de Pierre Assouline

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La République des livres
Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

Si l’on veut juger le degré d’intégration d’un britannique d’origine indienne à la société anglaise, il n’est pas de meilleur baromètre que le sens de l’humour. La chose est un cocktail improbable, immatériel et immarcescible de différents éléments de natures diverses qui se manifeste in fine par l’understatement, figure de rhétorique connue en français sous le nom de litote, d’euphémisme. Autrement dit, la faculté d’exprimer en dessous de la vérité. Pas de meilleur exemple que Salman Rushdie, écrivain de langue anglaise, natif de Bombay en 1947, de langue maternelle ourdou, élevé dès l’âge de 13 ans à la Rugby School (Warwickschire) puis à King’s College (Cambridge). Malgré tout ce que son nouveau livre Le Couteau (Knife, traduit de l’anglais par Gérard Meudal, 23 euros, 268 pages, Gallimard) peut avoir de fond sombre et tragique, de même que son passionnant entretien accordé à Olivia Gesbert pour la Nouvelle Revue Française (No 657, 184 pages, 20 euros), il y fait preuve d’un réjouissant humour décalé que les Français qualifient généralement de « typiquement anglais » lorsqu’ils sont en panne lexicale. De fait, il a si bien intégré cette pente de caractère devenue une marque de fabrique qu’il ne peut s’en défendre depuis toujours quelle que soit la circonstance.

En 1987, j’avais passé tout un après-midi à bavarder avec lui à Londres, chez lui à St Peter’s Street dans le quartier d’Islington. Le regard courroucé, sa femme m’avait ouvert la porte avant de la prendre et de me la claquer dans le dos. Etrange expérience. Il est vrai qu’ils étaient en plein procédure de divorce. Je venais à sa rencontre pour écrire son portrait à l’occasion de la parution française du Sourire du jaguar, récit journalistique de son équipée dans le Nicaragua révolutionnaire. Après avoir rapidement liquidé le sujet car le livre, assez médiocre, ne valait pas trop que l’on s’y attarde, on a parlé des livres des autres, de la littérature, et surtout de peinture, lui me commentant les tableaux, dessins et gravures de ses amis indiens accrochés aux murs, et moi lui racontant à sa demande l’épopée du cubisme car je venais de publier la biographie du marchand D.H. Kahnweiler. Lorsque la lumière du jour commença à baisser, il se proposa de lire quelques pages du roman dont il achevait l’écriture. Il en riait tout en poursuivant sa lecture :

« J’ai dans l’idée que ça ne plaira pas à quelques musulmans. Ca s’appellera les Versets sataniques. Drôle, non ? »

Evidemment, il n’imaginait pas ce qui allait se produire à la sortie. On connait la suite, qui l’est un peu moins. Depuis le contrat lancé par l’ayatollah Khomeiny qui dirigeait alors l’Iran, un contrat mafieux sur la tête d’un écrivain, il est devenu la cible désignée à des millions de musulmans. L’homme à abattre. Il n’a cessé de vouloir se débarrasser de cette lettre écarlate fichée dans son dos, elle ne l’a jamais vraiment quitté. La preuve : la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet trente-trois ans et demi après aux Etats-Unis où il vivait et dont il avait acquis la nationalité. Une quinzaine de coups de couteau au cou et à l’abdomen asséné par un spectateur, musulman chiite d’origine libanaise fan du Hezbollah, lors d’une conférence dans l’Etat de New York. Il y a perdu l’usage d’une main et d’un œil. L’exécuteur de 24 ans s’appelle Hadi Matar, a plaidé non coupable à l’ouverture de son procès et n’a pas exprimé le moindre remords, mais dans son récit, l’auteur se refuse à le nommer autrement que « le A. » :

« Dans Le Couteau, il y a un « je » et il y a un « il », son agresseur. Pour Andy Warhol, chacun obtient ses quinze minutes de gloire. Lui, ses vingt-sept secondes sont écoulées, il peut retourner à l’anonymat ».s

Le livre, sous-titré « Réflexions suite à une tentative d’assassinat », fait partie de la catégorie non fiction dans l’abondante bibliographie de Salman Rushdie. S’il a la force d’évocation du vécu, et pour cause, il est dépourvu de qualités littéraires. Non seulement celles fictionnelles qui ont fait son génie dans le registre du réalisme magique latino-américain, bien qu’au départ, il dise devoir sa vocation d’écrivain à la lecture fondatrice du Tambour de Günter Grass (Des Enfants de minuit à Quichotte en passant par Le Dernier soupir du Maure et Shalimar le clown) mais aussi celles que l’on retrouvait dans ses recueils d’essais d’une remarquable acuité critique (Patries imaginaire et Langages de vérité) sans oublier, surtout, son autobiographie Joseph Anton qui est un authentique morceau de littérature bien au-delà de l’intérêt porté généralement aux mémoires.

