autant plus pessimiste lorsque l’une incarne l’esprit de l’autre à son meilleur.

(« Visiteurs au Louvre d’Abu Dhabi » photo D.R. ; « Rome, 1959 » photo Henri Cartier-Bresson)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire, sciences humaines.

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commentaires

1 147 Réponses pour Débattre de la fin du « Débat »

puck dit: à

Pablo75 dit: Tu ne pourrais pas nous citer des phrases de T.B. qu’on ne puisse lire que dans ses livres?
 »

ça ? :

« Heidegger était un homme tout à fait dépourvu d’esprit, dénué de toute imagination, dénué de toute sensibilité, un ruminant philosophique foncièrement allemand, une vache philosophique continuellement pleine qui paissait sur la philosophie allemande et qui, pendant des décennies, a lâché sur elle ses bouses coquettes dans la Forêt-Noire. »

puck dit: à

ou ça ? :

« Heidegger était un camelot philosophique, qui n’a apporté sur le marché que des articles volés, tout, chez Heidegger, est de seconde main, il était et il est le prototype du penseur à la traîne à qui tout, mais alors vraiment tout a manqué pour penser par lui-même. »

Janssen J-J dit: à

@ « Le conflit a eu pour origine une toute autre chose que les crétins comme toi n’ont même pas vu passer »

Ultime mise au point… Désolé d’avoir loupé quelque chose en ne tenant pas votre chandelier. Effectivement, cela vaut certainement stigmate de crétinerie. Mais pourquoi s’énerver ?
(NB / Il se trouve que j’ai eu la version M. Al.ba en direct, plus tard, sur ce ‘quelque chose’ échappant à la sapience erdélienne).

puck dit: à

ou ça ? :

« Bruckner est un compositeur négligent, tout comme Stifter est un écrivain négligent, cette négligence haute-autrichienne, ces deux-là l’ont en commun. Tous deux ont pratiqué un art soi-disant soumis à la volonté divine et qui est un danger public. Le torrent sonore brucknérien a conquis le monde, peut-on dire, la sentimentalité et la solennité hypocrite triomphent chez Bruckner. »

hamlet dit: à

TB aurait pu dire comme Musil « l’ironie n’est pas pour moi un geste de supériorité, mais une forme de combat ».

Pablo75 dit: à

Pablo, tu es dur avec Bernhard […] Zimerman et Tureck sont mes deux bêtes noires depuis longtemps.
Chaloux dit:

Comme quoi les goûts et les couleurs…

Moi T.B. m’a paru toujours un faux lucide (peut-être parce que j’avais lu les vrais lucides avant lui) et étant un latin (même si je suis un latin du nord), je ne suis pas très sensible à son ironie toute germanique.

Quant à Tureck en Bach (si admirée par G.Gould), j’ai du mal à comprendre pourquoi elle est pour toi « un calvaire ». Moi je ne m’en lasse pas et je ne peux plus écouter Bach par Gould (que j’ai écouté pendant des années presque chaque jour) après elle.

Zimmerman, dans les Impromptus de Schubert, je le trouve inégalable (même Richter ou Pires n’arrivent pas à les faire aussi « beaux » pour moi). À chaque fois que je trouve aux Puces son cd je l’achète pour l’offrir à des amis.

Mais je t’ai déjà dit que tu as une écoute de pro, que tu as perdu l’innocence d’entendre la musique pour piano sans y réfléchir, en te laissant aller (comme je l’ai perdu en lisant le même type de littérature que j’écris moi-même). Tout ce paie dans la vie…

John B dit: à

Passage au rayon x 😉 😉 😉 :

 » Ce qui m’exaspère donc chez Christiane c’est ce « faire semblant », ces prétentions, cette manière de s’approprier le jargon de disciplines que l’on ne maîtrise pas. J’ai l’impression de ne pas être la seule et que plusieurs personnes réagissent de la même façon quand on aborde leurs domaines de compétence.
Pour ne rien dire de l’alternance de flatterie et d’agression selon qu’on entre ou non dans son jeu. »

Phil dit: à

savez-vous, dear Puck, faire la différence entre un habitant issu de Oberösterreich d’un de ceux qui vivent en Nierderösterreich ? Bernhard, né d’une Autriche amputée, semble un avorton de l’Ulrich musilien.

puck dit: à

seule l’ironie permet de résoudre l’équation suivante : « des hommes bons peuvent former une nation cruelle », certainement pas le comique.

puck dit: à

« Zimmerman, dans les Impromptus de Schubert, je le trouve inégalable (même Richter ou Pires n’arrivent pas à les faire aussi « beaux » pour moi). À chaque fois que je trouve aux Puces son cd je l’achète pour l’offrir à des amis. »

ça c’est une phrase qui pourrait figurer dans un livre de TB ou de Musil.

puck dit: à

« Mais je t’ai déjà dit que tu as une écoute de pro, que tu as perdu l’innocence d’entendre la musique pour piano sans y réfléchir, en te laissant aller (comme je l’ai perdu en lisant le même type de littérature que j’écris moi-même). Tout ce paie dans la vie… »

et celle-là aussi !

suis-je le seul à voir toute la drôlerie de ce genre de phrase ?

Pablo75 dit: à

Qu’il est Con ce Pétomane… Cela ne m’étonne pas qu’il ait des problèmes avec tout le monde ici (sauf avec X et Court, deux gros pédants dont il n’arrive pas à voir la façon qu’ils ont de péter plus haut que leur cul).

Le Pétomane ne comprend jamais rien à l’endroit. Tous ses jugements sont vrais si on les retourne comme une chaussette.

Et chaque année sa Connerie s’aggrave…

puck dit: à

non Phil : tou deux étaient des enfants de la Sainte Cacanie ! ce pays qui mélange les élans romantiques de Sissi l’impératrice avec les traités de logique de Wittgenstein.

avec pour TB le côté schizophrénique de se retrouver avec des gens continuant de vivre comme s’il ne s’était jamais rien passé entre 1933 et 1945.

comment ? moi ? non j’étais pas au courant…

l’Autriche n’est pas un pays c’est un immense hôpital psychiatrique à ciel ouvert Phil !

x dit: à

Phil, le séjour à Majorque (Beton) n’est pas plus joyeux (il est vrai que les personnages sont importés d’Autriche).

Paul Edel souligne quelque chose d’essentiel : il faut un temps d’adaptation, d’accommodement pour apprécier Th. Bernhard (personne n’y est obligé, évidemment) ; il s’agit cependant (à mon avis) d’un phénomène plus général.

Mais si l’on évite systématiquement tout « écart », on s’enferme dans une autre forme de répétition : on se condamne à ne lire que des textes dans le genre de ceux auxquels on est habitué.
Ou des textes utilisant le langage « comme tout le monde », dans la continuité des conversations et/ou des émissions quotidiennes, des articles de magazine ; précisons qu’il ne s’agit pas nécessairement d’une « infériorité » des interlocuteurs, des présentateurs ou des journalistes, mais de fonctions différentes du langage (les appels de notes et les références étant susceptible de heurter un public sensible, je m’en abstiens).
Et c’est ainsi qu’on en arrive à reprocher à la littérature de faire de la littérature (ou à la philosophie de « jargonner », ou à la poésie d’être « obscure »).
Le facteur temps compte, ce temps qu’on accepte ou non de consacrer à « apprivoiser » une écriture (y compris quand, à l’inverse, elle ne présente pas de difficultés particulières, mais semble au contraire anodine).

renato dit: à

Chez Bernhard l’ironie est en miroir du comique, il suffit de trouver le registre de lecture pour le faire ressortir — tenir en compte que l’archet du violon, son mouvement, est subjacent à la construction de sa phrase.

Chaloux dit: à

Gigi je peux te mépriser avec le plus grand calme. Tu n’es qu’un calomniateur de bas étage, pas de quoi s’énerver.

Quant à Blabla et ses versions, Blabla est le mythomane type, qui n’a pas lu ce dont il parle, qui ne voyage pas où il dit, qui se fait un tas d’illusions sur sa prétendue noblesse. Le seul mot vrai chez ce cas, c’est le mot mensonge. Même ses maîtresses n’avaient pas été ses maîtresses, c’est dire.

hamlet dit: à

« tu as perdu l’innocence d’entendre (…) comme je l’ai perdu en lisant le même type de littérature que j’écris moi-même. Tout ce paie dans la vie…  »

Pablo vous avez bien dit « pédanterie » ?

même chez Molière on ne trouve pas de réplique aussi niaiseuse de pédanterie.

Chaloux dit: à

Pablo, tu as sans doute raison. Mais Tureck et Zimerman…Les imromptus, je dirais le noble Perahia pour qui j’ai le plus grand respect; de lecteur.

Mais ne serait-il pas temps de faire apparaitre notre ami M. D., pour avoir son expertise?

hamlet dit: à

Pablo, vous n’avez pas répondu sur ces extraits par rapport à votre question : connaissez-vous un autre écrivain où l’on trouve ce genre de réflexion sur Heidegger et Bruckner ? (il doit aussi y en avoir sur Beethoven?)

puck dit: à

« Mais ne serait-il pas temps de faire apparaitre notre ami M. D., pour avoir son expertise? »

si D. est en train de faire son repas de ce soir en attendant je peux vous donner la mienne d’expertise…

Phil dit: à

le « tous malades », dear Puck x, est une grâce de notre époque faite aux germanophobes de tout poil. Autriche comme la Suisse, à chaque vallée sa tempérance, Bernhard voulait voir son pays en écrasant le relief.

hamlet dit: à

non Phil : pas germanophobe, on parle de l’Autriche, pas de l’Allemagne, TB faisait partie de ces gens qui avaient du mal à comprendre ce trou de mémoire collectif, reconnaissez que les autrichiens ont fait fort.

