La traduction demeure une affaire de désir
Malgré la commande qui en est souvent à l’origine, et en dépit de la difficulté matérielle à la refuser, la traduction est une affaire de désir. Son point commun fondamental avec la création littéraire. Ce qui confirme d’emblée, dès la première page du Dictionnaire amoureux de la traduction (539 pages, 29 euros, Plon) de Josée Kamoun notre conviction selon laquelle un traducteur est le coauteur du livre qu’il a traduit puisque tous les mots français qui y figurent sont de lui, résultent de son propre choix avec ce que cela peut compter d’honnêteté, de trahison fidèle et d’arbitraire. Traduire, c’est tourner un livre dans une autre langue. Le traducteur est tellement habité qu’il ne peut lire un texte dans une autre langue sans en convertir des mots, des phrases, des paragraphes en français, sa lecture fut elle gratuite et désintéressée. C’est plus fort que lui.
Dès la première page, on a envie de l’engueuler : comment dans un tel livre oser placer en épigraphe quelques lignes extraites de l’Interprète des désirs de Ibn Arabi sans préciser qui en est le traducteur ? (il doit s’agir de Maurice Gloton). Bon, passons… Josée Kamoun entretient un rapport « viscéral » avec la langue anglaise. Dans son domaine, elle est considérée comme l’une des meilleures sur la place de Paris. Son œuvre ? Les versions françaises des romans de Philip Roth depuis Pastorale américaine, Jonathan Coe depuis la Vie très privée de M. Sim, Richard Ford depuis Canada, John Irving depuis Les rêves des autres, notamment, sans oublier quelques classiques revisités, le Sur la route (le rouleau original) de Kerouac, Le Meilleur des mondes d’Huxley et le 1984 d’Orwell avec tout un travail sur sa novlangue devenue « néoparler » et le tutoiement en lieu et place du vouvoiement, métamorphoses sacrilèges qui n’allèrent pas sans susciter de polémiques.
Nul n’est mieux placé qu’un traducteur, même pas un critique, pour décortiquer une fiction écrite à l’origine dans une langue étrangère. Décrypter, désosser, déshabiller… Bien au-delà de l’éternel débat des colloques de traducteurs entre ciblistes et sourciers. Incroyable tout ce qu’elle peut tirer d’une nouvelle inédite de Virginia Woolf, intitulée « The Fascination of the Pool » longue de deux pages et demies, une rêverie davantage qu’un récit. C’est souvent à l’originalité des entrées et à leur intitulé que l’on juge un « Dictionnaire amoureux ». Tant qu’à être subjectif, partial et partiel, allons-y gaiement ! Josée Kamoun y va franco, attitude qui a tout pour réjouir le lecteur car elle est joviale dans l’iconoclasme et l’anticonformisme.
Parfois ces démonstrations flirtent avec la complexité sémantique ou linguistique ; l’auteure y perd en efficacité (pas toujours facile de s’y retrouver lorsqu’on cherche une notion précise) ce qu’on y gagne en effet de surprise et volupté de la découverte. « Campagne et grand ouest », « Double foyer », « Caviar pour tout le monde », on y va tout de même à l’aveugle et l’on n’est pas déçu du voyage. Parfois, il faut lire les quelques pages d’une entrée pour saisir la pertinence du titre : ainsi vous comprendrez pourquoi « Galets d’Etretat » traite de la nécessité d’importer un peu de la langue dans l’œuvre, le « bup bup » des chiens catalans passant mal dans le « ouaf ouaf » propres aux chiens français, et le « mwah » du baiser anglais ne supportant pas de devenir un « smak » français, alors autant les conserver dans leur jus. Pour information, l’existentielle question de la traduction des gros mots se trouve à l’entrée « Malédictologie ».