Mais ce qui est commun à la plupart de ses livres, et Le Couteau n’y déroge pas, c’est son sens de l’understatement. Alors qu’on doit le transporter d’un hôpital à l’autre en urgence et pour y parvenir à temps louer un avion, il note : « Il se trouve que nous connaissions quelques personnes possédant un avion -ces gens-là ne faisaient pas partie du milieu littéraire ». Plus loin, il évoque la horde des paparazzi qui assiège son domicile pendant des semaines à la suite de l’attentat et fixe sur lui et sa femme des téléobjectifs qui sont autant de canons potentiels : « Certains aspects de la liberté de la presse ne sont pas faciles à défendre ». Ailleurs, se réjouissant de ce que des semaines d’hospitalisation l’avaient aminci mais constatant tout de même qu’il y avait laissé vingt-cinq kilos, il observe entre parenthèses : «… (même si je m’alignerais volontiers sur l’avis général pour dire que ce n’était pas un régime à recommander) ». Et à la toute fin, cette pépite :

« Lorsque quelqu’un vous inflige quinze blessures, cela devient une affaire décidément très personnelle ».

L’homme qui l’a poignardé n’avait rien lu de tout ça. Il n’avait même pas ouvert les Versets sataniques. Et comme le chirurgien l’a confirmé au survivant, « mon A. stupide et enragé n’avait pas non plus la moindre idée du maniement d’un poignard ». Le Couteau est une tentative d’intelligence (au sens étymologique latin d’intellegere : faculté de comprendre l’autre mais sans aller jusqu’à la complicité), du pourquoi de ce geste car il ne satisfait pas de l’explication par le fanatisme aveugle ou par la stupidité du littéralisme intégriste et probablement pas de la réponse d’un garde SS à Primo Levi qui lui posait « la » question et que celui-ci rapporte dans son récit Si c’est un homme : « Hier ist kein warum » (Ici il n’y a pas de pourquoi) ». Or Rushdie veut comprendre la tournure d’esprit d’un homme capable d’un tel geste même s’il a décrété que désormais, cet homme n’avait plus aucune importance pour lui. Qu’il retourne à son néant. CQFD : la vanité de toute tentative d’empathie avec ce genre d’individu.

Immanquablement, le grand lecteur en Rushdie laisse affluer dans sa mémoire les occurrences de couteaux dans les pages qui l’ont marqué. A commencer par l’excipit du Proçès dans lequel Kafka fait mourir son héros sous la lame d’un couteau de boucherie : « Comme un chien. C’était comme si la honte allait lui survivre ». Ce que Rushdie n’a pu manquer de ressentir à l’instant de son égorgement. Pour ne rien dire de la réminiscence de la silhouette de Naguib Mahfouz, le grand romancier égyptien, poignardé lui aussi dans le cou par un islamiste à la table du café cairote où il avait ses habitudes six ans après avoir été couronné du prix Nobel de littérature. Et puis étant menacé de cécité absolue, lui qui avait déjà été opéré par le passé de pstosis invalidant sous la menace de cécité totale, laissa revenir en lui L’Aveuglement de José Sarramago. Aujourd’hui, il se figure en cyclope Polyphème, viscéralement écrivain-de-langue-anglaise mais fidèle à sa patrie intérieure :

« L’Inde a toujours été ma maison. Mes livres y reviennent toujours »

Désormais, les jeunes lecteurs qui ne savent rien de la fatwa, de Khomeiny, des traducteurs et éditeurs assassinés dans le monde à cause des Versets sataniques, peuvent le découvrir en tout quiétude, comme il se doit pour un roman, à distance du bruit qu’il fit. Il va sans dire mais va mieux en l’écrivant ainsi qu’il le fait, que l’auteur n’éprouve pas le moins remords de l’avoir écrit et publié. Sa seule joie serait d’être sûr que désormais, l’objet n’est plus « une patate chaude idéologique ».

Lorsqu’il dresse la liste des personnalités qui l’ont condamné, se joignant ainsi à la meute de l’internationale islamiste qui voulait sa peau, il signale bien John Berger, Jimmy Carter, Roald Dahl etc et un paquet de conservateurs mais oublie étrangement John Le Carré et Cat Stevens (leur attitude en ce moment crucial n’est pas à leur honneur et, pour ma part, je n’oublie pas, mais elle n’entame pas l’admiration que je porte à leur œuvre). Il esquisse d’ailleurs à ce sujet une distinction intéressante entre le milieu des poètes et celui des écrivains, du moins à New York mais cela vaut probablement sous d’autres latitudes : en raison d’un nombre plus réduit d’enjeux financiers bien moins importants, les premiers formeraient une petite communauté solidaire, une famille élargie et sociable au sein de laquelle les relations humaines sont plus profondes (encore que chez nous, la récente polémique sur le Printemps des poètes a renvoyé un son de cloche légèrement différent)

Ce livre, il l’aura écrit dans l’espoir de se décharger d’un fardeau pour retrouver une certaine légèreté, de mettre ce cauchemar derrière lui et de passer à autre chose mais sans jamais être assez naïf pour considérer l’écriture comme une autothérapie. Il faut lire Le Couteau comme la tentative d’un écrivain, athée, rationaliste, qui n’ose plus user du mot liberté car « c’est devenu un terrain miné », pour comprendre comment le miraculeux a pu faire irruption dans sa vie, lui qui ne croit pas aux miracles et qui n’aura cessé de créer des univers imaginaires où ils surviennent. Son couteau à lui, c’est le langage. Il est capable d’ouvrir le monde et d’en révéler les sens. Rushdie n’a jamais eu d’autre arme pour se défendre. Il la porte constamment sur lui. Elle peut revêtir la force d’une arme de destruction massive. Ne jamais oublier que les Versets sataniques est un roman et que, tout à la religieuse pulsion de mort qui l’anime depuis plus de trois décennies, le régime iranien ne pouvait rendre plus bel hommage à la puissance de la fiction. Il ne dit rien d’autre dans l’entretien publié par le Nrf :