Chaloux dit: à

Blabla a pété un câble quand Assouline a publié son « Sefarad » parce qu’il estimait qu’on lui avait volé son sujet. Sans doute s’est il aperçu ce jour là qu’il n’écrirait jamais rien. Les extraits qu’il donnait ici étaient enfantins , il connaissait très mal la langue française et n’avait jamais réfléchi à ce qu’est un style. Nous étions nombreux à être fatigués de ses mensonges et de ses illusions. Il est aussi parti parcequ’il avait compris qu’il n’avait plus une once de crédibilité. Tout avait été dépensé malgré ses aller et retours.

hamlet dit: à

Phil, il n’existe plus en Allemagne une seule université où l’on enseigne Heidegger, depuis longtemps. vous le saviez ? les profs et les étudiants ne supportent plus cette langue archaïque et archaïsante, ils ne veulent même plus l’entendre.
Par contre en France il reste très en vogue : sa traduction écrase-t-elle les reliefs ?

renato dit: à

J’ai dû arriver ici pour lire que la mort d’un intervrnant — Odradek — faisait la joie d’un autre — Arrêteztout / Movaise langue —. Bon, il est vrai que le premier savait manier des contenus en leur donnant aussi une forme —parfois, il est vrzi, un brin lourde — ; et que le second faisait le beau avec des fiches de lecture qu’il avait trouvé au pouces, dans une boîte à chaussure.

Marie Sasseur dit: à

S’il y en a une qui n’a pas aplani le relief des autrechiens, c’est bien Jelinek. Un Nobel, excusez du peu.

lmd dit: à

Quelqu’un sait-il, où, comment, on peut lire la littérature qu’écrit Pablo75 ? Cela règlerait pas mal de questions.

Phil dit: à

hamlet, comme vous savez la germanophobie française embrasse généreusement l’Autriche. qui osera dire que le regain d’intérêt pour Heidegger ne profite pas de ces excès. bien sûr aucun « trou de mémoire collectif » en Autriche, simplement le refus des flagellations rêvées par Bernhard. la réalité est sans doute difficile à supporter, le troisième homme en Autriche est un empoisonneur d’enfants, Américain de religion perdue et protégé par les Russes.

x dit: à

renato, je n’y avais jamais pensé pour Th. Bernhard ! mais vous distingueriez des directions in giù e in su (dans ses phrases) ?

renato dit: à

Certes que t’est pas content si on installe un pilône à côté de la maison que t’as acheté avec les sous gagné par ton premier livre : le paysage ça va, puisque tu ne prends pas de notes écrites en le regardand, mais le bruit, le bruit de la haute tension est insupportable. Comment en parler ?

Janssen J-J dit: à

où peut-on peut lire la littérature qu’écrit P75 ?

De quoi ? vous n’avez jamais lu son dictionnaire amoureux de Jaroussky et ses nombreuses notules musicales sur le site pucesdetokuphurk.com ? Mais que font les keufs de l’herlédine ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 1 octobre 2020 à 16 h 06 min.

…l’art de la  » corruption « , en faire porter le chapeau, aux autres,…

…bien, ficelé, ou en croix,!…le retour du bâton, la corruption en boomerang,!…
…se ménager un espace à contorsions,!…
…of course,!…
…un bouc-émissaire amateur,!…gratuit en marionnette, et continué au mieux son  » commerce « ,…
…le style corrompu aux silences, des classes moyennes des miettes de chevet,!…
…les histoires des rois décapités, aux autres histoires en chandelles, des diamants de la reine, pour des brioches de pâtisserie en manque, pour la population en révolte,!…

…tient , voilà du boudin, à s’enfiler,!…
…bon après-midi,!…

renato dit: à

Je suis un lecteur à voix haute, x, il m’est donc assez facile de percevoir son jeu analogique — coups d’archet, etc. —. Mandelstam avait observé le violoncelle par anticipation dans un chant de Dante.

Marie Sasseur dit: à

« Mandelstam avait observé le violoncelle par anticipation dans un chant de Dante. »

Et il y en a encore pour se foutre de l’hôpital psychiatrique ?

D. dit: à

Expérience à faire sous une ligne à haute tension : la nuit, tendre vers le haut à bout de bras un long tube fluorescent (improprement appelé néon). La main doit toucher les contacts sur l’extrémité qu’elle tient.
Le tube s’éclaire…
Ceci montre l’intensité phénoménale du champ électrique (qui s’exprime en volts / mètre).
La différence de potentiel sur environ 2 mètres est suffisante pour que le tube éclaire…
Elle « alimente » donc de la même façon les organismes vivants et notamment les grands mammifères qui ont la malchance d’être…grands. Car plus on l’est, plongé dans de tels champs, plus on capte.
Des courants non négligeable circulent dans l’organisme et perturbent joyeusement tout un tas de choses. Le bétail crève souvent. Les cancers et les dépressions apparaissent chez les humains.

D. dit: à

Ce soir je mange un 🍔 hamburger.

Marie Sasseur dit: à

Y’a,surchauffe d’idées chez les Dingos, ici. Vont se rafraichir avec Alex, qui arrive à fond de ciel, tu vas voir.

D. dit: à

Je crois que nous avons beaucoup à apprendre de la Chine.

En effet, Rose. Et je dois reconnaître que TKT Traube qui disait la même chose il y a plus, de dix ans avait bien raison.

Bloom dit: à

Pendant les années où nous avons vécu ensemble, Emmanuel pouvait utiliser mes mots, mes idées, plonger dans mes deuils, mes chagrins, ma sexualité : c’était amoureux et le travail qu’il sollicitait sur ses livres m’assurait que ma personne était représentée d’une façon qui nous allait à tous les deux.

Notre divorce, en mars dernier, a rebattu les cartes. Il en a convenu et l’a matérialisé dans un engagement mûrement réfléchi : je pouvais être assurée que je ne serai plus écrite par lui contre mon gré pendant toute la durée de sa propriété littéraire et artistique.
__

Deux choses
1. Yoga, oeuvre de Iago?
2. « Être écrit par qn », néologisme lexico-grammatical intéressant. Passif & sujétion.

L’Autriche vaut par ses écrivains, les seuls à ne pas se cacher la tête dans le sable, façon autruche. Les Autruchiens sont de coupables amnésiques.

et alii dit: à

j’ai lu que Yuval Noah Harari »pratiquait aussi la méditation et le yoga; »accessoirement, il est aussi gay et en couple ( homo) je ne l’ai pas lu;il y aurait aussi une BD;
bonne suite

Chaloux dit: à

Mon professeur, Madame le M., la seule qui ait compté pour, enseignait également le coup d’archet du pianiste. Le coup d’archet est universel.
Tout comme le fondu de Rembrandt. Il existe une lettre pu une note de Yourcenar où celle-ci explique qu’il est tout à fait indispensable à l’écrivain de posséder cette technique.

Si la Gigi pouvait lire Pablo, elle serait bien avancée avec ses deux neurones en état de fonctionnement.

Chaloux dit: à

La seule qui ait compté pour moi…

Petit écran.

et alii dit: à

Bloom:il est encore temps de vousdire:
les gens se souhaitent « Ketiva va‘hatima tova »

Soleil vert dit: à

>D Expérience à faire sous une ligne à haute tension : la nuit, tendre vers le haut à bout de bras un long tube fluorescent (improprement appelé néon). La main doit toucher les contacts sur l’extrémité qu’elle tient.
Le tube s’éclaire…

Craignez pas l’ arc électrique de 60 000 volt ?

et alii dit: à

on dit aussi:
« A gutten kvittel » (א גוט’ן קוויטל), « Une bonne inscription ».

hamlet dit: à

@ »bien sûr aucun « trou de mémoire collectif » en Autriche, simplement le refus des flagellations rêvées par Bernhard. »

aucun désir de flagellations chez TB, simplement le souhait d’un simple aveu, comme en Allemagne, juste une reconnaisse des faits à la place de ce silence oppressant.

TB est comme un type qui saisit un faux amnésique par le cou en lui criant : « tu me mens ! ce n’est pas possible que tu ne te souviennes vraiment de rien ! »

non, on est bien loin de la flagellation.

c’est vrai, pas de bol que le centenaire du Burgtheater tombe la même année que le cinquantenaire de l’Anschluss… tout est tellement mêlé dans ce pays.

J’espère qu’un jour on éditera tout ce que l’état autrichien a dit de TB, tous les noms d’oiseaux auxquels aura eu droit celui qui a traité l’état autrichien de « bordel de l’Europe ».

je n’ai jamais réussi à savoir si TB haïssait plus l’état autrichien que le peuple autrichien, ou bien si c’était le contraire ?

vous auriez une idée Phil ?

Chaloux dit: à

« Ecrite par lui » me semble au contraire puisé au fond des âges de notre langue.

hamlet dit: à

le côté musical dans la répétition des mêmes mots, pour la rythmique, mais aussi répétition des mêmes mots comme martèlement, pour lutter contre l’amnésie.

et alii dit: à

Kurt Waldheim [ˈkʊɐ̯t ˈvalthaɪm]1 Écouter, né le 21 décembre 1918 à St. Andrä-Wördern en Autriche et mort le 14 juin 2007 à Vienne en Autriche à 88 ans, est un diplomate et homme d’État autrichien. Il est secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président fédéral de la République d’Autriche de 1986 à 1992.

Son rôle comme officier de renseignement de la Wehrmacht dans la réussite de l’opération Kozora menée contre les partisans et la population au Monténégro et en Macédoine fit l’objet en 1985-86 d’une controverse, « l’affaire Waldheim ». Un comité international d’historiens militaires conclut qu’il n’y « avait aucune indication d’objections, de protestations ni d’interventions faites par Waldheim contre un ordre intimant la réalisation de ce qu’il savait certainement être une injustice […] » et qu’« au contraire, à plusieurs reprises il avait apporté son aide à la réalisation de ces actions illégitimes […] ».