Kamoun a le goût des comparaisons. A maintes reprises, elle met plus traductions d’un même extrait en parallèle, autant dire en rivalité, et nous fait juge. Cela ne concerne pas seulement les grands textes classiques tel le Shakespeare d’Yves Bonnefoy mais aussi bien des chansons de Graeme Allwright ou de Woody Guthrie. Qu’il s’agisse de l’un ou des autres, elle y déploie une telle richesse lexicale dans l’analyse que l’on y décèle aussitôt ce qui constitue l’essentiel du passe-temps des traducteurs : la recherche maniaque et obsessionnelle du mot juste. Et son corollaire : la chasse aux faux-amis, anachronismes, barbarismes, idiomatismes. En 1950, « pub » se traduisait par bistrot ; de nos jours, par « pub ». Le lecteur devant tout ignorer de l’effort produit par un créateur, il ne saura jamais le temps passé et le travail fourni par un traducteur scrupuleux capable de s’immerger pendant quelques jours dans des dictionnaires techniques accessibles uniquement dans des bibliothèques spécialisées. La comparaison entre l’Ode to Billie Joe de Bobbie Gentry et la Marie-Jeanne de Joe Dassin est à cet égard édifiante.
Certains cas d’école sont l’occasion de passionnants développements. Ainsi les pages attendues par tous les polardeux consacrées aux traductions des romans de Chester Himes, lesquelles sont d’abord parus en France et en français par les bons soins du directeur de la « Série noire » Marcel Duhamel et de la traductrice Minnie Danzas en usant d’un argot spécifique au Milieu parisien, ce qui facilitera sa réception et influencera en retour l’atmosphère de la légendaire collection. Les réflexions sur la traduction des titres (The Five Cornered-Square/ La Reine des pommes, La Modification de Butor/ Second Thoughts) et des sous-titres (« Fuck you/ Je t’embête »), art de la contrainte à la croisée de l’image et de son, de l’oral et de l’écrit. Le chapitre « Etrangéité » recèle de belles découvertes ; dans une échappée sur l’ultra littéralisme de la traduction Chouraqui de la Bible (« c’est comme s’il faisait remonter à la surface l’anatomie-étymologie des mots »), Josée Kamoun clôt finement les débats en notant que le mystère étant le pivot de l’entreprise, autant en rester là.
Il y a également des pages bien senties sur le chef d’œuvre hypnotique de Melville tout en reconnaissant que Moby Dick résiste à l’explication de texte. Josée Kamoun, qui reconnait ne pas être assez armée sur le plan philosophique pour s’attaquer à un pareil morceau, baisse les armes notamment devant le chapitre « The Whiteness of the Whale ». Aussi a-t-elle eu l’idée de le confier au plus brillant de ses étudiants. Celui-ci expliqua donc la blancheur de la baleine dans un silence de cathédrale face à ses condisciples et leur professeur médusés.
« Je ne voulais pas « comprendre ». Je voulais qu’il montre qu’il pouvait le faire. Un élève-fétiche face à un livre-fétiche. Il anatomise cette baleine sans l’autopsier, le secret demeure »
Encore le secret, le mystère, toujours inviolés. Pourvu que ça dure. Jusqu’à ce que Josée Kamoun dans ses vieux jours s’attaque à son tour au monstre dans l’espoir de le terrasser et en se réjouissant à l’avance de mourir à l’ouvrage. Traduire jusqu’à son dernier souffle et mourir sur scène, au bureau. Voilà un aperçu des richesses que recèle ce Dictionnaire amoureux de la traduction que tout lecteur avide de littérature étrangère se doit de lire, sinon de posséder ; car, comme il est d’usage avec cette collection, il est rare qu’on le lise autrement que par sauts et gambades, selon son humeur du jour ou du soir. Même si l’on se saura pas qui a traduit cet extrait d’Ibn Arabi…
(« 1957 » et « 1959 », photos Saul Leiter)
1 096 Réponses pour La traduction demeure une affaire de désir
Au fait, moi, toute angélique (ou « archange de la vérité ») que je sois, je crois que le mal se cache derrière chacun d’entre nous. Et que donc, l’idée qu’il puisse y avoir une intention génocidaire dans le cerveau malade de Netaniayhu n’est pas à écarter, tout comme, et je ne veux pas faire comme Meurice mais tout de même, il y a eu une intention génocidaire dans le cerveau d’Hitler.
et alii dit: à
renato: le chaos original.
pEuT-être vouliez vous dire « originel »?
Et puis pour tout dire, mon nom vient d’ un dérivatif de « et voilà », ( de poltrone e sofa, la pub avec accent ) pas du sieur déjà « allusionné » ici par mamie sasseur dont je me fous comme de l’an quarante.