« Je cherchais à écrire une langue anglaise qui n’ait pas l’air d’être de l’anglais (…) Je voulais fabriquer ma propre langue (…) Les Versets sataniques, c’est mon grand roman londonien. Il ne s’agit absolument pas d’un livre sur l’islam., c’est un livre sur l’Angleterre et les immigrants du sud de l’Asie à Londres. J’aimerais maintenant que les gens puissent le lire tel qu’il est, non tel qu’il est décrit par les journaux, et qu’à bien des égards je ne l’ai jamais écrit »

(« Salman Rushdie », Photo Kirill KUDRYAVTSEV : « l’auteur de l’attentat peu après son interpellation » photo D.R;)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

887 Réponses pour Le couteau de Salman Rushdie, c’est le langage

closer dit: à

Même « banquier » n’est pas une insulte, Renato. La plupart sont des gens tout à fait respectables. En sens inverse « fonctionnaire » n’est pas nécessairement un compliment.

racontpatavi dit: à

Je fus souvent plutôt un indiscipliné parmi les condisciples! 🙂

renato dit: à

C’est ce que je voulais dire, Closer.

Du coq à l’âne, avertissement : les saumons menacés par des maladies et des parasites, tant à l’état sauvage qu’en captivité.
« Selon les éleveurs, le nombre excessif de décès serait imputable au réchauffement climatique et donc à l’augmentation de la température de la mer, qui provoquerait des proliférations anormales d’algues et de micro-méduses et entraînerait la prolifération de poux de mer, un crustacé qui se nourrit de la peau du saumon, provoquant des plaies ouvertes qui stressent et affaiblissent le système immunitaire du poisson et, dans les cas extrêmes, peuvent provoquer des décès massifs ».

Janssen J-J dit: à

en échange de promesses d’investissements qu’il tiendra ou ne tiendra pas ? (sic)

@ cl, vous n’avez pas l’air d’y croire aux investissements tombés du ciel comme une aurore boréale sur la Franciade…, ils ont pourtant enthousiasmé mon Figaro et mes Echos…
Etonnant, pour un type intelligent comme vous !… 🙂 Bàv,

closer dit: à

Croit-on qu’un seul de ces investissements promis (promis!) s’est joué sur la qualité du foie gras et du champagne sous les ors de la Galerie de Glaces?
Non bien sûr, à moins d’être complètement crétin.
La seule fonction de ces festivités ruineuses était donc de mettre en valeur le maître des lieux à quelques semaines des européennes…
Et des jobards s’y laissent prendre!
Même Guillaume Tabard ce matin s’est laissé embobiner.

J J-J dit: à

@ un indiscipliné parmi les condisciples (rptv)

un genre de Judas de la grande Cène à Versailles, quoij !… (tuerie fait raire)

closer dit: à

Même Le Figaro peut se tromper JJJ!

racontpatavi dit: à

Viry-Châtillon en a pris un bon coup derrière la tête avec cette histoire terrible.
c’était une ville sociale centriste avec le long règne de M. Longuet et son magnifique plan d’ eau que nous parcourions dans les années 65 ou 66 à pied sur la glace. Une 2 CV y faisait des ronds interminables. Le grand froid de l’ époque dont je ne me souviens plus de l’ année exacte.
Un club d’ athlétisme champion de France dans les relais en course..
Nous avions souvent de la crème de marron en dessert mais nous ne sommes pas devenus, heureusement pour nous, des Moosinèques! 🙂

racontpatavi dit: à

(tuerie fait raire)

Judas en rien du tout, JJ-J! Plutôt très tôt apprendre ce qu’ est l’ esprit cureton ou petit curé si vous voulez.
Esprit, hélas équitablement partagé par tout le spectre des affinités politiques et culturelles! 🙂

racontpatavi dit: à

A votre avis JJ-J, qui a l’ esprit cureton sur ce blog, je vous le demande?!

Janssen J-J dit: à

Parmi les 20 portraits en format 12/18 prévus des plus grands écrivains de mon panthéon intime, pour la déco de ma future bibliothèque, 6 ont déjà été réalisés : Kafka, Volodine, Rushdie, Cioran, Guyotat, Bernhard, Simon. Ayant raté de peu le Bernhard, il me faudra le recommencer. Mais dans la journée, je dois d’abord attaquer celui de Pynchon. Il faut dire que je suis un bon portraitiste sur des fonds d’aquarelles variés, qui leur donnent une sacrée gueule. Et quand il y a de la ferveur et de l’amour pour nos écrivains de toujours, vient un moment où l’on est bon pour les portraiturer, et vivre mieux encore avec leurs visages amicaux devant leurs livres. Du moins, le ressens-j ainsi, RM !
Bàv (14.5.24_10.03)

J J-J dit: à

@ qui a l’ esprit cureton sur ce blog,

Moij, hélas…, et j’en ai fort conscience, mais comme dirait jzmn, à cause du poids du destin, on ne se défait pas de ses déterminismes.
Inutile d’invoquer les mânes bourdivines. Au Paradis, heureusement, nous ne serons plus jamais des terres… minés/minets.