À la suite des révélations sur son passé nazi, Waldheim fut déclaré persona non grata aux États-Unis et dans d’autres pays. Au terme de son mandat en 1992, il ne chercha pas à se représenter.

hamlet dit: à

Pablo, vous voyez ça aussi ça, cette haine, fait de Thomas Bernhard un écrivain unique, semblable à aucun autre !

l’académie essaie d’édulcorer, d’euphémiser… surtout les critiques littéraires, sauf que TB n’est pas un écrivain qu’on peut apprivoiser, domestiquer, dresser.

c’est pour ça qu’il haïssait les critiques littéraires, parce qu’ils sont incapables d’entrer dans ce jeu, sinon ils perdent leur boulot !

hamlet dit: à

un écrivain qu’on NE peut apprivoiser, domestiquer, dresser.

et alii dit: à

3l’autorité bernhardienne n’est peut-être que l’envers d’un scepticisme profond à l’endroit de la chose littéraire et de la possibilité de faire œuvre au moyen du langage verbal. Au nombre des corporations qui déclenchent tour à tour les sarcasmes acerbes de l’auteur (les psychiatres dans le Neveu de Wittgenstein, les photographes dans Extinction, les architectes dans Corrections), il y a naturellement, et au premier rang, les écrivains et leur bouffissure « artiste ». À lire Bernhard, on a le sentiment que la littérarité, entendue comme la capacité du texte à fonctionner « en régime d’art » et à être reçu comme tel, est une quasi-chimère entretenue par le logocentrisme éhonté de la civilisation, alors que le langage verbal, complice de toutes les impostures et charlataneries, souffre d’une incurable infériorité sémiotique. La compagnie des écrivains, des critiques, des éditeurs, les cafés littéraires viennois ; toutes ces instances de proclamation de la littérarité lui répugnent, alors que la musique est principe de régénération : « Par la musique, sauvé chaque jour de toutes ces abominations et ces choses odieuses, c’est cela, par la musique redevenir tout de même tous les matins un être qui pense et qui sent, comprenez-vous8 ! » Ecrire, pour Bernhard, c’est moins faire de l’art que lutter sans relâche, avec le langage, contre les innombrables falsifications dont se rend coupable ce même langage, c’est adopter une attitude résolument critique contre l’immensité du mensonge langagier, sans

hamlet dit: à

« (…) ses connaissances absolument exceptionnelles notamment dans le domaine des grandes œuvres orchestrales de Mozart et de Schumann, pour ne pas parler de son fanatisme de l’opéra, qui, à vrai dire, m’a très vite été pénible(…) »

ça me fait penser à quelqu’un, je ne saurais trop dire à qui…

hamlet dit: à

Pablo !!! lisez le lien de et alii ! vous allez vous reconnaitre et comprendre ce qui me gonfle autant chez vous !

Janssen J-J dit: à

@ Si Gigi pouvait lire la Pablo, elle serait bien avancée avec ses deux neurones en état de fonctionnement.

et hé, c pas flatteur pour ladite Pablita, non de dieu ! Du gaz de cochon dans l’entre 2 affreux zozos, peut-être ? Sava bintôt mornifler sur le site de tokuphurk.com, m’est aviss. – D., j’avais toujours constaté chez eles la présence surabondante des lucioles mâles sous leurs lignes de hautes tensions, tu m’étonnes. Ont de surprenantes capacités d’adaptation aux technologies modernes, ces deux erdéliennes énamourées. De celles qui se contentent de pratiques musicales au fond du trou, sans oser de longtemps regarder au visage celui qu’, etc, etc.
Bàv, burger little king, to next tuesday.
NB’ / Monseigneur Barbarin vient de commettre un livre de mémoires qui vous apaisera, je pense, ainsi que notre amie ma soeur.

Bloom dit: à

Ah gut gebentsht yoh, et alii.

renato dit: à

Quelques mots du roman de Snoopy.

« J’aime les hommes courageux », dit elle. Lui la regarda droit dans les yeux et répondit « T’as grossi ».

Bloom dit: à

Il écrit sa femme –> sa femme est érite par lui.
L’illettrisme progresse dans le désert français.

Janssen J-J dit: à

@ je peux te mépriser avec le plus grand calme.
Ne vous en privez surtout pas. L’essentiel au pianolà est de toujours garder son calme et sa haine bien au chaud, de la sorte on progresse vite…, surtout grâce aux quelques délicieux coups d’archet sur les fesses donnés par la sublimissime Mme le M.
Bàv, jarnicochon & m.al.bala

et alii dit: à

« De fait, si la littérature veut la littérature pour tout destin, veut accomplir sa réminiscence, veut se tenir dans ce qu’elle a été, c’est qu’à un moment ou à un autre elle a succombé à une prise de conscience, terrible et écrasante selon laquelle elle n’était plus, était tombée sous ses propres coups, s’était effondrée sous elle-même. Qu’en d’autres termes, fatiguée au-delà de toute fatigue par Blanchot, épuisée au-delà de tout épuisement par Beckett ou encore éteinte au-delà de toute extinction par Bernhard, la littérature est morte, décédée de toutes ses tentatives, a mis un terme à sa propre puissance, a retranché tout acte et se sait dès lors condamnée de son propre fait à gésir sous ses propres gravats, est insensiblement entrée dans son désastre, gronde vainement depuis ses décombres, de plus en plus inaudible. Ainsi, au début des années 1980, revenus du Nouveau Roman, de son ivresse théorique et théoriste, abandonnés au seuil du néant, certains auteurs sont trop lucides, souffrent de leur clairvoyance, sont conduits à endurer leur absence d’aveuglement, celui qui œuvre à ce constat inouï, au bord de l’impossibilité : sans doute, pour la première fois dans l’histoire de la littérature, l’histoire même de la littérature n’aura plus lieu, est suspendue, marque un arrêt brutal sinon définitif parce que, pour la première fois de cette histoire qui n’adviendra sans doute plus, la page blanche ne constitue plus le postulat de toute écriture.
https://diacritik.com/2015/11/26/larriere-pensee-de-la-litterature-1/

Chaloux dit: à

Gigi, la haine uniquement pour les grandes personnes, et seulement si nécessaire. Inutile dans le cas des volailles de basse-cours de ton espèce. N’oublie pas de pommader le derrière de ta vieille correctrice. Si ça se trouve, elle va te pondre un œuf!

Nicolas dit: à

Vu avez lu l’édito de Lançon dans Libé? « les signes du scandale ont changé et Charlie avec ses morts, comme les pacsés Verlaine et Rimbaud, semble parfois aux portes du Panthéon. C’est sinistre, mais c’est amusant. » lol

@Christiane je ne vais pas écouter toute l’émission. C’est à quelle minute ?

Chaloux dit: à

En relisant Le Naufragé, je me dis que c’est assez proche de la littérature et de l’humour anglais, Swift, Thackeray, Dickens. Vraiment très drôle. Un humour qui peut facilement virer au tragique. La littérature anglaise a dû compter pour lui.

B dit: à

En relisant Le Naufragé,

Et tu trouves le temps de faire des a do?

B dit: à

En relisant Le Naufragé,

Et tu trouves le temps de faire des a do?

B dit: à

En relisant Le Naufragé,

Et tu trouves le temps de faire des a do?

B dit: à

En relisant Le Naufragé,

Et tu trouves le temps de faire des a do?

B dit: à

Abdos. Punaise!

Jazzi dit: à

Et si vous nous parliez plutôt de ce livre de la rentrée, Passou :

« Laurent Mauvignier : « J’essaie d’écrire des histoires vraies que je n’ai pas vécues, que personne n’a vécues » (Histoires de la nuit) » ?

A l’opposé du « Yoga » d’Emmanuel Carrère !

Chaloux dit: à

Punaise!

Ravi de connaître enfin votre vrai prénom. C’est ainsi désormais que je vous interpellerai!

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

Jean- Philippe, oh, oh.

Marie Sasseur dit: à

Carrère raconte aussi ses années Charlie, dan  » Yoga ».
Et puis  » il s’est passé quelque chose de grave ».
Oui, ce sera dans sa biblio, un des grands bouquins de Carrère.

et alii dit: à

William Marx à hamlet & ….
La littérature, c’est ce qui reste quand d’autres discours plus légitimes occupent le terrain.

Autorité, vérité, moralité et société surgissent comme les quatre motifs essentiels d’instruction des différents procès intentés par l’antilittérature à la littérature. De ces quatre chefs d’accusation, y en a-t-il un qui, selon vous, se détache avec plus de rage et de hargne ? Lequel vous paraît être le plus présent dans notre contemporain ?

Le procès au nom de l’autorité est le procès premier, qui se détaille le plus souvent en deux chefs d’accusation complémentaires : le mensonge et l’immoralité. L’objectif fondamental pour les philosophes et pour les Pères de l’Église consiste d’abord à retirer à la littérature le prestige ou l’intérêt dont elle jouit pour imposer à sa place un autre discours, censément mieux fondé, celui de la raison philosophique ou celui de la foi chrétienne ; peu importent, au fond, les arguments utilisés pour parvenir à de telles fins ; l’important est d’abattre une puissance, réelle ou imaginaire.

Aujourd’hui, bien sûr, l’autorité de la littérature ne paraît plus vraiment un enjeu d’actualité : tout semble déjà joué et perdu, même si l’on voit encore à l’occasion (j’en cite des exemples dans le livre) des savants et des philosophes reprocher aux écrivains de ne pas proposer une vision du réel plus conforme aux dernières avancées de la science. Toutefois, dans la période la plus récente, le procès est intenté le plus souvent au nom de la société : on reproche à la littérature de n’être pas un discours suffisamment représentatif soit du corps social ou politique en son ensemble, soit d’une catégorie particulière de la société, et donc de n’avoir aucune utilité à ce niveau-là.