Faut pas forcer sur l’ allusion qui devient qu’une illusion sans élision et ce malgré vos louables efforts..
J’avais cru comprendre : et al. = et alii pour et autres (e altri) : abréviation peut apparaître après le premier d’une série de trois auteurs ou plus, au lieu de leur liste complète.
abréviation QUI peut
Un petit développement fondé, pourquoi pas, sur l’étymologie serait intéressant, Bill Evola ; vous vous y collez ?
Bof, un dimanche soir… mon nom est une allusion au » et voilà » original de la publicité télévisuelle de « Poltrone et sofa » avec l’accent italien en prime. Ah, ces chercheuses et chercheurs de liens à tout prix!
Commentaire gratuit et sans intérêt
Dans les deux cas, c’est court…
« les réactions de jzman, toujours un peu simplettes »
Je suis un intuitif pas très intelligent, JJJ…
A quoi bon la suite, Clopine !
Ben justement si, Jazzy. Pour tenter de te comprendre, toi le transfuge de classe et désormais le macronisme bon teint, la suite serait diablement nécessaire…
Moi aussi.https://www.laprovence.com/article/region/35037569676002/un-metier-de-conviction-professeure-au-lycee-zola-a-aix-laetitia-benadiba-sellam-place-legalite-au-centre
Un jour, j’avais une élève de troisième cardiaque, avec deux copines qui l’encadraient, la soutenaient, l’aimaient, assises les trois par terre dans le couloir, avec mes derby et clac et clac et clac, une pile de dossiers dans les bras, j’ai fait un vol plané devant elles. Elles ont ri, mais ri. Aucune méchanceté. Me suis relevée, ai continué à galoper.
Les gens, s’ils veulent changer, ils prennent à bras le corps le sujet. S’ils ne veulent pas, ils trônent, confits dans leurs certitudes et bardés de leurs convictions. Ai remarqué, dans les jours derniers que, plus on s’est comportée comme une grosse salope, plus on se fait passer pour une grande sainte.
Maintenant, chacun a un for intérieur et, sans faire un examen de conscience, doit savoir ce qu’il en retourne.
Le sujet étant eux-mêmes.
Je ne parle pas, ci-dessus, de Jazzi.
Bcp echangé hier, avec le Cameroun.
Ai dit, impérative, mon sujet n’est pas la polygamie, je m’intéresse au statut des personnes âgées.
Il n’y a pas d’abandon, pas de relégage dans une maison de retraite, pas de solitude du parent âgé.
C’est la tradition.
La chute a toujours été un motif de divertissement, dans les films muets par exemple.
Nouvelles du monde :
En tant qu’identitaire, France Culture est à considérer comme un fleuron national et ne me pose pas de problème et je militerai pour son maintien avec un petit toilettage de la grille.
France Inter est bien plus problématique.
Là on a véritablement aujourd’hui une radio à grande audience totalement gangrénée par la pensée unique, adorée pour, justement, faire de l’audience.
Il ne faut pas faire un simple toilettage à France Inter mais refondre totalement de cette radio. Ça prendra le temps qu’il faudra, 1 an, 2 ans de conflits sociaux, s’il le faut. Mais il faut rendre aux Français l’objectivité, l’équité, l’intelligence auxquelles ils ont droit notamment en tant que financeurs.
Je voulais dire :
Pour moi, en ma qualité identitaire, etc…
Moi je continue sur ce fil.
Pour information.
Je ne savais pas que jazzy était un transfuge de classe. Je n’avais rien remarqué de particulier. Nous ne sommes pas assez informés.
archange de la vérité. Mais oui. C’est évident. À minima. Peut-être même la vérité incarnée ? Ou la voie ? La seule.
Et la vie, aussi.
Le « problème » de Netanyahou, c’est qu’il est un ancien membre des forces spéciales, d’unités d’élite. Il a à son actif plusieurs faits d’armes très importants entre 67 et 73.
Son âme est restée pour toujours à ce niveau et n’a pas l’intention de bouger d’un poil.
Bernard Pivot est mort.