Jazzi dit: à

Vous considérez-vous comme un transfuge de classe, JJJ ?
Ou seulement de genre…

B dit: à

3J, une femme parmi les portraiturés? Ne les aimez-vous donc plus? Pour les portraits de mon coté je dirai que c’est un peu comme « mieux vaut les avoir en photo qu’en pension » mais à l’envers. Ils ont parfois de drôles de mines alors que leurs écrits nous transportent néanmoins des voisines possédaient un très beau portrait de Rimbaud encadré qui trônait dans leur salon et était du plus bel effet. Je ne suis pas douée pour la déco des murs, faudrait-il que je leur donne les oreilles d’un Mozart, d’un Beethoven?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn,… Les deux, mon général, et je n’ai jamais pu démêler l’enchevêtrement de ces deux névroses imbriquées en moij, de très longue date… Mais j’ai ma petite explication à leur sujet, que je me la garde bien au chaud. Jamais eu besoin d’un psy pour me les « expliquer » voire me les « soigner », tant elles me sont singularisantes et objets de créativité personnelle.
Au fait, avez-vous vu le nouveau Dupieux, et que faut-il en penser, cher ami ? – Irez-vous nous faire un tour à la Croisette, pour l’édification de RDL en live ? – Bàv,

B dit: à

on ne se défait pas de ses déterminismes.

Surement vrai, j’ai la nausée.

Clopine dit: à

« bourdivin », « bourdivine », j’aime bien, JJ-J, et ça te m’a un petit goût d’irrévérence bienvenu. Essayons de voir ce que ça pourrait donner ailleurs : « depardivin », « depardivine » ??? Déjà moins, n’est-ce pas ? Les victimes depardivines… Non. Ca fait trop fatalité, doigt te coinçant dans un coin de mur (notez que d’après ce que j’ai compris, il s’agissait exactement de ça !), commandement divin…

renato dit: à

J’en connais qui se sont débarrassés de leurs déterminismes sans douleur.

Jazzi dit: à

rose, le plus remarquable à Amiens, surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent ce sont les hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares.
Pourquoi tant de haine contre Macron ?

racontpatavi dit: à

Moij, hélas…,

Ne vous flagellez donc pas JJ-J, vous respirez quand même un peu.:)
Il y a pire sur ce blog vous le savez.
D’ être pensionnaire cela vous sort en quelque sorte de votre milieu social et c’est pas mal même si il s’ agit d’ un arrachement difficile!

J J-J dit: à

@ B., … il y en aura au moins six, à venir : George Sand, Marguerite Yourcenar, Michelle Perrot, Virginia Woolf, Colette et Marguerite Duras.
Parmi les autres garçons, dans le désordre de mon inspiration à venir, sont prévus les portraits de : Kenzaburo Oé, Pierre Bourdieu, Richard Powers, Witold Gombrowicz, John Maxwell Coetzee, Victor Hugo, Bruno Latour, Ernst Jünger, Thomas Mann, Gustave Flaubert, Haruki Murakami, Michel Foucault, Fiodor Dostoïevski, Julien Gracq, Michel Foucault, Pierre Birnbaum, Philip Roth. Proust, Verlaine-Rimbaud ? peut-être, mais sans doute pas…
Ourgh !…, mais ça va surtout nous faire plus que les grands 20 de prévus, tout ça… – Meuh…
Bàv,

B dit: à

renato, je suis écoeurée. Impossible d’oublier, de gommer, d’effacer ses racines et peut-être n’est-ce qu’un sentiment faussement établi mais je me fais l’effet d’être le cul entre deux chaises et ne n’être recevable par aucune des deux. Pas prolo, pas bourgeoise, middle ? ce serait donc cela?

J J-J dit: à

Zut, j’ai mis 2 fois MF. Encore un acte manqué, qu’en dis-tu papy F. ? (… non, non, lui, sera pas dans ma galerie)… !

@ J’en connais qui se sont débarrassés de leurs déterminismes sans douleur. ///

pas moij, RM, aucun.e, hélas !

rose dit: à

Middle class c la pire situation.
Harassée, exténuée pour ma part.

B dit: à

3J, une galerie de fantomes!

D’ être pensionnaire… Ce serait un peu comme à la Comédie française, pour du grand théâtre.

rose dit: à

Jazzi dit: à
rose, le plus remarquable à Amiens, surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent ce sont les hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares.

Jazzi
Ouh la la la la.
Douze points de bonus.

rose dit: à

B dit: à
on ne se défait pas de ses déterminismes.

Sûrement vrai, j’ai la nausée.
Moi non. À peine j’émerge. Mais harassée, exténuée.
Et je ne fais pas l’inventaire de ce qui m’est inaccessible, dont la musique ; sinon, je serais encore à moitié sous l’eau. Ce qui est hors de question.