Sans titre2Mutatis mutandis, et aussi différentes qu’elles puissent paraître a priori, les attaques de Nicolas Sarkozy contre La Princesse de Clèves, comme la description par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron des usages éducatifs de la littérature comme pur instrument de ségrégation sociale, forment les deux actes d’un procès identique : il s’agit d’enlever aux écrivains leur capacité à parler au nom de la société, à s’en faire les porte-parole, à jouer un rôle de ciment
La littérature, c’est ce qui reste quand d’autres discours plus légitimes occupent le terrain.

Autorité, vérité, moralité et société surgissent comme les quatre motifs essentiels d’instruction des différents procès intentés par l’antilittérature à la littérature. De ces quatre chefs d’accusation, y en a-t-il un qui, selon vous, se détache avec plus de rage et de hargne ? Lequel vous paraît être le plus présent dans notre contemporain ?

Le procès au nom de l’autorité est le procès premier, qui se détaille le plus souvent en deux chefs d’accusation complémentaires : le mensonge et l’immoralité. L’objectif fondamental pour les philosophes et pour les Pères de l’Église consiste d’abord à retirer à la littérature le prestige ou l’intérêt dont elle jouit pour imposer à sa place un autre discours, censément mieux fondé, celui de la raison philosophique ou celui de la foi chrétienne ; peu importent, au fond, les arguments utilisés pour parvenir à de telles fins ; l’important est d’abattre une puissance, réelle ou imaginaire.

Aujourd’hui, bien sûr, l’autorité de la littérature ne paraît plus vraiment un enjeu d’actualité : tout semble déjà joué et perdu, même si l’on voit encore à l’occasion (j’en cite des exemples dans le livre) des savants et des philosophes reprocher aux écrivains de ne pas proposer une vision du réel plus conforme aux dernières avancées de la science. Toutefois, dans la période la plus récente, le procès est intenté le plus souvent au nom de la société : on reproche à la littérature de n’être pas un discours suffisamment représentatif soit du corps social ou politique en son ensemble, soit d’une catégorie particulière de la société, et donc de n’avoir aucune utilité à ce niveau-là.

Sans titre2Mutatis mutandis, et aussi différentes qu’elles puissent paraître a priori, les attaques de Nicolas Sarkozy contre La Princesse de Clèves, comme la description par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron des usages éducatifs de la littérature comme pur instrument de ségrégation sociale, forment les deux actes d’un procès identique : il s’agit d’enlever aux écrivains leur capacité à parler au nom de la société, à s’en faire les porte-parole, à jouer un rôle de ciment
https://diacritik.com/2016/01/29/le-grand-entretien-william-marx-la-litterature-est-lennemie-preferee/

hamlet dit: à

« J’essaie d’écrire des histoires vraies que je n’ai pas vécues, que personne n’a vécues »

Jazzi c’est pas possible ! s’il les a pas vécues ça peut pas être vrai !

renato c’est quoi déjà la vérité ?

Pablo c’est quoi déjà le Vrai et le Beau !

Je vous en supplie aidez-moi je suis perduuuuu !

puck dit: à

calme-toi omelette ! tu commences à nous les briser !

et alii dit: à

Pensez-vous que l’antilittérature puisse être assimilable à une vague de fond réactionnaire ? « Homophobie et littérature, même combat », déclarez-vous. En quoi l’antilittérature appartient-elle à l’homophobie ? Plus largement, l’antilittérature appartiendrait-elle à une implacable logique politique, ou en un mot : l’antilittérature est-elle de Droite ?

La Haine de la littératureJe crois réellement qu’il y a une antilittérature de gauche comme de droite, et que cette distinction des camps politiques n’est pas absolument pertinente sur un tel sujet. Pensez à ce que je disais tout à l’heure de Bourdieu. Platon, le prince des antilittérateurs, est-il de droite ou de gauche ? Songez à l’usage intensif qu’en fait aujourd’hui Alain Badiou.

Plus intéressante me paraît la question de l’homophobie : à partir de la fin du Moyen Âge, le discours antilittéraire se double d’une argumentation d’inspiration homophobe. Orphée, premier poète, est présenté également comme le premier sodomite puisque, à en croire Ovide, après la perte d’Eurydice, il avait renoncé au commerce des femmes.

hamlet dit: à

Jazzi si Mauvignier il dit qu’un matin il a bu un café, tu crois qu’il peut nous mentir ? et qu’en vérité il aurait bu un thé à la place d’un café ?

c’est quoi la véri-thé ? faut-il la lire dans le marre de café ?

hamlet dit: à

Sasseur !!!!!!!!!!! parait que l’ex d’Emmanuel elle va écrire un roman en réponse à celui de son ex.

son titre : Taïchi

pour rétablir la vérité…

B dit: à

C’est une exclamation! Je n’ai pas pour habitude de l’interpeller toute seule. Mais merci de votre opinion. Je râlais contre certains mystères entourant le fonctionnement de m9n Android. Vian a développé dans certains de ses romans un système de valeurs inversé, surement en êtes vous adepte. Aucune importance, vous êtes fou, psychiatriques atteint, fêlé, cher Chaloux, les mandats divers et variés ne sont pas toujours des choix. Tous nous portons des tares, l’important est qu’elles ne nous pèsent.

puck dit: à

c’est ça omelette, tu dis ça parce que t’es jaloux d’avoir été obligé de partir en Finlande pour te trouver un auteur qui te publie à compte d’auteur !

B dit: à

m’. Mes excuses.

hamlet dit: à

oui puck, il y a quelque chose de pourri au royaume de Finlande..

Marie Sasseur dit: à

amlette, c’est paradoxalement dans un livre où ses ex sont le moins presentes, que la derniere légitime se manifeste…

Cela dit, j’ai déjà indiqué dans un de mes premiers commentaires que l’auteur, en tant que personne, est à fuir. Point de vue exclusivement féminin…

puck dit: à

quoi ? ton éditeur ?

hamlet dit: à

Sasseur ???? je me souviens très de ce que tu as écrit dans ton premier commentaire : que son livre est à fuir, mais que tu le trouves mignon.

ne mens pas ! sinon je fais comme pablo je te retrouve ton premier des 20 mille commentaires sur Yoga !

B dit: à

Si x est puck selon Phil qui ne rigole pas avec les pseudos, mince. J’aurai misé sur un autre que lui.

puck dit: à

B c’est vrai ? il pense que x = puck ?

non c’est une blague.

vous pouvez rester sérieux 2 minutes !!!

c’est le problème de ce blog : on ne peut plus prendre personne au sérieux !

Marie Sasseur dit: à

@ »je me souviens très de ce que tu as écrit dans ton premier commentaire : que son livre est à fuir, mais que tu le trouves mignon. »

Tu prendras moins l’auditoire pour des cons, quand tu liras mon commentaire, sur le livre  » Yoga » , que je prévois pour dans quelques semaines, s’il est qualifié pour la lutte finaaale., lol.

hamlet dit: à

« on ne peut plus personne » ça fait une double négation débile !

B dit: à

Il joue du piano, il lit des tas de livres, il a même le temps de faire des abdos et en plus il conserve suffisamment d’énergie pour continuer de trainer dans la boue qui ne lui revient pas. C’est qui?

Marie Sasseur dit: à

C’est qui ?
C’est ducon. Et ses multiples personnalités, au clavier…

B dit: à

Hamlet, je me souviens qu’au départ et je ne sais pour quelles raisons, MS a déclaré qu’il n’aurait pas le Goncourt, peut être a- t-elle ajouté qu’elle ne le lirai pas après, avant qu’il ait été publié, confié qu’elle attendait quelqu’un que je prends la liberté de supposer avoir été EC dans l’esprit de MS.

B dit: à

Avoir confié. Finalement, MS a lu ce livre. Quel battage médiatique autour de ce bouquin.

Marie Sasseur dit: à

@MS a déclaré qu’il n’aurait pas le Goncourt.

Pauvre clocharde, c’est faux évidemment.

J’ai souhaité que Carrère rate le goncourt, histoire de voir s’il avait bien compris cette philo de vie à laquelle il s’est astreint depuis plus de 20 ans.

Marie Sasseur dit: à

Je vais m’empresser de compiler tous mes commentaires, laisses sur ce blog depuis fin août, sur ce bouquin, toxique, je l’ai aussi écrit.

Nicolas dit: à

Ça a l’air d’être n’importe quoi cette histoire avec l’ex. Ça a un intérêt quelconque l’article de Vanity ou on s’en fout?

Marie Sasseur dit: à

Le man in black est apparu tel qu’en lui-même, ce soir, sans la houpette des jeunes années mais avec des courbes, dont il fabrique l’expression, en x , y, comme ça l’arrange. La punition n’étant pas bien comprise, on va avoir droit au dr Salomon, le retour, celui qui met toute la France des vieux sous anxiolytiques…

puck dit: à

Sasseur je prends pas les gens pour des cons j’essaie juste de comprendre ce monde.

Toi par exemple, tu tiens souvent des propos très durs, voire cruels sur les gens, en plus t’as un sale carafon et donc tu sembles aimer ce livre, notamment les passages où le narrateur part aider les déshérités, les démunis, les sans voix auxquels il prête sa voix, et là je me dis qu’il y a quelque chose qui cloche.

Tu m’aurais dit que t’aimes bien Limonov, le type qui tire à vue sur les gamins bosniaques, là j’aurais compris.

en fait tu aimes ton prochain comme toi-même ?

puck dit: à

« Ça a un intérêt quelconque l’article de Vanity ou on s’en fout? »

sûr que ça a un intérêt : c’est même la meilleure critique de ce livre que j’ai lu.

pour une fois qu’on a une critique littéraire qui dégomme un écrivain on va tout de même pas se plaindre !

puck dit: à

Marie Sasseur dit: Pauvre clocharde
 »

d’un autre côté je ne suis pas très sûr que tu aimes ton prochain comme toi-même…

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai pas lu tout Carrere, ducon.
Tu m’excuseras, mais c’est le pseudo ppcm, qui me vient le plus facilement pour répondre à tes agressions sous plus d’une dizaine de pseudos.

pas lu Limonov.
Ça tombe bien: Il ne faut pas partie du pré- requis pour comprendre son Yoga. D’autres lectures sont en revanche, indispensables.