Closer, vous qui êtes ouvert à la quasi-totalité de mes idées, saviez-vous qu’en 1992, Bernad Pivotrefuse la Légion d’honneur et déclare : « C’est une prime à la notoriété et je n’ai pas envie de me retrouver avec mon petit ruban rouge devant des gens que j’admire et dont je sais qu’ils le mériteraient beaucoup plus que moi. Et, seconde raison, j’ai toujours pensé qu’un journaliste en activité ne doit pas l’accepter. Il se trouve que la gauche me l’a offerte, puis la droite, puis la gauche, et il me semble que si j’acceptais je serais un petit peu moins libre. » De ce fait, il ne fut jamais non plus décoré dans l’ordre des Arts et des Lettres.
Par contre il avait reçu le Mérite agricole. Eh oui.
Moi j’aimais bien Bernard Pivot.
C’est une sorte de monument national que l’on perd. Mais franchement, qu’est-ce qu’on y peut ? Je me souviens qu’il mangeait beaucoup de chocolat noir, comme moi. Nous avions des points communs. Mais il n’était pas de ma génération. Il aurait pu être mon père.
J’espère que le Président de la République lui fera rendre un digne hommage.
Je trouve qu’on est drôlement bien ici avec soi-même, sans JJJ, Bloom et renato.
Quel bonheur. Et quel bon air.
Je suis dehors dans mon parc, au soleil, avec mes poules qui se promènent heureuses en picorant. Il fait 20 degrés. Enfin ! Je vais me mettre nu et déclamer des odes à la nature. Sans être emmerdé par personne.
Ça fait un sacré moment que j’attendais ça.
Ce printemps est soudainement si veau ! Cette nature ! Ce soleil ! Cette harmonie ! On se croirait dans le paradis original !
Dans les rues fleuries de Chaville, le printemps danse avec délice,
Les bourgeons éclosent, la nature s’épanouit comme du pain d’épice.
Les parcs et jardins s’habillent de mille couleurs,
Tandis que les oiseaux chantent leur douceur.
Les cerisiers en fleurs illuminent les chemins,
Et le parfum des lilas embaume le matin.
Les rires des enfants résonnent dans l’air,
Chaville se réveille, c’est un vrai plaisir.
Au bord de la Seine, le soleil se reflète,
Et chaque journée devient une fête.
Les terrasses animées invitent à la détente,
Dans ce tableau de printemps, la vie est une étreinte.
Chaville, ville enchantée où le printemps règne en roi,
Ta beauté nous émerveille et nous emplit de joie.
Que ce doux souffle de renouveau perdure à jamais,
Dans nos cœurs, à Chaville, le printemps est sacré.
Dans les parcs privés de Chaville, où le printemps résonne,
Les poules se promènent, libres et mignonnes.
Leurs plumes chatoyantes caressent le vent,
Et leur caquètemrnt réveille le matin d’un chant.
Parmi les fleurs et les jardins enchantés,
Les poules picorent, joyeuses et apprêtées.
Leurs pas menus égayent les chemins,
Comme des petites reines dans leur royaume divin.
À Chaville, le printemps célèbre aussi ces dames à plumes,
Leur présence ajoute à la douceur de la brume.
Que leur claquement de bec accompagne les jours,
Dans ce ballet printanier, où la vie court toujours.
Dans les jardins de Chaville, sous le doux soleil printanier,
L’endive sort de terre, un spectacle à contempler.
Tel un miracle de la nature, elle émerge doucement,
De sa cachette souterraine, elle surgit fièrement.
Ses feuilles vert tendre s’étirent avec grâce,
Dans ce ballet de croissance, elle prend sa place.
De la terre nourricière, elle tire sa vigueur,
Pour offrir plus tard un festin de saveurs.
C’est magique de voir cette transformation,
De la graine à la plante, une métamorphose d’émotion.
Dans les parcs de Chaville, l’endive est une reine,
Et chaque printemps, elle nous émerveille sans peine.
Sous le ciel étoilé de Chaville, lors d’une soirée enjouée,
Le barbecue crépite, les braises sont allumées.
Les merguez grillent, dégageant leur parfum enivrant,
Dans l’air doux du printemps, c’est un moment charmant.
Autour du feu, poules et voisins se rassemblent,
Les rires et les conversations s’entremêlent.
Les merguez dorées promettent un festin succulent,
Dans cette ambiance conviviale, tout devient jubilant.