B dit: à

Cette année, j’avais pris un abonnement au théâtre pour 6 spectacles.je n’ai assisté qu’à un seul, musical, pour le dernier pour lequel j’étais décidée de faire l’effort de me rendre, une toux affreuse soignée à coup de sirops non remboursés, 30 euros de sirops! m’en a empechée.

Bloom dit: à

Brillantissime traduction/interprétation de Rushdie ce matin, due à Robert Wolfenstein.
Ex: ‘You stand your ground’ : Vous restez droit dans vos bottes (+tôt que ‘vous vous tenez à vos opinions’).
Je vais demander si la traduction était simultanée car si c’est le cas, il semblerait que Maitre Michel Zlotowski ait été égalé dans l’excellence du rendu, voire dépassé.
Je m’éclate à la consécutive, mais n’ai jamais eu l’occasion de pratiquer la simultanée, l’une plus adaptée à la présence réelle sur plateau avec public, l’autre rendue nécessaire par les contraintes horaires de la radio, des conférences internationales, etc. et bien plus olympique à mon sens.
Je suis pétri d’admiration devant tant de talent issu d’une intelligence humaine trop humaine bientôt évincée par l’IA: une petite boite posée devant les interviewés, en forme de cercueil d’où s’échapperont des voix d’outre-tombe délicieusement synthétiques.
Brave new world that hath such prospects in it…

J J-J dit: à

@ CT, mais vous nous faites allusion à Depardieu, ou quoij… Laissons tomber ce sinistre, et qu’il aille à son funeste destin… Dans le film de Bellochio, il se coupait la queue avec un couteau électrique Moulinex… A cette époque, il aurait dû vraiment passer à l’acte, non ? Allez, il reste quand même un bon comédien… On va pas boudin son plaisir rétrospectif avec lui au cinéma, du temps où il connaissait pas Poutine, son amitié avec Dewaere avait une autre allure, non ?

Bon courage, hein, @ CT ! Je vous invite à aller revoir la petite sculpture de JM Le Pas, sur le fronton du Théâtre des Arts de votre ville.
https://fr.linkedin.com/pulse/une-belle-histoire-de-m%C3%A9c%C3%A8nes-juliette-d%C3%A9mares?trk=article-ssr-frontend-pulse_more-articles_related-content-card
C’est le don fait à la ville par l’un de mes meilleurs amis, un mécène local, navigateur à la retraite désormais, dont le bateau est amarré sur le quai devant la salle de cinéma en panoramix 3D… C’est un ancien copain de la fac de Bordeaux, resté modeste. Il ne souhaite pas trop qu’on ébruite son action à Paris. Bàv,

Bloom dit: à

John Maxwell Coetzee

Si vous le jugez souhaitable, je pourrai le lui transmettre, 3J.
Ainsi qu’à Siri celui de Paul. A vous de voir.

et alii dit: à

Cerveau : 5 maladies qui attaquent les zones du langage
Une large étude montre que cinq types de maladies peuvent affecter différentes zones cérébrales liées au langage. Selon les chercheurs, cette approche pourrait fournir des informations essentielles pour « comprendre l’évolution du langage dans le cerveau humain » et la plus grande « vulnérabilité » de certains individus.
medisite

Janssen J-J dit: à

@ 3J, une galerie de fantomes!

-> Etes ‘achment méchante pour la moitié d’entre eux, hein ? §+!

et alii dit: à

Nous avons découvert que chacune de ces maladies touche une partie différente du réseau linguistique”, a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Dr M. Marsel Mesulam, directeur du Centre Mesulam de Northwestern pour la neurologie cognitive et la maladie d’Alzheimer. “Dans certains cas, la maladie frappe la zone responsable de la grammaire, dans d’autres la zone responsable de la compréhension des mots. Chaque maladie progresse à un rythme différent et a des implications différentes pour l’intervention.”

Les chercheurs ont mené leurs travaux en autopsiant 118 personnes atteintes d’APP qui avaient été recrutées en amont et avaient donné leur consentement de don du cerveau. “Les patients ont été suivis pendant plus de 25 ans, il s’agit donc de l’étude la plus approfondie à ce jour sur l’espérance de vie, le type de trouble du langage et la relation entre la maladie et les détails du trouble du langage.”

APP : la maladie d’Alzheimer en cause dans plus de 40 % des cas

renato dit: à

B, bien sûr, s’il y a indulgence à l’égard de la douleur, mais une personne mûre surmonte la douleur passée — si résilience n’est pas un vain mot.

Janssen J-J dit: à

Si vous le jugez souhaitable, je pourrai le lui transmettre, 3J. (rBl)

Une intention fort louable de votre part, Rbl… Mais comment faire, c’est impossible par le canal de la RDL, j’imagine que vous n’allez pas nous donner son email… Juste lui transmettre alors qu’il a un grand admirateur de son œuvre traduite en français, JJJ. Oui, merci. Je doute que ça le console en quoi que ce soit…, d’autant que j’ai eu des réserves personnelles sur la vie de Jésus notamment… Et c’est normal, les écrivains aimés ne sont pas des dieux, on doit leur reconnaître des tas de faiblesses, voilà pkoi ils nous ressemblent un brin, et pkoi on aime ceux que l’on aime, non ?
Bàv

(nb / j’ai oublié le jeune Guibert qui m’avait impressionné en son temps, il avait écrit : « vous m’avez fait former de fantômes », vous venez de me ressusciter ce titre et sa mémoire, B. – Merci).