Marie Sasseur dit: à

Il ne fait pas partie, etc.

Bonne soirée ducon, je crois que tout le monde s’est barré.
T’imagine pas l’horreur, toi et tes doubles en small talk. Beuurk.

hamlet dit: à

Sasseur je ne t’agresse pas !

la preuve je ne t’ai jamais traitée de « pauvre clocharde ».

tu as connu l’époque où les commentateurs de ce blog pouvaient changer leur nom à chaque commentaire ?

certains en trouvaient des géniaux, plus drôles les uns que les autres.

à l’époque ça ne dérangeait personne.

je vois dans cette fixation sur les pseudos une forme de dérive identitaire.

puck dit: à

Marie Sasseur dit: je crois que tout le monde s’est barré.
 »

oui c’est le moment que je préfère sur le blogapassou quand nous restons seuls à nous mettre sur la tronche.

tu sais Sasseur le jour où j’arriverai à mettre tous mes pseudos d’accord entre eux ce sera une grande victoire sur moi-même.

x dit: à

Rentrée littéraire (2020)

Note(s) des éditeurs
En ajoutant leurs notes à celles de l’auteur (marquées N.d.A.), les éditeurs se sont effrayés de la place que leur travail prenait peu à peu dans le livre qu’on va lire. Ils sont donc bien conscients du trop grand nombre de ces notes et de leur longueur souvent excessive ; mais ils ont cru ne pas pouvoir les faire ni plus rares ni plus courtes. En effet, ce livre singulier ne saurait, dans un temps misérable comme le nôtre, se soutenir par ses seuls mérites et débouler sans préparation (c’est-à-dire sans précaution) dans les jambes du public : celui-ci n’accueille jamais avec faveur les ouvrages qui ont peu de rapport avec le goût dominant, s’ils ne sont pas accompagnés de commentaires abondants, d’explications laborieuses, d’éclaircissements douteux et de justifications pointilleuses, bref, de notes qui soient leurs passeports. Voyant avec horreur que ces poèmes et ces romans ne daignent se recommander que de leur propre éclat, le public, outré d’une fierté si déplacée, les accuse. Et les ayant accusés, il les condamne.
C’est un sort que nous voulions éviter à ce livre. […]
Au cas où elles ne rempliraient pas bien leur objet, les éditeurs demandent que le livre qu’elles encombrent ne soit pas emporté par le mépris qu’elles seules auraient mérité : avec une humilité non feinte, ils prient le lecteur de croire que les productions de notre auteur1 valent mieux que tout ce qu’on en pourra dire, et de considérer que nul n’a jamais voulu détruire des palais parce qu’il s’y trouvait des égouts, ni d’ailleurs des égouts parce qu’il s’y trouvait peu de princes.
A. LEM et L. GEN.

———————————
1. Selon une opinion assez répandue dans les hameaux reculés du Minervois et du Lauragais, l’auteur serait un loup-garou, toujours en quête d’une petite fille à dévorer sur les chemins dangereux des sombres causses, quand la lune est couleur de sang. On nous a écrit à ce sujet pour nous demander des précisions, afin de pouvoir organiser des battues (dix-sept lettres). Des maires ont même exigé que nous renoncions à publier l’œuvre d’un déséquilibré et d’un « monstre » (quatre lettres). Et des visiteuses de prison nous ont confié tout récemment leur intention d’épouser celui-ci dès qu’il aura été « serré » ; elles veulent que nous fassions suivre leurs photos (deux lettres et quinze photos). Mais ces aimables correspondants n’auront aps de réponse : nous nous intéressons à l’œuvre et rien qu’à l’œuvre, pas aux commérages sur la vie privée des uns et des autres. Et puis, nous ne savons pas ce que fait l’auteur entre 1h et 5h du matin : la nuit, nous dormons, et nous suggérons aux gens inquiets d’en faire autant après avoir verrouillé leur porte à double tour.

………………………………………………………………………………………………………………

Elle dit : « […] Ce n’est plus l’heure de gémir. Ce qui est fait ne peut être défait à moins de tout refaire, et je n’en ai ni le cœur ni le loisir. Je marche vite, aussi vite qu’avant, même si je boitille trop : le temps de faire ces petites réflexions économiques, j’ai changé de pays, le ciel de celui-ci est orange ; tiens, ici il pleut, il est orange, tiens, là il fait beau, il est orange. Le ciel ne varie pas, quelles que soient les conditions météorologiques, humoristiques ou cabalistiques.143 Orange, orange, orange. Voilà un ciel bien entêté, de ne varier jamais alors que tous les autres savent s’adapter aux contingences qu’ils dominent, c’est ce qu’on appelle la politesse […] »

———————————
143. L’auteur se moque une nouvelle fois des notations ésotériques à vocation décorative dont quelques livres sont « tellement farcis qu’on doit les prendre en pitié : ils étouffent sous tout ce plastique. Ces kabbalistouilles sont le fait d’écrivains grossiers qui n’entendent rien à ce qui réclame de la finesse et comptent se faire une réputation sur le dos de quelques subtilités qu’ils méprisent et qui ont l’habitude de ces abus. Vous me demandez si les mots possèdent un pouvoir magique : bien entendu, mon cher ami, bien entendu, et il n’y a que des individus parfaitement obtus pour contester ce pouvoir qui ouvre tout de même plus d’yeux qu’il n’en ferme, mais seuls les véritables magiciens sont en mesure de révéler le pouvoir magique que renferment les mots, ce qui exclut naturellement les prestidigitateurs, qui pullulent. Prenez, s’il vous plaît, mais délicatement, la taupe. Cette disgracieuse petite demoiselle est aveugle et ne cesse de s’abîmer les mains dans d’épuisants travaux de terrassement. Elle vit misérablement. Elle est seule. Elle est malheureuse. Elle est à plaindre. Voulez-vous la sauver ? C’est possible ! La taupe peut voir et elle peut voler, je l’affirme, mais ça ne sera pas grâce à la taupe (rires). Elle devra sa vue et son vol à quelques mots rendus à leur efficace. Et cette magie, oui, réclame un magicien. Ne croyez surtout aps que je serai celui-ci : j’aime que les taupes restent à leur place et je sais me servir d’une pelle pour les y renvoyer. » (L’« Entretien de bon ton » avec le duc de La Rochefoucauld-Doudeauville, réalisé pour la Revue des Deux Mondes, et dont nous donnons cet extrait, es resté inédit jusqu’à ce jour.) On sait que l’auteur a passé des années à étudier les sciences occultes, qui ne lui ont appris qu’à faire de l’or (peu), à rire de sa sottise comme de celle des kabbalistes dont plusieurs sont braves, honnêtes et persuadés, et à se laver la bouche sept fois par jour. Il a beaucoup amélioré le Zohar.

(Pierre Lafargue, La grande épaule portugaise)

Marie Sasseur dit: à

« tu as connu l’époque où les commentateurs de ce blog pouvaient changer leur nom à chaque commentaire ? »
La ligue du lol ?

A part toi, ils ont presque tous disparu.

Marie Sasseur dit: à

Note bien qu’entre ça et les emplâtres de petitix , je me demande ce qu’est le pire, sur ce blog.

D. dit: à

Craignez pas l’ arc électrique de 60 000 volt ?

Ne vous inquiétez pas, j’ai une habilitation électrique professionnelle H0-B0, j’ai le droit de rentrer dans les transfos etc…
Il y a des distances à respecter par rapport aux câbles nus sous tension. Sous une ligne aerienne HT, même surélevé de 3 mètres par rapport au sol, vous en avez encore 15 à 20 au dessus de vous.

Chaloux dit: à

Assasseure, tu manges ce avec quoi je me torche.

x dit: à

Deuxième dose à la demande de M. Sasseur, pour sa jambe de bois.

Spécialement dédicacée à la même et à quelques autres qui se reconnaîtront.

Rentrée littéraire (2020)

Au feu rouge, un ou une foutriquet/quette338 descend du trottoir, son deux-roues à la main, et s’approche de la voiture dans un pantalon trop serré, démarche petits pas rapides, chaloupée-podium. Petits cheveux dressés-gel. Petites lunettes Cutler and Gross. Petite chemise serrée. Petite veste sport serrée. Petites baskets rouges aimées, nettoyées doigt-salive. Métier : portfolio procurement team manager339. Air excédé de victime victimaire. Porte d’ailleurs sus sa poitrine poitrinaire la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes340, avec palme. L’ensemble est maigre-serrétriqué. Ça se colle de flanc à la portière en gênant la circulation qui reprend, cale son guidon à la poignée, et, sans regarder personne, dit d’emblée (le ton procureur bien-en-cour, voix coin-coin imitée de Pierre Cauchon, évêque-bishop), tout en pianotant continuellement à deux mains sur un Huawei P30 Pro Nacré à 1099€ : « Celles et ceux qui sont ici seront d’accord pour adorer celles et ceux qui sont ailleurs et autre chose, même celles et ceux qu’ils et elles n’ont jamais vus et vuheuhesses. Celles et ceux qui, parmi celles et ceux qui sont ici, refuseraient d’adorer celles et ceux qui sont ailleurs et autre chose et qui demandent, que dis-je, qui réclament, que dis-je, qui exigent ce respect et ce love auxquels ils et elles ont droit, ne seraient ni nos copains ni nos copines ni nos frérots ni nos frérotes ni nos fricots ni nos fricotes. Ils et elles seraient suspects et pectes de blackface, pects et pectes de rancisme. Et ça, ça serait quand même trop pas cool. On veut être queer and safe, c’est trop demander, hein, c’est trop demander ? Ah, fuck ta shit, tiens ! » Puis — demi-tour du mitou —, GTBT++ repart fiérotement en trottinette, avec son petit derrière mal foutu, grillant le feu qui vient de se mettre au rouge, sans dire Je vous souhaite la bonne journée, à quoi on aurait répondu Et le bonjour à votre dame, ou à qui vous voudrez. Après quelques secondes : « Je préfère la sonate pour piano et violon de César Franck », se dit Marie-Alberte en essayant de se rappeler le visage d’Ernest Chausson et celui de son précepteur, le très beau Léon Brethous-Lafargue — elle ne pense même pas à griller le suave individu qu’elle regarde s’éloigner sans le ni la voir ni autre chose. Elle fredonne ledit Franck (le charme en est fou : la fille sait donner à entendre distinctement le piano et le violon, dans le même fredonnement, un simple fredonnement, un charme fou), puis la sonate pour piano et violon de Guillaume Lekeu, et les animaux se disent qu’elle est de bonne humeur, de très bonne humeur. […]
———————————