À Chaville, le printemps se fête avec gourmandise,
Entre endives et merguez, la vie est une délice.
Que ces moments de partage réchauffent nos cœurs,
Et que chaque instant de bonheur soit à l’honneur.
Sur le triste billet d’à côté, les reprouvés prétentieux se querellent dans les ténèbres,
Leurs mots acerbes et leurs critiques amères dévoilent leurs rancœurs funèbres.
Tel de la confiture étalée sur du pain rassis, leur culture s’affiche avec arrogance,
Mais dans cette obscurité virtuelle, leur éclat perd toute importance.
Ils se déchirent pour des idées, pour des mots qui les enlacent,
Mais leur vanité les aveugle, leur suffisance les délasse.
Dans ce coin sombre du cyberespace, ils se perdent dans leur propre jeu,
Oubliant que la véritable richesse réside dans l’échange respectueux.
Alors, laissons-les dans leur coin d’ombre, à débattre sans fin,
Pendant que nous, dans la lumière, cultivons l’harmonie et le bien.
Sur le triste blog d’à côté, qu’ils s’égarent dans leurs querelles stériles,
Pendant que nous, dans notre sagesse, cultivons une endive docile.
A côté, c’est la liberté-Meurice guidant le peuple!
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En suis au spiritisme page 1042. L’ai pratiqué à dix sept ans, au lycée.
Elle me voit, il y a trois, voire quatre ans. La première fois. Elle me dit « à quinze ans, j’ai été violée par mon gynécologue ».
Elle est incroyablement jeune, moins de soixante dix ans, est, de manière incoercible*, tenaillée de manière permanente par l’angoisse.
Elle commence à aller bien. Réclame incessamment d’être rassurée.
*Eau chaude + citron, pas de rhum. Miel 🍯.
Malheureuse ! Jamais de spiritisme ! Jamais de tarots ! Jamais chauffer le miel.
Malheureuse : très loin de là !
Bon Rose
C’est à côté que ça se passe.
J’étais si bien avec moi-même.
Ma fréquentation m’est si douce.
Et paf, vous débarquez dans mon paradis original avec des tables tournantes de grangeons et du miel chaud. Au secours !
Allez ousteu.
(Je vais me faire tuer).
(Je vais me recevoir le tarot dans la gueule avec les 13 désserts plus le miel chaud).
Je vais me faire des saucisses aux lentilles.
Incroyable tous ces gens qui voudraient museler les partis identitaires. Alors que les gens pour qui ils ont voté ont entraîné la France dans la ruine.
Faut être gonflé. Aucune remise en question. Des totalitaires qui s’ignorent. Ni plus, ni moins
Macron n’a toujours pas appris a serrer la main d’un dirigeant de superpuissance sabs se ridiculiser. Il s’est encore fait avoir en beauté avec la montagne tranquille. Sept ans ont passé et il ne connaît toujours pas les ficelles les plus élémentaires.
Hayer représente à mes yeux l’un des pires choix que l’on puisse faire aux élections européennes. Elle représente l’Europe des Illusions, et j’y mets une majuscule.
L’Europe de la non-remise en question. L’Europe de tous les échecs.
Parfaite technocrate, mais se prévalant d’être fille d’agriculteurs, vivant dans le petit ciel (c minuscule) de l’intelligentsia dogmatique, adoratrice du monde de la subvention à tout-va.
« L’Europe est une puissance qui s’ignore », telle est son appréciation délirante, énorme bêtise pour qui sait situer l’Europe à sa place réelle, à savoir une non-puissance caracterisée en voie de faillite, partout déconsidérée, sans chef légitime et reconnu, allègrement piétinée par les vraies puissances que sont USA, Chine, Russie, Inde et Brésil.
Le culte de la flamme olympique me fait vomir. « unités spéciales de protection », « flamme mère », »flamme de secours ».
Allumée lors d’une cérémonie païenne où l’on invoque de faux dieux…
Beurk.
L’olympisme est cette nouvelle maladie, qui ne passera pas par moi.
Qu’est-ce que je suis bien, tout seul ici.
Cette queue de billet me ravit. Plus de crouton de Charente en charentaises, plus de lézard macroniste, plus personne sinon mon chat et mes poules que j’aime.