Bloom dit: à

Rushdie vu par la critique universitaire ne 1998:
« Intellectuel réfugié en Angleterre où il est fêté comme un des écrivains les plus brillants du siècle, il revendique une identité à la fois partielle et plurielle et occupe le terrain très fertile (en particulier du point de vue linguistique) de cette « pollinisation croisée »: Indien exilé, il parvient à recréer « un pays de l’esprit » et à donner une version aussi véridique qu’imaginative de cette Inde interdite. (A propos ses ‘Enfants de minuit’)Peu de livres se trouvent à tels point épicés (« chutnifiées » dit Rushdie) par une écriture dont l’exubérance témoigne d’une intertexutalité riche et illustre l’inépuisable germination de l’imaginaire ».
« Les littératures de langue anglaise depuis 1945 », Nathan Université , pp. 266-7

racontpatavi dit: à

D’ être pensionnaire… Ce serait un peu comme à la Comédie française, pour du grand théâtre.

Certes pas. Une vie en concentré avec ses rites et ses claques!

J J-J dit: à

@ RM, Personnellement, comme Marguerite, j’ai tendance à distinguer la douleur physique de la douleur morale… Ce serait trop simple, cette histoire de résilience, Boris !… Et je connais des Bruno, qui n’y ont point survécu, hélas…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ pollinisation croisée

ah merdr’, je croyais que cette métaphore avait été inventée par mon copain, le criminologue Benoit D, autre spécialiste des questions « policières » !…

J J-J dit: à

@ ses rites (claque)murés en leur petit grangeon, rptv… tels des dieux lares, dons… délicieux, avec une soupe glacée à l’ail des ours’ours provençale ! Bonapp’ – Bon, je sors, il suffit.

Jazzi dit: à

« une version aussi véridique qu’imaginative de cette Inde interdite. »

aussi réelle qu’imaginaire… serait plus clair !

« une écriture dont l’exubérance témoigne d’une intertextualité riche et illustre l’inépuisable germination de l’imaginaire »

Quel pathos, ce texte de la critique universitaire !

Bloom dit: à

Mais comment faire

Vous pouvez toujours envoyer votre mail avec pj à Passou, qui, je pense ne verra pas d’objection à me le transmettre. Et je vous renverrai la réponse par le même canal historique.
(Btw, Siri, c’est Siri Hudsvedt, la veuve de Paul, elle-même écrivaine)

Je trouve votre initiative particulièrement louable, originale et touchante. Ayant consacré une grande partie de ma vie à mettre en relation les acteurs du vaste monde de la culture entre eux et/ ou avec les institutions, je suis en terrain connu et apprécié . J’ai fait mienne l’épigraphe de « Retour à Howards End » d’E.M. Forster – « Only connect! »
A vous de jouer avec vos crayons et pinceaux.

Phil dit: à

Only connect

Amazing ! Quelle traduction pour cette époque sans fil ni phone qui foule ses mails ?

Bloom dit: à

Quelle traduction pour cette époque sans fil ni phone qui foule ses mails ?

« connect » a tellement de sens différents…Je pencherai pour une transposition du type:
« Il suffit de relier A à B.’

Bloom dit: à

pencheraiS

> « Relier A & B, tout simplement ».

renato dit: à

Pas envie de débattre résilience si on distingue douleur physique et douleur morale, étant donné qu’avec la première il n’est vraiment pas facile de discuter — essayer pour voir — ; tandis que la deuxième est plus facilement administrable — la raison y étant pour quelque chose —.
Enfin, soit il y a libre arbitre, soit il n’y en a pas. S’il y a libre arbitre chacun choisit son action — n’est pas contraint de l’accomplir sous le poids de la société —, il est donc réellement libre d’agir comme il le souhaite.

renato dit: à

En d’autres termes, le destin ou le déterminisme sont les deux faces d’une même pièce qui met une limite à la liberté.

B dit: à

Bloom, c’est quoi une traduction consécutive si c’est bien de cela dont il est question?

PS:Je sais pour qui ira votre voix aux européennes, vous retrouvez vos fondamentaux.

B dit: à

fou de douleur comme fou de jalousie, qu’y peut la raison, sois sage ô ma douleur?

Jazzi dit: à

De mémoire en Mémoires
Il ne s’agit pas tant de raconter sa vie, mais peut-être d’essayer de la comprendre et de reconnaître la part d’universel dans notre singularité, Paul ?
Quoiqu’il en soit, c’est toujours de la fiction…

B dit: à

je suis en terrain connu et apprécié

Pour ceux qui en douteraient encore, n’y lisez aucune ironie non plus que perfidie.

et alii dit: à

Only connect
me fait penser au mot d’un patient enfant je crois de winnicot: »connect I cut »

Bloom dit: à

B, consécutive, c’est après la prise de parole dans la langue source, généralement toutes les deux phrases.
Belle respiration qui permet de la reprendre et d’entendre l’original.
Pour le vote, il n’y a effectivement pas photo.