338. L’exact contraire de l’androgyne.
339. Rien de reluisant.
340. Décoration crée par décret du 12 juillet 2016.

(Pierre Lafargue, La grande épaule portugaise)

x dit: à

Merci à Pierre Assouline d’avoir relayé l’article sur les Carnets de Tante Mie (à Twit’ vitesse).

Marie Sasseur dit: à

L’huissier vereux a encore dû porter les sacs de sa bonbonne…

Marie Sasseur dit: à

Oh oui, merci Passou, de remplumer Quignard.

Jazzi dit: à

« t’es jaloux d’avoir été obligé de partir en Finlande pour te trouver un auteur qui te publie à compte d’auteur ! »

Un simple clic sur l’ordinateur suffit…

hamlet dit: à

peut-être pour toi Jazzi ! moi j’ai besoin d’établir de réels contacts humains avec mes éditeurs !
alors tu vois Jazzi, moi la Finlande j’y allé en auto stop ! au mois de novembre, et crois-moi Jazzi la Finlande en novembre c’est pas les vacances en Corse !
qu’importe Jazzi c’est le pris à payer pour accéder à l’Art…

Jazzi dit: à

Avec les éditeurs les contacts sont essentiellement commerciaux, hamlet…

puck dit: à

pour illustrer l’extrait de très beau texte de Lafargue, je me permets de l’illustrer avec un lien permettant d’entendre le premier mouvement de cette sonate de Franck César ! pardon de César Franck, mais qu’importe ! il faut entendre cet allegretto bien modéré, là on entend Franck, tout Franck, sa vie, ses tourments, écoutez ! écoutez donc à 2mn34 à la reprise du deuxième thème la li lala lala, on entend… la mer, les vagues qui viennent frapper les rochers en Bretagne, ou en Irlande que sais-je ? et l’interprétation magnifique de ces deux musiciens magnifiques dont j’ignore le nom, mais qu’ilmporte leur nom, seules les notes comptent, et les notes chez Franck c’est énorme ! ce qu’il fait est énorme ! ces vagues sont énormes, les rochers énormes :
https://www.youtube.com/watch?v=hAoIwIXtB6g

Marie Sasseur dit: à

« Cela sentait comme une fleur, comme une jeune fille, comme peut sentir la chambre ou plutôt le tombeau, le sarcophage d’une toute jeune fille que l’on y aurait conservée intacte quoique prête à tomber en poussière au moindre souffle.” 

Ca sent plutôt les vieux napperons au crochet, les biscuits moisis dans un boite en fer, bref, ça sent le sapin.

hamlet dit: à

Jazzi sache je ne me mélange pas l’art et l’argent ! d’autant moins que je paye en impôt chaque année plus que tu ne gagneras jamais en salaire toute ta vie comprend bien que je le mélange d’autant moins !

Marie Sasseur dit: à

« la li lala lala, on entend… la mer, les vagues qui viennent frapper les rochers en Bretagne, ou en Irlande que sais-je ? »

Une vieille bigouden en goguette, du kuign amann bien gras.

puck dit: à

Sasseur les gens qui comme toi n’y connaissent rien à la musique n’ont pas le droit de parler de ces choses là ! toi tu ne sais même ce qu’est le Beau et le Vrai !
la goguette… n’imprte quoi vraiment ! c’est l’angoisse de César Franck qu’on entend, tu l’entends l’angoisse ? non tu l’entends pas ! et hop ! ça veut bien dire que tu ne peux pas parler de Musique qui dit la Beauté Eternelle !
circulez y’a rien à voir Sasseur ! en plus si ça se trouve tu as même été communiste dans ta jeunesse, comment peux-tu te permettre de parler d’Art !!!
ce blog décline de jour en jour…

puck dit: à

Monsieur Chaloux vous tombez à pic ! vous entendez dans ce premier mouvement de la sonate en la majeur de Franck, à 4mn36, vous entendez quoi ? l’angoisse de la mort bien sûr ! u moins vous on sent que vous comprenez.

christiane dit: à

@Jibé qui dit à Christiane, à propos de François Cheng («Deux phénomènes extrêmes le hantent, celui du mal et celui de la beauté») : Ils ne sont pas les extrêmes l’un de l’autre, n’est-ce pas ? Entendu comme cela, le mal d’une part et la beauté, d’autre part (l’un et l’autre pouvant s’associer, aussi vrai que Lucifer est le «porteur de lumière» et que le mal peut être créateur, en art, je dis bien en art), donc ces deux notions sont sans doute avec l’amour les seuls sujets qui me tracassent et me portent.
Pourquoi le mal ? Qu’est-ce que la beauté ? D’où vient ce besoin viscéral d’amour, à recevoir, à donner ? Il se trouve que ces thèmes alimentent la littérature depuis que le roman existe, et la philosophie, et la théologie. Toutes les sociétés n’y apportent pas la même réponse, non plus que chaque individu. C’est vertigineux et essentiel. »

Merci, Jibé, de continuer ainsi la méditation de François Cheng.
J’ai peint toutes ces heures jusqu’à retrouver la transparence des pensées, reposée. Celle que vous évoquez dans le commentaire suivant à propos du grand rouleau de peinture chinoise (Dynastie Qing)représentant un paysage immense dans lequel un tout petit personnage, relégué à l’arrière-fond, autour duquel se déployait le paysage noyé de brume, que j’avais contemplé à Cernuschi. Vous écrivez alors : « Dans certains tableau de Van Eyck, en fond, dans une brume qu’on n’appelait pas encore sfumato, des personnages regardent on ne sais quoi, et c’est exactement ce que vous dites, moi je les vois contempler comme moi ce qui nous sépare et qui se passe en premier plan. C’est reposant, apaisant, central et silencieux. »
Oui, c’est tout à fait cela.

J’ai ouvert à nouveau le livre de François Cheng « Œil ouvert et cœur battant ». Tournant la page, après le texte sur la promesse de beauté contenue dans la matière de l’univers à sa création, j’ai trouvé, page 33, ce texte qui rejoint votre pensée :
« Chez les hommes la beauté peut être perverse, douée d’un pouvoir de séduction, elle peut devenir alors un instrument de tromperie, de domination, voire de destruction. Ne parle-t-on pas alors de la beauté du diable ? Quand la beauté trompe, domine ou détruit, est-elle encore belle ? N’est-elle pas, en ce cas, la laideur même, la laideur de l’âme qui est à la source de tout mal ? Il faut donc absolument distinguer l’essence de la beauté et l’usage qu’on peut en faire. L’esprit humain jouissant de la liberté a le pouvoir de tout pervertir. Sans cette distinction entre essence et usage, on confond tout et il n’est plus possible d’avancer d’un seul pas. »
Voilà pour ce soir.
PS : Alexia a écrit un commentaire majeur.

B dit: à

Ce n’est pas très important mais vous n’avez pas su, à mon avis, exprimer le souhait, sasseur. Je n’ai pas pu en vous lisant identifier cette intention. Pauvre chose qui lit et ne sait pas transcrire ses sentiments, ne l’avez vous pas écrit en employant un tutoiement? Je ne sais plus trop et je m’en fiche, vous êtes si hypocrite que cela n’a aucune valeur, tu, vous, faucon, cricri, clebarde, pedophil, huissier véreux…

B dit: à

Ducon, pardon.

Marie Sasseur dit: à

L’ huissier véreux a fait son coming out sur ce blog , depuis il a un vocabulaire de clébard en chaleur.

B dit: à

Cela sentait comme une fleur, comme une jeune fille, comme peut sentir la chambre ou plutôt le tombeau, le sarcophage d’une toute jeune fille que l’on y aurait conservée intacte quoique prête à tomber en poussière au moindre souffle.”

Vache d’imagination nécromancienne. Qui a visité ce genre d’endroit , qui a se gi l’odeur précisément étiquetée? C’est du n’importe quoi.

Marie Sasseur dit: à

Ce blog est devenue une vraie ménagerie.

Marie Sasseur dit: à

« Alexia a écrit un commentaire majeur. »
Hilarant
Avec l’index, quand ducon tape avec un doigt

Chaloux dit: à

M. Puck, cette sonate magnifique est liée pour moi à l’adaptation d’Un amour de Swann que j’entendis un jour de mes quinze ans sur France Inter :Edwige Feuillère, Fanny Ardant, François Périer, Sami Frey etc. une heure de pur enchantement qui contribua à m’ouvrir les portes de Proust dont j’entreprenais alors la lecture, une heure à laquelle je pense souvent mais cette heure de radio semble bien oubliée aujourd’hui. Et pourtant, quelle réussite! J’avais acheté la cassette Radio-France, mais où se trouve-t-elle désormais?