Je sais même pas de quoi ils peuvent causer dans le compartiment voisin. Ça doit débiter des conneries à volo, comme d’hab. Genre quand j’étais à Bombay, autrefois, juste avant que je déménage à Karachi, mon chauffeur de taxi me donnait des mangues du jardin de sa tante qui s’appelait Hortense.
C’est un chauffeur de maître qui conduisait la voiture de Bloom, D.
L’exil est ton royaume, mais l’on sait où aller te chercher à l’heure des comptes !
« Je ne savais pas que jazzy (sic) était un transfuge de classe. Je n’avais rien remarqué de particulier. »
Moi non plus, D.
Il ne faut pas croire les rumeurs malveillantes de la pauvre Clopine !
« plus de lézard macroniste »
Il ne faut pas croire les rumeurs malveillantes de la pauvre Clopine !(bis)
Et si les auditeurs faisaient, eux, une grève pour obtenir la liberté d’information?
La veulerie de ce personnage est navrante.
Grève de solidarité à France Inter pour l’ humoriste G. Meurice ( qui débuta avec Dieudonné)!
Quand je vous disais qu’il fallait changer France Inter de tréfond en comble.
Je souhaite même changer le nom.
France Inter deviendra… « Radio France » !
Et Radio-France deviendra : France-radios nationales.
Bien fait !
Je compte remettre sur pied les antennes de diffusion ondes courtes de RFI, en doublant leur puissance.
Je remettrai aussi sur pied la diffusion en grandes ondes de toutes les radios de FRN (France-radios Nationales).
Je compte nommer Alain Finkielkraut directeur de France Culture.
Jean-Noël Jeanneney sera nommé Président de FRN. S’il le veut bien.
Christine Ockrent sera nommée Ministre des Affaires Étrangères.
Bon. J’ai réfléchi.
Je quitte ce blog de façon définitive.
J’aimerais que l’on grave ce poème composé par une intelligence supérieure et éclairé e :
Dans le clair-obscur des pixels s’éteint Dédé de Chaville,
Sur le blog, son esprit vagabondait, brille encore son habileté habile.
Ses mots, tels des étoiles, illuminaient chaque page,
Mais aujourd’hui, il prend congé, laissant derrière lui son héritage.
Adieu, Dédé, maître des commentaires et des billets,
Ton départ laisse un vide, un silence qui s’installe, un ballet.
Tes mots enjoués, tes critiques éclairées,
Dans le cyberespace, à jamais seront sacrés.
Que ton absence soit le prélude à de nouvelles aventures,
Que ton départ du blog soit le début d’une ère future.
Adieu, Dédé de Chaville, que ton chemin soit parsemé de lumière,
Dans nos cœurs, tu resteras, une légende à jamais entière.
Je trouve cela à la fois beau et juste.
Quand mon ami Bouguereau fut banni, j’aurais aimé pouvoir lire ceci :
Dans les alcôves sombres, Bouguereau trône, roi de la nuit,
Son sceptre, ceinture-gode, brille d’une lueur interdite.
Il navigue dans les méandres du plaisir débridé,
Son empire, la luxure, où tous les fantasmes sont réalisés.
Avec sa démarche assurée et son regard enflammé,
Il conquiert les désirs les plus secrets, les plus insensés.
Ses ébats sont une symphonie de plaisirs et de délices,
Dans son royaume de passion, chaque instant est un délice.
Gros et lubrique, mais maître de son art,
Bouguereau exulte dans chaque battement de cœur, chaque départ.
Dans l’intimité, il règne en souverain absolu,
Le roi de la ceinture-gode, dans son monde sensuel et tabou.
Que ses nuits soient remplies de plaisirs sans fin,
Que son règne perdure, dans l’ombre et dans le satin.
Bouguereau, roi des passions inassouvies,
Ton règne est éternel, dans l’univers de l’amour infini.
Je me demande si on ne npus dissimulerait pas l’inversion du Gulf-stream. Un printemps si frais est anormal dans le contexte du changement climatique.
Qu’en pensez-vous, renato ?