Bloom dit: à

Parole de melamed, et alii ?

et alii dit: à

bloom, a playing one, yes!

renato dit: à

« Fou de douleur » c’est compréhensible : on ne peut pas vivre sous antidouleur sa vie durant ; « fous de jalousie » non, puisqu’il s’agit d’un absurde sentiment de possession, et plutôt archaïque, par-dessus le marché.

Jazzi dit: à

Une phrase dans ton texte, somme toute autobiographique, m’intrigue, Paul :

« je pense que ceux qui, dans ma jeunesse, m’ ont donné le sens du péché sont des assassins. »

Faut-il y voir une relation de cause à effets ?

Paul Edel dit: à

Jazzi, oui, sans doute, mais dans quelle mesure je ne sais pas.

Marie Sasseur dit: à

C’est done. Bravo Passou, next time ce sera votre tour.
Beaujolais pluvieux.

FL dit: à

A propos de Roman Polanski qui a commencé sa vie persécuté par les nazis à Cracovie, je rappelle qu’Eva Ionesco raconte cette scène hallucinante où sa propre mère l’avait proposée à Polanski alors qu’elle était âgée de 10 ans et demi et que celui-ci découvrant l’âge de l’enfant dans la chambre avait décliné.

Source: Les Enfants de la nuit

A ma connaissance le monde de la magistrature n’a pas ouvert d’enquête sur la mère. Que font ces gens ?

https://www.bfmtv.com/police-justice/roman-polanski-relaxe-dans-le-proces-en-diffamation-face-a-la-comedienne-charlotte-lewis_AD-202405140587.html

FL dit: à

Comme style d’écriture Eva Ionesco ce sont des petits romans réalistes. C’est pas exceptionnel mais c’est pas mauvais.

Si vous voulez savoir à quoi ressemblait le Palace je vous conseille Les Enfants de la nuit.

Il y a une scène avec un journaliste de Libération époque pré-puritanisme.

Clopine dit: à

Hélas, hélas Jjj, je suis désolée de ne pouvoir m’associer à votre sympathie et admiration yq nepour les œuvres de Jean-Marc De Pas. D’abord, pour ce qui est de la sympathie, parce que je le connais pas. Ensuite, pour les œuvres, comment dire sans froisser personne ? Euh… Dans le pays de Bray, nous sommes abreuvés de ses sculptures. Du jardin des sculptures au rond point du moulin d’Ecalles en passant par les trois grâces du lac de Forges les Eaux, et je ne parle pas de plus loin, du centre d' »art contemporain » de la MATMUT à de multiples jardins privés… On ne voit que du De Pas partout… Enfin, ce ne serait pas grave, si… Justement, on les voyait. Or, on ne les voit pas, tant elles sont parfaitement inoffensives, d’une joliesse polie, parfaites pour les ronds points et le « bon goût  » à la mode Bayonne. Ni goût ni gougnasse, c’est parfaitement désolant (à mon sens, hein, à mon sens !).

FL dit: à

Comme elle a 10 ans au moment des faits et qu’elle est née en 1965, que Polanski est né en 1933, que la construction du ghetto de Cracovie date de 1941, que le Palace a ouvert en 1978, je vous laisse reconstruire la chronologie.

On complètera par la publicité écrite par Barthes : « Au Palace ce soir » et les souvenirs d’Antoine Compagnon sur Barthes au Palace dans « L’Age des lettres ».

J J-J dit: à

Hélas, hélas Jjj, je suis désolée de ne pouvoir m’associer à votre sympathie et admiration yq nepour les œuvres de Jean-Marc De Pas /// (CT)

*Aucun souci (comme on dit), je ne connais pas cette célébrité locale, je voulais juste tester votre implication dans la ville. Donc, j’imagine bien votre calvaire et je me le compatis. Jean aurait donc été la victime de son inculture, sans grande conséquence ?… c tjs le pb des entrepreneurs locaux qui font du mécénat, genre Michel-Edouard… Brefl. Voyons voir ce qu’en dit la toile à matelas :
https://jeanmarcdepas.com/
Anne Effé. Bofl…

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

CECI DIT OU CELA DIT ?

Semaine Descartes, sur France Culture, de 10 à 11h, dans l’émission de Géraldine Muhlmann,
« Avec philosophie ». L’animatrice fait venir chaque jour deux spécialistes. Aujourd’hui Jean-Pascal
Anfray (que je ne connaissais pas), maître de conférences à Normale Sup, qui a écrit sur Descartes, et l’illustre Jean-Luc Marion, ancien professeur d’université, et…académicien français (!). Du beau monde. J’écoute attentivement et j’apprends sur Descartes bien des choses.
Tout à coup j’entends Jean-Pascal Anfray commencer une phrase par « Ceci dit,… ». Je sursaute.
Cinq minutes plus tard, j’entends Jean-Luc Marion , académicien français, commencer une phrase par « Ceci dit,… ». Je sursaute derechef.
Simple prof de lettres, j’ai appris à tous mes élèves en quarante ans, de la 6e à la Terminale, ceci :
Ne jamais dire « Ceci dit, … », mais « Cela dit.. ». « Cela dit » renvoie à ce que l’on vient de dire.
« Ceci » annonce ce que l’on va dire.
Tout le monde est d’accord là-dessus : Adolphe Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956 ; Paul Dupré, Encyclopédie du bon langage, Trévise, 1972. Henri Bénac,
Guide alphabétique des difficultés du français, Hachette, 1978 ; Dictionnaire de l’Académie
française, dernière édition. Toutes les autres autorités, en matière de langue française, dont je ne vous accablerai pas ne voulant pas vous lasser, n’ont pas d’autre opinion.
Manifestement , ces deux sommités universitaires n’ont jamais entendu parler de…cela (et non : de ceci).
P.-S. On pourrait faire des observations voisines touchant « voici » et « voilà

Bloom dit: à

Hanif Kureshi, auteur, entre autres grand textes du Bouddha des banlieues, de My Beautiful Launderette & du Black Album, est entièrement paralysé depuis une chute à la sortie d’un restaurant à Rome le 26 janvier 2022.