B dit: à

sûr que ça a un intérêt : c’est même la meilleure critique de ce livre que j’ai lu.

C’est un fichu bazar cette histoire de contrat. N’y a t il pas moyen de régler les litiges autrement que par voie de presse. Hormis les proches, qui irait raccorder les wagons dans les romans à la réalité des vies, situations rencontrées des auteurs. Je suis passé de ces déballages. Les classiques ont ils bénéficié du même traitement?

Nicolas dit: à

Rarement lu un papier si mal écrit que celui sur les carnet de la tante. Un vrai brouillon.

B dit: à

Lasse. De leur vivant, pour les classiques.?.

Pablo75 dit: à

Pétomane, tu ne te fatigues jamais de faire le mariole ici toute la journée, toujours avec les mêmes ficelles, les mêmes phrases, les mêmes mots?

Tu ne comprends pas que ton comique de répétition nul, tes grosses blagues que tout le monde ici a entendu des centaines de fois, ta lourde ironie de frustré, tes lamentables sarcasmes de raté n’amusent plus personne ici depuis de années?

Tu ne vois pas qu’à ton âge faire le clown toute la journée et toujours de la même façon, croyant être drôle alors qu’il n’y a que tes autres pseudos qui rigolent, c’est tout simplement pathétique?

Chaloux dit: à

Voyez-moi ces deux commères qui n’ont pas été b… convenablement depuis la naissance de Voltaire…

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

C’est du n’importe quoi.

Mais oui, c’est du Quignard !

B dit: à

Puisqu’il y a des proustophones, la sonate de Vinteuil correspond elle à une oeuvre que l’auteur aimait?

christiane dit: à

Nicolas dit: « […] Nora ne répond pas à la question pourquoi ne pas avoir passer le flambeau ? Impossible visiblement pour le couple du Débat. Ça en dit long. »
Vous demandez le repère « n’ayant pas envie de réécouter toute l’émission » « Répliques » mis en lien par Passou dans son billet !…

C’est au début : repère 02:47

christiane dit: à

Nicolas,
voilà votre question : @Christiane je ne vais pas écouter toute l’émission. C’est à quelle minute ? »

Nicolas dit: à

Vous voudriez dire que je n’ai même pas tenu 2min47?

Nicolas dit: à

Lol

B dit: à

Pascal Quignard donne dans le délire symboliste ou il fantasme sacrément, néanmoins je ne dirai rien de plus n’ayant qu’un seul de ses livres. De façon générale, je ne me sens pas légitime , lire serait un peu comme une hydratation . Je n’en garde à peu près que rien

christiane dit: à

Voilà, Jibé, le commentaire d’Alexia :

« Alexia Neuhoff dit: « La brouille entre Christiane et x permet de s’interroger sur le rôle du lecteur, sa posture en tant que récepteur. Que fait-on de cela que l’on découvre, que l’on parcourt en tournant les pages d’un livre ? De cet univers, de ces situations, de ces personnages qui déboulent dans notre paysage mental qui peuvent être plus ou moins familiers, ou bien éloignés de notre réalité, parfois aux antipodes du monde dans lequel on vit. Quelle que soit la manière de les aborder, ils offrent un moment singulier – le temps de la lecture, quelquefois davantage – de nous transporter ailleurs, dans un autre réel, de percer dans les murs de notre clôture une fenêtre sur autre chose que notre décor quotidien parfaitement domestiqué. Pure distraction ? Moyen de tromper l’ennui, de passer le temps, de rompre avec la fadeur des routines, de meubler la solitude, de s’offrir à peu de frais un changement d’horizon, d’air, un dépaysement ? Peut-être. Après tout, pourquoi pas ?
Pour ce qui est d’en faire part, du désir d’en parler, d’énumérer ses lectures, de livrer ses impressions à propos d’un ouvrage, d’en raconter les développements, pimentés ou pas de petites anecdotes sur l’auteur, en livrer des analyses savantes ou non, pourquoi pas dès l’instant que le but poursuivi n’est pas uniquement un affichage, une vantardise, un petit coup de fard sur l’ego légèrement fané. Encore que cela, ces petites vanités, restent vénielles. »

Nicolas dit: à

Quand même faut pas abuser. Vous ne m’avez pas compris.

B dit: à

Bonbonne !? houhou hou hou, morte de rire!

christiane dit: à

Nicolas dit: « Vous voudriez dire que je n’ai même pas tenu 2min47 ? »
Eh oui, et vous aviez tort. Écoutez…

B dit: à

Vous ne m’avez pas compris.

Merdalors!

Nicolas dit: à

« Une équipe de jeunes et dynamiques collaborateurs »c’est ce que demande Finky…ce à quoi Nora ne répond pas. Ça en dit long…

Nicolas dit: à

Christiane, j’ai écouté peu mais bien 😉

Marie Sasseur dit: à

« ces prétentions, cette manière de s’approprier le jargon de disciplines que l’on ne maîtrise pas. J’ai l’impression de ne pas être la seule et que plusieurs personnes réagissent de la même façon quand on aborde leurs domaines de compétence. »

J’avais perdu cette occasion de rire.

Nicolas dit: à

Avez vous écouté ce que vous aviez envie d’entendre ? Juste pour savoir?

Chaloux dit: à

Le 4.36″ me fait penser aux vieilles amours objectivées. Franck est un de mes compositeurs de prédilection. Sombre humeur méditative.

Nicolas dit: à

Ça se trouve le brouillon c’est la nouvelle matière littéraire du papier ?
À demain

Chaloux dit: à

Ce sont peut-être les jargons des disciplines qui s’emparent de la pauvre Cricri, à son corps défendant. (Son corps a dû être très souvent défendant)

Hurkhurkhurk

B dit: à

Tu ne comprends pas que ton comique de répétition nul, tes grosses blagues que tout le monde ici a entendu des centaines de fois, ta lourde ironie de frustré, tes lamentables sarcasmes de raté n’amusent plus personne ici depuis de années?

Tout bien pesé, Pablo, vous êtes plus lourd encore. Il m’amuse malgré les répétitions , c’est un style de comique.

Marc dit: à

Le comique mécanique de Buster Keaton. Humour machinal et supplément d’âme burlesque.
Les jeunes d’aujourd’hui découvrent, ébahis, grâce à Youtube, les films du génial Malec.
Google, comme Dieu, ressuscite les morts et les oubliés et leur donne, virtuellement, une nouvelle vie.
Ad vitam technoaeternam.

rose dit: à

mais où se trouve-t-elle désormais?

Dans vos affaires.

rose dit: à

Christiane
Il faut donc absolument distinguer l’essence de la beauté et l’usage qu’on peut en faire.

C’est délicat.
C pour cela que beauté se fane.

JiCé..... dit: à

Vendredi 2 octobre 2020, 6h19, 17°

La loi sur la suppression de l’exhibition des animaux sauvages, lions, tigres, panthères, chacals, hyènes, loups, rats d’égout, cafards, est elle applicable aux blogs ?

Y compris littéraires ?….
Fermeture garantie : on ne fait pas un cirque avec des brebis tendres et des moutons paisibles !

Marie Sasseur dit: à

La magie du Cirque d’Hiver

« Le cirque est reparti, laissant un rond dans l’herbe. »

renato dit: à

« Le Maître et Marguerite a été connu, et reconnu, dès 1968 en France. »

Le verbe « reconnu » est carrement de trop. Je me souviens que Montale avait parlé, plus élégamment, d’un miracle que tout le monde doit saluer avec émotion. C’était en 1967.

Chaloux dit: à

L’Assasseure est repartie. On ne dira pas ce qu’elle a laissé dans l’herbe!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Je suis tout de même très satisfait que de plus en plus de gens ici s’aperçoivent à quel point Christiane est toxique comme elle a dû l’être toute sa vie. Tout comme la Gigi n’a pas appris à déformer les faits et calomnier les personnes en arrivant ici : fruit d’une longue expérience.

Et là je ne ris pas. Pas de « hurk ». Jazzi, pour une fois merci de ta franchise. Tu es loin d’être un spécialiste de la chose mais dans le cas présent tu l’exerces à bon escient.

rose dit: à

Trump est atteint.
Qu’il se remette mais en ayant pris un grand coup dans l’aile.

J’en connais deux ; s’ils pouvaient se le choper et avoir la révélation.
Une maman, quel bien de plus précieux au monde ?
Un truc, bling, qui te tombe sur la tête. Soudain, tu pleures et tu es illuminé.

rose dit: à

christiane et renato

Quant aux vandales de Strasbourg.
Je vois cela comme une vengeance de ce que leurs parents ont vécu. Ils prennent le relai sauvagement. C l’immigration qui est fort mal traitée.

Des gosses qui n’ont les pieds nulle part. Ni là-bas, ni ici.
Des matuvu. Je ne m’adapte pas.

Chaloux dit: à

« Des perroquets placés en isolement au Royaume-Uni après avoir insulté des visiteurs ».

Chaloux dit: à

La dingue vice-présidente de l’Europe veut « affamer la Pologne et la Hongrie ». La lecture de quelques livres d’histoire ne lui ferait pas de mal, après sa démission, bien entendu. L’Allemagne est le démon de l’Europe.

Pablo75 dit: à

Je suis tout de même très satisfait que de plus en plus de gens ici s’aperçoivent à quel point Christiane est toxique
Chaloux dit:

Elle est fausse surtout.

Plus qu’un billet de 7 euros.