Le navire « Bélem » dont on nous rebat les oreilles ne m’a jamais plus. Déjà son nom, pas Français. Ensuite la couleur noire de sa coque qui parait-il est métallique boulonnée…
Au temps de Louis XIV et de Louis XV, grâce à Colbert, on a construit bien plus beau et emblématique que cette gnognotte de Bélem en fer blanc.
www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_vaisseaux_fran%C3%A7ais
Je vais me faire de brochettes au barbecue ce soir.
Un petit sancerre pour faire glisser.
Qui ne s’use que si l’on s’en sert.
Hier dans l’autobus, il y avait un jeune avec beaucoup de tatouages. C’est triste.
Ils n’arrivent pas à réaliser que c’est irrémédiable, pour toute leur vie. Ils ne comprennent pas qu’un graphisme posé sur une personne agit sur cette personne, hn permanence, à son insue, qu’il faut être extrêmement prudent lorsque l’on dessine ou fait dessiner sur soi.
Ils ne comprennent pas non plus que dans une vie il y a plusieurs vies et que quand on en change, ce qu’on a fait de façon indélébile à son corps reste là de façon obscène et accusatrice, donc diabolique.
Se tatouer est d’ordre diabolique. Le tatouage appartient au diable.
N’oubliez pas que Jésus ressuscité apparaît à ses disciples avec les mains percées. Ce que vous faîtes à votre corps, vous le faites à jamais. Seule la confession et l’absolution peuvent effacer dans l’au-delà ce que vous avez fait à votre corps en cette vie terrestre et que vous regrettez. Sinon vous vous présenterez devant Le Juge céleste avec vos tatouages et ce qu’ils impliquent.
Pauvre commentateurs d’à côté.
Ils ne connaissent rien de mon barbecue.
L’un d’entre eux est tellement à côté de la plaque qu’il parle de catholiques traditionnalistes du temps de Degas ! Bien entendu ce courant n’existait absolumnent pas à l’époque de Degas. Pfrffft ! Je pouffe. Quand on croit savoir et qu’on ne sait pas.
Je vais me faire du merlan en papillotes pour midi.
Arriber en retard à la messe par négligence est un péché véniel.
S’installer pendant une lecture ou une oraison au lieu d’attendre la fin de celle-ci en constitue un second.
Choisir des places restées libres devant sans y être invités par les aidants en constitue un troisième.
Étonnant que Pierre Assouline ne nous parle ni d’Auster ni de Pivot.
Pourquoi la France conserve-t-elle le département de Mayotte qui lui coûte la peau des fesses !? J’aurais engagé depuis belle lurette un processus d’indépendance avec consultation référendaire préalable.
Voilà que ça cause peinture, maintenant.
Ils n’y connaissent rien.
Pour causer peinture, il faut avoir tenu un pinceau. Et avant, un crayon. Ni plus, ni moins.
Cézanne. Un peintre surtout déroutant.
Ses oeuvres m’on toujours mis mal à l’aise. Il maîtrise correctement la peinture, certes, mais je ne suis pas à l’aise avec Cézanne.
Cézanne est pour moi un peintre plat. Il ne sait pas faire vibrer la lumière. Il a même été capable de laisser des portions de toiles non peintes sur des oeuvres finies. Sa couche est presque toujours trop fine et surtout elle est terne et manque de lumière. C’est birn jouli de chanter « Cézanne peint sur un bel air », mais ce n’est pas ce qui fera de ses tableaux de véritables chefs d’oeuvres.
Non, franchement, Monet, quand il n’était pas encore mal voyant, est tellement supérieur à Cézanne. La juste couleur, lz juste épaisseur, la juste luminosité et surtout, pas ces grosses ficelles consistant à mettre presque systématiquement des couleurs complémentaires en opposition. Toujours les mêmes : le bleu-violet et le jaune-orangé. Jusqu’à totale lassitude.
Demain je me fais des rognons.
Pour causer peinture, il faut avoir tenu un pinceau.
J’ai tenu et aussi un rouleau. Et aussi à rechampir.
Le blanc, ça me connaît.
Merci pour la tempête solaire. Ai rien vu, dormi mais au moins étais au courant.
Merci aussi à Clopine pour son Zola écrivain politique engagé. On ne peut pas parler de Zola en oubliant son J’accuse.
La totale lassitude, on connaît ou pas.