Sur son compte twitter, il écrivait, en date du 9 janvier 2023:
« My friend Salman Rushdie, one of the bravest men I know, a man who has stood up to the most evil form of Islamofascism, writes to me every single day, encouraging patience. He should know. He gives me courage. »

Bloom dit: à

RIP Alice Munro.
More anon.

et alii dit: à

à propos de
Hanif Kureshi,
il me semble qu’il a été chez un psy assez connu;
et un avis sur les chutes:je crains que leurs suites ne réservent de mauvaises surprises;
soyez donc tous prudents, et ci vous êtes adeptes de « chaussures de tennis », choisissez des modèles sans lacets (fermeture velcro)

Bolibongo dit: à

Dans le pays de Bray, nous sommes abreuvés de ses sculptures. Du jardin des sculptures au rond point (…)

Entièrement d’ accord avec vous clopine, et son pote, le petit en sculpture, est exactement de la même farine!
🙂

B dit: à

« Relier A & B, tout simplement »

le traducteur donne « Relier suffit », pour cette fois je lui accorderais un goût littéraire appuyé sur la simplicité de la forme .

Bloom dit: à

Seamus Heaney est mort des suites d’une chute. A Dublin.

Vieille histoire, la chute…Le premier chapitre des Versets sataniques est une parodie de la chute de l’homme, doublé d’un pastiche de la chute de Satan chez Milton, où Lucifer tombe des sphères célestes & plonge dans les limbes avant d’atterrir en douceur dans les profondeurs de l’enfer. Nous revoilà chez Rushdie…

Ecrivains, évitez les chutes, entrainez-vous à résister aux attaques à l’arme blanche…

Bloom dit: à

@B, vous n’avez pas complètement tort. Perso, je choisi le fond sur la forme, l’anglais est 1/3 de fois plus concis que le français, en moyenne. Sans aucune connaissance préalable de l’original anglais, lecteurs et lectrices pourraient se demander, « relier quoi, un livre…? »
Car « relier » est transitif…

B dit: à

Les etres, non? ou les faits mais pour avoir parcouru un résumé du bouquin en question je pencherai plutôt pour la première, vous pourriez confirmer. A et B , je ne suis qu’une simple lectrice mais cela me semble peu littéraire, de plus je ne crois pas que l’auteur ait manifesté un attrait pour les formules mathématiques ou la linguistique.

rose dit: à

>B.
B c’est vous, B.

et alii dit: à

un nom?
« « La Grèce déclare catégoriquement que la poursuite des progrès dans ses relations bilatérales avec la Macédoine du Nord et le parcours européen de cette dernière dépendent de la mise en œuvre intégrale de l’accord de Prespa et, surtout, de l’utilisation du nom constitutionnel du pays voisin », a ajouté le ministère. L’ambassadrice de Grèce à Skopje a quitté la cérémonie au Parlement en signe de » le monde
qu’y a-t-il dans un nom

rose dit: à

Qui y a -t’il dans un nom ?
C’est variable. Par exemple, en Moselle
Ils sont déclarés à l’Éducation nationale : des parents inscrivent quatre moutons à l’école pour éviter
Publié le 13/05/2024 à 10:16 , mis à
MANON LOZANO
« Près de Sarrebourg en Moselle, quatre moutons ont été inscrits par des parents d’élèves dans une école pour sauver une des classes.

L’une des cinq classes de l’école de Nitting-Voyer-Hermelange en Moselle, aurait dû être fermée si l’école n’atteignait pas un nombre de 98 élèves, soit quatre personnes de plus que l’effectif actuel.

« Ce sont nos nouveaux copains »
Des parents d’élèves se sont mobilisés. Ils ont eu l’idée d’inscrire quatre moutons d’un agriculteur local dans l’école pour sauver ladite classe. John Deere, Valériane Deschamps, Phil Tondus et Marguerite Duprès ont chacun été déclarés à l’Éducation nationale par le maire de la commune qui a transmis les dossiers. »

rose dit: à

Deux garçons et deux filles. On pourra faire un méchoui à la fête de fin d’année.

et alii dit: à

Eva Ionesco raconte cette scène hallucinante où sa propre mère l’avait proposée à
merci de souligner ces interprétations de « la famille » et comment des femmes ont composé ;

Marie Sasseur dit: à

« Eva Ionesco raconte cette scène hallucinante où sa propre mère l’avait proposée à » polanski.

Simon Liberati, alors compagnon d’icelle, en a très explicitement fait état dans son récit-roman,  » Eva ».

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