DHH dit: à

A ce qu’on a appris d’eux a partir d ce qu’ils ont livré sur ce blog, on sait Bloom est un agrégé ,un diplomate bien inseré dans les reseaux du Quai, comme on dit ;on sait aussi que Et alii est une universitaire érudite familiere de l’intelligentsia dont elle fréquente certaines grandes figures .Autant dire qu’ils font partie tous deux des elites de la France
Et ces deux-là viennent d’échanger ici dans une langue étrangère qui leur est commune ,celle qu’ont apportée avec eux leurs parents ou grands parents dans une France terre d’exil, la langue , que devaent encore parler chez eux leur tailleur ou casquettier de père ou de grand- père et qu’ils ont entendue dans leur jeunesse et peut-être parlée avec eux
La France est un grand pays ,celui qui permettait à des enfants venus d’ailleurs un tel bond culturel et social en une ou deux générations, Que n’y reussit-elle plus aujourd’hui ?

B dit: à

Chaloux, j’ai souvenir de fonds européens accordés et tôt en trop selon certains.s calculs. Vous parlez de cela?

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/menacees-sur-l-etat-de-droit-la-hongrie-et-la-pologne-prennent-en-otage-le-plan-de-relance-europeen-20200928

La Pogne joue sur tous les tableaux, de plus en plus reac ( réforme de sa justice, manoeuvres anti avortement…) mais s’arrangent pour bénéficier du confort CE, subventions, prêts européens. La Hongrie de Orban m’apparaît egalement critiquable et si on peut admettre son rôle de verrou de l’est elle ne devrait pas se situer au dessus des options européenne si elle veut également pouvoir profiter de ses plans budgétaires. Si j’ai compris, ces deux pays auraient découvert comment bloquer juridiquement le plan de relance européen.

B dit: à

Pologne.

rose dit: à

La France est un grand pays ,celui qui permettait à des enfants venus d’ailleurs un tel bond culturel et social en une ou deux générations, Que n’y reussit-elle plus aujourd’hui ?

DHH

Sont-ce les parents qui faillent dans l’inadaptation de leurs enfants à l’immensité qui leur est offerte ?

C la question posée à partir de l’agression commise à Strasbourg. Comment en arrive’t-on à un échec aussi flagrant de l’intégration ?

Chaloux dit: à

Pauvre Bloomie est de plus en plus brutal, intolérant et dingo. Je me demande si son ascension sociale à « une ou deux générations » est finalement une bonne chose. Si j’étais roi, je l’enverrais volontiers dans une mine de sel. Il s’y referait peut-être une modestie.

Chaloux dit: à

La Pologne est souveraine, comme la France devrait l’être.

John B dit: à

Elle n’est pas née sous x :

» Ce qui m’exaspère donc chez Christiane c’est ce « faire semblant », ces prétentions, cette manière de s’approprier le jargon de disciplines que l’on ne maîtrise pas. J’ai l’impression de ne pas être la seule et que plusieurs personnes réagissent de la même façon quand on aborde leurs domaines de compétence.
Pour ne rien dire de l’alternance de flatterie et d’agression selon qu’on entre ou non dans son jeu. »

Cheng un philosophe, on aura tout lu ici…

John B dit: à

rose dit: à

Trump est atteint.

Cheng, assouplisseur terminal après le cours de yoga! 😉

Jibé dit: à

« Il faut donc absolument distinguer l’essence de la beauté et l’usage qu’on peut en faire »
@Christiane
je n’ai pas encore lu le com d’Alexia, mais je vais le faire.
En attendant, je pense que « l’usage de la beauté » ne nuit en rien à ce qu’elle est par essence. Qu’Hitler aime et utilise Wagner ne nuit pas à Wagner, pas à « l’essence » de sa musique (qui donne à Woody Allen envie d’envahir la Pologne, c’est vrai, mais justement, c’est pour rire).
La beauté n’obéit pas à la morale, c’est tout ce que je voudrais dire, elle est par delà le bien et le mal.

et alii dit: à

en tant que « etalii », jene « fréquente » même pas mon médecin qui me soigne très bien;mais j’ai bonne mémoire de mes recherches, mes questions, je vous assure que je ne me souvenais bien de l’affaire Waldheim! j’en avais discuté au CDJC avec la bibliothécaire qui parlait aussi le yddish,-qui s’écrit en lettrs carrées (alphabet de l’hébreu)comme certaines personnes de ma jeunesse, où on ne me l’a pas transmis mais inspiré du respect;
je me suis réjouie que Trump ait été testé positif ;mon petit fils qui est américain et je me suis permis de conseiller qu’il apprenne le chinois; sa
mère est habile au dessin , à la peinture, et lui le gamin s’est mis très jeune à la musique,et a fondé un groupe
été très jeune à sa première manif!
bonne journée à tous;

Brinqueballe dit: à

l’essence de la beauté

Quel bon carburant!
Mais que fait-il avancer?
L’existence supposée de la beauté?

Brinqueballe dit: à

rose dit: à

Trump est atteint.

Trump de Fallope!

Brinqueballe dit: à

l’essence de la beauté

Ma paulette est ma beauté!
Scusi, ma palette est ma beauté! 😉

Brinqueballe dit: à

l’essence de la beauté

Nous sommes cinq à tomber dans le Channel!

Jibé dit: à

@Christiane
à propos du com d’Alexia, je suis d’accord bien sûr avec ce constat de la fonction distrayante de la lecture, et bien au-delà j’ajoute cette faculté du livre à nous sortir de nous-même et à nous enrichir. C’est pour ça qu’on veut partager, commenter, résumer, transmettre, c’est un besoin humain , empathique. Avoir appris d’un livre, avoir été transporté par un livre, suscite une sorte de joie qu’on ne peut pas garder pour soi, tout comme la déception devant un texte génère une frustration qui se traduit en colère.
Sur ce blog, on le voit sans arrêt, des jugements à l’emporte pièce ou des engouements, des enthousiasmes (ça vaut aussi pour les musicos, ou la peinture, etc). Le reprocher à l’une et pas à l’autre est de mauvaise foi. Le copié-collé est justifié puisqu’il permet de rendre compte exactement du style d’un auteur. En tout cas, je trouve le désir de « faire lire » ce que « j’ai aimé lire » éminemment sympathique (au sens propre).

Jibé dit: à

« Mais que fait-il avancer?
L’existence supposée de la beauté? »

eh oui, elle va brinqueballant…

et alii dit: à

je précise qu’une réelle connaissance tant de la langue française que de la pensée juive ne va pas sans une connaissance de Rachi le grand connaisseur du français au quel on doit ce qu’on appelle les leazim , n’en déplaise à la HERDELIE
ici, traduction wiki:
renommée de Rachi s’est rapidement étendue au-delà des frontières du nord de la France et des provinces allemandes du Rhin. Peu de temps après sa mort, il était connu non seulement en Provence, mais en Espagne et même en Orient. Les exégètes espagnols, parmi lesquels Abraham ibn Ezra et Naḥmanide, et des talmudistes tels que Zerahiah Gerondi, reconnurent son autorité, bien qu’au début ils combattirent fréquemment ses opinions. En France même, cependant, les expulsions répétées par les rois successifs et l’incendie des livres hébreux, comme à Paris en 1240, dispersèrent les Juifs et détruisirent leurs établissements d’enseignement. Tout au long de ces persécutions, la Bible et le Talmud, avec les commentaires de Rachi, étaient leurs compagnons inséparables, et étaient souvent leur suprême ainsi que leur seul réconfort et le principal lien de leur unité religieuse.

Les Juifs français emportaient avec eux leur littérature et la diffusaient parmi les communautés étrangères, dans lesquelles sa popularité ne cessait de croître. Les commentaires de Rachi sur le Talmud sont devenus le manuel pour les rabbins et les étudiants, et son commentaire sur le Pentateuque l’étude commune du peuple. La popularité des œuvres s’étendait à leur auteur, et d’innombrables légendes se tissaient autour de son nom, tandis que d’illustres familles se réclamaient de lui. Cette estime universelle est attestée par les nombreux ouvrages dont ses commentaires ont fait l’objet, parmi lesquels les supercommentaires d’Elijah Mizraḥi et de Shabbethai Bass, qui ont traversé de nombreuses éditions et copies, tandis que le commentaire de Rachi sur le Pentateuque est le premier ouvrage hébreu de dont la date de publication est connue (Reggio, février 1475).

Influence extérieure.
L’influence de Rachi ne se limitait pas aux cercles juifs. Ainsi, le moine français Nicolas de Lyre (mort en 1340), l’auteur des «Postillæ Perpetuæ» sur la Bible, dépendait largement des commentaires de Rachi, qu’il considérait comme un dépositaire officiel de la tradition rabbinique, bien que ses explications diffèrent parfois de la leur. Nicolas a à son tour exercé une puissante influence sur Martin Luther, dont l’exégèse doit donc beaucoup, en dernière analyse, au savant juif de Troyes. Au même siècle, les humanistes se lancèrent dans l’étude de la grammaire et de l’exégèse, alors longtemps négligée chez les juifs, et ces hébraïstes chrétiens étudièrent les commentaires de Rachi comme des interprétations autorisées par la synagogue. Des traductions partielles de ses commentaires sur la Bible ont été
http://www.jewishencyclopedia.com/articles/12585-rashi-solomon-bar-isaac

Brinqueballe dit: à

Le copié-collé est justifié puisqu’il permet de rendre compte exactement du style d’un auteur.

OK. Mais pas lorsqu’il recopie bêtement une biographie partielle que n’importe qui peut aller vérifier de lui-même avec un seul doigt.

et alii dit: à

je voulais dire ici, qu’hier, une jeune femme née à Marseille m’a-t-elledit, comme ses ascendants , m’a soudain dit « j ne crois aux esprits mais je ne crois pas en Dieu », elle a lancé ça tout à coup à cause, me semble-t-il d’une conversation à une table voisine sur des jeux de société;
c’est la première fois qu’on me disait une pareille chose;elle me raconta , en voyant mon étonnement muet, des « histoires d’esprit » croyait elle, c’est à dire d’électricité fantaisiste et de miroirs
« Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1965.

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