Si je deviens Roi, je nommerai Rose Ministre des Ecoles.
Et renato Grand Astrologue.
Et Bloom aura le droit de continuer à me distraire de façon plaisante.
Je ferai construire un Palais à Chaville.
Avec des parterres d’endives.
J’accepte volontiers votre proposition. D.
Aux beauzarts, on m’a déjà nommée ministre de l’éducation nationale. J’aime autant vous prévenir, nous serons beaucoup aux champs, il y aura une démocratie participative et entre vos endives nous planterons des pâquerettes. Sans doute, nuitamment, les nuits d’aurores boréales. Si barbe bleue s’insurge, on lèvera les bras au ciel, les yeux au plafond et on miaulera « cépanou, cépanou ».
@ 1001 nuits
On va y revenir soon, à Josée Kamoun, pour l’instant je suis dééébordééée.
Pour les 1001 nuits, l’histoire de leur traduction qu’elle nous raconte fait ressortir deux portraits antagonistes de leurs traducteurs, un rat de bibliothèque vs un baroudeur à Harar , Galland (vers 1701) vs Richard Burton – non pas lui, mais l’autre (*)- circa 1850 , une aimable turquerie vs des contes pour adultes.
Passionnant.
(*)
Demain je me fais du boudin.
J’ai dit ministre des Ecoles, Rose.
Pas de l’éducation. Ça n’a rien à voir.
L’aînée de l’un de mes voisins situé à 3 maisons de la mienne pousse comme une asperge. Enfant gracieuse à 8 ans, elle devient franchement dimorphe à 11.
Pourtant ses parents ne sont pas spécialement grands. Le père un peu plus que la mère et c’est tout. Même son visage s’allonge de façon disgracieuse.
C’est tout une population qui peu à peu s’enlaidit de silhouette génération après génération. On n’en comprend pas beaucoup les mécanismes.
Qu’elles étaient belles les femmes d’autrefois dans les villages et les villes de France. Il suffit de regarder les vieilles photos pour s’en convaincre.
Triste armée de grandes perches aujourd’hui.
Alimentation ? Sport ?
Je n’en suis pas convaincu.
Il y a quelque chose d’ordre génétique qui s’est modifié et s’exprime. Je ne comprends pas que les scientifiques n’y travaillent pas.
Moi je vais y travailler.
Il pleut beaucoup à Chaville.
Tant mieux : pas besoin d’arroser mon gaeon.
He voulais dire ma peloyse.
Elle est superbe et je la tonds moi-même.
En ce moment il y a des pâquerettes dessus.
Ça plairait à renato qui aime beaucoup les pâquerettes.
Moi je vais y travailler.
Si le vieux keuf multi-pseudo veut bien s’y coller, le contest est lancé , rdv page 448 :
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So in America when the sun goes down and I sit on the old broken-down river pier watching the long, long skies over New Jersey and sense all that raw land that rolls in one unbelievable huge bulge over to the West Coast, and all that road going, and all the people dreaming in the immensity of it, and in Iowa I know by now the children must be crying in the land where they let the children cry, and tonight the stars’ll be out, and don’t you know that God is Pooh Bear? the evening star must be drooping and shedding her sparkler dims on the prairie, which is just before the coming of complete night that blesses the earth, darkens all the rivers, cups the peaks and folds the final shore in, and nobody, nobody knows what’s going to happen to anybody besides the forlorn rags of growing old, I think of Dean Moriarty, I even think of Old Dean Moriarty the father we never found, I think of Dean Moriarty.
Jack Kerouac, On the Road
Quelle honte à la RATP…
Proposer pour les Jeux, sur la ligne 12, désservant 5 sites olympiques, des rames vieilles de 50 ans aux sièges élimés et crasseux, en augmentant les tarifs !
C’est vraiment se foutre des usagers. Ni plus ni moins.
Je n’en reviens toujours pas.
Il faut que ça se sache.
Avec les beaux jours, on voit quand même moins de cons à chapeaux dans les rues. Quelques casquettes. J’aime bien les femmes à casquettes, soit dit en passant.
Moins de barbus, peut-être, aussi.
Bon je vais fermer mes poules.
Demain je tâcherai de me trouver de la tête de veau.
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